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DANs CE NUMÉRO• MonnaiesdelaguerredeCentans
• l’enCanhistorique:résultats
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VoluMe3•nuMéro10-juin2016
ProChainerenContresalleparoissialesainte-Famille,12juinde10hà16h
www.numibec.com
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Conseil d’administration
Président Pierre Leclerc, [email protected]
Vice-président numismatique Ian Lévesque, [email protected] Vice-président philatélique Claude Bélanger, [email protected] Secrétaire Raymonde Simon, [email protected] Trésorier Ian Lévesque, [email protected]
Numibec Éditeur : Julie Leclerc, [email protected] Rédaction : Claude Bélanger, [email protected] Correction : Claude Bélanger
Bénévoles et responsables des activités
Accueil aux salons : Jacques Leroy, [email protected]
Cantine : Pamela Cameron, [email protected]
Carte de membre et abonnement : Maryse Beaudoin, [email protected]
Coordonnateur des salons : Serge Côté, [email protected]
Invitations par courriel : Marc Boulard, [email protected]
Personne ressource (mensuelle) : Claude Bélanger, [email protected]
Personne ressource (salon) : Pierre Leclerc, [email protected]
Publicité : [email protected]
Site internet : Marc Boulard, [email protected]
Tables de bourse : Pierre Leclerc, [email protected]
Association des numismates et des philatélistes de Boucherville Inc.Case postale 111,Boucherville QC J4B 5E6Au service des membres depuis 1967
Numibec est une publication de l’Association des numis-mates et des philatélistes de Boucherville inc., case postale 111, Boucherville, QC J4B 5E6. www.anpb.net
La revue est publiée dix fois l’an, de septembre à juin. Elle est distribuée à tous ceux qui se sont inscrits au site de l’A.N.P.B (anpb.net) et est disponible gratuitement au site Numibec.com
Ar ticlesLes auteurs sont priés de soumettre leur texte en format Word et déjà édité avec les images intégrées. Il est nécessaire de conserver une marge d’environ un pouce de hauteur au début de la première page pour que l’éditeur y ajoute le titre, et une bande de ¾ pouce au bas de chaque page doit rester libre.
La rédaction de Numibec se réserve le droit de publier ou non les textes présentés. Seuls les auteurs sont responsables des opinions émises dans leurs articles. Les textes sont soumis à un correcteur qui vérifie la cohérence du texte et sa conformité avec les règles de la langue française.
AnnonceursCeux qui désirent annoncer dans la revue Numibec sont priés de consulter le site internet Numibec.com pour connaître les tarifs et conditions.
Clubs partenairesLes clubs et associations numismatiques du Québec peuvent participer à la revue Numibec et bénéficier de certains avantages. Pour être partenaire de la revue, le club doit fournir un calendrier détaillé de ses activités au début de chaque saison et au besoin par la suite. Le club doit encourager ses membres à publier des articles dans la revue. Les clubs qui ne publient pas de bulletin local pourront bénéficier gratuitement d’une page par mois pour communiquer des nouvelles de leur club. Cette page ne doit contenir aucune publicité commerciale. Le format de présenta-tion est le même que pour les articles (voir ci-haut).
RédactionEnvoyez vos textes par courriel à : [email protected]
Bonjour à tous
La fin de notre année 2015-2016 se terminera avec la Rencontre des collectionneurs du 12 juin 2016. Nous espérons que cette dernière aura le même succès que les deux dernières rencontres, et de celle du dernier salon de deux jours. Nous avons compté 100 personnes (membres et visiteurs) et 24 négociants incluant les accompagna-teurs lors de la dernière rencontre. Je remercie toutes les personnes qui sont venues nous rencontrer au courant de l’année. Elles ont ainsi contribué au succès de nos salons et rencontres.
Dans un autre ordre d’idée, nous avons appris que Mme Pamela Cameron ne fera plus la cantine à l’École secon-daire De Mortagne et à la Salle paroissiale pour l’année prochaine (qui débute à la fin août). J’aimerais savoir s’il y aurait des personnes qui seraient intéressées ou prêtes à prendre la relève pour l’année 2016-2017 et même au-delà de 2017. Vous pouvez me contacter par courriel ou me faire part de vos intentions lors de la prochaine rencontre.
Il nous reste encore quelques jetons du début de l’année et les personnes qui désirent se procurer des jetons supplémentaires pourront le faire lors de notre prochaine Rencontre des collectionneurs qui aura lieu le 12 juin 2016 à la Salle paroissiale, au 553 rue Saint-Charles, Boucherville, à l’arrière de l’église Sainte-Famille. Vous pourrez aussi profiter de l’occasion pour vous procurer le Guide des grades d’André Langlois.
Nous avons reçu nos aimants de frigo. C’est une carte d’affaires magnétique, aide mémoire que vous apposez sur le réfrigérateur qui annonce notre congrès de 2017, vous pourrez vous procurer cette petite carte à toutes nos rencontres et salons.
Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles pour les congrès de l’ARNC2017 et la ROYALE2017. Pour les personnes intéressées, venez me rencontrer lors de nos rencontres ou de nos salons de deux jours.
Nous espérons que vous serez tous présents lors de notre prochaine rencontre.
Sincèrement,
Pierre Leclerc [email protected]
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L E M O T D U p r é s i D E n T
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Un encan historique (suite et fin)
Claude Bélanger
Les 14 et 15 mai derniers s’est tenu à Montréal dans la grande salle d’encan de MTM International un encan de monnaie que j’ai décrit comme historique dans le dernier numéro de Numibec. En effet, MTM International, sous l’égide de son commissaire Claude Champagne, a tenu en trois longues sessions un encan magistral où plusieurs pièces du patrimoine québécois et canadien ont été offertes. De plus, l’encan contenait aussi un large éventail de matériel historique provenant de l’extérieur du Canada. Pour la plupart, ces pièces provenaient de la collection de l’ancien Séminaire de Nicolet. Je n’avais pas assisté à un encan de cette envergure depuis longtemps. Autrefois, un encan se déroulait très simplement et rapidement. Un catalogue était produit et distribué ― souvent par la poste ―, et les enchérisseurs pouvaient laisser leur mise par courrier ou sur les lieux de l’encan. S’ils étaient les heureux gagnants de lots, on disait
alors que le lot avait été vendu « au livre ». Il s’agissait là d’une allusion au calepin dans lequel toutes ces mises étaient assidûment notées. Mais la plupart, les collectionneurs se présentaient à l’encan et pouvaient miser, et enchérir, sur place. Tous pouvaient surveiller le déroulement de la vente d’un lot. Il y avait toujours une certaine fébrilité et un degré de nervosité dans la salle. Si certains étaient des curieux qui venaient pour suivre le déroulement de l’encan, et ainsi participer à son atmosphère, la plupart étaient là pour livrer une bataille ardue dans le but de « gagner » les lots qu’ils convoitaient. Cette description d’un encan traditionnel est aux antipodes du déroulement d’un encan moderne, tel celui mené en mai dernier par MTM International. L’encan historique du mois de mai a mobilisé environ une quinzaine de personnes. Outre le commissaire Claude Champagne, il faut compter les personnes montrant les lots et celles liquidant les achats, la sécurité, les responsables des mises par téléphone, celles chargées de suivre les mises par internet, celles s’occupant de la boustifaille, et j’en passe.
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Claude Bélanger, [email protected]
Un encan historique (suite et fin)
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Lors de la première session, la salle de l’encan était occupée par près d’une cinquantaine de participants. Mais, ce n’était là que la pointe de l’iceberg. Dans un encan moderne, on peut toujours enchérir de la manière traditionnelle, par courrier ou dans la salle. Mais de plus, on peut le faire électroniquement : par téléphone et par internet. Or le catalogue était disponible ― et l’on pouvait miser en temps réel ― sur trois sites en ligne : Swappy, ICollector et Invaluable. On pouvait donc à partir de Moscou miser sur les médailles russes offertes à l’encan. Si j’en juge par le nombre de mises qui se sont envolées sur l’un ou l’autre de ces sites internet, le nombre de ces participants électroniques devait être très important. Les enchères étaient donc suivies par des participants provenant de plusieurs pays.
Les trois ordinateurs reliés aux sites internet. Tous ceux qui s’y inscrivaient pouvaient participer à l’encan à l’aide d’un ordinateur, d’une tablette ou même d’un téléphone intelligent.
Un encan où les mises peuvent venir de la salle, du « livre », de téléphones ou de trois sites internet est complexe et se déroule lentement pour que tous soient sur la même longueur d’onde. Je note particulièrement la performance digne d’un chef d’orchestre du commissaire Claude Champagne qui ― surtout le samedi où les deux sessions se sont poursuivies sur près de dix heures ― a mené l’encan
avec efficacité, compétence et bonne humeur. Cela est d’autant plus difficile qu’il doit le faire en anglais et en français pour servir sa clientèle locale et celle dispersée à travers le monde. Pour ceux qui se trouvaient dans la salle, un écran de grand format permettait de voir les lots à mesure qu’ils étaient introduits par le commissaire. Des cadres dispersés dans la salle contenaient les médailles offertes dans l’encan. Il était donc facile de voir ces pièces.
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Anticipant de longues sessions s’étendant sur plusieurs heures, le café, les liqueurs douces et les sandwichs étaient fournies gratuitement à ceux qui étaient présents dans la salle.
C’est là une marque de respect et de gratitude par MTL pour sa clientèle. La salle était décorée de plusieurs tableaux. Ceux-ci seront peut-être mis aux enchères dans un encan prochain puisque MTM International fait aussi des ventes de tableaux.
