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n ews L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail a lancé une grande campagne d’information visant à diminuer le nombre de lésions dorsales et autres troubles musculo-sque- lettiques liés au travail. Les détails de cette cam- pagne, qui se déroulera jusqu’en octobre et se ter- minera avec la Semaine européenne de la santé et de la sécurité au travail, ont été annoncés vendre- di 11 février à Lisbonne, au Portugal, par Madame Anna Diamantopoulou, Commissaire européen à l’Emploi et aux Affaires sociales, et par Hans-Horst Konkolewsky, Directeur de l’Agence. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont l’un des maux les plus courants liés au travail ; ils affectent des millions de travailleurs européens dans tous les secteurs, coûtent des milliards d’eu- ros à l’Europe, en pertes de productivité, en coûts de santé et coûts sociaux. Les TMS couvrent une large gamme de problèmes de santé, y compris les douleurs dorsales et les « lésions dues aux gestes répétitifs » et il est établi que le nombre de personnes affectées est en augmentation constante. Selon une étude européenne récente, 30 % des travailleurs se plaignent de douleurs dorsales, 17 % de douleurs musculaires dans les bras et dans les jambes, alors que 45 % ont décla- ré travailler dans des positions douloureuses ou fatigantes. Cependant, la plupart des douleurs et des souffrances pourraient être évitées ou consi- dérablement atténuées par le respect des règles de santé et sécurité existantes et des conseils de bonnes pratiques. La diffusion de ce message est le but principal de la Semaine européenne organisée par les 15 États membres. Madame Diamantopoulou a déclaré : “la souffrance, les douleurs, les lésions résultant de conditions de travail insatisfaisantes constituent un lourd tribut pour un nombre trop élevé de travailleurs, et notamment pour les femmes qui y sont particulièrement exposées. L´objectif essentiel de cette campagne européen- ne de la santé et de la sécurité au travail est d´améliorer la prévention des TMS en Europe. Nous voulons que l´Europe tourne résolument le dos aux troubles musculo-squelettiques d´origine professionnelle”. La cérémonie d’ouverture, à Lisbonne, en Février, a été présidée par le Secrétaire d’Etat por- tugais au Travail et à la Formation, et s’est tenue en présence du Directeur de l’Agence, du Président de l’IDICT du Portugal, M. Brito Xavier, du représentant du point focal national portugais et des représentants des partenaires sociaux por- tugais au Conseil d’ administration de l’Agence. Environ 200 personnes ont participé à cette conférence. Des présentations y ont été faites par des experts en santé et sécurité au travail et en ergonomie. Les facteurs de risques musculo-sque- lettiques liés au travail et la nécessité de dévelop- per des activités de prévention et l’échange d’in- formations y ont été soulignés. Outre la publication de brochures, dépliants, affiches et l’ouverture d’un site Web (http://osha.eu.int/ew2000/), des manifestations seront organisées en octobre à travers l’Europe pour faire porter le message de prévention sur les lieux de travail de toutes tailles et de tous secteurs. Le Directeur de l’Agence, Hans-Horst Konkolewsky, a déclaré : “Dans quelques Etats, les troubles mus- culo-squelettiques constituent aujourd´hui la plus fréquente des affections d´origine professionnelle. Pourtant dans la grande majorité des cas celles-ci peuvent être évitées. La campagne organisée par l´Agence entend contribuer à faire connaître les principes de prévention inscrits dans la législation, les conseils pratiques et les bonnes pratiques de prévention développés tant au niveau européen qu´au niveau national afin de réduire le risque de TMS. La prévention des troubles musculo-squelet- tiques peut et doit être assurée”. La Semaine européenne de la santé et de la sécurité au travail aura lieu en octobre 2000. Chaque État membre a choisi une semaine préci- se (cf. tableau) pour ses propres manifestations nationales. Des détails sur les activités prévues au niveau national sont donnés sur le site Web de la Semaine européenne : http://osha.eu.int/ew2000/ Dans cette édition de la lettre d’information de l’Agence, nous présentons des informations détaillées sur la Semaine Européenne de la Santé et de la Sécurité au Travail qui aura lieu dans tous les États membres en Octobre 2000. L’Agence se réjouit de cette initiative, essen- tielle pour la formation d’une sensibilisation des travailleurs européens aux risques profes- sionnels. Le soutien financier du Parlement européen et de la Commission est essentiel au succès de cette campagne d’information. Je me réjouis de l’intérêt et de l’engagement pro- fonds que les États membres et les partenaires sociaux ont exprimés en participant à l’organi- sation de cet événement européen unique en matière de sécurité et de santé au travail. Le nouveau rapport d’information sur les priorités de la recherche et la version Internet du second magazine de l’Agence sur « Le monde changeant du travail » sont également disponibles. L’Agence tient à féliciter les réseaux des points focaux et les rédacteurs nationaux qui continuent à fournir de nombreux articles assurant à la lettre d’information une vue d’en- semble unique et complète sur l’actualité en santé et sécurité dans les États membres. Parmi les sujets traités dans ce numéro par les États membres on notera : les douleurs dorsales et les troubles musculo-squelettiques, la prise en charge des victimes de l’amiante, les pro- grammes ambitieux des États membres, la sen- sibilisation à la SST, le stress, les facteurs psy- chologiques et les vibrations. Et il ne s’agit là que de quelques-uns des thèmes que les réseaux des points focaux ont choisi de couvrir. J’espère qu’avec les nouvelles de l’Agence, les développements internationaux et ceux de l’UE, et l’actualité des États membres, vous dis- poserez ainsi de l’aperçu dont vous avez besoin pour savoir ce qui se passe dans le domaine important de la santé et de la sécuri- té au travail. Hans-Horst Konkolewsky Directeur ditorial La campagne européenne vise à alléger le fardeau des troubles musculo-squelettiques liés au travail ommaire LETTRE DE L’AGENCE EUROPÉENNE POUR LA SÉCURITÉ ET LA SANTÉ AU TRAVAIL FR 2000 Article principal 1 Nouvelles de l’Agence 2 UE et développements internationaux 5 Nouvelles des points focaux 8 Législations, politiques et programmes 9 Expériences 11 Recherche et technologie 13 Rapports et statistiques 13 Événements à signaler 16 s é Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail 6 a ctualités

ctualités - LOMAG-MAN .Org · des experts en santé et sécurité au travail et en ergonomie. Les facteurs de risques musculo-sque-lettiques liés au travail et la nécessité de

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n e w s

L’Agence européenne pour la sécurité et lasanté au travail a lancé une grande campagned’information visant à diminuer le nombre delésions dorsales et autres troubles musculo-sque-lettiques liés au travail. Les détails de cette cam-pagne, qui se déroulera jusqu’en octobre et se ter-minera avec la Semaine européenne de la santé etde la sécurité au travail, ont été annoncés vendre-di 11 février à Lisbonne, au Portugal, par MadameAnna Diamantopoulou, Commissaire européen àl’Emploi et aux Affaires sociales, et par Hans-HorstKonkolewsky, Directeur de l’Agence.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sontl’un des maux les plus courants liés au travail ; ilsaffectent des millions de travailleurs européensdans tous les secteurs, coûtent des milliards d’eu-ros à l’Europe, en pertes de productivité, en coûtsde santé et coûts sociaux. Les TMS couvrent unelarge gamme de problèmes de santé, y comprisles douleurs dorsales et les « lésions dues auxgestes répétitifs » et il est établi que le nombre depersonnes affectées est en augmentationconstante. Selon une étude européenne récente,30 % des travailleurs se plaignent de douleursdorsales, 17 % de douleurs musculaires dans lesbras et dans les jambes, alors que 45 % ont décla-ré travailler dans des positions douloureuses oufatigantes. Cependant, la plupart des douleurs etdes souffrances pourraient être évitées ou consi-dérablement atténuées par le respect des règlesde santé et sécurité existantes et des conseils debonnes pratiques.

La diffusion de ce message est le but principalde la Semaine européenne organisée par les 15États membres. Madame Diamantopoulou adéclaré : “la souffrance, les douleurs, les lésionsrésultant de conditions de travail insatisfaisantesconstituent un lourd tribut pour un nombre tropélevé de travailleurs, et notamment pour lesfemmes qui y sont particulièrement exposées.L´objectif essentiel de cette campagne européen-ne de la santé et de la sécurité au travail estd´améliorer la prévention des TMS en Europe.Nous voulons que l´Europe tourne résolument le

dos aux troubles musculo-squelettiques d´origineprofessionnelle”.

La cérémonie d’ouverture, à Lisbonne, enFévrier, a été présidée par le Secrétaire d’Etat por-tugais au Travail et à la Formation, et s’est tenueen présence du Directeur de l’Agence, duPrésident de l’IDICT du Portugal, M. Brito Xavier,du représentant du point focal national portugaiset des représentants des partenaires sociaux por-tugais au Conseil d’ administration de l’Agence.Environ 200 personnes ont participé à cetteconférence. Des présentations y ont été faites pardes experts en santé et sécurité au travail et energonomie. Les facteurs de risques musculo-sque-lettiques liés au travail et la nécessité de dévelop-per des activités de prévention et l’échange d’in-formations y ont été soulignés.

Outre la publication de brochures, dépliants,affiches et l’ouverture d’un site Web(http://osha.eu.int/ew2000/), des manifestationsseront organisées en octobre à travers l’Europepour faire porter le message de prévention sur leslieux de travail de toutes tailles et de tous secteurs.Le Directeur de l’Agence, Hans-Horst Konkolewsky,a déclaré : “Dans quelques Etats, les troubles mus-culo-squelettiques constituent aujourd´hui la plusfréquente des affections d´origine professionnelle.Pourtant dans la grande majorité des cas celles-cipeuvent être évitées. La campagne organisée parl´Agence entend contribuer à faire connaître lesprincipes de prévention inscrits dans la législation,les conseils pratiques et les bonnes pratiques deprévention développés tant au niveau européenqu´au niveau national afin de réduire le risque deTMS. La prévention des troubles musculo-squelet-tiques peut et doit être assurée”.

La Semaine européenne de la santé et de lasécurité au travail aura lieu en octobre 2000.Chaque État membre a choisi une semaine préci-se (cf. tableau) pour ses propres manifestationsnationales. Des détails sur les activités prévues auniveau national sont donnés sur le site Web de laSemaine européenne :

http://osha.eu.int/ew2000/

Dans cette édition de la lettre d’information del’Agence, nous présentons des informationsdétaillées sur la Semaine Européenne de laSanté et de la Sécurité au Travail qui aura lieudans tous les États membres en Octobre 2000.L’Agence se réjouit de cette initiative, essen-tielle pour la formation d’une sensibilisationdes travailleurs européens aux risques profes-sionnels. Le soutien financier du Parlementeuropéen et de la Commission est essentiel ausuccès de cette campagne d’information. Jeme réjouis de l’intérêt et de l’engagement pro-fonds que les États membres et les partenairessociaux ont exprimés en participant à l’organi-sation de cet événement européen unique enmatière de sécurité et de santé au travail.

Le nouveau rapport d’information sur lespriorités de la recherche et la version Internetdu second magazine de l’Agence sur « Lemonde changeant du travail » sont égalementdisponibles.

L’Agence tient à féliciter les réseaux despoints focaux et les rédacteurs nationaux quicontinuent à fournir de nombreux articlesassurant à la lettre d’information une vue d’en-semble unique et complète sur l’actualité ensanté et sécurité dans les États membres. Parmiles sujets traités dans ce numéro par les Étatsmembres on notera : les douleurs dorsales etles troubles musculo-squelettiques, la prise encharge des victimes de l’amiante, les pro-grammes ambitieux des États membres, la sen-sibilisation à la SST, le stress, les facteurs psy-chologiques et les vibrations. Et il ne s’agit làque de quelques-uns des thèmes que lesréseaux des points focaux ont choisi de couvrir.

J’espère qu’avec les nouvelles de l’Agence,les développements internationaux et ceux del’UE, et l’actualité des États membres, vous dis-poserez ainsi de l’aperçu dont vous avezbesoin pour savoir ce qui se passe dans ledomaine important de la santé et de la sécuri-té au travail.Hans-Horst KonkolewskyDirecteur

ditorialLa campagne européenne vise àalléger le fardeau des troublesmusculo-squelettiques liés au travail

ommaire

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Article principal 1Nouvelles de l’Agence 2UE et développements internationaux 5Nouvelles des points focaux 8Législations, politiques et programmes 9Expériences 11Recherche et technologie 13Rapports et statistiques 13Événements à signaler 16

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Agence européennepour la sécurité etla santé au travail

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actualitésNewsletter6 FR 11/9/00 15:54 Página 1

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Nouvelles de l’Agence

A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

Prix “Bonnes pratiques deprévention” de la Semaine

Européenne 2000 Outre le soutien apporté aux États membres dansleurs activités relatives à la Semaine européenne,l’Agence européenne organisera, avec la prési-dence française de l’Union européenne, unemanifestation de clôture de la SemaineEuropéenne pour la santé et la sécurité au travail2000 » le 27 novembre à Bilbao. Cette manifes-tation comprendra une cérémonie de remise deprix qui recompensera des bonnes pratiques deprévention des troubles musculo-squelettiques etdes douleurs dorsales sur le lieu de travail.

Des prix seront décernés dans cinq catégoriesde «bonnes pratiques musculo-squelettiques » :

• Conception nouvelle et novatrice ;• Efficacité économique ;

• Applications dans les PME ;• Réintégration des travailleurs ;• Promotion de la santé au niveau de l’entre-

prise.Les nominations pour les prix sont recueillies

jusqu’au 1er Septembre 2000 par le réseau despoints focaux nationaux de l’Agence et un jury seréunira à l’automne pour sélectionner lesgagnants.

Manifestations relativesaux “ lésions dues aux

gestes répétitifs”

La première Journée internationale de sensibilisa-tion aux « lésions dues aux gestes répétitifs » s’esttenue le 29 février 2000 à l’initiative d’organisa-tions comme la CES, le BTS, l’OIT et de nombreuxsyndicats à travers le monde. Avec le slogan« Parce que le travail ne devrait pas faire mal »,les organisateurs ont créé une page Web spécia-le donnant des informations sur leurs activités :http://www.ctdrn.org/repetitive strain injury day/

Au niveau européen, la CES et le BTS ont pré-senté les objectifs suivants pour aborder lestroubles musculo-squelettiques avec le slogan« Europe under strain » (L’Europe sous pression) :

• s’assurer que les dispositions communau-taires relatives à la manutention manuelle,aux écrans de visualisation et aux équipe-ments de travail, et la directive cadre, sontentièrement appliquées et révisées pourcouvrir correctement les différents types derisques musculo-squelettiques ;

• obtenir l’élaboration de lignes directivespour une évaluation harmonisée des risqueset l’application de ces lignes directrices ;

a c t u a l i t é s

Eufoat

n o u v e l l e s d e l ’ A g e n c e

Slogans, dates et contacts de la semaine européenne dans les États membres de l’UEPays et slogan national

AutricheGemeinsam gegen Muskel- und Skeletterkrankungen!

BelgiqueTournez le dos aux troubles musculo-squelettiques! (F)Gemeinsam gegen Muskel- und Skeletterkrankungen! (GER)Zet je schrap tegen fysieke overbelasting! (NL)

DinemarkLæg ikke krop til hvad som helst!

FinlandeKiitos ei-TUki- ja Liikunta Elin- Sairaudet! (FIN)Säg adjö till belastningsskadorna! (SW)

FranceTournez le dos aux troubles musculo-squelettiques!

AlemagneGemeinsam gegen Muskel- und Skeletterkrankungen!

GrèceAíôìåôù∂éóôå ôá ìíïóêåëåôéêÜ ∂ñïâë˚ìáôá ∂ïí ó˘åôé§ïíôáé ìå ôçí åñãáóéá

IrlandeTurn your back on work related musculoskeletal disorders!

ItalieVolta le spalle alle patologie muscoloscheletriche!

LuxembourgTournez le dos aux troubles musculo squelettiques! (F)Gemeinsam gegen Muskel- und Skeletterkrankungen! (GER)

PortugalNão vires as costas às perturbações músculo-esqueléticas!

