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ENJEUX pour l’industrie du Nord - Pas-de-Calais Les Technologies de l’Information et de la Communication quels atouts pour la région ?

COUV DRIRE TIC

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Page 1: COUV DRIRE TIC

Ouvrage disponible au format pdf surhttp://www.nord-pas-de-calais.drire.gouv.fr/di/Enjeux/enjeux.htm

DRIREDivision Développement Industriel et Technologique

941, rue Charles BourseulBP 20750 - 59507 DOUAI Cedex

Tél. : 03 27 71 22 61

ENJEUXpour l’industrie

du Nord - Pas-de-Calais

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC)regroupe les activités de fabrication d’équipements bureautiques, informatiques, électroniques, les services de télécommunication et les services informatiques, dont l’édition de logiciels.

Le développement du secteur en Nord – Pas-de-Calais est récent. Il emploie aujourd’hui près de 21 000 personnes. L’offre régionale, dominéepar les services immatériels, s’est constituée en réponse aux besoins desgrands donneurs d’ordres. La diversité et la densité des secteurs utilisateurs (industrie, distribution,santé, transports …) en région ont attiré les principaux groupes internationaux.Elles ont également permis aux entreprises régionales de développer descompétences reconnues, principalement dans 6 domaines technologiques : la sécurité, les technologies sans contact, la communication multi-canal, l’ingénierie de la connaissance, les logiciels métier et la réalité virtuelle. Dansces secteurs, l’offre régionale est principalement constituée de PME situéessur des niches à fort potentiel de croissance.

Financer son développement, mettre en place une stratégie internationale,attirer de nouveaux talents : tels sont les principaux enjeux qu’elles doivent maîtriser pour dépasser le marché régional et réaliser leur potentiel.

Table des matièresLes TIC : généralités p.7Les TIC : l’offre régionale p.13Les TIC : la demande p.33Les TIC : enjeux et pistes d’action p.49

« La seule façon des’extraire d’une

boîte trop étroite est d’inventer soi-même

le chemin de la sortie »Jeff Bezos, créateur d’Amazone

Les Technologiesde l’Information et de la Communication

quels atouts pour la région ?

Visuels couverture, de haut en bas et de gauche à droite : © VB2S - DR / © PhotoAlto - C&E / copyright © 2008 - ANKAMA. All rights reserved.

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Page 2: COUV DRIRE TIC

Ouvrage disponible au format pdf surhttp://www.nord-pas-de-calais.drire.gouv.fr/di/Enjeux/enjeux.htm

DRIREDivision Développement Industriel et Technologique

941, rue Charles BourseulBP 20750 - 59507 DOUAI Cedex

Tél. : 03 27 71 22 61

ENJEUXpour l’industrie

du Nord - Pas-de-Calais

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC)regroupe les activités de fabrication d’équipements bureautiques, informatiques, électroniques, les services de télécommunication et les services informatiques, dont l’édition de logiciels.

Le développement du secteur en Nord – Pas-de-Calais est récent. Il emploie aujourd’hui près de 21 000 personnes. L’offre régionale, dominéepar les services immatériels, s’est constituée en réponse aux besoins desgrands donneurs d’ordres. La diversité et la densité des secteurs utilisateurs (industrie, distribution,santé, transports …) en région ont attiré les principaux groupes internationaux.Elles ont également permis aux entreprises régionales de développer descompétences reconnues, principalement dans 6 domaines technologiques : la sécurité, les technologies sans contact, la communication multi-canal, l’ingénierie de la connaissance, les logiciels métier et la réalité virtuelle. Dansces secteurs, l’offre régionale est principalement constituée de PME situéessur des niches à fort potentiel de croissance.

Financer son développement, mettre en place une stratégie internationale,attirer de nouveaux talents : tels sont les principaux enjeux qu’elles doivent maîtriser pour dépasser le marché régional et réaliser leur potentiel.

Table des matièresLes TIC : généralités p.7Les TIC : l’offre régionale p.13Les TIC : la demande p.33Les TIC : enjeux et pistes d’action p.49

« La seule façon des’extraire d’une

boîte trop étroite est d’inventer soi-même

le chemin de la sortie »Jeff Bezos, créateur d’Amazone

Les Technologiesde l’Information et de la Communication

quels atouts pour la région ?

Visuels couverture, de haut en bas et de gauche à droite : © VB2S - DR / © PhotoAlto - C&E / copyright © 2008 - ANKAMA. All rights reserved.

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ENJEUXpour l’industrie

du Nord - Pas-de-Calais

Les technologiesde l’informationet de la communication

quels atouts pour la région ?

Stéphanie Delvaux - Virginie Mignan

Page 4: COUV DRIRE TIC

Edito3

Les technologies de l’information et de la communicationont le vent en poupe en Nord – Pas de Calais. En 10 ans, le secteur des services immatériels TIC a

créé plus de 6000 emplois à forte valeur ajoutée. Conçuecomme un levier de diversification pour le territoire, la filières’est construite pour l’essentiel autour de grands donneursd’ordres. Aujourd’hui, son développement est conforté pardeux événements majeurs : l’arrivée de l’INRIA, qui avec 600chercheurs de plus vient renforcer le potentiel de rechercherégional, et la mise en service d’Euratechnologies, le plus grand

équipement dédié aux TIC au Nord de Paris.

Filière stratégique pour notre région, mal appréhendée par les statisticiens, lestechnologies de l’information et de la communication nous semblaient justifier uneétude approfondie.

Dans l’esprit des Enjeux pour l’industrie, dont elle constitue un cahier spécial, cettepublication se veut un diagnostic prospectif de la filière. Son contenu est totalementinédit. Elle s’appuie sur un programme d’une centaine de visites d’entreprises dela filière TIC et d’entreprises utilisatrices et se fixe un double objectif : fournir uneprésentation claire de l’offre et de la demande en région, et éclairer sur les enjeuxde la filière.

Cette monographie n’aurait pu voir le jour sans la participation de nos partenaires(Digiport, les pôles de compétitivité, les chambres consulaires), des entreprises, etde l’ensemble des acteurs régionaux du développement économique. Je tiens icià remercier collectivement tous ceux qui, avec les agents de la DRIRE, ont contribuéà cette réflexion et à la rédaction de ce document, et je souhaite que ces efforts permettent de définir et de mettre en œuvre ensemble les actions nécessaires audéveloppement de cette filière stratégique pour la région.

Michel PascalDirecteur régional de l’industrie,

de la recherche et de l’environnement

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Les technologies de l’information et de la communication en Nord – Pas-de-Calais

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC)1 regroupe les activités de fabrication d’équipe-ments bureautiques, informatiques, électroniques, les services de télécommunication et les services informatiques, dontl’édition de logiciels.

Le développement du secteur en Nord – Pas-de-Calais est récent. Il emploie aujourd’hui près de 21 000 personnes. L’offre régionale,dominée par les services immatériels, s’est constituée en réponse aux besoins des grands donneurs d’ordres. La diversité et la densité des secteurs utilisateurs (industrie, distribution, santé, transports …) en région ont attiré les principauxgroupes internationaux. Elles ont également permis aux entreprises régionales de développer des compétences reconnues, principalement dans 6 domaines technologiques : la sécurité, les technologies sans contact, la communication multicanal,l’ingénierie de la connaissance, les logiciels métier et la réalité virtuelle. Dans ces secteurs, l’offre régionale est principalementconstituée de PME situées sur des niches à fort potentiel de croissance.

Financer son développement, mettre en place une stratégie internationale, attirer de nouveaux talents : tels sont les principauxenjeux que les entreprises TIC doivent maîtriser pour dépasser le marché régional et réaliser leur potentiel.

- Existence de structures d’appui reconnues - Pôles de compétitivité utilisateurs en région- Des références prestigieuses- Présence de leaders en région - Positionnement sur les services immatériels- Présence en région d’écoles reconnues pour la

création numérique (Supinfocom, Supinfogame)

- Manque de visibilité des savoir-faire régionaux - De nombreuses entreprises de petite taille,

manque de taille critique- Absence de « pure players » internet- Difficulté à attirer les compétences - Difficulté à mobiliser des capitaux- Faible taux d’exportation

- Des zones d’activités à fort potentiel (Euratechnologies,Haute Borne, …)

- Densité et diversité du tissu de donneurs d’ordres(industries, VAD, distribution…)

- Bon positionnement régional sur les marchés endéveloppement : sans contact, 3D réalité virtuelle…

- Campus de recherche « intelligence ambiante »(INRIA, IEMN, …)

- Compétition avec l’Ile de France - Tentatives de rachats par des entreprises ou

groupes extra-régionaux- Evolution rapide des modes d’organisation, à

anticiper (délocalisation des développements,création de joint-ventures)

- Frénésie d’innovation

Forces

Opportunités

Faiblesses

Menaces

Page 6: COUV DRIRE TIC

Les TIC : généralités

« Vous voulezconnaître le rôleexact que jouent

les technologies del'information et de la communication ?

Essayez donc de vous en passer. »

UIT - Rapport sur le développement des

Télécommunications / TIC dans le monde - 2006

Page 7: COUV DRIRE TIC

8

Définition du secteur des TIC

Communiquer, s'informer, produire, vendre, acheter, se distraire, voyager, consommer,se soigner… dans le monde d'aujourd'hui, à tout moment, nous utilisons les techno-logies de l'information et de la communication sans même nous en rendre compte.

Les TIC tiennent une place centrale dans l’économie, parfois visible, parfois invisible. Au-delà des nouveaux services qu’elles apportent au consommateur, lesTIC sont en effet présentes dans tous les secteurs d’activité, où elles insufflent productivité et innovation.

➔ Le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

Développées à l’origine pour augmenter les capacités de calcul et de communicationdes organisations (centres de recherche, administrations, entreprises) puis desparticuliers, les TIC désignent aujourd’hui l’ensemble des moyens matériels et logiciels utilisés dans la collecte, le traitement, l’exploitation et la diffusion des informations, ainsi que les services associés.

Plus précisément, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique(OCDE) retient dans le périmètre des TIC :

- les secteurs qui produisent des biens d’équipement et des biens durablesélectroniques, c’est-à-dire les biens bureautiques et informatiques, les équipementsde réseaux et les biens d’automatisme et de contrôle nécessaires dans les processus industriels, ainsi que l’électronique grand public et le secteur des composants ;

- le secteur des services de télécommunication ;- le secteur des services informatiques, regroupant à la fois le conseil et l’ingénierie,

la réalisation de logiciels, le traitement de données et les bases de données ;- les secteurs qui assurent le commerce, la location et la maintenance des biens

et services précédents.

➔ ➔DES TIC, PARTOUT, TOUT LE TEMPS…

Madame Toutlemonde a décidé dechanger de travail. Depuisquelques jours, elle a doncconsulté les offres d'emplois surinternet et a déposé son CV auprèsde différentes entreprises. Elle amême participé à un recrutementpar blog pour la Société qui a proposéde la rencontrer aujourd'hui. Aprèsavoir consulté les horaires de trainsur internet et commandé ses billetsen ligne, la voilà dans le train pourse rendre à son entretien. MadameToutlemonde a glané beaucoupd'informations sur la Société viason site internet et elle a déjà bienpréparé son entretien. Pour passerle temps dans le train, elle décidedonc de se distraire grâce au jeuqu'elle a téléchargé sur son mobile.Arrivée à destination, elle loue unevoiture et se rend à la Société sansencombre grâce à son GPS. Lesmesures de sécurité à l'entrée del'entreprise sont importantes et lesemployés ne peuvent entrer qu'ens'identifiant biométriquement. Leresponsable des ressources humainesvient donc chercher Mme Tout-lemonde. L'entretien se déroulecorrectement. Deux jours plustard, Mme Toutlemonde reçoit une-mail de confirmation : elle estembauchée par la Société !

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : généralités

Page 8: COUV DRIRE TIC

Les TIC : généralités9

➔Les TIC dans le monde : le nouveau partage de la valeur

Si les principales filières du secteur des TIC se sont aujourd’hui relevées de "l'écla-tement de la bulle internet" de 2001-2002, l'évolution permanente des technolo-gies et des usages les oblige à rester en mutation. Nouveaux usages, nouveauxpays dans la donne mondiale, quels sont les acteurs qui bénéficient d’un marchéen croissance de plus de 5% par an ?

➔ Evolution de la chaîne de Valeur TIC

L'informatique apparaît au cours de la première moitié du XXème siècle, portéepar les innovations des opérateurs de télécommunications. D’abord réservée auxbesoins de l’Etat, de la recherche et des très grandes entreprises, elle gagnel’entreprise moyenne au cours des années 70 et le grand public dans les années80 notamment grâce à la mise au point du premier microprocesseur par INTEL en1971.Parallèlement, le développement des technologies réseaux, au cours des années1960 et 1970, représente une deuxième évolution majeure, invisible pour sescontemporains. Elle se traduit notamment par le projet ARPANET de l’agenceaméricaine sur les projets avancés, qui préfigure internet et la convergence infor-matique — électronique — télécommunications observée aujourd’hui.

➔➔

Entreprises Particuliers Administrations

Utilisateurs

Consultants Centres de ressources

Aide à l’intégration

Editeurs Fournisseurs d’accèsde logiciels

Sociétés de services Opérateurs de téléphonie(SSII, consultant, Web Agency…) Installateurs de réseaux

Développement de solutions

Composants et sous-ensembles électroniques, Réseaux (internet haut débit,…),équipements informatiques téléphonie (3G, voix sur IP,…)

Matériels et infrastructure

LA CHAÎNE DE VALEUR TIC

Les métiers des TIC peuvent être regroupés en 3 catégoriesprincipales :

le matériel et l'infrastructuresur lesquels s'appuie l'ensembledes solutions TIC ; les métierssont ici principalement laconstruction de matériel informatique et de réseaux,

le développement de solutionsou de services avec les éditeurs delogiciels standards ou à la demande, les sociétés de servicesTIC diverses (création de sites web,solutions liées à la sécurisation, ...)ou bien encore les fournisseursd'accès à des réseaux,

le conseil et l'aide à l'intégrationdont le service est d'accompagnerles entreprises dans leur stratégieTIC, le choix de technologies oubien encore les aider à gérer lechangement...

Les "services immatériels"regroupent les deux dernières catégories.

Page 9: COUV DRIRE TIC

➔ Un marché en croissance tiré par les paysémergents

Depuis 2000, les dépenses consacrées aux TIC dans le monde ont augmenté de 5.6 % par an pour atteindre 2 964 milliards de dollarsaméricains en 2005. Ce sont aujourd’hui la Chine, la Russie et l’Indequi tirent le marché, avec des taux de croissance proches de 25%, tandisque les dépenses n’ont augmenté que de 4.2 % dans les pays de l’OCDE.

La Chine, la Russie et l’Inde qui tirent aujourd’hui le marché des TICau niveau mondial, se positionnent par ailleurs comme offreurs desolutions TIC. La Chine est ainsidevenue le premier exportateurd’équipements devant les Etats-Unis. L’Inde s’affirme égalementcomme une puissance mondiale du

secteur des services TIC : la délocalisation deservices TIC en Inde représente en 2007 unchiffre d’affaires de 5.83 milliards de dollars(53 % pour le développement logiciel, 21 % pourles services d’ingénierie et 26 % pour les systèmes embarqués)2.

➔ Les acteurs TIC dans le monde : un chiffre d’affairesmajoritairement réalisé par les fabricants de matériels…

7 des 10 premières entreprises de TIC dans le monde sont des fabricants de matériel. On peut citer entre autres : IBM, deuxième entreprise mondiale du secteur, Hewlett Packard, Toshiba et Dell. Le premier éditeur de logiciels, Microsoft, arrive à la vingtième place ; la première entreprise de services, EDS,arrive à la 38ème place avec un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards de dollars.Suivent Tech Data et Accenture (20 et 17 milliards de dollars respectivement).

➔ … mais la valeur se concentredans les services et la gestion decontenus

A l’origine concentrée chez les fabricants dematériel, la valeur s’est déplacée vers les servicesimmatériels. L’arrivée des systèmes d’exploitationdéveloppés par Microsoft accélère la diffusion des TICdans les entreprises et chez les particuliers. Le partage de la valeur évolue au bénéfice des éditeursde logiciels et des services informatiques. Créée en1975, Microsoft emploie aujourd’hui 60 000 personnespour un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars. Le développement d’Internet entraîne de nouveauxbouleversements. On voit apparaître de nouveauxleaders tel que Google, créé en 1998, qui emploie aujourd’hui 16 000 personnes. Par ailleurs, la mise à

La Chine, la Russieet l’Inde qui tirentaujourd’hui le marchédes TIC au niveaumondial, se posi-tionnent par ailleurscomme offreurs desolutions TIC.

Logiciels

Matériel informatique

Services informatiques

Communication(services et matériels)

Les TIC : généralités

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

10

RÉPARTITION DES DÉPENSESMONDIALES CONSACRÉES AUX TIC

17%

10%

50%

23%

CA 2005 Effectifs 2005(milliards US $)

IBM 96 068 330 000

Hewlett Packard 85 172 151 000

Microsoft 39 788 61 000

EDS 20 377 117 000

Accenture 17 094 100 000

Oracle 11 799 49 800

SAP 9 563 34 095

Source : Les technologies de l’information et de la communication - SESSI 2007 - 2008

QUELQUES GROUPES TIC MONDIAUX

Page 10: COUV DRIRE TIC

disposition d’applications et de contenus en ligne remet en cause les modèles économiques de l’industrie des jeux vidéos, de la musique, du cinéma et de la télévision. L’ouverture des réseaux crée de nouveaux besoins en terme de sécuritédes données, de protection de la vie privée.

Dans les pays de l’OCDE, les dépenses de matériel ne représentent plus que 17 %des dépenses totales liées aux TIC. Depuis 2000, la progression des dépenses aété la plus rapide sur le segment des logiciels (10% par an), des services informatiques (7.4%), des services et matériel de communication (5.2%).

Conséquence de cette évolution : les fabricants de matériel sont en restructuration, et cherchent à redonner de la valeur ajoutée à cette activité. Certains se concentrent sur l’activité « serveurs »(IBM, HP, Sun, Fujitsu-Siemens, Bull …),d’autres sur la construction d’ordinateursà la demande (Dell), toutes proposentaujourd'hui des solutions techniquesavec garantie de résultats (temps de réponse, disponibilité du serveur…).

Depuis 2000, la progression des dépenses a été laplus rapide sur lesegment des logiciels(10% par an), des services informatiques(7.4%), des serviceset matériel de com-munication (5.2%).

