40
FORMATION PROFESSIONNELLE ACADÉMIE DE CRÉTEIL BILAN D’ACTIVITÉ 2016

D’ACTIVITÉ 2016 - forpro-creteil.org DACTIVITE... · la formation professionnelle dans l’acadÉmie de crÉteil la dÉlÉgation acadÉmique À la formation professionnelle initiale

  • Upload
    lamdang

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

FORMATION PROFESSIONNELLE

ACADÉMIE DE CRÉTEIL

BILAN D’ACTIVITÉ 2016

FORMATION PROFESSIONNELLE #04

APPRENTISSAGE Les CFA dans l’académie de Créteil p. 13 Le CFA académique de Créteil p. 14 #12

FORMATION DES ADULTES Le réseau de formation des adultes p. 17 Des partenariats avec les entreprises au service de la réussite p. 18 La formation tout au long de la vie p. 20 (GRETA//CIBC//CAVA//CAFOC//FESI)

Les ressources humaines p. 31 Les ressources matérielles p. 37

#16

VOIE SCOLAIRE Les Lycées des métiers p. 9 Les Ingénieurs pour l’école p. 10

#08

ÉDITORIAL

L’ÉDUCATION NATIONALE EST L’ACTEUR MAJEUR DE LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE.A travers ses missions de formation initiale et de formation continue, l’Education nationale participe à la fois à l’élévation du niveau de qualification de tous les publics, à la réussite de leur insertion ou reconversion professionnelle ainsi qu’à la promotion sociale.

Cette année a été marquée par l’engagement fort du réseau de for-mation des adultes dans la mise en œuvre du plan « 500 000 formations » pour les demandeurs d’emploi initié en 2016 par le gouvernement précédent. Ce dispositif a fortement mobilisé les équipes des Greta, accomplissant largement notre mission de service

public, tout en maintenant notre investissement dans les actions auprès des entreprises et des salariés. Pour conforter notre développement, il nous faudra poursuivre nos actions dans la re-cherche d’innovation, à la fois dans l’évolution de notre offre de formation visant la sécurisation des parcours professionnels et dans l’ingénierie pédagogique (construction de parcours individuali-sés, combinant formation, VAE et certification et permettant un retour rapide à l’emploi, dispositifs en entrées-sorties permanentes,…).

Dans la ligne droite de la réforme de la formation professionnelle, l’attention particulière portée par les pouvoirs publics et les financeurs à la qualité des prestations nous oblige à intensifier nos efforts dans la mise en œuvre des actions de formation et de validation de notre réseau.

La formation professionnelle initiale retient aujourd’hui l’attention de tous les acteurs. Notre capacité à la valoriser et la promouvoir comme une voie d’excellence est un enjeu majeur pour l’avenir de l’école. Elle nous engage aussi à nouer des relations encore plus constructives avec les entreprises accueillant les élèves. Les initiatives pour développer ces relations entre l’Ecole et l’Entreprise vont dans ce sens.

Grâce aux modalités pédagogiques en alternance, les formations en apprentissage concourent à la réussite des jeunes apprentis, en permettant d’acquérir l’expérience ainsi que les compétences et gestes professionnels attendus par les entreprises. Cette voie de formation répond aux besoins des jeunes qui s’y engagent ; nous nous devons de renforcer encore plus notre accompagnement au côté de l’entreprise tout au long de leur formation.

Ce bilan 2016 apporte, cette année encore, la preuve d’un réseau dynamique, dont vous découvrirez les talents et les réussites au service de la formation tout au long de la vie.

Je tiens à remercier tous les acteurs du réseau de la formation professionnelle qui œuvrent, à travers les trois voies, scolaire, apprentissage et formation des adultes à la réussite de tous et de chacun.

Nathalie Gautier, Déléguée académique à la formation profession-nelle initiale et continue

LA FORMATION PROFESSIONNELLE DANS L’ACADÉMIE DE CRÉTEIL

LA DÉLÉGATION ACADÉMIQUE À LA FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE ET CONTINUE (DAFPIC) A POUR MISSION DE PROMOUVOIR TOUTES LES VOIES DE FORMATION MENANT À LA RÉUSSITE. ELLE PILOTE LES DISPOSITIFS DE FORMATION SCOLAIRE, EN APPRENTISSAGE ET LA FORMATION DES ADULTES.

Les établissements qui œuvrent dans les voies professionnelle ou technologique au service de l’insertion professionnelle des jeunes et des adultes participent d’un processus permanent articulé autour des filières et domaines de formation. L’attribution du label « Lycées des métiers » atteste de la mise en œuvre de formations technologiques et professionnelles autour d’un ensemble cohé-rent de métiers ; ainsi, ils valorisent la formation tout au long de la vie, en proposant :• l’accueil de publics diversifiés : scolaires, apprentis et étudiants, adultes en formation continue ;• une gamme étendue de diplômes : du niveau V à l’enseignement supérieur ;• une offre de services de validation des acquis (VAE) ;• des partenariats avec les collectivités territoriales et les milieux professionnels ;• des actions visant à améliorer l’orientation vers les formations professionnelles ;• une ouverture européenne avec des échanges entre pays ;• une offre de services d’hébergement ;• un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et de suivi des publics accueillis.

Pour la formation des adultes, la DAFPIC s’appuie, sur un groupement d’intérêt public (GIP-FCIP Formation Continue et Insertion Professionnelle) dont l’objet est le développement d’une coopération concertée dans les domaines de la formation continue des adultes et de l’insertion professionnelle. Il exerce des missions de fonctions supports pour : • le Fonds académique de mutualisation (FAM) des GRETA ;• le Centre académique de validation des acquis (CAVA) ; • le Centre académique de formation continue (CAFOC) ;• les Fonds européens structurels d’investissement (FESI : FSE et FEDER) ;• le Centre national de ressources qualité (CNRQ) ;• le Centre académique de formation d’apprentis (CFA académique) ;• la promotion des dispositifs d’insertion et l’animation des personnels intervenant dans ces

dispositifs ;• la gestion des activités de bilan-orientation.

Ainsi, le GIP-FICP est à la fois un outil de gestion au service de la politique du rectorat et un instru-ment de coopération et de concertation.

4 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

VOIE SCOLAIRELa formation dispensée dans les lycées professionnels contribue à l’objectif national de réduire le nom-bre de jeunes quittant le système scolaire sans qualification. Elle offre aussi à ceux qui choisissent cette voie des parcours de pleine réussite et d’excellence. Ces parcours sont notamment rendus possibles par :• la labellisation «Lycées des métiers » qui permet un continuum de formation du CAP au BTS ;• le développement d’une politique d’accueil des élèves (positionnement pédagogique) et d’accompagnement per-sonnalisé tout au long de leur formation ;• une pédagogie de l’alternance en prise avec le monde économique afin de faciliter l’insertion sur le marché du tra-vail (22 semaines de formation en entre-prise pour un bachelier professionnel).

46 805SCOLAIRES + 13 878 POST BAC

286 EPLE1

(LPO2 + LP3) dont 66 lycées des métiers

APPRENTISSAGELes centres de formation d’apprentis (CFA), publics ou privés accueillent les jeunes de 16 à 30 ans, et sous certaines conditions, à partir de 15 ans. Ils dispensent une formation générale, technologique et pratique. En contact étroit avec le monde pro-fessionnel, ils sont le lieu privilégié d’une pédagogie spécifique à l’ap-prentissage de chaque métier.Fondé sur le transfert de compétences par les tuteurs et les maîtres d’apprentis-sage, l’apprentissage offre aux jeunes un itinéraire concret pour acquérir à la fois connaissances théoriques et aptitudes pratiques afin de maîtriser un métier. Ce contrat de travail de type particulier per-met de préparer un diplôme, du CAP au master pro, en étant en situation profes-sionnelle et en percevant une rémunéra-tion en tant que salarié d’une entreprise.

22 582APPRENTIS

35 CFA1

3 CFA PUBLICS32 CFA PRIVÉS

FORMATION DES ADULTES

Dans une perspective de développe-ment des compétences, le réseau de formation des adultes permet à tous les adultes de se former ou d’acqué-rir un diplôme ou une certification à tout âge.

Le réseau des Greta, le centre de vali-dation des acquis (CAVA) pour la VAE et les centres de bilan de compétences (CIBC) proposent des parcours permettant d’accéder à une qualification, d’obtenir une certification, de préparer une recon-version professionnelle ou une insertion professionnelle de qualité.

31 754 STAGIAIRES

Le groupement de formation continue de l’ENS Paris-Saclay

6 GRETA1

1 centre de VAE2 - CAVA3

3 centres de Bilan - CIBC4

LES 3 VOIES DE FORMATION PROFESSIONNELLE

RECTORAT > DAFPIC(Délégation académique à la formation

professionnelle initiale et continue)

DIRECTION DES SERVICES DÉPARTEMENTAUX DE L’ÉDUCATION NATIONALE (DSDEN)

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE (MEN)

NATIONAL

ACADÉMIE DE CRÉTEIL

77, 93, 94 DÉPARTEMENTS

ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX D’ENSEIGNEMENT (EPLE)

1 >GRETA : Groupement d’établissements 2>VAE : Validation des acquis de l’expérience 3 >CAVA : Centre académique de validation des acquis 4 >CIBC : Centre interinstitutionnel de bilan de compétences.

*Centre de formation d’apprentis 1 >EPLE : Établissement public local d’enseignement 2 >LPO : Lycée polyvalent 3 >LP : Lycée professionnel

VILLES

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 5

80

100

40

60

20

200

250

300

100

150

50

RÉSULTATS AUX EXAMENS PAR NIVEAU DE FORMATION

ÉTAT DES LIEUXL’OFFRE DE FORMATION L’offre de formation présente sur les trois départements de l’académie, couvre un grand nombre de secteurs d’activité et propose des formations allant du CAP au master, ainsi que des formations dans les domaines transversaux. L’académie couvre un large panel de filières professionnelles regroupées en deux grands secteurs d’activité : Tertiaire et Production (cf répartition ci contre)

NIVEAU IV

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

90%

85%

80%

74%

91%

86%

79%

NIVEAU III

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

80%

72%

84%

72%

75%

NIVEAUX I ET II

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

75%

100%

47%

RÉPARTITION DES FORMATIONS PAR NIVEAU TOUTES VOIES CONFONDUES. 2 902 formations sont proposées dans l’académie, dont 30% des formations sont accessibles en formation continue des adultes.

*Les actions en faveur de la Lutte contre le décrochage scolaire (LMDS) sont recensées et comportent notamment : les actions de remobilisation fen rançais, bilan, insertion

VOIE SCOLAIRE

APPRENTISSAGE

FORMATION DES ADULTES

MLDS* Mission de lutte contre le décrochage scolaire

56,58%

3,65%

29,53%

10,23%

(certification bureautique et langues)

NIVEAU V

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

PR

OD

UC

TIO

N

TE

RT

IAIR

E

89%87%

84%81%

94%

93%

73%

55%

SANS NIVEAU

84%

PR

OD

UC

TIO

N192 192 192

NIVEAU VI

5,4%NIVEAU V

22%NIVEAU IV

37%NIVEAU III

13,06%NIVEAUX I ET II

0,6%SANS NIVEAU*

22%

(langues, FLE, accompagnement)

184191

274248

261

7840

318

870

13 33 6 2 9

143

27351

6 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

SECTEURS D’ACTIVITÉ / FILIÈRES PROFESSIONNELLES

PRODUCTION (P)

TERTIAIRE (T)

Aide et soins aux personnes (aide et soins à la personne, coiffure, esthétique, santé, médico-social, animation médiation) -

Formations transverses (communiquer en français, compétences du socle, CléA, langues vivantes, projet professionnel, insertion, santé et sécurité au travail, prévention des risques professionnels) - Hôtellerie / Restauration / Tourisme -

Informatique / Multimédia (graphisme, multimédia, audiovisuel, informatique) - Ressources humaines (accompagnement, bilans, VAE, conseil ingénierie, tutorat, management de proximité) -

Tertiaire administratif et financier (comptabilité, gestion et finances, secrétariat, bureautique, accueil) - Transport et logistique - Vente / Relation clients (banque, assurance,

immobilier, commerce, vente).

