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DANCE SKA LA BOOK

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ECHANTILLON

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Introannées après l'explosion 2 Tone,les damiers ont laissé des tracesindélébiles. Ainsi tous les adosde l'époque ne rêvent, une fois

majeurs, entre fin 1986 et début 1988, que desuivre la voie des Madness, Specials, Bad Mannerset autres Selecter.

Alors en dehors des Londoniens de Potato 5 et dela nouvelle scène british (27 Matoids, Trojans,Deltones ou Forest Hill Billies) plus orientésSkatalites, apparaît en Allemagne un "SkaRevival" qui va marquer les prochaines annéesavant de s'étendre vers les USA et le reste de laplanète.

C'est ainsi que de 86 à 88, l'ami Skant et votreserviteur, élevés aux damiers, plongèrent corps etâme dans cette nouvelle vague ska. Après lespremiers festivals de Londres et d'outre-Rhin,l'idée d'un rendez-vous sur Rennes fit son chemin. Skant, coutumier des jeux de mots « ska »,se lança alors dans ce que furent les Verska Vis et le Dance Ska La.

N'étant pas musicien, il se jeta sur cette idée d'unfestival qui aboutira au premier Dance Ska Laavec les ténors du moment: Busters, The Riffs ouencore Mr Review. Mais la rencontre avec unsaxophone place des Lices décida des Verska Vis.D'une pierre deux coups, le premier festival skafrançais vit le jour à Rennes et les Verska Vis enouvrirent le bal.

L'affaire était lancée et une puis deux éditionssuivirent ! Je ne vous parlerai pas de tout cela endétail puisque le livre que vous avez entre lesmains s'en charge bien mieux que moi !!!

Ce qui a toujours compté pour moi, ce sont cetteambiance et les relations qui font la force de cefestival. Ainsi cette amitié avec Skant et cellesque Skant a eues avec tous les bâtisseurs duDance Ska La se prolongera pour moi, après sondépart prématuré, avec les équipes qui assurè-rent la relève... et le festival avec eux !

J'ai retrouvé cette sincérité et ce que l'on appellele plaisir de faire les choses. Il y a toujours euchez Skant ce rêve et cette envie à contre-courantqui font que les évidences deviennent simplesréalités, mais une réalité qui est celle d'un groupeet non d'une obsession ou d'une directive personnelle. L'histoire du Dance Ska La est ainsiet c'est aussi pourquoi elle perdure.

Il y a autant de tournées des bars, de vinyles surla platine ou de discussions sur tel ou tel groupeen 1989 avec Skant que de Ricard derrière lecomptoir, de groupes à trouver à la dernièreminute ou de sentiments partagés ou non avec la clique de Banana Juice aujourd’hui.

Voila. Aussi bien à l'avant qu'à l'après, au départqu'à la suite, je voulais humblement présenter,avec tout le bonheur d'y avoir participé devant ousur la scène, mon bonheur d'un festival qui fut etreste un des grands rendez-vous de la scène ska internationale avec l'évolution de tous les courants que connaîtra cette musique.

Tout simplement mais en toute évidence !

Alors... à bientôt... et merci.

Magic Lord

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The Selecter

Mark Foggo’s

Mr Review

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Né à Liverpool en 1950, Mark Foggo’s fait ses premiers pas sur les planches dans les pubs deLondres à l’âge de 14 ans. Passant de groupes derythm’n’blues au punk une décennie plus tard, il vivote avant de s’exiler aux Pays-Bas en 1979suite à quelques ennuis judiciaires. Son premiertitre « New Shoes » diffusé en 1980 se transformerapidement en hit qui donne lieu à un album dontle succès est analogue. Délaissant progressivementles influences punks pour ne se tourner que vers leska, il sort en 1989 douze titres sur le disque SkaPig qui en font un classique du ska revival. Avecune physionomie qui renvoie immanquablement àla bouille de Mister Bean, et son humour égal, leHollandais volant est très tôt révéré dans le milieupour ses prestations hyper toniques et survitaminées.Avec près de 10 albums, dont le dernier en 2010,sa mémorable reprise de « Blue Hotel » de ChrisIsaak et un nombre indéterminé de maxis et delives, il s’approprie la scène avec toujours autant de vitalité… Et de malice !

