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D o m i n i q u e D e l p o u x « D o u b l e j e » 18 octobre 10 décembre 2006 D o s s i e r p é d a g o g i q u e N i v e a u c o l l è g e / l y c é e

D o m i n i q u e D e l p o u x · 2015-12-03 · La Galerie du Château d’Eau vous propose une exposition monographique de l’œuvre de ... selon que les jumeaux vivent séparément

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D o m i n i q u e D e l p o u x

« D o u b l e j e »

18 octobre – 10 décembre 2006

D o s s i e r p é d a g o g i q u e

N i v e a u c o l l è g e / l y c é e

LA GALERIE DU CHÂTEAU D’EAU

L’exposition

La Galerie du Château d’Eau vous propose une exposition monographique de l’œuvre de

Dominique Delpoux. Différentes séries de portraits sont présentées, permettant

d’explorer l’ensemble de sa production. Dans un style proche du documentaire et par le

biais d’une démarche sociologique*, voire même ethnologique*, le photographe

positionne l’homme au centre de son travail, et questionne ainsi la réalité sociale de ses

modèles.

Le service pédagogique

Les Ateliers du Regard proposent des visites commentées de toutes les expositions du Château d’Eau.

Elles sont accompagnées d’un document destiné à aider l’élève à développer son rapport à l’image, et

propose des outils pédagogiques et des exercices visuels adaptés aux différentes classes d’âge.

Ce document pédagogique permet à chaque élève, d’une manière active et ludique, de trouver des clés

de lecture pour ouvrir les questionnements essentiels propres à une oeuvre photographique. Il permet

aussi de garder une trace personnalisée de l’exposition.

Contact Dominique Roux Le château d’Eau 1 Place Laganne 31300 Toulouse 05 61 77 09 42 [email protected]

Les mots suivis d’une étoile * sont mentionnés dans le glossaire.

1. LES SERIES

Qu’est-ce que permet un travail photographique en série ?

Les mineurs de Carmaux Première série réalisée par le photographe, elle présente des portraits de couples de retraités de la mine de Carmaux. On voit comment le temps a pu forger les ressemblances entre deux personnes. L’idée du double va être le point de départ de son travail sur l’identité.

Les jumeaux Cette série réalisée en 1996, présente des couples de jumeaux. Les photographies sont exposées soit en diptyque* soit en image unique, selon que les jumeaux vivent séparément ou ensemble. Allant photographier les personnes à leur propre domicile, Dominique Delpoux tente de dévoiler, au travers des similarités et des dissemblances propres à la gémellité, ce qui relève de l’uniformité, ou au contraire de l’unicité, chez chacune de ces personnes.

Les hommes du chantier En 1997, le photographe accepte une commande de la municipalité de Toulouse pour la construction du théâtre national de Toulouse- midi-pyrénées. Intrigué par ce qui relève chez chaque individu de sa propre identité, il photographie les ouvriers du chantier, et cela à deux moments différents de la journée. Il constate que le matin à l’embauche, et le soir à la fin d’une journée de travail, les visages, les corps, les attitudes sont marqués différemment. Il s’agit là encore d’en pointer les subtilités.

Double jeu En 1998, il photographie les ouvriers d’une industrie textile, et en 2000 les étudiants d’une école d’agriculture. Il prend deux portraits de chacune de ces personnes, l’un sur leur lieu de travail, l’autre dans le cadre choisi par le modèle lui-même.

Les maires Cette série, aussi intitulée « L’écharpe et l’étoffe », montre de la même manière que la précédente, des maires en habit de fonction dans leur bureau à l’hôtel de ville, et ces mêmes personnes en habits quotidiens, sur leur lieu de travail.

Les sages Nous est montré ici toute une série de petits portraits de personnes âgées, que le photographe appellera « les sages ». La manière dont ces photographies sont exposées rappelle la forme que pourrait prendre un inventaire*.

Uniformes Dominique Delpoux a photographié plusieurs personnes portant le même uniforme : équipe sportive, infirmières, pompiers ou hommes d’affaires. Comme sont titre l’indique, tout tend à montrer dans ce travail l’uniformité que procure une certaine appartenance sociale à un groupe ou corps de métier. Par ailleurs chaque personne n’en est pas moins marquée de traits distinctifs et de singularités.