Espagne¡Da la espalda a los trastornos músculo-esqueléticos!

SuèdeSäg adjö till belastningsskadorna!

Pays-BasZet je schrap tegen fysieke overbelasting!

Royaume-UniTurn your back on musculoskeletal disorders!

Date des manifestationsSemaine 42(16 - 20 Oct)

Semaine 40(2 - 6 Oct)

Semaine 43 (23 - 27 Oct)

Semaine 43(23 – 29 Oct)

Semaine 43(23 - 27 Oct)

Semaine 43(23 - 27 Oct)

Semaine 42 (16 - 20 Oct)

Semaine 43(23 - 27 Oct)

Semaine, 42(16 - 22 Oct)

Semaine 43 (23 - 27 Oct)

Semaine 42(16 - 20 Oct)

Semaine 43(23 - 27 Oct)

Semaine 43(23 - 27 Oct)

Semaine 41(9 - 13 Oct)

Semaine 42(16 - 20 Oct)

Contacts

[email protected]

Willy IMBRECHTS, Min. de l’Emploiet du Travail, R. Belliard, 51, 1040Bruxelles

[email protected]

[email protected]

frederic,[email protected]

[email protected]

[email protected]

[email protected]

ISPESL, Tel: 06 44250648

[email protected]

[email protected]

[email protected]

Elisabet DELANG, Tel: 08 730 9000

http://nl.osha.eu.int/euweek

HSE, Fax: 0151 951 4913

Newsletter6 FR 11/9/00 15:54 Página 2

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3A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

• obtenir une révision de la liste européennedes maladies professionnelles pour inclureles différents types de lésions musculaires etarticulaires ;

• obtenir l’établissement d’un ensemble denormes techniques ergonomiques pouraméliorer la conception des machines et deséquipements de travail.

L’Agence européenne vient de publier un rap-port sur « Les besoins et priorités futurs derecherche en sécurité et santé au travail dans lesÉtats membres de l’Union européenne ». Fondésur des données recueillies dans les Étatsmembres, ce rapport résume leurs opinions etpolitiques sur les besoins en recherche les plusimportants à l’avenir pour la sécurité et la santéau travail.

Les problèmes psychosociaux (en particulier lestress), l’ergonomie (en particulier la manutentionmanuelle) et les facteurs de risques chimiques (enparticulier les cancérigènes et produits de substi-tution) ressortent partout comme les priorités desprochaines recherches. Des problèmes comme lagestion de la santé et de la sécurité, l’évaluationdes risques et les petites et moyennes entreprises(PME) font partie des autres thèmes mis en reliefcomme sujets de prochaines recherches.

L’objet de ce rapport est de contribuer aux dis-cussions nationales dans les États membres et defavoriser le développement de programmes com-muns européens de recherche. The Health andSafety Laboratory (Laboratoire de santé et desécurité) du Royaume-Uni a assisté l’Agence dansla préparation du rapport de synthèse. Le grouped’experts du réseau thématique sur la rechercheen santé et travail de l’Agence qui comprend desreprésentants de chaque État membre et des par-tenaires sociaux a également participé à l’étude.

Dix priorités ont été identifiées dans le rapportet chacune est mentionnée par au moins les deuxtiers des États membres comme prochaines prio-rités de recherche en SST. (Voir tableau)

Priorités générales de recherche en SST

■ Facteurs de risques psychosociaux■ Facteurs de risques ergonomiques■ Facteurs de risques chimiques ■ Risques de sécurité■ Gestion des risques dans les PME■ Maladies professionnelles et autres mala-

dies liées au travail■ Risques dans des activités spécifiques ■ Évaluation des risques■ Substitution des substances dangereuses■ Facteurs de risques physiques

Légende: Nombre des États membres qui aaccordé une attention particulière à un ou plu-sieurs risques dans une catégorie particulière

■ = risques mentionnés 13 fois■ = risques mentionnés 12 fois■ = risques mentionnés 11 fois■ = risques mentionnés 10 fois

Les problèmes psychosociaux, ergonomiqueset les risques chimiques sont généralement appa-rus comme les 3 domaines prioritaires desfutures recherches. Presque tous les Étatsmembres ont donné la priorité à ces troisdomaines. Dans le domaine des risques psycho-sociaux, l’accent a été mis sur le stress au travail.Dans le domaine de l’ergonomie, une prioritéparticulière a été donnée aux postures de travailet à la manutention.

En matière de risques chimiques, la priorité estdonnée aux produits toxiques / dangereux, enparticulier les agents cancérigènes. Desrecherches sur les produits de substitution auxagents chimiques visant à réduire les risques sontapparues distinctement dans les 10 premièrespriorités et la priorité aux produits chimiquesapparaît aussi dans la catégorie évaluation desrisques.

Informations complémentaires : Voir lasection « Événements à signaler »

« Les TMS » en Europe

a c t u a l i t é s

n o u v e l l e s d e l ’ A g e n c e

Contacts au BTS : Marc [email protected], Janine Delahaut [email protected], tél. :32 2 224 0560, Fax :32 2 224 0561, BTS - Bd du Roi Albert II,5 B. 5 B - 1210 Bruxelles,www.etuc.org/BTS/uk/msd.html

E u r o p e a n A g e n c y f o r S a f e t y a n d H e a l t h a t W o r k

R E S E A R C H

Future OccupationalSafety and HealthResearch Needsand Priorities

in the MemberStates of the European Union

EN

European Agencyfor Safety and Healthat Work

Selon les auteurs d’un rapport publié récemmentpar l’Agence, les troubles des membres supé-rieurs, y compris les douleurs au cou et les« lésions dues aux gestes répétitifs », sont l’undes maux liés au travail les plus courants quiaffectent des millions de travailleurs européens etqui sont en constante progression.

« Les troubles musculo-squelettiques du couet des membres supérieurs d’origine profes-sionnelle » présente les conclusions d’uneétude menée à l’échelle européenne quel’Agence a commandée à la demande de laCommission européenne. Les auteurs du rap-port, le Professeur Peter Buckle et Dr JasonDevereux de la Faculté du Surrey (R.-U.),concluent que les troubles musculo-squelet-tiques du cou et des membres supérieurs :

• constituent un problème important, en aug-mentation ;

• coûtent aux États membres de l’UE jusqu’à 2% de leur produit national brut ;

• semblent varier sensiblement entre les Étatsmembres selon leurs rapports ;

• affectent les femmes plus largement que leshommes en raison du type de travail qu’elleseffectuent ;

• ont des causes biologiques ;• sont fortement liés au travail.Le rapport identifie aussi les facteurs qui aug-

mentent le risque de développement de troublesmusculo-squelettiques et donne des conseils sur

Besoins et priorités futursde la recherche en sécurité

et santé au travail

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4 A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

les méthodes d’identification et de protection destravailleurs exposés.

Informations complémentaires : Voir lasection « Événements à signaler »

Lésions dues aux gestesrépétitifs (RSI) dans lesÉtats membres de l’UE

L’Agence a récemment publié un rapport sur les« lésions dues aux gestes répétitifs » (RSI) dans lesÉtats membres de l’UE. Fondé sur les résultatsd’une enquête, il donne une vue d’ensemble surla façon dont les différents pays d’Europe définis-sent et mesurent le problème de RSI et les typesde politiques qu’ils ont mises en place pour y faireface. Le rapport révèle une grande différenceentre les États membres dans la collecte et la dis-ponibilité des données et conclut qu’aucune défi-nition commune des «lésions dues aux gestesrépétitifs » n’existe.

« Lésions dues aux gestes répétitifs » ou « RSI »est une désignation couramment utilisée pourcouvrir une large gamme de troubles musculo-squelettiques liés au travail. Ces troubles peuventaffecter à la fois les membres supérieurs et lesmembres inférieurs, y compris les épaules et lecou, les poignets, les coudes et les genoux et peu-vent être provoqués par le travail qui implique despositions et des mouvements contraignants oude nature très répétitive ou rapide (voir le rapportde l’Agence Work-related neck and upper limbmusculoskeletal disorders).

Le rapport donne une vue d’ensemble de lasituation actuelle :

• Aucune définition commune de « RSI »n’existe dans les États membres bien qu’ilsaient tous au moins un type de terminologieimplicite concernant ces pathologies, commeles troubles des membres supérieurs.

• Il y a une grande différence entre les Étatsmembres sur les méthodes de collecte dedonnées et les données disponibles sur laprévalence de ces troubles. Cependant,quelles que soient les données, elles confir-ment qu’il y a un risque important sur le lieudu travail.

• L’occurrence de ces troubles est liée au typede travail effectué ; les femmes occupentsouvent un emploi qui les rend plus vulné-rables.

Le rapport décrit une large gamme d’initiativesvisant à réduire l’occurrence des « RSI » dans lesÉtats membres. Un certain nombre d’États

membres a élaboré des politiques et des projetsspécifiques visant à éviter les « RSI » liés au travail.Ces initiatives ont des formes variées et compren-nent :

• l’action préventive ciblée sur des secteursspécifiques ;

• l’amélioration des systèmes de déclaration ; • le financement de recherches ou d’études

spécifiques ; • la production du matériel d’information, de

directives, etc. ;• les protocoles de surveillance de la santé ; • l’organisation de plans d’action et la fixation

d’objectifs pour réduire l’incidence deslésions dues aux gestes répétitifs.

Dans d’autres États membres, il semble que laprévention des « RSI » s’intègre à l’approchegénérale visant à éviter les risques professionnelset à mettre en œuvre la législation européenne.Les « RSI » peuvent être considérés comme partieintégrante d’un ensemble de troubles musculo-squelettiques plus vaste qui comprend aussi leslésions dorsales liées aux risques de manutention,entre autres. Cela explique pourquoi certainsexemples fournis par les États membres font éga-lement référence à la manutention.

Informations complémentaires : Voir lasection « Événements à signaler »

“Le monde changeant dutravail” : thème du

Magazine de l’ Agence

d’autres experts discutent des nouvelles situationsémergeantes de travail, des risques et des défisqui leur sont associés.

Le Directeur de l’Agence européenne, M.Hans-Horst Konkolewsky décrit la nature de cemagazine dans l’éditorial : « De même que lanature de notre monde évolue à partir d’une baseindustrielle, en passant par les services vers unesociété d’information, nos lieux de travail, pra-tiques du travail et procédés de production évo-luent constamment. Ces nouvelles situations detravail, dont certaines sont décrites dans cettepublication, génèrent de nouveaux risques et desdéfis pour les travailleurs autant que pour lesemployeurs ».

Parmi les problèmes examinés, on trouve ledéveloppement du travail indépendant, de lasous-traitance, du travail temporaire, ainsi que lesimplications en matière de santé et de sécuritépour la main-d’œuvre vieillissante en Europe etpour le nombre croissant de télé travailleurs. Desétudes de cas montrent comment certainesentreprises, des PME aux services publics, onttrouvé un avantage concurrentiel en plaçant lesquestions de santé et de sécurité au cœur de leursstratégies.

Informations complémentaires : Voir lasection « Événements à signaler »

a c t u a l i t é s

Eufoat

n o u v e l l e s d e l ’ A g e n c e

L’an 2000 en un coup d’œil

Bureau du Conseil d’Administrationde l’ AgenceBilbao, 13-14 Septembre 2000

Réunion des Points FocauxBilbao, 13-14 Septembre 2000

Colloque “TMS : perspectives euro-péennes” et Cérémonie de remisedes prix de la Semaine européenneBilbao, 27 Novembre 2000

Bureau du Conseil d’Administrationde l’ AgenceBilbao, 27 Novembre 2000

Réunion du Conseild’Administration de l’ AgenceBilbao, 28-29 Novembre 2000

Réunion des Points FocauxBilbao, 12-13 Décembre 2000

NB: Les réunions, conférences et séminairesse tiennent tous sur invitation uniquementsauf avis contraire.

Dates clés surl’agenda de l’Agence

La démographie, les nouvelles technologies et leschangements des marchés ne sont que quelques-unes des forces qui révolutionnent le monde dutravail.

Dans le deuxième numéro de son magazine,l’Agence met l’accent sur les conséquences deces changements sur la santé et la sécurité destravailleurs. Dans une série d’articles, des univer-sitaires, des industriels, des syndicalistes et

Newsletter6 FR 11/9/00 15:55 Página 4

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UE et développementsinternationaux

A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

La participation de l’Agenceà l’exposition « Santé et

sécurité au travail 2000 » auRoyaume-Uni.

L’Agence a participé à cette importante exposi-tion internationale sur la santé et la sécurité auCentre national d’exposition de Birmingham (R.-U.) du 8 au 11 mai 2000. L’exposition «Santé etsécurité au travail 2000 » est le résultat duregroupement des différentes expositions exis-tantes et est financée par les principales institu-tions de SST commerciales et professionnelles duR.-U. (IOSH, BSIF et RoSPA). Elle s’est déroulé enparallèle à des manifestations internationales surla prévention des incendies et sur la sécurité orga-nisées au même endroit.

Baisse du nombred’accidents mortels dans

l’UE Un jour de travail perdu partravailleur chaque année dans l’UE Selon un rapport d’Eurostat publié le 31 mars2000, entre 1994 et 1996, le nombre d’accidentsdu travail dans l’UE a baissé de 7 % pour les acci-dents qui entraînent plus de trois jours d’arrêt detravail et de 13 % pour les accidents mortels.Outre le coût humain important des accidents dutravail, le coût en termes socio-économiques estélevé : en 1996, le nombre de jours ouvrés perdusa été équivalent à un jour de travail par an et paractif.

En 1996, 4,8 millions d’accidents ayant entraî-né plus de trois jours d’arrêt de travail se sont pro-duits dans l’UE. Rapporté au nombre d’actifs, lenombre d’accidents pour 100 000 travailleurs aété de 4 230 en 1996. Ce nombre est considéra-blement plus élevé (2,5 fois plus que la moyennede l’UE) dans l’industrie du bois et dans les ser-vices de transport auxiliaires (manutention etstockage), dans la métallurgie et la construction(deux fois plus que la moyenne). En valeur abso-lue, le nombre le plus élevé d’accidents est enre-gistré dans les secteurs de l’industrie manufactu-rière et de la construction, avec respectivement29 % et 17 % du total.

Tous secteurs confondus, le nombre d’acci-dents du travail entraînant plus de trois jours d’ar-rêt de travail dans l’UE est trois fois plus élevépour les hommes que pour les femmes. Pour lesjeunes gens de 18 à 24 ans, le risque est 35 %supérieur à la moyenne de l’UE, et dans les entre-prises de plus de 250 employés, il est 30 % infé-rieur à la moyenne.

Plus de la moitié des accidents du travail mor-tels sont liés aux transports. Les accidents du tra-vail mortels ont diminué de 6 420 en 1994 à5 550 en 1996, ce qui représente une réductionde 13 %. Les accidents de la circulation et detransport pendant le travail ont provoqué la mortde 1 850 personnes en 1996. Si on leur ajoute lesaccidents mortels qui se sont produits sur le trajetentre le domicile et le lieu de travail, estimés à2 900 dans l’UE en 1996, on a une idée plus pré-cise de la fréquence à laquelle les transports sontla cause d’accidents mortels. Le nombre total desaccidents de trajet et des accidents survenus dansles transports pendant le travail représentait parconséquent 56 % de tous les accidents mortelsdans l’UE.

Sur les 4,8 millions d’accidents du travail ayantentraîné plus de trois jours d’arrêt de travail dansl’UE en 1996, près de 50 % ont donné lieu à unarrêt inférieur à deux semaines et 75 % à un arrêtde moins d’un mois. Cependant, 5 % des acci-dents ont entraîné un arrêt de trois mois ou plusou une invalidité permanente. Les coûts directstotaux (coûts médicaux, indemnités journalières,prestations pour invalidité permanente et décès)sont estimés à près de 20 milliards d’euros par andans l’UE.

Risques d’accidents du travail dansl’UE

(pour 100 000 actifs en 1996)

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U E e t d é v e l o p p e m e n t s i n t e r n a t i o n a u x

Pour de plus amples informations sur lamanifestation, s’adresser à : Safety & Healthat Work 2000, Miller Freeman, ParamountHouse, 17-21 Shenley Road, Borehamwood,Herts WD6 1RT, R.-U., tél. :+44 181 2075599, Fax : +44 181 207 2598.

