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وزارة ا����� ا����� و ا�� ا�����
UNIVERSITE D' ORAN ��م�� وه�ان
Faculté des Sciences Département de Biologie
THESE
Présentée en vue de l'obtention du diplôme de DOCTORAT D’ETAT
ETUDE DU POTENTIEL REPRODUCTIF ET EXPLORATION DE CERTAINS
PARAMETRES HEMETOLOGIQUES ET HISTOLOGIQUES CHEZ LE DROMADAIRE (CAMELUS DROMADERIUS) DU SUD OUEST DE L'ALGERIE
Option Biologie et physiologie animale
Par M. AICHOUNI Ahmed
Belkhodja Moulay. .
Professeur Université d'Oran President
Dellal Abdelkader Professeur Université de Tiaret Directeur de these
Hammou Habib Maître de conférence -A- Université d'Oran Co- Directeur de these
Bensoltane Ahmed Professeur Université d'Oran Examinateur
Moukabli Aissa Maître de conférence -A- Centre Universitaire de. Khemis Miliana Ain defla
Examinateur
Cherigan Abderahman. Maître de conférence -A- Université de Mostaganem Invité
Année universitaire: 2010/ 2011
CTD
Remerciement
Au terme de ce travail, il m'est agréable de remercier vivement tout ce qui, grâce à leur aide précieuse, ont permis la réalisation de ce travail. Je dois remercier également: Monsieur DELLAL Abdelkader, professeur a l'université de Tiaret, pour avoir accepté de diriger cette thèse et pour son appui ses conseils et ses orientations tout au long de ce travail. Je lui adresse mes vifs remerciements et ma reconnaissance.
Monsieur HAMMOU Habib pour mon encadrement scientifique. Je lui adresse mes vifs remerciements et ma reconnaissance. Je dois également exprimer ma gratitude : Monsieur BELKHODJA Moulay Professeur à l'Université d'Oran, pour m'avoir fait l'honneur de présider le jury de cette thèse. Monsieur BENSOLTANE Ahmed Professeur à l'Université d'Oran, d'avoir bien voulu participer au jury de cette thèse. Monsieur CHERIGAN A. Maître de conférence Université de Mostaganem, d'avoir accepté de faire partie du jury de cette thèse. Monsieur MOUKABLI Aissa Maitre de conférence au Centre Universitaire de Khmis Miliana d'avoir accepté de faire partie du jury de cette thèse. A tous ceux e celles qui ont participé à l'élaboration de ce travail, qu'ils trouvent ici ma haute considération.
RESUME INTRODUCTION………………………………………………………………………1
CHAPITRE I / BIBLIOGRAPHIE GENERALITES……………………………………………………………………..4
I- Caractéristiques générales du milieu naturel du dromadaire………………………..10 II- Elevage et contrainte sanitaire……………………………...……………………….15 III- Le potentiel productif et reproductif……..………………………………………...17 IV- Les mécanismes physiologiques d'adaptation du dromadaire….…..……………...21 V- La rate du dromadaire……………….….…………………………………………..31
CHAPITRE II : MATÉRIELS ET METHODES
I- Elevage et reproduction…………………………….……………………………….44 II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques………………………….47
1- Les animaux………………………………..………………………………47 2- Prélèvements………………………………………………………………..48 3- Méthodes analytiques……………………………………………………….49
III- L'anatomie et l'histologie de la rate………………………………………………55 IV- L'étude statistique………………………..……………………………………….56
CHAPITRE III : RESULTATS
I- Elevage et reproduction…………………..………………………………………..58 II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques ………………………..67
1-Les principaux paramètres biochimiques sériques…….…………………….67 2- paramètres hématologiques………………………….………………………68
3-Variation des principaux paramètres hématologiques et biochimiques sériques du dromadaire:………………………………………………………………70
III- L'anatomie et l'histologie de la rate………………………………………………..82
CHAPITRE IV: DISCUSSION. I- Elevage et de la reproduction……..…………………………………………………92
1- élevage……………………………………………………………………92 2-reproduction……………………………………………………………….94
II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques………………………...100 1- Effet de l'âge, du sexe et de la reproduction des chamelles………………..100 2- effet de la saison ……..……………………………………………………121 3- effet de la race ………..……………………………………………………128
III- L'anatomie et l'histologie de la rate……………………………………………….131 CONCLUSION……………..…………….…..………………………………………139
REFERENCES ANNEXE
RESUME
Dans le but d’une meilleure connaissance de la biologie du dromadaire en Algérie, des
valeurs préliminaires des principaux paramètres d'élevage, reproductifs, hématologiques et
histo_anatomiques de la rate chez le dromadaire (Camelus dromedarius) ont été étudiés.
-Valeurs hématologiques et biochimiques sériques
Les valeurs hématologiques et biochimiques sériques (28 paramètres) et leurs variations
physiologiques ont été recherchées en fonction de l’âge, du sexe et du stade de reproduction
(chez 140 dromadaires), saison (chez 40 dromadaires) et race (48 dromadaire)
Nos résultats ont montré des valeurs qui concordent avec la littérature et ont permit
d’établir les limites des valeurs usuelles et leurs variations physiologiques. Des variations
statistiquement significatives (analyse de la variance p < 0.05) ont été retrouvées en fonction:
-du sexe pour la formule érythrocytaire et leucocytaire le Ca, P, glucose, TG, cholestérol, urée,
créatinine, LDH, CK, PAL et GGT
- de l’âge pour le Ca, P, K, glucose, urée, TG,AST, CK, LDH, PAL et GGT
- du stade de reproduction pour le la formule érythrocytaire et leucocytaire, Ca, P, Na, urée,
créatinine, TG, cholestérol, ASAT, CK, LDH, PAL et GGT
-de la saison pour le taux d’érythrocytes, le pourcentage des lymphocytes et des basophiles et les
triglycérides (élevée durant la saison humide et froide) et pour la fragilité osmotique, le VG,
TCMH, le pourcentage des neutrophiles, glucose, urée, créatinine, Phosphore et Calcium (élevée
durant la saison chaude)
- aucun effet race n'a été enregistré.
De tels résultats sont à prendre en considération par les praticiens pour la détection
précoce des désordres métaboliques et nutritionnels chez le dromadaire.
- Etude anatomique et histologique
Quarante-six rates de dromadaires sains de différents âges ont été utilisées pour l'étude
anatomique. La forme de la rate du dromadaire est semi-lunaire. Elle a une extrémité dorsale
ronde, séparée de son corps par une zone étroite. Le corps de la rate se rétréci graduellement en
formant l'extrémité ventrale. La rate a également deux frontières, une crânienne mince et une
caudale épaisse. Sur le plan splanchnologique elle est étendue du sac dorsal supérieur jusqu'à
l'extrémité postérieure du rein.
Vingt autres rates saines ont été utilisées pour l'étude histologique. Les résultats ont
indiqué que la rate est encapsulée dans une capsule épaisse formée d'une couche externe de tissu
conjonctif et d'une couche interne. Des trabicules issu de la capsule pénètrent dans le parenchyme
splénique. Ce dernier est formé de pulpe rouge, de pulpe blanche et de la zone marginale.
*- la pulpe rouge est composée
- des cordes spléniques: formé par les cellules et fibres réticulaires, les lymphocytes, les
plasmocytes et les macrophages, en plus en note la présence des capillaires sanguins.
- Les sinus spléniques: tapissées par des cellules endothéliales longitudinales.
*- la pulpe blanche est formée du tissu lymphatique et des artères spléniques. Le premier
montre des épaississements au niveau de certaines zones qui forme les nodules lymphatiques
contenant plus d'une artère centrale dans la plus part des cas étudier.
*- la zone marginale représente une zone transitoire entre la pulpe rouge et la pulpe
blanche.
Mots clés: élevage - reproduction – sang – rate- dromadaire.,
Abstract
With objective of the importance of dealing with camels, witch have been neglected by most
of the related sides and in order to a better understanding of the biology of the camel in Algeria,
preliminary values of key parameters of livestock,, reproductive, hematological and histology and
anatomy of the spleen of the dromedary (Camelus dromedarius) are studied.
1- Study of breeding and reproduction of camels
This study has been done depending on practical visits, and follows up, to 30 herds included
3461 heads of camels, distributed in 05 districts, aiming to fix clear evidence to their breeding
and reproduction. The results showed that their are 03 different ways management (continuous
traveling, temporary traveling, and permanent stay without traveling). There were 03 ways, also,
of witching and dealing with the herds (by the owners themselves, responsible of the herd, and
herdman). The mean number of animals in the herds was 115.36 ± 50.20. The females were more
thane males, with a percentage of 65.44%. From these females there were 51.16% used for
reproduction, while the rest (48.84%) were between young (less than puberty ages) or used for
traveling and / or agricultural works. Not more than 11.13% of the male camels were used for
inseminating the reproductive females, while the rests were young and / or castred to be used for
other purposes.
The reproductive activities (copulation and parturition) in camels could be seen all oround
the year (excepted during May) in the regions of this study depending on amounts of rain an
growing of grass. It was shown that the reproductive season limitted bettween the months of
October till April in North districts (Gradia, Aguate, Bechar, and elbayed) ,while it was during
June till Otober in south districts(Adrar). The mean gestation period, in the reproductive female
camels was 376.37 days (between 365 and 391 days) affected by different factors, as season of
birth and sex of the fetus. The sex-ratio of the newbirth was 49.11% male and 50.89% female.
The reproductive ability of the female camels was good, as it reached 72.04%, while the
productive ability was 66.86%.
The female camels suffer from some reproductive diseases affecting their reproductive
and productive abilities. Cases of abortion were noticed in 5% dystocia was in about 7%,
retention of placenta in 8.38% and 7.18% of the newborns died within the first two weeks of their
lifes.
2- Hematological and biochemical study
The purpose of this study was to determine reference hematology and serum biochemistry
values from dromedary (Camelus dromedarius) Algeria and to evaluate potential sources of
physiological variability such as the sex, age , reproduction stage (140 dromedary), season (40
dromedary) and breed (48 dromedary) on blood data.
The results demonstrate:
* Values which agreed with literature. Significant statistically differences (variance test, p < 0.05)
depending on:
-the sex for number of erythrocyte and leukocyte Ca, P, glucose, TG, cholesterol, urea, creatinine,
LDH, CK, PAL and GGT
-the age for Ca, P, K, glucose, urea, TG, ASAT, CK, LDH, ALP and GGT
-The reproduction stage for erythrocyte and leukocyte, Ca, P, Na, urea, creatinine, TG,
cholesterol, ASAT, LDH, CK, ALP and GGT
- the season for the rate of erythrocytes, the percentage of lymphocyts and basophils, and
triglycerides (high during the rainy season and cold) and osmotic fragility, VGM, TCMH, the
percentage of neutrophils, glucose, urea, creatinine, phosphorus and calcium (high during the hot
season)
-The influence of race is not significant..
These reference ranges for hematological and serum biochemical analysis can be used for
metabolic and nutritional disorders early detection in dromedary.
3- Anatomical and histological study of the spleen
Forty six spleen collected from healthy camels of different ages were used for anatomical
study.
The spleen of the camel was semilunar in shape. The spleen has a round dorsal extremity,
which separated from its body by a narrow zone. The body of the spleen was narrowed gradually
and forming the ventral extremity. The spleen has also two borders, a thin cranial border and
thick caudal border. The spleen of the camel extended from the upper dorsal sac until the
posterior extremity of the kidney.
Another 20 healthy spleen obtained from camels were used for histological study. The results
revealed that the spleen was encapsulated by thick capsule formed from connective tissue layer
and muscular layer. The capsule send trabeculae to the splenic storm. The splenic parenchyma
was formed from red, white pulps and marginal zone. The red pulpe was consisted of:
-splenic cords formed by reticular cells and fibers associated with
lymphocytes, plasma cells and macrophages. Blood capillaries were noticed; -splenic sinuses
which lined by elongated endothelial cells.
The white pulp was formed from lymphatic tissue and splenic arteries. The lymphatic tissue
revealed some thickness in some areas and formed lymphatic nodules that contained central
arteries.
The marginal zone represent a transitional zone between the white and red pulp.
Key-word: breeding – reproduction- blood – spleen- dromedary
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01 Population mondiale de dromadaires par pays rapportée à la surface
LISTE DES TABLEAUX
02 Variations (probabilité) des paramètres en fonction de la zone d'élevage, le mode d'élevage et le mode de
gardiennage.
03 répartition des troupeaux selon les régions, modes d'élevages, modes du gardiennage et méthodes
d'accouplement.
04 variation de la composition des troupeaux des dromadaires
05 variation mensuelle de l'activité sexuelle des dromadaires
06 Les performances de reproduction chez les dromadaires
07 les éléments minéraux
08 les éléments enzymatiques
09 les éléments organiques
10 Numération érythrocytaire
11 la formule leucocytaire
12 variation des éléments minéraux en fonction du sexe
13 variation des éléments enzymatiques en fonction du sexe
14 variation des éléments organiques en fonction du sexe
15 variation des éléments minéraux en fonction de l'âge
16 variation des éléments enzymatiques en fonction de l'âge
17 variation des éléments organiques en fonction de l'âge
18 variation des éléments minéraux en fonction du stade de reproduction
19 variation des éléments enzymatiques en fonction du stade de reproduction
20 variation des éléments organique en fonction du stade de reproduction
21 variation saisonnière des éléments organiques
22 variation saisonnière des éléments organiques
23 variation raciale des éléments minéraux
24 variation raciale des éléments enzymatiques
25 variation raciale des éléments organiques
26 les mesures anatomiques de la rate du dromadaire
27 les mesures histologiques de la rate du dromadaire
25 Numération érythrocytaire, hématocrite et taux d’hémoglobine chez le dromadaire selon divers auteurs.
26 Le nombre des globules rouges dans le sang selon l'espèce animale
27 Valeurs moyennes des paramètres érythrocytaires chez différentes espèces domestiques.
28 Numération leucocytaire relevée par divers auteurs chez le dromadaire
29 le nombre de Leucocytes dans le sang des animaux domestique
30 Formule leucocytaire chez le dromadaire selon divers auteurs
31 la formule leucocytaire chez les animaux domestique (valeur en %)
LISTE DES FIGURES
01 Aire de répartition géographique du dromadaire (Camelus dromedarius
02 Zones d'étude
03 protocole expérimental des coupes histologique de la rate
04 composition des troupeaux des dromadaires
05 variation de la taille des troupeaux des dromadaires
06 Saison de reproduction
07 le taux d'activité sexuelle des dromadaires par zone
08 Durée de gestation
09 variation de la numération érythrocytaire en fonction du sexe
10 variation de la numération leucocytaire en fonction du sexe
11 variation de la numération érythrocytaire en fonction du stade de reproduction de la
femelle
12 variation de la numération leucocytaire en fonction du stade de reproduction de la
femelle
13 les données méteologiques durant la periode d'etude
14 variation saisonnière de la numération érythrocytaire et de la numération
leucocytaire
15 variation saisonnière de la pression osmotique des érythrocytes
16 variation raciale de la numération érythrocytaire et leucocytaire
17 position de la rate par rapport aux vertèbres
18 position de la rate par rapport au rein
19 position de la rate par rapport au rumen
20 position de la rate par rapport au colon
21 position de la rate par rapport aux cotes
22 la rate du dromadaire
23 la capsule de la rate
24 les deux couches de la capsule
25 la rate du dromadaire: pulpe rouge et pulpe blanche
26 la rate du dromadaire: trabicule et péritrabicule
27 la rate du dromadaire: PALS et follicule lymphoïdes
28 La rate du dromadaire:
INTRODUCTION
Le Sahara, qui est le plus grand des déserts, est caractérisé par des conditions
édapho - climatiques très contraignantes à la survie spontanée des êtres vivants.
Néanmoins, cet écosystème reste un milieu vivant pourvu d’un couvert végétal
particulier, adapté aux conditions désertiques les plus rudes, caractérisées par de fortes
chaleurs et des pluviométries faibles et qui constitue les différents parcours camelin
sahariens.
La présence du dromadaire dans les zones sahariennes joue un rôle très
important, vu sa grande capacité de transformation des ressources alimentaires
médiocres (notamment les plantes halophytes et épineuses en produits comestibles
(lait, viande…etc…) qui sont souvent inexploitables par d’autres espèces animales
domestiques.
Le dromadaire est un animal qui s'adapte mieux que n’importe quel autre
animal d'élevage aux conditions désertiques. Sa morphologie, sa physiologie et son
comportement particuliers lui permettent de conserver son énergie (Wilson, 1984) se
priver de boire pendant de nombreuses semaines (Scmidt-nielsen, 1964), recycler son
azote (Kandil, 1984), se contenter d’une alimentation médiocre (Gonzalez, 1949)...
La place du dromadaire dans le développement régionale du Sahara algérien
n’est pas négligeable (Chehma, 2002).
Le dromadaire fait l'objet d'une attention particulière ces dernières années de
la part des autorités nationales et locales, en vue de sa meilleure connaissance, de sa
sauvegarde et de son développement.
Partant du principe, qu'aucune production animale ou végétale n'est marginale,
et que chacune d'elles a un rôle déterminé dans un développement agricole
harmonieux, les services concernés ont arrêté, au même titre que pour les autres
espèces animales, une stratégie de développement des camelin en Algérie, dont le rôle
économique, social et culturel a été reconnu et affirmé à l'occasion de chacune des
rencontres organisées avec les éleveurs.
2
Les étude des caractéristiques du dromadaire s'inscrivent dans cette stratégie
nous permettront certainement d'approfondir nos connaissances sur cette espèce
animale et de concrétiser les mesures servant son développement afin d'obtenir une
exploitation maximale de cette ressource en protéines animales dans un milieu à faible
productivité (Benaissa, 1989).
En Algérie où le Sahara occupe plus des 3/4 de la surface totale et où domine
le système camelin extensif, l’effectif total camelin est en déclin, puisqu’il est passé,
en ce dernier siècle, de 250 000 à 130 000 têtes (Chehma, 2002).
Le développement de cet élevage se trouve confronté, principalement, au
problème de l’alimentation basée essentiellement sur le pâturage des parcours
sahariens, composés par un couvert végétal spontané relativement maigre et très
clairsemé d'une part (Chehma, 2002) et des problèmes pathologiques d'autre part
(Benaissa, 1989)..
De cette analyse de la situation, et rejoignant les conclusions de Richard
(1984) dans sa brochure le dromadaire et son élevage, il apparaît que seul un
aménagement de l'élevage camelin pour mieux profiter de ses productions peut être
envisagé dans l'immédiat en Algérie. Cet aménagement passe par la prise en charge
des préoccupations des éleveurs:
*- en matière d'appoint en alimentation
*-amélioration de la couverture sanitaire,
Le premier créneau a été étudié par chehma (2002), dans le cadre d'une étude
approfondie. Par contre, le deuxième créneau a été abordé chez le dromadaire
tunisien, marocain, égyptien, saoudien et d'autre pays caractérisé par l'élevage de cet
animal. Par contre le dromadaire algérien n'a bénéficié que d'une étude, il y a déjà
une quinzaine d’années (Lasnamie, 1986) mais elle a concerné un nombre limité de
constituants et n’a pas tenu compte des variations physiologiques susceptibles
d’influencer les valeurs des paramètres sanguins
3
La question centrale de la thèse est la suivante: les constantes de paramètres
physiologique sont-elles déterminées, en fonctions des facteurs de variations (la
génétique, la physiologie, l'alimentation et les conditions d'environnement saharien)?
Répondre à cette question, il est nécessaire d'établir des valeurs de référence, pour cet
animal.
L'hypothèse générale est que les constante physiologiques comprennent des
constituant biochimiques, hématologiques, histologique, microscopique et autres, en
relation avec les maladies, troubles métaboliques, déséquilibre nutritionnels et carence
alimentaire, conditions d'environnement, stress et autres, et permettant de guider les
praticiens et éleveurs dans leurs traitements et l'optimisation de l'alimentation et de la
gestion.
Dans ce contexte, notre travail aura pour objectif:
*- de déterminer les modes d'élevage du dromadaire et d'éclaircir son potentiel
reproductif. Et cela dans le cadre d'une enquête au niveau de la région sud ouest de
l'Algérie,
*- de déterminer les paramètres hématologiques et biochimiques sériques, et
de rechercher l'implication de certaines facteur comme l'age, le sexe, le stade de
reproduction, la saison et la race. Et cela dans le cadre des analyses de laboratoire
*- d'apporter des éclaircissement sur le problème suivant: la variation
journalière de la température corporelle du dromadaire pose des problèmes
d'interprétation pour les praticien (diagnostic de la fièvre). Car cet animal,
homéotherme, quand il est privé d'au, il peut s'éloigner de son état d'homéothermie et
voit sa température corporelle varier d'une manière considérable au cours de la
journée (Zine fillali, 1991).
*- De contribuer a l'étude anatomique et histologique de la rate. Car ce dernier
est considéré comme le plus grand organe lymphoïde et la cible la plus importante de
la maladie la plus répondue chez cet animal, la trypanosomose.
Ceci nous permettra de disposer des données de base nécessaire pour une
exploitation plus rationnelle, contribuant ainsi au développement de cet animal et
obtenir une exploitation maximale de cette ressource en protéines animales dans un
milieu à faible productivité.
4
CHAPITRE I: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
GENERALITES
L'image du dromadaire, symbole de la survie de l'homme dans le désert, est
attachée à l'histoire des grandes civilisations nomades des régions sèches et
chaudes de l'hémisphère nord de notre planète; il représente un des fondements
de la culture et de l'agriculture des sociétés concernées.
L'aire de répartition géographique du dromadaire est située dans les zones
tropicales et subtropicales sèches du nord de l'Afrique, de l'ouest du continent
asiatique et du nord-ouest de l'Inde (fig. 1). Les limites de la distribution
naturelle du dromadaire sont déterminées par les climats humides ainsi que par
la présence de la mouche tsé-tsé. Une implantation massive de dromadaires a été
faite au siècle dernier en Australie; des introductions très ponctuelles ont
également été réalisées aux Etats-Unis, en Amérique Centrale et aux Caraïbes,
en Afrique du Sud et en Europe. (Wilson, 1984; Wilson et al., 1990).
Le dromadaire est l'animal domestique par excellence des déserts caractérisés
par une longue période sèche et chaude souvent supérieure à huit mois et par des
précipitations rares et faibles comprises entre 50 et 550 mm par an.
Le dromadaire est utilisé à des fins multiples d'où son rôle essentiel; il est
exploité principalement pour le transport des marchandises, des personnes et
pour la fourniture de lait; celui-ci représente souvent la seule ressource
alimentaire régulière. Sa viande, sa laine et son cuir sont également largement
utilisés. Parfois dans certaines ethnies de l'est africain, l'animal est régulièrement
saigné et le sang est consommé en l'état ou mélangé au lait. D'une manière
générale, le dromadaire est très estimé et il représente pour son propriétaire la
concrétisation de sa réussite sociale.
Ce rôle majeur du dromadaire découle directement de sa remarquable
adaptation aux conditions de milieux très difficiles; elle lui permet de prospérer
là où aucun autre animal domestique ne peut simplement survivre.
Cette exceptionnelle résistance résulte de plusieurs particularités anatomiques
et physiologiques. Ainsi lorsque l'animal dispose de fourrages verts, il peut rester
5
en saison tempérée plusieurs mois sans s'abreuver; en période très chaude, il peut
ne pas boire pendant 8 à 10 jours et perdre jusqu'à 30 % de sa masse corporelle
par déshydratation (Yagil et Etzion, 1980; Wilson, 1984; Yagil, 1985; Ramet,
1987).
Cette sobriété remarquable résulte de l'existence d'un métabolisme de base très
lent ainsi que de plusieurs mécanismes assurant une économie en eau. Les pertes
par la respiration et la transpiration sont très réduites en raison de la possibilité
que possède le dromadaire de supporter, sans difficulté apparente, une variation
de sa température interne de l'ordre de 6 degrés Celsius. Ainsi la chaleur
excédentaire, accumulée en période très chaude pendant le jour ou à la suite d'un
travail musculaire intense, est restituée ultérieurement par rayonnement,
conduction et convexion lorsque l'animal est au repos et lorsque l'atmosphère se
refroidit pendant la nuit. Par ailleurs, ses pertes en eau par respiration et
transpiration sont très faibles en proportion de la masse de l'animal; l'excrétion
d'eau par voies fécale et urinaire est également très limitée (Wilson, 1984; Yagil,
1986). La morphologie de l'animal caractérisée par la longueur des membres et
du cou et par la forme cylindro-conique de l'abdomen crée une grande surface
favorable aux échanges thermiques, la conductivité thermique générale du corps
semble également être favorisée par la localisation des réserves adipeuses au
niveau de la bosse (Wilson, 1984; Yagil, 1986).
Une seconde contrainte imposée par le milieu aride est la rareté et la médiocre
qualité alimentaire de la flore végétale rencontrée sur les parcours. Le
dromadaire se caractérise parmi les autres ruminants par la variété de son régime
alimentaire: il peut indifféremment se nourrir de plantes herbacées, d'arbustes,
de pousses d'arbres et même de cactées et de noyaux de dattes. Pendant la saison
sèche, il ne dispose le plus souvent que de plantes desséchées ou épineuses,
pauvres en protéines mais très riches en fibres et en cellulose (Peyre de
Frabregues, 1989). Selon les rares études dont on dispose actuellement à ce
sujet, il semble que le dromadaire digère mieux la cellulose et utilise mieux
l'azote que tous les autres mammifères (Kamoun et al., 1989; Gérard et Richard,
1989).
6
Cette efficacité accrue dans la digestion de la cellulose apparaît consécutive à
un processus de mastication spécifique qui entraîne une meilleure imprégnation
de la salive dans le bol alimentaire; la présence au niveau de l'estomac de
cellules aquifères permet à la fois une meilleure humidification de l'aliment lors
de la rumination et une absorption améliorée de certains éléments solubles.
L'estomac semble par ailleurs capable de retenir les particules grossières et de ne
laisser migrer vers l'intestin que les éléments les plus fins d'où un rendement
digestif accru (Yagil, 1985; Yagil, 1986).
Une autre particularité du dromadaire est constituée par son système très
performant de recyclage de l'urée pour couvrir ses besoins en azote et compenser
la faible teneur des plantes du désert en cet élément. Contrairement aux autres
mammifères, le dromadaire possède des structures anatomiques très particulières
au niveau du rein qui limitent considérablement l'élimination d'urée par les
urines; l'élimination de l'urée sanguine est assurée par perméabilité sélective au
niveau des parois de l'estomac et de l'intestin; cette urée est ensuite assimilée par
la microflore de ces cavités pour assurer la synthèse protéique (Wilson, 1984;
Yagil et al., 1984; Yagil, 1985).
En 1985, la population totale de dromadaires a été estimée à 16,5 millions de
têtes; celle-ci est principalement concentrée en Afrique avec plus de 80 pour cent
du cheptel mondial; deux pays, la Somalie et le Soudan, dominent largement et
possèdent à eux seuls plus de 70 pour cent du cheptel africain. En Asie, environ
70 pour cent des dromadaires, se trouvent répartis sur le subcontinent Indien
(Wilson et al., 1990).
Le suivi dans le temps de l'évolution de l'effectif mondial du troupeau est
délicat en raison de l'absence dans le passé de statistiques précises et complètes.
Il apparaît toutefois qu'une régression de la population a été observée de 1950 à
1980 et a été provoquée par des causes aussi diverses que la motorisation des
transports, la sédentarisation des nomades et les sécheresses exceptionnelles. A
l'inverse, au cours de la dernière décennie, à l'exception de quelques fluctuations
locales et conjoncturelles, on assiste à un redéploiement du dromadaire (tableau
1). Cette évolution résulte de plusieurs facteurs dont le principal est une
demande accrue en lait et en viande consécutive au développement
démographique souvent très important des régions concernées. Un second
facteur apparaît lié à une plus large utilisation du dromadaire pour le transport et
7
les travaux agricoles dans les pays où le coût des carburants pétroliers est élevé.
Le troisième élément qui a favorisé ce retour du dromadaire correspond à des
retombées de la recherche scientifique et technologique qui ne s'est intéressée
que très récemment à cet animal (Wilson et al., 1990); ces travaux ont montré en
particulier que le dromadaire était l'animal domestique le plus efficace en zones
arides et chaudes pour transformer la matière végétale en travail, en lait et en
viande; par ailleurs, l'acquisition de connaissances sur la pathologie et la
physiologie de l'animal, sur les produits obtenus, ont conduit à une meilleure
maîtrise des techniques d'élevage et de transformation (Hoste et al., 1985;
Higgins, 1986; Marie, 1987; O.I.E., 1987; IEMVPT, 1989; Wilson et al., 1990).
Accompagnant le développement d'un élevage de plus en plus intégrer dans les
circuits marchands, la recherche caméline connaît depuis moins de 3 décennies, un
réel renouveau. Si les premiers travaux sont anciens (on peut les dater de l'époque
de Buffon au milieu du XVIIIème siècle), la recherche caméline a surtout connu
un âge d'or pendant la période coloniale. La France notamment, et la Grande-
Bretagne dans une moindre mesure, puissance coloniale occupant de vastes
régions désertiques, ont développé une forte tradition méhariste au sein de laquelle
les vétérinaires ont tenu une place mémorable. Une floraison d'ouvrages ou de
documents a marqué cette période autour des années du milieu du XXème siècle.
Certains de ces ouvrages, comme celui de Curasson en 1947 consacré aux
maladies du dromadaire ont été pendant très longtemps des ouvrages de référence.
Si la période des indépendances en Afrique et en Asie a vu un recul de la
recherche caméline, depuis la fin des années 70 avec les Colloques et Congrès de
Khartoum (1979), de Ouargla (1988), de Paris sur la reproduction (1990), de
Dubaï (1992), de Nouakchott sur le lait (1994), d'Eilat (1996), d'Al-Ain (1988 et
2002), de Ouarzazate sur le chamelon (1999), d'Almaty (2000), d'Ashkabad
(2004) pour ne citer que les plus importants, on assiste à la redécouverte de
l'intérêt scientifique du dromadaire. Une communauté scientifique internationale
de camélologues se construit peu à peu.
8
Tableau 01: Population mondiale de dromadaires par pays rapportée à la surface et à la
population (Source: FAO 2009 Production Yearbook No. 44)
Pays Superficies km2
Population dromadaire (milliers) Densité dromadaires nbre/km2)
AFRIQUE
Algérie 2 381 741 135 0,06
Burkina Faso
274 200 5 0,02
Djibouti 23 200 59 2,50
Egypte 1 001 450 190 0,20
Ethiopie 1 221 900 1 080 0,88
Kenya 580 370 810 1,40
Libye 1 759 540 193 0,11
Mali 1 240 190 241 0,19
Maroc 446 550 43 0,10
Mauritanie 1 025 520 820 0,80
Niger 1 267 000 420 0,33
Nigéria 923 770 18 0,02
Sénégal 196 720 15 0,08
Somalie 637 660 6 855 10,75
Soudan 2 505 810 2 800 1,12
Tchad 1 284 000 540 0,42
Tunisie 163 610 187 1,14
ASIE
Afghanistan 652 090 265 0,40
Arabie saoudite
2 149 690 405 0,19
Emirats arabes unis
83 600 115 1,37
Inde 3 287 260 1 450 0,44
Irak 438 320 59 0,13
Iran 1 648 000 27 0,02
Israël 20 770 10 0,48
Jordanie 89 210 15 0,17
Koweït 17 820 6 0,34
Oman 212 460 87 0,41
Pakistan 796 100 990 1,24
Qatar 11 000 24 2,18
Syrie 185 180 5 0,03
Yémen 527 970 144 0,27
9
Figure1:Aire de répartition géographique du dromadaire (Camelus dromedarius)
d'après WILSON, 1984.
Les nouvelles tendances de cette recherche sont détaillées dans une publication
de (Faye, 2004). On peut en rappeler ici les grandes lignes : le dromadaire interroge
la Recherche en tant que modèle biologique, par son métabolisme particulier de
l'adaptation aux conditions désertiques, par ses capacités pharmacologiques
(métabolisme des xénobiotiques) et immunologiques (structure des
immunoglobulines) uniques parmi les mammifères supérieurs, par les caractéristiques
médicinales de son lait dont la composition, notamment en lactoprotéines
thermorésistantes, révèle des particularités qui intéressent la médecine et la diététique
humaine. Il interpelle également les chercheurs zootechniciens en tant que
producteurs de biens zootechniques à haute valeur ajoutée comme le lait de chamelle,
mais aussi parce qu'il peut être soumis à une intensification de sa productivité
numérique par des programmes d'amélioration de ses performances de reproduction
incluant l'intégration de biotechnologies modernes de la reproduction comme
l'insémination artificielle ou le transfert d'embryons. Il est judicieux d'y ajouter les
travaux sur le dromadaire de course, sur toutes ses activités physiologiques liées à
l'effort, ainsi que les recherches pour une meilleure maîtrise sanitaire. Il intéresse
enfin les chercheurs en écologie en tant qu'élément central des écosystèmes
désertiques. Il est en effet un élément essentiel de la lutte contre la désertification, en
maintenant une activité pastorale dans les régions les plus marginales de la planète. Il
est un élément de la productivité des zones arides en permettant l'émergence d'une
véritable économie pastorale marchande comme en témoignent les exemples de
Mauritanie ou du Niger autour des laiteries à base de lait de chamelle. Enfin, il permet
la valorisation du désert en autorisant l'apparition ou le développement sur les
marchés de produits " terroir " à forte identité culturelle, comme par exemple, le lait
fermenté d'Asie Centrale. La science redécouvre ainsi les vertus biologiques,
10
zootechniques et écologiques d'une espèce qui rentre ainsi de plain-pied dans le 3ème
millénaire dans lequel il a toute sa place.
I –Caractéristiques générales du milieu naturel du dromadaire
Le Sahara est le plus grand des déserts, mais également le plus expressif et
typique par son extrême aridité, c’est à dire celui dans lequel les conditions
désertiques atteignent leur plus grande âpreté. Plusieurs auteurs ont entamé se sujet
nous nous contentons de citer la synthèse réalisé par Chehma (2002) dans sa thèse"
Etude floristique et nutritive des parcours camelin du Sahara septentrional algérien".
Le Sahara s’étend à travers le tiers septentrional du continent africain de
l’atlantique de la mère rouge, sur une surface totale de 8 millions de Km2. C’est là où
les conditions climatiques atteignent leur plus grande sévérité. Pratiquement, ces
limites se situent en deçà des isohyètes 100 à 150mm. Le Sahara est subdivisé en ;
Sahara septentrional, méridional, central et occidental.
Le Sahara septentrional, avec 1 million de km2, est soumis à un extrême du
climat méditerranéen, où les pluies surviennent toujours en hiver. Il se présente
comme une zone de transition entre les steppes méditerranéennes nord africaines et le
Sahara central. La pluviosité à laquelle il est soumis est comprise entre 50 et 100 mm.
1. La géomorphologie
On a admet que, s'il y est une région du globe, où les formes de relief sont
particulièrement nettes et visibles, c'est bien le Sahara et si les processus
morphogénétiques (vent, eau…etc.) à l'oeuvre dans ce milieu sont caractéristiques,
rien n'est étonnant à ce que les formes qui en résultent le soient aussi.
Les principales familles de paysage saharien sont:
Les Hamadas: Ce sont des plateaux rocheux à topographie très monotone, souvent
plate à perte de vue
Les Regs: Ce sont des plaines de graviers et de fragments rocheux. Au Sahara, ils
occupent des surfaces démesurées.
11
Les accumulations sableuses: Le sable est un élément essentiel du paysage saharien.
Cependant, les dunes sont loin de recouvrir la totalité du Sahara, mais se localisent
généralement dans de vastes régions ensablées appelées les ergs. les dunes peuvent
avoir des formes différentes en fonction de la direction dominante du vent.
Les daya: Ce sont des petites dépressions circulaires, résultant de la dissolution locale
des dalles calcaires ou siliceuses qui constituent les Hamadas.
Les Sebkha et les Chott: Lorsque les eaux s'évaporent sous l'effet de la chaleur, des
plaques de sels divers se déposent en surface formant suivant l'origine de leurs eaux
(phréatiques ou superficielles) les chotts et les sebkhas.
Les lits d'Oueds: Le lit d'Oued est l'espace qui peut être occupé par des eaux d'un
cours d'eau. Ces matériaux peuvent avoir comme origine soit des roches en place, soit
des matériaux transportés par le cours d'eau.
2. La géologie
Schématiquement, on observe un substratum de formation antécambrienne
recouvert par des séries sédimentaires pelliculaires plus au moins épaisses.
Ce socle très ancien est formé selon de granites, de gneiss, de schistes
cristallins et de quartzites, vestiges d'un massif gigantesque à l'époque. Au début de
l'ère primaire l'érosion et la désagrégation arasent ce relief et le mue en une vaste
pénéplaine. Par la suite, la mer envahit plusieurs fois le socle cristallin du Sahara puis
se retire. Il en résulte la formation de diverses couches sédimentaires marines plus au
moins considérables. C'est de cette époque que datent les roches calcaires, les grés et
les schistes. Au début du secondaire, le Sahara fut un continent, ce qu'atteste la
présence de grés riches en bois silicifiés formés à cette époque. Puis la mer déferle
une nouvelle fois, et reste jusqu'à l'Eocène au début du Tertiaire. Ce dernier, se
caractérise par l'apparition de roches continentales. L'ère Quaternaire au Sahara se
distingue par une succession de périodes sèches et humides.
3. L’hydrologie
L’hydrologie superficielle: Dans ce désert typique qu'est le Sahara, les précipitations
sont non seulement rares, mais toujours très irrégulières. Par suite les conditions de
12
l'écoulement y sont particulières l'absence d'un écoulement permanent dans les
talwegs, la désorganisation du réseau hydrographique et la dispersion de l'eau en
"mares,"gueltas" ou" redirs")
En effet, les Oueds sahariens n'ont pas un régime de crues régulier mais plutôt
de caractère accidentel: quand les pluies s'abattent, les Oueds coulent quelques jours
et débordent même. Ce phénomène se produit jusqu'à trois fois par an au confins Nord
du Sahara, beaucoup plus rarement au centre.
L'hydrogéologie: Au Sahara septentrional., le bassin sédimentaire constitue un vaste
bassin hydrogéologique d'une superficie de 780 000 Km², avec un maximum
d'épaisseur de 4000 à 5000 m .Ce grand bassin comporte deux vastes aquifères
profonds et superposés, relativement indépendants en Algérie, qui sont :
- Le continental intercalaire, surtout gréseux, situé à la base. Il constitue la formation
la plus étendue;
- Le complexe terminal, au sommet, est plus hétérogène, il comprend : La nappe
phréatique; La nappe du mio-pliocène; La nappe du sénono-éocène; La nappe du
turonien; Les potentialités du Sahara algérien en terme de ressource en eau, sont
évaluées à 5 milliards de m3.
4. Le climat
Les caractères du climat saharien sont dus tout d'abord à la situation en
latitude, au niveau du tropique, ce qui entraîne de fortes températures, et au régime
des vents qui se traduit par des courants chauds et secs .Le climat saharien est
caractérisé notamment par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations, une
luminosité intense, une forte évaporation et de grands écarts de température.
Les précipitations: les précipitations ont pratiquement toujours lieu sous forme de
pluies. Ces dernières sont caractérisées par leur faible importance quantitative et les
pluies torrentielles sont rares. Elles sont liées aux perturbations soudano-sahariennes
ou sahariennes.
Cette insuffisance de pluies sahariennes est accompagnée d'une irrégularité
très marquée du régime pluviométrique et d'une variabilité inter annuelle
considérable, ce qui accentue la sécheresse.
La température: Le climat thermique du Sahara est relativement uniforme; dés la
partie septentrionale, on rencontre des étés brûlants qui ne sont guère plus dure que
ceux qui s'observent dans la partie centrale et même soudanaise .Les températures
13
moyennes annuelles sont élevées, avec des maxima absolus pouvant atteindre et
dépasser 50 °C, et des minima de janvier variant de 2 à 9°C. La température du sol en
surface peut dépasser 70°C. Cependant, en profondeur, les températures vont
diminuer rapidement et s'équilibrer. Il ne peut geler, normalement, que dans la partie
Nord du Sahara et bien entendu sur les montagnes.
Le vent: Malgré les apparences, le Sahara n'est pas un pays venteux, mais un pays où,
par suite de sa dénudation, on ressent le plus facilement le vent. Les effets du vent
sont partout sensibles et se traduisent par le transport et l'accumulation du sable, le
façonnement des dunes, la corrosion et le polissage des roches et surtout
l'accentuation de l'évaporation…etc.
L'évaporation: L'évaporation se définit par l'épaisseur, exprimée en millimètre, de la
couche d'eau évaporée dans l'unité du temps que l'on considère : jours, mois, année.
C'est un phénomène physique qui augmente avec la température, la sécheresse de l'air
et l'agitation de cet air.
Le Sahara apparaît comme la région du monde qui possède l'évaporation la
plus élevée. Cette perte d'eau, peut avoir comme origine:
- l'évaporation de masses d'eau libre ou de celle contenues dans le sol: évaporation
physique.
- l'évaporation par les végétaux (qui peut être considérée comme secondaire dans les
régions sahariennes) : évaporation physiologique.
L'humidité de l'air: L'humidité relative au Sahara est faible, souvent inférieure à 20%,
même dans les montagnes, ce n'est qu'exceptionnellement que l'on observe des
valeurs plus fortes, tandis qu'au Sahara septentrional. Elle est généralement comprise
entre 20 et 30% pendant l'été et s'élève à 50 et 60% parfois davantage en janvier
L'insolation: A cause de la faible nébulosité de l'atmosphère, la quantité de lumière
solaire est relativement forte, ce qui à un effet desséchant en augmentant la
température. Les durées d'insolation sont évidemment très importantes au Sahara (de
9 à 10 heures par jour) ce désert est avant tout le pays du soleil. Les durées
d’insolation varient assez notablement d'une année à l'autre et même suivant les
périodes de l'année envisagée
La nébulosité: La nébulosité moyenne annuelle, exprimée en dixième de ciel couvert
est partout très faible. Le nombre de jours clairs, sans aucun nuage, peut s'élever à 230
jours.
14
II- Élevage et contraintes sanitaires:
1- élevage:
Comparativement aux autres espèces polygastriques, l’utilisation du
dromadaire comme animal d’élevage est donc relativement récente. Les finalités de
l’élevage de dromadaires sont multiples et globalement beaucoup plus variées que
pour les autres espèces de ruminants domestiques. Outre l’utilisation classique à des
fins de production (lait, viande, cuir, poil), le dromadaire joue encore un rôle capital
dans certaines zones comme animal de bât ou de travail (exhaure de l’eau, noria,
culture attelée), c’est aussi un animal de selle et, à ce titre, il a représenté un auxiliaire
important pour l’utilisation des espaces semi désertiques et désertiques par l’homme,
voire pour la conquête militaire ou la chasse (Mansard, 1993). Compte tenu de l’aire
de répartition des grands camélidés leur élevage traditionnel est plutôt associé au
pastoralisme nomade ou transhumant. Ces deux modes d’élevage se distinguent par le
caractère irrégulier (nomadisme) ou régulier (transhumance) des déplacements
saisonniers. Contrairement à une idée reçue, le grand nomadisme camelin est peu
fréquent à l’inverse de la transhumance plus couramment pratiquée, y compris sur des
courtes distances (Faye, 1992). Il existe également un élevage sédentaire, parfois à
caractère intensif, pour la production de viande (embouche cameline particulièrement
développée dans la corne de l’Afrique pour l’exportation vers les pays du Golfe) et de
lait. Dans ce dernier cas, on assiste depuis une décennie à l’émergence de systèmes de
production intensifs périurbains (Nouakchott, Modagiscio, Djibouti), le lait de
chamelle étant économiquement bien valorisé.
A ces systèmes, que l’on pourrait qualifier de « traditionnels », s’ajoutent des
types d’exploitation « modernes » essentiellement concentrés dans les pays du Golfe
et en Israël et destinés soit à la production laitière intensive, soit à l’élevage
d’animaux de course.
Faye et al., (1995) ont qualifié l'élevage du dromadaire comme un élevage à
risque. Ils ont justifié cette qualification par la synthèse suivante:
Malgré ses remarquables qualités d’adaptation aux conditions difficiles, le
dromadaire demeure un animal de faible productivité, de développement tardif, de
15
reproduction lente, de viabilité faible chez le jeune, même si tout ceci est compensé en
partie par une longévité remarquable pour un herbivore domestique. L’ensemble de
ces considérations fait de l’élevage de dromadaire un élevage à risque. Pour pallier
ces inconvénients et pour répondre conjointement aux contraintes spécifiques du
milieu subdésertique, les éleveurs ont développé des stratégies que l’on peut résumer
par 3 points essentiels:
Répartir les risques entre les espèces: Tous les animaux ne sont pas sensibles aux
mêmes maladies ou, à un même degré, à la sécheresse et la sous-nutrition. Aussi
l’élevage spécifique de dromadaire est plutôt rare. La plupart du temps les éleveurs
associent camelins et petits ruminants, voire bovins. De plus, la diversité des espèces
qui n’ont pas le même comportement alimentaire permet de valoriser au mieux les
ressources fourragères disponibles entre graminées (bovins, ovins), formations
arbustives (caprins) et arborées (camelins).
Répartir les risques dans l’espace: La transhumance ou le nomadisme sont avant tout
des modes d’élevage centrés sur le déplacement saisonnier ou non des animaux afin
de valoriser au mieux les ressources fourragères et en eau disponibles. Les
déplacements des troupeaux sont raisonnés en fonction de la disponibilité en
pâturages et en points d’abreuvement.
Répartir les risques dans le temps: Le prêt d’animaux est une pratique courante en
zone saharienne et sahélienne. Ces transferts d’animaux sur la base de contrats variés
selon les régions et les ethnies, permettent de constituer des réseaux de solidarité
entre les pasteurs qui, lors de sécheresse ou d’épizootie, peuvent reconstituer leur
cheptel en récupérant, çà et là, les animaux confiés à des membres de leur clan ou de
leur famille.
2- Les contraintes sanitaires:
La dispersion du cheptel camelin dans les espaces désertiques n’a pas permis
une connaissance aussi approfondie de la pathologie que pour les autres ruminants
domestiques. Il existe cependant plusieurs ouvrages qui font le point sur l’ensemble
des troubles sanitaires qui peuvent affecter l’animal dans son milieu naturel.
L’ouvrage de Schwartz et Dioli (1992) est, à notre connaissance, le plus complet et le
plus récent sur le sujet. Le British Veterinary Journal a également publié une série de
8 articles sur la santé du dromadaire (Higgins et Kolk, 1984). Le dromadaire est
sensible à la plupart des grandes maladies infectieuses qui affectent les bovins des
16
zones tropicales :charbon symptomatique, charbon bactéridien, pasteurellose,
salmonellose. La brucellose ne paraît pas, selon les enquêtes sérologiques réalisées,
d’incidence important (Domenech, 1977).
Concernant les grandes maladies virales, le dromadaire n’est pas réceptif à la
peste bovine, ni à la fièvre aphteuse. En revanche il paie un lourd tribut à la variole
cameline, maladie due à un Pox-virus pour laquelle il existe aujourd’hui plusieurs
vaccins (Saint-Martin, 1994). Les maladies pyogènes sont très fréquentes chez le
dromadaire. Elles se traduisent par des abcès ou des lésions suppuratives dont la
forme la plus grave est une lymphadenite. Celle-ci est décrite sous le nom de « Malla
« par les éleveurs d’Afrique de l’Est, et se caractérise par une forme externe (abcès
fréquents au niveau des ganglions cervicaux ou ischiatiques) ou interne (Richard,
1984). Les agents responsables sont non spécifiques: Corynebacterium pyogènes et C.
pseudotuberculosis (Domenech et al 1977). La pathologie du dromadaire est
cependant dominée, dans les zones tropicales, par les parasitoses : la trypanosomose
due à Trypanosoma evansi transmis par les taons et les stomoxes ; les strongyloses
gastro-intestinales bien étudiées par Graber et al (1967). la gale qui affecte surtout les
jeunes, mais estmieux maîtrisée aujourd’hui du fait de molécules actives et efficaces
contre le sarcopte (Hashim et Wasfi 1986).
Le dromadaire est aussi sensible à un ensemble de pathologies d’étiologie
multifactorielle telle que le « complexe des affections respiratoires du dromadaire »
ou les « diarrhées du chamelon ». Ce dernier est d’ailleurs très sensible aux maladies
et sa viabilité est plutôt mauvaise, puisque des taux de mortalité chez les jeunes de
l’ordre de 30 à 40% sont fréquemment cités dans la littérature (Richard 1984 ) Le
dromadaire peut être aussi affecté par les maladies nutritionnelles par carence ou
toxicité, mais de ce point de vue, les données sont éparses et souvent anciennes (Faye
et Bengoumi, 1994). En Afrique du Nord, on décrit la « Maladie du Kraft » qui
semble associée à un déficit en phosphore. Des cas de carence en sélénium ont été
décrits au Maroc (Hamliri et al., 1990). Compte tenu de son milieu, le dromadaire
peut aussi être affecté par des carences en sel provoquant boiteries et nécroses
cutanées. Les éleveurs pratiquent la plupart du temps la cure salée pour parer à ces
problèmes (Wilson, 1984). Enfin, bien que souvent mal diagnostiquées, il faut
signaler l’importance de la mortalité due aux intoxications par les plantes. Si le
17
dromadaire est très sélectif dans ses choix alimentaires, il peut être facilement victime
d’intoxications lors de déplacements ou au moment des transhumances.
III- Le potentiel productif:
En dépit des fortes contraintes induites par le milieu, le dromadaire permet par
ses productions (lait, viande, travail et autres) la survie de populations souvent
marginalisées (Stiles, 1988), mais aussi le développement d’une économie d’élevage
bien rémunérée pour les besoins des concentrations urbaines en pleine croissance.
1- La reproduction:
Le dromadaire est un animal tardif puisque les femelles ne sont capables de
concevoir qu’à partir de 3 ans. En milieu traditionnel, elles sont rarement mises à la
reproduction avant 4 ans ce qui, compte tenu de la durée de gestation, permet
d’obtenir une première mise bas vers 5 ans (Richard, 1984 ). Chez le mâle, les
premières saillies peuvent être assurées à partir de l’âge de 3 ans, mais la pleine
maturité sexuelle n’est atteinte que vers 6 ans. Cependant, l’amélioration des
connaissances de base concernant la reproduction dans cette espèce ainsi qu’une
meilleure maîtrise de l’alimentation et des pratiques permettent d’accélérer
sensiblement la mise à la reproduction. Ainsi, en 30 ans (1961-1990), l’âge à la mise à
la reproduction des femelles est passé de 3,8 à 3 ans, l’âge à la 1ère mise bas de 5,2 à
4 ans, dans la région de Bikaner en Inde (Khanna et al 1993). Au Kenya, Karimi et
Kimenye (1990) observent de fortes différences entre le troupeau de leur station
expérimentale et les troupeaux traditionnels : respectivement 36 et 38 mois pour l’âge
à la mise à la reproduction 48 et 58 mois pour l’âge à la première mise bas.
La durée de gestation chez la chamelle approche généralement 13 mois : en
Inde 382 à 389 j selon Khanna et al. (1993), 404 j selon Ram et al. (1977), 380 j en
Afrique de l’Est (Moallin et Mohamud, 1990). Comme l’activité sexuelle est
saisonnière) du fait, en particulier de la variation saisonnière des ressources
alimentaires), la saison des mises basses et la saison de reproduction coïncidente
généralement.
Les femelles qui allaitent reviennent en chaleur assez tard après la parturition,
du moins dans les conditions d’élevage traditionnel. De ce fait, la plupart des auteurs
s’accordent pour considérer que l’intervalle entre mise bas est supérieur à 2 ans : entre
24 et 26 mois selon Khanna et al ) 1993( , 30 mois selon Saley (1990) au Niger, 28,5
18
mois selon Saint-Martin et al. (1994) au Soudan. En revanche, en utilisant
l’allaitement artificiel pour séparer précocement le chamelon de sa mère, Moslah
(1990) obtient des intervalles beaucoup plus faibles, gagnant ainsi près d’une année :
403,5 j ± 8,2. Il résulte de ces considérations des taux de fécondité plutôt faibles,
compris entre 30 et 50 % (Richard 1984). Dans son enquête portant sur 834
troupeaux au Soudan, Saint Martin et al (1994) ont observé un taux ne dépassant que
rarement 40.%
La chamelle est une espèce à ovulation provoquée, ce qui peut perturber lors
d’accouplement les cycles ovariens de durées très inégales. Par ailleurs, les ovulations
multiples sont rares, ce qui explique la rareté des cas de gémellité dans cette espèce
(moins de 0,5 %.). Ces faibles performances de reproduction sont cependant
compensées par une longévité remarquable, comparée à celle des ruminants
domestiques. La carrière de reproduction peut perdurer jusqu’à 20 ans (Faye et al.,
1993) La durée de vie du dromadaire est de l’ordre de 30 ans, mais peut dépasser 40
ans. Une bonne reproductrice est donc capable de produire dans sa vie 7 à 10 jeunes
(Richard , 1984). Ces aspects ont été peu étudiés dans le contexte des pays tempérés.
L’activité sexuelle saisonnière est vraisemblablement perturbée dans les
conditions climatiques et alimentaires du Nord. Quelques éleveurs déclarent obtenir
des intervalles entre mise bas de l’ordre de 14 mois. Il convient de noter également,
qu’en période de rut, le mâle peut devenir agressif et dangereux pour son entourage. Il
n’est donc pas conseillé de le conserver pour des activités de loisir au cours de ces
périodes. La castration ,qui peut s’effectuer assez tard (jusqu’à6 ans), a l’avantage de
les rendre dociles toute l’année et plus facilement utilisables pour le bât ou la selle.
