Des ideesde cadeauxplein la tete!

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Décembre 2017 • Numéro 29 • www.commerces-riom.com

Élue Miss Auvergne 2017, la Riomoise Marie-Anne Halbwachs vise la couronne de Miss FrancePh

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s o M M A i R e n ° 2 9Côté Riom

4riom ville d'art'isans

6 le petit musée de l'objet quotidien

8jeu 100%

10les commerçants vous invitent

à la fête

sHoPPinG17

les papilles en folie19

bijoux et montres les enfants adorent

20soyez la plus belle pour les fêtes

22une maison qui brille de mille feu

24les épiceries riomoises pour noël

35100% nouveaux

culture26

100% subjectif26

patrick da silva36

agenda

découverte31

bistrots de pays32

châtel-guyondes idées et du talent

Dans la hotte du mot noël, on trouve plein de choses. Deux prénoms, d’abord, Léon et Noël. Il y en eut de célèbres : Léon Zitrone, Noël Roque-vert… On y trouve aussi, en anglais : « no el », autrement dit « no hell », pas d’enfer, ce que Noël est exactement. Incroyable, non ? Et toujours en anglais, un peu de solitude, « lone », c’est bien triste. Mais ce que je préfère, dans la hotte du mot noël, c’est « on el », comme on hèle, du verbe héler, appeler, interpeller. A Noël, on hèle le Père-Noël, et il vient, se gare en double file devant notre cheminée tel un livreur en camionnette, dépose dans nos souliers du rêve entouré de bolduc, puis repart en promettant de revenir l’année suivante. NO-ËL. Un mot magique.Ce Père-Noël livreur en camionnette garé en double file devant la che-minée, qu’apporte-t-il cette année dans 100% Riom ? En première page la Riomoise Marie-Anne Halbwachs, qui deviendra peut-être Miss France le 16 décembre prochain. Il apporte aussi des interviews. André Demay, président des Ateliers du Palais, donne un aperçu de la biennale « Riom Ville d’Art’isans », dont une partie se déroulera dans l’enceinte de l’ancienne Maison d’Arrêt. Arlette Levadoux, qui préside aux destinées de l’association Riom Centre, nous parle de « Riom, Pays en Fête », nom des festivités qui égailleront les rues du centre-ville chaque week-end du mois de décembre.Un tour au Petit Musée de l’Objet Quotidien, fondé et tenu par Romain Grard, nous prouvera que Noël ne date pas d’hier, et que l’esprit de cette fête se loge parfois dans les objets les plus inattendus.Et puis il y a le shopping… Ce qu’on mettra dans nos assiettes à Noël… Ce qu’on se mettra sur le dos à Noël… Ce qu’on mettra dans les souliers de nos enfants à Noël…Et puis le commerce à Châtel-Guyon… Et puis de la culture, mot étrange, qu’on a toujours envie d’accrocher à la locomotive « agri ». Parce qu’entre nous soit dit, si pas de rutabagas dans l’assiette, pas de force pour lire, et encore moins écrire. Un point de vue que l’écrivain Patrick Da Silva, que nous avons rencontré, partage peut-être avec nous.Et puis l’agenda. Et puis… Et puis…

sAvez-vous quoi qu’il y A ?

100% Riom est un magazine trimestriel édité par APR à 40 500 exemplaires. Il est conçu et réa-lisé par L'IMPRIMEUR sur papier PEFC certifié conforme à une gestion durable des forêts.80, av. Jean Jaurès - 63200 Mozac - 04 73 38 82 95 contact@limprimeur.onlineRédaction : Gilles FriereseRégie publicitaire : L’IMPRIMEUR

Le magazine consommateur « 100% RIOM » est le fruit d’un partenariat établi depuis 1999 au sein de l’Association pour la Promotion de Riom (APR)

C o m m u n a u t é d e c o m m u n e s

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dans la hotte,

3

Du 1eR Au 3 DÉCeMbRe

La célèbre biennale riomoise se déroule cette année sur seize sites répartis dans le centre-ville. Soixante artisans sont attendus. Vingt d’entre eux exposeront dans l’ancienne Maison d’arrêt. André Demay, le président des Ateliers du Palais, nous dit tout sur la manifestation.

Commençons par la dernière édition. A-t-elle été un bon

cru ?Ce fut une bonne année

au niveau de la fréquen-tation et de la qualité des exposants. Le lieu central, c’était le couvent des Rédemp-toristines, un lieu sin-gulier. Les retombées, on ne les connaît pas,

mais j’imagine qu’elles furent bonnes pour les

uns et moins bonnes pour les autres. A quoi cela est-il

dû ? La clientèle est peut-être plus sensible à certains produits

qu’à d’autres. Il y a peut-être aussi des effets de mode.

Quel est la part entre les artisans qu’on pourrait qualifier de traditionnels et ceux qui seraient tourné vers l’innovation ? « Riom, Ville d’Art’isans » reste quand même ancré dans la tradition, tant dans l’usage des matériaux que dans

les techniques de réa-lisation. Nous avons des artisans utilisant des matériaux inédits et des techniques nou-velles, mais ils ne sont pas très nombreux, deux ou trois au plus.

La mise en place de la biennale 2017 n’a pas été de tout repos. Il y a encore peu vous n’étiez pas fixé sur le lieu central de la manifestation…Il y a eu des hauts et des bas, c’est le moins qu’on puisse dire. Des lieux que nous occupons habituellement étaient malheureusement déjà pris, comme la salle Dumoulin et la Maison des Associations, ou étaient en travaux ou en voie de l’être, comme la bibliothèque et le Rexy. Or, sans ces lieux, c’est tout de suite une vingtaine d’artisans qu’on ne peut pas accueillir. Et puis s’est présentée l’opportunité de l’ancienne Maison d’arrêt. La mairie de Riom nous a bien aidés. Elle aussi a livré une belle bataille pour obtenir ce lieu si particulier où sera réuni le plus gros contingent des artisans.

« Les artisans et bien entendu Les visiteurs éprouveront un choc Lorsqu’iLs pénétreront dans ces Lieux. »

4 - c ô t é R I O M -

C’est une idée complètement farfelue que vous avez eue là…Complètement farfelue, vous avez raison. Dans les métiers d’art il y a de l’innovation, de l’insolite, eh bien nous aussi, aux Ateliers du Palais, nous aimons l’innovation et l’insolite. Je peux vous dire que la première fois que j’y suis entré et que la porte c’est refermée derrière moi, j’ai été très impressionné. Les cellules, c’est une paillasse sur un lit de fer et le strict minimum sanitaire. Les cours sont entourées de barbelés auxquels sont encore accrochés des vêtements. Etc. Les artisans et bien entendu les visiteurs éprouveront un choc lorsqu’ils pénétreront dans ces lieux.

Ne craignez-vous pas que la Maison d’arrêt, par son pouvoir de fascination, détourne les visiteurs des autres lieux où les artisans exposeront ?C’est un peu le danger. C’est pourquoi je rappelle que la manifestation a lieu dans tout le centre-ville, lequel sera desservi par des navettes gratuites depuis la Maison d’arrêt. « Riom, Ville d’Art’isans », c’est une soixantaine d’artisans, répartis sur seize sites différents. Le message que je pour-rais éventuellement faire passer, c’est : « Venez avec des chaussures de marche et déambulez dans les rues. Vous avez trois jours pour le faire ! »

Quelles autres nouveautés, cette année ?D’abord, nous recevrons, et c’est une première, les Compa-gnons du Devoir et du Tour de France. Tout le monde les connaît de réputation. C’est une sorte d’élite de l’artisanat. Il y aura je crois des apprentis charpentiers, des apprentis tailleurs de pierre, avec leurs maîtres de formation… Ensuite, notre boulanger, Michel Belin, qui reçoit, lors de chaque biennale, des visiteurs dans son fournil, les accueillera cette année sur Châtel où il a transféré une partie de son activité. Enfin nous avons cette année un taux de renouvellement des

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* Selon l’ar� cle 199 sexdecies du CGI sous réserve de modifi ca� on de la législa� on.

39 rue du commerce - 63200 RIOM

Pensez aux bons cadeaux

ménage - repassage !

il était une fois…François Chaduc, poète et homme de loi riomois du XVIe siècle, a recueilli en son temps les paroles d’un nombre assez conséquent de chants de Noël que sa famille puis les archives de la ville ont conservé comme un bien des plus précieux. A l’initiative de l’AMTA, de la Municipalité et de l’école de musique, un habillage musical a été composé pour ses chants, que la Chavannée (quarante chanteurs et musiciens du Bourbonnais) et la chorale des enfants de l’école de musique de Riom chanteront le dimanche 3 décembre à l’église Saint-Amable, dans le cadre de « Riom, Ville d’Art’isans » ?

artisans assez remarquable. Cela permettra à nos visiteurs de découvrir des techniques et des métiers différents.

Quel sera cette année le thème du concours auquel l’ensemble des artisans prennent généralement part ?Cette année, c’est la musique. Comme d’habitude un jury se réunira le dimanche pour désigner le gagnant.

Seize lieux d’expositions en centre-ville, mais où exactement ?Il y en a partout : à l’office du Tourisme, dans la rue Gomot, la rue du commerce, la rue Marivaux, l’Hôtel de Ville… La municipalité de Riom nous ouvre la salle des mariages et la salle des commissions de l’Hôtel de Ville. Il faudra, pour y accéder, traverser la cour et la magnifique galerie de cet ancien hôtel particulier. Ce chef d’œuvre de l’architecture colle parfaitement à l’esprit de la manifestation. •

5- c ô t é R I O M -

Fondé et tenu par Romain Grard, le Petit Musée de l’Objet Quotidien est un havre de poésie.

