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CR Interclubs Anialarra aou t et septembre 2016
Par Paul De Bie & Annette Van Houtte (SC Avalon, Belgique)
Une année anniversaire puisque c’était pour la 20ème année consécutive que nous étions présents sur la zone
d’Anialarra du Massif de la Pierre Saint Martin. Deux semaines en août et deux en septembre.
La météo du mois d’aout était exceptionnellement favorable : il faisait beau, chaud et sec. Au contraire en
septembre il faisait plutôt froid et le temps était instable, comme d’habitude.
Le fait qu’au mois d’août nous étions en petite équipe de 6 à 7 spéléos était -comme on l’avait espéré- plutôt un
avantage qu’un désavantage. L’organisation était plus légère et nous avons pu résider la majorité du temps au camp
d’altitude. Les autres années il fallait plus souvent redescendre au camping.
En route sur le fabuleux lapiaz d’Anialarra (photo: J-C London)
Le Système d’Anialarra Les circonstances ne nous ont pas permises d’y consacrer le temps que nous aurions voulu. Une sortie de 2 jours
dans les extrêmes amonts a dû être annulée en dernière minute puisque nous avons été appelés sur le secours dans
l’AN308.
Nous avons faits trois grosses descentes d’un jour dans le Système pour y faire des escalades, de la re-topographie
et, en prime, se payer quelques premières à droite et à gauche. Surtout Frits, force nouvelle et très enthousiaste de
cette année, s’est dépensé sans compter : il a fouiné, escaladé et désobstrué sans limite, talonné par une équipe de
spéléos désespérés qui tentaient de topographier une multitude de petits réseaux.
Une escalade a eu lieu dans le secteur du ‘Coude Malchance’, une escalade audacieuse qui se refermait
malheureusement au bout de 40 m. Plusieurs choses ont encore été trouvées en dessous et autour du « Grand
Chambardement » et même l’actif principal nous réservait encore quelques surprises.
Toutes ces explorations ont eu lieues dans la zone centrale de la cavité, entre -450 et -500 m, non loin de la base des
puits d’entrée de l’AN51. De ce fait le plan de cette zone commence à ressembler à un plat de nouilles, et il reste très
certainement pas mal de galeries à trouver dans ce coin!
Nos premières cumulées à celles de l’Interclubs Anialarra Ouest apportent 1000 nouveaux mètres au développement
du Système qui s’élève maintenant à 43005 m pour une profondeur de -853 m.
Les puits d’entrée de l’AN51 ont été équipés de toute nouvelles cordes, qui ont été malheureusement
endommagées sérieusement, en fait pratiquement sectionnées, le jour même à plusieurs endroits par un Croll de
Petzl avec plaquette inox. Á l’usure celle-ci peut se transformer subitement en lame de rasoir ! On conseille à
l’utilisateur de ce matériel de contrôler régulièrement l’état de son bloqueur ventral.
Sima de la Babosa (AN669) Un grand gouffre qui nous occupe
depuis plusieurs années déjà. Au mois
d’août nous avons exploré un nouvel
enchainement de verticales (Puits du
Coup de Pierre) qui débute à -190 m
pour rejoindre presque 100 m plus bas
le puits terminal connu du gouffre (le
Puits des 7 Méandres) vers -280.
L’année dernière nous explorions déjà à
partir de -100 m une nouvelle série de
puits (Puits de la Lune, Puits Casatchok)
qui rejoignait également le Puits des 7
Méandres à -280 m. Il semblerait donc
que tous les chemins mènent au… Puits
des 7 Méandres.
Nous sommes allés revoir le point final
de la grotte et avons ouvert, avec un
peu de travail, un petit puits menant 7
m plus bas. La seule suite est une
fissure étroite de 10 cm avec un très
bon courant d’air. Vu la profondeur (-
351 m) et le degré de difficulté du
gouffre ça ne tente (presque) personne
d’aller entreprendre des travaux
importants à cet endroit. De plus, il
reste encore une autre branche à
explorer vers -210 m : le Puits
Manneken Pis où un petit orifice
annonce le départ d’ un nouveau puits
profond. L’élargissement n’est qu’une
formalité. En plus, ici on prend enfin
une toute autre direction que celle du Puits des 7 Méandres! Le gouffre a été déséquipé de -351 m à -190 ; Le Puits
Manneken Pis a été rééquipé en vue des explos de 2017.
