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Coûts et financement de l’enseignement supérieur en Afrique francophone Borel Foko Pôle de Dakar (UNESCO-BREDA) Atelier sur le financement de l’ESR Cotonou, 2-4 juillet 2007

Coûts et financement de lenseignement supérieur en Afrique francophone Borel Foko Pôle de Dakar (UNESCO-BREDA) Atelier sur le financement de lESR Cotonou,

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Coûts et financement

de l’enseignement supérieur en

Afrique francophone

Borel FokoPôle de Dakar

(UNESCO-BREDA)

Atelier sur le financement de l’ESR

Cotonou, 2-4 juillet 2007

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Plan de l’exposé

• 1. Rappel des principaux défis auxquels est confronté l’enseignement supérieur en Afrique francophone

• 2. Des défis à relever dans un contexte de ressources particulièrement contraintes

• 3. La dimension financière doit être un paramètre clé dans la définition de politiques de développement

• 4. Conclusion

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1. Trois principaux défis pour l’enseignement supérieur en

Afrique francophone

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Ces défis ont des conséquences financières

Demandesociale

Exigence de qualité

Besoins économiques

Moyens financiers

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1.1. Le défi quantitatif: une demande forte et croissante, …

La demande potentielle pour l’enseignement supérieur va plus que doubler d’ici à l’horizon 2015 (facteur 2,4 entre 2004 et 2015 en Afrique francophone)

153

477

1 110

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2 000

1982 1993 2004 2015

Flux

Stock

Nombre d’étudiants et demande potentielle en 2015

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… on anticipe une « Explosion » de la demande sociale dans certains pays

La demande potentielle en 2015 excèdera le double du nombre d’étudiants en 2004 dans 15 pays d’Afrique francophone sur 21… si l’expansion du supérieur se poursuit au rythme actuel.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Guinée-BissauZambie

ZimbabweMaroc

Afrique du sudErythrée

RDCKenya

MauritanieNiger

Sao tomé-et-principeNambie

MadagascarCôte d'Ivoire

GambieMalawi

LibyeAlgérie

TogoGuinée équatoriale

AngolaSwaziland

RCACongoGuinéeEgypte

CamerounMaurice

GabonSénégal

LesothoSierra Leone

Botswana

Cap-vertNigeriaRwandaBurundi

OugandaTchadBénin

TunisieSoudan

EthiopieMozambique

TanzanieMali

Burkina FasoGhana

ComoresDjibouti

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1.2. La qualité est impérative dans un contexte d’internationalisation de

l’enseignement

• Améliorer l’attractivité de l’offre de formation (conditions d’étude, d’enseignement et de recherche) dans un environnement de plus en plus compétitif

– Les taux d’encadrement pédagogique sont défavorables dans de nombreux pays d’Afrique francophone

– La part moyenne des dépenses pédagogiques dans les dépenses courantes n’est que de 13% en Afrique francophone, contre 16% dans les pays de l’OCDE (en 2003)

– Certains spécialistes, dans le contexte africain, suggèrent qu’une part minimale de l’ordre de 20% pour le fonctionnement est essentielle pour la qualité [Saint 1992]. Cette part est estimée à 15% dans les pays d’Afrique francophone

• Harmonisation et modernisation des pratiques pédagogiques– « La diversité des systèmes d’ESR africains, aux logiques et aux

performances très variables, est un frein à la circulation des compétences au sein de l’enseignement supérieur » (UNESCO-BREDA)

– Exemple de la réforme LMD : synchronisation des systèmes et des standards utilisés, nomenclature commune de diplômes, …

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1.3. Défis de pertinence des formations pour les économies nationales

Les Faits

• Faibles opportunités d’emplois productifs. A quelques exceptions près, plus de la moitié des emplois formels sont du secteur « public »

• Taux de chômage élevés pour les formés (25%)

• Déqualification et sous-utilisation des compétences (30%)

% emplois dans le secteur formel (1999-2005)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