Des cades dispersés dans la périphérie de la salle permettaient de voir facilement
les médailles offertes au cours de l’encan. Qu’en est-il exactement des résultats de l’encan ? Les consignataires ont
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certainement dû être enchantés ― en particulier le Séminaire de Nicolet. La plupart des pièces se sont envolées à la valeur estimée du catalogue de l’encan. Mais plusieurs ont été vendues à un prix nettement supérieur à l’estimation du même catalogue. La plus belle pièce historique ― la belle monnaie de carte de 1730 signée par Beauharnois et Hocquart (lot no 13) ― a été vendue 28 000 $ alors qu’elle était estimée entre 7500 et 15 000 $. À cette somme, il faut aussi ajouter les frais d’encan et les taxes applicables. La carte de 1749 a été vendue pour 18 000 $ alors que l’estimation maximale était de 10 000 $. Toutes les Ordonnances en bonne condition ont été vendues à des prix dépassant largement l’estimation du catalogue. C’est particulièrement le cas pour les deux Ordonnances de la fin du Régime français où le nom de Québec avait été biffé pour être remplacé par Montréal, site du gouvernement après la chute de Québec en septembre 1759. Même le petit fragment d’Ordonnance de 1756 (lot no 17) a été vendu à plus de deux fois son évaluation maximum ! Plusieurs des médailles ont attiré l’attention des participants. C’est le cas des médailles groupées dans le lot no 1 qui comprenait des médailles de deux lieutenants-gouverneurs du Québec et des médailles militaires. Ce lot fut vendu 14 000 $. Il en est de même de la médaille qui avait été décernée au lieutenant Turgeon de Saint-Isidore lors du raid des Féniens en 1870 (lot no 4). Cette médaille a été vendue à un prix supérieur à l’estimé. On doit se rappeler que les médailles décernées à des francophones avant la Deuxième Guerre mondiale sont plutôt rares puisque les francophones n’étaient pas nombreux dans l’armée, et encore moins dans les rangs des officiers. Le lot no 27, décrit comme étant un billet du Bureau de poste de Montréal qui aurait été fait au cours de la Rébellion de 1837, et le lot 28 constitué d’une feuille d’un Billet d’un marchand de Saint-François daté du 10 novembre 1837 ― c’est-à-dire aussi au cœur de la tourmente de la rébellion ― ont été adjugés à prix fort. Ces deux lots offraient des exemplaires uniques et inconnus des catalogues jusqu’ici. C’étaient là des pièces historiques chaudement disputées par les enchérisseurs. Malgré la féroce compétition, certaines pièces se sont envolées à des prix intéressants pour les acheteurs. Ce fut le cas d’un certain nombre de billets de banque, dont le rare billet de 1929 de la Banque de Toronto, vendu 900 $ malgré une évaluation qui l’estimait entre 1500 et 2000 $ (lot no 46). C’est aussi le cas de la feuille non coupée de dix billets de 25 ¢ de 1900, déclarée très rare, sinon unique, et qui a été adjugée pour 2600 $ (lot no 51a). Néanmoins, il est évident que les collectionneurs affectionnent particulièrement les billets avec des numéros spéciaux ou consécutifs. Il en est de même pour les billets avec la variété de la face du diable dans les cheveux de la reine. L’engouement des philatélistes pour les variétés est de toute évidence partagé par les numismates. Cependant, j’ai été surpris que le billet de 20 $ de la série de 1991, dont le revers n’avait pas été imprimé (lot no 113), n’ait été vendu que 550 $, alors que l’estimation du catalogue était beaucoup plus élevée. Les erreurs seraient-elles moins prisées par les numismates ? Ou les participants étaient-ils dans un état de torpeur lorsque ce lot a été offert ?
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Somme toute, l’encan de MTM International a été un grand succès et a constitué un événement numismatique majeur au Québec et au Canada. Le commissaire Champagne nous promet pour l’automne au moins un autre grand événement numismatique. Les collectionneurs seront sûrement au rendez-vous.
Lot no 22 vendu 3 600 $
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Isabelle Lerquet, [email protected]
Ce mois-ci en numismatique
Les monnaies d’or de la guerre de Cent Ans (1337-1475)
Le territoire guyennois de l’Aquitaine, l’enjeu principal de la
guerre de Cent Ans. Quatrième partie Charles VI le Bien-aimé ou le Fol (1368-1380-1422) contre Richard II (1367-1377-1399), Henri IV (1367-1399-1413), Henri V (1387-1413-1422)
Charles VI le Bien-Aimé ou le Fol
Agnel d’or de Charles VI
(958 ‰ or, 25,5 mm, 2,55 gr, 1re émission du 10 mai 1417) Avers : + AG’n : DEI : QVI TOLL’ : PECAT : Mvdi : mISE : nOBIS (M et N onciales, ponctuation par deux annelets superposés). Traduction : Charles, roi des Francs�; agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, prends pitié de nous. Agneau pascal à gauche, une des pattes antérieures relevées, la tête tournée à droite et nimbée, devant une croix tréflée avec gonfanon qui coupe la légende à l’exergue et repose sur un groupe de trois points, le tout dans un polylobe interrompu en bas par K : F-RX. Revers : + XPC * VINCIT * XPC * REGNAT * XPC * INPERAT (N romaines et rétrogrades, ponctuation par une étoile à cinq rais) Traduction : le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande. Croix trifoliée avec une rose à cinq pétales dans un quadrilobe anglé en cœur, cantonnée de quatre lis, le tout dans un quadrilobe anglé cantonné de sept petits lis et d’un groupe de trois points posés en triangle.