ACCIDENTS entraînant des arrêts de tra-vail de plus de trois jours

1996 En comparaciónavec 1994 (%)

EU-15 4 229 -6.8 Belgique 5 059 +14.6 Danemark 2 704 +1.9 Alemagne 5 098 -8.7 Grèce 3 783 +2.2 Espagne 6 736 +9.2 France 4 964 -10.0 Irlande 1 494 .. Italie 4 179 -10.0 Luxembourg 4 741 +5.2Pays-Bas 4 251 .. Autriche 3 554 .. Portugal (1995) 6 949 -5.6 Finlande 3 372 -13.8 Suède 1 217 +8.4 Royaume-Uni 1 550 -19.1 Norvège (1995) 4 352 ..

Les données concernent les neuf principauxsecteurs de l’agriculture, de l’industrie, de l’éner-gie, de la construction, du commerce, des trans-ports et des services commerciaux. Les donnéespour la Belgique, l’Allemagne, la Grèce,l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg,l’Autriche, le Portugal et la Finlande ont été four-nies par les organismes gérant l’assurance « acci-dents du travail ». Comme la déclaration est obli-gatoire pour que les coûts soient réglés par lasécurité sociale nationale ou par les organismesd’assurance, presque tous les accidents sontcomptabilisés. Les données pour les autres paysont été fournies par d’autres autorités compé-tentes, en général l’inspection du travail. Puisquel’enregistrement n’est pas exhaustif, Eurostat éva-lue le nombre d’accidents qui se sont produits enajustant le nombre de cas déclarés conformé-ment au taux de notification. Les deux sources nesont donc pas strictement comparables.

Informations complémentaires : DidierDUPRE, tél. : +352-4301-35 034, Fax :+352-4301- 35 399,[email protected],http://europa.eu.int/comm/eurostat.html

La nouvelle directive de laCommission sur les valeurs

limites indicativesd’exposition professionnelle

Le 26 janvier 2000, le Comité chargé de l’adap-tation au progrès technique, constitué dans lecadre de la directive du Conseil 89/391/CEE, aapprouvé la proposition de la Commission d’une© European Commission

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6 A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

directive dressant une première liste de 63 agentschimiques pour lesquels est fixée une valeur limi-te indicative d’exposition professionnelle (VLIEP).La directive sera formellement adoptée dans unavenir proche.

C’est la première d’une série de directives éta-blissant des VLIEP dans le cadre de la nouvelleapproche définie par la directive du Conseil98/24/CE sur la protection des travailleurs contreles risques liés aux agents chimiques.

La Commission européenne et tous les Étatsmembres reconnaissent que la fixation d’uneVLIEP est une étape importante vers le contrôledes risques dus à une exposition, à court ou longterme, des travailleurs aux produits chimiques surleur lieu de travail.

La relation entre les effets sur la santé desagents chimiques dangereux et le niveau d’expo-sition professionnelle a été estimée au moyend’une évaluation scientifique indépendante pre-nant en compte les dernières données scienti-fiques.

Cette directive renforce les directives exis-tantes et intègre un certain nombre d’autresagents pour lesquels des VLIEP ont été recom-mandées par le Comité scientifique. La directiveoblige les États membres à établir des valeurslimites indicatives nationales d’exposition profes-sionnelle pour les agents chimiques énumérésdans son annexe en prenant en compte lesvaleurs de la Communauté.

Informations complémentaires :http://europa.eu.int/comm/dg05/h&s/news/chemicals_en.htm

Rapport du Comité1économique et social sur

« L’application des mesurescommunautaires et les

nouveaux risques »

Le Comité économique et social desCommunautés européennes a publié endécembre 1999, à sa propre initiative, un avis sur« La santé et la sécurité au travail – L’applicationdes mesures communautaires et les nouveauxrisques ». Le rapport s’articule autour de quatrequestions principales :

(i) Quel est le rôle de l’UE dans le domai-ne de la santé et de la sécurité ?

Le Comité pense qu’à côté du rôle législatif –qui est toujours important et peut être justifiépar le fait qu’il fournit une protection sociale autravailleur et une protection économique àl’employeur –, le rôle non législatif de l’UEdevrait faire l’objet d’une meilleure promotionet être mieux mis en valeur. Les domaines àcibler incluent aussi les campagnes d’informa-tion et de sensibilisation, le matériel de référen-ce, la formation et le benchmarketing.

(ii) Comment la législation peut-elle êtreplus efficace ?

La législation a un double objectif : sociald’une part : protéger la santé et la sécurité destravailleurs sur le lieu de travail ; économiqued’autre part : assurer que les machines et lesproduits qui circulent librement dans l’UE sontconformes aux règlements de sécurité et d’hy-giène. Le Comité pense que les niveaux desécurité minimaux ne devraient pas varier entreÉtats membres ou selon la taille de l’entreprise.La législation sera plus efficace si elle vise unemeilleure répartition des rôles entre l’Europe etles Etats membres : la fixation des objectifs relè-ve du niveau communautaire et la mise enœuvre des mesures -avec toutes les garantiesde contrôle- des autorités nationales.

(iii) Le lien entre employabilité, santé etsécurité : coût économique ?

Une politique de santé et de sécurité efficacene se justifie pas seulement pour des raisonshumaines évidentes ou en raison du coût éco-nomique des accidents et maladies, mais aussiparce qu’elle améliore l’employabilité et la pro-ductivité des travailleurs et relance l’emploi. Parconséquent, le Comité pense que les problèmesde santé et de sécurité au travail devraient êtreinclus dans les prochaines directives sur l’em-ploi. Pour renforcer le lien entre employabilitéet sécurité et santé au travail, une sensibilisa-tion et des activités de formation devraient êtreorganisées à la fois pour les employeurs et lestravailleurs.

(iv) Comment doit-on aborder les nou-veaux risques ?

Le monde du travail connaît un certainnombre de changements : des conditions d’em-ploi et des horaires différents ; le télétravail ; lescontrats temporaires et la sous-traitance sonten augmentation. Il serait erroné de considérerces changements en terme de risque seule-ment, il est certain ! que de nouveaux risquesprofessionnels se sont développés. Le stress, parexemple, est en augmentation. Les jeunes gens,les handicapés et les travailleurs migrants etnon qualifiés sont aussi plus vulnérables.L’efficacité de la législation à traiter les nou-veaux risques doit être constamment évaluée et

toute modification devrait se fonder sur uneanalyse des meilleures pratiques dans les Étatsmembres. Le “benchmarking” devrait être utili-sé pour mettre en relief les exemples les plusutiles, en particulier pour les pratiques mises enœuvre par les partenaires sociaux.

Le rapport fait référence au rôle de laCommission européenne, des États membres,du Comité consultatif sur la protection de lasanté, de l’hygiène et de la sécurité au travail etde l’Agence européenne pour la sécurité et lasanté au travail dans l’accomplissement destâches spécifiques identifiées dans le rapport etqui relèvent de leurs compétences en vue demener à bien ses objectifs.

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Eufoat

U E e t d é v e l o p p e m e n t s i n t e r n a t i o n a u x

Dates clés de l’UE

Conseil d’Administration de laFondation européenneDublin, 21 Septembre 2000

Conférence pour le 25ème anniver-saire de la Fondation européenneDublin, 22 Septembre 2000

Semaine de l’EmploiBruxelles, 7-9 Novembre 2000

Comité consultatif sur la protec-tion de la sécurité, de l’hygiène etde la santé au travail. Luxembourg, 23 Novembre 2000

Conférence commune UE / USA San Francisco, 13-14 Novembre 2000

Conseil d’Administration de laFondation européenne Dublin, 24 Novembre 2000

Conseil des Affaires sociales et del’Emploi Bruxelles, 28 Novembre 2000

1 Le Comité économique et social est un comité consul-tatif européen représentant les différentes catégoriesd’activités économiques et sociales. Il leur offre unforum de débat et de réflexion à la fois au niveau euro-péen et dans les États membres. Le CES est composéde 222 membres, désignés par des organisations quireprésentent les employeurs, les travailleurs, les agri-culteurs, les PME, les commerçants, les artisans, lescoopératives, les sociétés de secours mutuel, les pro-fessions libérales, les consommateurs, les écologistes,les familles, les ONG sociales etc.

© European Commission

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Nouvelles des points focaux

A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

Le nombre de personnes travaillant dans le sec-teur de la pêche ou de la pisciculture a plus quedoublé -de 13 millions à 28, 5 millions- entre1970 et 1990, selon la FAO. Sur ces 28,5 millions,quelque 15 millions sont employés sur les naviresde pêche, dont plus de 90 % font moins de 24mètres de long.

Le rapport affirme qu’« il pourrait y avoir unelégère tendance croissante à placer dans lesregistres d’immatriculation ouverts certains grosbateaux de pêche, dont certains ont eu dans lepassé, des taux élevés d’accidentabilité (…) pourdes navires marchands. Cela pourrait être dû enpartie à la volonté d’éviter les règlements de sécu-rité et autres ». Dans de nombreux pays, les règle-ments concernant la sécurité ne sont appliquésqu’aux gros bateaux et les petites embarcationssont rarement, sinon jamais, contrôlées. Celatient, en partie à des effectifs limités, mais aussiparfois à la résistance des pêcheurs eux-mêmes,souvent parce qu’ils s’inquiètent du coût desmesures de sécurité ou parce qu’ils doutent queles règlements soient appropriés.

Le rapport de l’OIT appelle à une meilleurecoordination entre les autorités publiques, lesorganisations syndicales et les organisations d’ar-mateurs de bateaux de pêche. Le développementdes échanges d’informations aiderait, suggère lerapport, à améliorer la santé et la sécurité des tra-vailleurs qui souffrent de conditions de travailmédiocres ou ignorent simplement certainesmesures de sécurité.

Pour plus d’informations : Safety andhealth in the fishing industry,Organisation internationale du travail,Genève, 1999, ISBN92-2-111829-0,bureau d’information publique, OIT,tél. : +41.22.799.7940, Fax :+41.22.799.8577, Mél :presse@Organisation nationale du tra-vail.org

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U E e t d é v e l o p p e m e n t s i n t e r n a t i o n a u x

vant. On doit aussi s’assurer que les nou-veaux produits ne développent pas de nou-veaux problèmes de santé ;

• Le diagnostic du PSO doit être harmonisé auniveau international ;

• Des recherches doivent être entreprises dansl’UE sur l’exposition aux solvants et l’inciden-ce du PSO.

Ces conclusions seront soumises à laCommission européenne par la Finlande, avec lesrecommandations suivantes :

• Davantage de recherches doivent être entre-prises dans l’UE ;

• Des directives européennes sur la préventiondu PSO doivent être établies, de préférencesur la base des règlements européens exis-tants ;

• Le PSO doit être inclus dans la liste actuelledes maladies professionnelles de l’UE ;

• Les valeurs limites européennes pour les sol-vants sur le lieu de travail doivent être révi-sées ;

• Il doit y avoir une campagne générale pouraugmenter la sensibilisation au PSO enEurope (et aussi dans les milieux industriels),en particulier dans les pays de l’UE où un telsavoir n’en est encore qu’au stade des bal-butiements ;

• Cette conférence doit se renouveler dansdeux ans environ pour échanger les opinionssur les nouveaux développements.

Informations complémentaires : Pointfocal néerlandais

La pêche parmi lesprofessions les plus

dangereusesSelon un rapport de l’OIT publié en décembre1999, 24 000 pêcheurs et personnes travaillantdans la pisciculture meurent chaque année, cequi place la pêche et les emplois connexes parmiles professions les plus dangereuses.

Aux États-Unis, en 1996, le taux de mortalitépour la pêche industrielle a été 16 fois supérieurà celui des pompiers ou de la police et 40 foissupérieur à la moyenne nationale. AuDanemark, le taux de 1989 à 1996 a été de 25à 30 fois supérieur à celui des employés del’agriculture.

Informations complémentaires : (Pourobtenir une copie du rapport :consulter :http://www.ces.eu.int/en/docs/fr_docs_op_December.htm ou la publication dansle JO C51, 23.02.2000, p. 33) - Alan Hick,ESC, Mél : [email protected]

Séminaire international surles troubles des membressupérieurs liés au travail.

Le 30 mai 2000, un séminaire international seraorganisé sur les troubles des membres supérieursliés au travail par le ministère néerlandais desAffaires sociales et de l’Emploi à La Haye. Ceséminaire fera suite à la demande d’informationsur les lésions dues aux gestes répétitifs (RSI) for-mulée par le point focal néerlandais auprès del’Agence européenne. La demande d’informationa porté sur un certain nombre de problèmes, telsque l’existence d’une définition spécifique pourles « RSI », leur prévalence, et la façon dont l’in-tervention est organisée. Le rapport sur les résul-tats de cette enquête a récemment été publié parl’Agence européenne (voir « Nouvelles del’Agence »). L’objet de ce séminaire sera de dis-cuter de l’amélioration des programmes de pré-vention et des initiatives dans le domaine destroubles des membres supérieurs liés au travail.

Informations complémentaires : Pointfocal néerlandais

Conférence européenne surles solvants et le

psychosyndrome organique(PSO)

Une conférence s’est tenue le 10 décembre 1999sur les solvants organiques et le PSO profession-nel à Delft (Hollande). Le PSO est un trouble graveet souvent irréversible du système nerveux centralcausé par une exposition à long terme aux sol-vants. Beaucoup de malades sont peintres enbâtiment, poseurs de moquette et de parquet,imprimeurs ou peintres en carrosserie.

La conférence s’est tenue sur l’initiative duministère néerlandais des Affaires sociales et del’Emploi et a été organisée avec l’Institut finlan-dais de santé au travail. 120 personnes venant de12 États membres de l’UE, ainsi que la Norvège,étaient présentes avec les représentants des orga-nisations d’employeurs, de l’industrie, des syndi-cats, des autorités gouvernementales, des organi-sations de victimes et des professions médicalesimpliquées dans le diagnostic du PSO dans les dif-férents pays.

Les principales conclusions de la conférenceont été les suivantes :

• La meilleure façon d’éviter le PSO est de trai-ter le problème à la source en remplaçantd’abord les produits à niveau élevé de sol- © European Commission

© European Commission

La France crée des« centres de ressourcesamiante » régionaux

Un réseau de « centres de ressources amiante »va être constitué dans les régions françaises, pour

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8 A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

donner des conseils aux professionnels du bâti-ment, notamment dans les secteurs de l’entretienet de la maintenance.

Cette initiative a pour origine le protocole d’ac-cord du 19 janvier 2000 signé entre la Sécuritésociale française et ses divers partenaires, dont leMinistère du Travail, les organismes de préventionet les fédérations professionnelles.

Bien que l’information sur les risques liés àl’amiante soit déjà régulièrement distribuée dansles lieux de rencontre des professionnels du bâti-ment, les partenaires de l’accord veulent s’assurerqu’elle parvient bien aux personnes effectivementexposées à l’amiante.

Pour ce faire, des stands d’informations sontprévus qui pourront être présentés dans les salonsprofessionnels, chez les distributeurs d’équipe-ments et autres lieux publics. Gérés par lesServices de prévention des Caisses régionalesd’assurance maladie, les centres de ressourcesfourniront des informations sur les risques liés àl’amiante et sur la façon de les éviter, et présen-teront des équipements de protection individuel-le appropriés.

Informations complémentaires : Jean-Pierre Cazeneuve, Direction des risquesprofessionnels, CNAMTS – tél. : + 33 1 4538 60 24 - fax : + 33 1 45 38 60 75

La Hollande ouvre uninstitut pour les victimes de

l’amianteUne nouvelle organisation a été créée enHollande pour servir de médiateur lors desdemandes de réparation entre les victimes del’amiante qui souffrent de mésothéliome et leursanciens employeurs.

Le mésothéliome est un cancer de la paroiinterne du poumon qui peut être provoqué parl’exposition à de la poussière d’amiante et appa-raît souvent des décennies après le contact aveccette poussière. Chaque année, 300 personnesaux Pays-Bas meurent du mésothéliome et ons’attend à ce que ce nombre soit doublé dans les15 prochaines années.