MauritanieCameroun

CongoMadagascar

SénégalCôte d’Ivoire

MoyenneRCAMali

BurundiBéninTchadGuinéeTogo

RwandaNiger

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2. Des défis à relever dans un contexte de ressources

particulièrement contraintes aux plans macroéconomique, sectoriel et sous-

sectoriel

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Les recettes publiques sont très contingentes du potentiel fiscal et des

performances macroéconomiquesRecettes publiques, hors dons, en % du PIB, année 2003

21,5 21,3

15,215,8

0

5

10

15

20

25

30

Taux

de

prél

èvem

ent p

ublic

(% d

u PI

B)

16% du PIB pour les recettes publiques en Afrique francophone, 22% dans Afrique anglophone (pays à

faibles revenus)

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Au plan sectoriel, l’enseignement supérieur est en « concurrence » avec les

autres niveaux d’éducation

HA

HA

L

HA

HA

AHA

HA

A

L

HA

HA

HA

HA A

A

L

HA

L

HA

HA

HA

L

HA

HA

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HA

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HA

HA

HAHA

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HAA

HA

L

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HA

L

AHA

A

A

AMaurice

Congo

Gabon

Comores

NigerMali

Cameroun

Tchad

MadagascarBurkina Faso

Guinée

Togo

MauritanieCôte d'Ivoire

Bénin

Burundi

Rw anda

Sénégal

RCA

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

20 40 60 80 100

Taux d'achèvement du primaire en 2003 (%)

% d

u su

périe

ur d

ans

le b

udge

t édu

catio

n

• La priorité pour l’ESR est déjà forte dans de nombreux pays : 21% des dépenses courantes d’éducation pour l’ESR en Afrique Francophone, 17% dans des pays non africains à niveaux de développement comparables

• L’augmentation des ressources pour l’ESR en Afrique Francophone passe par un desserrement des contraintes macroéconomiques et des arbitrages budgétaires plus favorables à l’éducation

• Actuellement, 18% des recettes publiques à l’éducation en AF Franco, 21% en AF Anglophone (pays à faibles revenus)

Année 2003 ou proche

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Au plan sous-sectoriel, les sources de financement sont peu diversifiées et leur

allocation n’est pas optimale

• La contribution des ménages au financement de l’enseignement supérieur est relativement faible, et…

• … Dans certains pays, L’Etat est le principal financeur net du supérieur (par exemple au Mali, au Congo et au Sénégal). Au Mali, dép. des ménages < à 10% des dépenses sociales (resp. 17% et 50%)

Contribution nette des ménages en %

Mali 2004 < 0

Congo 2005 < 0

Madagascar 1999 1

Sénégal 2001 < 0

Mauritanie 2004 13

Cameroun 2001 32

Rwanda 2000 69

Moyenne 07 pays AF. Francophone

( - )

Moyenne 09 pays en développement hors Afrique

36

OCDE 1999 17

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Le secteur privé connaît une expansion inégale selon les pays

% d'étudiants dans le privé, pays à faibles revenus

0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0

Moyenne hors Afrique (12)Autres pays africains (9)

Rwanda 2004Côte d'Ivoire 2000

Burundi 2004RCA 2004Niger 2004

Sénégal 2004Tchad 2004

Afrique francophone (16)RDC 2004Benin 2004Togo 2005Mali 2004

Guinée 2003Burkina Faso 2004

Cameroun 2004Congo 2003

Madagascar 2004

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Un degré de privatisation peu cohérent avec la réalité au niveau mondial, et qui

pose des problèmes d’équité

• Plus de jeunes dans le secondaire privé (24%) que dans le supérieur privé en Afrique francophone (19%)…contre respectivement 18 et 22% dans l’ensemble des pays à faibles revenus du monde

• Les pays dans lesquels la part du financement public dans le supérieur est la plus élevée ne semblent pas disposer de ressources publiques suffisantes pour financer le cycle primaire à hauteur de la demande. L’ajustement se fait par une privatisation des écoles primaires