Les TIC : généralités11

IBM ET BULL MODIFIENT LEUR MODÈLE ÉCONOMIQUE

En 2004, IBM a cédé sa divisionPC au constructeur chinois Lenovopour accélérer le redéploiementvers les logiciels et les services,commencé en 1993. En 2006, l’activité « matériel et financement » ne représente plusque 25 % du chiffre d’affairesd’IBM, contre 20% pour les logiciels et 52% pour les services.Bull dispose aujourd’hui d’un seulsite de production, pour 12 centresde R&D, et des centres de vente etde services répartis dans 49 pays.

Page 11: COUV DRIRE TIC

➔ Tendance en Europe : développement des servicesimmatériels (logiciels et services informatiques)

C’est dans le secteur des services immatériels que l’Europe compte le plus de leadersmondiaux : dans les télécommunications, d’abord (6 des 10 premières entreprisesde services de télécommunication sont européennes) puis dans l’édition de logiciels.Si le numéro 1 incontesté du secteur est Microsoft, avec un chiffre d’affaires de 40 milliards de dollars en 2005, l’allemand SAP (qui a récemment repris le françaisBusiness Objects) est leader sur le marché des logiciels professionnels.

Contrairement aux autres secteurs, où la concurrence est avant tout mondiale, lesacteurs du secteur des services informatiques (conseil en systèmes d’information,intégration et infogérance) ont une dimension plus « régionale » : les français CapGemini et Atos Origin sont parmi les leaders européens du secteur.

12

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : généralités

LES TENDANCES DUMARCHÉ EUROPÉEN

Les services informatiques :

la maintenance matérielle, dansun contexte de forte pression surles prix, connaît plutôt une périodede décroissance ;

le marché des prestations deconseil présente un taux de croissance élevé ;

l'externalisation de certaines activitésliées à la relation client ou bienencore à la gestion des ressourceshumaines devrait s'accentuer.

Le logiciel :

les logiciels d'infrastructure sontplutôt dans une phase de stagnationsuite à une banalisation des produits.Seule exception : le marché de lasécurité, qui est en forte croissance ;

les outils de contenu et de collabo-ration sont en croissance (nécessitéde partage d'information et de gestion des connaissances) ;

les investissements dans les logiciels applicatifs (et notamment les PGI)devraient croître notamment euégard au retard pris par les PMEdans l'intégration des TIC.

Source : PAC - IDATE - coe Rexecode - Lettrede l'Observatoire économique des TIC de Novembre 2007

Page 12: COUV DRIRE TIC

Les TIC : l’offre régionale

« Quand on partage un bienmatériel, il se

divise. Quand onpartage un bienimmatériel, il se

multiplie »Serge Soudoplatoff

Page 13: COUV DRIRE TIC

14

L’OBSERV@TOIRE

Les données régionales chiffréesprésentées dans cette monographiesont pour la plupart issues de l'Observatoire des technologies del'information et de la communicationde Lille Métropole et du Nord -Pas-de-Calais. Avec deux parutionspar an, l'Observ@toire fait lepoint régulièrement sur les chiffresclés des TIC en région et traite de problématiques inhérentes à la filière au travers d'articles de fond.Tous les numéros de l'Observ@toiresont téléchargeables sur www.digiport.org.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC en Nord – Pas-de-Calais :une spécialisation dans les servicesimmatériels

Récente, la filière TIC s’est développée autour des marchés de la région — uneforte concentration industrielle, la proximité des marchés de l’Europe du nord — etd’une volonté politique : faire de ce secteur en croissance un des leviers de la reconversion.

La spécialisation du Nord – Pas-de-Calais dans l’électronique est historiquementfaible. La fabrication de machines de bureau et de matériel de traitement de l’information arrive en Nord – Pas-de-Calais à partir du milieu des années 1970.Parmi les implantations majeures : IBM à la Madeleine, Alcatel (qui deviendra Bull)à Villeneuve d’Ascq, plus tard Rank Xerox à Neuville-en-Ferrain. La plupart sontaujourd’hui fermés.Par contre, la région a su impulser une forte dynamique dans les services immatérielsTIC et pèse désormais 7,5 % des effectifs nationaux du secteur.

➔ Quelques chiffres

Au 1er janvier 2007, le secteur des TIC compte 2938 établissements en Nord – Pas-de-Calais (dont 2318 pour les services immatériels), soit un peu plus de 2 % desétablissements régionaux.

L'activité est "tirée" par les services immatériels qui représentent près de 80 % desétablissements TIC et voient leurs effectifs croître de plus de 70 % en 10 ans.

Schématiquement, on peut dire que le tissu régional comprend principalementdeux types d’acteurs :- des agences régionales de groupes nationaux ou internationaux de plusieurs

centaines de salariés (Cap Gemini, Atos, IBM, …), qui répondent aux besoins deproximité d’un tissu industriel très dense ;

- des PME indépendantes, généralement de taille plus modeste, offreuses de solutions TIC et positionnées sur toute la palette d’activités : édition de logiciels,développement d’applications sur mesure, conseil…

Beaucoup de ces PME sont implantées dans la métropole lilloise. Elles ont appuyé leur développement sur les grands secteurs d’activité régionaux, en particulier la distribution et la logistique.

nombre d'établissements nombre de salariés

TIC 2 938 20 953

dont servicesimmatériels 2 318 14 202

LA FILIÈRE RÉGIONALE TIC

Source : Insee, Répertoire des Entreprises et des Etablissements (Sirene) et Unedic, 1er Janvier 2007

Les TIC : l’offre régionale

Page 14: COUV DRIRE TIC

0 - 9 salariés

10 à 49 salariés

50 à 199 salariés

200 à 999 salariés

Les TIC : l’offre régionale15

La nature de l'activité TIC en région (spécialisation sur les services immatériels)va de pair avec une représentation majoritaire des petites structures : 82 % desétablissements ont moins de 10 salariés.

Le décollage de la filière TIC en Nord - Pas de Calais s’appuie également sur uneforte dynamique de création d’entreprises. Elle représente aujourd’hui jusqu’à 15 %des créations d’entreprises dans la métropole lilloise, soit un taux de création deux

fois plus élevé que dans les autressecteurs d’activité3 .Au niveau régional, on comptait en2007, 488 créations d’entreprises dusecteur TIC, dont 391 (soit 80 %) pourles services immatériels (sur un totalde 12848 entreprises créées en région).

Etant données les spécificités régionales évoquées ci-dessus, la suite de l’étude traitera principalement des services immatériels TIC (télécommunications, conseilen systèmes informatiques, réalisation et édition de logiciels, traitement et banquede données).

nombre de salariés évolution au 1er janvier 2007 depuis 1998

TIC 20 953 + 13 %

dont Activités de fabrication de composants et équipements électroniques 4 431 - 42 %

dont Services liés à des biens(commerce de gros, location d’équipements informatiques…) 2 320 - 11 %

dont services immatériels 14 202 + 72 %

EVOLUTION DE L'EMPLOI

Source : Insee, Unedic

Source : Insee,Répertoire des Entreprises et desEtablissements(Sirene)

RÉPARTITION PAR TAILLEDES ENTREPRISES

TIC EN RÉGION

3%1%14%

82%

Le décollage de la filière TIC en Nord —Pas-de-Calais s’appuieégalement sur uneforte dynamique de création d’entreprises…

nombre de créations

TIC 417

dont Activités de fabrication de composants et équipements électroniques 13

dont Services liés à des biens 13

dont Services immatériels 391

CRÉATION D'ENTREPRISES EN RÉGION EN 2007

Source : Insee, Répertoire des Entreprises et des Etablissements (Sirene)

POUR COMPLÉTER…

Vous trouverez sur le site internetde la DRIRE une note sur le secteurcomplémentaire de la constructionélectrique et électronique… ainsique de nombreuses études sur lessecteurs industriels et les territoiresde la région.www.nord-pas-de-calais.drire.gouv.fr

Page 15: COUV DRIRE TIC

16

➔ Des ratios économiques conformesà la moyenne nationale4

De manière générale, le secteur en région se caractérisepar des ratios assez similaires aux ratios français del'activité. Sur le plan de la rentabilité économique lesentreprises régionales affichent globalement les mêmesperformances que la moyenne française des servicesimmatériels TIC, à l'exception du ratio résultat net/chiffred’affaires, qui est meilleur. Cependant bien qu'étant dansune région frontalière, le secteur des services immatérielsTIC en Nord – Pas-de-Calais se distingue de la moyennefrançaise de l'industrie par son très faible taux d’exportation

(à peine 5 % contre 37% pour l'industrie enFrance5). On constate également une faiblesse du chiffre d’affaires ramené à l’effectif employé (151k€/personne contre280k€/personne dans l’industrie).

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

De manière générale, le secteuren région se caractérise pardes ratios assez similairesaux ratios français de l'activité…

Nord – Pas-de-Calais France Ratios Données 2006 Données 2006

CA / personne 151 k€ / personne 152 k€ / personne

CA export / CA Total 5 % 7 %

VA / CA 57 % 59 %

VA / personne 78 k€ 77 k€

EBE / CA 7 % 6 %

Résultat Net / CA 5 % 2 %

Périmètre 341 11 278 entreprises régionales entreprises

RATIOS ÉCONOMIQUES Services immatériels - codes NAF 721Z à 725Z

MARCQ-EN-BARŒUL

VILLENEUVE-D'ASCQ

de 80 à 1000

Source fond de carte : Conseil Régional Nord – Pas-de-Calais

de 1000 à 3000

Plus de 10 000

Répartition des effectifs de la région Nord – Pas-de-Calais par Zones d'emploi Source : INSEE, CLAP au 31 décembre 2006

BOULOGNE-SUR-MER TOURCOING

LILLE

VALENCIENNES

Zone d'activités Euratechnologies,Incubateurs Microsoft et Digiport (à Euratechnologies)Salons NET, ICTF,Club Applica

Zone d'activités de la Haute Borne

Pôle image

Pôle image

Pôle Industriesdu commerce

Zone d'activités Ateliers numériques,Salon e-Magiciens, Club e-entreprise, Pôle i-Trans

Salon Net-Day,Club Cap Numéric,Pôle Filière Produit Aquatique

ROUBAIX

WATTRELOS

DUNKERQUE

CALAIS

MONTREUIL

SAINT-OMER

BAILLEUL

BÉTHUNE

LENS

AVESNES-SUR-HELPES

DOUAI

ARRAS

CAMBRAI

2 975

14 528

633

104

441

232

442

869

1 185

88

1 210116

892

1 107

1 443

Cartographie des activités➔

Les TIC : l’offre régionale

LES TIC EN RÉGION

Page 16: COUV DRIRE TIC

➔ Les principales SSII (société de services en ingénierie informatique) sont présentes en région

La densité du tissu industrielattire les sociétés de servicesnationales et internationales.20 des 30 premières sociétésde services (selon leur chiffred'affaires France) sont pré-sentes en région6. Parmi lesprincipaux établissements, onpeut citer ceux du tableau ci-contre.

Ces SSII ont pour mission derépondre aux besoins de leursclients en région (développe-ment de logiciels spécifiques,externalisation de la mainte-nance, renfort des équipesexistantes, help desk, assis-tance à maîtrise d'œuvre etmaîtrise d'ouvrage, …) dans les principaux domaines d'activités de la région telsque l'industrie, la distribution, les banques, les assurances, les administrations, etc.

➔ Les principales entreprises d'origine régionale

Au-delà de la présence de ces grandes SSII, le Nord – Pas-de-Calais bénéficie également d’un tissu d’entreprises TIC dynamiques, dont le siège est en région. Ils’agit principalement de PME dont l’effectif est inférieur à 50 personnes. Certaines deces entreprises ont cependant dépassé ce palier. Ainsi Sylis est aujourd’hui classéeau 56ème rang des SSII en France pour son chiffre d’affaires tandis que C2A comptaità Douvrin plus de 220 personnes lors de son rachat par Prodware en 2007.

Les TIC : l’offre régionale17

Source : http://www.01net.com - Le palmarès français des 100 sociétés de logiciels et de services - palmarès « 01 Informatique »/ PAC / Syntec Informatique 2006

ATOS ORIGIN

Constitué en 2000 par la fusion deATOS et de ORIGIN, Atos Originest implanté dans 40 pays et réaliseun chiffre d’affaires annuel de plusde 5,4 milliards d’euros avec uneffectif de plus de 50 000 personnes.Le groupe est présent en région autravers de trois de ses filiales : - ATOS Origin, Intégration,- ATOS Origin, Infogérance,- ATOS Worldline. Implantée à

Seclin, cette filiale est spécialiséedans le traitement des transactionsélectroniques en nombre, dans ledomaine du paiement et des e-services.

Atos Worldline n'a cessé de croîtredepuis son implantation et compteaujourd'hui en région plus de 1400personnes sur 3 sites d'implantation.650 recrutements sont prévus surcinq ans dans la région de Lille etnotamment le site de Seclin devraitêtre étendu.

Entreprise Activité Localisation Effectif régional

Ankama Edition de logiciels personnalisés Roubaix 270

Cylande CS Edition de logiciels personnalisés Roubaix 200

Socprest SARL Traitement de données Noyelles-sous-Lens 200

Sylis Conseil en systèmes informatiques Lambersart 200

Proxiad Nord Conseil en systèmes informatiques Lille 160

J.S.I. Traitement de données Lens 155

Norsys SAS Edition de logiciels personnalisés Ennevelin 150

Generix Influe Edition de logiciels standards Villeneuve d’Ascq 120

Acteos Edition de logiciels personnalisés Roubaix 90

Netascq Edition de logiciels personnalisés Villeneuve d’Ascq 80

Sicorfe Maintenance de matériels informatiques Saint-Laurent-Blangy 80

Archimed Conseil en systèmes informatiques Lille 70

GOTO software Edition de logiciels standards Hem 65

C.B.A Traitement de données Lille 50

SARL Praxis Conseil en systèmes informatiques Valenciennes 45

Conex Edition de logiciels standards Rumegies 40

PRINCIPALES SSII IMPLANTÉES EN NORD – PAS-DE-CALAIS

Groupe Rang au Localisation(s) Effectifpalmarès régional7

IBM 1 Marcq-en-Barœul 230

CapGemini 2 Lille, Marcq-en-Barœul 5718

Atos Origin 3 Noyelles-les-Seclin, Seclin, Wasquehal 1431

Logica CMG ex UNILOG 5 Villeneuve d’Ascq 190

Sopra Group 9 Lille, Tourcoing 460

GFI Interactif 14 Lille 200

Experian 18 Marcq-en-Baroeul 100

Ajilon 75 Villeneuve d’Ascq 250

Page 17: COUV DRIRE TIC

Sphère TIC régionale : 6 domainesde compétence forte

La nomenclature statistique est peu adaptée pour décrire le secteur des techno-logies de l’information et de la communication. Dans un contexte où le clientne raisonne plus en termes de logiciel et matériel mais en termes de besoinset de solutions et garantie de résultats, la plupart des entreprises proposedes solutions complexes (vente de matériel, édition, distribution, intégrationde logiciels, solutions de mobilité, assistance technique et maintenance …).

L’évolution d’une entreprise dépend à la fois de son métier (éditeur, intégra-teur …) et de la dynamique de son domaine de compétence (sécurité, 3D, …).

La région dispose de 6 domaines de compétence forte (entreprises et/oulaboratoires) sur lesquels peut s'appuyer le développement de la filière. Onparlera de "sphère TIC régionale". Une entreprise maîtrise souvent plusieursdomaines de compétences interconnectés. Une agence spécialisée dans ledéveloppement de sites internet, par exemple, pourra être positionnée à lafois sur la réalité virtuelle, la communication multicanal et l'ingénierie de laconnaissance.

La suite de la note s’attache à décrire plus précisément cette sphère TICrégionale.

18

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Sécurité

Réalité virtuelle

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

La Sécurité des systèmesd’informationsUN MARCHÉ STIMULÉ PAR L’OUVERTURE DES RÉSEAUXL'utilisation croissante d'internet et l'ouverture des réseauxdes entreprises génèrent une circulation de plus en plus

abondante d'informations souvent confidentielles. Dans ce contexte, piratage informatique et autres fraudes représentent un véritable dangerpour notre économie, les entreprises et les particuliers.L’objet des technologies de la sécurisation des transactions électroniqueset des contenus est de prévenir, détecter et limiter les attaques malveillantesà l’encontre des systèmes, des contenus, des services et des personnes.Elles permettent le contrôle d’accès et d’identité, la sécurisation des infra-structures de transport, des équipements et des sites, la certificationélectronique et la sécurisation des contenus et des droits numériques.

La réalisation de solutions de sécurisation complètes repose sur la combinason de briques technologiques de base telles que par exemple :- l'identification et authentification par nom d'utilisateur et mot de passe,biométrie, carte à puce ou clé USB ;- le chiffrement ou cryptographie qui permet de coder et de décoder des informations ;- la signature électronique, qui en plus du chiffrement intègre un "sceau électronique" ;

- les IDS (pour Intrusion Detection System) qui permettent de détecter une activitéanormale sur un réseau et de lancer des actions de protection.

Réalité virtuelle

Conception / Édition de logiciels métier

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

Sécurité

… L’objet des techno-logies de la sécurisationdes transactions électroniques et descontenus est de prévenir,détecter et limiter lesattaques malveillantesà l’encontre des systèmes,des contenus, des serviceset des personnes.

Conception / Édition de logiciels métier

Les TIC : l’offre régionale

Page 18: COUV DRIRE TIC

Les TIC : l’offre régionale19

PORTRAIT DE L'ENTREPRISE NETASQ

NETASQ, créée en 1998 à Villeneuved'Ascq est spécialisée dans laconception et la distribution de solutions de sécurité informatiqueinnovantes (avec en particulier unegamme très compétitive de boîtiersde sécurité réseau « tout en un »associant pare-feu, gestion d'accèsà distance, antivirus, antispyware,antispam, filtrage de contenu etprévention d’intrusion en tempsréel). L'entreprise a doublé sa tailleen 4 ans (les ventes de produits etservices ont dépassé 12,5 millionsd'euros en 2007) et emploie 80 personnes.Pour plus d’information :www.netasq.com

Le marché européen devrait passer de 2,6 milliards d’euros en 2008 à 3,2 milliardsen 2012, ce qui représente un taux de croissance annuel de 6,7 % en moyenne.9

Le marché de la sécurisation des transactions électroniques et des contenus faitintervenir une multitude d'acteurs : − des fabricants de composants, comme Gemalto ;− des opérateurs bancaires et téléphoniques ;− des spécialistes des communications sécurisées et de l'authentification, comme

Thalès Communication ou Sagem Défense ;− des spécialistes de la protection des données (Symantec avec son produit phare

Norton, Mc Afee, Trend Micro, ...) ;− des opérateurs de transactions électroniques (Atos Worldline).