Ces explos nous ont occupées pendant 5 bonnes sorties de 10-12 heures chacune. C’est une cavité qui donne du fil à
retordre. Avant d’arriver aux grands puits avec du volume à -100 m il faut se farcir une succession de passages
Puits du Coup de Pierre dans Sima de la Babosa (photo: J-C London)
étroits et difficiles. La remontée depuis le fond (-351)prend 3,5 heures, ce qui est près du double de ce qu’il faut
pour les puits faciles de l’AN51 qui comptent 50 mètres de plus.
Le développement actuel de Babosa est de 1000 m. ce gouffre pourrait devenir la plus haute entrée du Système
d’Anialarra, mais pour atteindre les galeries du Système (concrètement -450 m) il faudrait encore descendre 100 m.
Sima de las Plumas (AN507) Gouffre trouvé en 2015 par Paul et Annette. En bas du puits d’entrée de 25 m, ils s’étaient arrêtés, après de 3 jours
de travail, au départ d’un nouveau puits. C’était une belle entrée bien située dans les calcschistes du campanien
avec un bon courant d’air. Il avait tous les atouts pour devenir un grand gouffre, mais nous avons bien vite constaté
au mois d’aout que c’était loin d’être gagné.
Annette et Kim sont parvenues à passer l’étroiture à -28 et à descendre un prochain puits de 9 m après une journée
supplémentaire à élargir le passage. Au fond une courte galerie au sol couvert de blocs suivi d’un nouveau petit puits
dangereusement instable de 5 m donnait sur un méandre. C’est Frits, qui comme un maitre bâtisseur de murs de
pierres sèches a réussi à consolider l’entrée ébouleuse du P5 qui depuis ne présente plus aucun danger. Après nous
avons pu continuer l’aménagement du méandre du bas pour arriver dans un petit P3, suivi d’un P8 pour finir devant
un petit orifice qui laissait entrevoir encore un petit puits. En septembre nous avons encore passé 6 journées pour
progresser tout au plus 5 mètres. Fin provisoire à -60 m.
Le dernier puits de Sima de las Plumas (photo: J-C London)
Sima James Bond (AN692) Nous avons évidemment continué intensivement les recherches au dessus de la Rivière Tintin. Depuis 5 ans nous y
cherchons une entrée qui devrait nous mener directement dans les amonts de Tintin, très éloignés de l’entrée du
réseau. Ils se situent à 9 km de l’entrée et il faut compter 2 jours de crapahut pour y arriver. Il reste encore beaucoup
à explorer dans la Rivière Tintin: de petits affluents, des supérieurs fossiles et surtout la possibilité d’une jonction
avec le Complexe Pierre Saint Martin-Partages. Le plus grand réseau de France serait obtenu grâce à cette jonction.
Quelques séances de désobstruction dans une succession de petits puits ont permis d’atteindre la côte -50 où le
méandre se referme presque complètement (10 cm de large). Frits s’est « percuté » par le pincement et a progressé
encore 2 mètres après le virage pour constater que le méandre reprend et se pince à nouveau. Le faible courant d’air
ne nous motive pas pour continuer les efforts dans cette grotte. Fin à -52 m et on a fait une croix dessus!