Rwanda

Burundi

Niger

Bénin

Sénégal

Côte d'Ivoire

MaliGuinée

CongoBurkinaMadagascar

Cameroun

Tchad

R2 = 56,3%

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

0 5 10 15 20 25 30

Primaire (%)

Supé

rieur

(%)

% du privé dans les effectifs scolarisés

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Les services publics offerts paraissent assez onéreux en termes de comparaison

internationale

• D’importants écarts de coûts entre les pays et ceux à niveau de développement économique comparable…

• L’ESR en moyenne 50% plus « cher » que dans les pays comparables

• … Des politiques différentes sont mises en œuvre et, par conséquent, des gains d’efficacité en termes de réduction des coûts sont possibles

Inférieure à 95%

Entre 95 et 105%

Supérieure à 105%

Madagascar (189)RCA (156)Comores (130)Mauritanie (109)Togo (112)Cameroun (84)RDC (57)

Mali (193)Bénin (149)

Rwanda (750)Burundi (719)Niger (565)Burkina Faso (550)Tchad (386)Sénégal (246)Guinée (231)Congo (184)Côte d’Ivoire (137)* Entre parenthèses la Dépense publique par étudiant en % du PIB par habitant

Cherté relative de l’enseignement supérieur en Afrique francophone*

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La fonction première de l’ESR mise à mal ?

• Dépenses sociales parmi les plus élevées au monde : 45 % des dépenses courantes en dépenses sociales, contre 6% en Asie, 15% en Europe et Asie centrale, 17% dans l’OCDE, 20% en Afrique du Nord et Moyen Orient

• Pertinence et ciblage des aides sociales: Incitation ou équité ?

• Le déséquilibre budgétaire en faveur des aides sociales varie selon les pays [de 13% à Madagascar, 70% au Niger]

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

OCDE 2003

16 pays d'Afrique francophone

Burkina 1999

Niger 2002

Sénégal 2004 -b-

Mali 2004

Tchad 2003

Guinée 2003

Burundi 2004

Côte d'Ivoire 1999

Bénin 1999

Togo 2005 -b-

Rwanda 2003

RCA 2005 -b-

Mauritanie 2004 -a-

Congo 2005

Cameroun 2004 -b-

Madagascar 1998

% Social % Fonctionnement % Salaires

*

Hors Bourses à l’étranger

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3. La dimension financière doit être un paramètre clé dans la définition de

politiques de développement

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L’expansion de l’ESR au rythme et aux coûts actuels n’est pas soutenable financièrement

• Le maintien des rythmes d’expansion actuels constituera un immense défi pour les pays : Gap financier cumulé de l’ordre de 3 milliards dollars pour 18 pays

• Si ce n’est par une dégradation des conditions d’études et de la qualité des services, qui doivent pourtant être améliorés

• Les marges de manœuvre de finances publiques sont étroites 18 pays d’Afrique francophone

0,640,64

1,25

0,53

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

Dépensescourantes

2004 =Ressources

pour dép. 2004

Dépensescourantes

2015

Ressourcespour dép.courantes2015 SC1

Ressourcespour dép.courantes2015 SC2

En % du PIB

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Le Gap financier et les marges de manœuvre varient selon les pays…

2004 Dépenses

courantes en % du PIB

2015Dépenses

courantes en % du PIB

Mobilisation des ressources : Statu quo des arbitrages

Mobilisation des ressources : Scénario Fast Track

2015Ress. pour les dép. cour. en

% du PIB

Gap cumulé 2004-2015

(millions de $ de 2004)

2015Ress. pour les dép. cour. en

% du PIB

Gap cumulé

2004-2015 (millions de $ de 2004)