2. L’APPROCHE DU SUJET

Comment révéler l’identité d’une personne ?

La pose

On peut voir que, pour l’intégralité des clichés de Dominique Delpoux, les modèles ne

sont pas pris dans une pose instantanée*, sur le vif. C’est plutôt un cadre, dans laquelle la

personne pose de manière relativement statique. Les personnages ne sont pas en train de

réaliser une action.

Cela n’empêche pas Dominique Delpoux de laisser la personne choisir sa pose.

Finalement, c’est la personne qui décide en partie de ce que l’image va représenter d’elle-

même : quels vêtements, quels objets, quelle posture … Autant d’éléments qui rentrent en

ligne de compte dans la construction de l’identité d’une personne. Pourquoi laisse-t-il à

ses modèles cette liberté? Une des réponses possible serait de dire qu’avant tout, le

photographe tente d’instaurer un rapport particulièrement humain avec chaque modèle,

permettant de questionner le regard du spectateur sur la part visible de chaque

personnalité.

Ces deux photographies montrent la même personne dans deux situations différentes. Décrivez la pose du personnage puis l’environnement dans lequel il se trouve, puis dites selon vous ce que cela nous révèle,d’elle.

Jean-Jacques, pilote d’avion

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L’environnement

De la même manière que la pose, l’environnement aussi est parfois personnalisé, et révèle

encore quelque chose de l’identité singulière de chaque individu. Dans la série des

étudiants on peut voir des diptyques* qui présentent une image de la personne sur son

lieu de travail, et une autre de la personne dans un environnement qu’elle a choisi elle-

même, selon ses goûts, sa manière d’occuper ses temps libres… Cet environnement est

porteur de beaucoup d’indices sur la vie de chaque personnage, et nous permet ainsi de

mieux les connaitre. Au contraire, une photographie de la même personne au travail nous

révèle un aspect non plus vraiment de sa singularité, mais plutôt de sa condition sociale,

plus universelle, c’est-à-dire commune à un certain groupe d’individus.

La légende ne nous indique pas la profession de cette personne. Imaginez à l’aide des éléments qui l’entourent quel métier peut-il exercer, puis dites ce que l’environnement et la pose du personnage nous révèlent, nous apprennent de son caractère ou de ses habitudes.

Michel, …

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3. LE DISPOSITIF TECHNIQUE*

Comment et avec quel procédés le photographe travaille ?

Le moment de la prise de vue*

Le photographe choisit le moment où il souhaite prendre sa photographie. Il remarque

que selon l’heure de la journée, les traits du visage, les postures ne sont pas les mêmes.

Le photographe a pris deux photographies de la même personne, au début et à la fin d’une journée de travail. Relevez les différences d’expressions et d’attitudes entre les deux photographies.

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Le flash

Dominique Delpoux utilise systématiquement le flash. La lumière est donc le plus souvent

artificielle et répartie sur l’ensemble de l’image. Cela permet d’avoir toujours le même

éclairage sur le visage.

Le cadrage*

Il choisi un cadrage assez éloigné. Cela met une certaine distance entre lui et les gens

qu’il photographie, comme pour témoigner d’un respect de leur identité. De plus, cela

manifeste le désir d’une plus grande objectivité de la part du photographe.

Voici la même photographie avec deux cadrages différents. Dites ce que l’on voit dans la première et que l’on ne voit pas dans la seconde et inversement. D’après vous pourquoi le cadrage a donc de l’importance dans ce que le photographe veut révéler au spectateur.

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Le point de vue*

S’il laisse à ses modèles la possibilité de choisir la manière de poser, c’est par contre lui

qui choisit le point de vue, en les photographiant toujours de face. C’est un dispositif

qu’on appelle frontal, à la différence d’un point de vue en plongée* ou en contre plongée*.

Voici à coté d’une photographie de Dominique Delpoux, deux photographies de deux autres photographes. Dites quel type de point de vue est adopté et qu’est-ce que cela change.

Dominique Delpoux Alexandre Rodtchenko Henri cartier-Bresson

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4. SIMILARITES ET DISSEMBLANCES

Qu’est-ce qui définie une identité ?