Les monnaies d’or de la guerre de Cent Ans (1337-1475)
Le territoire guyennois de l’Aquitaine, l’enjeu principal
de la guerre de Cent Ans.
Heaume d’or, Charles VI
(or 24 carats, 29,5 mm, 3,50 gr, émission de 1418, La Rochelle) Avers : + KARO[LVS] x DEI x GRACIA x [FRANCOR]Vm x REX . Traduction : Charles, par la grâce de Dieu, roi des Francs. Écu de France timbré d’un heaume couronné et drapé, dans un double polylobe bouleté. Revers : + [XPC*] VINCIT * XPC * REGNAT * XPC * INPERAT, (ponctuation par simple étoile à cinq rais). Traduction revers : (Le Christ vainc, le Christ règne, le Christ commande). Croix tréflée et feuillue, avec en cœur une étoile dans un petit quadrilobe, cantonnée de six lis, une croix et d’un groupe de trois annelets.
Richard II d’Angleterre (1377-1399)
Hardi d’or de Richard II d’Angleterre
(or 24 carats, 28 mm, 3,90 gr, Bordeaux) Avers : + RICARDVS’ : D’ : GRA: AGLE: FRACIE: RX: D’: AQITAn. Traduction : Richard, par la grâce de Dieu, roi de France et d’Angleterre, duc d’Aquitaine. Le roi couronné, debout de face, portant une armure et tenant une épée de sa main droite, le tout dans un polylobe bouleté. Revers : + : AVXILIVm* mEVm* A* DOmInO* B, (ponctuation par roses). Traduction : Le Seigneur est mon aide Croix feuillue et glandée, portant un quadrilobe évidé en cœur, cantonnée aux 1 et 4 d’un lis, aux 2 et 3 d’un léopard, le tout dans un polylobe bouleté (douze lobes).
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Henri IV d’Angleterre
Quart de noble d’or Henri IV (1399-1413)
(or 24 carats, 18,5 mm, 1,67 gr, date non donnée) Avers : + HENRICVSx DEIx GRAx REXx AnGL, (ponctuation par deux sautoirs superposés). Traduction : Henri, par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre Écu écartelé aux 1 et 4 de France, aux 2 et 3 d’Angleterre. Revers : + EXALTABITV[R]x Inx GLORIAx. Traduction : Il sera exalté dans la gloire. Croix feuillue et fleurdelisée portant en cœur un quadrilobe anglé contenant un annelet, cantonnée de quatre léopards couronnés�; le tout dans un double octolobe cantonné de huit petits trèfles.
Henri V d’Angleterre
Noble d’or, Henri V, Londres
(976 ‰, 34 mm, 6,89 gr, 1413-1462) Avers : + h - EnRIC’ x DI’ x GRA’ x REX x AnGL’ Z FRAnC x DnS x hYB’, (ponctuation par simple sautoir). Traduction : Henri, par la grâce de Dieu, roi de France et d’Angleterre Henry couronné, en cotte de mailles, debout à mi-corps dans une nef vue de profil, tenant l’épée haute de la main droite et de la gauche l’écu écartelé de France et d’Angleterre�; une molette et un trèfle au-dessus de la coque du bateau�; un annelet brisé sur le bateau et un au-dessus de la garde de l’épée. Revers : (croix percée) Ih'C x AVTEm x TRAnSIEnS x PER x mEDIV’ x ILLORV’ x IBAT, (ponctuation par deux sautoirs superposés) Traduction : Mais Jésus, passant parmi eux, continue son chemin (Luc, IV, 30) Croix feuillue et fleurdelisée portant en cœur un quadrilobe anglé contenant une h, cantonnée de quatre léopards couronnés�; le tout dans un octolobe cantonné de huit petits trèfles�; un trèfle dans le deuxième canton de la croix.
