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LE PROGRAMME-MAGAZINE DU 7 E FESTIVAL INTERNATIONAL DE THéâTRE D’IMPROVISATION RENCONTRES EMMANUELLE LABORIT, GRéGORY CUILLERON DU 20 MARS AU 11 AVRIL 2015 TEST ÊTES-VOUS AUTISTE ? LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE DE GLOBULE JEU LES MOTS CROISéS DE L’éGALITé COMMUNIQUER L’ALPHABET EN LANGUE DES SIGNES SPECTACLE TOUS AVEUGLES AU RELECQ-KERHUON FILM LE PèRE NOëL S’INCRUSTE ! CUISINE LA CRÊPE AUX MILLE TROUS... + 3 RECETTES DE DENIS CHANOIT LE DESSIN DE JAMES DE LA REVUE DESSINéE TOUT LE PROGRAMME DE LA 7 E éDITION DU FESTIVAL LES SPECTACLES, LES WORKSHOPS, LES IMPROMPTUS... FAUT-IL TOUT DIRE ? UN TEXTE INéDIT DE JOSEF SCHOVANEC PORTRAIT UN CENTENAIRE SURFE SUR LE NET SUBITO!¡ TOUS éGAUX ! LE PROGRAMME-MAGAZINE DU 7 E FESTIVAL INTERNATIONAL DE THéâTRE D’IMPROVISATION SUBITO!¡ MARS-AVRIL 2015 - COMPAGNIE IMPRO INFINI - WWW.FESTIVAL-SUBITO.COM / WWW.IMPRO-INFINI.FR TOUT ET + SUR LE SITE DU FESTIVAL WWW.FESTIVAL-SUBITO.COM GRATUIT BEAUTé : MISS XS VS MISS RONDE

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l e p r o g r a m m e - m a g a z i n e d u 7 e f e s t i v a l i n t e r n a t i o n a l

d e t h é â t r e d ’ i m p r o v i s a t i o n

rencontresemmanuelle laborit, grégory Cuilleron

du 20 marsau 11 avril 2015

testÊtes-vous

autiste ?

le voyage extraordinaire

de Globule

Jeu les mots Croisés de l’égalité

communiquer l’alphabet en langue des signes

spectacletous aveugles au releCq-Kerhuon

Filmle père noël s’inCruste !

cuisinela CrÊpe aux mille trous...

+ 3 reCettes de denis Chanoit

le dessinde James

de la revue dessinée

tout le proGrammede la 7e édition

du festival les speCtaCles, les worKshops,

les impromptus...

Faut-il tout dire ?un texte inédit

de Josef sChovaneC

portraitun Centenaire surfe sur le net

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diFFérentC’était en septembre dernier, un lundi. nous étions tous réunis dans le bu-reau de la compagnie impro infini pour réfléchir à la 7e édition du festival lorsque quelqu’un a dit :

“SUBITO!¡ 2015 sera TOUS ÉGAUX !”

dans notre souvenir, c’est sébastien Chambres qui a prononcé cette phrase, mais ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous, c’est pareil. oui, c’est égal puisque, instantanément, nous étions d’accord : tous les spectacles du prochain subito!¡ aborderaient, d’une façon ou d’une autre, la question de l’égalité.

du 20 mars au 11 avril, avec ce leitmotiv décliné partout, SUBITO!¡ TOUS ÉGAUX ! vous propose plusieurs dizaines de rendez-vous artis-tiques, pour tous les goûts, programmés dans le pays de brest et ailleurs : les classiques et incontournables Mondial d’Impro à plougastel-daou-las, et Nuits de L’Impro au mac orlan à brest, le spectacle d’ouverture “Tous aveugles” au relecq-Kerhuon, les Impromptus qui vous saisis-sent là où vous ne vous y attendez pas, les workshops pour découvrir ou affiner la pratique de l’improvisation, la rencontre des artistes invités venus d’israël, du québec, des états-unis, d’italie, de belgique et d’ailleurs, mais aussi “Farz Teo !¡” à plouguerneau, “Décibel” au vauban, la Battle des compagnies amateurs de bretagne à la salle du Clous, “Tous Pa-reils, Tous Différents !” à l’université de bretagne occidentale...

dans ce programme aux airs de magazine, nous vous proposons aussi de porter un regard décalé sur l’égalité, ou plutôt l’inégalité des différences. les 48 pages que vous tenez entre les mains ont été réalisées en associa-tion avec de nombreux partenaires du pays de brest, engagés au quotidien dans le champ de la solidarité et du «vivre avec».

en le parcourant, vous découvrirez notamment un texte inédit de Josef Schovanec, les interviews d’Emmanuelle Laborit et Grégory Cuilleron, des pages tendances, des recettes de cuisine, un dessin de James, de la revue dessinée, une rubrique sport, des jeux, des tests et quizz... et surtout des portraits, ceux de l’autre, de celui qui, comme nous toutes et tous, est différent.

pour SUBITO!¡ TOUS ÉGAUX ! nous sommes partis à la rencontre de personnes de la cité, simplement quelques-unes. un petit bout de ce que brest compte d’engagements et d’énergies déployées en faveur de la lutte contre les inégalités, ou de leurs représentations. il faudrait dix fois plus de pages pour tout raconter, tout montrer, mais ce n’est pas notre vrai métier. nous, nous sommes sur la scène, au quotidien, c’est là que nous vous invitons.

L’équipe du festival.

photographie de couverture, Olivier Le Roy.

de gauche à droite : gabrielle pichon, romain abasq, franck buzz, martin pensart, bastien penvern, mafouida trichet, sébastien Chambres, bernard philippe.

réalisé à la Carène, salle des musiques actuelles de brest.

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sommaire03 / édito

06 / portraits des contributeurset contributrices

08 / le dessin de James,de la revue dessinée

09 spectacle : tous aveuGles avec l’ipidv

10 spectacle : trophée d’improculture et diversité

avis de recherche : epal, l’équipe des sémaphores a disparu !

11 spectacle : le mondial d’impro

14 / rencontre : GréGory cuilleron

16 / la carte de subito!¡ tous éGaux !

18 / test : et si J’étais autiste ?avec asperansa

19 spectacle : un cabaret en prison tous pareils, tous diFFérents,

tous éGaux ! découverte : handiversité

20 / portraits d’égalité

21 spectacle : Farz teo e plouGuerne !¡ film : le père noël s’incruste !

par la maison anatole

22 / faut-il tout dire ? JoseF schovanec

24 / Comment choisir ses spectacles dans subito!¡

26 / le voyage extraordinaire de Globule

27 / tendances

30 / sport : 5 Façons de Jouer au Foot.

31 spectacle : les nuits de l’impro

34 spectacle : les impromptus

36 / découvrir l’alphabeten lanGue des siGnes,

apprendre la langue des signes à l’ubo

37 / rencontre : emmanuelle laborit

40 / quizz : Femme-homme,le chemin de l’éGalité par perfégal

test : Êtes-vous diFFérent ?

41 le programme des workshops

42 / «il y a pire que moi.»patrick bichon, compagnon de la

communauté de brest d’emmaüs

43 / schéma d’éGalitéubo : présentation du master mis

44 / Cuisine : 5 recettes.

46 / les jeux

47 / remerciements et contactsle Cmb et l’égalité

proGramme-maGazinesi vous constatez une erreur dans ces pages, si vous voulez apporter un complément en ligne (sur www.festival-subito.com), merci de joindre vincent Cabioch ou Chloé lis.programme-magazine réalisé par l’équipe d’impro infini, et, en contenu et moyens, avec le soutien de brest métropole, l’agehb, les amitiés d’armor, epal, l’association as-peransa, handisport et handibrest, perfégal, le Cerv, l’université de bretagne occidentale, le Crédit mutuel de bretagne, emmaüs brest, adeupa, denis Chanoit - traiteur, la Carène - salle de musiques actuelles, don bosco et toutes les personnalités présentées à la page Contributeurs (p.6 et 7).

Contact : [email protected]

graphisme : arnaud Kermarrec-tortorici - www.lillustrefabrique.net

photos portraits d’olivier leroy

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annick madec est maître de conférences en sociologie à l’université de bretagne occidentale. ses publications portent sur les modes de vie en milieu urbain et rural et sur la mémoire sociale de ses concitoyens. elle travaille sur les formes de la vie ordinaire, les appartenances sociales et politiques, la transmission des savoirs. ses recherches développent une méthode dialogique en plaçant la conversation au centre de l’en-quête. elle intègre connaissances savantes et profanes dans des récits qui font se rejoindre, dans leurs dimensions théoriques et appliquées, action sociale et action cultu-relle. elle enseigne dans le master mis et le master 2 msv. pour le mag, elle a joué le jeu de proposer une infographie à découvrir page 43.

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kader boudarène, angliciste de for-mation, professeur d’anglais pendant de nombreuses années, il est depuis 20 ans le responsable d’handiversité à l’univer-sité de bretagne occidentale. il a cette fibre de la transmission, du savoir comme d’autres choses. engagé, passionné, c’est de façon très claire et précise qu’il nous a présenté, pour le magazine, les missions et actions d’handiversité. la synthèse est à lire page 19.

patrick bichon est compagnon d’em-maüs depuis 14 ans. lorsque vous appelez la communauté pour un renseignement, c’est lui qui vous répond ; 60 appels par jour en moyenne. il est à l’accueil et gère les demandes de renseignements, oriente les visiteurs. l’appel le plus surprenant qu’il ait reçu : un homme qui souhait faire don à la communauté d’une pierre tombale… son parcours de vie est l’objet d’un texte qu’il a écrit pour la journée mondiale de refus de la misère. vous pouvez le lire page 42.

nicolas riso, 23 ans, est joueur de foot-fauteuil à brest. il a évolué en d1 pendant 4 ans, et en équipe de france pendant une année. aujourd’hui en d2, il est considéré comme l’un des meilleurs buteurs de cette division en france. nicolas est également passionné de musique, “si un jour elle dispa-raît, nous disparaîtrons” dit-il. il chante et écrit ses propres textes, développe son talent avec une artiste brestoise : slamity Jane. il y raconte sa volonté, très forte, de voir le bon côté des choses. “les personnes handi-capées ont une force que les valides n’ont pas !” rajoute-t-il. il nous a aidé à réaliser la page sport du magazine, et nous présente le fauteuil strike force dans les pages ten-dances.

mafouida trichet est une spectatrice assidue des spectacles de la compagnie impro infini, entre autres ! elle est en couver-ture du magazine. voici le portrait qu’elle a rédigé à notre demande : un quart de siècle que je suis bancale, et oui, je suis tombée de la table... Je rigole, je suis atteinte d’une maladie congénitale. J’ai un parcours de vie bien encadré : famille d’accueil, collège puis lycée classiques. Je bosse en établissement et services d’aides part le travail (esat) où je monte des leurres pour la pêche. dans la vie, j’aime déconner, écrire, rire, discuter. Je vis en foyer jeune travailleur et j’espère déménager bientôt avec mon homme.

photographe humaniste, olivier leroy est en permanence à l’affût d’une histoire à raconter. il se sert de son appareil photo comme un écrivain de son stylo. qu’il se promène en arménie ou dans les rues de brest, il aime les «gueules» de celles et ceux qui ont du vécu, où il recherche une signa-ture. il provoque les rencontres, souvent au culot. avec un intérêt marqué pour le portrait de situation, il associe l’actualité et les sen-timents qu’elle revèle sur les visages, pour mieux cerner le caractère. pour le festival subito!¡ tous égaux!, il réalise la photogra-phie de couverture du magazine.

Comédienne, auteur, emmanuelle laborit est d’origine bretonne et vit aujourd’hui à paris. en 1993, elle se fait connaître de grand public en recevant le molière de la révélation théâtrale pour son rôle dans les enfants du silence, adaptation de la pièce américaine de mark medoff. elle est l’auteur d’un récit autobiographique, le Cri de la mouette, publié en 1994. directrice de l’international visuel theatre (paris) depuis 2003, elle milite avec énergie pour le développement de la langue des signes, et est une ambassadrice de la cause des sourds et malentendants. elle nous a accordé une interview pour le programme-magazine de subito!¡

Josef schovanec est un écrivain et phi-losophe. ambassadeur de l’autisme qualifié de “hors normes” par le journal le monde, il milite chaque jour pour la reconnaissance des personnes qui, comme lui, en sont atteintes. voyageur polyglotte, il est l’au-teur de “Je suis à l’est !” et d’un “éloge du voyage à l’usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez.” (2012 et 2014 chez plon). pour subito!¡ tous égaux ! il a accepté d’écrire une nouvelle inédite, à lire pages 22 et 23.

isabelle couedon est professeur d’eps et responsable du du langue des signes à l’ubo. elle découvre la lsf à paris en 1990, et fréquente régulièrement l’inter-national visual theatre pour apprendre la langue et voir des spectacles. arrivée en 1997 à brest, elle agit pour que la lsf soit enseignée dans la licence apas. elle est très investie dans la thématique du handicap, et notamment les déficiences visuelles et audi-tives. C’est en continuant sa formation à la lsf auprès de l’urapeda que l’idée germe d’une formation dispensée par l’université : le du langue des signes. elle nous en pré-sente les caractéristiques page 36.

les contributeurs et contributrices

lanGues parlées à brest

stanislas alan, dit “stan”, est respon-sable du sémaphore de lesneven, forma-teur, metteur en scène, et avant tout danseur. depuis bientôt 15 ans, ce chorégraphe pas-sionné met ses compétences artistiques au service de l’animation d’ateliers d’expression théâtrale destinés aux personnes en situation de handicap. il a fait sien le raisonnement de platon selon lequel la danse est un art qui influence l’âme ; ce sésame lui a ouvert une vie dont les frontières n’ont cessé de reculer. après un parcours artistique dense, le hasard met sur sa route une responsable de l’association epal à brest, elle cherche un animateur en comédie musicale pour un séjour handicap. C’est parti !

Françoise le rest et isabelle Gué-guen sont les fondatrices de la sCop per-fegal, coopérative conseil et organisme de formation en égalité professionnelle femmes-hommes, qui lutte contre les discriminations et prône l’innovation sociale depuis 15 années. tout leur parcours s’est fait dans la recherche d’égalité entre les femmes et les hommes. elles vous proposent de tester vos connaissances en jouant au quizz de l’éga-lité, page 40.

Grégory cuilleron est un cuisinier lyon-nais globe trotter. après des débuts mé-diatiques à la télévision (un dîner presque parfait, top Chef), il prend la suite de Jamel debbouze en tant qu’ambassadeur de l’as-sociation de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (agefiph). auteur de nombreux livres de cuisine, il parcours aujourd’hui le monde à la découverte de cultures culinaires différentes, pour l’émission la tournée des popottes (france 5). séduit par l’idée de notre pro-gramme-magazine, il a immédiatement ac-cepté de nous livrer sa vison de l’égalité.

bernard philippe est originaire de diri-non. a 27 ans, il réside aujourd’hui au foyer de vie de la communauté de « l’arche à brest », où il participe aux activités proposées par l’accueil de jour. ses activités favorites sont nombreuses : le jardinage, la piscine, la gymnastique, les sorties (surtout en disco-thèques), le travail du bois…il semble plus facile d’énumérer celles qu’il n’aime pas, comme le repassage et la couture ! bernard s’intéresse beaucoup à l’histoire, aux lieux et aux personnes qui lui sont chères. très dyna-mique, il aime mettre ses muscles au service des uns et des autres. bon vivant, il aime la fête, le théâtre et les mises en scènes. Comme dirait bernard : « oui, c’est moi ça ! ». pour subito!¡, il a accepté d’être présent sur l’affiche du festival.

martin pensart est trésorier de l’associa-tion subito!¡ et occupe une place essen-tielle dans l’organisation du festival. depuis longtemps investi dans le milieu associatif, ses études en sociologie confirment son choix de vouloir s’engager dans ce secteur. son chemin croise celui de la compagnie impro infini peu d’années après sa création. il participe parallèlement à la création de l’association «la Clique à farce», compa-gnie amateur de théâtre d’improvisation brestoise, où il sera longtemps membre du bureau. aujourd’hui, il intervient profession-nellement dans l’accompagnement d’asso-ciations (au sein de sema’for) et continue de pratiquer le théâtre d’improvisation, la danse et le soundpainting. il est en couver-ture du programme-magazine.

