Crosoïer, / t . / 1 ? *

CRUSTACÉS DÉCAPODES BRACHYOURES ET MACROURES RECUEILLIS PAR V « UNDAUNTED »

AU SUD DE L'ANGOLA. DESCRIPTION DE SCYLLARUS SUBARCTUS SP. NOV.

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P a r A. C R O S N I E R

J J Î E H A R Y

«J1,

B U L L E T I N DU MUSÉUM NATIONAL D ' H I S T O I R E N A T U R E L L E

2 e Série — Tome 41 — N° 5, 1969 (1970), pp. 1214-1227.

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L'bK/lKï

• 1 1 9

n i J I J . K T I N D U M I J S fi U.Vf N A T I O N A L D ' I U b T U M l K N A T I I H K L L t ;

S r r i c T o m e ' i l — N ° .r), 1 9 0 9 ( 1 9 7 0 ) , j>|>. l ' ! l 1 2 l ! 7 ,

CRUSTACÉS DÉCAPODES BRACIl YOURES ET MACROURES RECUEILLIS PAR V «. UNI)AUNTED »

AU SUD DE VANGOLA. DESCRIPTION DE SCYLLARUS SUBARCTUS Sl>. NOV.

l ' ar A. C l i O S N I Kl ï

I )c murs à avril! 1 9 0 8 , I' « Und.auiil.ed », ba teau du Fis h and Wildlil'c Serv ice dus U.S .A. , a e l ïeotué line c a m p a g n e au large de: l 'Annula cl. du S u d - O u e s t a f r ica in , c a m p a g n e au cours de laquelle étaient prévues plusieurs radiales de eha lutages , de la cote à 2 0 0 mètres de profondeur environ , el de 1 0 ° S à 2 0 ° S .

Le. sud de l 'Angola el, le S u d - O u e s t afr icain é t a n t encore l iés peu explorés du poinl- de vue l 'aunistique cl consl i l u a u t une zone de transi t ion entre les e a u x froides du Benguela el les e a u x cli;iudes guinéennes. on saisil. loul l 'intérêt, que présenta ient les eha lutages prévus .

Malheureusement , une avar ie à la machine du navire, d e v a i t in terrompre les pêches peu après qu'el les eurent d é b u t é , et seule la région si tuée entre 1 0 ° 2 7 ' S et 1 7 ° 2 3 ' S a l ina lement été explorée . Neuf st; dont les carac tér i s t ique* sont données c i -après , y oi

S ta t ion 94 , :1.0«27'S S ta t ion 9.r>, :1.0°37'S S ta t ion 90 , !0<>41'S Si a l ion 102, 1 7 ° 0 2 ' S Si a I ion 103 , 17<>00'S

- S t a i i o n 104, 1.7°09'S S t a i i o n 1 (>r», I 7 " I . ! ' S S ta t ion 100, 1 7 ° 1 8 ' S S t a i i o n 107, 1.7°23'S

e l lec tuees

i K i r . ' F , 9 o M, I , s - ;5 - i9(>8, T » FOND : 1 7 , ( « M ;

11022M:, 120 m, 1 8 - 3 - 1 9 0 8 , T» fond : ir>,48°C

11»21'I£, 102 m, 1 8 - 3 - 1 9 0 8 , V fond : 13 ,37 ( , C 1 1 » 4 0 ' K , ;Vi m, 2 4 - 3 - 1 9 0 8 , T " fond : 22,9»C -11.<»:ir>'K, 9 0 m, 2 4 - 3 - 1 9 0 8 , T ° fond : l.7,39f>C

I K I O ' S , 1 2 0 m, 2 4 - 3 - 1 9 0 8 , T ° fond : 15,48«C 11 " 2 7 ' K , lf>r> m, 2 4 - 3 - 1 9 0 8 , T<> fond : :13,82<'(; 1 1 ° 2 4 ' K , 22f) ni, 2 4 - 3 - 1 9 0 8 , T ° fond : 13 ,14«C 11<>20'E, 3f>9 m, 2 4 - 3 - 1 9 0 8 , T ° fond : 7,0r>«C

domine on le voi t , d 'après les t e m p é r a t u r e s relevées sur le fond, la situa hvdrologique rencontrée correspondai t 1res sensiblement à celle d'un début ou d 'une lin de saison chaude dans la région de Pointe -Noire ((longo).