Bâtiment TP (bâtiment et travaux publics, énergie, travail du bois) - Cadre de vie / Hygiène / Propreté / Sécurité (hygiène et

propreté, sécurité, gardiens d’immeuble) - Horticulture et paysage - Informatique / Multimédia (graphisme, multimédia, audiovisuel,

informatique industrielle) - Industrie (automobile, mécanique- productique, électricité, électronique et életrotechnique, automatisme, maintenance, mode, pressing).

RÉPARTITION DES FORMATIONS PAR DOMAINES ACADÉMIQUES TOUTES VOIES CONFONDUESLa répartition des formations dans les différents secteurs ou domaines d’activité montre la diversité de l’offre académique. Cependant près de 60% des formations relèvent de 4 filières seulement.

HÔTELLERIE RESTAURATION

TOURISME

TRANSPORTLOGISTIQUE

COMPÉTENCES DU SOCLE - CLÉA

INFORMATIQUE MULTIMÉDIA

LANGUES

HORTICULTURE ET PAYSAGE

PRÉVENTION DES RISQUES

PROFESSIONNELS

TERTIAIREADMINISTRATIF

FINANCIER

VENTE RELATION CLIENTS

AIDE ET SOINS AUX PERSONNES

INDUSTRIE

RESSOURCES HUMAINES

PRÉPARATION EXAMENS

SERVICE CIVIQUE

18,90%

8,10%

4,17%4,10%

3,59%

2,17%

1,62%

1,21%

0,90%0,66%

0,10%

6,83%

9,76%

11,69%

11,90%

14,31%

CADRE DE VIE HYGIÈNE - PROPRETÉ

SÉCURITÉ

BÂTIMENT TP

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 7

UN ANCRAGE DANS LE MONDE ÉCONOMIQUE POUR UNE CONTRIBUTION DE L’ÉDUCATION NATIONALE AUX ENJEUX ÉCONOMIQUES

L’Éducation nationale travaille en étroite collaboration avec le monde économique pour pour accompagner les formations initiales dans l’anticipation des évolu-tions technologiques et organisationnelles concernant les métiers d’aujourd’hui et de demain.

Les questions d’orientation au collège, et plus particulièrement en fin de 3ème, 2nde et terminale sont déterminantes pour l’avenir des jeunes. Pour faire de l’orien-tation un choix construit et déterminé, et éviter que ce processus soit un choix par défaut, sans réelle motivation de la part de l’adolescent, un grand nombre de démarches et de dispositifs sont proposés pour faire découvrir les métiers et les formations. De nombreux acteurs œuvrent avec conviction auprès des élèves et des établissements scolaires, comme les ingénieurs pour l’école ou les conseillers de l’enseignement technologique.

L’ensemble des établissements du second degré s’engage à développer des par-tenariats pour aider les jeunes à choisir leur orientation, à découvrir les métiers, puis à trouver leur voie pour une insertion professionnelle réussie.

A cet effet, toutes les initiatives au cœur de la relation École-Entreprise se révèlent des clés pour la réussite de tous : « semaine École-Entreprise », « semaine de l’industrie », partenariats actifs avec des entreprises et des associations souhai-tant développer le goût d’entreprendre, visites et interventions de dirigeants pour faire connaître les métiers…

VOIE SCOLAIRELa relation École-EntrepriseUNE CLÉ POUR PROMOUVOIR LA VOIE PROFESSIONNELLE SCOLAIRE

Toute l’activité sur www.ac-creteil.frCONTACT

Tél. 01 57 02 67 [email protected]

8 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

LES LYCÉES DES MÉTIERSL’académie de Créteil compte 66 Lycées des mé-tiers. Le label « Lycée des métiers » identifie des établis-sements qui offrent une palette étendue de formations technologiques et professionnelles préparant à des métiers d’un même secteur d’activités ou de secteurs proches.

La labellisation des lycées des métiers et la signature des contrats de progrès engageant les lycées de l’aca-démie permettent d’offrir aux élèves des gages de réelle promotion scolaire et sociale en prise avec le monde éco-nomique

Le label est délivré par la rectrice après un audit sur la base d’un cahier des charges qui précise les exigences à respecter : • des formations technologiques et professionnelles au-

tour d’un ensemble cohérent de métiers ; • des publics diversifiés : scolaires, apprentis et étu-

diants, adultes en formation continue ; • une gamme étendue de diplômes : du niveau V à l’en-

seignement supérieur ; • une offre de services de validation des acquis ; • des partenariats avec les collectivités territoriales et

les milieux professionnels ; • des actions visant à améliorer l’orientation vers les for-

mations professionnelles ; • une ouverture européenne ou des échanges avec

des pays étrangers ; • une offre de services d’hébergement ; • un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ou

de suivi des publics accueillis.

SEINE-ET-MARNE Lycée André Malraux (Montereau) : industries et design graphiques.

VAL-DE-MARNE Lycée Jacques Brel (Choisy-le-Roi) : ébénisterie.

SEINE-SAINT-DENISLycée Voillaume (Aulnay-sous-

Bois) : conception et réalisation de systèmes industriels.

ARTEXPRO 2016 AU PALAIS DES SPORTS ROBERT-OUBRON, À CRÉTEIL (94)Depuis sa première édition en 2002, des élèves de la voie professionnelle exposent leurs travaux dans des champs de création aussi divers que la sculpture, les arts visuels, l’écriture, la photographie, les arts numériques et bien d’autres encore. Cette manifestation emblématique de l’académie de Créteil, unique en son genre à l’échelle nationale, revêtait en 2016 une importance particulière dans le cadre des « 30 ans du bac pro ». Cette année, comme tous les ans, les œuvres exposées témoignaient de la créativité et du dynamisme de la voie professionnelle en valorisant les projets artistiques, culturels et scien-tifiques menés en partenariat dans les lycées professionnels et les sections d’enseignement professionnel de lycées polyvalents. Ci-dessous, quelques exemples d’œuvres exposées, réalisées par des élèves des Lycées des métiers.

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 9

LES INGÉNIEURS POUR L’ÉCOLE

SEMAINE ÉCOLE ENTREPRISE 2016

La semaine École-Entreprise a eu lieu du 21 no-vembre au 25 novembre 2016. Elle est l’occasion de sensibiliser les collégiens et lycéens au monde de l’entreprise. Cet événement permet de mettre en valeur les échanges entre les entreprises et le monde éducatif et de les promouvoir. Le thème re-tenu pour cette 17e édition était «vers un monde connecté».

Elle a permis de mobiliser 1 113 élèves, étudiants et enseignants autour de 36 actions de visites d’entreprises et d’interventions de professionnels dans les classes.

Exemple d’une visite pour une classe de seconde année de BTS Systèmes Numériques du lycée Paul Eluard de Saint-Denis (93) qui a eu l’op-portunité de visiter la Direction Générale Industrielle d’Air France à Roissy. //

[email protected]

L’EXPERTISE DE SALARIÉS AU SERVICE DE L’ÉDUCATION NATIONALEParticipant activement au développement des relations entre le monde professionnel et le monde éducatif, les Ingénieurs pour l’école (IPE) organisent des conférences, des visites en entreprises, et conçoivent des dispositifs originaux visant à informer sur les métiers, pour per-mettre aux élèves une meilleure connaissance des voies possibles ainsi qu’une ouverture sur le monde économique.

Le dispositif « Ingénieurs pour l’école » constitue une expérience origi-nale de rapprochement entre l’école et l’entreprise. Les missions confiées aux Ingénieurs pour l’école (IPE) consistent à informer les élèves sur les métiers et les filières de formation, à valoriser les enseignements professionnels et technologiques, ainsi que l’apprentissage. Ce dispositif permet de détacher des ingénieurs et des cadres de leur entreprise dans les académies, pour une période d’un à trois ans renouvelables, afin qu’ils puissent mettre leur expé-rience professionnelle au service du système éducatif. Les IPE restent salariés de leur entreprise et la réintègrent à la fin de leur mission. Ils contribuent au rapprochement de l’école et de l’entreprise pour préparer les jeunes à la vie professionnelle et favoriser leur insertion dans l’emploi. L’association des ingénieurs pour l’école se veut une entreprise citoyenne qui s’occupe de l’éducation des jeunes et de leur formation.

La Cellule Académique Relation Ecole Entreprise de Créteil (CAREE) compte trois IPE issus des groupes Air France, EDF et THALES. Les moyens d’inter-vention de la CAREE vont de la découverte des métiers, des formations et des acteurs du monde économique par les élèves, étudiants et enseignants dans le cadre de visites d’entreprises, forums métiers, interventions de professionnels dans les établissements, conférences, salons, stages d’immersion en entre-prise. Ils participent à l’accompagnement des équipes pédagogiques dans les formations aux techniques de recherche d’emploi et la recherche de stages, pôles de stages, concours, jurys.

CONTACT : [email protected]

10 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

ENTREPRISE ? CIRCUIT ÉCONOMIQUE ? EMBAUCHE ?

Autant de sujets d’intervention pour nous IPE, en collège et lycée dans la dynamique du développement de la relation « École- Entreprise », « éducation-économie », et notam- ment la Semaine de l’Industrie qui s’est dé-roulée du 14 au 18 mars 2016.

A partir d’un projet mené avec l’établissement, et sur la base de vidéo d’échanges, de présentations et de l’expression des élèves, animation de session de découverte et de sensibilisation, pour que les élèves prennent quelques repères et ouvrent une fenêtre sur l’économie. C’est également des anima-tions sur le CV, la lettre de motivation, des séances de préparation à l’entretien pour la recherche de stage ou d’emploi, mais également pour accom-pagner les élèves de collège dans la procédure Pass’pro !

Ces actions viennent en support ou sont à l’initia-tive des projets d’établissement dans la mise en œuvre des parcours avenir ou le développement d’actions favorisant l’orientation professionnelle des jeunes. Aussi, de la cinquième aux classes post-bac, en enseignement général, technologique, professionnel, ou spécialisé sont impliqués sur ces derniers mois 4 classes de 5ème, 29 classes de 4ème, deux classes de Segpa, 8 classes de 3ème, soit plus de 900 élèves de collège concernés et 120 élèves de lycées professionnels ! // Daniel Toutan

SEMAINE DE L’INDUSTRIE 2016

La semaine de l’industrie est un rendez vous es-sentiel qui rythme la vie économique des 3 départe-ments de notre académie. Elle vise notamment à faire évoluer l’image de l’industrie, à renforcer l’attracti-vité des métiers qu’elle propose et à présenter aux élèves et étudiants de nos établissements, les outils de formation à ces métiers. La semaine de l’indus-trie s’est déroulée du 14 au 18 mars, elle a permis de mobiliser 590 élèves et enseignants sur des actions de visites de sites industriels, des interventions en classe. Exemple d’une visite de la centrale à combus-tion EDF de Vitry sur Seine par une classe TEMSEC*du Lycée de Le Champs de Claye à Claye Souilly (77) // [email protected]

* Technicien de Maintenance des Systèmes Energétiques et Climatiques

Intervention en 5ème collège Victor Hugo à Créteil.

Présentation utilisée lors des interventions devant les élèves.

