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Rapport de stage Mars à Août 2013 Jean-Raphaël LEGALLAIS Septembre 2013 Université Jean-Monnet de Saint-Etienne Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint-Etienne Master 2 Systèmes, Territoires, Environnement, Patrimoines Option Systèmes d’Information Géographique Parcours professionnel Structure d’accueil : Région Alsace Direction de l’Environnement et de l’Aménagement Service Informations Géographiques et Statistiques 1 place Adrien ZELLER, 67070 STRASBOURG Responsable de stage Région Alsace : Marie-Christine SCHOTT Responsable de diplôme : Thierry JOLIVEAU Création et alimentation d’un SIG dédié aux infrastructures de communication et à l’Aménagement Numérique du Territoire

Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Rapport de stage Mars à Août 2013

Jean-Raphaël LEGALLAIS Septembre 2013

Université Jean-Monnet de Saint-Etienne Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint-Etienne

Master 2 Systèmes, Territoires, Environnement, Patrimoines Option Systèmes d’Information Géographique Parcours professionnel

Structure d’accueil : Région Alsace

Direction de l’Environnement et de l’Aménagement Service Informations Géographiques et Statistiques 1 place Adrien ZELLER, 67070 STRASBOURG

Responsable de stage Région Alsace : Marie-Christine SCHOTT

Responsable de diplôme : Thierry JOLIVEAU

Création et alimentation d’un SIG dédié aux infrastructures de communication et à

l’Aménagement Numérique du Territoire

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Remerciements Je souhaite remercier en premier lieu Marie-Christine SCHOTT, responsable de mon stage à la Région Alsace et chef du Service d’Informations Géographiques et Statistiques (SIGS) pour ses conseils et le temps qu’elle m’a accordé. Mais également pour son accueil et sa grande convivialité. Un grand merci à tous les membres du service SIGS, c'est-à-dire François DIOGO, Jean-Pascal KLIPFEL, Guillaume RYCKELYNCK et Sacha WEBER pour leur aide, leur disponibilité et convi-vialité. Je tiens également à remercier Mmes Carine REBER et Marie-Dominique BERNON respon-sables de la Direction de l’Environnement et de l’Aménagement. De façon générale, un grand merci à tous les agents du Conseil Régional que j’ai été amené à côtoyer pendant les 6 mois de mon stage. Sans oublier M. Thierry JOLIVEAU, responsable du Master 2 Systèmes, Territoires, Environ-nement et Patrimoines, spécialité SIG de Saint-Etienne ainsi que l’équipe pédagogique.

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Table des matières 1 Introduction ........................................................................................................................ 5

2 Contexte général ................................................................................................................. 6

2.1 Contexte du stage ........................................................................................................ 6

2.1.1 Structure d’accueil : la Région Alsace .................................................................. 6

2.1.2 La Direction de l’Environnement et de l’Aménagement et le Service de l’Informations Géographiques et Statistiques .................................................................... 7

2.2 Notions sur l’aménagement numérique du territoire................................................. 8

2.2.1 Les acteurs ............................................................................................................ 9

2.2.2 Cadre réglementaire .......................................................................................... 11

2.2.3 FTTH (Fiber To The Home).................................................................................. 17

2.2.4 Réseaux d'Initiative Publique (RIP) et Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement (AMII) .................................................................................................... 24

2.3 Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique de la Région Alsace ...... 26

3 Analyse des solutions existantes et retours d’expériences .............................................. 30

3.1 Enjeux et besoins de la mise en place d’un SIG ANT ................................................. 30

3.2 L’outil TAPIR ............................................................................................................... 31

3.3 L’observatoire du RESO-LIAin .................................................................................... 34

3.4 La plateforme Gr@ce ................................................................................................. 35

3.4.1 Le modèle de données ....................................................................................... 36

3.4.2 Les Livrables_GEO .............................................................................................. 44

3.4.3 Présentation de l’outil ........................................................................................ 44

3.5 Retour d’expérience de la Région Nord-Pas-de-Calais .............................................. 48

4 Mise en œuvre d’une solution SIG ANT pour la Région Alsace ........................................ 50

4.1 Structuration des données ........................................................................................ 50

4.1.1 Modélisation....................................................................................................... 50

4.1.2 Création de la base de données ......................................................................... 56

4.2 Intégration des données ............................................................................................ 58

4.2.1 Les données ........................................................................................................ 58

4.2.2 Adaptation des Jobs Talend ............................................................................... 59

4.2.3 Chargement ........................................................................................................ 74

4.3 Installation et test de l’outil Gr@ce .......................................................................... 81

5 Conclusion ......................................................................................................................... 82

6 Lexique .............................................................................................................................. 84

7 Bibliographie / Webographie ............................................................................................ 86

8 Table des documents et illustrations ................................................................................ 91

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9 Annexes ............................................................................................................................. 93

9.1 Carte du RIP et des zones AMII.................................................................................. 94

9.2 MCD du standard de la COVADIS pour les données ANT .......................................... 95

9.3 MPD de la base de données Gr@ce préconisé par la COVADIS ................................ 96

9.4 Modèle conceptuel de données Gr@ce Alsace ......................................................... 97

9.5 Modèle physique de données Gr@ce Alsace ............................................................ 98

9.6 Script de création de la base de données Gr@ce Alsace ........................................ 101

9.7 Script Talend principal pour l’intégration des données (« Job main »)................... 111

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1 Introduction

Les nouveaux usages d’Internet vont probablement révolutionner notre quotidien (services publics, économie, santé, éducation, commerce, télétravail, domotique, …). Ces nouveaux usages ne pourront se réaliser que si le THD1 se met en place. Le déploiement des réseaux à très hauts débits constitue l’un des plus grands chantiers d’infrastructure que notre pays aura à réaliser au cours des prochaines années. Ses enjeux économiques et sociaux sont considérables. Face à la demande des citoyens et des collectivités territoriales, un programme national prioritaire pour l’accès au THD pour tous à l’horizon 2015, a été élaboré. Celui-ci s’appuie sur le cadre réglementaire défini par la loi du 17 décembre 20092 et sur l’ARCEP3. Le déploiement de réseaux de fibres optiques a démarré depuis environ une ving-taine d’année sur le territoire français. La première étape fut la création de grandes « auto-routes optiques » constituant le réseau de transport sur tout le territoire national. Les grands axes ont été complétés par des réseaux intermédiaires de collecte, dont le déploie-ment se poursuit. Il s'agit maintenant de remplacer progressivement le réseau de desserte constitué de câbles en cuivre allant jusqu’à l’abonné, par des fibres optiques. L’ARCEP a estimé à environ 25 milliards d’euros le coût global du déploiement de la fibre optique pour tous, pris en charge principalement par le secteur privé. Toutefois, une part d’investissement public reste indispensable en raison des coûts de déploiement inabor-dables pour les seuls opérateurs, selon une stratégie favorisant la cohérence entre l’investissement privé et l’intervention publique. Dans ce cadre, les collectivités territoriales sont tenues d’élaborer un SDTAN4, tant au niveau départemental que régional, prévus par l’article 24 de la loi du 17 décembre 2009. Elles se-ront obligatoirement consultées par les opérateurs au fur et à mesure de leurs déploie-ments. L’objectif de mon stage au sein du Conseil Régional d’Alsace est la création et l’alimentation d’un SIG5 dédié aux infrastructures de communication en participant au suivi du projet d’aménagement numérique du territoire alsacien. Dans un premier temps, je vous propose de resituer le contexte du projet de l’Alsace en rap-pelant les différentes missions du Conseil Régional (politiques, économiques et géogra-phiques) ainsi que les organigrammes de cette institution. Ensuite, je rappellerai les notions qui prévalent dans le domaine de l’aménagement numérique du territoire, tant au niveau des acteurs en présence que du cadre juridique. Enfin, après une analyse des solutions existantes et le choix des outils en regard des besoins exprimés en tenant compte des retours d’expérience d’autres collectivités, je pourrai entre-prendre la structuration définitive de la base de données ainsi que l’intégration des données.

1 THD : Très Haut Débit. 2 LOI n° 2009-1572 du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique 3 ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes. 4 SDTAN : Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique 5 SIG : Système d’Information Géographique

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2 Contexte général

2.1 Contexte du stage

2.1.1 Structure d’accueil : la Région Alsace

Le Conseil Régional d’Alsace est une collectivité territoriale qui administre la Région Alsacienne. Elle abrite l’assemblée élue qui détermine la politique à mener, dirigée par M. Philippe RICHIERT son président depuis 2010. Cette assemblée est composée de 47 élus qui ont un mandat limité à 4 ans actuellement, se réunissant pour voter le budget et déterminer les grands axes de l’action régionale. Elle abrite également une commission permanente qui assure la permanence du Conseil Régional et les commissions thématiques, au nombre d’une quinzaine, qui travaillent spécifiquement sur les compétences de la Région.

L’administration régionale est composée de 1900 agents environ, répartis sur les sites de Strasbourg, Saverne, Sélestat, Mulhouse ainsi que Colmar et Haguenau. Un peu plus de 400 agents sont regroupés au siège, à la Maison de la Région à Strasbourg.

Document 1 : Siège de la Région Alsace (source : Jean-Raphaël LEGALLAIS).

La Région Alsace intervient dans les domaines suivants :

les aides à l’économie et au développement,

l’aménagement du territoire,

l’enseignement avec la gestion des lycées et du personnel TOS (Techniciens Ouvriers et de Service),

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l’environnement avec notamment les parcs naturels régionaux (Ballons des Vosges et Vosges du Nord) ainsi que les réserves naturelles régionales,

le transport ferroviaire,

la formation professionnelle : lycées professionnels et polyvalents, CFA (Centre de Formation par Apprentissage), …

les équipements importants et structurants comme certains ports et aéroports.

2.1.2 La Direction de l’Environnement et de l’Aménagement et le Service de l’Informations Géographiques et Statistiques

La Région Alsace est organisée en différentes directions opérationnelles, fonction-nelles ou techniques. La Direction de l’Environnement et de l’Aménagement (DEA), est une des directions opérationnelles dans laquelle se trouve le Service Informations Géogra-phiques et Statistiques (SIGS), service où j’ai effectué mon stage.

Document 2 : Organigramme de la Région Alsace.

La DEA, qui est dirigée par Mme Carine REBER, a pour principales missions l’aménagement des territoires, leur animation, l’amélioration de l’habitat et du cadre de vie, la gestion des aides régionales pour l’agriculture et la forêt, la préservation de l’environnement, et la mise en valeur ainsi que la connaissance du territoire alsacien. Le ser-vice SIGS, quant-à lui est un service transversal permettant d’organiser la collecte, le traite-ment et la valorisation des données géographiques et statistiques pour l’ensemble des ser-vices et directions de la Région. Il produit des documents cartographiques et statistiques pour l’aide à la décision et met à jour les données de connaissance des territoires. Enfin, ce service travaille en partenariat avec les services de l’Etat, les autres collectivités à l’échelle régionale, interrégionale et européenne.

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Document 3 : Organigramme de la Direction de l’Environnement et de l’Aménagement.

Le service SIGS est actuellement composé de 5 personnes ayant des profils de carto-graphes, géomaticiens, statisticiens et chef de projets. Les outils logiciels SIG à disposition sont essentiellement Quantum GIS, ArcGIS Desktop et ArcGIS Server, GeoServer, PostgreSQL et PostGIS. Le service utilise différentes données géographiques sur le territoire alsacien, dont notamment les données de l’IGN (BD Topo, BD Carto, Scan 25, BD Adresse, BD Ortho…), les données cadastrales, sur les transports (réseau ferré régional, lignes TGV, transports en communs, tramways, gares, réseau routier, …), environnementales (réserves naturelles na-tionales et régionales, Natura 2000, ZNIEFF, …), sur l’occupation du sol et l’urbanisme (POS, PLU SCoT). Le service s’occupe en outre de la mise en place du projet CIGAL6, plateforme de mutualisation de la donnée géographique entre les différents acteurs du territoire alsacien.

2.2 Notions sur l’aménagement numérique du territoire

L'aménagement du territoire est le nom donné à un ensemble d'actions menées par des acteurs publics (ou privés dans le cadre de missions de service public qui leur sont con-fiées) qui interviennent sur un territoire donné et façonnent son paysage. Précisément dans ce cadre, l’Aménagement Numérique du Territoire (ANT) est le processus par lequel les pouvoirs publics améliorent les conditions d’accès aux ressources de la société de l’information numérique pour la population sur un territoire. Ces actions impliquent une forte collaboration entre les différents partenaires concernés et associés à cette démarche.

6 CIGAL : Coopération pour l’Information Géographique en Alsace – http://www.cigalsace.org

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2.2.1 Les acteurs

Trois grandes catégories d’acteurs sont amenées à participer à l’ANT à des degrés divers.

2.2.1.1 Les acteurs institutionnels

A. Le Parlement :

La loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 impose la mutualisation des réseaux FTTH7 et le fibrage des immeubles neufs et crée un « droit à la fibre » s’inspirant du « droit à l’antenne ».

La loi relative à la lutte contre la fracture numérique (loi Pintat) du 17 décembre 2009 vise à prévenir l’apparition d’une nouvelle fracture numérique dans le THD. Elle défi-nit les schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique et crée le fonds d’aménagement numérique des territoires (FANT) destiné à financer les déploie-ments dans les zones non couvertes par l’initiative privée.

B. Le Gouvernement Le Gouvernement a fixé les objectifs suivants :

70% de la population couverte en THD d’ici 2020 et 100% d’ici 2025, c’est une des priorités du programme d’investissements.

En juin 2010 : élaboration d’un programme national « très haut débit » visant à : o stimuler l’investissement des opérateurs au-delà des zones les plus denses, o soutenir les projets d’aménagement numérique portés par les collectivités

territoriales, o 900 millions d’euros de subventions sont crédités au fonds national pour la

société numérique (FSN), pour soutenir les réseaux d’initiative publique s’inscrivant en complémentarité des déploiements d’initiative privée.

C. L’ARCEP L’ARCEP, autorité administrative indépendante, a pour mission de :

définir les conditions d’accès aux lignes FTTH et donc les modalités de déploiement et de mutualisation des nouveaux réseaux FTTH,

définir les obligations spécifiques imposées à certains opérateurs identifiés comme « puissants » sur un marché ; France Télécom Orange se voit, dans ce cadre, imposer des obligations en matière d’accès aux infrastructures de génie civil ou d’accès à la sous-boucle de son réseau cuivre.

Conformément au cadre législatif (article L.32-1 du code des postes et des communications électroniques), l’ARCEP doit notamment veiller :

à l’intérêt de l’ensemble des utilisateurs et des territoires,

à une concurrence effective et loyale entre opérateurs,

aux investissements efficaces dans les infrastructures.

7 FTTH : Fiber To The Home

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L’ARCEP suit la mise en œuvre de ces décisions et évalue leurs résultats, en lien avec les opé-rateurs et les collectivités territoriales. Elle anime notamment le groupe d’échange entre les collectivités, les opérateurs et elle-même (GRACO8). D. Les institutions européennes Sur proposition de la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil de l’Union Européenne adoptent la réglementation communautaire dans le domaine des communications électroniques. La Commission européenne :

contrôle la mise en œuvre de la réglementation communautaire,

participe au financement de projets au travers notamment du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) qui vise à soutenir le renforcement de la cohésion économique, sociale et territoriale en réduisant les disparités régionales,

contrôle la compatibilité des aides octroyées, notamment par les collectivités territo-riales dans le cadre de réseaux d’initiative publique, vis-à-vis des règles communau-taires relatives aux aides d’État.

2.2.1.2 Les collectivités territoriales

En 2004, la loi a introduit dans le code général des collectivités territoriales (CGCT) un article L.1425-1 définissant les conditions d’intervention des collectivités dans le secteur des communications électroniques. Les collectivités peuvent exercer une activité d’opérateur, c’est-à-dire établir et exploiter des réseaux. Sauf en cas d’insuffisance de l’initiative privée, leur activité est limitée au marché de gros et ne concerne donc pas directement le client final. L’intervention des collectivités respecte les principes d’égalité et de libre concurrence sur le marché des communications électroniques. Le réseau déployé à l’initiative d’une col-lectivité ne bénéficie pas d’un monopole légal, c’est-à-dire institué par une loi ou un règle-ment. Les opérateurs privés sont ainsi susceptibles, sur certains territoires, de déployer des réseaux concurrents de ceux déployés à l’initiative des collectivités territoriales. La réci-proque est également possible sous certaines conditions. A. État des lieux Mi-2010, l’ARCEP recensait 215 projets de réseaux d’initiative publique (RIP), dont 111 couvrant chacun plus de 60 000 habitants. Différents types de collectivités sont à l’origine de ces RIP (régions, départements, syndicats mixtes, agglomérations, …). Ils sont mis en œuvre, généralement en partenariat avec un opérateur privé, selon différentes formes juridiques : régie directe, délégation de service public (concession ou affermage), contrat de partenariat (PPP), … Les réseaux d’initiative publique déployés à ce jour ont principalement permis :

le dégroupage de près de 40% des centraux téléphoniques représentant 4,6 millions de lignes, essentiellement grâce au déploiement de réseaux de collecte en fibre op-tique,

8 GRACO : Groupe d’échange entre l’ARCEP, les Collectivités territoriales et les Opérateurs – http://arcep.fr/?id=11315

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la desserte en fibre optique de près de 4 400 zones d’activités,

l’amélioration de la couverture haut débit des zones non éligibles à l’ADSL9 (zones blanches).

B. Perspectives De nombreuses collectivités ont engagé une réflexion sur le déploiement sur leur territoire de nouveaux réseaux permettant d’aller vers le THD. Conformément à la loi rela-tive à la lutte contre la fracture numérique, cette réflexion se traduit par la réalisation de nombreux schémas directeurs. Une vingtaine de projets de réseaux d’initiative publique THD ont également été engagés ou sont en cours de définition. Certains d’entre eux, conduits à une échelle départementale ou régionale, concernent plus de 100 000 lignes.

2.2.1.3 Les opérateurs privés

Depuis le 1er janvier 1998 et le 25 juillet 2003, libéralisation et ouverture du marché des télécommunications : chaque opérateur a la possibilité de définir ses projets d’investissement, sans être soumis à des obligations de déploiement ou de couverture. Parmi les opérateurs qui déploient des réseaux, on peut distinguer :

les opérateurs présents sur le marché de détail, notamment les grands opérateurs nationaux (Bouygues Telecom, Free, Numéricâble, Orange, SFR) qui ont déjà engagé le déploiement du THD, essentiellement dans les grandes agglomérations,

les opérateurs de gros qui, généralement à l’initiative d’une collectivité territoriale, déploient des réseaux sans proposer de services sur le marché de détail (Altitude in-frastructures, Axione, Covage, SFR Collectivités, Tutor, …).

Les réseaux ainsi déployés sont ensuite exploités par différents opérateurs qui com-mercialisent des offres sur le marché de détail. Parmi ces fournisseurs d’accès à l’internet, se trouvent les grands opérateurs nationaux, mais également des opérateurs locaux ou spécia-lisés. Les utilisateurs finaux peuvent ainsi généralement bénéficier, sur un même réseau d’accès, de différentes offres de service concurrentes.

2.2.2 Cadre réglementaire

Le Conseil Régional d’Alsace, comme toutes les collectivités territoriales est forte-ment impacté par l’aspect réglementaire et législatif de son projet d’aménagement numé-rique du territoire. Par conséquent, une présentation succincte préalable de cette réglemen-tation me paraît nécessaire afin de mieux en appréhender l’impact global sur ce projet et son incidence sur mon stage dans la création du SIG.

9 ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line

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2.2.2.1 Loi n°2009-1572 du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numé-rique dite « Loi Pintat »10

L’objectif principal est d’assurer à l’ensemble de la population l’accès au très haut débit à un tarif raisonnable et d’éviter une fracture numérique entre les territoires.

Le premier moyen, décrit à l’article 23 de la loi, est de nature stratégique et organi-sationnelle :

Obligation pour les collectivités d’élaborer des Schémas Directeurs Territoriaux d’Aménagement Numérique, uniques (SDTAN) basés :

o sur l’inventaire des infrastructures existantes et coordonnant les objectifs de desserte des collectivités et des opérateurs,

o le partage des installations entre réseaux de communications électroniques et d’autres services publics, dont la distribution d’électricité.

Le deuxième outil est de nature financière :

o L’article 24 de la loi crée un fonds d’aménagement numérique des territoires, afin de subventionner les projets des maîtres d’ouvrage sous certaines condi-tions, dans les zones où l’effort des opérateurs ne pourra suffire à déployer le très haut débit.

o Doté initialement de 2,5 milliards d’euros issus de l’emprunt pour les investis-sements d’avenir, ce fond sera alimenté de manière pérenne pour financer la desserte en très haut débit de l’ensemble de la population d’ici à 202511.

2.2.2.2 Article 27 modifiant l’Article L.49 du Code des Postes et Communications Électro-niques (CPCE)12

L’article L.49 modifié, impose aux maîtres d’ouvrages de travaux sur le domaine public :

D'informer la collectivité ou le représentant de l’État dans la région, dès la program-mation de ces travaux (au moins 6 semaines à l'avance). Nature des travaux concernés :

o chantier sur le domaine public, o longueur minimale de 150 m en agglomération et 1000 m hors agglomération

(fixé par le décret 2010-726 du 28 juin 2010), o opérations en surface, sur les réseaux enterrés ou aériens.

D’informer l’organisme en charge du SDTAN de tous travaux intervenant sur leurs ré-seaux.

10http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021490974 11http://www.telecom2012.fr/infospratiques/fiche/136/pintat_fracture_numerique_fnccr_tres_haut_debit_280710.html 12http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=9E15D98CC0EA4A813E97323B8ECB5520.tpdjo13v_1?idArticle=JORFARTI000021491078&cidTexte=JORFTEXT000021490974&dateTexte=29990101&categorieLien=id

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D’informer de leurs programmations de chantiers sur les réseaux auprès de l’autorité compétente au niveau local (la Région). Cette obligation fait partie d’un panel de me-sures prises par l’État visant à favoriser la mise en place du Très Haut Débit.