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750salariés aux amitiés d’armorle dessin de James de la revue dessinée

www.larevuedessinee.frwww.James-o-rama.tumblr.Com

le directeur de la communication de la revue dessinée est brestois, il s’appelle kris.C’est un scénariste prolifique, auteur notamment d’“un homme est mort” (dessin etienne davodeau - editions futuropolis) et de nombreux autres albums dont certains sont en cours d’adaptation au cinéma.Kris est aussi fan de tennis de table, c’est donc le moment de vous informer d’un évène-ment à brest : les Championnat de france de tennis de table handisport, du 23 au 24 mai 2015, à l’arena, avec 160 meilleurs pongistes handisport : 80 fauteuils et 80 de-bouts, dont de nombreux médaillés paralympiques de londres.www.handibrest.org

tous aveuGlesspeCtaCle d’ouverture du festival

en lien avec la thématique de subito!¡ cette année, l’artiste franck buzz, cofondateur d’impro infini, a proposé aux comé-dien-nes de la compagnie de créer un spectacle inédit abordant la déficience visuelle.

Ça mange quoi, un chien-guide d’aveugle ?Gilbert Montagné, il est vraiment musicien ?Ça ne doit pas être facile pour conduire ?Est-ce mieux d’être en fauteuil ou d’avoir une canne blanche ?La vision tubulaire, c’est pratique pour regarder au fond des trous ?Comment on fait pour coordonner les couleurs de ses vêtements ?La déficience visuelle et le sexe, est-ce vraiment tabou ?J’ai un voisin malvoyant, c’est un con, j’ai le droit d’en parler ?

après un temps d’échange, de rencontres et de sensibilisation consacré à l’appropriation du quotidien des personnes dé-ficientes visuelles, mené en collaboration avec l’ipidv* et la mairie du relecq-Kerhuon, les artistes-improvisateurs vous propo-sent de plonger les yeux fermés dans une expérience multi-sen-sorielle avec ce spectacle humoristique pour déficients visuels, accessible à tous ! Et si nous nous enrichissions de nos différences ?Et si, pour une fois, nous étions tous à égalité ?Et si nous étions «Tous Aveugles» ?

vendredi 20 mars à 20h30l’astrolabe le releCq-KerhuonTarifs : plein tarif : 8 euros / réduit : 5 euros (personnes en situation de handicap, recherche d’emplois, étudiants, lycéens)/ 4 euros jusqu’à 12 ans.pas de réservation nécessaire.billetterie sur place le soir du spectacle à l’astrolabeRenseignements au 02.98.28.61.31et [email protected] Facebook : Culture lrK

qui cherche l’inFinin’a qu’à Fermer les yeux.milan Kundera

direction artistique : Franck BuzZavec : Romain Abasq, Morgan Mansouri, Gabrielle Pichonpaysages sonores : Hugues Germain régie : Thomas Ury et Loïc Le Cadre

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* déCouvrez les aCtions de l’assoCiation initiatives pour l’inClusion des défiCients visuels : www.ipidv.orG

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Tous égaux!/égo?

trophée d’improculture & diversitéfinale région bretagne,coat mez vs keranroux Créé en 2010, le trophée d’impro Culture et diversité, parrainé

par l’artiste Jamel debbouze, permet chaque année à des colé-gien-ne-s de découvrir l’improvisation théâtrale.Cette année, la Compagnie impro infini a été sollicitée pour rejoindre cette aventure, et travaille avec les adolescents des collèges de Kéranroux à brest, et de Coat mez à daoulas. au programme, des ateliers hebdomadaires, des matchs joués en conditions réelles, en lien avec l’équipe pédagogique des éta-blissements.la rencontre entre les deux collèges est programmée à l’occa-sion de subito!¡ tous égaux ! elle permettra de composer l’équipe qui se produira en spectacle, à versailles, le 13 avril prochain, pour la demi-finale nationale.

samedi 21 mars à 20h30salle st louis brestTarifs : 2 euros (sur place uniquement)Renseignements et réservations : 02.98.05.89.80

f e s t i v a l

recherche

l’équipe des sémaphores de brest et lesneven est recherchée pour le vol du stress des adhérents. Constaté quelques jours auparavant par Jenny, Carole, Jean-paul et tous les autres, ils le disent : «à Brest comme à Lesneven, le vol de ce stress n’inquiète pas, mais la disparition des quatre auteurs (présumés) ne laisse personne indif-férent». ils se seraient fait la belle et sont activement recherchés. tout témoignage peut être utile à l’enquête. si vous disposez d’informations, merci de les communiquer aux coordon-nées ci-dessous :Sémaphore de Brest : 11, rue d’ouessant / tél : 02 98 80 44 63Sémaphore de Lesneven : hall de loisirs le valy Coz / tél : 06 31 90 60 27

f e s t i v a l

international,le mondial d’impro

v o s s u J e t s d ’ é g a l i t é J o u é s e n d e u x g r a n d e s s o i r é e s s u r l e r i n g .

* le trophée s’associe à l’opération « dis-moi dix mots » menée par le Mi-nistère de la Culture et de la Communication pour favoriser la sensibilisation à la langue française : pour chaque match du trophée, l’un des dix mots sera l’objet d’un sujet d’impro.

le trophée d’impro Culture & diversité en 2015, c’est :8 villes : bordeaux, brest, Chambéry, lille, lyon, rochefort, paris et trappes / 18 collèges partenaires / Environ 280 collé-giens pratiquant l’improvisation / 370 heures d’ateliers d’impro-visation / 28 matchs d’improvisation / 1 Trophée d’improvisa-tion avec une finale nationale à paris

de gauche à droite : denise le lay, Jérôme balcon, nadine placide, stanislas alan.

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mondial d’impro 2015le mondial d’impro, c’est ce rendez-vous incontournable du rire que l’univers tout entier attend chaque année avec impatience. il permet de désigner les champions du monde du Catch impro ; ce titre est un graal comme une farce.les règles sont immuables : à partir des sujets que vous leur propo-sez*, une sélection des meilleurs improvisateurs francophones s’af-fronte sur le ring dans un show vif et désopilant. les duos, composés d’un invité international et d’un comédien de la Cie impro infini, rivaliseront d’imagination pour inventer des scènes déjantées, surpre-nantes, tendres, cinglantes, chaudes, poétiques, folles, (complétez avec vos adjectifs).Chaque soir, pendant plus de deux heures, un spectacle explosif est créé sur l’instant. il vous fera plonger dans une grande farce menée tambour battant, avec l’esprit du catch en toile de fond, et des uni-vers imaginaires infinis pour toute la famille !

Jeron dewulf (belgique)

belge d’origine flamande, hyper connu dans son pays, Jeron est un comédien protéiforme qui exprime son talent partout, pour la télévision, le théâtre, le stand up, et l’impro bien sûr. il a été désigné Champion du monde à berlin en 2006.

Jennie-anne walker (québec)

douée d’un humour ravageur, Jennie joue et improvise au québec pour la ligue nationale d’improvisation. Comédienne au théâtre et pour de nombreuses séries télévisées à succès («3600 secondes d’extase» au qué-bec ; «hero Corp» en france), son charme fait fureur.

marion billy (reims)

marion a commencé l’impro en junior a 15 ans, et a depuis intégré plusieurs ligues professionnelles française, qui lui permettent de jouer... partout ! elle fait aussi du doublage, du chant, rock, tzi-gane, lyrique… une artiste complète !

Fabio maccioni (italie)

Ce milanais, qui improvise autant en français ou en anglais qu’en italien, réa-lise des spectacles expérimentaux, en impro, sous des formes longues, courtes, pour les théâtres, les bars ou la rue.

quatre artistes invités sont associés à romain abasq, sébastien Chambres, franck buzz, morgan mansouri, gabrielle pichon, de la compagnie impro infini, pour composer quatre duos ego/egaux.

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* Cette année, pour subito!¡ tous égaux !, le public du mondial d’impro sera invité à proposer aux artistes des thèmes de jeu exclu-sivement en lien avec l’égalité : le sexe, les grande oreilles, le petit nez, l’origine sociale, territoriale, l’âge, la santé, la taille, le poids, les cheveux, la langue, le quartier, la nationalité, le pognon. sur un bout de papier, tout ce qui constitue notre multitude, notre diversité.

Match

• inspiré des matChs de hoCKey

• 1 patinoire

• 2 équipes de 6 Joueurs

• 3 périodes de 30 minutes

• l’arbitre fait appliquer le règlement

• les impros CommenCent après 20 seCondes de réflexion (CauCus)

• Créé à montréal en 1977 par la ligue nationale d’improvisation

Catch

• inspiré des Combats de CatCh

• 1 ring

• 2 équipes de 2 Joueurs

• 2 périodes de 45 minutes

• tous les Coups sont permis

• les impros CommenCent immédiate-ment après le déCompte du publiC «5 4 3 2 1 impro»

• Créé à strasbourg en 1999 par inédit théâtre

vendredi 27 mars à 20h30samedi 28 mars à 20h30l’avel vor plougastel-daoulasTarifs : tarif plein 15 euros tarif réduit 12 eurostarif adhérent 8 eurosplacement libre assisRenseignements et réservations : 02 98 37 57 [email protected]

106nationalités à l’ubo

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interview

GréGory cuilleron

subito!¡ : vous rentrez de l’île de la réunion, où vous étiez en tournage pour votre émission «la tournée des popotes» diffusée sur france 5. on évoque souvent cette île pour la multiplicité eth-nique des habitants, qui semblent vivre bien, fraternellement, cette variété d’origine. quel a été votre sensation à ce sujet ?GréGory cuilleron : Ce que j’ai beaucoup apprécié à l’île de la réunion, c’est qu’en effet tout le monde semble vivre sur un pied d’égalité. il existe un détail qui a son importance, c’est que personne n’a de légitimité sur cette île. elle était inhabitée quand elle a été découverte, elle n’est donc composée que d’immigrés ; chacun a ses traditions, son histoire, et semble vivre dans le respect de l’autre. ils ont su, également, se créer un tronc commun, une tradition commune. s : au niveau de la cuisine, vous l’avez ressentit également ?G.c : oui, il y a un véritable mix entre les différentes cuisines. moins sur les recettes à proprement parler que sur les ingrédients où c’est présent de manière beaucoup plus évidente. les indiens sont venus avec le riz, le curcuma, les créoles ont amené tout ce qui est relatif à la viande, on retrouve des spécialités asiatiques ramenées par les chinois, je pense aux bouchons, c’est devenu un emblème culinaire de l’île. on retrouve de vrais mélanges qui ont opéré dans toutes les strates de la cuisine réunionnaise, et souvent le mélange fait les choses bien ! Je pense ça pour tout, culturellement et culinairement, pas simplement pour la cuisine. selon moi, le métissage est à l’origine de beaucoup de beauté. s : Cette question de la différence, de l’égalité, introduit inévita-blement celle de la normalité. est-ce que, dans votre parcours de vie, vous vous êtes senti différent à un moment donné, anormal ? ou, au contraire, est-ce que vous êtes indifférent à cela ?Gc : lorsque vous êtes enfant, les autres enfants vous demandent ce que vous avez. mais je n’ai jamais eu la sensation d’être ostracisé d’une quelconque manière, à cause de mon handicap. Je ne pense pas avoir eu à passer des épreuves et, d’un point de vue personnel, pour moi, peu m’importe. en fait, j’ai du mal à me rendre compte que je n’ai qu’une main. Je me demande même si, lorsque je dors et rêve, je ne me perçois pas moi même avec deux mains. Je n’ai jamais eu la sensation d’être différent. différent dans ma tête sur certains trucs, oui, dans l’appréhension des choses, comme chacun est différent d’ailleurs. la normalité est très subjective, chacun est le fruit d’un assemblage de chro-mosomes, tout le monde est différent. la normalité, c’est bizarre comme terme. s : au sujet de la personnalité, selon vous, cherche-t-on a être normaux, ou à être différents ?Gc : tout dépend des gens je crois. on a un instinct grégaire, dans nos sociétés, qui fait que l’on essaye de se retrouver en-semble, de se regrouper, de se reconnaître au sein de ce que

les sociologues pourraient qualifier de tribu, par l’habillement, le comportement, la manière de vivre... moi, je ne ressens pas le besoin d’appartenir à quoi que ce soit. Je veux dire que je n’ai pas besoin de me retrouver dans l’aspect de l’autre. de part mes activités, mes lectures, mes amis, j’essaye parfois de me sortir un peu du lot, mais pour mon bien personnel, pour ne pas avoir des œillères, pour éviter de foncer sur des rails et de faire comme tout le monde. s : la cuisine associe art et tradition. est-ce que se différencier en cuisine, c’est être original ?Gc : vouloir faire différent pour faire différent, je ne vois pas l’in-térêt. on a la chance, en france, d’avoir une base solide, tech-nique, c’est super. s’il ne faut pas non plus crouler sous le poids du passé, faire un grand classique, le faire le mieux possible, c’est chouette. a l’opposé, je dis souvent que vouloir cuisiner un plat qui serait une tour eiffel en brocolis cuits à l’eau de vittel, n’a aucun intérêt du point de vue gustatif. J’aime l’originalité, mais il faut qu’elle ait une véritable raison d’être. l’original pour l’origi-nal, je trouve ça abject. s : quelle est la façon dont vous cherchez à vous différencier dans votre conception de la cuisine ?Gc : Je crois que je ne cherche pas à me différencier. J’essaie déjà d’être un peu moi-même. Comme je vous le disais aupa-ravant, quand on est soi même, on est déjà différent. pour mes recettes, je puise mon inspiration dans des lectures, dans la mu-sique, dans les voyages.... Je joue avec les vases communiquants.