Le principal but de l’Institut pour les victimes del’amiante, ouvert en janvier 2000 par le Secrétaired’Etat Hans Hoogervorst auprès du Ministère desAffaires sociales et de l’Emploi, est d’aboutir à desrèglements à l’amiable rapides, épargnant auxvictimes la longue procédure légale habituellequ’il faut suivre pour obtenir réparation.

Le montant maximum de la réparation a étéfixé à 90 000 NLG, avec 10 000 florins supplé-mentaires à titre de pretium doloris. Les victimesqui ne peuvent pas retrouver leur précédentemployeur ou dont la situation est trop « ancien-ne » pour obtenir cette indemnité peuventdemander une assistance financière auprès duprogramme d’indemnisation des victimes del’amiante, nouvellement créé et géré par labanque d’assurance sociale.

La Commission irandaisede la santé et de la sécurité

va à la FacultéLa santé et la sécurité au travail pourraient bien-tôt faire partie intégrante des cours de commercede troisième cycle en Irlande.

La Commission de la santé et de la sécuritéd’Irlande développe un programme d’enseigne-ment spécifique pour ces cours. Il doit être pré-senté à toutes les institutions irlandaises de troi-sième cycle qui proposent un cours decommerce ; il traitera des problèmes tels que lagestion de la sécurité, la santé au travail et lalégislation sur la santé, et sera accompagnéd’études de cas. Il pourra aussi être adapté auxbesoins particuliers des universités.

Des discussions préliminaires avec plusieursfacultés ont été extrêmement encourageantes etla Commission s’attend à ce que le programmed’enseignement débute dès la rentrée universitai-re à l’automne prochain. Au début, le personnelde la Commission apportera son soutien auxconférenciers et donnera des conférences dansses domaines de spécialité.

Informations complémentaires : CarmelKearns, Health and Safety Authority, 10Hotan Place Dublin 2, Irlande, Tél. : +353 1 6147067, Fax : + 353 1 6147023,Mél : [email protected]

Site Web de l’Institutfédéral pour la sécurité et

la santé au travail Le site Web de l’Institut fédéral fournit aux utili-sateurs des informations sur les thèmes clés àl’adresse : http://www.baua.de/index.htm. Unlien vers une section en langue anglaise est aussidisponible à : http://www.baua.de/eindex.htm

Les sections suivantes sont couvertes par le siteallemand :

• BAUA - Mission et organisation

•Exposition allemande sur la sécurité et lasanté au travail (DASA)

• Unité de notification selon la loi sur lesproduits chimiques - Informations et noti-fication électronique des nouvelles et

a c t u a l i t é s

Eufoat

n o u v e l l e s d e s p o i n t s f o c a u x

Informations complémentaires : Institut

pour les victimes de l’amiante, tél. : + 31

45 579 69 69.

Ouverture de la premièrefaculté de prévention desrisques professionnels en

Espagne

La volonté de l’Espagne de faire de la préventionde risques professionnels une discipline au niveauuniversitaire a fait un pas en avant avec l’ouver-ture de la première faculté de prévention desrisques professionnels en octobre 1999.

Implantée à Barcelone, la Faculté est une initia-tive commune qui implique l’Université deBarcelone, l’Université polytechnique deCatalogne, l’Université Pompeu Fabra, l’Institutnational pour la sécurité et l’hygiène au travail etla Fondation Mutua Universal.

Dans un premier temps, la Faculté proposeraun diplôme d’études supérieures sur deux ans quipermettra aux étudiants ayant suivi le cursus avecsuccès d’être accrédités comme techniciens deprévention des risques selon les dispositions durèglement sur les services de prévention desrisques professionnels. Les diplômes seront vali-dés par les trois universités impliquées dans leprojet. Dans le même ordre d’idées, il est envisa-gé de dispenser des cours à des étudiants diplô-més dans d’autres disciplines et de proposer desétudes spécialisées de troisième cycle, y comprisdes doctorats.

L’objectif final de la Faculté est d’obtenir lareconnaissance des cours sur la prévention desrisques professionnels par le Conseil desUniversités d’Espagne. Pour ce faire, elle encoura-ge les autres universités à adopter des initiativessimilaires et à solliciter le soutien des institutionspubliques et privées.

Informations complémentaires :I.N.S.H.T., tél. : + 34 91 4037000, Fax :+34 91 403 0050, Mél : [email protected]

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Page 9: ctualités - LOMAG-MAN .Org · des experts en santé et sécurité au travail et en ergonomie. Les facteurs de risques musculo-sque-lettiques liés au travail et la nécessité de

9A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

anciennes substances et notification des sub-stances destinées à l’export / import

• Recherche - Rapports, projets de recherche,appels à projets de recherche

• Solutions pratiques – Solutions pratiquesactuelles, liste des autorités de certificationselon la loi sur les équipements de sécurité,nouvelles substances recommandées - tein-tures, programme d’action pour la mise enœuvre et l’application de l’ordonnance surles chantiers, informations du Comité sur lessubstances dangereuses

• Partenaires et programmes - Système alle-mand de sécurité et santé au travail, lien versles partenaires allemands et internationaux,informations sur la promotion du réseaueuropéen de la santé sur le lieu de travail

• Informations – Bibliothèque et service dedocumentation, publications, services decommande en ligne, statistiques

• Dates - Manifestations

• Nouvelles – Communiqué de presse

• Anglais – Informations sur l’unité de notifi-cation selon la loi sur les produits chimiques,résultats des recherches, promotion duréseau européen de la santé sur le lieu de tra-vail et publications disponibles en anglais

Informations complémentaires : Institutfédéral de la sécurité et de la santé autravail, Group ÖA/PR, P.O.Box, D-10266Berlin ; Allemagne, A. Limbach, E-mail :[email protected] ; J. Kühnel, Mèl :[email protected]

Nouveau site Internet desBG

Les Berufsgenossenschaften allemandes (BG) ontlancé leur réseau de prévention sur Internet à :www.bg-praevention.de

La page Web simplifie les recherches en offrantà l’utilisateur l’accès à un gisement d’informa-tions classées par sujet sur la santé et la sécuritéau travail à partir de tout le système de l’organi-sation des BG.

Les informations traitées comprennent uneassistance matérielle dans l’évaluation desrisques, des noms de contacts dans les servicesd’inspection technique, des bases de données,des détails sur les séminaires et les conférencesainsi que des détails sur l’inscription, des présen-tations et des renseignements sur les commandesde médias. Les liens vers d’autres réseaux commecelui de l’Agence européenne pour la sécurité etla santé au travail sont aussi prévus.

Pour de plus amples informations :http://www.bg-praevention.de

En outre, les nouveaux règlements contiennentune disposition particulière pour que lesemployeurs établissent les contacts nécessairesavec des services externes pour les premiers soins,les soins médicaux d’urgence et les secours. Celasignifie que les employeurs doivent désormaisprendre en compte les problèmes tels que : ladésignation d’un responsable pour l’appel auxservices d’urgence et la manière d’enregistrer etde mettre à jour les informations.

Pour accompagner les nouveaux règlements, laHSC a récemment établi une nouvelle version ducode de pratiques approuvé (AcoP) – qui doit êtrepublié fin mars 2000 – pour fournir auxemployeurs des conseils pratiques sur la façon dese conformer à ces modifications.

Informations complémentaires : Desexemplaires de « The Management ofHealth and Safety at Work Regulations1999 ». S.I. No.3242, sont disponibles, auprix de £3, 50, auprès du StationeryOffice, Royaume-Uni, par tél. : +44 08706005522 ; ou fax : +44 (0)870 600 5533.Des exemplaires de « The Managementof Health and Safety at Work ApprovedCode of Practice », L21, ISBN 0717624889,seront disponibles fin mars 2000 auprèsde HSE Books, Royaume-Uni.(Http://www.hsebooks.co.uk/index2.html )

Objectif zéro accident dutravail en Finlande

La fréquence des accidents du travail en Finlanden’a pratiquement pas changé ces sept dernièresannées mais elle pourrait bientôt évoluer. Ungroupe de travail du Ministère finlandais desAffaires sociales et de la Santé a récemmentpublié un rapport selon lequel le nombre d’ acci-

a c t u a l i t é s

l é g i s l a t i o n , p o l i t i q u e s e t p r o g r a m m e s

Législation, politiques et programmes

Les nouveaux règlementsau R.-U. clarifient la

nécessité de compétence Les changements tant attendus de la réglementa-tion sur la gestion de la santé et de la sécurité surle lieu de travail sont enfin entrés en vigueur le 29décembre 1999 au R.-U., stipulant clairementque les employeurs doivent faire appel à des sala-riés compétents pour les avis sur les questions desanté et de sécurité au lieu de faire appel à desspécialistes externes.

Selon la Commission de la santé et de la sécu-rité (HSC), cela permettra aux travailleurs demieux comprendre la santé et la sécurité etencouragera les employeurs à investir dans la for-mation en ce domaine. En outre, ce changementpourrait réduire les coûts des entreprises pourl’obtention d’avis en matière de santé et de sécu-rité.

Cependant, la HSC a déclaré qu’il y aura enco-re des situations dans lesquelles les employeursauront besoin d’assistance d’experts ou de l’ex-pertise technique venant de sources externes.

Les autres modifications règlementairesconcernent :

• La déclaration explicite précisant que si unemployeur est poursuivi aux termes desrèglements, il ne pourra pas prétendre qu’il aviolé la loi en raison d’une faute d’unemployé ou d’une personne désignée pourdonner des conseils compétents ; et

• Un nouveau programme établissant les prin-cipes généraux de prévention que lesemployeurs doivent observer pour protégerla santé et la sécurité des travailleurs.

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dents pourrait et devrait bientôt être réduit àzéro.

Fondée sur des expériences et des expertisesen Finlande, au Canada, aux USA et aux Pays-Bas, l’initiative « vision zéro » du ministère vise àréaliser cet objectif ambitieux en lançant un nou-veau programme qui fera de la santé et de lasécurité au travail une partie intégrante de lagestion quotidienne du travail. Pour soutenircette initiative, il y aura un forum national quirassemblera l’expertise en matière de préventiondes accidents et fournira un cadre commun. Lesdétails de ce programme seront publiés enanglais au printemps.

Informations complémentaires : HannuJokiluoma, tél. +358-3-260 8477, Mé[email protected].

Campagnes de publicité surla prévention des risques

professionnels« La sécurité est l’affaire de chacun – la sensibi-lisation et la prévention des risques profession-nels peuvent faire beaucoup, en particulier sau-ver des vies » a été le thème d’une campagnepublicitaire du Ministère espagnol de l’Emploiet des Affaires sociales et de l’Association desassurances mutuelles des accidents du travail(AMAT) en septembre 1999. Soutenu par unbudget de 400 millions de pesetas, le but decette campagne a été d’encourager une culturede prévention des risques chez les employeurset les salariés. Une telle culture préventive alongtemps été préconisée par l’Institut nationalpour la sécurité et l’hygiène au travail enEspagne.

Ayant pour objectif de toucher le public le pluslarge possible, la campagne a utilisé la télévision,la radio et les quotidiens nationaux et locaux,ainsi que des journaux économiques et sportifs et

l’agriculture et la construction. Il sera complétépar une semaine de la sécurité dans l’agricultureet par un rapport important du groupe de parte-nariat pour la sécurité dans la construction. Il yaura aussi un rapport sur la violence sur les lieuxde travail et un projet pilote de sécurité urbainedans différentes villes du pays.

D’autres initiatives concerneront le développe-ment d’un nouvel Institut de santé et de sécurité ;une révision de la loi sur la sécurité, la santé et lebien-être au travail (1989) et des règlementsd’application (1993) ainsi que le développementdes composantes de la santé et la sécurité pourdifférents cours d’enseignement, de l’école pri-maire et secondaire jusqu’aux programmes pro-fessionnels.

Informations complémentaires : CarmelKearns, Health and Safety Authority, 10Hogan Place Dublin 2, Irlande, Tél. : +353 1 6147067, Fax : + 353 1 6147023,Mél : [email protected]

Un grand nombre dedemandeurs de prestation

d’invalidité ont desproblèmes psychologiques

Les Néerlandais travaillent moins d’heures queleurs homologues de la plupart des autres pays etjouissent de vacances relativement longues ;cependant, un nombre remarquablement élevéprend sa retraite plus tôt en raison du stress.Selon les données annoncées lors de l’inaugura-tion de la nouvelle Commission néerlandaised’invalidité psychologique, près d’un tiers desdemandeurs de la prestation d’invalidité dans cepays ne peuvent pas retourner travailler à causede problèmes psychologiques, incluant unnombre disproportionné de femmes.

L’un des devoirs de la Commission, présidéepar J. Donner, sera d’expliquer ce problème et desuggérer des solutions possibles. La Commission,qui travaillera pendant trois ans, fera des pre-mières recommandations lors d’une conférenceen automne 2000 et présentera ses conclusionsfinales en 2002. Elle est composée des représen-tants des organisations d’employeurs, de syndi-cats, d’associations professionnelles, d’associa-tions de patients, des compagnies d’assurance, etdes services d’aide sociale, de santé et de sécuri-té.

Informations complémentaires : TNOTravail et Emploi, Tél. +31 23 55 49 556,Fax +31 23 55 49 301

a c t u a l i t é s

Eufoat l é g i s l a t i o n , p o l i t i q u e s e t p r o g r a m m e s

d’autres médias tels que les publicités dans lescabines téléphoniques, le métro et le cinéma.100 000 prospectus, 100 000 dépliants et 50 000affiches ont aussi été distribués.

Les campagnes et activités de sensibilisationorganisées auparavant en Espagne comprennentune campagne sur la sécurité dans le secteur dela construction organisée en novembre 1991 quia eu un impact visuel important sous forme d’af-fiches, dont certaines se trouvent encore sur leslieux de travail.

Un autre exemple est la campagne organiséepar l’AMAT en 1998, à destination desemployeurs, sur le thème « Éviter les accidentsprofessionnels est une bonne affaire pour tous ».Un budget de 267 millions de pesetas a été allouéà cette campagne d’information et 150 millionssupplémentaires pour les visites dans les entre-prises.

Informations complémentaires :I.N.S.H.T., Tél. : + 34 91 4037000, Fax :+34 91 403 0050, Mél : [email protected]

Programme de la santé etde la sécurité du millénaire

annoncé en IrlandeLa Commission irlandaise de la santé et de lasécurité concentre cette année ses ressources surles secteurs à haut risque dans un programmeambitieux qui prévoit une augmentation de 65 %du nombre d’inspections des lieux de travail.L’accent principal sera mis sur l’application desrèglements et les activités préventives.

Le programme de travail de la Commissionpour l’an 2000, qui a été lancé par le ministreTom Kitt, TD, a fixé un objectif de 14 000 inspec-tions de lieux de travail, plus de 8 500 que l’an-née dernière ; une attention particulière seraaccordée aux secteurs à haut risque tels que

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Faire face à la vieprofessionnelle en

FinlandeLa Finlande a lancé un programme pour empê-cher le personnel de certains secteurs de « seconsumer » (“Burn out”) et de prendre uneretraite anticipée. Impliquant différentes activités,de la recherche à des propositions de réformeslégislatives, l’initiative s’adressera aux secteurs lesplus susceptibles de “Burn-out”. Cela comprend :les banques, les hôtels, les restaurants, les trans-ports, l’agriculture, la sylviculture ainsi que les sec-teurs des soins infirmiers, de l’éducation et lessecteurs sociaux.

Informations complémentaires : ErkkiYrjänheikki, tél.. +358-3-260 8479,Mè[email protected]

La Commission de la santéet de la sécurité met en

garde contre les dangers del’amiante

Dans sa campagne nationale de sensibilisation àl’amiante, la Commission de la santé et de lasécurité a organisé l’année dernière un grandséminaire national à Dublin. Plus de 150 per-sonnes y ont assisté : représentants des sociétésde construction, des entreprises d’extractiond’amiante, des concepteurs, des départementsministériels, des autorités locales, de l’industriegénérale et de concepteurs. La Commission apublié une brochure “La sécurité avec l’amiante”,qui est disponible gratuitement dans ses bureauxà travers le pays.