C'est sur ces trois derniers segments que la région Nord – Pas-de-Calais est principalement positionnée.

EN RÉGION, DES ACTEURS RECONNUSSi l'on excepte Atos Worldline, le spécialiste des transactions électroniques sécurisées,les entreprises régionales se sont positionnées sur des niches, complémentairesdes très grands acteurs. Elles peuvent être regroupées en 3 catégories : − les sociétés de conseil, audit ou formation,− les concepteurs de solutions de paiement sécurisé et d'authentification,− les développeurs d'utilitaires.

Entreprise Effectif Activité - Produits Localisation Pour en savoir plus…

ADVENS Offre globale en matière de sécurité 13 pers. (conseil, audit technique et tests d'intrusion, Lille www.advens.fr

intégration, management de la sécurité).

ATOS WORLDLINE 1431 pers. Solution de paiement sécurisé SIP Seclin www.atosworldline.com(leader français avec plus de 50 % du marché).

AXBX 11 pers. Conception, développement et commercialisation Villeneuve d'Ascq www.axbx.comde logiciels utilitaires et antivirus.

DHIMYOTIS 8 pers. Concepteur de solutions d'authentification, Villeneuve d'Ascq www.dhimyotis.comde chiffrement et de signature électronique.

D-POK RESOLUTIONS 2 pers. Aide à l'intégration de solutions pour la sécurité Valenciennes —(réseaux fixes ou mobiles).

EXENOS 3 pers. Audit et conseil en sécurité des systèmes Auchy-les-Orchies www.exenos.comd'information.

GOTO SOFTWARE 64 pers. Leader sur la protection anti-spam. Hem www.goto.fr

NATHEOS 3 pers. Organisation de séminaires de formation de haut Valenciennes www.natheos.comniveau sur la sécurité.

NETASQ 80 pers. Solutions de sécurité unifiée. Acteur européen Villeneuve d'Ascq www.netasq.commajeur du marché de la sécurité informatique.

SCRYPTO SYSTEM 9 pers. Conception de solutions pour sécuriser les réseaux d'entreprise et les échanges de données Lezennes www.scryptosystems.comvia les réseaux publics.

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES

Page 19: COUV DRIRE TIC

Les exemples de succès d'entreprises sont nombreux. Dhimyotis, par exemple, aété la première PME française (et la seule à ce jour) à obtenir la certification électronique européenne ETSI-TS 102042 pour l’authentification et la signatureélectronique. Son produit Certigna est le premier en France à avoir la double intégration Mac et Windows. Atos Worldline — leader européen en matière detraitement de flux électronique — emploie plus de 1400 personnes dans le nord(4000 salariés en Europe) et entend doubler l'effectif de son site régional de Seclin10.Enfin, Goto Software a créé la solution anti-spam Vade Retro qui équipe plus de 10 millions de comptes e-mail11 .

Enfin, le panorama ne serait pascomplet sans parler des labora-toires régionaux impliqués dansla sécurisation et principalementsitués sur le complexe Villeneuved'Ascq / La Haute Borne : l'IRCICA (institut de recherchesur les composants matériels etlogiciels pour l'information et lacommunication avancée), le LIFL(laboratoire d'informatique fondamentale de Lille) et l'INRIA(institut national de recherche eninformatique et en automatique).

LES ENJEUX1. Les entreprises de la filière TIC spécialisées dans la sécurité doivent faire face

à des besoins financiers considérables pour innover et éviter l'obsolescencede leurs produits.

2. Le paiement en ligne continuera son développement dans les années à venir,la technologie devra donc évoluer ; de nouveaux modes de paiement et doncde nouvelles solutions de sécurisation devront se développer (paiement sanscontact, par téléphone). Il est est de même pour la sécurisation des réseauxToIP / VoIP (téléphonie sur internet).

3. Les entreprises traditionnelles doivent prendre conscience que la sécurisationde leur réseau ne repose pas seulement sur l'utilisation d'un antivirus. C'estlà un facteur clé du développement du marché de la sécurité en région.

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

LA SÉCURITÉ ENCORETROP SOUVENT OUBLIÉE

Les entreprises connaissent rarementtoutes les menaces informatiquesauxquelles elles peuvent êtreconfrontées et, par manque de pro-tection adaptée, restent vulnérables.On assiste par exemple aujourd'huiau développement en entreprise dela ToIP (ou “téléphone sur internet”),mais rares sont les utilisateurs quiont conscience que leurs conversa-tions téléphoniques peuvent aisément être piratées ! La création d'un poste de RSSI(responsable de la sécurité dessystèmes d'informations) est biensouvent inenvisageable dans lespetites entreprises qui délèguentdonc la plupart du temps la gestionde leur sécurité informatique à desprestataires informatiques.93% des établissements régionaux(tous secteurs confondus) considèrentque leur réseau est sécurisé ! Maispour eux, cela revient bien souventà utiliser des antivirus ou des antispam. On peut difficilementchiffrer le marché que la sécuritéinformatique représente en régionmais les tendances actuelles (ouverture des réseaux et utilisationcroissante d'internet) laissent àpenser qu'il devrait se développerfortement, surtout dans une régionoù certains secteurs d'activités traditionnels (vente à distrance,distribution, industrie, …) sont fortement demandeurs.

Les TIC : l’offre régionale

Page 20: COUV DRIRE TIC

Les technologies sans contact Les applications grand public des technologies sans contact ont commencé à faire leur apparition (télépéages, système Navigo mis enplace par la RATP…). Code barre, RFID, Wifi, NFC, les technologies sanscontact sont multiples. L’absence de contact physique permet en particulierd’envisager d’importants gains de productivité dans les environnementsoù elles seront déployées mais leur intégration dans l’organisation del’entreprise est souvent complexe en raison des contraintes techniques qui s’y appliquent. Ces technologies reposent sur l’adéquation produit, étiquette, lecteurs,logiciels et environnement.

DE NOMBREUSES TECHNOLOGIES DISPONIBLES

DES SAVOIR-FAIRE RÉGIONAUX PROMETTEURSAujourd’hui le marché des technologies sans contact est principalement détenupar les fabricants de matériels (lecteurs, cartes et étiquettes). A l’horizon de 2016,on considère que les services représenteront 50% du marché. La plupart des offreurs français de matériels (Gemalto, Orberthur Card Systems, ST Microlectronics)sont situés hors région. Les principales implantations régionales sont IER (fabrication d'étiquettes RFID) et l’Imprimerie Nationale (production des passeportsbiométriques). Quelle que soit l’application dans laquelle interviennent les technologies sanscontact, l’usage implique des contraintes fortes (nature voire même couleur duproduit et du lieu dans les applications de traçabilité, protection des données pourles applications de paiement ou grand public). Malgré ces difficultés d’intégration,les utilisateurs voient dans les technologies sans contact un véritable atout pour leurdéveloppement et les premiers pilotes commencent à voir le jour dans notre région. Le marché des services est encore très morcelé. Les entreprises régionales ont faitle choix de proposer des solutions d’intégration de niches. Etineo, par exemple,propose à ses clients une solution de traçabilité RFID pour les déchets. Cette solution se compose d’un terminal équipé des fonctionnalités lecteur code-barre/RFID, messagerie et logiciel de navigation connecté à un logiciel de gestion destournées et de suivi des bennes de déchets. On peut citer également les dévelop-pements en cours sur la traçabilité en milieux explosifs (ATEX).

Les TIC : l’offre régionale21

Technologie Fonctionnement Domaines d’applications principaux

Code-Barre 2D Transfert d’information statique : les code-barres 2D permettent de contenir une adresse Communication internet, un tableau de chiffres, une carte de visite électronique... Ces codes barres d’informations notammentpeuvent être lus soit par des lecteurs classiques soit par des mobiles. publicitaires

RFID Une étiquette électronique constituée d’une puce et d’une antenne dialogue avec un terminal Gestion des flux(Radio Fréquence avec ou sans batterie. Les lecteurs peuvent lire plusieurs étiquettes « à la volée ». Identification des objetsidentification) La distance de lecture varie suivant les fréquences utilisées : de moins d’un mètre à 5/6 mètres.

NFC Echange de données entre deux machines à une distance de quelques centimètres. Cette Authentification (contrôle (Near Field technologie commence à être intégrée dans les téléphones mobiles. Pour être utilisée, d’accès, billetterie, paiement)Communication) la fonctionnalité est chargée via un logiciel sur la puce en plus de l’application téléphone.

ZigBee Echange de données entre machines avec une très faible consommation énergétique et des Domotique, commande débits limités. à distance

WIFI, Bluetooth Transfert de volume d’information important (données ou voix) entre ordinateurs, outils Réseaux informatiquesnomades (PDA, mobiles) avec un débit plus important pour le WIFI. Outils informatiques

nomades

Réalité virtuelle

Conception / Édition de logiciels métier

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

Page 21: COUV DRIRE TIC

LES ENJEUX1. Développer les compétences en architecture technique et middleware

(intergiciel) pour permettre aux produits et machines de s’intégrer au réseau informatique. Dans un réseau sans contact ce ne sont plus uniquementles ordinateurs de l’entreprise qui sont en réseau mais les objets (téléphones mobiles, carte bancaire, machines, contenants, produits,…) où qu’ils se trouvent.Cette nouvelle organisation nécessite une remise à plat du système d’information.A terme, plusieurs technologies sans contact cohabiteront dans les processusdes entreprises (code-barre 2D et NFC pour les applications grands public oucode-barre 2D et RFID pour la traçabilité par exemple). Pour faire cohabiter cestechnologies, il est nécessaire de développer des applications intermédiaires(middleware) capables de communiquer avec le système d’information de l’entreprise et plusieurs standards d’échange sans contact.

Ces compétences sont aujourd’hui très peudéveloppées sur le marché. L’offre régionaleest encore récente et en émergence. Laplupart des intégrateurs arrivés sur lemarché ont moins de 5 ans. Le potentielde marché régional est important en raisonde la présence de nombreux donneursd’ordres dans les domaines de la distri-bution et vente à distance, de l’agro - alimentaire, de la logistique, des transportset de la santé. Ce tissu d’entreprisespourra s’appuyer sur une capacité de recherche importante et reconnue surces technologies. Le campus intelligenceambiante regroupe 7 laboratoires dontl’INRIA, l’IeMN et le LIFL.

2. Mutualiser les essais et développements pour répondre aux contraintestechniques. Les contraintes technologiques imposées par la mise en placed’une, voire plusieurs, technologies sans contact entraînent d’importants besoins en tests physiques et en développements d’où la nécessité de mutualiserces moyens pour les utilisateurs et les offreurs. Plusieurs initiatives sont encours dans la région :

- la mise en place d’un centre de référence sur la RFID et les technologiessans contact qui aura pour vocation de proposer des moyens d’essais maisaussi conseil et accompagnement aux entreprises offreuses et utilisatrices- des projets de R&D partenariaux dans le cadre des pôles de compétitivité :les pôles de compétitivité industries du commerce (PICOM) et i-Trans ont inscrit les TIC dans leurs axes stratégiques. Ainsi le projetICOM (Infrastructure du Commerce du Futur) labellisé par le PICOM vise àconcevoir et développer un middleware (ou intergiciel) pour favoriser lacommunication des applications autour de la RFID avec les systèmes d’information des entreprises de distribution.

UN MODÈLE ÉCONOMIQUE À DÉFINIRTraçabilité, paiement sans contact via un téléphone mobile sont les futurs usagesles plus souvent cités pour les technologies sans contact. Pour être viables, ces applications doivent démontrer une véritable valeur d’usage. Le paiement sans contact est-il viable ou faut-il y ajouter d’autres services ? Desacteurs régionaux comme Banque Accord réfléchissent à l’intégration d’autresservices comme l’accès au transport, les cartes de fidélité, l’accès à son domicileou au lieu de travail. Quel partage de la valeur pour les commerçants, les clients, lesbanques, les opérateurs téléphoniques, les fabricants de mobiles ? Comment partager les coûts et bénéfices de la mise en place d’une traçabilité RFIDentre le producteur, le transporteur, le logisticien, le distributeur et le consommateur ?

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

LES PILOTES RÉGIONAUX :

Bénédicta et FM Logistic testentla traçabilité RFID des palettesentre Seclin et Rueil-Malmaison

La chaîne de la traçabilité impliqueunités de production, transporteurs,logisticiens, reconditionneurs, centre de distribution. Chacun estresponsable d’une partie des informations et les solutions utiliséessont hétérogènes. La mise en placed’une solution basée sur la RFIDpermettrait non seulement la miseen réseau des informations maisaussi une meilleure réactivité etfiabilité en cas de rappel de pro-duit. La mise au point de ce pilotequi concernait la phase “entrepôt”de 3500 palettes sur les 55 000 produites par l’usine a pris plusieursmois mais donne aujourd’hui des résultats satisfaisants : le déchargement d’une palette équipée RFID prend 13 secondesde moins qu’une palette standard.Des réflexions sont en cours pourson développement en amont eten aval de la chaîne.

Déploiement à grande échellepour les paiements sans contact

Banque Accord et de nombreusesenseignes préparent un déploiementdans le domaine des paiementssans contact. En remplacement deleur carte de paiement classique,les clients recevront une carteéquipée de la technologie sanscontact PayPass. Elle leur permettrade régler sans authentificationleurs achats pour des montants inférieurs à 25 euros.

Le potentiel de marché régional est important enraison de la présence denombreux donneurs d’ordresdans les domaines de la distribution et vente à distance,de l’agro - alimentaire, de la logistique, des transports etde la santé…

Les TIC : l’offre régionale

Page 22: COUV DRIRE TIC

Les TIC : l’offre régionale23

2 EXEMPLES DE STRATÉGIES DE DIVERSIFICATION MULTICANAL…

Avec son site Voyages-sncf.com,la SNCF est devenue l'un des principaux acteurs du commerceélectronique en France (premièreagence de voyages en ligne enFrance, plus de 100 millions debillets de train vendus en 7 ans) etse lance dans le M-commerce avecson site pour téléphone portableVoyages-sncf.mobi (réservation debillets de train, information sur leshoraires en temps réel…). Lesbanques ont également développéune démarche multicanal encréant, en plus de leurs guichets,des serveurs vocaux puis des sitesinternet rendant possible, à distance, la gestion des comptesdirectement par les clients.

Yves Rocher, après avoir mis enligne une boutique, une web TV etaidé à la création du site les-vegetaliseurs.com sous l'impul-sion des ses collaborateurs (plate-forme participative centrée sur lerespect et la défense de la nature etdu monde végétal), a récemmentouvert un magasin en ligne qui nevend aucun produit : le but est decommuniquer et d'aider les clientsà préparer leur visite en magasin.

La communication "multicanal"Les TIC permettent le développement de nouveaux modes de commu-nication. Les entreprises ont ainsi rapidement su tirer profit de l'évolu-tion de ces technologies pour communiquer et vendre. D'ores et déjà, de nouveaux usages liés aux TIC se sont démocratisés :la vente en ligne, l'utilisation des courriels, SMS ou MMS pour rester en contactavec les clients ou usagers (informations sortantes)… Si aujourd'hui de nombreuxoutils de communication existent,l'enjeu réside dans leur combinaisonet leur coordination au sein d'une «stratégie multicanal » lisible pour leclient et faisant converger l'ensembledes canaux. Une campagne de communication multicanal correctementplanifiée permet de démultiplier sonimpact car il est prouvé qu’un clientachète d'avantage lorsqu'il est sollicitépar différents canaux.

La VAD a développé des stratégies"multicanal" avec le développement,en plus du catalogue papier, de sites internet marchands, de boutiques... C'est cesecteur qui a permis le développement d'une offre régionale en "essaimant" certains savoir-faire ou en s'appuyant sur des entreprises innovantes qui ont suse positionner très tôt en sous-traitance des principaux donneurs d'ordres que sontLa Redoute et les 3 Suisses et se spécialiser dans la VAD…

LES ENTREPRISES DOIVENT INTÉGRER LES NOUVEAUX USAGES D’INTERNETAujourd'hui, les entreprises ont pris conscience, qu'en complément de leursmoyens classiques de communiquer, elles se devaient d'être présentes sur internet.Pour les plus petites d'entre elles, les nouveaux modes de communication sur internet sont autant d'opportunités de se rendre visibles. Buzz marketing, blogd'entreprise, search engine marketing (amélioration du référencement d'un site),alors que certaines entreprises commencent seulement à utiliser ces outils, le développement de la communication via les mobiles ajoute encore un nouveau canal…En région, la société Goto Software, développeur et éditeur de logiciels, a créé, enplus de son site institutionnel www.goto.fr, son blog (blog.goto.fr) qui vise à fédérerles collaborateurs de l'entreprise ainsi que ses clients.

UNE MULTITUDE DE PRESTATAIRESLa mise en œuvre d'une stratégie "multicanal" fait appel à plusieurs typesde prestataires car il existe peu de sociétés capables de proposer des services complets :- entreprises de gestion de bases de données ;- sociétés de création et éditions de catalogue papier, société de routage, … ;- centres d'appels qui prennent en charge la relation client ;- agences de création de sites web ;- prestataires de conseil en stratégie de communication ou

prestataires spécialisés (dans le marketing direct, lesbases de données, le e-commerce voire les campagnesSMS ou e-mailing par exemple, …).

Réalité virtuelle

Conception / Édition de logiciels métier

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

La stratégie "multicanal"vise à optimiser la croissance,la diversification, l’intégrationet l’optimisation des différentscanaux d’accès au client,que ce soit en matière de communication ou de distribution…

Page 23: COUV DRIRE TIC

L'ensemble de ces acteurs est présent en régionMais, si les entreprises régionales sont nombreuses à proposer des prestations enlien avec la communication multicanal, force est de constater que l'offre doit encorese structurer pour répondre aux besoins des clients qui souhaitent en effet profiterd'offres globales de services.

CE QUI DEVRAIT SE DÉVELOPPERLes approches marketing devraient se développer principalement dans deux directions :- l'utilisation des réseaux sociaux tels que Viadeo12, qui permettent aux internautes

de s'approprier les valeurs d'une marque ; toute la difficulté consistant à choisirles bons réseaux sociaux et à communiquer sur son entreprise de manièrenon intrusive ;

- la mobilité et la communication sur téléphone portable qui, avec 55 millionsd'abonnés en France, représente un canal incontournable pour les entreprises(3 millions de Français surfent déjà sur internet à partir de leur téléphone mobile soit 8.3% des utilisateurs français de téléphone mobile13).

LES ENJEUX : 1. Développer des solutions simples et évolutives qui tiennent compte des

nouveaux canaux de communication en émergence. Les différents canauxutilisés par l'entreprise doivent pouvoir "s'alimenter" les uns les autres. Il fautainsi pouvoir disposer de systèmes d'information centralisant l'ensemble desinformations clients.