2- La production laitière:
Les données concernant la production laitière chez les chamelles sont
relativement nombreuses, mais dispersées et souvent incomplètes, sans parler des
incertitudes méthodologiques. Les chiffres disponibles varient entre 10001/lactation
dans des conditions désertiques (Richard, 1980) à près de 00 5 litres dans les zones
irriguées (Knoess et a.l 1986). Des productions exceptionnelles dépassant 10 000
litres sont citées dans la littérature (Richard, 1984). De nombreuses mesures ont
également été réalisées chez le chameau de Bactriane par les chercheurs russes : des
19
productions situées entre 5 000 et 7 500 litres sont fréquemment citées (Wilson,
1984) . Les durées de lactation sont très variables : de 7 à 24 mois (Knoess et al 1986;
Richard, 1984) mais la majorité est comprise entre 8 et 18 mois. Dans les mêmes
conditions géoclimatiques, la chamelle s’avère meilleure laitière que les zébus locaux
ou croisés avec des races européennes (Knoss et al., 1986). Pour une même
production et dans les conditions comparables, la chamelle en lactation exige moins
de superficie de pâturage que les vaches (Yagil, 1986).
Cependant, les performances laitières en milieu réel d’élevage extensif sont
mal connues compte tenu des difficultés méthodologiques :une part très variable de la
production (de 25 à 60 % selon les sources) est consommée par le chamelon ; les
facteurs alimentaires sont mal connus, les aspects génétiques ne sont pas maîtrisés.
L’évolution de la courbe de production laitière a été peu étudiée. Les quelques
données de la littérature indiquent cependant une bonne persistance de la lactation qui
se traduit par des pentes faibles (Richard et Gérard, 1989 ) Par ailleurs, la réponse des
chamelles à une alimentation améliorée est plutôt très bonne du point du vue de la
production. Le lait de chamelle est légèrement acide et sa composition générale assez
proche de celle des bovins. Toutefois, il est en moyenne un peu moins riche en
matières grasses. En revanche, il se caractérise par une teneur très élevée en vitamine
C et en acide linoléique. Ces caractéristiques permettent de conserver le lait de
chamelle à la température ambiante pendant 2 ou 3 jours, ce qui autorise à en différer
la consommation sans être obligé de le transformer. Du reste, le lait de chamelle n’est
pas utilisé traditionnellement sous forme de beurre ou de fromage.
3- La production de viande:
Le poids à la naissance varie peu, semble t-il, en fonction des conditions
d’alimentation de la mère (Kamoun 1989), mais dépend surtout du génotype: de 26 à
42 kg environ, avec un poids observé sensiblement plus élevé chez les mâles (Richard
1984). En milieu traditionnel, la croissance pondérale des chamelons est de l’ordre de
190 à 310 g/jour au cours de la première année (Richard 1984). Dans des conditions
expérimentales, lorsque la totalité du lait de la mère est mise à la disposition du jeune
et qu’un apport alimentaire complémentaire est proposé, le gain moyen quotidien est
de 440 à 580 g (Field, 1979). D’autres études citent des GMQ de l’ordre de 750 g
dans des conditions alimentaires optimales, notamment en Libye. Il ne semble pas que
le sevrage constitue un moment perturbant la courbe de croissance, le chamelon
20
s’habituant très vite à la consommation de fourrages naturels. De ce fait, le sevrage est
naturellement très progressif (Richard, 1984). Entre 1 et 2 ans le GMQ est de l’ordre
de 420 g en situation expérimentale (Kamoun, 1989 ). .A Djibouti, sur des animaux
préalablement sous-alimentés, l’apport d’une complémentation a permis d’obtenir un
GMQ de 550 g (Faye et al., 1992a). Il existe quelques études comparées
bovins/camelins : en Australie, un essai de 47 jours réalisé en situation d’élevage
extensif 1 (animal/19 ha) a permis d’obtenir un GMQ dans la période considérée de
800 g pour les bovins, 1 100 g pour les dromadaires et 2 300 g pour les buffles
(Newman, 1980 cité par Richard 1984). Le poids adulte est atteint vers 7 ans en
fonction des races et des conditions sanitaires et alimentaires. Cependant les animaux
âgés de plus de 20 ans ont tendance à perdre du poids. Le poids adulte varie entre 450
et 700 kg selon les types d’animaux. Les animaux d’Afrique de l’Est (en particulier la
race dite " Grand Somali ") sont parmi les plus lourdes. Certains animaux à
l’embouche dépassent 800 kg. Les rendements carcasse cités dans la littérature varient
selon les types d’animaux abattus de 45 à 57% (Richard 1984). Dans certaines
conditions (animaux castrés à l’embouche), des rendements approchant 70 % ont été
cités.
On peut considérer globalement que ces rendements observés sont plutôt bon
compte tenu que la plupart des animaux abattus, sont des animaux de réforme, assez
âgés et non préparés en vue de la production de viande.La viande de dromadaire est
relativement maigre. Elle ne contient que 0,92-1,01 % de lipides contre 1,2-4,8 %
chez les bovins (Nasr et al., 1965). La concentration du tissu adipeux au niveau de la
bosse contribue à conférer à la viande cette qualité de maigreur. La graisse de la bosse
est recherchée par les nomades comme réserve de matières grasses. Wilson )1984 (
estimant un poids de carcasse moyen de 210 kg dont 10 kg de matières grasses, soit
32,5 kg de protéines et 997 000 kJ d’énergie considèrent que la masse de viande
produite annuellement par un dromadaire couvre les besoins d’un homme adulte
pendant 35 jours pour les protéines, mais seulement 5 jours pour l’énergie.
4- La production de travail:
En zone saharienne et péri-saharienne, le dromadaire est encore largement
utilisé au titre d’animal de selle. Il peut parcourir 50 à 100 km par jour à la vitesse
moyenne de 8 à 12 km/h (Richard 1984). Dans les Pays du Golfe, l’activité de course
21
représente l’objectif premier de l’élevage du dromadaire et sollicite une importante
activité de recherche centrée sur la physiologie de l’effort (Beaunoyer1992, ; Knight et
al..,1992). L’utilisation du dromadaire comme animal de bât a considérablement
diminué depuis la motorisation des transports transsahariens. Cependant, les
populations nomades ou transhumantes continuent d’employer ce moyen de transport
lors des déplacements de l’unité familiale ou pour assurer le port de marchandises en
des lieux d’accès impossible pour les engins à moteur. En pratique, les charges sont
comprises entre 150 et 200 kg par animal, transportées à la vitesse moyenne de 4
km/h sur 24-40 km par jour. Cette activité peut être assurée pendant plus de En
Afrique du Nord, mais aussi en Afrique de l’Est, au Pakistan et en Inde, le dromadaire
est affecté à certaines tâches agricoles )araire, noria, puisard). Sa force de traction est
loin d’être négligeable. Elle est généralement considérée comme supérieure à celle
des bovins, en particulier dans les zones sableuses. Sa vitesse de travail (2,5 km/h) et
la durée quotidienne d’effort qu’il peut fournir )5-6 heures) sont comparables à celles
du cheval (Schwartz et Walsh, 1992).
IV - Mécanismes physiologiques d'adaptation du dromadaire:
Le dromadaire a une physiologie entièrement tournée vers l'anticipation des
périodes de pénuries alimentaires et hydriques. Les mécanismes d'adaptation à la
déshydratation sont complexes et mettent en jeu un ensemble très large de paramètres
qui donnent, une fois réuni, ce comportement unique parmi les espèces domestiques.
La résistance du dromadaire à la déshydratation et à la chaleur est proverbiale. De fait,
cette caractéristique qui a depuis longtemps intrigué les chercheurs représente l'un des
aspects les plus étudiés chez le dromadaire (Faye, 1997 et Van Schillorn Van Veen et
Loeffler,1990). La plupart des espèces adaptées au milieu désertique ont développé un
comportement de fuite vis-à-vis de la chaleur et de la sécheresse en s'enfonçant dans
le sol pendant les périodes chaudes, limitant ainsi les déperditions d'eau et accédant à
une relative fraîcheur. Un tel comportement est bien entendu inconcevable pour un
animal de la taille du dromadaire. Aussi lui a-t-il fallu, au cours de son évolution,
mettre en œuvre d'autres mécanismes physiologiques qui font de cette espèce, un
remarquable modèle biologique de résistance à l'aridité. On peut ramener ces
mécanismes d'adaptation à la déshydratation à deux mécanismes majeurs :
- la réduction des pertes hydriques par des processus d'économie ;
22
-le maintien de l'homéostasie par la régulation de la concentration des paramètres
vitaux et une excrétion maximale
À partir d'une synthèse des travaux portant sur la capacité du dromadaire à
résister aux conditions d'un milieu caractérisé par son aridité et la faiblesse des
ressources minérales alimentaires disponibles, les auteurs montrent que c'est grâce à la
somme des différents petits perfectionnements des mécanismes métaboliques et
physiologiques que le dromadaire peut survivre dans les conditions des milieux
désertiques.
Le dromadaire est connu pour sa résistance à la soif, à la chaleur, à la sous-
nutrition protéique. Il a développé face aux contraintes du milieu désertique un
ensemble de facultés physiologiques remarquables (Faye, 1997) qui lui ont conféré
une légendaire réputation. On sait également la capacité peu commune de cette espèce
à ingérer des fourrages et de l'eau salés sans affecter ses fonctions métaboliques
(Bengoumi, 1992). Le dromadaire étant habitué à survivre dans l'univers minéral des
zones arides et semi-arides, on peut s'étonner de l'intérêt de travaux portant
précisément sur la nutrition minérale chez les camélidés. Pourtant, les carences
minérales sont assez largement répandues chez les espèces domestiques, notamment
en Afrique (Van Schillorn Van Veen et Loeffler, 1990), et le dromadaire n'échappe
pas aux risques d'une alimentation déficitaire en éléments minéraux majeurs ou
mineurs (Faye et Bengoumi ,1994).
Depuis une dizaine d'années, de nombreux travaux fondamentaux et appliqués
ont été menés sur le métabolisme minéral chez le dromadaire par diverses équipes
notamment au Maroc, à Djibouti (Faye et. Mangrovee 1993); en Jordanie, dans les
Émirats arabes et en France. Les résultats semblent indiquer un ensemble de
particularités accentuant encore la capacité de cette espèce à résister aux conditions
d'un milieu caractérisé non seulement par son aridité, mais aussi par la faiblesse
épisodique des ressources minérales alimentaires disponibles. Le présent article
propose de faire une synthèse des connaissances actuelles.
1- Métabolisme hydro électrolytique:
Le cycle déshydratation réhydratation, il est aisé de le comprendre, va d'abord
influer sur le métabolisme hydro-électrolytique. Autrement dit, comment vont s'opérer
les transferts d'eau et des électrolytes entre l'organisme et le milieu extérieur, d'une
part, et entre les différents compartiments liquidiens de l'organisme, d'autre part.
23
Généralement, le métabolisme de l'eau et celui des électrolytes sont indissociables,
mais il est préférable de les considérer séparément lors de la déshydratation.
Équilibre hydrique:
* Teneur et répartition de l'eau:
L'eau, principal constituant de l'organisme, représente environ 60 % du poids
corporel chez la plupart des mammifères domestiques. Les variations de ce taux
observées chez le dromadaire, de 58 à 75 % (Faye et Bengoumi, 1994; Faye et.
Mangrovee, 1993) sont associées à l'état d'engraissement et d'hydratation. On observe
également des variations saisonnières avec des valeurs plus élevées en saison sèche
qu'en saison humide, le dromadaire ayant la capacité à accumuler de grandes quantités
d'eau au moment de la saison sèche pour compenser les pertes hydriques et la
faiblesse des apports (Riad et al.,1994).
La répartition de l'eau dans les différents secteurs exprimée en pourcentage du
poids corporel est comparable à celle des autres ruminants domestiques.
L'une des caractéristiques remarquables du dromadaire est sa capacité à
résister à une déshydratation qui peut atteindre plus de 30 % de son poids corporel, ce
qui correspond à une perte d'environ 50 % de son capital hydrique.
À titre comparatif, la plupart des animaux domestiques ne peuvent survivre à
des pertes hydriques dépassent 12 à 15 % du poids corporel (Faye, 1997) et les
ruminants sauvages des zones arides (même l'addax pourtant réputé pour ses capacités
d'adaptation aux conditions désertiques) n'atteignent pas les performances du
dromadaire en la matière (Bengoumi, 1992). De fait, la privation d'eau entraîne des
pertes hydriques trois fois plus élevées chez le bovin que chez le dromadaire : 6 % du
poids par jour chez le bovin contre 2 % du poids par jour chez le dromadaire (Riad,
1995)
Ces pertes sont réparties de manière inégale entre les différents secteurs
hydriques. Une perte hydrique totale de 20 % du poids corporel, s'accompagne d'une
diminution d'eau dans tous les compartiments mais surtout dans le milieu
intracellulaire et les cavités digestives (Ross et al., 1989). L'expression des résultats
en pourcentage du poids montre une augmentation du secteur plasmatique et une
diminution des autres secteurs. En effet, lors de la déshydratation, il y a transfert d'eau
du milieu intracellulaire, interstitiel et des cavités digestives vers le plasma (Riad,
1995).
24
* Sources hydriques:
L'eau de l'organisme provient de deux origines principales : l'eau exogène
apportée par l'alimentation et l'eau endogène produite lors de l'oxydation des
nutriments dans les tissus.
Sources exogènes: Elles comprennent l'eau d'abreuvement et l'eau contenue dans les
plantes ingérées. La quantité d'eau consommée en moyenne par le dromadaire
rapportée à son poids ne diffère pas de celle des autres ruminants domestiques (Horst
et al., 1983). L'aptitude de cette espèce à vivre de longues périodes sans abreuvement
varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment la race, le climat, l'alimentation, la
lactation et le type de travail (Braithwaite, 1983) . Dans la nature, le dromadaire
s'abreuve chaque jour en été, tous les 7 à 10 jours en automne et seulement, toutes les
4 à 6 semaines en hiver Kaneko et al., 1989 . Mais selon d'autres sources Chandel ,
(1989) et Moty et al..,(1968);les périodes de non abreuvement peuvent varier de 2 à 7
mois en hiver et de 15 à 20 jours en été. Dans le Sahara, le dromadaire consomme 10
à 20 litres d'eau par jour en été et se contente en hiver de l'eau contenue dans les
plantes ingérées qui sont particulièrement riches en eau (Horst et al., 1983) .
Outre sa résistance à la privation, le dromadaire dispose d'une remarquable
capacité de réhydratation par l'ingestion rapide d'une grande quantité d'eau. Il
récupère les pertes hydriques accumulées en 10 jours de privation d'eau en moins de
15 minutes (Tartour, 1975 et Abu damir et al., 1983)
La réabsorption d'eau est maximale durant la première heure qui suit la
réhydratation (Shekhawat, 1983). Une telle absorption rapide d'eau après
déshydratation entraîne une hypotonie plasmatique qui peut provoquer une hémolyse,
souvent mortelle chez les animaux domestiques. Cependant, chez le dromadaire, les
érythrocytes sont particulièrement résistants aux variations de l'osmolarité : elles
résistent à des teneurs en NaCl allant de 0,2 à 2,0 %. En comparaison, les hématies
des autres espèces domestiques sont hémolysées à des concentrations en Na Cl
inférieures à 0,5 % (Faye et Grillet, 1984).
Sources endogènes: Ce sont l'eau métabolique et le tube digestif. L'eau métabolique
provient de l'oxydation cellulaire et la quantité d'eau produite dépend de la nature des
nutriments (Faye et al., 1986):
1 g de lipides => 1,071 g d'eau
1 g de glucides => 0,556 g d'eau
25
1 g de protéines => 0,396 g d'eau
La croyance populaire a longtemps considéré que la bosse du dromadaire
constituait une réserve d'eau endogène mobilisable lors de la déshydratation. Cette
présomption découle du fait que la bosse est constituée principalement de lipides et
que l'oxydation de ces derniers produits plus d'eau que les autres nutriments. Des
observations récentes ont montré que les lipides de la bosse ne sont pas mobilisés lors
de la déshydratation (Faye, 1997; Abu damir et al., 1983), . L'oxydation d'un gramme
de lipides aboutit certes à la production de 1,071 g d'eau, mais elle nécessite beaucoup
d'oxygène, ce qui entraîne la perte d'environ 1,7 g d'eau par évaporation pulmonaire.
De plus, l'oxydation des nutriments génère de la chaleur que le dromadaire déshydraté
ne peut dissiper facilement. En fait, la production d'eau métabolique est très faible
chez le dromadaire déshydraté car il est capable de réduire son métabolisme de base
(Faye, 1997).
Les réservoirs gastriques du dromadaire diffèrent de ceux des autres ruminants
domestiques. La première poche (rumen) contient des « sacs aquifères » qu'on ne
retrouve pas chez les autres ruminants domestiques. Ces sacs ont pu être considérés
comme des réservoirs d'eau (d'où leur dénomination), mais leur volume total ne
dépasse pas 4 litres et leur contenu est proche de celui du rumen. Ils n'ont donc aucun
rôle spécifique de réservoir hydrique (Faye et al., 1986 ).Cependant, le tube digestif
du dromadaire qui, comme celui des autres ruminants, contient environ 20 % du poids
corporel en eau, constitue une réserve d'eau mobilisable lors de déshydratation (Faye
et al ., 1990)
Chez un dromadaire hydraté, les glandes parotides libèrent environ 21 litres de
salive par jour et par glande. Cette production de salive est fortement influencée par la
privation d'eau : elle chute à 0,6 litre par jour chez le dromadaire déshydraté
(Bengoumi et al., 1998b). Notons que la salive du dromadaire est riche en urée qui,
par son action hydrophile, attire plus d'eau vers les glandes salivaires (Faye; 1997).
*- Renouvellement de l'eau corporelle (turnover hydrique):
Le turnover hydrique correspond au volume d'eau renouvelé toutes les 24
heures. Il est en relation linéaire avec le poids corporel. Les bovins ont cependant un
turnover hydrique rapporté au poids corporel deux à trois fois plus élevé que celui des
autres ruminants (Essamadi et al., 1995).C'est d'ailleurs l'une des principales raisons
qui limite leur résistance à la déshydratation. Chez le dromadaire, le turnover
26
hydrique double en été et atteint sa valeur maximale chez les femelles en lactation
(Essamadi et al., 1995). Toutefois, les taux enregistrés dans cette espèce (61 ml/kg/24
h) sont toujours inférieurs à ceux des ovins (110 ml/kg/24 h) et des bovins (148
ml/kg/24 h) (Faye et Bengoumi, 1994) et même à ceux des espèces sauvages de poids
assez proche comme l'éland (78 ml/kg/24 h), mais ils sont néanmoins supérieurs à
ceux d'espèces particulièrement résistantes au climat désertique come l'oryx (29
ml/kg/24 h) ( Bengoumi, 1992). L'augmentation du turnover hydrique en été semble
être due principalement à la fréquence de l'abreuvement et aux pertes cutanées par la
sudation (Faye et Bengoumi, 1994; Riad et al., 1994). L'état de déshydratation chez le
dromadaire entraîne une chute de 80 % du turnover hydrique (Essamadi et al., 1999);
ce qui marque sa résistance à la privation d'eau. Cette diminution est due à la
réduction du métabolisme de base (Panemangalore et Bebe, 1996) consécutive à
l'hypothyroïdisme (Bengoumi et al., 1998b) et à la diminution des pertes rénales et
fécales (Faye, 1997; Hamliri et al., 1990).
*-Pertes hydriques :
L'excrétion de l'eau se fait essentiellement par l'évaporation (mécanisme de
thermorégulation), l'urine, les fèces et le lait chez les femelles en lactation.
Thermorégulation: Les mécanismes de la thermorégulation, qui permettent au
dromadaire de résister aux amplitudes thermiques nycthémérales caractéristiques des
milieux désertiques, représentent également des éléments de résistance à la privation
d'eau.
La température corporelle d'un dromadaire normalement hydraté est stable,
elle se situe entre 36 et 38 °C. En revanche, en cas de déshydratation, elle varie selon
la température ambiante, avec des valeurs minimales de 34 °C et maximales de 42 °C
(Liu et al., 1994). Ainsi, dans un milieu chaud, le dromadaire déshydraté accumule de
la chaleur et augmente sa température corporelle pendant le jour. Il en résulte une
diminution de l'écart de température avec le milieu ambiant et donc une réduction du
gain de chaleur. Pendant la nuit, où la température ambiante est basse, il dissipe de la
chaleur par convection en réduisant sa température corporelle. L'écart de température
avec le milieu ambiant est ainsi réduit, ce qui diminue le gain de froid et limite donc
l'augmentation du métabolisme de base (Liu et al., 1994). L'élévation de la
température corporelle de 6 °C, chez un dromadaire de 600 kg, permet ainsi
27
d'économiser environ 5 litres d'eau par jour (Faye, 1997). Un tel écart de température
est fatal chez les autres animaux domestiques. Le dromadaire présente une formation
vasculaire dans les sinus nasaux, appelée réseau admirable, qui refroidirait la
température du sang irriguant le cerveau (Bengoumi et al., 1998b). De fait, la
température du cerveau du dromadaire déshydraté est plus basse que la température
rectale d'environ 1 °C (Charnot, 1958).
Le dromadaire déshydraté lutte contre la chaleur par d'autres mécanismes,
notamment, la réduction de la surface corporelle en contact avec les rayons solaires
(orientation en face du soleil) et par la modification saisonnière du pelage qui est plus
court en été (Faye, 1997).
La fréquence respiratoire d'un dromadaire hydraté au repos est de l'ordre de 6
à 9 cycles par minute, mais elle peut varier de 6 à 18 cycles par minute (Liu et al.,
1994). Cependant, l'évaporation pulmonaire n'est qu'une voie mineure de dissipation
de la chaleur. La fréquence respiratoire diminue chez le dromadaire déshydraté avec
augmentation de la pression partielle du CO2 dans le sang et diminution de celle de
l'oxygène (Faye, 1997). Le dromadaire déshydraté peut ainsi maintenir un
métabolisme basal très bas, même si sa température corporelle augmente (Faye,
1997). Cette diminution du métabolisme de base est confirmée par la diminution de la
concentration des hormones thyroïdiennes circulantes attestant de l'hypothyroïdisme
évoqué plus haut ( Abu damir et al., 1983).
Par ailleurs, le dromadaire est capable d'expirer de l'air non saturé d'humidité.
Si, avec une température corporelle de 40 °C, il expire de l'air saturé, pour une
température corporelle nocturne de 36 °C, la température de l'air expiré est inférieure
à sa température corporelle, avec une humidité relative de 75 % seulement. La
combinaison de ces deux effets (refroidissement et désaturation de l'air expiré) permet
d'économiser jusqu'à 60 % de l'eau normalement présente dans l'air expiré
(Bengoumi, 1992).
Chez les ruminants, il existe trois types de sudation : une sudation synchrone
et intermittente chez la chèvre, une sudation échelonnée chez les bovins et une
sudation continue chez le dromadaire (Bengoumi, 1992). Le mode de sudation
influence fortement les pertes hydriques cutanées. Le dromadaire présente un faible
écoulement sudoral et une légère humidification du pelage. La quantité de sueur
produite est faible (1,1 l/100 kg de poids vif) alors que dans les mêmes conditions,
l'âne produit 4,7 l/100 kg. Chez le dromadaire, la vitesse d'évaporation augmente
28
linéairement quand la température ambiante dépasse 35 °C. Le maximum de 280 g
d'eau/m2/h est atteint aux alentours de 55 °C (Bengoumi, 1992).
Une déshydratation de 20 à 25 % entraîne une chute de la sudation de plus de
50 % (Chandel, 1989).Cela serait possible en partie grâce à des modifications
structurales profondes des glandes sudoripares chez le dromadaire déshydraté
(diminution du nombre des granules sécrétoires des cellules glandulaires). La baisse
de la sudation serait sous la dépendance de l'hormone antidiurétique (ADH) et la
diminution de la circulation périphérique liée à l'hypovolémie accentuerait l'action
hormonale.
Pertes urinaires: Le dromadaire est connu pour l'émission d'urine très concentrée,
plus salée que l'eau de mer, en cas de déshydratation (Faye, 1997). L'évaluation de la
quantité d'urine émise quotidiennement varie selon les techniques de récolte. Mais la
quantité réellement produite dépend également du climat, du sexe, du stade de
gestation et de lactation, de l'alimentation et surtout de l'état d'hydratation. Dans la
littérature, on rapporte des valeurs allant de 2,9 à 8,6 litres par jour chez des
dromadaires hydratés et de 0,7 à 1,7 litre par jour chez les mêmes animaux
déshydratés (Essamadi et al., 1995). Selon d'autres sources, la diurèse diminue de 5 à
1,5 litre par jour lors de déshydratation (Hamliri et al., 1990) et peut même descendre
à 0,8 litre (Van Schillorn Van Veen et Loeffler,1990). En moyenne, le dromadaire
déshydraté excrète 0,07 l/100 kg PV soit des valeurs nettement inférieures à celles des
chèvres (0,40 à 0,60), des élands (0,73) et de la gazelle dorcas (1,40) (Bengoumi,
1992). La diminution du débit urinaire s'accompagne d'une concentration de l'urine
avec une hyperosmolalité qui peut atteindre 2 600 mosm (Van Schillorn Van Veen et
Loeffler, 1990; Faye et al., 1986; Hamliri et al., 1990; Yagil et al., 1974). L'aptitude
du dromadaire à concentrer son urine) est en partie liée à la structure de son néphron
caractérisé par une longue anse de Henlé à l'instar des autres mammifères désertiques.
Le dromadaire a un taux de filtration glomérulaire rapporté à son poids corporel deux
fois plus faible que celui de l'homme et encore beaucoup plus que celui du chien.
La chute de la diurèse lors de la déshydratation est due à une diminution du
flux plasmatique rénale et à la forte réabsorption tubulaire de l'eau (Tartour, 1975).
La diminution de la filtration glomérulaire engendre une forte augmentation de
l'activité de la rénine plasmatique qui favorise l'action de l'aldostérone (Van Schillorn
Van Veen et Loeffler, 1990). La privation d'eau durant 10 jours entraîne
29
l'augmentation de la concentration de l'aldostérone et surtout de l'ADH. Cependant,
c'est l'action de l'ADH qui domine puisque la réponse rénale à son action est 100 fois
plus rapide chez le dromadaire que chez le bovin (Bengoumi et al., 1997). La
diminution du métabolisme de base lors de la déshydratation réduirait la sensibilité
des tubules rénaux à l'aldostérone (Yagil et al., 1974).
Après la réhydratation, le débit urinaire augmente rapidement, l'activité de la
rénine plasmatique et la concentration de l'ADH diminuent. La concentration
plasmatique de l'aldostérone augmente fortement évitant ainsi une déplétion sodée
(Van Schillorn Van Veen et Loeffler, 1990; Yagil et al., 1974).
Pertes fécales: Les animaux normalement hydratés excrètent des quantités
considérables d'eau avec les fèces. Les pertes fécales, exprimées en grammes d'eau
par 100 g de matières fécales, varient selon le type d'aliments et leur digestibilité
(Bengoumi, 1992). Tous les animaux domestiques sont capables de réabsorber une
grande proportion du contenu hydrique gastro-intestinal quand ils sont déshydratés.
Cette réabsorption s'achève dans le côlon par une absorption du sodium suivie de celle
de l'eau (Ma, 1995). En temps normal, le dromadaire excrète les fèces les plus sèches
parmi les ruminants domestiques et sauvages et ce phénomène s'accentue en cas de
déshydratation : avec une déshydratation de 15 %, la teneur en eau des fèces passe de
57 à 43 % chez le dromadaire contre 81 à 62 % chez le bovin (Riad, 1995)
Pertes lactées: Le lait de la chamelle contient plus d'eau et des teneurs plus élevées en
protéines et en acide ascorbique que celui de la vache (Van Schillorn Van Veen et
Loeffler, 1990). Dix jours de privation d'eau ne semblent pas modifier la quantité de
lait produite, mais la composition de ce lait est fortement modifiée (Faye et Mulato
1991). Les teneurs en eau, en sodium et en potassium sont augmentées, alors que
celles du lactose, des lipides, des protéines, du calcium, du magnésium et des
phosphates sont diminuées, le taux d'urée reste inchangé (Chacornac et al., 1996). La
dilution du lait observée chez les femelles déshydratées a également été rapportée
chez la vache. Elle permet aux jeunes à la mamelle, très sensibles au stress hydrique,
de résister à la déshydratation. D'ailleurs, la privation d'eau chez la chamelle n'a aucun
effet sur le chamelon privé d'eau mais allaité normalement (Chacornac et al., 1996).
La dilution du lait lors de la déshydratation explique l'augmentation du turnover
30
hydrique chez les chamelles en lactation qui utilisent 55 % plus d'eau que les autres
dromadaires (Essamadi et al., 1995).
Le passage de l'eau et des électrolytes dans le lait serait sous le contrôle des
hormones impliquées dans la lactation (prolactine et ocytocine). Il est également
favorisé par l'ADH et l'aldostérone qui augmentent la réabsorption de l'eau et des
électrolytes à partir des tubules rénaux et du tube digestif (Chacornac et al., 1996).
Équilibre électrolytique:
* Sodium: La natrémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres animaux
domestiques. Le métabolisme du sodium est fortement influencé par la déshydratation
(Djegham et Belhadj,). Tous les auteurs rapportent une augmentation de la natrémie
avec la privation d'eau, mais pour la concentration urinaire du sodium, les avis sont
partagés. Selon certains (Siebert et Macfarlane, 1971), une déshydratation de 10 jours,
provoque une augmentation de la natrémie d'environ 20 %.
La filtration glomérulaire du sodium diminue de 70 %, sa concentration
urinaire de 64 % et son excrétion tubulaire de 90 %. Selon d'autres auteurs (Yagil et
Berlyne, 1976), la privation d'eau pendant 10 jours entraîne une légère hypernatrémie
de 3,5 % mais, en revanche, une augmentation de la concentration urinaire en sodium
de 42 % avec une diminution de sa filtration glomérulaire de 74 % et de son excrétion
tubulaire de 73 % global de la déshydratation serait l'augmentation simultanée de la
natrémie et de la natriurie. Cette augmentation s'explique par la diminution de la
filtration glomérulaire et de la réabsorption tubulaire du sodium. En effet, l'activation
de l'ADH lors de la déshydratation favorise une forte absorption d'eau et une légère
réabsorption du sodium à partir du tube digestif sous l'action de l'aldostérone ('Yagil
et Berlyne, 1976; Siebert et Macfarlane, 1971 et Maloiy, 1980).
Lors de la réhydratation, la natrémie et la natriurie diminuent rapidement.
L'augmentation de l'aldostéronémie, après la réhydratation, permet de prévenir une
forte élimination rénale du sodium (Yagil et Etzion, 1979).
* Potassium: Une déshydratation de 10 jours entraîne une augmentation de la
kaliémie et de la kaliurie de 3 et 14 %, respectivement (Macfarlane, 1978). La
filtration glomérulaire du potassium et son excrétion diminuent respectivement de 66
et 57 %. Cependant, cette observation ne semble pas constante (Yagil et Berlyne,
1976; Yagil et al.; 1975 et Mahmud et al., 1984). Plus globalement, chez le
dromadaire déshydraté la teneur des tissus en potassium augmente (Charnot, 1961)
31
tandis que la filtration glomérulaire et l'excrétion du potassium diminuent
simultanément. Le métabolisme du potassium dépend de l'aldostérone qui favorise
son excrétion tubulaire en échange avec le sodium réabsorbé. Cependant, chez le
dromadaire déshydraté où l'action de l'aldostérone est faible, c'est l'ADH qui parait
moduler ce métabolisme (Yagil et Berlyne, 1976 ; Charnot, 1958 et Yagil et Etzion,
1979). Après réhydratation, la concentration plasmatique du potassium diminue, son
excrétion tubulaire augmente en échange avec le sodium (Yagil et Berlyne, 1976).
*- Chlorures: La chlorurémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres
espèces domestiques. Les chlorures ne sont pas soumis à une régulation spéciale : leur
métabolisme suit celui du sodium. La déshydratation entraînerait donc une
hyperchlorurémie, qui n'est pas observée systématiquement (Etzion et al.; 1987).
*-Calcium et phosphore:La vitamine D3 joue un rôle central dans le métabolisme
phosphocalcique, notamment en stimulant l'absorption intestinale du calcium et du
phosphore alimentaires. Or, la concentration plasmatique en vitamine D3 (plus
précisément de son principal métabolite, le 1,25 dihydroxycholécalciférol) chez le
dromadaire est 10 à 15 fois plus élevée que chez les autres ruminants domestiques,
indiquant par là une bien meilleure assimilation du calcium et du phosphore (Riad et
al., 1994). De fait, les coefficients d'absorption réel (CAR) évalués au cours de
différents essais sont respectivement de 40 et 65 %, soit des chiffres supérieurs à ceux
observés chez les bovins et les ovins. En effet, chez ces derniers, le CAR du calcium
varie selon le stade physiologique entre 15 et 30 % (Braithwaite, 1998) et se situe en
moyenne autour de 40 % pour le phosphore (avec des variations de 10 à 70 % selon
les sources alimentaires). La capacité d'absorption est encore augmentée chez la
femelle allaitante et en fin de gestation. Les métabolites de la vitamine D3 ayant
également la possibilité d'augmenter la teneur en calcium dans le lait, on peut
considérer que ces particularités métaboliques permettent donc au dromadaire
d'améliorer non seulement son accès au calcium et au phosphore alimentaires par une
meilleure absorption intestinale, mais aussi d'accroître le transfert de calcium vers le
jeune.
Toutefois, les déficits en phosphore sont observables chez l'espèce. En Afrique
du Nord, on décrit une maladie sous le nom de Kraff qui se traduit par des arthrites et
des exostoses péri-articulaires conduisant à une difficulté de la démarche, puis à une
32
paralysie. Les déficits phosphocalciques graves conduisent à des troubles du
comportement alimentaire (pica, ostéophagie) souvent responsables de pathologies
secondaires telles que le botulisme.
*-Magnésium: On dispose de peu d'informations sur le métabolisme du magnésium
chez le dromadaire. La magnésémie se caractérise plutôt par une remarquable
stabilité, mais rien ne semble différencier l'espèce dromadaire. Cependant, des cas de
déficit sont signalés, notamment à Djibouti sur les animaux pâturant les espèces
ligneuses de la mangrove (Faye et Mangrove, 1993).Des cas d'hypomagnésémie
provoquant des paralysies, réversibles avec l'apport de sels de magnésie, ont été
décrits en Inde (Chandel ,1989).
*-Cuivre et céruloplasmine: Le cuivre fait partie de ce qu'on appelle en biologie les «
éléments-traces », minéral présent en très faible quantité dans les organismesanimaux,
mais indispensables pour des fonctions métaboliques vitales. Ainsi, le cuivre entre
dans la composition du cytochrome oxydase, de la lysil-oxydase, de la tyrosinase et de
la céruloplasmine, molécules qui contribuent notamment à des fonctions
enzymatiques nécessaires à l'utilisation de l'oxygène ou au métabolisme protéique. On
dispose dans la littérature de quelques résultats comparatifs sur la teneur plasmatique
ou sérique du cuivre dans différentes espèces d'herbivores domestiques. Dans la
quasi-totalité des cas, à l'exception des résultats observés en 1990 à Djibouti pour les
raisons évoquées précédemment (Faye et Mangrove, 1993), les teneurs chez le
dromadaire apparaissent toujours les plus élevées. Cette différence est attribuée au
comportement alimentaire des camélidés qui prélèvent, de préférence, les fourrages
ligneux (comprenant beaucoup de légumineuses) dans les parcours, ce qui leur permet
d'accéder plus facilement que les autres ruminants à une alimentation plus riche en
azote et en minéraux mineurs. Du fait de l'interaction positive azote-cuivre, la
situation nutritionnelle du dromadaire vis-à-vis de cet élément-trace s'en trouve
améliorée.
On observe en situation expérimentale des faits inverses (Bengoumi et al.,
1998a): comparés à des bovins recevant une ration identique quantitativement et
qualitativement, les dromadaires présentent une cuprémie nettement inférieure.
Le taux d'absorption apparente mesuré à partir de la différence entre l'ingéré et
l'excrété apparaît plus faible chez le dromadaire en absence de complémentation (75-
33
80 %) que chez les bovins (85-86 %), mais le rapport s'inverse lorsqu'un apport de
minéraux est assuré (65 % pour les dromadaires versus 61 % pour les bovins). Ces
résultats tendent à montrer que les besoins en cuivre du dromadaire pourraient être
moins importants que ceux des autres espèces de ruminants. Cependant, en cas de
complémentation spécifique, le dromadaire semble présenter une meilleure capacité
d'« absorption apparente » mettant ainsi à profit un contexte nutritionnel
provisoirement favorable.
La céruloplasmine est une ferroxydase présente dans le plasma de tous les
mammifères. Elle contient plus de 95 % du cuivre circulant et joue des rôles multiples
dans le métabolisme du fer. Chez toutes les espèces domestiques, on observe une
corrélation significative entre la cuprémie et la céruloplasminémie. Le dromadaire
n'échappe pas à cette observation.
Cependant, comparée aux autres herbivores, la céruloplasminémie du
dromadaire présente deux particularités : d'une part, les coefficients de corrélation
sont moins bons) et, d'autre part, la corrélation la plus appropriée n'est pas linéaire
(Essamed et al., 1995). Chez la plupart des espèces, l'activité oxydasique de la
céruloplasmine décroît quand l'animal est en situation de déplétion cuprique. En cas
de carence avérée, l'activité oxydasique du dromadaire ne diminue pas de manière
linéaire mais semble, au contraire, assurer un métabolisme de base suffisant. Des
travaux récents sur la purification de la céruloplasmine caméline semblent d'ailleurs
indiquer des caractéristiques de structure sensiblement différentes par rapport aux
autres herbivores (Essamed et al., 1999). Par ailleurs, la céruloplasminémie augmente
de façon significative chez l'animal bénéficiant d'un apport supplémentaire de cuivre.
Les quelques essais comparatifs décrits dans la littérature semblent indiquer une
meilleure réponse chez le dromadaire avec une augmentation plus importante que
chez les bovins recevant une complémentation identique (Essamed et al., 1995).
Ces observations tendent à considérer que le dromadaire est capable de
maintenir les activités métaboliques liées à la céruloplasmine en dépit des états de
carence de l'animal et à réagir plus promptement à une complémentation minérale
passagère. En revanche, on peut s'interroger sur la précision et la pertinence de la
mesure de la céruloplasminémie chez le dromadaire en situation de déficit cuprique.
*-Zinc et superoxyde dismutase: Le zinc est un élément biologique essentiel qui entre
dans des systèmes enzymatiques nombreux et variés ayant notamment une action sur
34
la synthèse protéique (en particulier la kératogenèse) et certaines fonctions
immunitaires. Les carences en zinc se traduisent, de ce fait, par des affections
cutanées et des dépressions immunitaires. La superoxyde dismutase est une enzyme
intracellulaire cuivre ou zinc-dépendante : le zinc stabilise l'enzyme et le cuivre est
nécessaire pour sa catalyse (Panemangalore et Bebe, 1998) L'enzyme SOD agit
comme un anti-oxydant et protège les tissus contre la peroxydation des lipides. En
général, il existe une corrélation positive entre cet enzyme et la teneur plasmatique en
cuivre et zinc (la plupart des études concernent l'homme ou le rat). Il existe peu de
données concernant cet aspect chez les herbivores domestiques et une seule référence
récente est disponible chez le dromadaire (Bengoumi et al., 1998c).
Dans cette dernière étude, où le dromadaire est comparé à la vache, il a été
observé une corrélation positive entre taux plasmatique du zinc et activité de la SOD
chez la vache avec un coefficient relativement faible mais significatif (r = 0,396, p <
0,05). En revanche, chez le dromadaire, cette relation s'est avérée également
significative mais négative (r = - 0,369, p < 0,05). Par ailleurs, les résultats concernant
l'activité SOD intra-érythrocytaire indiquent que le dromadaire serait plus près des
valeurs observées chez l'homme que celles relevées chez la vache. Dans le cas précis
de l'expérimentation citée où les animaux recevaient une complémentation en cuivre
et zinc, cette corrélation négative pourrait s'expliquer par la compétition de ces deux
éléments sur les sites de l'enzyme SOD. Or, contrairement aux bovins, la
concentration en zinc plasmatique n'augmente pas chez le dromadaire supplémenté, ce
qui permet au cuivre de saturer les sites de l'enzyme. À l'inverse, chez les bovins,
cuivre et zinc plasmatiques augmentent simultanément en cas de supplémentation et la
compétition entre ces deux éléments est moins marquée.
Le principal point concernant le zinc est en effet :
- d'une part, l'absence d'impact d'une ration enrichie en zinc sur le statut plasmatique
en cet élément, contrairement aux autres espèces d'herbivores ;
- d'autre part, le très faible niveau de la zincémie normale en comparaison avec les
autres espèces animales (chez le dromadaire, les valeurs de la zincémie « normale » se
situent entre 35 et 45 mug/100 ml vs 70 à 120 mug/100 ml chez la plupart des autres
espèces.
Cela implique que :
- chez le dromadaire, la zincémie n'est pas un bon indicateur du statut minéral en cet
élément, ni de l'activité de l'enzyme SOD ;
35
- le dromadaire est capable de maintenir ses fonctions enzymatiques intracellulaires
zinc-dépendantes en dépit d'un taux circulant faible du zinc ;
- les besoins du dromadaire en zinc semblent plus faibles que ceux des autres espèces.
on peut s'interroger sur la signification d'une zincémie basse quand on sait le rôle de
cet élément dans la protection cutanée et la grande sensibilité du dromadaire aux
maladies de la peau (gale, ecthyma, variole, dermatoses et nécroses cutanées
d'étiologie diverse). On peut s'interroger également sur les effets au niveau de
l'immunité du jeune (par ailleurs sensible à une mortalité élevée) sachant le rôle que
joue le zinc dans un certain nombre de processus immunitaires.
Il existe très peu de données sur le sélénium chez les camélidés bien qu'il soit
certain que des carences aient été décrites au Maroc (Hamliri, 1990) et en Chine (Liu,
1994). À l'inverse, des données non publiées en provenance du Sultanat d'Oman ont
montré que des valeurs de sélénémie très supérieures à la normale semblaient être
associées à des pathologies aux formes diverses où prédominent des paralysies. Dans
un essai comparant la vache et le dromadaire, une complémentation en sélénium par
voie orale (selon une quantité correspondant aux valeurs recommandées chez la vache
laitière soit environ 2 mg/j) a montré un comportement très différent entre les deux
espèces. En effet, dans une phase préalable dépourvue d'apport supplémentaire en sels
de sélénium, la concentration en sélénium plasmatique chez le dromadaire (20,8 ± 3,2
ng/ml en moyenne) était presque de moitié inférieure à celle des bovins (33,2 ± 3,9).
Pendant la période de supplémentation qui a duré plusieurs mois, les valeurs se sont
inversées, passant à 51,1 ± 5,6 ng/100 ml chez la vache (soit presque un doublement
de la valeur) et à 129,6 ± 30,2 chez le dromadaire, soit une valeur 6 fois plus
importante. Les valeurs maximales observées ont été respectivement de 64,5 ng/ml
chez la vache et 200,4 ng/ml chez le dromadaire. Autrement dit, alors que
l'augmentation chez les bovins a été multipliée par 2, chez le dromadaire, la sélénémie
a été multipliée par un facteur 10 pour une supplémentation orale identique. Après un
arrêt d'un mois de cette supplémentation, le taux de sélénium plasmatique est
redevenu « normal » chez le dromadaire, soit un niveau inférieur à celui de la vache.
Le taux initial observé dans cette expérimentation chez le dromadaire apparaît
plutôt plus faible que dans les résultats de la littérature, bien que le nombre très
restreint de références rend toute comparaison difficile (Bengoumi et al., 1998c).
L'extraordinaire augmentation du taux de sélénium circulant dans cette espèce lors de
36
supplémentation tend à indiquer que la sélénémie plasmatique représente un
indicateur extrêmement sensible de l'apport de sélénium dans la ration. Le
métabolisme de cet élément semble donc tout à fait particulier chez le dromadaire.
Mais, dans l'état actuel des connaissances, on ne peut affirmer s'il s'agit d'une
sensibilité particulière de cette espèce aux déficits ou à l'intoxication. Du fait d'une
déplétion aussi rapide que l'augmentation quand s'arrête la supplémentation orale, ce
que l'on peut dire, c'est que le dromadaire semble absorber et excréter le sélénium de
façon plus efficace que la vache.
Généralement, le sélénium est transporté dans le sang par des protéines
spécifiques (les sélénoprotéines) dont la glutathion-peroxydase est la mieux connue.
De ce fait, la corrélation entre sélénium et glutathion-peroxydase est élevée. On ne
sait pas, à l'heure actuelle, s'il existe une sélénoprotéine particulière au dromadaire.
Dans l'essai cité plus haut, seule la glutathion-peroxydase érythrocytaire (libellée
GSH-Px) a été dosée. Contrairement au sélénium, il ne semble pas y avoir de
différence entre les deux espèces pendant la période d'absence de complémentation et
la période de complémentation qui suit. Il est observé, cependant, une augmentation
significative de l'activité de la GSH-Px chez les deux espèces et de façon similaire
pendant la phase d'apport de sels de sélénium. Pendant cette phase, la corrélation entre
le taux de sélénium dans le plasma et l'activité de la GSH-Px apparaît plus élevée chez
le dromadaire (coefficient de corrélation de 0,94) que chez la vache (r = 0,68) même
si elle est hautement significative dans les deux cas. Comme pour les autres espèces
donc, la GSH-Px est un bon indicateur du statut en sélénium du dromadaire. En
revanche, dès que s'arrête la complémentation, les courbes divergent : alors que
l'activité de la GSH-Px stagne chez la vache, elle continue d'augmenter chez le
dromadaire atteignant en moyenne 13 172 ± 1 720 UI/100.
La poursuite d'une telle augmentation est évidemment à mettre en relation
avec la forte quantité de sélénium « stockée » dans le plasma de dromadaire. En effet,
la biosynthèse de GSH-Px, enzyme séléno-dépendante, est induite par le sélénium
circulant. Quand l'apport supplémentaire en sélénium s'arrête, la biosynthèse perdure
chez la vache par l'utilisation du sélénium stocké pendant la phase de supplémentation
et du fait de la longue demi-vie de l'enzyme. Chez le dromadaire, le « stockage » étant
plus important et la demi-vie de l'enzyme probablement plus longue, l'activité de la
GSH-Px continue de croître. On sait en effet que la demi-vie de cet enzyme est liée à
la demi-vie des hématies. Or, la durée de vie des globules rouges des dromadaires est
37
réputée pour être plus longue que chez la plupart des autres espèces (Yagil et al.,
1974).
Cette apparente capacité à « stocker » (le terme est délibérément mis entre
guillemets car nous ne sommes pas sûr qu'il s'agisse d'une réelle forme de stockage) le
sélénium en grande quantité chez le dromadaire représente également une forme
évidente d'adaptation à la sous-nutrition minérale. Cette capacité permet en effet à
cette espèce de maintenir une activité enzymatique quand l'élément fait défaut à
l'instar de ce qui a été observé pour les autres éléments-traces évoqués dans les
chapitres précédents.
Les urines représentent généralement la voie d'excrétion privilégiée pour le
sélénium. À notre connaissance, on ne dispose d'aucune mesure chez le dromadaire. Il
est cependant reconnu que le rein dans cette espèce a une grande capacité à recycler
l'eau, l'urée et les électrolytes. Or, le rein du dromadaire a la particularité de présenter
une activité enzymatique supérieure à celle du foie, contrairement à la plupart des
espèces de mammifères (Bengoumi et al., 1997) Par ailleurs, le rein du dromadaire
présente une concentration en sélénium supérieure à celle du foie (Ma, 1995). Il
semble donc que le dromadaire soit capable de réguler efficacement l'excrétion
urinaire de sélénium, favorisant ainsi son stockage pendant les phases favorables.
Tout se passe chez le dromadaire comme si son métabolisme était tourné vers
une anticipation des périodes de sous-nutrition minérale. Il signe son adaptation à ces
périodes de restriction alimentaire par divers mécanismes : augmentation des
capacités d'absorption en cas de pénurie, plus grande capacité de stockage de certains
éléments minéraux, plus grande tolérance à certains électrolytes, maintien des
activités enzymatiques de base en dépit des situations déficitaires.
L'adaptation au désert signifie un ensemble de petits perfectionnements
métaboliques qui, pris isolément, n'apportent qu'un avantage comparatif somme toute
restreint mais qui, pris dans leur ensemble, donnent sens à la réputation de cette
espèce, seule capable parmi les grands mammifères domestiques à survivre dans les
conditions que lui imposent les milieux désertiques
2- Métabolisme azoté:
38
Lorsque le dromadaire dispose d'une ration déficitaire en protéines, il met en
jeu des mécanismes de recyclage de l'urée performants. En cas de déshydratation,
l'efficacité de ces mécanismes n'est pas altérée.
*- Protéines:Les concentrations des protéines sériques et de leurs fractions
augmentent avec la déshydratation chez tous les animaux. En effet, en raison de leur
poids moléculaire élevé, les transferts des protéines vers les autres milieux liquidiens
sont très faibles. Par conséquent, toute diminution du volume plasmatique entraîne
une augmentation de leurs concentrations. Chez le dromadaire, l'influence de la
déshydratation sur les protéines sériques n'est pas encore élucidée et les résultats sont
contradictoires (Mahmud et al., 1987; Ghosal et al., 1975 et Hassan, 1971).
*-Urée: Le métabolisme de l'urée est fortement influencé par la déshydratation. Chez
les animaux domestiques, la diminution de la filtration glomérulaire s'accompagne
d'une augmentation très marquée de l'urémie. Cependant, la réabsorption tubulaire de
l'urée et son recyclage digestif sont particulièrement accentués chez le dromadaire
(Emmanuel et al., 1976).
La déshydratation entraîne une diminution de la filtration glomérulaire et une
forte réabsorption tubulaire de l'urée. Il en résulte une augmentation de l'urémie et une
chute de la concentration urinaire de l'urée (Schmidt-Nielsen ,1959; Mousa et al.,
1983)qui n'est pas constamment observée (Mahmud et al., 1987). L'urée paraît jouer
un rôle important lors de la déshydratation chez le dromadaire. En effet, par ses effets
osmotiques, l'urée permet d'attirer l'eau des autres milieux vers le plasma (Yagil,
La réabsorption tubulaire de l'urée serait sous l'influence hormonale de l'ADH.
De fait, la réabsorption active de l'eau dans le tube collecteur s'accompagne de celle
de l'urée (Yagil et Etzion, 1979).
*-Créatinine: La créatinine filtrée est entièrement éliminée par le rein ; elle n'est ni
sécrétée, ni réabsorbée. La clairance de la créatinine permet d'explorer la filtration
glomérulaire. La diminution de la filtration glomérulaire lors de la déshydratation
entraîne une baisse de la clairance de la créatinine. Une privation d'eau de 10 jours
provoque une augmentation de la créatininémie de 60 %, de la créatininurie de 147 %
et une diminution de la clairance de la créatinine de 72 % ( Bengoumi, 1992).
39
3-Métablisme énergétique:
Le dromadaire présente une néoglucogenèse active qui lui permet de maintenir
une glycémie presque normale en cas de privation de nourriture. L'effet de la
déshydratation est perceptible sur le métabolisme du glucose, mais les avantages tirés
de la concentration des réserves lipidiques dans la bosse sont maintenus.
*- Glucose : Les Ilots de Langerhans du dromadaire ont plus de cellules sécrétant le
glucagon que de cellules sécrétant l'insuline (Charnot, 1967). La proportion de ces
cellules diminue chez le dromadaire déshydraté, comme chez les diabétiques. Or,
après une privation d'eau de 10 jours, la glycémie augmente de 20 à 80 % selon les
auteurs Banerjee et Bhattacharjee, (1963), Macfarlane et al., (1962) alors que la
glucosurie reste nulle. Cette hyperglycémie est due à l'absence de l'élimination rénale
du glucose et à la diminution de son utilisation. En effet, lors de la déshydratation,
l'insulinémie baisse de plus de 30 % (20 à 14 UI/l). Cependant, l'administration d'une
solution de glucose entraîne une forte augmentation de l'insulinémie qui atteint 40
UI/l. Une injection de glucose favorise une glucosurie plus élevée chez les animaux
hydratés (0,36 mmol/l) que chez les animaux déshydratés (0,18 mmol/l) (Yagil et
Berlynemm, 1977). L'insuline agit principalement sur le stockage et l'utilisation
tissulaire du glucose mais, elle n'aurait pas d'effet sur sa réabsorption rénale.
L'élimination urinaire du glucose s'accompagne d'énormes pertes en eau, comme c'est
le cas chez les diabétiques. Le dromadaire déshydraté réduit donc ses pertes hydriques
en maintenant une glycémie élevée et une glucosurie pratiquement nulle. L'hypo-
insulinémie permettrait de maintenir un métabolisme de base faible en diminuant
l'utilisation du glucose (Bengoumi, 1992).
*-Lipides : L'effet de la déshydratation sur le métabolisme des lipides n'est pas bien
étudié chez le dromadaire. La bosse du dromadaire a été longtemps considérée comme
une réserve lipidique mobilisable pour libérer de l'eau lors de la déshydratation. Or, la
taille de la bosse n'est pas influencée par la privation d'eau. La diminution du
métabolisme de base inhiberait la lipolyse (Yagil, 1985 et Bengoumi, 1992).
La cholestérolémie augmente chez le dromadaire déshydraté suite à
l'hypothyroïdisme. Chez les dromadaires déshydratés, la teneur du foie en lipides
diminue de 13 à 2,5 %, ce qui indique une forte mobilisation des lipides hépatiques. À
l'inverse, la triglycéridémie et la concentration des acides gras libres resteraient
40
inchangées (Mahmud et al., 1987). Cependant, une privation sévère d'eau pendant 14
jours induirait une lipolyse qu'indique l'augmentation de la concentration des
triglycérides, des acides gras libres, des phospholipides et du cholestérol (Bengoumi,
1992). Cette lipomobilisation s'accentue vers le stade final de privation d'eau où la
prise de nourriture est devenue nulle. Toutefois, ce sont les lipides tissulaires qui sont
mobilisés, la taille de la bosse restant intacte.