Le Petit Musée de l’Objet Quoti-dien accueille sur rendez-vous du lundi au samedi les visiteurs qui

désirent faire un voyage au pays des vieux outils, des articles de bureau, des jouets en bois, des ustensiles de cuisine en fer-blanc, et de tout ce que notre monde smartphoni-sé a depuis longtemps abandonné sur le bord du chemin, au fond des caves, dans les décharges publiques. Avez-vous déjà entendu parler de l’anti-monte-lait à clochette ? De la « ser-vante de cheminée » ? Du taille-prés ? Avez-vous la moindre idée de ce qu’est une « main de fer », un coquemar, une canquette, un pot à braises, un trusquin, un cla-quoir à lépreux, un tranche-foin ? Dans le monde électrifié et automatisé qui est le nôtre, pouvez-vous imaginer qu’il y a un siècle à peine nos aïeux ne passaient guère de minutes sans

être requis par leurs mains, auxquelles ils greffaient des pinces, des pelles, des thermomètres, des mesureurs, des grilloirs, pour améliorer leur ordinaire ou simplement vivre ? Le Petit Musée de l’Objet Quotidien,

c’est cela : quatre salles conte-nant trois mille objets

du passé patiemment collectés par Romain

Grard, soigneuse-ment répertoriés, étiquetés, présen-tés et commentés par lui, afin que le

visiteur ne s’y perde pas – et en fait il s’y

retrouve, au sens où chaque objet parle de

son enfance, de ses parents, de ses grands-parents.

Pour Romain, qui s’estime être col-lecteur plus que collectionneur, tout a commencé quand il a entrepris de visiter l’Auvergne, lui, l’homme venu du Nord, aux côtés de son épouse, qui elle est auvergnate. Muni d’un appa-reil photo, il a d’abord collectionné les

Petit Musée de l’objet quotidien22, rue des Charmettes • Riom04 73 38 26 29 (sur rendez-vous)

P e t i t P A R l A t A i l l e

grand par la

générosité

6 - c ô t é R I O M -

clichés de pigeonniers, par centaines. Puis laissant de côté son appareil et le patrimoine bâti, il est passé, « au hasard de quelques vide-greniers de village, dit-il, au tout petit patrimoine des outils ». Cela s’est fait naturelle-ment, en compagnie de son épouse, Thérèse, dont Romain rappelle qu’elle est la fille du peintre et graveur Charles Jaffeux, et que celui-ci aimait à mettre en valeur dans son œuvre les travaux de la ferme et les outils indispensables à leur réalisation.Mais pourquoi ce distinguo entre collectionneur et collecteur. Le col-lectionneur, selon Romain Grard, accumulerait pour son seul profit ; le collecteur rassemblerait pour diffu-ser, pour porter à la connaissance des autres, des jeunes générations entre autres. Ce dernier se rapprocherait donc de l’ethnographe. A tous ces mots, nous préférons celui de poète. Car il y a de l’âme et une vie palpitante dans le Petit Musée de l’Objet Quotidien. •

7- c ô t é R I O M -

JeuN°29

Quatre lots d’une valeur de 200 € et 100 € en chèques C’KDO sont à gagner dans ce 29e numéro de 100% Riom. Pour gagner l’un de ces quatre lots, il vous faut résoudre la charade. Faites parvenir vos réponses par courrier à L’Imprimeur – 80, avenue Jean Jaurès – 63200 Mozac ou par mail à gilles.frierese@wanadoo.fr. La réponse et le nom des gagnants seront donnés dans le prochain numéro de 100% Riom qui paraîtra en février 2018.

Un secret bien gardé

Charade pour Arsène LupinMon premier contient 365 jours.Mon second est le participe passé du zygomatique.Mon troisième est une préposition qui roule sur six faces quand on couvre sa dernière lettre d’un accent.Mon quatrième n’est pas mauvais(e).Mon cinquième était petit selon Alphonse Daudet.Mon tout fut évêque de Carcassonne et de Rouen puis cardinal et sénateur, après avoir été avocat général à la Cour de Riom de 1827 à 1829. Maurice Leblanc en a fait un personnage clé de son roman La Comtesse de Cagliostro, une des plus sombres et palpitantes aventures d’Arsène Lupin.

Le gagnant du SECRET du mois de septembre 2017 est Jean-Paul Viallis,

demeurant à Riom.La réponse était : Camille Claudel

3 rue St-Amable, 63200 RIOM • Facebook NATHEOR

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200 €et 100 €

en chèques C’KADO

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GAGnAnts, une CHARADe

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Organiser les fêtes de fin d’année signifie quoi pour Riom Centre ?Depuis l’année dernière, Riom Centre, l’association des commerçants du centre-ville, prend part à l'organisation de « Riom Pays en fêtes ». C’est évidemment une bonne chose pour les commerçants et l’association, mais c’est aussi beaucoup de travail, car il faut mettre en place les sens de circulation dans la ville, les interdictions de stationner, etc. C’est tout un ensemble de dispositions d’ordre technique et légal qu’il nous faut prendre.

C’est donc un mois de décembre chargé qui vous attend…Nous allons avoir un mois de décembre exceptionnel. On débute avec Riom Ville d’Artisans le premier week-end, et ensuite tout s’enchaîne, jusqu’à la fin du mois. Des navettes gratuites circuleront dans les rues de la ville pour « Riom, Ville d’Art’isans ». C’est une initiative louable et exceptionnelle. Il conduira les visiteurs depuis l’ancienne Maison d’arrêt, en face de la Cour d’Appel, où se trouveront une partie des artisans, jusqu’en centre-ville.

Les retombées sont-elles si importantes au moment des fêtes ?Les fêtes de fin d’année représentent le plus gros chiffre d’affaire, tous com-merces confondus. Je dirais que cela concerne 95% d’entre eux. Le textile peut-être un peu moins, mais com-mercialement cela reste un mois fort. Et cela se vérifie depuis de nombreuses années. D’où l’importance d’animer le centre-ville à ce moment-là et de se mettre en quatre pour les clients et les visiteurs.

Les commerçants se mobilisent pour « Riom, Pays en Fête »*.C’est pour nous l’occasion de rencontrer la présidente de l’association Riom Centre,

Arlette Levadoux, qui nous donne son sentiment aussi bien sur les fêtes de fin d’année que sur le commerce riomois en général.

Qu’est-ce qui a changé depuis que les commerçants du centre-ville prennent part à l'organisation des fêtes de fin d’année ?Nous choisissons maintenant nos spectacles, qui sont mieux adaptés au calendrier. De la culture il en faut, c’est certain, et nous en sommes convaincus, mais décembre est avant tout un mois festif, dont les gens attendent de la légèreté. C’est le moment des enfants, c’est à eux qu’il faut s’adresser en priorité, et cela passe par la musique et surtout par beaucoup de gaîté. L’an dernier, c’était fort bien réussi, et je pense que cette année, ça le sera encore plus, du moins je l’espère.

Les commerçants fermeront-ils plus tard le soir pendant les fêtes ?Pas à ma connaissance. En revanche, ils seront ouverts le dimanche du-rant lequel se déroulera « Riom, ville d’Art’isans » et les deux dimanches qui précèdent Noël et le jour de l’an. Cer-tains magasins seront eux ouverts tous les dimanches de décembre, dont moi.

Où en est l’association Riom Centre ?Il y a cent trente adhérents au-jourd’hui à Riom Centre. C’est beau-coup plus qu’il y a trois ans. Nous étions trente-cinq en 2013. Etant plus nombreux, nous avons plus de tré-sorerie, ce qui nous permet de faire venir plus de spectacles que les autres années, et notamment à Noël. Riom

Centre se porte bien. Nos adhérents sont dynamiques, ils n’hésitent pas à s’impliquer. Nous sommes l’association de commerçants la plus active du département. Il ne faut pas avoir peur de le dire.

« nos adhérents sont dynamiques,

iLs n’hésitent pas à s’impLiquer. nous

sommes L’association de commerçants La pLus active du

département. »

Les commerçants vous invitent à la fête

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Quels sont les rendez-vous de l’année 2018 ?Nous envisageons de reconduire toutes les actions qui ont été faites cette année, à savoir la braderie, la quinzaine commerciale, et peut-être le défilé de mode… Ce dernier dimanche de novembre nous organisons pour la première fois un marché de l’Avent, à la salle Dumoulin. Beaucoup, beaucoup d’artisans ont répondu présents. C’est Angélique, de la boutique Unik, qui a eu cette idée. Ce marché remplace le loto que nous organisions auparavant.

Dernière question : comment va le commerce à Riom ?Je peux vous dire que le commerce à Riom ne se porte pas plus mal que dans les autres centres-villes. Il ne se porte pas mieux, mais il ne se porte pas plus mal. Allez faire un

tour à Vichy. En dehors des deux rues principales, beaucoup de ri-deaux sont bais-sés, et des grands pas de portes ! En pourcentage, Riom n’est pas plus mal lotie que les autres villes d’Auvergne. Je ne vais pas vous dire que les chiffres d’affaires

explosent, mais tout ne va pas mal, et l’on voit des commerces de qualité ouvrir régulièrement, ce qui est plutôt bon signe. •

« Je peux vous dire que Le commerce à

riom ne se porte pas pLus maL que dans

Les autres centres-viLLes. iL ne se porte

pas mieux, mais iL ne se porte pas pLus maL. »

programme de riom pays en fêtes page 14

* Riom Pays en Fêtes est organisé par RLV, APR, la ville de Riom, la CCI et l'association Riom Centre.

- c ô t é R I O M -

Que la fête commence

Un mois de décembre plein. Comble. Bourré à craquer. Pas un week-end sans que des animations et des spectacles ne réjouissent les enfants qui ont, comme chacun sait, entre un et cent vingt et un ans. Animations et spectacles qui feront suite – est-il besoin de le rappeler – à la biennale « Riom, Ville d’Art’isans » (1, 2 et 3 décembre - voir pages 4 et 5).

