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Croisière à l’Horizon

LE JOURNAL

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Construit en 1990, rénové en 2012, l’Horizon de Croisières de France a désormais fait peau neuve. D’une capacité de près de 1 500 passagers, ce navire à taille humaine (721 cabines dont 80 % avec vue sur mer) décline l’art de vivre à la française.

Edito

Le chiffre du jour

Un évènement. Pour la première fois, la Croisière des lecteurs, regroupant les troisjournaux, s’envole pour les Antilles.1ère

dimanche 7 décembre 2014

Pour la Croisière des lecteurs, l’année 2014 se finira... en février 2015, à l’occasion du deuxième départ pour les Antilles. Alors, en ce mois de décembre où il faut rejoindre le bleu des eaux caraïbes pour trouver le soleil, l’occasion est belle de dresser un bilan de l’exer-cice écoulé. Celui-ci a donc été celui de toutes les nouveautés. Pour la première fois, nous avons regroupé les trois journaux de Lorraine et de Franche Comté : L’Est Républicain, Le Républi-cain Lorrain et Vosges Matin. Pour la première fois, nous avons organisé trois départs pour des desti-nations originales : une grande boucle autour des îles anglaises au printemps, un saut jusqu’à Madère au-delà des colonnes d’Hercule durant l’automne et, pour finir, un inédit périple (avec vol transatlantique) jusqu’en République dominicaine. Comme d’habi-tude, vous avez répondu présent. Puisque 1200 fidèles nous ont accompagnés. Un chiffre jamais atteint. Il nous appartiendra donc d’être de nouveau à la hauteur de vos attentes l’an prochain..

Christophe MahieuDirecteur général de L’Est Républicain,

du Républicain Lorrain et de Vosges Matin

Quelle belle année !

Christophe Mahieu, Directeur général de L’Est Républicain, du Républicain Lorrain et de Vosges Matin.

Y avait des hauts, y avait des bas. La République dominicaine peut se vanter de posséder le point le plus bas des Caraïbes : le lac salé Enriquillo qui se situe 45 m sous le niveau de la mer. Mais pas très loin, elle compte aussi, dans la cordillère centrale, le point culminant des Caraïbes : le Pico Duarte (3.098 m).

Fumant. La République dominicaine est le premier pays producteur de cigares au monde avec près de 600 millions d’unités par an, avant le Hondu-ras (340 millions). Cuba n’arrive qu’en troisième position (140 millions). Quand Zino Davidoff se fâcha avec Fidel Castro, il arrêta sa fabrique de cigares cubains et choisit la République domini-caine comme principal fournisseur.

Parlez-vous Taïno ? L’empreinte laissée par la civilisation taïna sur l’actuelle République dominicaine n’est pas négligeable : la plupart des lieux portent des noms indiens et la langue dominicaine comporte plusieurs cen-taines de mots d’origine taïna. Il faut d’ailleurs noter que la langue française emploie une trentaine de mots prove-nant des Taïnos comme « hamac », « iguane », « barbecue », « ouragan » ou « canoë».

Instantanés

L’anecdote

Saint-Domingue attire par la multiitude de ses trésors naturels.

La Romanaau pays de la canne à sucreA 130 km de Santo Domingo, La Romana est une grosse ville authentique, animée, bourdon-nante et commerçante, patinée par le temps, décrépite dans son centre quadrillé selon l’urbanisme colonial. Le parque central rend hommage aux vedettes locales de base-ball, avec une série de statues en métal. La ville doit son nom à une grande balance romaine qui servait au XVIe s à peser les mar-chandises transitant par ce port. De cette glorieuse époque, il reste une zone franche dont l’activité économique apporte un gros plus

à la vie locale. Toute l’économie de la région dépend de la compagnie sucrière Central Romana, une fringante centenaire, qui emploie 25.000 personnes et possède 81.000 hectares, ce qui en fait le premier employeur et propriétaire du pays. La compagnie est éga-lement active dans les domaines du tourisme, des services et s’est diversifiée au fil des ans dans de la fabrication de produits chimiques, l’élevage, l’industrie de la fonderie ... Autant dire qu’à La Romana, rien ne se passe sans la Romana.

La République dominicaine (plus communément appelée du nom de sa capitale, Saint-Domingue) partage avec Haïti, la mythique île d’Hispaniola, découverte par Christophe Co-lomb. Pays d’Amérique où furent construits le première cathé-drale, le premier hôpital, la première université... Saint-Do-mingue est devenue la première destination touristique des Caraïbes, devant Cuba. Pourtant, les souvenirs de la conquête et de la colonisation y sont paradoxalement moins nombreux : partis chercher de l’or, les Espagnols abandonnèrent vite l’île pour aller conquérir le Mexique et le Pérou.On ne vient donc pas vraiment à Saint-Domingue pour ses trésors architecturaux (rares en dehors de la capitale), mais pour ses trésors naturels, à commencer par ses plages de sable blanc bordées de coco-tiers. Ajoutez à cela, beaucoup de soleil, quelques villages de pêcheurs, un air de merengue, beaucoup de verres de rhum... et vous aurez tous les ingrédients pour des vacances de rêve ! Cela dit, ce n’est pas ce cocktail typiquement caribéen qui fait la vraie richesse de Saint-Domingue. Ce qui vous séduira davantage, pour peu que vous ayez la curiosité de quitter les confortables « resorts » côtiers pour vous

aventurer dans l’île, c’est cette subtile atmosphère exotique, faite de petites tranches de vie, de sourires éclatants, de re-gards chaleureux, d’images multicolores, d’une gentillesse de chaque instant, d’une grande sensualité et d’une petite musique locale (la bachata) qui vous imprègnent doucement, au point d’entraîner les plus inhibés d’entre vous sur les pistes de danse. Vous nous avez compris : il serait dommage de se contenter d’écumer les cocoteraies et les lagons. Prenez le temps de parcourir le pays profond.

Cocktail de bienvenue ce dimanche (17 h à 18 h) au Grand Théâtre Jocelyne et Daniel Kempf, maîtres de ballet.

République dominicaine

Première destination touristique des Caraïbes, Saint-Domingue n’est pas seulement un décor de rêve peuplé de confortables « resorts » côtiers.

Au cours de la danse avec Jocelyne et Daniel

Avec des bulles ! Vice-champions d’Europe de danse rétro, champions de France de danses de salon, vainqueur de nombre de grands prix à travers l’Hexagone, Jocelyne et Daniel Kempf animeront des ateliers de danse tout au long de la croisière. Plusieurs cours sont prévus. « Mais, on ne s’arrête jamais », prévient Daniel Kempf, « Avec nous, on rigole tout le temps. On ne limitera pas aux heures de cours. Si les gens ont besoin d’un conseil à côté, on le donne volon-tiers. Et, le matin, on participe

aux excursions. Cela nous permet d’être dans l’ambiance ». Bref, un joyeux programme. Beaucoup d’énergie donc, évidemment de la technique et de l’expérience. « Cela fait vingt-quatre ans que l’on danse ensemble ». Les deux Alsaciens de Cernay (Haut-Rhin), qui animent l’association « La féérie de la danse », apporteront leur enthousiasme et leurs compétences. - Quatre cours sont prévus, les troisième, cinquième, sixième et septième jours à la discothèque (Pont 8). Horaires à préciser.