*-Enzymes: La déshydratation ne semble pas influencer l'activité plasmatique de
certaines enzymes d'intérêt clinique. La déshydratation engendre une diminution de
l'activité plasmatique de la créatine kinase, alors qu'elle n'a pas d'effet sur l'ASAT et
la GGT (Mahmud et al., 1987). Cependant, en cas de privation sévère d'eau, on peut
observer une légère augmentation de l'activité plasmatique de l'ASAT (Bengoumi et
al., 1998). L'augmentation de l'activité plasmatique lors de déshydratation serait due à
la diminution du volume plasmatique, ce qui milite en faveur d'une absence de
souffrance cellulaire (Faye, 1997)
V- La rate du dromadaire:
Le dromadaire est une importante source de viande, de lait et de travail dans
plusieurs pays. Son intérêt en production de viandes et en produits laitiers s'agrandit
de plus en plus (Hamers et Muyldermans, 1998).
La maladie la plus importante qui touche le dromadaire est un parasite
sanguin, Trypanosoma evansi (Ngeranwa et al., 1993). Ce dernier, après sa
pénétration, il est phagocyté et acheminer vers la rate (Schnizer et al. 1972; Chen et
Weiss, 1973).
Cet organe est considéré comme l'organe lymphoïde le plus grand et le plus
important dans la défense immunologique (Pabst, 1993).
En général la rate est composée de la pulpe rouge, la pulpe blanche et la zone
marginale.
La pulpe blanche de la rate des mammifères est composée de la gaine
lymphatique périarterièl (PALS) et les follicules lymphatiques (Raviola, 1994). Les
41
Follicules lymphatiques prédominent dans la rate de l'homme alors que le PALS
prédomine chez le rat (Steiniger et al. 1997). le réseau réticulaire de la pulpe blanche
est divisé en 2 pièces chez la souris (Tanaka et al. 1996 et l'homme (Satoh et al.,
1997), une partie entourant l'PALS et l'autre entourant les follicules lymphatiques.
La zone marginale est le site de la circulation et la filtration du sang. Les
sinusoïdes veineux se trouve a la proximité ou a l'intérieur de la zone marginale (Plus
et al.1964; Weiss, 1964; Burk et Simon, 1970). Elle enveloppe la pulpe blanche chez
les rongeurs et les lapins (Snook, 1950) mais elle entoure les follicules lymphatiques,
seulement, chez l'homme, chez qui ne contient pas de sinus marginal ou perimarginal.
Elle est séparée de la pulpe rouge par une zone périfolliculaire (Steiniger et al. 1997).
La pulpe rouge de plusieurs espèces est composée de cordes spléniques
séparées par des sinusoïdes sanguines (Dellmann et Brown, 1976). La gaine
periarterièl macrophagienne (PAMS) est composée de macrophages soutenus par un
réseau réticulaire (Raviola, 1994). Le diamètre du PAMS a été déterminé chez
plusieurs animaux (Seki et Abe, 1985).
La circulation sanguine splénique et de type ouvert (Thomas, 1967; Fukuta et
al. 1976; Irino et al. 1977; Blue et Weiss, 1981a), type fermé (Simon, 1970a;
Murkami et al. 1973) ou de type combinée des deux (Barnhart et al. 1976; Chen,
1978). Il y a des rates de type sinusal, par exemple, chez les chevaux, les chiens et les
porcs (Dellmann et Brown, 1976), l'homme, les rats et les lapins (Blue et Weiss,
1981b) et des rates de type non sinusal, par exemple, chez les chats, les ruminants
(Brown et Dellmann, 1976) et la souris (Blue et Weiss, 1981a).
L'effet de l'age sur la structure de la rate de l'homme a été étudié (Timens et al.
1989) et la relation entre la régénération de la rate transplantée et l'age du donneur et
le receveur a fait l'objet d'investigation chez les rats (Westermann et al. 1988).
Malgré l'importance hématologiques et immunologiques de la rate et les
avantages de la connaissance de sa physiologie cellulaire, peu de connaissance ont été
notés sur ce sujet chez la rate du dromadaire (Hegazi, 1953; Bareedy et al. 1982; Abd
El Aal, 1994; Radmehr, 1997). Il a été démontré que la pulpe blanche est composée
42
de follicules lymphatiques autour de vaisseaux sanguins. La zone marginale est mal
délimité entre la pule blanche et la pulpe rouge et composé de tissu lymphatique
diffuse (Bareedy et al. 1982; Abd El Aal, 1994; Banoune, 1986 et Zidane et al., 2000).
Il existe de nombreux ellipsoïdes dans la pulpe rouge (Hegazi, 1953) et de la zone
marginale (Abd El Aal, 1994). Radmehr, (1997) a décrit la ramification de l'artère
splénique. Mais La suite des caractéristiques structurelles (Le PALS, la couronne, le
réseau réticulaire de la pulpe blanche, la circulation sanguine de la rate, sinus
marginal et morphométrie) déterminés chez d'autres espèces n'ont pas été décrites
chez le dromadaire. Banoune et al., (1986) et Zidane et al., (2000) ont entamé la
description des ces paramètres chez le dromadaire irakien et le dromadaire égyptien.
43
CHPITRE II: MATERIEL ET METHODES
I- Elevage et reproduction:
Dans la perspective d'une collecte des données de base sur le dromadaire en
Algérie, visant l’élevage et la reproduction ; il nous est paru intéressant de rechercher
en plus des informations quantitatives découlant du traitement des résultats, d’autres,
qualitatives, destinés à mettre en évidence, par le biais de courts interrogatoires, les
facteurs influençant la production. La méthode étudiée s’inspire de celle adoptée par
un groupe de chercheurs français et soudanais à Butwana dans le sud du Soudan
(Gauthier pilter et Dagg, (1981).
Méthode de sondage:
La méthode de sondage suivie correspond à la détermination d'un échantillon.
Dans ce cas, notre interlocuteur (propriétaire, chargé d’élevage ou berger) est choisi
en fonction de ses larges connaissances sur l’échantillon en question.
Dans ce cas, l'importance des observations détermine la précision de la
méthode. Le sondage effectué est dit à plusieurs degrés puisque après le choix d'un
troupeau, on choisira un nombre d'unités de sondage (des chamelles) dans ce troupeau
(deux degrés correspond à deux feuilles distincts de questionnaires). Il s'agit d'un
sondage fixe instauré à partir d'une base topographique et qui consiste en la réalisation
de l'enquête en des points déterminés (regroupement annuel des dromadaires autour
des points d'eau connu par les éleveurs).
Dans ce cas précis d'enquête, une première phase préparatoire (avant le début
de l'enquête) a été effectuée avec les services vétérinaires et les éleveurs ainsi que des
chefs de tribu afin de déterminer les buts de l'enquête, les unités de sondage, les
informations à recueillir et la méthode à employer.
Cette pré mission, effectuée peu avant le début de l'enquête, a permit de
préciser les objectifs de l'enquête permettant d’établir un protocole exploitable dans
d'autres région dans le contexte de l'espèce cameline. En vue d’obtenir des résultats
d’'intérêt statistique sur une région assez étendue, on s'est appuyé sur deux zones du
sud ouest Algérien (zone steppique et zone saharienne).
44
Unités de sondage
Le choix des enquêteurs a été en majorité effectué pendant l'intervalle de
temps compris entre la pré mission et la mission elle-même. Les personnes qui nous
ont accompagnées appartiennent en majorité aux services vétérinaires locaux. De
plus, le choix a tenu compte de leur appartenance tribale retentissant sur les zones
tribales à investir (critère de confiance extrêmement important).
Les informations à recueillir pendant cette phase préliminaire, définissent les
objectifs de l'enquête ; elles ont été choisies pour résoudre le problème de la
connaissance des données de base, concernant l'élevage camelin dans cette région.
Questionnaire
Les contacts préliminaires, ont aboutit à la confection d'un questionnaire en
deux feuilles, éditées pour des raisons pratique en deux couleurs différentes:
* une feuille verte (annexe1): évoquant l'état du troupeau et les informations
relatives:
a- Au Mode d'élevage: au cours de la pré mission on a constaté que les
dromadaires sont élevés selon trois modes, à savoir:
Sédentaire: les propriétaires préfèrent garder leurs troupeaux au niveau d’une
zone permettant une prise en charge totale en matière d'aliment et d'eau.
Nomadisme: le troupeau et en liberté dans une aire très vaste (Sahara ou
steppe), à la recherche d'herbe et d'eau.
Transhumance: le troupeau est en déplacement vers d'autres régions favorables
durant les périodes difficiles.
b- Au mode de gardiennage: Les dromadaires sont des animaux difficiles à
surveiller et sont donc confiés à des gens expérimentés: le propriétaire, un
berger (rémunéré par les ou les propriétaires); un chargé d'élevage (une
personne chargé de surveiller le troupeau et considéré comme copropriétaire
dans la production du troupeau).
c- Au mode d'accouplement: des méthodes d'accouplement différentes ont été
enregistrées:
• 1ère méthode: au cours de la saison de reproduction, le responsable du gardiennage
du troupeau entrave un membre antérieur de tout mâle en rut, mais indésirable
45
pour l'accouplement. Il ne laisse qu'un ou quelques males nécessaire à la détection
des chaleurs et à l'accouplement et cela en fonction de la taille du troupeau.
• 2éme méthode: le responsable isole le ou les males choisis pour l'accouplement
dans un endroit clos et lui présente la femelle ayant les signes de chaleurs. Le
male est généralement assisté par le responsable (surtout les jeunes dromadaires).
• 3éme méthode: ici, l'accouplement se déroule de librement dans le troupeau (sans
intervention des responsable). Dans ce cas, des combats mortels entre males,
peuvent survenir.
*-Une feuille blanche (annexe 2) : évoquant la composition du troupeau, les
problèmes liés a la reproduction des chamelles connues dans le troupeau.
.
Figure 2 : Zones d'études
L'étude a été menée durant toute l'année sur trente troupeaux de dromadaires choisis
aléatoirement de la liste fournie par des associations des éleveurs, selon l'aire de
distribution des dromadaires en Algérie (Benaissa, 1986) (figure 2).
L'aire d'étude est caractérisé par deux zones géographiquement différentes: une zone
steppique (Djelfa, El bayed, Laghout) et une zone saharienne (extrême sud et
Ghardia)
46
II- Les paramètres hématologiques et biochimiques sériques:
1- Les animaux:
Groupe 1 : Principaux paramètres sanguins
Ce groupe est composé de 140 individus (Camelus dromedarius), dont 85
femelles âgés de 1 à 17 ans et appartenant à plusieurs élevages répartis dans 05 région
du sud ouest algérien (Laghouat, Adrar, Bechar, Ghardaia et Bayed). Les animaux
sont identifiés lors d'une enquête préliminaire et font l’objet d’un suivi zootechnique
et sanitaire; ils sont élevés selon les trois systèmes connu dans la région (nomade,
transhumant ou sédentaire). Ces animaux ont étés soumis à un examen clinique
complet.
Afin de démontrer l’influence de l’âge sur les paramètres hématologiques et
biochimiques, 3 tranches d’âge se sont révélées :
- 50 jeunes dromadaires d’âge inférieur à 4 ans ;
- 63 adultes d’âge compris entre 4 et 10 ans ;
- 27 animaux âgés de plus de 10 ans.
Le choix des tranches d'âge à été dicté par le fait que les animaux âgés de
moins de quatre ans sont impubères et ceux dont l'age est compris entre 4 et 10 ans
sont des animaux adultes aptes à la reproductions (Benromdhan et al., 2003).
Pour rechercher l’influence du stade de reproduction chez la chamelle, les
femelles sont réparties à trois stades de reproduction différents avec :
- 41 femelles vides non allaitantes ;
- 31 femelles allaitantes ;
- 13 femelles gestantes.
Groupe 2 : Variation saisonnière des principaux paramètres sanguins
L’étude a été conduite à Djelfa ; zone située à 34° 40'00 "N 03° 15'00", durant
la saison d'été, sèche et chaude (juillet-août 2004) et pendant la saison d'hiver,
humide et froide (décembre-janvier 2004-2005). Les échantillons de sang ont été
recueillis auprès de 40 dromadaires apparemment en bonne santé, de sexe et âge
différent. Les troupeaux ont été naturellement élevés (mode semi sédentaire).
Les données climatologiques (température ambiante quotidienne,
précipitations et l'humidité relative) ont été fournies par la station météorologique de
Djelfa/tletsi.
47
Groupe 3 : variation raciale des principaux paramètres sanguins
Au niveau du point de regroupement d’El bayadh, 16 dromadaire de chacune
des races (Chambi; Sahraoui et Ouled naiel) ont été étudiés. Le choix de ces derniers
s’est basé sur la description phénotypique (Benaissa, 1989).
2-Prélèvements
Afin de faciliter la contention et limiter les variations liées à la prise
alimentaire et au stress, les prélèvements ont été réalisés à jeun très tôt le matin, dans
des tubes secs type "vacutainer", par ponction de la veine jugulaire haute (région
cervicale crâniale)
Le sang récolté a été réparti dans 3 tubes différents, y compris la confection
d’un frottis :
*- un tube sec pour les analyses biochimiques,
*- un tube fluorure-oxalate pour le dosage de l’urée et du glucose,
*-un tube EDTA pour les analyses hématologiques,
*-réalisation d'un frottis sanguin directement après prise du sang sans utilisation
d'anticoagulant, car ce dernier peut modifier la morphologie des cellules: réduction
de la taille des érythrocytes, voir la dégranulation des polynucléaires (Bounous et
Stedman, 2000).
Conservation des prélèvements
Les tubes de sang sont gardés bouchés et à la verticale jusqu’au moment de la
centrifugation (10 minutes à 3000g) qui ne doit pas dépasser les deux heures que se
soit pour l’obtention du sérum ou du plasma. .
*- Dans le cas où le sérum ou le plasma ne sont pas analysés dans les 8 heures,
ils seront conservés entre +2 °C et +8 °C. Les échantillons seront congelés entre -15
°C et -20°C si le délai dépasse les 48 heures.
*- Les échantillons du sang sur EDTA sont acheminés, sous froid, au
laboratoire où ils seront conservés à 4°C jusqu’au moment d’analyse qui ne doit pas
excéder un mois.
*- le frottis sanguin est fixé juste après séchage en lui ajoutant quelques
gouttes de méthanol pour fixation.
48
3- Méthodes analytiques:
3-1-- Analyses biochimiques
Les analyses biochimiques ont été effectuées au moyen d’un appareil
automatique de type Synchron CX9 pro.
Le système SYNCHRON distribue automatiquement les volumes
d’échantillon et de réactif appropriés dans une cuvette. L’automate calcule et
exprimer la concentration de chaque paramètre par mesure de la variation
d’absorbance.
Les différentes méthodes utilisées possèdent un coefficient de variation
satisfaisant, estimé entre 3 et 5 % pour les minéraux et les éléments organiques et de 8
% pour les enzymes. Un sérum de contrôle titré a été utilisé pour chaque série de 30
analyses.
3-1-1-- principes des méthodes analytiques:
Les méthodes analytiques ont été effectuées selon le mode d'emploi du
fabricant. Pour les éléments minéraux et organiques, le système doit avoir un facteur
d’étalonnage valide en mémoire avant d’exécuter les échantillons de contrôle. Dans
des conditions de fonctionnement habituelles, la cartouche de réactif doit être
étalonnée tous les 14 jours et aussi lors du remplacement de certaines pièces ou lors
de certaines procédures d’entretien, comme indiqué dans le manuel d’utilisation du
SYNCHRON CX. Ce dosage possède un étalonnage intra-lot. Le système exécute
automatiquement des contrôles de l‘étalonnage. En cas d‘échec de l‘étalonnage, le
système imprime les résultats accompagnés des codes d‘erreur avertissant ainsi
l‘opérateur.
Les éléments minéraux
*- Calcium;
Le réactif CA (réactif Arsenazo III , Rèf 442755), utilisé avec le Systèmes
SYNCHRON CX et le Calibrateur CX MULTI™, est destiné à la détermination
quantitative de calcium (CA) dans l'échantillon.
Calcium+Arsenazo III complexe Calcium Arsenazo (couleur bleu_pourpre).
Le système contrôle la variation de l’absorbance à 650 nanomètres.
49
*-phosphore;
Le réactif PHOS ( le molybdate ammoniacal réactif PHOS Rèf 442790)
utilisé avec les systèmes SYNCHRON CX le Calibrateur MULTI™ est destiné à la
détermination quantitative de la concentration de Phosphore (PHOS) inorganique dans
l'échantillon. Le système surveille le changement d’absorbance à 340 nanomètres.
*-Magnesium;
Le réactif MG (le calmagite, Le réactif MG Réf 445360), utilisé avec le
Systèmes SYNCHRON CX et le Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné
à la détermination quantitative de Magnésium (MG) dans l'échantillon. Le système
contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.
*-Sodium:
Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX et le réactif référence électrolyte
ISE (Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX réf 472095, 450214,
A17652, A17657).utilisés avec le SYNCHRON CX et le Calibrateurs standards 1 et 2
SYNCHRON CX Systems sont destinés à la détermination quantitative de Sodium
(NA) dans l'échantillon.
E= Constante + (pente)(log(NA+)
Le potentiel suit l‘équation de Nernst et permet de calculer la concentration de sodium
dans la solution.
*- Potassium;
Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX et le réactif référence électrolyte
ISE (Le réactif tampon électrolyte ISE SYNCHRON CX réf 472095, 450214,
A17652, A17657). En conjonction avec le système SYNCHRON CX et Calibrateur
standard 1 et 2 SYNCHRON CX System sont destinés à la détermination quantitative
du Potassium (K) dans l'échantillon.
Phosphore + molybdate H2SO4 Phosphomolybdate complexe
Calmagite + Mg++ Mg++ - complexe calmagite.
E= Constante+ (pente) (log K+)
50
Le potentiel suit l‘équation de Nernst et permet de calculer la concentration de
potassium dans la solution.
Enzymes:
L'étalonnage n'est pas nécessaire
*- Aspartate AminoTransférase "AST":
Le réactif AST (Le réactif AST, Réf 442665), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON
CX est destiné à la détermination quantitative de l’activité de Aspartate
aminotransférase dans l'échantillon par une méthode cinétique enzymatique.
l-Aspartate + alpha-cetoglutarate AST oxalo-acetate + l-glutamate
oxalo-acetate + NADH +H+ MDH Malate + NAD+
Le système contrôle le taux de changement d’absorbance à 340 nanomètres.
*- Créatine Kinase "CK";
Le réactif CK(Réf 442635), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX, est destiné à la
détermination quantitative de l’activité de Créatine kinase (CK) dans l'échantillon, par
une méthode cinétique enzymatique.
CK Creatine phosphate + ADP Creatinine + ATP
HK
ATP + Glucose Glucose – 6-phosphate + ADP
G6PDH Glucose – 6-phosphate +NADP 6 Phosphogluconate + NADPH+ H+
Le système contrôle le changement d’absorbance à 340 nanomètres.
*- Lactate déshydrogénase "LDH";
Le réactif LD(Réf 442655), utilisé avec le système (SYNCHRON CX est
destiné à la détermination quantitative de la concentration de Lactate déshydrogénase
dans l'échantillon à l'aide d'une méthode cinétique. Le système contrôle le
changement d'absorbance à 340 nanomètres.
51
*- Phosphatase alcaline "PAL":
Le réactif ALP(Réf 442670), utilisé avec le SYNCHRON LX , est destiné à la
détermination quantitative de Phosphatase Alcaline dans l'échantillon par une
méthode cinétique .
Le système contrôle le changement d'absorbance à 410 nanomètres.
*- Gamma Glutamyl Transférase "GGT":
Le réactif GGT( Réf 442650),est destiné à la détermination quantitative de l’activité
de la γ-glutamyl transférase (GGT) dans l'échantillon sur les systèmes SYNCHRON
CX par une méthode cinétique enzymatique.
GGT y-glutamyl-p-nitroalanine + glycylglycine Y-Glutamyl-glycyleglycine + p-nitroalanine.
Le système contrôle le taux de changement d’absorbance à 410 nanomètres
*- Alanine AminoTransférase "ALT":
Le réactif ALT (Réf 442620), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX est destiné à
la détermination quantitative de l’activité de Alanine aminotransférase dans
l'échantillon grâce à une méthode cinétique.
ALT
L-alanine + a-cetoglutarate pyruvate +L-glutamate LDH
pyruvate + NADH +H+ Lactate + NAD+
Le système contrôle le taux de changement d’absorbance à 340 nanomètres.
Eléments organiques:
*-Urée:
Le réactif UREA (Réf 442820°, utilisé avec les systèmes SYNCHRON CX et le
Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX sert à la détermination quantitative d’une
concentration de Urée dans l'échantillon par une méthode cinétique enzymatique.
Urease
Urée + H2O 2NH3 + CO2 GLDG
NH3 + alpha –cetoglutarate +NADH +H+ Glutamate +NAD+ + H2O
Le système contrôle la variation de l’absorbance à 340 nanomètres.
52
*- Glucose " GLU":
Le réactif GLU (Réf 442640), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le
Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX est destiné à la détermination quantitative de
la concentration Glucose (GLU) dans l'échantillon par une méthode à point final
(Allain, 1974).
HK Glucose + ATP Glucose-6-phosphate + ADP
G6PDH
Glucose-6-phosphate + NAD+ 6-Phosphogluconate+NADH + H+
Le système contrôle le changement d’absorbance à 340 nanomètres.
*-Creatinine " CREA" :
Le réactif CREA(Réf 442760), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le
Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné à la détermination quantitative de
Créatinine (CREA) dans l'échantillon par une méthode cinétique de Jaffé modifiée.
Solution alcaline Créatinie + Acide picrique créatine-picrtae (complexe coloré rouge) .
Le système contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.
*-Cholesterol " CHOL":
Le réactif CHOL (Réf 467825), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le
Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné à la détermination quantitative de
la concentration de Cholestérol (CHOL) dans l'échantillon par une méthode en point
final minuté (Allain , 1974).
CE Ester de cholestérol cholestérol + acide gras
CO Cholesterol + O2 Cholestène -3-one + H2O
PEROXYDASE 2H2O2 + 4-AAP + quinonélimine +H2O
Le système contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.Phenol
*-Triglycéride " TG":
Le réactif TG (Réf 445850), utilisé avec le Systèmes SYNCHRON CX et le
Calibrateur MULTI™ SYNCHRON CX, est destiné à la détermination quantitative de
53
la concentration du triglycéride totale (TG) dans l'échantillon par une méthode à point
final minutée (Allain, 1974).
LIPASE Triglycérides glycérol + Acide gras
GK Glycerol + ATP Glycerol-3-phosphate +ADP
GPO Glycerol-3-phosphate +O2 Déhydroxyacétone +H2O2
HPO 2H2O2 + 4-Aminoantiprine +DHBS Colorant Quinonélimine +HCL+2H2O.
Le système contrôle la variation de l’absorbance à 520 nanomètres.
3-2- Analyses hématologiques:
La numération des globules rouges et blancs a été faite par comptage au
microscope sur hématimètre de Malassez, l'hématocrite par micro-méthode et le
dosage de l'hémoglobine par la méthode de SAHLI.
- Globules rouges. : Dilution à I’lsoton avec diluteur Coultronics, utilisation de la
pipette de Potain et comptage sur cellule de Malassez ;
- Globules blancs: dilution à I’lsoton avec diluteur Coultronics (1/500e), lyse des
globules rouges avec Zapoglobin et comptage sur cellule de Malassez ;
- Hématocrite: réalisé en tube capillaire à microhématocrite non hépariné,
centrifugation pendant 3 min à 16 000 tour/min sur centrifugeuse Autocrit Ultra 3.
Les résultats sont obtenus directement sur un disque de lecture du rotor de la
centrifugeuse ;
- Hémoglobine: dilution de comptage des G. B., lyse des G. R. à la Zapoglobin ,
lecture de la cyanméthémoglobine formée à I’hémoglobinomètre Corning 950.
- constantes érythrocytaires:
Les constantes érythrocytaires sont calculées, après numération des
érythrocytes, dosage de l'hémoglobine et de l'hématocrite.
Calcul du VGM : Volume Globulaire Moyen (en fl)
VGM = Hématocrite/ nombre de globule rouge
Calcul de l'HCM : Hémoglobine Cellulaire Moyenne (en pg)
HCM = Hémoglobine / nombre de globule rouge
Calcul de la CCMH : Concentration Cellulaire Moyenne en Hémoglobine (en g/l)
54
III- RATE DU DROMADAIRE
Devant les particularités anatomique de plusieurs organe chez le dromadaire
(Zidane et al., 2000), une étude splanchnologique, anatomique et histologique a été
menée sur 72 rates de dromadaires des deux sexes et d’âge variable, au niveau des
abattoirs de Ghardaia.
*- Etude splanchnologique: La liaison ainsi que la position et de la rate par rapport
autres organes, a été décrite sur 72 carcasses de dromadaires.
*- Etude anatomique: 52 rates ont été utilisées, la moitié appartenant à des
dromadaires jeunes (5 à 16 mois) et l’autre, à des dromadaires adultes (plus de 04
ans). L'age a été déterminé en fonction de la dentition selon la formule de Gauthier
pilter et Dagg, (1981).
Une règle graduée et un pied à coulisse ont été utilisés pour mesurer:
- la longueur de la rate (de l'extrémité dorsale a l'extrémité ventrale);
- la largeur de la partie intermédiaire (la plus grande largeur);
- la plus grande épaisseur.
*- Etude histologique: les 20 rates restantes ont été envoyée vers le laboratoire dans
une solution de formole 10%, après les avoir débarrassé du tissu adipeux dense qui
enveloppe l'extrémité caudale.
Quatre pièces (1cm3) de chaque rate (extrémité dorsale, extrémité ventrale
partie intermédiaire et hile) ont été prélevées. Le protocole expérimental (Edwarde,
1962) est illustré par la figure 03.
L'épaisseur de la capsule, des trabicules et de la zone marginale de même que
le diamètre de la cavité sinusale et du follicule splénique ont été mesurés a l'aide d'un
microscope photonique (Carl Zeiss, Allemagne) et un Micromètre oculaire.
55
Figure 03: protocole expérimental des coupes histologique de la rate
IV- Etude statistique :
Les données recueillies ont été analysées par t-test student du logiciel on utilisant le
logiciel Statitcf. Les différences ont été considérées comme significatives avec un
risque d’erreur de 5%.
20 rates
Fixation des échantillons de rate «formole10%° 48H
Déshydratation sur séries d’alcool
Lavage Xylène
Infiltration Paraffine 58°
Mise en bloc
Coupe au microtome 5-6µm
Coloration Haris Hematoxyline et Eosine
Microscope
56
CHAPITRE III: RESULTATS
I- ELEVAGE ET REPRODUCTION :
Sur la base des informations recueillies durant la période de l’étude, une
analyse a permis de faire ressortir ce qui suit :
- Le nombre total des trente troupeaux touchés par les questionnaire est 3461
dromadaires.
- l'élevage des dromadaires se fait par les modes connus dans l'élevage du
bétail : transhumance nomade et sédentaire,
- les troupeaux sont gardé selon trois modes de gardiennage: berger, le
propriétaire ou un chargé d'élevage
- la zone d'étude (sud ouest de l'Algérie) est caractérisée par: une zone
saharienne et une zone steppique.
Les distributions des différents paramètres chez les troupeaux de dromadaires
ont présenté essentiellement des figures asymétriques, avec une répartition
significativement différente d’une distribution à d'autre (p < 0.05).
Les variations de nos résultats en fonction de la zone d'élevage, le mode d'élevage et
le mode de gardiennage sont regroupées dans le tableau 2.
Tableau 2 : Variations (probabilité =P) des paramètres en fonction de la zone d'élevage, le mode
d'élevage et le mode de gardiennage.
Facteurs variables
Zone géographique (P) Mode d'élevage (P) Mode de gardiennage (P)
Nombre total 0.0184 0.0291 0.6372
La taille 0.5546 0.0087 0.6592
Femelle 0.5632 0.2460 0.7088
Male 0.2467 0.2467 0.7175
Reproductrices 0.2463 0.4289 0.5098
Reproducteurs 0.1881 0.4269 0.3817
Durée de gestation 0.9521 0.6354 0.8783
Fertilité 0.0214 0.1810 0.4969
Productivité 0.0055 0.2054 0.5730
Avortement 0.0281 0.1491 0.4078
Mortalité 0.0850 0.6600 0.4299
Rétention placentaire 0.2817 0.8342 0.6182
57
Les résultats montrés dans le tableau 3 suggèrent que les taux de prévalence du
mode nomade (40% des troupeaux composés de 43.97% de l'effectif total des
dromadaires) et transhumance (36.7 % des troupeaux composés de 42.87% de
l'effectif total des dromadaires) sont plus importants que celui du mode sédentaire
(23.3% des troupeaux composés de 13.16% de l'effectif total des dromadaires).
Dans la zone saharienne, le nomadisme est souvent le principal mode
d'élevage de dromadaires. Alors que dans la zone steppique, la transhumance est
souvent prédominante (annexe3).
Il y'a ceux qui choisissent un berger (33% des troupeau composés de 31.95%
de l'effectif total des dromadaire) ou un chargé (23.3% des troupeau composés de
29.03% de l'effectif total des dromadaire) du troupeau et d'autres qui s'occupent eux
même de la surveillance et soin de leur troupeau (43.4% des troupeaux composés de
39.02% de l'effectif total des dromadaire).
Tableau 3 : répartition des troupeaux selon les régions, les modes d'élevages, modes du
gardiennage et méthodes d'accouplement.
Pourcentage %
Nombre de camelin
Pourcentage %
Nombre troupeau
Variables Facteurs
36.4 1263 40 12 Zone saharienne
63.6 2198 60 18 Zone steppique
Aire de distribution
43.97
1522
40 12
Nomade
42.87
1484
36.7 11
Transhumant
13.16
455
23.3 7
Sédentaire
Mo
des
D'élevag
e
29.03 1005 23.3 7
Chargé
31.95
1106
33 10
Bergé
39.02
1350
43.4 13
Propriétaire
Mo
de
gard
ienn
age
32.1 1112 30 9 1ere méthode Méthode d'accouplement
34.2 1181 43.4 13 2 ères méthode
33.7 1168 26.6 08 3 ères méthode
100
3461
100 30
Totale
58
Le mode d'accouplement au cours de la saison sexuelle est pratiqué de façon
particulière par la deuxième méthode (chez 40.4% des troupeaux composés de 34.2 %
de l'effectif total) par rapport à la première (30%) et la troisième méthode (26.6%).
En ce qui concerne la proportion des mâles et femelles dans le troupeau de
dromadaire de cette étude, elle était environ de 35% de mâles et 65% de femelles
(figure4).
L'analyse des données montre que le nombre de mâles destinés à la
reproduction convient le nombre de femelles reproductrices dans les troupeaux de
dromadaire de cette étude où la moyenne était un mâle pour neuf chamelles
(tableau4).
34,56
11,13
88,87
65,43
51,16 48,84
0
20
40
60
80
100
120
tota
le
repr
oduc
teur
s
autre
s
tota
le
repr
oduc
trice
s
autre
s
males femelles
Figure4 : composition des troupeaux des dromadaires
59
Tableau 4 : variation de la composition des troupeaux des dromadaires
femelle male
totale reproductrice totale reproducteurs
Variables Facteurs
756 384 (50.79%)
507 50 (9.86%) Zone saharienne
1509 775 (51.35%)
689 83 (12.04%) Zone steppique
Aire de distribution
940 582 (51.38%)
582
59 (10.13%)
Nomade
1048 544 (51.90%)
436
56 (12.84%)
Transhumants
277 132 (47.66%)
178
18 (10.11%)
Sédentaire
Modes
D'élevage
672 370 (55.05%)
333 36 (10.18%) Chargé
706 315 (44.61%)
400 42 (10.5%) Bergé
887 474 (53.43%)
463
55 (11.87%)
Propriétaire
Mode
gardiennage
La taille moyenne du troupeaux de chameaux dans cette étude est environ 115
têtes L'étude montre que la taille moyenne des troupeaux de dromadaire du mode
d'élevage Nomade est environ 127 têtes, du mode transhumance est dans les limites de
135 têtes, elles sont supérieures à celle des troupeaux sédentaires (65 têtes)
On note la diminution de la taille moyenne des troupeaux dans les zones
géographiques étudiées, à partir du nord vers le sud, où elle est dans les limites de 122
têtes au niveau des zones steppiques à et 105 têtes au niveau des zones sahariennes
(Figure5).
60
115,36105,25
122,11 126,8
65
134,9
110,06
143,54
103,4
0
20
40
60
80
100
120
140
160
total
esa
hra
stepp
e
nomad
e
sede
ntaire
transh
uman
berge
r
char
ge
prop
riéta
ire
Figure5 : variation de la taille des troupeaux des dromadaires
Sur la base des informations recueillies (30 troupeaux) durant la période
de l’étude, concernant la saison de reproduction (période d'accouplement et période de
mis bas) a permis de faire enregistrer quatre périodes:
*-Octobre – avril: durant cette période, 53.78% des troupeaux présente
une activité sexuelle.
*-Octobre- - mars: durant cette période, 18.37% des troupeaux présente
une activité sexuelle.
*- Novembre – mars: durant cette période, 14.38% des troupeaux
présente une activité sexuelle.
*-Juin - octobre: durant période, 13.47% des troupeaux présente une
activité sexuelle (Figure 6).
Une analyse des trente questionnaires nous permettra de dire que
l'activité sexuelle des dromadaires est principalement explicite au cours de la période
de Octobre – avril, au niveau de la zone steppique et le nord du Sahara. Dans
l'extrême sud de la région d'étude, l'activité sexuelle des dromadaires est
principalement explicite au cours de la période de Juin à Octobre.
61
Le suivi de 162 chamelles reproductrices (identification selon les
tradition de chaque région) nous a permet de d'enregistrer les paramètres suivants
(formulaire blanc):
- mois d'accouplement;
Figure 6: Saison de reproduction
- mois de mis bas;
- durée de gestation;
- le sexe du nouveau né;
Ainsi, parmi les 162 chamelles accouplées, 135 chamelles ont données
un nouveau-né. Par contre 18 chamelles ne sont pas fécondées et 09 chamelles ont
avortées .Bien que les chamelles identifiées ont montré une activité sexuelle explicite
tout au long de l'année sauf le mois de Mai). Le taux d'accouplement et le taux de mis
bas les plus élevées sont enregistrés durant le mois de janvier (34 cas d'accouplement:
20.91% et 31 cas de mis bas: 22.96%). Cependant les taux les plus faible sont
enregistré durant les mois de avril et juin (tableau 5).
Tableau 5: variation mensuelle de l'activité sexuelle des dromadaires
janvier février mar.
avril mai juin juillet août septembre
octobre.
novembre.
décembre
totale
Nbre 34 22 15 3 00 4 16 8 6 10 15 29 162 Accouplement
% 20.9 13.5 9.25 1.85 00 2.46 9.87 4.93 3.70 6.17 9.25 17.90 100 Nbre 31 19 13 3 00 1 14 7 6 8 12 22 135 Mis bas
% 22.96 14.07 9.62 2.22 00 0.7 10.37 5.18 4.44 5.92 8.88 16.29 100
octobre-mars; 18,37
juin-octobre; 13,47
novembre-mars; 14,38
octobre-avril; 53,78
62
Notre étude a enregistré une divergence dans les taux de fécondation et
naissance chez les dromadaires des deux zone géographiques unies par une même
saison sexuelle. Une activité sexuelle particulière marque les mois de Décembre et
janvier pour les dromadaires de la zone steppique et le nord du Sahara. Alors que
c'était le mois de Juillet qui est marqué par cette activité particulière dans la zone de
l'extrême sud (figure 6).
10
40
20
15 15
3,27
12,29
23,77
27,86
18,03
12,29
2,453,03
42,42
21,21
18,18
15,15
2,94
11,76
21,56
30,39
18,62
12,74
2,94
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
juin juil
aout
sept
octo
octo
nov
dec
janv fev
mar
s
extreme sud steppe + nord
accoup
mis bas
Figure 7 : le taux d'activité sexuelle des dromadaires par zone
La durée moyenne de la gestation dans cette étude était (376,37) jours.
Les résultats montrent l'existence de variation dans la durée de la gestation selon le
mois de fécondation ou la naissance. Il a été noté que les chamelons nés en mois de
Décembre et Janvier séjourne dans l'utérus de leur mère 377 jours et c'est la plus
longue période par rapport aux autres mois de la saison de reproduction qui s'étend de
Octobre à Avril. La saison reproductrice qui s'étend de juin à octobre est marquée par
une plus longue période de gestation (379 jours) pour les chamelles dont la naissance
se produit en août.
Le sexe du nouveau né influence la durée de gestation, il a été noté que le
durée la gestation est plus longue d'environ trois jours lorsque le sexe du nouveau né
est un mâle (377,95jours) par rapport à 374,90 jours pour les femelles) (Figure7).
63
378 377,75
379,12
372 372372,61
375,78
377,22377,87
375,28375,9
372,5
377,95
374,9
376
368
370
372
374
376
378
380
juin juil
aout
sept
octo
octo
nov
dec
janv fev
mar
s
avril
mal
e
fem
mel
le
moy
enne
extreme sud steppe + nord
Figure8: Durée de gestation
Le tableau 6 présente certaines données de reproduction enregistrées dans les
troupeaux étudiés.
La fertilité et La productivité de l'ensemble des chamelles de reproduction
dans les troupeaux étudiés sont environ 72,04% et 66,8% successivement.
Malgré l'absence d'impact explicite du mode de pâturage sur la productivité et
la fertilité, il y'a une relation claire entre les zones géographiques et ces paramètres, le
taux de fertilité a atteint 82.88% dans la zone saharienne et il est plus élevé que celui
la zone steppique : 67.74 %.
Nous constatons que la proportion de naissance mâle est 49,11%, ce qui est
légèrement inférieur au pourcentage de femelles (50,89%
La proportion des avortements enregistrée est 5%. Nous avons observé que la
proportion d'avortements est 3,96% lorsque c'est le propriétaire qui s'occupe de
l'entretien des chamelles, 4,28% et 7,31 respectivement par un responsable du
troupeau ou un berger.
64
Le taux de mortalité périnatale au cours des deux premières semaines est
7,18%, ce qui est acceptable pour les éleveurs en général. .
Tableau 6 : Les performances de reproduction chez les dromadaires.
Rétention placentaire (%)
Mortalité néo-natale (%)
Productivité (%)
Fertilité (%)
nouveaux. nés vivants
naissance
Chamelle reproductrice
variable facteurs
10
6.45
81.19
82.88 290 310 384 Zone saharienne
7.23
7.61 62.58
67.74
485 525 775 Zone steppique
Aire de distribution
8.24
6.7
74.94
80.30
362 388 483 Nomade
8.19
8.69
58.08
63.60
316 346 544 Transhumant
9.91
3.96
73.48
76.51
97 101 132 Sédentaire
Modes d'élevage
5.59
5.97
69.45
4.28
257 268 370 Chargé
7.89
7.89
66.66
72.38
210 228 315 Bergé
7.76 7.66 64.97 73.06 308 339 474 Propriétaire
Méthode de gardiennages
8.38
7.18
66.86
72.04
775
835
1159
Total
65
II- LES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES SERIQUES DU
DROMADAIRE :
Dans le but de déterminer les valeurs usuelles des principaux paramètres
hématologiques et biochimiques sanguins chez le dromadaire (Camelus
dromedarius). Les variations de 28 paramètres ont été évaluées en fonction de l’âge,
du sexe et du stade de reproduction, dans des prélèvements sanguins provenant de 140
dromadaires de la région sud ouest de l'Algérie. Les distributions des valeurs des
concentrations des différents paramètres chez les animaux de l’expérimentation ont
présenté essentiellement des figures asymétriques, avec une répartition
significativement différente d’une distribution gaussienne (p < 0.05). Les principales
caractéristiques des distributions des valeurs des paramètres mesurés sont:
1-Les principaux paramètres biochimiques sériques:
Les éléments minéraux mmol/l:
Les valeurs de nos résultats sont regroupées dans le tableau 7. On a
enregistrés une calcémie de 2.37mmol/l, une phosaphtémie de 1.54 mmol/l, une
kalémie de 5.75 mmol/l, une natrémie de 159.86mmol/l et un magnésimie de 1.1
mmol/l (annexe 04)
Tableau 7 : les éléments minéraux (n = 140 tête)
Eléments organiques mmol/l moy min maxi médiane ecartype Ca 2.37 1.2 3.4 2.3 0.44 P 1.54 0.5 3.4 1.5 0.55 K 5.75 3.4 8.5 5.8 1.07 Na 159.86 144 179 144 7.91 Mg 1.1 0.7 1.92 1.02 0.37
Les Enzymes U/L (tableau 8):
Les valeurs des activités catalytiques dans cette étude sont: aspartate
aminotransférase "AST"= 72.4; créatine kinase "CK" = 44.15; lactate déshydrogénase
"LDH"=327.82; phosphatase alcaline "PAL" =205.06; ALT= 5.75 et gamma glutamyl
transférase "GGT" =13.41 (annexe 05)
Tableau 8 : les éléments enzymatiques (n = 140 tête)
Enzymes u/l moy min maxi médiane ecartype AST 72.4 28 151 70.5 15.22 CK 44.15 13 123 36.5 19.57 LDH 327.82 171 505 311.5 38.72 PAL 205.06 97 411 157 92.02 ALT 5.75 3.4 8.5 5.8 1.07 GGT 13.41 04 27 13 4.45
66
Les éléments organiques:
La concentration des éléments organiques enregistrée au cours de cette étude
est de 4.98 mmol/l pour le glucose, 5.58 mmol/l pour l'urée, de 0.642mmol/l pour le
triglycéride, 0.7mmol/l pour le cholestérol et 96.3µmol/l pour la créatinine (tableau
9).
Tableau 9 : les éléments organiques (n = 140 tête)
Éléments organiques moy Min maxi médiane écartype Glucose (mmol/l) 4,98 1.7 9.3 4.9 1.95 Urée (mmol/l) 5,58 1.37 8.9 3.8 1.37 Triglycérides (mmol/l) 0,64 0.1 4 0.5 0.70 Cholestérol (mmol/l) 0.7 0.2 1.8 0.6 0.41 Créatinine (µmol/l) 92.95 65.2 169 88.05 22.31
2- Les principaux paramètres hématologiques:
Numération érythrocytaire: Les valeurs de la numération érythrocytaire sont
regroupées dans le Tableau 10.
Tableau 10 : Numération érythrocytaire (n =140 tête)
*- La moyenne du taux d’érythrocytes enregistrée dans notre étude est de 8,36
x106/mm3). Elle est variable de 6 à 10 (x106/mm3) selon les individus.
*- l’hématocrite exprime le rapport entre la volume occupé par les élément figurés
(hématies) et le volume sanguin total de l’échantillon. Ainsi, ce variable est d’une
moyenne de 30,16% (22-36%).
*-L'hémoglobine est le composé le plus important quantitativement et
Physiologiquement du globule rouge, l'hémoglobine est un pigment coloré qui donne
sa couleur aux hématies. La moyenne de ce pigment est de 14,68 g/dl avec un
minimum de13 g/dl et d’un maximum de 16 g/dl.
Concernant les indices érythrocytaires, ils sont calculés à partir des données
précédentes.. Il s’agit de :
Numération érythrocytaire
Moyenne min max médiane ecartype
Erythrocytes (x106/mm3)
8.36 6 10 9 1.33
Hématocrite (%) 30.16 22 36 31 4.30
Hémoglobine (g/dl) 14.68 13 16 15 0.93 VGM (µm3) 36.25 29 55 36 3.79 HCM (pg) 17.41 13 26.6 16.6 2.86 CCMH % 34.20 23.4 72.2 48.15 8.02
67
* -VGM = volume globulaire moyen (ou MCV = mean corpuscular volum) Un
volume moyen de 36.25 µm3 est enregistré dans notre étude, variable de 29 µm3 à
55 µm3
*- HCM = Hémoglobine Cellulaire Moyenne (en pg) (ou TMCH = teneur
corpusculaire moyenne en hémoglobine) ce qui correspond au poids moyen en
hémoglobine dans une hématie, exprimé en picogrammes (pg). Une teneur moyen
de 17,41pg (13 – 26.6 pg) est enregistrée chez les dromadaires concernés par
cette étude.
*- CCMH = Concentration Cellulaire Moyenne en Hémoglobine (en g/l) (ou
MCHC = mean corpuscular haemoglobin concentration) mesurée en g/dl ou en %
d’hémoglobine dans l’hématie. Elle est de 34.20, elle est variable de 23.4 à 72.2
%.
La numération leucocytaire:
La moyenne de taux de leucocytes enregistré dans notre étude est de 15.52
x103/mm3. Elle est variable de 13 à 18 x103/mm3.
Les proportions des différents types de globules blancs (ce qui constitue la
formule leucocytaire) est éminemment variable, on peut les constater dans le
tableau11.
Tableau 11 : la formule leucocytaire (n = 140 tête)
Cependant, quelles que soient les valeurs observées, il ressort la prédominance
des polynucléaires neutrophiles qui représentent en effet 42.21% (38 - 47%) des
leucocytes. Le taux de lymphocytes est compris entre 39 et 44 % (41.12%) dans notre
étude. Les polynucléaires basophiles sont en petit nombre et leur taux se situe entre 1
et 5%. La très forte variabilité enregistrée pour le taux de polynucléaires éosinophiles
(de 3 à 7%).
3-Variation des principaux paramètres hématologiques et biochimiques sériques
du dromadaire:
3-1- en fonction du sexe:
Numération leucocytaire Moyenne min max médiane ecartype Taux leucocytaire x103/mm3 15.52 13 18 15 1.45 Neutrophiles% 42.21 38 47 42 1.95 Eosinophiles% 4.61 3 7 4 1.02
Basophiles% 2.80 1 5 3 1.12 Lymphocytes% 41.12 39 44 41 1.50 Monocytes% 9.21 7 12 9 1.23
68
Les éléments minéraux (mmol/l):
Les variations de nos résultats montrent (tableau 12) essentiellement des
valeurs significatifs p< 0.05) en calcium, phosphore et non significatifs en potassium
en sodium et en magnésium. Les premiers sont plus élevées chez les mâles (Ca =
2.76, P = 1.88) que chez les femelles (Ca= 2.12; P= 1.31). Par contre la moyen du
taux de potassium, du sodium et du magnésium (K= 6.69; Na = 155.34, Mg = 1.19)
chez le male et chez la femelle (K=5.52; Na = 162.15, Mg = 1.03) sont pas
significatifs
Tableau12 : variation des éléments minéraux en fonction du sexe (males =55, femelles= 85)
Eléments organiques (mmol/l) male femelle différence
Ca 2,76 2,12 0.64* P 1,88 1,31 0.57* K 6,69 5,52 NS Na 155,34
162,15 NS
Mg 1.19 1.03 NS
Les Enzymes (U/L):
On à enregistré une activité catalytiques significatifs (p<0,05) selon le sexe.
La créatine kinase, la lactate déshydrogénase, la gamma glutamyl transférase et la
phosphatase alcaline sont plus élevées chez les mâles (CK=58.36; LDH=360.76;
GGT=15.48; PAL = 241.81) que chez femelles (CK=34.96; LDH=306.50;
GGT=12.11; PAL = 181.28) (tableau 13)
Tableau 13: variation des éléments enzymatiques en fonction du sexe (n = males =55, femelles=
85)
Enzymes Male Femelle Différence
AST 82,38 65,94 NS
CK 58,36 34,96 13.40*
LDH 360,76 306,50 54.26*
PAL 241,81 181,28 59.53*
ALT 5.97 5.60 0.37*
GGT 15,48 12.11 3.37*
Les éléments organiques:
*-L'effet du sexe sur la concentration des différents éléments organique est positif
concernant:
69
- le Glucose et la Créatinine car elle est élevée chez les mâles (Glu=6.95mmol/l et
Créa =103.18 µmol/l) que chez les femelles (Glu=3.72 mmol/l et Créa =86.53
µmol/l).
-l'urée, les triglycérides et le cholestérol car elle est plus élevée chez les femelles
(Urée = 6.42mmol/l; Tg = 0.88 mmol/l et Chol = 0.77 mmol/l) que chez les males
(Urée = 4.29 mmol/l; Tg =0.27 mmol/l et Chol =0.66 mmol/l) (tableau 14).
Tableau 14 : variation des éléments organiques en fonction du sexe (n = males =55, femelles= 85)
Éléments organiques Males Femelles Différence
Glucose (mmol/l) 6.95 3,72 3.23*
Urée (mmol/l) 4,29 6,42 2.13*
Triglycérides (mmol/l) 0,27 0,88 0.61*
Cholestérol (mmol/l) 0.66 0.77 0.11*
Créatinine (µmol/l) 103.18 86.53 16.65*
Numération érythrocytaire
Aucune différence significative n’a été enregistrée selon le sexe que soit pour
la numération érythrocytaire ou les indices érythrocytaire (figure 9)
0
10
20
30
40
50
60
ery ht hg vgm tcmh ccmh
Male
femelle
Figure 9: variation de la numération érythrocytaire en fonction du sexe (n = males =55, femelles=
85)
Numération Leucocytaire
70
Aucune différence significative n'a été enregistré selon le sexe; femelles =
15.37x103/mm3 et les males = 15.37x103/mm3 (Figure 10)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
leu neut eos baso lymp mon
m
f
Figure 10 : variation de la numération leucocytaire en fonction du sexe (males =55, femelles= 85)
Des différences sexuelles, sont toutefois signalées pour la formule
leucocytaire. L’éosinophilie est de 4.95 chez la femelle et 4.07% chez le male, le taux
des neutrophiles est de 42.01% chez la femelle est de 41.96% chez le male, le taux des
basophile est de 2.92% que soit chez la femelle ou le male et le taux des monocytes
est de 9.46 chez la femelle est de 8.82% chez le male.
3-2- en fonction de l'age:
Les éléments minéraux mmol/l:
La calcémie, la phosphatemie et la kalemie son plus élevées chez les jeunes
(Ca =2.58: P =2; K =6.51) que chez les adultes (Ca =2.28; P = 1.33; K = 5.67). Les
mêmes éléments sont plus élevés chez les jeunes que chez les animaux âgés (Ca =
2.19; P = 1.16; K = 5.7.) (Tableau 15).
Tableau 15 : variation des éléments minéraux en fonction de l'age.
Différence Eléments organiques
Jeunes n=50
Adultes n=63
Agés n = 27
Jeune adulte
Jeune-âgés
Adultes âgés
Ca 2,58 2,28 2,19 0.30* 0.39 NS P 2 1,33 1,16 0.77* 0.84 NS K 6,51 5,67 5,7 0.94* 0.81 NS Na 156,82
159.59
166,44
NS NS NS
Mg 1.29 1.10 0.74 NS NS NS
71
Les Enzymes U/L:
L' aspartate aminotransférase, la créatine kinase, la lactate déshydrogénase, la
phosphatase alcaline et la gamma glutamyl transférase sont plus élevées chez les
jeunes (AST=79.98; CK=41.53; LDH = 400.62; PAL=318.96, ALT = 6.79 et
GGT=16.48) que chez les adultes (AST=71; CK=37.01; LDH=304.17; PAL =145.07.
ALT=5.29 et GGT=13). Ainsi que les mêmes activités catalytiques sont plus élevées
chez les jeunes que chez les animaux âgés (tableau 16).
Tableau 16 : variation des éléments enzymatiques en fonction de l'age.
Différence Enzymes Jeunes n=50
Adultes n=63
Agés n = 27 Jeunes -
adultes Jeunes -âgés
Adultes -âgés
AST 79,98 71 61.62 8.98 18.36* 9.98* CK 41.53 37,01 33 4.52 8.53* NS LDH 400,62 304,17 248,18 96.45 152.44* NS PAL 318,96 145,07 134,11 173.89 184.85* NS ALT 6.79 5.29 4.91 1.50 1.88* NS GGT 16.48 13 8.70 3.48 NS NS
Les éléments organiques:
L'effet de l'age sur la concentration des différents éléments organique est positif
concernant:
- le Glucose et les triglycérides car elle est plus élevée chez les jeunes
(Glu=5.58mmol/l et Tg= 0.73mmol/l) que chez les adultes (Glu= 4.62mmol/l et TG=
0.61 mmol/l);
- l'Urée car elle est plus élevée chez les adultes (Urée = 5.75mmol/l) que chez les
jeunes (Urée = 5.12 mmol/l). .
- Les Triglycérides car elle est plus élevée chez les jeunes (Tg= 1.43 mmol/l) que chez
les animaux âgés (Tg= 0.47mmol/l)( tableau 17).
Tableau 17: variation des éléments organiques en fonction de l'age.
Différence Éléments organiques Jeunes n=50
Adultes n=63
Agés n = 27 Jeunes -
adultes Jeunes -âgés
Adultes -âgés
Glucose (mmol/l) 5,58 4,62 4,73 0.96 NS NS Urée (mmol/l) 5,12 5,76 6,01 0.64 NS NS Triglycérides (mmol/l) 0,73 0.61 0.47 0.12 0.26 NS Cholestérol (mmol/l) 0.45 0.72 1.14 NS NS NS Créatinine (µmol/l) 107.23 89.69 74.75 NS NS NS
72
3-3- en fonction de du stade de reproduction des femelles:
Les éléments minéraux mmol/l:
On a enregistrés une effet de la concentration du calcium, phosphore qui est
plus élevées chez les femelles vides (Ca =2.43; P = 1.61) que chez les allaitantes (Ca
= 2.06; P = 1.10), une concentrations en phosphore, qui est plus élevées chez les
femelles vides (P =1.61;) que chez les gestantes (P = 0.83), et une concentration en
sodium qui est plus élevées chez les femelles gestantes (Na =166.45) que chez les
femelles vides (Na =162.16) et plus élevées chez les gestantes (Na = 166.45) que chez
les allaitantes (162.27) (tableau 18).