Il y en aura pour tous les goûts. Samedi 9 de 16h à 20h et dimanche 10 décembre de 11h à 19h, la halle de Riom accueillera « Le Noël du fait main », un marché d’une quarantaine de créateurs auvergnats qui exposeront leurs réalisations… faites à la main.

Ce même week-end, dans les commerces du centre-ville, Jean-Michel Le Royer, magicien, défiera le sens commun en transformant la réalité en illusion et inversement (samedi de 14h à 18h), tan-dis que les « Frères d’A », trois fêlés au volant d’une FIAT 500 (de luxe) sillonne-ront les rues en klaxonnant, pétaradant, fumant, explosant, hurlant, riant, etc. (dimanche après-midi) Vous les croise-rez successivement au Coin des Taules, devant la Poste et rue de l’Hôtel de Ville.

Le week-end des 16 et 17 décembre sera celui de Louis Terver (jongleur, conteur, clown) et d’Arnaud Redon (conteur et musicien) qui se produiront place du 8 mai 45 dans « Conte Jonglé », un spec-tacle familiale où tout devient objet de jonglage, y compris les mots (samedi à 15h15). Le même après-midi, à 17h30, rue de l’Hôtel de Ville, le champion et artiste

de BMX Johnny Alone jonglera, lui, avec des vélos. Epoustouflant !

Le lendemain, entre 17h et 18h30, la Grande Parade de Noël défilera en mu-sique du boulevard de la Liberté à la rue Saint-Amable. Elle sera composée d’une fanfare, de personnages bizarres et cocasses, de mascottes, de véhicules insensés…

Le week-end de Noël (23 et 24 décembre), c’est le bouquet. La compagnie de spectacles de rue auvergnate Zoolians présente « Chasseurs de Drake » place du 8 mai 45, le samedi à 15h. On est im-médiatement transporté aux confins des mondes fantastiques. Des guerriers nomades entrés dans notre univers à la faveur d’une faille spatio-temporelle chevauchent des créatures de légende. Et Zoolians remettra le couvert le même après-midi à 18h, place de la Fédération, avec « Origine », un spectacle à la dé-mesure flamboyante, au propre comme au figuré.

Le lendemain 24 décembre, veille de Noël, nous constaterons, sur le parvis de la Poste à 15h, « La disparition du Père-Noël ». Enfants de un à cent vingt et un ans rassurez-vous : il s’agit d’un spectacle d’humour et de magie, tout public, dans lequel, à la fin, le Père-Noël réapparaît.

Jeux et joie au programme de « Riom, Pays en Fête »,

avec des animations et des spectacles dans les

commerces et les rues de Riom chaque week-end du

mois de décembre.

Jeux, animations commerciales, balades en calèche

Ouverture des commerces du centre-ville les dimanches 10, 17 et 24 décembre de 14h à 19h et les lundis 11 et 18 décembre de 14h à 19h.

Promenades en calèche les 3, 9 et 10, les 16 et 17 puis les 23 et 24 décembre. Tickets remis par les commerçants de Riom Centre participant à l’opé-ration. Départ au Coin des Taules, les après-midis.

A la recherche du Père Noël… les 9 et 10, les 16 et 17 puis les 23 et 24 décembre : le père noël déambule dans les rues de Riom l’après-midi et distribue des friandises.

« Fêtes-vous plaisir », grand jeu de Noël, du 9 au 31 décembre 2017. Participez au grand tirage chez les commerçants participants. De nombreux lots à gagner dont une TV grand écran et des bons d’achat C’Kado.

12 - R i o m l i m a g n e e t V o l c a n s -

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Coup de jeune(s)sous la Halle

L’apiculteur Pierre Durif, installé à Vensat, cède son activité à son fils (mais ne lâche pas son étal de la halle). Alban Buffard, dix-huit ans, vend les fromages de l’entreprise familiale.

depuis quand êtes-vous apiculteur, pierre durif ?Je fais du miel depuis quarante ans et je vends mes produits sur le marché de Riom depuis 2001, année où j’ai pris la suite de mon beau-père derrière cet étal.

quel type de miel faites-vous ?Il y a du toutes fleurs de plaine, des fleurs sauvages de la vallée de la Sioule, et je fais aussi du miel de montagne dans la région d’Ambert, dans lequel on trouve un peu de sapin et de châtaignier. J’ai parfois du miel de sapin exclusivement, mais pas chaque année.

comment vont les abeilles ?Pas trop bien. J’ai eu pas mal de perte d’abeilles au printemps. Malheureu-sement, on ne sait pas vraiment d’où cela vient. Il y a sans doute plusieurs raisons, les pesticides, la pollution atmosphérique, peut-être le réchauffement climatique… Chaque année je transhume vingt ruches vers Ambert où j’ai deux ruchers fixes. Un mois après les avoir installées là-bas, les abeilles de treize ruches étaient mortes. Absolument toutes mortes. Pourquoi, alors que les sept autres n’ont pas eu de problème ?... Je ne sais pas ce qui s’est passé.

et l’avenir ?L’avenir, c’est David, mon fils, quatrième génération d’apiculteur dans la fa-mille, qui reprend l’activité. Il a été licencié de la Seita, c’est donc pour lui une

reconversion, même s’il connaît déjà bien le métier. Il va travail-ler différemment de moi. J’ai des ruchers fixes et je transhume un peu en montagne. Lui ne fera que de la transhumance. C’est-à-dire qu’il va suivre la floraison des fleurs. Il va commencer en plaine, au printemps, ensuite il ira sur l’acacia, le châtaignier, puis le miel de montagne et le miel de sapin. Et toujours dans la région Auvergne. J’espère que le cheptel

qu’il va acheter ne connaîtra pas trop de mortalité, car cela représente un investissement important. Quant à moi, je vais l’aider un peu en venant toujours au marché de Riom le samedi matin.

La relève est arrivée. Chaque week-end et pendant ses va-cances, Alban Buffard, dix-huit ans, travaille pour l’entreprise de ses parents basée à Vichy. A Riom, sous la Halle, la case fromagère qu’il tient porte l’en-seigne « Crèmerie de la Halle de Riom ». On la trouve sans peine, tout au bout du carreau central, non loin de l’ascenseur. L’entreprise Buffard fait un peu d’affinage, et les clients d’Alban ont un large choix de fromages de toutes provenances sous les yeux, fromages d’Auvergne, Comtesse de Vichy (Allier) en trois formats, Beaufort, etc. Alban apprécie déjà l’ambiance qui règne sous la Halle de Riom.

Alban Buffard fromager

Pierre Durif, apiculteur

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les papilles en

folieNoël féérique, réveillons festifs… Comme chaque année,

vous mettez les petits plats dans les grands sur vos tablées de fête. On vous aide à préparer votre menu chic

et gastronomique, à base de produits 100% Riom. De quoi ravir les papilles de toutes les convives !

C’est toujours le même conte de Noël… Pour sortir du tradi-tionnel repas saumon fumé,

dinde de Noël et marrons chauds, on cherche des petits plats gourmands et savoureux à faire déguster à toute la tablée. Allez, on vous souffle quelques recettes modernes avec des produits à retrouver chez vos commerçants du centre-ville riomois. Tous proposent des produits originaux et délectables pour les fêtes de fin d’année. Prenez votre panier sous le bras et n’hésitez pas à aller les rencontrer. A vos menus !

mariez mets savoureux et vins déLicieuxA la Maison Chefdeville, offrez-vous le luxe avec du caviar. Ce produit très fin peut être servi dans des œufs de caille en apéritif. Après avoir vidé les œufs avec un toque-œuf, nettoyez délicatement les coquilles. Réalisez une brouillade mixée avec de la crème,

que vous passerez au chinois avant de le tenir au bain-marie. Il ne vous reste qu’à remplir les coquilles aux ¾ avec un siphon, ajoutez de l’oseille émincée et enfin le caviar… Régalez-vous ! Vous sentez cette odeur qui vous chatouille les narines chez votre épicier ? Lais-sez-vous tenter par les truffes fraîches du Périgord, idéales pour décorer vos plats ou assaisonner risotto et autres verrines à la crème de chou-fleur. Autre incontournable de nos repas de fête, pensez à prendre du foie gras, cuit ou en escalope. Servi avec de bonnes figues fraîches, savourez un vin su-cré Sauternes Château les Justices de 2010, à retrouver aux Saveurs du So-leil. Petite astuce pour rehausser une soupe de châtaigne, faites-y fondre des cubes de foie gras cru, pour un résultat onctueux et gourmand…

Faites voyager votre paLaisPour noël, la chocolaterie Joseph lance un chocolat inédit, le kayouski. Subtil mélange de chocolat noir et de liqueur douce de noyau d’abricot, accompagnez-le d’un verre de vin muté Amaretto des Saveurs du Soleil. Retrouvez l’intemporelle bibliothèque de tablettes de chocolat, dont les dif-férents crus feront faire le tour du globe à vos papilles : Papouasie, Côte d’Ivoire, Madagascar, du chocolat blond au chocolat bio ! Découvrez une sélection de spécialités chocolatières

régionales, comme les fameuses crottes de marquis du bourbonnais. Véritable appellation, un chocolat noir intense roulé dans des grains de sucre, fourré au délicieux praliné noisette… Pour une alliance parfaire de croquant et fondant. A consommer sans modéra-tion (vive les fêtes !) avec un verre de vieux Rivesaltes 1998, doux et naturel élevé 17 ans en barrique. Vous n’arrivez pas à choisir ? Optez pour le coffret, il y en a pour tous les goûts : convivial et réconfortant ! •

idée recette En amuse-bouche, réalisez des petits hamburgers aux deux foies gras, agré-mentés de crudités. Une sauce ketchup aux cassis s’accordera à la perfection avec un merlot du domaine Mouthes le Bihan, cuvée 2014.Pour le plat, remplissez une pomme de terre cuite en robe des champs de crème à la ciboulette, de jus de citron, sel, poivre et piment d’Espelette, et garnissez le tout d’une cuillère de caviar. Jour de fête, offrez-vous avec ce plat une coupe de champagne grand blanc brut Philipponnat de 2007.Pour la douceur, dégustez les chardons de Gannat de chez Joseph. Une coque au chocolat noir, un cœur pâte d’amande au kirsch 65% et une ganache chocolat noir, onctueux et puissant… On en a l’eau à la bouche !