Je ne me dis jamais : il faut que tu fasses quelque chose qui ne s’est jamais fait. il ne faut pas que la recherche de la différence soit le point de départ. le point de départ c’est de donner du plaisir au gens, par le goût. s : vous êtes une personnalité médiatique, vous avez participé à de nombreux programmes très regardés. est-ce que vous vous êtes parfois posé la question de la raison de votre participation à celles-ci. était-ce une participation en tant que personne handi-capée, ou une participation liée à votre personnalité, votre talent potentiel ?Gc : vous demandez si le handicap est vendeur ?s : oui.Gc : Je ne pense pas... très sincèrement, je ne pense pas. enfin, une chose dont je suis sûr, c’est que j’ai bien aimé la façon dont ça a été traité par m6, que ce soit pour «un dîner presque par-fait» ou «top Chef». ils n’en ont pas fait des caisses. Je pense que c’est ça le truc : le montrer c’est bien, simplement parce que les personnes handicapées font partie de la société, mais avec jus-tesse. C’est vrai que j’ai quelque chose qui se remarque, mais j’ai la faiblesse de croire que c’est ma personnalité qui a tout autant jouée que mon handicap. s : avec cette médiatisation forte, qui fait de vous un ambassa-deur aujourd’hui, est-ce que vous avez eu la sensation d’apporter votre pierre à l’édifice ?Gc : J’ai eu quelques témoignages, parfois un peu violents, de familles d’enfant qui était agénésique comme moi. ils me disaient qu’ils étaient content de m’avoir vu, car ils se rendaient compte que leur enfant pourrait faire quelque chose de sa vie. Je peux comprendre que des personnes pensent cela, mais pour le ga-min, grandir dans cette ambiance là : «mon pauvre, tu seras inca-pable de faire quelque chose», je trouve ça lourd. donc, si de ce côté là j’ai pu apporter une vison différente, tant mieux ! oui, j’ai peut être montré qu’on pouvait être handicapé et faire des trucs, mais beaucoup d’handicapés font plein de super trucs, et ils n’ont pas besoin de passer à la télé pour ça. Je pense que le juge-ment sur le handicap change tout seul aujourd’hui, c’est chouette. Je suis plutôt optimiste. il a fallu un peu de temps au grand public pour digérer certaines évolutions, comme la loi de 2005 par exemple, c’est lent, mais il y a une vraie bonne volonté. s : quel est votre rapport vis à vis d’autres différences. avez-vous, vous-même, évolué sur certaines représentations de l’autre ?Gc : C’est le sens de mon discours souvent, expliquer que le fait d’intégrer le handicap, c’est aussi pouvoir dire à un handicapé qu’il est un gros con, parce qu’il est raciste ou machiste. Ça me choque d’autant plus, quelqu’un qui, par sa condition peut souf-frir d’ostracisme, et faire la même chose à d’autres. Je trouve ça aberrent et hallucinant, mais c’est quelque chose que l’on voit, probablement dans les mêmes proportions que dans la société valide. il y a des cons, il y a des moins cons, il y a des gentils. les handicapés sont des hommes, avec leurs qualités et leurs travers. le handicap ne rend pas les gens plus tolérants, ça ne rend pas moins cons non plus.

s : quelle valeur prêtez-vous au mot égalité dans la devise de la république française ?

Gc : Je trouve que c’est un mot qui a été sali, usurpé, mal inter-prété. il est confondu avec le mot uniformiser. on pense que tout le monde est pareil. nous ne sommes pas tous égaux, dans le sens ou personne n’est égal, de ce point de vue, à l’autre. il y aura toujours des plus beaux, des plus forts, des plus moches, des plus cons, des plus intelligents. Ce qui est important, c’est l’égalité en droit. nous ne sommes pas tous pareils, mais nous devons avoir les mêmes droits, et les mêmes devoirs. nous sommes égaux en droits et en devoirs. s : quelle place laissez vous à l’improvisation dans votre cuisine ?Gc : elle occupe une place assez importante, entre 30 et 50 %. C’est comme pour l’égalité, l’improvisation est un terme que l’on n’utilise pas à bon escient. l’improvisation, selon moi, c’est la réactivité. C’est savoir réagir, à un instant donné, par rapport à des éléments extérieurs qui s’imposent. savoir improviser, c’est le meilleur moyen d’avoir les capacités de s’adapter. et en cuisine, improviser casse la monotonie.

s : vous allez voir des spectacles d’impro de temps en temps ?Gc : eh bien c’est marrant, j’étais avec un professeur d’impro-visation tout à l’heure. à lyon, il existe beaucoup de troupes d’improvisation, et une nouvelle salle de spectacle, qui s’appelle improvidence. Je prépare actuellement une conférence et je tra-vaille avec ce professeur sur l’aspect scénique. J’ai vu quelques spectacles d’impro, à lyon, il y a quelques années, il faudra que j’y retourne. s : quelle est votre actualité ? vous travaillez à la nouvelle sai-son de votre émission «la tournée des popottes» ?Gc : mon nouveau livre de recettes «bluffez vos enfants !» vient de sortir. et oui, je suis actuellement en tournage de «la tournée des popotes», qui sera diffusée à partir de juin 2015, du coup je profite de ce qui m’est offert à cette occasion : voyager beau-coup, bouger, et ça me convient très bien en ce moment, rencon-trer du monde, plein de gens différents.

“Vous demandez si le handicap est vendeur ?”

“Le handicap ne rend pas les gens plus tolérants,ça ne rend pas moins cons non plus.”

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cartoGraphied’un Coup d’œil,tous les lieux de subito!¡ Tous égaux!

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et une sélection des structures et lieux d’égalité et de solidarité, partenaires du festival, ou non.pour une information complète sur l’ensemble des structures présentes à brest :www.reperes-brest.net (réalisé par le CCas)

salle st louistrophée d’impro culture et diversitésamedi 21 mars

le vaubanvernissaGe de l’exposition de Josiane quillivic + impromptu lundi 23 marsà table mardi 24 mars décibel + le réveil martin dimanChe 5 avril

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université de bretaGne occidentale victor séGalen, amphi Guilchertous pareils, tous diFFérents,tous éGaux ! mardi 24 mars

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l’avel vor / plouGastel-daoulasmondial d’improvendredi 27 et samedi 28 mars

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théâtre le mac orlanbrest recouvranceles nuits de l’improJeudi 9, vendredi 10, samedi 11 avril

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chruil était une Fois... merCredi 25 mars

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maison d’arrÊt de l’hermitaGecabaret impro Jeudi 26 mars

espace léo Ferréclock lundi 30 mars

salle du clous battle des compaGnies bretonnes amateurs dimanChe 5 avrilpoiscaille samedi 4 avril

complexe sportiF de l’uboen construcciÓn vendredi 3 avril

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espace culturel armoricaplouGuerneauFarze teo e plouGerne ! samedi 4 avril

l’astrolabe - relecq-kerhuontous aveuGles vendredi 20 mars

caFé culturel de la médiathèque du relecq-kerhuonpaGe blanchevendredi 3 avril

mJc de morlaixl’impro en 3d Jeudi 26 mars

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salle roz valan - boharshistoire de point de vuemardi 31 mars

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aGehbav. le GorGeu www.agehb.asso.fr

epal - sémaphore11, rue d’ouessant www.epal.asso.fr

handibrest31 rue du commandant droGouwww.handibrest.org

ubo - service handiversitéav. le GorGeu www.univ-brest.fr

résidence ker héol7, rue de ker héol www.amities-armor.asso.fr

denis chanoit - traiteur119, rue de paris www.traiteur-chanoit.com

communauté emmaüs5 rue abbé pierre au relecq-kerhuonwww.emmaus-brest.fr

les amitiés d’armor11, rue lanrédec www.amities-armor.asso.fr

asperansa10, rue monGe www.asperansa.org

don bosco - lsF 29 49, rue robespierre www.donbosco.asso.fr

ipidvrue alFred sauvy au relecq-kerhuonwww.ipidv.org

la maison anatole91 rue anatole France

perFéGal465 rue auGustin Fresnel à Guipavaswww.perfegal.fr

Gem «au petit Grain»178, rue ct droGou

cmb - arkéa1, rue louis lichou au relecq- kerhuonwww.arkea.com

centre européen de réalité virtuelletechnopole brest-iroise25 rue claude chappe - plouzanéwww.cerv.com

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espace public à brestad lib anadiplose merCredi 1er avril

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200représentations du spectacle «tous pa-reils, tous diFFérents» depuis sa création

plus de

et si J’étaisautiste ?c’est vrai ou c’est Faux ?

1. Je suis à la mode et on me complimente souvent sur mon look et ma coiffure.

2. J’ai tendance à voir les détails que d’autres ne voient pas... «tiens, tu as posé un nouvel interrupteur ?»

3. Je préfère passer la journée chez «dialogues» plutôt qu’aux «vieilles Charrues».

4. au repas de noël, je n’ai aucun mal à suivre en même temps les conversations de pépé, tante germaine et Kévin.

5. Changer mes habitudes ne me pose aucun problème.

6. Je crois tout ce qu’on me dit et je dis toujours ce que je pense : «ton pull te va bien, il a la même couleur que tes gencives !»

7. Je suis plus gêné par les néons que par une jambe cassée.

8. on me dit souvent «regarde-moi quand je te parle»...

9. aujourd’hui, j’ai réussi à aller chercher mon pain, ensuite j’ai eu besoin d’une heure pour décompresser.

10. quand je parle des horaires de bus, on me dit «enCore ! tu nous saoûles !»

11. Je pense que tout le monde aime regarder le hublot de la ma-chine à laver ou les pales d’une éolienne.

1. faux : une personne autiste est insensible au phénomène de mode. n’en voit pas l’utilité et porte très souvent les mêmes vêtements confortables.

2. vrai : une personne autiste voit un ou des détails plutôt qu’un ensemble. difficile pour elle de hiérarchiser les infos reçues.

3. vrai : une personne autiste limite, dans la mesure du possible, les interactions sociales.

4. faux : une personne autiste traite une information à la fois, elle peut passer de l’une à l’autre mais ne peut les gérer simultanément.

5. faux : une personne autiste supporte mal les changements, elle est rassurée par les routines, voire les rituels.

6. vrai : une personne autiste est généralement naïve et peut prendre les propos au pied de la lettre. elle ne sait pas adapter son discours au contexte et à ses interlocuteurs (cela en fait des personnes très fragiles, exposées à la méchanceté d’autrui). elle peut aussi pas-ser pour «pédante, provocatrice ou totalement dingue»...

7. vrai : une personne autiste a une perception sensorielle (bruit-odeur-lumière-toucher-douleur... etc.) très éloignée de celle attendue dans certaines circonstances.

8. vrai : une personne autiste écoute avec «ses oreilles» et pas avec «ses yeux». elle y aurait trop d’infos à gérer en même temps (cf. interprétation 4). elle perd donc de précieuses informations par le regard ou les mimiques.

9. vrai : une personne autiste a besoin de beaucoup d’énergie pour les interactions sociales d’où une grande fatigabilité.

10. vrai : une personne autiste a souvent un intérêt restreint pour un sujet qui n’intéresse qu’elle la plupart du temps. elle a du mal à voir qu’elle ennuie son entourage.

11. faux : les personnes autistes consacrent parfois du temps et de l’énergie à faire des activités qui étonnent leur entourage. pourtant ces activités sont importantes pour leur équilibre.

interprétations

le saviez-vous ?

1 PERSONNE SUR 150 EST... AUTISTE !il n’est pas rare que certains «se découvrent» autistes à l’âge adulte. si vous voulez en savoir plus, vous trouve-rez des informations et des conseils sur le site d’aspe-ransa : www.asperansa.org

asperansa est une association brestoise de parents et personnes autistes bénévoles. elle milite pour faire connaître et reconnaître les spécificités de ce handicap (difficultés et atouts). elle est aussi là pour aider et soute-nir les familles concernées.

cabaret

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les artistes d’impro infini s’associent à l’équipe de la maison d’arrêt de brest et jouent un spectacle d’improvi-sation en cabaret pour les détenu(e)s de l’hermitage.

Jeudi 26 mars à 14h30maison d’arrÊtde l’hermitaGebrest

tous pareils, tous diFFérents,Tous égaux!“tous pareils, tous différents, tous égaux !” est un spec-tacle imaginé par sébastien Chambres. Conçu pour tous les publics, il nous interroge et nous informe, avec humour, pour nous aider à appréhender les représenta-tions relatives au handicap, à changer le regard que l’on peut porter sur les personnes en situation de handicap et à favoriser la communication sur le handicap.régulièrement joué pour des personnels hospitaliers, de communautés urbaines, d’institutions et d’entreprises, il sera cette fois proposé au sein de l’université de bretagne occidentale, en partenariat avec l’équipe

pédagogique du master mis (présentation page 43). la représentation est gratuite et ouverte à toutes et tous, étudiant-e-s ou non.

mardi 24 mars à 17h30université victor seGalenubo - amphi Guilcherbrestgratuit

le handicap à l’uboprésentation d’handiversité par son responsable, kader boudarène.

le service handiversité, d’abord rattaché au service de médecine préventive, est ins-tallé depuis 2013 à la direction des études et de la vie étudiante, dans le bâtiment C de l’université de bretagne occidentale, avenue le gorgeu. C’est-là que Kader boudarène nous reçoit, dans son bureau, pour nous présenter ses missions.“dans toutes les universités de france, il existe une administration en charge de l’ac-cueil et de l’accompagnement du handi-cap. Cette mission commence dès l’amont, au lycée, où nous sommes présents pour rendre visible l’université, et favoriser la meilleure orientation possible aux per-sonnes en situation de handicap. grâce à l’efficacité de l’accompagnement dans le secondaire, l’augmentation de la demande est très forte, et nous devons assurer la transition vers l’université du mieux possible, ce qui n’est pas évident. les étudiant-e-s et leurs parents ont besoin d’être rassurés. notre accompagnement s’articule autour

de trois grands objectifs : d’abord l’accès au savoir, la priorité, c’est donc l’objectif pédagogique. ensuite la garantie des conditions matérielles, l’accessibilité, où nous travaillons avec le service patrimoine, et où beaucoup de travaux importants ont été menés, il n’est d’ailleurs jamais arrivé que nous ne puissions accueillir un-e étu-diant-e à cause de l’accessibilité. enfin, le suivi quotidien est notre 3ème objectif, être à l’écoute, accompagner. sur ce point, il faut savoir qu’à l’université, le maître mot, c’est l’autonomisation, et ceci pour toutes et tous, handicapé-e-s ou non. nous fai-sons en sorte que les personnes que nous accompagnons puissent faire le plus pos-sible par elles-mêmes ce qu’elles doivent faire par elles-même, ici comme dans leur vie future. quoi qu’il en soit, nous adaptons ce point à chacun-e, en fonction de son autonomie. nous accompagnons égale-ment les étudiant-e-s dans certains aspects de leur vie quotidienne à l’extérieur de

l’université, les démarches administratives par exemple.aujourd’hui, Kader boudarène est le seul, dans son service, pour organiser et conduire l’ensemble de ces missions. à titre d’exemple, en 2013-2014, handiver-sité accompagnait 209 étudiant-e-s : “en dix ans, le nombre à doublé au niveau national, notamment grâce à la loi de 2005.” “pour les étudiant-e-s en situation de handicap depuis un long moment, nous leur offrons une continuité. mais il est éga-lement fréquent que des personnes soient en situation de handicap sans avoir jamais eu d’accompagnement d’aucune sorte, sans l’avoir fait savoir. l’université apporte potentiellement beaucoup de contraintes nouvelles, ces étudiant-e-s se rendent compte qu’ils sont en situation d’échec par exemple, et finissent par nous solliciter pour un accompagnement, par exemple la mise en place d’un tiers temps supplémentaire pour les épreuves d’examen.”