Tableau 18: variation des éléments minéraux en fonction du stade de reproduction des
femelles
différences Eléments
organiques
Vide
n = 41
All
n = 31
Gest
n = 13 Vides -
allaitantes
Vides -
gestantes
Allaitantes-
gestantes
Ca 2,43 2,06 1,70 0.37* NS NS
P 1,61 1,10 0,83 0.51* 0.78* NS
k 6,00 5.29 4.54 NS NS NS
Na 162.16
162,27
166,45
NS 4.29* 4.23*
Mg 1.29 1.03 1.06 NS NS NS
.
Les Enzymes U/L:
l'aspartate aminotransférase , la créatine kinase, la lactate déshydrogénase et la
phosphatase alcaline sont plus élevées chez les femelles vides(AST=69.41;
CK=38.17; LDH=338.53 et PAL=235.51) que chez les allaitantes (AST=64.70;
CK=33.64; LDH=282.87 et PAL=136.58). En plus des ces derniers et la gamma
glutamyl transférase sont plus élevées chez les femelles vides (GGT=13.17) que chez
les gestantes (GGT=9.92). L'aspartate aminotransférase et la gamma glutamyl
transférase sont plus élevée chez les allaitantes (AST=64.70; GGT=11.64) que chez
les gestantes (AST=57.92 et GGT=9.92). (Tableau 19).
73
Tableau 19 : variation des éléments enzymatiques en fonction du stade de reproduction des
Différence Enzymes Vides n = 41
Allaitantes n = 31
Gestantes n = 13 Vides
allaitantes Vides gestantes
Allaitantes gestantes
AST 69.41 64,70 57,92 4.71 11.49* 6.78* CK 38,17 33,64 28,07 4.53 10.10* NS LDH 338.53 282,87 261,84 55.66 76.69* NS PAL 235.51 136,58 116,84 98.93 118.67* NS ALT 5.68 5.68 5.16 NS NS NS GGT 13.17 11.64 9.92 NS 3.25* 1.76*
Les éléments organiques:
L'effet du stade de reproduction de la femelle sur la concentration des
différents éléments organique est positif concernant:
- la Créatinine et triglycérides car elle est plus élevée chez les femelles vides (Créa
=90.74 µmol/l et Tg= 1.10 mmol/l) que chez les allaitantes (Créa =85.07 µmol/l et Tg
=0.58):
-l'urée car elle est plus élevées chez les femelles gestantes (Urée =7.55 mmol/l) que
chez les femelles vides (Urée=5.92 mmol/l).
- les triglycérides et cholestérol car elle est plus élevées chez les gestantes (Tg = 0.87
mmol/l et Chol= 1.13 mmol/l) que chez les allaitantes (Tg= 0.58 mmol/l et Chol=
0.65 mmol/l) (tableau 20).
Tableau 20 : variation des éléments organique en fonction du stade de reproduction des femelles.
Différence Éléments organiques
Vides n = 41
Allaitantes N = 31
Gestantes n = 13 Vides -
allaitantes Vides -gestantes
Allaitantes- gestantes
Glucose (mmol/l) 4.13 3,81 2,21
NS NS NS
Urée (mmol/l) 5.92 6,60 7,55 NS 1.63* NS Triglycérides (mmol/l) 1,10 0,58 0,87
0.52* NS 0.29*
Cholestérol (mmol/l) 0.52 0.65 1.13
NS NS 0.48*
Créatinine (µmol/l) 90.74 85.07 76.72
14.66* NS NS
Numération érythrocytaire:
Les valeurs hématologique au cours de la phase de gestation sont: Taux
d'érythrocytes= 9.07 x106/mm3, L'hématocrite= 32.92 %. L'hémoglobine= 14.69g/dl,
74
Le VGM= 37.31mm3, Le TCMH= 16.57 pg , le CCMH= 44.80% et le taux de
leucocytes= 14.17 x106/mm3. Tandis que celles des chamelles vides sont: Taux
d'érythrocytes= 8.05 x106/mm3, L'hématocrite=30.04%, L'hémoglobine= 14.53g/dl,
Le VGM= 35.36 mm3, Le TCMH= 20.61 pg, le CCMH= 47.78 % et le taux de
leucocytes= 15 x106/mm3. Ainsi les mêmes valeurs chez les chamelles allaitantes
sont: Taux d'érythrocytes= 8.67 x106/mm3, L'hématocrite= 31.06%, L'hémoglobine=
14.89g/dl, Le VGM= 32.45mm3, Le TCMH= 17.53pg, le CCMH= 47.86 % et le taux
de leucocytes= 15 x106/mm3. Enfin les chamelles en phase de gestation ont montres
des valeurs moyennes plus élevées concernant le nombre des érythrocytes, VGM,
Hémoglobine, hématocrites, nombre de leucocytes et de neutrophiles par rapport aux
chamelles vides ou en phase de lactation. On enregistrés chez ces derniers des valeurs
presque similaires. Toutefois, les analyses statistiques ont montré l'importance (P
<0,05) que pour les monocytes, le TCMH et le CCMH. Par contres aucun effet
significatif n'a été montré entre les chamelles durant les autres stades (Figure11).
0
10
20
30
40
50
60
erty ht mg vgm tcmh ccmh
vide
all
ges
Figure 11 : variation de la numération érythrocytaire en fonction du stade de reproduction de la
femelle
3-4- Variation saisonnière des principaux paramètres hématologiques et
biochimiques sériques:
L'effectif donné est de 40 tètes et la région d'étude (djelfa) est caractérisée par
une saison froide et une saison chaude. A cet effet, on a réalisé cette étude au cours
des deux saisons. Ainsi Djgham et al., (1986) n'ont constater aucun effet significatif
de la saison sur les paramètres hématologiques chez des dromadaires élevés dans un
parc durant toute l'année et dans des conditions favorables.
75
Il était de notre intention d'étudier les changements saisonniers des principaux
paramètres hématologiques et biochimiques sériques du dromadaire Pour cela 28
paramètres sont évalués dans 80 prélèvement sanguins (40 en période sèche et 40 en
période humide) provenant de 40 dromadaire au niveau de la wilaya de Djelfa.
les données méteologique durant la periode d'etude
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
juil aout jan dec
temperature
précipitation
humidité
Figure 12 : les données méteologiques durant la periode d'etude
Les Données climatologiques (Température ambiante, taux de précipitation et
de l'humidité relative) enregistrées durant la période d'étude (Saison sèche et chaude =
première période = Juillet-Aout 2004° et la saison humide et froide = deuxième
période = Décembre Janvier 2004-2005) sont montrés dans la figure 12. La Valeur
moyenne la plus élevée de la température ambiante (°C) et la valeur moyenne la
faible de la chute de pluie (millimètre) ont été enregistrées en Août pendant la saison
sèche, alors que la valeur moyenne la plus élevée des précipitations est enregistrée en
Décembre pendant la saison Humide. La valeur moyenne minimale de l'humidité
relative (%) est enregistrée en Juillet pendant la saison sèche, alors que la valeur
moyenne maximal est enregistrée en Janvier pendant la saison humide (Figure 12).
Les éléments minéraux mmol/l:
Tableau 21: variation saisonnière des éléments organiques
Eléments organiques mmol/l Saison sèche Saison humide Valeur p
Ca 2.07 2.47 0.000
P 1.94 2.23 0.000
K 5.79 5.55 0.000
Na 169.58 146.23 0.000
Mg 1.01 1.06 0.457
76
L'effet de la saison sur les variation des concentration sérique du Phosphore
du Calcium, est hautement significatif p<0.05), plus élevée durant la saison humide
que durant la saison sèche. Le même effet est constaté sur la variation de la
concentration du Potassium et du Sodium. La concentration de ces derniers est plus
élevée durant la saison sèche que durant la saison humide. Cependant on n'à pas
enregistrer un effet saison sur le Magnésémie (tableau 21).
Les éléments organiques:
Tableau 22: variation saisonnière des éléments organiques
Un effet significatif (p<0.05) est enregistré concernant les concentrations du
triglycérides et du cholestérol. Ces derniers sont plus élevées durant la saison sèche
(0.602 mmol/l, 0.64 mmol/l) que durant la saison humide (0.504 et 0.51 mmol/l).
Cependant, un effet hautement significatif p<0.05) est enregistré concernant le
glucose de plasma, l'urée de sérum et les concentrations en créatinine. Ces derniers
sont plus élevée durant la saison humide (4.92, 8.97 et 115.52 mmol/l) que durant la
saison chaude (3.38, 5.32 et 93.6 mmol/l) (tableau 22).
Les paramètres hématologiques:
L'effet de la saison sur la variation des indices érythrocytaires est important
(p<0.05) concernant le taux érythrocytaire. Ce dernier est plus élevé en saison sèche
(9.10 x106/mm3) que durant la saison humide (7.72 x106/mm3). L'hématocrite et la
concentration de l'hémoglobine n'ont montré aucune variation saisonnière
significative. Les valeurs calculées de VGM et TMCH avaient lieu de manière
significative (p<0.05) plus haut pendant la saison Humide (VGM= 41.02 µm3, TCMH
= 20.04 pg) que la saison sèche (VGM= 34.49 µm3, TCMH = 16.65 pg). Cependant,
Éléments organiques Saison sèche Saison humide Valeur p
Glucose (mmol/l) 3.38 4.92 0.000
Urée (mmol/l) 5.32 8.97 0.000
Triglycérides(mmol/l) 0.60 0.504 0.003
Cholestérol (mmol/l) 0.64 0.51 0.002
Créatinine (µmol/l) 93.6 115.52 0.000
77
le CCMH n'a indiqué aucune différence significative par rapport à la saison (Figure
13)
0
10
20
30
40
50
60
erty ht hg vgm tcmh ccmh
ss
sh
Figure 13 : variation saisonnière de la numération érythrocytaire
0
10
20
30
40
50
60
leu neut eos baso lymp mon
ss
sh
Figure 14 : variation saisonnière de la numération leucocytaire
78
Le taux des lymphocytes et des basophiles sont statistiquement significatives
(p<0.05), plus élevées durant la saison sèche (lymphocytes =51.05% et les basophiles
= 0.04%) que la saison humide lymphocytes =38.44% et les basophiles = 0.028%).
alors que le pourcentage des neutrophiles est statistiquement significatif (p<0.05) plus
élevé durant la saison humide (neutrophiles = 50.09%) que durant la saison sèche
(Neutrophiles = 36.60). Cependant, les pourcentages des éosinophiles et des
monocytes n'ont montré aucune variation saisonnière significative (Figure 14).
On à constaté aucune trace d'hémolyse des globules rouges, prélevées des
dromadaires durant les deux période et suspendu dans les premières séries (0.9, 0.8,
0.7 et 0.6 %° solution de NaCl Les traces d'une hémolyse partielle sont observées en
dessous de 0.5% de NaCl (165.9mosm/l) au niveau des échantillons du sang prélevé
au cours de la saison sèche. Cependant, on a observé la première fois l'hémolyse
partielle des érythrocytes en dessous de 0.4% solution de NaCl (132.9 mOsm L -1)
dans des échantillons de sang prélevés pendant la saison humide (figure. 2). Les
érythrocytes prélevées durant la saison humide sont significativement (p<0.05)
résistantes à 0.4, 0.3 et 0.2% solution de NaCl (132.9, 99.6 et 66.4 le mOsm/l,
respectivement) comparé à ceux rassemblé pendant la saison sèche. Environ 86-94%
d'érythrocytes rassemblés pendant les deux saisons sont hémolysées à 0.2% solution
de NaCl (66 mOsm L -1) Figure 15.
variation saisioneal de la fragilité osmotiques des erythrocytes
0
20
40
60
80
100
120
0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0
concentration nacl (%)
hém
olys
(%
)
saison sèche
saison humide
Figure 15: variation saisonnière de la fragilité osmotique des érythrocytes
79
3-5- Variations raciales des principaux paramètres hématologiques et
biochimiques sériques
Tableau 23: variation raciale de éléments minéraux
Chaambi Ouled sid cheikh Ouled naiel Eléments
organique mmol/l (n =16) (n =16) (n =16)
Moyenne générale
Calcium 2.3 1.93 2.21 2.24
Phosphore 1.50 1.82 1.68 1.58
Potassium 5.72 4.98 5.38 5.72
Sodium 163.00 160.0 162.8 159.00
Magnesium 1.12 0.95 1.47 1.12
Tableau 24: variation raciale de éléments enzymatiques
Chaambi Ouled sid cheikh Ouled naiel Enzymes u/l
(n =16) (n = 16) (n =16)
Moyenne générale
AST 74.5 78.2 76.38 73.3
ALT 4.18 4.22 4.81 4.42
LDH 385.4 411.46 399.6 331
CK 47.25 59.01 61.51 44.78
Tableau 25 : variation raciale de éléments organiques
Chaambi Ouled sid cheikh Ouled naiel Éléments organiques
(n =16) (n =16) (n =16)
Moyenne générale
Glucose (mmol/l) 5.25 4.82 5.95 5.01 Urée (mmol/l) 5.59 6.00 5.42 5.59 Triglycérides(mmol/l)
0.67 0.74 0.69 0.642
Créatinine (µmol/l) 96.05 97.85 96.67 96.05
Les Valeurs des paramètres biochimiques sériques sont indiqués dans les
tableaux 23, 24, 25). On à enregistré aucune différences significative (01—0.9)
concernant l'effet de la race sur la variation des taux des enzymes sériques ou les
élément minéraux ou organiques
80
0
10
20
30
40
50
60
erty ht hg vg
mtcm
hcc
mh leu ne
uteo
sba
solym
pm
on
chambo
o,sc
on
Figure 16 : variation raciale de la numération érythrocytaire et leucocytaire
Les valeurs de la numération érythrocytaire (Taux érythrocytaires,
Hématocrite et taux d'hémoglobine) et de la numération leucocytaire (Taux de
leucocytes, de lymphocytes, de neutrophiles, des eosinoplyles des basophiles et des
monocytes) sont indiqués dans la figure 13 .L'analyse statistique pour les deux
formules n'a montré aucun effet significatif de la race (p varié de 0.1-0.9). Concernant
la numération érythrocytaire on enregistré une fluctuation des moyennes du taux
érythrocytaire de 6.01 à 10.5 x106/mm3; de l'hématocrite de 23 à 36.54% du taux
d'hémoglobine de 13 à 15.5g/dl. Concernant la numération leucocytaire, les
lymphocytes sont les principales cellules (42.44%) suivie par la neutrophiles
(42.03%), peu de monocytes (8.68%) et éosinophiles (4.35%) et rarement basophiles
(0.04%) (Figure 16).
81
III- LA RATE DU DROMADAIRE
La rate du dromadaire est caractérisée par deux surfaces:
*- une surface pariétale concave en contacte avec le muscle dévie ventral et la région sous
lombaire;
*- une surface splanchnique convexe en contacte avec la surface postérieure et supérieure
du rein gauche et la surface gauche du sac dorsal du rumen
Sure le plan splanchnologique
La rate du dromadaire se trouve:
*- dorsalement de la cavité abdominale; sous les apophyses larges des vertèbres
lombaires: entre la troisième et septième apophyse large (Figure 17).
Figure 17: position de la rate par rapport aux vertèbres
*-Ventralement: entre l'extrémité postérieur et supérieure du sac dorsal du rumen et
l'extrémité postérieure du rein gauche (Figure 18).
La rate du dromadaire se colle par sa partie intermédiaire avec le la surface supérieure du
sac dorsale du rumen par le péritoine Elle liée par:
Figure 18: position de la rate par rapport au rein
*- le ligament spleno-ruminal: (Figure 19): Qui relie la surface splanchnique de
l'extrémité caudale de la rate avec le sac dorsal du rumen.
82
Figure 19: position de la rate par rapport au rumen
*- le ligament spleeno-reinal (Figure 19): qui relie l'extrémité postérieur de la rate et la
surface concave du rein gauche.
*- le ligament spleno-pancréatique: qui relie l'extrémité caudale de la rate et le pancréas .
*- le ligament spleno-colique (Figure 19): Qui relie l'extrémité ventrale de la rate avec le
colon ascendant.
La présente étude a montré que le dromadaire est l'animal unique chez qui la rate n'est pas
couverte par les cotes (Figure 20).
Figure 20: position de la rate par rapport au colon
Figure 21: position de la rate par rapport aux vertèbres
83
Sur le plan anatomique:
La rate du dromadaire a une forme lunaire, caractérisée par trois parties:
*- extrémité dorsale : large contournée ce qui représente la tête de la rate;
*-partie intermédiaire: la partie la plus large qui représente le corps de la rate;
*- l'extrémité ventrale: le rétrécissement gradué du corps de la rate
On a enregistré une échancrure dans 56% des rates étudiées.
On a constaté deux extrémités au niveau de la rate du dromadaire:
*- une extrémité cervicale: fine libre concave et représente l'extrémité extérieure de la
forme lunaire. Elle contient dents clairement circulaire.
*- une extrémité caudale: épaisse, convexe appelé le hile, englobée dans un tissu
adipeux dense (Figure 22).
Figure 22: la rate du dromadaire
La moyenne de la longueur de la rate est de 17.76 cm (17.13 – 21 cm) chez le
groupe des dromadaires âgés entre 05 et 16 mois et 24.23 cm (23-27.6cm) chez le groupe
de dromadaire âgés de plus de 04 ans.
La moyenne de la largeur de la rate est de 6.42 (6.1-11 cm) chez le premier
groupe (26 jeunes) et 9.53 cm (9-19.3 cm chez le deuxième groupe (26 adulte).
La moyenne de l'épaisseur de la rate est de (1.81: 1.56-2.93 cm chez le
premier groupe et le 3.98; 3.23-4cm chez le deuxième groupe (Tableau 26).
On constater que la rate du dromadaire est de type surface large. Car les
branches artérielles issus de l'artère splénique primaire pénètrent au niveau du milieu
de l'extrémité caudale épaisse. Exactement au niveau de site forme par l'épaisseur de
extrémité caudale et la surface splanchnique. De tel manière que les vaisseaux sanguins
sont plus prêt a la surface splanchnique que la surface pariétal.
*-Sur le plan histologique
La rate du dromadaire est composée d'une capsule entourant le parenchyme splénique.
L'épaisseur de cette capsule est de 265.41 µm (Tableau 27), et elle est divise en
couche externe et une couche interne clairement délimitée (figure 23).
84
*- La couche externe: l'épaisseur de cette couche (10.1.62µm) représente 1/3 de la
capsule au niveau du hile. Elle est composée essentiellement de tissus conjonctifs,
très dense au niveau de la partie extérieure, des fibres élastiques, régulièrement
distribuée en parallèle de la, des fibres collagènes, et réticulaires avec quelques
cellules musculaires lisses. La partie intérieure comporte beaucoup de capillaire
sanguins et des fibres nerveux. Son épaisseur diminue en allant vert l'extrémité
cervical, ainsi que le nombre des capillaire sanguins et les fibres nerveux.
*- La couche interne son épaisseur (163.79µm) représente (2/3 de l'épaisseur de la
capsule. Elle est composée majoritairement des cellules musculaires lisses, soutenus
par des fibres réticulaire, collagène et élastique (Figure23).
Des trabicules vasculaire et non vasculaire (251.51 µm) s'étendent de la
capsule et pénètrent dans le parenchyme splénique. Cette forme qui contient les
artères, les nerfs et non pas les veines trabiculaire est composée principalement de
tissu conjonctif. Les premières sont constituées de fibres collagènes, réticulaires et
élastiques et quelques cellules musculaires lisses situées latéralement et parallèlement
à l'axe trabiculaire (figure 24) les deuxièmes sont divisés en trabicule primaire et
trabicule secondaire. La trabicule principale et originaire de la capsule et elle une
structure similaire à celle de sa couche interne et qui est composée principalement de
cellules musculaires lisses, situées parallèlement a l'axe longitudinale du trabicule et
perpendiculairement a la surface. Elle est soutenue par des fibres réticulaire,
collagènes et élastiques. La trabicule secondaire est composée principalement de
cellules musculaires lisse parallèles à l'axe longitudinale du trabicule; et entre eux on
constate des fibres réticulaires (Figure 24).
Les sinus sanguins sous capsulaire s'étendent de la capsule et se connectent au
sinus peritrabiculaires et entourent à la fois la trabicule primaire et la trabicule
vasculaire (figure 28).
L'effet âge sur l'épaisseur de la capsule est non significatif
85
Les sinus péritrabiculaire et les sinus subcapsulaire jouent le rôle de la veine
trabiculaire et la veine capsulaire dans la collection du sang veineux de la rate vers la
veine splénique (figure 26).
La pulpe rouge est divisée en petits compartiments (sinus splénique = 9.89µm)
par la trabeculae secondaire cordes), chaque corde étant composée d'un réseau de
fibres et cellules réticulaire, de cellules libres représentées par macrophages et
quelques lymphocytes (figure 25). Les sinusoïdes sanguins avec une membrane basale
(cellules basales, parallèles a l'axe du sinus) contenue sont irrégulièrement distribuées
dans la pulpe rouge et sont connectées au sinus péritrabiculaire.
La pulpe blanche est délimitée par des fibres réticulaires circonférentielles et
qui divisent clairement les compartiments la pulpe blanche en PALS et follicule
lymphoïde (27).
Les follicules lymphoïdes (495.1 µm) sont de forme sphérique et parfois se
retirent du site du PALS. Les follicules secondaires ont un centre germinal entouré par
la couronne (19.5 µm) (Figure 25, Tableau 27). Après l'émergence du PALS, l'artère
centrale se ramifiée au maximum en quatre branches droites (les artères penicillaires).
Les extensions des artères pénicillaires se couvrent par le PAMS (Periarterial
macrophage sheaths = la gaine périarterielle des macrophages) de forme cylindriques
en formant la gaine artérielle, qui sont peut-être entouré par ou associés aux
sinusoïdes sanguins (figure 26).
Les capillaires artériels étendus du bord du PALMS dans la pulpe rouge,
s'ouvrent directement dans les sinusoïdes ou dans les cordes spléniques.
La pulpe blanche est séparée de la pulpe rouge par une zone marginale qui est
clairement séparés de la pulpe blanche par des fibres réticulaires ; mais il n'y a pas de
ligne de démarcation de la pulpe rouge (figure 24). Elle contienne du PAMS mais pas
de sinus marginale ou trabicule secondaire. Aucune différence significative n'a été
enregistrée dans les mesures morphométriques en fonction de l'age. Un aperçu
schématique des différents compartiments et de la circulation sanguine de la rate du
dromadaire est représenté dans la Figure (27).
86
Figure 23: la capsule de la rate (x 250)
Figure 24: les deux couches de la capsule (CI= couche interne, CE =couche externe) (x 500)
c
S
PR
CE
CI
87
Figure 25: Pulpe rouge et pulpe blanche: C= capsule, PB = pulpe blanche, PR= pulpe rouge, S =
sinus sanguin subcapsulaire. (x 500).
Figure 26: trabicule et sinus péritrabiculaire: T: trabicule, SPT= sinus péritarabiculaire (x500)
C S
PR
T
PB
SPT
88
Figure 27: PALS et follicule lymphide: TA= tunique adventice, ZM= zone marginale, CG =
Centre germinatif, C= coronna, FL = follicule lymphoide, PALS = périartériel lymphatic sheaths.
(x1000)
Figure28: trabicule et trabicule secondaire : T= trabicule, TS = trabicule secondaire, PAMS, =
périarteriel macrophages sheaths et FL= Follicule lymphoïde (x 500)
T
TS SPT
CG
C
ZM
PAMS
PALS
FL
FL
AC TA
TE
TM
89
Tableau 26 : les mesures anatomiques de la rate du dromadaire
paramètres Groupe jeunes 05-16 mois) Groupe âgés plus de 04 ans
Longueur (cm) 17.76 (17.13-21) 24.23 (23-27.6)
Largeur (cm) 6.42 (6.1-11) 9.53 (9-19.3)
Epaisseur (cm) 1.81 (1.56-2.93) 3.98 (3.23-4)
Tableau27 : les mesures histologiques de la rate du dromadaire
Paramètres (µm)
Couche externe 101.62 Epaisseur de la capsule
Couche interne 163.79
Epaisseur des trabicule 251.51
Epaisseur de la zone marginale 19.5
Diamètre des sinus 9.89
Diamètre des follicules splénique 495.1
90
CHAPITRE IV: DISCUSSION
I-ELEVAGE ET REPRODUCTION
La diversité des facteurs de l'environnement sur un nombre limité d’animaux
constitue sans doute une restriction à la signification des résultats mais permet aux
valeurs globalement observées d’être considérées comme représentatives de la
diversité des situations.
1- élevage
Les résultats montrés dans le tableau 3 suggèrent que l'élevage des
dromadaires dans les régions étudiées se fait par les modes connus dans l'élevage du
bétail : transhumance nomade et sédentaire, mais les taux de prévalence du mode
nomade (43,97%) et transhumance (42,97 %) Étaient plus importants que celui du
mode sédentaire (13,16%). Mahman, (1979) et Sakr, (1998); Sakr et al., (2002) ont
constatés la même chose dans les zones côtières et du désert intérieur du continent
africain, où le mode transhumance prédomine dans les zones côtières. Pareil, pour le
mode nomade dans les zones désertiques internes. Alors que le mode le plus fréquent
dans la péninsule arabique était la transhumance (Diack-Cheikh, 1963). Il semble que
les modes d'élevage dans les zones géographiques étudiées dépendent de leur contenu
en couvertures pastorales, ceci impose aux éleveurs le nomadisme ou la transhumance
vers des zones pastorales plus bénéfiques durant certaines saisons de l'année, ils y
trouvent plus de pluie et d'herbe. Ces modes d'élevages ont été nommés par Hdjor et
Dahl, (1979) l'élevage pastoral.
Dans les zones saharienne (Ghardaïa, Adrar), le nomadisme est souvent le
principal mode d'élevage de dromadaires pour la recherche continue d'herbe. Alors
que dans les zones steppiques (Laghouat et El bayed), la transhumance est souvent
prédominante.
Les règlements suivie dans les soins et la garde des dromadaires dépend des
traditions de la tribu qui caractérise les éleveurs eux mêmes dans leurs zones, il y'a
ceux qui choisissent un berger ou un chargé du troupeau et d'autres qui s'occupent eux
même de la surveillance et soin de leur troupeau.
Par conte en Tunisie chaque troupeau est confié à un chamelier qui demande les
services d'un aide chamelier pendant la période de mise bas. Les chameliers se fonds e
91
plus en plus rares et chers et de moins en moins expérimentés. Ajouter à cela le
problème de la garde des chamelons dans le troupeau. Les chamelons de par le fait
qu'ils n'arrivent pas à suivre le troupeau dans ses déplacements amènent les
propriétaires à s'en débarrasser le plus tôt possible après le servage. Ils sont ainsi
vendus en général entre 14 et 17 mois à un poids net de 100 kg en moyenne. D'où le
manque à gagner si ces chamelons étaient amenés à 3 ou 4 ans (Moslem et Megdiche
; 1989).
La taille moyenne du troupeaux de chameaux dans cette étude est environ
115 têtes, elle est supérieure à celle enregistrée dans chaqu'une de la Tunisie, selon
Moslem et Megdiche ;(1989) ou Les troupeaux comptent en moyenne 80 sujets, et la
Libye selon Karam et Alansari, (1981) et Burgemaister, (1975) et qui se situe entre
80-60 têtes et elle est inférieure à celle enregistrée au Kenya (Bremaud, 1969).
L'étude montre que la taille moyenne des troupeaux de chameaux du mode
d'élevage de transhumance est (environ 127 têtes) et nomade est (dans les limites de
135 têtes), elles sont supérieures à celle des troupeaux sédentaires (65 têtes) car les
troupeaux de ce dernier mode d'élevage nécessitent une fourniture en nourriture
nécessaire en période de sécheresse associés à un manque ou absence d'herbe.
En revenant au tableau 3, on note la diminution de la taille moyenne des
troupeaux dans les zones géographiques étudiées, à partir du nord vers le sud, où elle
est dans les limites de 130 têtes à Laghouat, 128 têtes à Ghardaïa et puis 120 têtes à
El-bayed et enfin 116 têtes à Bachar. Cette diminution de la taille moyenne ressemble
à celle décrite par (Chatelier, 1971) dans les troupeaux de chameaux éthiopiens.
En ce qui concerne la proportion des mâles et femelles dans le troupeau de
chameaux de cette étude, elle était environ de 35% de mâles et 65% de femelles, c'est
très supérieur à ce qui a été enregistré par (Richard, 1974) en Éthiopie et (Field, 1979)
à Kenyamais très proche de celle enregistrée en tunisie par Moslem et Megdiche
(1989) ou les femelles présente 70% du troupeau.
Les résultats montrent que le nombre de mâles destinés à la fécondation
convient le nombre de femelles de reproduction dans les troupeaux de chameaux de
92
cette étude où la moyenne était un mâle pour neuf chamelles, ce rapport est très élevé
une fois comparé aux résultats de nombreux chercheurs (El-Fougri, 1979; Williamson
et Payen, 1978; Borne et Zentra, 1976) qui ont enregistré la proportion de 3-2%
correspondant à un mâle pour 30 à 50 chamelles. La proportion est parfois plus
inférieure pour arriver jusqu'à un mâle pour 50 à 100 chamelles d'après ce qui est
enregistré par (Jasra et al, 2000 Hartly, 1980; Yassine et de Wahid, 1957 et Leeses,
1927).
En ce qui concerne les méthodes d'insémination, notre étude a enregistré
trois méthodes utilisées pour l'insémination comprenant:
*- la première méthode : répartir le troupeau en petits groupes accompagnées
des étalons.
*-La deuxième méthode : aider l'étalon à inséminer la chamelle en la
contrôlant.
*-La troisième méthode : l'accouplement libre au pâturage.
Les résultats de l'étude montrent que l'insémination au cours de la saison
sexuelle se fasse de façon particulière lors de la deuxième méthode par rapport à la
première et la troisième méthode. Après le contrôle de la chamelle en position assise,
la personne concernée aide à orienter l'organe génital mâle en direction du vagin de la
chamelle conformément à ce qui a été décrit par (Hartly, 1980). Cette méthode est
plus facile et plus sûre, elle est aussi plus facile que celle de la répartition du troupeau
en petits groupes difficiles à suivre et de coût économique élevé, en particulier, dans
les troupeaux qui pâturent sous la surveillance directe de leur propriétaire. La
troisième méthode est souvent choisie au sein des troupeaux au pâturage en raison de
la non disponibilité permanente du responsable des chameaux.
Chez Les éleveurs en Tunisie Un seul géniteur est retenu par troupeau. Les autres
mâles sont séparés dès l'âge de deux ans pour éviter les combats avec le géniteur
(Moslem et Megdiche ;1989).
.
2- Reproduction :
Comme l'activité sexuelle est saisonnière (du fait en particulier, de la variation
saisonnière des ressources alimentaires), la saison de mise bas et la saison de
reproduction coïncident généralement (Faye et al., (1995). L'activité reproductrice des
93
chamelles est Influencée par plusieurs facteurs, notamment : les facteurs climatiques
qui dominent dans les régions de la présence de ces animaux, les chameaux présentent
souvent une activité sexuelle explicite pendant la saison des pluies et croissance
d'herbes, cela explique la variation des saisons sexuelles pour les chameaux d'un pays
à autre et d'une région à autre.
Bien que les résultats de cette étude ont montré une activité sexuelle explicite
tout au long de l'année sauf le mois de Mai, il y'a eu une variation de son niveau dans
ces troupeaux étudiés avec la variation des cinq régions étudiées. (Figure3).
Cela correspond à ce qui a été enregistré par (Brand, 1966)) en Afrique du Sud,
(Swift, 1979) au Mali, (Wilson, 1986) au Kenya, les chameaux de ces pays
manifestent une activité sexuelle tout au long de l'année sauf pour quelques courtes
périodes spécifiées. Par exemple en Tunisie saison sexuelle s'étale de Novembre
jusqu'en fin Mars.
Les régions géographiques couvertes par cette étude sont Caractérisées par deux
différents types d'influences climatiques, en particulier, ce qui concerne les pluies et la
croissance des herbes. Dans les régions steppiques et le nord du Sahara, les pluies et la
croissance des herbes sont souvent au cours de la période d'Octobre à avril et c'est au
cours de cette même période que notre étude a montré une activité sexuelle explicite.
Dans le sud du pays, l'activité sexuelle des chameaux est principalement explicite au
cours de la période de Juin à Octobre en raison des différences climatiques de cette
région par rapport aux autres régions. Les dromadaires sont obligés de se déplacer
vers le nord des pays voisins où le climat est semblable en terme de pluies
saisonnières et la croissance d'herbes au cours de la période en question.
Notre étude a enregistré une divergence dans les taux de fécondation et
naissance chez dromadaires des régions géographiques unies par une même saison
sexuelle, ces taux ont été répartis sur différents mois selon le temps et la quantité des
pluies et la croissance d'herbes, une activité sexuelle particulière marque les mois de
Décembre et janvier pour dromadaires de la région steppique. Alors que c'était le mois
de Juillet qui est marqué par cette activité particulière dans la zone extrême sud, Ce
qui est cohérent avec le rapport de (Wilson et Astier, 1989) où l'activité reproductrice
des dromadaires dans une région géographique donnée est influencée par la
94
disponibilité de l'eau et la croissance d'herbes et la durée du jours et les variations de
température.
3-La durée de la gestation :
Selon Yassine et de Wahid, (1957), la durée de gestation des dromadaires est
variable d'un pays à autre et d'une région à autre du même pays. la plupart des études
et recherches soulignent que la durée de gestation approche généralement 13 mois: en
inde 382a 389 jours (Khana et al., 1990); 404 jours selon Ram et al., (1977) et 380
jours en Afrique de l'est (Moallin et Mahmoud; 1990).
La durée moyenne de la gestation dans cette étude était (376,37) jours et elle
est largement compatible avec celle enregistrée par (Wilson, 1986) au Kenya (377,1).
Cependant, elle est plus courte que celle enregistrée par (Parkash et Singh, 1962) et
qui était 389,87 jours, et par (Moslem et Megdiche ;1989) et qui etait 386 +12jours
en tunisie. Elle est plus longue que celle enregistrée par Jonnson en 1927 et qui a
atteint 350 jours et Ange en 1930 (320 jours) et Muller en 1935 qui a enregistré 315
jours - selon les déclaration de (Elwishy, 1987) et (Yagil et Etiziont, 1984) où elle
varie entre 345 et 360 jours.
Les résultats montrent l'existence de variation dans la durée de la gestation
selon le mois de l'insémination ou la naissance. Il a été noté que les chamelons nés en
mois de Décembre et Janvier séjourne dans l'utérus de leur mère 377 jours et c'est la
plus longue période par rapport aux autres mois de la saison de reproduction qui
s'étend de Octobre à Avril. La saison reproductrice qui s'étend de juin à octobre est
marquée par une plus longue période de gestation (379 jours) pour les chamelles dont
la naissance se produit en août. Cela peut s'expliquer par les fortes pluies et la qualité
de la croissance d'herbe au cours de ces mois et cela correspond aux résultats de Ram
et al, (1977) qui souligne que les facteurs ci-dessus mentionnés jouent un rôle influent
dans la durée de la gestation des chamelles, mais ceci est différent de ce qui est
apporté par (Wilson, 1986).
Le sexe du nouveau né influence la durée de gestation, il a été noté que le
durée la gestation est plus longue d'environ trois jours lorsque le sexe du nouveau né
est un mâle (377,95 jours pour les mâles par rapport à 374,90 jours pour les femelles).
Ce résultat n'est pas compatible avec la publication de (Wilson, 1986) qui affirme
95
l'absence d'influence du sexe sur la durée de la gestation des chamelles, et contredit
les rapports de (Parakach et Singh, 1962) qui ont trouvé que les nouveaux né femelles
sont portés pour une période plus longue par rapport aux mâles d'une moyenne de
1,3 jour. Cette différence n'est pas significative et peut être attribuée à l'influence des
races et ses catégories et méthodes de pâturage, de gestion et de nutrition dans
différents pays.
4- Fertilité et productivité :
Le dromadaire est un animal tardif puisque les femelles ne sont capables de concevoir
qu’à partir de 3 ans. En milieu traditionnel, elles sont rarement mises à la reproduction
avant 4 ans ce qui, compte tenu de la durée de gestation, permet d’obtenir une
première mise bas vers 5 ans (Richard, 1984). Chez le mâle, les premières saillies
peuvent être assurées à partir de l’âge de 3 ans, mais la pleine maturité sexuelle n’est
atteinte que vers 6 ans. Cependant, l’amélioration des connaissances de base
concernant la reproduction dans cette espèce ainsi qu’une meilleure maîtrise de
l’alimentation et des pratiques permettent d’accélérer sensiblement la mise à la
reproduction. Ainsi, en 30 ans (1961-1990), l’âge à la mise à la reproduction des
femelles est passée de 3,8 à 3 ans, l’âge à la 1ere mise bas de 5,2 à 4 ans, dans la
région de Bikaner en Inde (Khanna et al 1990). Au Kenya, Karimi et Kimenye, (1990)
observent de fortes différences entre le troupeau de leur station expérimentale et les
troupeaux traditionnels : respectivement 36 et 38 mois pour l’âge à la mise à la
reproduction ; 48 et 58 mois pour l’âge à la l ère mise bas.
Malgré le manque d'études concernant la prolificité des dromadaires, elles
montrent que les problèmes liés à la fertilité des dromadaires sont réduits (Wilson et
Astier, 1989). Le pourcentage de naissances vivants pour l'ensemble des chamelles de
reproduction dans les troupeaux étudiés dans ce travail est environ 72,04%, ce qui est
bon par rapport à celui enregistré par (Burgemaister, 1975) à Tunisie qui était 63,6%
au cours de la période de 1969 à 1971 et 30,8% au cours de la période entre 1970 et
1972, 11,5% de 1972 à 1973. IL est aussi meilleurs que celui enregistré par (Richard
et Planchenault, 1982) au Niger qui a atteint 45% et celui enregistré par (Simpkin,
1987) chez les troupeaux d'élevage traditionnel au Kenya (21,1%) ou chez les
troupeaux qui pâturent à la ferme ( 47,6%), Comme il est proche de celui enregistré
96
par (Wilson, 1987) au Soudan ( 70%) et inférieur à celui enregistré par (Arthur et al,
1985) en Arabie saoudite qui variait entre 80 et 90%.
La faiblesse de la fertilité des dromadaires est attribuée par Shalash, (1965) au
manque de la quantité et la qualité de nutrition et aux maladies affectant le système
reproducteur et la mortalité embryonnaire précoce.
Le pourcentage de naissances vivants à l'age de deux semaines dans cette
étude est 66,8%, ce pourcentage est inférieur à celui enregistré par chacun de
Bhargava et al, (1963) en Inde et Burgemaister, 1975) en Tunisie qui est (75%).
Malgré l'absence d'impact explicite du mode de pâturage sur la fertilité et la
productivité, il y'a une relation claire entre les zones géographiques et ces paramètres.
La proportion de naissances enregistrée au sein du troupeau des zones de problèmes
reproductifs relativement déterminés est caractérisé par une plus haute productivité
au niveau de la zone saharienne (82,88%) par rapport a la zone steppique 67.74%.
Nous constatons que la proportion de naissance mâles est 49,11%, ce qui est
légèrement inférieur au pourcentage de femelles (50,89%).Ces proportions sont
proches des résultats de Bhargava et al, (1963) et Shalash, (1965) et Sharama et
Vyas, (1971) mais différentes des résultats de Musa et Abuseneina, (1976) où la
proportion des mâles (52,2%) est plus élevée que celle de femelles (43,8%).
Les taux d'avortement et de mortalité précoce et mortalité périnatale chez les
dromadaires jouent un rôle important dans la détermination de l'indice de
productivité. La proportion des avortements enregistrée dans cette étude est 5% et
elle n'est pas loin de celles enregistrées dans des recherche et d'études dans
différents pays du monde, elle est plus faible que celle enregistrée par Bhargava et
al, (1963) en Inde (9,6 %), Mais supérieure à celle indiquée par Planchenault et
Richard, (1982) au Niger (3%).
Wilson, (1986) a considéré l'avortements comme un des problèmes difficiles
auxquels sont confrontés les fermes d'élevage du dromadaire au Kenya, où la
97
proportion d'avortements se situait entre 3,56 et 25,36%. La disponibilité de
nourriture pendant la gestation est un facteur influent sur l'achèvement de la
gestation chez les dromadaires comme d'autres animaux d'élevage. La sécheresse et
le manque de nourriture imposent sur les chameaux la transhumance difficile vers
les plaines éloignées à la recherche de pâturages et d'eau. L'utilisation de certaines
chamelles gestantes pour le transport et les charges est un facteur de stress
consommant leur énergie et influe sur leur capacité à mener à terme la gestation.
Quelques chamelles sont aussi victimes des insectes nuisibles et d'autres qui
exposent le foetus à la mort puis l'avortement. Il semble que la gestion et l'entretient
des dromadaires directement par leur propriétaire leur offrent de meilleurs soins, en
particulier pour les femelles gestantes et c'est ce que nous avons observé au cours
de cette étude où la proportion d'avortements est 3,96% lorsque c'est le propriétaire
qui s'occupe de l'entretien des chamelles, 4,28% et 7,31 respectivement par un
responsable du troupeau ou un berger .
Le taux de mortalité périnatale au cours des deux premières semaines est 7,18% dans
cette étude, ce qui est acceptable pour les éleveurs en général. Les causes des
mortalités périnatales sont imputables aux différents problèmes rencontrés par les
autres animaux nouveaux nés comme les difficultés respiratoires dues au non
enlèvement des parties du placenta couvrantes leur nez et l'inflammation du cordant
ombilical en raison du manque de soins, des retards dans la tété du colostrum, sans
parler du mal qui pourrait atteindre le chamelon par sa mère ou le reste du troupeau.
Moslem et Megdiche ;(1989) ont signale les pertes des chamelons, en Tunisie,
occasionnées par le chacal pendant les premiers jours qui suivent la naissance voire
même au moment de la mise bas. Ces pertes peuvent aller jusqu'à 8% des naissances
et sont enregistrées essentiellement la nuit où la garde du chamelier peut être trompée.
.
On peut réduire la proportion de décès de nouveau-nés en prévoyant la
gestion des soins, de nourriture et de la bonne santé pendant et après la naissance.
98
II- LES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES
SERIQUES DU DROMADAIRE
1- Effet du sexe, de l'age et de la reproduction des chamelles
Les profils biochimiques sont bien connus chez la plupart des espèces
domestiques animales, tandis que les connaissances sont incomplètes et parfois
contradictoires chez le dromadaire Une des grandes difficultés auxquelles est
confronté le clinicien est celle de l’établissement des «valeurs normales» des
paramètres biochimiques chez le dromadaire (Benromdhane et al., 2003).
Ces paramètres ont été étudiés dans plusieurs pays caractérisés par l'élevage de
cet animal et des valeurs normal ont été établit, citant le dromadaire tunisiens (Ben
romdhane et al. 2003), le dromadaire marocain (Bengoumi et al., 2002), le
dromadaire saoudien (Al Bussadah et al., 2007) le dromadaire soudanais (Alia et al.;
2007). Par contre le dromadaire algérien n'à bénéficier que de quelques constations ou
quelques analyses ayant touchées un nombre limités et n'ayant pas pris en
considération l'effet de certains facteurs (Titouine, 2006 et Lasnami, 1986)
Comme ces paramètres sont facilement influencés par différents facteurs tels
que la génétique, la physiologie, l’alimentation et la situation géographique (Ben
romdhane et al., 2003). Il semblait alors important de rechercher la variation de ces
paramètres dans des conditions alimentaire et environnementale définies, en tenant
compte de l’âge, du sexe et des états physiologiques des femelles.
En effet, et c’est dans cet objectif que se situe notre travail qui a intéressé 140
dromadaires du sud Ouest Algérien et de les comparée aux travaux réalisées surtout
chez le dromadaire tunisien et marocain La première difficulté que nous avons
rencontrée concerne la maîtrise des animaux pour les prélèvements sanguins. En effet,
bien qu’il soit bien domestiqué, le dromadaire reste un animal qui n’est pas toujours
facile à maîtriser, notamment les mâles qui nécessitent une contention solide. Dans ce
contexte, nous avons toujours essayé de travailler dans des conditions adéquates pour
minimiser au maximum les effets du stress chez les animaux de l’expérimentation.
99
Concernant les résultats, la plupart de nos valeurs concordent avec celles
retrouvées dans la littérature (Benfadhel, 1999: Benromdahn, 2003; Bengoumi et al.,
1998; Bogin, 2000; Al Bussadah et al., 2007).
Cependant quelques exceptions ont été relevées pour certains paramètres. De
telles variations peuvent être expliquées par différents facteurs, notamment les
différences entre les techniques de dosage utilisées, le type d’élevage, l’alimentation,
la saison et la zone géographique.
1-1-les paramètres biochimiques
Les éléments minéraux:
*- le calcium "Ca":
Les mesures du calcium sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de
maladies parathyroïdiennes, de certaines maladies des os, de maladies rénales
chroniques et de la tétanie (contractions musculaires intermittentes ou spasmes) .
Malgré que la concentration en calcium (2.37 mmol/l) (Tableau 4) soit
similaire à celles des autres ruminants, des études sur le métabolisme phosphocalcique
ont permis de montrer que la concentration en vitamine D3 était 10 à 15 fois plus
élevée chez le dromadaire (Faye 1994). Une telle observation indique clairement que
le dromadaire présente une meilleure assimilation du Calcium. Ainsi Faye (1994)
montre que le coefficient d’utilisation digestive du calcium est de l’ordre de 40 %, ce
qui correspond à des valeurs plus élevées que chez les bovins. Ces mêmes
observations sont aussi retrouvées dans d’autres travaux portant sur l’importance de
ce métabolisme chez les camélidés (Abudami, 1997; Faye et Mulato, 1991; Purohie et
Pareek, 2000 et Smith et al., 1998).
Les valeurs de la calcémie chez les jeunes (2.58 mmol/l) sont plus élevés à
celle des autres catégories (les adultes 2.28mmol/l et les âgés 2.19mmol/l). Cette
augmentation peut être considérée comme une réponse à l'augmentation des besoins
de la croissance tissulaire et la minéralisation osseuse du squelette chez le jeune
dromadaire (Titaouene, 2006). Nos résultas confirme les travaux d'El khazmi et al.,
(2000) qui ont travaillés sur l'indicateur sanguin de la croissance osseuse, et qui a
trouvé une nette augmentation de ce paramètre chez le chamelon
100
La calcémie est en relation étroite avec la concentration plasmatique en
vitamine D. Cette dernière est plus élevée chez la chamelle au cours du deuxième
mois de lactation par rapport a la chamelle vide non en lactation et en gestation, (Riad
et al., (1994). Nos résultas confirme les travaux de Yagil (1985) qui rapporte une
baisse de calcémie chez la chamelle allaitante et gestante. La diminution de la
calcémie chez la chamelle allaitante est probablement associé a une fuite du calcium
dans le lait (Titaouene, 2006) qui est de 1.2 à 1.5 g de calcium par litre ou dans
l'organogenèse chez les gestante (Faye, 1997). En comparaison avec les autres
mammifères en phase de lactation ou en gestation, on note les mêmes observation car
la calcémie régresse chez la vache (Nayto et al. 1990), chez la brebis (Rosse et al.,
(1994) et la truie (Lachenmare et al., 1998).
*-le sodium (Na)
Les mesures du sodium sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de
l‘aldostéronisme (sécrétion excessive de l‘hormone d‘aldostérone), le diabète insipide,
l‘hypertension surrénale, la maladie d‘Addison, la déshydratation, la sécrétion
hormonale antidiurétique inappropriée ou d‘autres maladies présentant un
déséquilibre électrolyte (Babben, 1981)..
Dans un contexte normal, la concentration plasmatique en sodium est
d'environ 135-155 mmol/l chez les autres animaux domestiques (Kerr, 1989), la
moyenne de la concentration du sodium est de 159.86 mmol/l avec une fourchette de
144 à 179mmol/l chez le dromadaire. En comparaison, la baisse des moyennes à été
enregistrée chez 200 dromadaires égyptien adultes des deux sexes; (148,16 ± 2,05
mmol/l) (Barakat et Fattah, 1970), et chez 40 dromadaire saoudien des deux sexes et
différents âges; 146,06 ± 2,03 mmol par l) (Al-Amrousi et Wasfi, 1984).
Le niveau du sodium a été trouvé significativement plus élevées (P <0,05)
chez les chamelles (162.15mmol/ll) que chez les males (155.34 / l) .
Nous avons remarqué une natrémie plus importante chez les femelles
gestantes (166.45) que chez les femelles vides (160.9) ou allaitantes (162.45). Ceci
peut être dû à la pratique d’une cure salée des femelles gestantes réalisée par les
101
chameliers qui sont convaincus des bienfaits d’un apport sodé supplémentaire
(Titaouene, 2006).
Il n'y avait pas de grandes différences de niveau du sodium chez les différents
groupes d'âge.
Ainsi Faye et al., (2000) dans leur article de synthèse ont rapportés que la
capacité du dromadaire à ingérer des plantes halophytes en grande quantité est
proverbiale. Ces ressources étant relativement abondantes dans les milieux
désertiques, il va de soi que cet appétit observé pour des fourrages riches en sel signe
une adaptabilité évidente au contexte phyto-écologique. La concentration en sodium
et en chlorure dans le sang est de fait plus élevée chez le dromadaire que chez les
autres herbivores. L'augmentation de la natrémie et de la chlorurémie signe également
une adaptation au manque d'eau, le sodium et le chlore jouant un rôle dans la
régulation de la pression osmotique. L'hypernatrémie est observée chez l'animal
déshydraté, de même d'ailleurs que l'hyperchlorémie. Le dromadaire a donc la
capacité, d'une part, d'accéder à des rations riches en sel et, d'autre part, de réguler les
concentrations plasmatiques à des niveaux élevés, ce qui lui permet une résistance
métabolique à des périodes de déshydratation transitoires.
Le rôle de ces électrolytes explique la préférence du dromadaire pour les
plantes halophytes et la nécessité pour les éleveurs d'assurer une complémentation
salée saisonnière. La « cure salée » fait du reste partie de façon étroite du mode de vie
pastoral. Les besoins du dromadaire en sel semblent en effet plus élevés que ceux des
autres espèces d'herbivores domestiques (20 g/100 kg de poids vif environ). En
conséquence, le dromadaire est sensible à la carence en sel. Le déficit en sodium se
traduit par des nécroses cutanées, notamment sur la partie inférieure des membres,
induisant des boiteries sévères.
Le sodium est l'électrolyte qui est le plus étroitement associés avec l'équilibre
de l'eau et beaucoup de ses troubles ont tendance à causer des problèmes des
principaux fluides (Kerr, 1989).
Cette affirmation est en général applicable spécifiquement aux animaux
domestiques et l'homme où l'hypernatrémie pourrait être facilement visibles lorsque la
perte dans les liquides d'une faible quantité de sodium qui se produit, par exemple
lors des vomissements, essoufflement excessif et la transpiration.
102
Lorsque la prise d'eau est limité l'empêchement préventif de l'excrétion
normale du sodium, les manifestations cliniques par exemple, cécité apparente, le
coma en raison de la déshydratation cellulaire au niveau du système nerveux central,
se manifestent , et qui sont principalement liés à l'excès des glucocorticoïdes. C'est
pourquoi, selon Kerr (1989), une concentration plasmatique du sodium, supérieure à
environ 160 mmol par l, était susceptible de s'avérer fatal.
Comment le dromadaire résiste à un niveau sérique de plus de 200 mmol de
sodium par l?
La natrémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres animaux
domestiques (Djegham et Belhadj, 1986). Le métabolisme du sodium est fortement
influencé par la déshydratation. Tous les auteurs rapportent une augmentation de la
natrémie avec la privation d'eau, mais pour la concentration urinaire du sodium, les
avis sont partagés. Selon certains (Siebert et Macfariane, 1971), une déshydratation de
10 jours, provoque une augmentation de la natrémie d'environ 20 %. La filtration
glomérulaire du sodium diminue de 70 %, sa concentration urinaire de 64 % et son
excrétion tubulaire de 90 %. Selon d'autres auteurs (Yagil et Birlyne, 1976), la
privation d'eau pendant 10 jours entraîne une légère hypernatrémie de 3,5 % mais, en
revanche, une augmentation de la concentration urinaire en sodium de 42 % avec une
diminution de sa filtration glomérulaire de 74% et de son excrétion tubulaire de 73 %.
*- le phosphore:
Les mesures du phosphore (inorganique) sont utilisées pour le diagnostic et le
traitement de différents désordres, à savoir les maladies des glandes parathyroïdiennes
et des reins, et les déséquilibres de vitamine D (Dryer et Routh, 1963).
Dans notre étude, on a enregistré une phosphatémie de 1.54 mmol/l, inférieure
par rapport aux travaux de Khadjeh, (1997) (2,2 mmol/l) et Rezkhani (1997) (2,1
mmo/l), mais elles concordent avec les résultats de (Benromdhan et al., 2003)
Toutefois la phosphatémie reste dans la fourchette de la bibliographie. Chez
les jeunes (2 mmol/l) reste supérieure à celle des adultes (1.33mmol/l) et les âgés
(1.16mmol/l)(tableau 12). Ainsi la capacité d'absorption du phosphore diminue avec
l'age (Scott et Mclean, 1981).
103
On constate une phosphatémie supérieur chez les males (1.88 mmol/l) que
chez les femelles (1.31 mmol/l). Chez ces dernières en phase de gestation, la
phosphatémie diminue à partir quatrième mois de gestation (Kolb, 1975). La
phosphatémie est moins importante chez les femelles en lactation (Meziani, 2001).