Il n'y a donc pus heu de s ' é tonner que les espèces récoltées, à l ' except ion de deux , l 'une nouvelle, l ' autre qui est le, c rahe Macrojnpus auslrali.s ( l u i n o t ,

ni, à la faune banale de, la zone in ter t ropica le . Les récoltes de » ne sont toutefois pas sans i n t é r ê t car , outre qu'el les permet lent,

n d u ne espèce nouvelle , elles é t e n d e n t vers h: sud, parfois consi-, l 'aire de répart i t ion connue de plus de la moit ié des espèces eap-

l'indique, le tableau ci -après :

a ppart ici

la deseri dérableu1

I urées, c

N o u v e l l e l i m i t e s u d

Elhtisa rugulosa A. Milne Kdwards cl bouvier. . . Calappa peli IlerkJols Pseudomyra mbizi Capavl Medaeus couchi (Jkdl in Loueh) Kuchirograpsus americanus A. Milne Kdwards ]>isa armala LatreiJle Inachus angolensis Capart Macropodia inter média liouvier Lambrus macrocheles (Ile rbs I ) SolcnolambruH noordcndei, (Caparl) .1 ri si eus wiriderts 11 o 11 h u i s l'usiphoea semiftpinusa I l n l l l i u i s

l'sallu/rocaris infirma Aleoek «H; Andersen l'Icsionika ar.atiUionolus (Smith) l'Iesionika heterocarpus (Costa)

f)°10'S ir»o/.5'S 12°35'S

•W>7'S 8o:50'S

l :i»00'S 1 .VTKVS l(l'».'i!)'S

I5 i j 5 : rs i:5°27'S IO°:J!)'S 1 ,r)°5()'S

1 (i°Vl'S 17o0()'S 17o0G'S 17°18'S 17023'S K M l ' S 17°0(i'S igo :Î7'S 1(i«:!7'S ir><>vi 'S I7 °2 .vs I 7 ° 2 : r s I 7 « 2 : r s 17°2:Î'S 17°()0'S

Dans les pages qui su ivent , nous passons r a p i d e m e n t en revue les diverses espèces récol tées . Nous n ' a v o n s pas donné de références b ib l iographiques , le lec teur p o u v a n t les t rouver fac i lement en consul ta rit, pour les B r a c h y o u r e s , ( I I Î J N O T e t B I B E I H O , .19G2 ; F O H H S T e t G H I N O T , 1 9 G G ; C I Î O S N I K R , 1 9 G 7 ; ] ) o u r l e s

M a c r o u r e s , H O L T H U I S , 1 9 5 1 e t 1 9 5 2 ; R O S S I G N O L , 1 9 G 2 ; CKOSNIKK e t POKF.ST, 1 9 G 8 .

Les photos de ce t te note sont dues au ta lent de M. M I M I \. du labora to i re de géologie de l ' E c o l e Normale S u p é r i e u r ! , les dessins à celui de M. OPIC, du ("entre 0 . H . S . T A ) . M . de Po inte -Noire . Nous sommes heureux de remerc ier ICI M M . M KM IN et 0 iu c .

Nous sommes enfin très reconna issant au Dr. (I . L. BI.AKDSLKY, chef de mission à bord de I' « Hiidaunted », d ' a v o i r bien voulu nous conf ier le matér ie l étudié ici.

1. l'ùhusa rugulosa A. Milne Kdwards et Bouvier , 1.897. - - S t a t i o n 9G : 1 j1.

Connue des îles du Cap Vert , du Sénégal , du Libéria et du Cabinda , c e t t e espèce n ' a v a i t pas été signalée plus au sud ; sa présence à 1G°41 'S é tend donc cons idérab lement son aire de répart i t ion .

2 . Dorripe lanala (L inné , 17GG). - S t a t i o n s 102 : 1 ^ ; KK,> : 1 g.

Connue de la Méditerranée et , dans l ' A t l a n t i q u e or ienta l , du Por tugal à l 'Afr ique du Sud.

B P A C II Y I S B A

I )(> K ï 1*1*1 I) A 1

C A L A P P I D A E

3. Calappa peli Herklots, 1851. — Stations 94 : 1 $ ; 95 : 2 1 $ ; 102 : 1 $ ; 103 : 7 & 1 $ .

Connue du Rio de Qro (entre le Cap Corveiro et le Cap Blanc) à l 'Angola. Dans ce dernier pays l'espèce, avait été capturée jusqu'à i .6°45'S (Baie des Tigres -— GUINOT ET RIBEIBO, 1902) ; les récoltes de 1' « Undaunted » étendent très légère-ment vers le sud son aire de répartition.

L E U C O S I I D A U

4. Pseudomyra mbizi Capart, 1951. Station 103 : 1 Ç.

Connue du Sénégal à l 'Angola, cette espèce n 'avai t pas, jusqu'à maintenant , été récoltée au delà de 12°35 'S (Baia l 'aria —- GUINOT et KIBRIKO, 1902).

P o R T U N I D A E

5. Macropipus australis Guinot, 1961. — Stations 94 : 1 ; 95 : 5 6 $ ; 96 : 1 $ ; 103 : 20 6 $ ; 104 : 1 1 $ ; 105 : 3 ; 106 : 1 Ç.

Connu seulement du sud (le l'Angola (10°36 S) à l'Afrique du Sud (26°30'S — GUINOT, 1961).

X A N T H I D A F .

6. Medaeus couchi (Bell in Coucli, 1851). — Stat ion 106 : 1

Connue de la Méditerranée et, dans l 'Atlantique, de la Manche au Libéria ainsi qu'au Congo, cette espèce n 'avait jamais été signalée aussi au sud.