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Au début, lire l’heure c’est pas commode. On se trompe souvent. Surtout quand la montre est à aiguilles. Mais l’essentiel, c’est de porter une montre et d’appartenir au club des adultes.Pour les bijoux, on les porte depuis tout petit. Ils sont dorés, argentés, colorés, en métal précieux ou en plastique. On est finalement assez indifférent à tout ça. Ce qui nous plaît, c’est un truc que les adultes ne voient pas, ne comprennent pas. Un secret d’enfant, quoi.

A la bijouterie levadoux, rue du Commerce, il y a les mini Georgettes de Paris, des bracelets made in France

aux couleurs interchangeables et réver-sibles. Il suffit de retourner la bande de cuir ou de vinyle ou de la changer. Y’a plein de coloris. C’est vendu dans un joli écrin. 34 € le bracelet et 5 € la bande. Il existe les mêmes pour adultes, et des bagues. Autrement, on trouve des montres Lego Star Wars. Elles donnent l’heure… et la Force.

Chez natheor, rue Saint-Amable, les filles ont sous les yeux, et bientôt autour du poi-gnet, toute une gamme de montres Lulu Cas-tagnette. Ces montres sont pédagogiques. L’heure est facile à lire avec les aiguilles en cou-leur. Sur l’image, on voit le modèle « Printanière » (35 €). Quant aux garçons, après les cale-çons, ils vont porter des Freegun, mo-dèle Night Light (42 €). Chez Natheor, il y en a aussi pour les adultes. Il faut bien les occuper pendant qu’on choisit !

Dans la boutique Rive Gauche (rue du Com-merce) tenue par Cécile Dupin, les bracelets sont en perle de jade ou en œil de tigre. Le jade, c’est la pierre préférée des Chinois. Elle porte chance. L’œil de tigre… ne mord pas, rassurez-vous. 12 € le bracelet. (A noter dans vos agendas, enfants et adultes : Rive gauche sera ouvert 7/7 jours à partir du 1er décembre et durant tout le mois, en non-stop, de 9h30 à 19h. La vitrine conçue cette année par Cécile Dupin pour les fêtes célèbre les marmottes : il y a la marmotte qui fait la truffade, celle qui fait de vin chaud, celle qui vend la déco, une autre qui vend les marrons, etc. C’est mieux que les vitrines des grands magasins de Paris !)

Je disais au début que nous, les enfants, on est plutôt indifférents à la matière dont sont faits les bijoux. J’ai menti. C’est pas grave, étant un enfant, j’ai le droit de mentir une fois par mois ! Enfin bref, à la bijouterie biwer, rue du Commerce, j’ai vu un collier en or avec, en pendentif, un ourson également en or, et je dois bien avouer qu’il est chouette, cet ourson (200 €). Or 18 carats (750 millièmes) évidemment. •

bijoux et montres,

adorentles enfants

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Le 24 décembre ou à la Saint-Sylvestre, arborez un look parfait ! Coiffures tendance,

matières à porter, vernis et maquillage à arborer… Découvrez nos conseils look et make-

up et soyez resplendissante comme jamais !

Cette année, soyez celle que l’on re-marque ! Pour

cela, choisissez des vêtements aux coloris et effets métalliques. A vous la veste argentée, la jupe cuivrée ou encore la robe dorée. A porter avec un pull en cachemire noir ou un collant gris anthracite, plus sobre, pour éviter la surcharge.Les vêtements brillants,

très peu pour vous ? Vous préférez une tenue élégante mais discrète ? Privilégiez un top marron ou bleu nuit, ou bien une jupe ou un collant violet foncé... Le rose pâle, également à la mode, est une teinte belle et douce, qu’on porte facilement avec un pantalon gris souris. De son côté, le fuchsia saura aussi vous mettre en valeur, à condition de ne revêtir qu’un élément comme un pull par exemple. Quant au jaune, il apporte un rayon de soleil dans la gri-saille de la garde-robe hivernale. D’ailleurs, cette année, on délaisse le jaune moutarde pour un jaune curry, plus gai. Et si vous aimez les motifs, privilégiez l’imprimé fleurs. Et pour la touche de fantaisie, sachez que les volants font eux aussi leur grand retour. Côté matière, l’incontournable de la saison est le cuir. Jouez sur les contrastes et les effets bi-matières en portant une jupe en cuir avec un pull doudoune en laine ou une chemise en soie. Pour les chaussures, portez sans hésiter vos modèles vernis.

et côté make-up ? Les tendances maquillage suivent celles de la mode. Mais la règle incontournable est la suivante : soit on privilégie le regard, soit on accentue la bouche.

pour les fêtes !

soyez

la plus belle

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ongl’Avenue10 rue de l’Horloge - 63200 RiomTél. 04 73 64 50 88

Anys & Chocolat 13 rue de l’Hôtel de Ville - 63200 RiomTél. 04 73 38 65 41

voodoo33 rue de l’Hôtel de Ville - 63200 RiomTél. 04 73 63 00 47

Si vous décidez de mettre en valeur vos yeux de biche, optez pour le smoky eye, en mélangeant plusieurs coloris comme le marron, le bleu et le violet. Sinon, faites ressortir vos lèvres avec un joli coloris bordeaux ou un violet laqué. Pour parfaire votre tenue, rien ne vaut un vernis à ongles. La tendance ? Les effets métalliques comme le doré, l’ar-genté et le cuivré, ou encore les couleurs de saison comme le bordeaux. Pour un effet plus fun, ajoutez quelques paillettes ou des strass. L’autre tendance 2017-2018 est d’assortir le vernis à ongles à la tenue. Prévoyez votre look quelques jours à l’avance et adaptez votre vernis en fonction. Enfin, pour la coiffure, sachez que le hit de la saison est sans conteste le carré long, facile à coiffer. Pour une version rock, on le dégrade et on encadre le visage avec deux mèches plus claires. C’est l’effet « alternative light ». On aime aussi les coupes très courtes à la garçonne, les franges et le carré flou, qui donnent du caractère à votre coiffure. Par ailleurs, le roux revient sur le devant de la scène, tout comme le blond platine. Alors faites ressortir la Marylin Monroe qui sommeille en vous et soyez resplendissante comme jamais à l’occasion des fêtes de fin d’année ! •

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une maisonqui brille

Pour les fêtes de fin d’année, faites entrer la lumière ! Guirlandes, décorations, photophores et autres bougies… Optez pour une déco éclatante,

qui met un peu de soleil dans l’hiver !

Cette année, place à la nature, à l’authenticité. Oubliez le rouge bordeaux qui asphyxie un inté-

rieur et célébrez le retour aux sources. Pour cela, puisez votre inspiration dans la déco scandinave, naturelle et épurée. Privilégiez le bois sous toutes ses formes, et le blanc. Remisez votre sa-pin synthétique au placard. Achetez

un véritable épicéa, placez quelques branchages sur votre table de fêtes et décorez le tout de guirlandes lu-mineuses blanches. Le mot d’ordre : simplicité !

Jouez sur Les eFFets de transparencePour une maison qui brille de mille feux, jouez sur la transparence. Choi-sissez par exemple des boules de Noël en plastique, à customiser. A l’intérieur, glissez des plumes, des paillettes ou encore des petites pommes de pin… A recouvrir éventuellement de bombe blanche pour un effet enneigé. Ou bien, privilégiez des modèles en verre soufflé pour une déco plus élégante.Pour habiller votre table de fêtes, pensez aussi aux cloches en verre transparentes et placez à l’intérieur les traditionnels biscuits réservés au Père Noël. Par ailleurs, sachez que le naturel s’ac-corde très bien avec le « fait maison ». Confectionnez vous-même quelques bougies, ou réalisez avec vos bambins de jolis photophores. Par ailleurs, habillez vos escaliers et votre balcon de guirlandes lumineuses en papier calque.

queLLes couLeurs priviLégier ? Le végétal se marie à merveille avec le rose poudré. N’hésitez pas à recouvrir votre table de sets ou d’un chemin de table coloré pour créer une ambiance douce et chaleureuse. Si le vert sapin, le violet, le gris et le bleu nuit sont à la mode, ce sont néan-moins des coloris ternes. Apportez un peu de lumière à votre maisonnée en misant sur du jaune poussin. Achetez par exemple.

de mille feux !

unik 6 rue du Commerce 63200 RiomTél. 04 43 13 40 50 Ouvert du mardi au samedi : 10h-12h30 14h-19h

Rolland11 rue Saint-Amable 63200 Riom04 73 38 01 66boutiquerolland@yahoo.fr

atelier 2929 rue du Commerce 63200 Riom06 04 18 06 98

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un noëL décaLé Marre de l’ambiance douce et naturelle ? Pour apporter un peu de lumière, parsemez votre maison de quelques objets métalliques comme des plats dorés, des bols cuivrés, ou encore des suspensions argentées.Le Noël 2017 mélange aussi tradition et fantaisie. Insufflez un vent de folie à votre décoration, en l’égayant avec des éléments colorés et décalés. Comme l’an dernier, la mode est encore aux couleurs pop. A vous le cactus ou l’ananas rouge flashy en résine. Le motif jungle est également à la mode. Pour marquer les esprits, placez çà et là des singes ou des perroquets, et donnez un air de vacances et de dépaysement à votre appartement. Enfin, sachez que les ambiances futuristes sont aussi d’ac-tualité. A vous les bougies digitales ou encore les projections d’étoiles au plafond… On est loin de Noël. Mais le principal, c’est que votre maison brille de mille feux, non ? •