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p o r t r a i t sJenny provost

roGer l

etleva, arben, eriselda et erald kraJa

nous avons rencontré Jenny au séma-phore* (association epal) de brest. elle a 24 ans et habite à gouesnou. elle est là très souvent, pour “suivre plein d’acti-vités, sortir, voir des amis, depuis plus de deux ans.” C’est à l’adapt* qu’elle a entendu parler de ce lieu. Être ici souvent lui permet de ne pas tourner en rond, car elle précise qu’elle est très speed, elle “veut tout tout de suite, et tout en même temps !” sourires. elle pratique le théâtre et est membre de la troupe menée par stan*. “C’est nous qui choisissons les pro-

jets de spectacle et lui proposons, nous construisons les dialogues ensemble. J’ai intégré la troupe au moment où se prépa-rait notre dame de paris, que nous avons joué à de nombreuses reprises, au festival des identités remarquables par exemple.” Jenny est à la recherche de travail et fait actuellement des stages. pour elle, “l’éga-lité n’existe pas, en tout cas par rapport au handicap, beaucoup de choses sont faites sans logique”.

roger est centenaire cette année, en 2015. il est à la retraite depuis ses 62 ans. nous l’avons rencontré à la rési-dence Ker héol, un ehpad* géré par l’association les amitiés d’armor, et qui a la particularité d’accueillir également un foyer de jeunes travailleurs. il y réside depuis 2008, dans une chambre joliment meublée. on nous a présenté roger parce qu’en plus d’être centenaire, il est fan d’informatique. en fait, son passé de chef du service électricité à l’arsenal de brest l’a rendu “curieux de toutes les nouveautés”, et il s’est intéressé à l’infor-matique dès qu’elle est devenue grand

public, vers ses 80 ans. il a pris des cours à la mpt de pen ar Creac’h. il l’utilise surtout pour échanger avec ses filles par mel, très régulièrement, car elles habitent loin. il fait aussi beaucoup de recherches sur internet, en ce moment, c’est na-poléon qui l’intéresse. enfin, il s’exerce chaque jour au traitement de texte, en recopiant un roman. il est à la page 107. pour lui, “internet peut apporter beaucoup plus d’égalité, car l’on a accès à tout, c’est un moyen d’éducation formidable”, même s’il complète en rajoutant : “on tend vers l’égalité, peut être, mais c’est impossible.”

C’est à la Communauté emmaüs du re-lecq-Kerhuon que nous les rencontrons, le 24 décembre 2014, où nous sommes invités pour partager le déjeuner avec tout le monde. la famille est d’origine albanaise. ils sont arrivés en france le 31 décembre 2012, après un périple de 5 jours. ils ont regardé une carte et brest semblait convenir, c’était tout au bout, au bord de la mer, ils fuillaient une vendetta. aujourd’hui, ils se sentent “exclus de leur propre pays.” depuis leur arrivée, ils ont épuisé toutes les procédures qui leur per-

mettrait de rester, ils sont aujourd’hui ex-pulsables, même si d’ultimes recours sont tentés. “nous avons passé plus d’un mois et demi dehors, dans une tente avec les enfants, et puis emmaüs nous a tendu la main, ici nous avons encore de l’espoir.” arben, le mari d’etleva, travaille pour la communauté, comme tous les compa-gnons. elle, elle aide en cuisine*. C’est la première fois que la communauté emmaüs accueille une famille. “dans le futur, nous voudrions simplement être comme tout le monde”.

de gauche à droite : erald, eriselda, etleva, en compagnie d’isabelle, cuisinière de la commu-

nauté emmaüs du relecq-Kerhuon

* sémaphore : présentation page Tendances* adapt : association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées. 10, rue fautras à brest / 02.98.43.02.01 / www.ladapt.net* stan : animateur du sémaphore de lesneven, portrait dans la rubrique Contributeurs, pages 6 et 7.* ehpad : établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes* retrouvez la recette d’etleva page 45

Farz teo e plouGerne !¡« n’eus den wheloc’h eGet ar re all, naG izeloc’h ! »NuL N’Est MEiLLEur Ni MoiNs BiEN quE LEs autrEs.

après avoir sillonnés tous les ribinou de lilia, du bourg de plouguerneau et même du grouanec, après avoir rencontrés une par une toutes les âmes de la commune, les comédien(ne)s et musiciens d’impro infini vous invitent à farz teo!¡, le spectacle improvisé au coin du zinc, qui raconte la vraie vie fantasmée des habitant(e)s de plouguerneau.installés dans un café, on se raconte la vie de tous et de chacun, du vrai, de l’imaginaire, du pas-faux, mais tou-jours avec du caractère.pour construire ce spectacle, les artistes d’impro infini ont passé plusieurs moments à plouguerneau. ils sont allés à la rencontre des habitants, dans une volonté de récolter

la parole des jeunes, des anciens, des familles…, de tous les habitants dans leur diversité.

« n’eus den wheloc’h eget ar re all, nag izeloc’h ! ». setu eus petra e vezo kaoz gant arc’hoarierien ijinus-mañ en ho abadenn nevez savet espres-kaer evit armorika, asambles gant tud plougerne.

samedi 4 avril à 20h30espace culturel armoricaplouguerneauspectacle tout public, ouvert à toutes et tous, même originaires de lannilis.Tarifs : plein : 8 euros / réduit : 6 eurosmoins de 12 ans : gratuitRenseignements et réservations : 02 98 03 06 [email protected]

“pas de diplôme, pas de barbe !”“le père noël il est mignon, mais il est un peu bizarre quand mÊme…”

direction artistique : Romain Abasq

le pitch : noël 2013. au 25 rue des étoiles, des amis sont réu-nis autour de la table de fête, ils ne se sont pas vus depuis une année. tout à coup, le père noël débarque et s’incruste. il offre des cadeaux visiblement sortis d’un vide ordure, puis c’est la panne de courant…

nous avons rencontré sandrine et alex, habitants de la maison anatole, membres de l’équipe qui a conçu le film “le père noël s’incruste !”. le tournage a duré 3 jours, dans les locaux du phare* à brest. la réalisatrice véronique pondaven a partagé cette aventure collective depuis le tout début, et l’écriture a duré plusieurs mois entre 2013 et 2014. ils ont beaucoup travaillé en improvisant, “tous en chœur, en étant à l’écoute de l’autre et réactifs.” en fait, les habitants de la maison anatole disposaient d’une caméra, mais ne l’utilisaient pas, et l’idée à germé de réa-liser un film, tout simplement. Ça s’est matérialisé grâce à l’ob-tention d’une aide financière de la fondation abbé pierre, et au soutien de l’éducatrice Cécile daouben, qui les accompagne au quotidien. quant au titre, “c’est fred qui l’a trouvé”.le film est un ovni de 22 minutes, décalé, foutraque et réjouis-sant.

découvrez les portraits de sandrine et alex, et visionnez le film “le père noël s’incruste !” en passant par le site du festival : www.festival-subito.com

le père noël s’incruste !un film interprété et écrit par les habitants de la maison anatole*, réalisé par véronique pondaven.

f e s t i v a l

* la maison anatole est un service de l’agehb, une pension de famille qui permet à des personnes isolées, en perte d’autonomie, un accès et surtout un maintien dans le loge-ment, autonome et de manière durable.* lieu pour l’accueil de jour de personnes en grande difficulté, géré par l’agehb.

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Faut-il tout dire ?ou le coût de la discrétionJoseF schovanec

l’une des questions qui reviennent le plus fréquemment dans les échanges avec les personnes autistes porte sur la nécessité de révéler ou non à son interlocuteur que l’on est concerné par l’autisme.la littérature anglo-saxonne regorge de conseils à cet égard. toutefois, il n’existe pas, à mon sens, de recette universelle-ment valable : chaque personne autiste a ses propres expé-riences, sa manière de procéder. pour ma part, je suis plutôt cachottier. assez peu courageux dans les faits, je m’efforce dans mes interactions du quotidien de ne pas perturber par trop brutalement le cours habituel des choses par d’intem-pestives descriptions de l’autisme. souvent, le prix à payer en est lourd. dans le présent texte, je me propose simplement d’explorer cet aspect moins connu des choses : qu’arrive-t-il lorsqu’on ne dit pas que l’on est autiste ? a vrai dire, tout est possible. les interactions sociales peuvent ressembler à un sketch. en voici quelques bribes.

pour ma part, comme pour une minorité certes, mais nullement négligeable toutefois, de personnes autistes, ce qui retient l’at-tention des gens peut être mon « accent ». le terme, quoique couramment utilisé, est relativement impropre, étant donné qu’il peut recouper un grand nombre de paramètres linguistiques. mais qu’importe : comme tant d’autres personnes autistes, j’ai un « accent ». et, symétriquement, j’ai également mis en place un certain nombre de stratégies pour gérer, avec plus ou moins de bonheur, les questions et remarques dues à cela.le premier niveau de réponse fait appel à la suisse. ah, sans ce pays, que serait-je devenu ? ainsi, l’an dernier, lors de la grève des trains, j’avais été forcé de me risquer au co-voi-turage. pour quelqu’un de peu sociable, voilà une épreuve certaine, dont toutefois je ne pouvais me libérer du fait des circonstances. par un curieux hasard, le conducteur de la voiture n’était, ce jour-là, autre qu’un policier – les forces de l’ordre étant, de toute évidence, elles aussi confrontées aux difficultés économiques du commun. mettant à profit des sens aiguisés de par leur intense mise en œuvre professionnelle, il me fit promptement la remarque sur mon accent.ne voulant pas tout exposer, mais ne pouvant pas non plus mentir, j’ai déployé mon jeu habituel : parler de la suisse, éventuellement citer une date en remplaçant le « frouze » (fran-çais de france, dans la terminologie suisse) « quatre-vingt-dix » par le suisse romand « nonante ». pour enfoncer le clou, on peut aussi sortir de sa poche une ou deux pièces de un franc suisse. effet garanti : chacun ou presque hoche immédiatement

la tête et a compris la raison de mon accent : je parle bizar-rement car je suis suisse. affaire résolue. a ma vive surprise, le conducteur de la voiture, policier de son état, ne s’était pas montré plus curieux ou plus sagace que d’autres : l’un de ses passagers était suisse, et alors ?

plus d’une fois, en exposant publiquement ce lien quelque peu déroutant qui m’unit à la suisse, j’ai exposé avec une telle conviction ma démarche que l’on m’a demandé, en privé, à la fin de la rencontre, si j’étais vraiment suisse ou pas. a un tel stade, mes dénégations ne suffisent plus. Ceci étant, être consi-déré mordicus comme suisse n’est pas nécessairement le plus triste des sorts.

C’est en d’autres circonstances que mon jeu se fissure. l’une des plus redoutables pour ma stratégie n’est autre que la pré-sence… de vrais suisses parmi mes interlocuteurs du moment. en effet, pour ce qui les concerne, je ne saurais les tromper : ils savent fort bien que je n’ai pas l’accent suisse – une expres-sion au demeurant fort inexacte, tant l’existence même d’un accent suisse est problématique : ne serait-ce que pour le fran-çais dans la partie romande de la suisse, on peut aisément distinguer nombre de prononciations et d’usages linguistiques fort différents. face à de vrais suisses, ma seule option de retrait est d’évoquer la belgique, ses frites, son architecture, la gentillesse de ses habitants. par chance, rares sont les suisses à connaître de près le français tel qu’il est parlé en belgique.toutes les circonstances ne se prêtent toutefois pas à ces esquives, somme toute assez primitives. ainsi, dernièrement, j’étais dans une école de langue quelque part en orient. Chose fort rare sur le plan statistique, il y avait plusieurs étu-diants francophones. et catastrophe : il y avait une suissesse ainsi qu’une jeune femme belge. J’étais coincé cette fois, sans espoir de trouver une porte de sortie. elle s’est présentée à moi de façon tout à fait imprévue, par là même d’où sont ve-nues les remarques désobligeantes me concernant.Car voici : le dernier francophone du club était un français d’origine maghrébine, né hors de france, lequel m’avait le premier jour fait divers commentaires désagréables sur ma façon de parler, ajoutant par exemple qu’il ne pouvait com-muniquer correctement qu’avec les gens qui « parlent sans accent ». Ce n’était assurément pas la première fois, et sans doute pas la dernière, où des nouveaux venus en france me disaient, avec plus ou moins de délicatesse, que je n’avais rien à faire en france.

Je n’ai guère réagi, attendant mon heure. ironie du sort, elle ne tarda pas : la suissesse ayant un excellent niveau en arabe littéral, elle occupait son temps libre en voyageant seule et en communiquant avec les habitants du lieu. la jeune belge, quant à elle, avait des amis sur place. l’étau s’était ainsi refer-mé sur notre ami d’origine maghrébine : ne parlant quasiment pas l’arabe standard et n’ayant qu’un niveau rudimentaire en anglais, il était condamné à se tourner vers celui dont il raillait l’accent, sous peine de n’avoir absolument aucun contact social. avec une jubilation de fin gastronome, j’ai pris soin de dîner à plusieurs reprises avec lui. il n’a alors plus osé faire allusion à ses observations initiales.

moralité de l’histoire : la vie est le meilleur des professeurs. il est lent, mais transmet un savoir d’une redoutable profondeur à tous, y compris et peut-être surtout à ceux qui croyaient se dérober à lui. son cours est d’autant plus riche que nous sommes nombreux à le partager.

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LESIMPROMPTUS

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MONDIAL D’IMPROVENDREDI

P.9

SUPER- SCÈNE

P.34

MONDIAL D’IMPROSAMEDI

P.9

BATTLE

P.34

TOUSAVEUGLES

P.9

AD LIBANADIPLOSE

P.34

TOUS PAREIL,TOUS

DIFFÉRENTS

P.19

FARZ TEO EPLOUGERNE

P.21

PAGEBLANCHE

P.34

P.34

P.34

À TABLE

WORKSHOP AVEC INBAL

P.40

WORKSHOP AVEC JOE

P.19

SPECTACLE À LA MAISON

D’ARRÊT

P.31

LA NUITDANS LEDÉCOR

P.31

LA NUITTOUS DES

CONNARD(E)S

P.31

P.10

TROPHÉE D’IMPRO

P.40

WORKSHOP AVEC MATTHIEU

P.40

WORKSHOP AVEC JENNIE-ANNE

P.40

WORKSHOP AVEC MARIADELE

LA NUITIMPRO

LIGHTBOX

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NI L’UNNI L’AUTRE

PLOUGUERNEAU

PLOUGASTEL

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LE RELECQ-KERHUON

VENDREDI SAMEDI

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LE QUÉBEC

L’ITALIE

LE RHÔNE ALPESNON

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OUINON

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NON

HABITES-TU À BREST ?

PRENDS-TU LES

TRANSPORTS ?

TU HABITES :

ON TE CONSEILLE QUAND

MÊME DE PRENDRE LE BUS

POUR ALLER À BREST OU AILLEURS

VOIR DES SPECTACLES !

ES-TU RADIN/NE ? ES-TU DU GENRE À VOULOIR VOIR 2 SPECTACLES AVEC 1 TICKET OU PAS ?

AS-TU PEUR DUHANDICAP ?

AIMES-TU MANGER GRATUITEMENT ?

ES-TUCOMÉDIEN/NE ?

ES-TU CLAUSTRO ?

TU AIMES SQUATTER

LE VIP ?

EST-CE QUE TU VEUX VOIR

DES ENFANTS SUR SCÈNE ?

TU PRÉFÈRES LE VENDREDI

OU LE SAMEDI ?

TU AIMES

LA DÉCO ?

AIMES-TU LES

CONNARD(E)S ?

PLUTÔT HOMME OU

FEMME ?

QUEL COIN PRÉFÈRES-TU :

TU VEUX QUAND MÊME MANGER PENDANT

LE SPECTACLE ?

TU VEUX PAYER

TA PLACE ?

AS-TU DESENFANTS ?

AIMES-TU

LES LANGUES

ÉTRANGÈRES ?

ES-TU SPORTIF/VE ?

TU AIMES LE GOÉMON ?