Toutefois, les déficits en phosphore sont observables chez l'espèce. En Afrique
du Nord, on décrit une maladie sous le nom de Kraff qui se traduit par des arthrites et
des exostoses péri-articulaires conduisant à une difficulté de la démarche, puis à une
paralysie. Les déficits phosphocalciques graves conduisent à des troubles du
comportement alimentaire (pica, ostéophagie) souvent responsables de pathologies
secondaires telles que le botulisme (Curasson, 1947).
Il ressort de la comparaison de la phasphatémie de nos résultats avec les valeur
des autres ruminants notamment les bovins (Kaneko, 1996), que le dromadaire
présente une valeur similaire (Benromdhan et al., 2003 ; Bengoumi et al.; 1998 et
Titaouene 2006)
*- le potassium:
Les mesures de potassium sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de
l‘hypokaliémie (alcalose métabolique, acidose métabolique ou absence de
perturbations à base d‘acide), de l‘hyperkaliémie (prise de potassium en trop grande
quantité, acidose, ou lésions d‘écrasement), d‘insuffisance rénale, de la maladie
d‘Addison ou d‘autres maladies comprenant un déséquilibre électrolytique (Tietz,
1994 ).
La valeur moyenne de la concentration sérique en potassium est de 5, 75
mmol/l, indiquant une fourchette de 3.4 à 8.5 mmol par l. Selon Kerr (1989), la
concentration sérique normale de potassium est d'environ 3.3-5.5 mmol par l et si elle
est inférieure à 3 ou à proximité ou plus de 7 mmol par l, elle doit être considérée
comme une urgence. Cette valeur moyenne est comparable à celle enregistrée par
Barakat et Fattah (1970), chez 200 dromadaires egyptiens adultes des deux sexes
(4,70 ± 0,10 mmol par l). Cependant, elle est un peu moins (4,39 ± 0,13 mmol / l) de
celle signalée en Arabie saoudite chez 40 dromadaire regroupant les deux sexes et
différents âges (Al-Amrousi et Wasfi, 1984). Pourtant, les différences de niveaux de
sérum en potassium entre les deux sexes et les quatre groupes d'âge n'ont pas été
significatives.
104
Le niveau sérique du potassium est significativement plus élevées (P <0,05)
chez les chamelles gestantes (6.1 mmol/ l) que dans les autres chamelles en stade de
lactation (5.29 mmol / l) ou vide (4.54).
Ainsi, ces résultats suggèrent que, le niveau du potassium sérique est déprimé
chez les chamelles allaitantes. Cette observation était conforme à ceux d'Église
(1988) chez les vaches.
*- le magnésium;.
La détermination du magnésium est utile pour évaluer plusieurs maladies et
états pathologiques. Des taux élevés de magnésium seront trouvés dans les cas
suivants : l‘urémie, l‘acidose diabétique, la déshydratation, l‘apport supplémentaire de
magnésium comme dans le traitement de la prééclampsie (hypertension due à une
grossesse). Des taux faibles de magnésium sont trouvés dans les cas suivants : le
syndrome de malabsorption, la pancréatite aiguë, l‘hypoparathyroïdisme, la
glomérulonéphrite, l‘aldorétonisme, l‘intoxication par la digitaline et l‘alimentation
par voie veineuse (Abernathy, et Fowler, 1982).
On dispose de peu d'informations sur le métabolisme du magnésium chez le
dromadaire. La magnésémie se caractérise plutôt par une remarquable stabilité, mais
rien ne semble différencier l'espèce dromadaire. Cependant, des cas de déficit sont
signalés, notamment à Djibouti sur les animaux pâturant les espèces ligneuses de la
mangrove (Bengoumi et al., 1998). Des cas d'hypomagnésémie provoquant des
paralysies, réversibles avec l'apport de sels de magnésie, ont été décrits en Inde (Faye
et al., 2000).
Chez les ruminants, la lipomobilisation s’accompagne toujours d’une
hypomagnésémie. D’ailleurs, on constate que les animaux de la région d’Obock
(Djiboutie) sont les plus déficients en magnésium. Or, leur glycémie est faible et le
taux d’Acides gras libres très élevé (Faye et Mulato, 1996).
La combinaison d'un hypomagnésémie relativement marquée et d’une
lipomobilisation traduite par une montée des d’Acides gras libres et une glycémie
faible a déjà été évoquée. Ceci appuie encore l’hypothèse d’un déficit énergétique
grave.
105
les enzymes:
L‘aspartate aminotransférase AST
Les mesures de l‘activité de l‘aspartate aminotransférase sont utilisées dans le
diagnostic et le traitement de certaines maladies du foie, ainsi que de certaines
maladies cardiaques. (Tietz, 1994).
Le niveau moyen de l'AST du sérum est de 72.4 U par l présentant ainsi une
fourchette de 28 à 151 u/l. Cette moyenne est comparable à celle. Benromdhan et al.,
(2003) qui a signalé une moyenne de 71 u /l chez 165 dromadaire tunisien et a celle de
de Al-ali et al., (1988) qui ont signalé une moyenne de 81 ± 3,7 u par l chez des
dromadaires syriens Al-Amrousi et Wasfi (1984), a signalé une moyenne inférieure de
44,22 ± 6,2 u par l chez 40 dromadaire saoudien des deux sexes et différents âges, et
Madjed et al., (1980) ont signalé une moyenne de 47 u/l chez 65 dromadaire
pakistanais.
Une valeur inférieure d'AST a été établie par plusieurs chercheurs (Boid et al
1980, Eldirdiri et al 1987). Toutefois, dans la présente étude, l'effet du sexe n'a pas
d'incidence sur AST. L'AST est présent dans le muscle squelettique, muscle cardiaque
et le foie de gros animaux. Des troubles pathologiques ou changements dans ces
organes augmentent l'activité d'AST dans le sang (Kaneko,1989).
*- Alanine AminoTransférase "ALT":
Le dosage de l‘alanine aminotransférase est utilisé pour le diagnostic et le
traitement de certaines maladies du foie (comme l‘hépatite virale et la cirrhose) ainsi
que de certaines maladies cardiaques (Tietz, 1995).
À l'instar d'autres animaux le niveau sérum en ALT et en collaboration avec
d'autres enzymes est un indicateur utile des dommages hépatique ou musculaire
(Kaeneko, 1989), mais Kerr,(1989) considère que la ALT est un indice spécifique du
foie.
La moyenne du niveau de l'ALT est de 5.75 u par litre, allant de 3.4 à 8.5 u
par litre. Cette valeur se situe entre 3,5 ± 3,3 u par litre observée par kouider et Kolb,
106
(1982) chez six dromadaires syrien et 5,54 ± 0,51 u par litre observée par Al-Amrousi
et Wasfi, (1984) chez 40 dromadaires saoudiens.
*-Créatine Kinase "CK":
Les mesures de créatine-kinase et de ses isoenzymes sont utilisées dans le
diagnostic et le traitement de l‘infarctus du myocarde et des maladies musculaires
telle que la dystrophie musculaire évolutive du type Duchenne. (Young, 1990).
Les valeurs de CK présentées ici ont été plus faible que les autres valeurs
indiquées par (Al-Ali et al., 1988, Beaunoyer 1992, Nyang'ao et al., 1997). Les
muscles squelettiques sont la source la plus riche du sérum CK. Par conséquent, il est
le plus largement utilisé dans la détermination des enzymes sériques au cours des
maladies musculaire de grands animaux (Kaneko, 1989).
*- Gamma Glutamyl Transférase "GGT":
Les dosages de la γ-glutamyl transférase sont utilisés pour le diagnostic et le
traitement des maladies du foie telles que la cirrhose alcoolique et les tumeurs
hépatiques primaires et secondaires, (Schumann et al., 2002).
Le niveau sérique du Gamma Glutamyl Transférase "GGT" est
significativement plus élevées (P <0,05) chez male que chez les femelles (vue
l'importance de l'activité physique des males qui sont plus énergétiques et plus
combatifs que les chamelles), chez les jeunes que chez les adulte (associée à une
activité physique plus importante pour cette tranche d’âge)., chez les femelles vides
que chez les gestantes et chez les allaitantes que chez les gestante.
On dispose de très rares données sur la GGT du dromadaire. Eldirdiri et al.,.
(1987) observant des taux de GGT légèrement supérieurs aux nôtres (19UI), mais
proches de ceux d’Abdella et al.,. en 1988 (18,0 UI), alors que Orliac, (1986) relève
des valeurs similaires à nos résultats (Il 6 UI).
La GGT plasmatique représente un facteur discriminant de la situation
sanitaire. L’augmentation de la GGT plasmatique signe un trouble hépatique.
L’activité catalytique de la GGT est plutôt plus basse chez le dromadaire que chez les
autres ruminants (Braun et Rico, 1986). Chez la vache, le seuil critique est évalué à 22
107
UI/1 (Barnouin et Paccard, 1988). Chez le dromadaire, on peut envisager un seuil
critique inférieur, de l’ordre de 15 UI/1 (Faye et al., 1995).
*- Phosphatase Alcaline "PAL":
Les mesures de glutamate oxalo-acétate transaminase sont utilisées dans le
diagnostic et le traitement de certaines maladies du foie, ainsi que de certaines
maladies cardiaques (Schumann et al., 2002)..
Le niveau sérique du Phosphatase Alcaline "PAL" est significativement plus
élevées (P <0,05) chez les femelles que chez les males, chez les jeunes que chez les
âgés (associée à une activité physique plus importante pour cette tranche d’âge) chez
les femelles vides que chez les gestantes et les allaitantes.
Les éléments organiques:
*- Cholestérol:
Les mesures de cholestérol sont utilisées pour le diagnostic et le traitement de
l‘athérosclérose des artères coronaires. Elles sont aussi utilisées pour le diagnostic des
désordres du métabolisme concernant les lipides et les lipoprotéines.
Les concentrations totales du cholestérol dans le sérum dépendent de
nombreux facteurs dont l‘âge, le sexe, le régime alimentaire, le niveau d‘activité
physique, la présence d‘une maladie hépatique et d‘autres désordres du métabolisme
(Friedman.et Young, 1989)..
Enfin pour la cholestérolémie (0.7 mmol/l), nos résultats montrent une faible
valeur de ce paramètre dans le sang du dromadaire.
Il ressort de la comparaison de nos résultats avec les valeurs biochimiques des
autres ruminants notamment les bovins (Kaneko, 1980) que le dromadaire présente
une cholestérolémie inférieure. Cette même constatation a été rapportée aussi par
Faye et al., (1998) qui ont observé une concentration très inférieure à celle des bovins.
Concernant la variation physiologique de la cholestérolémie, en éliminant
l'effet age ; une différence statistiquement significative en fonction du sexe a été noté
De telles variation peuvent être rapportées à l'importance de l'activité physique des
108
males qui sont plus énergétiques et plus combatifs que les chamelles (male =.3.36;
mmol/l et femelle = 4.1mmol/l).
Cholestérol et Phospholipides sont des éléments constitutifs de lipoprotéines et
sont associés aux mêmes fonctions au sein de ces macromolécules. En conséquence, il
est parfaitement logique d’observer un coefficient de corrélation très significatif. En
revanche, les relations lipides minéraux sont plus complexes. Divers auteurs ont
observé des relations entre hypocalcémie, hypomagnésémie et déviation du
métabolisme lipidique (lipolyse) chez la vache laitière (Mazur, 1986).
*- Triglycérides:
Les mesures de triglycérides sont utilisées pour le diagnostic et le traitement
de patients atteints de diabète sucré, de néphrose, d‘obstruction du foie, ainsi que
d‘autres maladies impliquant des troubles du métabolisme lipidique ou endocriniens
(Henry,1991). Concernant les variations physiologiques des triglycérides des
différences statistiquement significatives en fonction du sexe ont été notées pour les
triglycérides, La moyenne plus élevées sont chez les femelle (0.88 mmol/l)
*- Urée:
Les dosages de l’azote uréique sont utilisés pour le diagnostic et le traitement
de certaines maladies rénales et métaboliques.
Concernant nos résultats, la valeurs de l'urémie concordent avec celles
retrouvées dans la littérature (Andersan, 1999; Benfadhel, 1999 et Bogin 2000). Une
urémie de 5.58 mmol/l, supérieure par rapport aux travaux de Rezakhani en 1997 (2,8
mmo/l), Nyan en 1997 (1,1 mmol/l) et Dalvi en 1998 (2,7 mmol/l).
En comparant nos résultats avec les valeurs des paramètres biochimiques des
autres ruminants et notamment des bovins (Kaneko, 1980), on note que le dromadaire
présente essentiellement des valeurs similaires pour l’urée
On a enregistré; en dehors de l'effet age, une différence significative en
fonction du sexe et du stade physiologique de la de la chamelle.
109
En ce qui concerne l’urée, comme le dromadaire dispose en général d’une
alimentation déficitaire en protéines, la quantité d’urée excrétée est très faible et
l’animal présente de ce fait une capacité remarquable de recyclage de ce paramètre Ce
recyclage permet à l’animal de bien répondre aux déficits protéiques d’origine
alimentaire et de maintenir la synthèse protéique au niveau du rumen. Ceci se
manifeste par une concentration en urée assez stable chez le dromadaire (Faye et
Mulato, 1999). En effet, Faye, (1997) rapporte qu’en situation de déficit protéique, le
dromadaire excrète seulement 1% de son urée, contre 23% chez le mouton. Cette
capacité remarquable de recyclage de l’urée suppose quelques précautions en matière
d’alimentation. En effet, chez les ruminants, il est courant de supplémenter la ration
en urée, ce qui permet de diminuer les apports en protéines et donc le coût des
aliments. Chez le dromadaire, une telle pratique peut être dangereuse, car du fait de ce
recyclage, l’urée peut s’accumuler rapidement dans le sang et peut conduire à une
intoxication (Faye, 1997). En plus, (Yagil, 1985) observe une augmentation de
l’urémie chez le dromadaire en phase de déshydratation.
*- Créatinine:
On a notés une créatininémie de 96.3µmol/l, inférieure par rapport aux
travaux de Snow en 1988 (125,03 µmol/ll) et Dalvi en 1998 (193,6 3µmol/ll).
Contrairement à l'effet de l'age et l'effet du stade de la reproduction, des
différences statistiquement significatives en fonction du sexe ont été notées pour la
concentration, de la créatinine
La créatinine filtrée est entièrement éliminée par le rein ; elle n'est ni sécrétée,
ni réabsorbée. La clairance de la créatinine permet d'explorer la filtration
glomérulaire. La diminution de la filtration glomérulaire lors de la déshydratation
entraîne une baisse de la clairance de la créatinine. Une privation d'eau de 10 jours
provoque une augmentation de la créatininémie de 60 %, de la créatininurie de 147 %
et une diminution de la clairance de la créatinine de 72 % (Bengoumi, 1992).
Le dromadaire présente une néoglucogenèse active qui lui permet de maintenir
une glycémie presque normale en cas de privation de nourriture. L'effet de la
110
déshydratation est perceptible sur le métabolisme du glucose, mais les avantages tirés
de la concentration des réserves lipidiques dans la bosse sont maintenus.
*- Glucose:
Les mesures du glucose sont utilisées pour le diagnostic et le traitement des
troubles du métabolisme glucidique, dont le diabète sucré, l‘hypoglycémie néonatale,
l‘hypoglycémie idiopathique, et le carcinome des îlots pancréatiques. (Friedman et
Young, 1989).
Pour la glycémie, nos résultats montrent que le dromadaire présente une
glycémie normale de l’ordre de 5.0 mmol/l, comparable à celle des monogastriques et
sensiblement supérieure à celle observée chez les autres ruminants (Kaneko, 2003)
comme les bovins (2.5 à 4.2 mmol/l) et les ovins (2.8 à 4.5 mmol/l). Bien que cette
valeur soit un peu plus faible que celle rapportée par Souilem et al., en 1999 (6.1
mmol/l), celle-ci concorde bien avec les résultats rapportés par la littérature
(Benfadhel 1999; Bengoumi, 2000; Faye et Mulato, 1991; Nazefi et Maleki, 1998 et
Nyang et al., 1997).
Sur le plan du métabolisme énergétique, les bovins assurent l’essentiel de leurs
besoins énergétiques à partir d’acides gras volatils, ce qui explique la faible
concentration du glucose dans le sang. A l’opposé, le dromadaire présente une
glycémie plus élevée, comparable à celle des monogastriques. Il se caractérise en plus
par une gluconéogenèse très active qui lui permet le maintien de la glycémie à une
concentration constante même en cas de privation de nourriture (Faye, 1997).
En plus, la valeur de l’insulinémie (seule hormone hypoglycémiante) du
dromadaire est largement inférieure à celle retrouvée chez les autres ruminants
(Souilem et al., en 1999), ce qui peut expliquer en partie la valeur élevée de la
glycémie chez cet animal. La glycémie semble aussi varier en fonction de la
disponibilité en eau et l’état de déshydratation de l’animal. Dans ce contexte, Yagil,
(1985) rapporte une augmentation de la concentration du glucose sanguin chez le
dromadaire déshydraté.
Des différences statistiquement significatives en fonction du sexe ont été
notées pour la concentration du glucose, Les moyennes de la glycémie sont plus
élevées chez les mâles (6.93mmol/l). De telles variations, qui intéressent
essentiellement des éléments énergétiques, musculaires et osseux, peuvent être
111
rapportées à l’importance de l’activité physique des mâles qui sont plus énergiques et
plus combatifs que les chamelles
Des variations statistiquement significatives en fonction de l’âge ont été
également constatées. C’est ainsi que chez les jeunes sujets (âge < 4 ans) nous avons
relevé une augmentation (5.58 mmol/l) de la concentration du glucose, par rapport
aux adultes.
Le glucose est normalement peu utilisé par le tissu adipeux de ruminant
comme source de carbone pour la synthèse d'acides gras. Toutefois, Emmanuel,
(1981) observe une incorporation non négligeable de glucose dans les acides gras du
tissu adipeux de dromadaire. Ceci n'est pas forcément lié à la forte glycémie du
dromadaire, puisque cet auteur fait la même observation chez le mouton à queue
grasse. En outre, les activités des enzymes lipogéniques productrices de NADPH par
oxydation du glucose ne sont pas supérieures chez le dromadaire à celles observées
dans les tissus adipeux de chèvre ou de bovin adulte.
1-2- les paramètres hématologiques
Les valeurs hématologiques présentées dans cette étude étaient dans les
gammes de référence rapportées ailleurs pour le dromadaire (Abdelgadir et al.,1984 ;
Mehrotra et Gupta 1997).
La numération et indices érythrocytaires
Selon les différentes références publiées (annexe 33), la concentration
érythrocytaire varie, chez le dromadaire, avec des extrêmes situés entre 6 et 10 x 106
/mm3 (Chartier, 1986) chez le dromadaire Mauritanien et 12,5 x 106/mm3 (Sharma et
al., 1973) chez le dromadaire indien. Le taux érythrocytaire enregistré dans notre
étude est de 8.36 x 106 /mm3, variable de 6 à 9 106 /mm3 Au delà des incertitudes sur
les méthodes de comptage, des facteurs pathologiques et géo climatiques peuvent
expliquer les variations observées. On sait que l’altitude joue un rôle primordial sur la
numération érythrocytaire (polyglobulie d’altitude), et d’ailleurs les petits camélidés
andins présentent des valeurs plus élevées (genre Lama). Le chameau de Bactriane,
vivant en moyenne à des altitudes plus élevées que le dromadaire, présente également
des valeurs nettement plus importantes: 10 à 19 x 106/mm3 .
Il dépend également de divers facteurs, parmi les quels les plus important sont:
112
-l'age des animaux : les animaux nouveaux–nés, dont l'organisme s'est adapté
pendant la vie fœtale aux échanges d'oxygène à travers le placenta, ont un nombre de
globules rouges très élevé. En outre l'hémoglobine fœtale est saturée d'oxygène pour
des tensions plus faibles que celle des animaux adultes. Après la naissance, le taux
globulaire diminue rapidement (coles, 1979).
-le sexe des animaux : chez les males le taux globulaire est supérieur de 5-10%
en moyenne à celui des femelle.
-L'activité musculaire : l'activité physique comme l'entraînement des chevaux
de course provoque une stimulation fonctionnelle de la moelle osseuse et par
conséquent une augmentation du nombre des globes rouges.
-la race: dans une même espèce animale, il y a variation au taux globulaire en
fonction des races.
Tableau 29: Le nombre des globules rouges dans le sang varie avec l'espèce animale (Coles, 1979)
Espèces : Nombre d'hématie en millions Hématocrite % Hémoglobine g/10ml
Bovins
Ovins
Caprins
Cheval
Porc
Chien
Chat
Poule
5-8 (7.0)
8-15 (12.0)
8-17.5 (13.0)
7-13 (9.5)
5-8 (6.5)
6-9(6.8)
5-10 (7.5)
3-4(3.5)
26-42 (34)
24-49 (38)
20-38 (28)
32-52 (41.5)
32-50 (45)
37-54 (45)
24-45 (37)
40
8-14 (11)
8-16 (12)
8-14 (11)
11-18 (15)
10-16 (13)
12-18 (15)
8-15 (12)
8-12 (11)
-L'altitude : la diminution de la tension d'oxygène en haute altitude, entraîne
une hyperactivité de la moelle osseuse et une augmentation du nombre des globules
rouges (Simon TIllier, 1999).
-L'état de nutrition : toute carence alimentaire entraîne une diminution de
l'activité érythropoïétine de la moelle osseuse et ainsi une diminution du nombre des
hématie, les plus défavorables sont les carences en éléments nutritifs nécessaires à la
formation des globules rouges par exemple : le fer, cobalt, manganèse, acide folique,
vitamine B12.
113
-La vitesse de dégradation des globules rouges : diverses affections entraînent
une destruction accrue des Hématies dans la rate et dans le foie et ainsi une
diminution du nombre des globules rouges.
En raison de nombreuses causes de fluctuation, le nombre des globules rouges
varie dans des limites assez larges chez les diverses espèces animales.
Le taux globulaire le plus élevé est celui de la chèvre dont les hématies sont de
petite taille, les taux les plus bas sont rencontré chez les volailles dont les érythrocytes
sont assez volumineux ( Cazenave, 1983).
Le nombre des globules rouges le plus faible est constaté dans les cas suivants:
après hémorragie, par la destruction accrue des Hématies, et par production
insuffisante des hématies (Kolb, 1975).
Les valeurs de trois indices érythrocytaires dépendent de l'age des animaux.
Le tableau suivant représente les valeurs normales de VGM, TCMH et CCMH chez
les animaux domestiques :
Tableau 30:Valeurs moyennes des paramètres érythrocytaires chez différentes espèces
domestiques Coles, 1979)
Espèces VGM mm3 TCMH pg CCMH%
Dromadaire 28,3 – 60 9 - 21,5 27,1 - 54,4
Bovin 40,0 – 60 11 - 17 26, 0 - 36,0
Ovin 23, 0 – 48 9 - 12 29,0 - 38,0
Caprin 15,5 – 37 7 - 8 30,0 - 42,0
Chien 60,0 – 77 19,5 - 24,5 31,0 - 36,0
1-2-2-- Numération et formule leucocytaire
Les globules blancs du dromadaire ne montrent aucune adaptation
fonctionnelle apparente à la vie en milieu désertique. Ils ont les mêmes fonctions que
chez les autres mammifères. Ils interviennent donc dans les phénomènes
inflammatoires et les mécanismes de défense contre les infections.
Les valeurs répertoriées dans la littérature (annexe 34) s’inscrivent dans un
éventail assez large variant entre 9,7 et 20,1 x 103/mm3 (tableau 19). Les valeurs
114
normales se situent généralement entre 10,5 et 15,5 x 103/mm3. Ainsi Jatkar et
Purohit, 1971, Sharma et al, 1973 et Gupta et al, 1979 ont enregistrés 10,4 + 0,6 x
1O3/mm3, 15,2 + 0,7 et 17,2 successivement. Ce qui conduit à considérer que le
dromadaire présente des valeurs en moyenne supérieures à celles des ruminants. En
effet, chez les bovins et les ovins, la numération leucocytaire se situe dans un
intervalle compris entre 4 et 12 x 103/mm3 avec une moyenne de 8 x 103/mm3 et celle
des caprins dans un intervalle de 4 et 13 x 103/mm3, avec une moyenne d’environ 9 x
103/mm3. Chez le chameau de Bactriane, les valeurs répertoriées sont en moyenne
plus élevées et sont comprises entre 8,6 et 16,5.Les leucocytes remplissent des
fonctions de défense et de protection très importantes dans l'organisme, et le tableau
suivant représente le nombre de Leucocytes dans le sang des animaux domestique.
Tableau32: le nombre de leucocytes dans le sang des animaux domestiques (coles, 1979)
Espèces : Valeur moyenne : (103/mm3) Valeur extrêmes : (103/mm3)
Bovins
Ovins
Caprins
Cheval
Porc
Chien
Chat
8
17
10
8
12
12
13
5-10
15-20
8-12
6-10
8-16
7-17
9-17
Comme pour la numération des hématies il y a des facteurs divers agissant sur
le nombre des Leucocyte (coles, 1979).
Les facteurs physiologiques à prendre en considération dans la numération
leucocytaire comprennent
-l'age de l'animal : chez le chien et la vache le nombre des leucocytes est plus
grand à la naissance, chez le porcelet il est plus faible, chez toutes les espèces les
jeunes ont un nombre de Leucocyte différent de celui des adultes. Le jeune chien a
plus de lymphocyte que l'adulte et le porcelet et veau ont moins de lymphocytes que
l'adulte.
-l'espèces : les bovins, ovins et caprins ont un nombre de lymphocyte
supérieur à celui des polynucléaires.
115
-le degré d'excitation et d'activité musculaire : provoquent une augmentation
des Leucocytes et en particulier des polynucléaires neutrophiles.
-la gestation : chez certains animaux (vache, chienne) présentent une
augmentation du nombre de Leucocytes.
-L'oestrus (les chaleurs): une légère augmentation des leucocytes apparaît au
moment l'oestrus, chez la vache.
-la digestion : le nombre total des leucocytes augmente chez le chien une
heure après le repas, chez le porc le nombre augmente beaucoup deux heures après le
repas (Cazenave, 1983)
Les proportions des différents types de globules blancs (ce qui constitue la
“formule leucocytaire”) est éminemment variable d’un auteur à l’autre comme on peut
le constater dans l'annexe 35. Cependant, quelles que soient les valeurs observées, il
ressort une forte particularité du dromadaire en comparaison aux autres herbivores
domestiques: la prédominance des polynucléaires neutrophiles qui représentent en
effet 39,5 à 44,9% des leucocytes chez le dromadaire alors que les lymphocytes
prédominent chez les bovins et les petits ruminants. On attribue cette différence au
stress lié au prélèvement sachant qu’une contention sévère est souvent nécessaire chez
le dromadaire au moment de la collecte de sang, mais cette hypothèse est loin d’être
établie. Par ailleurs, cette particularité hématologique paraît encore plus marquée chez
le chameau de Bactriane chez qui le taux de polynucléaires neutrophiles s’établit entre
55 et 79%.
Le taux de lymphocytes est généralement compris entre 29 et 63 %, 39,8 et
44,8% dans notre étude, avec une moyenne plutôt située en dessous de 50%, à
l’inverse donc des autres herbivores domestiques. Ce taux est encore plus faible chez
le chameau de Bactriane, puisque les valeurs moyennes se situent entre 18 et 33%
seulement. Le taux de lymphocytes aurait tendance à augmenter chez l’animal adulte,
mais tous les auteurs ne sont pas d’accord. Il serait également supérieur chez le mâle
selon quelques auteurs.
Les polynucléaires basophiles sont en petit nombre et leur taux se situe selon
les auteurs entre 0 et 1%, ce qui ne distingue pas le dromadaire des autres espèces. A
l’inverse des précédents, le taux de neutrophiles diminue chez l’adulte, mais là aussi,
tous les auteurs ne s’accordent pas. Enfin, le rapport lymphocytes/neutrophiles ne
serait pas le même chez les femelles par rapport aux mâles, le taux de neutrophiles
étant plus élevé chez les premières.
116
La très forte variabilité du taux de polynucléaires éosinophiles (de 1,5 à
13,8%) est bien entendu à mettre en relation avec les infestations parasitaires
fréquentes dans cette espèce, en particulier les parasites gastro-intestinaux, les myases
nasales dues à Cephalopina titillator et la trypanosomose due à Trypanosoma evansi.
On sait en effet que le parasitisme se traduit par une modification notable de la
formule leucocytaire et notamment par une montée parfois spectaculaire du taux
d’éosinophiles (éosinophilie parasitaire). Le retour à la normale est effectif en une
quinzaine de jours après traitement antiparasitaire. L’éosinophilie observée chez les
animaux les plus âgés est à mettre en relation avec l’exposition préalable des adultes
au parasitisme. Des différences sexuelles, rarement répertoriées, sont toutefois
signalées. L’éosinophilie serait alors plus élevée chez la femelle par rapport aux mâles
et chez les mâles castrés par rapport aux mâles entiers quelle que soit leur activité
sexuelle.
Le taux de monocytes varie généralement entre 1 et 11,6% selon les auteurs,
mais semblent augmenter jusqu’à l’âge de deux ans.
Le tableau 31 montre que chez le cheval et les carnivores; les neutrophiles sont
les éléments les plus nombreuse tandis que, chez les Ruminants le taux des
lymphocytes est plus élevé, donc leur formule est de type «Lymphocytaire», celle des
premier de type «neutrophile» ( Kolb et al.,1975)
Des modifications caractéristiques de la formule leucocytaire accompagnent
les troubles fonctionnels des organes hématopoïétiques.
Le nombre des globules blancs dans le sang des volailles est plus élevé que chez
les mammifères. Les volailles ont un système lymphoïde peu développé et les
ganglions lymphatique sont soit absent soit peu développes ( Cazenave, 1983).
Le tableau suivant représente la formule leucocytaire chez les animaux
domestique (valeur en %) :
117
Tableau 34. la formule leucocytaire chez les animaux domestique
Granulocytes : Espèces
neutrophiles éosinophiles basophiles
lymphocytes Monocytes
Bovins
Ovins
Caprins
Cheval
Porc
Chien
Chat
25-30
30-35
40-45
55-60
45-55
60-75
55-63
5-6
5-12
2-4
2-4
2-3
3-8
3-6
0.4-0.8
0-0.5
0-0.5
0.5-1
0-0.8
0.2-0.6
0.2-0.6
55-65
50-65
50-55
30-40
40-50
20-25
30-35
5-8
2-4
2-4
3-4
2-6
2-4
2-4
Les types morphologiques des Leucocytes sont dans l'ensemble les même que
chez les mammifères, il y a toute fois à coté des granulocytes éosinophile, un nombre
important de polynucléaires pseudo-éosinophiles dont le cytoplasme contient des
granulations fusiformes ou en bâtonnet. Ces cellules sont encore appelées
granulocytes hétérophiles; elles ont un diamètre de 10-15 M environ. Les noyaux des
divers granulocytes, des volailles ont la même forme contrairement à ceux des
mammifères.
Les lymphocytes sont les éléments les plus nombreux, leur taille est très variable
et on peut distinguer des petits et des grands lymphocytes (kolb et al., 1975).
2- effet de la saison
Le dromadaire a une physiologie entièrement tournée vers l'anticipation des
périodes de pénuries alimentaires et hydriques. Les mécanismes d'adaptation à la
déshydratation sont complexes et mettent en jeu un ensemble très large de paramètres
qui donnent, une fois réunis, ce comportement unique parmi les espèces domestiques.
La résistance du dromadaire à la déshydratation et à la chaleur est proverbiale. De fait,
cette caractéristique qui a depuis longtemps intrigué les chercheurs représente l'un des
aspects les plus étudiés chez le dromadaire. La plupart des espèces adaptées au milieu
désertique ont développé un comportement de fuite vis-à-vis de la chaleur et de la
sécheresse en s'enfonçant dans le sol pendant les périodes chaudes, limitant ainsi les
déperditions d'eau et accèdent à une relative fraîcheur. Un tel comportement est bien
entendu inconcevable pour un animal de la taille du dromadaire. Aussi lui a-t-il fallu,
118
au cours de son évolution, mettre en œuvre d'autres mécanismes physiologiques qui
font de cette espèce, un remarquable modèle biologique de résistance à l'aridité. On
peut ramener ces mécanismes d'adaptation à la déshydratation à deux mécanismes
majeurs :
- la réduction des pertes hydriques par des processus d'économie ;
- le maintien de l'homéostasie par la régulation de la concentration des
paramètres vitaux et une excrétion maximale des déchets métaboliques (Bengoumi,
1992).
Cette étude a été entreprise pour étudier l'effet de la saison sur des constituants de
sang du dromadaire (Camelus dromedarius), élevés dans des conditions sahariennes
au niveau de la wilaya de djelfa. Les résultats obtenus seraient utiles pour
l'établissement des paramètres hématologiques et biochimiques du sérum.
Les données météorologiques enregistrées au cours de la présente étude ont
indiqué L'expositions des dromadaires de l'expérimentation aux changements
saisonniers (entre les deux périodes d'étude) marqués par la température ambiante, et
les précipitations.
2-1- les éléments minéraux
Les résultats de la présente étude ont montré une variation saisonnière dans les
concentrations du sérum en Phosphore et en Calcium (P<0.05). L'augmentation
marquée observée des concentrations du sérum en Phosphore et en Calcium pendant
la saison humide peut être attribué à la disponibilité des plantes riches en minéraux
(teneur en cendres) pendant la saison des pluies (Kuria et al., 2004 ;Amin et al.,
2006). Les concentrations moyenne du sérum en Phosphore et en Calcium rapportées
dans cette étude sont dans la marge rapportée par les sources bibliographiques
(Wahbi et al., 1984 ;Mohamed et Hussein, 1999).
La privation d'eau pendant 10 jours provoque une légère diminution de la
calcémie et de la phosphatémie qui passent respectivement de 2,71 à 2,57 mmol/l et
de 1,94 à 1,82 mmol/l (Yagil, Etzion et Berlyne ,1975), mais la magnésémie ne
semble pas être modifiée. La concentration urinaire du magnésium (28 mmol/l) est
supérieure à celle du calcium (3 à 4 mmol/l) et du phosphate qui est pratiquement
nulle. Lors de la déshydratation, la réabsorption tubulaire des phosphates n'est pas
119
affectée, celle du calcium diminue légèrement de 99,9 à 99 % alors que celle du
magnésium est fortement abaissée de 76-90 à 55 %. (Bengoumi et al., 2002)
La comparaison entre les deux saisons ne fait apparaître aucun effet significatif
concernant la Magnésemie. Les même résultas sont obtenue par Bengoumi et
al.,(2002) et qui a conclue que la Magnésemie ne semble pas affecter par la
déshydratation en saison sèche.
Cependant, La comparaison entre les deux saisons fait apparaître un effet
significatif concernant la Natrémie (P<0.05).
La natrémie du dromadaire est plus élevée que celle des autres animaux
domestiques (Djegham et Belhadj, 1986)]. Le métabolisme du sodium est fortement
influencé par la déshydratation. Tous les auteurs rapportent une augmentation de la
natrémie avec la privation d'eau, mais pour la concentration urinaire du sodium, les
avis sont partagés. Selon certains (Siebert et Macfarlane, 1971), une déshydratation de
10 jours, provoque une augmentation de la natrémie d'environ 20 %. La filtration
glomérulaire du sodium diminue de 70 %, sa concentration urinaire de 64 % et son
excrétion tubulaire de 90 %. Selon d'autres auteurs (Yagil, 1976), la privation d'eau
pendant 10 jours entraîne une légère hypernatrémie de 3,5 % mais, en revanche, une
augmentation de la concentration urinaire en sodium de 42 % avec une diminution de
sa filtration glomérulaire de 74 % et de son excrétion tubulaire de 73 %.
L'effet global de la déshydratation serait l'augmentation simultanée de la natrémie
et de la natriurie. Cette augmentation s'explique par la diminution de la filtration
glomérulaire et de la réabsorption tubulaire du sodium. En effet, l'activation de l'ADH
lors de la déshydratation favorise une forte absorption d'eau et une légère réabsorption
du sodium à partir du tube digestif sous l'action de l'aldostérone [(Yagil,1976, Siebert
et Macfarlane 1971 et Maloiy 1980). Lors de la réhydratation, la natrémie et la
natriurie diminuent rapidement. L'augmentation de l'aldostéronémie, après la
réhydratation, permet de prévenir une forte élimination rénale du sodium (Yagil et
Etzion 1979).
Les concentrations moyenne du sérum en Potassium (Tablea 18) rapportées dans
cette étude au cors des deux périodes sont significatives (K< 0.05) et sont dans la
marge rapportée par les sources bibliographiques (Wahbi et al., 1984 ;Mohamed et
Hussein, 1999).
Une déshydratation de 10 jours entraîne une augmentation de la kaliémie et de la
kaliurie de 3 et 14 %, respectivement (Macfarlane, 1977). La filtration glomérulaire
120
du potassium et son excrétion diminuent respectivement de 66 et 57 %. Cependant,
cette observation ne semble pas constante [Yagil 1976, Yagil , Etzion et Berlyne,
1975, Mahmud et Abdulhamid ,1984). Plus globalement, chez le dromadaire
déshydraté la teneur des tissus en potassium augmente Charno, (1961) tandis que la
filtration glomérulaire et l'excrétion du potassium diminuent simultanément. Le
métabolisme du potassium dépend de l'aldostérone qui favorise son excrétion
tubulaire en échange avec le sodium réabsorbé. Cependant, chez le dromadaire
deshydraté où l'action de l'aldostérone est faible, c'est l'ADH qui parait moduler ce
métabolisme (Yagil, 1976; Charnot, 1958; Yagil et Etzion 1979). Après réhydratation,
la concentration plasmatique du potassium diminue, son excrétion tubulaire augmente
en échange avec le sodium (Yagil, 1976).
2-2- les éléments organiques
La diminution observée de la concentration du glucose de plasma pendant la
saison sèche peut être attribué à la diminution du fourrage disponible. La privation de
nourriture diminue le niveau du Glucose chez les ruminants et les mammifères
monogastriques (Evans, 1971 ;Rule et al., 1985). D'ailleurs, l'alimentation des
dromadaires après le jeûne augmente le niveau du Glucose de plasma (Wensvoort et
et al., 2004). Il y a également des rapports indiquant la diminution du niveau du
Glucose de plasma pendant la saison sèche chez le dromadaire citant par exmple les
rapports de Wilson, (1984) et Abokouider et al., (2001). Le niveau de glucose de
plasma (Saison sèche = 3.38mmol/l; Saison humide = 4.92 mmol/l) obtenu dans la
présente étude (Tableau 19) est dans la marge des rapports précédents (Azwai et aL,
1990 ;Mohamed et Hussein, 1999).
Les îlots de Langerhans du dromadaire ont plus de cellules sécrétant le
glucagon que de cellules sécrétant l'insuline (Charnot; 1967). La proportion de ces
cellules diminue chez le dromadaire déshydraté, comme chez les diabétiques. Or,
après une privation d'eau de 10 jours, la glycémie augmente de 20 à 80 % selon les
auteurs (Banerjee et Bhattacharjee 1963 Macfarlane, Morris et, Howard, 1968); alors
que la glucosurie reste nulle. Cette hyperglycémie est due à l'absence de l'élimination
rénale du glucose et à la diminution de son utilisation. En effet, lors de la
déshydratation, l'insulinémie baisse de plus de 30 % (20 à 14 UI/l). Cependant,
l'administration d'une solution de glucose entraîne une forte augmentation de
121
l'insulinémie qui atteint 40 UI/l. Une injection de glucose favorise une glucosurie plus
élevée chez les animaux hydratés (0,36 mmol/l) que chez les animaux déshydratés
(0,18 mmol/l) (Yagil et Berlyne, 1977). L'insuline agit principalement sur le stockage
et l'utilisation tissulaire du glucose mais, elle n'aurait pas d'effet sur sa réabsorption
rénale. L'élimination urinaire du glucose s'accompagne d'énormes pertes en eau,
comme c'est le cas chez les diabétiques. Le dromadaire déshydraté réduit donc ses
pertes hydriques en maintenant une glycémie élevée et une glucosurie pratiquement
nulle. L'hypo-insulinémie permettrait de maintenir un métabolisme de base faible en
diminuant l'utilisation du glucose (Bengoumi, 1992).
L'augmentation observée de la concentration de l'urée de sérum pendant la
saison humide (8.97 mmol/l) peut être attribué à la disponibilité et à la qualité du
fourrage au cour de cette saison. Payne, (1990) a rapporté un niveau plus élevé des
plantes en protéines brutes durant les saisons humides. Une ration supplémentaire en
protéine durant la saison sèche augmente le taux d'urée du sang (Salman et Afzal,
2004). La concentration en urée de sérum rapportée dans cette étude est dans la marge
des données de la littérature (Elias et Yagil, 1984 ;Azwai et al., 1990).
Le métabolisme de l'urée est fortement influencé par la déshydratation. Chez
les animaux domestiques, la diminution de la filtration glomérulaire s'accompagne
d'une augmentation très marquée de l'urémie. Cependant, la réabsorption tubulaire de
l'urée et son recyclage digestif sont particulièrement accentués chez le dromadaire
(Emmanuel et al., 1976).
La déshydratation entraîne une diminution de la filtration glomérulaire et une
forte réabsorption tubulaire de l'urée. Il en résulte une augmentation de l'urémie et une
chute de la concentration urinaire de l'urée (Schmidt-Nielsen, 1959; Mousa, Ali et
Hume, 1983) qui n'est pas constamment observée (Mahmud et Abdulhamid ,1984).
L'urée paraît jouer un rôle important lors de la déshydratation chez le dromadaire. En
effet, par ses effets osmotiques, l'urée permet d'attirer l'eau des autres milieux vers le
plasma (Yagil, 1985).
La réabsorption tubulaire de l'urée serait sous l'influence hormonale de l'ADH.
De fait, la réabsorption active de l'eau dans le tube collecteur s'accompagne de celle
de l'urée (Yagil et Etzion, 1979)].
122
L'augmentation observée de la concentration de la créatinine du sérum pendant la
saison humide (115.5.µmol/l) peut être attribué à la prise plus élevée de protéine dans
le régime consommé par les dromadaires. Abokouider et al., (2001) ont rapportés une
concentrations inférieures de créatinine pendant la saison sèche. Cependant, Salman et
Afzal, (2004) ont rapporté que le niveau de créatinine de sérum n'a montré aucune
variation saisonnière. La concentration en créatinine de sérum rapportée dans la
présente étude est inférieure a celle rapportée par Abdelgadir et al., (1984) ;Mohamed
et Hussein, (1999) ;Salman et Afzal, (2004).
La créatinine filtrée est entièrement éliminée par le rein ; elle n'est ni sécrétée, ni
réabsorbée. La clairance de la créatinine permet d'explorer la filtration glomérulaire.
La diminution de la filtration glomérulaire lors de la déshydratation entraîne une
baisse de la clairance de la créatinine. Une privation d'eau de 10 jours provoque une
augmentation de la créatininémie de 60 %, de la créatininurie de 147 % et une
diminution de la clairance de la créatinine de 72 %(Bengoumi 1992).
L'augmentation observée de la concentration des triglycérides (0.60 mmol/l) et du
cholestérol (0.64mmol/l) du sérum pendant la saison sèche peut être lié aux conditions
diététiques faibles. Les Triglycérides sont connus pour fournir le carburant
métabolique pour la plupart des tissus quand l'animal est en déficit énergétique (Beitz,
1993). D'ailleurs, on a signalé que le métabolisme réduit de glucose est réfléchi sur le
rendement des acides gras libres (Mayes et Bothman, 2003).Cette augmentation de
concentration de triglycérides et du cholestérol du sérum pendant la saison sèche est
en accord avec les données bibliographiques (Mirghani, 1982 ; Wasfi et al., 1987 et
Abokouider et al., 2001).
L'effet de la déshydratation sur le métabolisme des lipides n'est pas bien étudié
chez le dromadaire. La bosse du dromadaire a été longtemps considérée comme une
réserve lipidique mobilisable pour libérer de l'eau lors de la déshydratation. Or, la
taille de la bosse n'est pas influencée par la privation d'eau. La diminution du
métabolisme de base inhiberait la lipolyse ( Yagil 1985.; Bengoumi 1992)..
La cholestérolémie augmente chez le dromadaire déshydraté suite à
l'hypothyroïdisme (Charnot, 1967). Chez les dromadaires déshydratés, la teneur du
123
foie en lipides diminue de 13 à 2,5 %, ce qui indique une forte mobilisation des
lipides hépatiques. À l'inverse, la triglycéridémie et la concentration des acides gras
libres resteraient inchangées (Mahmud et Abdulhamid, 1984). Cependant, une
privation sévère d'eau pendant 14 jours induirait une lipolyse qu'indique
l'augmentation de la concentration des triglycerides, des acides gras libres, des
phospholipides et du cholestérol .( Bengoumi 1992). Cette lipomobilisation s'accentue
vers le stade final de privation d'eau où la prise de nourriture est devenue nulle.
Toutefois, ce sont les lipides tissulaires qui sont mobilisés, la taille de la bosse restant
intacte.
2-3- les éléments hématologiques :
Au cours de la présente étude, la variation saisonnière des constituants de sang
a montré un effet marqué sur l'indice érythrocytaire (Taux d'erythrocytes, VGM,
TCMH et CCMH). L'augmentation observée du nombre des globules rouges pendant
la première période (9.10 x106/mm3) (saison sèche et chaude) peut être due à la demi
vie et à la période de survie plus longue des globules rouges pendant la
déshydratation, qui est connue pendant la saison sèche (Yagil et al., 1974).
Le taux des globules rouges obtenu au cours de la présente étude est légèrement
inférieur à ceux rapporté pour les dromadaires soudanais adulte (Abdelgadir et al.,
1984). L'augmentation observée du VGM pendant la deuxième période (saison
humide et froide = 41.02µm3) peut être dû au corrélation négative entre la taille et le
taux d'érythrocytes suggérés par Holman (1952). La constante relative observée dans
CCMH peut être attribué à l'augmentation ou à la diminution concomitante de la
concentration de l'Hémoglobine et des niveaux de l'Hématocrite. De même, Scelza et
Knoll (1982) ont rapporté un niveau presque régulier de CCMH pendant des saisons
différent chez les rats de kangourou. Les valeurs de VGM, de TCMH et de CCMH
rapportés dans la présente étude sont dans la marge du rapport précédent
(Abdelgadireïa, 1984).
Si le taux des leucocytes est affecté par l'effet age, stress, gestation et d'autre
facteur; il ne semble pas affectés par l'effet saison. Les globules blancs du dromadaire
ne montrent aucune adaptation fonctionnelle apparente à la vie en milieu désertique.
Ils ont les mêmes fonctions que chez les autres mammifères. Ils interviennent donc
124
dans les phénomènes inflammatoires et les mécanismes de défense contre les
infections.
Par contre, on écartant le rapport des monocytes, la formule leucocytaire est
affecter par l'effet saison (P<0.05). Le rapport de L'augmentation observée du rapport
de neutrophiles, pendant la saison humide peut être dû à l'amélioration du statut
alimentaire des dromadaires. On a rapporté qu'une teneur diététique plus élevée en
protéines augmente le pourcentage de neutrophiles chez les brebis (Thomas et
Chiboca, 1984).
La fragilité osmotique d'érythrocytes a démontré les différences saisonnières
significatives. Il est connu que la déshydratation augmente la survie et demi vie des
érythrocytes chez le dromadaire (Yagil et al., 1974) et que l'âge des érythrocytes est
l'un des facteurs intrinsèques affectant la fragilité osmotique d'érythrocytes (Jain,
1986)
Par conséquent, les différences saisonnières observées dans la fragilité osmotique
d'érythrocytes ont pu être dus au degré variable de déshydratation. Dans la présente
étude, les érythrocytes des dromadaires ont débuté l'hémolyse à 0.4% solution de
NaCl pendant la saison sèche (Figure 16). Ceci démontre que les dromadaires ont des
érythrocytes résistant que ceux des dromadaires indien qui débutent l'hémolyse à
0.6% solution de NaCl (Sant'Ana et al., 2001). En outre, les érythrocytes des
dromadaires sont particulièrement résistant à l'hémolyse en fluides hypotonique que
les ruminants. Chez ces derniers s'éclatent rapidement après hydratation (Siebert et
Macfarlance, 1975).
3- effet de la race
La génétique du dromadaire reste à faire, même si une riche terminologie
décrivant succinctement des phénotypes existe dans la littérature (Richard, 1984). Il
n’existe pas, en effet, de descripteurs standardisés, précis et pertinents, et encore
moins d’études portant sur des marqueurs génétiques. Selon Blanc et Ennesser,
(1989), les « races » décrites sont plus proches de populations naturelles que de
produits issus de sélections poussées. Les éleveurs ne sont intervenus qu’en orientant,
pour des besoins spécifiques (transport, lourd ou rapide), les formes morphologiques
pour le bât ou la selle. Cependant, compte tenu des contraintes écologiques, les
125
éleveurs ont dû tirer profit des adaptations aux divers habitats (montagne ou plaine
avec une subdivision entre plaines désertiques, plaines fluviales et plaines côtières).
C’est cette classification qui est généralement retenue, plutôt qu’une distinction selon
les finalités zootechniques (lait, viande, course...). Wilson (1984) recense 48 races
principales et près d’une centaine de races assimilées. A partir de quelques
descripteurs (habitat, utilisation, taille, poids, conformation, couleur de la robe,
longueur du pelage et « rusticité » (résistance à la privation d’eau et de nourriture),
Blanc et Ennesser (1989) proposent un schéma de filiation des races desdromadaires
d’où se dégagent trois types et 8 sous-types, la taille étant le facteur le plus
discriminant. Par ailleurs, certains auteurs tendent à considérer que chameaux et
dromadaires représentent deux variétés géographiques (Mukasa-Mugerwa 1979) qui,
de fait, sont interfécondes et les produits hydribes généralement fertiles (Wilson
1984).
Selon Benaissa, (1989) Dans son rapport "le dromadaire en Algérie "Les
différentes races rencontrées en Algérie se trouvent dans les trois pays d'Afrique du
Nord; ce sont des races de selle, de bât et de trait. Il s'agit des races suivantes:
Le Chaambi: Animal médialigne, musclé, il se caractérise par diverses variantes de
taille et de pelage. C’est une race fortement croisée avec du sang de dromadaire arabe.
Il est utilisé à double fin (bât et selle) et se trouve répandu du grand erg occidental au
grand erg oriental (lieu de prédilection : Metlili des Chaamba).
L'Ouled Sidi Cheikh: C'est un animal de selle. On le trouve dans les hauts plateaux du
grand ERG occidental.
Le Saharaoui: Est issu du croisement Chaambi et Ouled Sidi Cheikh. C'est un
excellent méhari. Son territoire va du grand ERG Occidental au Centre du Sahara.
L'Ait Khebbach Est un animal de bât. On le trouve dans l'aire Sud-Ouest.
Le Chameau de la Steppe: C’est un dromadaire commun, petit, bréviligne. C’est un
mauvais porteur. Il est utilisé pour le nomadisme rapproché. On le rencontre dans les
confins sahariens et surtout à la limite de la steppe et du Sahara. Ce type est en déclin.
Le Targui ou race des Touaregs du Nord Excellent. méhari, animal de selle par
excellence souvent recherché au Sahara comme reproducteur. Réparti dans le Hoggar
et le Sahara Central.
L'Aier: Bon marcheur et porteur. Se trouve dans le Tassili d'Ajjer.
126
Le Reguibi: Très bon méhari. Il est réparti dans le Sahara Occidental, le Sud Orannais
(Béchar, Tindouf). Son berceau: Oum El Asse1 (Reguibet).
Le Chameau de I'Aftouh Utilisé comme animal de trait et de bât. On le trouve aussi
dans la région des Reguibet (Tindouf, Bechar).
Les études concernant la variation des paramètres hématologique et
biochimiques en fonction de la race sont peu étudie. Car on a trouvé une référence
bibliographique concernant ce sujet. Il s'agit de l'étude réalisée par Al-busadah et al.,
en 2007 en Arabie Saoudite. Ce chercheur a analysé les mêmes paramètres que nous
avons étudier, sauf quelque élément, Chez 60 têtes de dromadaires appartenant aux
trois races connu dans ce pays ( Madjheem, Maghateer et Awarik.). Cependant cette
étude n'a montré aucune influence de la race sur la variation des paramètres étudiés.
127
III- LA RATE DU DROMADAIRE
La rate du dromadaire est caractérisée par deux surfaces:
*- une surface pariétale concave en contacte avec le muscle dévie ventral et la région sous
lombaire;
*- une surface splanchnique convexe en contacte avec la surface postérieure et supérieure
du rein gauche et la surface gauche du sac dorsal du rumen
Sure le plan splanchnologique
La rate du dromadaire se trouve:
*- dorsalement de la cavité abdominale; sous les apophyses larges des vertèbres
lombaires: entre la troisième et septième apophyse large.
*-Ventralement: entre l'extrémité postérieur et supérieure du sac dorsal du rumen et
l'extrémité postérieur du rein gauche (Figure 19)..
La rate du dromadaire se colle par sa partie intermédiaire avec le la surface supérieure
du sac dorsale du rumen par le péritoine Elle liée par:
*- le ligament spleno-ruminal: (Figure 20). qui relie la surface splanchnique de
l'extrémité caudale de la rate avec le sac dorsal du rumen.
*- le ligament spleeno-reinal (Figure 19): qui relie l'extrémité postérieur de la rate et la
surface concave du rein gauche.