Objectifs du L.49 :

économiser l’argent public : 70 à 80% du coût de déploiement de la fibre optique re-lèvent du génie civil,

éviter les répétitions de travaux (nuisances, endommagement du réseau),

générer des redevances grâce à la location de fourreaux. Déclaration de projet de Travaux (DT) et Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux (DICT) : Avant de réaliser des travaux à proximité d'un ou plusieurs réseaux ou canalisations. Il est nécessaire d'adresser une déclaration préalable aux exploitants et gestionnaires de réseaux concernés, après avoir consulté le téléservice de recensement des réseaux ou un prestataire conventionné par le guichet unique. Le maître d'ouvrage (ou responsable de projet), doit remplir la DT (Déclaration de projet de Travaux). Et ensuite l'exécutant des travaux (qui peut être une entreprise ou un particulier), doit compléter la DICT (Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux).

Une DT13 doit être faite 6 mois avant le début des travaux.

Une DICT14 ne peut être faite plus de 3 mois avant le début supposé des travaux.

Les gestionnaires de réseaux doivent répondre dans un délai de 9 à 15 jours à chaque DT et DICT en indiquant précisément la localisation de chaque réseau impacté par les travaux.

Les travaux non prévisibles à effectuer en urgences (raisons de sécurité, continuité de service public, sauvegarde de personnes ou de biens, ou cas de force majeure) sont dispen-sés de DT et DICT, mais le commanditaire de ces travaux urgents doit consulter le guichet unique et contacter par téléphone les gestionnaires des réseaux concernés. Une procédure ATU (Avis de Travaux Urgent) sera ensuite envoyée aux exploitants pour régulariser la situa-tion. N.B : Ne pas confondre les 2 !

L.49 : loi obligeant les Maîtres d'Ouvrage à déclarer leurs chantiers au moins 6 se-maines en avance afin de permettre aux opérateurs ou collectivités en charge d'un SDTAN de faire une demande de mutualisation de travaux pour le déploiement du THD sur leur territoire.

DT-DICT : déclarations que doivent effectuer les Maîtres d'Ouvrage (DT) et les Maître d'Œuvre (DICT) afin de se renseigner sur les différents réseaux potentiellement pré-sents sur les emprises de leurs chantiers afin d'éviter d'endommager lesdits réseaux. Toute déclaration doit obligatoirement être précédée d'une consultation au téléser-

13 Déclaration de projet de Travaux 14 Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux

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vice « Réseaux et canalisation »15 (guichet unique) qui recense la totalité des réseaux présents sur le territoire.

2.2.2.3 Loi n°2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie (LME)16

La LME instaure plusieurs mesures relatives au déploiement du très haut débit en France :

Le droit au Très Haut Débit : La LME instaure le droit d’accès au très haut débit pour tous. Les modalités d’exercice de ce nouveau droit sont précisées dans le Décret n°2009-53 du 15 janvier 2009 :

o Information obligatoire du propriétaire par l’occupant qui souhaite que son logement ou ses locaux professionnels soient raccordés à un réseau très haut débit en fibre optique avant tout début de travaux par un opérateur.

o Sauf motif légitime et sérieux, le propriétaire de l’immeuble ne peut s’opposer à l’installation d’un tel réseau, (immeuble est déjà équipé ou en prévision d’équipement de manière à satisfaire la demande).

Le pré-câblage en fibre optique des bâtiments neufs : o Obligation est faite par la LME, d’équiper les bâtiments neufs groupant plu-

sieurs logements ou locaux à usage professionnel en fibre optique en vue du raccordement au très haut débit.

o Le Décret n°2009-52 du 15 janvier 2009 fixe les modalités de desserte à l’intérieur des immeubles. Les promoteurs et architectes sont concernés par cette obligation consacrée dans le code de la construction et de l’habitation.

Les obligations des opérateurs : o La LME encadre par convention les relations entre opérateur et propriétaire

ou syndicat de copropriétaires afin de garantir que le coût des travaux est bien à la charge des opérateurs.

o Le Décret n°2009-54 du 15 janvier 2009 précise les clauses de cette conven-tion, notamment :

le suivi et la réception des travaux, les modalités d’accès aux parties communes de l’immeuble, la gestion de l’installation, les modalités d’information du propriétaire ou du syndicat de copro-

priétaires et des autres opérateurs inscrits sur une liste tenue à jour par l’ARCEP,

la LME exige que l’accès aux câbles installés dans les immeubles soit libre pour les opérateurs qui en feraient la demande, en un point situé hors des limites de propriété privée : l’accès à la fibre optique doit ainsi être fourni dans des conditions transparentes et non discrimi-natoire.

15 Téléservice « Réseaux et canalisation » : http://www.reseaux-et-canalisations.ineris.fr 16http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=0618475464BEA75008202F2989331AF9.tpdjo13v_1?cidTexte=JORFTEXT000019283050&dateTexte=20130825

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Décret n°2009-166 du 12 février 2009 relatif à la publication des informations sur la cou-verture du territoire par les services de communications électroniques17 : L’Article D98-6-2 fixe les règles portant sur la communication des informations relatives à la couverture du territoire par les services de communications électroniques :

Information du public : Les opérateurs doivent rendre publiques les informations relatives à la couverture du territoire par leurs services de communications électroniques commercialisés sur le marché de détail. Ces informations sont mises à jour au 1er juillet de chaque année et publiées sous forme de cartes numériques des zones de disponibilité de leurs ser-vices sur le territoire. Les fournisseurs de services de communications électroniques fixes sont tenus d’informer le public gratuitement de l'éligibilité à leurs services de détail.

Information vers l’État et organismes publics concernés : Sur demande de l'État, des collectivités territoriales et de leurs groupements, les ex-ploitants de réseaux de communications électroniques sont tenus de communiquer, dans un délai maximum d'un mois :

o la liste des communes desservies par leur réseau et pour chacune de ces communes, le pourcentage de la population couverte par le service,

o les informations permettant de déterminer l'éligibilité sur le territoire concer-né pour les services fixes, selon une des modalités suivantes :

communication d'une carte de la disponibilité du service sur le terri-toire concerné, sous forme de données numériques vectorielles pou-vant être reprises dans des Systèmes d'Information Géographique (SIG),

communication des informations techniques relatives à la partie ter-minale de leurs réseaux permettant d'élaborer une telle cartographie,

mise à disposition d'un système d'interrogation automatisée du ser-vice d'information sur l'éligibilité.

Décret n°2009-167 du 12 février 2009 relatif à la communication d'informations à l'État et aux collectivités territoriales sur les infrastructures et réseaux établis sur leur territoire18 : L'État et les Collectivités Territoriales peuvent demander aux opérateurs et aux gestionnaires d'infrastructures de communications électroniques la communication gratuite des informa-tions relatives à l'implantation et au déploiement de leurs infrastructures et réseaux sur leur territoire. Le Décret n°2009-167 du 12 février 2009 dit décret de « connaissance des réseaux », fixe les modalités de la communication des informations comme suit :

les demandes concernent les infrastructures d'accueil et les équipements passifs,

17http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020251564&dateTexte=&categorieLien=id 18 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020251570&dateTexte=&categorieLien=id

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les informations sont transmises sous forme numérique et géolocalisées,

la communication d'informations est gratuite et intervient dans un délai de 2 mois,

les demandes émanant d'une collectivité doivent faire l'objet d’une information au Préfet de Région, 2 semaines avant leur transmission au gestionnaire ou à l'opéra-teur,

les demandes de l'État sont effectuées par le Préfet de Région,

la demande doit préciser la fonction de la personne à laquelle les informations doi-vent être communiquées,

les mesures de sécurité prises pour assurer la confidentialité des données doivent être explicitées,

une nouvelle demande ne peut être adressée dans un délai inférieur à 1 an,

les donnés ainsi agrégées par le demandeur peuvent être diffusées au public à condi-tion qu'elles ne révèlent pas les données brutes transmises par le gestionnaire ou l'opérateur qui, elles, doivent rester confidentielles,

une information préalable des gestionnaires et opérateurs est nécessaire en cas de transmission des informations à une autre collectivité ou à un service de l'État,

il est possible de transmettre les informations à un tiers si celui-ci a signé un enga-gement de confidentialité,

seul l'État pourra être saisi en cas de contestation quant aux informations transmises,

si l'opérateur n'est pas propriétaire des équipements qu'il utilise, il communique le nom du propriétaire de l'infrastructure.

Sont fixés par arrêté les précisions relatives aux informations non-communicables en raison de leur sensibilité pour la sécurité publique ou nationale, le format des données transmises et les différents éléments techniques. Le Décret n°2009-167 du 12 février 2009 dit décret « connaissance des réseaux », donne à l’État, aux collectivités territoriales et à leurs groupements, un « droit à l’information » à titre gratuit, sur les infrastructures et réseaux de communications électro-niques. Saisi par la fédération française des télécoms, le Conseil d’État avait annulé, le 10 novembre 2010, deux dispositions de ce décret pour défaut de base légale. La première fixait les moda-lités de communication à des tiers des informations détenues par les collectivités ; la se-conde prévoyait notamment, qu’à compter du 1er juillet 2011, les informations relatives aux infrastructures d’accueil devaient être fournies sous forme de données vectorielles géoloca-lisées. La Loi du 22 mars 2011 est venue établir la base légale permettant de restaurer les dispositions annulées qui ont été reprises par un décret du 18 avril 201219. Il prévoit notam-ment que les informations sur les infrastructures d’accueil doivent être fournies sous forme de données vectorielles géolocalisées à compter du 1er janvier 2014. Le 18 avril, un arrêté relatif aux modalités de communication des informations prévues par le Décret du 12 février 200920 a également été publié. Avec ces deux textes, publiés le 20 avril 2012 au Journal officiel, le dispositif « connaissance des réseaux » est à nouveau complet. Il sera pleinement opérationnel à partir du 1er janvier

19 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025711741&dateTexte=&categorieLien=id 20 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025711753&dateTexte=&categorieLien=id

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2014 et constitue une base légale essentielle permettant la constitution du SIG de l’aménagement numérique du territoire de la région Alsace. L'article D. 98-6-3 du code des postes et des communications électroniques est modifié comme suit : « L'État, les collectivités territoriales et leurs groupements peuvent communiquer des don-nées reçues en application du présent article à un tiers concourant à l'aménagement du ter-ritoire avec lequel ils sont en relation contractuelle, après information des opérateurs et des gestionnaires d'infrastructures dont elles proviennent. La communication fait l'objet d'une convention de durée limitée qui en précise les finalités, impose au destinataire de respecter la sécurité et la confidentialité des données conformément au présent IV et prévoit qu'à son terme les données sont restituées et les copies détruites. Le service de l'État, la collectivité territoriale ou le groupement détenteur des données veille au respect par le destinataire de ses obligations en matière de sécurité et de confidentialité des données prévues par la con-vention. Les données communiquées ne peuvent être utilisées à d'autres fins que celles pré-vues par la convention. » « Les informations devant être communiquées en application du présent article sont trans-mises sous forme de données numériques vectorielles géolocalisées pouvant être reprises dans des systèmes d'informations géographiques et suivant un format largement répandu. Un arrêté des ministres chargés de l'aménagement du territoire, des collectivités territoriales, des communications électroniques et de l'urbanisme précise le format et la structure de don-nées suivant lesquels ces informations doivent être transmises. »

2.2.3 FTTH (Fiber To The Home)

Au préalable quelques définitions sont nécessaires. Qu’est-ce que le THD ? Les notions de « haut débit » et de « très haut débit » sont relatives et définies par rapport aux débits aujourd’hui disponibles. On parle de « très haut débit » lorsqu’une technologie offre des performances significative-ment supérieures à celles du haut débit. Pour un accès fixe, le débit descendant doit par exemple être supérieur à 50 Mbit/s, et le débit montant supérieur à 5 Mbit/s. Pour un accès mobile, le débit doit être significativement supérieur à celui de la 3G, de plusieurs dizaines de Mbit/s, voire supérieur à 100 Mbit/s partagés entre plusieurs utilisateurs. Ces débits sont susceptibles d’évoluer à l’avenir notamment sur les réseaux en fibre optique sur lesquels ils pourraient atteindre plusieurs Gbit/s symétriques. Qu’est-ce que la fibre optique ? Une fibre optique est un fil de verre ou de plastique, plus fin qu'un cheveu, qui con-duit la lumière. Le signal lumineux injecté dans la fibre est capable de transporter de grandes quantités de données à la vitesse de la lumière sur plusieurs centaines, voire milliers, de ki-lomètres. Cette technologie est déjà utilisée depuis plus de vingt ans notamment pour le transport de données entre les grandes agglomérations. Son extension jusqu'aux logements

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va permettre de répondre aux besoins croissants en débits et en services des particuliers et des entreprises. La fibre optique se compose21 : - d’un cœur dans lequel se propage la lumière (de 9µm à 62.5µm de diamètre pour les

fibres standards), - d’une gaine optique qui confine la lumière dans le cœur (125µm pour les fibres optiques

standards), - d’un revêtement externe qui permet d’assurer la résistance de la fibre (250µm pour les

fibres classiques).

Document 4 : Structure d’une fibre optique. La fibre optique s’adapte à tous les types de réseaux :

LAN (réseaux locaux),

MAN (réseaux métropolitains),

WAN (réseaux de télécommunications),

FTTH (fibre optique jusqu’à l’abonné). Qu’est-ce que le FTTH ? Un réseau FTTH (« Fiber To The Home ») est un réseau de fibres optiques, dans lequel la fibre va depuis le nœud de raccordement optique (NRO22), lieu d’implantation des équi-pements de transmission d’un opérateur, jusque dans les locaux d’habitation ou profession-nels. Actuellement, l’ADSL et le bas débit utilisent des câbles téléphoniques en cuivre pour la par-tie terminale. La continuité en fibre optique jusqu’au domicile permettra d’assurer des dé-bits théoriques de plusieurs Gigabits par seconde sur de relatives grandes distances. Les dé-bits commerciaux en FTTH seront dans un premier temps de l’ordre de 100 Mbit/s et seront amenés à progresser dans les années à venir. En situation fixe, cette technologie apparait donc aujourd’hui comme la solution la plus pérenne pour l’avenir. Par contre, elle nécessite de lourds investissements afin de créer des infrastructures d’accueil pour la fibre optique (matériel et génie civil), à la charge des opérateurs, des collec-tivités locales et de l’État.

21 Formation Fibre Optique : http://www.formation-fibre-optique.com/a-la-decouverte-de-la-fibre-optique/la-fibre-optique-qu-est-ce-que-c-est/ 22 NRO : http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C5%93ud_de_raccordement_optique

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Document 5 : Creusement d’une tranchée pour poser des fourreaux en souterrain.

(Source : ARCEP) Il s’agit principalement des travaux nécessaires au déploiement de la fibre optique dans les rues, le long des routes ou tout autre réseau (déploiement horizontal), puis dans les immeubles collectifs (déploiement vertical), jusqu’au raccordement final dans les logements. Les fibres optiques des réseaux FTTH sont généralement déployées dans ou sur des infras-tructures de génie civil existantes. Ces infrastructures peuvent être souterraines (artères souterraines en conduite ou four-reaux) ou aériennes (poteaux téléphoniques ou électriques)23.

Document 6 : Pose de fourreaux souterrains par micro-tranchées.

(Source : CETE de l’Ouest)

23 La montée vers le très haut débit sur l’ensemble du territoire - Guide sur le déploiement de la fibre optique à

l’usage des élus et des collectivités territoriales - Les rapports de l’ARCEP, juillet 2011.

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Document 7 : Poteaux électrique accueillant un réseau fibre optique.

(Source : ARCEP) Les réseaux FTTH sont pour le moment essentiellement déployés dans les grandes agglomérations. Ils permettent à ce stade de bénéficier d'un débit de l'ordre de 100Mbit/s symétrique, c'est-à-dire dans le sens descendant (réception d'information) et dans le sens montant (envoi d'information). Hiérarchie des réseaux24 : Internet est l’interconnexion de réseaux du monde entier, à différentes échelles, qui s’échangent des données en des points d’interconnexion localisés dans les métropoles mon-diales. Le schéma ci-dessous présente les trois niveaux composant un réseau de communica-tions électroniques. Sur un même territoire, plusieurs réseaux de même niveau peuvent se superposer. Ainsi, un quartier peut être desservi par plusieurs réseaux parallèles correspon-dant à des technologies ou à des opérateurs différents.

24ANT : http://extranet.ant.cete-ouest.equipement.gouv.fr Schéma directeur Territorial d’Aménagement Numérique de l’Alsace – Rapport final

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Document 8 : Hiérarchie des infrastructures des réseaux de communications électroniques.

(Source : CETE de l’Ouest) Transport : Le niveau transport assure l’acheminement de grands volumes de données sur de longues distances (échelles interrégionale, nationale et internationale) entre deux points du réseau d’un opérateur. Souvent appelé dorsale ou colonne vertébrale (« backbone » en anglais), il appartient de bout en bout à un opérateur donné et il est relié aux réseaux des autres opé-rateurs par le biais de points d’interconnexion. Ces sites de nommés GIX25 ou IXP26, relient entre eux les pays et les plus grandes agglomérations, principalement situés à Paris en ce qui concerne la France Chaque opérateur (de taille importante) dispose ainsi de son réseau de transport, qui se ma-térialise par des infrastructures en fibre optique étendues sur des centaines de kilomètres, interconnectant des équipements de routage et transportant des flux de données de quelques centaines de Mbit/s à plusieurs dizaines de Gbit/s. L’ensemble de cette infrastruc-ture de base constitue le cœur de réseau de l’opérateur.

25 GIX : Global Internet eXchange 26 IXP : Internet eXchange Point

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Les réseaux d’initiative publique mis en œuvre sur l’Alsace, en particulier Alsace Connexia et Haut-Rhin Telecom, s’interconnectent dès à présent avec les réseaux de trans-port des opérateurs. Collecte : Le niveau collecte permet :

de recueillir les informations en provenance des différents réseaux de desserte avant de les relayer vers le réseau de transport,

et dans l’autre sens, d’acheminer les données en provenance d’Internet. Son échelle est généralement régionale, départementale ou métropolitaine pour les grandes agglomérations. Le réseau de collecte est distinct des réseaux de desserte car il n’a pas pour fonction de raccorder individuellement les utilisateurs. Tout comme les réseaux de transport, les réseaux de collecte sont habituellement conçus en fibre optique. Desserte : Le niveau desserte porte plusieurs dénominations dont boucle locale, réseau d’accès, pre-mier ou dernier kilomètre. C’est le lien entre l’implantation géographique de l’usager et le point d’entrée sur le réseau de collecte. En amont du réseau de desserte se trouve la tête de réseau, équipement actif qui assure d’un côté l’interconnexion avec le réseau de collecte et de l’autre l’activation des connexions avec tous les abonnés du réseau de desserte. Lorsque l’opérateur décide de créer plusieurs zones de desserte distinctes, il crée donc autant de têtes de réseau. La desserte THD de l’Alsace s’appuiera sur les réseaux de collecte Alsace Connexia et Haut-Rhin Telecom, qui devront cependant faire l’objet d’extensions importantes. La technologie utilisée pour raccorder les abonnés permet de classifier par types les infrastructures constitutives du réseau de desserte :

FTTH (Fiber To The Home), si la fibre optique arrive jusque chez l’abonné.

Réseau câblé ou HFC (Hybride Fibre-Coaxial), si le service de télécommunications ou de télévision est acheminé chez l’abonné et fourni par l’intermédiaire d’un câble coaxial.

DSL27 sur boucle locale cuivre, si le service de télécommunications est transporté par la boucle locale du réseau téléphonique.

Boucle locale radio (Wi-Fi, WiMAX, etc.), si le service de télécommunications est acheminé par la voie hertzienne.

Lorsque le réseau de desserte utilise une technologie fibre optique (FTTH ou va-riantes), la tête de réseau est un point nommé NRO (nœud de raccordement optique) qui dessert une ville, un quartier, ou une voire plusieurs zones d’activité.

27 DSL : Digital Subscriber Line

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Les technologies privilégiées dans le scénario d’intervention préconisé sur l’Alsace sont les suivantes :

d’une part le FTTH, avec la création « ex-nihilo » de boucles locales optiques ou la modernisation de réseaux câblés qui sont à l’heure actuelle des réseaux hybrides fibre – coaxial de type HFC,

d’autre part la montée en débit au sous-répartiteur pour desservir dans des délais relativement courts des communes mal couvertes en ADSL à l’heure actuelle et sur lesquelles la mise en œuvre d’emblée d’une desserte FTTH génèrerait des coûts im-portants. Il est à noter cependant que les communes concernées par la montée en débit font l’objet ultérieurement de la mise en place d’une boucle locale optique FTTH qui doit rester la cible à terme sur l’ensemble de l’Alsace.

Plus généralement, le FTTx (« Fiber To The ... ») consiste à amener la fibre optique28 au plus près de l'utilisateur, afin d'augmenter la qualité de service (en particulier le débit). Dans la plupart des cas de raccordement des utilisateurs à la fibre optique, il s'agit dans les faits d'un rapprochement du réseau de fibres optiques au client via une paire de cuivre (opé-rateurs télécom) ou d'un câble coaxial (câblo-opérateur). Le débit fourni via une fibre op-tique est indépendant de la distance, alors que le débit fourni via la paire de cuivre diminue en fonction de le sa longueur (affaiblissement du signal). En pratique, si la longueur de cuivre résiduelle est inférieure à 1 km, le client peut bénéficier du très haut-débit. Différents sigles sont utilisés selon les cas pour qualifier les types de raccordements :

FTTN : « Fiber To The Neighbourhood », fibre jusqu'au quartier. FTTC : « Fiber To The Curb », fibre jusqu'au trottoir. FTTS : « Fiber To The Street », fibre jusqu'à la rue – bâtiment. FTTN : « Fiber To The Node », fibre jusqu'au répartiteur. FTTB : « Fiber To The Building », fibre jusqu'au bâtiment. FTTCab : « Fiber To The Cab », fibre jusqu'au sous-répartiteur. FTTP : « Fiber To The Premises », fibre jusqu'aux locaux / entreprises. FTTH : « Fiber To The Home », fibre jusqu'au domicile. FTTO : « Fiber To The Office », fibre jusqu'au bureau / entreprises. FTTLA : « Fiber To The Last Amplifier », fibre jusqu'au dernier amplificateur.