CONTACTSERVICE ACADÉMIQUE D’INSPECTION DE L’APPRENTISSAGE (SAIA)Tél. 01 57 02 67/[email protected]

CENTRE DE FORMATION D’APPRENTIS (CFA) ACADÉMIQUETél. 01 57 02 67 [email protected]

L’APPRENTISSAGE, UN MOYEN D’INSERTION PERFORMANTSi la situation économique générale pèse sur le taux d’emploi des apprentis à la sortie de leur formation, l’apprentissage reste un moyen d’insertion perfor-mant. Sept mois après leur sortie de formation en centre de formation d’apprentis (CFA), 61,7 % des apprentis ont un emploi, soit 18,7 % de plus que les jeunes issus de la voie scolaire (43 %). Parmi ces apprentis en emploi, 54% d’entre eux sont en CDI et 52% travaillent dans l’entreprise où ils ont effectué leur apprentissage. L’Éducation nationale se mobilise particulièrement sur l’ objectif gouvernemental de 500.000 apprentis, en ciblant les premiers niveaux de qualification et les métiers en tension. Elle compte dans ses lycées publics 36 462 apprentis, accueillis notam-ment dans 89 centres de formation d’apprentis (CFA) gérés par des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et 591 unités de formation par apprentissage (UFA).

La possibilité d’offrir des parcours de formation mixtes, combinant statut scolaire et apprentissage dans les EPLE (un an sous statut scolaire, puis deux ans en apprentissage ou 2 ans + 1 an), constitue à la fois pour les jeunes et pour les employeurs une condition favorable au développement de l’apprentissage en lycée. Par ailleurs, au-delà des parcours mixtes, les lycées publics qui assurent des forma-tions par apprentissage peuvent proposer à des élèves décrocheurs une poursuite d’études en apprentissage ou à des jeunes ayant rompu un contrat d’apprentissage de terminer leur formation sous statut scolaire. Pour les jeunes, ce dispositif a l’intérêt de leur éviter de changer d’établissement lorsqu’ils changent de statut (scolaire ou apprentissage).

Sources : Ministère de l’Éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/cid155/se-former-par-l-apprentissage.html#Developper_l_apprentissage // DGESCO bureau de la formation professionnelle initiale/Christine Morrison apprentissage en EPLE au 31 décembre 2014 // DEPP – Note d’information n°13 – mai 2016 « Le niveau de formation et de diplôme demeure toujours déterminant dans l’insertion des apprentis »

Une autre voie de réussiteOBTENIR UN DIPLÔME ET UNE PREMIÈRE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

APPRENTISSAGE

12 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

LES CFA DANS L’ACADÉMIE DE CRÉTEILLES APPRENTIS CRISTOLIENS

Des effectifs en augmentationComme au niveau national ou régional, le nombre d’ap-prentis formés dans l’académie de Créteil a connu une légère augmentation cette année après 3 années consé-cutives de baisse. On dénombre au 31 décembre 2016 22 582 apprentis, soit une augmentation de 2 ,9% en 1 an. Ces apprentis sont formés sur 167 sites de formation (CFA ou antenne de CFA, UFA dans les établissements scolaires publics ou privés, IUT, universités...). rattachés à 35 CFA. Parmi ces CFA, 32 sont privés et 3 sont publics.

Profil des apprenti-e-sAprès plusieurs années de hausse régulière, l’âge moyen des apprentis s’est stabilisé cette année à 20 ans et 2 mois (19 ans et 4 mois en 2009).3 apprentis sur 10 sont des filles, cette proportion étant plus importante sur les niveaux I, II et III (environ 38%) que sur les niveaux V et IV (environ 28%).

Niveaux de formation70,5% des apprentis suivent une formation les préparant à une certification professionnelle de niveau V, IV ou III. La tendance observée depuis 2011 se confirme encore cette année avec une augmentation des effectifs sur les niveaux I, II et III et une diminution sur les niveaux V et IV (+ 4,5% sur le niveau I et – 3,8% sur le niveau V, toutefois, l’écart tend à se resserrer).

LES CFA PUBLICS CRISTOLIENSEn 2016, les 3 CFA publics ont accueilli 2 185 apprentis. Entre 2014 et 2016, contrairement à la tendance générale, le CFA académique a vu ses effectifs augmenter de 19,6% pour dépasser le seuil des 1 500 apprentis. Les deux autres CFA publics sont le CFA du CNAM et un CFA agricole.

Le département de Seine-et-Marne accueille à lui seul 39% des apprentis. Toutefois, il a vu ses effectifs baisser (-1,2%) tout comme la Seine-Saint- Denis -1% (33,3%) alors que le Val-de-Marne a vu les siens augmenter de 5,4% (27,8%).

5,4%

+ 27

,8%

VAL-DE-MARNE

SEINE-ET-MARNE

39%

- 1,2%

SEINE-SAINT-DENIS

33,3%

- 1%

22 582APPRENTIS

+ 2,9

%

167SITES

35CFA

32PRIVÉS

3PUBLICS

RÉPARTITION PAR NIVEAUX DE FORMATION

20162015

19% 17%NIVEAU I

28% 29%NIVEAU V

22% 23%NIVEAU IV

21% 21%NIVEAU III

11% 11%NIVEAU II

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 13

LE CFA ACADÉMIQUE DE CRÉTEILOuvert en 2006 avec 120 apprentis, le CFA académique continue sa croissance en 2016, avec 1 535 apprenti-e-s et 45 unités de formation en apprentissage (UFA), qui pro-posent 55 diplômes. Le CFA académique a progressive-ment intégré les CFA publics présents en les transformant en UFA : • dans le secteur des métiers de bouche :

François Rabelais de Vitry-sur-Seine (94) avec 360 apprentis en 2016, et le Gué-à-Tresmes de Congis-sur-Thérouanne (77) avec 94 apprentis en 2016.

• dans le secteur industriel et agricole : Georges Cormier de Coulommiers (77), avec 86 apprentis en 2016.

Avec 80 formations proposées, le CFA académique de Créteil dispose d’une offre de formation large et diver- sifiée dans de nombreuses filières/métiers : hôtellerie -restauration/métiers de bouche ; industrie et bâtiment, électricité, électrotechnique, maintenance industrielle, industrialisation des produits mécaniques, travaux pu-blics, maintenance, géomètre-topographe ; tertiaire ad-ministratif et financier ; sanitaire et social. Toutes ces filières sont porteuses d’emplois et d’opportunités de recrutement dans le réseau de PME-PMI, les grands groupes et les collectivités territoriales du bassin d’em-ploi. Les entretiens avec les chefs d’entreprise confirment les besoins des acteurs économiques publics et privés locaux et leur volonté d’accueillir des apprentis sur diffé-rents niveaux de qualification.

CONGIS-SUR-THEROUANNE

LA FERTE-SOUS-JOUARRE

MEAUX

SERRIS

CHELLES

NOISIEL

BUSSY-ST-GEORGES COULOMMIERS

TOURNAN-EN-BRIE

PONTAULT-COMBAULT

CHAMPAGNE-SUR-SEINE

COMBS-LA-VILLE

SAVIGNY-LE-TEMPLE

HERICY

MELUN

VAUX-LE-PENIL

DAMMARIE-LES-LYS

ROMAINVILLE

MONTREUIL

BAGNOLET

DRANCYLIVRY-GARGAN

DUGNY

TREMBLAY-EN-FRANCE

ROSNY-SOUS-BOIS

CRÉTEIL

LE KREMBLIN- BICÊTRE

SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS

CHENNEVIÈRES-SUR-MARNE

CHAMPIGNY-SUR-MARNE

NOGENT-SUR-MARNE

MAISONS-ALFORT

VILLENEUVE SAINT-GEORGES

FRESNES

ALFORVILLELA VARENNE-

ST-HILAIRE

VINCENNES

VITRY- SUR-SEINE

SUCY-EN-BRIE

CACHAN

CHOISY LE ROY

BÂTIMENT

TERTIAIRE

INDUSTRIEL

SANITAIRE& SOCIAL

HÔTELLERIERESTAURATIONMÉTIERS DE BOUCHE

IMPLANTATION

45 UFA préparent à 55 diplômes dans les domaines suivants :

RÉSULTATS AUX EXAMENS Les taux de réussite aux examens du CFA académique se situent dans la moyenne de l’ensemble des CFA publics et privés. Nos meilleurs apprentis ont obtenu également des récompenses à des concours (cf. page 15).

DE* MASTERCAP BAC BTS MC*

* MC = mentions complémentaires DE = Diplômes d’État Santé

91,3%

84,9%

63,7%

92,3%

98%

25%

Toute l’activité sur http://cfaacademique.ac-creteil.fr

14 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

L’ÉCOLE DES FUTURS TOP CHEFS

Le centre de formation des apprentis (CFA) de Vitry-sur-Seine forme chaque année des centaines de jeunes aux métiers de bouche. Dans le cadre d’une convention exceptionnelle avec le Conseil dépar-temental, les apprentis ont investi les cuisines des collèges du Val-de-Marne.

Cette coopération a démarré en 2003. Le Conseil départemen-tal rencontrait des difficultés de recrutement des personnels de restauration collective, alors que le CFA voulait permettre à des jeunes en grande difficulté de se former en alternance. Un projet commun est né. « On a d’abord recruté des appren-tis cuisiniers dans les crèches et restaurants administratifs, se souvient Vincent Dunglas, responsable du service Mobilité à la direction des Ressources humaines du Département. Nous avons commencé avec 13 apprentis pour atteindre 120 en 2014. Puis nous avons élargi ces recrutements aux collèges. Mais avec les vacances scolaires, le temps de travail n’était pas adapté au cursus du CAP.»

Un cursus spécial dédié au Département

Qu’à cela ne tienne, les partenaires décident de créer un cursus spécial, dédié au département. « On a mis en place un calendrier d’alternance en fonction de la demande du Conseil départemen-tal explique Sullivan Dodeler, le cuisinier formateur référent. Le CAP agent polyvalent restauration est modulé avec l’accord de l’Éducation nationale, en partenariat avec le Département et la mission locale de Vitry/Ivry. « On a aussi dégagé des fonds grâce à la région Ile-de-France » renchérit Catherine Loehac, directrice du CFA. Et Vincent Dunglas de conclure : « on a fait un pari, on l’a collectivement réussi. »

La première promotion est sortie en juin 2016 avec 100 % de succès ; du coup, « on leur a proposé de faire une année de plus pour obtenir le CAP cuisine. Les dix ont accepté ! » s’enchante Vincent Dunglas.

« Ce cursus est une vraie chance. » lâche Mamadou, 20 ans, qui avait tenté la plomberie, la mécanique et puis une formation fer. Un peu comme Younes, 22 ans, orienté en menuiserie. « Ce n’était pas pour moi, explique-t-il. La cuisine, c’est moi qui l’ai choisie. Je me découvre avec l’expérience. »

Dans une salle de travaux pratiques du CFA Rabelais, niché au milieu des barres d’immeubles du quartier de la Commune-de- Paris, à Vitry-sur-Seine, ils sont une dizaine aux fourneaux. Aïssata et Noorjahan, 27 ans, apprenties en CAP cuisine, s’appliquent sur la caramélisation de poires. En dehors des mer-credis et jeudis, jours de cours, elles travaillent dans les collèges du département.

« Je n’avais pas de travail, se souvient Noorjahan, maman de deux enfants. La mission locale m’a parlé du recrutement dans les cuisines collectives des collèges du Conseil départemental. J’ai saisi ma chance ! » Elle entre dès 2014 en CAP agent polyva-lent restauration, créé grâce à une collaboration exceptionnelle entre le CFA et le Département. // Extrait du Val-de-Marne, le magazine du département n°340, déc. 2016

Sandra Fofana, élève de l'UFA Rabelais, est médaille d’or régionale au concours du meilleur apprenti de France.© Sylvain Lefeuvre

CONCOURS RÉGIONAL DU MEILLEUR APPRENTI DE FRANCE : DEUX MÉDAILLES D’OR POUR L’UFA RABELAIS DE VITRY-SUR-SEINE

Sandra Fofana, qu’avez-vous retiré de ce concours ?

Rien que la participation, ça apporte un petit plus. Des restaurants et des palaces renommés m’ont laissé leurs coordonnées le jour même. A côté du BAC pro, ça renforce la crédibilité professionnelle. Et puis, sur le curriculum vitae, ça fait bien aussi, ne le cachons pas. La médaille d’or régionale peut donc m’ouvrir de belles portes. Ça me permet de faire mes choix dans un secteur où la demande des recruteurs est forte : on manque de serveurs.