7. Geryon quiriquedens Smith, 1879. — Stat ion 107 : 2 Ç.

Cette détermination est faite en admettant que G. quinquedens Smith et G. a/puis A. Mil rie Edwards et Bouvier sont synonymes, ce qui ne semble pas admis par tous (cf. en particulier CIIACE, 1940, p. 3 9 ; K.n NNI IÎIIIND, 1966, p. 1 9 3 ; MASON e t D A V I D S O N , 1 9 6 9 , p . 2 0 8 ) .

Si l'on accepte la synonymie, la distribution de l'espèce est très large, : Atlan-tique, Afrique du Sud, Océan Indien.

G O N E P L A C I D A I:

8. Goneplax rhomboïdes (Linné, 1758). — Stations 94 : 1 ; 95 : 1 g.

Connu de la Méditerranée et, dans l 'Atlantique, de la Manche au Sénégal ainsi que du Gabon à l'Afrique du Sud.

G R A P S I D A E

9. Euchirograpsus americanus A, Milne Edwards, 1880. — Stations 106 : 10 6 Ç dont 1 ovigère ; 107 : 2

Connue du Pacifique (Galapagos), de l 'Atlantique occidental — de la Floride aux Antilles — et, dans l 'Atlantique oriental, du Portugal à l 'Angola, l'espèce n 'avait toutefois pas encore été récoltée au delà de 8°30 'S dans ce dernier océan.

IVIA.I I D A 1',

10. Eurynome aspera (Pennanl , 1777) (pl. I, (ig. 1 -4). - Station 90 : 1 15,4 X 12,2 mm.

Outre le mâle de la station 90 de 1' « Undaunted », nous avons examiné : Exp . « Lacaze-Duthiers » 1953-1954, Baléares, S i , SA. 14, Ibiza, 44-47 m : 1 $

14,9 X 11,8 mm. E x p . « Talisman » 1886, Sahara, dragage 91, 155-140 m* : 1 ^ 16,3 X 11,3 mm ;

1 Ç 13,2 X 10,2 mm.

Eurynome aspera paraît être une espèce très variable. Dans la forme typique le rostre serait assez court et les tubercules bolétiforines de la carapace très déve-loppés, ceux de la partie postérieure de la région gastrique étant fusionnés de même qu'une partie de ceux de la région intestinale.

Certains spécimens, qui semblent toutefois devoir être également rattachés à cette espèce, présente;]!L une réduction très nette du développement des tuber-cules bolétiformes avec, comme conséquence, une fusion moins marquée ou parfois presque totalement absent»; de ceux-ci sur les régions gastrique et intes-tinale. Ce moindre développement des tubercules s 'accompagne, semble-t-il, d'une augmentation de taille du rostre qui devient beaucoup plus long et grêle. Il semble toutefois que ce dernier caractère soit très largement fonction du sexe et de l'âge de l 'animal, les femelles gardant un rostre toujours modérément développé tandis que les mâles ont un rostre plus ouvert en V et d 'autant plus long qu'ils paraissent plus vieux. Le stade le plus poussé de cette double évolu-tion aboutirait à la variété acuta A. Milne Edwards et Bouvier, 1900.

Compte tenu de ces variations, nous pensons avec BARNARD (1950, p. 56) et GRIFFIN (1964, p. 203) que E. longimana Stimpson est un synonyme de E. aspera. CAPART (1951, p. 87) est, quant à lui, d'un avis différent et écrit : « 11 faut,, à mon avis, séparer les E. aspera du sud de l 'Afrique et décrits par W. Stimpson (1857) sous le nom de longiniana, K . Barnard (1950, p. 55) met cette; espèce en syno-nymie avec E. aspera et, heureusement ligure les spécimens récoltés en Afrique du Sud (fig. 12 a, b, c) ; il apparaît, net tement que ces deux espèces sont dis-tinctes, non seulement par l 'aspect général de la carapace, mais aussi, surtout, par le pléopode I du mâle (fig. 12 c). K. Barnard écrit d'ailleurs, page 57 : 'Although I have made no direct comparisoii witli European specimens of aspera,

* ( '.es i i i i l i c a l i o n s s o n l p o r l c r s s u r IV'I i i p i c l I c d u f l a c o n . D ' a p r c s A. M I I .NI : K I>\\,v u n s cl, lïi>NVN:IT

( I Î I 0 0 , |>. I ~7) , l e s l ' a i a r l r i isl n p n - s i lu d r a g a g e * 1)1 sc i -a i r ni : -'.:"> m , |>.u a ; ;vs <ln lia ne i l ' A r g u i n , l.!l".'i I ' 11)048'0.

- 1 2 1 S

iliciv seeius no reasou lo se pu raie Ion^imaims as a distinct specics. The Ist pleopod Q inay be thé crucial lealure' . l'ai ell'el, c'est ce (pie nous observons ».