28 http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibre_optique

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Document 9 : Schéma Des différentes architectures FTTx.

Elles varient en fonction de la distance entre la fibre optique et l'installation du client. À gauche le bâtiment de l'opérateur ou NRO. À droite un immeuble d'habitation.

(Source : Wikipédia – Seb35)

2.2.4 Réseaux d'Initiative Publique (RIP) et Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement (AMII)

Le partage du territoire entre les différents acteurs publics et privés est encadré par la réglementation qui en définit les rôles et missions de chacun. Réseaux d'Initiative Publique (RIP)29 :

Concernant les acteurs publics, l'article L. 1425-1 du Code Général des Collectivités Territoriales permet la mise en place de Réseaux d'Initiative Publique (RIP) dans le domaine des réseaux de communications électroniques établis et exploités par des collectivités territoriales telles que les départements.

Depuis 2004, les collectivités peuvent recourir à différents types de contrats publics : marché publics de travaux suivi d'un contrat d'affermage, délégation de service pu-blic de type concessive, contrat de partenariat Public-Privé (PPP).

Quel que soit le montage retenu, l'intervention des collectivités devra garantir l'utili-sation partagée du réseau et respecter le principe d'égalité et de libre concurrence sur les marchés.

Cela concerne également les réseaux physiques construits par différentes collectivi-tés territoriales. Le plus souvent des régions, des départements, ou des communau-tés d’agglomération de communes.

29 http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/d07-tabcgct-1204.pdf

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Le mode de fonctionnement est le suivant : les pouvoirs publics investissent, souvent avec un partenaire privé, pour construire un réseau couvrant tout le territoire ou seulement les zones non-couvertes par l’ADSL. En général le partenaire privé, ou une filiale montée pour l’occasion, reçoit une délégation de service public pour l’exploitation du réseau.

L’article L. 1425-1 du CGCT impose également aux collectivités de transmettre à l’Autorité (ARCEP) une description des projets qu’elles seraient amenées à lancer sur le fondement de cet article. Les informations qui doivent être fournies sont celles permettant d’obtenir une « description de chacun de leurs projets et les modalités de leur exécution »30. (Cf. fiche transmission RIP).

Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement (Zone AMII) :

Ce sont des Zones exclusivement réservées à l'initiative privée, ayant fait l'objet d'in-tention de déploiement de la part des opérateurs car jugées « rentables ».

L'État a lancé, à l'attention des opérateurs privés, un Appel à Manifestation d'Inten-tion d'Investissement (AMII). Les réponses faites par les opérateurs (Orange, SFR, Co-vage) ont défini les zones dites « AMII » sur lesquelles ils envisagent du déploiement « FTTH ».

Les intentions d’investissement des opérateurs en matière de déploiements de ré-seaux de boucle locale à très haut débit à horizon de 5 ans en dehors des zones très denses. France Télécom et ses concurrents ont déclaré des ambitions de couverture en FTTH d’ici 2015. Cet AMII permet de connaître les intentions des opérateurs à couvrir en FTTH le territoire au delà des zones très denses (148 communes classées par l’ARCEP en 2009).

La couverture du territoire national en réseaux à très haut débit constitue un enjeu majeur pour l’avenir des territoires. la France accusant déjà un net retard en matière de FTTH, avec moins de 0,5% des foyers abonnés à cette nouvelle génération de ré-seau en fibre optique se classe au 12ème rang européen (Classement FTTH Council Europe de fin 2010).

La diffusion rapide du FTTH est donc stratégique pour notre pays, c’est pourquoi le gouvernement a lancé un plan Très Haut Débit en fixant le cap de 70% des foyers couverts en 2020 et 100% en 2025. L’ARCEP a mis en place des règles afin de mobili-ser les acteurs privés. Avec le soutien de l’État, les collectivités locales devront jouer un rôle majeur. Elles ont montré depuis 2004 qu’elles pouvaient être des partenaires déterminants pour le succès du Haut Débit et du dégroupage.

Le passage au Très Haut Débit pose à nouveau la question de leur implication en co-hérence et en coordination avec les autres acteurs.

Un nouvel appel à manifestations d’intentions d’investissement sera organisé tous les deux ans afin de tenir compte de l’actualisation des projets de déploiement des acteurs.

30 http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/collectivites/pdf/fiche-transmission-rip.pdf

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2.3 Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique de la Région Alsace

Adopté le 30 mars 2012, le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN) présente les ambitions des collectivités alsaciennes en matière d’aménagement numérique31. Il vise à prévenir et réduire la fracture numérique et à favoriser le déploiement du Très Haut Débit (THD) sur l’ensemble du territoire tel que le préconise la Loi n°2009-1572 du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numérique dite « Loi Pintat ». L’ambition affichée est d’apporter la fibre optique jusque chez l’habitant sur tout le territoire à l’horizon 2030. Ce schéma directeur est élaboré en partenariat avec les Départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et en concertation avec l’État, les intercommunalités, les schémas de cohérence territoriale (SCoTs) et les opérateurs privés. La Région a mandaté le groupement formé par les Cabinets IDATE et MIRIADE, pour la réali-sation du SDTAN :

Idate32 est un cabinet d’études et de conseils dans le domaine de l’économie numé-rique, les médias, Internet et les télécommunications :

o il assure l’étude technique, économique et juridique de réseaux haut et très haut débit, et propose des feuilles de route à court, moyen et long terme en accord avec les besoins du territoire,

o il accompagne et aide à la gestion opérationnelle du projet (assistance à maî-trise d’ouvrage).

Miriade33 est un cabinet d’études et de conseils indépendant spécialisé dans l’aménagement numérique des territoires :

o il repose sa méthodologie sur une double expertise des projets territoriaux publics et des stratégies des opérateurs, à partir des éléments croisés entre les contraintes techniques, budgétaires et financières publiques, et celles du marché,

o il réalise les études d’avant projet sommaire et détaillé (APS34 et APD35) pour le projet alsacien. L’étude APS est actuellement en cours et doit durer jus-qu’au début 2014.

Principaux axes du SDTAN Alsace : Le Très Haut Débit est une priorité nationale : La Loi de modernisation de l’économie (LME) en 2008 a déjà marqué un début d’affirmation des enjeux du très haut débit par le gouvernement et le législateur. L’obligation, créée par la loi LME, de pré-câbler tout nouveau bâtiment en fibre optique à partir de 2011, démontre l’importance que revêt le réseau optique pour les utilisateurs, au

31 http://www.region-alsace.eu/sites/default/files/fichiers/amenagement-territoire/sdtan/rapport_sdtan.pdf 32 http://www.idate.org 33 http://www.miriade.fr 34 APS : Avant Projet Sommaire 35 APD : Avant Projet Détaillé

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même titre que l’eau ou l’électricité, sans compter l’incidence économique du THD sur les entreprises. Une Ambition, la fibre optique pour tous :

La fibre optique : une nécessité pour les entreprises et les sites publics Les entreprises, ainsi que les services publics, ont besoin de services de plus en plus gourmands en bande passante du fait du développement des nouveaux usages tels que :

o échanger des fichiers de plus en plus lourds, o passer à la téléphonie sur IP, o communiquer avec ses partenaires par visioconférence, o interconnecter des sites distants, o sauvegarder des données à distance, o répondre efficacement aux marchés publics sous une forme dématérialisée, o utiliser des logiciels partagés sur des serveurs (« cloud computing ») :

20% des PME ont des contrats d’hébergement externe de leurs ser-veurs et/ou un contrat d’externalisation de la gestion du parc informa-tique,

35 % des PME ont actuellement recours à des services en mode SaaS (Software as a Service = accès à des logiciels au travers du Web).

Les services publics ont également besoin pour se moderniser du très haut débit sur les territoires, en particulier dans les domaines :

o de la santé avec le développement de la télésanté, o de l’éducation et de la formation, o du tourisme, o de l’administration électronique, o ou encore du développement durable…

La fibre optique contribue à la compétitivité des entreprises et des services publics et devient ainsi l’un des facteurs d’attractivité des territoires.

Le grand public, de nouveaux usages qui nécessitent le THD : o La généralisation à venir de la Télévision en HD puis 3D : en 2009, plus de 75%

de la bande passante des réseaux fixes étaient utilisés par la vidéo, en 2013

c’est 90% qui sont prévus.

o L’accès mobile à internet : 3 millions d’abonnés mobiles surfent sur Internet. o Les réseaux sociaux, une progression exponentielle : 750 millions d’abonnés à

« Facebook » dans le monde, 30% des français. Les nouveaux usages des internautes appellent à des débits plus importants, mais également des débits symétriques (autant en réception qu’en émission), actuelle-ment incompatibles avec l’ADSL.

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Les débits génèrent et accélèrent les usages : C’est la disponibilité des débits qui génère et accélère les usages avancés et non l’inverse. Seule la capacité physique des réseaux limite le développement des usages ainsi que l’a démontré l’accélération des usages liés au développement des offres in-ternet forfaitisées, avec l’ADSL en particulier.

RIP et zones AMII sur l’Alsace : Les zones AMII en Alsace représentent près de la moitié de la population (49%), mais uniquement 73 communes les plus peuplées (Strasbourg, Mulhouse, Colmar, Haguenau, Sélestat, …) sur les 903 que compte la région. C’est pourquoi, il est important de mettre en place une initiative publique par le biais d’un RIP pour assurer l’aménagement numérique de l’ensemble du territoire.

Document 10 : Carte du RIP et des zones AMII (source : Miriade).

Voir annexe 9.1 pour une version en meilleure résolution. En alsace, les zones AMII (en gris) correspondent essentiellement aux zones les plus peu-plées. C'est-à-dire du nord au sud :

la commune de Siltzheim (faisant partie de la Communauté d'agglomération Sarre-guemines Confluences à cheval entre l’Alsace et la Moselle),

la commune de Haguenau,

la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS),

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la commune de Sélestat,

la Communauté d'agglomération de Colmar (CAC),

Mulhouse Alsace Agglomération (M2A),

et la commune de Saint-Louis. L’initiative publique de déploiement du THD (RIP) s’effectuera donc sur tout le reste du territoire alsacien (en vert sur la carte précédente). Dès la période 2015-2020, une action forte sera conduite pour assurer la desserte FTTH de l’ensemble des communes principales de chaque intercommunalité, afin que ces villes puissent bénéficier des mêmes services que ceux qui seront disponibles sur les agglomérations de Strasbourg, Mulhouse et Colmar no-tamment. Coûts d’investissement : Les investissements publics à réaliser sur la période 2013-2020 sont évalués à 179 M€, en tenant compte de la collecte et de la desserte. Sur cette période, les investissements se décomposent en :

63,7 M€ pour la réalisation du réseau de collecte,

115,6 M€ pour la réalisation du réseau de desserte. Au final, le total des investissements publics à réaliser sur la période 2013-2030 pour l’aménagement numérique en très haut débit de la région Alsace s’élèveront à 407 M€ (es-timations).

Document 11 : Investissements à mettre en œuvre pour l’aménagement numérique THD de

l’Alsace selon les périodes de réalisation. (Source : Idate / Miriade)

Au total, sur la période 2012-2030, les revenus issus de la commercialisation du ré-seau FTTH et ceux issus du financement privé mobilisé pour la modernisation des réseaux câblés s’élèvent à 142 M€. Compte-tenu du fait que les investissements à réaliser pour l’ensemble du projet s’élèvent à 407 M€, l’investissement net à supporter par les acteurs publics est donc de 265 M€, hors recettes éventuelles liées à la mise à disposition du réseau à un fermier (surtaxe d’affermage).

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3 Analyse des solutions existantes et retours d’expériences

La Région Alsace dispose aujourd’hui d’un SIG lui permettant de répondre à des solli-citations de productions cartographiques et de documents statistiques pour ses départe-ments et services. Mais elle ne dispose pas de données ou d’applications spécifiques au do-maine de l’ANT et au déploiement de la THD sur son territoire. De plus, contrairement au domaine de la gestion des infrastructures et des réseaux de télécommunication, il n’existe que très peu, voire pas du tout de solutions métiers « prêtes à l’emploi » proposées par les entreprises pour les besoins des collectivités territoriales en matière de déploiement des réseaux très hauts débits. En effet, le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH), reste encore un domaine relativement récent en France. Néanmoins, nous verrons que certaines applications existent, développées essentiellement par les collectivités territo-riales pour répondre à leurs besoins.

3.1 Enjeux et besoins de la mise en place d’un SIG ANT

La mise en place d’un SIG pour l’Aménagement Numérique du Territoire en Alsace, doit permettre de répondre aux besoins suivants :

Tout d’abord, c’est une occasion pour la Région Alsace de récupérer un certain nombre d’informations sur son territoire, sur les réseaux de communication, de transports, les voiries et réseaux divers. Ces données seront récoltées à l’occasion des études de déploiement du FTTH, soit en demandant aux différents opérateurs et gestionnaires d’infrastructures les données sur leurs réseaux (voir la Loi de Moderni-sation de l’Economie), soit en effectuant des récoltes d’informations sur le terrain par le biais de prestataires (études d’avant projet sommaire et détaillé).

Ensuite, une des fonctions importantes de ce SIG sera d’identifier les infrastructures préexistantes qui pourront être mobilisées pour le déploiement du réseau de fibres optiques. En effet, le principal coût du déploiement d’un tel réseau vient du génie ci-vil (pour 70 à 80%), c'est-à-dire la construction d’infrastructures propres pour poser les fibres optiques, qui seront très majoritairement souterraines (tranchées, tubages, fourreaux, chambres, …). L’idée sera de connaître les autres réseaux susceptibles de pouvoir accueillir des fibres optiques (réseaux de télécommunication des différents opérateurs déjà déployés, mais aussi les réseaux d’eau, d’électricité, d’éclairage pu-blic, …), afin d’utiliser ces infrastructures (modulo éventuellement un coût de pas-sage ou de location de l’infrastructure). Cela permettra de minimiser le linéaire d’infrastructures nouvelles à créer et donc le coût global de déploiement du THD.

Un autre objectif sera de pouvoir recenser les travaux importants à venir sur tout type de réseaux suffisamment longtemps à l’avance, afin de permettre la mutualisa-tion desdits travaux et du génie civil quand cela est possible. Il s’agira donc d’anticiper d’éventuelles interventions et d’en profiter pour déposer en même temps des fibres optiques. Cette pratique permettra là encore de diminuer les coûts, mais aussi d’éviter la répétition des travaux et donc de leurs nuisances. Cela suppose donc de mettre en place une forme de collaboration efficace entre la Région, les gestion-

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naires des différents réseaux et les entreprises de travaux qui réalisent les modifica-tions des infrastructures.

Ce SIG a aussi pour but de constituer un observatoire sur le déploiement de la fibre optique. Il doit aider à connaitre l’état d’avancement et les prévisions du déploie-ment par la publication de cartes et statistiques en direction du grand public, des col-lectivités et des professionnels. Par exemple, permettre à un opérateur de connaître les infrastructures disponibles entre un point A et un point B afin de constituer son réseau. Avoir la possibilité de connaître les services qui sont proposés à un particulier ou une entreprise à un endroit donné. Permettre à des acteurs externes à la Région (autres collectivités ou gestionnaires de réseaux) de consulter le détail des infrastruc-tures présentes sur leur territoire ou dont ils ont la charge, et avoir la possibilité d’indiquer les modifications de leurs réseaux.

La liste de ces enjeux n’est pas exhaustive. D’autres besoins pourront potentielle-ment apparaitre suite à la constitution du SIG. Mais on peut dès à présent constater qu’il faudra des interactions fortes entre la Région Alsace, les autres collectivités sur le territoire alsacien, les gestionnaires de réseaux et les entreprises de travaux qui interviennent sur les réseaux. Maintenant nous allons voir certaines solutions mises en place dans d’autres collecti-vités pour répondre à la problématique de l’aménagement numérique et au déploiement du THD.

3.2 L’outil TAPIR

L’outil TAPIR36, dont la réalisation a été confié au CRAIG37, est un site Internet per-mettant de satisfaire à l’obligation légale relative à la lutte contre la fracture numérique38 qui impose à tout maitre d’ouvrage d’infrastructures de réseaux, de déclarer les travaux aux acteurs publics et privés concernés. Cette loi a pour vocation d’inciter à la mutualisation des opérations sur les réseaux afin de limiter les dépenses publiques et privées. Les déclarations de travaux doivent être effectuées dès la programmation de ceux-ci, et les acteurs intéressés peuvent se manifester pendant un délai de 6 semaines à compter de la déclaration. L’outil se compose essentiellement de 2 parties :

Une partie de déclaration de travaux, s’adressant aux collectivités locales et aux ges-tionnaires de réseaux intervenant sur les réseaux implantés sur le domaine public

Et une partie consultation pour les collectivités locales et les opérateurs de télécom-munications qui souhaitent profiter d’opportunités de travaux pour enfouir des in-frastructures d’accueil (pose de fourreaux, création de chambres, …).

36 TAPIR : Travaux d’Aménagement Programmés sur les Infrastructures de Réseaux : http://tapir.craig.fr 37 CREIG : Centre Régional Auvergnat de l’Information Géographique : http://www.craig.fr 37 Article L.49 et Loi « Pintat »

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Document 12 : Site Internet TAPIR.

Ce site peut être réutilisé et mis en place par n’importe quelle collectivité portant un Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique pour rendre possible les déclara-tions de travaux dans le cadre de l’article L.49. Les sources se trouvent sur le site de l’ADULLACT39 et sont librement téléchargeables40. De nombreuses collectivités territoriales ont effectivement réutilisé cet outil et l’ont adapté à leurs besoins :

DIXIT41 « Dispositif d’Information sur les travauX pour les Infrastructures Télécom » pour la Région Languedoc-Roussillon

ARTAIR42 « Application de Référencement des Travaux d’Aménagement sur les In-frastructures de Réseaux » pour la Région Centre

OPTIC43 « Outils de Programmation de Travaux d’Infrastructures des Communications électroniques » pour la Région Rhône-Alpes

39ADULLACT : Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales : http://www.adullact.org 40 https://adullact.net/projects/tapir 41 http://dixit.siglr.org 42 http://artair.geo-centre.fr 43 http://www.optic.rhonealpes.fr

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AVENIR44 « Application pour la Valorisation et l’Essor du Numérique par les infras-tructures de Réseaux » pour la Région PACA

INGRES45 « Information Géographique RESeaux » pour le Conseil Général du Tarn-et-Garonne

DOTIR7846 « Déclaration des Opérations de Travaux sur les Infrastructures Réseaux » pour le Conseil Général des Yvelines

Et d’autres encore… En résumé, l’outil TAPIR (et ses dérivés) permet de gérer les déclarations de travaux dans le cadre de l’article L.49 afin de mutualiser les travaux d’infrastructure et de diminuer les coûts de déploiement du THD. Mais il s’arrête à cet unique besoin et ne propose rien par exemple pour les données de l’ANT. Cependant, afin de visualiser les données et constituer un observatoire sur l’ANT, le CRAIG met à disposition un outil de visualisation cartographique47, intégré dans leur portail Internet géographique.

Document 13 : Visionneuse cartographique sur les données ANT du CRAIG.

44 http://avenir.crige-paca.org 45 http://www.ingres82.fr 46 http://dotir78.yvelines.fr 47 http://carto.craig.fr/?ant

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3.3 L’observatoire du RESO-LIAin

La Régie RESO-LIAin48 exploite et gère, pour le compte du SIEA (Syndicat Intercom-munal d’Energie et de l’E-communication de l’Ain) le réseau de fibres optiques LIAin, per-mettant aux particuliers et aux professionnels du département de l’Ain de bénéficier du très haut débit Internet. Cette régie propose un site Internet sur lequel le grand public peut con-sulter des cartes sur l’état du réseau LIAin, les services disponibles sur le territoire (Wi-Fi, fibre optique), les différents fournisseurs d’accès à un endroit donné et les prévisions de couverture.

Document 14 : Etat de couverture du territoire.

(http://siea.sirap.fr/liain/carto/map.phtml?config=liain-public&zoomLayer=communes&zoomQuery=insee@1@01418@0@0)

Le site propose une application cartographique de visualisation relativement simple d’utilisation afin de connaître l’état de couverture et de prévision de déploiement du THD (zones couvertes, zones travaux en cours, zones études validées, zones non couvertes). De plus, ce site propose également un test d’éligibilité au très haut débit en fonction d’une localisation précise (adresse).

48 RESO LIAin : Régie d’Exploitation du Service Optique LIAin (Liaison Internet de l’Ain) - http://www.reso-liain.fr

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Document 15 : Test d’éligibilité à l’adresse.

(http://customers.liain.fr/inscription/newProspect) Ce site WEB, dont dispose le RESO-LIAin, constitue un outil très intéressant car il ré-pond à certains besoins exprimés par la Région Alsace. C'est-à-dire constituer un observa-toire sur le suivi du déploiement de la fibre optique et des services disponibles pour le THD, en direction des particuliers, des professionnels et des collectivités.

3.4 La plateforme Gr@ce

Gr@ce49, conçu et développé par la Région Aquitaine, est une plateforme WEB dé-diée à la gestion des infrastructures télécoms. Cette plateforme est composée d’une base de données réalisée à partir d’un modèle standardisé, d’une application Internet permettant de visualiser les données, de les mettre à jour, et d’un outil mobile pour assurer la collecte des informations sur le terrain en mode déconnecté. Gr@ce permet :

de recenser avec précision les infrastructures télécoms,

49 Gr@ce : Géoréférencement et Recensement Aquitain des Communications Electroniques : http://grace.aquitaine.fr

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de disposer d’une vision cartographique d’ensemble,

d’interfacer les données avec l'ensemble des partenaires dans un standard national.

3.4.1 Le modèle de données

Le modèle de données est la base de l’outil Gr@ce. Il détaille et ordonne les informa-tions nécessaires aux collectivités pour décrire leurs réseaux et infrastructures de télécom-munication, que ce soit pour le très haut débit ou pas. Il permet également de stocker cette connaissance de manière pérenne, dans une base de données facile à interfacer avec les SIG locaux.