A présent, avec ma médaille d’or, je prépare les épreuves nationales. C’est totalement dans mes capacités, alors j’irai au bout.

La formation dispensée à l’UFA Rabelais vous a-t-elle aidée ?

Nous étions vingt concurrents dont deux issus de Rabelais : Jérémy et moi. Nous sommes en concurrence puisqu’il n’y a qu’une seule catégorie pour les filles et les garçons. Et ça se passe bien. Au final, nous avons tous les deux décroché une médaille d’or. C’est vrai que, outre la qualité de la formation, la direction nous permet de dégager du temps pour nous préparer. C’est aussi important pour se mettre en condition. // Extrait du site de la mairie de Vitry-sur-Seine - Propos recueillis par Nathanaël Uhi

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 15

LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIEUN RÉSEAU AU SERVICE DE LA FORMATION CONTINUE DES ADULTES

L’Éducation nationale met en œuvre son activité de formation profession-nelle continue grâce au réseau national d’opérateurs, les GRETA. Ces GRoupements d’ETAblissements sont constitués d’Etablissements locaux d’enseignements (EPLE), qui mettent en commun leurs moyens matériels et humains pour répondre aux besoins des entreprises et des organisations pu-bliques et privées sur un bassin d’emploi.

Se situant sur un marché concurrentiel et fonctionnant sur fonds propres, notre réseau national de la formation des adultes est un opérateur singulier qui représente environ 5% du marché de la formation, tout en assurant une mission de service public.

Le chiffre d’affaires des organismes de formation au niveau national repré-sente 7,88 milliards d’euros, dont 27 % est assuré par des organismes publics ou parapublics, parmi lesquels les GRETA représentent 493 millions d’eu-ros et près de 550 000 personnes accueillies.

Deux structures appartenant également à l’Éducation nationale accueillent les salariés, les demandeurs d’emploi et, plus largement, tous les adultes qui souhaitent bénéficier d’un bilan de compétences ou faire valider leur expérience professionnelle : ce sont les Centres de bilan (CIBC), et les Centres académiques de validation des acquis (CAVA).

FORMATION DES ADULTESFormez-vous à demainFORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE

Toute l’activité sur www.forpro-creteil.orgCONTACT

Tel. 01 57 02 67 [email protected]

16 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

UN MAILLAGE TERRITORIAL AU SERVICE DE TOUS LES PUBLICSLe réseau de la formation des adultes de l’académie de Créteil comprend 180 lieux de réalisation des prestations de formation (GRETA), de bilan de compétences (CIBC) et de VAE (CAVA). Implantés à 90 % dans les établissements scolaires de l’académie, ils accueillent chaque année plus de 30 000 adultes.

CENTRES DE FORMATION

CENTRES DE BILANS DE COMPÉTENCES

CENTRES ACADÉMIQUES DE VALIDATION DES ACQUIS

SIÈGES

LE RÉSEAU DE FORMATION DES ADULTES

94

VAL-DE-MARNE

77

SEINE-ET-MARNE

93

SEINE-SAINT-DENIS

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 17

49 entretiens réalisés avec les tuteurs Renault + Manpower + Randstad + GRETA.

24 personnes ont finalement pu intégrer la POEC

17ont suivi le cycle complet du CAP en contrat de professionnalisation.

DES PARTENARIATS AVEC LES ENTREPRISES

AU SERVICE DE LA RÉUSSITE

Les 17 lauréats du CAP Conducteur d’installation de productions.

Le coeur de métier des GRETA est de répondre aux besoins des entreprises, et de permettre aux individus d’acquérir les compétences nécessaires à une insertion professionnelle durable ou de préparer une reconversion professionnelle.

Des partenariats forts avec des entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs se nouent pour assurer la formation des salariés ou des demandeurs d’emploi en vue de leur embauche. Les exemples ci-dessous en témoignent.

LE GRETA MTI94 FORME LES CONDUCTEURS DE LIGNES DE PRODUCTION DE RENAULT

Le 21 mars 2016 a eu lieu la remise des diplômes décernés aux 17 lauréats de la promotion 2015 en présence de tous les partenaires de l’opération.

Un dispositif complexe a été construit par l’équipe du GMTI94 sous la houlette de Vincent Ruffin (CFC). Il associe une double alternance avec deux groupes de salariés sous contrat de professionnalisation intérimaires au sein de deux ETT* distinctes (Randstad et Manpower), une mise à niveau préalable (mathématiques et français) prenant place dans une POEC (Pré-paration opérationnelle à l’emploi collective), puis une formation alternée GRETA-Renault visant le CAP Conducteur d’installation de productions cofinancée par le FSE. M. Loisel, directeur du site a annoncé de la CDIsation des 7 meilleurs stagiaires, ce qui est une très bonne nouvelle. Une deuxième promotion, en cours de préparation, viendra conforter ce partenariat exemplaire. // Vincent Ruffin, CFC* Entreprise de travail temporaire

*

RENAULT

En présence de Daniel Djimadoum, président du GRETA MTE77 (à droite de la photo), des managers opérationnels et des responsables Formation/RH.

18 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

UNE PREMIÈRE PROMOTION D’AGENTS MAGASINIERS CHEZ DISNEYLAND PARIS®

Fruit d’un partenariat initié par Olivier Barbin (CFC), la première promotion des lauréats du titre professionnel d’«Agent Magasinier» a été célébrée le 7 avril 2016, dans les locaux de Disneyland Paris. En présence de Daniel Dji-madoum, président du GRETA MTE77, des managers opé-rationnels et des responsables Formation/RH, la directrice des boutiques a chaleureusement félicité les 8 « castmem-bers* » diplômés pour leur réussite exemplaire.

« C’est une réussite totale explique-t-elle : 100 % de réussite au diplôme, une super-dynamique, très positive, s’est mise en place. Les effets pour l’instant vont au-delà de la réussite au diplôme, car cette dynamique a permis aux salariés de se projeter vers d’autres métiers au sein de l’entreprise, et le souhait d’évoluer. Deux d’entre eux sont d’ailleurs inscrits à l’école de gestion de stocks, ce qui n’avait pas été possible pour eux avant la formation. Au vu de la réussite, on pourrait déployer des dispositifs vers d’autres métiers, notamment commerciaux, avec de l’anglais technique adapté, en lien avec le centre de Torcy, par exemple, plus près d’ici.»

Au travers de cette cérémonie, ce sont les valeurs du GRETA MTE 77, mais aussi de tous les GRETA qui sont mises en avant, puisque ce parcours de formation est une démonstration de notre capacité à répondre à la demande des entreprises, un bel exemple de co-construction de dispositif pour répondre à un besoin particulier. » // Nicolas Plazanet, CFC* employés

12 LAURÉATS POUR LE CQP1 ANIMATEUR PÉRISCOLAIRE

C’est avec un grand plaisir que la Ligue de l’enseignement du Val-de-Marne et le GRETA MTI77 ont pu décerner le CQP Animateur péris-colaire à l’ensemble de la première promotion de 12 diplômé(e)s le 6 juin 2016 à Alfortville en présence des deux équipes.

Grâce à un partenariat qui s’est avéré très riche et fructueux entre la Ligue de l’enseignement du Val-de-Marne et les GRETA MTI77 et MTI94, le parcours d’animation, financé par le Conseil régional d’Ile-de-France, a débuté en octobre 2015 à Melun.

Une nouvelle session 2016-2017 de formation, associée à la présen-tation du BPJEPS2 spécialité ani-mateur mention loisirs tous publics s’est également mise en place tou-jours à Melun. Merci à notre coor- dinatrice Sophie Morillas et à son équipe ! // Catherine Thomas, CFC

1 >CQP : Certification de qualification profes-sionnelle 2 > BPJEPS : Brevet professionnel de la jeu-nesse, de l’éducation populaire et du sport

Caroline Meunier, responsable formation de la Ligue de l’enseignement du Val-de-Marne et Catherine Thomas, CFC du GRETA MTI77.

Mathilde Poujol, formatrice de la ligue de l’enseignement du Val-de-Marne et Joëlle Humblot, formatrice du GRETA MTI77, entourées par les diplômé(e)s.

DISNEYLAND PARIS

LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT DU VAL-DE-MARNE

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 19

25 000

15 000

20 000

30 000

35 000

Le réseau de la formation continue de l’académie de créteil est tou-jours le plus important au niveau national.Le CA académique pour 2016 s’élève à 39,704M€, en progression de +2,71% par rapport à 2015. Avec 3,9 millions d’heures-stagiaires et l’ac-cueil de plus de 31 000 bénéficiaires, notre réseau reste le plus important de France.

Le nombre d’heures-stagiaires poursuit sa hausse (+8,87%) sous l’impulsion notamment du « plan 500 000 formations » qui impacte forte-ment la durée moyenne des formations, en pro-gresse de +17% soit cette année 123 heures.

Le ratio fonds privés/fonds publics, qui traduit la diversité de nos financements, reste déséquilibré à 34/66 et le volume d’activité sur fonds privés recule de 16%.

Les données qui suivent sont le reflet de l’activité globale en 2016, développées par les différentes structures du réseau : les 6 GRETA (GRoupement d’Établissements) et le département Forma-tion continue de l’ENS Paris Saclay ; le Centre académique de validation des acquis (CAVA) ; les 3 Centres inter-institutionnels de bilans de compétences (CIBC) ; le Centre académique de formation continue (CAFOC) et le Fonds social structurel d’investissement (FESI).

#29 CAVACENTRE ACADÉMIQUE DE VALIDATION DES ACQUIS

CAFOCCENTRE ACADÉMIQUE DE FORMATION CONTINUE

#32

FESIFONDS EUROPÉENS STRUCTURELS ET D’INVESTISSEMENT

#33

FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIEGRETA-CIBC // CAVA // CAFOC // FESI

FORMATION DES ADULTES

123 Heures

2016

3 915 075 heures / stagiaires

31 754 stagiaires

-2,79%

2013

3 692 623 heures / stagiaires

32 235 stagiaires- 10,77%

115 Heures

2014

3 472 794 heures / stagiaires

32 571 stagiaires+10,31%

107 Heures

2015

3 596 213 heures / stagiaires

34 015 stagiaires

+4,24%

106 Heures

ÉVOLUTION DES RÉSULTATSMalgré les incertitudes liées au contexte du marché en 2016, le réseau des Greta a progressé de près de 3%, grâce aux commandes complémentaires collectives et individuelles de nos deux principaux financeurs publics : le CRIF et Pôle Emploi.L’ENS Paris Saclay et le CAVA maintiennent en 2016 leur activité en consolidant les excellents résultats obtenus en 2015.

NOMBRE DE STAGIAIRES ET DURÉE MOYENNE DES FORMATIONSLe nombre d’heures-stagiaires réalisées en 2016 dépasse les 3,9M d’unités et poursuit sa hausse sous l’impulsion notamment du « plan 500 000 formations ». De facto, la durée moyenne des formations atteint 123 heures, mettant fin à la baisse tendancielle observée depuis trois ans.

NOMBRE DE STAGIAIRES

DURÉE DE FORMATION

36 910 355€

1 047 210 €

417 595 €

1 328 615 €

39 703 775€

20162014

666 185 €

613 540 €

1 252 337 €

36 134 366 €

38 666 428 €

2015

1 053 333 €

717 142 €

1 514 749 €

35 369 250 €

38 654 474 €

2013

34 891 360 €

625 047 €

746 660 €

1 304 852 €

37 567 919 €

+2

,84%-0,03%

ENS CACHAN

CAFOC

CAVA

GRETA

+2

,71%

LES CHIFFRES EN 2016

LE TOP 10 DES CERTIFICATIONS

VISÉES

1

DIPLÔME D’ÉTAT D’AIDE SOIGNANT-E

2

CAP PETITE ENFANCE

3

DIPLÔME D’ÉTAT AUXILIAIRE DE PUÉRICULTURE

4

CAP INSTALLATEUR-TRICE

THERMIQUE-SANITAIRE

5

BTS SERVICES INFORMATIQUES AUX

ORGANISATIONS

7

CAP PRO ELEC 6

ASSISTANTE DE VIE AUX FAMILLES

9

CAP CUISINE

8

BTS COMPTABILITÉ GESTION DES

ORGANISATIONS

UNE CONCENTRATION DES FORMATIONS MISES EN ŒUVRE DANS 4 DOMAINESQuatre domaines Aide et Soins aux personnes, BTP, Tertiaire administratif et financier et Industrie totalisent près de 60% des financements acceptés et donc des formations réalisées. 25% des formations concernent le domaine des formations transverses : savoirs de base ; compétences socle ; formations linguistiques et langues étrangères; projet professionnel et insertion, santé sécurité au travail et prévention des risques professionnels… ; ce sont des savoirs transversaux visant à sécuriser la personne dans son futur métier ou son futur emploi.