Informations complémentaires : NualaFlavin, Health and Safety Authority,Mél : [email protected]

Plan d’action danois pourla santé et la sécurité au

travailLe Danemark centre ses initiatives en matière desanté et de sécurité au travail sur 10 groupes àhaut risque :

• les aides à domicile et auxiliaires infirmiers /travailleurs sociaux

• les travailleurs spécialisés dans le bâtiment etdans la construction

• les soudeurs• les conducteurs• les métallurgistes • les travailleurs dans l’industrie de la viande • les cheminots et les atteleurs• les charpentiers • les sidérurgistes et ouvriers de fonderie • les travailleurs semi-qualifiés dans l’industrie

chimique.

Plus de 50 activités nouvelles seront ciblées surces groupes. Financées par un fonds communspécial, elles iront d’initiatives pour transformerles attitudes de sécurité à l’intégration de la santéet de la sécurité dans la formation des salariés. Ondonnera aussi des outils aux sociétés pour effec-tuer les évaluations des lieux de travail. Un résu-mé (en danois) de ces activités est disponible surle site Web du ministère danois du Travail :www.am.dk/nyheder/nyheder.htm.

Le gouvernement essaie aussi d’encouragerune approche plus éclairée de l’emploi qui per-mettrait aux travailleurs souffrant d’une invaliditéou d’un autre problème de rester dans le mondedu travail. Cette initiative est soutenue par uneétude plus approfondie de la santé et de la sécu-rité au travail, et par le développement de nou-velles méthodes pour éviter les accidents.

Informations complémentaires : Poul BangNielsen, Rédacteur national danois,Direktorat for Arbejdstilsynet,Lanskronagade 33, DK-2100 Danemark,Tél. :+ 45 39 15 23 00, Fax : + 45 39 18 23 49.

L’Autriche sur la bonnevoie

Des dispositions spéciales pour les employés quitravaillent sur les voies du réseau ferroviaire autri-chien ont été entérinées dans un nouveau décretqui entrera en vigueur le 1er janvier 2000.

Le « Eisenbah -ArbeitnehmerInnenschutzverordnung » (EisbAV)(ordonnance sur la santé et la sécurité du chemi-not), publié en tant que supplément aux règle-ments de santé et de sécurité existants, précise lesdistances et les zones de sécurité sur les partiesdangereuses de la voie où le personnel peut tra-vailler. Il y a aussi des règlements spéciaux pour letravail dans les tunnels.

En outre, le personnel doit être formé aux tech-niques de sécurité appropriées et l’employeur doitinclure les mesures de sécurité adéquates dans lesinstructions écrites au personnel.

Informations complémentaires : Dr. ReinhartKUNTNER, ministère des Sciences et desTransports, Inspection du travail dans lestransports, A-1030 Wien, Radetzkystraße 2,Tél. : +43 1 71162 4500, Fax : + 43 1 711624499, Mél : [email protected],http://www.bmv.gv.at/vk/9schutz/arbeits-main.htm

a c t u a l i t é s

l é g i s l a t i o n , p o l i t i q u e s e t p r o g r a m m e s

Experiences

L’Association pour lasanté et la sécurité (HSA)déclare « Attention à votre

dos »L’Irlande soutient la Semaine européenne annuel-le de la santé et de la sécurité au travail avec unecampagne de publicité sur les bus de Dublin etsur le réseau ferroviaire, axée sur la préventiondes lésions dorsales au travail. La première vagues’est déroulée en février et doit se répéter en sep-tembre et octobre ; des suggestions ont été faitespour étendre la campagne aux services de bus deprovince.

Informations complémentaires : CarmelKearns, Tél. : 353 1 6147067

Stressé ? – Un audit nesuffit pas

Les chercheurs de l’Institut de médecine profes-sionnelle (IOM) concluent que les organisationsmettant en place des procédures de gestion dustress doivent penser à utiliser les ressourcesinternes pour développer et mettre en œuvre desstratégies de réduction des risques. Il ne s’agit làque de l’une des observations d’une étude de fai-sabilité sur l’efficacité d’un audit du stress profes-sionnel.

Les quatre organisations qui ont pris part àcette étude ont convenu de mettre en œuvre uneapproche en trois étapes de la gestion du stresssur le lieu de travail, incluant un audit, mais leschercheurs ont trouvé que la moitié des sociétésn’ont pas réussi à résoudre les problèmes destress qu’ont rencontrés leurs salariés. Le principalproblème était que ces entreprises n’ont pas utili-sé les résultats de leur analyse du stress. Les cher-cheurs ont critiqué le manque d’intervention sur

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les « changements d’organisation importants, unmanque général d’engagement pour s’attaquerau stress sur le lieu de travail et une culture de tra-vail de style « macho » dans lequel le stress étaitvu comme un signe de faiblesse ».

L’IOM conclut que l’approche d’audit a étélimitée par l’absence de responsabilité de l’em-ployeur, l’évaluation des risques exceptionnels etl’usage intensif des consultants externes. Ilrecommande :

- la formation des cadres supérieurs pour sen-sibiliser et obtenir l’engagement de l’inter-vention ;

- une approche politique définissant les buts etles objectifs ;

- le développement d’un « comité directeurinterne de gestion du stress » ;

- l’utilisation des ressources internes pourmettre en œuvre des stratégies de réductiondes risques ;

- l’établissement d’alliances et de partenariatspour exploiter l’expertise externe, si elle n’estpas disponible sur le plan interne ;

- l’étude continue des interventions et une éva-luation des risques en cours.

Informations complémentaires :Lancaster, R.J., Pilkington, A etGraveling, R. (1999) « Evaluation of theorganisational stress health audit ».Disponible auprès du HealthDirectorate, Rose Court, Londres SE19HS, prix £1,40.(http://www.hsebooks.co.uk/index2.html)

L’isolation des machinescontre les vibrations par un

logiciel PC convivialLe nouveau logiciel qui a été lancé aide lesconcepteurs d’équipements et d’autres groupesà isoler et minimiser les vibrations dangereusesdes machines. Le programme PC calcule toutesles variables pertinentes, y compris les fré-quences naturelles, les forces, les amplitudes,les vitesses et les fonctions de transfert. Il com-prend aussi une base de données d’isolationintégrée.

Informations complémentaires : Dr Ing.Roman Melzig-Thiel, Dr Ing. MartinSchatte, Institut fédéral pour la sécuritéet la santé au travail, Dresden Branch,Tél. : + 49 351 80 62 420 or 427

Critères d’évaluation pourles programmes sanitaires

liés au travail Un nouveau rapport qui résume les connais-sances les plus récentes sur les liens entre certainstroubles musculo-squelettiques et différents

risques a été publié. Il comprend une méta-analy-se de la recherche internationale sur l’efficacité dela promotion des programmes sanitaires au tra-vail.

Informations complémentaires : B.Matschke (Courrier électronique : [email protected])

Limitation des charges à 25kg à la Réunion

La Caisse générale de sécurité sociale de laRéunion a décidé, avec l’accord des partenairessociaux, que la charge maximale à soulevermanuellement dans cette région française devraitêtre de 25 kg. Actuellement, un tiers de toutes leslésions professionnelles dans cette région sontdues au port de poids excessif.

Tous les producteurs industriels de la Réunionont accepté cette mesure et modifient leurs sacspour la respecter. Si le sac doit peser plus de25 kg, il sera soulevé mécaniquement. Les impor-tateurs recherchent des fournisseurs pouvantsatisfaire à l’exigence du texte.

Informations complémentaires : AlainIGLICKI CGSS Direction des risques pro-fessionnels, Tél. : + 33 2 62 90 47 02,Courrier électronique: [email protected]

Un nouveau dispositif pourprévoir la visibilité à bord

des engins de chantierL’INRS a développé un nouveau dispositif pouraider les concepteurs d’engins de chantier, telsque les bulldozers, à concevoir ou aménagerde façon ergonomique le poste de conduitede sorte que le conducteur ait une bonne visi-bilité. La structure de la cabine du conducteurlimite, en effet, souvent la visibilité. Le dispositifpermet aux concepteurs de trouver une solutiondu point de vue ergonomique en utilisant un laser3D qui permet de voir le champ de vision que lesconducteurs auraient de leur cabine.

Informations complémentaires : F. Hella,Tél. : + 33 3 83 50 21 27, Mél :[email protected]

Un logiciel informatiquepour aider à prévenir les

accidentsL’Administration danoise pour le milieu de travaila élaboré un logiciel informatique permettant auxentreprises d’analyser plus facilement les acci-dents et d’empêcher qu’ils se reproduisent àl’avenir. Il est possible de le télécharger sur le siteweb de l’administration à l’adresse www.arbejd-stilsynet.dk.

Informations complémentaires : TinaMøller Nielsen, + 45 39 152415

Campagne “Discothèques”de l’Inspection du travail

autrichienneDans le cadre de sa campagne prioritaire “Issuesde secours dans les discothèques et les bars”,l’Inspection du travail a indiqué qu’une disco-thèque sur quatre inspectées présentait des sor-ties de secours soit bloquées, soit fermées à clé,ou encore, non signalées, et que 40 % deslumières de secours ne fonctionnaient pas. Cesrévélations alarmantes s’expliquent avant tout parun manque de sensibilisation des gérants de dis-cothèques face aux risques existants. Descontrôles réguliers associés à une campagne d’in-formation mettant en exergue les éventuellesconséquences doivent aider à empêcher que lesdiscothèques ne se transforment en pièges mor-tels en cas d’incendie ou de problème semblable.L’Inspection du travail a réalisé un guide gratuitintitulé “Sortie sûre en cas de danger”, qui seradistribué lors de chaque inspection. Il fournit desinformations concises sur les réglementations enmatière de sécurité dans ce secteur.

Informations complémentaires : Dr RolfFINDING, Ministère du Travail, de laSanté et des Affaires sociales, Inspectioncentrale du Travail, A-1020 Wien,Praterstraße 31, tél.: + 43 1 71100 6147,courrier électronique:[email protected]

Inspecter la sécurité desanciennes installations enSaxe-Anhalt (Allemagne)

Depuis 1990, les inspecteurs d’usines en Saxe-Anhalt se concentrent sur l’inspection des instal-lations industrielles les plus anciennes. Avantcette date, de graves problèmes en matière desécurité, ainsi que des risques et des dangersimportants avaient été décelés. Ils étaient dus aumanque d’intérêt accordé par ces entreprises à la

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Eufoat

e x p e r i e n c e s

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du Bureau pour la Santé et la Sécurité (HSE) –montre également que, loin d’accentuer le stress,l’adoption de nouvelles pratiques de travail peutsouvent offrir aux entreprises l’occasion de gérerpositivement le stress lié au travail, dans la mesu-re où les schémas de réflexion établis sont remisen question.

Cette étude a examiné de quelle façon deuxnouveaux modes de travail influencent le niveaude stress des salariés : le partage de tables de tra-vail, en vertu duquel les salariés n’ont pas deposte de travail fixe, mais utilisent le bureau dis-ponible; et les “entreprises de l’apprentissage”,où l’on encourage les salariés à élaborer en per-manence une approche collective de l’apprentis-sage et des responsabilités.

Ses principales conclusions sont les suivantes :- Aucune différence majeure n’a été relevée en

ce qui concerne le niveau de stress entre lesgroupes pratiquant les nouveaux modes detravail et les groupes témoins;

- Les niveaux de stress enregistrés pour chaquegroupe étaient semblables aux normespubliées pour des groupes occupant desfonctions similaires; et

- Le groupe “entreprises de l’apprentissage” aapporté des réponses nettement plus posi-tives que son groupe témoin à toute une sériede questions relatives au milieu de travail indi-viduel.

Selon ce rapport, les entreprises sont de plusen plus nombreuses à adopter une panoplie denouvelles méthodes de travail, afin de resterconcurrentielles. De nombreuses modificationsdes pratiques de travail ont été suggérées et cer-taines sont de mieux en mieux acceptées, notam-ment le partage des tables de travail, les horairesde travail flexibles ou les régimes contractuelsflexibles.

Le rapport dresse également une liste derecommandations fondées sur l’étude. Parexemple, il indique que les initiatives visant àapporter des améliorations de quelque ordre quece soit à une entreprise doivent aller de pair avecun programme de gestion du changement actifet efficace.

“Les exigences de base pour qu’un tel pro-gramme réussisse englobent la visibilité, les com-munications, l’analyse du problème, la participa-tion des salariés et la mesure des résultats et deseffets.”

Informations complémentaires : Desexemplaires de “The effects of newways of working on employees’ stresslevels”, CRR 259/2000, ISBN 0717617416,sont disponibles au prix de 25 GBPauprès de HSE Books, Royaume-Uni, tél.:+ 44 1787 881165. (http://www.hse-books.co.uk/index2.html)

Lésions dues à des effortsrépétés – Le film

Les techniques d’imagerie par ultrasons à hautefréquence peuvent se substituer à l’imagerie par

résonance magnétique (IRM) dans le diagnosticdes lésions dues à des efforts répétés (RSI).

Lors d’une étude publiée en juillet dans “TheLancet” portant sur quatre patients présentantdes douleurs non-spécifiques au bras (“RSI dif-fuses”) et six personnes témoins, la techniquepar ultrasons a abouti au même diagnosticqu’une IRM. Ces deux techniques ont révélé quele nerf médian des patients atteints d’un RSI pré-sente “nettement moins” de mouvementslorsque le poignet est en flexion ou en extension.

Selon les chercheurs, l’un des grands avan-tages des ultrasons par rapport à l’IRM est qu’ilssont moins chers et disponibles à une plus gran-de échelle. En outre, les ultrasons “en tempsréel” permettent la réalisation de vidéos desmouvements du nerf lors de la frappe sur un cla-vier, tandis que l’IRM ne donne que des imagesfixes. Le Dr Bruce Lynn, neurophysiologiste,appelle cette technique “RSI, le film”.

La kinésithérapeute Jane Greening précise queles résultats par ultrasons et par IRM corroborentun simple examen clinique des mouvements dunerf – le test de tension des membres supérieurs– servant au diagnostic et au traitement. Les testspositifs correspondent à un mouvement restreintsur les images. Le programme de recherche del’UCL est actuellement cofinancé par la BritishOccupational Health Research Foundation et leHSE.

Informations complémentaires : JaniceMartin, éditrice nationale pour leRoyaume-Uni,[email protected]

Les trains new-yorkaisbientôt équipés de sièges

conçus par TNOBientôt, un demi-million de New-yorkais se ren-dront au travail et en reviendront sur des siègesconçus par TNO Work and Employment, auxPays-Bas. Il avait été demandé à TNO de donnerdes conseils quant au meilleur concept de siègesergonomiques pour les nouveaux trains de ban-lieue M-7.

La société utilise des informations fondées surdes études de terrain menées à New York pourexaminer la façon de s’asseoir de milliers de ban-lieusards. L’on se sert d’un ensemble unique de2000 mesures pour définir exactement le moded’utilisation des sièges. Parmi les facteurs exami-nés figurent la façon dont les abonnés rentrent etsortent des rangées de sièges, ce qu’ils font unefois assis, comment ils s’assoient et travaillentdans les trains de banlieue, les positions qu’ilsadoptent, les mouvements qu’ils font et leur cor-pulence.

Informations complémentaires : TNOWork and Employment, tél.: + 31 23 55494 94

a c t u a l i t é s

r e c h e r c h e e t t e c h n o l o g i e

Recherche et technologie

santé et à la sécurité, de même qu’à l’environne-ment.

En 1994, le gouvernement de l’État a donnédes consignes aux inspecteurs pour qu’ils procè-dent, au cours des 2 à 3 années suivantes, à l’ins-pection des usines les plus anciennes. Suite à cela,sur plus de 400 usines anciennes devant être ins-pectées, une centaine ont été déclassées ou rem-placées ces dernières années par des installationsneuves.