Sima Pokémon (AN624) Entretemps nous avions jeté notre dévolu sur une
autre cavité toute proche : la Sima Pokémon,
trouvée par Paul il y a 2 ans et, contrairement à
James Bond, celle-ci est bien parcourue par un
courant d’air motivant. L’entrée instable avait déjà
été ouverte l’année dernière et a donné accès à un
premier puits de 10 m. Ce qui suivait devenait
assez compliqué. Un des départs avec un très bon
courant d’air aspirant a été ouvert et a conduit à un
P15 : le Puits Pikachu. Á sa base un nouveau
pincement se présentait suivi d’un puits en
méandre. Une fois passé cet obstacle suivi d’un P5,
nous nous sommes encore retrouvés devant un
passage étroit. Après 3 journées de travail
laborieux nous avons pu atteindre le haut d’un
beau puits de 10 m, le Puits Zubat. En bas: un
nouveau pincement. Celui-ci a été vaincu nous
permettant de pénétrer le dernier jour dans un
petit puits. Suite en 2017. Ce gouffre reste un
favori, mais il faudra que les dimensions
s’amplifient un peu parce qu’à ce rythme nous
allons encore y passer des années. Côte actuelle:
environ -50 m.
Sima de la Vergüenza (AN671) Ce puits unique de 90 m, que nous avions déjà exploré il y a quelques années -et probablement qu’il avait déjà été
vu par les anciens- se situe à peine à 50 m du Pokémon. Nous ne l’avions pas encore topographié. Cette lacune a été
comblée par Kim, Lieven et Gertian pendant que les autres étaient sur le secours dans l’AN308.
Sima Antartica (AN596) Un gouffre en veilleuse depuis 2011. Bart et Kris y avaient fait une seule explo et étaient arrivés dans une salle glacée
et enneigée située à -70 m.
Nous avons suivi un tout autre itinéraire, nécessitant beaucoup d’équipement, jusque dans une petite salle à -40 m,
recouverte presque complètement de glace. Ici s’ouvrait un magnifique puits fondu dans la glace: un tube, un
véritable moulin, de 29 m de profondeur qui nous a permis de traverser la couche de glace épaisse de 29 m pour
accéder à une galerie sous-jacente également pleine de neige et de glace. En suivant cette galerie nous avons pu
atteindre (probablement) la même salle à -70 m trouvée par Kris et Bart. Le trou béant qu’on voyait ne pouvait être
rien d’autre que la suite mais d’abord nous avons passés plusieurs heures à faire tomber les tonnes de glace
déstabilisées par la fonte qui surplombaient le puits pour pouvoir descendre en sécurité ce puits, baptisé Puits des
Cascadeurs. Un P50 couvert de toutes parts de glace et de neige. LE grand spectacle, magnifique mais très
dangereux vu l’allure à laquelle la glace fond à cet époque.
Dans le Puits Pikachu de la Sima Pokémon (photo: A. Van Houtte)
Á la base du puits ça se corsait, nous étions au fond d’une galerie ou salle d’au moins 40 m de haut avec une
acoustique comme dans une cathédrale et le sol recouvert de montagnes de neige: la Salle des Dunes. Á cause de la
menace de chutes de glace nous avons préféré stopper l’explo à ce stade. Juste Frits et Tobias ont fait une rapide
pointe plus loin. Ils sont encore progressé 80 m et se sont arrêtés au bord d’un très grand puits (> 100 m).
Nous espérons pouvoir redescendre ici l’année prochaine, cette fois avec le matos photo parce que c’est un gouffre
magique.
Le spectaculaire P29 à travers la glace dans Sima Antartica (photo: P. De Bie)
AN211 Le traitement des données de la Sima Antartica nous a conduit à conclure que la salle glacée à -40 m coïncidait avec
une salle glacée d’une autre cavité : l’AN211 (un - 340 m découvert en 1993-1994 par le S.S. Plantaurel). Nous
craignions que le grand puits entrevu par Tobias et Frits dans l’Antartica, de soit rien d’autre que le P145 de l’AN211.
Nous (Paul et Annette) avons donc refait la topo et avons éliminé le doute: les deux gouffres sont effectivement des
accès à la même salle glacée. Le Puits des Cascadeurs et la Salle des Dunes sont certainement de la première. Et le
puits vu par Frits et Tobias: du nouveau ou du connu? Une énigme à résoudre en 2017.