*- le ligament spleno-pancréatique: qui relie l'extrémité caudale de la rate et le pancréas
*- le ligament spleno-colique (Figure 21).. Qui relie l'extrémité ventrale de la rate avec
le colon ascendant
La présente étude a montré que le dromadaire est l'animal unique chez qui la rate n'est
pas couverte par les cotes. Cette constatation concorde avec ce qui été révèle par
Banoune (1989) chez des dromadaire irakien. Par contre Pavaux, (1982) a noté que la rate
des bovins descend obliquement de la partie supérieur de l'espace intercostale du 10 et 11
éme cote a la partie inférieur de l'espace intercostal du 7 et 8 éme cotes. Sisson, (1975) a
noté que la rate des ovins passe par une ligne entre l'extrémité vertébrale de la dernière
cote et le milieu de l'espace intercostal de 10 et 11 eme cote. La rate du cheval se prolonge
du pilier gauche du diaphragme au tiers ventrale du 10 ou 11 éme cote. L'extrémité dorsale
de la rate du chien du coté ventral de la dernière cote et la première apophyse large
lombaire, et sa extrémité ventral est libre pour quelle se déplace en fonction de la charge
de l'estomac (Sisson 1975). Abderhman (1987) a constaté que l'axe longitudinal de la rate
de l'homme suit le prolongement de la 10eme cote (Figure 22).
128
On n'a pas constaté un ligament spleno_diaphragmatique, dans tous les echantiloons
de l'étude, ce qui a été cité aussi par Leese (1927). En outre il existe ce ligament chez les
bovin (Sisson, 1975) cheval et chien (Nickel et al., 1973) et l'homme (abderhman, 1987).
Sur le plan anatomique:
La rate du dromadaire a une forme lunaire, caractérisée par trois parties:
*- extrémité dorsale : large contournée ce qui représente la tête de la rate;
*-partie intermédiaire: la partie la plus large qui représente le corps de la rate;
*- l'extrémité ventrale: le rétrécissement gradué du corps de la rate
On a enregistré une échancrure dans 56% des rates étudiées.
On a constaté deux extrémités au niveau de la rate du dromadaire:
*- une extrémité cervicale: fine libre concave et représente l'extrémité extérieure de la
forme lunaire. Elle contient dents clairement circulaires.
*- une extrémité caudale: épaisse, convexe appelé le hile, englobée dans une tissu
adipeux dense (Figure 23).
On a noté que la rate du dromadaire est de couleur violet grisâtre et molle. Cette
description concorde avec la description de Banoune (1987) Lesbre (1903), de Leese
(1927) et Hegazi (1953) dans leurs description de la couleur et la forme de la rate. Ces
dernier sauf Banoune, (1987) non pas indiqué la présence d'une échancrure entre la partie
dorsale (la tête de la rate e) et le la partie intermédiaire (le corps de la rate). Sisson, (1975)
a indiquer que la surface pariétal de la rate des bovins, ovin, cheval et le chien est concave
contrairement a la surface splanchnique qui est convexe. Cette dernière description est
cité par Banoune, (1987) et Hegazi, (1953) chez la rate du dromadaire et Abdherahman
(1987) chez la rate de l'homme. Notre description concorde avec celle de Schively (1984)
en ce qui concerne les caractères générale de la rate des mammifères domestiques
La rate du dromadaire est unique dans sa forme en comparaison de la forme de la rate
des autres espèces. Sisson (1975) a constaté que la forme de la rate est elliptique
longitudinalement chez les bovins, triangulaire chez les ovins, sous forme de faucille
contourné, ovale et longitudinale chez le chien. Nickel et al., (1975) ont notés que la rate
du chevale a la forme de virgule
Concernant les mesures biométrique de la rate, on enregistré un effet
significatif de l'effet age sur la longueur et la largeur des rate. Ce qui a été noté par
Banoune (1987) chez 72 rates de dromadaire irakien et par Garcia- carillo (1977) chez
les porcs guinéen.
129
La moyenne de la longueur de la rate est de 17.76 cm (17.13 – 21 cm) chez le
groupe des dromadaires âgés entre 05 et 16 mois et 24.23 cm (23-27.6cm) chez le
groupe de dromadaire âgés de plus de 04 ans. Hegazi (1953) a enregistré une longueur
de 40cm par contre Banoue (1987) a enregistré une moyenne variable de 17 à 22 cm
chez les dromadaires jeunes et une moyenne variable de 22.7 à 28 cm chez les adultes.
La moyenne de la largeur de la rate est de 6.42 (6.1-11 cm) chez le premier groupe
(jeunes) et 9.53 cm (9-19.3 cm chez le deuxième groupe (adulte). Ce qui concorde
avec ce qui a été enregistré par Banoune (1987) (7.49 chez les jeunes et 10.69 cm chez
les adultes). Nickel et al.,(1973) a enregistré la même largeur chez la rate des ovins (6-
11 cm). La moyenne de l'épaisseur de la rate (1.81: 1.56-2.93 cm chez le premier
groupe et le 3.98; 3.23-4cm chez le deuxième groupe) concorde avec la moyenne de
l'épaisseur de la rate étudier par Banoune (1987) chez les dromadaire Irakien et la rate
du cheval (2-6cm) (Nickel et al., (1973).
On constater que la rate du dromadaire est de type surface large. Car les
branches artérielles issus de l'artère splénique primaire pénètrent au niveau du milieu
de l'extrémité caudale épaisse. Exactement au niveau de site forme par l'épaisseur de
extrémité caudale et la surface splanchnique. De tel manière que les vaisseaux sanguins
sont plus prêt a la surface splanchnique que la surface pariétal. Abderahman, (1987) a
noter que le hile de la rate de l'homme est de type large surface chez 70% de cas. En
outre on constater la présence d'une deuxième artère qui pénètre dans le tissu de la rate
au niveau du milieu de la surface splanchnique de l'extrémité dorsale a travers le tissu
qui relie la rate au sac dorsal du rumen. Hegazi, (1953) a indique que l'artère splénique
pénètre au niveau du hile mais il n'a pas révélé la présence d'une deuxième artère chez
le dromadaire
*-Sur le plan histologique
La rate du dromadaire est composée d'une capsule entourant le parenchyme
splénique. L'épaisseur de cette capsule est de 265.41 µm, et elle est divise en couche
externe et une couche interne clairement délimitée.
*- La couche externe: l'épaisseur de cette couche (10.1.62µm) représente 1/3 de la
capsule au niveau du hile. Elle est composée essentiellement de tissus conjonctifs,
très dense au niveau de la partie extérieure, des fibres élastiques, régulièrement
distribuée en parallèle de la surface comme dans la rate du foc ( Schumakher et
Welch, 1987), des fibres collagènes, et réticulaires avec quelques cellules musculaires
130
lisses. La partie intérieure comporte beaucoup de capillaire sanguins et des fibres
nerveux. Son épaisseur diminue en allant vert l'extrémité cervical, ainsi que le nombre
des capillaire sanguins et les fibres nerveux.
*- La couche interne son épaisseur (163.79µm) représente (2/3 de l'épaisseur de la
capsule. Elle est composée majoritairement des cellules musculaires lisses, soutenus
par des fibres réticulaire, collagène et élastique.
Des trabicules vasculaire et non vasculaire (251.51 µm) s'étendent de la
capsule et pénètrent dans le parenchyme splénique. Cette forme qui contient les
artères, les nerfs et non pas les veines trabiculaire est composée principalement de
tissu conjonctif. Les premières sont constituées de fibres collagènes, réticulaires et
élastiques et quelques cellules musculaires lisses situées latéralement et parallèlement
à l'axe trabiculaire et les deuxièmes sont divisés en trabicule primaire et trabicule
secondaire. La trabicule principale et originaire de la capsule et elle une structure
similaire à celle de sa couche interne et qui est composée principalement de cellules
musculaires lisses, situées parallèlement a l'axe longitudinale du trabicule et
perpendiculairement a la surface. Elle est soutenue par des fibres réticulaire,
collagènes et élastiques. La trabicule secondaire est composée principalement de
cellules musculaires lisse parallèles a l'axe longitudinale du trabicule; et entre eux on
constate des fibres réticulaires.
Les sinus sanguins sous capsulaire s'étendent de la capsule et se connectent au
sinus peritrabiculaires et entourent à la fois la trabicule primaire et la trabicule
vasculaire.
L'effet age sur l'épaisseur de la capsule est non significatif (Zidane et al., 2000
et Banoune, 1987).
Les sinus péritrabiculaire st les sinus subcapsulaire jouent le rôle de la veine
trabiculaire et la veine capsulaire dans la collection du sang veineux de la rate vers la
veine splénique.
131
La pulpe rouge est divisée en petits compartiments (sinus splénique = 9.89µm)
par la trabecule secondaire cordes) chaque corde étant composée d'un réseau de fibres
et cellules réticulaire, de cellules libres représentées par macrophages et quelques
lymphocytes. Les sinusoïdes sanguins avec une membrane basale (cellules basales,
parallèles a l'axe du sinus) contenue sont irrégulièrement distribuées dans la pulpe
rouge et sont connectées au sinus péritrabiculaire.
La pulpe blanche est délimitée par des fibres réticulaires circonférentielles et
qui divisent clairement les compartiments la pulpe blanche en PALS et follicule
lymphoïde.
Les follicules lymphoïdes (495.1 µm) sont de forme sphérique et parfois se
retirent du site du PALS. Les follicules secondaires ont un centre germinal entouré par
la couronne (19.5 µm). Après l'émergence du PALS, l'artère centrale se ramifiée au
maximum en quatre branches droites (les artères penicillaires). Les extensions des
artères pénicillaires se couvrent par le PAMS (Periarterial macrophage sheaths = la
gaine périarterielle des macrophages) de forme cylindriques en formant la gaine
artérielle, qui sont peut-être entouré par ou associés au sinusoïdes sanguins.
Les capillaires artériels étendus du bord du PALMS dans la pulpe rouge,
s'ouvrent directement dans les sinusoïdes ou dans les cordes spléniques.
La pulpe blanche est séparée de la pulpe rouge par une zone marginale qui est
clairement séparés de la pulpe blanche par des fibres réticulaires ; mais il n'y a pas de
ligne de démarcation de la pulpe rouge. Elle contienne du PAMS mais pas de sinus
marginale ou trabicule secondaire. Aucune différence significative n'a été enregistrée
dans les mesures morphométriques en fonction de l'age. Un aperçu schématique des
différents compartiments et de la circulation sanguine de la rate du dromadaire est
représenté dans la figure (26).
La présente étude a montré que la capsule de la rate du dromadaire est
caractérisée par son épaisseur et elle divisée en une couche externe de tissu conjonctif
et une couche interne de cellules musculaires lisses qui constituent environ le 1/3 et
les 2/3 de l'épaisseur de la capsule, respectivement.
132
Zidane et al., (2000) a trouvés les mêmes résultats (capsule = 292 µm, couche
externe =113 µm, et couche interne =180 µm) chez 38 rates de dromadaire égyptien.
Par contre Banoune, (1987) à indiqués une épaisseur de la capsule 273 µm. ce dernier
ainsi que Abd El Aal, (1994) ont fait la description de ces deux couches, sans mesure
quantitative et ont indiqué que la couche externe est plus épaisse que la couche
interne. Les ruminants ont seulement deux couches minces de cellules musculaires
lisses. Chez le cheval, la capsule se compose d'une couche externe épaisse de tissu
conjonctif et couche interne mince de cellules musculaire lisse. La capsule du porc
est constituée principalement de cellules musculaires lisses, tandis que la capsule du
chien et du chat, la couche musculaire lisse représente environ les 2/3 de l'épaisseur
de la capsule (Dellmann et Brown, 1976). La capsule de la rate de l'homme est
composée de tissus conjonctifs, avec peu de muscles lisses (Weiss, 1983).
L'épaisseur de la capsule de la rate du dromadaire est plus grande en comparaison
avec l'épaisseur de la rate de l'homme (0.1-0.15µm) (Arey 1974).
Comme chez les autres espèces), les trabicules spléniques s'étendent de la
capsule dans le parenchyme splénique, mais chez le dromadaire, elles sont
particulièrement divisées en trabicules vasculaires et des trabicules non vasculaire.
Dans La trabicule vasculaire figure uniquement les artères et les nerfs sans aucune
veine. Les trabiculs non vasculaires sont plus nombreux que les trabicules vasculaires
et sont divisée en trabicules primaires et secondaires. Les trabicules principales ont
une structure similaire à la couche interne de la capsule. Cette constatation a été révélé
par Zidane et al., 200) par contre Banoune (1987) a trouvé un épaisseur de 116 – 640
µm des trabicules mais il n'a pas indiqué la présence de trabicule vasculaire et
avasculaires chez le dromadaire
Le présent travail concorde avec le travail de Zidan et al., (200) car on à révélé
une seconde structure unique chez le dromadaire et qui n'a pas été observée chez les
autres espèces. Car les veines trabiculaires et capsulaires sont remplacés par des sinus
péritrabiculaire et des sinus subcapsulaire respectivement.
133
Les sinus peritrabeculaires sont notés par Bareedy et al. (1982) et des veines
collecteurs semblables a des sinus larges étendus sous la capsule sont enregistrés par
Abd El Aal ,(1994) ce qui n'est pas constater par Banoune, (1987).
Les sinus péritrabiculaire st les sinus subcapsulaire jouent le rôle de la veine
trabiculaire et la veine capsulaire dans la collection du sang veineux de la rate vers la
veine splénique.
Bareedy et al., (1982) et Abd El Aal, (1994) ont constaté que la pulpe rouge
est divisée en cordes par des sinusoïdes sanguines. Le présent travail ainsi que le
travail de Zidan et al., (2000) montrent que les cordes sont séparées par des trabicules
secondaires et les sinusoïdes sont distribuées de façon irrégulières dans la pulpe
rouge.
La distribution massive des trabicules secondaire parmi les cordes spléniques
et les sinusoïdes facilite la sortie rapide du sang au cours des contractions spléniques.
En raison de la présence des sinusoïdes sanguins dans la pulpe rouge
de la rate du dromadaire, elle peut être classé, en accord avec Zidan et al., (2000) et
Bareedy et al., (1982), comme rate de type sinusal.
L'augmentation du diamètre des sinusoïdes sanguines de la rate perfusée,
appuie en outre ses fonctions de stockage de sang.
Le type de la rate du dromadaire diffère de celle des autres ruminants qui sont
de type non sinusal (Dellmann et Brown, 1976). La rate du dromadaire peut stocker
le sang comme chez d'autres espèces dont la rate est de type sinusal, tel que le porc, le
cheval et le chien (Brown et Dellmann, 1976) et l'homme, rat et le lapin (Blue et
Weiss, 1981b).
Ce qu'on trouver indique la rate du dromadaire avec sa capsule musculaires et
ses trabicules représente un sac de forte contraction qui peut forcer le sang stocké
vers la circulation sanguins en fonction des besoins de l'organisme, par exemple, au
cours des conditions des fortes activités physique ou dans les cas d'hémorragies.
134
La pulpe blanche est délimitée par des fibres réticulaires circonférentielles qui
la divisent en 2 compartiments, l'un entourant les follicules lymphatiques et l'autre
forme
un réseau au niveau du PALS. Ceci est en accord avec ce qui a constater Tanaka et al.
1996) et chez la souris et Sataho et al., (1997) chez l'homme. Ils ont conclu que ce
cadre réticulaire joue un rôle essentiel dans l'accueil des lymphocytes et le
cloisonnement, qui est également vraie pour la pulpe blanche de la rate du
dromadaire.
La zone marginale entoure toutes les pulpes blanches comme chez d'autres
espèces (Dellmann et Brown, 1976), à l'exception chez l'homme où elle entoure
seulement les follicules lymphoïdes (Steiniger et al., 1997).
Le PAMS est de forme cylindrique comme chez l'homme. Zidan et al., (2000)
ont fait la même constations. Par contre (Raviola, 1994). Bareedy et al. (1982) et Abd
El Aal (1994) ont constatés que le PAMS est de forme ellipsoïde, arrondie ou ovale
chez le dromadaire. Il a une forme ellipsoïde chez le chien (Jacobsen, 1971).
L'épaisseur du PAMS du dromadaire (42 ± 8 um) est inférieur à celui du porc (60 ±
90 um), similaire à celui du chaval(40 ± 60 um) et plus grand que celle du chien, du
chat (30 ± 40 um) et la vache (30 um) (Seki et Abe, 1985) et également l'homme (20 ±
30 um) (Raviola, 1994). Il n'y a pas de PAMS chez les rats, les lapins ou les souris
(Snook, 1950).
La gaine artérielle est clairement délimitée de la pulpe rouge. Les sinusoïdes
sanguines étendues à côté de la gaine artérielle comme chez les chiens (Jacobsen,
1971), uniquement chez le dromadaire elle les entoure.
La présente étude a montré que les capillaires s'étendent de la fin du PAMS
dans la pulpe rouge. Des résultats similaires ont été enregistrés par Seki et Abe (1985)
chez la vache, cheval, cochon, le chien et le rat, mais pas chez le chat. Ces artères
capillaires s'ouvrent directement dans les sinusoïdes ou dans les cordes spléniques.
Donc on a observé une circulation à la fois ouvert et fermé dans la rate du dromadaire.
Cette constatation est en accord avec Nding Barnhard et al., (1976) chez l'homme et
de Seki et Abe, (1985) chez le chien et le rat.
135
Conclusion
Les dromadaires sont élevés selon les trois systèmes d'élevage existants:
Sédentaire, nomade et transhumant. Compte tenu des zones écologiques dans
lesquelles ils vivent, les deux derniers systèmes sont de loin les plus fréquents avec
toutefois prédominance du mode transhumant. Suivant la saison, les régions, les tribus
et leurs usages, on voit adopter diverses combinaisons. Un troupeau peut être composé
uniquement de dromadaires mâles destinés au bât, ou bien des femelles destinées à la
reproduction avec un ou plusieurs mâles, ou d'un male accompagné de plusieurs
femelles suitées ou non et de dromadaires de bât hongres ou entiers. Ces derniers ne
doivent pas entrer en lutte avec l'étalon chef du troupeau. Chez certains éleveurs, la
difficulté de la surveillance des troupeaux amène à réduire généralement les effectifs à
20 ou 30 animaux soit de dromadaires mâles, soit de femelles sans mâles ou des deux
sexes en mélange. Chez certains autres éleveurs où les grandes distances permettent
aux familles de s'isoler dans l'immensité, on laisse souvent aux dromadaires une
liberté complète. A ces systèmes d'élevage, s'ajoutent les habitudes propres à chaque
famille d'éleveurs. Nous notons, toutefois, l'évolution d'un nouveau mode d'élevage ou
plutôt d'exploitation des dromadaires. I1 s'agit de l'engraissement dans des parcours
délimités en vue de l'abattage.
L’amélioration des connaissances de base concernant la reproduction chez le
dromadaire ainsi qu’une meilleure maîtrise de l’alimentation et des pratiques
permettent d’accélérer sensiblement son potentiel reproductif. Comme l’activité
sexuelle est saisonnière (durant toute l'année en Algérie; du fait, en particulier de la
variation saisonnière des ressources alimentaires), la saison des mise bas et la saison
de reproduction coïncident généralement De ce fait, nos constatations concordent la
plupart des auteurs Une longévité remarquable, comparée à celle des ruminants
domestiques compense son potentiel reproductif.
Les paramètres hématologiques biochimiques sanguins peuvent constituer des
indicateurs assez fidèles de l’état sanitaire des animaux. Ils permettent de déceler une
éventuelle carence alimentaire et de diagnostiquer les principaux troubles
pathologiques subcliniques. Notre travail qui a visé à l’établissement des valeurs
usuelles des principaux paramètres hématologique et biochimiques sanguins chez le
dromadaire (Camelus dromedarius) a montré des résultats qui concordent
136
généralement avec la littérature. Des valeurs usuelles de ces paramètres ont pu être
établies et l’influence de certains facteurs physiologiques comme l’âge, le sexe, le
stade de reproduction chez la femelle dromadaire , la saison et la race ont pu être
déterminée.
Le statut alimentaire peut induire les changements cruciaux des réponses
physiologiques du dromadaire. Le fourrage disponible pendant la saison verte a
amélioré le profil métabolique et minéral de l'état du corps et du sang des
dromadaires. Les résultats indiquent également qu'en dépit de la sélectivité et de
l'adaptation du dromadaire aux conditions arides, le glucose, l'urée, les niveaux de P et
de CA sont inférieurs pendant la saison sèche. Par conséquent, il peut être bénéfique
de fournir une ration en concentré aux dromadaires gardés dans des conditions
tropicales sèches.
L’âge apparaît comme le principal facteur de variation des constantes
hématologiques étudiées: modification de la formule sanguine vers une augmentation
des polynucléaires neutrophiles et une diminution des lymphocytes, diminution de
I’hématocrite et du taux d’hémoglobine chez les femelles en production laitière.
L’effet sexe, plus discret, se caractérise également par un abaissement des valeurs en
hémoglobine et hématocrite chez les chamelles en lactation.
D’autres travaux seraient nécessaires pour compléter cette étude, notamment
la recherche des effets de l’exercice musculaire, de l’alimentation et de la zone
géographique sur le cheptel camelin en Algérie.
La rate du dromadaire est du type sinusal, caractérisée par la capacité de
stocker le sang. L'épaisse capsule musculaire et les trabicules pompent le sang selon
les besoins du corps. Cet organe est doté, simultanément par les deux types de
circulation sanguine: circulation fermée et circulation ouvertes. Le retour veineux est
unique car le sang découle des sinusoïdes veineuses de la pulpe rouge vers les sinus
péritrabiculaires vers les sinus subcapsulaire vers la veine splénique. Le rôle de la
zone marginale dans la filtration sanguine splénique du dromadaire est réduit à cause
de l'absence d'un sinus marginal et la présence d'une circulation sanguine fermée. Ceci
peut expliquer pourquoi les parasites sanguins sont le problème de santé principal
chez le dromadaire.
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152
N°: ا��9
Saison: �B9ا� Mois: ��Sا� : Lieu de regroupement: : م<�ن ا���2[
Mode d'élevage: �:ی;� ا���<: Sédentaire: �ون ت��7ل Transhumant: :�Zت��7ل م : Nomade: : ت��7ل دا%0
Gardiennage: �!ا�ع ا�*.: Propriétaire: y7ص� : Berger: Yرا� : Charger: : م<�_
Mode d'accouplement: ,�>3ی;� ا���<: 1 ére méthode: : ا��Dی^� ا$و�� 2 eme méthode: � : ا��Dی^� ا�;�ن� 3eme méthode: �: ا��Dی^� ا�;��;
Lieu de regroupement: :)ا��43(م��ن ا���0? Eté: _�Bا�: Automne: : ا��Cی_ Hiver: �Sءا�� : Printemps: ]�: ا��
Autres observations:ت أخ�ى�EحGم:
Annexe 1: feuille blanche
153
N°: : ا���% Male: ذآ,ر : Femelles: : إن�ث Nombre
total Y�>د ا��ا� :
Castrés ��B8م
Autres أخ�ى
Reproduct ��9?���
Autres أخ�ى
Reproductrices ���<�ث�
Inflammation ا����ب
Rétention ا�7)�س
Dystocie �?�
Mort أم,ات
avortement إ+��ض
femelle أن�ث
Male ذآ,ر
NMB ��د ا�,�دات
Saison d'accouplement/ k+ا��1او �B-
Saison de mise bas/ : -B� ا�,�دات
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 N° de chamelle: � ر�% ا��4� Age 1er oestrus: أول O(H /ا��� Age 1er accouplement: أول ت�^�� /ا��� Age 1er mise bas: أول و�دة ��ا� Durée entre 2 mises bas: �( و�دت�(ا���9ة م� : Durée de gestation: ��8ل ا�,# : Durée mis bas-oestrus: ا�O(S /#,ل ا���9ة ا�,�دة Quantité lait /jour: y��8ا� � : آ�� Durée lactation: : #,ل -��ة ا�درار
Autres observations:ت أخ�ى�EحGم:
Annexe 2: feuille verte
N° tp
ZONE MODE ELEVAGE
FEMELLES MALES N.NES PERFORMANCES PATHOLOGIE SAISON DE
REPRO
MODE
GARDIENAGE TAILLE
TP
TLE REP AUTRE TLE REP AUTRE TLE FLLE MALE FERTILITE PRODUCTIVITE AVORT MORT R.PLACEN ACCOUP NAISS
1 steppe nomadisme propriétaire 99 62 41 21 37 4 33 35 16 19 85.23 75.60 00 4 3 Mars-oct Fev-oct
2 steppe transhumance propriétaire
150 84 60 24 66 8 58 47 29 18 78.33 75.00 00 2 5 Mars-oct Fev-oct
3 steppe transhumance chargé 182 110 71 39 72 10 62 65 31 34 91.54 90.14 3 1 3 Mars-oct Fev-oct
4 steppe sédentaire propriétaire 58 41 25 16 17 2 15 22 9 3 88.00 88.00 00 00 00 Mars-dec Fev-nov
5 steppe nomadisme chargé 120 82 50 32 38 5 33 44 17 27 88.00 88.00 1 00 00 Mars-dec Fev-nov
6 steppe transhumance propriétaire 170 142 68 74 28 6 22 37 14 23 54.41 48.52 2 4 00 avr-oct avr-oct 7 Sahara nomadisme Berger 270 150 70 80 120 10 110 60 40 20 85.71 80.00 2 4 5 avr-oct avr-oct 8 Sahara nomadisme propriétaire 115 75 43 32 40 5 35 35 19 16 81.39 74.41 00 3 3 Fev-oct Fev-
oct 9 Sahara nomadisme Berger 120 62 40 22 58 7 51 40 22 18 100 97.50 00 1 2 Mars-dec Fev-
nov 10 Sahara sédentaire propriétaire 90 50 27 23 40 5 35 24 12 12 88.88 88.88 1 00 00 Mars-oct Fev-
oct 11 Sahara sédentaire propriétaire 73 46 30 16 27 3 24 26 16 10 86.66 83.33 2 1 00 00 Mars-
dec 12 Sahara transhumance propriétaire 97 56 24 32 41 2 39 15 9 6 62.50 58.33 2 1 1 avr-oct avr-oct 13 steppe nomadisme chargé 95 54 40 14 41 4 37 37 25 12 92.50 90.00 2 1 1 Mar-dec Fev-
nov 14 steppe nomadisme propriétaire 142 98 44 54 44 5 39 32 9 23 72.72 72.72 00 02 02 avr-oct avr-oct 15 steppe sédentaire chargé 235 183 40 79 52 6 46 65 29 36 62.50 61.53 1 6 1 avr-oct avr-oct 16 steppe transhumance Berger 110 76 32 44 34 4 30 15 9 6 46.87 43.75 1 3 2 Avr-dec Avr-
dec 17 steppe sédentaire Berger 82 51 13 38 31 3 28 10 5 5 76.92 61.53 2 1 1 avr-oct avr-oct 18 steppe transhumance Berger 34 18 08 10 16 2 14 2 2 00 25.00 25.00 00 01 01 avr-oct avr-oct 19 steppe nomadisme chargé 125 86 33 53 39 4 35 15 8 7 45.45 42.42 1 2 2 avr-oct avr-oct 20 steppe transhumance chargé 142 103 55 48 39 3 36 26 14 12 47.27 43.63 2 4 1 avr-oct avr-oct 21 steppe sédentaire Berger 61 33 13 20 28 2 26 6 5 1 46.15 38.46 1 1 1 avr-oct avr-oct 22 steppe transhumance Berger 136 105 42 63 31 5 26 31 11 20 73.38 69.04 2 3 2 avr-oct avr-oct 23 steppe transhumance propriétaire 123 90 41 49 33 6 27 17 7 10 41.46 39.02 1 3 1 avr-oct avr-oct 24 steppe nomadisme Berger 134 91 35 56 43 4 39 19 8 11 54.28 45.71 3 2 1 avr-oct avr-oct 25 sahra nomadisme chargé 106 74 27 47 32 2 30 20 11 9 74.07 62.96 3 1 1 Oct-juin Oct-
juin
155
26 sahra sédentaire Berger 57 38 16 22 19 1 18 11 7 4 68.75 43.75 4 00 00 Oct-juin Oct-juin
27 sahra nomadisme Berger 102 62 36 26 40 6 34 30 8 22 83.33 77 .77 02 03 1 Oct-juin Oct-juin
28 sahra transhumance propriétaire 73 51 25 26 22 3 19 16 7 9 64.00 52.00 3 2 0 Oct-juin Oct-juin
29 sahra transhumance
propriétaire 66 48 22 26 18 3 15 12 6 6 54.54 50.00 1 1 1 Oct-juin Oct-juin
30
sahra nomadisme propriétaire 94 44 24 20 50 3 47 21 5 16 87.50 79.16 2 3 00 Oct-juin Oct-juin
3461 2265 1159 1106 1196 133 1063 835 410 425 72.04 66.86 44 60 41
156
Ca P K Nq Mg AST CK LDH PAL CGT ALT Glu Urée Tg Créa Chol 1 3,4 3,4 8,5 144 0,7 151 123 505 411 27 8,5 9,3 2,1 0,1 143,1 0,2 2 3,3 3 8,1 144 0,7 142 110 481 397 26 8,1 9,1 2,2 0,1 104,1 0,2 3 3,3 2,8 8 145 0,7 131 107 483 394 25 8 9 2,6 0,1 104,2 0,2 4 3,3 2,8 7,9 145 0,7 117 100 469 390 24 7,9 9 3 0,1 101,5 0,2 5 3,2 2,7 7,8 146 0,7 101 98 467 387 23 7,8 8,8 3,1 0,1 97,1 0,2 6 3,2 2,7 7,7 146 0,7 100 97 461 386 23 7,7 8,8 3,5 0,2 93 0,4 7 3,2 2,6 7,6 148 0,7 99 96 461 383 23 7,6 8,6 3,5 0,3 89,2 0,5 8 3,1 2,6 7,5 148 0,71 92 98 461 380 22 7,5 8,6 3,5 0,3 85 0,5 9 3,1 2,5 7,4 149 0,71 87 86 459 379 22 7,4 8,3 3,5 0,3 81,1 0,5 10 3,1 2,5 7,3 149 0,71 83 85 453 374 21 7,3 8,3 3,5 0,3 77,5 0,4 11 3 2,4 7,2 150 0,71 85 85 469 372 18 7,2 8 3,8 0,3 73,2 0,4 12 3 2,4 7,1 150 0,71 84 85 445 371 18 7,1 8 3,8 0,3 169 0,6 13 3 2,3 7 151 0,7 82 80 441 371 18 7 7,8 4 0,3 165,1 0,6 14 2,9 2,3 7 151 0,71 82 72 435 368 17 7 7,8 4,1 0,4 161 0,6 15 2,9 2,2 6,9 152 0,71 82 76 435 365 16 6,9 7,7 4,1 0,5 157,3 0,7 16 2,9 2,2 6,8 152 0,7 81 73 435 335 16 6,8 7,2 4,1 0,5 153 0,8 17 2,8 2,1 6,7 153 0,78 79 70 435 335 16 6,7 7,2 4,1 0,5 149,2 0,9 18 2,8 2,1 6,6 153 0,75 79 67 435 335 16 6,6 7,2 4,1 0,5 145 1,8 19 2,8 2 6,5 154 0,75 79 65 429 326 16 6,5 6,8 4,5 0,5 141,4 1,5 20 2,7 2 6,4 154 0,77 78 64 429 326 16 6,4 6,6 4,8 0,5 137,4 1,5 21 2,7 1,9 6,3 155 0,78 78 60 419 326 15 6,3 6,5 4,8 0,5 133,3 0,8 22 2,7 1,9 6,2 155 0,78 75 60 411 320 15 6,2 6,1 5 0,6 129,1 0,6 23 2,6 1,9 6,2 156 0,8 75 58 403 317 15 6,2 6,1 5 0,6 125 0,6 22 2,6 1,8 6,2 156 0,81 75 57 398 312 15 6,2 6 5 0,6 121,4 0,6 24 3 1,9 7,2 144 0,81 79 47 315 178 13 7,2 7,5 4,1 0,1 117 0,3 25 3 1,9 7,2 145 0,83 79 45 315 177 13 7,2 7,3 4,2 0,1 113,2 0,3 26 3 1,9 7,1 146 0,83 78 45 315 165 13 7,1 7,2 4,2 0,1 109 0,2 27 2,9 1,8 7,1 147 0,85 78 45 312 164 13 7,1 7,2 4,2 0,1 105,3 0,2 28 2,9 1,8 7 148 0,72 77 45 312 164 13 7 7,1 4,4 0,1 100 0,5 29 2,9 1,7 7 149 0,72 77 45 312 161 13 7 6,9 4,4 0,1 101 0,6 30 2,9 1,7 6,9 150 0,72 77 45 312 161 13 6,9 6,9 4,4 0,1 97 0,8 31 2,8 1,7 6,9 150 0,72 76 45 311 161 13 6,9 6,8 4,7 0,2 93,3 0,2 32 2,8 1,6 6,8 152 0,75 76 45 311 161 13 6,8 6,6 4,7 0,2 89,1 0,2 33 2,8 1,6 6,8 153 0,76 76 45 310 159 13 6,8 6,5 4,7 0,2 85,7 0,2 34 2,8 1,6 6,7 154 0,76 76 43 310 159 12 6,7 6,4 4,7 0,2 81,1 0,2 35 2,7 1,5 6,7 155 0,76 75 43 310 157 12 6,7 6,4 4,7 0,2 77 0,5 36 2,7 1,5 6,6 156 0,79 75 43 310 156 11 6,6 6,2 4,7 0,2 73,3 0,2 37 2,7 1,4 6,6 157 0,8 75 40 310 155 11 6,6 6,2 4,7 0,2 90,6 0,2 38 2,7 1,4 6,5 158 0,8 75 40 310 155 11 6,5 6 4,7 0,2 85 0,2 39 2,9 1,9 6,3 150 0,81 78 37 291 143 19 6,3 6,9 4,1 0,1 92,3 0,2 40 2,8 1,8 6,2 161 0,81 78 37 290 142 18 6,2 6,7 4,1 0,1 80 0,2 41 2,6 1,8 6,1 162 0,81 77 37 289 142 18 6,1 6,6 4,3 0,1 83,5 0,2 42 2,5 1,7 6 163 0,81 77 37 289 140 18 6 6,6 4,3 0,1 99,1 0,2 43 2,5 1,7 6 163 0,86 75 37 289 140 17 6 6,5 4,3 0,1 95 0,2 44 2,5 1,6 5,9 165 0,87 75 37 285 139 15 5,9 6,5 4,3 0,2 93,4 0,2 45 2,4 1,6 5,9 166 0,87 75 37 284 139 15 5,9 6,3 4,7 0,2 96 0,2 46 2,3 1,5 5,8 167 0,9 75 36 284 138 15 5,8 6,1 4,7 0,2 93,2 0,2 47 2,2 1,4 5,8 168 1,88 74 36 284 138 14 5,8 5,9 4,7 0,3 94,4 0,3 48 2,2 1,3 5,8 169 1,92 74 36 284 137 13 5,8 5,7 4,8 0,3 90 0,3 49 2,2 1,2 5,7 170 1,72 72 35 276 137 12 5,7 5,5 4,8 0,3 91 0,3 50 2,2 1,1 5,7 171 1,86 72 35 276 136 11 5,7 5,3 5,1 0,4 87,2 0,4 51 2,2 1 5,7 172 1,86 70 35 273 136 11 5,7 5,1 5,4 0,4 83 0,4 52 2,2 0,8 5,7 173 1,85 70 35 262 136 11 5,7 4,9 5,4 0,4 79,3 0,4 53 2,2 0,6 5,7 179 1,74 62 35 253 134 11 5,7 4,6 5,9 0,4 75,6 0,4 54 2,2 0,5 5,7 175 1,82 61 35 239 130 11 5,7 4,2 6,1 0,5 71,6 0,5 55 2,6 2,2 6,2 157 0,91 74 51 405 330 18 6,2 5,6 5,1 0,6 120,1 0,6 56 2,6 2,2 6,2 157 0,91 72 49 397 327 18 6,2 5,5 5,4 0,6 120 0,6
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57 2,6 2,2 6,2 158 0,91 72 46 389 323 18 6,2 5,3 5,4 0,6 126,3 0,6 58 2,5 2,1 6,2 158 0,91 71 45 389 321 18 6,2 5,3 5,4 0,6 125,8 0,6 59 2,5 2,1 6,2 159,9 1,7 71 40 389 321 18 6,2 4,7 5,5 0,7 121,2 0,7 60 2,5 2 6,2 160 1,7 70 40 389 320 18 6,2 4,5 5,5 0,7 120,1 0,7 61 2,4 2 5,2 160 0,77 70 40 377 314 18 5,2 4,5 5,6 0,7 122 0,7 62 2,4 1,9 5,1 161 0,74 70 40 377 311 18 5,1 4,2 6 0,7 111,1 0,7 63 2,4 1,9 5 162 0,8 70 40 377 304 18 5 4 6 0,7 110,2 0,7 64 2,3 1,8 4,9 162 0,83 69 39 377 304 18 4,9 3,7 6 0,7 114 0,7 65 2,3 1,8 4,8 161 0,83 69 39 377 300 18 4,8 3,5 6 0,7 91,2 0,7 66 2,3 1,7 4,7 163 0,97 69 39 377 296 18 4,7 3,5 6,4 0,8 91,1 0,8 67 2,2 1,7 4,6 164 0,96 69 39 363 295 17 4,6 3,5 6,4 0,9 90,1 0,9 68 2,2 1,6 4,5 164 0,96 69 39 355 291 13 4,5 3,5 6,4 0,9 89,9 0,9 69 2,2 1,6 4,4 165 0,96 68 36 353 288 12 4,4 3 6,4 0,9 88,1 0,9 70 2,1 1,5 4,3 165 0,9 68 36 349 285 12 4,3 2,9 6,4 0,9 82,6 0,9 71 2,1 1,5 4,2 166 1,04 68 36 345 285 11 4,2 2,7 6,8 0,9 94,4 0,9 72 2,1 1,4 4,1 166 1,05 67 36 339 260 11 4,1 2,6 6,9 0,9 90 0,9 73 2 1,4 4 167 1,02 67 35 328 255 11 4 2,6 6,9 1 88,8 1 74 2 1,3 3,9 167 1,05 67 33 328 247 10 3,9 2,5 7 1 83,6 1 75 2 1,3 3,8 168 1,02 66 32 324 234 9 3,8 2,5 7 1 86 1 76 1,9 1,2 3,7 168 1,02 66 32 324 227 9 3,7 2,5 7 1,1 86,1 1,1 78 1,9 1,2 3,6 168 1,07 65 32 324 224 5 3,6 2,4 7 1,1 81,2 1,1 79 1,9 1,1 3,6 169 1,07 65 32 320 221 5 3,6 2,4 7,5 1,1 81,2 1,1 80 1,8 1,1 3,5 159 1,06 65 31 320 208 5 3,5 2,4 7,5 1,1 81 1,1 81 1,8 1,1 3,4 159,2 1,06 65 30 320 197 4 3,4 2,4 7,6 1,1 90 1,1 82 2,6 1,9 6,5 154 1,03 74 40 317 168 15 6,5 5,9 4,7 0,3 89,1 0,3 83 2,6 1,8 6,4 155 1,01 74 40 317 168 15 6,4 5,8 4,7 0,3 93 0,3 84 2,6 1,8 6,4 153 1,08 74 40 317 156 15 6,4 5,8 5 0,3 97,1 0,3 85 2,6 1,8 6,3 158 1,04 73 40 317 156 15 6,3 5,6 5 0,3 96,2 0,3 86 2,5 1,7 6,3 158,1 1,05 73 40 314 164 15 6,3 5,5 5 0,3 95 0,3 87 2,5 1,7 6,2 161,2 1,05 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 92 0,3 88 2,5 1,7 6,2 162,2 1,06 72 40 314 160 14 6,2 5,3 5 0,3 92,8 0,3 89 2,5 1,6 6,1 162,1 1,07 72 40 314 160 14 6,1 5,2 5 0,3 92 0,3 90 2,4 1,6 6,1 162,3 1,07 72 40 314 160 14 6,1 5,1 5 4 92,2 0,4 91 2,4 1,6 6 166,7 1,07 72 39 312 157 14 6 5,1 5 4 90,2 0,4 92 2,4 1,5 6 166,5 1,08 71 36 312 155 14 6 5 5 4 90,4 0,4 93 2,4 1,5 5,9 166,3 1,09 71 36 312 153 13 5,9 4,9 5 4 88 0,4 94 2,3 1,5 5,8 165,7 0,9 71 36 312 151 13 5,8 4,9 5,5 4 88,1 0,4 95 2,3 1,4 5,8 166 1,09 71 35 310 149 13 5,8 4,9 5,6 0,5 83,7 0,5 96 2,3 1,4 5,8 149,6 1 70 35 309 174 13 5,8 4,9 5,6 0,5 83,2 0,5 97 2,3 1,4 5,8 150 1 70 36 308 147 13 5,8 4,9 5,6 0,5 83,6 0,5 98 2,3 1,4 5,8 153 1 70 36 307 147 13 5,8 4,8 5,7 0,5 83,5 0,5 99 2,3 1,4 5,8 150,4 1 70 36 307 140 13 5,8 4,8 6 0,5 82,5 0,5 100 2,3 1,4 5,6 153,2 1,1 70 36 307 138 13 5,6 4,6 6 0,5 81 0,6 101 2,3 1,4 5,5 150,2 1,1 69 36 306 138 13 5,5 4,6 6,2 0,5 80,8 1,04 102 2,2 1,3 5,5 155,5 1,1 69 35 305 138 12 5,5 4,4 6,2 0,5 79,6 1,04 103 2,2 1,3 5,4 159,4 1,1 69 35 305 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 78,2 0,4 104 2,2 1,3 5,4 159,1 1,1 69 35 304 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 77,4 1,05 105 2,2 1,2 5,3 159,1 1,1 69 35 304 136 12 5,3 4,2 6,2 0,5 77 0,5 106 2,1 1,2 5,3 159,6 1,12 69 35 302 136 12 5,3 4 6,2 0,5 77 1,02 107 2,1 1,2 5,2 169,2 1,12 68 35 302 136 11 5,2 3,9 6,4 0,5 77,2 0,5 108 2,1 1,1 5,2 161,6 1,12 68 35 302 135 11 5,2 3,9 6,4 0,6 75 1,06 109 2,1 1,1 5,1 160,5 1,12 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 72 1,4 110 2 1,1 5,1 163,6 1,34 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 71,7 0,6 111 1,9 1 5 164 1,11 68 33 299 134 11 5 3,4 6,6 0,6 70 1,3 112 1,9 1 5 167 1,11 68 33 297 134 11 5 3,4 6,7 0,6 70,2 1,2 113 1,9 1 4,9 167 1,11 68 33 297 133 11 4,9 3,4 6,7 0,6 68 1,7 114 1,8 0,9 4,9 167 1,2 68 33 296 132 11 4,9 3,4 6,7 0,6 68,3 1,7 115 1,8 0,9 4,8 167 1,2 68 33 293 131 11 4,8 3 6,7 0,6 68,4 1,4