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A Noël, dépaysez-vous ! Avec Sa-veurs du Soleil, voyagez sans quitter votre maison ! Emmenez

vos invités du côté de la Méditerranée. Confectionnez un panier garni qui sent bon l’Espagne, l’Italie et la Corse, à partir de 30 euros. Pour 50 euros, offrez par exemple une bouteille de vin Pic Saint-Loup, une tar-tinade italienne à base de tomates ou de poissons, un pâté au piment d’Espelette du Pays basque, une tartinade à base de tomates confites et de Sauternes, un pot de confiture corse « Les pêches de Vescovato » de la maison Anatra, une anchoïade aux olives noires et un vinaigre balsamique. Le tout est joliment disposé dans une caissette en

bois pour un bel effet. Du côté du frais, on retrouve un large choix de salaisons comme la coppa ou encore le pata negra, un jambon qui se savoure les jours de fêtes. Chez Saveurs du Soleil, vous trouverez également des fromages comme du gorgonzola ou encore un fromage de vache du Béarn, idéal pour faire des raclettes, pour un Noël à la montagne.Pour les vins, offrez un assortiment de trois bouteilles ou remplissez un carton avec plusieurs crus. Idéal pour compléter une collection. Quant au champagne, la boutique propose des bouteilles à partir de 20 euros. A la recherche d’un cadeau de dernière minute ? Pensez au panettone artisa-nal, déjà emballé, à glisser au pied du sapin. Et pour offrir une douceur à vos convives, achetez du panforte, un nou-gat de Sienne en Toscane au goût de pain d’épices, qui sent bon la cannelle et les clous de girofle…

pause goûter de noëLL’hiver est synonyme de boissons chaudes, réconfortantes. A la Maison Chefdeville, essayez les bouillons Aria-ké naturels, de volailles ou légumes. A l’Antre 2, vous retrouverez une grande

variété de thés (vert, noir, blanc…) de diverses origines. Vous pourrez égale-ment acheter des produits Dammann Frères, ainsi que du café en vrac torréfié

le noël des

riomoisesQue ce soit pour régaler vos invités, pour offrir ou juste

pour se faire plaisir, découvrez ce que les épiceries riomoises ont de meilleur. Flattez ainsi vos papilles ou

celles de vos convives.

saveurs du soleil17 rue du Commerce - 63200 RiomTél. 04 73 64 88 50

Gourmands d’ici27 rue de l’Hôtel de Ville - 63200 Riom

la boutique de l’Antre 226 rue du Marthuret - 63200 RiomTél. 04 73 38 42 24

maison chefdeville17 rue du Commerce - 63200 RiomTél. 04 73 97 70 62

épiceries

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dans l’arrière-boutique. On y trouve aussi un large choix de cafés d’Afrique, Amérique, Asie, des îles mais aussi des mélanges faits maison, ou encore des cafés verts non torréfiés. Et pour accompagner cette pause bien méritée, proposez des chocolats, biscuits ou des confitures artisanales de l’Antre 2.

et Les produits d’auvergne ? La boutique Gourmands d'ici vous propose quant à elle une sélection de produits du terroir auvergnat : fro-mages AOP, salaisons, confiseries locales, vins et autres boissons...Offrez par exemple une boîte de carrés de Salers, des biscuits croquants d’Auvergne à la crème de myrtille, des pastilles de Vichy, de la confiture framboise fleurs de sureau, des lentilles au chocolat, des pâtes de fruits, etc.Du côté du salé, pensez aux traditionnels fromages, salaisons et terrines. Ou misez sur l’originalité comme le pâté à la myrtille, le chutney de lentilles à la provençale…A savoir, vous pouvez aussi offrir la box culinaire Cœur de Volcan qui regroupe divers produits d’Auvergne sé-lectionnés avec soin. Avec toutes ces idées gourmandes, vous ne pourrez que vous régaler et faire plaisir vos proches pendant ces fêtes de fin d’année. Bon appétit ! •

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Je suis bien embêté-e parce que je ne sais plus comment écrire. Déjà que j’avais du mal-âle. On m’a dit achète-toi une conduite. Une conduite de gaz-e, j’ai demandé ? Non, une conduite de langue. Le français n’est plus ni homme ni femme, il est fomme ou hemme, ce qui revient à le/la même. Adieu le divin marquis, bonjour la belle marquis-e. Pour masculiniser, il faut désormais passer dans la clandestinité. Y’A DES MARCS QUI CHAUFFENT LES BOYAUX. Pas vu, pas pris, je viens de glisser du marquis en loucedé. Le répétez pas, les grandes oreilles pourraient capter, et là je sentirais passer le vent du boulet de la Bastille au ras de mes abatis. Le vingt-cinq au matin, la/le M-P-ère-Noël-le déposerait un dico d’écriture inclusive dans mes sabots ! Imaginez ma tête.

Notez que pour l’instant on ne parle que d’écriture inclusive, et vu le degré de sévérité qui règne chez les correctrices-teurs du bac de français, je n’ai guère de souci à me faire. Je pourrai toujours prétexter que j’ai mal-âle appris ma leçon, ou que, la sénilité me guettant, j’ai plus tous mes neurones.

Mais ça va se gâter quand on nous imposera l’inclusif à l’oral. On n’a pas fini de passer commande chez la/le pizzaïo-la-lo. Un vrai concours de bègues. Porter réclamation auprès d’EDF prendra des jours : « La/le repara-trice-teur qui est une/un artisan-e sous-trai-tant-e indépendant-e m’a dit que le compteur a mal-âle été posé par la/le/l’installa-trice-teur et que sa/son conseill-ère-er juridique ne veut pas qu’elle/il y touche, pas plus que sa/son avocat-e, d’ailleurs, parce qu’elle/il n’a pas reçu de la/du direct-rice-eur du réseau régional l’autorisation de le faire. » Et je vous fais grâce de la réponse de la/le téléopéra-trice-teur.

La vie entre les fommes/hemmes n’est pas simple. Nous souffrons d’in-co-co-mu-mu-ni-ni-ca-ca-bilité chronique. Parler, c’est pas comme pousser des trilles au sommet d’un arbre. Nous n’avons pas la sureté de chant des oiseaux. Nos langues sont lourdes, nos dents font obstacle et nos têtes souvent sont fêlées. Alors si nous autres zhommes oublions parfois de joindre à nos prières nos douces et belles dames, c’est pas de la mauvaise volonté de notre part. On n’est pas des vaches/boeufs !

100%

subjectif

trice-teur Patrick Da Silva partage son temps entre Riom où il habite et travaille comme documentaliste, et les Combrailles, où il possède, sur un lopin de terre, une maisonnette et des animaux. Chez lui, dans le centre-ville de Riom, il exerce en plus le métier de boulanger, auquel il s’est formé avec toute la rigueur qui le caractérise, mais il réserve ses pains et ses brioches à ses amis et ses invités. C’est au reste dans son fournil et devant le four à bois qu’il a construit de ses mains que nous avons passé un moment ensemble à deviser de tout, de rien, d’écriture.

Patrick Da Silva a écrit une quinzaine de livres : romans, poésie, théâtre, nouvelles. Le dernier, Au Cirque, publié par les éditions du Tripode, a reçu une pluie d’éloges.

Enquête policière, tragédie grecque, ce roman met en scène, au sens théâtral du terme, six personnages que le passé et ses lourds secrets n’épargnent pas. Emerveillée par la puissance et la beauté du texte, Anne Kiesel, journaliste à Ouest-France, a écrit à son sujet : « Jamais on n’a lu ça… » Le bruit s’étant répandu un peu partout dans la France littéraire qu’un livre, à tout le moins pas comme les autres, venait d’être écrit en Auvergne, Livres-Hebdo, l’ancestral et très parisien magazine des professionnels du livre dépêcha au printemps dernier un reporter dans nos contrées perdues pour brosser le portrait de cet homme si talentueux qui ne se soucie pas néanmoins – c’est le reporter qui le dit – de « jouer à l’écrivain ». Un écrivain qui ne joue pas à l’écrivain ? Mais à quoi peut-il bien jouer ?

L’enjeu de l’écritureLes trompettes de la renommée, la gloire et le toutim, Patrick Da Silva s’en défie. Il le sait, il l’a écrit, les « vapeurs d’égo-tisme » flottent au-dessus de l’écrivain sitôt que celui-ci voit son nom imprimé en lettres capitales sur une couverture de livre. Alors il se tient à l’écart du tapage qui règne autour des salons parisiens, et sans doute se tient-il également à l’écart de lui-même.Car si l’on veut bien le croire, et nous le croyons sans peine, l’enjeu de l’écriture va bien au-delà des petits problèmes

PAtRiCK DA silvAl’écrivain

qui ne joue pas à l’écrivain

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d’ego. Il n’est pas, écrivait-il en 2011, « en aucune manière, de développer sa créativité, de laisser jaillir les éruptions de sa singularité, d’affirmer son originalité, ses talents, son génie, de publier ses humeurs, d’exhiber ses affects, de libérer ses pulsions, de célébrer ses sentiments, de hurler ses offuscations, de se lâcher, de délirer, de s’éclater, quoi, mais bien de voir et montrer l’invisible, de saisir et dire l’indicible, de traquer le mystère du monde, de subvertir son ordre, de dissiper les apparences… » Enfant, Patrick Da Silva habitait aux Ancizes, à côté de la boulangerie et de l’église du village. D’un côté l’odeur du pain, symbole de l’Eucharistie, et de l’autre l’odeur de l’encens et les chants qui s’élevaient sous la nef. Souvenirs d’un enfant des campagnes et d’un enfant de chœur, profondément marqué par la liturgie catholique, et son théâtre mysté-rieux de chants, de costumes et de paroles. Mais la liturgie catholique n’est plus ce qu’elle était, déplore Patrick, qui

a demandé « asile » auprès de l’Orthodoxie, religion pour laquelle, dit-il, « la messe est obligatoire et la foi facultative. »L’écriture et la vie de Patrick Da Silva puisent à ces sources profondes : campagne, pain et liturgie. Cela donne des livres uniques qui, quel que soit le genre auquel ils appartiennent, peuvent se lire à haute voix et se jouer sur scène, et dans lesquels parfois la paille, le fumier, les bêtes dans l’étable côtoient la plus haute culture et la langue la plus originale.