2. Être à la fois technicien et communicant. Les solutions proposées par lesentreprises TIC doivent répondre avant tout à un besoin de communication etnon pas à un besoin technique. La communication multicanal d'une entreprisedoit être adaptée à sa stratégie et à ses capacités de mise en œuvre. Cela nesert à rien de disposer d'une solution technologiquement très en avance si onl'utilise mal.

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Entreprise Effectif Activité – Produits Localisation Pour en savoir plus…

ARVATO 1557 pers. Solutions et services de gestion de la relation clients. Noyelles sous Lens, www.arvatoservices.frLibercourt, Lens

AWAK'IT 5 pers. Agence plurimédia, conception et réalisation de Lille www.awakit-groupe.comcommunication interactive, audiovisuelle et événementielle(web TV, internet, blog, vidéo mobile…)

CITE NUMERIQUE 200 pers. Plate-forme d'édition multisupport (supports Villeneuve d'Ascq www.citenum.comimprimés et supports on-line).

CONEXANCE MD — Spécialisée en marketing direct et bases de données Lille www.conexancemd.commutualisées.

CYO 25 pers. Développement, animation marketing de projets e-commerce. Roubaix www.cyo.fr

E-MAILING SOLUTION — Solution de e-mailing marketing (leader en France). Roubaix www.emailing-solution.comL'entreprise a rejoint le groupe Experian Cheetahmail www.experian-cheetahmail.fr(leader mondial de l'e-mailing marketing).

ETO 95 pers. Entreprise spécialisée dans le marketing services. Roubaix www.eto.fr

GOLDEN EYES 20 pers. Conception, construction et gestion de programmes de Roubaix www.golden-eyes.comfidélisation pour les enseignes de distribution.

PICTIME 43 pers. Conception et développement de services de e-commerce Lille www.pictime.com(e-marketing, e-commerce, campagne e-mailing…)

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES

Les TIC : l’offre régionale

Page 24: COUV DRIRE TIC

Les TIC : l’offre régionale25

L’ingénierie de la connaissance

CAPITALISER LES EXPÉRIENCESLes premiers développements d’Internet ont favorisé la diffusion desconnaissances pour le public : encyclopédies libres, mise en ligne descollections des bibliothèques et musées.

Aujourd’hui les entreprises s’intéressent elles aussi aux outils de gestion desconnaissances, pour faire face à la multiplication des sources d’informations externes et internes. Si les logiciels métiers (progiciels de gestion intégrée et gestion de la relationclient) ont permis aux entreprises de collecter et exploiter les informations « structurées » de l’entreprise, l’objectif des solutions de gestion de la connaissanceest de permettre l’exploitation des informations non structurées.Or, on estime que les données structurées ne représentent que20% du flux d’information.

Un des objectifs de la gestion des connaissances ou knowledge management (KM) est de capitaliser les savoir-faire acquis par lessalariés dans leur activité ou en formation. « Quels sont les facteurs clés de succès et les difficultés rencontrées lors de la réalisation des projets similaires à celui sur lequel je travaille,quelles sont les pannes les plus courantes de la machine sur laquelle je dois intervenir, quels sont les courriers échangés ausujet de ce dossier ? » Telles sont les questions auxquelles l’ingé-nierie de la connaissance doit aider l’entreprise à répondre.

Le type de solution à mettre œuvre pourra se baser sur un modèle classique (logiciels implantés dans le réseau de l’entreprise),ASP ou SAAS (software as a service) qui repose sur la location delicence et l’utilisation d’internet avec accès sécurisé. La mise enplace des solutions de gestion des connaissances nécessite la miseen place d’une infrastructure réseau capable de supporter des fluxd’information importants.

Réalité virtuelle

Conception / Édition de logiciels métier

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

…les entreprises s’intéressentelles aussi aux outils de gestiondes connaissances, pour faire faceà la multiplication des sourcesd’informations.

Page 25: COUV DRIRE TIC

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LES SAVOIR-FAIRE RÉGIONAUXLe marché de la gestion de la connaissance regroupe des éditeurs de logiciels, deportails personnalisés (unifiant l’ensemble des applications, données, documentsaccessibles par l’utilisateur à l’intérieur d’une entreprise), des intégrateurs desolutions, des prestataires de services positionnés sur la numérisation du document,

l’indexation, l’archivage.

Les entreprises de la région sont principalementdes intégrateurs. Ils disposent de références pres-tigieuses (numérisation de la bibliothèque du Vatican, numérisation, traitement et dispatching del’ensemble des courriers des agences France Télécom, numérisation des courriers pour le ministère des affaires étrangères, …) même si larégion ne dispose pas de notoriété dans ce domaine.

LE DÉVELOPPEMENT DE LA DEMANDE GRÂCE AU WEB 2.0Les premiers projets de mise en œuvre étaient plutôt lourds à déployer (nécessitéd'une infrastructure dédiée, interface propriétaire, ergonomie peu intuitive) etleur appropriation peu naturelle pour les salariés. L’arrivée des technologies etdes concepts du web 2.0 (interfaces facilement personnalisables et véritablesoutils de partage de la connaissance) devrait résoudre ces difficultés. Lesgrandes entreprises et notamment des banques relancent donc des projets quipermettront à leurs équipes d’enrichir les échanges qu’elles avaient jusqu’à présent uniquement par téléphone ou messagerie et à l’entreprise de capitaliserl’informel. Ainsi, Finaref a mis à disposition d’une centaine de collaborateursun système de blog depuis septembre 2007 dans le cadre de son projet « ambitions 2010 » pour faciliter la collecte mais aussi le partage et l’utilisationde l’information dans le cadre de l’innovation14.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Entreprise Effectif Activité – Produits Localisation Pour en savoir plus…

ALFEA-CONSULTING 47 pers. Intégration de systèmes de gestion de contenu, d'édition Wasquehal www.alfea-consulting.com(output management) et d'informatique décisionnelle.

ALTYA 65 pers. Intégration de solution de Knowledge management St-Amand-les-eaux www.altya.fr(cartographie des connaissances, livre de connaissances,capitalisation des savoir-faire critiques).

ARCHIMED 80 pers. Editeur et intégrateur de solutions complètes de gestion Lille www.archimed.frde connaissance : gestion électronique de documents, plate-forme collaborative, solution à destination des bibliothèques, des musées, des centres de documentation et d'archives.

FLANDRE ATELIERS 285 pers. Prestataire de services en numérisation, indexation, Tourcoing www.flandre-ateliers.comtraitement et archivage de documents : courrier entrant,traitement de documents administratifs et comptables,gestion électronique du patrimoine, saisie.

JSI groupe JOUVE 155 pers. Etude, conception, ingénierie d'un système documentaire, Lens www.jouve.frdiffusion électronique - dématérialisation de documents.

NUMERIO 5 pers. Prestataire à façon, opérateur en numérisation et indexation Loison-sous-Lens —de documents tous types tous formats (format A4 au A0).

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES

Les entreprises de la région sontprincipalement des intégrateurs.Elles disposent de références prestigieuses […] même si la région ne dispose pas de notoriétédans ce domaine…

Les TIC : l’offre régionale

Page 26: COUV DRIRE TIC

27

La conception, l’intégration et l’édition de logiciels métierde logiciels métier

L'expression "logiciel métier" désigne une application informatique standard ou personnaliséequi accompagne une activité ou un processus dans une organisation. La conception de logiciels personnalisés est une activité diffuse, en partie intégrée dans l’activité des SSII (on la nomme généralement « IT Services »). Les chiffres du secteurde l’édition de logiciel sont bons : 86 % des éditeurs français classés au Truffle 100 ont vu leurchiffre d’affaires croître en 2006.Cependant le modèle sur lequel sesont construits les éditeurs à savoirdes revenus liés à la vente de

licences est remis en question par l’apparition des logiciels en location,SaaS (Software as a service) ou SOA (architecture orientée service) et ledéveloppement de logiciels libres. Le secteur des logiciels métiers est l'un des plus concentrés desTIC. En Europe, 80 % du chiffre d’affaires de l’édition est réalisé par23 éditeurs et parmi eux, SAP représente plus de 36 % du chiffred'affaire de l'ensemble des 100 premiers éditeurs de logiciels européens15. Le récent rachat de Business Objects par SAP va encore renforcer la position dominante de l'éditeur allemand. Les 3 pays leaders de l'édition du logiciel sont en Europe l'Allemagne (48,2 % du chiffred'affaires), le Royaume-Uni (19,4 % du chiffre d'affaires) et la France : 16,6 %.

LES SAVOIR-FAIRE RÉGIONAUXOn trouve dans ce domaine des entreprises régionales visibles au niveau européen.Leur développement accompagne notamment ceux de la grande distribution et de lalogistique. Parmi elles, Generix Influe, classée au 12ème rang des éditeurs français et51ème européen, produit des PGI (Progiciels de Gestion Intégré) spécialisés dans la gestionde flux complexes intra-entreprise et l'optimisation de la chaîne client - fournisseur. L'entreprise cible en particulier les marchés de l'agro - alimentaire, de la distributionet de la logistique. Autre acteur régional, Cylande, classé au 29ème rang des éditeursfrançais, édite des progiciels de gestion intégrés exclusivement dédiés aux enseignesdu commerce spécialisé et de la grande distribution. Enfin, Nexedi à Marcq-en-Barœul est la première SSII à proposer son ERP libre (ERP5) en mode locatif hébergé.

Réalité virtuelle

Conception / Édition de logiciels métier

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

Les chiffres du secteurde l’édition de logicielsont bons : 86 % deséditeurs français classés au Truffle 100ont vu leur chiffre d’af-faires croître en 2006…

CA 2006 Rang Société Pays pour l'activité logiciel

millions €

1 SAP DE 9400,02 SAGE UK 1366,03 DASSAULT SYSTEMES FR 1177,54 BUSINESS OBJECTS FR 994,05 SOFTWARE AG DE 471,4

TOP 5 DES ÉDITEURS DE LOGICIELS EUROPÉENS

Entreprise Effectif Activité – Produits Localisation Pour en savoir plus…

CYLANDE 230 pers. PGI dédiés aux enseignes de commerce spécialisé Roubaix www.cylande.comet grande distribution.

ESI4u 2 pers. Edition d'application cartographique pour l'entreprise, Saint-Pol-sur-Mer www.esi4u.frspécialisé dans le suivi de flotte gps et routing online.

GENERIX 410 pers. GENERIX, éditeur de progiciel de gestion intégrée (synchronisation Villeneuve d'Ascq www.fr.generixgroup.comINFLUE des flux physiques (gestion de l'approvisionnement, logistique,

traçabilité) et des flux logiques (facturation, transmission d'information, dématérialisation fiscale) de donnéesINFLUE, éditeur de solutions d'intégration et de gestion collaborative B2B,expert international de la communication inter entreprises.

NEXEDI 14 pers. Première SSII à proposer son ERP libre (ERP5) en mode locatif hébergé. Marcq-en-Barœul www.nexedi.com

SRD 13 pers. PGI dédiés aux métiers de la logistique et de la vente à distance. Roubaix www.srd.fr

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES

Les TIC : l’offre régionale

Page 27: COUV DRIRE TIC

28

GRANDS SYSTÈMES ET TECHNOLOGIES INTERNET POSENT LE PROBLÈMEDE L’INTEROPÉRABILITÉPour conquérir les marchés, les solutions développées par les éditeurs de logicielsdoivent pouvoir s’intégrer dans le système d’information client. Cette problématiques’exprime notamment chez les grands comptes (61% des clients du marché deslogiciels et services en 200716) où le passage à l’échelle (passage du pilote au déploiement sur l’ensemble des sites) est le facteur clé de succès des projets.Deuxième défi à relever la reingénierie des systèmes d’informations : commentfaire cohabiter nouvelles technologies et grands systèmes ? Les systèmes

d’information de nombreux donneurs d’ordres sontbasés sur un noyau dit « grands systèmes ». Lors desa conception, la mise à jour des données s’effectuaitquotidiennement par le lancement d’un traitement denuit. Ces systèmes alimentent aujourd’hui les appli-cations en ligne et le client (ou le consommateur)s’attend à trouver des données en temps réel. Lessolutions apportées vont du lancement de ce traitementde nuit ou plusieurs fois par jour à la refonte complète du système informatique.

VERS UNE INDUSTRIALISATION DES DÉVELOPPEMENTS ?Les besoins en financement notamment dans le domaine de l’édition sont importants.Les dépenses en R&D pour développer de nouvelles fonctions ou mettre à jour lestechnologies utilisées par des applications représentaient en France, en 2006, 1,1 milliards d’euros, les effectifs dédiés (50 157) en hausse de 13 %.17 Pour rester compétitifs, les concepteurs et éditeurs de logiciel métiers travaillent à l’industrialisation du développement.

OFFSHORE : ÉTAT DES LIEUXSi 73% des éditeurs français déclaraient en 2006 ne pas envisager de délocaliserleur R&D (principalement parce que la maîtrise de leur savoir-faire est stratégique),la situation est plus nuancée au niveau européen. 49 % des éditeurs européens déclarent réaliser une partie de leurs activités de recherche off-shore et 45 %d’entre eux estiment que ces développements augmenteront.

L’édition de logiciel et notamment de logiciel métier apparaît comme une voie dediversification pour les entreprises qui réalisent les développements offshore. EnInde, le marché off shore représente 5,83 milliards de dollars dont 53 % pour le développement de logiciel. Face à l’augmentation de leurs coûts les SSII indiennessouhaitent se lancer dans lavente de licence et ont investienviron 1,1 milliards de dollarsen prise de participation chezles éditeurs. Ainsi, suite aurachat de l’australien SNF,l’entreprise indienne TCS adéveloppé une suite logiciellequi équipe 70 % des banquesindiennes et bientôt la Peo-ple’s Bank of China18.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Pour conquérir les marchés,les solutions développéespar les éditeurs de logicielsdoivent pouvoir s’intégrerdans le système d’informationclient…

Les TIC : l’offre régionale

Page 28: COUV DRIRE TIC

Les TIC : l’offre régionale29

La réalité virtuelle, augmentée, 3DLa réalité virtuelle consiste à simuler un monde virtuel où des entités3D interagissent entre elles ou avec un utilisateur. Initialement, la techno-logie a été développée pour les simulateurs de vols civils et militaires.La réalité augmentée, quant à elle, consiste à superposer une réalité virtuelle au monde réel. Ainsi, dans un film pour Alstom Petite-forêt, la société Meconopsis, met en scène un train virtuel dans un environnement réel.La 3D temps réel s'oppose à la 3D précalculée : chaque image composant l'animation est générée dans l'instant qui précède son affichage. La 3D tempsréel permet une grande interactivité et est utilisée pour créer, par exemple, desvisites virtuelles ou bien encore des catalogues interactifs.Les applications de ces technologies en pleine diffusion sont multiples et vont del’industrie des jeux au développement d’environnements de formation, ce sontprincipalement :

- les applications de conception assistée par ordinateur ;- les applications temps réel (dont jeux vidéo et applications internet) ;- l'imagerie médicale, la valorisation du patrimoine culturel, la simulation ;- la vente en ligne (boutiques virtuelles).

DERNIÈRES APPLICATIONS :- Dans le secteur du divertissement : le Futuroscope de Poitiers vient d'ouvrir

une attraction dans laquelle des animaux virtuels se déplacent dans un environnement réel et peuvent interagir avec des spectateurs munis de jumelles avec écran LCD et caméra reliés à un ordinateur individuel.

- Dans l'industrie : les maquettes numériques et prototypes virtuels permettent deséconomies de temps et d'argent. On peut même par exemple utiliser des interfaces à retour d’effort (interfaces haptiques) qui sont des périphériquesinformatiques permettant de restituer des informations de force lors de l’interaction avec des objets virtuels.

- Pour la formation : L’utilisation de simulateurs ne se limite plus à la e-formation des pilotes ou des conducteurs de train (le centre de formation de la SNCF àHellemmes dispose de simulateurs de formation pour les conducteurs de TGVet d'Eurostar) mais aujourd'hui les applications se diversifient rapidement de ladentisterie à l'investigation criminelle !

LE NORD – PAS-DE-CALAIS EST LA 3IÈME RÉGION DE FRANCEPOUR LA CRÉATION NUMÉRIQUEDeux pôles principaux se dégagent en région - la métropole lilloise et le Valen-ciennois avec les "Ateliers Numériques". La force de la région réside dans plu-sieurs facteurs :

- la présence d'entreprises “phares” de la création numérique, comme Ankamaà Roubaix créatrice du jeu DOFUS qui dépasse les 7 millions de joueurs inscrits ou Hydravision Entertainment, créateur du jeu "Obscure" ;

- de grands donneurs d'ordre en région, avec, par exemple, des vépécistes fortementutilisateurs de contenus interactifs. Le « mannequin virtuel » disponible pour les essayages sur le site de La Redoute a été développé par l'entreprise roubaisienneVB2S ;

Réalité virtuelle

Conception / Édition de logiciels métier

Ingénierie des connaissanes

SphèreTIC

régionale

Sécurité

Technologiessans contact

Communication/ multicanal

Page 29: COUV DRIRE TIC

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- des formations de haut niveau avec SupinfoCom, SupinfoGame et l'institutSupérieur de Design qui constituent un vivier de créateurs d'entreprise potentiels.Ces 3 écoles, regroupées sous le label "Supinfocom group", sont également présentes en Inde où elles ouvriront un nouveau campus de création numériqueà Pune près de Mumbaï.

LE JEU VIDÉOLes entreprises régionales se sontspécialisées dans le jeu ou l’animation, la représentation d’espaces et les visites virtuelles, la3D appliquée à la vente en ligne ouaux applications « industrielles ». Lesecteur de l’animation et du jeu emploient actuellement plus de 500personnes, avec de belles perspectivesde recrutements dans les années à

venir. Sur un marché fortementconcentré, les entreprises régionales du jeu vidéo sont en concurrence directe avec les trois leadersmondiaux : Vivendi, Electronic Arts et le français Ubisoft (920 millions d’euros

de chiffre d’affaires et 4200 salariés). A noter la présence à Lesquin deBigben Interactive, leader européen des accessoires pour

consoles de jeu vidéo.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : l’offre régionale

DES ENTREPRISES QUIGRANDISSENT…

ANKAMA, qui comptait 4 employés en 2001, emploie aujourd'hui plus de 270 personnesavec des perspectives d'embauchesde 200 collaborateurs supplémen-taires d'ici 2 ans.

IP4U, spécialiste des contenus audiovisuels interactifs, devrait recruter une trentaine de personnesà Valenciennes et entre 20 et 50sur son nouveau site de Lille.