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MARKFOGGO

,S✯ ✯

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Chanter le samedi soir dansles clubs de Coventry ne faitpas très sérieux quand on estradiologue. Aussi la vie musi-cale de Pauline Vickers, leadvocal dans le groupe TheSelecter, débute-t-elle sous lepseudo de Pauline Black. Unsouci de discrétion qui estrapidement balayé par le suc-cès du mouvement 2 Tone. Lachanteuse est propulsée audevant de la scène, et voittrès vite ses chansons caraco-ler en tête des hit-paradeseuropéens. L’image de sa finesilhouette costumée, son porkpie hat* et sa voix font untabac partout où se répand lavague ska. Il est un comblepour une radiologue, d’êtrenuméro 8 des ventes, avec untitre intitulé « On my Radio… ».En 1981, avec plusieurs tubesau compteur, The Selectersplittent. Pauline Black multi-plie alors les projets solos,comme chanteuse, comé-dienne et actrice de théâtreou de one woman show, ani-matrice radio, présentatrice deshow télé… Ne s’éloignantjamais de la musique et deses amours jazz, elle estrécompensée en 1990 pourson interprétation de BillieHoliday dans All or nothing at

all, joue dans une pièce intitu-lée Let them call it jazz, etprésente un documentaireradio sur l’histoire de lamusique black anglaise.Ne pouvant résister à ses pre-mières amours, elle reformeles Selecter en 1991. Au coursde ces quinze années, enEurope, USA et Japon, cinqalbums sont produits, suivisd’un coffret de 45 reprises ducatalogue Trojan (TrojanSongbook), des remixes à lasauce jungle et de magni-fiques reprises acoustiques.En parallèle, Pauline Black faitquelques incursions pourchanter avec de vieux cama-rades de Stiff Little Fingers (1),des Stranglers (2), ou encoreThe Jam (3) sans oublier sescompagnons de ska de TheBeat (4), des Bodysnatchers (5)ou de Skaville UK (6). Unenouvelle séparation en 2006conduit Pauline à retrouversans tarder sa chère BillieHoliday. Elle chante sur scèneses plus grands succès ainsique ceux de Nina Simoneavant de participer en 2008au This Is Soul tour. Seulement2009 marque les trente ansdu 2-Tone. Alors devinez quoi ?The Selecter se reforment….

Pour les connaisseurs : (1) Jake Burns, (2) Jean-Jacques Burnel, (3) Bruce Foxton, (4) Dave Wakeling, (5) Rhoda Dakar, (6) Nick Welsh* se rapporter au glossaire page 102

PAULINE

BLACK✯

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20h30. C’est déjà tout plein d’unefaune colorée et bigarrée, on trouvede tout et en grand nombre. Bien sûr,Rude Boys, Skinheads et Scooter Boysforment l’essentiel de la foule, maison trouve aussi des Punks, des Rastas,des Pychos, des Glurps, des anonymeset même une baba très cool. Le toutse masse devant la scène en atten-dant le premier set.

Ce sont les Belges de Five in Ten quis’y collent. Ce n’est pas franchementl’hystérie mais tout le monde y croit.Les musiciens ont l’air un peu anxieuxet timides mais ce n’est rien à côté deleur malheureux chanteur. Faudraitpas les accabler, leurs influences sonttrop diverses et trop confuses.Le temps d’arranger le matériel du[groupe] suivant, un des organisa-teurs nous annonce le programme.

Bad Manners

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Tout d’abord, venu de grande Bretagne,1m60, près de 40 ans de musique et desdizaines de hits, j’ai nommé The Godfather[of Ska] : Laurel Aitken. Et là c’est vraimentdu délire. Sans son chapeau, mais avecses lunettes, il bondit au milieu de sesmusiciens et entame un A, L, C, A, P, O, N, Ede folie. Les hits s’enchaînent alors à unrythme impossible : « Jesse James », « Bartender », « Sally Brown », « SkinheadTrain ». Chaque titre est ponctué par des « … because we love you » ou des « thissong is on my new CD » (pas fou le par-rain). Le concert prend une véritabledimension mystique, les curieux compren-nent enfin ce qu’ils sont venus faire aumilieu de ces hordes de tondus. C’est toutétonné que je vois Laurel et ses musiciensquitter la scène sans avoir un « Rude Boydream ». Mais déjà ils reviennent après unrappel modéré et à peine convaincu. Ilnous sert alors le titre « Rudi got married »que toute l’assistance reprend en chœur.Ca chante, ça danse partout. C’est un véri-table bonheur : imaginez cela vu de lascène, toute cette faune dansant sur lemême tempo, la vraie musique métisse.Quand le grand Laurel s’en va, c’est avecbéatitude qu’on le voit s’éloigner.