HÔTELLERIE RESTAURATION

TOURISME

TRANSPORTLOGISTIQUE

COMPÉTENCES DU SOCLE - CLÉA

INFORMATIQUE MULTIMÉDIA

LANGUES

HORTICULTURE ET PAYSAGE

CADRE DE VIE HYGIÈNE - PROPRETÉ

SÉCURITÉ

TERTIAIREADMINISTRATIF

FINANCIER

BÂTIMENT TP

VENTE RELATION CLIENTS

AIDE ET SOINS AUX PERSONNES

INDUSTRIE

RESSOURCES HUMAINES

18%

14%

13,8%

11%

8%

0,5%

SATISFACTION DES CLIENTSSoucieux de la satisfaction des clients (bénéficiaires de formation, financeurs, commanditaires, entreprises...), notre réseau est certifié ISO 9001 depuis plus de 15 ans. Toutes les formations font l’objet d’une enquête de satisfaction auprès des stagiaires dans l’objectif d’optimiser nos prestations.

PÉDAGOGIE

85,11 %

ACCUEIL

91,88 %

DÉROULEMENT FORMATION

85,39 %

SATISFACTION GLOBALE

90,27%TITRE PROFESSIONNEL

SECRETAIRE ASSISTANTE

10

PRÉVENTION DES RISQUES

PROFESSIONNELS

6,5%5,9%

4%

3,8%

5,7%

3,8%

2,5%

2,5%

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 21

FONDS PUBLICS ET PRIVÉS

SOURCES DE FINANCEMENT DE L’ACTIVITÉ Le développement et la diversification des sources de financement sont vitaux pour notre réseau, permet-tant de préserver l’activité et l’emploi.

L’activité de 2016 a été marquée par les effets du « plan 500 000 formations », qui a généré de nombreuses commandes complémentaires de la part des financeurs publics régionaux. De ce fait, la part de l’activité sur fonds publics a encore progressé depuis l’an dernier atteignant 66%. Ce sont les GRETA tertiaires qui en ont le plus bénéficié, et en particulier la Seine-Saint-Denis. Les quatre principaux financeurs publics de l’académie (CRIF, Pôle Emploi, l’OFII et les trois conseils départemen-taux) constituent 60% du CA total.

*OFII : Office pour l’immigration et l’intégration

ANALYSE DE L’ACTIVITÉ PAR DÉPARTEMENT

FONDS PUBLICS

FONDS PRIVÉS

ANALYSE DE L’ACTIVITÉ PAR TYPE DE GRETA

FONDS PUBLICS

FONDS PRIVÉS2 M€

8 M€

4 M€

6 M€

10 M€

12 M€

14 M€

GRETA MTE

29%

13 869 145 €

5 562 795€

71%GRETA MTI

38% 62%

11 464 446€

7 061 181€

4 M€

6 M€

8 M€

10 M€

SEINE-ET-MARNE (77)

38%

4 899 568€

7 834 798€

62%SEINE-SAINT-DENIS (93)

19%

2 239 780€

81%

9 647 304€

VAL-DE-MARNE (94)

41%

5 484 628€

59%

7 851 489€

22 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

LES GRANDS COMPTES

LES GRANDS COMPTES PUBLICS ET PRIVÉS47 grands comptes concentrent 33M€, soit 84% du CA académique 2016. Leur volume est stable par rapport à l’an dernier. Le trio de tête des grands comptes demeure dans l’ordre : le Conseil régional d’Ile-de-France (41% du CA total), le Fongecif Ile-de-France et Pôle Emploi.

Ils représentent à eux trois 26M€, soit 65% du CA académique.

* Grands comptes = clients comptabilisant + de 100 000 € de CA réalisé dans au moins 2 structures.

FONGECIF24%

OPCA22%

ENTREPRISES53%

INDIVIDUELS1%

GRANDS COMPTES PRIVÉSEn 2016, 13,2M€ ont été réalisés auprès des clients privés, pour l’essentiel via leur organismes collecteurs (OPCA ou OPACIF). Le plus gros financeur privé de l’académie reste le FONGECIF Ile-de-France qui concentre 24% des fonds privés.Parmi les clients privés les plus importants, on peut citer : EDF, le groupe La Poste, Afortech, Eurodisney, RATP, ERDF-GRDF, SAFRAN, ELIOR-ELRES et deux sociétés de travail temporaire : Randstad et Manpower.

GRANDS COMPTES PUBLICSCette année encore, le principal client du réseau des GRETA de l’académie est le Conseil Régional d’Ile-de-France (CRIF). Avec plus de 16M€, ses commandes ont concerné 12 de nos 13 domaines et se sont concentrées à 56% sur les niveaux V et infra V dans l’optique de permettre aux plus éloignés de l’emploi de se réinsérer professionnellement. Parmi les autres grands comptes publics, on retrouve comme l’an dernier Pôle Emploi (3,3 M€), l’Office français pour l’immigration et l’intégration (OFII) (1,6M€) et les conseils départementaux (1M€).

AUTRES3%

PÔLE EMPLOI23%

OFFI6%

CD4%

CRIF64%

LE TOP DES 10 PREMIERS GRANDS COMPTESLes 2/3 des grands comptes sont publics - Parmi les 10 principaux finan-ceurs, on trouve 5 financeurs publics et 4 OPCA.

16 671 240€ CONSEIL

REGIONAL IDF

5 713 123€PÔLE EMPLOI

3 169 650€FONGECIF

1 558 950€OFII

351 219€CNFPT

284 643€AFANEM

250 380€AFDAS

242 340€AGEFIPH

632 504€AGEFOS PME

900 150€CONSEILS

DÉPARTEMENTAUX

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 23

ANALYSE DES FONDS PRIVÉS

ZOOM SUR LE FONGECIF, PRINCIPAL FINANCEUR DU CONGÉ INDIVIDUEL DE FORMATION Le FONGECIF Ile-de-France reste le premier financeur privé de l’académie, le plus important financeur du congé individuel de formation (CIF) et concerne l’ensemble de nos domaines de la formation. Le CA réalisé par l’en-semble des GRETA sur le dispositif CIF a reculé de 6% en 2016.

Les certifications les plus représentées sont, par ordre décroissant : le CAP Petite enfance (144k€), le DEAS-DEAP1 (123k€), le CAP Gardien d’immeuble (56k€), le CAP Installateur sanitaire et thermique (38k€), le Bac Pro Gestion administration (19k€), le BTS Assistant de gestion PME-PMI (18k€), le titre professionnel Secrétaire assis-tante (18k€), le CAP Pâtissier (16k€), le titre professionnel Assistant de vie aux familles (13k€) et le BTS Transport et prestations logistiques (12k€).

La prise en charge des prestations de bilans de compétence et de validation des acquis, pour leur part, ont représenté en 2016 respectivement 395k€ et 399k€.

1 >DEAS - DEAP : Diplôme d’état d’aide-soignant -e - Diplôme d’état d’auxiliaire de puériculture.

NIVEAU DES FORMATIONS FINANCÉES PAR LE FONGECIFPlus de la moitié des dossiers acceptés et financés par le Fongecif concernent les niveaux V et VI (CAP-BEP), en conformité avec les orientations prioritaires de l’OPACIF. Le niveau III (BTS) représente malgré tout 1 dossier sur 5, en particulier dans les domaines de la logistique et du tertiaire administratif et financier, sanctionnant ainsi le niveau minimum requis pour accéder aux métiers de ces domaines.

333 562€

77 473€

1 831 657€

427 503€

444 340€

BC*

NIVEAU VI

NIVEAU V

NIVEAU IV

NIVEAU III

NIVEAU II

18 737€

*Bilan de compétences

29%

29%

10%

9%

6%5%3%

1%

2%

2%2%

1%1%

HÔTELLERIE RESTAURATION

TOURISME

TRANSPORTLOGISTIQUE

COMPÉTENCES DU SOCLE - CLÉA

INFORMATIQUE MULTIMÉDIA

LANGUES

HORTICULTURE ET PAYSAGE

CADRE DE VIE HYGIÈNE - PROPRETÉ

SÉCURITÉ

TERTIAIREADMINISTRATIF

FINANCIER

BÂTIMENT TP

VENTE RELATION CLIENTS

AIDE ET SOINS AUX PERSONNES

INDUSTRIE

RESSOURCES HUMAINES

RÉPARTITION DES DOSSIERS ACCEPTÉS PAR DOMAINESDeux domaines Aide et Soins aux personnes, RH (pour le bilan de compé-tences) totalisent près de 60 % des dossiers acceptés soulignant ainsi les besoins de qualification au premier niveau ou la recherche d’orientation avec le Bilan de compétences.

24 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

ANALYSE DES FONDS PRIVÉS

ZOOM SUR LES ORGANISMES COLLECTEURS (HORS FONGECIF)

Le chiffre d’affaires réalisé auprès des OPCA en 2016 atteint 3M€, en légère diminution par rapport à l’an dernier.

27 OPCA sont représentés, soit la quasi-totalité des structures issues du décret de 2010. Parmi les 10 OPCA les plus importants en valeur absolue, on trouve les deux collecteurs interbranches (AGEFOS PME et OPCA-LIA) et les OPCA de grandes branches professionnelles représentées dans l’Est francilien (BTP, travail temporaire, transports et services, sanitaire et social).

Les domaines académiques qui bénéficient le plus de ces financements sont, en ordre décroissant : Industrie, Tertiaire administratif et financier (TAF), BTP, RH-bilan, qui constituent à eux quatre plus de 66% des finance-ments OPCA. Avec son inscription sur la liste des pres-tations éligibles au Compte Personnel de Formation, le bilan de compétences a connu une relance significative. Chaque domaine concentre en moyenne 10 OPCA, les deux extrêmes étant le TAF (avec 25 OPCA) et Transport Logistique (avec 5 OPCA).

Les prises en charge en terme de niveau reflètent les priorités des entreprises pour sécuriser le parcours de leurs salariés et, depuis le décret OPCA de 2010, des demandeurs d’emploi au sein de leur champ profession-nel : 57% concernent le niveau V (CAP-BEP), 20% le niveau III (BTS) et 19% le niveau IV (Bac).

L’AGEFIPH*, quant à lui, a financé des formations desti-nées aux salariés en situation de handicap à hauteur de 254k€, pour les 2/3 dans les domaines tertiaires (admi-nistration et informatique) et 1/3 dans les domaines plus techniques (industrie, horticulture et aide et soins aux personnes).

Autre conséquence de l’ouverture aux demandeurs d’emploi des financements OPCA (via les dispositifs contrat de sécurisation ou préparation opérationnelle à l’emploi), les formations financées sortent du champ pro-fessionnel strict de l’OPCA : ainsi l’OPCA de l’hôtellerie- restauration (FAFIH) finance davantage le BTP que l’hôtel-lerie, FORCO (commerce) ne finance aucune formation à la vente et OPCAIM (métallurgie) finance beaucoup plus le BTP que les formations industrielles.