Les entreprises régionalesse sont spécialisées dans lejeu ou l’animation, la repré-sentation d’espaces et les visites virtuelles, la 3D appliquée à la vente enligne ou aux applications «industrielle »…

Entreprise Effectif Activité – Produits Localisation Pour en savoir plus…

ANKAMA 270 pers. Agence de communication interactive et studio de Roubaix www.ankama.comcréation de jeu vidéo, de bandes dessinées, etde séries d’animation.

CCCP 4 pers. Studio spécialisé dans le développement de game Valenciennes www.le-cccp.comdesign, multimédia, et "casual game".

HYDRAVISION 22 pers. Studio de création de jeux vidéo pour consoles Tourcoing www.hydravision.comENTERTAINMENT de nouvelle génération.

IP4U 70 pers. Création de produits multimédia et audiovisuels Valenciennes, www.ip4u.frpour les médias numériques, la téléphonie mobile, Lillela télévision et l'informatique.

PLANET NEMO 50 pers. Production et distribution de programmes Lille www.planetnemoprod.comd'animation et multimédia.

IDEES-3 COM 10 pers. Conception et création d’univers virtuels 3D Villeneuve d'Ascq www.idees-3com.cominteractifs en temps réel sur Internet pour : aider àla vente ou aider à la formation des personnels.

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES POSITIONNÉES SUR LE JEU

Page 30: COUV DRIRE TIC

Les TIC : l’offre régionale31

LA 3D POUR L’INDUSTRIE ET LA VENTE EN LIGNE- Un concept de magasin idéalIdées-3Com a réalisé, pour la collection haut de gamme de vêtements et d’accessoiresde la ligne Victoria Couture, la projection 3D de leur concept de magasin idéal.L'objectif est d'améliorer l'efficacité de la vente sur internet en combinant plusieurs avantages :

- ceux d’un magasin réel, pour augmenter le taux de transformation des visiteursen acheteurs, grâce au parcours client, à la théâtralisation des produits, auxanimations…

- ceux d’un site de e-commerce : pour sa rentabilité etsa réactivité (ouvert 24h/24, modifiable au quotidien,offrant une traçabilité des acheteurs, permettant defaire des ventes "flash" ou "VIP", …),

- ceux d’une communauté : pour fidéliser les inter-nautes. L’internaute mène une existence propre danscet univers virtuel où il est identifié par un avatar quile représente et qu’il personnalise. Il est sollicité pardes messages et des offres ciblés et personnalisés,

- ceux d’un monde virtuel multi-utilisateurs : pour leséchanges et la communication possibles entre lesconnectés par l’intermédiaire de leurs avatars.

- Le 1er portail de shopping 3D...…Potoroze.com, pour mieux acheter en ligne vient d’être lancé parVB2S. Il apporte aux internautes des outils pertinents et innovantsd’aide à l’achat : fiche produit interactive, comparaison visuelle multi-produits et très prochainement essayage sur un mannequin virtuelainsi que l’aménagement et la décoration de son intérieur virtuel.

Entreprise Effectif Activité – Produits Localisation Pour en savoir plus…

E-FIJY 6 pers. Studio de création de visites virtuelles 3D. Lille www.e-fijy.com

IN SITUA 4 pers. Concepteur d'images virtuelles 3D à destination des Hellemmes www.insitua.comaménageurs, urbanistes et architectes.

STEREOGRAPH 4 pers. Conception d'images de synthèse à partir de plans Lille www.stereograph.frd'architectes et dans l'architecture sur plan en ambiance 3D.

TROISIEMEDESIGN 3 pers. Agence de conseil en images de synthèse fixes ou animées Lille www.troisiemedesign.frpour les métiers de l'architecture.

VB2S 8 pers. Applications web et logicielles 3D interactives pour le Roubaix www.vb2s.commarketing, l’e-commerce et la communication.

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES POSITIONNÉES SUR LES VISITES VIRTUELLES OU LA REPRÉSENTATION D'ESPACE, LA VENTE EN LIGNE

Page 31: COUV DRIRE TIC

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Entreprise Effectif Activité – Produits Localisation Pour en savoir plus…

3ideo — Localisation et contrôle 3D. Arras www.3ideo.com

@DES 4 pers. Spécialisé en métrologie 3D, société experte en acquisition Maubeuge www.ades-services.comde nuages de points à des fins métrologiques ou marketing.

BIOGESTA — Création de logiciels, de capteurs et de systèmes hautes Valenciennes www.biogesta.frperformances de mesure et d'analyse du mouvement.

CIMES 20 pers. Simulation numérique dans des domaines de pointe : Valenciennes www.cimesfrance.comcalculs par éléments finis, crash, dynamique non linéaire,grandes déformations…

GPUTECH 6 pers. Editeur de solutions logicielles pour le domaine du calcul Villeneuve d'Ascq www.gputech.comhaute performance et de logiciels de rendu d'image 3D.

MECONOPSIS 5 pers. Studio d'images de synthèse spécialisé dans les effets Valenciennes www.meconopsis.frspéciaux hyperréalistes.

EXEMPLES D'ENTREPRISES RÉGIONALES POSITIONNÉES SUR LA 3D POUR L’INDUSTRIE

NB : L'activité d'une entreprise se résume rarement à un seul domaine d'activité. Meconopsis par exemple ne travaille pas seulement pour l'industrie ; l'entreprise réalise également des effets spéciaux pour la publicité, de l'habillage générique pour la télévision ou des logiciels 3D Temps réels.

LES ENJEUX POUR LES ENTREPRISES DE LA FILIÈRE1. Les entreprises régionales rencontrent des difficultés pour trouver des

personnels compétents (et les garder).

2. Les entreprises de création de jeu vidéo doivent souvent "grossir" rapidementafin de répondre à la demande. Les besoins de financement sont énormes poursubvenir aux coûts de développement.

3. Malgré ses forces, la région reste un "petit poucet" par rapport à l'Ile de France(qui regroupe plus de 40 studios de jeu vidéo et quasiment une trentained'éditeurs) ; la notoriété du Nord - Pas-de-Calais doit donc être renforcée.

4. Les entreprises de la filière ne disposent pas toujours de force commercialealors que l'offre et la demande TIC peinent à se rencontrer. Les possibilités offertes par les nouvelles technologies, par exemple par les "serious games", sontencore méconnues.

Les TIC : l’offre régionale

Page 32: COUV DRIRE TIC

Les TIC : la demande

« Il est presqueaussi important desavoir reconnaîtreles bonnes idées

de vos utilisateursque d'avoir des

bonnes idées vous-mêmes »

Eric S. RaymondLa Cathédrale et le bazar

Page 33: COUV DRIRE TIC

34

L’offre TIC a fondé son développement en Nord – Pas-de-Calais sur une demanderégionale forte. L’analyse de la diffusion des TIC dans le tissu économique régionalpermet d’identifier les marchés de demain. Sur la base de l’étude INSEE de 2007et d’un programme d’une cinquantaine de visites ciblées, un panorama de la diffusion des TIC dans les entreprises a été établi et permet de dégager des perspectives. Pour aller plus loin, trois secteurs présentant des perspectives de développement des TIC seront présentés : la distribution, la santé et les transportsterrestres.

Marchés et Perspectives

➔ Les établissements régionaux : un bon taux d'équipementTIC mais encore de belles perspectives de développement19

L'enquête menée par l'INSEE en partenariat avec TLM - Digiport, la CCI GrandLille, la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie, le Conseil Régional et laDRIRE a permis de dresser un état des lieux de l'intégration des TIC au sein desétablissements régionaux.

L'étude permet de constater que les équipements de base sont en moyenne largement diffusés dans le tissu économique régional, même s'il subsiste d’importants écarts entre secteurs d'activité de la région.

Pour l’industrie, les résultats sont encourageants mais d’autres secteurs commeles services aux particuliers présentent encore de réelles perspectives de développement. Les établissements appartenant à un groupe sont généralementmieux équipés que les autres et on constate jusqu’à 42% d'écart sur l'intégrationde certains outils.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : la demande

% des % des Secteur où l'équipement Secteur où l'équipementétablissements établissements est le plus répandu est le plus répandu

équipés industriels équipés et taux d'équipement et taux d'équipement

Courrier électronique 83.4 % 87 % Services aux entreprises Services aux particuliers91.3 % 67.7 %

Flotte de téléphones mobiles 64.9 % 72.3 % Transport - Logistique Services aux particuliers 81.6 % 25.5 %

Accès à distance aux courriels 43.6 % 48.5 % Services aux entreprises Construction 48.7 % 30 %

Outils nomades 42.2 % 45.9 % Services aux entreprises Services aux particuliers (PDA, PC portables) 46.4 % 31.8 %

Progiciels de gestion 32.3 % 43.2 % Industrie Transport – Logistique intégrés (PGI - ERP) 43.2 % 15.5 %

DIFFUSION DES OUTILS TIC

Page 34: COUV DRIRE TIC

Les TIC : la demande35

LA DIFFICILE RENCONTRE DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE

54 % des établissements ont desdifficultés à trouver le prestatairecapable de conduire le changement.44 % ont été confrontés à une défaillance de prestataire dans les5 dernières années.

Pour les intégrateurs régionaux, un important potentiel de marché réside dans lesusages plus avancés :

- Intranet, extranet et site web : Si le taux d’équipement reste faible, 15% des établissements régionaux ont des projets à court ou moyen terme. Internet estprincipalement utilisé pour communiquer sur l’entreprise, échanger des courriers électroniques, voire des fichiers. Plus de 55% des établissementsindustriels disposent d'un site web et 10.4% ont pour projet d'en créer un. Ilsert à présenter les activités de l'entreprise, ainsi que les catalogues et produits.Il est souvent multilingue (dans près de 35% des cas). Ces sites restent en revanche peu utilisés pour le suivi des commandes, le service après-vente oubien encore la vente à distance. D’autres usages d’internet, comme la veille technologique et concurrentielleseront amenés à se développer dans les années qui viennent, et constituentdes potentiels de marché pour les intégrateurs régionaux.

- Téléphonie sur IP : Téléphonie sur IP et couplage téléphonie/informatique fontpartie des projets à court terme des entreprises.

- Un besoin de conseil : l'examen des freins rencontrés lors de l'intégration des outils TIC révèle un véritable besoin de conseil portant sur la maîtrise des coûts,la difficulté à trouver les outils adaptés, à gérer l'information fournie par internet…

UTILISATION

D’UN EXTRANET

Non,aucun projet 71%

Non, mais projet dans moins de 6 mois

2%

Oui, depuismoins d’1 an 3%

Oui, depuis plus de 5 ans 7%

Oui, depuis 1 à 5 ans13%

Non, mais projet dans

plus de 6 mois 4%

UTILISATION

D’UN INTRANETNon, aucun projet

45%

Non, mais projet dansmoins de 6 mois 13%

Non, mais projet dansplus de 6 mois

3%

Oui, depuismoins d’1 an 4%

Oui, depuis plus

de 5 ans 14%

Oui, depuis 1 à 5 ans21%

Page 35: COUV DRIRE TIC

36

LES TENDANCES NATIONALES

L’évolution des investissementsTIC des entreprises est fortementdépendante de la conjoncture. On peut néanmoins prévoir que lademande devrait porter principale-ment sur : - les progiciels de gestion intégrés ;- le marché de l’infogérance ;- la mobilité et notamment l’accès

à distance aux intranet et aux applications métiers ;

- le marketing et la relation-clients ;- l'amélioration de l’approvision-

nement et de la logistique, avecnotamment la technologie RFID ;

- les outils de travail collaboratifqui permettent d’améliorer lesrelations internes à l'entreprisemais également avec les clients.

Autre débouché pour les PME régionales : on estime, qu’enFrance, le marché public représentede 10 à 20% des revenus des éditeurset plus largement des sociétés deservices immatériels TIC .

Dernière piste de développement,le marché des particuliers car letaux d’équipement en ordinateursdes foyers français (60%) reste faible par rapport à d'autres payseuropéens

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : la demande

➔Les industriels nous parlent de leurs projets

➔ Des grands groupes confrontés à des chantiers internes

Quelle que soit leur filière, les donneurs d'ordres ou grosses entreprises sont sou-vent confrontés à une multitude de systèmes informatiques anciens, qui ont suc-cessivement été « ajoutés » sur l'organisation de l'entreprise, toute la difficultéétant aujourd'hui de les faire coexister, communiquer et vivre car ils sont souvent développés sous d'anciens langages ou systèmes.En termes d'équipements logiciels, chez les entreprises appartenant à un groupe,on assiste à deux tendances : - le passage de solutions développées en interne à des solutions du commerce

adaptées,- l'adaptation des outils par le groupe pour l'ensemble de ses établissements.

Le choix des prestataires informatiques retenus pour mener à bien les projets informatiques des grosses entreprises est donc bien souvent réalisé par lesiège (voire par des filiales du groupe dédiées à la gestion des systèmes informa-tiques). Lorsque le siège n’est pas en région, le marché est donc difficilement accessible pour les entreprises de la filière TIC.

➔ Les PME : un potentiel marché important

Pour les industries de plus petite taille, les préoccupations informatiques sont sensiblement différentes.La première étant l'amélioration des processus internes. Nombre de projets portent sur la traçabilité des produits ou bien encore la mise en place d'ERP. Pourmener à bien ces projets, les entreprises ne possèdent pas toujours de serviceinformatique (et, parfois même, elles n'ont aucun personnel dédié à l'informatiqueen interne) ; elles se reposent donc souvent sur les compétences de prestatairesinformatiques. Toute la difficulté étant de dialoguer avec ces prestataires et deconsidérer le projet informatique non pas comme le simple déploiement d’un outilmais comme un projet stratégique pour l’entreprise avec tous les changementsd’organisation interne que cela implique.

Page 36: COUV DRIRE TIC

Les TIC : la demande37

➔ L’enjeu de l’amélioration des liaisons intra-filières

L'amélioration des liaisons informatiques au sein des filières industrielles régionales ne semble pas être au cœur des préoccupations. Rares sont les filièresqui, comme dans l’automobile, appuient leur développement sur les TIC. Prenons,par exemple, le ferroviaire, dont on compare parfois le développement à celui del'automobile. Dans cette filière, les communications (passages de commande notamment) se font encore la plupart du temps par fax ou par courrier ; et mêmesi certains échanges se font pas courriel ou via des échanges de données informatiques, la tendance n'est pas à la généralisation de ces démarches. Si destentatives de dématérialisation existent bien dans certaines filières (portail extranet,EDI,...), elles sont rarement généralisables à l'ensemble des partenaires de l'entreprise étant donnée la diversité des équipements de ces partenaires.

Dans la continuité de l’appel à projets TIC/PME 2010 du Ministère de l’économie,de l’industrie et de l’emploi, un enjeu est de concevoir et de diffuser des standardsd’échanges électroniques à l’intérieur des filières. En région, deux projets ont étésélectionnés : le projet de numérisation de la traçabilité dans la chaîne logistiquede la filière des produits de la mer (du pôle de compétitivité "filière produits aquatiques") et le projet GESFIM (porté par TLF en partenariat avec la CRCI) dontl'objectif est de donner aux PME de la filière transport et logistique des outils opérationnels et des référentiels normalisés destinés à optimiser et sécuriser leséchanges d’informations et à les fluidifier.

Page 37: COUV DRIRE TIC

PARTENAIRESPlate-forme collaborative, extranet

PRESTATAIRESINFORMATIQUESGestion du parcSauvegarde des donnéesSuivi des applications

CLIENTS &FOURNISSEURSSite internetOutils de vente à distanceExtranet, outils nomades, EDI

ADMINISTRATIONSProcédures dématérialisées

CONCURRENTSOutils de veille

38

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Quand l’offre et la demandese rencontrent…

Les TIC : la demande

DirectionTableaux de bordOutils décisionnelsEntrepôts de données

Intranet, télétravail, GRH e-learning, e-recrutement

Ressources humaines

Conception

Production

Vente

Services support

VeilleBase de données spécialisées

ERP, GED, traçabilité

Marketing, PublicitéSAV

Gestion administrativeSécurité SI, …

Etablissementsdistants

Intranet, Web Conferencing

L’ENTREPRISE

Page 38: COUV DRIRE TIC

Les TIC : la demande

DELZEN

Equipementier automobile

80 personnes, Douvrin

HumanPerf Software édite une solution logicielle spécialisée engestion des démarches participatives pour le progrès continu etl'innovation appelée IDHall. Accessible via un navigateur web, ellepermet à toute personne de proposer une opportunité et aux diri-geants de la valider et de suivre son avancement.

HUMANPERF SOFTWARE

Editeur de logiciels, Lille

“Nous nous réunissions régulièrementpour échanger sur les opportunités demarchés mais nous avions besoin d'unevéritable structure pour nous fédérer. Ce projet nous permettra decapter plus efficacement les demandesdes grands donneurs d’ordres et d’élaborer une stratégie de développement commercial collectif.”

Valérie Harrach, Directrice

OGIP QUALITÉConseil et formation en qualité, sécurité, environnement

5 personnes, Loos.

OGIP qualité appartient à l'association AVAD. Les adhérents de cette association se connaissent bien. Ils se rencontrent régulièrement pouréchanger, notamment sur les marchés qu’ils gagnent individuellement oucollectivement. Chacun réalise selon ses moyens une veille commercialepour l’ensemble du groupe. Les échanges d’informations se font de manière informelle. Le projet de développement d'une plate-forme collaborative représente pour le groupement l’opportunité de passer à lavitesse supérieure et surtout de définir une stratégie de développementcommercial basée sur l’expérience que les entreprises ont acquises.

OUTIL DE VEILLE - PLATE-FORME COLLABORATIVE

“Disposer d’outils de collecte et de tableaux debord pour le suivi et laréalisation des idées deprogrès est indispensableau pilotage de l’entreprise.Derrière l’outil, noussommes en train de remettre à plat la culture de l’entreprise. ”

Bertrand Delzenne, PDG

OUTILS DE PILOTAGE

Delzen a mis en place une plate-forme collaborative permettant lacollecte et le traitement des propositions d’amélioration. Cette solutionest déployée dans tous les services de l’entreprise (atelier, bureaud’études, …). L’application permet de « décloisonner » l’entreprisesur le plan hiérarchique mais aussi entre les services.

ALSTOM TRANSPORT

Construction de matériel Ferroviaire

1500 personnes, Petite-Forêt

Situé aux Ateliers numériques de Valenciennes, Meconopsis est unstudio d'images de synthèse spécialisé dans les effets spéciaux hyperréalistes. L'entreprise réalise aussi des effets spéciaux pour la publicité, del'habillage générique pour la télévision ou bien encore des logi-ciels 3D Temps réels.