Un prochain livre en févrierSon prochain livre, Et Filii, un roman, sort en février, toujours aux éditions du Tripode. Il y explore encore la veine mise au jour dans Au Cirque. Une usine a fermé dans un coin de France oublié (oublié de la France ?). Désespoirs et rancœurs s’exacerbent. L’enfer a posé ses valises dans la demeure des protagonistes. Un séminariste recueille les mots de chacun d’entre eux. Il est leur porte-voix.

Et Filli nous donne à lire ceci, qui transpire d’un réel brûlant : « On les a condamnés à cette mort-là et bannis dans leur propre pays qui est devenu un cimetière de macchabées ambulants. On les a radiés de la condition commune qui veut que l’on gagne par son travail sa fierté et son pain. On les a condamnés, on a exécuté la sentence mais on les méprise au point de ne pas le leur dire en face. On les afflige de bienveillance et on leur joue la comédie, on les convie à la table des négociations. Ils vont y discuter la généreuse aumône qui les fera consentir au néant où l’on a relégué leurs pénates. »

Le painRevenons au début, à ce lopin de terre dans les Combrailles, où Patrick Da Silva possède une maisonnette et des animaux. Dans son près, il mit d’abord des brebis, pour tondre l’herbe. Parce des chiens errants les attaquèrent à deux reprises, il leur donna, sur les conseils avisés d’un voisin, une ânesse pour chaperon. « Elle dissuade les chiens de s’aventurer dans le pré, dit-il, de sorte que les brebis ne sont plus embêtées. » C’est le coup de pied de l’âne, version noble. Des yaks, bovins à longs poils originaires de l’Himalaya, ont rejoint ensuite les brebis et à l’ânesse. Achetés à Alen-çon, dans l’Orne, ils ont foulé les arpents des Combrailles sans se sentir dépaysé. Et pour cause, avant de paître les prairies normandes, ils étaient « vedettes » dans le Cantal, au Scénoparc iO, qui ferma ses portes en 2009. A l’herbe d’Auvergne ils avaient déjà goûté. La morale de cette histoire animalière ? Il n’y en a aucune, ou seulement celle qu’on veut bien écrire soi-même.Il se fait tard. Patrick Da Silva ouvre la trappe de son four. Au moyen d’une longue pelle en bois, il en sort les pains ronds et les brioches dorées qui ramènent avec eux les odeurs de l’enfance. Le lendemain, il reçoit du monde dans sa thébaïde des Combrailles, pas si thébaïde que ça, donc… Il y aura des écrivains, des comédiens qui liront des textes, des musiciens qui joueront d’un instrument, des dames qui danseront et des gens comme vous et moi qui tailleront une simple bavette ou caresseront la croupe laineuse des yaks. Il en va ainsi une fois par mois. Un écrivain qui ne joue pas à l’écrivain reçoit chez lui qui veut bien venir et partager le pain. •

Patrick Da Silva a publié ses livres aux éditions Fayard, au Chêne Editeur, à l’Amourier, aux éditions du Tripode… Avec Sylvie Lebon, il a fondé, à Riom, les éditions de La Clavière, où il a lui-même publié plusieurs textes dont Sagittaire considérable, auquel nous avons emprunté quelques lignes, et Le Chaînon excessif.

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blanc nocturne

Il y a des métiers à écrivains. La médecine, par exemple. Céline, Reverzy, Rabelais ou, plus près de nous Christian Dedet, exercèrent la médecine tout en écrivant. La diplomatie. Ont transité par le Quai d’Orsay Jean-Christophe Rufin, Saint-John Perse, Claudel, Morand, Gary… Et puis il y a la police. Mais avec un tropisme « polardeux » indéniable. Les écrivains policiers écrivent en effet des romans où l’on meurt d’une balle dans la tête plus souvent que d’une belle dans le cœur.

Laurent Léonard, chef du commandement de nuit au commissariat de Clermont-Ferrand, vient de publier son premier polar, au titre excellentissime, Blanc Nocturne. Guerre des gangs dans la cité de Pascal, voilà l’improbable toile de fond. Et ça dézingue sec. Des Japonais,

des Russes et toute une ménagerie de gonzes pittoresques s’em-poignent. Une galeriste qui n’a rien fait est assassinée. Et, tache splendide au milieu du tableau, un médecin radié de l’Ordre mais pas des troquets mène l’enquête.

Les dialogues de Laurent Léonard claquent comme des percuteurs de .45. La narration avance à la vitesse d’une poursuite en bagnole. Les trouvailles stylistiques rehaussent constamment l’humour qui traverse le roman de part en part. Nous avons lu et approuvé.

Laurent Léonard • Ed. De Borée • 8€

Bouquin

que Aura

Un boum sera toujours pareil à un bam, et la musique badaboum fait patatras, reste au niveau du sol. Avec elle, pas besoin d’oreille, c’est le ventre qui écoute, et celui-là, les finesses, les harmonies, tout ça lui passe au-dessus du pylore. Qu’on se le dise, en dehors de la mélodie, point de salut. Des ai-

greurs d’estomac et c’est tout. Heureusement, il y a la pop et ses grands Serviteurs, tel Kelley Stoltz, qui usine sans tapage depuis 1999 album sur album. Or depuis qu’il bidouille dans l’électro, ce multi-instrumentiste a franchi une sorte de cap de Bonne Espérance. Il trouve des sons presque inquiétants de beauté qui, on ne sait trop comment, donnent des ailes immenses à ses mélodies légères et nostalgiques. Que Aura, son dernier album, est comme l’escarboucle au front du dragon, il transforme le fer en or.

Kelley Stoltz Castleface Records

Histoires d’Auvergnats – tome ii

Le premier tome a fait un carton, et c’est avec bonheur que nous accueillons ces dix-neuf nou-veaux portraits d’Auvergnats signés Christian Robert, dont le grand mérite est de nous rendre accessible et aussitôt attachants des hommes et des femmes aussi différents les uns des autres que Blaise Pascal, Mauricia de Thiers ou Jacques Mailhot (tiens, un Riomois). Comme toujours, c’est fouillé, agréable à lire et plein de surprises. Saviez-vous que le propriétaire emblématique de la brasserie Lipp fut un de ces bougnats montés à Paris, Marcellin Cazes, et que nous devons l’invention des lapalissades non pas au Maréchal de La Palice, mais à ses soldats, qui, lors du rapatriement de sa dépouille (il est mort en Italie) chantaient : « Hélas, La Palice

est mort ! / Il est mort devant Pavie. / Hélas, s’il n’était pas mort, / Il serait encore en vie. » ?

Christian Robert • Editions des Monts d’Auvergne • 20 €

Bouquin

Pink Floyd, la totale

Bouquin pour fanatique. Gentil fanatique. Les 179 chansons du Flamand Rose y sont expliquées, racon-tées, éclairées en 592 pages. Et à travers ces chansons, c’est l’itinéraire du groupe que l’on saisit mieux, de ses débuts avec Syd Barrett à son avènement mondial avec David Gilmour puis sa mise à mort sur l’autel de l’ego de Roger Waters (je ne vais pas me faire que des

amis en disant ça du génial bassiste). Livre archi fouillé et archi complet. On n’a guère fait mieux.

Philippe Margotin et Jean-Michel Guesdon Ed.E/P/A • 49,90 €

Bouquin

Dics

28 - 1 0 0 % c u lt u r e -

29

Fêtes

SERA OUVERT

RIOM SUD

Pour les

LES DIMANCHES10, 17, 24 & 31 DÉCEMBRE

RC

950

372

375

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65 BOUTIQUES

le bonheur est au village

Bistrots de Pays

en Attendant louise9, Grande-Rue – Ménétrol06 07 97 23 75www.enattendantlouise.fr

le Caveau du FortLa Moutade – Chambaron-sur-Morge09 83 76 20 71www.restaurant-lecaveaudufort.fr

Fondé en 1993, le label « Bistrot de Pays » est attribué au dernier ou à l’un des derniers cafés ou res-

taurants d’un village de moins de deux mille habitants. Les établissements labellisés répondent à quatre-vingt critères relatifs à l’hygiène, à la qualité du service et de la nourriture servie, ou encore à la vente de journaux, de pains ou de toutes autres denrées nécessaires à la vie du village et de ses habitants. Les Bistrots de Pays s’engagent en outre à organiser des animations festives et culturelles, au moins trois par an. En somme, ils ont pris la relève des anciens cafés et res-taurants de village où la vie palpitait et les liens se nouaient autrefois.Le territoire de Riom Limagne et Vol-cans compte deux Bistrots de Pays. L’un à La Moutade (Chambaron-sur-Morge), le Caveau du Fort. L’autre à Ménétrol, En Attendant Louise. Le premier est tenu par Manuella Leite ; elle a une employée et un apprenti. Le deuxième par Alain Vassort ; il a deux associés et trois apprentis.La réussite de ces deux établissements nous étonnerait si nous faisions

abstraction du travail abattu par nos « bistrotiers » depuis qu’ils se sont lancés dans l’aventure. De même si nous faisions abstraction du fort be-soin qu’ont les villageois de manger un morceau ensemble dans un cadre chaleureux, d’assister à un concert à deux pas de chez eux, et non plus en ville, où le charme est souvent aux abonnés absents, et où ils ne peuvent se rendre qu’en voiture. Les bistrots de Pays sont le signe que les villages et leur mode de vie ne veulent pas disparaître.Manuella comme Alain préparent des

plats, au menu ou à la carte, a forte tonalité locale, mais pas seulement. Alain a toujours un plat végétarien à proposer à ses clients, et Manuella mi-tonne de la morue tous les quinze jours (hommage à ses origines portugaises). Tout est fait maison, c’est d’ailleurs l’un des quatre-vingt critères qui donne accès au label Bistrot de Pays.