La Salle de glace dans l’AN211- Antartica (photo: P. De Bie)
Sima Regalo (AN597) La découverte de l’année pour clôturer dignement la
20ème expédition!
L’entrée, un triple trou souffleur, a été trouvée par Paul
et Annette lors d’une prospection dans la neige (mars
2012). En été, malgré le très gros courant d’air glacial
l’entrée semblait être un éboulis déclive constitué de
gros blocs instables. Cinq mètres plus bas au point le plus
profond tout était rempli de petits blocs.
C’était un trou auquel je croyais, j’étais allé le revoir 3
fois en autant d’années. Á chaque fois la conclusion était
la même : trop de boulot. Cette fois nous étions sur place
avec une bonne équipe de désobeurs, l’explo dans le
Plumas n’avançait pas vraiment et ce trou ne se trouvait
qu’à 26 m du Plumas! Donc je suggérai à Dago et Mark
d’aller y tenter leur chance. Le duo est rentré le soir au
camp avec une histoire extraordinaire. Après avoir
déblayé pendant deux petites heures, un écho c’était fait
entendre et un peu plus tard ils avaient ouvert un petit
trou où les cailloux tombaient interminablement! Pendant la desobstruction de la doline de la Sima Regalo (photo: D. L’Ecluse)
Mais comme on le craignait leurs travaux avaient sapé la pente d’éboulis. Des blocs pesant une tonne étaient prêts à
glisser. Il a fallu encore 2 jours et deux soirées de boulot pour stabiliser le truc avant de pouvoir descendre les
premiers mètres d’un immense puits que nous avions déjà baptisé Puits de l’Adrénaline. D’après certains : un puits
« à faire dans son froc », mais avec une résonance et une sonorité magnifique. Nous avons descendu une première
longueur de corde de 90 m jusqu’à un dédoublement du puits : un « puits plus étroit et sympa » et un « trou
craignos, sans fond ».
Sous la devise « YOLO ! » (You Only Live Once) nous avons opté le lendemain sans hésitation pour le trou craignos
sans fond. Il se divisait une nouvelle fois et nous avons suivi le côté qui nous semblait le plus intéressant pour atterrir
finalement à -140 sur une plateforme suivie directement d’un nouveau puits. Nous étions sur fin de corde et comme
c’était le dernier jour du camp nous avons topographié et déséquipé dans la foulée. C’était un début d’explo
fantastique dans un décor de verticalité magnifique. Impatient de voir la suite !
Equipe heureuse à -140 dans Sima Regalo (photo: P. De Bie)
Secours dans la Sima del Bosquete (AN308) Le programme prévu, dont le plat de résistance devait être une descente de deux jours dans le Réseau Nostradamus,
a été perturbé brusquement. Un gros accident avait eu lieu dans l’aval du Système d’Anialarra, plus précisément
dans la partie explorée à partir de l’AN308 par nos amis de l’Interclubs Anialarra Ouest. L’entrée fut découverte
l’année dernière et est celle située la plus en aval du Système. Mardi un très gros bloc avait basculé sur François, un
de nos amis français, le blessant grièvement : côtes fracturées, lésion vertébrale et le genou amoché. C’était un
véritable miracle qu’il ait survécu.
En bref, encore un secours de l’ampleur comme Annette en avait subi un en 2007. Presque 100 spéléos, environ la
moitié du côté français (SSF et autre) et l’autre de la Guardia Civil de Montaña espagnole, et d’après certains
journaux « 3 spécialistes belges ». C’étaient donc nous : Annette, Frits et Paul.