(les arguments ne nous paraissent, pas très probants ; en elîel la femelle figurée par BAH.NAHO est très voisine de celle provenant du Sahara dont nous donnons une photographie. Ouanl au pléopode, le dessin de CAPAUT ne nous paraît pas incompatible, bien que légèrement dillerenl, IIVIT celui de IJAIÎNAIID. L'examen de nombreux exemplaires de provenances diverses, pour apprécier l 'étendue des variations de l'espèce dans chaque région géographique, serait évidemment souhaitable.

STIMPSON (1907, |». 27) a signalé que E. lon.guntitm se distinguait, entre autres, par une lissure orbilaire non ouverte, contrairement à celle de /'>. aspera. Le caractère se retrouve chez l 'exemplaire récollé 'par I' « l ndaunted » mais il doit s'agir, là aussi, d'un caractère assez variable.

On peut enfin remarquer que les d.ilTérences existant entre /','. aspera et spinosa Ilailslone semblent linalemeiil. moins tranchées qu'il y paraît dans

l'article de 11 \ ni'^OI.I, (1901). Lu particulier la longueur cl la forme du rostre ne peuvent, guère être utilisées pour distinguer les deux espèces comme l'a l'ait (Iiiii'KiN (1904, p. 190) dans sa clé.

La synonymie de E. lunginuma avec E. aspera étant admise, la répartition géographique de «'elle dernière espèce est très vaste ; on la trouve en effet, en Méditerranée el, dans l'A t lant ique, de l'Angleterre à l'Afrique du Sud.

11. Pisa armaki Lalreille, 1803. - Station 90 : 1 J .

Connue de la Méditerranée et, dans l 'Atlantique, de la Manche à l'Angola, cel le espèce, dans ce dernier pavs, avait déjà été signalée par 10°30 'S (B,':ie des Tigres - ('«AI»AHT, 1951).

12. In.aehas dorsettensis ( lYnnai i l , 1777). Station 90 : 1 Ç.

Connu de la Norvège à l'Afrique du Sud.

13. I n a chus a iigolensis Capart, 1951. Stations 94 : 1 J , 1 $ ovigère ; 90 : 1 fj\ 1 ^ ovigère ; 103 : 2 Ç dont, 1 ovigère.

Connue du Sénégal à l'Angola, cette espèce, dans ce dernier pays, avait été signalée jusqu'à I0°30 'S (Laie des Tigres --- CAPAUT, 1951).

14. Maeropodra i nlermedia Bouvier, 1940. Staiion 95 : I 2 9 dont 1 ovigère.

Connue du Maroc à l'Angola, cette espèce, dans ce dernier pays, n'avait, pas été signalée à plus de 1 3°S (Baie des Eléphants CAPAHT, 1951).

15. Maeropodia rostrata (Linné, 1701). — Staiion 95 : 1 ^ ovigère.

Cet exemplaire se distingue des M. rostrata typiques par un rostre plus court et des épines dorsales plus longues. De telles différences ont déjà été notées par ( I u I IN or et BIBKIIIO (1.902, p. 79) et semblent être de règle chez les spécimens de cette espèce provenant de l'Afrique mlertropicale. Maeropodia rostrata est connue en Méditerranée el . dans l 'Atlantique, de la mer de Mourman à l'Afrique du Sud.

PART'HKNOI' I UA 12

16 . Luinbrus macrovlteles ( l l e r b s l , 1790) . — S la l ions 9 5 : 2 2 ^ ovigères ; 9 0 : 11 11 $ dont, 7 etvigères.

Connue de la Méditerranée et , dans l ' A t l a n t i q u e , du Portugal à l 'Angola , ce t t e espèce n ' a v a i t pas été signalée à plus de 1 5 ° 5 5 ' S (L'ort AIe;xanelre — OUIINKH, 1923) .

17 . Solenolambruts nourderulei (Capart , 1 9 5 1 ) . — S t a t i o n 9 6 : 1 Ç ovigère .

Connue du Sénégal , de la Côte i l ' Ivo i re , du Congo et, de l 'Angola , celte; e'spèee n ' a v a i t pas, j u s q u ' à main t e n a n t , été signalée; avec cert itude au delà de 1 0 ° 3 9 ' S (Cap Morro — CAPART, 1951) .

M A C H U K À K E I T A N T I A

S c Y I . L A I U D A E

18 . Scyl larus s u b a r c t u s sp. ne>v. (fig. 3 - 5 e;t pl. I I ) .

M A T É R I E L EXAMINÉ. — S t . 9 5 : 2 g 3 4 e t 4 7 , 5 m m ; 1 ^ o v i g è r e 5 1 , 5 m m . — S t . 1 0 5 : 2 Ç ovigères 5 5 , 5 e t 5 8 , 5 m m . (Les mesures données c o r r e s p o n d e n t à la longueur de l ' an imal , de la pointe élu rostre au bord postér ieur élu telson).