À la mort de Charles V, après une régence commune de trois ans de ses oncles (Jean de Berry, Louis d’Anjou et Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne), le jeune Charles VI (1368-1422) devient roi en 1383 à l’âge de quinze ans, et reste sous la tutelle de ses oncles jusqu’en 1388. Philippe II le Hardi est le plus puissant des trois oncles. Jean II le Bon lui avait donné la Bourgogne et par leurs mariages, les ducs de Bourgogne, étaient les maîtres directs ou indirects de la Franche-Comté, du Nivernais, de la Flandre, de l’Artois, du Brabant, de la Hollande, du Luxembourg, de l’évêché de Liège et de la Haute-Alsace, soit en tout six ou sept millions d’habitants sans que la France et le Saint-Empire romain germanique ne fussent en état de faire valoir leurs droits sur ces terres. Dès la mort de Charles V, l’agitation sociale va prendre le relais de la guerre, avec l’insurrection des Flandres�; en 1379, des troubles éclatent à nouveau en Flandre : une
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rébellion des bourgeois contre Louis II de Male comte de Flandre, commissaire des confiscations de Gand, menée par Philippe van Artevelde, capitaine de Gand�; et une révolte des petits métiers de Gand contre les tisserands le 29 mai 1380.
Louis II de Male est obligé de faire appel à Charles VI pour mater la révolte. Le roi de France écrase les révoltés à Roosebeke (actuellement Westrozebeke) le 27 novembre 1382.
Mais le prestige de la victoire revint à Philippe II le Hardi (marié depuis 1361 à Marguerite de Male fille de Louis II de Male, comte de Flandre) qui commence dès lors à asseoir définitivement son autorité sur le comté.
En 1382 a lieu aussi le soulèvement parisien des «�Maillotins�» : la foule s’empare de maillets de plomb et pourchasse les collecteurs d’impôts puis s’attaque au Châtelet. Les troubles s’étendent au Languedoc et à Rouen. Charles VI réprime durement tous ces mouvements. Dès 1388, il rappelle les anciens et sages conseillers de son père qui ont contribué au redressement de la France.
La paix sociale est revenue, Anglais et Français, profitant des fêtes, de la paix et de l’essor commercial, ne pensent pas à reprendre la guerre.
Cependant, un événement imprévisible, survenu en 1392, la folie intermittente du roi qui le rend de plus en plus incapable de gouverner, va faire sombrer le royaume dans la guerre civile entre Bourguignons et Armagnacs, ce qui va favoriser la reprise de la guerre avec les Anglais et l’occupation du territoire français. Les rivalités se raniment et une crise politique enflamme la France. Le pouvoir devient vacant, mais les rivalités entre les oncles de la Régence et le frère du roi, Louis d’Orléans, vont plonger le royaume de France dans de nouvelles épreuves. Le poids du duc de Bourgogne se trouve augmenté face aux fêtes permanentes de la cour, aux frivolités de Louis Ier d’Orléans et de la femme de Charles VI, Isabeau de Bavière. Le duc de Bourgogne Philippe II le Hardi, en 1396, favorise le mariage de la fille de Charles VI et d’Isabeau, — Isabelle de France ―, avec le roi d’Angleterre veuf, Richard II (1367-1399), ce qui renforce le poids de son alliance avec lui.
Si les dernières années du siècle sont plus paisibles, la guerre civile entre Bourguignon et Armagnac en 1411 et la reprise de la guerre franco-anglaise en 1415 prennent le relais de la crise sociale, en faisant subir de nouvelles épreuves aux populations déjà éprouvées et en différant le rétablissement de la situation économique. Tandis que Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI, se préoccupe de bien vivre aux frais du Trésor et d’acheter une clientèle en France et à l’étranger, Philippe II le Hardi cherche à étendre ses possessions vers le Nord et mène une politique de conciliation avec l’Angleterre. Son père lui a légué en 1363 le fief de Bourgogne, mais son duché comprend aussi la Franche-Comté et l’Artois, puis la Flandre héritée en 1384 et où il s’impose par la force. La paix de Tournai signée en 1385, reconnaît aux Flamands, la liberté du commerce en échange de l’intégration des Flandres au nouvel État bourguignon. La Bourgogne et l’Angleterre se trouvent désormais économiquement liées. En 1399, le roi d’Angleterre Richard II est renversé par son cousin Henri IV de Lancastre (1367-1413) dans un contexte de révolte sociale et d’un conflit entre princes qui ressemblent à ceux que connaît la France. En 1404, le nouveau duc de Bourgogne, Jean sans Peur, refuse de céder devant les tentatives de Louis Ier d’Orléans pour l’évincer du Conseil du roi. Cette lutte pour le pouvoir
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a aussi pour enjeu le contrôle des revenus fiscaux que les différents princes utilisent sans vergogne pour leur propre compte. Le 23 novembre 1407, le duc d’Orléans est assassiné par les gens de Jean sans Peur au sortir de l’hôtel Barbette, résidence de sa belle-sœur, Isabeau de Bavière qui vient de mettre au monde un enfant1 dont il serait le père selon ses dires. Le surnom du duc d’Orléans était «�l’étalon royal�», car «�il hennissait après toutes les femmes de la cour�» et avait de nombreux bâtards. Une rumeur circulait selon laquelle il aurait été le père de Charles VII2, né en 1403.