Un rideau personnalisé et un mannequincanin nous annoncent le prochain groupe :Mother’s Pride. Influences ska, reggae etcalypso qu’ils auraient ces gars-là. J’ypense encore et je me dis, qu’à la vue deleur set, bien perspicace celui qui aurait

effectivement entendu tout ça dans lemagma qu’ils nous ont servi. Bien sûr,c’est efficace, rapide et rythmé. Les titressont variés et l’énergie qu’ils dégagent surscène (en particulier le leader cocaïno-mane et bondissant, looké damiers) nousempêchent de nous ennuyer.[Note : un autre fanzine, à l’avis bien dif-férent, dira que Mother’s Pride a bien plusque rempli son contrat. Avec des musi-ciens s’avérant de vraies bêtes de scène,Meyer (le chanteur) focalisa l’énergie dugroupe pour la projeter au public. Onn’avait pas vu depuis longtemps ungroupe vivant à tel point sa musique…]

Les lumières se rallument et les oreillescontinuent à siffler. On attend alors avecimpatience les intervenants, une légende :Fatty Bloodvessel et son combo cent foisremanié Bad Manners ! Ils entrent, shortde rigueur excepté le guitariste. Quant àFatty, il arrive peu après (vedette oblige),même look, une légende roulante en trainde s’arrondir. Dès les premiers titres, lebibendum du ska prouve que la circonfé-rence ne fait pas l’arbre et que ce baobab

ne se trémousse pas mal ! Un vrai bout-en-train ce Fatty, lanceur de verre ou deseaux de flotte sur le public et les roadies.Je goûte à la folie du méga band, à côtéd’un rudy hypnotisé, fan de la premièreheure (il a pas loin de 40 balais). Le saxo-phoniste, ce grand échalas déguindé etmaigre tranche vraiment trop avec laboule bondissante qui s’agite avec unmini-micro (tout semble mini à côté de cetype). On aura droit avec Bad Manners àune version plus cuivrée de « Sally Brown »et une grande partie des hits du groupe :« Feel like jumpin’ », « Lip up Fatty », « Fatty Fatty », « Skinhead girl », « Big five »,« Baby elephant walk »…

Il est presque 3h15 quand on sort repu.Mais on viendra l’année prochaine.

Ronan

(1) L’association Musical Injection, orientée exclusivementvers le ska 60’s, participera à la scène rennaise durant lesannées 90, en animant une émission de radio hebdoma-daire et organisant différentes soirées. Fondée par Tox,elle organisa cet accueil en après-midi aux TontonsFlingueurs pour ce festival.

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é en avril 1927 à Cuba, émigré enJamaïque en 1938, Laurel Aitken estun artiste autodidacte qui apprend

les rudiments du mento et du calypso en atten-dant les touristes aux pieds des hôtels où il estbagagiste. Ses reprises de chansons tradition-nelles, ses animations pour les riches vacanciersle conduisent à chanter dans les clubs et les hôtelsde tourisme. Dans les années 50, il enregistre sespremiers titres, en 78 tours, et se distingue bien-tôt par ses compositions mêlant boogie etrythm’n’blues américain. A la création du premierhit parade jamaïcain « the Teen Age Dance Party »,deux de ses titres, « Boogie in my Bones » et « Little Sheila » viennent se placer en première

LAUREL

AITKEN✯

N

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position du classement. Célèbre sur toute l’île, il estla première pop star de Jamaïque. Ce premier grandsuccès populaire sera aussi, selon ses propres dires,le dernier. S’expatriant en Grande-Bretagne en 1960,il connaît dans la capitale du Commonwealth desdéboires qui confinent son talent dans les rayons « musique du monde ». L’épisode dure jusqu’en 1968.Là, les premiers titres reggae apparaissent et sontadoptés par toute une classe d’enfants de prolétaires.Reconnu et adulé par ces jeunes que l’on surnommedésormais « skinheads », il leur vouera jusqu’à samort une affection particulière et leur composera destitres tels « Skinhead train » ou « Skinhead Invasion ».Nommé alors le « Boss Skinhead », Laurel Aitkendevra pourtant attendre la vague 2-Tone pour, dansles année 80, être reconnu comme un artiste majeurdu ska. Accompagné par le groupe anglais Potato 5,puis les Busters, Toasters, Loafers, Bad Manners, ettout le fleuron des groupes de l’époque, the « Godfather of ska » enregistre de nouveaux albumset retrouve les salles de concert. Mais son amitié fra-ternelle avec Dougy (Buster Bloodvessel) des BadManners se brisera et Laurel cultivera une légitimeamertume à voir de loin sa chanson « Sally Brown »connaître un franc succès, alors qu’elle est jouée parcet autre groupe. Au Dance Ska La 1996, LaurelAitken comme son ancien ami émettront le souhaitde ne pas se croiser, ni dans la salle, ni dans les