TYPES. — L a femedle ovigère m e s u r a n t 5 8 , 5 m m a é té choisie comme; hole>type, ; les autres spécimens sont les para types . La femelle; holeitype; et le mâle eie 4 7 , 5 mm o n t é té déposés à l ' U . S. Muséum ; une femelle a été déposée au R i j k s m u s e u m van N a t u u r l i j k e Histe>rie ele Le;ielen, une' femelle; et un mâle au Muséum natiemal d ' H i s t o i r e naturelle, eie Par i s .

DESCRIPTION. — Carapace; à peu près aussi large; epie lemgue, le m a x i m u m el.e: largeur se s i t u a n t au niveau des dents a n t é r o - e x t e r n e s , ave;c une; carène longi tu-dinale médiane , d e u x la téra les et d e u x marg ina les , c h a c u n e elivisée' em eleux par le sillon cervical . Partie1 antér ieure eie la e;arène nu'idiane f o r m a n t une; saillie conique légèrement dressée vers le h a u t , à b o n i supérieur fa ib lement c o n c a v e ou c o n v e x e su ivant les spéc imens e t recouver te ele> tubercules se juamiformes d 'assez petite; ta i l le eiispe>sés e;n rangée's plus e>u moins irrégulièies ; e;ette; carène se termine' eu avant par une" de;nt gaslriepie assez aiguë et. très bien marepiée;. Dents prégastriepie et ros lra le pet i tes mais bien marquée.s, e x t r é m i t é ele la elent pré-gastri(|ue plus rapproediée; ele; celle; du rostre ejue e l e celle ele1 la elent, gastrique1 . Partie' postér ieure de- la carène; médiane; égalennent re'ce)uve'rte, ele; l u b e i r u l e s squamifeu-me's d 'assez pe'tite taille;, terminée' em avant par une' elent e ; a r e l i a e | u e double c l p r é s e n t a n t , en vue ele' proli l , un be>rd seusibleme;nl. droi t ou légèrement beunbé.

Portion |>réeervic,ale eles e ; a r è n e s lnlérales fusionnée a v e c le bord o r b i l a u e interne', leepud est, a r m é ele e h ' i i x dents epii sont , soit sensiblenie'nl. ele même;

1 2 2 0 -

I,aille, soit de taille un peu di f férente , la postér ieure é t a n t alors la plus grande. Por t ion pos tcerv ica le des carènes la téra les formée de d e u x lignes pr inc ipales de tubercules squain i formes se terminai)I, en a v a n t par une d e n t u n i q u e assez aiguë.

h : . | :i. - l ' r o f i l d e la c a r a p a c e : I , S<i/llanis «relus ( l a i n i i e ) , o v i g è r e !>G/i i i in i , Marse i l l e , , M u s é u m l ' a r i s , a n c i e n n e c o l l . ; 2 , Sct/lloriit neartius l l o l l l u i i s , ^ »>vipère r»(),X in ir i , ( l u y a n o f r a n ç a i s e , S t . 4 1 7 , 10;'» m, 25-7-5X, Durand c o l l . ; ,*{, S<i/llarus m barcf un s p . IIOV., V ovigère liolotype 58,5 mm, Undaunted 1 0 6 8 , A n g o l a , St . . 1 0 5 . T o u t e s l e s figures : X 5 .

Carènes margina les formées c h a c u n e d ' u n e l igne pr inc ipale de tubercules . La par t i e antér ieure de ces carènes se termine p a r une for te d e n t dirigée a n t é r o -l a t é r a l e m e n t ; la par t ie postér ieure p a r une dent plus p e t i t e mais b ien m a r q u é e , suivie, assez en arr ière , d 'une d e n t b e a u c o u p moins marquée puis de tubercules l é g è r e m e n t sa i l lants .

Des plages de tubercu les squa in i formes s ' o b s e r v e n t é g a l e m e n t de c h a q u e côté des par t ies antér ieure et postér ieure de la carène m é d i a n e a ins i q u ' e n t r e les e x t r é m i t é s des par t ies postérieures des carènes la térales e t marg ina les . E n f i n une b a n d e de tubercules , disposés sur plusieurs rangées irrégulières , réuni t , en a v a n t du sillon postér ieur de la c a r a p a c e , les diverses carènes longi tudinales . En arrière du sillon, on observe d e u x rangées de tubercules squa in i formes , tous bien dél imités . y » T o u s les tubercules sont hordes vers l 'avant, de poils cour ts ; en t re les t u b e r -cules, la c a r a p a c e est couver te d 'une p u b e s c e n c e dense el courte,, formée de poils p l u m e u x .

LK< ; KM l ) K l>K KA l ' K A N C I I K I

KM ; . I ' I . I-.III IIIKHIK- aspirtl ( l'en na n I ). I , L.arnzi- Ihilliier I O.VI-I O.Vi, I ialéares, S i . S A , 1'i, llii/.a, ',', 'il 111, ; !',,') i l .s ut ii i ; :.:, / '111I<11<11I1<I lOC.S, \ngola, SI. '.)(•», I 02 m, I :,/, 12,2 mm ; •'! el 1, Talisman I SSII, Sali, ira, dragage ') I, I.V» 1.0 m. y |:!,2 I 0,2 m ni, i 10.:: II,,'! mm.