TU AIMES CHOISIR CE QU’IL

SE PASSE ?

OUI

départf e s t i v a l

3 fois plusd’emprunts de livres, en bibliothèque,

à brest, que la moyenne nationale.

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bamako / tunisie / miami - usa / mali / mexique / toGo / brest / landerneau / conquet / morlaix / ploumoGuer / st renan / plouGonvelin / st pabu / portsall / plouarzel / lampaul-plouarzel / cancale / huelGoat / ploudalmezeau / ouessant / molène / dinan / JuGon les lacs / plouzané

globule est un poisson de papier mâché, fabriqué par les résidents de l’ehpad le streat hir du Conquet, géré par l’asso-ciation les amitiés d’armor*. il a été mis à disposition des rési-dents et de leur famille, des per-sonnels de la maison de retraite, multiplié en dix exemplaires de tailles différentes, pour pouvoir rentrer facilement dans toutes sortes de valises. ainsi, globule a fait son voyage autour du monde, comme son tour de bretagne. près de 400 photos de globule en voyage ont été transmises au streat hir, qui a pu organiser une exposition, un carnet de voyage, pour ouvrir l’horizon. * Créée en 1944, l’association

brestoise les amitiés d’armor gère, sur l’ensemble du finistère, de nom-breux établissements et services au bénéfice des personnes âgées, des personnes handicapées, des jeunes et des enfants. elle emploie plus de 500 professionnels, mais associe également à ses actions plus d’une centaine de bénévoles et des administrateurs bénévoles. Chaque année, elle accompagne plus de 1000 personnes dans le respect de leurs différences et de leur dignité.

www.amities-armor.asso.fr

tendances: mode, beauté, desiGn, loisir, technoloGie, bien-Être

m o d e

coverdressinG :are you Fashionable ?

Coverdressing.com est un webzine qui considère que la mode ne doit pas être un handicap. pour y veiller, elle a créé un label, le « bien à porter ® », en collaboration avec l’etat et de grandes enseignes de la mode. Ce label vise à désigner, dans les magasins, les vêtements et chaussures qui répondent bien à différentes probléma-tiques.

« a ce jour, les personnes en situation de handicap ont deux voies pour trouver à se vêtir : soit celle d’une offre adap-tée, spécialisée, pas toujours glamour et que l’on ne trouve que sur le net, et celle des pe-tites et grandes enseignes de proximité, généralistes. Mais y trouver le vêtement « qui va bien » peut-être un vrai par-cours du combattant, celui de la recherche de l’aiguille dans la botte de foin… » précise l’équipe du webzine.

si les vêtements « bien à por-ter » étaient identifiés dans les boutiques, c’est effectivement le shopping des personnes handicapées qui serait grande-ment facilité.

www.coverdressing.com

Globule est éGalement allé au cinéma, à la Fac, au ski, voir des expositions, au valon du stanGalard, aux Jardins des explora-teurs et de ker Gwen, à un cours de yoGa, à un ma-riaGe, sur un bateau de la snsm, au quartz…

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2501

naissances annuelles en moyenne à bmo entre 2006 et 2008

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l o o K

e s t h é t i q u e

b i e n - Ê t r e

les sémaphores d’epal

le sémaphore de brest offre un espace de détente cool et apaisant, un espace esthétique pour prendre soin de soi, et un espace mode avec des vêtements et des bijoux charmants.l’association epal propose pour tous les adultes en si-tuation de handicap, autonomes, le service sémaphore, à brest, à lesneven et bientôt à quimper. Chaque sémaphore vous accueille toute l’année. les diverses activités de loisirs proposées permettent de rompre l’iso-lement, de créer du lien social, de retrouver confiance et autonomie. pour cela les professionnels, les bénévoles et les stagiaires encadrent les adhérents dans leurs divers projets. n’attendez plus et venez pousser la porte des sémaphores, allez visiter le site internet d’epal, la page facebook… ils vous attendent !

Contacts : 02.98.43.27.73 / www.epal.asso.frFacebook : epal-le sémaphore

d e s i g n / g r a p h i s m e

custoprothetik :la prothèse comme Œuvre d’art

Custoprothetik est né de l’imagination de simon Colin lorsqu’il suivait ses études d’orthoprothésiste à bruxelles. en 2008, il est récompensé par de grandes distinctions d’un jury de professionnels du milieu orthopédique. il décide alors de se consacrer intégralement au déve-loppement de ce concept original et met au point des techniques de customisation pour les prothèses. Custo-prothetik collabore aujourd’hui avec de nombreux ar-

tistes : tatoueurs, illustrateurs, peintres, graphistes, stylistes, photographes mettent leur talent au service de la custo-misation personnalisée des prothèses. parallèlement, ils participent aux événements Custoprothetik : expositions, reportages, conférences, live paintings… a travers leurs œuvres, ils expriment une autre vision du handicap.

www.custoprothetik.com

année de création : 2010 année de création : 2007 sur le web, 2010 en public

critères :• nationalité française• de 18 à 25 ans• mesurant moins d’1,70 m.• pas de piercing ou de tatouages visuels.

critères :• nationalité française• peser plus de 6 kg au-dessus de leur taille

nombre de candidates : 200 nombre de candidates : 500

podium : miss xs, deux dauphines, le coup de cœur du jury. podium : miss ronde et ses trois dauphines

e x p o

à Fleur de peaules peintures corporellesde Josiane quillivic

l’artiste Josiane quillivic expose au vauban, de la mi-mars à la mi-avril, les photos issues de son travail «à fleur de peau» au vauban. sa démarche : interroger le regard que l’on porte sur l’autre, sur le corps de la femme, par une création éphé-mère «complice de la permanente transformation de la vie.»

www.quillivic.com

l a r o l l s - r o y C e d u f o o t - f a u t e u i l

le strike ForceC’est en tout cas l’avis de nicolas riso, qui nous a parlé de la machine comme celle dont tous les joueurs rêvent pour pratiquer le foot-fauteuil. un strike force, perfor-mant, robuste, efficace et... hors de prix, évidemment !

b e a u t é

miss xs vs miss ronde

cadeaux : des séjours touristiques, des produits de beauté. cadeaux : un voyage, des vêtements, des bijoux, un contrat avec une agence.

détentrice actuelle : alexandra bourhis, de brest détentrice actuelle : emmanuelle Clarisse, de l’île de la réunion

www.missxs.Fr www.missronde.Fr

n o u v e l l e s t e C h n o l o g i e s / i n n o v a t i o n

le cerv : vitaal !le Centre européen de réalité virtuelle, où est installée la com-pagnie impro infini, est un centre de recherche scientifique sur les technologies et les usages de la réa-lité virtuelle. il est associé au projet vitaal (vaincre l’isolement par les tic pour l’ «ambient assisted living»). son objectif principal : lutter contre l’isolement grâce à l’exploitation des nouvelles technologies et services du numérique dans un contexte de santé et bien être.le projet s’intéresse en particulier à l’isolement de personnes vieillissantes, handicapées, ou souffrant de patho-logies diverses et qui sont éloignées des centres de soins. les outils numé-riques sont alors destinés à améliorer le confort, à proposer une relation qui n’est pas possible physiquement, à permettre les soins ou l’intervention de personnels de santé à distance. C’est

le cas du robot nao.le projet vitaal propose 3 grandes études : l’analyse des activités de le vie quotidienne des personnes isolées, l’étude de l’utilisation de com-pagnons artificiels et robotisés, l’ap-plication au contexte de rééducation à distance.le projet fédère les initiatives des différentes équipes du lab-stiCC, laboratoire Cnrs (universités de bretagne sud et de bretagne occi-dentale, ecoles d’ingénieurs de brest et lorient) et du latim, laboratoire inserm (services de rééducation fonctionnelle et d’ophtalmologie du Chu de brest).

www.cerv.com

tendancestendances

Miss XS Miss Ronde

192C’est l’adresse du groupe d’entraide mutuel « au petit grain », à ne pas confondre avec le groupement d’emmerdeurs militants (beaucoup plus bruyant). C’est tout simplement la meilleure table brestoise. le petit grain est un lieu convivial qui permet aux adhérents de rompre l’isolement et de s’impliquer dans des projets communs. leur cuisine équilibriste est concoctée d’une toque de maîtres par hélène, la prési-dente ; le bureau ; le conseil d’administration et les adhérents. Cette brigade soutient activement les animatrices dans leurs difficultés quotidiennes. Ceci ne vous paraît pas très clair ? pas de panique, au gem on a tous un petit grain à en perdre la boussole.

rue Ct drogou à brest

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à brest, avec handibrest, vous pouvez aujourd’hui pratiquez en loisir ou en compétition 13 sports : foot-fauteuil électrique, plon-gée, natation, tennis de table, sarbacane, basket-fauteuil, torball, cyclisme, tir à l’arc, escalade, escrime, athlétisme, équitationwww.handibrest.org

sport

5 Façons de Jouer au FootcéciFoot

fin des années 90

oui, depuis 2004

dimensions d’un terrain de handball

2 périodesde 25 mins malvoyants

-20 mins non-voyants

non

5

deux catégoriesdistinctes :

malvoyants b2 - b3et non-voyants b1

ballon sonore

Foot-Fauteuil

1990

oui, depuis 2004

dimensions d’unterrain de basketball

2 périodesde 15 min

oui, appelé“3 dans la boite”

4

paraplégiqueset tétraplégiques, émi-plégiques, handicaps moteurs cérébraux et

neurologiques évolutifs

ballon powerchair, diamètre de 33 cm

Foot sourd

1917

non, maiscompétitions deaflympics

longueur : 105largeur : 68

2 périodesde 45 min

oui

5

plus de 20 anset déficit minimum

d’audition seuil 55 db

diamètre 22 cm

Foot à 7

1978

oui, depuis 1984

longueur : 50-75largeur : 45-55

2 périodesde 30 min

non

7avec au minimum un joueur de la catégorie C5 et C6, et au maximum trois joueurs

de la catégorie C8.

C5 : athlètes ayant des problèmes d’équilibre

C6 : athlètes ayant des difficultés à contrôler leurs

membres supérieursC7 : athlètes hémiplégiques

avec quelques difficultés pour se déplacer

C8 : athlètes atteints d’un faible degré d’hémiplégie

ballon au rebond atténué

Foot à 11

Codifié à la fin du 19e

non

Compét. internationales : longueur : 105

largeur : 68

2 périodesde 45 min

oui

11

officiellement interdit aux femmes jusqu’à la

fin des années 60

diamètre 22 cm

a n n é e d e c r é a t i o n

s p o r t p a r a l y m p i q u e

d i m e n s i o n s t e r r a i n

d u r é e

h o r s - J e u

n o m b r e d e J o u e u r s e n J e u p a r é q u i p e

p o s s i b i l i t é s d e p r a t i q u e

b a l l o n

le terrain est entouré de barrières d’1m30,

présence de guide pos-sible, ou signal sonore

derrière les buts

Contrôle “antidopage” du fauteuil : un test de vitesse, il ne doit pas dépasser 10km/h

la france s’est classée 7e sur 16 à

la dernière coupe du monde en 2012

pratiqué également par des personnes

valides

mickaël brisset,handicapé et joueur

pro, actuellement engagé à beauvais

i n F o s +

évènementcoupe de France de Foot à 5 brest /du 3 au 5 avril 2015Complexe sportif de l’ubo - rue du bouguen350 sportifs et accompagnateurspublic mal-marchant / Jeunes -20 ans et adultes.

inbal lori (israël)

diplômée de l’ecole supérieure d’arts de Jérusalem, auteure, comédienne pour la télévision et le théâtre, ensei-gnante, inbal est reconnue en israël. elle improvise dans le monde entier de-puis 13 ans (berlin, amsterdam, austin, texas, ljubljana, milan et anvers).

matthieu loos (lyon)

Comédien, auteur, metteur en scène, co-directeur du festival spontaneous à lyon, il improvise partout sur la planète (toronto, edmonton, montréal, berlin, oslo, turin, amsterdam). matthieu est directeur artistique de la compagnie de théâtre Combats absurdes à lyon.

Joe bill (Chicago - usa)

Co-fondateur de l’annoyance theater de Chicago avec mark sutton, direc-teur artistique et comédien dans plu-sieurs créations à succès au états-unis, Joe est associé à de nombreux collectifs artistiques et est reconnu internationale-ment pour la qualité de son enseigne-ment de l’improvisation.

maria adele attanasio (italie)

Comédienne de la compagnie voci e progetti, maria adele enseigne l’impro-visation à l’ecole de théâtre de perugia. elle a travaillé de nombreuses années avec la Cie «quella famosa Compa-gnia» qui a tourné partout en italie. elle a également joué à montréal, bruxelles, genève et a été invitée par festival spontaneous de lyon et l’improv festival de berlin.

les artistes invités :

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liber

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les 9, 10, 11 avril 2015 à 20h30théâtre le mac orlanbrest-reCouvranCe

f e s t i v a l

en clôture de la 7e édition du festival international de théâtre d’improvisation subito !¡, quatre grandes figures de l’impro-visation venues d’israël, des états-unis et d’italie rejoignent les artistes de la compagnie impro infini sur le plateau du mac orlan pour trois soirées diverses en cultures et langues.avec en filigrane la thématique générique du festival cette année : «tous égaux !», ils nous plongent dans le spontané, nous font (re)découvrir la diversité et l’énergie créative de l’improvisation théâtrale pour aujourd’hui.

transculturelles, internationales et polyGlottes :

les nuitsde l’impro !

et les artistes d’impro infini :Romain Abasq, Sébastien Chambres, Franck BuzZ, Morgan Mansouri, Gabrielle Pichon.

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tout le programme et toutes les infos du festival subito !¡ : www.festival-subito.com

Jeudi 9 avril et vendredi 10 avril à 20h30tous des connard(e)s !impro liGhtbox + les shows des artistes invités inbal lori et Joe bill

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Ces deux premières soirées offrent chacune deux spectacles. Cette année, pour la 7e édition du festival, nous avons demandé aux artistes invités d’apporter avec eux un concept original. Ces formes inédites de théâtre d’improvisation sont à découvrir en première partie de soirée. dans l’esprit du leitmotiv «tous égaux !» choisi pour filigrane à ce nouveau subito!¡, ces spectacles venus d’israël, d’italie et des états-unis seront internationaux, transculturels et polyglottes, en jeu avec les identités et les particularités de chacun, et donc absolument universels.

pour la seconde partie de soirée, les artistes d’impro infini offriront à leurs invités deux concepts différents : le spectacle “Tous des connard(e)s !” le jeudi, et “Impro LightboX” le vendredi.

tous des connard(e)s ! «on est toujours le con de quelqu’un» chantait pierre perret. surtout nous. nous, on est des connards et des connasses. vous aussi, un peu. les comédien-ne-s d’impro infini vous le prouvent en se mettant dans les pires situations... celles que vous aurez choisies !

impro liGhtboxun espace scénique singulier, circonscrit à une boite nue où seule l’association de la lumière et du son, réinventée pour chaque scène, constitue le décor.le cadre inspire l’imaginaire et la performance des comédien-ne-s, plongé-e-s au cœur d’une mécanique pensée pour le jeu et l’improvisation.

les nuits de l’impro !les nuits de l’impro !