À la suite de cet assassinat, les partisans du duc d’Orléans se rallient à Bernard VII d’Armagnac, comte d’Armagnac, beau-père du fils de Louis : Charles Ier d’Orléans.
Lors des noces entre Charles d’Orléans et la fille de Bernard VII d’Armagnac, il se forme à Gien une ligue, le parti d’Armagnac contre le duc de Bourgogne et ses partisans, dans laquelle entrent, outre le duc Charles d’Orléans et son beau-père, les ducs de Berry, de Bourbon et de Bretagne, les comtes d’Alençon et de Clermont (15 avril 1410).
En 1411, la guerre éclate entre les deux clans : Armagnacs et Bourguignons. Chaque clan cherche une alliance avec l’Angleterre, ce qui conduit au débarquement dans le Cotentin d’une armée anglaise qui ravage la région.
Louis Ier d’Orléans
Charles Ier d’Orléans, fils de Louis et gendre de
Bernard VII d’Armagnac
1 Il pourrait s’agir de la future Jeanne d’Arc. 2 Charles VII, de ce fait, pourrait être le frère de Jeanne d’Arc.
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Philippe II De Bourgogne
Noble d’or de Philippe II
(989 ‰ or, 32 mm, 6,43 gr, 1388, Gand, Malignes ou Bruges) Avers : PhS - [DEI x GRA x D]VX x BVR[Gx COMES] x Z' x DnS' x FLAnD', (ponctuation par deux sautoirs superposés). Traduction : Philippe, par la grâce de Dieu, duc de Bourgogne et seigneur de Flandre. Le Comte, en cotte de mailles, couronné de trois roses, debout dans une nef de face, tenant l’épée haute de la main droite et l’écu écartelé de Bourgogne de la gauche. La nef est ornée de quatre lis et de deux léopards. Revers : + IhCx AVTEM x TRA[nSIEnS x] PER x mEDIVm x ILLORVm x IBAT, (ponctuation par deux sautoirs superposés). Traduction : Mais Jésus, passant parmi eux, continue son chemin, Luc, IV, 30 Croix feuillue et fleurdelisée à triple fleuron avec en cœur P dans un cartouche accosté de quatre trèfles et de quatre léopards passants�; le tout dans un polylobe à huit ogives, cantonné de huit petits trèfles.
Si on tient pour le duc de Bourgogne, on est pour les Anglais, si on tient pour Orléans-
Armagnac, on est contre. La défense de la patrie devient une affaire de faction. Désormais la guerre de Cent Ans n’est plus une guerre à deux, mais à trois : France,
Bourgogne, Angleterre, compliquée d’une guerre de partis : Armagnacs contre Bourguignons. Les Armagnacs concluent un traité avec le roi d’Angleterre, Henri IV, en mai 1412,
ils lui cèdent la Guyenne et reconnaissent sa suzeraineté sur le Poitou, l’Angoumois, le Périgord, afin d’empêcher une alliance anglo-bourguignonne. De même, le nouveau duc de Bourgogne Jean sans Peur ménage les Anglais qui, par un embargo sur la laine, pourraient ruiner les drapiers de Flandre.
Armagnacs et Bourguignons, incapables de remporter une victoire décisive signent la paix d’Auxerre le 22 août 1412. Ils s’accordent mutuellement leur pardon et échangent le baiser-de-paix.
Au cours de cette paix d’Auxerre, les princes acceptent de renoncer à une quelconque alliance avec le roi d’Angleterre.
Chacun reçoit le pardon de Charles VI et se voit restituer les biens et les offices confisqués.
Tout le royaume de France est invité à respecter rigoureusement la paix d’Auxerre après la lecture de la lettre de Charles VI.
Au printemps 1413, le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, pour nuire à Charles VI qui l’a lésé au sujet d’une rente, parvient à soulever le peuple de Paris. C’est la révolte des bouchers parisiens, bourguignons extrémistes, menée par Simon Caboche et qui conduit à des exécutions sommaires. L’enjeu de la révolte cabochienne est le statut de la puissante corporation des bouchers qui ne veulent pas assurer seuls le financement à l’effort de guerre. Ils veulent une participation financière des Princes, ce qui remet en cause les privilèges fiscaux de la noblesse.
Des universitaires en profitent pour préparer et proposer une réforme administrative, connue sous le nom d’«�ordonnance cabochienne�», et qui tend à brider le pouvoir monarchique, avec par exemple le contrôle accru des États généraux sur la fiscalité. Elle est signée par Charles VI en janvier 1413.
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Débordé, Jean sans Peur, chef du parti bourguignon, quitte Paris qui est prise par les Armagnacs en août 1413 et qui font à leur tour régner la terreur dans la capitale.