A. CROSNIER PLANCHE I

Bull. Mus. llist. nat., 2 e s é r . , t . 4 1 , n ° 5 , 1 9 6 9 ( 1 9 7 0 ) .

A. CROSNIER PLANCHE II

Bull. Mus. Ilist. nat., 2 e s é r . , t . 4 1 , n ° 5 , 1 9 6 9 ( 1 9 7 0 ) .

- 1 2 2 1

Boni antérieur du segment ;inl ennulaire sinueux avec , sur chacune de ses moitiés, une dent médiane petite mais bien marquée. Pédoncule antennulaire a t te ignant l ' extrémité du dernier article antennaire .

Premier article antennaire avec, vers son milieu, une dent d'une taille iden-t ique à celle de la dent postérieure de la portion précervicale des «'arènes latérales.

Deuxième article antennaire divisé par une forte carène oblique se terminant par une dent aiguë. Son bord externe avec, de sa bji.se à son extrémité , deux dents puis une ou deux faibles incisions ; son bord interne avec une dent à sa base puis, de l 'autre coté du 3 e segment, une dent assez forte avec sur son bord interne une ou deux incisions, suivie de trois ou quji trc petites dents de tiiilles légèrement inégales.

Troisième article antennaire armé, sur soit bord antérieur, d'une dent jirrondie du côté interne et de trois dents aiguës du côté externe (la médiiine puis la laté-rale interne é tant les plus développées).

Dernier article; antennaire assez pre>feuidément e l é e ; e m p é en six lobes, exception-nellement sept, elont l ' extrémité d'abord jissez aiguë va s';irrondissji nI ;m fur et à mesure que l'on passe des lobes intérims aux lobes externes .

Abdomen îivec le me»tif central mult iled>é des segments 2-5 légèreunent en relief. Partie antérieure, habituellement cachée, eles elifféienls tergile-s lisse' et sans fissure pilifère transverse ; partie visible; ent ièrement couverte ele' tubercules squamiformes et avec, élans le cas eb'S segments 2-5 , un sillon pilifère' obliqne-m e n t transverse sur chacune eie ses moitiés droite; cl gauche (pl. 11).

Bord postérieur des segme-nts 1-4 lisse- avec une e-neoche* médiane'. Dans le cas du segment 2 et à un bien moindre elegré du segment 3, cette' encoche se prolonge; en avant par un sillon.

Bord postérieur eles segments 5 et G avec trois saillies arrondies (1 centrale*, 2 latérales) plus marquées sur le> segment G que sur le segment 5. Kntre ce*s saillies, le bord est sensiblement elroit ou très légèiement concave. D;ins le cas du seg-ment 6 les saillie*s sont semsiblemenI sur une même ligne, élans le c;is élu seg-ment 5 la saillie centrale esI. netle.inent eut arrière eles littérales.

Pleuron du segment 2 se; terminant par une dent, légèreme'iil reeeuirbée vers l 'arrière ; au centre du pleurem on eibserve un ensemble' de trois ou quatre tuber-cules plats au ceu»tour irrégulie*r.

P l e u r u i du segment 3 plus élre>il et se terminant également par une elent, légèrement recourbée vers l 'arrière mais moins marquée* que «elle élu segme*nl 2.

Pleuron du segment, 4 formant un angle; un peu inférieur à un angle* droit et ne portant à son extrémité que IVsquisse d'une* dent..

Pleuron eiu segnie'Ut 5 à contour sub-quael.r;uigul;iire; et à angle's juronelis. Région calcifiée élu telson avec eleux paires ele; tubeieules plats, les eleux anté-

rieurs plus petits et plus rappretchés epie les de;ux postérieurs, epii sont, ele; granelc taille et plus ou moins divisés trausversalement . B o n i postérieur eh' celte' région avec quatre dents aiguës, les médianes é t a n t plus grandes «|ue* les latérales. R a m e des uropoeles avec ele* p<*lits dentie;ule;s irréguliers sur le* bord postérieur ele' la région calcifiée1.

L É C K N h K l ) K I .A P L A N C I I K I I

Sci/lhiriis siilittrchts s p . n n v . , V o v i g è r i ' p a i a l v p c f>l,f> m m , / ! niliiunlril I IKiS, A n g o l a . S i . 0i">,

7 7

- 1 2 2 2

Sternum I horacique avec une large el profonde éehancrure antérieure eu forme d'accolade (lig. 4). Chez Je, mâle le 5 e segiuenl, porte, en son milieu, une large dent triangulaire, légèrement earénée, en avant, concave en arriére. Il en est de même chez la femelle mais la dent est alors un peu moins développée.