héroïques et pLeins de FantaisieAussi bien au Caveau du Fort que chez En Attendant Louise, l’animation est une préoccupation centrale. Manuella organise chaque année, entre autres

festivités, une Zumba Color géante. La dernière a rassemblé trois cents personnes sur la place de l’Eglise de La Moutade, avec DJ, musique et strass. Elle accueille aussi des concerts, et les associations de la commune qui ont besoin d’une salle pour leurs activi-tés viennent chez elle. Les mercredis, elle organise les anniversaires pour les enfants. Il se passe toujours quelque chose chez Manuella.A Ménétrol, chez En Attendant Louise, on reçoit une fois par semaine « La Ruche qui dit oui », sorte de marché de produits de pays. Récemment, un ma-gicien a donné un spectacle dans le res-taurant. Et puis il y a les Aventuriales en septembre, grand rassemblement national des écrivains de science-fic-tion et de fantastique à Ménétrol. En Attendant Louise est la « cantine » de cette énorme manifestation. Elle en sera bientôt un maillon culturel, puisque le gîte attenant au restaurant sera le siège de la maison d’édition de littérature fantastique L’Ivre Book, très impliquée dans les Aventuriales. Les Bistrots de Pays sont décidément héroïques et pleins de fantaisie. •

Fêtes

SERA OUVERT

RIOM SUD

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LES DIMANCHES10, 17, 24 & 31 DÉCEMBRE

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65 BOUTIQUES

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Châtel-GuyonDes iDÉes et

Du tAlent

Châtel-Guyon a fêté dernièrement les 90 ans de Renée Vitte, la doyenne des commerçants de la ville, dont la boutique de bonbons est un lieu

emblématique, pour ne pas dire un lieu historique. Or si Renée Vitte symbolise la grande époque de Châtel, une nouvelle génération de commerçants volontaires et imaginatifs symbolise l’avenir de la station et le retour de celle-ci au premier plan avec l’ouverture prochaine de son nouveau centre thermal. Nous avons rencontré cinq de ces commerçants, tous situés sur l’axe avenue-des-Etats-Unis-avenue-Baraduc (leurs coordonnées et heures d’ouverture sur coeureconomique-chatelguyon.fr).

Les Trois Vins« Une femme caviste ? Vous n’y pensez pas ! » Eh bien, si. Et plutôt deux fois qu’une. Lorsque Corinne Crepin a ouvert sa cave à vin le 15 décembre 2016, quelques anciens ont cru à une blague du Père-Noël. Mais quand ils l’ont entendu parler des nectars avec science et poésie et qu’ils ont débouché les flacons qu’elle vendait, ils ont changé d’avis – et ne changent plus de caviste à présent. Corinne sillonne la France vigneronne des indépendants pour trouver le meilleur. Ce meilleur, il n’est pas rare qu’elle le trouve près de chez nous, en Auvergne (Montel, Sauvat…). En bonne caviste, elle a en outre sélectionné des bières artisanales (dont une de Gelles), ainsi que des whiskies, cognacs, portos et des produits d’épicerie fine… Ouvert du mardi au dimanche.

Thé ô CaféIl était midi et nous avions faim. La terrasse de Thé ô Café où des habi-tués avaient déjà pris place, nous tendait ses chaises. Graziella Piaut, la patronne de l’établissement, nous apporta la carte, puis, une poignée de minutes après, la quiche lorraine agrémentée de salade que nous avions commandée. Graziella cuisine absolument tout ce qu’elle sert, favorisant les produits locaux, et bien sûr frais et de qualité. Tartes salées maison, glaces à l’an-cienne, gâteaux… entrent dans la formule du jour (qu’il est loisible de consulter chaque matin sur facebook). Thés et cafés sont choisis avec le plus grand soin. Et la quiche, me direz-vous ? Copieuse et néanmoins légère. Un régal. Thé ô café est ouvert du mercredi au dimanche de 7h à 18h.

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Art Zone 51Le nom de la galerie d’art d’Angélique Huynh est un clin d’œil à la très mys-térieuse base militaire américaine « Zone 51 » dont il se dit qu’elle recè-

lerait des vaisseaux venus d’outre-es-pace ! Cela étant, pas de soucoupes,

chez Angélique, mais des illustrateurs et des photographes de Châtel et de la

région très connus qui exposent en ce moment : Lohran, Michel Coste, Denis Poughon, Adélaïde Camp, Antony Squizzato (ce dernier jusqu’au 11 décembre)… La veine de ces artistes est plutôt fantastique, à l’exception d’Adélaïde Camp dont l’univers est résolument enfantin. Dans sa galerie, Angélique donne des cours de dessin à des débutants de tous âges. Lohran y donne quant à lui des cours pour dessinateurs déjà confirmés. Renseignements et réservations sur artzone51.com.

Comme autrefoisLa chocolaterie et pâtisserie « Comme

Autrefois » ouvre ses portes avant la fin de l'année au 5 de l’avenue Baraduc. A l’origine des merveilles sucrées, cacaotées ou non, que vous

y achèterez sous peu, il y a Corinne Valleix, dont le nom et le talent de pâ-

tissière sont déjà bien connus à Royat et à Montferrand. Elle prépare, entre autres

mignardises, un bonbon appelé Le Cœur, inventé en 1940 (un dé de melon macéré dans du rhum et enrobé de cho-colat blanc…). Son atelier Châtelguyonnais est situé dans la partie haute de la ville. La boutique de l’avenue Baraduc sera quant à elle tenue par son ami Christophe Baila, qui, en plus des chocolats, confiseries et petites pâtisseries de Corinne vendra du chocolat chaud, façon salon de thé. Tous les produits de Comme Autrefois sont frais, sans additifs,

bref, traditionnels.

Boucherie-Charcuterie ThévenetSébastien Thévenet, 41 ans, maître ar-tisan boucher, s’est installé à Châtel, sa ville d’origine, voici cinq ans. Ni lui ni ses clients ne le regrettent. Il fait lui-même sa charcuterie (saucissons,

coppa, saucisses, andouille, galantine, terrines…) à partir de Capelins, des co-

chons du Cantal nourris à la châtaigne. Son agneau vient du Limousin, de même

que son bœuf, lequel est aussi du croisé sa-lers-charolais (il a abandonné le charolais pur en raison de son manque de saveur). Quant au veau, il le prend élevé sous la mère. Pour répondre à la demande de certains de ses clients, mais également pour en amener d’autres à découvrir une façon plus raffinée de déguster la viande, Sébastien s’est équipé d’un mûrissoir, pour gagner encore en goût et en tendreté.

on demande un primeur bioA Châtel-Guyon, le commerce se concentre essentiel-lement dans trois secteurs de la ville : l’avenue des Etats-Unis et l’avenue Baraduc qui ne forment en ré-alité qu’une seule et même artère ; la partie haute de la ville située grosso modo entre la mairie et l’église Sainte-Anne ; et les boutiques du parc thermal qui n’ouvrent qu’en période de cure, c’est-à-dire pendant environ six mois. L’offre est variée et de qualité, et si l’on ajoute la présence de deux supermarchés et de nombreux restaurants et cafés, on peut avancer sans risque de se tromper que Châtel est bien pourvue commercialement. Toutefois nous avons demandé aux cinq commerçants que nous avons rencontrés de pointer les éventuels besoins. Leurs réponses sont toutes de bon sens. Un primeur, voire un primeur bio serait le bienvenu, de même qu’une salle de sport, une boutique de vêtements pour hommes et un chausseur.

« Cœur Economique de Châtel-Guyon » est le nom de l’association qui regroupe tous les acteurs de la vie économique de la ville, que ceux-ci soient commerçants, artisans, professionnels de la santé, chauffeurs de taxi, artistes, etc. Fondée l’année dernière, elle a pour président Christian Marguiron. Un site internet (coeurecono-mique-chatelguyon.fr) référence tous les membres de l’association et détaille leur activité, leurs heures d’ouver-ture, leurs coordonnées, etc. L’adhésion est de 30 €. « Cœur Economique de Châtel-Guyon » envisage de rejoindre la Fédération des Associations de Riom Limagne et Volcans, APR, dont le nom devrait évoluer compte tenu de l'exten-sion prévisible de son territoire.

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Rapido● Wise 2018Le WISE, c’est la grande convention d’improvisation théâtrale de France. Organisée par Improvergne, elle regroupe chaque année à Riom 150 improvisa-teurs amateurs venant de tout le pays. La première édition s’est tenue en 2016. En 2018, les organisateurs aimeraient passer au niveau supérieur, pourquoi pas international. Pour cela ils cherchent des sponsors et des partenaires. La manifestation se déroulera sur 4 jours à La Puce a l’Oreille et aux Abattoirs les 12,13,14 et 15 juillet 2018. Renseignements et contacts sur le site wise2017.eu etwise.festival@gmail.com

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100% nouveAuxVous venez d'ouvrir un commerce à Riom... Contactez-nous au 06 48 46 26 85

oPtiC DÔMe KiDiliz un GRAin De Flo’lie

Le 12 de la rue du Commerce entretient avec les opticiens des relations basées sur la fidélité et la conti-nuité. C’est en effet

en 1975 que la première boutique du genre s’est installée à ce numéro. Elle s’appelait alors Optique Beauvoir. Thi-bault Randoin, qui tient la présente boutique, ne vend que des lunettes de vue françaises, montures et verres, dont la qualité n’est plus à démontrer. On trouve aussi chez lui des lentilles et les traditionnelles lunettes soleil. Il propose enfin des prestations allant de l’examen de vue au tiers payant… Ouvert du mardi au samedi de 9h15 à 12h et de 14h à 19h.