3.4.1.1 Standardisation par la COVADIS

Le modèle de données Gr@ce, initialement développé par le Conseil Régional Aqui-taine, a été repris et standardisé par la COVADIS50. Ce modèle est devenu un « géostan-dard » au niveau national sur le thème « Aménagement Numérique des Territoires Infras-tructures et réseaux de télécommunications électroniques »51. Il offre une façon de structu-rer et de stocker dans une base de données géographique exploitable par un outil SIG, l’ensemble des informations relatives aux infrastructures de communications électroniques existantes ou planifiées. Ce standard de données doit fournir un moyen de recenser les infrastructures de té-lécommunication et de les connaître précisément afin de préparer l’arriver du très haut dé-bit dans les territoires. Il devrait favoriser une certaine rationalisation du développement des réseaux et notamment permettre de limiter les coûts des travaux pour le déploiement du THD. Il constitue de plus un cadre d’échange pour les données ANT entre les acteurs privés et les collectivités. Tous les types de réseaux télécoms peuvent être modélisés avec ce standard (hert-zien, ADSL, WiMAX, fibre optique, …), mais le principal objectif reste la description des ré-seaux pour le très haut débit. Les données couvertes par ce standard peuvent provenir :

des schémas d’ingénierie ou pré-études techniques préalables à l’établissement d’un réseau FTTH,

des plans de récolement suite à des travaux de pose de fourreaux,

des informations sur les Réseaux d’Initiative Public (RIP) déjà créés,

des relevés sur le terrain décrivant les réseaux des opérateurs ou des données que ceux-ci doivent fournir dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Economie (LME)52.

50 COVADIS : COmission de VAlidation des Données Pour l'Information Spatialisée : http://www.cnig.gouv.fr/Front/index.php?RID=120 51 http://grace.aquitaine.fr/uploaded/covadis_std_ant_v1-0_133093635070874900.pdf 52 Décret n°2009-166 du 12 février 2009, dit « couverture des services », Article D98-6-2

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Les types d’éléments décrits sont les suivants :

les infrastructures d’accueil (artères, fourreaux, sous-tubages, chambres, locaux techniques, …),

les éléments passifs (câbles, pylônes, …),

et les éléments de génie civil (tranchées). Même si ce standard ne devrait pas connaître d’évolution majeure à court terme, il peut être amené à évoluer ou à être complété en fonction des besoins exprimés par les utili-sateurs, notamment par le biais de l’AVICCA53 qui fait partie du groupe de travail Gr@ce au niveau national. De plus un autre standard sur l’aménagement numérique des territoires viendra bientôt compléter celui-ci sur l’aspect des « Services et couverture Télécom ».

3.4.1.2 Modèle Conceptuel de Données

Les entités et caractéristiques du MCD54 Gr@ce, ont été établies suite à l’inventaire de toutes les infrastructures de communications électroniques. Dans ce modèle, les réseaux d’infrastructures sont représentés comme des réseaux de nœuds (ponctuels) reliés entre eux par des artères et des tranchées qui se superposent (linéaires).

Document 16 : Schéma topologique du réseau. Le modèle est composé de 12 classes d’entités principales et de 18 classes représentant les types énumérés. Les principales entités sont les suivantes :

éléments linéaires : Artere, Fourreau, SousTubage, Cable et Tranchee,

éléments ponctuels : Nœud, Chambre, LocalTechnique et SiteEmission,

éléments d’association entre infrastructures ponctuelles et linéaires : ElementBran-chementPassif,

éléments complémentaires : Acteur, MetadonneesANT.

53 AVICCA : Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel : http://www.avicca.org/ 54 MCD : Modèle Conceptuel de Données

Nœuds

Tranchées

Artère

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Le MCD global établi montrant l’ensemble des classes et leurs relations est le suivant :

Document 17 : MCD du standard de la COVADIS pour les données ANT (source : COVADIS).

Voir annexe 9.2 pour une version en meilleure résolution. Ci-dessous les définitions des principales entités55. Classe « Artere » : Une artère de génie civil est une infrastructure aérienne ou souterraine accueillant des câbles utilisés pour les réseaux de communications électroniques. Une artère peut soit être souterraine dans un conduite rigide, soit aérienne passant sur des poteaux ou des pylônes électriques, soit en façade ou en encorbellement. Classe « Fourreau » : Les fourreaux sont des conduits rigides, plus ou moins flexibles et résistants, utilisés pour la pose de câbles de fibres optiques. On distingue généralement :

les fourreaux PVC56 qui sont des tubes rigides de quelques mètres de longueur ne permettant pas la pose de câble par portage et sont plutôt adaptés pour les courtes distances et les changements de direction nombreux,

55 Définitions provenant du document : http://grace.aquitaine.fr/uploaded/covadis_std_ant_v1-0_133093635070874900.pdf (pages de 15 à 34).

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les fourreaux PEHD57, dont la pose est plus facilement mécanisée, qui sont adaptés à la pose de câble par portage et donc utilisés préférentiellement sur les longues dis-tances et les sections linéaires.

Le calibre et le nombre des fourreaux déterminent le nombre de fibres qui pourront être déployées. On évite de passer plusieurs câbles dans un même fourreau, pour des raisons techniques (pose moins performante) et organisationnelles (cohabitation de câbles pouvant appartenir à des opérateurs concurrents). Pour cela, il est parfois possible d’utiliser des four-reaux occupés grâce à la technique du sous-tubage, en faisant passer plusieurs tubes à l’intérieur d’un même fourreau.

Document 18 : Fourreaux en PVC avec grillage avertisseur (source : CETE de l’Ouest).

Classe « SousTubage » : Un sous-tubage est un conduit rigide, plus ou moins flexible et résistant, utilisé pour la pose de câbles de fibres optiques à l’intérieur des fourreaux. Chaque sous-tube n’accueille géné-ralement qu’un seul câble.

Document 19 : Principe du sous-tubage (coupe transversale).

56 PVC : de l’Anglais « PolyVinyl Chloride » – Chlorure de PolyVinile 57 PEHD : PolyEthylène Haute Densité

5 câbles dans un fourreau sous-tubé

Sous-tubages

Un seul câble dans un fourreau non sous-tubé

Câble

Fourreau

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40

Classe « Cable » : Représente un câble de type cuivre pour le réseau ADSL, un câble coaxial, ou encore une fibre optique pour le très haut débit. Le nombre maximal de fibres optiques présentes dans le câble est fonction de son diamètre.

Document 20 : Câble à fibres optiques pour applications FTTX (source : ACOME).

Classe « Nœud » : Elément ponctuel de l’infrastructure électronique de télécommunication situé aux extrémi-tés des artères et accueillant les éléments de branchement passif. Un nœud est soit un local technique, soit une chambre, soit un site d’émission. Classe « Chambre » : Les chambres sont des cavités souterraines, affleurant à la surface de la chaussée ou du trot-toir sous lesquels elles sont enterrées. Reliées entre elles par les fourreaux, elles remplissent deux fonctions principales :

permettre la mise en place des câbles dans les fourreaux, en offrant des points d’entrée et de sortie à ces derniers,

permettre de réaliser des changements de direction, des dérivations et des raccor-dements, en offrant un espace de stockage de la « sur-longueur » de câble (« lo-vage ») et une accessibilité aux câbles et fibres.

Document 21 : Mise en place d’une chambre de tirage.

(Source : Hautes-Pyrénées Numérique)

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Classe « LocalTechnique » : Les locaux techniques accueillent les éléments actifs des infrastructures télécoms. En fonc-tion de leur taille et de leur type (NRA58, SR59, NRO, PM60, …), ce sont soit des armoires de rue, soit des abris ou « shelters » de quelques m², soit des bâtiments de plusieurs dizaines de m² pour les plus importants. Ils doivent être facilement accessibles pour permettre les inter-ventions d’urgence en cas de panne. Les éléments actifs à l’intérieur peuvent être de techno-logies différentes ou appartenir à des opérateurs multiples. Comme ces éléments produisent de la chaleur, certains locaux techniques sont équipés d’un dispositif de refroidissement (ventilation ou climatisation).

Document 22 : Local technique de type « Shelter » (source : CETE de l’Ouest).

Classe « SiteEmission » : Représente une infrastructure d'émission de signal par mode hertzien. Ces sites peuvent être de type radiodiffusion, radiotéléphonie, Wi-Fi ou WiMAX.

Document 23 : Site d’émission (source : ANFR).

58 NRA : Nœud de Raccordement Abonnés (réseau cuivre) 59 SR : Sous-Répartiteur (réseau cuivre) 60 PM : Point de Mutualisation (réseau optique)

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Classe « Tranchee » : La tranchée n'est pas directement un élément de l'infrastructure télécom. Mais elle est utili-sée dans ce modèle pour décrire les caractéristiques de l’infrastructure et les aspects tech-niques du génie civil (profondeur, mode de pose, implantation). Elle permet également de stocker les informations sur la propriété ou la gestion de la voirie et de faire la liaison avec les documents officiels relatifs aux travaux.

Document 24 : Schéma d’une tranchée sous chaussée (coupe transversale). Classe « ElementBranchementPassif » : C’est une classe d’association permettant relier les données d'infrastructures linéaires que sont les câbles aux données d'infrastructures ponctuels (chambre, sites d'émission, locaux techniques) par l’intermédiaire des nœuds. Classe « Acteur » : Acteurs intervenant en tant que propriétaire, gestionnaire, utilisateur de l'infrastructure de télécommunication ou en tant que gestionnaire des métadonnées sur les informations transmises. Les acteurs peuvent se classer suivant la typologie suivante :

Acteurs publics : commune, Communauté de commune, Communauté d'aggloméra-tion, Communauté urbaine, EPCI, Département, Région.

Opérateurs privés.

Structure spécifique porteuse de projet : régie, affermage, partenariat public privé, syndicat mixte, syndicat d'énergie, autres...

Classe « MetadonneesANT » : Représente les métadonnées associées aux données (propriétaire des métadonnées, qualité et source de la géolocalisation, date et source de la mise à jour). Elles doivent être rensei-gnées lorsque ces informations sont connues.

Structure de la chaussée

De 20 à 80 cm

80 cm

30 cm

Fourreaux

Enrobage (sable, ….)

Grillage avertisseur Remblai

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Seules les entités Artere, Nœud, Tranchee et LocalTechnique possèdent réellement une dimension géographique. Les objets des classes Fourreau, SousTubage et Cable font référence aux objets de la classe Artere pour être représentés en utilisant leur géométrie. De même les éléments de branchement passifs, qui sont forcément situé sur des nœuds, utili-sent les géométries de ces derniers. Quant-aux entités Chambre, LocalTechnique et SiteE-mission, étant des sous-classes de Nœud elles héritent des géométries des objets nœuds. LocalTechnique possède en plus un champ géométrique pour représenter sa zone de des-serte (surfacique). La COVADIS préconise d’implémenter ce standard de données dans une base de don-nées relationnelle géographique, notamment sous PostgreSQL/PostGIS, afin de pourvoir gérer correctement la complexité du modèle. Pour cela, elle propose également un MPD61 comme exemple d’implémentation.

Document 25 : MPD de la base de données Gr@ce préconisé par la COVADIS.

(Source : COVADIS) Voir annexe 9.3 pour une version en meilleure résolution.

61 MPD : Modèle Physique de Données

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3.4.2 Les Livrables_GEO

Le modèle de données, une fois implémenté dans un SGBD62 spatial tel que Post-greSQL/PostGIS, permet une gestion pérenne des informations des infrastructures de com-munications électroniques. Ce format est cependant éloigné des pratiques courantes des producteurs de données comme les bureaux d’études, qui préfèrent les formats de fichiers produits par les outils de DAO63 classiques. C'est pourquoi des fichiers d'intégration appelés Livrables_GEO ont été définis au format Shapefile pour qu’ils soient directement expor-tables depuis les outils DAO courants64. Ces fichiers constituent de cette façon un modèle d'échange des données Gr@ce. Les Livrables_GEO contiennent la description et la cartographie d’un réseau dans 3 fichiers Shapefiles qui doivent respecter un format bien précis65 :

le fichier « ARTERE_GEO.shp » permet la description technique des câbles et des in-frastructures accompagnement son cheminement,

le fichier « NOEUD_GEO.shp » décrit les éléments d'infrastructure ponctuelle (locaux techniques, sites d'émission, chambres) et permet de déterminer les éléments de branchement passifs),

le fichier « TRANCHEE_GEO.shp » décrit l'infrastructure de génie civil (géométrie, mode de pose, propriétaire, gestionnaire) qui supporte les infrastructures linéaires de télécommunication.

Ces fichiers sont rassemblés dans un répertoire correspondant à un même territoire qui est ensuite zippé pour être livré. L'alimentation de la base Gr@ce se fait automatique par dépôt des Livrables_GEO sur un serveur par l’intermédiaire du site Internet de l’outil Gr@ce. Sur ce serveur, des scripts d’intégration permettront de vérifier la cohérence des données et de les redistribuer dans l’ensemble des tables de la base de données. Ces fichiers de données peuvent également constituer un support pour l’export de la base Gr@ce. Des Livrables_GEO devront être livrés et intégrés afin de mettre à jour la base de données Gr@ce lors de la prise de connaissance des travaux effectués sur les réseaux (mise en place de nouveaux fourreaux, modification des nœuds) ou lors de la modification d'un schéma d'ingénierie lorsqu’un territoire évolue (aménagement de nouvelles zones urbani-sées ou d'activités ou tout autre facteur).

3.4.3 Présentation de l’outil

L’outil Gr@ce, développé par la société Makina Corpus66 pour le compte de la Région Aquitaine, se présente sous la forme d’une application WEB composée de plusieurs modules et d’une application pour terminaux portables (tablettes), permettant la saisie sur le terrain

62 SGBD : Système de Gestion de Base de Données 63 DAO : Dessin Assisté par Ordinateur 64 http://grace.aquitaine.fr/uploaded/120316_MethodoLivrablesGeo.pdf 65 http://grace.aquitaine.fr/uploaded/120316_TablesLivrablesGeo.pdf 66 http://makina-corpus.com/

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des données en mode déconnecté et capable de se synchroniser avec la base une fois re-connecté.

3.4.3.1 Modules et fonctionnement global

Le site Web est composé de plusieurs modules :

un module d’export de données par fichiers au format Livrables_GEO (Shapefiles) ou SQL67 , limité au périmètre géographique de l’utilisateur,

un module d’import de données en utilisant soit les Livrables_GEO, soit une sauve-garde SQL (dump), avec contrôle du périmètre géographique de l’utilisateur,

un module de visualisation en mode consultation et modification en fonction des au-torisations de l’utilisateur,

un module pour la gestion de la déclaration L.49,

un module d’analyses des données attributaires et géographiques (cartes de rendus sur un attribut, résultats de requêtes SQL, …),

un module de gestion des Services Web WMF68 et WFS69 (toujours limités au péri-mètre de l’utilisateur),

un module pour l’application mobile (consultation, modification ou ajout de données sur tablette),

ainsi qu’un forum et une aide en ligne.

Document 26 : Page d’accueil de l’application Gr@ce (http://grace.aquitaine.fr).

67 SQL : Stuctured Query Language – Langage de requête pour les bases de données. 68 WMS : Web Map Service – Protocole informatique permettant d’obtenir des cartes. 69 WFS : Web Feature Service – Protocole informatique permettant de manipuler des entités géographiques

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Note : pour utiliser entièrement l’application, il faut avoir un compte et se connecter avec. Le site web est organisé par territoire de compétence et par acteurs. Chaque utilisa-teur possède un territoire d’action sur lequel il peut agir en fonction de ses habilitations qui sont liées à son groupe d’acteurs. On distingue ainsi 5 groupes d'acteurs :

les « superviseurs » : administrateur sur un territoire dont il a la compétence télé-com,

les « actifs » : agents pouvant visualiser et modifier les données, lancer des analyses, faire des imports/exports (action sur la base de données), il a tous les droits mais n'est pas administrateur,

les « passifs » : agents ne pouvant que consulter et interroger des données non sen-sibles,

les « tiers » : profil réservé aux bureaux d'études et tiers concourants à l'aménage-ment numérique du territoire,

enfin, les « L49 » : profil strictement dédié au module L.49. Par exemple, un agent d’une communauté de communes faisant partie du groupe des « actifs », pourra visualiser et modifier les données sur le territoire de sa communauté de communes uniquement. Il ne pourra pas voir ni interagir sur les données d’une autre col-lectivité locale, à moins d’en recevoir les droits spécifiquement. Le module L.49 est un outil qui répond strictement aux exigences légales de l’article L.49. Il est basé sur l’application TAPIR diffusé par le CRAIG (voir paragraphe « 3.2 L’outil TA-PIR »). Il permet de renseigner les intentions de travaux et/ou de rechercher et visualiser les informations sur les travaux à un endroit donné.

Document 27 : Cartographie du module L.49 (http://grace.aquitaine.fr/carto/11).

Page 47: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Note : pour utiliser entièrement ce module, il faut avoir un compte et se connecter avec. La mise à jour de la base de données peut être effectuée sur une zone géographique donnée par les partenaires concernés de plusieurs façons :

soit en important une archive zippée contenant des fichiers de type Livrables_GEO,

soit en chargement un dump SQL d’une base de données Gr@ce (fichier de sauve-garde de tout ou partie d’une base),

soit en synchronisant un terminal mobile suite à des saisies en mode déconnecté sur le terrain,

soit en retouchant manuellement les entités depuis l'interface cartographique. L'alimentation de la base de données à partir des fichiers Livrables_GEO se fait à l'aide de routines développées avec l'outil ETL70 libre Talend71. Ces procédures ne sont com-patibles pour l’heure qu'avec le SGBD PostgreSQL/PostGIS et nécessite que les fichiers Li-vrables_GEO soient renseignés en respectant scrupuleusement le format de données. Le processus d'intégration vérifie la structure des données importées et si elle est correcte, redistribue ces données dans l’ensemble des tables de la base Gr@ce.

3.4.3.2 Architecture logicielle

L’application Gr@ce repose sur Django72, un framework Python servant à développer des applications Internet. Django gère toutes les requêtes entrantes (requêtes vers les pages WEB, mais également les requêtes vers les services cartographiques). L’application utilise 2 bases de données PostgreSQL :

une base de données propre à Django (comptes utilisateurs, paramétrages, …),

et la base de données métier Gr@ce. Le traitement des fichiers à importer est assuré par les jobs Talend que Django lance de manière asynchrone via Celery73, qui est un gestionnaire de tâches fonctionnant sur Rab-bitMQ74 (logiciel de gestion de messages entre applications). La base Gr@ce est accédée directement par les jobs Talend lors de l’intégration de données, comme par Django (en plus de sa propre base) lors de modifications de données via l’interface WEB ou par le module de l’application mobile de saisie terrain. Django accède également aux couches cartographiques produites par GeoServer75, puis les sert aux clients WEB afin d'assurer le filtrage spatial dy-namique, assurant ainsi qu'un utilisateur ne voit pas les données extérieures à sa zone géo-graphique.

70 ETL : Extract Transform Load – logiciel permettant d’extraire des données de sources diverses, de les trans-former et de les charger sous une autre forme. 71 http://fr.talend.com 72 https://www.djangoproject.com 73 http://www.celeryproject.org 74 http://www.rabbitmq.com 75 http://geoserver.org

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Document 28 : Schéma d’architecture logicielle de l’outil Gr@ce (source : Makina Corpus).

L’ensemble des ces productions, l’outil Gr@ce et les scripts Talend d’intégration des données, a été mis à disposition en téléchargement76 sous licence libre sur le site de l’ADULLACT.

3.5 Retour d’expérience de la Région Nord-Pas-de-Calais

La Région Nord-Pas-de-Calais fut un précurseur en matière de mise en place d’un SIG ANT sur les communications électroniques dans le cadre du haut débit, notamment pour le déploiement de l’ADSL dès 2006. L’objectif était de suivre la couverture des services de télé-communications pour la résorption des zones d’ombre sur le territoire régional. Un observa-toire régional a dès lors vu le jour et a permis de localiser les différentes zones d’ombres, de suivre leur résorption et l’influence sur la couverture du territoire en services télécoms. Le SIG ANT et l’observatoire qui en découle, sont ensuite entrés de plus en plus dans des thématiques proches des réseaux et des infrastructures, notamment lors du recense-ment des infrastructures mobilisables dans le cadre du déploiement du très haut débit. C’est alors que le Conseil Régional a entrepris d’implémenter le modèle de données Gr@ce77 dans son SIG, afin de permettre la gestion des réseaux et infrastructures de communications élec-troniques. À cette occasion, il a très vite compris qu’avec la standardisation COVADIS, ce modèle était très intéressant car il permet d’avoir un langage commun entre les différents acteurs des réseaux télécoms. C’est ainsi que la Région Nord-Pas-de-Calais est devenu mo-teur sur la gouvernance du modèle Gr@ce.

76 http://adullact.net/projects/grace/ ainsi que http://adullact.net/scm/?group_id=764 77 Voir paragraphe « 3.4 La plateforme Gr@ce ».