Mérus des 1 e r péréiopodes présentant, du côté interne, une, forte carène par-ticulièrement développée eu dessous de l'incision qui marque le quart proximal de cette carène. Mérus des péréiopodes •>-."> avec, du côté externe, un sillon longi-tudinal pilifère.

REMARQUES. — Cette espèce est très proche de S. ardus (Linné). Elle s'en distingue par :

— la partie antérieure de la carène médiane plus dressée vers le haut ,

— l 'extrémité de, la dent prégastrique plus rapprochée de celle du rostre que de ce,lie de la dent gastrique (alors que c'est le contraire qui est observé chez S. ardus),

— le relief de la carapace mieux marqué d'une façon générale, les dents étant plus aiguës et les tubercules souvent plus petits et plus nombreux, ce dernier point s 'observan! en particulier sur la partie postérieure de la carène médiane (lig. 5 et 9),

— le bord antérieur du segment antennulaire avec une seule paire de dents (contre 2 et parfois 3 chez S. ardus). Ce caractère distinetif n 'est toutefois pas d'une grande, netteté , le, développement des dents du segment antennulaire étant , semble-t-il, assez variable chez S. ardus,

— les découpures du dernier segment ant.eTina.ire moins arrondies à leur extrémité, un peu plus profondes et laissant entre elles plus d'espace,

— les pédoncules antennaires plus grêles et un peu plus longs, — les sculptures centrales des segments abdominaux légèrement plus étroites

e l plus en relief en vue de prolil,

— le relief des bords postérieurs des tergites abdominaux 5 et 6 plus marqué, — les dénis des pleurons abdominaux 2 et 3 plus aiguës,

— le tubercule du 5 e stérilité thoracique beaucoup plus large et plus développé (fîg. 4 et 8),

— l 'absence, sur la face externe du mérus des deuxièmes péréiopodes, d'un sillon pilifère.

Scyllarns subardus est encore plus proche de S. neardus ITolthuis que de S. ardus, l'espèce de HOLTIIUIS étant , par beaucoup de caractères, intermédiaire entre les deux autres espèces.

Scijllarus sabardus se distingue de S. neardus par :

—- un aspect plus svelte. A longueur de carapace égale, celle de subardus est proportionnellement moins large dans sa partie postérieure, l 'abdomen est, lui aussi, plus étroit . Les antennes sont, plus elïilées, ceci é tant particulièrement visible sur le 2 e segment. Les anlennules sont, plus grêles et un peu plus longues, les péréiopodes thoraciques un peu plus longs. L'impression de sveltesse est renforcée par des épines souvent plus en relief et des découpures parfois plus accentuées (sur le 2 e segment antennulaire en particulier),

1 2 2 3

\ W I

F J G . 4 e t 5 . — Sci/llarus mbarelus s|>. n i>v. , V o v i g è r e h o l o l . y p e .">«,,") m m , IIniliiuntcil J!M>8, A n g o l a , S t . 1 0 5 : 4 , s t e r n u m ; 5 , p a r t i e p o s t é r i e u r e d e la c a r è n e m é d i a n e d e l a c a r a p a c e .

F i u . G e t 7 . — Sci/llarus nearclus l l o l t h u i s , V o v i g è r e 5(1 ,8 m m , ( l u y a n e f r a n ç a i s e , S i . 4 1 7 , 1 0 5 m , ' 2 5 - 7 - 5 8 , DURAND c o l l . : (>, s t e r n u m ; 7 , p a r t i e p o s t é r i e u r e d e la c a r è n e m é d i a n e d e l a c a r a p a c e .

F i e . S e l !). — Sci/llarus ardus ( L i n n é ) , o v i g è r e 5(>/t m m , M a r s e i l l e , M u s é u m P a r i s , a n c i e n n e c o l l . : 8 , s t e r n u m ; 1), p a r l i e p o s l é r i e u r e <|e la c a r è n e m é d i a n e d e la c a r a p a c e .

l ' i g . 4 - 5 : x 4 ; l i g . l i- 'J : ; ' 4 , 4 .

~ 1 2 2 4

la partie antérieure de la carène, médiane («lus dressé»; vers I»; haut (lig. 2 el, 3), la parlie | >< » s I érieure de eel.l.e même earèite plus line (chez neardus ce l le pari,îe s'évas»! plus vers l'arrière — lig. 5 el, 7),

- l 'extrémité de la dent prégast riquc net tement pins proche <le celle du rostre (pie de celle, de la dent gastrique (au lieu d'être à égale distance ou plus proche de eeJle de la dent, gastrique),

- - un sternum s'évasant beaucoup moins vers l'arrière (lig. 4 c l 0).

( e l l e nouvelle, espèce porte à six le nombre des Sci/llarus connus de l 'Atlan-tique oriental. Mans la clé publiée pur l'OIÎKSI (1903, p. 17), S. subardus si; confond avec S. ardus. On pourra distinguer facilement les deux espèces soit par la position de l 'extrémité de la denl prégaslriqiie par rapport à celle, du rostre cl à celle de la denl gastrique, soit par la taille el le nombre des tubercules squa-iniformes de la parlie postérieure de la carène médiane, soit encore par la forme d u tubercule du 5 e s lermle ihoracnpie.