Le diptyque*

Dominique Delpoux met en scène ses photographies à travers des oppositions, ou plutôt

des dualités. C’est pour cela qu’il expose ses œuvres le plus souvent sous la forme de

diptyque. On peut se demander ce que cette forme apporte à son travail, et comment elle

donne du sens et de la force aux thèmes qu’il exploite.

Ces images présentent des couples de jumeaux. Chacune des personnes est photographiée dans son propre lieu de vie. Décrivez tout les éléments des personnages et de l’environnement qui sont identiques sur les deux photographies ; puis à l’inverse, trouvez les éléments qui différencient à chaque fois ces deux personnages. Enfin cherchez ce qui différencie les deux photographies.

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Les grands thèmes dans l’œuvre de Dominique Delpoux

Dans chaque série de Dominique Delpoux, on retrouve les mêmes questions sur :

L’environnement du travail et l’environnement intime.

L’uniformité et la singularité.

La ressemblance et la dissemblance.

A travers ces questionnements, la préoccupation essentielle de Dominique Delpoux est de

questionner l’identité* des gens. Cette identité, on peut la lire dans les images. Par exemple

on peut voir :

Comment les personnages sont marqués par les traces sur leur visages, leur tenue

vestimentaire, leur posture…

Ce que les gens choisissent de montrer d’eux même. (Par exemple, les étudiants

choisissent souvent de montrer comment ils occupent leur temps libre.)

Ce que l’endroit et les objets que la personne a choisis pour la prise de vue nous

apprennent sur celle-ci.

Tout ces éléments, que l’on peut lire et reconnaître dans les images, sont donc comme des

indices pour déceler l’identité de chaque personne : l’environnement dans lequel elle vit, le

travail qu’elle exerce, la manière d’occuper ses temps libres, ses goûts vestimentaires,

permettent au spectateur de la saisir sous différents aspect de son identité.

Retrouvez dans l’exposition, les photographies auxquelles appartiennent chacun de ces détails en inscrivant le nom de la personne ou le titre ci-dessous, et dites ce qu’il révèle de la personne.

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5. LE STYLE DOCUMENTAIRE ET LE PORTRAIT

Comment interroger le réel ?

La tradition du portrait

S’il existe une approche psychologique du portrait, le travail de Dominique Delpoux tient

plus à de la sociologie*. En cela, il s’inscrit dans la même approche que le grand

photographe allemand Auguste Sander (1876-1964) qui, juste avant la seconde guerre

mondiale décide de photographier ses concitoyens du point de vue de leur appartenances

sociales.

Voici présentées côte à côte une photographie d’Auguste Sander et une photographie de Dominique Delpoux. Sander a pris sa photographie il y a environ un siècle, alors que Delpoux est un photographe contemporain. Marquez sous chacune des images quel est son photographe, puis imaginez grâce aux différents indices que nous offrent les photographies, quel est le métier de chacun des personnage.

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On peut dire que Dominique Delpoux et Auguste Sander ont eu les mêmes intentions lorsqu’ils ont pris leurs photographies. Dites, de l’une à l’autre photographie, ce qui est différent et ce qui est montré de la même manière chez les deux photographes.

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Pour finir dites quelle photographie ou quelle série vous avez préférée sur l’ensemble de l’exposition, et pourquoi. …………………………………………………………………………………………………………………………

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6. GLOSSAIRE SUR LA PHOTOGRAPHIE

Diptyque La plupart du temps les photographies se présentent en une seule prise photographique. En une image le photographe résume une situation et cadre sur un morceau de la réalité. On peut aussi réaliser une suite de photographies pour raconter une histoire : on appelle cela une séquence (comme dans une bande dessinée). Le photographe peut aussi faire deux ou trois photographies en un même endroit et les assembler pour faire « éclater l’espace ». Il peut aussi présenter deux images ensemble, qui sont complémentaires ou pas, mais qui par leur juxtaposition produiront du sens.