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49

La Région NPdC (Nord-Pas-de-Calais) a ainsi mis en place les outils suivants pour son SIG ANT :

modèle de données Gr@ce pour représenter le patrimoine télécom,

base de données sous PostgreSQL/PostGIS,

l’ETL spatial FME78 pour l’intégration ou l’exportation de données,

un outil basé en partie sur l’application Gr@ce mais en cours d’évolution,

un observatoire régional basé sur ChinooK79 (interface Web cartographique utilisant PHP80, Zend Framework81 et OpenLayers82),

et MapServeur83 comme serveur cartographique. Elle a également créé sur son territoire un « Pôle Métier ANT » avec les acteurs lo-caux (collectivités, opérateurs, gestionnaires de réseaux), permettant d’échanger autour du modèle Gr@ce, des données ANT et de partager les expériences. Cela permet aussi de récu-pérer au niveau régional des informations provenant des collectivités en mettant en place des conventions d’échange de données. La Région NPdC a pris le parti de ne pas utiliser d’outil de gestion des déclarations de travaux pour satisfaire les obligations de l’article L.49. Elle préfère en remplacement une gouvernance « proactive » sur son territoire, avec des comités composés des différents ac-teurs (collectivités, opérateurs, gestionnaires de réseaux, services de l’Etat) afin de prévoir les travaux à l’échelle d’une année en vue de leur mutualisation. En effet selon eux, les outils existants de gestion des déclarations de travaux dans le cadre de l’article L.49 comme TAPIR ou proposé par l’application Gr@ce, ne permettent pas de mutualiser correctement les tra-vaux sans trop pénaliser leurs délais de réalisation. La Région NPdC a déjà une expérience assez importante dans le domaine des SIG ANT. Bien qu’elle soit très impliquée dans la gouvernance du modèle de données Gr@ce, il est intéressant de noter qu’elle n’utilise pas l’ensemble de l’application Gr@ce. Elle a mis en œuvre ses propres solutions plus organisationnelles que logicielles. Donc si le modèle de données Gr@ce semble presque « incontournable », la question de l’application reste en-core ouverte. Il sera nécessaire d’analyser l’application Gr@ce et de la comparer à d’autres solutions pour voir si elle correspond le mieux aux besoins de la Région Alsace.

78 http://www.safe.com/fme/fme-technology 79 http://chinook.memoris.fr 80 http://php.net 81 http://framework.zend.com 82 http://openlayers.org 83 http://mapserver.org

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50

4 Mise en œuvre d’une solution SIG ANT pour la Région Alsace

Après l’analyse des principales solutions existantes et des retours d’expériences, il apparaît opportun de retenir la solution Gr@ce concernant le modèle de données. En effet, ce modèle est devenu un standard adopté, ou en passe de l’être, par la plupart des collecti-vités ayant en charge le déploiement du très haut débit sur leur territoire. La première étape pour mettre en place une solution SIG pour l’ANT consistera donc à reprendre le MCD Gr@ce et à l’adapter aux besoins spécifiques de l’Alsace tout en restant compatible avec le standard défini par la COVADIS. Cela permettra de créer la structure de la base de données métier à partir du modèle Gr@ce « Alsace » ainsi défini. Dans un second temps, il conviendra d’alimenter cette base métier à partir des données des études APS et APD servant à définir le schéma d’ingénierie, ainsi qu’une base référentielle alimentée à partir de toutes les données récupérées sur les réseaux de différentes natures. Enfin pour terminer, il sera nécessaire d’effectuer l’installation de l’application Gr@ce sur un serveur de tests, afin d’analyser et de déterminer si cette application répond bien aux be-soins de la Région Alsace.

4.1 Structuration des données

4.1.1 Modélisation

Miriade, prestataire des études APS et APD, a débuté un travail de modélisation sur la base de données alsacienne. Cette entreprise devait à l’origine prendre en charge la totali-té de l’élaboration du MCD. Cependant, suite à l’analyse du modèle livré, leur travail s’est avéré loin d’être satisfaisant : nombreuses erreurs de conception et non respect du standard de la COVADIS pour les données ANT. C’est pourquoi, il a été nécessaire de reprendre la mo-délisation et de la compléter afin d’arriver à une version qui puisse aboutir à la création de la base de données.

4.1.1.1 Modèle Conceptuel

Après une période d’analyse du MCD et d’échanges avec certaines personnes en charge de la gouvernance du modèle Gr@ce (Amandine LAFFERRAIRIE du Conseil Régional d’Aquitaine et Alexandre TRIBOLET du Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais), j’ai établi un MCD correspondant aux demandes de la Région Alsace, tout en restant compatible avec le standard mis en place par la COVADIS. Le modèle de données alsacien reprend donc le modèle standardisé dans son en-semble, hormis la classe des « MetadonneesANT », en y ajoutant les entités suivantes :

« SITE » (et « NBR_PRISES_TYPE_SITE »)

« POINT_BRANCHEMENT_OPTIQUE »

« BOITE_EPISSURE »

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La classe des « MetadonnéesANT » a été enlevée du modèle, car les relations sont de type « 1:1 »84 (une instance de métadonnées ne peut qualifier qu’une et une seule entité, et une entité ne peut avoir qu’une et une seule instance de métadonnées). Dans ce cas, le parti a donc été pris d’intégrer les informations des métadonnées directement dans les entités elles-mêmes. Cela se traduit par des champs supplémentaires dans « ARTERE », « FOUR-REAU », « SOUS-TUBAGE », « CABLE », « TRANCHEE », « NŒUD » et « SITE ». Voici le MCD « simplifié » (sans les classes des acteurs et des types énumérés) pour la Région Alsace, donnée à titre indicatif :

Document 29 : MCD Gr@ce Alsace. Voir annexe 9.4 pour une version en meilleure résolution.

Ci-dessous les définitions des classes ajoutées. SITE : Le déploiement du THD et les études APS et APD qui en découlent, sont une bonne occasion de récolter un certain nombre d’informations sur le territoire du RIP alsacien, notamment

84 http://fr.wikipedia.org/wiki/Relation_de_un_%C3%A0_un

Classes ajoutées

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sur le bâti et les activités. C’est ainsi que la classe SITE a été ajoutée, elle représente tous les sites qui devront potentiellement être raccordés au FTTH. Les sites sont recensés dans les catégories suivantes (sachant qu’un site peut appartenir à plusieurs catégories) :

Habitat : tous les logements, habitations, maisons, appartements, immeubles, …

Professionnel : tous les bureaux et hébergements de sociétés de prestation de ser-vices, cabinets de notaires, d'architectes, bureaux d'étude, paysagistes, médecins, ki-nés, dentistes, cabinets d'analyses médicales, radiologie, IRM, Datacenter, EPN, …

Commerce : toutes les boutiques, magasins, petits commerçants et artisans (boulan-gerie, institut de beauté, ...), enseignes commerciales, moyennes et grandes surfaces, halles pour le marché, …

Culture et Patrimoine : tous les sites de culture, bibliothèques, médiathèques, théâtres, cinémas, salles de spectacles et de concerts, Zénith, musées, monuments, cirques, …

Administratif : tous les sites administratifs, postes, centres des finances, des impôts, URSSAF, pompiers (SDIS), centres pénitentiaires, Gendarmerie, Police, Palais de jus-tice, Prud’hommes, établissements militaires, de défense, mairies, préfectures, sous-préfectures, Conseil Général, Conseil Régional, Sécurité Sociale, CPAM, ARS, RSI, Pôle Emploi, INSEE, toutes chambres, fédérations et délégations, agences et directions départementales et régionales, ...

Social : CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), Emmaüs, Restos du Cœur, associa-tions d'aide à domicile, établissements d'accueil d'urgence, Foyers de Jeunes Travail-leurs, Croix-Rouge, Médecins Sans Frontières, SAMU social, haltes garderie, crèches, missions locales, CROUS, centres de cohésion sociale, ...

Santé : tous les sites de santé, cliniques, hôpitaux, centres médico-sociaux, centres de dépistage, PMI, …

Education et Formation : écoles primaires, secondaires, collèges, lycées, universités , écoles supérieures, rectorats, centres d'apprentissage et de formations, AFPA, centres d'information et d'orientation, établissements d’enseignement spécialisés (en milieu ouvert ou fermé), …

Recherche : laboratoires de recherche et de technologies, Instituts de recherche, …

Sport et Loisirs : stades, salles de sport, gymnases, piscines, patinoires, tennis, golf, mini-golf, centres équestres, stations de ski, MJC, centres thermaux, de thalassothé-rapie, zoo, parcs d’attractions, …

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Industrie : usines, zones industrielles, mines, carrières, centrales électriques, bar-rages, …

Religieux : églises, lieux de culte, cimetière, …

Transport et mobilité : gares (routières et ferroviaires), aires d'autoroutes, ports, aé-roports, lieux d’interconnexion, …

Tourisme : hôtels, résidences de vacances, auberges de jeunesse, campings, gîtes d'hôtes, villages vacances, …

Autres : tout ce qui n'est pas défini dans les autres catégories… A la classe « SITE » est associé la classe « NBR_PRISES_TYPE_SITE » permettant de stocker le nombre de prises pour chaque site, en fonction du ou des types du site. POINT_BRANCHEMENT_OPTIQUE et BOITE_EPISSURE : Un Point de Branchement Optique (PBO) et une boîte d’épissures sont des Eléments de branchement Passif (EP) particuliers. Ces entités ont été ajoutées au MCD, afin de garder des informations spécifiques à ces éléments qui seront récoltés lors des études APS et APD sur le terrain. Par exemple pour la boîte d’épissures, on souhaite connaître le nombre de cassettes et d’épissures présentes dans la boîte. Et pour le PBO, il s’agit de connaître sa capacité, c'est-à-dire le nombre de fibres qui peuvent être connectées à ce boîtier, ainsi que la zone qu’il des-sert.

Document 30 : Point de Branchement Optique (PBO) dans un immeuble en cours de câblage.

(Source : lafibre.info - http://lafibre.info/raccordement-immeuble/lexique/)

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4.1.1.2 Modèle Physique

Après le modèle conceptuel, le modèle physique de données permet de représenter concrètement la structuration des informations dans l’optique de les implanter dans un SGBD particulier. Ici nous allons donc présenter la modélisation des données afin de créer une base sous PostgreSQL/PostGIS. Le MPD complet comporte 15 tables pour les entités principales (4 classes d’entités ajoutées et 1 supprimée mais dont les champs sont intégrés dans les autres tables), 31 tables pour les types énumérés, ainsi que 3 tables de jointures « matérialisant » les relations de types « N:M »85 (plusieurs à plusieurs). Voici le schéma complet du MPD, donné à titre indicatif :

Document 31 : MPD Gr@ce Alsace.

Voir annexe 9.5 pour une version en meilleure résolution. Liste des tables décrites dans le modèle physique :

Tables principales : « artere », « fourreau », « sous_tubage », « cable », « tranchee », « nœud », « chambre », « local_technique », « site_emission », « ele-ment_branchement_passif », « point_branchement_optique », « boite_epissure », « site », « acteur » et « zone_desserte ». Ces tables décrivent les classes principales du modèle conceptuel qui portent les mêmes noms, avec en plus la table « zone_desserte ». Cette dernière table repré-

85 http://en.wikipedia.org/wiki/Many-to-many_%28data_model%29

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55

sente les zones desservies par les locaux techniques (types NRO, PM, …) ou des points de branchement optique (PBO)86. Les géométries sont présentes uniquement dans les 5 tables « artere », « nœud », « site », « tranchee » et « zone_desserte ». Les tables « fourreau », « sous_tubage », « cable » d’une part et « chambre », « local_technique », « site_emission », « ele-ment_branchement_passif », « point_branchement_optique », « boite_epissure » d’autre part, peuvent se baser sur les géométries des tables « artere » et « nœud » respectivement à l’aide d’une jointure, afin d’être « spatialisées ».

Tables pour les types énumérés : « type_site », « type_impl_artere », « type_qlte_geoloc », « type_pose_tranchee », « type_impl_tranchee », « type_artere », « type_etat », « type_occupation », « type_nature_artere », « type_fourreau », « type_couleur », « type_techno_cable », « type_noeud », « type_lgqe_noeud », « type_phys_noeud », « type_access_noeud », « type_techno_noeud », « type_element_branchement_passif », « type_usage_chambre », « type_chambre », « type_site_emission », « type_local_technique », « type_hbgmt_local_technique », « type_sys_climatisation », « type_connexion », « type_nature_cable_elec », « type_proximite », « type_individuel_collectif », « type_nature », « type_raccordement », « type_zone_desserte ». Le MPD comporte 31 types énumérés contre 18 dans le MCD standardisé. C’est un choix ici dans le modèle alsacien d’avoir un typage fort afin d’augmenter la cohé-rence des données dans la base. Ainsi, pratiquement tous les champs de descriptions des entités font référence à des valeurs prédéfinies, constituant un référentiel de va-leurs possibles. Les anomalies de description ou erreurs de saisie peuvent, de cette façon, être plus facilement détectées ou évitées. Ces tables sont essentiellement des ensembles de données de type « code valeur ». Exemple : liste de valeurs possible pour la table « type_local_technique » code Valeur

PM Point de Mutualisation

NRA Noeud Raccordement d'Abonnés

NRAHD Noeud Raccordement d'Abonnés – Haut Débit NRAMED Noeud Raccordement d'Abonnés – Montée En Débit

NRAZO Noeud Raccordement d'Abonnés – Zone d'Ombre

NRO Noeud Raccordement Optique

NC Non communiqué SR Sous Répartiteur

Document 32 : Exemple de données possibles dans la table « type_local_technique ».

86 http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/fibre/ftth-schemas-ref-terminologie.pdf

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Tables de jointures : « nbr_prises_type_site », « type_techno_par_noeud » et « site_pbo ». Ces tables permettent de définir les relations plusieurs-à-plusieurs (« N:M ») entre différentes entités. En effet, « site_pbo » permet de relier les sites aux PBO (Points de Branchement Optique), « type_techno_par_noeud » relie les nœuds aux types de technologies afin de stocker la liste de toutes les technologies présentes dans chaque nœud et « nbr_prises_type_site » met en relations les sites, les types de sites et permet de stocker le nombre de prises présentes sur un site en fonction des diffé-rents types qu’il peut avoir.

Duplication de champs : A noter la présence dans le MPD de certains champs dupliqués entre les tables. Ces champs proviennent du modèle physique proposé par la COVADIS. Ils sont nécessaires au fonction-nement de l’application Gr@ce afin d’éviter des requêtes trop complexes en se passant de certaines jointures jugées trop « lourdes » pour une application WEB. Ces Champs sont par exemple des identifiants vers des tables qui ne sont pas directement en relation entre elles, afin de limiter le nombre de jointures. Ou bien encore, la copie de cer-tains attributs d’une autre entité comme les valeurs des coordonnées X et Y de sa géométrie. A ce stade, il convient de garder ces champs « redondants » dans le sens où l’objectif est de tester à terme l’application Gr@ce. Mais afin de les distinguer facilement, le suffixe « _copie » est ajouté à la fin du nom de ceux-ci. Exemple :

« x_noeud » devient « x_noeud_copie »,

« id_ep » devient « id_ep_copie »,

… Livrables_GEO : L’ajout de données spécifiques au modèle alsacien a pour conséquence de modifier le for-mat des Livrables_GEO, utilisés par la suite pour enrichir la base de données. En effet, en plus des 3 fichiers Shapefiles « ARTERE_GEO.shp », « NOEUD_GEO.shp » et « TRAN-CHEE_GEO.shp », il a été nécessaire de rajouter les 2 Shapefiles supplémentaires « SITE_GEO.shp » et « CONTOUR_GEO.shp ». Le premier fichier contient toutes les informa-tions relatives aux sites et le second, les données concernant les zones de dessertes des lo-caux techniques et points de branchement optique. Le format de ces fichiers a été déterminé avec Miriade, qui réalise les études terrains et se sert des Livrables_GEO pour nous retourner les informations.

4.1.2 Création de la base de données

Les MCD et MPD Gr@ce de la Région Alsace ont été développés à l’aide du logiciel DB Designer Fork87. Ce logiciel permet également de générer les requêtes SQL de création de la base de données directement à partir du MPD.

87 http://sourceforge.net/projects/dbdesigner-fork/

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Document 33 : Interface de DB Designer Fork.

Il suffit ensuite d’exécuter le code produit (voir annexe 9.6 « Script de création de la base de données Gr@ce Alsace ») dans un client PostgreSQL/PostGIS comme pgAdmin88, afin d’obtenir la structure de la base de données.

Document 34 : Interface de pgAdmin, client PostgreSQL/PostGIS.

88 http://www.pgadmin.org

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4.2 Intégration des données

Nous allons voir maintenant, comment charger les données ANT en base pour d’une part, stocker les informations récupérées des gestionnaires de réseaux divers ou télécoms et d’autre part, alimenter la structure de la base de données Gr@ce précédemment créée, avec les Livrables_GEO.

4.2.1 Les données

A l’heure actuelle, les données récupérées proviennent essentiellement des acteurs suivants :

France Télécom / Orange : données sur les infrastructures de télécommunications.

SFR : données sur les infrastructures de télécommunications.

Bouygues Télécom : données sur les débits et services.

Numericable : données sur les couvertures et services.

Alsace Connexia : données sur les infrastructures de télécommunications.

Haut-Rhin Télécom : données sur les infrastructures de télécommunications.

ANFR89 : données sur les points hauts où se trouvent des sites d’émission.

ÉS90 : données sur les infrastructures de télécommunications.

Région Alsace : données sur les lignes TER et gares dont elle a la charge (TER Alsace). Les données sont récupérées en bonne partie par le biais de la LME91 (Loi de Moder-nisation de l’économie) pour les opérateurs et gestionnaires d’infrastructures télécoms. Elles peuvent également provenir des collectivités locales qui ont déjà développé des RIP locaux, en mettant en place des conventions d’échange de données. Enfin Miriade nous fournit les données récoltées sur le terrain lors de l’étude APS en utilisant le format des Livrables_GEO. Cependant et malgré la LME qui oblige à fournir des données de types et de formats bien précis, les données récupérées des opérateurs et gestionnaires d’infrastructures télé-coms ne sont pas toutes satisfaisantes. Les principales contraintes rencontrées dans le traitement de ces données sont les sui-vantes :

Données incomplètes : informations manquantes sur une partie du territoire ou peu précises, fichiers vides, …

Données présentant peu d’informations attributaires : rendant ainsi difficile leur in-tégration dans une base structurée à cause de champs manquants ou non rensei-gnés, … Exemple : fichiers Shapefiles avec une géométrie vide ou coordonnées à zéro, fichiers AutoCAD « DWG » sans champs attributaires.

Données erronées ou incohérentes : mauvaise localisation ou localisé en dehors du territoire demandé, …

89 ANFR : Agence Nationale des Fréquences - http://www.anfr.fr 90 ÉS : Electricité de Strasbourg - http://www.es-energies.fr 91Décret n°2009-166 du 12 février 2009, dit « couverture des services », Article D98-6-2 (voir paragraphe 2.2.2.3)

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Exemple : sur la couche des poteaux de France Télécom, 23000 points sur 113000, soit environ 20%, ne se trouvent même pas sur le territoire alsacien, malgré une adresse en Alsace !

Données difficilement valorisables ou non exploitables dans un SIG (pas de système de coordonnées, …). Exemple : carte sur fichier PDF…

4.2.2 Adaptation des Jobs Talend

L’application Gr@ce est fournie avec des scripts d’intégration de données, librement téléchargeables92 et réalisés à partir de l’ETL Talend. Ces scripts servent à charger le contenu des Livrables_GEO dans une base de données Gr@ce. Il faut donc modifier ces scripts afin de les adapter aux nouveaux fichiers Livrables_GEO et aux nouvelles entités définis dans le cadre de la base de données Gr@ce Alsace. Les scripts Talend sont modifiables à partir de l’environnement de développement Talend Open Studio93. Pour charger et modifier les scripts, il est nécessaire d’utiliser la même version que celle utilisée lors de la création des scripts, c'est-à-dire la version 4.0.1 de TOS (Talend Open Studio) afin d’éviter des problèmes d’incompatibilité en prenant une version plus récente.

Document 35 : Interface de Talend Open Studio 4.0.1.

92 http://adullact.net/projects/grace/ 93 http://fr.talend.com/products/talend-open-studio

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Dans le jargon Talend, les scripts sont désignés par des « Jobs ». Le principe d’un Job Talend est d’exécuter une liste d’actions séquentielles ou parallèles. Ces actions sont effec-tuées par des composants Talend, qui peuvent soit lire des données (d’un fichier, d’une base de données, …), soit les transformer (tests sur des valeurs, calculs, exécution de requêtes SQL, procédures Java, …), soit les réécrire dans un des nombreux formats pris en charge par Talend. La combinaison de tous ces composants permet de réaliser des routines très com-plexes. Un Job peut aussi être composé d’autres Jobs, qui sont alors appelés dans ce cas là des « Subjobs ». Le Job principal pour l’intégration des données Gr@ce, se nomme « main ». L’utilisation de Talend Open Studio est relativement simple avec une interface graphique de type « Drag & Drop » (glisser-déposer). Mais l’adaptation du Job principal au contexte alsa-cien demande de solides compétences en programmation Java et requêtes SQL. Cette adap-tation peut même devenir assez complexe car le Job est composé de nombreux éléments et d’autres Jobs (Subjobs). Une fois l’adaptation faite, voici la liste des éléments composant le nouveau Job « main » :

« Connexion à la base » : test de connexion à la base de données.

« Post traitement » : récupération d’informations sur le contexte d’exécution (procé-dure Java).

« extract_zip » : extraction des Shapefiles des Livrables_GEO (Subjob).

« check_format_shp » : vérification du format des Shapefiles (Subjob).

« import_shp » : import des Shapefiles en base (Subjob).

« MAJ projection » : mise à jour des projections en base de données (requêtes SQL).

« import_acteur » : remplissage de la table des acteurs (Subjob).

« import_ar_no_si_tr_zd » : remplissage des tables des artères, nœuds, sites, tran-chées et zones de desserte (Subjob).

« check_noeud_extrem » : vérification des nœuds qui doivent correspondent aux ex-trémités des artères (Subjob).

« import_cable_four_st » : remplissage des tables des câbles, fourreaux et sous-tubages (Subjob).

« MAJ Four Cable ST » : mise à jour des liaisons entre les fourreaux, câbles et sous-tubages (procédure Java).

« import_chbre_lt_se » : remplissage des tables des chambres, locaux techniques et sites d’émission, ainsi que les éléments passifs, boîte d’épissures et points de bran-chement optique (Subjob).

« noeud_ep » : mise à jour des liens entre les éléments passifs et les noeuds (Subjob).

« MAJ Cable EP » : mise à jour du lien entre les câbles et les éléments passifs (procé-dure Java).

« MAJ Ch SE LT EP » : mise à jour des liens entre les éléments chambres, sites émis-sion, locaux techniques et les éléments passifs (procédure Java).

« MAJ id pere » : mise à jour des locaux techniques « pères » (requêtes SQL).

« MAJ zone desserte » : mise à jour des liaisons entre les zones de desserte et les éléments du réseau (requêtes SQL).