En ouvrant sa bou-tique de prêt-à-por-ter pour enfants âgés de 0 à 18 ans, Pauline Genest a, en quelque sorte, volé au secours

des parents riomois qui n’avaient plus de boutique de ce type à disposition dans le centre-ville (à l’exception de Bébé Cash qui ne vend néanmoins que pour les tout petits). Kidiliz est une franchise où l’on trouve beaucoup de marques connues et réputées, telles Levis, IKKS, Chipie… Pour garçons et filles bien entendu. Ouvert le lundi de 14h à 18h ; les mardi et mercredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h ; les jeudi et vendredi de 9h30 à 19h, et le samedi de 9h30 à 13h et de 14h à 18h.

Après vingt années de comptabilité, Florence Dufroc s’est reconver-tie en pâtisserie. Son CAP en poche et des idées plein la tête, elle

a monté son entreprise de mignardises à croquer, biscuits secs, caramels au beurre salé, etc. Son tube de l’année, de la décennie peut-être, s’appelle Doux Bitchous (quand on met les doigts dans le paquet c’est tout le bonhomme qui y passe). Elle nous promet déjà des gourmandises à base d’ail noir de Bil-lom ! Pour Noël, Florence prépare des corbeilles. Sur le marché de Riom le samedi matin, on la trouve aussi sur les foires de la région. Sa page facebook parle pour elle !

12, rue du Commerce • Riom04 73 38 28 72 opticdome.com • fopticdome

28, rue de l’Hôtel de Ville • Riom04 73 86 48 77 kidiliz.com • fkidilizriom

50, bis rue de Saint-Don • Riom06 87 52 13 66 fUn-grain-de-Flolie

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agendaDÉCEMBRE Les Fatals Picards

Concert • Un an après leur premier passage à La Puce, les Fatals Picards

reviennent pour un nouveau lâché d’humour, de riffs, de dinguerie in-telligente…1er décembre à 20h30 La Puce a l’Oreille • Riom Punish yourself

Concert • Le nouvel album de Puni-sh yourself, Spin the Pig, est annoncé comme « le plus violent » de du groupe, « machines martelées à toutes vitesse, guitares hurlantes, voix distordues. » Oreilles délicates et mozartiennes s’abstenir. Ou non. 7 décembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

Les Sales MajestésConcert • Du punk à l’anglaise version française, avec des albums aux titres qui annoncent franchement la couleur, comme « Sexe, fric & politique ». La mu-sique est un art de combat.

8 décembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

Band of GypsiesConcert • Band of Gypsies est un « tri-bute » (combien le mot français hom-mage est plus musical !) à Jimi Hendrix emmené par le guitariste du groupe Hassan Hajdi, un gars de Toul. 9 décembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

Improvergne VS FBThéâtre d’impro • Improvergne, équipe bien de chez nous (et bien chez nous), se mesure à la (et non pas au) FBI, Fédération Biterroise d’Improvisation. A vos inventions !2 décembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille Riom

Franck DuboscOne-man-Show • Nul besoin de pré-senter Franck Du-bosc, mais un simple

rappel : il sera à Châtel, au théâtre, pour lancer son nouveau spectacle.6 décembre à 20h30 • Théâtre de Châtel-Guyon • Châtel-Guyon

Le Préfet Pilate a-t-il bien fait son métier ?

Théâtre • Spectacle mis en scène et joué par le Wakan

Théâtre. Montage de textes écrits par Claudel, Boulga-kov, Burgess, Caillois… Se demander qui était Pilate (Ponce), s’interroger sur ses motivations ou son absence de motivations, c’est encore chercher à élucider la figure de Jésus-Christ. 9 décembre à 20h 30 L’Arlequin • Mozac

Les AilesCiné-club • Film de 1927 signé William Wellman, avec des scènes aériennes tournées sans trucage. Une mer-veille qui reçut le premier Oscar du meilleur Film jamais décerné. Avec Clara Bow et Charles Budy Ro-gers dans les rôles principaux. A noter que le coréalisa-teur du film était le Français Harry d'Abbadie d'Arrast, non crédité.11 décembre à 20h30 • Cinéma Lux • Riom

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Paris Combo « Tako Tsubo »Concert • Tako Tsubo est le titre du dernier album de Paris Combo, groupe français qui se produit un peu partout sur la planète. Textes modernes, musiques années 30, un bon cocktail.14 décembre à 20h30 • Salle Dumoulin • Riom

KarpattConcert • Un trio parisien composé de provin-ciaux, jouant rock, chantant chanson française… Rappelons au passage que Paris est la plus grande ville de province, et que le l’esprit provincial tant décrié n’est au fond rien d’autre que l’esprit parisien.16 décembre à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

Le Médecin malgré luiThéâtre • Par la compagnie Kapo Komica. Comme les dévots et les gras bourgeois, les médecins n’ont pas échappé aux coups de griffes de Molière. Il avait raison de les moquer. Aucun d’entre eux ne le sauva de la mort ! C’est dire s’ils étaient (sont) déficients.12 janvier à 20h 30 • L’Arlequin • Mozac

Close-upCiné-club • Une des plus étonnantes histoires d’imposture jamais filmée. 15 janvier à 20h30 • Cinéma Lux • Riom

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Parler la bouche pleineThéâtre • Par la compagnie du Da-gor. Une table et ses commensaux, pa-rents, enfants, tante, copain de la fille, etc. Et une attente. Celle d’un qui ne vient pas. Spectacle dansé, « ges-tualisé », sans un mot, mais très parlant.18 janvier à 20h30 Salle Dumoulin Riom

La Rivière AtlantiqueConcert • Avec Arielle Dom-basle et Nicolas Ker. Voir en dernière page.26 janvier à 20h30 • Salle Dumoulin • Riom

Ian Paice with PurpendicularConcert • Ian Paice est Deep Purple, il en est la première et l’ultime incarnation. Il nous revient cette année à La Puce, après un premier passage l’année dernière. Qui s’en plaint ? 26 janvier à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

Février

La RumeurConcert • La Rumeur, groupe de rap et de hip-hop déjà plus tout jeune (vingt ans de carrière) remonte sur scène après avoir tourné un long-métrage en 2016.27 janvier à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

NosfellConcert • Un groupe à la production protéiforme, toujours à la recherche du meilleur, notamment dans les textes.2 février à 20h30 • La Puce a l’Oreille • Riom

Portés de femmesCirque • On peut voir dans ce spec-tacle des choses invisibles à l’œil mais pas à l’intelligence, comme du social, du politique, de la sphère privée ou publique. Nous, le cirque, c’est avec les yeux qu’on le regarde.

Et là, on en prend plein la vue.30 janvier à 20h30 • Salle Dumoulin • Riom

Les Bruits de RecifeCiné-club • Un film brésilien de Kle-ber Mendonça Filho. Tourné en 2012, il raconte l’histoire d’un quartier de la classe moyenne où une entreprise de sécurité soudain s’installe. Et là, c’est l’angoisse. Les Bruits de Recife a représenté le Brésil aux Oscars du cinéma en 2014.

5 février à 20h30 • Cinéma Lux • Riom

C’est (un peu) compliqué d’être l’origine du mondeThéâtre • Dans le fait de tomber enceinte, il y a le fait de tomber. Etre en cloque, comme disait Renaud, c’est d’abord une chute. Rassurez-vous, les Filles de Simone, nom de la compagnie qui interprète cette drôle de pièce, ne sont pas là pour effrayer les futures parturientes. Sûr ?...6 février 2018 • Salle Dumoulin • Riom

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Fille de diplomate, la mère d’Arielle Dombasle a passé une partie de son enfance de l‘autre côté de l’Atlantique. A la

question « tu préfères la France ou l’Amérique ? », elle aurait répondu « je préfère le bateau ». Arielle Dombasle a rapporté l’anecdote au musicien et chanteur du groupe Poni Hoax, Nicolas Ker, qui, s’en inspirant, a écrit pour elle La Rivière Atlantique, l’un des « dix meilleurs albums de l’année 2016 » d’après le magazine Technikart. Cet album a donné un spec-tacle, où Arielle Dombasle et Nicolas Ker chantent en duo, et ce spectacle donne des frissons tant on sent bien qu’on est en présence d’un objet artistique aussi pur que singulier. A voir à la salle Dumoulin… à écouter… et à revoir et réécouter.

la Rivière Atlantique

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26 janvier 2018 à 20h30 salle Dumoulin • Riom

et si Miss FRAnCe ÉtAit RioMoise ?riomoise, Marie-Anne Halbwachs, 19 ans, a été élue Miss Auvergne 2017 le 16 septembre à Montluçon. Le 16 décembre prochain,

elle tentera de conquérir le diadème suprême, celui de Miss France, à Châteauroux, devant les caméras de TF1. En plus de son physique avantageux, Marie-Anne affiche un niveau d’étude et une ambition professionnelle qui ne déplaisent généralement pas au jury et au public qui désignent l’Elue. En deuxième année de droit, elle se destine en effet à une carrière dans la magistrature, visant même un siège de procureur.

C’est un programme très copieux qui attend les candidates, et donc Marie-Anne, avant l’élection. Le 16 novembre, Jean-Pierre Pernaut les a reçues dans son journal de 13h, comme il est de coutume. Les 17 et 18, elles ont rencontré des maquilleuses et des habilleuses professionnelles. Le 19 elles ont embarqué pour la Californie, où elles ont tourné leurs clips-vidéo de présentation. De retour en France le 30 novembre, elles répèteront ensuite, à Châteauroux, les différents tableaux de la cérémonie. Le niveau est très relevé cette année nous a dit un membre du comité d’organisation. Mais rien d’insurmontable pour notre Miss Auvergne à laquelle nous souhaitons la plus belle des réussites. •