Les inspections ont montré que beaucoup deces usines devaient une part importante de leursécurité à une remise à neuf. Toutefois, il restenécessaire d’améliorer les problèmes techniquesqui subsistent dans la plupart des usinesanciennes, tant en ce qui concerne leur fonc-tionnement que leur sécurité structurelle.Néanmoins, pour aucune d’entre elles, il n’a étéfait état de problèmes susceptibles de constituerun danger critique pour les salariés et les per-sonnes étrangères à l’usine. Du point de vue de lasécurité et compte tenu des prescriptions offi-cielles, rien ne justifiait que l’on empêche la pour-suite des activités de ces usines.

Informations complémentaires : Prof. Dr.-Ing. Heinz Schuster, Landesamt fürArbeitsschutz Sachsen-Anhalt, Postfach 1802,D-08815 Dessau, tél.: +49 340 6501-220

Chercher de nouveauxmodes de travail

Un nouveau rapport d’étude sur les “nouveauxmodes de travail” révèle que des pratiques tellesque le partage de tables de travail (“hot-des-king”) ne sont pas plus susceptibles d’accroître leniveau de stress sur le lieu de travail que desméthodes plus traditionnelles.

Cette étude – menée par Corporate SolutionsConsulting (UK) Limited grâce à des subventions

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14 A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

Recherches et prioritésdans le domaine du milieu

de travail en FinlandeUne étude récente coordonnée par le Ministèredes affaires sociales et de la santé a recensé huitpriorités pour la recherche en matière de milieude travail en Finlande.

Il s’agit des huit priorités suivantes : • la conception des produits, de la production

et des organisations• la gestion des risques dans les procédés de

production• le fonctionnement psychosocial des commu-

nautés de travail• la promotion de la santé au niveau de la vie

professionnelle• la promotion de l’employabilité• les risques sanitaires et les facteurs de stress• la sécurité du travail et les soins de santé pro-

fessionnels• les conséquences économiques des condi-

tions de travail

Informations complémentaires :Inspecteur en chef Hannu Stählhammar,tél.: + 358 9 160 7077, télécopieur : +3589 160 7084, courrier électronique :[email protected].

diminué, de même que la fréquence des douleursdorsales. Les questions relatives au contenu destâches et à l’organisation du travail ont, ellesaussi, reçu des réponses plus positives. Parexemple, les personnes interrogées ont indiquéque le travail était plus intéressant et varié et qu’ilétait mieux organisé, moins gêné par des situa-tions imprévues. En outre, elles ont fait état d’unemeilleure concertation qu’auparavant. À celavenait s’ajouter le fait que l’épuisement physiqueet mental apparaissait de façon moins marquéeque lors du sondage précédent.

Informations complémentaires : IDEWE,Interleuvenlaan 58, 3001 Heverlee, tél.:+ 32 16 33 2492

Les entreprises ne sepréoccupent guère des RSI

Les entreprises n’accordent pas suffisammentd’attention aux problèmes qui peuvent découlerdes lésions dues à des efforts répétés (RSI), ou“bras de la souris” comme on les appelle quel-quefois. Selon une étude de TNO présentée lorsd’une réunion à Amsterdam, un tiers de tous lestravailleurs utilisant un ordinateur est exposé auxRSI, mais près de la moitié des entreprises neprennent aucune mesure de prévention, notam-ment en adaptant le mobilier ou en encoura-geant le personnel à prendre des pauses supplé-mentaires.

Des recherches menées par TNO et un cabinetaméricain d’experts-conseils à propos des centresd’appel montrent que les travailleurs doiventprendre une pause de cinq minutes toutes lesheures de travail, afin de quitter leur bureau etd’adopter une posture et une position diffé-rentes. L’étude révèle également un gain de pro-ductivité si cette mesure est respectée.

Quelque 40 % des plus de 2,5 millions de per-sonnes qui travaillent sur ordinateur souffrent dedouleurs au cou, de rigidité au niveau des bras oudes épaules, ou de picotements aux mains oudans les doigts.

Informations complémentaires : TNOWork and Employment, tél.: +31 23 55494 94

Diminution des vibrationsgrâce à la mesure

automatisée des vibrationsémises par les machines

portativesUn système vient d’être construit pour simuleravec précision les vibrations subies au niveau dubras et de la main par les personnes qui utilisentdes outils tels que des foreuses électriques à per-cussion.

Informations complémentaires : Dipl.-Ing. Jens Kinne, Institut fédéral d’hygiè-ne et de sécurité du travail, Section deDresde, tél.: + 49 351 80 62 421

En 1998, le nombre d’accidents est passé à39,4 par 1000 salariés à temps plein, contre 39,6l’année précédente. Il y a dix ans, l’on en était à52 pour 1000, et ce chiffre était plus de trois foisplus élevé en 1960.

Les chiffres absolus sont également à la baissedans la plupart des catégories. Par exemple, lesaccidents devant être obligatoirement déclarés(ceux qui entraînent une incapacité de travail deplus de trois jours) ont diminué de 1,9 pour centpour se stabiliser aux alentours de 1,2 million decas. La baisse la plus importante s’observe auniveau des accidents graves qui entraînent l’octroide nouvelles pensions. Ils ont enregistré un reculde près de neuf pour cent, pour atteindre 32.200cas. Toutefois, avec 184.000 cas, le nombre d’ac-cidents survenus entre le domicile et le lieu de tra-vail augmente de 2,6 pour cent.

La tendance positive des années précédentesau niveau des accidents mortels s’est égalementmaintenue. Pour la première fois, moins de 1.000accidents du travail mortels ont été recensés. Il yen a eu exactement 948, soit 56 de moins qu’en1997. Le nombre d’accidents mortels survenusentre le domicile et le lieu de travail a chuté de 39unités, avec 696 cas.

Informations complémentaires : HVBG –Pressereferat, Manfred Gillo, AndreasBaader, Alte Heerstraße 111, 53754Sankt Augustin, tél.: + 49 2241 231 2222,télécopieur : + 49 2241 231 1391, cour-rier électronique : [email protected],http://www.hvbg.de/e/pages/news/press-rel/lowacc.htm

Détermination desmarqueurs biologiques

chez les soudeursLa fréquence des dommages subis par l’ADN (élu-tion du filtre alcalin) et des échanges de chroma-

a c t u a l i t é s

Eufoat

r a p p o r t s e t s t a t i s t i q u e s

Rapports et statistiques

Les changements au niveaude l’organisation du travail

portent leurs fruitsDeux sondages menés dans un hôpital psychia-trique flamand, avant et après des changementsd’organisation, montrent que le fait de donner aupersonnel le sentiment d’appartenir à une équipeet de lui offrir une formation adaptée permet deréduire l’absentéisme, l’épuisement (burn-out),ainsi que les douleurs dorsales ou d’ordre psycho-somatique.

Lorsque la première étude a été réalisée en1992, cet hôpital affichait des résultats relative-ment médiocres par rapport à des institutionssemblables, en ce qui concerne toute une séried’indicateurs de base. Le nombre moyen de joursde congé maladie était nettement supérieur, lesdouleurs dorsales (avec arrêt de travail) étaientplus fréquentes, l’opinion générale quant aumilieu de travail était plus négative et l’on enre-gistrait davantage de plaintes liées à l’épuise-ment. À partir de ces résultats, l’organisation asubi des changements en profondeur. Des réno-vations ont été effectuées, la direction a adoptéun esprit davantage tourné vers l’équipe et unnouveau système a été élaboré et mis en œuvrepour s’assurer que les infirmières aient le senti-ment d’appartenir à une équipe et non d’êtresimplement des “assistantes”. Une formationspécifique a également vu le jour.

Ces évolutions ont considérablement amélioréles résultats et le moral du personnel. Bien que leschiffres de l’absentéisme n’aient pas enregistré derecul majeur, la durée des congés de maladie a

De nouvelles statistiques enmatière d’accidents dutravail entraînent unediminution des primes

d’assuranceLe recul marqué du nombre d’accidents enAllemagne constaté par les BG pour le secteurindustriel a entraîné une nouvelle réduction de laprime d’assurance obligatoire que les entreprisesdoivent verser ; ce qui confirme que la sécurité est“payante”. En moyenne, les entreprises payaient1,36 DEM par tranche de 100 DEM de salaire oude traitement pour ce type d’assurance en 1998,contre 1,40 DEM en 1997 et 1,42 DEM l’annéeprécédente.

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15A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

Informations complémentaires : Hanson,M.A., Donnon, P.T., Graveling, R.A.,Maclaren, W.M., Butler, DF.O., Butler,M.P., Hurley, J.F., Kidd, M.W., Lancaster,R.J., Prescott, G., Soutar, C.A., Symes,A.M., et Tesh, K.M. (1999)“Epidemiological and ergonomic studyof occupational factors associated withsymptoms of upper-limb disorders inkeyboard operators”. Rapport derecherche de l’IOM TM/99/04, disponibleauprès de l’Institut de médecine du tra-vail (IOM), 8 Roxborough Place,Edinburgh EH8 9SU, tél. : 0131 667 5131,prix 30 GBP.

Les dernières nouvelles enmatière de latex

Pour réduire les risques d’allergie liée au latex, ilest aussi important d’éduquer les travailleurs desservices de soins à signaler les symptômes liés auport de gants en latex que de procéder à une sur-veillance sanitaire classique. C’est ce qu’affirmentdes chercheurs de Southampton, Smedley etconfrères, qui ont étudié la fréquence et les fac-teurs de risque des allergies au latex dans leshôpitaux universitaires du NHS Trust de leur ville.Ils se sont appuyés sur un questionnaire remis auxpersonnes interrogées, sur des tests cutanés etsur des mesures chez les scientifiques des IgE spé-cifiques au latex (RAST).

Les auteurs en concluent que cette étude nejustifie ni l’exclusion sélective de salariés poten-tiels au travers d’examens d’embauche aux motifsqu’ils risquent une allergie au latex, ni une sur-veillance sanitaire intensive du personnel qui utili-se des gants en latex. En revanche, ils proposentune approche plus ciblée et plus éducative.“L’objectif serait de déceler rapidement les tra-vailleurs présentant les symptômes les plus gravesou en train de se dégrader, de manière à pouvoireffectuer des recherches plus approfondies. Dèslors, il est aussi important d’éduquer les tra-vailleurs des services de soins à signaler les symp-tômes liés au port de gants que de procéder àune surveillance sanitaire classique.”

L’Infection Control Nurses’ Association (ICNA)a édité de nouvelles recommandations relatives àl’allergie au latex.

Informations complémentaires :Smedley, J., Jury, A., Bendall, H., Frew, A.et Coggon, D. (1999). “Prevalence andrisk factors for latex allergy: a cross sec-tional study in a United Kingdom hospi-tal”. Occupational and EnvironmentalMedicine, 56, 833-836.Il est possible de se procurer la brochure“Glove usage guidelines” auprès del’ICNA, c/o Fitwise, Drumcross Hall,Bathgate, West Lothian EH48 4JT, tél. :01506 811077.

Risques accrus liés auxvibrations locales

Selon une vaste étude publiée en novembre, plusd’un million de travailleurs en Grande-Bretagnepourraient être exposés à des niveaux nocifs devibrations liées à l’utilisation d’outils à main autravail. Cela peut conduire à des situations inva-lidantes, comme les syndromes du doigt mort(VWF – vibration white finger) et de Raynaud.

Cette étude - la plus vaste réalisée en Grande-Bretagne à propos de l’exposition professionnelleaux vibrations - a révélé que 1,2 milliond’hommes et 44.000 femmes pourraient êtreexposés à des niveaux nocifs de vibrations liées àl’utilisation d’outils à main. C’est dans l’industriede la construction que l’on rencontre le plusgrand nombre de travailleurs (environ 460.000)qui sont exposés à des niveaux potentiellementdangereux de vibrations locales (HAV – hand armvibrations). Les femmes les plus exposées sont lesnettoyeuses et les travailleuses domestiques.

Cette étude a non seulement mis en évidenceque l’exposition aux vibrations au travail est plusrépandue qu’on ne le pensait, mais elle a aussirévélé une fréquence du VWF plus élevée quedans les estimations précédentes. Elle a en outrerecensé bon nombre de sources de vibrationscourantes qui avaient été ignorées dans le passé.Ces résultats tombent à point nommé, si l’ontient compte du contentieux hautement médiati-sé qui concerne des victimes du VWF et les dis-cussions en cours au niveau de l’Union européen-ne autour de la directive sur les agents physiques.

Cette étude – réalisée par le service d’épidé-miologie du Conseil pour la recherche médicale àSouthampton et par l’Institut de recherchessonores et vibratoires de l’Université deSouthampton – s’est penchée à la fois sur les HAVet sur les vibrations globales du corps (WBV –whole-body vibration). Il est intéressant deconstater que ses résultats remettent en causel’idée selon laquelle les WBV seraient l’une desprincipales cause des douleurs dorsales.

Les auteurs ont également remarqué que trèspeu d’entreprises disposent de système decontrôle sanitaire pour les lésions provoquées pardes vibrations.

Outre ses conséquences au niveau de la fixa-tion de normes, l’étude pose également desquestions à propos de la meilleure manière deréduire ces risques. Les chercheurs soulignent lanécessité de réduire l’exposition à la source.Selon eux : “Dans certains cas, il existe des solu-tions techniques qui permettent de réduire consi-dérablement le niveau de vibration à la source,mais dans d’autres cas, la seule solution existan-te consiste à limiter la durée de l’exposition, peut-être jusqu’à des niveaux qui peuvent semblerirréalistes”.

a c t u a l i t é s

r a p p o r t s e t s t a t i s t i q u e s

tides-sœurs (SCE) a été mesurée sur 39 soudeurset 39 personnes de contrôle. Les soudeurs pré-sentaient un taux sensiblement plus élevé de rup-tures d’un seul brin d’ADN, allant de pair avecune réticulation des protéines d’ADN et une pro-portion relativement élevée de SCE. Ces résultatsviennent contredire ceux d’une étude précédente(POPP et al., 1991), où seules avaient été mesu-rées les réticulations des protéines d’ADN. L’écartentre ces résultats peut s’expliquer à partir desdifférents niveaux d’exposition au chrome(VI) etau nickel. Les deux méthodes semblent suffisam-ment sensibles pour mesurer les dommagesgénotoxiques après exposition au chrome(VI) etau nickel, du moins si les niveaux d’exposition nesont pas trop faibles. Du reste, les résultats mon-trent que les ruptures d’un seul brin d’ADN et lesréticulations des protéines d’ADN affichent destaux différents en fonction des niveaux d’exposi-tion au chrome et au nickel.

Source : Werfel H., Eickhoff I., Langen V.,Schoonbrood J., Brauksiepe A., Vahrenholz C.,Popp W., Norpoth K. “Determination of biomar-kers in welders exposed to chromium and nic-kel”. Publication de l’Institut fédéral d’hygiène etde sécurité du travail – Série Recherches – Fb 782(Rapport définitif, en allemand). Bremerhaven:Wirtschaftsverlag NW, ISBN 3-89701-067-4,1997.

Informations complémentaires : PD DrW. Popp, Institut für Hygiene undArbeitsmedizin, Universitätsklinik Essen,Hufelandstr. 55, D-45134 Essen,Allemagne

Faisons une pauseUne étude portant sur environ 3.500 travailleursutilisant un clavier a révélé que près de 55 pourcent d’entre eux avaient présenté des symptômesde troubles des membres supérieurs (ULD), dont49 pour cent au cours des trois mois précédents.Moins de 2% d’entre eux avaient consulté unprofessionnel de la santé, comme un médecin ouun kinésithérapeute.

Une étude de suivi a dévoilé diverses causespossibles pour expliquer les ULD :

- Le nombre d’heures passées chaque semaineà utiliser un clavier;

- Le temps passé sur un clavier sans interrup-tion;

- L’obligation de taper à un rythme défini;- Le stress lié au travail (par exemple, le fait de

ne pas pouvoir choisir le moment où l’onarrête de travailler avec le clavier, les frustra-tions découlant de l’utilisation du logiciel, lefait d’être dérangé par des facteurs propresau bureau, tels qu’odeurs, courants d’air, etc.)

- L’absence ou l’insuffisance des possibilités deréglage des équipements.