Tarifs jeudi & vendredi :tarif plein pour une nuit : 14 eurostarif réduit (étudiants, chômeurs...) : 12 euros enfants (à partir de 10 ans), Ce, groupes : 10 euros

samedi 11 avril à 20h30

la nuit dans le decor un rendez-vous incontournable en clôture de subito!¡

guillaume le quément, scénographe et décorateur de cinéma, enchante depuis 4 ans déjà la dernière soirée du festival subito!¡ grâce à la création de décors toujours plus surprenants, réalistes ou bizarres... les comédien-ne-s découvriront, en direct et en même temps que vous, les 2 décors, conçus en secret, qui serviront de support aux 2 shows improvisés de la soirée.

ces nuits de l’impro 2015, en clôture du festival, n’ont qu’un seul but : faire voyager, partir à la découverte de l’autre, à la découverte de l’improvisation théâtrale pour aujourd’hui, dans toute sa diversité. elles seront ouvertes sur le monde, drôles, surprenantes, spontanées !

pass “3 nuits”plein tarif : 37 eurostarif réduit : 32 euros points de ventes directement sur le site du festival, rubrique billetterie(www.festival-subito.com) et : office du tourisme, fnac.com et réseaux francebillet et ticketnet (leclerc, géant, Carrefour…)

Tarifs samedi :tarif plein : 18 euros tarif réduit (étudiants, chômeurs...) : 16 eurosenfants (à partir de 10 ans), Ce, groupes : 14 euros

5100 personnes à bmo bénéFicient de l’allocation adultes handicapées (2010)

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les impromptus

les impromptus sont des rendez-vous sur le vif qui improvisent les publics là où ils ne s’y attendent pas ! ils constituent une démultiplication de propositions artistiques souvent étonnantes, décalées, parfois expérimentales, qui sont proposés tout au long du festival. ils répondent à trois caractéristiques :• ils sont gratuits ;• ils associent des artistes amateurs et professionnels ;• ils prennent place où c’est possible

l’idée, là, c’est simplement la volonté d’aller encore plus vers les publics, tous les publics, de démultiplier dans les espaces de la ville les formes et les modes de représentation, librement, en donnant une forte place à l’expression artistique pour les amateurs.

Voici une sélection de quelques-uns de ces rendez-vous.

superscène + triptyque

l’impro en 3d

à table

clock

il était une Fois…

histoire de point de vue

Pitch : les comédien-ne-s improvisent 4 saynètes, chacune dure 5 minutes. elles n’ont aucun lien entre elles. lorsqu’elles sont finies, le public choisit les 3 histoires qu’il veut voir poursuivre. un deuxième tour commence alors, puis un troisième, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une histoire unique, la seule qui connaitra une fin.Date : LUNDI 23 MARSHeure : 20h30Lieu : L’AGORA (guilers)Imaginé par : alexandre Czapla

Pitch : un spectacle pluridisciplinaire mêlant en toute égalité des musiciens, des danseurs et des comédiens : 3d = 3 disciplinesDate : JEUDI 26 MARS Heure : 20h30 Lieu : MJC DE MORLAIXImaginé par : maxime gloaguen

Pitch : un restaurant fait office de salle de théâtre, les comédien-ne-s se mélangent au public pour créer des personnages et faire vivre une histoire au fil du repas.Date : MARDI 24 MARSHeure : 19h30Lieu : VAUBANImaginé par : fred pont en partenariat avec le vauban

Pitch : inspiré du jeu d’échec, le concept offre à chaque groupes d’improvisateurs un temps imparti pour réaliser des actions fixées par les règles du jeu...Date : LUNDI 30 MARSHeure : 20h30Lieu : ESPACE LÉO FÉRRÉImaginé par : fred pont

Pitch : un spectacle pour les enfants, où ils choisissent le prénom du héros, son rôle, l’époque, et tout ce dont on a besoin pour débuter l’impro. ensuite ils donnent une caractéristique à ce personnage, pour qu’il soit «hors normes». le spectacle commence par «il était une fois...».Date : MERCREDI 25 MARSHeure : 15h00Lieu : CHU (à confirmer)Imaginé par : stéphane guivarch en partenariat avec l’association fée du bonheur.

Pitch : un spectacle qui met en scène les improvisateurs débutants de la compagnie amateur brestoise la Clique à farce.Date : MARDI 31 MARSHeure : 20h30Lieu : ROZ VALAN (bohars)Imaginé par : alexandre Czapla

poiscaille

ad lib anadiplose

impro au sort

le réveil martin

en construcciÓn

aFterwork

décibel

paGe blanche

Pitch : poiscaille... part d’une envie de travailler sur les corps. le corps féminin dans un premier temps, puis le corps masculin. le désir de faire exister ces corps plastiquement, de les mettre en scène, de les faire parler. d’aller chercher la chair, les tripes et de dépecer l’enveloppe qui nous habille, nous protège. raconter l’histoire d’un corps et au travers celui-ci, sa propre histoire.Date : SAMEDI 4 AVRILHeure : 20h00Lieu : SALLE DU CLOUSImaginé par : gabrielle pichon

Pitch : une chanson à chaîne, “trois p’tits chats” par exemple, sert de base à une improvisation chantée dans l’espace public. elle rassemble le plus de langues possibles, dont la langue des signes, et vie jusqu’à ce que la fin s’impose d’elle-même.Date : MERCREDI 1ER AVRILHeure : à venirLieu : SUR UNE PLACE, AU COIN D’UNE RUE, DANS UN MARCHÉ...Imaginé par : vincent, en partenariat avec l’abaaf

Pitch : tous égaux face au hasard ! dans ce spectacle d’impro, ce ne seront pas seulement les thèmes choisis par le public qui seront tirés au sort mais aussi tout le reste ! avant chaque improvisation, il y aura un rapide tirage au sort qui désignera : le nombre d’improvisateurs, la catégorie, la durée ou des contraintes... le hasard omniprésent pour que tous les comédiens soient égaux entre eux devant les improvisations qu’ils vont réaliser. tous les comédiens aussi égaux vis-à-vis du public car ils n’en sauront pas plus que le public ! tout le monde aura la même surprise ! Date : MARDI 7 AVRIL Heure : 20h30Lieu : CAFÉ LES VALSEUSES(1 rue de la Coudraie 22300 lannion)Imaginé par : la lilann

Pitch : un soir, martin oublie d’enclencher son réveil. au matin, il se retrouve accusé de trouble à l’ordre public. nous sommes tous égaux face au temps. souvent nous en manquons, parfois nous en perdons, jamais nous ne pouvons l’apprivoiser et en bout de course, nous en sommes toujours victime. martin, notre héros, au travers de son procès, portera la parole de tous ceux pris par le temps.Date : DIMANCHE 5 AVRILHeure : 15h00Lieu : VAUBANImaginé par : mickaël lavaine, laurence Kermarrec et gabrielle pichon

Pitch : un groupe en mouvement devient un corps en soi. sur le principe de coopération, de l’égalité de rôles, spontanément. l’espace se transforme, on ne le reconnaît plus, au point de ne plus savoir si nous sommes le public, les danseurs, l’espace ou le monde. Date : VENDREDI 3 AVRIL Heure : 18h30Lieu : GyMNASE UNIVERSITAIRE DE L’UBOImaginé par : guiomar Campos en partenariat avec l’ar(t)icoche et handisport brest

Pitch : trois comédiens déambulent à la terrasse des cafés pour jouer sur des propositions du public. un micro-spectacle plein d’énergie qui parle de vous et s’adresse à vous.Date : à VENIR Lieu : CAFÉS DE LA VILLE DE BRESTImaginé par : romain

Pitch : puisque nous ne parlons pas tous la même langue, ce sera un spectacle sans mots, avec uniquement le langage, universel, du corps.Date : DIMANCHE 5 AVRILHeure : 16h00Lieu : VAUBANImaginé par : fred pont

Pitch : un auteur en quête d’inspiration, va enfin réussir à écrire le chef d’oeuvre de sa vie. il va voir sur scène et sous les yeux des spectateurs, ses personnages prendre vie et raconter son histoire en 5 chapitres.Date : VENDREDI 3 AVRIL Heure : 20h30Lieu : LE CAFÉ CULTUREL DE LA MÉDIATHèqUE DU RELECq kERHUONImaginé par : la troupe d’improvisation de la mite, d’après un concept de Christophe le Cheviller.

l’expérimentation, la surprise, l’inattendu, à la rencontre des publics, dans la ville et ses espaces, un Festival dans le Festival ? : dissemblables impromptus !

les impromptus

au moment où nous imprimons le

programme-magazine, tous les

impromptus ne sont pas encore

annoncés. Certains sont en cours

de préparation, d’autres verront

le jour pendant le festival. Pour

suivre cette génération spontanée

de spectacles au quotidien,

suivez quand vous le voulez notre

page facebook et le site web du

festival.

battle

Pitch : la battle réunit des compagnies amateurs venues de toute la bretagne, sur la thématique des héros, divinités et créatures mythologiques. des duos de comédien-ne-s s’affrontent dans un tournoi à phase éliminatoire, où seuls les meilleurs resteront jusqu’au bout.Date : DIMANCHE 5 AVRILHeure : 20h30Lieu : SALLE DU CLOUSImaginé par : alexandre Czapla en partenariat avec les compagnie amateurs de bretagne.

4000 spectateurs

à subito!¡ en 2014

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alphabetlanGuedes siGnes

pour la rentrée, beaucoup ont un rituel : un nouveau sac, un ordinateur optimisé, un check up de santé... moi, je dois prouver mon handicap. tous les ans le diagnostic reste inchangé ; découvert et suivit depuis mes 8 ans, il est génétique. durant la presque totalité de ma scolarité, je fais face à des inconnus et dois justifier ma différence pour obtenir un tiers de temps supplémentaire pour mes épreuves écrites. depuis mes études supérieures, c’est un peu devenu le parcours du com-battant : 1 - rendez-vous avec le médecin de la fac : « un tiers-temps ? C’est lundi et mardi matin seule-ment »2 - pièce justificative : bilan récent d’un professionnel de mon handi-cap (20 minutes la séance pour 60 euros remboursés à 60%).3 - signatures du médecin gé-néraliste de l’université, du relais handicap, du doyen de l’univer-sité.4 - document m’obligeant à aver-tir les départements d’enseigne-ments, ainsi que mes professeurs, concernant mon tiers-temps.Ce chemin de croix répété pour des horaires de partiels qui se succèdent sans aménagement, aucune surveillance de l’épreuve au-delà du temps imparti, non respect des autres étudiants lors du tiers-temps...les universités sont différentes et les administrations aussi, je n’ai pas rencontré toutes ces difficultés dans chaque établissement, et j’ai eu des professeurs et médecins prévenants et arrangeants. mon handicap est invisible, compliqué à appréhender, je dois chaque année l’exposer et le révéler à des inconnus. inconnus qui, par une signature et sans connais-sance particulière du handicap, déciderons de la validité de celui-ci !

Chloé p

ex-pres-sion

la formation développée par isabelle Couédon (cf page 6 et 7) offre la possi-bilité de se former à la lsf pour atteindre un niveau permettant de communiquer et d’échanger de façon autonome, d’être capable de s’exprimer corporellement, et de s’initier à la culture sourde. il est parti-culièrement pensé pour les salarié-e-s qui souhaitent acquérir cette compétence pour leur entreprise, et pour eux-mêmes dans leur parcours professionnel. il est également accessible en formation initiale. l’idéal est d’avoir une première connaissance de la lsf en ayant suivi une formation d’initiation, à l’urapeda de brest par exemple, ou à lsf 29 - don bosco. le parcours comprend

254 heures de cours, réparties en 9 ses-sions mensuelles.

à l’occasion de subito!¡ tous égaux ! nous en profitons pour adresser un petit mot aux artistes et salarié-e-s des structures culturelles : le dulsf est reconnu par l’af-das, vous pouvez donc bénéficier de vos droits à la formation professionnelle pour y accéder !

vous pouvez vous renseigner auprès de Jean delhommeau.02 98 01 80 55 (lundi/mardi/jeudi)[email protected]

présentation du d.u. lanGue des siGnes / ubo

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interview

emmanuelle laborit

emmanuelle laborit était à brest en janvier, à l’occasion des repré-sentations du spectacle «une sacrée boucherie» au quartz. elle a accepté notre proposition d’interview quelques jours auparavant. nous la retrouvons dans le hall du théâtre, elle est accompagnée de son interprète. nous présentons le festival subito!¡ et sa thé-matique : l’égalité, tous égaux !. sans même attendre la première question, la directrice de l’international visual theatre (ivt), lumi-neuse, pleine d’énergie, lance la discussion :

emmanuelle laborit : pour moi le mot handicapé ne veut rien dire, c’est un mot qui a été créé par des politiques pour mettre tout le monde dans un même sac. les personnes qui sont aveugles, nous devrions dire qu’elles sont aveugles ; une personne en fauteuil roulant, qui a des problèmes de mobilité, il faut pouvoir le dire tout aussi clairement. quant à nous, les sourds, c’est un problème de langue, de communication. pour moi, le mot handicapé ne veut rien dire, ça n’a pas de sens. Je préfère appeler un chat un chat, donc, puisqu’il existe des noms, utilisons les, plutôt que de rester dans un flou artistique. on dit bien un homme, une femme, on n’a pas cherché d’autres mots... un sourd, c’est un sourd. moi, je ne me considère pas du tout comme handicapée, je ne suis pas non plus une spécialiste du handicap, je suis une spécialiste de la recherche autour de la langue des signes, je suis une spécialiste de l’aspect esthétique et artistique de la langue des signes, je me pose la ques-tion de savoir comment utiliser la langue des signes dans le théâtre. C’est mon travail depuis toujours, je le défends, je le connais, et je le mène avec mon équipe. maintenant, tout ce qui concerne le handicap, moi, je ne connais pas, je ne sais pas. subito!¡ : quand avez-vous commencé le théâtre ?

e.l : C’est une très vieille histoire. J’ai commencé toute petite, quand mes parents m’ont accompagnée à l’ivt* en 1977. C’est un lieu de théâtre en langue des signes, un lieu d’enseignement de la langue des signes – parce que la lsf a été interdite en france pendant très longtemps*. Je me suis imprégnée, je me suis formée au théâtre. Je suis devenue professionnelle beaucoup plus tard, en 1992. s : vous aviez reçu un molière pour votre interprétation.

e.l : oui, la révélation, c’était en 1993. s : votre prix a-t-il compté pour la communauté sourde ?

e.l : alors déjà, je ne peux pas parler à la place des sourds, de la communauté sourde. mais je pense que oui, qu’à un certain niveau oui, parce que justement on a arrêté de regarder le handicap, on s’est concentré sur la qualité du travail, la compétence artistique de l’individu, comment cet individu a porté le personnage, comment il a joué, pour ça c’était très important effectivement, il y avait enfin un autre regard sur les comédiens, dont moi qui suis sourde. C’était une première dans l’histoire.