* AGEFIPH : Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

10,4%(303 500€)

42,5%(1 235 900€)

22,7%(660 400€)

24,4%(710 760€)

AUTRES

V ET VI

IV

III

PAR NIVEAU

20,7%

19,9%

16,3%

9,9%

8,4%

6,3%

1,9%

2,9%

3,3%

3,4%4,7%

1,3%1%

HÔTELLERIE RESTAURATION

TOURISME

TRANSPORTLOGISTIQUE

INFORMATIQUE MULTIMÉDIA

LANGUES

HORTICULTURE ET PAYSAGE

CADRE DE VIE HYGIÈNE - PROPRETÉ

SÉCURITÉ

VENTE RELATION CLIENTS

AIDE ET SOINS AUX PERSONNES

TERTIAIREADMINISTRATIF

FINANCIER

BÂTIMENT TP

RESSOURCES HUMAINES

INDUSTRIE

PRÉVENTION DES RISQUES

PROFESSIONNELS

PAR DOMAINES

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 25

500

1000

2500

1500

3000

2000

3500

FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIEGRETA // CIBC // CAVA // CAFOC // FESI

FORMATION DES ADULTES

CENTRE ACADÉMIQUE DE VALIDATION DES ACQUIS (CAVA)Dans le cadre de sa mission de service public, le CAVA ac-cueille, informe et oriente, dans ses six centres, toute personne désireuse de faire valider les acquis de son expérience, dès lors qu’elle peut justifier au moins d’un an d’expérience (depuis le 8 août 2016) en rapport avec une certification inscrite au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), et cela, tous certificateurs confondus.

Le CAVA, structure académique de mise en oeuvre de la VAE au nom du ministère de l’Éducation nationale, est aussi valideur et accompagnateur pour quelques 650 diplômes des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et des affaires sociales.

Le CAVA gère 10 % des candidats à la VAE en France, lui conférant ainsi la première place au plan national.

DEMANDES DE VAE Les demandes d’information enregistrées depuis 2009 se situent entre 4 000 et 5 000 par an. Les réunions d’information collectives permettent aux candidats de remettre un « descriptif de parcours » complété par leurs soins, support de base de l’étude personnalisée qui pourra déterminer quelle est la certification envisageable. 40 % des candidats informés dépo-sent effectivement un dossier de VAE. Les femmes ont toujours été plus nombreuses que les hommes à préparer leur VAE, et cela se constate également en 2016. Quelques explications : les statis- tiques nationales montrent aujourd’hui, que les femmes sont moins diplômées que les hommes, voire pas du tout ; l’Éducation nationale prend en compte l’expérience réalisée à temps partiel, situation plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Le diplôme le plus demandé (1 candidat sur 5) est le CAP Petite enfance, correspondant à des métiers exercés majoritairement par des femmes (assis-tante maternelle notamment). Une fois engagées dans la démarche, les femmes déposent plus souvent un dossier que les hommes.

DOSSIERS TRAITÉS Depuis 2002, le Cava de Seine-Saint-Denis traite 1/5 des candidats en un seul lieu, les deux autres départements disposant de 5 antennes. Le Val-de-Marne, de plus, gère les candidats à un des diplômes co-signés avec les Affaires sociales. Un certain nombre de candidats proviennent d’autres académies.

SEINE-ET-MARNE

35%

SEINE-SAINT-DENIS

21%

VAL-DE-MARNE

44%

2013 2014 2015 2016

L’ENQUÊTE DE SATISFACTION LIÉE À LA RÉUNION D’INFORMATIONUne enquête a été réalisée en 2016 sur 4 000 personnes à l’issue des réunions d’information collective. Les résultats quantitatifs, mais surtout qualitatifs montrent la plus-value que représente la démarche de VAE pour ces personnes (98% satisfaits).

56%44%

ÂGE MOYEN DES DEMANDEURS 38 ANS

STATUT DEMANDEURSPUBLICS : Salariés, non salariés, demandeurs

d’emploi, bénévoles, volontaires

48% Salariés du privé

19% Salariés du public

33% Demandeurs d’emploi

CANDIDATS INFORMÉS

DOSSIERS DÉPOSÉS

2628

13241427

1507

1572

293530883102

1295 12701327

1495

552495 511 496

LES CHIFFRES EN 2016

LES RÉSULTATS EN VAE Aujourd’hui les candidats sont de plus en plus éloignés de la certification. Il faut maintenant considérer qu’une validation partielle est déjà une réussite et s’inscrit aussi dans un parcours de certification qui n’est plus limité à 5 ans.Ceci correspond d’ailleurs aux priorités d’obtention d’un CIF édictées par le Fongécif depuis 2 ans ; en effet, sont prioritaires les demandeurs passés par une VAE.

CRÉTEIL VALIDATION

AUCUNE

PARTIELLE

TOTALE

NATIONALVALIDATION

TOTALE

2016non

disponible

18,7%9,9%

71,4%

2012

65%

22,8%

11,7%

65,5%

2013

66%

23,2%

11,8%

65%

2014

67%

22%

9%

69%

2015

68%

19%11%

70%

4% changer d’employeur

3% volonté de l’employeur

68% préparation aux évolutions 25% sécurisation

de son parcours professionnel27% raisons

personnelles

18% retour à un emploi 15%

augemntation du salaire

13% reconversion

10% promotion

9% concours

5% mobilité

2% réglementaire

(Plusieurs réponses possibles)

37% relations

informés par...

L’ÉVOLUTION DES CHIFFRES RELATIFS... aux MOTIVATIONS poussant à entrer en VAE est le reflet de la réalité que vivent les actifs en cette pé-riode de crise et de récession, pleinement conscients des enjeux de la certification pour une sécurisation accrue de leur parcours professionnel. Pour autant, les employeurs et les syndicats ne sont pas suffisamment (16%) à l’origine d’une INFORMATION conduisant les salariés dans ce parcours.

ACCUEILINFORMATION

APP

RÉCIATION DU PUBLIC

19% Pôle emploi 15%

employeur

9% autres

8% structures de l’Éducation nationale

7% presse

3% volonté de l’employeur

1% maisons de l’emploi

1% syndicats

VAE PAR NIVEAULes dossiers de VAE déposés concernent pour plus de la moitié les diplômes de niveaux IV et V.

Niveau V : CAP, BEP, MC5Niveau IV : BAC PRO, BP, BMA, MC4, BAC techno, DEMENiveau III : BTS, DMA, DEES, DEETS, DECESFNiveau II : DCGNiveau I : DSAA, DSCG

54%

NIVEAU V

28%

NIVEAU IV

26%

NIVEAU III

44%

NIVEAUX I ET II

2%

98% de taux de satisfaction

Le CAVA accompagne plus de 70% de ses candidats

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 27

ADULTES

SCOLAIRES

APPRENTIS

MISSIONS AUPRÈS DES ENTREPRISES

MISSIONS AUPRÈS DES ENTREPRISES

Le CAVA réalise des prestations de diverses natures au-près des organisations (entreprises privées ou publiques, OPCA, branches professionnelles, ESAT (Établissement et service d’aide par le travail)... : • formation de référents VAE ou de membres de jury ;• études de faisabilité pour déterminer l’adéquation

entre les certifications du RNCP (1) et les métiers exer-cés au sein de l’organisation ;

• mise en place d’un dispositif collectif de VAE en entre-prise : Picard, Hermès, RSI, RTE, Intermarché, L’Oréal, Monoprix, Canal+, ColiPoste, La Défense, Conseil départemental de Seine-Saint-Denis ;

• études comparatives entre référentiels de certification RNCP et CQP(2) de branches : Intergros, UCANSS(3) ;

• élaboration de CQP (UCANSS notamment).

(1) Répertoire national des certifications professionnelles (2) Certificat de qualification professionnelle (3) Union des caisses nationales de sécurité sociale

VALIDATION DES ACQUIS DE FORMATIONDispositif dérogatoire : en dehors de la session de juin, le CAVA met en place deux sessions de validation  (janvier et septembre) ouvertes aux stagiaires (40 % de places réservées aux jeunes de 16-25 ans sans qualification), dont les formations qualifiantes sont financées par le Conseil régional d’Ile-de-France. Les dossiers des candidats formés par les GRETA et bénéficiant du Contrôle en cours de formation (CCF) sont examinés en jury lors de ces sessions. Les candidats du privé, quant à eux, passent des épreuves traditionnelles.

PUBLICS : demandeurs d’emploi (jeunes et adultes) ACTIVITÉS : accueil, information, élaboration de sujets, organisation des validations, évaluation, jury (avec le service interacadémique des examens et concours (SIEC)DIPLÔMES / NIVEAUX CONCERNES : Niveau VI : CFG (Certificat de formation générale)Niveau V : CAP, BEP, Mentions complémentaires

POSITIONNEMENT Le positionnement est effectué en amont de formations diplômantes, afin d’étudier la possibilité de réduction ou d’allongement du parcours de formation en entreprise. Il est réalisé par les équipes pédagogiques à partir d’outils spécifiques et d’entretiens et validé par les corps d’inspection. Pour les adultes, le positionnement est dit « réglementaire » et permet de prendre en compte l’expérience professionnelle des candidats pour préparer un diplôme de l’Éducation nationale.

PUBLICS : apprentis, scolaires, adultesACTIVITÉS : accueil, information, entretien-tests, étude du dossier (avec corps d’inspection)DIPLÔMES / NIVEAUX : Niveau V : CAP, MCNiveau IV : BAC PRO, BP, BMANiveau III : BTS

98

42

2016

2015

2014

2013

90

22

1500

500

1000

100

2000

2016

1514

403

748

2015

1597

354

788

2014

1902

408

635

2013

1044

402

1886

28 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

PRESTATIONS EXTERNESAUTRES (FSE, FONDS

MUTUALISÉS)PRESTATIONS INTERNES

FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIEGRETA-CIBC // CAVA // CAFOC // FESI

FORMATION DES ADULTES

CENTRE ACADÉMIQUE DE FORMATION CONTINUE

CONSEIL EN INGÉNIERIELe CAFOC développe ses activités autour de 3 missions premières : la formation des professionnels de la formation et de l’insertion professionnelle ; le conseil et l’ingénierie en formation ; la recherche et le développement en formation d’adultes.

Ses prestations sont élaborées et mises en œuvre pour le réseau académique de formation continue. Le CAFOC intervient également auprès de clients et partenaires externes à l’Éducation nationale pour des prestations de formation, de conseil et d’ingénierie.

PRESTATIONS INTERNES

APPUI A LA POLITIQUE ACADÉMIQUE DE DÉVE-LOPPEMENT : 1 - Ingénierie pédagogique :

• individualisation des parcours et des situations pédagogiques, mutualisation d’outils ;

• modularisation des formations par blocs de compétences ;

• création de scénarii pédagogiques intégrant la formation ouverte et à distance (FOAD) ;

• co-animation et appui auprès des animateurs de centres de ressources ;

• ingénierie pédagogique dans le cadre du dispositif « OFII » (Office français pour l’intégration et l’immigration.)

2 - Professionnalisation des acteurs : • conception et mise en place de sessions de forma-

tion à destination des acteurs du réseau (GRETA, CAVA, services académiques, GIP-FCIP…) ;

• accompagnement à la professionnalisation des con- seillers en formation continue en année probatoire.

3 - Conception et production d’outils à destination des acteurs du réseau. Trois axes d’intervention :

• développement de portails destinés à mettre à dis-position les ressources formatives (C@R en ligne, CAFOC numérique) ;

• création de capsules pédagogiques pour le Cafoc numérique ;

• appui au développement des pratiques d’individua-lisation dans les GRETA : création de ressources auto-formatives numériques, pilotage du projet FSE FEDER pour le déploiement national de la plate-forme e-greta, actualisation et préparation au dé-ploiement national de la plate-forme de positionne-ments automatisés e-pre@ ;

• la contribution au montage de projets financés

750K€

1000K€

250K€

500K€

-18%-3,8%+14,45%

285 810€

121 916 €

282 210 €

2016

689 936€

196 556 €

286 510 €

263 594 €

2013

746 660€

206 469 €

127 473 €

279 597 €

2014

613 539€

158 783 €

273 379 €

280 788 €

2015

717 141€

par l’Europe : montage du projet PALOMA avec 11 Lycées des métiers. Le financement de 156 Périodes de Formation en Milieu Professionnel (PFMP) en Europe pour un budget de 301 000€, contribution au montage du projet de mobilités pour les cadres académiques (IA-IPR1, IEN2, DDFPT3, agents comp-tables...) avec DAREIC et FESI, appui à la mise en œuvre du projet BELIEF.