« Lien PBO site » : liens entre les sites et les points de branchement optique (re-quêtes SQL).

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« srid » : mise à jour des systèmes de références en base (Subjob / requêtes SQL).

« clean_db » : suppression des tables temporaires dans la base de données (Subjob / requêtes SQL).

« Move to archive » : archivage des Livrables_GEO (procédure Java). Ci-dessous les schémas et explications du Job « main » et de ces différents éléments. Job « main » : Script principal d’intégration de données dans la base Gr@ce Alsace.

Page 62: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Document 36 : Script Talend principal pour l’intégration des données (« Job Main »).

Voir Annexe 9.7 pour une version en meilleure résolution. Elément « Connexion à la base » : Cette étape effectue un test de connexion à la base de données avant de comment le trai-tement. Si celui-ci réussit, l’intégration peut commencer. Elément « Post traitement » (procédure Java) : Récupération d’informations sur le contexte d’exécution comme :

le nom du partenaire exécutant l’intégration (current_partner),

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le nom du fichier ZIP (zip_name),

le répertoire des fichiers ZIP (zip_dir) ;

… Elément « extract_zip » (Subjob) : Permet de décompresser les fichiers Shapefiles zippés des Livrables_GEO qui sont téléchar-gés ou déposés dans un répertoire prévu à cet effet sur le serveur.

Document 37 : Schéma du job Talend « extract_zip ».

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Elément « check_format_shp » (Subjob) : Vérification du format des 5 fichiers Shapefiles contenus dans les Livrables_GEO.

Document 38 : Schéma du job Talend « check_format_shp ».

Page 65: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Elément « import_shp » (Subjob) : Importation des Shapefiles en base de données dans des tables temporaires. Attention : les Shapefiles utilisent la projection Lambert-93 CC48 (code EPSG:2148), mais sont importés en indiquant le système de référence du Lambert-93 (code EPSG:2154), car la projection Lambert-93 CC48 n'existe pas dans cette version de Talend. Il sera nécessaire ensuite de corriger le système de référence associé aux données.

Document 39 : Schéma du job Talend « import_shp ».

Page 66: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Elément « MAJ projection » (requêtes SQL) : Mise à jour des projections à l’aide de requêtes PostGIS sur les couches des Shapefiles im-portés. En effet, comme la projection Lambert-93 CC48 (code EPSG:3948) n'existe pas dans cette version de Talend, il est nécessaire de l’ajouter « manuellement » aux données impor-tées par Talend. SELECT UpdateGeometrySRID('geo_ant',

'"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_artere_shp',

'the_geom', 3948);

SELECT UpdateGeometrySRID('geo_ant',

'"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_contour_shp',

'the_geom', 3948);

SELECT UpdateGeometrySRID('geo_ant',

'"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_noeud_shp',

'the_geom', 3948);

SELECT UpdateGeometrySRID('geo_ant',

'"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_site_shp',

'the_geom', 3948);

SELECT UpdateGeometrySRID('geo_ant',

'"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_tranchee_shp',

'the_geom', 3948);

Elément « import_acteur » (Subjob) : Remplissage de la table des acteurs en fonction des données sur les artères, nœuds, sites et tranchées.

Document 40 : Schéma du job Talend « import_acteur ».

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Ce job renseigne la table « acteur » en créant de nouveaux acteurs s’ils n’existent pas déjà, en fonction des données contenues dans les tables temporaires « artere_shp » (1ère co-lonne), « noeud_shp » (2ème colonne), « site_shp » (3ème colonne) et « tranchee_shp » (4ème colonne). Elément « import_ar_no_si_tr_zd » (Subjob) : Remplissage des tables des artères, nœuds, sites, tranchées et zones de desserte.

Document 41 : Schéma du job Talend « import_ar_no_si_tr_zd ».

Page 68: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Elément « check_noeud_extrem » (Subjob) : Vérification des noeuds pour qu'ils correspondent bien aux extrémités des artères.

Document 42 : Schéma du job Talend « check_noeud_extrem ».

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Elément « import_cable_four_st » (Subjob) : Création des câbles, fourreaux et sous-tubages en fonction des données provenant des arteres.

Document 43 : Schéma du job Talend « import_cable_four_st ».

Elément « MAJ Four Cable ST » (procédure Java) : Mise à jour des jointures entre :

câbles et fourreaux,

câbles et sous-tubages,

sous-tubages et fourreaux.

Page 70: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Elément « import_chbre_lt_se » (Subjob) : Création des chambres, locaux techniques et sites d’émission en fonction des données des nœuds, ainsi que des éléments de branchement passif, boîtes d’épissures et points de bran-chement optique associés.

Document 44 : Schéma du job Talend « import_chbre_lt_se ».

Elément « noeud_ep » (Subjob) : Mise à jour des liaisons entre la table des éléments passifs et la table des noeuds.

Document 45 : Schéma du job Talend « nœud_ep ».

Page 71: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

71

Elément « MAJ Cable EP » (procédure Java) : Mise à jour des jointures entre les câbles et les éléments de branchement passif. Elément « MAJ Ch SE LT EP » (procédure Java) : Mise à jour des liaisons entre les chambres, sites émission, locaux techniques et les éléments de branchement passif. Elément « MAJ id pere » (requêtes SQL) : Mise à jour des identifiants des locaux techniques « pères » pour les locaux techniques et les chambres. UPDATE "+context.schema+".chambre C

SET id_lt_amont = LT_amont.id_lt

FROM "+context.schema+".local_technique LT_amont,

"+context.schema_integr+"."+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_

noeud_oldnew NON,

"+context.schema_integr+"."+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_

noeud_oldnew NON_amont

WHERE C.id_noeud = NON.id_noeud

AND NON.id_old_amont = NON_amont.id_old

AND NON_amont.id_noeud = LT_amont.id_noeud;

UPDATE "+context.schema+".local_technique LT

SET id_lt_pere = LT_pere.id_lt,

type_lt_pere_copie = LT_pere.type_lt

FROM "+context.schema+".local_technique LT_pere,

"+context.schema_integr+"."+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_

noeud_oldnew NON,

"+context.schema_integr+"."+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_

noeud_oldnew NON_amont

WHERE LT.id_noeud = NON.id_noeud

AND NON.id_old_amont = NON_amont.id_old

AND NON_amont.id_noeud = LT_pere.id_noeud

Elément « MAJ zone desserte » (requêtes SQL) : Mises à jour des zones de desserte pour les locaux techniques de type PM (point de mutuali-sation) ou NRO (nœud de raccordement optique), et les éléments de branchement passif de type PBO (point de branchement optique). /* Requete pour les PM et NRO dans les locaux techniques */

UPDATE "+context.schema+".local_technique LT

SET id_zone_desserte =

(

SELECT ZD.id_zone_desserte

FROM "+context.schema+".noeud N,

"+context.schema+".zone_desserte ZD

WHERE LT.id_noeud = N.id_noeud

AND intersects(N.the_geom, ZD.the_geom)

AND ZD.type_zd = CASE N.type_lgqe_noeud

WHEN 'NRO' THEN 1

WHEN 'PM' THEN 2

END

)

WHERE LT.id_noeud IN

(

SELECT id_noeud

Page 72: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

72

FROM

"+context.schema_integr+"."+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_

noeud_oldnew

)

AND LT.id_zone_desserte IS NULL;

/* Requete pour les PBO dans les elements de branchement passif */

UPDATE "+context.schema+".point_branchement_optique PBO

SET id_zone_desserte =

(

SELECT ZD.id_zone_desserte

FROM "+context.schema+".element_branchement_passif EP,

"+context.schema+".noeud N,

"+context.schema+".zone_desserte ZD

WHERE PBO.id_ep = EP.id_ep

AND EP.id_noeud = N.id_noeud

AND intersects(N.the_geom, ZD.the_geom)

AND ZD.type_zd = 3 /* valeur pour les contours des PBO */

)

FROM "+context.schema+".element_branchement_passif EP

WHERE PBO.id_ep = EP.id_ep

AND EP.id_noeud IN

(

SELECT id_noeud

FROM

"+context.schema_integr+"."+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_

noeud_oldnew

)

AND PBO.id_zone_desserte IS NULL;

Elément « Lien PBO site » (requêtes SQL) : Liens entre les points de branchement optique et les sites. INSERT INTO "+context.schema+".site_pbo (id_site, id_pbo)

SELECT S.id_site, PBO.id_pbo

FROM "+context.schema+".site S,

"+context.schema+".point_branchement_optique PBO,

"+context.schema+".zone_desserte ZD

WHERE PBO.id_zone_desserte IS NOT NULL

AND PBO.id_zone_desserte = ZD.id_zone_desserte

AND intersects(ZD.the_geom, S.the_geom)

AND ZD.type_zd = 3 /* valeur pour les contours des PBO */

;

Page 73: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Elément « srid » (Subjob / requêtes SQL) : Mise à jour des SRID (identifiants des systèmes de références) des couches géographiques en base.

Document 46 : Schéma du job Talend « srid ».

UPDATE artere SET the_geom=setsrid(the_geom,3948)

WHERE SRID(the_geom) != 3948;

UPDATE noeud SET the_geom=setsrid(the_geom,3948)

WHERE SRID(the_geom) != 3948;

UPDATE site SET the_geom=setsrid(the_geom,3948)

WHERE SRID(the_geom) != 3948;

UPDATE tranchee SET the_geom=setsrid(the_geom,3948)

WHERE SRID(the_geom) != 3948;

UPDATE zone_desserte SET the_geom=setsrid(the_geom,3948)

WHERE SRID(the_geom) != 3948;

Elément « clean_db » (Subjob / requêtes SQL) : Nettoyage de la base en supprimant les tables temporaires créées lors de l’import des Li-vrables_GEO.

Document 47 : Schéma du job Talend « clean_db ».

Page 74: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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--- Tables ARTERE ---

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_artere_shp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_artere_tmp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_artere_oldnew;

--- Tables CONTOUR ---

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_contour_shp;

DROP TABLE

"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_zone_desserte_tmp;

--- Tables NOEUD ---

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_noeud_shp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_noeud_tmp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_noeud_oldnew;

DROP TABLE

"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_element_branchement_passif

_tmp;

--- Tables SITE ---

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_site_shp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_site_tmp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_site_oldnew;

--- Tables TRANCHEE ---

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_tranchee_shp;

DROP TABLE "+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_tranchee_tmp;

DROP TABLE

"+context.current_partner+"_"+context.zip_name+"_tranchee_artere_link;

Elément « Move to archive » (procédure Java) : Dernière étape qui consiste à déplacer les fichiers ZIP traités (Livrables_GEO) dans le réper-toire d’archivage. Si cette étape se termine correctement, le script d’intégration est terminé.

4.2.3 Chargement

Les données à charger sont d’une part, des données « référentielles » provenant des opérateurs télécoms, gestionnaires de réseaux divers et collectivités, et d’autre part les données du schéma d’ingénierie au format Livrables_GEO établies par Miriade au cours des études APS et APD. Les chargements vont s’effectuer dans 2 schémas différents de la base de données. Un premier schéma dit « référentiel » où les données seront chargées directe-ment avec les outils classiques (ArcGIS, Quantum GIS) et resteront « brutes ». Et un deu-xième schéma pour les données des Livrables_GEO qui seront structurées pour les mettre au format de la base Gr@ce, en utilisant le script de chargement Talend.

4.2.3.1 Données référentielles

Malgré la qualité parfois insuffisante des données fournies par les opérateurs télé-coms ou les gestionnaires d’infrastructures, voici comment ces données ont pu être inté-grées dans la base référentielle.

Page 75: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Shapefile : Les données de type Shapefile sont importées avec Quantum GIS en utilisant l’extension « SPIT » dans le menu « Base de données > Spit > Importer des Shapes dans PostgreSQL » :

Document 48 : Importation de Shapefiles dans PostGIS depuis Quantum GIS.

Fichiers CSV94 : Les fichiers de type « CSV » représentant des ponctuels sont chargés depuis Quantum GIS grâce à l’outil « Ajouter une couche de texte délimité » :

94 CSV : Comma Separated Values

Page 76: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

76

Document 49 : Création d’une couche de texte délimité depuis Quantum GIS.

Puis sur la couche obtenue, faire « clique-droit > Sauvegarder sous » pour l’enregistrer au format Shapefile. Le résultat peut être ensuite chargé en utilisant l’outil précédent d’importation de Shapes dans PostgreSQL. Pour les fichiers CSV représentant des entités linéaires, on peut utiliser ArcGIS et l’outil « ArcToolbox > Outils de gestion des données > Entités > XY vers lignes ». Il faut enregistrer le résultat sous format Shapefile et l’importer dans PostgreSQL/PostGIS en reprenant Quantum GIS.

Page 77: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Document 50 : Création de lignes à partir d’un fichier CSV depuis ArcGIS.

Géodatabase personnelle : Les données provenant d’une PGDB95 ou « géodatabase personnelle », peuvent être inté-grées en allant sous ArcCatalog. Il faut ensuite faire un clique-droit sur la couche issue de la PGDB et sélectionner « Exporter > Fichier de forme (unique) … ». Une fois les données expor-tées en Shapefile, il faut utiliser Quantum GIS pour les importer sous PostgreSQL.

Document 51 : Export d’une couche d’une PGDB en Shapefile sous ArcCatalog.

95 PGDB : Personnal GeoDataBase – Format de données ESRI

Page 78: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Reprojection : Il est nécessaire de refaire une projection lorsque certaines données ne sont pas en Lambert-93 CC48, le système de projection utilisé à la Région Alsace. Cela s’effectue sous ArcGIS en utilisant l’outil « ArcToolbox > Outils de gestion des données > Projections et transformations > Entités > Projeter ».

Document 52 : Reprojection d’une couche sous ArcGIS.

Fusion des données en une seule couche : Certaines données sont fournies sur les emprises des départements (Bas-Rhin ou Haut-Rhin). Il est nécessaire de les fusionner avant de les charger sous PostgreSQL/PostGIS, afin d’obtenir une seule couche de données sur l’ensemble du territoire de l’Alsace. Cette fusion s’effectue avec l’outil « Outils de gestion des données > Fusionner les shapefiles en un seul » dans le menu « Vecteur » de Quantum GIS.

Document 53 : Fusion de Shapefiles sous Quantum GIS.

Page 79: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

79

Exemple de données chargées :

Document 54 : Données chargées sous PostgreSQL/PostGIS

(à gauche les poteaux et pylônes France Télécom, à droite le réseau Alsace Connexia).

4.2.3.2 Données métiers

Les données terrain relevées au cours des études APS et APD par Miriade sont four-nies sous le format Livrables_GEO. Ces données doivent être incorporées dans la base de données Gr@ce en utilisant le script d’intégration Talend. Il est possible d’exécuter ce script directement depuis Talend Open Studio, ce qui est très utile à des fins de tests, ou de façon totalement autonome, car il s’agit en fait d’un programme Java indépendant. L’exécution s’effectue dans ce cas là par l’intermédiaire d’un fichier « .bat » pour Windows ou « .sh » pour les plateformes de type Unix/Linux, qui lance à son tour le programme Java. Dans l’application Gr@ce, ce script est lancé automatiquement de manière asyn-chrone à l’aide d’un gestionnaire de tâches (Celery), lorsque des données Livrables_GEO sont déposées sur le serveur de l’application pour être intégrées.

Page 80: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Ci-dessous, des exemples de données intégrées dans la base Gr@ce par l’intermédiaire du script Talend.

id_noeud type

_noeud

etat

_noeud occup

_noeud type_lgqe

_noeud type_phys

_noeud access

_noeud

CRAlsace_NOEUD_0024b922 NC 3 1.1 POTEAU PBS LIBRE

CRAlsace_NOEUD_0088be2c NC 3 1.1 POTEAU PMET LIBRE CRAlsace_NOEUD_008e86ce PBO 4 4 PBO NC NC

CRAlsace_NOEUD_00bcec65 C 4 4 CHTIR L3T NC

CRAlsace_NOEUD_00d23771 PBO 4 4 PBO NC NC

CRAlsace_NOEUD_00d65de4 C 3 4 CHTIR L2T LIBRE CRAlsace_NOEUD_01073e96 PBO 4 4 PBO NC NC

CRAlsace_NOEUD_010aefce C 3 1.1 CHTIR L3T LIBRE

CRAlsace_NOEUD_0117f48a PBO 4 4 PBO NC NC

CRAlsace_NOEUD_012a547d NC 3 1.1 POTEAU PBET LIBRE CRAlsace_NOEUD_0153ad4e NC 3 1.1 POTEAU PBS LIBRE

CRAlsace_NOEUD_0170df07 C 3 1.1 CHTIR L2T LIBRE

CRAlsace_NOEUD_017f0dc9 PBO 4 4 PBO NC NC

CRAlsace_NOEUD_01b96891 C 3 1.1 CHTIR L3T LIBRE CRAlsace_NOEUD_01ba6ef6 BPI 4 4 BPI PBS NC

Document 55 : Exemple de données attributaires chargées dans la table « nœud ».

Document 56 : Exemple de visualisation de données géographiques de la base Gr@ce sous

Quantum GIS.

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4.3 Installation et test de l’outil Gr@ce

La dernière étape de mon stage devait normalement être dédiée à l’installation et au test de l’outil Gr@ce, dans le but de déterminer si celui-ci correspondait bien aux besoins de la Région Alsace. Cette installation n’a pas pu être effectuée pendant la durée de mon stage. La principale raison vient du fait qu’il a fallut reprendre la conception du modèle de données confiée à l’origine à un prestataire. De même, le suivi de la production des Livrables_GEO et leur intégration en base de données, a également été très consommateur en temps. De fait, la priorité a été donnée à la modélisation et à la mise en place de la base de données, plutôt qu’à l’installation et le test de l’application métier. Néanmoins, l’installation de l’outil et son évaluation sont prévues dans le prolonge-ment de mon stage. L’idée est de mettre en place une maquette permettant d’effectuer des tests avec les données déjà intégrées, et d’évaluer si l’application répond bien aux besoins de la Région Alsace, c'est-à-dire :

permettre de gérer les données sur les réseaux et infrastructures de communications électroniques,

identifier aisément les infrastructures préexistantes mobilisables dans le cadre du déploiement du THD,

recenser les travaux importants à venir afin de mutualiser les coûts (déclaration L.49),

et constituer un observatoire sur le déploiement de la fibre optique. Il faudra également comparer l’outil Gr@ce avec d’autres applications et notamment avec une solution de type « Desktop » comme ArcGIS ou Quantum GIS. L’évaluation doit porter sur les fonctionnalités, mais également sur la fiabilité, la pérennité de la solution et la possibilité de l’adapter facilement à l’évolution du modèle Gr@ce.

Page 82: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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5 Conclusion

L’objectif de mon stage au sein du Conseil Régional d’Alsace a été la création et l’alimentation d’un SIG dédié aux infrastructures de communication, en participant au projet d’aménagement numérique du territoire alsacien. Pour atteindre cet objectif, j’ai suivi diffé-rents axes de recherches à la fois réglementaires, techniques et organisationnels. Tout d’abord, dans un premier temps, j’ai resitué le contexte du projet ANT de l’Alsace en rappelant les différentes missions du Conseil Régional ainsi que les acteurs en présence. Cela a nécessité une approche et une analyse à la fois documentaire et législative, principalement autour du SDTAN Alsace, de l’ARCEP et de la « Loi Pintat ». Ensuite, si le modèle de données Gr@ce qui est devenu un standard national, appa-raît aujourd’hui comme incontournable, les retours d’expérience des collectivités montrent que le choix des applications métiers n’est pas toujours évident. Ainsi en Auvergne, l’outil TAPIR permet de gérer les déclarations de travaux dans le cadre de l’article L.49, alors qu’en Nord-Pas-de-Calais la pratique d’une gouvernance sur le sujet avec les acteurs locaux, per-met une autre approche. L’analyse des solutions existantes et les retours d’expérience m’ont donc permis de conforter le choix du modèle de données Gr@ce et de faire l’inventaire des outils potentiels au regard des besoins définis en Alsace, même si l’outil Gr@ce reste tout de même une référence dans les solutions mises en œuvre. Suite à cette analyse, j’ai pu entreprendre :

la conception du modèle de données alsacien,

la création de la base de données associée,

le chargement des données « référentielles »,

la modification et l’adaptation des scripts Talend,

l’intégration des données ANT issues de l’étude d’avant projet sommaire,

le suivi des prestations fournies par Miriade (comité de pilotage, définition du format des livrables et vérification de leur conformité).

L’objectif principal, consistant à structurer et charger les données ANT dans une base a été atteint. Cependant, la dernière partie de mon stage qui consistait à installer l’application Gr@ce en vue d’effectuer des tests, n’a pas pu être réalisée. En effet, la reprise en main par mes soins du modèle de données ANT Alsace et le suivi des données produites par Miriade ont été chronophages, empiétant sur le temps imparti à cette dernière phase. Ainsi, il me reste à réaliser l’installation de l’application Gr@ce et les tests permettant de conclure à l’intérêt de cette application pour le SIG ANT de la Région Alsace. Le projet ANT en Alsace va générer une grande quantité de données pouvant poten-tiellement intéresser de nombreux organismes. Il serait intéressant de partager et mutuali-ser ces données avec d’autres acteurs sur le modèle de ce qui se fait avec la plateforme CI-GAL96. C’est pourquoi une coopération, voire un rapprochement entre cette plateforme et le SIG ANT pourrait être étudié.

96 CIGAL : Coopération pour l’Information Géographique en Alsace - http://www.cigalsace.org

Page 83: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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D’autre part, la structuration des données et les outils mis en place dans le cadre du SIG ANT, pourraient être étendus à d’autres domaines tels que l’éclairage public. En effet dans ces 2 cas, les problématiques de gestion d’infrastructures réseaux pourraient être iden-tiques. Au final, ce stage au Conseil Régional d’Alsace fut pour moi l’occasion d’appliquer concrètement les connaissances acquises au cours de la formation du Master 2 en géoma-tique, ainsi que d’y associer et conforter mon expérience informatique, notamment en mo-délisation de bases de données.

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6 Lexique

ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line. Technique permettant de faire passer des données sur les fréquences non utilisées par le réseau téléphonique classique (basé sur des câbles en cuivre).

ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes.

AMII (zone) : Appel à Manifestations d'Intentions d'Investissement. Zone ayant fait l'objet d'intention de déploiement de la part des opérateurs car jugée rentable.

ANFR : Agence Nationale des Fréquences Radio.

ANT : Aménagement Numérique du Territoire.

APD : Avant Projet Détaillé.

APS : Avant Projet Sommaire.

CSV : Comma Separated Values.

DSL (ou xDSL) : Digital Subscriber Line. Ensemble des techniques permettant de trans-porter de l’information numérique sur une ligne téléphonique classique.

DSP : Délégation de Service Public. Contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d'un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé, dont la rémunération est liée au résultat de l'exploitation du service.

FTTH : Fiber To The Home (littéralement "fibre à la maison"). Fibre optique déployée jusqu'au logement de l'abonné.

GIX : Global Internet eXchange. Point d'échange entre trafic Internet et réseau d'un opérateur.

HFC : Hybride Fibre-Coaxial. Architecture réseau hybride où on retrouve de la fibre op-tique et du câble coaxial.

IXP : Internet eXchange Point. Idem GIX.

Haut-débit : Connexion permanente à Internet à partir de 512 kb/s

LME : Loi de Modernisation de l'Economie. Loi visant à lever les freins sur l'économie, notamment pour les Télécoms, mise à disposition de certaines données par les ges-tionnaires de réseaux.

NRA : Nœud de Raccordement Abonnés (pour le réseau cuivre). C'est le répartiteur té-léphonique situé dans le central téléphonique où se font toutes les connexions entre le réseau filaire desservant les clients et les infrastructures.

NRA-ZO : Noeud de Raccordement Abonné-Zone d'Ombre. Permet de raccorder les habitants inéligibles à Internet en haut débit car trop éloignés des répartiteurs.

NRO : Nœud de Raccordement Optique. Raccordement entre réseau de collecte et ré-seau de desserte pour la fibre optique.

PBO : Point de Branchement Optique. Boitier de desserte interne ou externe aux im-meubles ou maisons pour la fibre optique.

PC : Point de Concentration (pour le réseau cuivre). Dernier nœud du réseau avant l’arrivée chez chaque abonné. Chaque PC regroupe les connexions terminales de 10 à 20 abonnés au maximum.

PGDB : Personnal GeoDataBase. Format de données ESRI.

PM : Point de Mutualisation (pour le réseau optique). Point à partir duquel, les réseaux des différents opérateurs (non mutualisés), deviennent mutualisés pour aller vers les abonnés.

Page 85: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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POP : Point Of Presence. Points d'accès au réseau de collecte, généralement le réseau principal (« Backbone ») d'un opérateur.

PTO : Prise Terminale Optique. Prise optique à l’intérieur du logement ou du local pro-fessionnel qui est donc la partie terminale d’un réseau FTTH.

RIP : Réseaux d'Initiative Publique. Infrastructures de réseaux de communications élec-troniques établies sur son territoire par une collectivité, en maîtrise d'ouvrage directe ou en délégation.

SDTAN : Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique.

SGBD : Système de Gestion de Base de Données.

SIG : Système d’Information Géographique.

SR : Sous-Répartiteur (pour les réseaux cuivre). Chaque NRA est relié à plusieurs SR pour couvrir sa zone de desserte. Chaque sous-répartiteur est ainsi lié à une zone de sous-répartition.

SRO : Sous-Répartiteur Optique. Chaque NRO est relié à plusieurs SRO pour couvrir sa zone de desserte. Chaque sous-répartiteur optique est ainsi lié à une zone de sous-répartition.

THD : Très Haut Débit au-delà de 50 Mb/s. Avec la fibre optique, on peut atteindre dès le départ des débits de 100 Mb/s rendant possibles les nouveaux usages d'Internet.

Wi-Fi : Wireless Fidelity

WiMAX : Worldwide interoperability for Microwave Access

ZTD : Zones Très Denses.

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7 Bibliographie / Webographie

AEC (Aquitaine Europe Communication) Julie TOMAS, Juriste TIC, AEC Guide Juridique d’Aquitaine Europe Communication n°2 - Aménager notre territoire numérique Janvier 2010, mise à jour mai 2010 http://www.aecom.org/content/download/5559/90803/version/2/file/Guide_juridique_2010_Amenager_notre_territoire_numerique_MAJ_mai_2010.pdf

ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes)

o La montée vers le très haut débit sur l’ensemble du territoire - Guide sur le dé-ploiement de la fibre optique à l’usage des élus et des collectivités territoriales Juillet 2011 http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/guide-fibre-collectivites-juillet2011.pdf

o FTTH – Schémas de référence et terminologie Janvier 2012 http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/dossiers/fibre/ftth-schemas-ref-terminologie.pdf

o La connaissance des réseaux de communications électroniques et la couverture des services Novembre 2012 http://www.arcep.fr/fileadmin/uploads/tx_gspublication/2012-10-24_guide_connaissance_des_reseaux_VF.pdf

o Les réseaux d’initiative publique (RIP) 4 mars 2013 http://www.arcep.fr/index.php?id=11340

o Qu’est-ce que le FttH ? 5 mars 2013 http://www.arcep.fr/index.php?id=11309#c21676

o Observatoires / Haut et Très Haut Débit : marché de détail 30 mai 2013 http://www.arcep.fr/?id=10295

Page 87: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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AVICCA (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel)

o Thierry JOUAN, Chargé de mission, Avicca

TRIP 2011 - SDTAN, RIP, FTTH : bilan et perspectives 1er décembre 2011 http://www.avicca.org/TRIP-2011-SDTAN-RIP-FTTH-bilan-et.html

o Alexandre TRIBOLET, Chargé de mission Aménagement du Territoire par les Té-lécommunications, Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais Outils Gr@ce : état des lieux, retours d’expérience et perspectives 11 avril 2013 http://www.avicca.org/IMG/pdf/130411_AviccaTHD_DOC_LesActes_Atelier_SIG_7_OutilsGrace_EtatDesLieux_RetoursExperience_CR_NPDC_Tribolet.pdf

CETE de l’Ouest (Centres d’Etudes Techniques de l’Equipement) Observatoires des Réseaux d’Initiative Publique (RIP) : quelques références 24 septembre 2012 http://www.ant.developpement-durable.gouv.fr/observatoires-des-reseaux-d-a305.html

Conseil Régional d’Aquitaine

o Amandine ALFFERRAIRIE, Chargée de mission SIG télécom à la Délégation TIC de la Région Aquitaine Guide de lecture des correspondances et Méthodologie de renseignement des Livrables_GEO et de la base de données GR@CE Octobre 2011 Fichier « 111020_GuideLectureGrace-Octobre_2011.pdf »

o Atelier 1 : La plateforme de webservices Gr@ce (2 vidéos) 19 juin 2012 http://grace.aquitaine.fr/FAQ/atelier-plateforme-grce/

o Atelier 2 : Le modèle de données Gr@ce, ses attributs et modalités (vidéo) 19 juin 2012 http://grace.aquitaine.fr/FAQ/le-modele-de-donnees-grce/

o Atelier 3 : Vérification et intégration de données GRACE (vidéo) 19 juin 2012 http://grace.aquitaine.fr/FAQ/verification-et-integration-des-donnees-grace/

o Atelier 4: Interfaçage entre le modèle de données (MCD) Gr@ce et les systèmes d'informations des gestionnaires de réseaux (vidéo) 19 juin 2012 http://grace.aquitaine.fr/FAQ/4-interfacage-avec-les-gestionnaires-de-reseaux/

Page 88: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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COVADIS (COmmission de VAlidation des Données pour l’Information Spatialisée) Pierre WERNY, Secrétariat COVADIS, MEDDTL/CERTU Standard de données COVADIS du thème [Aménagement Numérique des Territoires In-frastructures et réseaux de télécommunications électroniques] 14 septembre 2011 http://www.cnig.gouv.fr/front/docs/cms/fr/covadis_std_ant_v1-0_133093635070874900.pdf

CRAIG (Centre Régional Auvergnat de l’Information Géographique) TAPIR - Le guichet de la Région Auvergne pour déclarer vos Travaux d'Aménagement Programmés sur les Infrastructure de Réseaux http://tapir.craig.fr/sites/tapir.craig.fr/files/docs/plaquettetapir.pdf

France Télécom / Orange Notice explicative (V4) - Données infrastructures Décrets N°167 du 12 février 2009 N°2012-513 du 18 avril 2012 Fichier « Notice_infra_v5.doc »

IGN (Institut National de l’Information Géographique et Forestière) IGN Magazine N°65 Janvier-Février-Mars 2012 DOSSIER : Bonnes conduites (pages 6 à 12) http://www.ign.fr/publications-de-l-ign/Institut/Publications/IGN_Magazine/65/IGNmag65.pdf

Le Monde Informatique Le très haut débit toujours à la peine en France 24 juillet 2013 http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-tres-haut-debit-toujours-a-la-peine-en-france-54494.html

Makina Corpus

o Phase 1 - Rapport d'analyse du MCD et création de la base 27 mai 2010 http://grace.aquitaine.fr/FAQ/atelier-plateforme-grce/

o Projet Gr@ce – Manuel d’exploitation 23 mai 2012 http://adullact.net/docman/view.php/764/2831/MEX-GRACE.pdf

Région Alsace, IDATE / MIRIADE Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique de l’Alsace – Rapport final Février 2012 http://www.region-alsace.eu/sites/default/files/fichiers/amenagement-territoire/sdtan/rapport_sdtan.pdf

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89

Textes réglementaires

o Loi n°2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie (LME) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=0618475464BEA75008202F2989331AF9.tpdjo13v_1?cidTexte=JORFTEXT000019283050&dateTexte=20130825

o Loi n°2009-1572 du 17 décembre 2009 relative à la lutte contre la fracture numé-rique dite « Loi Pintat » http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021490974

o Article 27 de la Loi n°2009-1572 du 17 décembre 2009 modifiant l’Article L.49 du Code des Postes et Communications Électroniques (CPCE) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=9E15D98CC0EA4A813E97323B8ECB5520.tpdjo13v_1?idArticle=JORFARTI000021491078&cidTexte=JORFTEXT000021490974&dateTexte=29990101&categorieLien=id

o Décret n°2009-166 du 12 février 2009 relatif à la publication des informations sur la couverture du territoire par les services de communications électroniques http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020251564&dateTexte=&categorieLien=id

o Décret n°2009-167 du 12 février 2009 relatif à la communication d'informations à l'État et aux collectivités territoriales sur les infrastructures et réseaux établis sur leur territoire http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020251570&dateTexte=&categorieLien=id

o Décret n°2012-513 du 18 avril 2012 relatif à la communication d'informations à l'État et aux collectivités territoriales sur les infrastructures et réseaux établis sur leur territoire http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025711741&dateTexte=&categorieLien=id

o Arrêté du 18 avril 2012 d'application de l'article D. 98-6-3 du code des postes et des communications électroniques relatif aux modalités de communication d'in-formations à l'État et aux collectivités territoriales sur les infrastructures et ré-seaux établis sur leur territoire http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025711753&dateTexte=&categorieLien=id

Page 90: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

90

Wikipédia

o Accès à internet à très haut débit http://fr.wikipedia.org/wiki/Acc%C3%A8s_%C3%A0_internet_%C3%A0_tr%C3%A8s_haut_d%C3%A9bit

o Aménagement numérique http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9nagement_num%C3%A9rique

o FTTx http://fr.wikipedia.org/wiki/FTTx

o Réseau FTTH http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_FTTH

Page 91: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

91

8 Table des documents et illustrations

Document 1 : Siège de la Région Alsace 6 Document 2 : Organigramme de la Région Alsace 7 Document 3 : Organigramme de la Direction de l’Environnement et de l’Aménagement 8 Document 4 : Structure d’une fibre optique 18 Document 5 : Creusement d’une tranchée pour poser des fourreaux en souterrain 19 Document 6 : Pose de fourreaux souterrains par micro-tranchées 19 Document 7 : Poteaux électrique accueillant un réseau fibre optique 20 Document 8 : Hiérarchie des infrastructures des réseaux de communications électroniques 21 Document 9 : Schéma Des différentes architectures FTTx 24 Document 10 : Carte du RIP et des zones AMII 28 Document 11 : Investissements à mettre en œuvre pour l’aménagement numérique THD de l’Alsace selon les périodes de réalisation 29 Document 12 : Site Internet TAPIR Erreur 32 Document 13 : Visionneuse cartographique sur les données ANT du CRAIG 33 Document 14 : Etat de couverture du territoire 34 Document 15 : Test d’éligibilité à l’adresse 35 Document 16 : Schéma topologique du réseau 37 Document 17 : MCD du standard de la COVADIS pour les données ANT 38 Document 18 : Fourreaux en PVC avec grillage avertisseur 39 Document 19 : Principe du sous-tubage (coupe transversale) 39 Document 20 : Câble à fibres optiques pour applications FTTX 40 Document 21 : Mise en place d’une chambre de tirage 40 Document 22 : Local technique de type « Shelter » 41 Document 23 : Site d’émission 41 Document 24 : Schéma d’une tranchée sous chaussée (coupe transversale) 42 Document 25 : MPD de la base de données Gr@ce préconisé par la COVADIS 43 Document 26 : Page d’accueil de l’application Gr@ce 45 Document 27 : Cartographie du module L.49 46 Document 28 : Schéma d’architecture logicielle de l’outil Gr@ce 48 Document 29 : MCD Gr@ce Alsace 54 Document 30 : Point de Branchement Optique (PBO) dans un immeuble en cours de câblage 53 Document 31 : MPD Gr@ce Alsace 54 Document 32 : Exemple de données possibles dans la table « type_local_technique » 55 Document 33 : Interface de DB Designer Fork 57 Document 34 : Interface de pgAdmin, client PostgreSQL/PostGIS 57 Document 35 : Interface de Talend Open Studio 4.0.1 59 Document 36 : Script Talend principal pour l’intégration des données (« Job main ») 61-62 Document 37 : Schéma du job Talend « extract_zip » 63 Document 38 : Schéma du job Talend « check_format_shp » 64 Document 39 : Schéma du job Talend « import_shp » 65 Document 40 : Schéma du job Talend « import_acteur » 66 Document 41 : Schéma du job Talend « import_ar_no_si_tr_zd » 67 Document 42 : Schéma du job Talend « check_noeud_extrem » 68

Page 92: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

92

Document 43 : Schéma du job Talend « import_cable_four_st » 69 Document 44 : Schéma du job Talend « import_chbre_lt_se » 70 Document 45 : Schéma du job Talend « nœud_ep » 70 Document 46 : Schéma du job Talend « srid » 73 Document 47 : Schéma du job Talend « clean_db » 73 Document 48 : Importation de Shapefiles dans PostGIS depuis Quantum GIS 75 Document 49 : Création d’une couche de texte délimité depuis Quantum GIS 76 Document 50 : Création de lignes à partir d’un fichier CSV depuis ArcGIS 77 Document 51 : Export d’une couche d’une PGDB en Shapefile sous ArcCatalog 77 Document 52 : Reprojection d’une couche sous ArcGIS 78 Document 53 : Fusion de Shapefiles sous Quantum GIS 78 Document 54 : Données chargées sous PostgreSQL/PostGIS 79 Document 55 : Exemple de données attributaires chargées dans la table « nœud » 80 Document 56 : Exemple de visualisation de données géographiques de la base Gr@ce sous Quantum GIS 80

Page 93: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

93

9 Annexes

9.1 Carte du RIP et des zones AMII 94

9.2 MCD du standard de la COVADIS pour les données ANT 95

9.3 MPD de la base de données Gr@ce préconisé par la COVADIS 96

9.4 Modèle conceptuel de données Gr@ce Alsace 97

9.5 Modèle physique de données Gr@ce Alsace 98

9.6 Script de création de la base de données Gr@ce Alsace 101

9.7 Script Talend principal pour l’intégration des données (« Job main ») 111

Page 94: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

94

9.1 Carte du RIP et des zones AMII

Page 95: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

95

9.2 MCD du standard de la COVADIS pour les données ANT

http://grace.aquitaine.fr/uploaded/covadis_std_ant_v1-0_133093635070874900.pdf (p. 14)

Page 96: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

96

9.3 MPD de la base de données Gr@ce préconisé par la COVADIS

http://grace.aquitaine.fr/uploaded/covadis_std_ant_v1-0_133093635070874900.pdf (p. 47)

Page 97: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

97

9.4 Modèle conceptuel de données Gr@ce Alsace

Page 98: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

98

9.5 Modèle physique de données Gr@ce Alsace

Partie 1

Page 99: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

99

Partie 2

Page 100: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

100

Partie 3

Page 101: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

101

9.6 Script de création de la base de données Gr@ce Alsace -- Script de creation de la base de donnees pour l'ANT

-- Positonnement sur le schema geo_ant et public

SET search_path TO geo_ant, public;

-- Tables

CREATE TABLE type_nature_artere (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(20),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_nature (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(6),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_nature_cable_elec (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(15),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_occupation (

code VARCHAR(3) NOT NULL,

valeur VARCHAR(25),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_noeud (

code VARCHAR(3) NOT NULL,

valeur VARCHAR(30),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_local_technique (

code VARCHAR(6) NOT NULL,

valeur VARCHAR(50),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_impl_artere (

code VARCHAR(2) NOT NULL,

valeur VARCHAR(50),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_hbgmt_local_technique (

code VARCHAR(5) NOT NULL,

valeur VARCHAR(10),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_impl_tranchee (

code VARCHAR(4) NOT NULL,

valeur VARCHAR(50),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_lgqe_noeud (

code VARCHAR(6) NOT NULL,

valeur VARCHAR(50),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_individuel_collectif (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(10),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_phys_noeud (

code VARCHAR(6) NOT NULL,

valeur VARCHAR(30),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_techno_cable (

code VARCHAR(2) NOT NULL,

Page 102: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

102

valeur VARCHAR(20),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_sys_climatisation (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(15),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_techno_noeud (

code VARCHAR(4) NOT NULL,

valeur VARCHAR(20),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE zone_desserte (

id_zone_desserte SERIAL NOT NULL,

the_geom GEOMETRY,

PRIMARY KEY(id_zone_desserte));

CREATE TABLE type_usage_chambre (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(15),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_site_emission (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(5),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_proximite (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(7),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_pose_tranchee (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(50),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_qlte_geoloc (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(100),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_site (

code VARCHAR(5) NOT NULL,

valeur VARCHAR(50),

description VARCHAR(500),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_raccordement (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(10),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_fourreau (

code VARCHAR(10) NOT NULL,

valeur VARCHAR(25),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_artere (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(20),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_chambre (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(10),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE acteur (

id_acteur SERIAL NOT NULL,

Page 103: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

103

nom_acteur VARCHAR(50),

tel_acteur VARCHAR(20),

siren_acteur INTEGER,

date_maj_acteur DATE,

source_maj_acteur VARCHAR(50),

PRIMARY KEY(id_acteur));

CREATE TABLE type_access_noeud (

code VARCHAR(9) NOT NULL,

valeur VARCHAR(15),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_element_branchement_passif (

code VARCHAR(7) NOT NULL,

valeur VARCHAR(30),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_etat (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(20),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_connexion (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(2),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE type_couleur (

code SERIAL NOT NULL,

valeur VARCHAR(20),

description VARCHAR(255),

PRIMARY KEY(code));

CREATE TABLE site (

id_site SERIAL NOT NULL,

id_point_adresse CHAR(24),

id_com_insee CHAR(5),

num_voie_site INTEGER,

nom_voie_site VARCHAR(50),

compl_adr_site VARCHAR(50),

x_site_copie DOUBLE PRECISION,

y_site_copie DOUBLE PRECISION,

the_geom GEOMETRY,

nbr_prises_estimees INTEGER,

proximite_site INTEGER,

individuel_collectif_site INTEGER,

id_gestion_site INTEGER,

nature_site INTEGER,

adduction_site BOOL,

raccordement_site INTEGER,

prioritaire_site BOOL,

source_geoloc_site INTEGER,

qlte_geoloc_site INTEGER,

commentaires_site TEXT,

PRIMARY KEY(id_site),

FOREIGN KEY(qlte_geoloc_site)

REFERENCES type_qlte_geoloc(code),

FOREIGN KEY(id_gestion_site)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(proximite_site)

REFERENCES type_proximite(code),

FOREIGN KEY(individuel_collectif_site)

REFERENCES type_individuel_collectif(code),

FOREIGN KEY(source_geoloc_site)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(nature_site)

REFERENCES type_nature(code),

FOREIGN KEY(raccordement_site)

REFERENCES type_raccordement(code));

CREATE INDEX IFK_rel_type_qlte_geoloc_site ON site (qlte_geoloc_site);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_site ON site (id_gestion_site);

CREATE INDEX IFK_rel_type_proximite_site ON site (proximite_site);

CREATE INDEX IFK_rel_type_indiv_collec_site ON site (individuel_collectif_site);

CREATE INDEX IFK_rel_source_geoloc_site ON site (source_geoloc_site);

CREATE INDEX IFK_rel_type_nature_site ON site (nature_site);

CREATE INDEX IFK_rel_type_raccord_site ON site (raccordement_site);

CREATE TABLE noeud (

Page 104: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

104

id_noeud VARCHAR(50) NOT NULL,

id_point_adresse CHAR(24),

id_com_insee CHAR(5),

nom_noeud VARCHAR(50),

num_voie_noeud INTEGER,

voie_noeud VARCHAR(255),

compl_adr_noeud VARCHAR(50),

type_noeud VARCHAR(3),

etat_noeud INTEGER,

occp_noeud VARCHAR(3),

type_lgqe_noeud VARCHAR(6),

type_phys_noeud VARCHAR(6),

access_noeud VARCHAR(9 ,

haut_noeud REAL,

nbr_ep_noeud INTEGER,

techno_pstes_noeud VARCHAR(4),

plinox_noeud BOOL,

date_instal_noeud DATE,

id_prop_noeud INTEGER,

id_gestion_noeud INTEGER,

photo_noeud VARCHAR(100),

x_noeud_copie DOUBLE PRECISION,

y_noeud_copie DOUBLE PRECISION,

the_geom GEOMETRY,

prop_md_noeud INTEGER,

qlte_geoloc_noeud INTEGER,

source_geoloc_noeud INTEGER,

date_maj_noeud DATE,

source_maj_noeud INTEGER,

commentaires_noeud TEXT,

si_elec_nature_cable INTEGER,

PRIMARY KEY(id_noeud),

FOREIGN KEY(qlte_geoloc_noeud)