158
116 1,8 0,9 4,8 169 1,21 68 33 293 126 10 4,8 3 6,8 0,6 65,2 1,6 117 1,8 0,8 4,7 170,4 1,25 68 33 293 126 10 4,7 3 6,9 0,6 69 1 118 1,7 0,8 4,7 170,6 1,29 67 33 293 126 9 4,7 2,9 6,9 0,7 73 1 119 1,7 0,8 4,6 172 1,32 67 33 292 125 9 4,6 2,7 7 0,7 72,2 1,04 120 1,9 1 4,6 167,3 1,79 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7,1 0,7 71,3 1,05 121 1,9 1 4,5 163 1,58 67 32 292 125 9 4,5 2,7 7,1 0,7 75,4 1,06 122 1,8 1 4,5 166 1,68 67 35 288 122 9 4,5 2,4 7,1 0,7 71 1,7 123 1,8 0,9 4,4 166,3 1,49 67 35 288 122 9 4,4 2,3 7,1 0,8 71,1 0,8 124 1,8 0,9 4,4 166,2 1,48 67 34 288 121 9 4,4 2,3 7,1 0,8 77,2 1,08 125 1,8 0,9 4,3 167,2 1,59 66 34 285 120 9 4,3 2 7,3 0,8 75,3 1,08 126 1,7 0,8 4,3 167,2 1,58 66 29 284 121 9 4,3 2 7,4 0,8 75 1,09 127 1,7 0,8 4,2 167 1,58 66 24 284 119 9 4,2 1,9 7,4 0,8 74,7 1,09 128 1,6 0,8 4,2 162,15 1,6 66 32 284 119 9 4,2 1,7 7,4 0,9 72 1 129 1,6 0,7 4,1 170,3 1,62 66 32 282 117 9 4,1 1,7 7,5 0,9 72 1 130 2,1 1,3 5,7 161,2 1,65 61 32 252 150 12 5,7 4 6,6 0,5 72 0,6 131 2,1 1,2 5,6 161,2 1,68 61 32 230 147 11 5,6 3,8 6,6 0,6 76 1,06 132 2,1 1,1 5,6 160,7 1,7 59 32 230 146 9 5,6 3,6 6,6 0,6 76 1,07 133 2,1 1 5,6 166,3 1,74 59 31 223 146 9 5,6 3,4 7,6 0,7 73 1,07 134 2,1 0,9 5,5 167,24 1,74 53 31 217 138 9 5,5 3,2 7,7 0,7 72,6 1,08 135 2,1 0,9 5,5 167,5 1,76 45 30 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,7 72 1,8 136 2 0,8 5,4 167,24 1,8 42 30 188 139 6 5,4 3,1 8,2 0,8 75 1,1 137 2 0,8 5,4 167,5 1,83 31 30 188 106 6 5,4 3 8,2 0,8 74,4 1,1 138 1,7 0,7 5,3 167,4 1,85 30 21 183 105 6 5,3 2,8 8,3 1,1 85,9 1,2 139 1,7 0,7 5,2 167,5 1,89 30 19 183 106 5 5,2 2,3 8,5 1,2 86,9 1,3 140 1,2 0,6 5,1 144 1,9 28 13 171 97 5 5,1 2 8,9 1,2 86,9 1,3 Min 1.2 0,5 3.4 144 0,7 28 13 171 97 4 3.4 1.7 1,37 0,1 65,2 0,2 max 3.4 3,4 8,5 179 1,92 151 123 505 411 13 8.5 9,3 8,9 4 169 1,8 med 2,3 1,5 5,8 161 1,02 70,5 36,5 311,5 157 27 5.8 4.9 3,8 0,5 88,05 0,6 ecar 0,44 0,55 1,07 7,98 0,37 15,22 19,57 68,72 92,02 4,45 1,07 1,951 1,37 0,70 22,31 0,41 moy 2,37 1,54 5,75 159,742 1,10 72,4 44,15 327,82 205,06 13,41 5,75 4,98 5,58 0,64 92,95 0,70
Annexe 04 : Variations des paramètres biochimiques
159
Nbre Ery Ht Hg VGM CCMH MCH Leu Lym Neu Bas Eos Mon
1 6 22 15 36,6 59 21,6 13 44 40 3 4 9
2 6 23 15 38,3 60 23,3 14 44 40 3 4 9
3 7 24 15 34,28 62,5 21,4 14 43 38 5 5 9
4 8 25 14 31,2 60 18,7 15 43 40 4 4 9
5 8 25 15 31,2 60 18,7 14 43 39 4 4 10
6 6 23 13 38,3 60 23,3 15 42 43 2 4 9
7 6 23 13 38,3 56,5 21,6 15 42 42 1 5 10
8 6 22 14 36,6 63 23,3 16 42 41 2 4 10
9 7 24 14 34,2 58,3 20 16 43 43 2 4 8
10 7 24 13 34,2 58,3 20 15 41 44 3 4 8
11 8 32 15 40 43,7 17,5 16 43 42 3 4 8
12 9 35 15 38,8 37,1 14,4 16 40 45 2 4 9
13 8 26 15 32,5 50 16,2 17 43 41 2 4 10
14 9 36 16 40 44,4 17,7 18 42 43 2 4 9
15 8 34 16 42,5 41,1 17,5 18 41 42 3 5 9
16 8 32 15 40 46,8 18,7 18 42 43 2 4 9
17 8 33 14 41,2 42,4 17,5 13 42 42 3 4 9
18 7 28 15 40 46,4 18,5 14 41 43 4 5 7
19 9 30 14 33,3 50 16,6 14 40 45 2 5 8
20 9 31 14 34,4 48,3 16,6 15 42 43 3 5 7
21 9 33 13 36,6 42,4 15,5 14 42 42 3 4 9
22 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 43 2 5 9
23 10 36 15 36 41,6 15 15 42 43 1 5 9
24 9 35 15 38,8 42,8 16,6 16 42 42 4 4 8
25 10 32 15 32 43,7 14 16 43 41 3 5 8
26 10 31 14 31 48,3 15 15 43 42 2 4 9
27 10 35 15 35 42,8 15 16 43 42 1 4 10
28 10 34 15 34 44,1 15 16 43 42 1 4 10
29 10 35 15 35 40 14 40 45 2 5 8
160
17
30 6 33 15 55 45,4 25 18 40 45 3 5 7
31 8 29 15 36,2 44,8 16,2 18 42 43 3 5 7
32 6 22 14 36,6 63 23,3 18 43 41 3 4 9
33 7 24 13 34,2 62,5 21,4 13 40 42 3 5 10
34 7 29 14 41,4 51,7 21,4 14 40 43 2 5 10
35 9 31 15 34,4 45,1 15,5 14 42 45 2 4 7
36 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 46 1 3 9
37 8 34 16 42,5 47 20 14 41 43 3 4 9
38 9 29 14 32,2 51,7 16,6 15 42 42 5 3 8
39 10 36 15 36 41,6 15 15 43 42 3 4 8
40 9 31 15 34,4 51,6 12,8 16 43 41 3 4 9
41 6 22 14 36,6 63 23,3 16 43 42 1 4 10
42 8 33 15 41,2 45,4 18,7 15 43 41 2 4 10
43 10 34 15 34 44,1 15 16 42 41 3 4 10
44 6 28 13 46,6 50 23,3 16 43 43 1 3 10
45 9 36 15 40 41,6 16,6 17 41 43 3 3 10
46 7 27 15 38,5 51,8 20 18 43 44 1 4 8
47 9 27 16 30 51,8 15,5 18 43 42 2 3 10
48 7 24 16 34,2 62,5 21,4 18 40 45 4 4 7
49 8 35 16 43,7 42,8 18,7 13 42 43 3 3 9
50 8 36 16 45 41,6 18,7 15 41 43 3 4 9
51 7 27 14 38,5 48,1 18,5 14 41 43 3 3 10
52 8 28 14 35 50 17,5 15 42 43 4 3 8
53 9 29 13 32,2 51,7 16,6 14 42 43 2 4 9
54 10 36 16 36 44,4 16 15 43 42 3 3 9
55 6 24 14 40 58,3 23,3 15 40 46 4 3 7
56 6 23 15 38,3 62,2 25 14 42 43 2 4 9
57 6 22 15 36,6 68,1 25 15 41 43 3 4 9
58 7 25 16 35,7 60 21,4 43 44 1 5 7
161
14
59 8 32 16 40 43,7 17,5 15 39 44 4 4 9
60 8 29 16 36,2 51,7 18,7 15 43 44 1 4 8
61 6 24 14 40 54,1 21,6 16 41 42 3 4 10
62 7 29 16 41,4 44,8 18,5 16 39 41 4 6 10
63 8 31 15 38,7 45,1 15 42 41 3 4 10
64 9 34 16 37,7 41,1 17,5 16 39 41 4 6 10
65 10 35 16 35 37,1 13 16 41 45 2 4 8
66 10 36 16 36 41,6 15 17 43 44 2 4 7
67 10 35 16 35 42,8 15 18 39 47 2 4 8
68 6 24 15 40 62,5 25 18 39 43 4 4 10
69 9 33 16 36,6 44,8 17,7 18 42 44 1 4 9
70 7 26 13 35,7 61,5 22,8 14 41 44 2 5 8
71 9 32 15 35,5 46,8 16,6 15 39 44 4 4 9
72 7 27 13 38,5 51,8 20 14 42 42 3 4 9
73 8 31 16 38,7 48,3 18,7 15 40 40 4 6 10
74 9 34 14 37,7 41,1 17,5 15 40 41 3 6 10
75 10 34 16 34 41,1 14 16 39 41 4 6 10
76 6 22 13 3,66 59 21,6 16 40 44 1 5 10
78 7 25 15 35,7 64 22,8 15 39 45 2 5 9
79 9 36 16 40 41,6 16,6 16 42 45 1 5 7
80 10 36 16 36 41,6 15 16 42 44 2 4 8
81 9 36 15 40 41,6 16,6 17 41 41 5 5 8
82 8 35 16 43,7 40 15,9 18 43 43 1 4 9
83 9 34 15 37,7 44,1 16,6 18 39 43 4 4 10
84 8 34 14 38,6 44,1 18,7 18 40 40 4 6 10
85 8 33 15 41,2 45,4 18,7 13 39 46 2 5 8
86 8 32 13 40 46,8 18,7 14 40 45 3 5 7
87 7 26 14 37,1 57,6 21,4 14 42 45 1 5 7
88 9 28 13 31,1 50 17,5 15 43 43 1 4 9
162
89 7 32 14 45,7 40,6 18,5 14 39 41 4 6 10
90 7 24 15 34,2 58,3 20 15 40 45 2 5 8
91 9 36 15 40 41,6 16,6 15 42 43 3 4 8
92 10 36 15 36 44,4 16 16 39 40 4 6 11
93 10 35 14 36 45,7 16 16 41 42 3 4 10
94 8 34 13 38,6 41,1 15,9 15 42 43 4 3 8
95 10 31 14 31 48,3 15 16 39 42 3 5 11
96 9 30 14 33,3 50 16,6 16 43 43 1 4 9
97 6 22 14 3,66 23,5 23,3 17 40 40 4 6 10
98 9 32 14 35,5 46,8 16,6 18 39 43 4 4 10
99 9 34 13 37,7 44,1 16,6 18 42 43 1 4 10
100 9 32 13 35,5 40,6 14,4 18 43 42 2 3 10
101 10 34 16 35 44,1 15 13 39 40 5 6 10
102 9 32 14 32,5 46,8 16,6 14 40 40 3 6 11
103 10 32 15 32 50 16 14 43 40 3 4 10
104 10 29 14 29 55,1 16 15 40 46 3 4 7
105 10 30 13 30 53,3 16 14 39 41 3 6 11
106 10 31 15 31 51,6 16 15 41 42 4 4 9
107 10 30 15 30 46,6 14 15 41 41 3 6 9
108 6 22 14 3,66 23,4 23,3 16 42 45 2 3 8
109 7 24 15 34,2 54,1 18,5 16 39 45 3 4 9
110 9 28 15 31,1 57,1 17,7 15 41 44 3 4 8
111 9 29 15 32,2 48,2 15,5 16 40 41 4 6
9
112 10 34 14 34 44,1 15 16 42 39 3 5 11
113 8 29 15 36,2 51,7 18,7 17 39 39 5 6 11
114 8 29 15 36,2 55,1 20 18 39 39 1 5 9
115 9 33 15 36,6 48,4 17,7 18 40 42 4 4 10
116 10 34 14 34 47 16 18 43 43 1 5 8
117 10 33 15 33 42,4 14 13 43 42 2 4 9
118 9 32 13 35 50 17,7 39 40 3 7 11
163
15
119 10 32 14 32 46,8 15 14 43 42 1 4 10
120 10 31 15 31 51,6 16 15 40 41 2 6 11
121 9 29 15 32,2 55,1 17,7 14 40 45 3 5 7
122 8 29 14 36,2 55,1 20 15 39 39 4 7 11
123 10 32 15 32 50 16 15 39 38 5 7 11
124 6 22 16 3,66 68,1 25 14 40 42 3 5 10
125 9 31 15 34,4 51,6 17,7 15 40 41 3 6 10
126 10 34 15 34 38,2 13 14 41 38 4 7 10
127 9 31 16 34,4 48,3 16,6 15 41 38 4 6 11
128 9 33 14 36,6 39,3 14,4 15 40 40 3 6 11
129 8 29 15 36,2 55,1 20 16 40 39 5 5 11
130 9 32 15 35 43,7 15,5 16 39 40 4 7 10
131 9 32 14 35 50 17,7 15 39 39 4 7 11
132 9 31 15 34,4 41,9 14,4 16 39 41 4 6 10
133 9 29 14 32,2 51,7 16,6 16 43 43 1 4 9
134 8 29 14 36,2 55,1 20 17 41 40 3 4 12
135 9 31 15 34,4 51,6 17,7 18 43 42 1 3 11
136 10 32 15 32 46,8 15 18 39 39 4 6 12
137 6 22 15 3,66 72,2 26,6 18 39 39 4 6 12
138 10 30 13 30 50 15 15 40 39 3 7 11
139 8 28 14 36,2 50 17,5 14 42 41 3 5 9
140 8 26 15 32,5 57,6 18,7 15 40 44 4 5 7
Min 6 22 13 29 23,4 13 13 39 38 1 3 7
max 10 36 16 55 72,2 26,6 18 44 47 5 7 12
med 9 31 15 36 48,15 16,6 15 41
42
3
4
9
ecar 1,33 4,30 0,93 3.79 8,02 2,86 1,45 1,50 1,95 1,12 1,02 1,23
moy 8,36 30,16 14,68 36.25 34,20 17,41 15,52
41,12
42,21
2,80
4,61
9,21
Annexe 05 : variations des paramètres hématologiques
164
Nbre Ery Ht Hg VGM CCMH MCH Leu Lym Neu Baso Eos Mon
1 6 22 13 59 21,6 36,6 13 44 40 3 4 9
2 6 23 14 60 23,3 38,3 14 44 40 3 4 9
3 7 24 15 62,5 21,4 34,28 14 43 38 5 5 9
4 8 25 15 60 18,7 31,2 15 43 40 4 4 9
5 8 25 15 60 18,7 31,2 14 43 39 4 4 10
6 6 23 14 60 23,3 38,3 15 42 43 2 4 9
7 6 23 13 56,5 21,6 38,3 15 42 42 1 5 10
8 6 22 14 63 23,3 36,6 16 42 41 2 4 10
9 7 24 14 58,3 20 34,2 16 43 43 2 4 8
10 7 24 14 58,3 20 34,2 15 41 44 3 4 8
11 8 32 14 43,7 17,5 40 16 43 42 3 4 8
12 9 35 13 37,1 14,4 38,8 16 40 45 2 4 9
13 8 26 13 50 16,2 32,5 17 43 41 2 4 10
14 9 36 16 44,4 17,7 40 18 42 43 2 4 9
15 8 34 14 41,1 17,5 42,5 18 41 42 3 5 9
16 8 32 15 46,8 18,7 40 18 42 43 2 4 9
17 8 33 14 42,4 17,5 41,2 13 42 42 3 4 9
18 7 28 13 46,4 18,5 40 14 41 43 4 5 7
19 9 30 15 50 16,6 33,3 14 40 45 2 5 8
20 9 31 15 48,3 16,6 34,4 15 42 43 3 5 7
21 9 33 14 42,4 15,5 36,6 14 42 42 3 4 9
22 9 36 15 41,6 16,6 40 15 41 43 2 5 9
23 10 36 15 41,6 15 36 15 42 43 1 5 9
24 9 35 15 42,8 16,6 38,8 16 42 42 4 4 8
25 10 32 14 43,7 14 32 16 43 41 3 5 8
26 10 31 15 48,3 15 31 15 43 42 2 4 9
27 10 35 15 42,8 15 35 16 43 42 1 4 10
28 10 34 15 44,1 15 34 16 43 42 1 4 10
29 10 35 14 40 14 35 17 40 45 2 5 8
165
30 6 33 15 45,4 25 55 18 40 45 3 5 7
31 8 29 13 44,8 16,2 36,2 18 42 43 3 5 7
32 6 22 14 63 23,3 36,6 18 43 41 3 4 9
33 7 24 15 62,5 21,4 34,2 13 40 42 3 5 10
34 7 29 15 51,7 21,4 41,4 14 40 43 2 5 10
35 9 31 14 45,1 15,5 34,4 14 42 45 2 4 7
36 9 36 15 41,6 16,6 40 15 41 46 1 3 9
37 8 34 16 47 20 42,5 14 41 43 3 4 9
38 9 29 15 51,7 16,6 32,2 15 42 42 5 3 8
39 10 36 15 41,6 15 36 15 43 42 3 4 8
40 9 31 16 51,6 12,8 34,4 43 41 3 4 16 41 6 22 14 63 23,3 36,6 43 42 1 4 16
42 8 33 15 45,4 18,7 41,2 15 43 41 2 4 10
43 10 34 15 44,1 15 34 16 42 41 3 4 10
44 6 28 14 50 23,3 46,6 16 43 43 1 3 10
45 9 36 15 41,6 16,6 40 17 41 43 3 3 10
46 7 27 14 51,8 20 38,5 18 43 44 1 4 8
47 9 27 14 51,8 15,5 30 18 43 42 2 3 10
48 7 24 15 62,5 21,4 34,2 18 40 45 4 4 7
49 8 35 15 42,8 18,7 43,7 13 42 43 3 3 9
50 8 36 15 41,6 18,7 45 15 41 43 3 4 9
51 7 27 13 48,1 18,5 38,5 14 41 43 3 3 10
52 8 28 14 50 17,5 35 15 42 43 4 3 8
53 9 29 15 51,7 16,6 32,2 14 42 43 2 4 9
54 10 36 16 44,4 16 36 15 43 42 3 3 9
55 6 24 14 58,3 23,3 40 15 40 46 4 3 7
moy 8,05 14,48 14,47 49,60 18,30 37,24 15,44 41,96 42,51 2,62 4,07 8,82
Anexe06: Variation des paramètres hématologiques chez les males dromadaires
166
N° Ca P K Na Mg AST CK LDH PAL CGT ALT Glu Uree Tg Chol Crea 1 3,4 3,4 8,5 144 0,7 151 123 505 411 27 8,5 9,3 2,1 0,1 2,3 143,1 2 3,3 3 8,1 144 0,7 142 110 481 397 26 8,1 9,1 2,2 0,1 2,3 104,1 3 3,3 2,8 8 145 0,7 131 107 483 394 25 8 9 2,6 0,1 2,4 104,2 4 3,3 2,8 7,9 145 0,7 117 100 469 390 24 7,9 9 3 0,1 2,5 101,5 5 3,2 2,7 7,8 146 0,7 101 98 467 387 23 7,8 8,8 3,1 0,1 2,6 97,1 6 3,2 2,7 7,7 146 0,7 100 97 461 386 23 7,7 8,8 3,5 0,2 2,6 93 7 3,2 2,6 7,6 148 0,7 99 96 461 383 23 7,6 8,6 3,5 0,3 2,6 89,2 8 3,1 2,6 7,5 148 0,71 92 98 461 380 22 7,5 8,6 3,5 0,3 2,6 85 9 3,1 2,5 7,4 149 0,71 87 86 459 379 22 7,4 8,3 3,5 0,3 2,6 81,1 10 3,1 2,5 7,3 149 0,71 83 85 453 374 21 7,3 8,3 3,5 0,3 3 77,5 11 3 2,4 7,2 150 0,71 85 85 469 372 18 7,2 8 3,8 0,3 3 73,2 12 3 2,4 7,1 150 0,71 84 85 445 371 18 7,1 8 3,8 0,3 3 169 13 3 2,3 7 151 0,7 82 80 441 371 18 7 7,8 4 0,3 3,1 165,1 14 2,9 2,3 7 151 0,71 82 72 435 368 17 7 7,8 4,1 0,4 3,2 161 15 2,9 2,2 6,9 152 0,71 82 76 435 365 16 6,9 7,7 4,1 0,5 3,4 157,3 16 2,9 2,2 6,8 152 0,7 81 73 435 335 16 6,8 7,2 4,1 0,5 3,6 153 17 2,8 2,1 6,7 153 0,78 79 70 435 335 16 6,7 7,2 4,1 0,5 3,6 149,2 18 2,8 2,1 6,6 153 0,75 79 67 435 335 16 6,6 7,2 4,1 0,5 3,6 145 19 2,8 2 6,5 154 0,75 79 65 429 326 16 6,5 6,8 4,5 0,5 3,8 141,4 20 2,7 2 6,4 154 0,77 78 64 429 326 16 6,4 6,6 4,8 0,5 3,8 137,4 21 2,7 1,9 6,3 155 0,78 78 60 419 326 15 6,3 6,5 4,8 0,5 3,8 133,3 22 2,7 1,9 6,2 155 0,78 75 60 411 320 15 6,2 6,1 5 0,6 4 129,1 23 2,6 1,9 6,2 156 0,8 75 58 403 317 15 6,2 6,1 5 0,6 4,1 125 24 2,6 1,8 6,2 156 0,81 75 57 398 312 15 6,2 6 5 0,6 4,1 121,4 25 3 1,9 7,2 144 0,81 79 47 315 178 13 7,2 7,5 4,1 0,1 3,4 117 26 3 1,9 7,2 145 0,83 79 45 315 177 13 7,2 7,3 4,2 0,1 3,4 113,2 27 3 1,9 7,1 146 0,83 78 45 315 165 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 109 28 2,9 1,8 7,1 147 0,85 78 45 312 164 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 105,3 29 2,9 1,8 7 148 0,72 77 45 312 164 13 7 7,1 4,4 0,1 3,4 100 30 2,9 1,7 7 149 0,72 77 45 312 161 13 7 6,9 4,4 0,1 3,4 101 31 2,9 1,7 6,9 150 0,72 77 45 312 161 13 6,9 6,9 4,4 0,1 3,4 97 32 2,8 1,7 6,9 150 0,72 76 45 311 161 13 6,9 6,8 4,7 0,2 3,6 93,3 33 2,8 1,6 6,8 152 0,75 76 45 311 161 13 6,8 6,6 4,7 0,2 3,6 89,1 34 2,8 1,6 6,8 153 0,76 76 45 310 159 13 6,8 6,5 4,7 0,2 3,8 85,7 35 2,8 1,6 6,7 154 0,76 76 43 310 159 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 81,1 36 2,7 1,5 6,7 155 0,76 75 43 310 157 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 77 37 2,7 1,5 6,6 156 0,79 75 43 310 156 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 73,3 38 2,7 1,4 6,6 157 0,8 75 40 310 155 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 90,6 39 2,7 1,4 6,5 158 0,8 75 40 310 155 11 6,5 6 4,7 0,2 4 85 40 2,9 1,9 6,3 150 0,81 78 37 291 143 19 6,3 6,9 4,1 0,2 2,4 92,3 41 2,8 1,8 6,2 161 0,81 78 37 290 142 18 6,2 6,7 4,1 0,1 2,4 80 42 2,6 1,8 6,1 162 0,81 77 37 289 142 18 6,1 6,6 4,3 0,1 2,6 83,5 43 2,5 1,7 6 163 0,81 77 37 289 140 18 6 6,6 4,3 0,1 2,9 99,1 44 2,5 1,7 6 163 0,86 75 37 289 140 17 6 6,5 4,3 0,1 2,1 95 45 2,5 1,6 5,9 165 0,87 75 37 285 139 15 5,9 6,5 4,3 0,1 2,4 93,4 46 2,4 1,6 5,9 166 0,87 75 37 284 139 15 5,9 6,3 4,7 0,2 2,7 96 47 2,3 1,5 5,8 167 0,9 75 36 284 138 15 5,8 6,1 4,7 0,2 3 93,2 48 2,2 1,4 5,8 168 1,88 74 36 284 138 14 5,8 5,9 4,7 0,3 3,1 94,4 49 2,2 1,3 5,8 169 1,92 74 36 284 137 13 5,8 5,7 4,8 0,3 3,8 90 50 2,2 1,2 5,7 170 1,72 72 35 276 137 12 5,7 5,5 4,8 0,3 3,9 91
167
51 2,2 1,1 5,7 171 1,86 72 35 276 136 11 5,7 5,3 5,1 0,4 4,2 87,2 52 2,2 1 5,7 172 1,86 70 35 273 136 11 5,7 5,1 5,4 0,4 4,5 83 53 2,2 0,8 5,7 173 1,85 70 35 262 136 11 5,7 4,9 5,4 0,4 4,8 79,3 54 2,2 0,6 5,7 179 1,74 62 35 253 134 11 5,7 4,6 5,9 0,4 5 75,6 55 2,2 0,5 5,7 175 0,9 61 35 239 130 11 5,7 4,2 6,1 0,5 5,3 71,6 mo 2,76 1,88 6,69 155,34 0,90 354,60 58,36 15,98 241,81 15,98 6,690 6,93 4,29 0,27 3,36 104.69
Annexe 7: Variation des paramètres biochimiques chez le male
N° ery Ht Hg VGM HCM CCMH Leu Lym Neu Baso Eos Mon 1 6 23 15 38,3 25 62,2 14 42 43 2 4 9 2 6 22 15 36,6 25 68,1 15 41 43 3 4 9 3 7 25 15 35,7 21,4 60 14 43 44 1 5 7 4 8 32 14 40 17,5 43,7 15 39 44 4 4 9 5 8 29 15 36,2 18,7 51,7 15 43 44 1 4 8 6 6 24 13 40 21,6 54,1 16 41 42 3 4 10 7 7 29 13 41,4 18,5 44,8 16 39 41 4 6 10 8 8 31 14 38,7 45,1 15 42 41 3 4 10 9 9 34 14 37,7 17,5 41,1 16 39 41 4 6 10 10 10 35 13 35 13 37,1 16 41 45 2 4 8 11 10 36 15 36 15 41,6 17 43 44 2 4 7 12 10 35 15 35 15 42,8 18 39 47 2 4 8 13 6 24 15 40 25 62,5 18 39 43 4 4 10 14 9 33 16 36,6 17,7 44,8 18 42 44 1 4 9 15 7 26 16 35,7 22,8 61,5 14 41 44 2 5 8 16 9 32 15 35,5 16,6 46,8 15 39 44 4 4 9 17 7 27 14 38,5 20 51,8 14 42 42 3 4 9 18 8 31 15 38,7 18,7 48,3 15 40 40 4 6 10 19 9 34 14 37,7 17,5 41,1 15 40 41 3 6 10 20 10 34 14 34 14 41,1 16 39 41 4 6 10 21 6 22 13 3,66 21,6 59 16 40 44 1 5 10 22 7 25 16 35,7 22,8 64 15 39 45 2 5 9 23 9 36 15 40 16,6 41,6 16 42 45 1 5 7 24 10 36 15 36 15 41,6 16 42 44 2 4 8 25 9 36 15 40 16,6 41,6 17 41 41 5 5 8 26 8 35 14 43,7 15,9 40 18 43 43 1 4 9 27 9 34 15 37,7 16,6 44,1 18 39 43 4 4 10 28 8 34 15 38,6 18,7 44,1 18 40 40 4 6 10 29 8 33 15 41,2 18,7 45,4 13 39 46 2 5 8 30 8 32 15 40 18,7 46,8 14 40 45 3 5 7 31 7 26 15 37,1 21,4 57,6 14 42 45 1 5 7 32 9 28 14 31,1 17,5 50 15 43 43 1 4 9 33 7 32 13 45,7 18,5 40,6 14 39 41 4 6 10 34 7 24 14 34,2 20 58,3 15 40 45 2 5 8 35 9 36 15 40 16,6 41,6 15 42 43 3 4 8 36 10 36 16 36 16 44,4 16 39 40 4 6 11 37 10 35 16 36 16 45,7 16 41 42 3 4 10 38 8 34 14 38,6 15,9 41,1 15 42 43 4 3 8 39 10 31 15 31 15 48,3 16 39 42 3 5 11 40 9 30 15 33,3 16,6 50 16 43 43 1 4 9 41 6 22 14 3,66 23,3 23,5 17 40 40 4 6 10 42 9 32 15 35,5 16,6 46,8 18 39 43 4 4 10 43 9 34 15 37,7 16,6 44,1 18 42 43 1 4 10
168
44 9 32 13 35,5 14,4 40,6 18 43 42 2 3 10 45 10 34 15 35 15 44,1 13 39 40 5 6 10 46 9 32 15 32,5 16,6 46,8 14 40 40 3 6 11 47 10 32 16 32 16 50 14 43 40 3 4 10 48 10 29 16 29 16 55,1 15 40 46 3 4 7 49 10 30 16 30 16 53,3 14 39 41 3 6 11 50 10 31 16 31 16 51,6 15 41 42 4 4 9 51 10 30 14 30 14 46,6 15 41 41 3 6 9 52 6 22 14 3,66 23,3 23,4 16 42 45 2 3 8 53 7 24 13 34,2 18,5 54,1 16 39 45 3 4 9 54 9 28 16 31,1 17,7 57,1 15 41 44 3 4 8 55 9 29 14 32,2 15,5 48,2 16 40 41 4 6 9 56 10 34 15 34 15 44,1 16 42 39 3 5 11 57 8 29 15 36,2 18,7 51,7 17 39 39 5 6 11 58 8 29 16 36,2 20 55,1 18 39 39 1 5 9 59 9 33 16 36,6 17,7 48,4 18 40 42 4 4 10 62 10 34 16 34 16 47 18 43 43 1 5 8 61 10 33 14 33 14 42,4 13 43 42 2 4 9 62 9 32 16 35 17,7 50 15 39 40 3 7 11 63 10 32 15 32 15 46,8 14 43 42 1 4 10 64 10 31 16 31 16 51,6 15 40 41 2 6 11 65 9 29 16 32,2 17,7 55,1 14 40 45 3 5 7 66 8 29 16 36,2 20 55,1 15 39 39 4 7 11 67 10 32 16 32 16 50 15 39 38 5 7 11 68 6 22 15 3,66 25 68,1 14 40 42 3 5 10 69 9 31 16 34,4 17,7 51,6 15 40 41 3 6 10 70 10 34 13 34 13 38,2 14 41 38 4 7 10 71 9 31 15 34,4 16,6 48,3 15 41 38 4 6 11 72 9 33 13 36,6 14,4 39,3 15 40 40 3 6 11 73 8 29 16 36,2 20 55,1 16 40 39 5 5 11 74 9 32 14 35 15,5 43,7 16 39 40 4 7 10 75 9 32 16 35 17,7 50 15 39 39 4 7 11 76 9 31 13 34,4 14,4 41,9 16 39 41 4 6 10 77 9 29 15 32,2 16,6 51,7 16 43 43 1 4 9 78 8 29 16 36,2 20 55,1 17 41 40 3 4 12 79 9 31 16 34,4 17,7 51,6 18 43 42 1 3 11 80 10 32 15 32 15 46,8 18 39 39 4 6 12 81 6 22 16 3,66 26,6 72,2 18 39 39 4 6 12 82 10 30 15 30 15 50 15 40 39 3 7 11 83 8 28 14 36,2 17,5 50 14 42 41 3 5 9 84 8 26 15 32,5 18,7 57,6 15 40 44 4 5 7 85 10 33 13 33 13 39,3 14 39 43 3 5 10 moy 8,56 30,4 14,82 32,72 17,41 48,57 15,58 40,58 42,01 2,92 4,95 9,46
Annexe 8: Variation des paramètres hématologiques femelles
169
N° ca p k mg na ast ck ldh pal cgt alt glu ure tg chol crea
1 2,6 2,2 6,2 1,82 157 74 51 405 330 18 6,2 5,6 5,1 0,6 2,3 120
2 2,6 2,2 6,2 0,91 157 72 49 397 327 18 6,2 5,5 5,4 0,6 2,3 126,3
3 2,6 2,2 6,2 0,91 158 72 46 389 323 18 6,2 5,3 5,4 0,6 2,4 125,8
4 2,5 2,1 6,2 0,91 158 71 45 389 321 18 6,2 5,3 5,4 0,6 2,5 121,2
5 2,5 2,1 6,2 0,91 159,9 71 40 389 321 18 6,2 4,7 5,5 0,7 2,6 120,1
6 2,5 2 6,2 1,7 160 70 40 389 320 18 6,2 4,5 5,5 0,7 2,6 122
7 2,4 2 5,2 1,7 160 70 40 377 314 18 5,2 4,5 5,6 0,7 2,6 111,1
8 2,4 1,9 5,1 0,77 161 70 40 377 311 18 5,1 4,2 6 0,7 2,6 110,2
9 2,4 1,9 5 0,74 162 70 40 377 304 18 5 4 6 0,7 2,6 114
10 2,3 1,8 4,9 0,8 162 69 39 377 304 18 4,9 3,7 6 0,7 3 91,2
11 2,3 1,8 4,8 0,83 161 69 39 377 300 18 4,8 3,5 6 0,7 3 91,1
12 2,3 1,7 4,7 0,83 163 69 39 377 296 18 4,7 3,5 6,4 0,8 3 90,1
13 2,2 1,7 4,6 0,97 164 69 39 363 295 17 4,6 3,5 6,4 0,9 3,1 89,9
14 2,2 1,6 4,5 0,96 164 69 39 355 291 13 4,5 3,5 6,4 0,9 3,2 88,1
15 2,2 1,6 4,4 0,96 165 68 36 353 288 12 4,4 3 6,4 0,9 3,4 82,6
16 2,1 1,5 4,3 0,96 165 68 36 349 285 12 4,3 2,9 6,4 0,9 3,6 94,4
17 2,1 1,5 4,2 0,9 166 68 36 345 285 11 4,2 2,7 6,8 0,9 3,6 90
18 2,1 1,4 4,1 1,04 166 67 36 339 260 11 4,1 2,6 6,9 0,9 3,6 88,8
19 2 1,4 4 1,05 167 67 35 328 255 11 4 2,6 6,9 1 3,8 83,6
20 2 1,3 3,9 1,02 167 67 33 328 247 10 3,9 2,5 7 1 3,8 86
21 2 1,3 3,8 1,05 168 66 32 324 234 9 3,8 2,5 7 1 3,8 86,1
22 1,9 1,2 3,7 1,02 168 66 32 324 227 9 3,7 2,5 7 1,1 4 81,2
23 1,9 1,2 3,6 1,02 169 65 32 324 224 5 3,6 2,4 7 1,1 4,1 81,2
24 1,9 1,1 36 1,07 169 65 32 320 221 5 36 2,4 7,5 1,1 4,1 81
25 1,8 1,1 3,5 1,07 159 65 31 320 208 5 3,5 2,4 7,5 1,1 3,4 90
26 1,8 1,1 3,4 1,06 159,2 65 30 320 197 4 3,4 2,4 7,6 1,1 3,4 89,1
27 2,6 1,9 6,5 1,06 154 74 40 317 168 15 6,5 5,9 4,7 0,3 3,4 93
28 2,6 1,8 6,4 1,03 155 74 40 317 168 15 6,4 5,8 4,7 0,3 3,4 97,1
29 2,6 1,8 6,4 1,01 153 74 40 317 156 15 6,4 5,8 5 0,3 3,4 96,2
30 2,6 1,8 6,3 1,08 158 73 40 317 156 15 6,3 5,6 5 0,3 3,4 95
31 2,5 1,7 6,3 1,04 158,1 73 40 314 164 15 6,3 5,5 5 0,3 3,4 92
32 2,5 1,7 6,2 1,05 161,2 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 3,6 92,8
33 2,5 1,7 6,2 1,05 162,2 72 40 314 160 14 6,2 5,3 5 0,3 3,6 92
34 2,5 1,6 6,1 1,06 162,1 72 40 314 160 14 6,1 5,2 5 0,3 3,8 92,2
35 2,4 1,6 6,1 1,07 162,3 72 40 314 160 14 6,1 5,1 5 4 3,8 90,2
36 2,4 1,6 6 1,07 166,7 72 39 312 157 14 6 5,1 5 4 3,8 90,4
37 2,4 1,5 6 1,07 166,5 71 36 312 155 14 6 5 5 4 4 88
38 2,4 1,5 5,9 1,08 166,3 71 36 312 153 13 5,9 4,9 5 4 4 88,1
39 2,3 1,5 5,8 1,09 165,7 71 36 312 151 13 5,8 4,9 5,5 4 4 83,7
40 2,3 1,4 5,8 0,9 166 71 35 310 149 13 5,8 4,9 5,6 0,5 2,4 83,2
41 2,3 1,4 5,8 1,09 149,6 70 35 309 174 13 5,8 4,9 5,6 0,5 2,4 83,6
42 2,3 1,4 5,8 1 150 70 36 308 147 13 5,8 4,9 5,6 0,5 2,6 83,5
43 2,3 1,4 5,8 1 153 70 36 307 147 13 5,8 4,8 5,7 0,5 2,9 82,5
44 2,3 1,4 5,8 1 150,4 70 36 307 140 13 5,8 4,8 6 0,5 2,1 81
45 2,3 1,4 5,6 1 153,2 70 36 307 138 13 5,6 4,6 6 0,5 2,4 80,8
46 2,3 1,4 5,5 1,1 150,2 69 36 306 138 13 5,5 4,6 6,2 0,5 2,7 79,6
47 2,2 1,3 5,5 1,1 155,5 69 35 305 138 12 5,5 4,4 6,2 0,5 3 78,2
48 2,2 1,3 5,4 1,1 159,4 69 35 305 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 3,1 77,4
170
49 2,2 1,3 5,4 1,1 159,1 69 35 304 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 3,8 77
50 2,2 1,2 5,3 1,1 159,1 69 35 304 136 12 5,3 4,2 6,2 0,5 3,9 77
51 2,1 1,2 5,3 1,1 159,6 69 35 302 136 12 5,3 4 6,2 0,5 4,2 77,2
52 2,1 1,2 5,2 1,12 169,2 68 35 302 136 11 5,2 3,9 6,4 0,5 4,5 75
53 2,1 1,1 5,2 1,12 161,6 68 35 302 135 11 5,2 3,9 6,4 0,6 4,8 72
54 2,1 1,1 5,1 1,12 160,5 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5 71,7
55 2 1,1 5,1 1,12 163,6 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5,3 70
56 1,9 1 5 1,34 164 68 33 299 134 11 5 3,4 6,6 0,6 5,5 70,2 57 1,9 1 5 1,11 167 68 33 297 134 11 5 3,4 6,7 0,6 5,5 68 58 1,9 1 4,9 1,11 167 68 33 297 133 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 68,3 59 1,8 0,9 4,9 1,11 167 68 33 296 132 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 68,4 62 1,8 0,9 4,8 1,2 167 68 33 293 131 11 4,8 3 6,7 0,6 5,5 65,2 61 1,8 0,9 4,8 1,2 169 68 33 293 126 10 4,8 3 6,8 0,6 5,5 69 62 1,8 0,8 4,7 1,21 170,4 68 33 293 126 10 4,7 3 6,9 0,6 5,6 73 63 1,7 0,8 4,7 1,25 170,6 67 33 293 126 9 4,7 2,9 6,9 0,7 5,6 72,2 64 1,7 0,8 4,6 1,29 172 67 33 292 125 9 4,6 2,7 7 0,7 5,7 71,3 65 1,9 1 4,6 1,32 167,3 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7,1 0,7 5,7 75,4 66 1,9 1 4,5 1,79 163 67 32 292 125 9 4,5 2,7 7,1 0,7 5,7 71 67 1,8 1 4,5 1,58 166 67 35 288 122 9 4,5 2,4 7,1 0,7 5,7 71,1 68 1,8 0,9 4,4 1,68 166,3 67 35 288 122 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 77,2 69 1,8 0,9 4,4 1,49 166,2 67 34 288 121 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 75,3 70 1,8 0,9 4,3 1,48 167,2 66 34 285 120 9 4,3 2 7,3 0,8 6,2 75 71 1,7 0,8 4,3 1,59 167,2 66 29 284 121 9 4,3 2 7,4 0,8 6,2 74,7 72 1,7 0,8 4,2 1,58 167 66 24 284 119 9 4,2 1,9 7,4 0,8 6,3 72 73 1,6 0,8 4,2 1,58 162,15 66 32 284 119 9 4,2 1,7 7,4 0,9 6,4 72 74 1,6 0,7 4,1 1,6 170,3 66 32 282 117 9 4,1 1,7 7,5 0,9 6,4 72 75 2,1 1,3 5,7 1,62 161,2 61 32 252 150 12 5,7 4 6,6 0,5 5,6 76 76 2,1 1,2 5,6 1,65 161,2 61 32 230 147 11 5,6 3,8 6,6 0,6 5,7 76 77 2,1 1,1 5,6 1,68 160,7 59 32 230 146 9 5,6 3,6 6,6 0,6 6 73 78 2,1 1 5,6 1,7 166,3 59 31 223 146 9 5,6 3,4 7,6 0,7 6 72,6 79 2,1 0,9 5,5 1,74 167,24 53 31 217 138 9 5,5 3,2 7,7 0,7 6,3 72 80 2,1 0,9 5,5 1,74 167,5 45 30 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,7 6,9 75 81 2 0,8 5,4 1,76 167,24 42 30 188 139 6 5,4 3,1 8,2 0,8 7 74,4 82 2 0,8 5,4 1,8 167,5 31 30 188 106 6 5,4 3 8,2 0,8 7,3 85,9 83 1,7 0,7 5,3 1,83 167,4 30 21 183 105 6 5,3 2,8 8,3 1,1 1,1 86,9 84 1,7 0,7 5,2 1,85 167,5 30 19 183 106 5 5,2 2,3 8,5 1,2 1,2 86,9 85 1,2 0,6 5,1 1,89 167,5 28 13 171 97 5 5,1 2 8,9 1,2 1,2 84,9 moy 2,12 1,31 5,52 1,21 162,8 65,94 34,96 306,50 181,28 3,70 5,52 3,72 6,42 0,88 4,1 84,9
Annexe 9: Variation des paramètres biochimiques femelles
171
N er hem hem vgm hcm ccm leu lympo neuttr baso eosino mono
1 8 35 14 40 17,5 40 13 42 43 2 4 9
2 10 34 15 36 15 44,1 14 41 43 3 4 9
3 6 28 14 36,6 21,2 50 14 43 44 1 5 7
4 9 35 13 36,6 14,4 37,1 15 39 44 4 4 9
5 7 25 13 35,7 18,5 52 14 43 44 1 4 8
6 9 32 15 35,5 16,6 46,8 15 41 42 3 4 10
7 7 26 14 37,1 53,84 15 39 41 4 6 10
8 8 29 14 36,2 20 48,2 16 42 41 3 4 10
9 9 33 13 36,6 14,4 39,3 16 39 41 4 6 10
10 10 34 16 34 16 47 15 41 45 2 4 8
11 6 23 14 38,3 23,3 60 16 43 44 2 4 7
12 6 23 15 38,3 35,8 62,2 16 39 47 2 4 8
13 8 33 16 41,2 20 44,8 17 39 43 4 4 10
14 9 35 16 38,8 17,7 45,7 18 42 44 1 4 9
15 9 35 16 38,8 17,7 45,7 18 41 44 2 5 8 moy
8,06 14,53 14,53 37,31 20,61 47,78 15 40,93 43,33 2,53 4,40 8,80
Annexe 10: Variation des paramètres hématologiques des chamelles vides
N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu ure tg cho crea
1 2,6 1,9 6,5 154 1,12 74 40 317 168 15 6,2 5,9 4,7 0,3 4,1 120
2 2,6 1,8 6,4 155 1,12 74 40 317 168 15 6,2 5,8 4,7 0,3 4,1 126,3
3 2,6 1,8 6,4 153 1,34 74 40 317 156 15 6,2 5,8 5 0,3 4,3 125,8
4 2,6 1,8 6,3 158 1,11 73 40 317 156 15 6,2 5,6 5 0,3 4,3 121,2
5 2,5 1,7 6,3 158,1 1,11 73 40 314 164 15 6,2 5,5 5 0,3 4,4 120,1
6 2,5 1,7 6,2 161,2 1,11 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 4,4 122
7 2,5 1,7 6,2 162,2 1,2 72 40 314 160 14 5,2 5,3 5 0,3 4,4 111,1
8 2,5 1,6 6,1 162,1 1,2 72 40 314 160 14 5,1 5,2 5 0,3 4,4 110,2
9 2,4 1,6 6,1 162,3 1,21 72 40 314 160 14 5 5,1 5 4 4,4 114
10 2,4 1,6 6 166,7 1,25 72 39 312 157 14 4,9 5,1 5 4 4,4 91,2
11 2,4 1,5 6 166,5 1,29 71 36 312 155 14 4,8 5 5 4 4,4 91,1
12 2,4 1,5 5,9 166,3 1,32 71 36 312 153 13 4,7 4,9 5 4 4,4 90,1
13 2,3 1,5 5,8 165,7 1,79 71 36 312 151 13 4,6 4,9 5,5 4 4,4 89,9
14 2,1 1,3 5,7 161,2 1,58 61 35 252 150 12 4,5 4 6,6 0,5 5,6 88,1
15 2,1 1,2 5,6 161,2 1,68 61 35 230 147 11 4,4 3,8 6,6 0,6 5,7 82,6 mo 2,43 1,61 6,1 160,9 1,29 70,93 38,46 304,53 157,86 13,93 5,36 5,16 5,20 1,56 4,51 106,91
Annexe 11:Variation des paramètres biochimiques des chamelles vides
172
N eryt hema hemog vgm hcm ccmh leu lymp lymph baso eosi mono 1 8 32 15 37,1 18,7 46,8 14 39 44 4 4 9 2 8 36 15 31,1 18,7 41,6 15 42 42 3 4 9 3 7 22 13 45,7 18,5 59 14 40 40 4 6 10 4 9 33 15 34,2 16,6 45,4 15 40 41 3 6 10 5 7 27 14 40 20 51,8 15 39 41 4 6 10 6 7 26 13 36 18,5 50 16 40 44 1 5 10 7 9 33 14 36 17,5 42,4 16 39 45 2 5 9 8 10 35 15 38,6 15 42,8 15 42 45 1 5 7 9 10 34 16 31 16 47 16 42 44 2 4 8 10 8 30 15 33,3 18,7 50 16 41 41 5 5 8 11 10 34 16 3,66 16 42,8 17 43 43 1 4 9 12 9 33 16 35,5 17,7 44,8 18 39 43 4 4 10 13 6 23 15 37,7 25 62,2 18 40 40 4 6 10 14 9 35 16 35,5 17,7 45,7 18 39 46 2 5 8 15 9 34 16 35 17,7 47 13 40 45 3 5 7 16 9 32 15 32,5 16,6 46,8 15 42 45 1 5 7 17 10 34 15 32 15 44,1 14 43 43 1 4 9 18 9 32 15 29 16,6 46,8 15 39 41 4 6 10 19 10 32 14 30 14 43,7 14 40 45 2 5 8 20 10 35 15 31 15 42,8 15 42 43 3 4 8 21 10 33 16 30 16 44,8 15 39 40 4 6 11 22 10 36 16 3,66 16 44,4 14 41 42 3 4 10 23 10 35 16 34,2 16 45,7 15 42 43 4 3 8 24 6 24 14 31,1 23,3 58,3 14 39 42 3 5 11 25 7 23 14 32,2 20 60,8 15 43 43 1 4 9 26 9 35 16 34 17,7 45,7 15 40 40 4 6 10 27 9 32 16 36,2 17,7 50 16 39 43 4 4 10 28 10 33 14 36,2 14 42,4 16 42 43 1 4 10 29 8 29 14 36,6 15,9 48,2 15 43 42 2 3 10 30 7 22 14 34 20 52 16 39 40 5 6 10 31 9 29 14 33 17,5 48,2 16 40 40 3 6 11 M
8,67 31,06 30,81 32,45 17,53 47,87 15 40,58 42,55 2,84 4,81 9,23
Annexe 12: Variation des paramètres hématologiques des chamelles allaitantes
N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol cre 1 2,3 1,4 5,8 166 0,96 71 36 310 149 13 4,1 4,9 5,6 0,5 4,4 90 2 2,3 1,4 5,8 149,6 0,9 70 36 309 174 13 4 4,9 5,6 0,5 4,4 88,8 3 2,3 1,4 5,8 150 1,04 70 36 308 147 13 3,9 4,9 5,6 0,5 4,6 83,6 4 2,3 1,4 5,8 153 1,05 70 36 307 147 13 3,8 4,8 5,7 0,5 4,8 86 5 2,3 1,4 5,8 150,4 1,02 70 36 307 140 13 3,7 4,8 6 0,5 4,8 86,1 6 2,3 1,4 5,6 153,2 1,05 70 35 307 138 13 3,6 4,6 6 0,5 4,9 81,2 7 2,3 1,4 5,5 150,2 1,02 69 35 306 138 13 36 4,6 6,2 0,5 4,9 81,2 8 2,2 1,3 5,5 155,5 1,02 69 35 305 138 12 3,5 4,4 6,2 0,5 5 81 9 2,2 1,3 5,4 159,4 1,07 69 35 305 137 12 3,4 4,4 6,2 0,5 5 90 10 2,2 1,3 5,4 159,1 1,07 69 35 304 137 12 6,5 4,4 6,2 0,5 5,1 89,1
173
11 2,2 1,2 5,3 159,1 1,06 69 35 304 136 12 6,4 4,2 6,2 0,5 5,1 93 12 2,1 1,2 5,3 159,6 1,06 69 35 302 136 12 6,4 4 6,2 0,5 5,3 97,1 13 2,1 1,2 5,2 169,2 1,03 68 33 302 136 11 6,3 3,9 6,4 0,5 5,3 96,2 14 2,1 1,1 5,2 161,6 1,01 68 33 302 135 11 6,3 3,9 6,4 0,6 5,3 95 15 2,1 1,1 5,1 160,5 1,08 68 33 302 135 11 6,2 3,9 6,5 0,6 5,5 92 16 2 1,1 5,1 163,6 1,04 68 33 302 135 11 6,2 3,9 6,5 0,6 5,5 92,8 17 1,9 1 5 164 1,05 68 33 299 134 11 6,1 3,4 6,6 0,6 5,5 92 18 1,9 1 5 167 1,05 68 33 297 134 11 6,1 3,4 6,7 0,6 5,5 92,2 19 1,9 1 4,9 167 1,06 68 33 297 133 11 6 3,4 6,7 0,6 5,5 90,2 20 1,8 0,9 4,9 167 1,07 68 33 296 132 11 6 3,4 6,7 0,6 5,5 90,4 21 1,8 0,9 4,8 167 1,07 68 33 293 131 11 5,9 3 6,7 0,6 5,5 88 22 1,8 0,9 4,8 169 1,07 68 33 293 126 10 5,8 3 6,8 0,6 5,5 88,1 23 1,8 0,8 4,7 170,4 1,08 68 33 293 126 10 5,8 3 6,9 0,6 5,6 83,7 24 1,7 0,8 4,7 170,6 1,09 67 32 293 126 9 5,8 2,9 6,9 0,7 5,6 83,2 25 1,7 0,8 4,6 172 0,9 67 32 292 125 9 5,8 2,7 7 0,7 5,7 83,6 26 2,1 1,1 5,6 160,7 1,09 59 35 230 146 9 5,8 3,6 6,6 0,6 6 83,5 27 2,1 1 5,6 166,3 1 59 35 223 146 9 5,8 3,4 7,6 0,7 6 82,5 28 2,1 0,9 5,5 167,24 1 53 34 217 138 9 5,6 3,2 7,7 0,7 6,3 81 29 2,1 0,9 5,5 167,5 1 45 34 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,7 6,9 80,8 30 2 0,8 5,4 167,24 1 42 29 188 139 6 5,5 3,1 8,2 0,8 7 79,6 31 2 0,8 5,4 167,5 1,1 31 24 188 106 6 5,4 3 8,2 0,8 7,3 78,2 M 2,06 1,10 5,29 162,2 1,03 64,70 33,64 282,87 136,58 10,77 6,36129 3,812903 6,609677 0,587097 5,46129 87,1
Annexe 13: Variation des paramètres biochimiques des chamelles allaitantes
N eryt hemato hemog vgm hcm ccmh leu neutro lymp baso eosin mono 1 9 32 14 35,5 17,5 43,7 14 39 41 3 6 11 2 8 33 15 38,5 18,7 45,5 15 41 42 4 4 9 3 7 25 13 38,7 18,5 52 14 41 41 3 6 9 4 10 35 14 37,7 14 40 15 42 45 2 3 8 5 9 35 15 34 16,6 42,8 15 39 45 3 4 9 6 10 36 15 3,66 15 41,6 16 41 44 3 4 8 7 9 35 15 35,7 16,6 42,8 16 40 41 4 6 9 8 10 34 14 40 14 41,1 15 42 39 3 5 11 9 10 36 15 36 15 41,6 16 39 39 5 6 11 10 10 33 16 40 16 44,8 16 39 39 1 5 9 11 10 35 16 43,7 16 45,7 17 40 42 4 4 10 12 10 36 16 37,7 16 44,4 18 43 43 1 5 8 13 6 23 13 38,6 21,6 56,5 18 43 42 2 4 9 m 9,07 32,92 14,69 35,36 16,57 44,80 16 40,69 41,77 2,92 4,77 9,31
Annexe 14: Variation des paramètres hématologiques des chamelles gestantes
174
ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 1,9 1 4,6 167,3 1,82 30 32 292 125 9 4,9 2,7 7,1 0,7 5,7 77 2 1,9 1 4,5 163 0,91 30 32 292 125 9 4,8 2,7 7,1 0,7 5,7 77 3 1,8 1 4,5 166 0,91 28 32 288 122 9 4,8 2,4 7,1 0,7 5,7 77,2 4 1,8 0,9 4,4 166,3 0,91 67 32 288 122 9 4,7 2,3 7,1 0,8 5,7 75 5 1,8 0,9 4,4 166,2 0,91 67 32 288 121 9 4,7 2,3 7,1 0,8 5,7 72 6 1,8 0,9 4,3 167,2 1,7 67 31 285 120 9 4,6 2 7,3 0,8 5,7 71,7 7 1,7 0,8 4,3 167,2 1,7 67 31 284 121 9 4,6 2 7,4 0,8 5,7 70 8 1,7 0,8 4,2 167 0,77 67 30 284 119 9 4,5 1,9 7,4 0,8 5,7 70,2 9 1,6 0,8 4,2 162,15 0,74 66 30 284 119 9 4,5 1,7 7,4 0,9 5,7 68 10 1,6 0,7 4,1 170,3 0,8 66 30 282 117 9 4,4 1,7 7,5 0,9 5,7 68,3 11 1,7 0,7 5,3 166,3 0,83 66 21 183 105 6 4,4 2,8 8,3 1,1 5,7 68,4 12 1,7 0,7 5,2 167,4 0,83 66 19 183 106 5 4,3 2,3 8,5 1,2 5,7 65,2 13 1,2 0,6 5,1 167,5 0,97 66 13 171 97 5 4,3 2 8,9 1,2 5,7 69 m 1,70 0,83 4,54 166,45 1,06 57,92 28,07 261,84 116,84 8,15 4,57 2,21 7,55 0,87 5,7 71,46
Annexe 15: Variation des paramètres biochimiques des chamelles gestantes
N eryth hemat hemog vgm ccmh hcm leuco lym j neyt j baso j eosin mono j 1 6 22 15 36,6 59 21,6 13 44 40 3 4 9 2 6 23 15 38,3 60 23,3 14 44 40 3 4 9 3 7 24 15 34,28 62,5 21,4 14 43 38 5 5 9 4 8 25 14 31,2 60 18,7 15 43 40 4 4 9 5 8 25 15 31,2 60 18,7 14 43 39 4 4 10 6 6 23 13 38,3 60 23,3 15 42 43 2 4 9 7 6 23 13 38,3 56,5 21,6 15 42 42 1 5 10 8 6 22 14 36,6 63 23,3 16 42 41 2 4 10 9 7 24 14 34,2 58,3 20 16 43 43 2 4 8 10 7 24 13 34,2 58,3 20 15 41 44 3 4 8 11 8 32 15 40 43,7 17,5 16 43 42 3 4 8 12 9 35 15 38,8 37,1 14,4 16 40 45 2 4 9 13 8 26 15 32,5 50 16,2 17 43 41 2 4 10 14 9 36 16 40 44,4 17,7 18 42 43 2 4 9 15 8 34 16 42,5 41,1 17,5 18 41 42 3 5 9 16 8 32 15 40 46,8 18,7 18 42 43 2 4 9 17 8 33 14 41,2 42,4 17,5 13 42 42 3 4 9 18 7 28 15 40 46,4 18,5 14 41 43 4 5 7 19 9 30 14 33,3 50 16,6 14 40 45 2 5 8 20 9 31 14 34,4 48,3 16,6 15 42 43 3 5 7 21 9 33 13 36,6 42,4 15,5 14 42 42 3 4 9 22 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 43 2 5 9 23 10 36 15 36 41,6 15 15 42 43 1 5 9 24 9 35 15 38,8 42,8 16,6 16 42 42 4 4 8 25 10 32 15 32 43,7 14 16 43 41 3 5 8 26 10 31 14 31 48,3 15 15 43 42 2 4 9 27 10 35 15 35 42,8 15 16 43 42 1 4 10 28 10 34 15 34 44,1 15 16 43 42 1 4 10 29 10 35 15 35 40 14 17 40 45 2 5 8 30 6 33 15 55 45,4 25 18 40 45 3 5 7
175
31 8 29 15 36,2 44,8 16,2 18 42 43 3 5 7 32 6 22 14 36,6 63 23,3 18 43 41 3 4 9 33 7 24 13 34,2 62,5 21,4 13 40 42 3 5 10 34 7 29 14 41,4 51,7 21,4 14 40 43 2 5 10 35 9 31 15 34,4 45,1 15,5 14 42 45 2 4 7 36 9 36 16 40 41,6 16,6 15 41 46 1 3 9 37 8 34 16 42,5 47 20 14 41 43 3 4 9 38 9 29 14 32,2 51,7 16,6 15 42 42 5 3 8 39 10 36 15 36 41,6 15 15 43 42 3 4 8 40 9 31 15 34,4 51,6 12,8 16 43 41 3 4 9 41 6 22 14 36,6 63 23,3 16 43 42 1 4 10 42 8 33 15 41,2 45,4 18,7 15 43 41 2 4 10 43 10 34 15 34 44,1 15 16 42 41 3 4 10 44 6 28 13 46,6 50 23,3 16 43 43 1 3 10 45 9 36 15 40 41,6 16,6 17 41 43 3 3 10 46 7 27 15 38,5 51,8 20 18 43 44 1 4 8 47 9 27 16 30 51,8 15,5 18 43 42 2 3 10 48 7 24 16 34,2 62,5 21,4 18 40 45 4 4 7 49 8 35 16 43,7 42,8 18,7 13 42 43 3 3 9 50 8 36 16 45 41,6 18,7 15 41 43 3 4 9 Moy 8,06 29,9 14,72 37,33 49,51 18,29 15,53 42,00 42,42 2,56 4,16 8,84