MECONOPSISStudio d’images de synthèse,Valenciennes

“Le besoin s’est faitsentir de pouvoir disposer d’un outil interactif de promotionde nos produits, afin devaloriser leur adaptabilitéaux différents cahiers descharges de nos donneurs d’ordre”

Max Lhommet, Directeur Produit Matériels

Régionaux

MARKETING

Alstom a développé une plate-forme informatique faisant appel auxtechnologies d’imagerie 3D virtuelle numérique en temps réel. Cetteplate-forme permet de faire des propositions de produits en tempsréel suivant les demandes diverses et variées des clients. La réactivitéainsi obtenue, associée aux supports qu'Alstom remet à ses clients,autorise l’élargissement de l'offre proposée.Outre l’aide à la vente, des formations sur les produits peuvent êtreréalisées auprès des commerciaux (mises en évidence des avantagesconcurrentiels).

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BIA Fournitures IndustriellesConseil et vente d'équipements de protection individuelle et de fournituresindustrielles.12 personnes, Calais

La réalisation du site web de BIA a été un vrai travail collaboratifentre le chef de projet internet recruté par l'entreprise, INOUIT quia réalisé le webdesign, l'ergonomie, et les fonctionnalités du "frontoffice", et SVRLINE qui a travaillé sur la solution e.commerce, leback office et l'hébergement des bases de données.

INOUITDéveloppeur de sites web, Lille

SVRLINESSII, Lille

“Je considère le siteInternet comme unnouveau commercial :il aura six mois à unan pour faire sespreuves”

Vincent BIA,Directeur

Avec son nouveau site web marchand, l'entreprise adopte une straté-gie de conquête de nouvelles cibles et a pour ambition d’apporter dessolutions concrètes aux nombreuses attentes des entrepreneurs, no-tamment en matière d’équipements de protection individuelle.

SITE INTERNET

“ Le projet avait biensûr pour but de sécu-riser le réseau, maisil a aussi permis deparler un même lan-gage et de suivre entemps réel la gestionde nos entreprisesfranchisées”

M. Renaud POMART,Directeur

DISTRI CLUB MEDICAL

Franchiseur en vente et location de Matériel Médical18 personnes, Fruges

Les informations concernant tous les franchisés "Distri Club Mécical"ont été centralisées sur un serveur sécurisé permettant une connexion24h/24 par des lignes spécialisées. Ces données sont sauvegardéesune fois par jour, la sauvegarde étant doublée par un système exportésur Lille. Les franchisés n'ont plus à s'occuper de la sécurité de leurréseau et peuvent avoir des informations en temps réel : stock disponible, fichiers "articles" et "clients" constamment à jours…

SÉCURITÉ

Access IT propose un ensemble de prestations : formations, aide à laréalisation de projet internet, expertise quant à l'infrastructure infor-matique des entreprises (audit, conseil, accompagnement, …).

ACCESS ITSSII, Villeneuve d'Acsq

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : la demande

La distribution : l’impératif de la réactivité

Plus de 40 sièges sociaux de la distribution sont présents sur le territoire de la mé-tropole lilloise. Le Nord - Pas-de-Calais représente 80% des entreprises et 70%des emplois de la vente à distance en France. Les entreprises régionales captent66% du marché français et 12% du marché européen de la vente à distance. Plusde 20 000 personnes travaillent aujourd’hui dans ce secteur en région. S’y ajoutela présence de plusieurs acteurs majeurs de la distribution en magasins, commeAuchan, Décathlon ou Leroy Merlin.

Les services informatiques des distributeurs emploient plus de 2000 personnesen Nord-Pas de Calais. La Direction Services Information et Organisation d'Au-chan rassemble à elle seule 700 personnes, 400 en interne et 300 chez les pres-tataires. Au-delà, la distribution constitue une véritable locomotive pour la filièreTIC régionale.

➔ Les nouvelles formes de distribution

LES NOUVEAUX ESPACES DE VENTEC’est dans ce domaine que l’émergence des TIC est la plus visible. Avec l'arrivée du e-commerce, les TIC ont pris une importance toute particulière et permettent de réaliserdes représentations de plus en plus proches du réel comme la représentation en 3D. Enrégion la distribution peut s’appuyersur le tissu des agences Web qui ontdéveloppé des compétences pointuesdans les domaines de la mise enscène et de la théâtralisation en 3D(voir paragraphes « réalité virtuelle »et « communication multi-canal »).Aujourd’hui, ce sont les espaces devente physiques qui souhaitent à leurtour intégrer ces types de solutions pour apporter à leurs clients des services innovantssur le lieu de vente. Ces services vont se déployer sur des vitrines interactives, des ca-bines d’essayage intelligentes, et autres tables interactives mais également et surtout viales terminaux multimédia mobile.

LA CONCEPTION ET LA MODÉLISATION 3D POUR RÉDUIRE LES CYCLES DE PRODUCTIONLes circuits courts mis en place à l’origine par ZARA se généralisent. La duréed’une collection de prêt à porter dépasse rarement les 3 semaines. Les produits arrivent presque en continu dans les boutiques et il faut être en capacité de créerou re-créer en permanence de nouveaux modèles avec une extrême réactivité.Les outils de conception et de création doivent donc s’adapter. Entre l’idée et la fabrication des modèles, le temps doit être le plus court possible. Aussi le déve-loppement de plateformes collaboratives de conception, de modélisation et de prototypage en 3D permettra de réduire très significativement les cycles et lescoûts de conception-production.

Les services informatiquesdes distributeurs emploientplus de 2000 personnes enNord-Pas de Calais…

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Communicationmulti-canal

Ingénieriede la connaissance

Édition :conceptionde logiciel métier

Réalité virtuelle

NOUVELLES FORMESDE DISTRIBUTION :QUELS BESOINS EN COMPÉTENCES ?

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Les TIC : la demande41

LE PROJET LILLE MÉTRO-POLE UBIQUITAIRE : un laboratoire des nouveaux usages TIC

Lille Métropole Ubiquitaire a pour objectif de déployer un ensemble desolutions de mobilité dans les domaines de l'administration, destransports, du commerce et des services à grande échelle afin d'évaluer les performances techniques de ces dispositifs maisaussi leur intérêt pour les citoyensau travers d'un observatoire desusages. En entrant dans les zoneséquipées, chacun pourra disposerd'un bouquet de services (plans,sites à visiter, achats de titre de ransport, réservation de restaurant oude place de spectacle, réductions etinformations personnalisées). Le premier lot déployé devraitconcerner le commerce notammentavec la mise en place d'un kiosquede services TIC et la création d'uneboutique intégrant des bornes multimédia (Heliodisplayer - Vitrines interactives - Eyeliner -Magic Miror).

➔ La gestion des flux d’informations : l’exigence dutemps réel

AVOIR INSTANTANÉMENT LA BONNE INFORMATIONL’objectif des distributeurs est de proposer une offre personnalisée pour chacun de ses clients (marketing one-to-one) ou un petit groupe d’entre eux(marketing one-to-few). Cette offre suppose une réactivité permanente sur le « lieu » de vente.

Arrivée de marchandises en entrepôt, départ vers le magasin, ventes, parcoursen boutique ou sur les sites internet, agents virtuels, avatars fournissent unemultitude d’information. Face à ce volume de plus en plus important et complexe,les entreprises ont besoin de nouveaux outils informatiques et mathématiquespour comprendre et faire ressortir l’information pertinente en temps réel. L’exploitation des données collectées doit permettre au responsable de la surface de vente de réagir rapidement pour adapter l’offre aux ventes du jourprécédent mais aussi à celles prévues. Elle repose non seulement sur les compétences marketing mais aussi sur la capacité à capturer et modéliser lesdonnées. Elle nécessite l’émergence de nouveaux acteurs disposant de compétences àla fois marketing et informatiques capables d’intégrer, d’agréger les données, de qualifier les parcours pour fournir la bonne information qui permettra :

- au service marketing de proposer une offre personnalisée et adaptée àchaque client ;

- et à la centrale d’achats de prévoir au mieux ses commandes et l’envoi des produits en magasin ;

- et enfin au commerçant de répondre à la demande de ce client.

TRAÇABILITÉ : les atouts des technologies sans contact pour répondre aux nouvellesdemandes des consommateursAujourd’hui la traçabilité et la sécurité des produits font partie des préoccupations desacteurs de la grande distribution et des consommateurs.

L’identification des produits est le plus souvent aujourd’hui assurée par son code-barre. L’information qu’il peut contenir est limitée et la traçabilité du produit est assurée par des étiquettes supplémentaires. L’objectif de traçabilité demandée parle client demande une exploitation de ces informations fournies par l’ensemble desacteurs de la chaîne. Les TIC et particulièrement les technologies sans contact (plusd’information sur ces technologies en pages 21 et 22) sont une piste de réponse à cespréoccupations. Les étiquettes RFID par exemple permettent un stockage de donnéesplus important que celui du code-barre au plus près du produit. Ces technologiessont coûteuses à mettre au point et nécessitent souvent la mise en place d'équipe-ments de test et de démarches mutualisées pour aboutir à un coût acceptable.

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Édition :conceptionde logiciel métier

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GESTION DES FLUXD’INFORMATIONS :

QUELS BESOINS EN COMPÉTENCES ?

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LE SECTEUR FRANÇAIS…

La dépense informatique du secteurde la santé en France est estimée à1418 millions d’euros (52% pourles services, 26% pour le matérielet 22% pour les logiciels). Sontprésents sur ces marchés, desgénéralistes des services informa-tiques (Atos Origin, Cap Gemini,IBM…) souvent en partenariat avecdes spécialistes de l’informatiquede santé (généralement de grandesentreprises mondiales telles queMc Kesson), des fabricants de matériel (Agfa Healthcare parexemple) et des PME occupant généralement des marchés de niche.Le numéro 1 français du secteurest Medasys (siège en région pari-sienne) avec un chiffre d’affaire de16M€ pour 140 salariés.

…ET EN RÉGION, UNEFILIÈRE DÉJÀ BIEN REPRÉSENTÉE…

Les métiers de la santé représentent18 400 emplois répartis dans 800entreprises privées. 45 entrepriseset 241 personnes travaillent spécifi-quement dans les TIC-santé (6,25 %des entreprises régionales de la filière santé et 1,3 % des emplois).Les entreprises de TIC santé sont deplus petite taille que les autres sociétés de la santé (effectif moyende 5,1 personnes), mais contrairementaux idées reçues, toutes ne sont pasde jeunes start-up : sur les 45 entre-prises, 18 ont été créées dans lesannées 90 et 11 depuis 2000. Ellessont essentiellement basées dans leszones d’emploi de Lille et de Roubaix-Tourcoing (respectivement70 % et 13 % des entreprises). 70 % des entreprises ont une clientèleexclusivement santé. Pour 27 %, lapart des marchés de la santé dansl’activité oscille entre 25 et 75 %.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : la demande

La santé

➔ Les produits et marchés

L’offre des entreprises régionales concerne principalement les logiciels médicaux(pas uniquement liés au processus de soin), solutions de télémédecine, e-santé etprestations de services. Ce marché est essentiellement national du fait de parti-cularités administratives ou réglementaires. Certaines activités positionnées surdes niches trouvent toutefois des applications à l’international.

L’industrie des TIC santé est une industrie particulière à plus d’un titre puisqueles clients sont très divers :

•établissements de soins :- hôpitaux publics et cliniques privées (urgences, laboratoires d’analyses,

services administratifs, autres services),- maisons de retraites spécialisées, EPAD ;

•patients ;

•acteurs de soins ambulatoires :- cabinets de professionnels de santé- plateaux techniques de ville (radiologie, échographie, laboratoires d’analyses)- pharmacies.

Le système de soins français est fortement encadré par une grande multiplicitéd’acteurs (législation nationale, ministère de la santé, assurance-maladie, HAS(haute autorité de santé), ARH (agences régionales hospitalières), URMEL (unionsrégionales des médecins exerçant à titre libéral), AFSSAPS (Agence française desécurité sanitaire des produits de santé).

D’une façon générale, le marché des sociétés de TIC dédiées à la santé présentede bonnes perspectives étant donné le contexte actuel : mise en œuvre d’outils depilotage au sein des hôpitaux induits par la tarification à l’activité21, développementde la télémédecine afin de compenser l’inégale répartition des praticiens sur le territoire, développement d’applications de coordination des personnels pour lemaintien à domicile. Certains marchés, comme celui des cabinets de ville et des la-boratoires, sont devenus des marchés de renouvellement. Les produits sont dequalité équivalente et le choix du prestataire porte sur la fiabilité, le temps d’in-tervention, la simplicité d’utilisation et le service.

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Technologiessans contact

Communicationmulti-canal

Ingénieriede la connaissance

Édition :conceptionde logiciel métier

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SANTÉ :QUELS BESOINS EN COMPÉTENCES ?

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Les TIC : la demande43

SYMBIOFI

Dans le cadre de la gestion dustress et de l’anxiété, ainsi que dela relaxation, SYMBIOFI, unejeune entreprise lilloise crée etcommercialise auprès de profes-sionnels et particuliers des solu-tions qui se distinguent par leursavancées en psycho-éducation dustress et leurs applications en self-help thérapie (soigner le stress etl'anxiété par soi-même).Parmi ces développements desti-nés à améliorer le bien-être psy-chologique et physique ainsi quela qualité de vie de chacun, latechnologie SYMBIOLINEmarque une avancée en matière degestion du stress, de l'anxiété et dela relaxation. Dotée d'exercices in-teractifs pour la gestion du stresspar la cohérence cardiaque et parla relaxation, SYMBIOLINE per-met à chacun de prévenir le stresset ses composantes négatives.Issue de la recherche médicale,SYMBIOLINE ouvre des perspec-tives novatrices d'aide et d'accom-pagnement dans le domaine de lasanté, le monde du travail et laperformance sportive.

➔ Le plan « hôpital 2012 »

Présenté en février 2007 par le ministre de la Santé, le plan « hôpital 2012 » prévoit 10 milliards d’euros d’investissements. Son ambition est d’améliorer lesconditions de travail et d’accueil des familles, de permettre la mise aux normes desétablissements, d’assurer la réorganisation des services d’urgence et d’informatiserles hôpitaux (1,5 milliards d’euros d’investissements dans les systèmes d’information,financés pour moitié par l’Etat).

➔ Le dossier médical personnalisé

La mise en place du dossier médical personnel (DMP), élément-clé de la réformede l'Assurance maladie d’août 2004, se donne pour objectif une meilleure coor-dination des soins afin d’éviter les redondances d'examens et les interactions mé-dicamenteuses.

Au niveau national des consortiums d’industriels ont été montés pour proposerdes solutions (logiciel, intégration, hébergement des dossiers). En région Nord - Pas-de-Calais, des sociétés comme INOVELAN à Saint André etSNR à Loos, qui disposaient préalablement d’une expertise dans le partage del’information patient, appartiennent à deux des quatre consortiums nationaux ayantmené des expérimentations et disposent de réseaux expérimenta-teurs en région.

Le retard constaté dans ce projet afait naître beaucoup de doutesparmi les intervenants et notam-ment les entreprises de la région.En outre, des questions de naturejuridique sont apparues, notam-ment le débat sur le caractère quedoit avoir le dossier : personnel(maîtrise des informations par lepatient et possibilité de masquage)ou partagé (mise en commun desinformations entre praticiens uni-quement) ?Malgré tout, une dynamique a été donnée au niveau national puisque des groupe-ments privés se sont formés et ont investi en R&D. Les industriels ont permis ledéveloppement de certaines normes techniques nécessaires à l’échange d’infor-mations. Des arbitrages interministériels nécessaires pour l’harmonisation doiventmaintenant avoir lieu.

Le projet a donc évolué depuis son lancement (répartition des rôles entre public etprivé, coût élevé par dossier notamment) et fait actuellement l’objet d’une relance.Le rapport d’information sur le DMP du député DOOR paru en janvier 2008 appuiela relance du DMP par une reprise des expérimentations et la valorisation des acquis.

La mise en place dudossier médical personnel[…] se donne pour objectif une meilleurecoordination des soinsafin d’éviter les redon-dances d'examens et les interactions médicamenteuses.

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : la demande

FOURNITURE AUX PARTICULIERS DE PRODUITS SANTÉ ET BIEN ÊTRELes patients français sont moins enclins à l’automédication que certains de leursvoisins européens. De façon schématique, les soins nécessaires sont recherchés

auprès d’un médecin ; les actes ou traitements thérapeutiques pris en chargepar l’assurance maladie. Le développement de l’automédication est une despistes explorées pour réduireles dépenses publiques desanté, d’où l’introduction deplus de concurrence entrepharmacies et l’accès directdes patients aux produits nonremboursés.

Quant au marché du “bienêtre”, tout jeune en France, il

fait aujourd'hui peu intervenir les TIC si ce n’est dans les CD de relaxation …Alors que les produits innovants issus des TIC peuvent contribuer à aider le patient,l’entreprise, les réseaux de formation à prévenir certains troubles et à apprendre àles contrôler. Hors du système médical classique, ce marché du “bien être” rencontredes difficultés d’accès au marché français.

Pour le développement de ce type de produits innovants, le marketing est essentielet requiert des moyens importants pour toucher l’utilisateur qui, par définition,méconnaît le produit et son propre besoin.

➔ Témoignage : Damien PIPART, responsable de l’intelligence économique du GIE EURASANTE

•QUELS SONT LES ATOUTS ACTUELS POUR LES TIC RÉGIONALES ?La région Nord – Pas de Calais dispose depuis longtemps d’une filière TIC santé forte,tant d’un point de vue industriel que de recherche. La région fut ainsi l’une des premières de France à mettre au point des systèmes de communicationville/hôpital et entre les professionnels de santé. Cette avance existe toujours, etdépasse le simple cadre de la télémédecine, puisque la région dispose d’entreprisesleaders dans le secteur, et l’informatisation des hôpitaux régionaux est, à en croirel’ARH (Publication de la première année de résultats de l’Observatoire Régional desTechnologies de l’Information en Santé (ORTIS)), dans son ensemble supérieure à celledes autres régions, à tout le moins dans le secteur hospitalier.

➔ Développement de solutions pour le maintien à domicile

Des études ont mis en avant le marché du maintien à domicile pour personnesdépendantes.L’émergence des CESU (chèque emploi service universel) et le déremboursementd’actes paramédicaux par les CPAM ont modifié le marché. Initialement prévus pourla centralisation des interventions à domicile et la communication avec les caissesde l’assurance maladie et les établissements de soins, les besoins en logiciels sontaujourd'hui essentiellement axés sur la gestion commerciale et comptable utile pourla relation patient – fournisseur. Le potentiel du marché de l’informatique à domicilepourrait donc être moins important que prévu. Néanmoins, l’hospitalisation à domi-cile devrait prendre de l’ampleur dans les prochaines années étant donné le vieillis-sement de la population. La prise en charge en réseau peut donc constituer unrelais de croissance pour les TIC Santé (coordination des soins et des acteurs pluri-

disciplinaires). L'un des enjeux en région est de favoriser l'émergence d'acteursstructurés offrant des solutions globales pour le maintien à domicile.