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Informations complémentaires : “Hand-transmitted vibration: occupationalexposures and their health effects inGreat Britain” (rapport de recherchecontractuelle du HSE CRR 232/1999),ISBN 0717624765, prix 37,50 GBP.“Whole-body vibration: occupationalexposures and their health in GreatBritain” (CRR 233/1999), ISBN0717624773, prix 37,50 GBP.“Hand-transmitted vibration: evaluationof some common resources of exposurein Great Britain” (CRR 234/1999), ISBN0717624803, prix 25,00 GBP).“Whole-body vibration: evaluation ofsome common sources of exposure inGreat Britain” (CRR 235/1999, ISBN0717624811, prix 25,00 GBP. Disponiblesauprès de HSE Books, PO Box 1999,Sudbury, Suffolk CO10 2WA, tél. : 01787881165, télécopieur : 01787 313995.Hand-arm vibration syndrome: fichessignalétiques, ISBN 0717624544, prix 5GBP par paquet de 25 fiches, disponibleauprès de HSE Books, à l’adresse susmen-tionnée.(http://www.hsebooks.co.uk/index2.html)

Nouvelles statistiquesd’accidents du travail enSuède – un nombre sans

cesse croissant dedéclarations d’accidents

Le nombre d’accidents du travail déclarés entraî-nant une incapacité de travail est de nouveau enhausse en Suède, après un recul de plusieursannées. Les premiers chiffres font état de 33.400accidents du travail signalés en 1998, 12 pourcent de plus qu’en 1997. La plupart des accidentssurviennent dans les secteurs de la transforma-tion et de l’extraction, dans les services de soins,le commerce et les communications. Néanmoins,avec 66 cas, le nombre d’accidents mortels achuté d’environ 25 pour cent.

Par ailleurs, l’on a dénombré 16.300 maladiesliées au travail, une augmentation de près de 30pour cent par rapport à l’année précédente. Cesont les maladies dues à des facteurs organisa-tionnels et sociaux qui affichent l’augmentation laplus importante. En effet, elles sont en hausse deplus de 50 pour cent pour les hommes et de plusde 40 pour cent pour les femmes. La moitié descas déclarés étaient liés au stress. Ces résultatsont été publiés dans le rapport Arbetsskador1998, rédigé par le Conseil national de sécurité etd’hygiène du travail, en collaboration avec lebureau suédois de statistiques (SCB).

Informations complémentaires : KenthPettersson, tél. : + 46 8 730 9159, HenrikNordin, Service statistiques, tél. : +46 8730 95 73

a c t u a l i t é s

Eufoat

r a p p o r t s e t s t a t i s t i q u e s

1993 1994 1995 1996 1997 1998incapacité de travail temporaire 157,329 150,509 148,018 136,156 139,947 142,947incapacité de travail permanente 13,910 14,529 15,330 14,639 15,532 16,522total* 230,925 223,685 222,927 210,577 210,55 218,916

*y compris les accidents “sans conséquences”Source : Ministère des Affaires sociales – Inspection des assurances.

Augmentation desaccidents du travail en

Belgique

Les accidents du travail avaient enregistré un cer-tain recul en Belgique ces dernières années.Cependant, les statistiques les plus récentes lais-sent apparaître une nouvelle hausse.

En Belgique, les données relatives aux acci-dents du travail sont collectées de façon séparée.Pour que le salarié bénéficie d’une prestation encas d’accident du travail, son employeur doitintroduire une demande d’indemnisation auprèsde l’assurance contre les accidents, qu’il est tenude souscrire. Chaque accident du travail entraî-nant une incapacité de travail d’un jour au mini-mum après la date de l’accident est repris dans lesstatistiques. Les accidents “sans conséquences”figurent également dans certaines statistiques ; ils’agit d’accidents qui entraînent une incapacitéde travail de moins d’un jour.

Or, les chiffres les plus récents en matière d’ac-cidents du travail sont à la hausse. En 1998, il y aeu 218.916 accidents en Belgique. Cela fait envi-ron 8.000 cas de plus qu’en 1997, soit 4 %. Cesnouvelles données mettent un terme à la tendan-ce à la baisse qui prévalait depuis quelquesannées. Les coûts des accidents du travail sont,eux aussi, en augmentation. En moyenne, lesassureurs payent 174.260 BEF (4.319,79 euros)par accident du travail.

Les secteurs traditionnellement les plus tou-chés par les accidents restent l’industrie de laconstruction, le traitement et la collecte desdéchets, ainsi que la métallurgie.

Les données relatives portant sur les accidentsdu travail, appelées données de fréquence, nesemblent pas prêtes à confirmer cette tendance.Ces données sont calculées en fonction dunombre d’heures d’exposition au risque. Les pre-miers chiffres disponibles à ce sujet font appa-raître une stagnation. Cela pourrait vouloir direque l’augmentation du nombre d’accidents dutravail n’est pas due à un relâchement desnormes de sécurité, mais plutôt à une reprise del’activité économique.

Informations complémentaires : PRE-VENT, Institut pour la Prévention, laProtection et le Bien-être au Travail,rue Gachard 88, 1050 Bruxelles, +32 2643 44 44

Système de cellules témoinspour l’évaluation desrisques des aérosols

biologiques

Les aérosols biologiques se composent de parti-cules d’origine biologique et peuvent se présentersous une forme complexe. En Allemagne,quelque 12 millions de salariés sont régulière-ment exposés aux aérosols biologiques. Certainsde leurs composants peuvent provoquer des irri-tations et des maladies pulmonaires liées au tra-vail. Dans certains cas, ils peuvent entraîner desinfections, le plus souvent avec des effetstoxiques ou allergiques, qui sont très répanduesdans certaines professions, comme l’agriculture,les soins de santé, le traitement et le recyclage desdéchets. Le début de l’inflammation semble êtrecommun aux symptômes et aux maladies liés àune exposition aux aérosols biologiques. Jusqu’àprésent, l’on ne connaît toujours pas les effets desaérosols biologiques complexes et de certains deleurs composants. Néanmoins, il convient de pro-céder à une évaluation des risques des milieux detravail infectés, conformément à la directive euro-péenne 90/679 CEE.

À côté des études épidémiologiques, des testsà court terme ont été élaborés et mis en œuvreafin d’identifier l’extrémité de cytotoxicité liée auxcellules cibles potentielles dans les voies aérienneset à l’effet supposé sur la santé. La toxicologie invitro, en guise de complément ou de substitutaux tests sur les animaux, s’est généralisée et estde mieux en mieux acceptée. Le projet visait àmettre au point un test in vitro avec des cellulesépithéliales primaires des bronches humaines,test qui réagirait en fonction du potentiel inflam-matoire des aérosols biologiques. Nos cellulespeuvent servir de système de cellules témoinspour mesurer la cytotoxicité et la libération decytokines pré-inflammatoires IL-6 et IL-8 lorsqueles cellules sont exposées à des aérosols ou à desextraits de filtres prélevés sur les lieux de travail.

Informations complémentaires :Institut fédéral d’hygiène et de sécuri-té professionnelle, Service AM 3.1“Médecine du travail des agents biolo-giques”, Postfach 5, D-10266 Berlin,Allemagne; Dr Linsel, courrier électro-nique : [email protected]

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Page 17: ctualités - LOMAG-MAN .Org · des experts en santé et sécurité au travail et en ergonomie. Les facteurs de risques musculo-sque-lettiques liés au travail et la nécessité de

comprend un relevé dessources scientifiques et lesopinions d’un panel scien-tifique international d’ex-perts, de représentantsdes employeurs et des tra-vailleurs et d’un certainnombre d’autorités offi-cielles des États membres.

Informations complémentaires : Le texteanglais intégral est disponible gratuitementsur le site Web de l’Agence à l’adresse suivan-te http://agency.osha.eu.int/reports/ . Une ver-sion des feuilles d’information (Factsheets) estdisponible dans les 11 langues sur le site webde l’agence, à l’adresse :http://agency.osha.eu.int/publications/fact-sheets/. Le rapport imprimé “Troubles muscu-lo-squelettiques du cou et des membres supé-rieurs d’origine professionnelle”, 114 pages,Agence européenne pour la Sécurité et laSanté au Travail, 1999, ISBN 92-828-8174-1,peut être commandé auprès de l’Office despublications officielles des Communautéseuropéennes à Luxembourg (http://eur-op.eu.int), ou de ses agents de vente(http://eur-op.eu.int/general/en/s-ad.htm), auprix de 7 euros (hors TVA).

Enquête sur les lésions dues à desefforts répétés

Il s’agit d’un rap-port sur les“Lésions dues à desefforts répétés”dans les Étatsmembres de l’UE,fondé sur les résul-

tats d’un questionnaire (voir Nouvelles del’Agence). Ce rapport présente un aperçu de lafaçon dont les différents pays européens définis-sent et mesurent le problème des lésions dues àdes efforts répétés, ainsi que les types de poli-tiques qu’ils ont mises en place pour y faire face.

Informations complémentaires : Le texteanglais intégral est disponible gratuitementsur le site web de l’Agence à l’adresse suivantehttp://agency.osha.eu.int/reports/ . Une ver-sion des fiches d’informations (Facsheets) estdisponible dans les 11 langues sur le site webde l’agence, à l’adresse :http://agency.osha.eu.int/publications/fact-sheets/. Le rapport imprimé “Lésions dues àdes efforts répétés dans les États membres del’Union européenne”, 32 pages, Agence euro-péenne pour la Sécurité et la Santé au Travail,2000, ISBN 92-828-8804-5, peut être comman-dé auprès de l’Office des publications offi-cielles des Communautés européennes àLuxembourg (http://eur-op.eu.int), ou de sesagents de vente (http://eur-op.eu.int/general/en/s-ad.htm).

Matériel promotionnel pour lasemaine européenne 2000

En vue de la Semaine européenne 2000 (voirpremière page), l’Agence européenne a réalisédans les 11 langues de l’UE le matériel d’infor-

17A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

Événements européensEXPO 2000

Hanovre, Allemagne, du 1er juin au 31 octobre2000,

L’EXPO 2000 de Hanovre est placée sous lethème “Homme, nature, technologie – unmonde se fait jour”. Cette exposition s’appuie surl’AGENDA 21, le programme d’action en matièrede politique environnementale pour le 21ème sièclequi a été signé par 179 pays lors de la conféren-ce des Nations Unies à Rio de Janeiro, en 1992.Parmi les sujets abordés par l’EXPO 2000 figure“l’Avenir du travail”.

Informations complémentaires : Sociétépour l’organisation et la réalisation del’exposition mondiale, Expo 2000Hannover GmbH, 30510, Hanovre,Allemagne. Téléphone : +49 (0)511 8404-0. Télécopieur : +49 (0)511 84 04-100.Internet : http://www.expo2000.de/.

Indicateurs pour le contrôle et lasurveillance des conditions de santé,de sécurité et de travail

Göteborg, Suède, du 11 au 14 septembre2000

Informations complémentaires : NIVA,http://www.niva.org/courses/courses2000.html, télécopieur : 358 9 4747 497

Travail sans limites ? Réorganisationdu travail et reconsidération de lasanté des travailleurs

Bruxelles, du 25 au 27 septembre 2000Organisée par le Bureau technique syndical et

SALTSA, un programme de recherche européensur les environnements de travail coordonné parl’Institut suédois pour la vie active et trois organi-sations syndicales suédoises : LO (Confédérationgénérale du travail de Suède), TCO(Confédération des employés et cadres) et SACO(Confédération générale des travailleurs intellec-tuels de Suède).

Informations complémentaires :Dominique Schwan, BTS, B-1210Bruxelles, Bd Roi Albert II 5 (Bte 5),B1210 Bruxelles, tél. : +32 2 224 05 60,télécopieur : +32 2 224 05 61. Voir éga-lement : http://www.etuc.org/tutb/

Sécurité dans les services sanitaires(technologie médicale, radiations,électricité)

Dortmund, Allemagne, les 4 et 5 octobre 2000Ce colloque se concentrera sur la protection de

la santé et de la sécurité des travailleurs des ser-vices sanitaires. Il s’adressera aux exploitants etaux utilisateurs d’équipements et d’installationsmédicales techniques, de même qu’aux expertsscientifiques, aux personnes responsables de lasécurité et de la santé dans les infrastructuresmédicales, aux experts-conseils, au personnel

administratif des hôpitaux, aux représentants desinstitutions d’état, aux instances chargées d’éla-borer la réglementation et à ceux qui assurentdes formations dans les professions concernées.

Informations complémentaires : IVSS-Kolloquium, Gustav-Heinemann-Ufer 130,D-50968 Cologne, tél.: +49 221 3778 225,télécopieur : +49 221 3778 457, courrierélectronique : [email protected]

Violence sur les lieux de travail enEurope

Paris, les 2 et 3 novembre 2000Eurogip organise une conférence européenne

consacrée à la violence physique, verbale et psy-chologique exercée contre les travailleurs par despersonnes étrangères à l’entreprise. Cette confé-rence est destinée à toute personne concernéepar ce problème.

Informations complémentaires : IsabelleLeleu, EUROGIP, télécopieur : + 33 1 4056 36 66, http://www.eurogip.fr

Semaine européenne pour la santé etla sécurité au travail 2000 –Événement de clôture et remise desprix pour les bonnes pratiques

Bilbao, Espagne, le 27 novembre 2000Organisée par l’Agence européenne pour la

santé et la sécurité au travail et la présidence fran-çaise de l’Union européenne. Se reporter à l’ar-ticle principal de la première page de cette éditionde la lettre d’information.

Informations complémentaires :http://osha.eu.int/ew2000/, [email protected]

Vie au travail 2000Suède, du 22 au 25 janvier 2001Conférence organisée par l’Institut national

suédois pour la vie active, l’Office national sué-dois de la santé et de la sécurité au travail et leConseil commun de la sécurité de l’industrie. Lesthèmes de cette conférence, soutenue par le gou-vernement suédois pendant la présidence del’Union européenne, sont le marché du travail,l’organisation et l’environnement de travail.

Informations complémentaires :http://www.niwl.se/wl2000/

Publications de l’Agenceeuropéenne

Toutes les publications de l’Agence européen-ne mentionnées dans le présent document sontdisponibles sur la page d’accueil de l’Agence àl’adresse suivante :http://agency.osha.eu.int/publications/.Troubles musculo-squelettiques du couet des membres supérieurs d’origineprofessionnelle

Ce rapport (voir Nouvelles de l’Agence) a étéréalisé à la demande de l’Agence européenne eta été préparé par le professeur Peter Buckle et leDr Jason Devereux du Robens Centre for HealthErgonomics, Université de Surrey, Royaume-Uni. Il

a c t u a l i t é s

e v é n e m e n t s à s i g n a l e r

Événements à signaler

Newsletter6 FR 11/9/00 15:57 Página 17

Page 18: ctualités - LOMAG-MAN .Org · des experts en santé et sécurité au travail et en ergonomie. Les facteurs de risques musculo-sque-lettiques liés au travail et la nécessité de

18 A g e n c e e u r o p é e n n e p o u r l a s é c u r i t é e t l a s a n t é a u t r a v a i l

mation suivant : affiches(2 formats : A2 et A3),cartes postales, brochures,3 fiches d’informations –FACTS 3 sur “Les troublesmusculo-squelettiquesd’origine professionnelleen Europe”, FACTS 4 inti-tulée “Prévenir lestroubles musculo-squelet-tiques d’origine profes-sionnelle” et FACTS 5 surles “Troubles musculo-squelettiques du cou et

des membres supérieurs d’origine professionnelle– Résumé du rapport de l’Agence”.

Informations complémentaires :http://osha.eu.int/ew2000/. Pour obtenirdes exemplaires imprimés du matérielsusmentionné, veuillez vous adresser aucontact national pour la Semaine euro-péenne (dont la liste figure dans l’articleprincipal de cette lettre d’information).Les organisations déployant des activitésà l’échelon européen et internationalsont invitées à prendre contact avecl’Agence européenne à l’[email protected].

Besoins et priorités futurs dans lesÉtats membres de l’Union européenneen matière de recherche en santé etsécurité du travail

L’Agence a publié cerapport (voir Nouvelles del’Agence) qui présente unaperçu des besoins et despriorités futurs dans lesÉtats membres de l’Unioneuropéenne en matière enmatière de recherche ensanté et sécurité du tra-vail.