Une véritable gageure : l’AN308 est une cavité avec beaucoup de passages étroits et méandres qu’il fallait dynamiter
à plusieurs reprises en vue de pouvoir passer avec la civière. Notre mission était d’aller équiper pour l’évacuation la
partie de -250 à -200, en compagnie de 6 spéléos français. Jeudi peu après midi nous commencions la descente. Vers
21 h la tâche était terminée. Après une causette avec François qui attendait maintenant depuis plus de 50 heures
dans le point chaud, nous nous sommes retirés au calme dans une petite galerie latérale fossile. On y était au sec et
hors des courant d’airs, mais il n’y avait pas un mètre carré de plat, rien que de gros blocs. Nous nous sommes
installés tant bien que mal sous nos spéléoponchos, avec une bougie pour somnoler un peu et décompter les heures.
Petit à petit le froid glacial a commencé à nous gagner (température de la grotte : 3,5°C). Vers minuit Éric Boyer et sa
bande sont venu nous rejoindre : ils avaient l’air de fantômes, tous vêtus d’un spéléoponcho. Rencontre cordiale,
dommage des circonstances ! Après une heure de bavardage nous avons repris notre position sur notre bloc,
adossés contre une paroi froide garnie de petits choux-fleurs, pour continuer à somnoler.
Á 4h nous avons entendu crier : « va réveiller les Belges ! ». Comme si on dormait ! Une heure plus tard l’évacuation
a commencé. Le pauvre François ne savait pas encore qu’il allait passer 24 heures pour 250 m de puits ! Il nous a
fallu bien 3 heures pour l’évacuer jusqu’à -200. Dans quelques méandres au dessus des puits il restait des endroits
où la civière passait difficilement malgré les travaux d’élargissement.
Notre mission accomplie, nous devions encore attendre que les 3 équipes françaises au dessus de nous terminent
l’évacuation de leurs parties. Pas moyen de dépasser la civière dans ce gouffre étroit ! Á -150 m se trouvait le seul
endroit pour mettre François en attente dans un point chaud et pour laisser passer tous les équipiers (au moins 25
personnes) qui avaient travaillés dans la zone de -250 à -150 m.
Vendredi, après 20 h passés sous terre, nous revoyions le soleil. François, le blessé, ne sortirait qu’à 4 h le samedi-
matin. C’était un gros boulot, mais nous sommes satisfaits d’avoir pu y participer. De cette façon nous avons le
sentiment d’avoir pu rendre service aux gens qui nous étaient venus en aide en 2007.
Cet évènement avait laissé des traces, pour certains mentalement mais surtout physiquement. L’élan était coupé.
Nous étions exténués et à ça venait s’ajouter un rhume dû à l’exposition prolongée aux courants d’air de l’AN308.
Heureusement que notre campagne d’aout touchait à sa fin.
On se prépare avant de partir vers l’AN308 (photo: P. De Bie)
Les 50 ans de l’Arsip Après le secours il y avait la fête pour les 50 ans de l’Arsip. Rien de mieux qu’une fête pareille pour la décharge
émotionnelle. C’était une soirée très agréable en compagnie de beaucoup d’amis et la présence de beaucoup
d’anciens. Il y avait aussi la présentation du nouveau bouquin de l’Arsip : le Bulletin 18 qui reprend toutes les
explorations des 15 dernières années. Près d’un tiers du bulletin est consacré à Anialarra !
Conclusion Ca fait 20 ans maintenant que nous sommes actifs sur Anialarra. Malgré ça nous continuons à faire d’année en année
de fantastiques explorations. Le massif d’Anialarra semble une caverne d’Ali baba intarissable. C’est un privilège de
pouvoir séjourner plus d’un mois chaque été dans ce décor de calcaire sauvage et minéral, avec sous nos pieds un
gruyère de puits et galeries. Nous n’avons encore que révélé la partie visible de l’iceberg, il reste suffisamment de
travail pour encore au moins 20 autres années. Nous rêvons déjà de l’été 2017 où on va se délecter une fois de plus !
Participants SC Avalon : Erik Bruijn, Kim De Bie, Paul De Bie, Lieven De Meyere, Dagobert L’Ecluse, Mark Michiels, Tobias
Speelmans, Annette Van Houtte
Spero : Gertian Roose
Continant 7/CASA : Jack London
GRSC : Frits Van der Werff