M ACI > U1 {A NATANT IA

L'I.N A I I L> A I.

19. Aristciis l'uritlcns lloll liuis, 1952. Station 107 : 2.r> J , 11

Connue du llio de, Oro (Villa Cisneros) à l'Angola, c»;lte espèce n 'avait pas encore été signalée au delà de I1°53 'S (Kgil.o • — lloi . i ni is. 1952). Vers 11°S, elle est péché»; par les chalutiers souvent en grandes quantités ( jusqu'à deux tonnes par jour).

20. Parapcnaeus lon«i,roslris (lamas, 1849). Stations 103 : 117 115 $ ; KM» : 1. & I

Connue de la Méd il erra née, de l'A t lau tique occidental — du Massachusetts (U. S. A.) au Venezuela et de l 'Atlantique oriental <le,puis le Portugal jusqu'au Sud-Ouest africain (1.7°50'S — CISOSNIHK et d»! BONUY, 1967), ce l le espèce, »;N Afrique inlertropicaie, donne lieu à une pêche industrielle au large du Sénégal, du Gabon, du Congo et de l'Angola.

N I, M AT»')»: A ITCLN 1 1) A R.

21. Nenudocurcinus cursor A. Milne Edwards, 1881. •— Station '107 : 30 58 $ dont, 32 ovigères.

Connue de 1' I udo-Paei liipi e, de l'AI la n I iq ne Nord occidental et, dans l 'Atlan-tique oriental, du Golfe de Guinée jus»pi'à 18°S, cette espèce est parfois capturée en ipianlilés i inporl a n les.

P A S 11' 11A1211) A12

2 2 . Pasiphaea semispinosa l l o l t h u i s , 1 9 5 1 . — S t a t i o n 107 : 2 sp.

S ignalée seu lement , j u s q u ' à m a i n t e n a n t , du Golfe de Guinée ent re 3 ° 4 8 ' S e t 1 5 ° 5 8 ' S . L a c a p t u r e de 1' « U n d a u n t e d » é tend donc légèrement l 'a ire de répar t i t ion connue de c e t t e espèce.

2 3 . PmlhyrocarLs infirma Aleoek el Andeison , 1894 . - S ta t ion 107 : 4 sp.

Signalée j u s q u ' à m a i n t e n a n t de l 'Océan Indien e l , dans l ' A t l a n t i q u e , de la Guinée espagnole, du Congo et de l 'Angola j u s q u ' à 1 3 ° 2 7 ' S (C HO s NIER et FOREST, 1968) . L a capture de 1' « Undaunted » étend donc assez l a r g e m e n t vers le sud l 'a ire de répar t i t ion connue de ce t te espèce .

P A N D A M O A E

2 4 . Plesiotùka carinata l l o l t h u i s , 1951 . — S t a t i o n 107 : 6 sp. d o n t 2 Ç ovigères .

S ignalée u n i q u e m e n t sur la côte ouest d ' A f r i q u e au sud du Rio de Oro, au L ibér ia et du Congo ( 5 ° 0 0 ' S ) au S u d - O u e s t afr icain ( 1 7 ° 5 3 ' S — CROSNIER et l'OREST, 1968) .

2 5 . Plesionika acanthonotus ( S m i t h , 1 8 8 2 ) . — S t a t i o n 107 : 5 15 Ç.

Connue des e a u x nord-amér ica ines (Caroline du Sud) , du Brés i l , du P o r t u g a l , et , en Méditerranée;, d ' E s p a g n e et de Crête . D a n s l ' A t l a n t i q u e oues t -a f r i ca in on l 'a trouvée au large du R i o Muni , du Congo e t de l 'Angola . D a n s ce dernier p a y s elle n ' a v a i t pas été signalée au delà de 1 0 ° 3 9 ' S (Cap Morro — HOLTHUIS, 1 9 5 2 ) .

2 6 . Plesionika lieterocarpus (Costa, 1871) . — S t a t i o n s 1 0 3 : 7 2 4 $ d o n t 21 ovigères ; 105 : 4 Ç ovigères .

Connue de; la Médi terranée , du P o r t u g a l e t de; Maeièir , ee t te espèce,, le leutg de la côte ouest ei'Afriejue, a v a i t été signalée du Rio Muni ( 2 ° 0 9 ' N — l l o i / n u n s , 1951 ) à l 'Angola ( 1 5 ° 5 0 ' S — P o r t Alexandre — ODIINER, 1 9 2 3 ) .

Centre <). ILS.T.O.M. de Pointe-Moire et Laboratoire d<; Zoologie (Arthropodes)

du Muséum.

l i i m / I O G U A P l U E

Aliii de, ne; pas alourdir outre mesure: celle: note, nous ne donnons ci-après (pie les références des travaux cités dans noire lexle el non celles de tous ceux «pie nous avons consultés.

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