REFERENCES type_qlte_geoloc(code),

FOREIGN KEY(etat_noeud)

REFERENCES type_etat(code),

FOREIGN KEY(occp_noeud)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(type_noeud)

REFERENCES type_noeud(code),

FOREIGN KEY(type_lgqe_noeud)

REFERENCES type_lgqe_noeud(code),

FOREIGN KEY(type_phys_noeud)

REFERENCES type_phys_noeud(code),

FOREIGN KEY(access_noeud)

REFERENCES type_access_noeud(code),

FOREIGN KEY(techno_pstes_noeud)

REFERENCES type_techno_noeud(code),

FOREIGN KEY(id_prop_noeud)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_gestion_noeud)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(si_elec_nature_cable)

REFERENCES type_nature_cable_elec(code),

FOREIGN KEY(prop_md_noeud)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_geoloc_noeud)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_maj_noeud)

REFERENCES acteur(id_acteur));

CREATE INDEX IFK_rel_type_qlte_geoloc_noeud ON noeud (qlte_geoloc_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_etat_noeud ON noeud (etat_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_noeud ON noeud (occp_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_noeud ON noeud (type_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_lgqe_noeud ON noeud (type_lgqe_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_phys_noeud ON noeud (type_phys_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_access_noeud ON noeud (access_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_techno_noeud ON noeud (techno_pstes_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_noeud ON noeud (id_prop_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_noeud ON noeud (id_gestion_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_nat_cable_elec_no ON noeud (si_elec_nature_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_md_noeud ON noeud (prop_md_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_source_geoloc_noeud ON noeud (source_geoloc_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_source_maj_noeud ON noeud (source_maj_noeud);

CREATE TABLE nbr_prises_type_site (

id_site INTEGER NOT NULL,

type_site VARCHAR(5) NOT NULL,

nbr_prises INTEGER NOT NULL,

PRIMARY KEY(id_site, type_site),

FOREIGN KEY(id_site)

REFERENCES site(id_site),

Page 105: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

105

FOREIGN KEY(type_site)

REFERENCES type_site(code));

CREATE INDEX IFK_rel_site_npts ON nbr_prises_type_site (id_site);

CREATE INDEX IFK_rel_type_site_npts ON nbr_prises_type_site (type_site);

CREATE TABLE site_emission (

id_se VARCHAR(50) NOT NULL,

id_noeud VARCHAR(50) NOT NULL,

id_ep_copie VARCHAR(50),

syst_se INTEGER,

code_anfr_se VARCHAR(50),

photo_se VARCHAR(100),

commentaires_se TEXT,

PRIMARY KEY(id_se),

FOREIGN KEY(id_noeud)

REFERENCES noeud(id_noeud),

FOREIGN KEY(syst_se)

REFERENCES type_site_emission(code));

CREATE INDEX IFK_rel_noeud_se ON site_emission (id_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_se ON site_emission (syst_se);

CREATE TABLE local_technique (

id_lt VARCHAR(50) NOT NULL,

id_noeud VARCHAR(50) NOT NULL,

id_lt_pere VARCHAR(50),

id_zone_desserte INTEGER,

type_lt VARCHAR(6),

hbgmt_lt VARCHAR(5),

id_ep_copie VARCHAR(50),

alim_elec_lt BOOL,

sys_clim_lt INTEGER,

nbr_lign_lt INTEGER,

nbr_lign_rac_lt INTEGER,

attenuation_lt INTEGER,

graph_long_lign_lt VARCHAR(50),

occp_lt VARCHAR(3),

vol_ttl_lt DOUBLE PRECISION,

type_conx_lt_pere INTEGER,

photo_lt VARCHAR(100),

commentaires_lt TEXT,

PRIMARY KEY(id_lt),

FOREIGN KEY(id_noeud)

REFERENCES noeud(id_noeud),

FOREIGN KEY(id_lt_pere)

REFERENCES local_technique(id_lt),

FOREIGN KEY(occp_lt)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(type_lt)

REFERENCES type_local_technique(code),

FOREIGN KEY(hbgmt_lt)

REFERENCES type_hbgmt_local_technique(code),

FOREIGN KEY(sys_clim_lt)

REFERENCES type_sys_climatisation(code),

FOREIGN KEY(type_conx_lt_pere)

REFERENCES type_connexion(code),

FOREIGN KEY(id_zone_desserte)

REFERENCES zone_desserte(id_zone_desserte));

CREATE INDEX IFK_rel_noeud_lt ON local_technique (id_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_lt_pere ON local_technique (id_lt_pere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_lt ON local_technique (occp_lt);

CREATE INDEX IFK_rel_type_lt ON local_technique (type_lt);

CREATE INDEX IFK_rel_type_hbgmt_lt ON local_technique (hbgmt_lt);

CREATE INDEX IFK_rel_type_sys_clim_lt ON local_technique (sys_clim_lt);

CREATE INDEX IFK_rel_type_conx_lt ON local_technique (type_conx_lt_pere);

CREATE INDEX IFK_rel_zone_desserte_lt ON local_technique (id_zone_desserte);

CREATE TABLE element_branchement_passif (

id_ep VARCHAR(50) NOT NULL,

id_noeud VARCHAR(50) NOT NULL,

id_com_insee CHAR(5),

voie_ep VARCHAR(255),

type_ep VARCHAR(7),

hbgmt_ep VARCHAR(3),

etat_ep INTEGER,

occp_ep VARCHAR(3),

date_instal_ep DATE,

id_prop_ep INTEGER,

id_gestion_ep INTEGER,

id_util_ep INTEGER,

photo_ep VARCHAR(100),

Page 106: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

106

commentaires_ep TEXT,

PRIMARY KEY(id_ep),

FOREIGN KEY(id_noeud)

REFERENCES noeud(id_noeud),

FOREIGN KEY(etat_ep)

REFERENCES type_etat(code),

FOREIGN KEY(occp_ep)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(type_ep)

REFERENCES type_element_branchement_passif(code),

FOREIGN KEY(id_prop_ep)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_gestion_ep)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_util_ep)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(hbgmt_ep)

REFERENCES type_noeud(code));

CREATE INDEX IFK_rel_noeud_ep ON element_branchement_passif (id_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_etat_ep ON element_branchement_passif (etat_ep);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_ep ON element_branchement_passif (occp_ep);

CREATE INDEX IFK_rel_type_ep ON element_branchement_passif (type_ep);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_ep ON element_branchement_passif (id_prop_ep);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_ep ON element_branchement_passif (id_gestion_ep);

CREATE INDEX IFK_rel_util_ep ON element_branchement_passif (id_util_ep);

CREATE INDEX IFK_rel_type_noeud_ep ON element_branchement_passif (hbgmt_ep);

CREATE TABLE artere (

id_artere VARCHAR(50) NOT NULL,

id_noeud_a VARCHAR(50) NOT NULL,

id_noeud_b VARCHAR(50) NOT NULL,

id_com_insee CHAR(5),

voie_artere VARCHAR(255),

type_impl_artere VARCHAR(2),

type_lgqe_artere INTEGER,

long_artere REAL,

etat_artere INTEGER,

nbr_four_artere INTEGER,

nbr_cable_ss_four_artere INTEGER,

nbr_four_disp_artere INTEGER,

nbr_fibre_artere INTEGER,

nbr_tube_artere INTEGER,

nbr_cable_artere INTEGER,

nbr_util_artere INTEGER,

occp_artere VARCHAR(3),

date_instal_artere DATE,

prop_md_artere INTEGER,

qlte_geoloc_artere INTEGER,

source_geoloc_artere INTEGER,

date_maj_artere DATE,

source_maj_artere INTEGER,

the_geom GEOMETRY,

commentaires_artere TEXT,

nature_artere INTEGER,

id_gestion_autre INTEGER,

si_elec_nature_cable INTEGER,

PRIMARY KEY(id_artere),

FOREIGN KEY(id_noeud_a)

REFERENCES noeud(id_noeud),

FOREIGN KEY(id_noeud_b)

REFERENCES noeud(id_noeud),

FOREIGN KEY(type_impl_artere)

REFERENCES type_impl_artere(code),

FOREIGN KEY(qlte_geoloc_artere)

REFERENCES type_qlte_geoloc(code),

FOREIGN KEY(type_lgqe_artere)

REFERENCES type_artere(code),

FOREIGN KEY(etat_artere)

REFERENCES type_etat(code),

FOREIGN KEY(occp_artere)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(nature_artere)

REFERENCES type_nature_artere(code),

FOREIGN KEY(prop_md_artere)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_geoloc_artere)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_maj_artere)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_gestion_autre)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(si_elec_nature_cable)

Page 107: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

107

REFERENCES type_nature_cable_elec(code));

CREATE INDEX IFK_rel_noeud_artere_amont ON artere (id_noeud_a);

CREATE INDEX IFK_rel_noeud_artere_aval ON artere (id_noeud_b);

CREATE INDEX IFK_rel_type_impl_artere ON artere (type_impl_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_qlte_geoloc_arter ON artere (qlte_geoloc_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_artere ON artere (type_lgqe_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_etat_artere ON artere (etat_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_artere ON artere (occp_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_nat_artere ON artere (nature_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_md_artere ON artere (prop_md_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_source_geoloc_artere ON artere (source_geoloc_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_source_maj_artere ON artere (source_maj_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_autre_artere ON artere (id_gestion_autre);

CREATE INDEX IFK_rel_type_nat_cable_elec_ar ON artere (si_elec_nature_cable);

CREATE TABLE point_branchement_optique (

id_pbo SERIAL NOT NULL,

id_ep VARCHAR(50) NOT NULL,

capacite_pbo INTEGER,

commentaires_pbo TEXT,

PRIMARY KEY(id_pbo),

FOREIGN KEY(id_ep)

REFERENCES element_branchement_passif(id_ep));

CREATE INDEX IFK_rel_ep_pbo ON point_branchement_optique (id_ep);

CREATE TABLE boite_epissure (

id_be SERIAL NOT NULL,

id_ep VARCHAR(50) NOT NULL,

nbr_epissure_be INTEGER,

nbr_cassette_be INTEGER,

commentaires_be TEXT NOT NULL,

PRIMARY KEY(id_be),

FOREIGN KEY(id_ep)

REFERENCES element_branchement_passif(id_ep));

CREATE INDEX IFK_rel_ep_be ON boite_epissure (id_ep);

CREATE TABLE site_pbo (

id_site INTEGER NOT NULL,

id_pbo INTEGER NOT NULL,

PRIMARY KEY(id_site, id_pbo),

FOREIGN KEY(id_site)

REFERENCES site(id_site),

FOREIGN KEY(id_pbo)

REFERENCES point_branchement_optique(id_pbo));

CREATE INDEX IFK_rel_site_pbo_site ON site_pbo (id_site);

CREATE INDEX IFK_rel_pbo_site_pbo ON site_pbo (id_pbo);

CREATE TABLE chambre (

id_chbre VARCHAR(50) NOT NULL,

id_noeud VARCHAR(50) NOT NULL,

id_lt_amont VARCHAR(50),

usage_chbre INTEGER,

type_chbre INTEGER,

occp_chbre VARCHAR(3),

photo_chbre VARCHAR(100),

id_ep_copie VARCHAR(50) NOT NULL,

commentaires_chbre TEXT,

PRIMARY KEY(id_chbre),

FOREIGN KEY(id_noeud)

REFERENCES noeud(id_noeud),

FOREIGN KEY(occp_chbre)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(usage_chbre)

REFERENCES type_usage_chambre(code),

FOREIGN KEY(type_chbre)

REFERENCES type_chambre(code),

FOREIGN KEY(id_lt_amont)

REFERENCES local_technique(id_lt));

CREATE INDEX IFK_rel_noeud_chbre ON chambre (id_noeud);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_chbre ON chambre (occp_chbre);

CREATE INDEX IFK_rel_type_usage_chbre ON chambre (usage_chbre);

CREATE INDEX IFK_rel_type_chbre ON chambre (type_chbre);

CREATE INDEX IFK_rel_chbre_lt_amont ON chambre (id_lt_amont);

CREATE TABLE tranchee (

id_tranchee VARCHAR(50) NOT NULL,

id_artere VARCHAR(50) NOT NULL,

id_com_insee CHAR(5),

Page 108: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

108

voie_tranchee VARCHAR(255),

type_pose_tranchee INTEGER NOT NULL,

long_tranchee REAL,

larg_tranchee REAL,

type_impl_tranchee VARCHAR(4),

revetement_tranchee VARCHAR(255),

type_remblais_tranchee VARCHAR(255),

haut_charge_tranchee REAL,

haut_grillage_tranchee REAL,

plinox_tranchee BOOL,

voirie_gestion_tranchee INTEGER,

voirie_prop_tranchee INTEGER,

schema_tranchee VARCHAR(50),

date_creation_tranchee DATE,

prop_md_tranchee INTEGER,

qlte_geoloc_tranchee INTEGER,

source_geoloc_tranchee INTEGER,

date_maj_tranchee DATE,

source_maj_tranchee INTEGER,

commentaires_tranchee TEXT,

the_geom GEOMETRY,

PRIMARY KEY(id_tranchee),

FOREIGN KEY(id_artere)

REFERENCES artere(id_artere),

FOREIGN KEY(qlte_geoloc_tranchee)

REFERENCES type_qlte_geoloc(code),

FOREIGN KEY(type_pose_tranchee)

REFERENCES type_pose_tranchee(code),

FOREIGN KEY(type_impl_tranchee)

REFERENCES type_impl_tranchee(code),

FOREIGN KEY(voirie_gestion_tranchee)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(voirie_prop_tranchee)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(prop_md_tranchee)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_geoloc_tranchee)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_maj_tranchee)

REFERENCES acteur(id_acteur));

CREATE INDEX IFK_rel_artere_tranchee ON tranchee (id_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_qlte_geoloc_tranc ON tranchee (qlte_geoloc_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_type_pose_tranchee ON tranchee (type_pose_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_type_impl_tranchee ON tranchee (type_impl_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_tranchee ON tranchee (voirie_gestion_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_tranchee ON tranchee (voirie_prop_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_md_tranchee ON tranchee (prop_md_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_source_geoloc_tranchee ON tranchee (source_geoloc_tranchee);

CREATE INDEX IFK_rel_source_maj_tranchee ON tranchee (source_maj_tranchee);

CREATE TABLE fourreau (

id_four VARCHAR(50) NOT NULL,

id_artere VARCHAR(50),

type_four VARCHAR(10),

etat_four INTEGER,

num_four INTEGER,

diam_int_four REAL,

diam_ext_four REAL,

coul_four INTEGER,

nbr_tube_four INTEGER,

nbr_cable_four INTEGER,

occp_four VARCHAR(3),

date_instal_four DATE,

date_aiguillage DATE,

date_mandrinage DATE,

id_prop_four INTEGER,

id_gestion_four INTEGER,

id_util_four INTEGER,

prop_md_four INTEGER,

qlte_geoloc_four_copie INTEGER,

source_geoloc_four_copie INTEGER,

date_maj_four DATE,

source_maj_four INTEGER,

commentaires_four TEXT,

PRIMARY KEY(id_four),

FOREIGN KEY(id_artere)

REFERENCES artere(id_artere),

FOREIGN KEY(etat_four)

REFERENCES type_etat(code),

FOREIGN KEY(occp_four)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(type_four)

Page 109: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

109

REFERENCES type_fourreau(code),

FOREIGN KEY(coul_four)

REFERENCES type_couleur(code),

FOREIGN KEY(id_prop_four)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_gestion_four)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_util_four)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(prop_md_four)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_maj_four)

REFERENCES acteur(id_acteur));

CREATE INDEX IFK_rel_artere_four ON fourreau (id_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_type_etat_four ON fourreau (etat_four);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_four ON fourreau (occp_four);

CREATE INDEX IFK_rel_type_four ON fourreau (type_four);

CREATE INDEX IFK_rel_type_coul_four ON fourreau (coul_four);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_four ON fourreau (id_prop_four);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_four ON fourreau (id_gestion_four);

CREATE INDEX IFK_rel_util_four ON fourreau (id_util_four);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_md_four ON fourreau (prop_md_four);

CREATE INDEX IFK_rel_source_maj_four ON fourreau (source_maj_four);

CREATE TABLE sous_tubage (

id_st VARCHAR(50) NOT NULL,

id_four VARCHAR(50),

type_st VARCHAR(50),

etat_st INTEGER,

num_st INTEGER,

diam_int_st REAL,

diam_ext_st REAL,

coul_st INTEGER,

occp_st VARCHAR(3),

date_instal_st DATE,

id_prop_st INTEGER,

id_gestion_st INTEGER,

id_util_st INTEGER,

prop_md_st INTEGER,

qlte_geoloc_st_copie INTEGER,

source_geoloc_st_copie INTEGER,

date_maj_st DATE,

source_maj_st INTEGER,

commentaires_st TEXT,

id_artere_copie VARCHAR(50),

PRIMARY KEY(id_st),

FOREIGN KEY(id_four)

REFERENCES fourreau(id_four),

FOREIGN KEY(etat_st)

REFERENCES type_etat(code),

FOREIGN KEY(occp_st)

REFERENCES type_occupation(code),

FOREIGN KEY(coul_st)

REFERENCES type_couleur(code),

FOREIGN KEY(id_prop_st)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_gestion_st)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_util_st)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(prop_md_st)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_maj_st)

REFERENCES acteur(id_acteur));

CREATE INDEX IFK_rel_four_st ON sous_tubage (id_four);

CREATE INDEX IFK_rel_type_etat_st ON sous_tubage (etat_st);

CREATE INDEX IFK_rel_type_occup_st ON sous_tubage (occp_st);

CREATE INDEX IFK_rel_type_coul_st ON sous_tubage (coul_st);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_st ON sous_tubage (id_prop_st);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_st ON sous_tubage (id_gestion_st);

CREATE INDEX IFK_rel_util_st ON sous_tubage (id_util_st);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_md_st ON sous_tubage (prop_md_st);

CREATE INDEX IFK_rel_source_maj_st ON sous_tubage (source_maj_st);

CREATE TABLE cable (

id_cable VARCHAR(50) NOT NULL,

id_artere VARCHAR(50) NOT NULL,

id_four VARCHAR(50),

id_st VARCHAR(50),

id_ep_a VARCHAR(50),

id_ep_b VARCHAR(50),

Page 110: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

110

type_cable VARCHAR(50),

etat_cable INTEGER,

long_cable REAL,

diam_ext_cable REAL,

diam_int_cable REAL,

num_cable INTEGER,

coul_cable INTEGER,

techno_cable VARCHAR(2),

nbr_fibre_cable INTEGER,

nbr_fib_util_cable INTEGER,

nbr_fib_dispo_cable INTEGER,

date_instal_cable DATE,

id_prop_cable INTEGER,

id_gestion_cable INTEGER,

id_util_cable INTEGER,

prop_md_cable INTEGER,

qlte_geoloc_cable_copie CHAR,

source_geoloc_cable_copie CHAR,

date_maj_cable DATE,

source_maj_cable INTEGER,

commentaires_cable TEXT,

PRIMARY KEY(id_cable),

FOREIGN KEY(id_ep_a)

REFERENCES element_branchement_passif(id_ep),

FOREIGN KEY(id_ep_b)

REFERENCES element_branchement_passif(id_ep),

FOREIGN KEY(id_artere)

REFERENCES artere(id_artere),

FOREIGN KEY(id_st)

REFERENCES sous_tubage(id_st),

FOREIGN KEY(id_four)

REFERENCES fourreau(id_four),

FOREIGN KEY(etat_cable)

REFERENCES type_etat(code),

FOREIGN KEY(coul_cable)

REFERENCES type_couleur(code),

FOREIGN KEY(techno_cable)

REFERENCES type_techno_cable(code),

FOREIGN KEY(id_prop_cable)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_gestion_cable)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(id_util_cable)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(prop_md_cable)

REFERENCES acteur(id_acteur),

FOREIGN KEY(source_maj_cable)

REFERENCES acteur(id_acteur));

CREATE INDEX IFK_rel_ep_cable_amont ON cable (id_ep_a);

CREATE INDEX IFK_rel_ep_cable_aval ON cable (id_ep_b);

CREATE INDEX IFK_rel_artere_cable ON cable (id_artere);

CREATE INDEX IFK_rel_st_cable ON cable (id_st);

CREATE INDEX IFK_rel_four_cable ON cable (id_four);

CREATE INDEX IFK_rel_type_etat_cable ON cable (etat_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_type_coul_cable ON cable (coul_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_type_techno_cable ON cable (techno_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_cable ON cable (id_prop_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_gestion_cable ON cable (id_gestion_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_util_cable ON cable (id_util_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_prop_md_cable ON cable (prop_md_cable);

CREATE INDEX IFK_rel_source_maj_cable ON cable (source_maj_cable);

-- Ajout de la dimension géographique aux tables

INSERT INTO geometry_columns (f_table_catalog, f_table_schema, f_table_name, f_geometry_column, coord_dimension,

srid, type)

VALUES

('', 'geo_ant', 'noeud', 'the_geom', 2, 3948, 'POINT'),

('', 'geo_ant', 'site', 'the_geom', 2, 3948, 'POINT'),

('', 'geo_ant', 'artere', 'the_geom', 2, 3948, 'LINESTRING'),

('', 'geo_ant', 'tranchee', 'the_geom', 2, 3948, 'LINESTRING'),

('', 'geo_ant', 'zone_desserte', 'the_geom', 2, 3948, 'MULTIPOLYGON');

-- Positonnement sur le schema public et sde

SET search_path TO public, sde;

Page 111: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

111

9.7 Script Talend principal pour l’intégration des données (« Job main »)

Page 112: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Page 113: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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Page 114: Création et alimentation d’un SIG dédié aux

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