En février 1415, une nouvelle paix est signée entre Bourguignons et Armagnacs alors qu’en 1414, Jean sans Peur avait conclut un accord de neutralité avec le roi d’Angleterre, Henri V (1387-1413-1422) qui avait succédé à son père Henri IV de Lancastre le 21 mars 1413, pour le cas où il aurait cherché à reconquérir ses territoires français.
Henri V conteste la légitimité des Valois et revendique la couronne de France. Il dénonce la violation du traité de Brétigny de 13603 par Charles V qui a conquis des terres reconnues anglaises entre 1369 et 1380.
Henri V débarque en Normandie en août 1415 après avoir pris Harfleur. Il tente de rejoindre Calais, mais est rattrapé, à Azincourt, le 24 octobre 1415, par l’armée armagnac française, qui à la suite d’un désaccord entre Bernard VII d’Armagnac et Jean sans Peur, ne peut compter sur l’aide des Bourguignons.
Le 25 octobre 1415, les Anglais chargent alors que les Français ont passé la nuit à cheval sous la pluie et se trouvent au matin, fourbus, embourbés et sans réaction. Malgré la supériorité numérique des Français, environ 18�000 hommes, contre 6000 Anglais, c’est l’écrasement des Français.
Le massacre est effroyable. Les Anglais ne font aucun prisonnier à part le duc Charles d’Orléans et le duc de Bourbon.
La guerre entre Armagnacs et Bourguignons reprend autour de Paris. En 1417, la flotte française est détruite devant la Hougue, et Caen, Argentan, Alençon
sont prises par une nouvelle armée anglaise. En 1418, c’est au tour de Falaise, Évreux et Louviers de tomber aux mains des Anglais.
À Paris, l’agitation recommence. Le contrôle de la ville est repris par les Bourguignons. De nouveaux massacres sont perpétrés par les bouchers. Le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, rentre à Paris, laissant Cherbourg et Rouen aux mains des Anglais.
Le 10 septembre 1419, une tentative de réconciliation a lieu à Montereau entre Jean sans Peur et le Dauphin Charles, futur Charles VII, Charles VI le Fol étant totalement incapable de prendre des décisions. Lors de cette entrevue, Jean sans Peur est assassiné par Tanguy de Châtel et Jean Louvet, proches conseillers du Dauphin Charles VII.
Jean sans Peur est assassiné par les Armagnacs qui vengent la mort de Louis d’Orléans survenue en 1407�!
C’est la rupture définitive entre Bourguignons et Armagnacs. Le nouveau duc de Bourgogne, Philippe III le Bon, s’allie aux Anglais et le 20 mai
1420, conclut avec Henri V d’Angleterre le traité de Troyes qui fixe le mariage entre Catherine de Valois — fille de Charles VI et d’Isabeau de Bavière — et Henri V, roi d’Angleterre, et fait de ce dernier le régent de France jusqu’à la mort de Charles VI en 1422.
Le trône doit alors revenir à Henri V ou à ses héritiers. Ainsi, le Dauphin Charles ne peut plus succéder à son père. Mais le 31 août 1422, Henri V d’Angleterre meurt, trois mois avant Charles VI (21 octobre 1422 à l’hôtel Saint-Pol de Paris). La légitimité du fils d’Henri V, Henri VI (1421-1461), qui n’est pas sacré à Reims selon la tradition, est aussitôt contestée. Jusqu’à sa majorité en 1437, son royaume est gouverné par plusieurs régents.
De nombreuses personnes, dont Jeanne d’Arc, estiment ce traité de Troyes invalide, arguant que le roi de France Charles VI l’avait signé sous l’emprise de la folie. En outre, la couronne de France n’appartenant pas au roi, celui-ci ne peut en disposer et ne peut donc l’offrir à qui que ce soit.
3 signé entre Edouard III et Jean II le Bon
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Le duc de Bedford, Jean de Lancastre, exerce la régence de 1422 à 1429 au nom du fils d’Henri V qui est alors âgé de 10 mois. Il va étendre l’influence anglaise vers le Sud, jusqu’à la Loire, alors que Philippe III le Bon, duc de Bourgogne, essaie d’étendre son influence vers le Nord.
Le duc de Bedford appuyé par Paris et la Normandie s’efforce d’étendre et de consolider l’administration anglaise sur le territoire français : expropriation des Français patriotes au profit des seigneurs anglais et bourguignons, propagande contre les Français fidèles, récompenses aux renégats, installation d’hommes sûrs dans tous les postes de Justice et de Finances, implantation de colons dans des villes maritimes comme Harfleur.
Le 16 décembre 1431, Henri VI de Lancastre se fera sacrer, à l’âge de 10 ans, roi de France à Notre-Dame de Paris, sans s’occuper du roi de France déjà en place, Charles VII, sacré à la cathédrale de Reims le 17 juillet 1429.