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s : vous êtes directrice de l’ivt, en quoi consiste votre rôle au quotidien ?

e.l : l’ivt est un lieu où l’on défend la lsf. Je dis toujours que c’est un laboratoire de recherche artistique, linguistique, péda-gogique, tout simplement parce que, selon moi, on ne peut pas parler d’une culture sans parler de la langue. la langue est en lien avec la culture, et inversement. Ça signifie que lorsqu’on a une idée, un concept, une vision, se pose la question de savoir comment on fait pour la construire ? par le biais d’une langue, d’un regard lié à la culture, il y a un message esthétique, et lorsqu’on souhaite dénoncer une situation, ça peut aussi être de la poésie, de l’humour, etc... donc, tout ça, pour moi, est très lié. l’ivt est également, un lieu d’enseignement de la lsf, c’est un endroit où les gens viennent apprendre cette langue. C’est très important que beaucoup de personnes apprennent les bases, comme une technique de com-munication, même si la lsf n’est pas une technique de communi-cation, mais une langue, avec tout ce que ça implique. C’est une langue qui est en 3d, qui utilise l’espace, le corps. en ce qui me concerne, la lsf s’écrit sur un plateau, au théâtre. la lsf est par-faitement adaptée au plateau de théâtre. on compare parfois la lsf à la danse, mais moi, je ne danse pas tous les jours. nous uti-lisons l’expression du visage, le corps, selon ce que l’on souhaite exprimer ; ça change le sens, c’est une émotion grammaticale. Je trouve que c’est une langue théâtrale, il faut considérer que c’est une chance de pouvoir l’utiliser et de l’explorer à fond. enfin, pour en revenir à l’enseignement, la lsf, c’est une langue vitale, pour pouvoir communiquer, pour pouvoir accéder à la culture, pour aller vers la culture. s : quelles solutions existent, aujourd’hui, pour rendre accessible le théâtre aux personnes malentendantes et sourdes ?

e.l : il existe plusieurs possibilités. pour les “devenus” sourds, les personnes devenus sourdes, par exemple parce qu’elles vieillis-sent, existent des boucles magnétiques dans les salles, où il suffit de s’équiper de son propre appareil auditif pour recevoir le son. un autre moyen, plus utilisé pour le cinéma et la télévision, c’est le sous-titrage. a ce sujet, depuis la loi de 2005, la loi pour l’éga-lité des chances pour les personnes handicapés – bon, c’est un grand sac, on ne sait pas trop ce qu’il y a dedans – il était bien dit que tous les programmes devraient être sous-titrés, que les sourds devaient pouvoir bénéficier d’un accès à la même chose que vous, les entendants, soit 100 % des émissions ! bien, comme

d’habitude, on est très en retard, je me bats pour que ça pro-gresse. mais il faut aussi qu’il y est une qualité du sous-titrage, ac-tuellement c’est du charabia. Je veux une qualité du sous-titrage et une place pour la lsf à la télévision, c’est une langue ! C’est une langue qu’il faut pouvoir utiliser. Certains sont gênés, parce que ce n’est pas joli à voir, est-ce que c’est ça qui est important ? ou est-ce que c’est l’information qui est importante ? Je me pose des questions sur la façon dont tout cela est perçu. est-ce

qu’il faut répondre à une norme ? si oui, laquelle ? et ceux qui ne correspondent pas à la norme, que se passe-t-il pour eux ? J’ai-merais savoir ce que pensent nos dirigeants. il existe une associa-tion qui s’appelle accès Culture, dont c’est le travail, ce n’est pas du tout le mien d’ailleurs. ils per-mettent à des personnes sourdes

de voir des spectacles parce qu’il y a un interprète dans un coin du plateau avec une petite lumière. C’est un moyen... parmi tant d’autres. s : qu’est-ce que le terme d’égalité évoque pour vous ?

e.l : du boulot ! (rires). tout, tout ! pour moi, l’égalité, c’est pour tout : les enfants, les adultes, pour l’homme, pour la femme, c’est pour les personnes qui sont différentes, par leur couleur de peau, leur conviction religieuse, leur sexualité. le mariage pour tous, ça n’a rien enlevé à personne... ça a simplement donné un droit. à partir du moment ou certains réclament la reconnaissance de leurs droits, d’autres se permettent de dire qu’ils ne sont pas d’ac-cord. C’est ça que je ne comprends pas... l’égalité... je me dis qu’il y a énormément de boulot ! s : dans votre recherche artistique, votre création, laissez-vous une place à l’improvisation ?

e.l : oui. oui, par exemple dans notre spectacle “une sacré boucherie”, nous sommes partis de là. au départ, avec philippe Carbonneaux, qui est le metteur en scène, et pierre-yves Chapa-lain qui est lui l’auteur, nous avions envie de rendre hommage au lieu qu’occupe l’ivt, l’ancien théâtre du grand-guignol, le théâtre du sang, de l’horreur, du sexe. Ça faisait très longtemps que je souhaitais rendre hommage à ce lieu, mais je n’avais pas du tout envie de travailler sur le répertoire déjà existant puis passer par une phase d’adaptation. J’avais envie d’un spectacle contemporain, qui corresponde à notre situation actuelle, la crise, le chômage. C’est donc l’histoire d’une famille, d’une boucherie, d’un enfant qui part et qui revient, alors même que les triplés,

eux, n’ont pas pu partir... nous avions déjà une idée de l’équipe avec laquelle nous voulions travailler. il fallait qu’avec pierre-yves nous mettions en place un squelette. nous savions qui étaient les personnages, le père qui perdait la tête, les triplés, la mère, le fils adoptif. nous connaissions ces personnages et, en fait, il fallait créer les situations. nous avons imaginé des thèmes, des situa-tions. Je faisais ensuite ma partition en langue des signes, diffusée en vidéo auprès de tous les comédiens, pour que chacun y réflé-chisse. et puis nous avons eu des moments de travail ensemble et, à partir de ce qu’ils avaient ainsi comme base, et bien : “ im-pro ! ”. il n’y avait alors pas de dialogues, il n’y avait rien du tout. tout, tout a été filmé de a à z. pour que nous puissions avoir une trace écrite, parce que la lsf est une langue orale, et que les paroles s’envolent ! ensuite nous avons travaillé, philippe, pierre-yves et moi, autour des improvisations qui fonctionnaient bien. les autres nous les jetions. nous avons travaillés ainsi, à partir de morceaux choisis, et en fait, c’est un va et vient, tout d’abord parce que le travail d’écriture se faisait d’abord sur le plateau par les improvisations en lsf, puis le squelette, au fur et à mesure, commençait à exister avec la chair, les muscles, le corps qui pre-nait forme. C’est comme ça que nous avons créé ce spectacle. s : dans le spectacle, on découvre une scène géniale, de sexe, ou les comédiens signent l’acte. C’est très démonstratif, très cru... c’est plutôt rare au théâtre aujourd’hui. aviez-vous conscience de l’effet que ça peut produire chez les spectateurs, et notamment les entendants qui n’ont pas l’habitude de la lsf ?

e.l : tout d’abord, c’est un choix, il faut savoir que les règles du théâtre de grand guignol étaient par trois : sueur, sang et sperme. donc, quand il est question de sexe, de sang, on va jusqu’au bout ! on relève le défi ! la sueur, c’est le suspense... jusqu’où va-t-on aller... nous avons essayé de res-pecter ces trois règles. avec le metteur en scène, philippe, nous nous sommes posé la question de la traduction. fallait-il traduire tout, tout le temps ? non. pourquoi ? parce que chaque langue à son style. il y a donc des moments de narration, des passages où, des coulisses, les comédiens prennent le micro pour faire la traduction, le narrateur qui fait prendre de la distance. Chaque langue est là avec sa grammaire. pour la scène de sexe, il n’est plus nécessaire de traduire, tout devient évident ! il me semble que ça n’est pas la peine d’en rajouter !

* ivt : international visual theatre : www.ivt.fr* la langue des signes française, interdite jusqu’en 1991, est reconnue comme langue à part entière depuis 2005.* Le cri de la mouette, roman autobiographie d’emmanuelle laborit. edition robert laffont.

“Le mariage pour tous, ça n’a rien enlevé à personne... ça a simplement donné un droit.”

Donc, quand il est question de sexe, de sang, on va jusqu’au bout ! On relève le défi ! La sueur, c’est le suspense...

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programme en pdf, infos complémentaires, réservation et tarifs :www.festival-subito.com

renseignement : 02.98.05.89.80 / [email protected]

quizz sur l’égalité de perfegalFemmes-hommes,le chemin de l’éGalité

1 / en quelle année la mixité a été Généralisée dans les établissements scolaires ?

2 / depuis quelle année, une Femme peut-elle travailler sans l’autorisation du mari ?

3 / de quand date la première loi en France sur l’éGalité proFessionnelle ?

4 / en quelle année les Femmes ont-elles accédé au droit de vote ?

5 / relier les métiers aux pourcentaGes correspondants

6 / quel est la part des Femmes à temps partiel ?

7 / les écarts de rémunération entre les Femmes et les hommes sont de l’ordre de :

8 / chez les cadres, les Femmes représentent :

9 / pour un homme, le Fait d’avoir des enFants :

10 / quel est selon vous le temps accordé :

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1925

1983

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12%

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diminue le risque de chômage

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0h07

1968

1948

2001

1944

23%

18%

34%

augmente le risque de chômage

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1965

2006

1947

30%

27%

48%

n’a aucune incidence

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0h14

0h33

assistant/es maternel/les

ouvrier/ères qualifié-e-s dans l’artisanat

aides-soignants/tes

ingénieurs et cadres techniques d’entreprises

7,5% d’hommes

17,8% de femmes

0,6% d’hommes

8,3% de femmes

abcd

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• par les hommes, au ménage, linge, courses :

• par les hommes, aux soins apportés aux enfants :

• par les femmes au jardinage :

• par les femmes à internet et aux jeux :

réponses :

1- 1975 / 2- 1965 / 3- 1983 / 4- 1944 / 5- a3 - b4 - C1 - d2 / 6- 30% / 7- 27% / 8- 34% / 9- 1 / 10- 1h11 - 0h19 - 0h14 - 0h18

test : Êtes-vous diFFérent ?question : avez-vous déjà rencontré une personne qui vous soit en tous points semblable ?réponse : oui / non / peut-ÊtreRésultat du test page 46

slow – raconter une histoireworkshop dirigé par matthieu loos.vendredi 10 avril 14h/17h

Get personal workshop dirigé par inbal lory, en anglais.samedi 11 avril 9h30/12h30

énerGie = distance + silenceworkshop dirigé par matthieu loos.samedi 11 avril 9h30/12h30

chicaGo style improvisationworkshop dirigé par Joe bill, en anglais.samedi 11 avril 14h/17h

contrairement à moiworkshop dirigé par mariadele attanasio.samedi 11 avril 14h/17h

f e s t i v a l

Chaque année à l’occasion du festival subito!¡, nous proposons un programme complet de workshops, dirigés par des artistes internatio-naux invités et les artistes de la compagnie impro infini. C’est une façon différente de vivre le festival, pour les débutants, les amateurs et les professionnels. les workshops sont agrémentés de temps de rencontre, d’échange, de partage.

le proGrammedes staGes et workshops

écouterworkshop dirigé par Jennie-anne walker.samedi 28 mars 14h/17h

between the lines #1workshop dirigé par Joe bill, en anglais.Jeudi 9 avril 9h30/12h30

honor, diGnity and respect #1workshop dirigé par inbal lory, en anglais.Jeudi 9 avril 14h/17h

honor, diGnity and respect #2workshop dirigé par inbal lory, en anglais.vendredi 10 avril 9h30/12h30

tarGetworkshop dirigé par mariadele attanasio.vendredi 10 avril 9h30/12h30

between the lines #2workshop dirigé par Joe bill, en anglais.vendredi 10 avril 14h/17h

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“il y a pire que moi.”patrick bichon, Compagnon emmaüs - Communauté du releCq-Kerhuon.

Je vous raconte un peu ma vie, mais je ne me plains pas, dans l’ensemble, il y a pire que moi. Je suis né à rouen, en 1959. mes parents ont eu quatre enfants, mais la petite sœur est morte elle avait 15 jours, et mon plus jeune frère est décédé il y a huit ans, de maladie. mon enfance, ça allait. mon père était ouvrier, surtout dans une papeterie, ma mère s’occupait de nous. mais à l’école j’étais un peu perturbé. quand j’étais en Cet pour faire mécanicien ajusteur, il y a un prof qui m’a fait une remarque devant tout le monde, je lui ai répondu un peu durement - j’aime dire les choses en face - mais j’ai été viré et orienté vers un Cfa. J’ai bossé, j’ai eu un Cap d’ajus-teur-tourneur-fraiseur sur commande numérique. J’avais 17 ans.mais je ne trouvais pas de boulot et ne savais pas trop quoi faire de ma vie. a 18 ans, j’ai devancé l’appel, comme ça après j’étais tranquille. J’ai fait mes classes dans l’artillerie à Chaumont puis à Chalons-sur-marne. libéré, j’ai traîné un peu partout, et puis j’ai passé le concours de gardien de la paix. a vincennes, j’ai rencontré une fille. Je me suis marié, ma grand mère n’appréciait pas. un jour on me met en garde à vue en saisie directe. en fait, elle me l’avait caché, ma femme se prostituait pendant que je travaillais à la gendarmerie. le juge ne m’a pas cru quand j’ai dit que je ne savais pas. même en appel ils ont confirmé et m’ont mis 18 mois fermes pour proxénétisme. en plus, j’ai été privé de droit civique et j’ai eu une interdiction de séjour dans la région de ma famille pendant deux ans, j’avais juste le droit de voir mes parents. J’étais à fresnes. Ça fait un choc, ça fait mal quand même, un flic en prison ! les journaux en avaient parlé, ça risquait de ne pas être évident, alors ils m’ont mis à la comptabilité, et je n’avais pas trop de contraintes. a la sortie, plus de boulot, plus de femme (on avait divorcé). mais j’ai vite rencontré quelqu’un d’autre, brigitte. on a eu un fils, mais à l’hôpital elle l’a déclaré de père inconnu. incroyable, je savais bien que j’étais le père ! Ça m’a fait encore un choc, c’est mon sang qui était dans ses veines quand même ! pour une fois qu’il m’arrivait quelque chose de beau ! elle dit qu’elle avait déjà deux enfants, de pères différents. Je suis parti. après, pendant près de 15 ans, j’ai travaillé comme serveur dans un bar restaurant à rouen. J’avais 36 ans quand j’ai rencontré une fille en normandie. elie habitait à scaër et je l’ai suivie. on est resté ensemble deux ans (de 96 à 98). Je ne trouvais pas de boulot, j’étais au chômage et puis elle m’a foutu à la porte. Je me suis retrouvé seul à quimper, j’étais à la rue et je buvais sans arrêt. forcément, plus de boulot, plus de femme, plus d’appart’, tu noies ton chagrin, tu veux oublier. Je faisais

la manche. les gens disaient “va bosser ou lieu de faire la manche”. Je ne répondais rien, parce que c’était un peu vrai. mais c’était dur ! et puis un jour, je me rappelle, c’était en avril 98, une femme s’arrête pour me parler, et même elle m’invite à déjeuner. J’accepte, elle me parle d’emmaüs, elle m’amène ici au relecq. la Communauté m’accepte. Je dois arrêter de boire, ils m’aident et j’y arrive. douze ans après, je rencontre quelqu’un sur internet. elle habite nantes et je pars habiter avec elle. Je trouve des boulots d’agent de sécurité au ministère des affaires étrangères et à la polyclinique de l’atlantique. Je suis bien, pendant deux ans. mais je fais une grave chute dans un escalier, traumatisme crânien, multiples fractures. le travail, c’est fini. Je suis mis à la porte en octobre 2012, par ma compagne. Je me retrouve une nouvelle fois seul. mais emmaüs me dit « on ne va pas te laisser à la rue » ! et ils m’ont repris. voilà, j’y travaille à nouveau, depuis deux ans, au standard, aux livres, à la cuisine. emmaüs est vraiment ma deuxième famille ! a propos de famille : c’était en juillet de cette année, j’étais aux bouquins, tintin, du standard, me dit : “j’ai quelqu’un de ta famille au téléphone, il te cherche”. J’ai pensé à ma mère, en maison de retraite - mon père est décédé depuis un moment. depuis, on ne se voit plus avec ma mère et mon frère. Je prends le téléphone, et j’entends, “vous êtes bien patrick bichon ?” oui “Je suis votre fils, Kévin. J’ai 26 ans, et j’ai un enfant !” J’étais tellement perturbé. père et grand père d’un coup ! Je ne savais pas trop quoi dire. Je lui dis “je bosse là”, mais aussi “on va se rappeler”. il me dit je te rappelle. il a le numéro d’emmaüs, c’est ma mère qui lui avait donné. mais depuis rien. vous voyez, dans ma vie, j’ai eu pas mal de concours de circonstances. J’ai eu des belles rencontres, et des moins belles. C’est les rencontres qui comp-tent dans la vie.mais je ne me plains pas dans l’ensemble, il y a pire que moi.