4 - Actions conduites dans le cadre des relations formation continue / formation initiale / enseigne-ment supérieur

• pilotage du dispositif "Ouvrir l'école aux parents" ;• conception et organisation de la conférence de

consensus "lutte contre les discriminations" ;• contribution à la clôture complexe du projet Inter+,

porté par le collège international de Noisy-le-Grand.

PRESTATIONS EXTERNES

CONSEIL AUX ENTREPRISESFormation et accompagnement des salariés au dévelop-pement de leurs compétences transversales et déploie-ment de dispositifs de GPEC ou de sécurisation des par-cours. Le CAFOC a notamment réalisé des interventions de conseil auprès des entreprises :1 - Conseil et ingénierie chez EDF : prestation de for-mation et de conseil (accompagnement, coaching, anima-tion de séminaires, gestion de conflits).2 - Accompagnement des salariés en évolution pro-fessionnelle et mobilité chez SAFRAN : mise en place de dispositifs liés à la sécurisation des parcours, 3 - Formation de formateurs pour le compte du pro-gramme de formation SFMAD4

1>Inspecteur d’académie - Inspecteur pédagogique régional 2>Inspecteur de l’éducation nationale 3>Directeur Délégué aux Formations Professionnelles et Technologiques 4> Solidarité Formation Mobilisation Accueil et Développement

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 29

Toute l’activité sur http//servicefesi.forpro-creteil.orgCourriel : [email protected]

Tél. 01 57 02 67 33

FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIEGRETA-CIBC // CAVA // CAFOC // FESI

FORMATION DES ADULTES

FONDS EUROPÉENS ET STRUCTURES D’INVESTISSEMENT (FESI)

INGÉNIERIE FINANCIÈRE FONDS EUROPÉENS

Le GIP-FCIP, organisme intermédiaire, bénéficie d’une enveloppe financière de 15M€ pour la programmation 2014-2020, qu’il gère via la cellule FESI sous l’autorité de la Région Ile-de-France. Depuis le 1er janvier 2014, l’Europe a défini de nouveaux axes d’intervention qui permettent aux organisations d’obtenir des fonds d’aide pour les actions inscrites dans le Programme opérationnel régional (POR). Le FSE cofinance à 50 % des initia-tives visant à améliorer les systèmes d’éducation et de formation. Il s’agit d’accompagner les jeunes et les adultes pour qu’ils terminent leurs études et acquièrent les compétences dont ils ont besoin pour être compéti-tifs sur le marché du travail. La réduction du taux de décrochage, l’amélioration des possibilités de for-mation au niveau de l’enseignement professionnel (et supérieur) sont les grandes priorités de cette programmation.

Le FEDER cofinance à 40% des actions permettant le dé-veloppement de l’usage de nouveaux outils et contenus numériques dans les domaines de l’apprentissage en ligne e-éducation, e-inclusion, e-culture.

RÉALISATIONS 201673 projets ont été réalisés pour 9 258 participants. 11 % des projets programmés sont développés par les acteurs du réseau de la formation tout au long de la vie, soit 400.527,58 € des fonds mobilisés :

2 autres projets FEDER pour la production d’outils pédagogiques numériques et espaces numé-riques de formation.

1 dossier FSE au titre de la lutte contre les discriminations

6 opérations concernent la lutte contre le décrochage scolaire et l’augmentation de l’employabilité et la qualification des franciliens sans emploi

LA MOBILISATION DES FONDS FSE - FEDER a permis la programmation d’opérations visant à promouvoir l’em-ploi, l’éducation et la formation tout au long de la vie et répondre aux besoins des publics prioritaires sur le ter-ritoire de l’académie de Créteil. Le travail collaboratif mené avec les acteurs franciliens a permis une dyna-mique de programmation de 48,54%.Programmation FEDER - FSE 2014/2020Axes d’intervention et objectifs spécifiques(OS) - Répartition des projets programmés

72,43%

Axe 7 >OS 11/Usagede nouveaux outils et contenus numériques

(FEDER)

52,92%

Axe 5 >OS 7/Réduction du décrochage scolaire (FSE)

50%

Axe 12 >OS 22-23-24/Assistance technique (FSE)

Axe 4 >OS 6/Réduction des discriminations et promotion

de l’égalité F/H (FSE)

7,95%

9,25%

Axe 5 >OS 8/Employabilité et qualification des franciliens sans

emploi (FSE)UNE SÉLECTION DE PROJETS "Repérer et lutter contre les discrimina-tions" (projet porté par le CAFOC)

Objectif poursuivi : développer des capacités d’analyse objective face à des situations po-tentiellement discriminantes.

Publics : acteurs de la formation continue.

Résultats : réalisation des sessions de forma-tion, constitution d’une base de données nu-mérique.

"Dispositif d’insertion professionnelle des adultes autistes" (projet porté par le GMTI 77)

Objectifs poursuivis : replacer la personne au-tiste dans la société et accéder à un niveau d’autonomie suffisant pour aborder sa vie pro-fessionnelle.

Publics : adultes demandeurs d'emploi en situa-tion d'autisme.

Résultats : 10 personnes en situation d'autisme accompagnés, 7 en situation d'autisme suivent une formation.

COMMUNICATIONDes actions de communication ont été menées cette année en inter-académique avec les GIP de Paris/Versailles :

• création d'affiches/dépliants FEDER - FSE 2014/2020,

• participation à la fête de l’Europe du samedi 7 mai 2016 en partenariat avec la représenta-tion de la Commission européenne, la Région et la Maison de l'Europe de Paris,

• échanges/transfert d'outils, de pratiques avec les GIP académiques franciliens et les 20 autres académies impliquées dans l'action CAP 2020,

• action de formation auprès des acteurs du réseau de la formation continue sur les FESI.

TRANSNATIONALProjet de mobilité "BeliE(f)" porté par le GMTI 77 : ingénierie de formation et d'appui aux accompagnants de fin de vie.

> Des mobilités transnationales ont été réali-sées en 2016 :

• 3 séminaires en France/Italie/Allemagne (prochain en avril 2017 en Lituanie),

• 12 mobilités de professionnels des secteurs de la formation, du médical et/ou du social dans les pays européens partenaires.

>Résultats :

• un référentiel européen de compétences à l'accompagnement de fin de vie,

• outils en cours de finalisation : charte dédiée aux structures d'accompagnement de fin de vie, des documents d'information pour les familles accompagnantes, guide à destination des ai-dants professionnels, MOOC.

RÉPARTITION PAR SEXE En moyenne, 77% des effectifs sont des femmes majoritairement occupant des postes administratifs.

EFFECTIFS Nous avons retrouvé l’effectif de 2014 après une légère baisse l’an dernier.

GRETA

CFA

SERVICES ACADÉMIQUES

2014

704 704

20162015

696

542

99

63

523

99

74

550

94

60

75,89% 24,11%

2014

534

170

201575,70% 24,30%

527

169

201677% 23%

544

160

Les ressources humaines sont au cœur des dispositifs de formation ; en contact avec le public ou en «back- office » pour la gestion des forma-tions et des stagiaires, les équipes du réseau représentent chacune un mail- lon de la chaîne d’activités mise en place au bénéfice des stagiaires, ap-prentis, candidats, clients et parte-naires.

Répartis dans les différentes structures au sein du GIP-FCIP (CAFOC, CAVA, FSE, CFA académique, services communs), à la DAFPIC ou dans le réseau des GRETA, plus de 700 personnels concourent à la réalisa-tion et à la qualité des prestations.

RESSOURCES HUMAINES

FORMATION DES ADULTES

LES CHIFFRES EN 2016

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 31

CONTRACTUELS

TITULAIRES

ÂGE ET ANCIENNETÉ MOYENS PAR TYPE DE CONTRATS Les personnels titulaires (postes gagés) ont une ancienneté moyenne 3 fois supé-rieure aux personnels contractuels, ces derniers étant globalement plus jeunes.

2016

ENSEIGNANTS ADMINISTRATIFS

51ANS

18ancienneté

54ANS

24

10

20

30

40

5049ANS

10

20

30

40

9ancienneté

ancienneté

10

20

30

40

50

6ancienneté

44ANS

10

20

30

40

RÉPARTITION PAR TYPE DE STATUTUn peu plus de 80% des personnels sont sous contrat. Les personnels enseignants représentent plus de la moitié des effectifs qui interviennent auprès des stagiaires ou apprentis. Le réseau fait également appel à de nombreux vacataires, en heures supplémentaires lorsqu’ils sont enseignants en formation initiale, ou en vacation lorsqu’ils sont indépendants.

CONTRACTUELS

TITULAIRES

ENSEIGNANTS379 (53,84%)

252

127

ADMINISTRATIFS325 (46,16%)

33

292

ENSEIGNANTS355 (51%)

269

86

ADMINISTRATIFS341 (49%)

83

258

2015696

545(78,26%)

151(21,74%)

2016704

567(81%)

137(19%)

2014

147(20,94%)557

(79,06%)

704

ADMINISTRATIFS

ENSEIGNANTS

ANALYSE DES ENTRÉES ET DÉPARTSOn constate un fort turn over (13,9%)dû pour 1/3 à des démarches de titularisation / mutation, départs en retraite ou retour vers la formation initiale, et pour près de 50% à l’initiative de l’agent.

71

35 ENTRÉES

LES CHIFFRES EN 2016

106

32 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

RÉPARTITION DES PERSONNELS CONTRACTUELS CDD ET CDILa politique académique a pour objectif la lutte contre la précarité. Sur 567 personnes contractuelles, 44 % des personnels sont en CDI en 2015. Les services académiques et les équi-pes de direction accompagnent les per-sonnels dans leurs projets d’évolution professionnelle (formation, VAE, mobilité, préparation des concours.)

RÉPARTITION DES PERSONNELS PAR CATÉGORIELa majorité des personnels est posi-tionnée en catégorie A, les enseignants (postes de formateurs, coordonnateurs, conseillers…) étant a minima titulaires d’une licence. Les personnels adminis-tratifs relèvent pour la grande majorité d’entre eux de la catégorie B.

DÉPARTS61

37

TOTAUX

CAT. A

CAT. B

CAT. C

450

195

59

443

173

80

2015 2016

écart +8 (+0,85%)

2016

98

2015

2016

298

CDD54,6%

247

CDI45,4%

259 CONTRATS ENSEIGNANTS

135

124

169

90CDD

CDI

9243

77 47

245 CONTRATS ADMINISTRATIFS

CDD

CDI

26

163

82

146

179

72

218

317

CDD56%

250

CDI44%

295 CONTRATS ENSEIGNANTS

149

146

200

95CDD

CDI

10742

93 53

272 CONTRATS ADMINISTRATIFS

CDD

CDI

28

168

104

1810

94

244

150

42 Départs à l’initiative de l’agent

24 Départs à l’initiative de la structure

32 Mutation/Titularisation/Retraite

20162015 20162015

290

164

73

AB C

184

52

308

AB

C544527

11 7

142

AB C

153

A 9B

7C

160169

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 33

LES CONSEILLERS-ÈRES EN FORMATION CONTINUE (CFC)En effectif constant, 73 CFC sont répartis dans les services académiques ou affectés dans les GRETA pour contribuer à leur développement. Recrutés après une procédure sélective, les CFC sont issus d’horizons variés, enseignants titulaires (48% d’entre eux), ou issus du monde économique (52%). Souvent en seconde partie de carrière, les CFC ont une ancienneté moyenne de près de 20 ans dans cette fonction.