Quant au marché du “bienêtre”, naissant en France, ilfait aujourd'hui peu interve-nir les TIC si ce n’est dansles CD de relaxation…

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Les TIC : la demande45

La région hébergea également plusieurs sites d’expérimentation du DMP, ce quiconfère aux acteurs présents (tant industriels que professionnels de santé) une expérience toute particulière en la matière, et ce en dépit des conséquences néfastessur l’activité actuelle de certaines entreprises qui s’y étaient impliquées. Il est en outretrop tôt à l’heure actuelle, pour connaître l’entendue exacte de cet impact négatif.

•QUEL EST LE POTENTIEL MARCHÉ DE LA RÉGION ?Le potentiel marché de la région est important, et ce pour de multiples raisons : d’abordparce que la culture de l’informatisation en médecine y est ancienne,ensuite parce que la population est importante avec une demande en soins élevée. Or,la tendance actuelle est pour des pathologies lourdes ou de longue durée, à la prise encharge en réseau, qui nécessite le partage d’informations, et pour laquelle de nombreuxindustriels ont des solutions. Cela est renforcé par le fait que la région dispose de trèsnombreux réseaux de soins. Ensuite, il convient de souligner que la région va concentrerprès de 6 % des fonds du plan hôpital 2012, dont une grande partie sera liée à l’informatique hospitalière, qui, même si elle est relativement bien développée sur notreterritoire, reste sans doute le secteur sur lequel il y a encore beaucoup de solutions àimaginer. L’ARH Nord – Pas de Calais compte en outre accorder des fonds supplé-mentaires à ceux d’Hôpital 2012 afin de supporter un nombre plus important de projets. Enfin, il convient de noter que les infrastructures de communication dans la région sont très importantes, avec un très bon équipement notamment en connexionsà très haut-débit, et qui peuvent donc supporter des échanges de données volumineuses.

•A-T-ON LES FOURNISSEURS DE SOLUTION POUR RÉPONDREAUX BESOINS DES ACTEURS DE LA SANTÉ ?Oui et non. Cela dépend des segments de marché. Dans le domaine deslogiciels pour professionnels de santé libéraux, les leaders du marchésont pour la plupart extra-régionaux. Pour les solutions de communi-cation et de partage de l’information, de nombreuses PME disposent decompétences très pointues en la matière. Pour l’informatisation desplateaux techniques de diagnostic, des leaders français, comme FAPInformatique en radiologie privée, ou Normand Informatique, pour leMiddleware de laboratoires d’analyses sont présents en région. La région héberge également la société RESIP, qui propose la Banque deDonnées Médicamenteuses Claude Bernard, l’une des deux plus utilisées dans les logiciels médicaux. Certains leaders de l’informatiqueofficinale, à l’image de Pharmavision, ont d’importantes implantationsen région. Concernant le secteur hospitalier, l’offre est plus atomisée.On retrouve bien sûr historiquement le Syndicat Inter-hospitalier d’Informatique Hospitalière, mais également de nombreuses TPE/PMEproposant des briques logicielles pour le secteur hospitalier. Peu degrands acteurs sont présents. Néanmoins, on n’en dénombre que peu en France d’unefaçon générale, et il s’agit le plus souvent de filiales d’importantes sociétés étrangères.Une place est sans doute à prendre sur ce segment, mais les processus d’informatisationdes hôpitaux sont, pour des raisons historiques et de tailles de structures, complexes.L’ARH elle-même, de même que de nombreux organismes publics ou représentants desociétés du secteur, souhaiterait voir l’émergence de solutions reproductibles dans cesecteur, c’est-à-dire industrielles.

•QUELS MOYENS ET CONSÉQUENCES POUR L'INFORMATIQUE HOSPITALIÈREPEUT ON ATTENDRE DU PLAN HÔPITAL 2012 ?Si le plan est un succès, le marché de l’informatique hospitalière devraient doublerd’ici l’issue du plan. On peut donc espérer une meilleure informatisation de la fonctionde soins (par exemple, le dossier patient qui n’est réellement déployé que dans peud’établissements), mais également, compte-tenu des contraintes budgétaires, des outilsde pilotage et d’aides à la décision. L’esprit du plan appelle en outre de ses vœuxl’émergence d’une véritable offre industrielle, sur laquelle certaines entreprises régionales pourront sans nul doute se positionner.

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Les TIC : la demande

LA MOBILITÉ AVECLA SNCF

La SNCF propose, depuis fin2007, sur certaines de ses lignesTGV un bouquet d'informations etde divertissements embarquésainsi qu'un accès à internet (dispo-nibles pour les clients dont l'ordi-nateur portable est équipé enWi-Fi). Les voyageurs pourront àterme utiliser ce service pour tra-vailler, s'informer ou bien encoreconsulter leur messagerie. Ilspourront par exemple : suivre l'ac-tualité, naviguer sur internet, re-garder des vidéos, des magazinesou bien encore suivre leur voyagesur une carte... La connexion inter-net doit être fiable à 320 km/h(haut débit continu, via satellite etrelais Wi-Fi au sol) et le bouquetde services proposé suffisammentriche. Si ce test grandeur nature estsatisfaisant, le service sera généra-lisé sur les lignes TGV Est.

La SNCF élabore également unprojet de train communicant annulanttoute discontinuité entre la ville, lagare et le train : il s’agit de Moovi-TER pour le transport public

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

➔Les transports intelligents (ITS)

➔ Une région fortement spécialisée dans les transportsterrestres

Le Nord – Pas-de-Calais est la deuxième région automobile de France avec 55 000 emplois, et la première région ferroviaire avec 35.4% des effectifs nationaux(10 000 emplois). Le secteur des transports et de la logistique, quant à lui, représenteplus de 2 000 établissements pour plus de 43 000 emplois.

➔ Les systèmes embarqués21

Un système embarqué est un équipement électronique (composé d'un microprocesseuret d'un logiciel) qui doit satisfaire un objectif à partir d'informations qui lui sonttransmises soit par un réseau de capteurs soit par un bus de communication. L’analysedes données numériques se fait à partir des composants matériels et logiciels sansque l'utilisateur final ne le perçoive.

Le développement des systèmes embarqués dans les transports a été "tiré" par lanécessité de s'adapter à de nouvelles réglementations (réduction des émissions deCO2 des moteurs automobiles) ou bien encore de proposer aux utilisateurs des innovations (ABS, airbag par exemple). Les systèmes embarqués sont à l'originede 80 % des innovations technologiques perçues ou non par les clients.

Si les systèmes embarqués à bord des véhiculessont déjà nombreux, leur développement devrait sepoursuivre, soutenu par la nécessité de fairecommuniquer entre eux les modes de transports, lesinfrastructures et les équipements personnels (telsque les PDA par exemple).

Les compétences et technologies nécessaires au développement de systèmes embarqués sont nombreuses ; parmi lesquelles la réalité virtuelle, lestechniques de simulation, le web ou bien encore les logiciels applicatifs.

Le marché du logiciel embarqué connaît une très forte croissance : 16% par andepuis 2004 ; tandis que les composants et les supports embarqués ont une croissanceun peu plus modérée (respectivement 14.2% et 10%). La croissance du marché provient à la fois de l'émergence de nouvelles applicationset de la nécessité de construire des outils de développement de logiciels.Pour soutenir la croissance du marché des systèmes embarqués (en moyenne14% par an), la productivité des outils logiciels doit impérativement être améliorée.

➔ Des systèmes de transports intelligents

Le terme anglais ITS - pour Intelligent Transportation Systems - renvoie à l'application des technologies de l’information et de la communication aux infra-structures de transport comme aux transports eux-mêmes pour économiser dutemps, de l'argent et de l'énergie, sauver des vies et protéger l'environnement.

Le coût du logicieldans une voiture,qui était de 4% en 2000, devraitatteindre 13% en2010.

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Les TIC : la demande47

L'OFFRE DES ENTREPRISES TIC EN RÉGION :

• des sociétés qui développent dessystèmes d'information des voyageursou de billettique comme Atos Word-line à Seclin, Capgemini à Marcq enBaroeul, Visionor à Frelinghien,IDMS à Neuville en Ferrain, …

• des éditeurs de logiciels possédantles ressources nécessaires à la réalisation de logiciels spécifiquesà la problématique des transportsterrestres : Etinéo à Hénin-Beaumont,Archimed à Lille,

• des entreprises positionnées sur lesSIG (systèmes d'informations géographiques) ou la géolocalisation :Gaia Développement à Hellemmesou bien encore Geolatys à Lille…

Parmi les principales applications des ITS, on peut citer :- la navigation automobile ;- les systèmes de signalisation automatisés ;- la sécurité active ;- la simplification des formalités douanières…

Toutes reposent sur l'interaction étroite entre infrastructure, véhicule et voyageur/conducteur. Les technologies utilisées dans les ITS vont du système "basique"(tel que la navigation automobile) aux systèmes plus complexes intégrant des données en temps réel (les informations de trafic routier).Le marché mondial des ITS pourrait atteindre 20.7 milliards de dollars US en 2010,c’est en Europe qu’il connaît la plus forte croissance.

➔ Les projets et entreprises régionales

Le Nord – Pas-de-Calais bénéficie de la présence de nombreuses compétences,qui favorisent l'émergence de projets de systèmes de transports innovants :

- la présence de laboratoires compétents sur les transports terrestres notamment :le CNRS, l'Ecole des Mines de Douai, l’ICAM, l'INRETS, l'IEMN, l'INRIA, le LAGIS et leLAMIH ;

- un tissu industriel potentiellement utilisateur d'ITS avec les constructeurs ferroviaires, les équipementiers automobiles ou bien encore les acteurs de la logistique tels que le port autonome de Dunkerque ou la plate-forme multi-modale Delta 3 ;

- des entreprises de la filière TIC déjà actives dans le champ des transports innovants ;

- un pôle de compétitivité centré sur les transports terrestres, l'intermodalité etl'interopérabilité et catalyseur d'idées d'innovation : i-Trans qui a déjà labellisé7 projets liés aux ITS.

Le Nord – Pas-de-Calais, possédant en outre des infrastructures ferroviaire, routière,fluviale et maritime denses peut devenir un lieu de démonstration idéal pour lessystèmes de transports intelligents.

UNE RÉGION PIONNIÈREEN MATIÈRE DE SYS-TÈMES DE TRANSPORTSINNOVANTS :

• 1983 : mise en service à Lille dela 1ère ligne du VAL, premiermétro entièrement automatisé sansconducteur• 1997 : première utilisation en billettique de la carte à puceTranscarte pour le réseau destransports publics de Valenciennes• 2001 : création du pôle de compétence Pepsat sur les applications dans les transportsterrestres du positionnement satellitaire• 2004 : première démonstration àLille de bus urbains communicantsdans le cadre du projet de recherche TESS.

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➔ Un marché à saisir pour les entreprises TIC

Le développement de systèmes embarqués nécessite des investissements importants. Il est généralement piloté par de grands équipementiers. Les PME,encore assez peu nombreuses, interviennent en sous-traitance.

La filière TIC régionale est encore peu positionnée sur le marché des systèmes detransport intelligents. Mais d’importantes opportunités de marchés devraient naître au cours des années à venir dans les domaines suivants :

− l'innovation dans le transport de marchandises, la plate-forme multimodaleDelta 3 étant une réelle force régionale sur ce sujet ;

− la sécurité de fonctionnement des systèmes embarqués, la présence depuis 2005 de l'Agence Ferroviaire Européenne de sécurité et d'inter-opérabilité à Valenciennes étant de nature à renforcer les compétencesrégionales déjà existantes ;

− les sciences humaines, très importantes quand il s'agit d'évaluer lecomportement des utilisateurs face à de nouveaux systèmes de transportou de nouveaux services, avec notamment les compétences de l'INRETSà Villeneuve d'Ascq ;

− le développement des modes de transports "doux" alternatifs, facilité parune densité de population importante rendant le retour sur investissementrapide ;

− l'amélioration des conditions de voyage avec l'utilisation de la réalitévirtuelle ou de la 3D pour les systèmes d'information voyageurs, des technologies sans contact pour l'information ou le paiement ou bien encore l'expertise des entreprises régionales dans le multicanal (communication via les portables, les ordinateurs, ...).

LE PROJET VIATIC

Le développement des modes dedéplacement durables passe parl'amélioration de l'attractivité destransports collectifs et une simpli-fication de leur usage. VIATIC,projet labellisé par le pôle de com-pétitivité iTrans, vise à accompagnerla mobilité du voyageur au quotidienen offrant des services d’informationinnovants et en facilitant lepaiement des prestations liées. Lesservices sont à imaginer dans lespôles d’échanges (gares) et lestransports eux-mêmes.

Première application opération-nelle du concept Viatic : elle apour vocation à s’insérer dans unespace public numérique àconstruire. Il s’agit d’une borned’information permettant d’appré-hender la ville (commerce, tourisme, culture, services de mobilité), grâce à un écran tactile.Son interface, ajustée par des tests utilisateurs, se veut intuitive. Lestechnologies de web service et deflux RSS permettent d’obtenir desinformations à jour et de qualité.Une fois l’information consultée,le voyageur peut l’envoyer parSMS et l’imprimer sur du papierthermique format « ticket decaisse ». Prochainement, le télé-chargement sur équipement nomade sera disponible.

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : la demande

1

2

4

5

3

Sécurité

Technologiessans contact

Communicationmulti-canal

Ingénieriede la connaissance

Édition :conceptionde logiciel métier

Réalité virtuelle

TRANSPORTS INTELLIGENTS :QUELS BESOINS EN COMPÉTENCES ?

Page 48: COUV DRIRE TIC

Les TIC : enjeux et pistes

d’action

« Innover, c'est facile. Il est

plus difficile detransformer uneinnovation en unvrai business »

Michael DELL

Page 49: COUV DRIRE TIC

50

Enjeux et pistes d’action

ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

ENTREPRISESFINANCER SON DÉVELOPPEMENT

ATTIRER LES TALENTS

S'INTERNATIONALISER

AMÉLIORER LA PERFORMANCE INTERNE

ASSURER SON DÉVELOPPEMENTCOMMERCIAL

FINANCER SON DÉVELOPPEMENTEntreprises concernées : édition de logiciels - jeu vidéo (innovation et développement) - sécurité (recherche et innovation)

Constat / enjeux :Les marchés de l'édition et de la sécurité présentent des potentiels de croissance importants sur lesquels les entreprises régionales doivent se positionner.L'édition d'un jeu vidéo, d'une solution "sécurité" ou d'un logiciel métier mobilise les ressources financières de l'entreprise pendant plusieursmois. Le développement d'un jeu vidéo peut durer jusque 18 mois et coûter jusqu'à 15 millions d'euros.Pour permettre aux PME de rester présentes sur ces marchés, il est nécessaire qu'elles acquièrent une taille critique.

Tirer partie des dispositifs existants :•Aides à l'innovation•Crédit d’impôt Jeu Vidéo

Valoriser son projet auprès des financeurs•Accompagner les porteurs de projet dans

la définition de leur plan de financement•"Coacher" les chefs d'entreprises pour les

aider à mobiliser les financeurs publics etprivés et à convaincre.

Intégrer la commercialisation du produitdès sa phase de conception•Définir les circuits de distribution•Financer la commercialisation

Pistes d'actions

Entreprises concernées : réalité virtuelle – technologies internet - sécurité – logiciels métiers

Constat / enjeux :Pour l'année 2008, selon l'enquête Besoin en Main d'Oeuvre (BMO) réalisée pour l'Unédic avec l'ensemble des Assedic et le concours du Crédoc,les prévisions de recrutements sur la plan national placent le département du Nord en 4ème position (hors Ile de France).En France, tous métiers confondus, la proportion des projets assortis de difficultés prévisibles à recruter s'établit à 51,1 % en 2008. Elle est de76 % pour les métiers liés aux TIC dans le Nord, voire 79% sur la métropole Lilloise.La région souffre, entre autres, de la concurrence de l'Ile de France mais aussi de la Belgique ou de l'Angleterre22. Attirer les talents devientdonc un véritable enjeu pour les PME régionales.Même si la région dispose de formations reconnues, avec par exemple SupInfo Com, SupInfo Game ou bien encore Telecom Lille, l’enjeu est nonseulement de retenir ces étudiants lors de leur entrée dans la vie professionnelle mais aussi d’attirer les profils les plus expérimentés en région.Leur “fidélisation” repose également sur la capacité de l’entreprise à leur proposer un parcours professionnel enrichissant et évolutif.

Faire connaître le potentiel d'emploirégional•Organisation de salons "emploi" à l'image

de l'initiative de la Chambre de Com-merce et d'industrie du Valenciennoisdans le cadre des e-magiciens 2007

Cartographier les compétences présentesdans les entreprises et développer la formation continue pour permettre l’inté-gration des technologies en émergence

Mutualiser et partager les compétences•Recrutement en temps partagé•Travail collaboratif inter-entreprises

(sur des plate-formes communes avec un partage des risques)

Pistes d'actions

➔ ATTIRER LES TALENTS

Page 50: COUV DRIRE TIC

Enjeux et pistes d’action51

➔ S'INTERNATIONALISEREntreprises concernées : 3D, réalité virtuelle, édition de logiciel, sécurité

Constat / enjeux :Les entreprises TIC régionales exportent peu (5% du chiffre d'affaires) et commencent à être confrontées à la concurrence internationale (la Chineest aujourd’hui le premier exportateur mondial de biens liés aux TIC, l’Inde est leader sur le marché de la délocalisation de services). Le terme internationalisation recouvre deux problématiques différentes pour les PME :

- aller à l'étranger pour conquérir de nouveaux marchés et croître,- produire une partie de ses développements à l'étranger pour réduire ses coûts.

Selon une analyse de van Welsum et Vickery pour l’OCDE en 2005, environ 20% des emplois de services liés aux TIC sont susceptibles d’être impactéspar les délocalisations23. Cependant la délocalisation d’une partie de l’activité s’accompagne le plus souvent dans ce secteur d’une croissance de l’activitéen France et surtout d’une mutation des emplois qui s’orientent vers la conception, le pilotage de projet et la connaissance approfondie des clients.La délocalisation n’est généralement pas une question de survie. Elle permet d’accéder aux contrats locaux ou à ceux de grands donneurs d’ordre(industrie, banque, médias). Elle doit s’inscrire dans une stratégie globale : ouverture d’agence ou joint-venture, réseau de distribution, service deproximité, sous-traitance...