backstages. Sans orchestre fixe, Laurel Aitken assou-vit alors sa passion en s’accommodant la moitié dutemps de musiciens de session studio et en multi-pliant les enregistrements, les collaborations et lesconcerts avec de nombreux groupes : tantôt italien,espagnol (Skarlatine), allemand (Court Jester Crew),jamaïcain (le temps d’une retrouvaille avec lesSkatalites), anglais, ou encore français (100g deTêtes). Aux « skactualités » (1) qui lui rappelaient en1989 qu’il avait prévu de cesser les concerts dansl’année, il répondit : « Vous savez, je ne peux pasm’arrêter. ». Toujours à l’affiche dans les années2000, le « Godfather of ska » s’est éteint en juillet2005, à Leicester, Angleterre.

(1) : Skactualités, numéro 4, août 1989

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e ska apparaît en Jamaïque audébut des années 60. Il estissu d’un mélange demusiques traditionnelles et du

boogie, du jazz et du rhythm’n’blues,venus du sud-est des Etats-Unis. En voiciune brève histoire…

Le temps du shuffle

Au début des années 50, la Jamaïqueconnaît des conditions de vie difficiles.Colonie britannique, l’île est d’une taillelégèrement supérieure à celle de la Corseet compte 1 600 000 habitants dont lamajorité vit dans la pauvreté dans les fau-bourgs et les ghettos des villes.La musique y est présente au travers ducalypso, du mento, du merengue, de la

biguine, qui sont joués à l’aide d’instru-ments traditionnels et acoustiques commela guitare et le banjo, les instruments àvent en bambou (flûte et clarinette), lespercussions et la rumba box (1).

Durant la Seconde Guerre mondiale, lessoldats américains basés à Kingston ontintroduit le jazz et le rhythm’n’blues. Lesstyles sont très appréciés de la populationqui, quand elle le peut, capte ces airs surles radios de Floride ou de Louisiane.

La possibilité d’importer et d’acquérir dessaxophones et des cuivres permet auxpremiers orchestres de jazz de voir le jour.Des Lawns, orchestres de plein air, jouentdans les parcs publics à la tombée de la

nuit. Ils reproduisent les sonorités desnoirs américains et jouent durhythm’n’blues auquel s’incorporent lesinfluences locales. Le mélange donnenaissance au shuffle, le rhythm’n’bluesjamaïcain, dont le tempo syncopé préfi-gure déjà le ska.

Les sound systems

Les radios locales se développent avecl’importation du 45 tours en vinyle, au sondu boogie-woogie, du rhythm’n’blues etdu jazz. Naissent alors les sound systems,bals populaires en plein air, où les sonospermettent de venir s’évader et danser àbas prix.

Leur succès est fulgurant. Une concurrencesévère s’installe entre les nombreuxsound systems qui se battent pour leurnotoriété. Les rivalités sont telles que lesselecters (programmateurs) arrachent lesétiquettes de leurs 45 tours pour empê-cher les rivaux d’identifier les disques dif-fusés.

Entre les sound systems de Tom the GreatSebastian ou de King Edwards, The Trojandevient le plus populaire de Kingston.Avec son nom inspiré du modèle d’unecamionnette, il est géré par Arthur « Duke »Reid, ancien flic et négociant en alcool,qui, le pistolet au ceinturon, n’hésite pas àpayer pour faire saboter les installationsde ses concurrents.

Un certain Clement « Coxsone » Dodd ins-talle en 1954 son matériel devant le bar

SKAORIGINES

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Lord Skalipsoul & the skalibu All Stars

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Lord Skalipsoul

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> 16 et 17 janvier

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Ceci est une production Banana Juice

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ISBN : 978-2-7466-2688-1Imprimé à 600 exemplaires par Le Colibri imprimeur

3 rue Bray 35510 Cesson Sévigné©2011

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