L’inventaire Lorsque que l’on réalise un inventaire, cela signifie que l’on fait la liste d’objets de même nature ou ayant un point commun. On peut aussi le faire avec les gens. (On peut par exemple faire l’inventaire de tout les livres présents dans une bibliothèque, ou de tout les habitants d’un village…). Certains photographes ont travaillé sur des séries de photographies à la manière d’un inventaire. Par exemple, un couple de photographes célèbres (Ernst et Hila Becher) a procédé pendant toute sa carrière à faire des inventaires photographiques de châteaux d’eau et de bâtiments industriels. Dominique Delpoux travaille aussi de cette manière. On le voit surtout pour la série des « uniformes » et des « sages ».

La pose, l’instantanée, la mise en scène La photographie instantanée est un enregistrement spontané et immédiat de la réalité ; le ou les personnages ne savent pas qu’ils sont photographiés. Ils sont pris sur le vif. La photographie posée est une photo dans laquelle le ou les personnages savent qu’ils sont photographiés et prennent la pose. Dans la photographie mise en scène il s’agit pour le photographe comme dans un film, d’indiquer aux personnages l’attitude et les gestes qu’ils doivent adopter face à l’appareil.

La légende La légende est l’inscription présente sous chaque photographie et qui permet d’indiquer le titre de la photographie (s’il y en a un), éventuellement la date de la prise de vue, et quelques informations que le photographe souhaite faire connaître au spectateur. Dans le cas de Dominique Delpoux, beaucoup de légendes indiquent le prénom, le nom et le métier de la personne photographiée.

Le dispositif technique On appelle par dispositif technique tous les procédés qui permettent de rendre certains effets plastiques à la photographie : Le flash, le point de vue, le cadrage, la mise au point. Les différentes manières de les utiliser donneront du sens aux images.

Le point de vue, la position du photographe Pour prendre une photo, le photographe peut se placer en face de son sujet : on dit que la photo est prise de face. Il peut aussi se placer au dessus de son sujet : la photo est alors prise en plongée. Enfin, il peut se placer en dessous de son sujet : la photo est prise en contre plongée.

Le cadrage C’est la manière dont on cadre la photographie. On peut donc faire un cadre très serré et donc se rapprocher très près de l’objet photographié. Au contraire on peut faire un cadrage plus éloigné. Chez Dominique Delpoux, c’est plutôt un cadrage éloigné. Le personnage n’est pas pris de près, et cela permet entre autre de laisser apparaître le décor, l’environnement autour d’elle.

L’objectivité L’objectivité est une réflexion qui anime beaucoup de photographes. Etre objectif en photographie, ce serait comme photographier la réalité telle qu’elle est, sans la transformer, sans y ajouter d’effets plastiques, en donner une représentation la plus fidèle possible. Mais c’est une question qui reste ouverte, car il est difficile de prétendre à une objectivité totale. Il y a toujours un cadrage, une certaine composition de la photo, un effet de lumière qui émane de la subjectivité du photographe.

La démarche sociologique/ethnologique La sociologie et l’ethnologie sont des disciplines qui entrent dans le champ de ce qu’on appelle « les sciences humaines ». Elles s’attachent à étudier les traditions, les comportements humains, les rapports entre les gens, les phénomènes culturels (etc.), des différentes sociétés ou groupes humains. Ce sont des sciences de l’homme. L’intérêt de Dominique Delpoux pour les hommes, leur identité, leur environnement social, ainsi que la manière relativement objective dont il approche et photographie ses sujets, le positionnent dans une démarche qu’on peut qualifier de sociologique ou d’ethnologique.

L’identité L’identité d’une personne c’est tout ce qui fait qu’elle est un individu unique, grâce à une multitude d’éléments qui l’individualise ou qui l’identifie à une collectivité : de la culture et des traditions propre à son pays, au travail qu’elle exerce, en passant par sa manière de s’habiller, son nom (pensez à la carte d’identité, elle est personnelle à chacun d’entre nous). C’est tout ce qui fait qu’on reconnaît quelqu’un et aussi qu’on le distingue par rapport à quelqu’un d’autre.

« La photographie est pour moi un outil, peut-être un prétexte, qui me permet d’approcher le réel, de le questionner. »

« Dès mes premières visites, je constate combien en fin de journée, les corps et les esprits sont marqués. Tout naturellement, la question du moment où le portrait est pris se pose. »

« Dans cette réflexion qui tourne autour de l’identité, je m’interroge sur les influences entre l’homme et son environnement social, culturel, géographique... »

Dominique Delpoux