52 ans

ÂGE MOYEN

STATUT

VAL-DE-MARNE

20 CFC

16 CFC

SEINE ET-MARNE

19 CFCSEINE-SAINT-DENIS

18 CFC

57 CFC >GRETA 16 CFC >SERVICES ACADÉMIQUES

RÉPARTITION

ANCIENNETÉ MOYENNE

16 ans

LES CHIFFRES EN 2016

362512

49

24

CDD

9

3

CDI

17

8

TITULAIRE

23

13

18 ans

34 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

3%

PLAN DE FORMATION DES SALARIÉS DU RÉSEAU

Ce bilan concerne exclusivement les formations mises en oeuvre par le centre académique de formation continue de Créteil à destination des personnels exerçant dans le cadre de la mission académique de formation continue. Il ne prend pas en compte les formations dispensées par d’autres orga-nismes qui peuvent intervenir dans la mise en oeuvre du plan de formation des personnels du réseau. Il inclut le plan de professionnalisation des conseillers en formation continue stagiaires en année probatoire.

RÉPARTITION DES FORMATIONS PAR NATURE

Plus de 64% des formations demandées et suivies par les collaborateurs du réseau concernent trois thématiques : la pédagogie, la règlementation, et les compétences techniques.

Le domaine de la pédagogie constitue la part la plus im-portante et est très largement supérieure à celle de 2015. Elle est liée au développement de l’individualisation.et à l’adaptation des pratiques pédagogiques au référentiel CLEA (nouveau nom donné au Socle de connaissances et de compétences professionnelles)

L’augmentation des formations dans le domaine de la ré-glementation s’explique par la nécessité de sensibiliser l’ensemble des personnels aux problématiques liées à la laïcité et la neutralité des agents du service public, ainsi que la réglementation autour des handicaps.

Les formations proposées dans le pôle compétences tech-niques et transverses relèvent de l’adaptation au poste de travail, avec notamment les ateliers d’usage propo-sés dans différents champs opérationnels (bureautique, centres de ressources par exemple).

Le pôle gestion s’est concentré sur des formations visant à mieux gérer les Greta. Des modules comme «Maîtrise des risques comptables et financiers» et «Le recouvre-ment des créances GRETA» ont été conçus pour profes-sionnaliser les acteurs dans ce domaine.

DE NOUVEAUX MODULES DE PROFESSIONNALISATION

Poursuite des «ateliers d’usage» initiés en 2015 :

• cette année plus orientés vers les échanges de pratiques en centre de ressources, à destination des formateurs et animateurs de nos centres de res-sources, qui accompagnent le développement de l’in-dividualisation des parcours ;

• sessions pour les nouveaux utilisateurs de la plate-forme e-gret@.

Formation de formateurs

• un dispostif interacadémique Ile-de-France a été dé-veloppé par les Cafoc des 3 académies franciliennes, pour permettre le déploiement du Titre Professionnel Formateur Professionnel d’Adultes ;

• sessions destinées aux acteurs intervenant en centres de ressources : « Motivations et intelligences multi-ples » et « Les outils de la veille ».

PÉDAGOGIE

37%

COMPÉTENCES TECHNIQUES

12%

COMPÉTENCES TRANSVERSES

11% GESTION

10%

INGÉNIERIE DE FORMATION 8% CULTURE

INSTITUTIONNELLE

8%

DÉVELOPPEMENTDURABLE

6%ÉVOLUTION

DE CARRIÈRE

3%DÉVELOPPEMENT

COMMERCIAL

2%

QUALITÉ HYGIÈNE SÉCURITÉ

RÉGLEMENTATION

14%

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 35

2013

57

520

1 136

110

2014

60

543

1 275

141

2015

66

560

1 213

127

COLLABORATEURS FORMÉS

INSCRIPTIONS

FORMATIONS PROPOSÉES

SESSIONS OUVERTES

2013

8 173

16

2014

7 216

13

2016

8 331

13

2015

7 966

14

NOMBRE D’HEURES PAR PERSONNE FORMÉE

HEURES STAGAIRES RÉALISÉES

2016

73

634

1 301

127

dont 106 sans suite (8,14%)

NOMBRE MOYEN D’HEURES DE FORMATION PAR PERSONNE FORMÉE

La durée moyenne des formations est restée constante depuis plusieurs années ; elle se confronte à la nécessité d’articuler les temps de formation avec les temps de travail , ce qui dans les organisations actuelles constitue un vrai enjeu. Cette tendance est confirmée également dans les entreprises. L’évaluation de la forma-tion informelle et son impact sur la professionnalisation est un autre enjeu pour laquel les moyens sont à définir. .

ÉVOLUTION DU PLAN DE FORMATION 2013 -2016Le nombre de collaborateurs formés au CAFOC continue de progresser +3 % par rapport à 2016.

PLAN DE FORMATION DES SALARIÉS DU RÉSEAU

36 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

LA PLATE-FORME DE FORMATION À DISTANCE «E-GRETA»Explosion du nombre d’apprenants sur eGreta : 13 793 apprenants inscrits en 2016 sur eGreta soit + 99,75% par rapport à 2015 et + 134% par rapport à 2014. Environ 45% des stagiaires du réseau sont inscrits sur eGreta, ce qui laisse encore une belle marge de progression. 285 375 prescriptions ont été réalisées, soit +10% par rapport à 2015 et + 43% par rapport à 2014.

Toujours plus utilisée en formation, présentielle ou à distance, la plateforme e-greta est régulièrement enrichie ; elle permet la création de parcours de formation incluant la FOAD, inté-grée dans un scénario pédagogique adapté à chaque appre-nant en fonction de son rythme d’apprentissage. La création d’outils interactifs en lien avec l’évolution de l’offre de forma-tion des GRETA est réalisée au fur et à mesure des besoins.

INGÉNIERIE PÉDAGOGIQUE• Conception d’outils pédagogiques médiatisés  : de type

serious-games, jeux de rôle, mises en situations profes-sionnelles.

• Production de nouveaux modules :

- modules de formation liés au dispositif OFII, en français langue étrangère, (10 modules) ;

- création et adaptation de modules pour la plate-forme e-gret@ (35 modules) ;

- modularisation de certifications professionnelles en lien avec les blocs de compétences, démarche validée par les corps d’inspection, séminaires de transmission aux équipes, consolidation de la méthodologie, adéquation des architecture avec Progré. Lancement de nouvelles productions dans les domaines industrie et aide et soins à la personne.

• Partenariats avec des éditeurs de ressources numé-riques : pilotage académique des achats de ressources éditeurs (budget  en augmentation de 78%) - imports et actualisations sur la plate-forme e-gret@, négociation, élaboration et portage de conventions cadres nationales dans un souci d’optimisation budgétaire.

LE CENTRE ACADÉMIQUE DE RESSOURCES (CAR)Assurant une veille documentaire et sectorielle sur les champs intéressant le développement de la formation conti-nue des adultes, le CAR capitalise, mutualise et met à dis-position de multiples ressources et publications de produits documentaires : il intervient en appui à l’animation des domaines académiques, réalise des dossiers documentaires sur des thématiques transversales – tel que «le numérique en formation d’adultes». La gestion du fonds documentaire, sa mise à disposition, l’aide à la recherche documentaire ain-si que l’animation du réseau (3 ateliers d’usage par an) des centres de ressources dans les structures font également par-tie des missions du CAR.

Le GIP-FCIP dispose d’importantes ressources pédagogiques qui sont mises à disposition du réseau de la formation des adultes.

RESSOURCES MATÉRIELLES

FORMATION DES ADULTES

13 793STAGIAIRES INSCRITS SUR

E-GRETA

+99,75%

RESSOURCES ÉDITEURS (13 partenaires)

RESSOURCES ÉLABORÉES AU SEIN DU RÉSEAU (45 nouveaux modules)

+10%

285 375PRESCRIPTIONS

Espace numérique c@r en lignehttps://carenligne.forpro-creteil.org

DES STAGIAIRES DU RÉSEAU SONT INSCRITS

SUR EGRETA

45%

BILAN D’ACTIVITÉ 2016 // 37

Exemples de travaux réalisés par l’équipe du CAR :

• veille permanente - documentaire, sectorielle et conjoncturelle - sur le champ de la FTLV et traitement et diffusion de l’information auprès acteurs du réseau sur des espaces numériques Internet et Intranet ;

• création de sites collaboratifs « Boîtes à outils » sur l’Intranet académique permettant une capitalisation et une mutualisation des ressources pédagogiques, ex : le site « ACAD-CDR Boîte à outils » dédié au travail coopératif des animateurs de centres de ressources (CDR) ;

• édition d’un catalogue présentant les modules-types hébergés sur la plateforme de FOAD e-Gret@, classés par grands domaines ;

• Conception de boites à outils « Laïcité et fonction publique », «CléA».

LE CENTRE NATIONAL DE RESSOURCES QUALITÉ EN FORMATION D’ADULTES La mission du CNRQ portée par l’académie de Créteil recouvre les activités de capitalisation, publication et diffusion de ressources relatives aux démarches de label-lisation et de certification qualité du réseau des GRETA. Chaque année, le bilan financier, le bilan qualité et le pro-jet d’activités du CNRQ sont examinés et validés par le ministère de l’Éducation nationale (bureau de la formation professionnelle continue - Dgesco A2-4). Des journées techniques sont organisées chaque année autour de thématiques communes aux trois centres de ressources nationaux concernant la formation tout au long de la vie (ingénierie de formation, qualité en forma-tion d’adultes, qualité des réponses aux appels d’offres).

Activités en 2016 • veille documentaire sur l’actualité relative à

la qualité en formation notamment sur le décret qualité, le référencement Datadock (panorama de presse, annonces sur Pléiade) ;

• production d’articles destinés à paraître dans la lettre électronique mensuelle d’information du réseau de la FPC « Les Essentiels » ;

• publication sur le site collaboratif de l’intranet national « Pléiade - réseau des GRETA », de ressources relatives au champ de la qualité en formation notamment EDUFORM (textes réglemen-taires - outils de la démarche - outils de formation) et des productions du réseau ;

• recensement annuel des politiques d’évolution et démarches qualité dans le réseau des GRETA (labels GretaPlus et certificats ISO 9001).

Organisation d’une journée technique qui s’est déroulée le 25 janvier 2016 à Paris «  La multimodalité en formation, enjeux et perspectives  » à laquelle ont participé 65 acteurs du réseau des GRETA (23 académies ont été représentées).

SITE COLLABORATIF sur l’intranet académique ACAD-CDR BOÎTE À OUTILS

RESSSOURCES MATÉRIELLES

SITOTHEQUE

PROGRAMMATION D’ATELIERS D’USAGE CDR

PRODUITS DOCUMENTAIRE

ANIMATION

MUTUALISATION

VEILLE DOCUMENTAIRE

38 // BILAN D’ACTIVITÉ 2016

Directeur de la publication : Nathalie Gautier (Dafpic) // Rédaction et coordination : Patricia Thoraval (Chef de projet com) // Concep-tion graphique et réalisation : Bich-Hà Tran // Comité de relecture : Florence Gheeraert, Nora Issad, Vincent Sempéré, Alain Tonnelier // Ont participé à ce numéro : Martine Amélineau, Anne Lecostey, Marie-Josée Côme, Christine Dufrenne, Olivier Enderlin, Florence Gheeraert, Catherine Loheac, Michèle Ouerd, Chantal Santoni, Jacques Mongoué-Noubissi, Vincent Sempéré, Alain Tonnelier // Imprimerie : Typoform - ZAC du Vaulorin- 91320 WISSOUS.

Juin 2017

DÉLÉGATION ACADÉMIQUE À LA FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE ET CONTINUE12 rue Georges Enesco94025 Créteil CedexT. 01 57 02 67 [email protected]

FORMATION PROFESSIONNELLE

ACADÉMIE DE CRÉTEIL

BILAN D’ACTIVITÉ 2016