Informations complémentaires : Le texteanglais intégral est disponible gratuite-ment sur le site web de l’Agence euro-péenne à l’adresse suivante http://agen-cy.osha.eu.int/reports/ .

Santé et sécurité autravail : unequestion de coûts etbénéfices?

Premier numéro dumagazine de l’Agenceeuropéenne (voir nou-velles de l’Agence).

Informations complémentaires : Cemagazine est disponible sur le site webde l’Agence à l’adressehttp://agency.osha.eu.int/publications/magazine/, ou sur copie papier auprèsl’Office des publications officielles desCommunautés européennes àLuxembourg ( http://eur-op.eu.int ), oude ses agents de vente ( http://eur-op.eu.int/general/en/s-ad.htm ).

une référence de base enmatière de droit commu-nautaire, dans le but d’enaméliorer l’application etl’utilisation. Les référencesaident l’utilisateur à trou-ver rapidement et facile-ment les textes législatifs,les recommandations, lescommunications, les déci-sions, etc. grâce au réper-

toire EUR-Lex relatif au droit de l’Union euro-péenne.

Informations complémentaires : 1999, 22pages, n° de cat. CE-10-97-170-EN-C,ISBN 92-828-7507-5, Office des publica-tions officielles des Communautés euro-péennes, L-2985 Luxembourg,[email protected], http://eur-op.eu.int/general/en/index.htm ouDirection générale Emploi et Affairessociales, Commission européenne,http://acm.keme.net/dg-v/index.cfm

Santé et sécurité au travail en Europe– Quel avenir ?

Cette publication regroupe deux élémentsprincipaux. Le premier est un rapport sur les réa-lisations des deux premières années et demie duprogramme communautaire relatif à la sécurité,l’hygiène et la santé au travail 1996-2000 et sur

les objectifs pour l’avenir.La deuxième partiereprend les conclusions duséminaire de laCommission européennesur la santé et la sécuritéen Europe, qui a eu lieu àLuxembourg, en juin1998. Les principauxthèmes abordés sont :rendre la législation euro-péenne plus efficace; pré-

parer l’élargissement; consolider le lien avec l’em-ployabilité; conditions de travail dans un mondedu travail en profonde mutation: se concentrersur les nouveaux risques.

Informations complémentaires : 1999, 38pages, n° de cat. CE-18-98-025-EN-C,ISBN 92-828-7377-3, Office des publica-tions officielles des Communautés euro-péennes, L-2985 Luxembourg,[email protected], http://eur-op.eu.int/general/en/index.htm ouDirection générale Emploi et Affairessociales, Commission européenne,http://acm.keme.net/dg-v/index.cfm

L’environnement de travail dansl’industrie européenne du textile

Groupe des Hauts responsables de l’inspectiondu travail, recommandations de la quatrième ses-sion européenne dans l’industrie du textile réali-sées par les délégations du Danemark, deFinlande, de Pologne et du Portugal. Mai 1999.

a c t u a l i t é s

Eufoat

e v é n e m e n t s à s i g n a l e r

Magazine del’Agence sur lemonde changeantdu travail

Deuxième numéro dumagazine de l’Agenceeuropéenne (voir nou-velles de l’Agence).

Informations complémentaires : Cemagazine est disponible sur le site webde l’Agence à l’adressehttp://agency.osha.eu.int/publications/magazine/, ou sur copie papier auprèsl’Office des publications officielles desCommunautés européennes àLuxembourg ( http://eur-op.eu.int ), oude ses agents de vente ( http://eur-op.eu.int/general/en/s-ad.htm ).

Santé et Sécurité au travail etEmployabilité – Actes de la conférence

“Santé et sécurité au travail et employabilité.Actes de la troisième conférence européenne del’Agence européenne pour la sécurité et la santéau travail, organisée à Bilbao, du 27 au 29 sep-tembre 1999”. Principales présentations des troissessions sur “L’exclusion du marché du travail enraison de mauvaises conditions de santé et desécurité et ses effets sur l’employabilité de lamain-d’œuvre européenne”, “Maintien et aug-mentation de l’employabilité par la prévention”et “Amélioration de l’employabilité par la réinté-gration et la conception des lieux de travail”, 100pages.

Informations complémentaires : Le texteintégral, en anglais uniquement, est dis-ponible sur le site web de l’Agenceeuropéenne à l’adresse suivantehttp://agency.osha.eu.int/publications/conference/conference99/ .

Rapport annuel del’Agenceeuropéenne 1999

Un résumé des activitésde l’Agence européenneen 1999 (anglais, lesautres langues officiellesde l’Union suivront).

Informations complémentaires :http://agency.osha.eu.int/publications/annual_reports/

Événements à signaler –Autres publications

Santé et sécurité au travail – textes deréférence

Ce guide succinct de la législation adoptée auniveau des Communautés européennes dans ledomaine de la santé et de la sécurité au travails’adresse aux institutions, aux représentants desÉtats membres, aux organisations de travailleurset d’employeurs, aux universités, etc. Il fournit

1 9 9 9

E u r o p e a n A g e n c y f o r S a f e t y a n d H e a l t h a t W o r k

European Agencyfor Safety and Healthat Work

A N N U A LR E P O R T

EN

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Page 19: ctualités - LOMAG-MAN .Org · des experts en santé et sécurité au travail et en ergonomie. Les facteurs de risques musculo-sque-lettiques liés au travail et la nécessité de

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Informations complémentaires :Direction générale Emploi et Affairessociales, Commission européenne,http://europa.eu.int/comm/dg05/h&s/committ/inspect3.htm.

Santé et sécurité au travail : facteurshumains influençant la fiabilité et leurrôle dans la prévention des risques

Rapport de l’Organe permanent pour la sécuri-té et l’hygiène dans les mines de houille et lesautres industries extractives, Comité sur les fac-teurs humains. Ce document d’information exa-mine l’influence des facteurs humains dans lecontexte de l’analyse et de la prévention desrisques, et présente des propositions pratiquespour améliorer la sécurité et la santé au travail.

Informations complémentaires : n° decat. CE-V/3-99-099-EN-C, 1999, 33 pages,A4 (anglais uniquement), Office despublications officielles desCommunautés européennes, L-2985Luxembourg, [email protected],http://eur-op.eu.int/general/en/index.htm ouDirection générale Emploi, relations detravail et affaires sociales, Commissioneuropéenne, http://acm.keme.net/dg-v/index.cfm

Conditions de travail, les défispolitiques les plus récents en matièrede santé sur les lieux de travail)(publication électronique)

Informations complémentaires :Dimitrios Politis, Fondation européennepour l’amélioration des conditions devie et de travail, courrier électronique :[email protected]

Santé et bien-être au travail 1997-2000 : évaluation des quatredernières années de travail de laFondation européenne (publicationélectronique)

Informations complémentaires :Dimitrios Politis, Fondation européennepour l’amélioration des conditions devie et de travail, courrier électronique :[email protected]

Publication du BTS sur le contrôle dumarché des équipements deprotection individuelle en France –aspects juridiques et pratiques

Ce rapport se concentre sur le rôle de la sur-veillance publique sur le marché français des équi-pements de protection personnelle (EPI) par rap-port à la directive européenne, et compare le

système français à celuides autres pays de l’UE.Ce rapport étudie l’appli-cation des directives euro-péennes, le système géné-ral de surveillance etexamine des aspects telsque le rôle des corps d’ins-pections, les sanctions,etc.

Informations complémentaires : Auteur -Ian Fraser, ISBN: 2-930003-36-7, 136pages, 15 X 24 cm, 20 euros. Contact:Janine Delahaut, Bureau technique syn-dical pour l’hygiène et la sécurité, Bd duRoi Albert II, 5 bte 5, B-1210 Bruxelles,tél.: +32 2 224 0560, télécopieur : +32 2224 0561, courrier électronique : [email protected], http://www.etuc.org/tutb

Encyclopédie de l’OIT de la sécurité etde l’hygiène au travail, 4ème édition(imprimée et CD)

Couverture exhaustive des domaines centrauxet connexes englobant la santé et la sécurité au

travail. Destinée tant auxspécialistes qu’aux néo-phytes, tels qu’avocats,médecins, infirmières,ingénieurs, spécialistes enhygiène industrielle, toxi-cologues, responsablesdes réglementations etautres professionnels de lasécurité. Index par sujet,

substance chimique et nom de famille de l’auteur.ISBN 92-2-109203-8, 495 USD; CD-ROM (utilisa-teur unique), 495 USD; ISBN 92-2-109818-4;COFFRET IMPRIME ET CD-ROM, 990 USD; ISBN92-2-110403-6

Informations complémentaires : Bureaudes publications, BIT, télécopieur :+41.22 . 799.6938, courrier électronique: [email protected],http://www.ilo.org/public/english/sup-port/publ/textoh.htm#b74

Principes techniques et éthiques de lasurveillance de la santé des travailleurs(Série sécurité, hygiène et médecine dutravail n°72 – Éditions du BIT)

Cet ouvrage traite des aspects pratiques del’organisation de la surveillance sanitaire des tra-

vailleurs, ainsi que de lacollecte, du traitement etde la communication desdonnées liées à la santé. Ilfournit également desconseils quant à l’utilisa-tion de ces données et auxresponsabilités, aux droitset aux devoirs des diffé-rentes parties concernées.Disponible en anglais, en

espagnol, en français et en russe. 1999, 64pages. ISBN 92-2-110828-7, 15 CHF; 7,95 USD,5,95 GBP.

Informations complémentaires : Bureaudes publications, BIT, télécopieur :+41.22 . 799.6938, courrier électronique: [email protected],http://www.ilo.org/public/english/sup-port/publ/textoh.htm#b74

Guide technique espagnol sur leslieux de travail (Lugares de trabajo)

Réalisé par l’Institut national espagnol pour lasécurité et l’hygiène au travail, ce guide aide lesresponsables de la prévention à interpréter et àmettre en œuvre les réglementations en matièrede services de prévention des risques profession-nels, de même que la loi sur la prévention desrisques professionnels. Ce livre reprend le texteintégral de l’Arrêté royal 486/1997.

Informations complémentaires : Pointfocal espagnol

Publications portugaises :Manuel de prévention relatif ausecteur des abattoirs industriels debétail

Cette étude décrit etanalyse les différentesphases et les risques duprocessus d’abattage dubétail. Il reprend égale-ment un résumé des loisrégissant ce secteur enmatière de sécurité etd’hygiène.

Réparation automobile : manutentiondes pneumatiques des véhiculeslourds

Évalue les principauxrisques découlant de lamanutention des pneu-matiques des véhiculeslourds et propose desmesures de prévention.

Publication relative à la signalisationen matière de sécurité et de santé surles lieux de travail

La signalisation est unélément fondamental dela prévention des risquesp r o f e s s i o n n e l s .L’employeur est tenu demettre en place une signa-lisation de la sécurité ausein de l’usine en tantqu’élément essentiel pourla protection des tra-

vailleurs. L’efficacité de la signalisation de sécuri-té dépend également du bon emplacement, d’unnombre adapté et d’un bon entretien des dispo-sitifs de sécurité.

Informations complémentaires : Pointfocal portugais

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AlemagneBundesministerium für Arbeit und SozialordnungReferat IIIb 2 - ArbeitsschutzJägerstrasse 910117 BerlinTel: + 49 (30) 2014 1740Fax: + 49 (30) 2014 1727

AutricheZentral-ArbeitsinspektoratPraterstraße 311020 WienTel: + 43 (171) 100 2274Fax: + 43 (171) 100 2190

BelgiqueMinistère de l’Emploi et du TravailRue Belliard 51B-1040 BruxellesTel: + 32 (2) 233 45 20Fax: + 32 (2) 233 42 31

DanemarkArbejdstilsynetLandskronagade 33DK-2100 Copenhagen ØTel: + 45 (39) 15 20 15Fax: + 45 (39) 18 20 62

EspagneInstituto Nacional de Seguridad e Higiene en el TrabajoC/ Torrelaguna 73E-28027 MadridTel: + 34 (91) 403 70 00Fax: + 34 (91) 403 00 50

FinlandeMinistry of Social Affairs and HealthPO Box 536FIN-33101 TampereTel: + 358 (3) 260 84 79Fax: + 358 (3) 260 84 99

FranceMinistère de l’Emploi et de laSolidarité20, bis rue d’EstréesF-75700 Paris 07 SPTél: + 33 (1) 44 38 2674Fax: + 33 (1) 44 38 2648

GrèceMinistry of Labour and Social AffairsPireos 40GR 10182 AthensTel: + 30 (1) 3214 147-092Fax: + 30 (1) 3214 147-092

IrlandeHealth and Safety Authority10 Hogan PlaceDublin 2Tel: + 353 (1) 614 7000Fax: + 353 (1) 614 7022

ItalieIstituto Superiore per la Prevenzione e la Sicurezza del LavoroVia Alessandria 220 EI-00198 RomaTel: + 39 (06) 44 250978Fax: + 39 (06) 44 250972

LuxembourgInspection du Travail et des MinesBoîte Postal 2726, Rue ZitheL-2510 LuxembourgTél: + 352 47 861 50/54Fax: + 352 49 1447

Pays-BasMinistry for Social Affairs and EmploymentPostbus 90801NL-2509 LV Den HaagTel: + 31 (23) 554 95 70Fax: + 31 (23) 554 93 01

PortugalInstituto de Desenvolvimento e Inspecção das Condições de TrabalhoAvenida da República No 84,5º AndarP-1600 - 205 LisboaTel: + 351 (21) 792 7063Fax: + 351 (21) 793 0515

Royaume-UniHSE Information CentreBroad LaneSheffieldS3 7HQTel: + 44 (114) 289 2342Fax: + 44 (114) 289 2333

SuèdeArbetarskyddsstyrelsenS-171 84 SolnaTel: + 46 (8) 730 91 62Fax: + 46 (8) 730 91 19

AS-A

A-00-006-FR-C

oints focaux nationaux

Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail

Gran Via 33 ● E-48009 Bilbao ● Espagne

Tel: + 34 94 479 4360 ● Fax: + 34 94 479 4383

http://osha.eu.int ● E-mail: [email protected]

Président du conseil d’administration: M. Richard Clifton

Directeur: M. Hans-Horst Konkolewsky

p

Agence européennepour la sécurité etla santé au travail

L’objectif de l’Agence européenne est définidans son règlement fondateur

En vue de promouvoir l’amélioration, notamment dumilieu de travail, pour protéger la sécurité et la santé des travailleurs, tel que prévu par le traité et les programmes d’action successifs relatifs à la sécurité et àla santé sur le lieu de travail, l’Agence a pour objectif defournir aux instances communautaires, aux Etatsmembres et à tous ceux impliqués dans le domaine lesinformations techniques, scientifiques et économiquesutiles dans le domaine de la sécurité et de la santé autravail.

L’Agence est administrée par un directeur et disposed’un Conseil d’administration constitué des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs issus des 15 Etats membres et de 3 représentants de la Commission européenne.

Actualités de l’Agence européenne

No 6ISSN 1029-7030

Actualités de l’Agence Européenne paraît jusqu’à quatre fois par an en anglais, en français, en espagnolet en allemand. Les articles peuvent être reproduits sansautre autorisation, à condition d’en citer la source. Cetteédition est gratuite.

Directeur de publication: M. Hans-Horst KonkolewskyRedacteur en chef: M. Alun Jones

Imprimé sur du papier respectueux de l’environnementLangue originale: anglais

Les informations contenues dans cette publication del’Agence Européenne sont fournies pour informer le public de la santé et de la sécurité au travail et ne prétendent pas être exhaustives. L’Agence Européennepour la Sécurité et la Santé au Travail met ces informations à disposition sans aucune garantie. L’Agence n’endosse pas la responsabilité de la validité oudu caractère complet des données contenues dans sa"Lettre", ou des conséquences engendrées par l’utilisationde telles informations. L’Agence Européenne pour laSécurité et la Santé au Travail n’est passible d’aucun dommage ni plainte ou autre obligation dus à l’utilisationde ces données.

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