Annexe17: Variation des paramètres hématologiques des dromadaires jeunes
N eryth hemat hemg vgm ccmh hcm leuco lymph neutro baso esosi mono 1 7 28 14 38,5 48,1 18,5 14 41 43 3 3 10 2 8 29 14 35 50 17,5 15 42 43 4 3 8 3 9 36 13 32,2 51,7 16,6 14 42 43 2 4 9 4 10 24 16 36 44,4 16 15 43 42 3 3 9 5 6 23 14 40 58,3 23,3 15 40 46 4 3 7 6 6 22 15 38,3 62,2 25 14 42 43 2 4 9 7 6 25 15 36,6 68,1 25 15 41 43 3 4 9 8 7 32 16 35,7 60 21,4 14 43 44 1 5 7 9 8 29 16 40 43,7 17,5 15 39 44 4 4 9 10 8 24 16 36,2 51,7 18,7 15 43 44 1 4 8 11 6 29 14 40 54,1 21,6 16 41 42 3 4 10 12 7 31 16 41,4 44,8 18,5 16 39 41 4 6 10 13 8 34 15 38,7 45,1 15 42 41 3 4 10 14 9 35 16 37,7 41,1 17,5 16 39 41 4 6 10 15 10 36 16 35 37,1 13 16 41 45 2 4 8 16 10 35 16 36 41,6 15 17 43 44 2 4 7 17 10 24 16 35 42,8 15 18 39 47 2 4 8 18 6 33 15 40 62,5 25 18 39 43 4 4 10 19 9 26 16 36,6 44,8 17,7 18 42 44 1 4 9 20 7 32 13 35,7 61,5 22,8 14 41 44 2 5 8 21 9 27 15 35,5 46,8 16,6 15 39 44 4 4 9 22 7 31 13 38,5 51,8 20 14 42 42 3 4 9 23 8 34 16 38,7 48,3 18,7 15 40 40 4 6 10 24 9 34 14 37,7 41,1 17,5 15 40 41 3 6 10 25 10 22 16 34 41,1 14 16 39 41 4 6 10 26 6 25 13 36,6 59 21,6 16 40 44 1 5 10 27 7 36 15 35,7 64 22,8 15 39 45 2 5 9
176
28 9 36 16 40 41,6 16,6 16 42 45 1 5 7 29 10 36 16 36 41,6 15 16 42 44 2 4 8 30 9 35 15 40 41,6 16,6 17 41 41 5 5 8 31 8 34 16 43,7 40 15,9 18 43 43 1 4 9 32 9 34 15 37,7 44,1 16,6 18 39 43 4 4 10 33 8 33 14 38,6 44,1 18,7 18 40 40 4 6 10 34 8 32 15 41,2 45,4 18,7 13 39 46 2 5 8 35 8 26 13 40 46,8 18,7 14 40 45 3 5 7 36 7 28 14 37,1 57,6 21,4 14 42 45 1 5 7 37 9 32 13 31,1 50 17,5 15 43 43 1 4 9 38 7 24 14 45,7 40,6 18,5 14 39 41 4 6 10 39 7 36 15 34,2 58,3 20 15 40 45 2 5 8 40 9 36 15 40 41,6 16,6 15 42 43 3 4 8 41 10 35 15 36 44,4 16 16 39 40 4 6 11 42 10 34 14 36 45,7 16 16 41 42 3 4 10 43 8 31 13 38,6 41,1 15,9 15 42 43 4 3 8 44 10 30 14 31 48,3 15 16 39 42 3 5 11 45 9 22 14 33,3 50 16,6 16 43 43 1 4 9 46 6 32 14 36,6 23,5 23,3 17 40 40 4 6 10 47 9 34 14 35,5 46,8 16,6 18 39 43 4 4 10 48 9 32 13 37,7 44,1 16,6 18 42 43 1 4 10 49 9 34 13 35,5 40,6 14,4 18 43 42 2 3 10 50 10 32 16 35 44,1 15 13 39 40 5 6 10 51 9 32 14 32,5 46,8 16,6 14 40 40 3 6 11 52 10 29 15 32 50 16 14 43 40 3 4 10 53 10 30 14 29 55,1 16 15 40 46 3 4 7 54 10 31 13 30 53,3 16 14 39 41 3 6 11 55 10 30 15 31 51,6 16 15 41 42 4 4 9 56 10 22 15 30 46,6 14 15 41 41 3 6 9 57 6 24 14 36,6 23,4 23,3 16 42 45 2 3 8 58 7 28 15 34,2 54,1 18,5 16 39 45 3 4 9 59 9 29 15 31,1 57,1 17,7 15 41 44 3 4 8 60 9 34 15 32,2 48,2 15,5 16 40 41 4 6 9 61 10 29 14 34 44,1 15 16 42 39 3 5 11 62 8 29 15 36,2 51,7 18,7 17 39 39 5 6 11 63 8 33 15 36,2 55,1 20 18 39 39 1 5 9 m 8,36 30,38 14,66 36,29 48,01 17,53 15,56 40,73 42,67 2,84 4,57 9,08
Annexe 18: Variation des paramètres hématologiques des dromadaires adultes
N eryth hemat hemog vgm ccmh hcm leuco lym j neyt j baso j eosin mono j 1 9 34 15 36,6 48,4 17,7 18 40 42 4 4 10 2 9 33 14 34 47 16 18 43 43 1 5 8 3 8 32 15 33 42,4 14 13 43 42 2 4 9 4 9 32 13 35 50 17,7 15 39 40 3 7 11 5 10 31 14 32 46,8 15 14 43 42 1 4 10 6 6 29 15 31 51,6 16 15 40 41 2 6 11 7 10 29 15 32,2 55,1 17,7 14 40 45 3 5 7 8 8 32 14 36,2 55,1 20 15 39 39 4 7 11 9 8 22 15 32 50 16 15 39 38 5 7 11 10 10 31 16 36,6 68,1 25 14 40 42 3 5 10
177
11 9 34 15 34,4 51,6 17,7 15 40 41 3 6 10 12 10 31 15 34 38,2 13 14 41 38 4 7 10 13 10 33 16 34,4 48,3 16,6 15 41 38 4 6 11 14 9 29 14 36,6 39,3 14,4 15 40 40 3 6 11 15 10 32 15 36,2 55,1 20 16 40 39 5 5 11 16 10 32 15 35 43,7 15,5 16 39 40 4 7 10 17 9 31 14 35 50 17,7 15 39 39 4 7 11 18 8 29 15 34,4 41,9 14,4 16 39 41 4 6 10 19 10 29 14 32,2 51,7 16,6 16 43 43 1 4 9 20 6 31 14 36,2 55,1 20 17 41 40 3 4 12 21 9 32 15 34,4 51,6 17,7 18 43 42 1 3 11 22 10 22 15 32 46,8 15 18 39 39 4 6 12 23 9 30 15 36,6 72,2 26,6 18 39 39 4 6 12 24 9 28 13 30 50 15 15 40 39 3 7 11 25 8 26 14 36,2 50 17,5 14 42 41 3 5 9 26 9 33 15 32,5 57,6 18,7 15 40 44 4 5 7 27 9 30 14 33 39,3 13 14 39 43 3 5 10 m 8,92 30,25 14,59 34,13 50,25 17,20 15,45 40,41 40,74 3,15 5,52 10,19
Annexe 19: Variation des paramètres hématologiques des dromadaires âgés
N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 3,4 3,4 8,5 144 0,7 151 123 505 411 27 8,5 9,3 2,1 0,1 2,3 143,1 2 3,3 3 8,1 144 0,7 142 110 481 397 26 8,1 9,1 2,2 0,1 2,3 104,1 3 3,3 2,8 8 145 0,7 131 107 483 394 25 8 9 2,6 0,1 2,4 104,2 4 3,3 2,8 7,9 145 0,71 117 100 469 390 24 7,9 9 3 0,1 2,5 101,5 5 3,2 2,7 7,8 146 0,71 101 98 467 387 23 7,8 8,8 3,1 0,1 2,6 97,1 6 3,2 2,7 7,7 146 0,71 100 97 461 386 23 7,7 8,8 3,5 0,2 2,6 93 7 3,2 2,6 7,6 148 0,71 99 96 461 383 23 7,6 8,6 3,5 0,3 2,6 89,2 8 3,1 2,6 7,5 148 0,71 92 98 461 380 22 7,5 8,6 3,5 0,3 2,6 85 9 3,1 2,5 7,4 149 0,7 87 86 459 379 22 7,4 8,3 3,5 0,3 2,6 81,1 10 3,1 2,5 7,3 149 0,71 83 85 453 374 21 7,3 8,3 3,5 0,3 3 77,5 11 3 2,4 7,2 150 0,71 85 85 469 372 18 7,2 8 3,8 0,3 3 73,2 12 3 2,4 7,1 150 0,7 84 85 445 371 18 7,1 8 3,8 0,3 3 169 13 3 2,3 7 151 0,78 82 80 441 371 18 7 7,8 4 0,3 3,1 165,1 14 2,9 2,3 7 151 0,75 82 72 435 368 17 7 7,8 4,1 0,4 3,2 161 15 2,9 2,2 6,9 152 0,75 82 76 435 365 16 6,9 7,7 4,1 0,5 3,4 157,3 16 2,9 2,2 6,8 152 0,77 81 73 435 335 16 6,8 7,2 4,1 0,5 3,6 153 17 2,8 2,1 6,7 153 0,78 79 70 435 335 16 6,7 7,2 4,1 0,5 3,6 149,2 18 2,8 2,1 6,6 153 0,78 79 67 435 335 16 6,6 7,2 4,1 0,5 3,6 145 19 2,8 2 6,5 154 0,8 79 65 429 326 16 6,5 6,8 4,5 0,5 3,8 141,4 20 2,7 2 6,4 154 0,81 78 64 429 326 16 6,4 6,6 4,8 0,5 3,8 137,4 21 2,7 1,9 6,3 155 0,81 78 60 419 326 15 6,3 6,5 4,8 0,5 3,8 133,3 22 2,7 1,9 6,2 155 0,83 75 60 411 320 15 6,2 6,1 5 0,6 4 129,1 23 2,6 1,9 6,2 156 0,83 75 58 403 317 15 6,2 6,1 5 0,6 4,1 125 24 2,6 1,8 6,2 156 0,85 75 57 398 312 15 6,2 6 5 0,6 4,1 121,4 25 2,6 2,2 6,2 157 0,72 74 51 405 330 18 6,2 5,6 5,1 0,6 4,3 117 26 2,6 2,2 6,2 157 0,72 72 49 397 327 18 6,2 5,5 5,4 0,6 4,3 113,2 27 2,6 2,2 6,2 158 0,72 72 46 389 323 18 6,2 5,3 5,4 0,6 4,5 109 28 2,5 2,1 6,2 158 0,72 71 45 389 321 18 6,2 5,3 5,4 0,6 4,6 105,3 29 2,5 2,1 6,2 159,9 0,75 71 40 389 321 18 6,2 4,7 5,5 0,7 4,8 100 30 2,5 2 6,2 160 0,76 70 40 389 320 18 6,2 4,5 5,5 0,7 4,8 101
178
31 2,4 2 5,2 160 0,76 70 40 377 314 18 5,2 4,5 5,6 0,7 5 97 32 2,4 1,9 5,1 161 0,76 70 40 377 311 18 5,1 4,2 6 0,7 5 93,3 33 2,4 1,9 5 162 0,79 70 40 377 304 18 5 4 6 0,7 5,1 89,1 34 2,3 1,8 4,9 162 0,8 69 39 377 304 18 4,9 3,7 6 0,7 5,2 85,7 35 2,3 1,8 4,8 161 0,8 69 39 377 300 18 4,8 3,5 6 0,7 5,2 81,1 36 2,3 1,7 4,7 163 0,81 69 39 377 296 18 4,7 3,5 6,4 0,8 5,2 77 37 2,2 1,7 4,6 164 0,81 69 39 363 295 17 4,6 3,5 6,4 0,9 5,5 73,3 38 2,2 1,6 4,5 164 0,81 69 39 355 291 13 4,5 3,5 6,4 0,9 5,6 90,6 39 2,2 1,6 4,4 165 0,81 68 36 353 288 12 4,4 3 6,4 0,9 5,7 85 40 2,1 1,5 4,3 165 0,86 68 36 349 285 12 4,3 2,9 6,4 0,9 6 92,3 41 2,1 1,5 4,2 166 0,87 68 36 345 285 11 4,2 2,7 6,8 0,9 6 80 42 2,1 1,4 4,1 166 0,87 67 36 339 260 11 4,1 2,6 6,9 0,9 6 83,5 43 2 1,4 4 167 0,9 67 35 328 255 11 4 2,6 6,9 1 6,1 99,1 44 2 1,3 3,9 167 1,88 67 33 328 247 10 3,9 2,5 7 1 6,1 95 45 2 1,3 3,8 168 1,92 66 32 324 234 9 3,8 2,5 7 1 6,1 93,4 46 1,9 1,2 3,7 168 1,72 66 32 324 227 9 3,7 2,5 7 1,1 6,3 96 47 1,9 1,2 3,6 169 1,86 65 32 324 224 5 3,6 2,4 7 1,1 6,3 93,2 48 1,9 1,1 36 169 1,86 65 32 320 221 5 36 2,4 7,5 1,1 6,4 94,4 49 1,8 1,1 3,5 159 1,85 65 31 320 208 5 3,5 2,4 7,5 1,1 6,4 90 50 1,8 1,1 3,4 159,2 1,74 65 30 320 197 4 3,4 2,4 7,6 1,1 6,4 91 m 2,58 2 6,51 156,8 0,9176 79,98 59,18 400,62 318,96 16,26 6,516 5,58 5,136 0,61 4,37 107,23
Annexe 20: Variation des paramètres biochimiques des dromadaires jeunes
N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 3 1,9 7,2 144 1,82 79 47 315 178 13 7,2 7,5 4,1 0,1 3,4 87,2 2 3 1,9 7,2 145 0,91 79 45 315 177 13 7,2 7,3 4,2 0,1 3,4 83 3 3 1,9 7,1 146 0,91 78 45 315 165 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 79,3 4 2,9 1,8 7,1 147 0,91 78 45 312 164 13 7,1 7,2 4,2 0,1 3,4 75,6 5 2,9 1,8 7 148 0,91 77 45 312 164 13 7 7,1 4,4 0,1 3,4 71,6 6 2,9 1,7 7 149 1,7 77 45 312 161 13 7 6,9 4,4 0,1 3,4 120,1 7 2,9 1,7 6,9 150 1,7 77 45 312 161 13 6,9 6,9 4,4 0,1 3,4 120 8 2,8 1,7 6,9 150 0,77 76 45 311 161 13 6,9 6,8 4,7 0,2 3,6 126,3 9 2,8 1,6 6,8 152 0,74 76 45 311 161 13 6,8 6,6 4,7 0,2 3,6 125,8 10 2,8 1,6 6,8 153 0,8 76 45 310 159 13 6,8 6,5 4,7 0,2 3,8 121,2 11 2,8 1,6 6,7 154 0,83 76 43 310 159 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 120,1 12 2,7 1,5 6,7 155 0,83 75 43 310 157 12 6,7 6,4 4,7 0,2 3,8 122 13 2,7 1,5 6,6 156 0,97 75 43 310 156 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 111,1 14 2,7 1,4 6,6 157 0,96 75 40 310 155 11 6,6 6,2 4,7 0,2 4 110,2 15 2,7 1,4 6,5 158 0,96 75 40 310 155 11 6,5 6 4,7 0,2 4 114 16 2,6 1,9 6,5 154 1,7 74 40 317 168 15 6,5 5,9 4,7 0,3 4,1 91,2 17 2,6 1,8 6,4 155 1,7 74 40 317 168 15 6,4 5,8 4,7 0,3 4,1 91,1 18 2,6 1,8 6,4 153 0,77 74 40 317 156 15 6,4 5,8 5 0,3 4,3 90,1 19 2,6 1,8 6,3 158 0,74 73 40 317 156 15 6,3 5,6 5 0,3 4,3 89,9 20 2,5 1,7 6,3 158,1 0,8 73 40 314 164 15 6,3 5,5 5 0,3 4,4 88,1 21 2,5 1,7 6,2 161,2 0,83 73 40 314 163 15 6,2 5,5 5 0,3 4,4 82,6 22 2,5 1,7 6,2 162,2 0,83 72 40 314 160 14 6,2 5,3 5 0,3 4,4 94,4 23 2,5 1,6 6,1 162,1 0,97 72 40 314 160 14 6,1 5,2 5 0,3 4,4 90 24 2,4 1,6 6,1 162,3 0,96 72 40 314 160 14 6,1 5,1 5 4 4,4 88,8 25 2,4 1,6 6 166,7 0,96 72 39 312 157 14 6 5,1 5 4 4,4 83,6 26 2,4 1,5 6 166,5 0,96 71 36 312 155 14 6 5 5 4 4,4 86 27 2,4 1,5 5,9 166,3 0,9 71 36 312 153 13 5,9 4,9 5 4 4,4 86,1
179
28 2,3 1,5 5,8 165,7 1,04 71 36 312 151 13 5,8 4,9 5,5 4 4,4 81,2 29 2,3 1,4 5,8 166 1,05 71 36 310 149 13 5,8 4,9 5,6 0,5 4,4 81,2 30 2,3 1,4 5,8 149,6 1,02 70 36 309 174 13 5,8 4,9 5,6 0,5 4,4 81 31 2,3 1,4 5,8 150 1,05 70 36 308 147 13 5,8 4,9 5,6 0,5 4,6 90 32 2,3 1,4 5,8 153 1,02 70 36 307 147 13 5,8 4,8 5,7 0,5 4,8 89,1 33 2,3 1,4 5,8 150,4 1,02 70 36 307 140 13 5,8 4,8 6 0,5 4,8 93 34 2,3 1,4 5,6 153,2 1,07 70 35 307 138 13 5,6 4,6 6 0,5 4,9 97,1 35 2,3 1,4 5,5 150,2 1,07 69 35 306 138 13 5,5 4,6 6,2 0,5 4,9 96,2 36 2,2 1,3 5,5 155,5 1,06 69 35 305 138 12 5,5 4,4 6,2 0,5 5 95 37 2,2 1,3 5,4 159,4 1,06 69 35 305 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 5 92 38 2,2 1,3 5,4 159,1 1,03 69 35 304 137 12 5,4 4,4 6,2 0,5 5,1 92,8 39 2,2 1,2 5,3 159,1 1,01 69 35 304 136 12 5,3 4,2 6,2 0,5 5,1 92 40 2,1 1,2 5,3 159,6 1,08 69 35 302 136 12 5,3 4 6,2 0,5 5,3 92,2 41 2,1 1,2 5,2 169,2 1,04 68 33 302 136 11 5,2 3,9 6,4 0,5 5,3 90,2 42 2,1 1,1 5,2 161,6 1,05 68 33 302 135 11 5,2 3,9 6,4 0,6 5,3 90,4 43 2,1 1,1 5,1 160,5 1,05 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5,5 88 44 2 1,1 5,1 163,6 1,06 68 33 302 135 11 5,1 3,9 6,5 0,6 5,5 88,1 45 1,9 1 5 164 1,07 68 33 299 134 11 5 3,4 6,6 0,6 5,5 83,7 46 1,9 1 5 167 1,07 68 33 297 134 11 5 3,4 6,7 0,6 5,5 83,2 47 1,9 1 4,9 167 1,07 68 33 297 133 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 83,6 48 1,8 0,9 4,9 167 1,08 68 33 296 132 11 4,9 3,4 6,7 0,6 5,5 83,5 49 1,8 0,9 4,8 167 1,09 68 33 293 131 11 4,8 3 6,7 0,6 5,5 82,5 50 1,8 0,9 4,8 169 0,9 68 33 293 126 10 4,8 3 6,8 0,6 5,5 81 51 1,8 0,8 4,7 170,4 1,09 68 33 293 126 10 4,7 3 6,9 0,6 5,6 80,8 52 1,7 0,8 4,7 170,6 0,96 67 32 293 126 9 4,7 2,9 6,9 0,7 5,6 79,6 53 1,7 0,8 4,6 172 0,96 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7 0,7 5,7 78,2 54 1,9 1 4,6 149,6 1,7 67 32 292 125 9 4,6 2,7 7,1 0,7 5,7 77,4 55 1,9 1 4,5 150 1,7 67 32 292 125 9 4,5 2,7 7,1 0,7 5,7 77 56 1,8 1 4,5 153 0,77 67 32 288 122 9 4,5 2,4 7,1 0,7 5,7 77 57 1,8 0,9 4,4 150,4 0,74 67 32 288 122 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 77,2 58 1,8 0,9 4,4 153,2 0,8 67 32 288 121 9 4,4 2,3 7,1 0,8 6,1 75 59 1,8 0,9 4,3 150,2 0,83 66 31 285 120 9 4,3 2 7,3 0,8 6,2 72 60 1,7 0,8 4,3 155,5 0,83 66 31 284 121 9 4,3 2 7,4 0,8 6,2 71,7 61 1,7 0,8 4,2 159,4 0,97 66 30 284 119 9 4,2 1,9 7,4 0,8 6,3 70 62 1,6 0,8 4,2 159,1 0,96 66 30 284 119 9 4,2 1,7 7,4 0,9 6,4 70,2 63 1,6 0,7 4,1 159,1 0,96 66 30 282 117 9 4,1 1,7 7,5 0,9 6,4 68 m 2,28 1,33 5,67 157,59 1,03 71 37,01 304,17 145,07 11,92 5,67 4,62 5,76 0,73 4,78 89,69
Annexe 21: Variation des paramètres biochimiques des dromadaires adultes
N ca p k na mg ast ck ldh pal cgt alt glu urée tg chol crea 1 2,9 1,9 6,3 150 1 78 37 291 143 19 6,3 6,9 4,1 0,1 2,4 68,3 2 2,8 1,8 6,2 161 1 78 37 290 142 18 6,2 6,7 4,1 0,1 2,4 68,4 3 2,6 1,8 6,1 162 1,1 77 37 289 142 18 6,1 6,6 4,3 0,1 2,6 65,2 4 2,5 1,7 6 163 1,1 77 37 289 140 18 6 6,6 4,3 0,1 2,9 69 5 2,5 1,7 6 163 1,1 75 37 289 140 17 6 6,5 4,3 0,1 2,1 73 6 2,5 1,6 5,9 165 1,1 75 37 285 139 15 5,9 6,5 4,3 0,2 2,4 72,2 7 2,4 1,6 5,9 166 1,1 75 37 284 139 15 5,9 6,3 4,7 0,2 2,7 71,3 8 2,3 1,5 5,8 167 1,1 75 36 284 138 15 5,8 6,1 4,7 0,3 3 75,4 9 2,2 1,4 5,8 168 1,12 74 36 284 138 14 5,8 5,9 4,7 0,3 3,1 71
180
10 2,2 1,3 5,8 169 1,12 74 36 284 137 13 5,8 5,7 4,8 0,3 3,8 71,1 11 2,2 1,2 5,7 170 1,12 72 35 276 137 12 5,7 5,5 4,8 0,4 3,9 77,2 12 2,2 1,1 5,7 171 1,12 72 35 276 136 11 5,7 5,3 5,1 0,4 4,2 75,3 13 2,2 1 5,7 172 1,34 70 35 273 136 11 5,7 5,1 5,4 0,4 4,5 75 14 2,2 0,8 5,7 173 1,11 70 35 262 136 11 5,7 4,9 5,4 0,4 4,8 74,7 15 2,2 0,6 5,7 179 1,11 62 35 253 134 11 5,7 4,6 5,9 0,5 5 72 16 2,2 0,5 5,7 175 1,11 61 35 239 130 11 5,7 4,2 6,1 0,5 5,3 72 17 2,1 1,3 5,7 161,2 1,2 61 35 252 150 12 5,7 4 6,6 0,6 5,6 72 18 2,1 1,2 5,6 161,2 1,2 61 35 230 147 11 5,6 3,8 6,6 0,6 5,7 76 19 2,1 1,1 5,6 160,7 1,21 59 35 230 146 9 5,6 3,6 6,6 0,7 6 76 20 2,1 1 5,6 166,3 1,25 59 35 223 146 9 5,6 3,4 7,6 0,7 6 73 21 2,1 0,9 5,5 167,24 1,29 53 34 217 138 9 5,5 3,2 7,7 0,7 6,3 72,6 22 2,1 0,9 5,5 167,5 1,32 45 34 188 134 7 5,5 3,2 8,1 0,8 6,9 72 23 2 0,8 5,4 167,24 1,79 42 29 188 139 6 5,4 3,1 8,2 0,8 7 75 24 2 0,8 5,4 167,5 1,58 31 24 188 106 6 5,4 3 8,2 1,1 7,3 74,4 25 1,7 0,7 5,3 166,3 1,68 53 21 183 105 6 5,3 2,8 8,3 1,2 1,1 85,9 26 1,7 0,7 5,2 167,4 1,49 45 19 183 106 5 5,2 2,3 8,5 1,2 1,2 86,9 27 1,2 0,6 5,1 167,5 1,48 42 13 171 97 5 5,1 2 8,9 26 1,2 86,9 m 2,19 1,16 5,7 166,44 1,23 63,55 33 248,18 134,11 11,62 5,7 4,73 6,01 1,43 4,05 74,14
Annexe 22: Variation des paramètres biochimiques des dromadaires âgés
N eryth hémat hémo vgm hcm ccmh leu N LYM BAS EOSI MONO 1 8 28 14 35 15,5 50 18 35,93 51,83 0,02 4,12 8,1 2 7 29 15 41,4 21,4 51,7 18 35,92 52,08 0,02 3,87 8,11 3 8 29 15 36,2 18,7 51,7 13 35,91 51,59 0,02 4,36 8,12 4 7 29 15 41,4 21,4 51,7 15 35,9 51,6 0,02 4,35 8,13 5 9 29 15 32,2 16,6 51,7 14 35,91 51,59 0,02 4,34 8,14 6 7 30 15 42,8 21,4 50 15 35,92 51,58 0,02 4,33 8,15 7 8 35 15 43,7 18,7 42,8 14 35,93 51,56 0,03 4,32 8,16 8 7 29 15 41,4 21,4 51,7 15 35,94 51,55 0,03 4,31 8,17 9 9 23 15 25,8 16,6 65,2 15 35,96 51,53 0,03 4,3 8,18 10 9 29 15 32,2 16,6 51,7 14 35,95 51,54 0,03 4,29 8,19 11 9 30 15 33,3 16,6 50 15 35,97 51,51 0,03 4,29 8,2 12 7 34 15 48,5 21,4 44,1 14 35,98 51,5 0,03 4,28 8,21 13 10 32 15 32 15 46,8 15 35,99 51,39 0,03 4,27 8,32 14 9 28 15 31,1 16,6 53,5 15 36 50,47 0,04 5,26 8,23 15 9 34 15 37,7 16,6 44,1 16 36,1 50,36 0,04 5,26 8,24 16 10 34 15 34 15 44,1 16 36,2 50,29 0,05 5,21 8,25 17 10 34 15 34 15 44,1 15 36,3 50,38 0,04 5,02 8,26 18 9 35 15 38,8 16,6 42,8 16 36,4 50,31 0,04 5,02 8,23 19 8 35 15 43,7 18,7 42,8 16 36,5 51,34 0,04 5,03 7,09 20 10 35 15 35 15 42,8 17 36,6 50,95 0,04 4,52 7,89 21 10 29 15 29 15 51,7 18 36,7 50,75 0,04 4,2 8,31 22 10 26 15 26 15 57,6 18 36,8 50,65 0,04 4,19 8,32 23 9 34 15 37,7 16,6 44,1 18 36,74 51,01 0,03 4 8,22 24 9 32 15 35,7 16,6 46,8 15 37 50,85 0,04 3,76 8,35 25 9 32 15 35,7 16,6 46,8 14 37,1 50,65 0,04 3,85 8,36 26 9 32 15 35,7 16,6 46,8 15 37,2 50,24 0,04 4,15 8,37 27 10 34 15 34 15 44,1 14 37,3 50,13 0,04 4,14 8,39 28 9 26 15 28,8 16,6 57,6 14 37,41 51 0,04 4,13 7,42
181
29 10 30 15 30 15 50 15 36,5 51 0,06 4,04 8,4 30 10 28 15 28 15 53,5 14 36,32 51,13 0,05 4,09 8,41 31 10 29 15 29 15 51,7 15 36,96 50,47 0,05 4,1 8,42 32 10 29 15 29 15 51,7 15 36,9 51,81 0,06 4 7,23 33 10 27 15 27 15 55,5 14 37,52 50,59 0,06 3,38 8,45 34 10 29 15 29 15 51,7 15 37,25 51,26 0,06 3,89 7,54 35 10 30 15 30 15 50 14 37,2 51,21 0,05 3,97 7,57 36 9 33 15 36,6 16,6 45,4 15 37 50,93 0,05 3,96 8,06 37 9 32 15 35,5 16,6 46,8 15 37,58 50,92 0,05 3,95 7,5 38 10 35 15 35 15 42,8 16 37,89 50,91 0,06 2,94 8,2 39 10 36 15 36 15 41,6 16 37,85 50,94 0,06 2,98 8,17 40 10 32 15 32 15 46,8 15 37,51 50,61 0,06 3,93 7,89 m 9,10 30,92 14,68 34,49 16,65 48,90 15,23 36,60 51,05 0,04 4,21 8,098
Annexe23: Variation des paramètres hématologiques au cours de la saison sèche N ca p k na mg urée tg glu crea chol 1 3,4 2,6 6,8 164 1,7 5,31 0,51 3,04 92 0,47 2 2,2 2,5 6,9 164 0,77 5,52 0,501 3,1 92,1 0,47 3 2,2 2,5 6,7 167 0,74 5,37 0,521 3,03 92,11 0,47 4 3,3 2,4 6 167 0,8 5,15 0,431 3,3 92,22 0,49 5 3,2 2,4 6 167 0,83 5,29 0,541 3,2 92,38 0,49 6 3,1 2,3 6,6 167 0,83 5,33 0,461 3,1 92,44 0,51 7 3 2,3 6,3 169 0,97 5,36 0,471 3,31 92,58 0,51 8 2 2,2 5,8 171 0,96 5,38 0,481 3,32 92,61 0,52 9 2 2,2 5,2 171 0,96 5,32 0,491 3,33 92,87 0,53 10 2,7 2,1 5 172 0,96 5,52 0,5 3,05 92,8 0,54 11 2,9 2,1 5 168 0,9 5,32 0,501 3,35 92,9 0,54 12 2,1 2,1 5,1 163 1,04 5,2 0,521 3,36 92,9 0,56 13 1,7 2 5,2 166 1,05 5,3 0,531 3,37 93 0,57 14 1,6 2,1 5,1 167 1,02 5,22 0,541 3,08 93,12 0,58 15 2,3 2,1 5 166 1,05 5,34 0,551 3,14 93,23 0,58 16 1,5 2,1 5 168 1,02 5,23 0,561 3,3 93,3 0,6 17 1,5 1,9 5,3 171 1,02 5,14 0,526 3,88 93,3 0,61 18 1,5 1,9 5,2 167 1,07 5,24 0,576 3,34 93,44 0,61 19 1,4 1,9 5,1 164 1,07 5,25 0,591 3,89 93,52 0,6 20 1,4 1,9 5 173 1,06 5,26 0,602 3,4 93,69 0,63 21 1,3 1,9 5,2 168 1,06 5,27 0,612 3,51 93,71 0,64 22 1,2 1,8 5 166 1,03 5,28 0,622 3,5 93,74 0,64 23 1,2 1,8 5,7 169 1,01 5,14 0,659 3,38 93,97 0,65 24 1,1 1,8 5,7 167 1,08 5,46 0,642 3,39 93,74 0,68 25 2,2 1,7 5,6 167 1,04 5,41 0,672 3,39 93,11 0,69 26 2,8 1,5 5,5 167 1,05 5,19 0,665 3,49 93,58 0,7 27 2 1,5 6,6 178 1,05 5,4 0,673 3,41 94,03 0,71 28 2,5 1,6 6,6 175 1,06 5,01 0,685 3,47 93,53 0,72 29 2,6 2,1 6,4 171 1,07 5,39 0,692 3,49 94,35 0,72 30 1,9 2 6,6 172 1,07 5,41 0,604 3,43 94,61 0,74 31 2,5 2 6,3 173 1,07 5,51 0,702 3,56 94,86 0,74 32 2,4 2 6,3 174 1,08 5,52 0,604 3,44 94,88 0,76 33 2,2 1,9 6,2 180 1,09 5,17 0,703 3,58 94,99 0,77 34 1,7 1,7 6,2 176 0,9 5,65 0,705 3,61 94,04 0,77 35 1,7 1,8 6,1 169 1,09 5,45 0,723 3,42 95,03 0,79
182
36 1,7 1,6 6,1 170 1 5,18 0,728 3,14 95,04 0,8 37 1,7 1,6 6 171 1 5,43 0,732 3,52 95,06 0,81 38 1,8 1,4 6,1 172 1 5,32 0,746 3,55 95,07 0,81 39 1,8 1,3 5,4 173 1 5,5 0,759 3,5 95,08 0,83 40 1,8 1,3 5,7 173 1,1 5,25 0,768 3,54 95,09 0,84 m 2,07 1,94 5,79 169,57 1,01 5,32 0,60 3,38 93,60 0,64
Annexe 24:Variation des paramètres biochimiques durant la saison sèche
N eryth hemat hemog vgm ccmh hcm leu LYMP NEUT baso eos mon 1 6 28 14 46,6 50 8,1 14 36,36 49,82 0,01 4,12 8,1 2 9 29 14 32,2 48,2 8,11 15 38,94 49,07 0,01 3,87 8,11 3 6 29 14 48,3 48,2 8,12 14 37,93 49,58 0,01 4,36 8,12 4 6 29 14 48,3 48,2 8,13 15 37,99 49,52 0,01 4,35 8,13 5 8 29 13 36,2 44,8 7,81 15 37,99 49,85 0,01 4,34 7,81 6 7 30 14 42,8 46,6 8,15 14 37,95 49,56 0,01 4,33 8,15 7 8 35 13 43,7 37,1 8,16 15 37,95 49,55 0,02 4,32 8,16 8 8 29 13 36,2 44,8 8,17 14 37,96 49,54 0,02 4,31 8,17 9 7 23 14 32,8 60,8 8,18 15 37,98 49,52 0,02 4,3 8,18 10 7 29 14 41,4 48,2 8,19 15 38,15 49,35 0,02 4,29 8,19 11 7 30 14 42,8 46,6 8,2 16 37,93 49,56 0,02 4,29 8,2 12 7 34 15 48,5 44,1 8 16 37,35 50,35 0,02 4,28 8 13 7 32 15 45,7 46,8 7,23 15 38,19 50,29 0,02 4,27 7,23 14 8 28 15 35 53,5 7,32 16 37,65 49,74 0,03 5,26 7,32 15 8 34 15 42,5 44,1 7,42 16 37,93 49,36 0,03 5,26 7,42 16 8 35 15 43,7 42,8 8,25 17 37,24 49,29 0,028 5,21 8,25 17 8 34 15 42,5 44,1 7,62 18 38,79 49,38 0,025 4,2 7,62 18 7 35 15 50 42,8 7,32 18 39,2 49,31 0,029 4,2 7,32 19 7 34 15 48,5 44,1 6,9 18 38,5 50,3 0,021 4,3 6,9 20 7 35 15 50 42,8 6,98 14 39,8 49,95 0,029 3,25 6,98 21 7 29 15 41,4 51,7 7,13 15 40,12 49,75 0,03 3,02 7,13 22 7 26 15 37,1 57,6 7,25 14 39,23 49,65 0,03 3,91 7,25 23 8 32 15 40 46,8 7,22 15 39,25 50,5 0,031 3 7,22 24 8 32 15 40 46,8 7,53 15 39,22 50,55 0,031 2,67 7,53 25 8 32 14 40 43,7 7,63 16 39,18 50,58 0,032 2,58 7,63 26 8 31 14 38,7 45,1 7,8 16 38,24 50,42 0,035 3,51 7,8 27 8 34 14 42,5 41,1 7,73 15 38,52 50,31 0,032 3,41 7,73 28 8 26 13 32,5 50 6,4 16 39,31 51 0,039 3,31 6,4 29 8 30 14 37,5 46,6 7,05 16 38,55 51 0,028 3,4 7,05 30 8 28 14 35 50 7,14 17 39,31 50,13 0,021 3,4 7,14 31 9 28 14 31,1 50 7,24 18 38,15 50,47 0,035 4,1 7,24 32 9 30 14 33,3 46,6 6,32 18 38,42 51,21 0,05 4 6,32 33 9 27 14 30 51,8 7,54 18 38,45 50,59 0,042 3,38 7,54 34 9 28 14 31,1 50 7,54 13 37,28 51,26 0,032 3,89 7,54 35 9 31 14 34,4 45,1 7,16 14 38,72 50,12 0,037 3,97 7,16 36 7 33 14 47,1 42,4 7,6 14 37,6 50,8 0,041 3,96 7,6 37 9 32 15 35,5 46,8 6,05 15 39,17 50,82 0,039 3,95 6,05 38 8 34 15 42,5 44,1 7,02 14 39,19 50,81 0,041 2,94 7,02 39 8 36 15 45 38,4 7,71 15 38,72 50,54 0,052 2,98 7,71 40 9 33 15 36,6 45,4 6,98 15 39,24 49,8 0,05 3,93 6,98 m 7,76 30,85 14,11 40,22 46,715 7,51 15,43 38,44 50,08 0,028 3,910 7,51
Annexe 25: Variation des paramètres hématologiques au cours de la saison humide
183
N ca p k na mg ure tg glu cret chol 1 3,2 2,6 7,4 134 1,01 9,04 0,401 4,01 113,75 0,35 2 3,3 2,6 7,3 136 1,08 9,05 0,508 4,11 113,85 0,35 3 3,1 2,5 7,2 138 1,04 8,9 0,453 4,13 113,95 0,35 4 3 2,4 7,1 138 1,05 8,68 0,489 4,17 114,06 0,37 5 2,8 2,6 7 139 1,05 8,82 0,528 4,16 114,2 0,37 6 2,9 2,5 7 137 1,06 8,86 0,401 4,15 114,26 0,39 7 2,7 2,6 6,9 141 1,07 8,99 0,407 4,49 114,4 0,39 8 2,8 2,6 6,8 141 1,07 8,91 0,401 4,47 114,43 0,4 9 2,7 2,2 6,7 143 1,07 8,85 0,403 4,48 114,69 0,41 10 2,6 2,5 6,6 144 1,08 9,05 0,5 4,15 114,62 0,42 11 2,9 2,4 6,5 145 1,09 8,85 0,51 4,35 114,72 0,42 12 2,5 2,4 6,4 146 0,9 8,73 0,402 4,36 114,73 0,44 13 2,4 2,1 6,3 147 1,09 8,83 0,439 4,37 114,83 0,45 14 2,3 2,2 6,2 149 1 8,95 0,467 4,16 114,95 0,46 15 2,3 2,3 6,2 149 1 9,07 0,432 4,24 115,07 0,46 16 2,2 2,2 6,2 145 1 8,96 0,454 4,44 115,14 0,47 17 2,2 2,1 6,2 146 1 8,85 0,452 5,61 115,13 0,49 18 2,1 2 6,2 144 1,1 8,95 0,468 4,88 115,27 0,48 19 2,5 1,8 6,2 149 1,1 8,96 0,485 5,98 115,35 0,48 20 2 2,3 6,2 149 1,1 8,97 0,421 5,19 115,52 0,51 21 2 2,3 6,2 152 1,1 8,99 0,412 5,58 115,55 0,52 22 1,9 2,2 6,2 153 1,1 8,99 0,455 5,62 115,58 0,51 23 1,9 2,1 5,2 153 1,1 8,97 0,538 5,02 115,81 0,53 24 1,9 2,1 5,1 153 1,12 9,25 0,559 5,22 115,58 0,54 25 1,8 2 5 156 1,12 9,2 0,552 5,43 115,06 0,57 26 1,8 2 4,9 156 1,12 8,9 0,502 5,63 115,53 0,58 27 2,6 1,9 4,8 156 1,12 8,2 0,402 5,06 116 0,58 28 2,6 1,8 4,7 156 1,34 8,81 0,568 5,11 115,66 0,59 29 2,6 1,7 4,5 157 1,11 9,19 0,559 5,43 116,42 0,58 30 2,6 1,9 4,5 140 1,11 9,21 0,553 5,01 116,68 0,61 31 2,5 1,9 4,4 140 1,11 9,31 0,552 5,62 116,93 0,61 32 2,8 1,6 4,3 144 1,2 9,32 0,509 5,09 116,95 0,63 33 2,5 1,5 4,2 140 1,2 8,97 0,548 5,63 117,06 0,64 34 2,5 1,3 4,2 144 1,21 9,39 0,685 5,64 116,11 0,64 35 2,4 2,5 4 141 0,83 9,18 0,651 5 117,1 0,66 36 2,4 2,9 3,9 146 0,83 8,85 0,512 4,72 117,11 0,68 37 2,4 2,7 2,6 150 0,97 9,02 0,618 5,25 117,13 0,68 38 2,4 2,6 3,7 150 0,96 8,92 0,644 5,68 117,15 0,68 39 2,4 2,8 3,6 150 0,96 9,02 0,651 5,55 117,15 0,7 40 2,3 2,7 3,5 150 0,96 8,93 0,606 5,87 117,16 0,72 m 2,47 2,235 5,5525 146,175 1,06325 8,97225 0,502425 4,9265 115,516 0,51775
Annexe 26: Variation des paramètres biochimiques durant la saison humide
184
N ca p k na MG ast ldh ck alt glu i ure tg crea 1 2,09 2 5,98 151,87 0,95 78 349 40 3,02 4,45 5,24 0,597 95,86 2 2,08 1,9 5,99 162 0,98 78 303 41,56 3,07 4,46 5,25 0,651 95,2 3 2,07 1,9 5,92 153,52 0,96 77 305 41 3,09 4,5 5,26 0,652 93,98 4 2,1 1,8 5,91 154,32 0,98 77 309 42 3,64 4,56 5,27 0,672 93,9 5 2,65 1,7 5,9 154,41 1,01 75 308 44,1 3,92 5,81 5,28 0,679 93,1 6 2,47 1,7 5,87 157,62 1 75 313 42,87 3,7 4,98 5,14 0,682 93,11 7 2,56 1,7 5,8 157,44 1 75 373 45,25 3,59 5,98 5,46 0,672 95,22 8 2,51 1,6 5,71 158,42 1,12 75 386 47,23 4,15 5,29 5,51 0,665 95,48 9 2,41 1,5 5,75 159 1,1 74 433 47 4,22 5,68 5,39 0,673 97,54 10 2,44 1,4 5,73 159,1 1,15 74 421 48,47 4,25 5,72 5,44 0,685 97,58 11 2,46 1,3 5,52 169,04 1,2 72 413 50 4,66 5,22 5,21 0,692 97,51 12 2,2 1,2 5,52 170,2 1,25 72 415 50,36 4,37 5,84 5,49 0,604 97,87 13 2,35 1,1 5,45 173,03 1,25 70 462 51,54 5,4 5,47 5,84 0,708 97,8 14 2,15 0,93 5,48 175,1 1,32 70 499 52,12 5,1 5,73 6,51 0,706 97,9 15 2,1 0,75 5,49 176,04 1,36 62 492 55,5 5,08 5,08 6,52 0,704 97,9 16 2,3 1,67 5,5 177,01 1,37 88 385 57 5,67 5,23 6,77 0,706 97 m 2,30 1,50 5,72 163,00 1,12 74,5 385,37 47,25 4,18 5,25 5,59 0,67 96,05
Annexe 27: Variation des paramètres biochimiques chez la race Chaambi
N eryt hemat hemo vgm hcm ccmh leuc LYMP NEUT BAS EOSI MON 1 8 27 15 33,7 18,7 55,5 13 43,6 43,14 0,033 4,25 8,98 2 7 29 15 41,4 21,4 51,7 14 43,88 42,89 0,07 4,02 9,13 3 8 29 15 36,2 18,7 51,7 14 43,03 42,79 0,07 4,91 9,25 4 7 31 15 41,4 21,4 48,3 15 43,05 43,7 0,035 4 9,22 5 9 31 14 34,4 15,5 45,1 14 43,02 43,75 0,035 3,67 9,53 6 7 34 15 48,5 21,4 44,1 15 42,98 43,48 0,036 3,58 9,63 7 8 34 15 42,5 18,7 44,1 15 42,04 43,61 0,039 4,51 9,8 8 7 27 15 38,5 21,4 55,5 16 42,32 43,49 0,037 4,41 9,73 9 9 28 14 31,1 15,5 50 16 43 45,15 0,043 4,31 7,5 10 9 29 14 32,2 15,5 48,2 15 41,35 46,17 0,032 4,4 8,05 11 9 29 14 32,2 15,5 48,2 16 43,01 44,43 0,025 4,4 8,14 12 7 29 14 41,4 20 48,2 16 40,15 47,48 0,039 5,1 7,24 13 9 29 14 32,2 15,5 48,2 17 42,22 45,43 0,028 5 7,32 14 9 30 14 33,3 15,5 46,6 18 42,25 44,79 0,045 4,38 8,54 15 9 34 14 37,7 15,5 41,1 18 41,08 45,46 0,035 4,89 8,54 16 9 27 15 30 16,6 55,5 18 42,22 44,61 0,04 4,97 8,16 m 8,25 29,88 14,545 36,66875 17,925 48,875 15,59 42,45 44,39 0,040 4,42 8,67
Annexe 28: Variation des paramètres hématologiques chez la race Chaambi
185
N ca p k na MG ast ldh ck alt glu ure tg crea 1 1,93 2,21 5,63 161 1,47 29 349 50,1 3,01 5,98 4,65 0,672 96,12 2 1,92 2,03 5,64 162 1,15 29 348 51,14 3,06 5,29 4,86 0,665 96,23 3 1,93 2,15 5,58 153,26 1,18 34 350 51 3,05 5,78 5,02 0,673 96,3 4 2,01 1,9 5,57 153,02 1,41 42 368 50,34 3,58 5,72 4,67 0,685 96,3 5 2,54 1,85 5,75 163,14 1,28 51 378 52,59 3,83 5,8 5,07 0,692 96,44 6 2,36 1,79 5,42 154,42 1,3 58 380 50,65 3,67 5,78 5,01 0,604 96,52 7 2,45 1,71 5,45 157,28 1,35 65 375 52,38 4,86 5,53 5,04 0,702 96,69 8 2,4 1,6 5,36 157,32 1,47 83 385 52,48 5,51 5,66 5,45 0,604 96,71 9 2,3 1,63 5,5 158,69 1,48 83 388 59,5 5,66 5,26 5,93 0,703 96,34 10 2,34 1,57 5,38 159,6 1,5 86 391 65,19 5,63 5,58 5,44 0,705 96,97 11 2,36 1,4 5,16 163,03 1,59 97 473 67 5,23 6,2 5,12 0,723 96,74 12 2,1 1,36 5,17 170 1,6 102 435 69 5,61 6,21 5,94 0,728 96,06 13 2,36 1,25 5,1 171 1,56 108 438 70,45 6,31 6,38 5,48 0,732 97,48 14 2,07 2,01 5,13 172,09 1,75 114 449 70 6 6,31 6,51 0,746 97,03 15 2,1 0,94 5,14 175 1,7 119 487 73,18 6,01 6,83 6,21 0,759 96,53 16 2,2 1,56 5,15 174,02 1,81 122 399 77,42 6,06 6,94 6,46 0,768 98,35 m 2,21 1,68 5,38 162,80 1,47 76,37 399,6 61,51 4,81 5,95 5,42 0,69 96,67
Annexe 29: Variation des paramètres biochimiques chez la race ouled naiel
N ery hemt hemog vgm hcm ccmh leu LYMP NEUT BAS EOSI MON 1 7 34 14 48,5 20 41,1 13 46,32 41,28 0,021 3,32 9,1 2 7 35 14 50 20 40 13 43,82 41,78 0,025 4,38 10,01 3 9 35 14 38,8 15,5 40 13 42,81 43,69 0,028 4,36 9,12 4 8 35 15 43,7 18,7 42,8 15 42,9 43,06 0,024 4,64 9,43 5 8 29 15 36,2 18,7 51,7 15 42 41,14 0,037 4,69 8,81 6 9 26 15 28,8 16,6 57,6 16 42,19 43,87 0,039 4,36 9,56 7 9 34 15 37,7 16,6 44,1 17 44 42,58 0,053 4,22 9,16 8 9 32 15 35,5 16,6 46,8 16 42,38 43,21 0,038 4,96 9,38 9 7 32 15 45,7 21,4 46,8 18 41,69 43,62 0,026 5,3 9,25 10 7 32 15 45,7 21,4 46,8 17 43,13 43,58 0,049 4,92 8,19 11 7 34 15 48,5 21,4 44,1 16 42,95 43,32 0,048 5,49 8,2 12 8 26 15 32,5 18,7 57,6 16 41,08 44 0,052 5,88 9 13 9 30 15 33,3 16,6 50 18 42,4 44,05 0,05 5,27 8,23 14 9 28 15 31,1 16,6 53,5 17 41,85 44,12 0,051 5,66 8,32 15 7 29 15 41,4 21,4 51,7 18 41,79 44,58 0,056 6,06 7,42 16 9 30 15 33,3 16,6 50 17 43,1 41,54 0,048 6,01 9,25 m 8,11 31,22 14,8125 39,41875 18,55 47,7875 16,00 42,77 43,08 0,04 4,97 8,90
Annexe 30: Variation des paramètres hématologiques chez la race ouled naiel
186
N ca p k na MG ast ldh ck alt glu ure osc crea 1 2,1 2,15 5,38 160 0,76 30 350 51,65 3,16 4,3 5,41 0,682 99,04 2 1,97 2,17 5,21 151,52 0,8 33 351 52 3,43 4,2 5,19 0,692 99,06 3 1,89 2,02 5,17 152,22 0,77 46 368 53,2 3,65 4,1 5,4 0,669 99,07 4 2,09 1,97 5,35 150,41 0,82 53 378 53,48 3,99 4,31 5,01 0,693 99,08 5 1,92 1,91 5,02 150,62 0,85 64 372 51,1 3,72 4,32 5,39 0,785 99,09 6 1,87 1,83 5,15 154,24 0,95 74 375 56,38 4,48 4,22 6,45 0,722 97,11 7 1,72 1,72 5 155,26 0,95 85 370 54,33 4,18 5 6,51 0,728 97,58 8 1,76 1,75 5,05 155,49 0,98 83 388 57,8 4 5,25 6,62 0,732 98,03 9 1,79 1,69 4,98 157,59 0,97 88 391 59 4,25 5,36 6,17 0,758 97,53 10 1,88 1,52 4,71 169 0,98 99 413 61 4,56 5,37 6,65 0,778 96,35 11 1,86 1,58 4,68 168,05 0,95 102 463 60,68 4,22 5,08 6,45 0,788 96,44 12 1,85 1,47 4,55 169 1,1 109 502 61,51 5 5,14 6,18 0,788 96,58 13 2,09 2,14 4,69 170 1,2 115 540 71,16 5,1 5,3 6,43 0,786 96,61 14 2,1 1,06 4,69 172,7 1,18 119 561 73 5,08 5,88 6,32 0,784 97,07 15 2 1,88 4,7 173,4 1,22 122 411 76 5,67 5,34 6,5 0,779 98,06 16 2,1 1,06 4,69 172,7 1,18 119 561 73 5,08 5,88 6,32 0,784 97,07 m 1,934375 1,8225 4,98 160,00 0,9 78,25 411,43 59,01 4,22 4,82 6,00 0,7401875 97,858125
Annexe 31: Variation des paramètres biochimiques chez la race ouled sid cheikh
N ery hemat hemoc vgm hcmo ccmh Leu LYMPOH NEUTO BAS SS EOSI MONO 1
7 28 14 40 20 50 13 39,15 48,35 0,02 4,29 8,19
2 7 29 15 41,4 21,4 51,7 13
38,93 48,56 0,02 4,29 8,2
3 8 29 15 36,2 18,7 51,7 13
39,75 47,92 0,02 4,28 8,03
4 8 29 15 36,2 18,7 51,7 15
40,19 48,27 0,02 4,27 7,25
5 7 29 15 41,4 21,4 51,7 15
39,65 47,24 0,03 5,26 7,82
6 7 30 15 42,8 21,4 50 16
39,39 47,41 0,036 5,26 7,92
7 9 35 15 38,8 16,6 42,8 17
39,24 47 0,038 5,21 8,55
8 9 29 15 32,2 16,6 51,7 16
41,79 45,53 0,034 4,2 8,45
9 8 23 15 28,7 18,7 65,2 18
42,2 46,05 0,034 4,2 7,52
10 8 29 15 36,2 18,7 51,7 17
42,8 44,97 0,031 4,3 7,9
11 7 30 15 42,8 21,4 50 16
43,8 45,84 0,032 3,25 7,08
12 7 34 15 48,5 21,4 44,1 16
43,52 46,3 0,03 3,02 7,13
13 9 32 15 35,5 16,6 46,8 18
44,23 44,55 0,03 3,94 7,26
14 9 28 14 31,1 15,5 50 17
43,25 46,5 0,031 3 7,22
15 8 33 15 41,2 18,7 45,4 18 45,02 46 0,037 1,47 7,53 16 9 33 15 36,6 16,6 45,4 17 45,01 44,85 0,038 2,48 7,63 m 7,95
30,00
14,54
38,1
18,9
49,99375
16,003125
41,745 46,58375 0,0300625 3,92 7,73
Annexe 32: Variation des paramètres biochimiques chez la race ouled sid cheikh
187
érences N Numeration (106/mm3)
Hématocrite ( %)
Hémoglobine (g/100ml)
Khanna, 1993 – Inde - 7 - 11 28,5 - 30 11 - 15,5
Al-Ani et al, 1992 – Irak 15 9,4 ± 1,8 29,7 ± 3,1 13,1 ± 1,2
Ibrahim et al, 1992 - Bahrein 301 8,3 ± 1,6 28,5 ± 4 11,2 ± 1,5
Abdel Samee, 1989 - Egypte 174 10,5 ± 2,2 28,4 ± 0,4 12,2 ± 0,15
Abdalla et al., 1988 - E.A.U 33 8,8 ± 0,7 31,3 ± 2,8 15,2 ± 1,3
Yagoub, 1988 – Soudan 97 9 ± 1,6 26,4 ± 3,4 12,5 ± 1,5
Chartier, 1986 - Mauritanie 130 5 29,2 - 36,5 11,9 - 14
Faye et al, 1986 - Ethiopie 52 - 22 - 28 -
Musa et Mukhtar, 1982 -Soudan 174 6,1 ± 1,5 25,9 ± 4,5 11,6 ± 2,5
Raisinghani et al, 1981 -Inde 9 - 30,6 ± 0,4 10,2 ± 0,2
Majeed, 1980 – Pakistan 20 6,7 ± 0,17 - 11,1 ± 0,3
Gupta et al, 1979 – Inde 13 5,1 ± 0,3 21,5 ± 1,1 9,2 ± 0,5
Ghodsian et al, 1978 - Iran 99 7 - 7,2 28 - 29 11 - 11,5
Jatkar et Purohit, 1971 - Inde 25 9,8 28,9 12,5
Hassan et al, 1968 - Soudan 45 8,8 - -
Soliman et Shaker, 1967 - Egypte 8 7,2 ± 0,1 43 ± 1,1 13,2 ± 0,8
Lakhotia et al, 1964 - Inde 60 5,4 - 6,5 30,1 - 31,5 11,5 - 11,8
Durand et Kchouk, 1959 - Tunisie 26 9,4 - 7,3 - 14,2 - 10,4
Soni et Aggarwala, 1958 - Inde 95 8,2 ± 2,2 - 15,5 ± 2,4
Annexe 33 : Numération érythrocytaire, hématocrite et taux d’hémoglobine chez le dromadaire
selon divers auteurs.
188
Références n numeration leucocytaires (103/mm3)
Al-Ani et al, 1992 –Irak 15 10,0 ± 1,8
Ibrahim et al, 1992 – Bahrain 186F et 115M 12,9 ± 3 (F) 9,7 ± 2 (M)
Abdel Samee, 1989 – Egypte 174 14,2 ± 0,2
Yagoub, 1988 – Soudan 97 12,9 ± 2
Chartier, 1986 – Mauritanie 130 13,8 à 16,8 **
Musa et Mukhtar, 1982 – Soudan 174 12,6 ± 5,2
Majeed, 1980 – Pakistan 10F et 10M 10,5 ± 0,4
Gupta et al, 1979 – Inde 9F et 4M 10,4 ± 0,6
Ghodsian et al, 1978 – Iran 99 15,2 à 16,7 *
Sharma et al, 1973 Gupta et al, 1979 – Inde
6 15,2 ± 0,7
Jatkar et Purohit, 1971 Sharma et al, 1973 Gupta et al, 1979 – Inde
25 17,2
Hassan et al, 1968 – Soudan 45 15,5
Soliman et Shaker, 1967 – Egypte 8 12,5 ± 0,9
Lakhotia et al, 1964 – Inde 60 11,3 à 12,8 **
Durand et Kchouk, 1959 – Tunisie 26 15,5
Soni et Aggarwala, 1958 – Inde 95 20,7 ± 3,6
• suivant les classes d’âge
• ** suivant les classes d’âge et le sexe
Annexe 34: Numération leucocytaire relevée par divers auteurs chez le dromadaire
189
Références Neutrophiles Eosinophiles Basophiles Lymphocytes Monocytes
Al-Ani et al, 1992 43,3 ± 7,1 4,6 ± 1,1 0 43,2 ± 8,5 8,8 ± 1,4
Ibrahim et al, 1992 47,0 ± 11 5,9 ± 4,5 0 44,4 ± 11,8 2,5 ± 1,4
Abdel Samee, 1989 41,5 ± 0,9 4,9 ± 0,9 0,03 ± 0 52,6 ± 0,9 1 ± 0,1
Yagoub, 1988 54,2 ± 9,5 5,4 ± 4,4 0,5 ± 0,1 37,7 ± 9,2 2,2 ± 1,6
Chartier, 1985 50 - 60 4 – 6 < 1 30 - 40 1 - 2
Yagil, 1985 33 - 70 0 – 4 0 - 3 21 - 62 1 - 7
Musa et Mukhtar, 1982 55,1 ± 11,5 1,5 ± 0,8 0,16 ± 0,5 33,9 ± 11,4 4,5 ± 1,6
Majeed, 1980 44,6 ± 1,4 7,2 ± 0,4 0,05 ± 0,03 47,5 ± 1,4 1,2 ± 0,1
Gupta et al, 1979 55 ± 4,6 2,6 ± 0,6 0 28,8 ± 4,8 3,7 ± 0,6
Ghodsian et al, 1978 51 - 58 5 < 1 29 - 38 3 – 3,5
Sharma et al, 1973 43,8 ± 7,2 13,8 ± 6,6 0,2 ± 0,14 39,6 ± 8,9 2,6 ± 0,3
Hassan et al, 1968 37 ± 5 7 ± 3 < 1 52 ± 8 4 ± 1
Soliman et Shaker, 1967 31,7 ± 1,1 2,2 ± 0,04 0,7 ± 0,01 63 ± 2,2 2,4 ± 0,3
Soni et Aggarwala, 1958 38,7 ± 8,8 9,5 ± 4,7 < 1 46 ± 9,7 5,7 ± 3,3
Sergent, Poncet, 1942 54,5 3,7 0 30,2 11,6
Annexe 35. Formule leucocytaire chez le dromadaire selon divers auteurs