Côte d’Ivoire 0,69 1,72 0,71 809 0,88 668

Cameroun 0,41 0,96 0,41 485 0,77 168

Sénégal 1,11 2,18 1,14 442 0,82 577

Burkina Faso 0,46 2,15 0,58 437 0,61 428

Rwanda 0,84 3,07 0,98 390 0,56 469

Mali 0,41 1,29 0,41 259 0,66 186

Bénin 0,79 2,01 0,85 247 0,77 264

Guinée 0,51 0,94 0,64 96 0,56 120

Burundi 0,86 1,81 0,86 57 0,77 63

Togo (public seul) 0,61 0,93 0,61 38 0,66 32

Comores (public seul) 0,29 1,55 0,29 31 0,76 19

Tchad 0,32 0,85 0,80 8 0,70 25

Congo 0,53 0,58 0,53 16 1,28 (213)

Madagascar 0,43 0,60 0,54 19 0,64 (15)

RCA 0,27 0,35 0,31 3 0,56 (15)

Mauritanie 0,36 0,59 0,81 (21) 1,50 (86)

Niger 0,33 0,32 0,45 (25) 0,67 (67)

RDC 0,12 0,23 0,33 (38) 0,56 (126)

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… et qui suggèrent que des politiques différentes sont possibles…

• Les disparités en termes de gap financier résultent de divers facteurs, et notamment des rythmes d’expansion anticipés, des modes d’organisation, de fourniture des services et de financement de l’ESR

– Contexte fiscal

– Arbitrages pour l’éducation– Priorité publique pour l’ESR

– Cherté relative de l’ESR (Dépense publique par étudiant)

– Importance de l’offre privée d’enseignement

– Rythmes d’expansion anticipés d’ici à 2015

– Etc.

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…Les rythmes d’expansion actuels et anticipés questionnent aussi

• Quant à leur pertinence : réactivité du système pour maintenir voire améliorer la capacité d’accueil et les conditions d’études, quand bien même les ressources financières nécessaires seraient disponibles

+ d’enseignants à recruter entre 2006 et 2015 qu’entre 1970 et 2005 (Gioan, 2007)

une remise à niveau des systèmes sera nécessaire dans certains pays avant d’envisager leur expansion

– Dans certains pays, la capacité d’accueil actuelle est largement insuffisante (ex: 2 fois plus d’étudiants que de places offertes à l’Université de Kinshasa en 2000; entre 5 et 6 fois plus d’étudiants que de places disponibles à l’UAC du Bénin en 2006)

– D’importants Besoins en enseignants de rang magistral, pour répondre de la qualité

• Leur réalisme sur le plan économique compte tenu des faibles opportunités d’emplois productifs et des priorités nationales de développement

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3. Conclusion: Des solutions aux défis actuels

existent mais des choix s’imposent

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Des solutions aux défis actuels existent

• De nombreux défis pour l’ESR en Afrique francophone

• Des situations variées selon les pays (marges de manœuvre budgétaires, paramètres de fonctionnement, rythmes d’expansion de l’ESR, etc.)

• Les rythmes d’expansion actuels ne sont pas compatibles avec le besoin d’amélioration de la qualité

• Des leviers s’offrent aux décideurs et gestionnaires de l’ESR pour développer un enseignement supérieur de qualité dans des enveloppes budgétaires publiques globales appelées à de faibles évolutions

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La nécessité d’analyses approfondies, nationales,

pour un meilleur pilotage de l’ESR

• Analyse comparative = Balises utiles, mais seuls des travaux plus précis par pays sont aptes à proposer des solutions viables et contextualisées

• Ces travaux devraient rendre compte de la diversité de l’enseignement supérieur au niveau national… :– Dans son Organisation (Etablissements, filières, etc.)– Son Fonctionnement (Efficacité interne,…)– Sa Qualité (variable selon les disciplines et les institutions

d’ESR)– Ses Coûts (par filières)– Ses Performances (diplômés, production de recherche,

etc.)

• … Et privilégier les analyses d’efficacité externe– Insertion et niveau de rémunération des formés

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Merci de votre attention