liberté

éGalité

Fraternité

créativité

humanité

tous éGaux, tous diFFérents.toutes éGales, toutes diFFérentes.

mais comment Faisons-nous pour vivre ensemble plutôt paisiblement dans l’ensemble,

encadré.e.s par trois petits mots qui parFois se rient au nez ?

i n é g a l i t é s

l â C h e t é

a p r e t é

v o l o n t é

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s o l i d a r i t é

a m i t i é

l é g è r e t é

s o r o r i t é

C o m p l é m e n t a r i t é

ubo : le master action sociales et santé, spécialité métiers de l’intervention sociale (mis)la spécialité mis est une formation dispensée en deux ans (master 1 et master 2). elle est centrée sur la connaissance et l’analyse des populations et des contextes sociaux, les transformations des caractéristiques des publics cible des politiques sociales, de l’action publique et de son organisation. accessible en formation initiale et continue, elle propose un approfondissement des connaissances théoriques et méthodologiques, mais vise aussi à permettre de développer les capacités nécessaires pour mettre en oeuvre des disposi-tifs d’intervention sociale et les évaluer. elle forme des professionnels de l’intervention sociale, responsables de dispositifs ou de projets d’accompagnement éducatif et social, d’actions collectives territorialisées, cadres développeurs en ingénierie sociale.Le spectacle Tous Pareils, Tous Différents, Tous Égaux ! sera joué à l’UBO Victor Segalen, en partenariat avec le Master MIS, le mardi 24 mars à 17h30. + d’infos page 19

www.formations.univ-brest.fr

Proposé par annick Madec, maître de conférence en sociologie à l’université de Bretagne occidentale.

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l e s r e C e t t e s i s s u e s d e n o s r e n C o n t r e s a v e C d e n i s , e t l e v a , F a t i m a e t s a n d r a .

Ingrédients pour 4 personnes :400 g de belles crevettes roses / 40 cl de crème fraîche liquide / 2 petites courgettes / 2 cuil. à soupe d’huile d’olive / paprika doux / sel et poivre.Préparation :décortiquez les crevettes en ne gardant que le bout de la queue. versez la crème fraîche dans une casserole avec les crevettes, sauf 8 réservées pour le décor. poivrez et faites cuire à feu très doux 10 min en remuant doucement mixez les crevettes avec la crème. versez-la dans un siphon et réservez-la 1 h au frais. rincez et épongez les courgettes. ôtez les extrémités, coupez-les en deux dans la longueur et taillez-les en demi-rondelles. faites-les revenir à petit feu dans une sauteuse avec l’huile d’olive, sel et poivre, jusqu’à ce qu’elles soient confites.répartissez les courgettes confites dans les verrines et recouvrez d’espuma de crevettes. décorez avec les crevettes réservées, poudrez de paprika et servez aussitôt.

trois recettes de denis chanoit,traiteur à brest, et partenaire de subito!¡ tous égaux !

espuma de crevettes roses

Ingrédients pour 4 personnes :4 blancs de poulet / 2 citrons verts non-traités / 1/2 yaourt nature brassé / 2 cuil. à soupe d’huile d’olive / 8 feuilles de basilic / 1 gousse d’ail / sel, poivre.Préparation :pelez l’ail puis hachez la gousse finement.dans un bol, mélangez la au yaourt brassé, versez 1 filet d’huile d’olive.lavez et séchez les citrons, prélevez les zestes et le jus. mettez-les dans le bol et mélangez.salez et poivrez la sauce, ajoutez le basilic ciselé.émincez les blancs de poulet, enrobez-les de sauce au yaourt.faites chauffer le reste d’huile dans une poêle et saisissez le poulet 8 min en remuant. servez chaud, avec une semoule par exemple.

blancs de volaille au citron

Ingrédients pour 4 personnes :16 biscuits à la cuiller / 400 g de framboises et de fraises des bois / 100 g de crème fraîche épaisse / 400 g de mascarpone / 2 cuil. à soupe de sucre en poudre / 4 cuil. à soupe de sucre glace / 5 cuil. à soupe de muscat / quelques petites feuilles de menthe fraîche.Étapes de préparation :saupoudrez les fruits rouges de sucre en poudre.dans un saladier, mélangez le mascarpone avec 3 cuil. de muscat, la crème fraîche et le sucre glace. fouettez le mélange à la fourchette jusqu’à ce qu’il devienne mousseux.humectez les biscuits à la cuiller avec le reste de muscat, puis émiettez la moi-tié au fond de 4 coupelles. Couvrez de crème au mascarpone, de fruits rouges et du reste de biscuits émiettés. servez sans attendre.

tiramisu aux Fruits rouGes

Préparation de la pâte :500 g de farine / 1 cuillère à thé de sel / environ 250 ml d’eau selon le taux d’absorption de votre farine.mélanger 500 g de farine, une cuillère à café de sel et 250 ml d’eau peu à peu, jusqu’à obtention d’une pâte ferme mais souple, pas trop dure et pas collante non plus. diviser la pâte en 5 boules de même grosseur et les déposer sur un plan de travail fariné. aplatir chaque boule en un disque de 15 cm de diamètre et d’une épaisseur maximum de 4 mm. prendre un disque et le déposer dans un récipient huilé. étaler sur les deux faces 1 cuillère à café d’huile, répéter la même chose avec les 4 autres disques de pâte, puis mettre le tout dans le même récipient. Couvrir le récipient avec une feuille de pellicule de plastique et laisser reposer environ 1 heure au frais.Préparation de la farce au fromage :mélanger 100 grammes de fromage fêta à quatre oeufs fouettés. incorporer 50 d’épinard et un bouquet de persil finement coupé dans ce mélange et réserver.Pour former le burek :aplatir et étirer délicatement un disque de pâte avec les doigts pour éviter de le déchirer, ceci jusqu’à atteindre la transparence. mettre au centre de la pâte 1/5 de la farce. replier 2 côtés opposés de la pâte vers le mi-lieu, puis rouler pour former un long rouleau. en formant une spirale avec le rouleau, placer celui-ci dans un plat allant au four. répéter.Cuisson du burek :préchauffer le four à 200° et faire cuire le burek entre 25 et 35 minutes, jusqu’à ce qu’il soit bien doré.

le burekrecette d’un plat traditionnel du sud de l’albanie, originaire de turquie.

la recette d’etleva kraJa,Compagnonne d’emmaüs,aCCueillie à la Communauté du releCq-Kerhuon aveC sa famille.

Ingrédients :1 bol de farine / 1 bol de semoule fine / 3 bols d’eau tiède / 1 cuillère à soupe de levure boulangère / 1 sachet de levure chimique / 1 cuillère à café de sel / 1 oeuf.Préparation :tamiser les ingrédients secs puis ajouter l’oeuf, la levure et l’eau tiède. bien mélanger, bien mixer et laisser lever pendant 30 minutes. passé le temps de pause, une mousse se forme à la surface. bien mélanger avec une louche en soulevant le mélange. faire chauffer de l’huile dans une poêle anti-adhésive puis essuyer avec du papier absorbant. Commen-cer à cuire en versant une louche de pâte dans la poêle. ne pas trop cuire, le dessous de la crêpe doit être à peine doré. le beghrir se cuit d’un seul côté. dès l’apparition des (mille) petits trous, enlever la crêpe de la poêle et la déposer sur une serviette propre. séparer les crêpes pour ne pas qu’elles collent entre elles. le beghrir peut se servir avec du beurre fondu, du miel, de la confiture...

le bheGrir la crêpe aux mille trous.

la recette de Fatima et sandra,résidente de l’agehb à brest.

www.traiteur-Chanoit.Comde gauche à droite : anne marie y, marie p (animatrice)

et nasser, victoria lynn C, florence l, Karima e, sophie g, fatima s et liam s, sandra e (de dos avec un turban bleu).

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réponse au test : Êtes-vous diFFérent ?Vous avez répondu oui : vous vous reconnaissez dans l’autre de façon absolue, vous pensez que tout le monde vous ressemble, vous êtes différent.Vous avez répondu non : vous êtes différent.Vous avez répondu peut-être : vous n’en êtes pas moins différent.

Jeux!

les mots croisés de

l’éGalité

les 7 diFFérencessaurez-vous découvrir les 7 différences qui se cachent

dans ces deux portraits du comédienMorgan Mansouri à 12 et 29 ans ?

le coloriaGeremplissez de couleurs les petits ronds blancs.

l’équipe du Festival subito!¡ tous éGaux ! remercie à l’inFini : ses partenaires et collaborateurs, les villes de brest, lannion, plougastel, plouguerneau, le relecq-Kerhuon, plouzané, le vauban et le mac orlan, le Centre européen de réalité virtuelle auquel est associée la compagnie impro infini, le quartz - scène nationale de brest, le service Culturel de l’ubo et la salle du Crous, et toutes celles et ceux qui nous soutiennent : la ville de brest, brest’aim, le Crédit mu-tuel de bretagne, le télégramme de brest, tébéo, la librairie dialogues, denis Chanoit traiteur, la brasserie Coreff, france bleu breizh izel, radio u. enfin toutes les structures qui nous ont accompagné pour le contenu du magazine, l’agehb, les amitiés d’armor, epal, l’association asperansa, handisport, perfégal, l’université de bretagne occidentale, emmaüs brest-relecq-Kerhuon, la Carène - salle de musiques actuelles, don bosco, les sémaphores, la maison anatole, sandrine et alex, l’ adeupa - brest, et toutes les personnalités présentées à la page Contributeurs.

l’équipe du Festival :Les comédien(ne)s : romain abasq, franck buzz, sébastien Chambres, morgan mansouri, gabrielle pichon, frédéric pont, lucie leffray. inbal lori, Jennie-anne walker, maria adele attanasio, Joe bill, fabio maccioni, mat-thieu loos, Jeron dewulf , marion billy.Les musiciens : sébastien rodallec, hugues germain.Le régisseur général : thomas ury et tous ceux qui l’accompagnent.Le scénographe : guillaume le quément et son équipe.La production : vincent Cabioch, Chloé lis, bastien penvern, madenn preti.Le stagiaire : alban valembois.tou(te)s les comédien(ne)s amateurs, tou(te)s les bénévoles, les créateurs d’impromptus, la Clique à farce.

le crédit mutuel arkéa et l’éGalité

au Crédit mutuel arkéa, 222 collaborateurs sont en situation de handicap, soit un taux d’emploi de 3.2 %. sur les 3 dernières années, 25 collabo-rateurs en situation de handicap ont été recrutés. l’entreprise favorise également le développement des achats avec le secteur protégé et a formé 1200 managers et 30 représentants du personnel à la thématique du handicap. au Crédit mutuel arkéa, 55 % des salarié-e-s sont des femmes ; 30 % de directrices d’agence ; 40 % de responsables de service du siège. depuis de nombreuses années, l’entreprise est très investie sur le sujet de la mixité dans le cadre de sa politique des ressources humaines. fin 2014, le Crédit mutuel arkéa a lancé une initiative inédite : «les femmes d’arkéa». 13 salariées se réunissent à présent chaque mois pour réfléchir sur la place des femmes dans l’entreprise, abordant différentes thématiques ayant pour objectif de proposer un plan d’actions au Comité de direction générale. enfin, le Cmb accompagne les femmes créatrices d’entreprises au travers de l’association «femmes de bretagne», 1er réseau social de par-tage, d’échange et d’entraide pour booster l’entrepreneuriat féminin.

1 - la maison où l’on croit au père-noël2 - personnage historique qui intéresse roger l

3 - le territoire des amitiés4 - groupe d’entraide mutuelle qui ne perd pas le nord

5 - Ce qu’est aussi le Cerv6 - Ce que l’on trouve à emmaüs

7 - «the place to be» des voleurs de stress8 - quelques part entre l’université et l’occident

9 - plus de performances pour l’égalité10 - C’est aussi le nom d’un poisson

11 - groupe d’entraide mutuelle qui joue au meunier12 - le nombre d’activités sportives proposées par handibrest

13 - une infinité de trous14 - Ce dont ne peut se départir Josef schovanec

15 - le sport préféré du scénariste brestois KrisLes réponses se trouvent dans ce programme-magazine.

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vendredi 20 mars 20h30 tous aveuGles l’astrolabe / le relecq-Kerhuon

samedi 21 mars 20h30 trophée d’impro culture et diversité salle st louis / brest

lundi 23 mars 18h00 vernissaGe de l’exposition de Josiane quillivic + impromptu vauban / brest

lundi 23 mars 20h30 superscene l’agora / guilers

mardi 24 mars 17h30 tous pareils, tous diFFérents, tous éGaux ! université de bretagne occidentalevictor ségalen - amphi guilcher / brest

mardi 24 mars 20h30 à table vauban / brest

mercredi 25 mars 15h00 il était une Fois... Chru / brest

Jeudi 26 mars 14h30 cabaret maison d’arrêt de l’hermitage / brest

Jeudi 26 mars 20h30 l’impro en 3d mJC de morlaix / morlaix

vendredi 27 mars 20h30 mondial d’impro avel vor / plougastel-daoulas

samedi 28 mars 20h30 mondial d’impro avel vor / plougastel-daoulas

lundi 30 mars 20h30 clock espace léo ferré / brest

mardi 31 mars 20h30 une histoire de point de vue salle roz valan / bohars

mercredi 1er avril 18h00 ad lib anadiplose espace public / brest

vendredi 3 avril 18h30 en construcciÓn Complexe sportif universitaire du bouguen / brest

vendredi 3 avril 20h30 paGe blanche Café culturel de la médiathèque du relecq-Kerhuon

samedi 4 avril 20h00 poiscaille salle du Clous / brest

samedi 4 avril 20h30 Farz teo e plouGerne ! espace culturel armorica / plougerneau

dimanche 5 avril 15h00 le réveil martin espace vauban / brest

dimanche 5 avril 16h00 décibel espace vauban / brest

dimanche 5 avril 20h30 battle salle du Clous / brest

mardi 7 avril 20h30 impro au sort Café les valseuses / lannion

Jeudi 9 avril 20h30 les nuits de l’improspectacle de l’invité suivi de Tous des Connard(e)s / théâtre le mac orlan / brest

vendredi 10 avril 20h30 les nuits de l’improspectacle de l’invité suivi de Impro Lightbox / théâtre le mac orlan / brest

samedi 11 avril 20h30 les nuits de l’impro - La Nuit dans le décor / théâtre le mac orlan / brest

www.Festival-subito.com www.impro-inFini.FrFB : impro infini, festival subito / Contact : [email protected] / o2.98.05.89.80

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