Aider les PME à se définir une feuille de route internationale•Définir la stratégie,•Connaître les marchés,•Maîtriser la méthodologie d’implantation (réglementation, usages,

niveau de qualification, domaines d’expertise)

Favoriser la concrétisation des projets à l’international •Se faire connaître et développer son réseau•Trouver les financements•Réorganiser l’entreprise pour réussir l’intégration des nouvelles

équipes

Pistes d'actions

➔ AMÉLIORER LA PERFORMANCE INTERNEEntreprises concernées : SSII et éditeurs

Constat / enjeux :Comme dans tous les secteurs d’activité, la pression sur les coûts impose de produire mieux et plus vite. Alors que les projets qu’elles développentcomportent souvent des aspects similaires, les entreprises TIC diposent rarement de méthodes ou outils techniques de développement à jour. Il leur est difficile de les mettre en place et les maintenir, d’autant que les technologies changent rapidement et que le turn-over dans le secteur est important.C’est toute l’organisation interne de l’entreprise qui doit évoluer pour arriver à une forme de rationalisation de la production.

Mettre en place des ateliers d’amélioration interne•Améliorer les méthodes d’organisation de projet et les outils techniques•Echanger les bonnes pratiques avec d’autres entreprises

Concevoir et déployer un système qualité Pistes d'actions

Entreprises concernées : Conception / édition logiciels métier, sécurité, ingénierie de la connaissance, Réalité virtuelle

Constat / enjeux :3ème région TIC de France, le Nord-Pas-de-Calais offre un potentiel de services et de technologies souvent méconnu des clients (régionaux ou pas),phénomène accentué par la méconnaissance (par les entreprises traditionnelles) du champ des possibles des TIC. Certaines entreprises de la filièreTIC proposent des services qui pourraient trouver des applications auprès d'une clientèle nouvelle ; encore faut-il avoir les moyens de dialogueravec cette clientèle. Pour développer ces marchés, il est indispensable de disposer d’une réelle force commerciale mais aussi d’équipes techniquestournées vers le client.

Développer son potentiel marketing•Coté produit : accompagner l’entreprise à passer de la conception d’une

solution technique à un produit packagé qui répond à un besoin client•Côté équipe : organiser des ateliers pratiques sur les techniques de ventes

Accroître sa notoriété•Accompagner le chef d’entreprise à définir son marketing

mix puis construire et mettre en œuvre un plan de communication adapté (réseaux, salons, site internet,presse, forums … )

Pistes d'actions

➔ ASSURER SON DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Entreprises concernées : Technologies sans contact, Réalité virtuelle, Ingénierie de la connaissance

Constat / enjeux :Les moyens financiers et humains pour faire face au développement de plus en plus rapide de nouvelles technologies (notamment dans les domainesdu sans contact, de la télécommunication et de la réalité virtuelle) sont lourds et difficiles à rentabiliser pour les entreprises traditionnelles commepour les entreprises de la filière TIC. Dans ce contexte, la validation conjointe avec le donneur d’ordres de la viabilité technico-économique du produit et du service assurerait la réussitedu projet (choix des technologies, développement des solutions et validation).Mutualiser l’investissement permet de réduire la prise de risque individuelle dans l’innovation et d’expérimenter les produits, à la fois pour lesentreprises de la filière et pour les entreprises utilisatrices.

Disposer de moyens de veille et d’expérimentation mutualisés et de “lieux d’échanges” entre offreurs de technologie et donneurs d’ordres•Forums de présentation des nouvelles technologies et des nouveaux usages•Plate-formes physiques ou virtuelles mixtes offreurs/clients permettant la co-conception.

Pistes d'actions

➔ DIFFUSER LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

FILIÈREOFFRIR UNE VISIBILITÉ À LA FILIÈRE RÉGIONALE

DIFFUSER LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

TRAVAILLER ENSEMBLE

DÉFIS DES UTILISATEURS

Entreprises concernées : ensemble des entreprises de la filière

Constat / enjeux :Bien que la région Nord – Pas-de-Calais soit la troisième région TIC française, les savoir-faire régionaux sont peu connus. La région dispose à lafois de références prestigieuses (la numérisation de la bibliothèque du Vatican par Archimed, la première PME française à obtenir la certificationélectronique européenne pour l’authentification et la signature électronique avec Dhimyotis) et d’entreprises exemplaires en matière de croissance(les effectifs d’Ankama sont passés de 4 à plus de 270 depuis 2001) mais la communication est réalisée par chaque entreprise de manière individuelle et il n’y a pas vraiment de communication “filière”.Dans leur recherche de prestataires, les donneurs d’ordres nationaux s’adressent donc en priorité aux entreprises nationales ou aux clustersorganisés hors région.

Disposer de lieux emblématiquesde la filière

Construire des outils dedémonstration des savoir-faire régionaux

Organiser des « forums PME » où les entreprises du secteurdes TIC viennent présenter leurs savoir-faire aux donneursd’ordres

Pistes d'actions

➔ OFFRIR UNE VISIBILITÉ À LA FILIÈRE RÉGIONALE

Page 52: COUV DRIRE TIC

Enjeux et pistes d’action53

Quels modèles économiques pour les nouveaux usages ?Le développement des applications sans contact (pour téléphone mobile, le paiement, les services, le transport), les jeux en ligne et les serious gamesremettent en cause les usages mais aussi les modèles économiques traditionnels. La définition et la mise en place de ces nouveaux modèlesconditionnent la diffusion de ces technologies et le développement des entreprises de ces secteurs.

Quelles infrastructures pour permettre le développement de ces usages ?Le développement des nouveaux usages s’accompagne d’une forte augmentation des flux d’informations. Celles-ci sont de moins en moins stockéespar l’utilisateur ou l’entreprise qui disposent de logiciels en lignes. La mise en place de solutions de gestion des connaissances, l’augmentation desflux de données 3D associées aux stratégies de communication multicanal nécessitent la mise en place d’infrastructures réseau capables detransporter ces flux d’informations (fibre optique, …).L’absence ou la faiblesse de ces infrastructures limitera non seulement le développement des services immatériels TIC mais aussi celui des entreprises traditionnelles.

Et que fait-on du passé ?Le modèle technique sur lequel s'appuient les technologies émergentes est entièrement différent de celui des applications plus anciennes. De nombreux grands donneurs d'ordre ont encore au cœur de leur système d'information un noyau datant parfois des années 80 (Cobol, AS400,…)Pour intégrer les nouvelles technologies il faut donc entièrement repenser le SI. Comment allier grands systèmes et technologies Web ? Comment construire des applications agiles s'intégrant facilement aux systèmes d'informations complexes des grands donneurs d'ordres ? C'est tout l'enjeu de l'intéropérabilité.

➔ LES DÉFIS LANCÉS PAR LES UTILISATEURS

Entreprises concernées : toutes les entreprises de petites tailles

Constat / enjeux :80 % des entreprises de la filière TIC régionale comptent moins de 10 salariés. Les partenariats techniques, commerciaux ou bien encore la sous-traitance sont souvent recherchés car ils permettent de mutualiser des coûts.Le développement de partenariats inter-entreprises permet à celles-ci de répondre à certains enjeux que nous avons déjà cités : améliorer saperformance, accéder à de nouveaux marchés, améliorer la veille grâce à son réseau...

Se rencontrer et échanger•Soutenir les initiatives de regroupement

inter-entreprises

Avoir accès à un soutien pour formaliserles partenariats (soutien juridique par exemple)

Utiliser les réseaux ou soutiens déjàexistants tels que DigiportPistes

d'actions

➔ TRAVAILLER ENSEMBLE

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Les TIC : enjeux et pistes d’action

LES ASSOCIATIONSRÉGIONALES

Au plan régional, l’activité estanimée par diverses associations :

APPLICA, portée par la CCIGrand Lille, dont la vocation estd'aider à faire le lien entre lesprestataires TIC et les entreprises régionales ;

l’AS2I : Association des sociétésde services en ingénierie informatique, qui représente lesprofessionnels de la filière informatique du Nord auprès desorganisations utilisatrices et desorganismes institutionnels de larégion ;

le GUN : Club des managers dessystèmes d’informations ;

Infonord : Association des profes-sionnels des technologies de l'information, qui mène une doublemission d’échanges entre les professionnels et de développementde thématiques marchés commela gestion de la relation-client oula formation à distance auprès des activités utilisatrices ;

la délégation régionale du Syntec ;

TLM - DIGIPORT, financé surfonds publics, qui est le centre régional de services expert en TIC :accompagnement des entreprisesproductrices de TIC du stade dela création au projet confirmé, accompagnement des entreprisesutilisatrices de TIC, développementde l’attractivité régionale(implantations d’entreprises et valorisation des savoir-faire).

Le soutien de la DRIRE à la diffusiondes TIC

La DRIRE Nord-Pas-de-Calais apporte son soutien au développement des TIC depuis de nombreuses années au travers de deux types de projets :

- le soutien à la filière TIC ;- le soutien à l’intégration des TIC au sein des entreprises industrielles

« traditionnelles ».

➔ L’association DigiportDepuis septembre 2001, le centre régional de ressources TLM-Digiport, assumedes missions de développement économique dans le secteur des TIC.Ses actions portent sur le développement des usages TIC dans les entreprises régionales (à travers les missions de Déclic et de l’Echangeur) et le développementdes entreprises de la filière TIC (incubation, accompagnement de leur projet, développement international). Digiport assure également l’attractivité et le dévelop-pement des parcs d’activités de la métropole (dont Euratechnologies).

➔ Le Club e-entreprisesLe Club e-entreprise a été lancé en octobre 2005, soutenu par la CCI du Valenciennois.Le programme d’action défini avec les industriels membres du club s’oriente autourdes objectifs suivants : accroître la performance du secteur d’activité des TIC, développer l’activité des entreprises TIC, favoriser le partenariat inter-entreprises.

➔ Le développement des usages

Le développement de la filière TIC passe aussi par le développement de la demande. Les actions soutenues par la DRIRE peuvent revêtir des formes diverses :

- l’action collective "Compétitivité des entreprises par l'intégration des TIC"menée par la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie a pour objectifde promouvoir le développement des TIC au sein des PMI régionales. Plusparticulièrement, l’action porte sur le développement de l’utilisation des TICdans les systèmes d’information des entreprises (notamment dans les rela-tions avec les clients et les fournisseurs) et sur la sécurisation des relationsentre les PMI-PME et leurs prestataires ;

- menés par les chambres de commerce et d’industrie du Littoral (Boulogne,Calais, Dunkerque), les programmes NetWays et NetDays sont égalementdestinés à favoriser le développement des usages TIC des entreprises. Net-Days a pour objectif d'être une vitrine des nouveaux usages. NetWays ac-compagne ensuite les PME dans la réalisation de leur projet ;

- la CCI du valenciennois aide les entreprises à intégrer dans leur stratégie dedéveloppement les outils TIC au travers du conseil collectif (par l’animationd’un groupe d’auto-perfectionnement notamment) et du conseil individuel(réalisation de pré-diagnostic, accompagnement des projets d’entreprises…).

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Enjeux et pistes d’action55

Notes :

1- TIC d’après la définition de l’OCDE.2- Source : L’usine nouvelle du 27 mars 2008.3- Source : magazine en ligne d’Euratechnologies, n°2, été 2007.4- Ces grandeurs sont issues d’une exploitation de la base de données Diane. Les échantillons ont été construits sur la base des codes NAF 721Z à 725Z.

Les échantillons régionaux et nationaux ne sont pas exhaustifs.5- Source : SESSI EAE 2006, entreprises de plus de 20 personnes.6- Source : http://www.01net.com - Le palmarès français des 100 sociétés de logiciels et de services - palmarès « 01 Informatique » / PAC / Syntec

Informatique 2006. 7- Source : Chiffres CCI Grand Lille.8- Effectif incluant les filiales SOGETI et Capgemini outsourcing services.9- Source : Les sociétés d’antivirus passent au cryptage des données pour mieux les protéger, les Echos, 22 avril 2008.10-Source : La Voix du Nord - 1er décembre 2007.11- Source : La Voix du Nord - 30 août 2007.12- Leader des réseaux sociaux professionnels, Viadeo dépasse les 1.5 millions d'inscrits et compte plus de 3000 nouveaux inscrits chaque jour. 95 %

des membres de Viadeo sont des professionnels en poste qui souhaitent étendre leur réseau professionnel. 3 millions de profils sont consultéschaque mois et 6000 mises en relations sont effectuées par jour.

13- Source : étude de l'institut GfK.14- Source : L’AGEFI Hebdo – 27 mars 2008.15- Source : Truffle 100 – Palmarès 2007 publié par Truffle Venture , le CXP, Syntec Informatique et Mar-Tech & Finance.16- Source : Chiffres clés 2007 – Marchés des logiciels et services – Syntec informatique.17- Source : Truffle 100 – Palmarès 2007 publié par Truffle Venture , le CXP, Syntec Informatique et Mar-Tech & Finance.18- Source L’usine Nouvelle – 17 mars 2008.19- Source : INSEE - enquête sur les usages des TIC dans les établissements de 10 salariés et plus du Nord - Pas-de-Calais 2006.20- La tarification à l’activité est une réforme du mode de financement des établissements de soins. Elle est issue du plan hôpital 2007 et vise, à l’horizon

2012, à ce que les activités hospitalières soient rémunérées en fonction de leur nature et de la quantité pour tous les établissements. Cela met fin audouble système précédent qui comportait, en fonction de l’établissement, des financements différenciés avec des dotations globales dans certains cas,des tarifications à la journée et des forfaits. La logique de résultat prend donc le pas sur la logique de moyens conformément à l’esprit de la LoiOrganique relative aux Lois de Finances (LOLF).

21- Source : Transports terrestres : l'essor de l'électronique embarquée - Xavier Apolinarski - La documentation française.22- Source : L’observ@toire - magazine des technologies et de l’information et de la communication de Lille Métropôle et du Nord – Pas-de-Calais

n°11 et enquête BMO.23- Source : La part des emplois susceptibles d’être affectés par la délocalisation : enquête empirique (OCDE, juillet 2006).

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ENJEUX pour l’industrie du Nord – Pas-de-CalaisLes Technologies de l’Information et de la Communication

Remerciements

RemerciementsNous remercions vivement pour leurs contributions tous les acteurs rencontrés dans le cadre de la rédaction decette monographie qui ont bien voulu nous consacrer de leur temps et qui nous ont fait part de leur expérience etde leurs conseils. Ce travail n’aurait pas été possible sans eux.

Nous sommes tout particulièrement reconnaissants à V. Ansar (CCI du Valenciennois), G. Apolinarski (CEA), P. Bertolo (Digiport), G. Bisiaux (Conseil régional), F. Clowez (SGAR), C. Garbi (Digiport), D. Fourmy (Digiport), C. Jacques(CCI d'Arras), F. Jimenez (Digiport), D. Léglise (INSEE), D. Lieven (PICOM), D. Pipart (GIE Eurasanté), F. Pottiez (CCI duValenciennois), Y. Ravalard (i-Trans), G. Uster (INRETS), E. Villers (CCI du Valenciennois), S. Watré (CCI de Boulognesur Mer Côte d'Opale), M. Zidi (Archimed).

Cette publication a par ailleurs largement bénéficié de l'apport de nombreuses entreprises qui ont accepté d’échangeravec nous, en particulier : 3SI (groupe 3Suisses), Absystech, Alstom, Ankama, Archimed, Arcelor Mittal, Arvato, AtosOrigin, Auchan, AXBX, Banque Accord, Bia Fournitures industrielles, Bombardier, CCCP, Cheminées Philippe, Cimes,Cité numérique, Cituation et Ensemble, Delos, Delzen, Dhimyotis, Dickson Constant, Distri club Médical, Etineo, Exenos,Flandres Artois Picardie Informatique, Flandre Ateliers, Gputech, Hiolle Industrie, Hospimedia, IBM, Idees-3 com,Ilen Informatique, Inovelan, IP4u, La Redoute, Leroy Merlin, Liegeois Kazin, Meconopsis, Natheos, Netasq, Ogip Qualité,Roquette, Sicos, SNR planet, Stereograph, Symbiofi, System plus, Valdunes, VB2S.

Souhaitons que les informations, analyses et propositions contenues dans cette note permettent aux acteurs publicset privés de conduire ensemble de nombreux projets, pour le bénéfice de la région Nord-Pas de Calais.

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Conception graphique : Cituation & Ensemble - 03 21 715 333Achevé d’imprimer en juin 2008

N° ISSN : 1955 - 0162

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Ouvrage disponible au format pdf surhttp://www.nord-pas-de-calais.drire.gouv.fr/di/Enjeux/enjeux.htm

DRIREDivision Développement Industriel et Technologique

941, rue Charles BourseulBP 20750 - 59507 DOUAI Cedex

Tél. : 03 27 71 22 61

ENJEUXpour l’industrie

du Nord - Pas-de-Calais

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC)regroupe les activités de fabrication d’équipements bureautiques, informatiques, électroniques, les services de télécommunication et les services informatiques, dont l’édition de logiciels.

Le développement du secteur en Nord – Pas-de-Calais est récent. Il emploie aujourd’hui près de 21 000 personnes. L’offre régionale, dominéepar les services immatériels, s’est constituée en réponse aux besoins desgrands donneurs d’ordres. La diversité et la densité des secteurs utilisateurs (industrie, distribution,santé, transports …) en région ont attiré les principaux groupes internationaux.Elles ont également permis aux entreprises régionales de développer descompétences reconnues, principalement dans 6 domaines technologiques : la sécurité, les technologies sans contact, la communication multi-canal, l’ingénierie de la connaissance, les logiciels métier et la réalité virtuelle. Dansces secteurs, l’offre régionale est principalement constituée de PME situéessur des niches à fort potentiel de croissance.

Financer son développement, mettre en place une stratégie internationale,attirer de nouveaux talents : tels sont les principaux enjeux qu’elles doivent maîtriser pour dépasser le marché régional et réaliser leur potentiel.

Table des matièresLes TIC : généralités p.7Les TIC : l’offre régionale p.13Les TIC : la demande p.33Les TIC : enjeux et pistes d’action p.49

« La seule façon des’extraire d’une

boîte trop étroite est d’inventer soi-même

le chemin de la sortie »Jeff Bezos, créateur d’Amazone

Les Technologiesde l’Information et de la Communication

quels atouts pour la région ?

Visuels couverture, de haut en bas et de gauche à droite : © VB2S - DR / © PhotoAlto - C&E / copyright © 2008 - ANKAMA. All rights reserved.

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