Pieux et paisible, Henri VI d’Angleterre ne sera pas le roi qu’il faut à une période marquée par les conflits.
Durant le règne de Charles VI, de nombreuses monnaies royales en or sont émises tant
du côté français que du côté anglais. Côté français : écu à la couronne (1385 et 1388), petit écu (1413), agnel (1417),
heaume (1417), demi-heaume (1418�?), salut (1421), demi-salut (1421), génois et tiers de génois. Pour la Bourgogne, Charles VI fait frapper l’écu (1417, 1418, 1420) et l’agnel (deux émissions non retrouvées). Le Dauphin Charles VII émet de son côté, six monnaies royales d’or au nom de son père : écu 1er type (1419), écu 2e type (1421), demi-écu 1er type (1419), double (1420), demi-double (1420), agnel (1422).
Lorsqu’il est seigneur de Gênes (1396 à 1409), Charles VI fait frapper des génois d’or et des tiers de génois d’or pour son territoire génois.
Il fait émettre aussi de nombreuses monnaies d’argent et de billons tout au cours de son règne : blancs Guénar + demi-guénar + quart de guénar, gros, demi-gros et quart de gros, heaumes, demi-heaumes et quart de heaumes, des parisis (doubles, deniers, oboles), des tournois (doubles, deniers, oboles)�; pour le territoire génois : gros, pétachina, demi-pétachina, deniers et petits deniers�; pour la Bourgogne : gros fleurette, guénar, demi-guénar, des tournois (doubles et deniers)�; pour le Dauphin : gros fleurette, blancs guénars, demi-guénars.
C’est sous le règne de Charles VI, en 1389, que fut instauré un système de marquage des pièces pour mieux contrôler les ateliers monétaires répartis dans le royaume. Ce système dit «�du point secret�» permet d’identifier l’atelier d’où provient une monnaie d’or ou d’argent.
Chaque atelier doit ainsi placer un point ou un annelet sous une lettre de la légende de chaque pièce fabriquée.
Ainsi, pour l’écu d’or à la couronne de 1389 qui porte en légende au droit KAROLUS DEI GRATIA FRANCORUM REX et au revers XPC VINCIT XPC REGNAT XPC IMPERAT, l’atelier de Poitiers grave un point sous la huitième lettre, le D de DEI au droit et le I de VINCIT au revers, tandis que les pièces de La Rochelle portent un point «�neuvième�», sous le E de DEI au droit et sous le T de VINCIT au revers.
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L’écu à la couronne
(or 24 carats, 27 mm, 3,78 gr, émission du 11 mars 1385)
Le salut
(or 24 carats, 26 mm, 3,32 gr, émission du 11 août 1421)
Le génois
(or 24 carats, 26 mm, 3,54 gr, émis entre 1396 et 1409)
Ecu
(or 24 carats, 28 mm, 4,02 gr, émission du 11 mars 1385)
Double pour le dauphin
(or 24 carats, 30 mm, 4,07 gr, juillet et août 1421)
Ecu pour le dauphin
(or 24 carats, 30 mm, 3,97 gr, émission du 11 juin 1419)
Agnel pour le dauphin
(or 24 carats, 30 mm, 4,05 gr, émission du 18 avril au 9 octobre 1422)
De leur côté, les rois d’Angleterre font frapper des monnaies d’or. Richard II d’Angleterre émet le hardi d’or (non daté) pour ses territoires français, des
hardis d’argent et des deniers billons. Henri IV d’Angleterre fait frapper le noble d’or, le demi-noble d’or, le quart de noble
d’or ainsi que des hardis d’argent et des deniers billons au genêt (car c’est un Plantagenêt). Henri V d’Angleterre émet le noble d’or, le demi-noble et le quart de noble d’or,
l’agnel (1419), le petit écu (1420, non retrouvé), l’écu à la couronne (1421, non retrouvé), le
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salut (1421), le demi-salut (1421) et des doubles hardis d’argent, des gros d’argent et des doubles billons.
Agnel Henri V
(or 24 carats, 30 mm, 4, 05 gr, émission de 1419)
Salut Henri V
(or 24 carats, 26 mm, 3,30 gr, émission de 1421)
Isabelle Lerquet
Remerciement au British Museum, au Cabinet des Médailles, à Laurent, créateur du site Monnaies de la guerre de Cent Ans et aux collectionneurs passionnés.
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Le Guide des grades des monnaies du Canada d’André Langlois
L’événement numismatique le plus important de l’année 2015 au Québec a sans contredit été la publication du livre d’André Langlois intitulé Guide des grades des monnaies du Canada. Fruit d’un long travail de recherche qui s’est échelonné sur plusieurs années, le Guide répond au besoin essentiel du collectionneur de monnaie qui cherche à établir la valeur de sa pièce. Or, nous dit l’auteur, l’état de la pièce détermine de façon prépondérante l’évaluation qu’elle recevra. Bien que les catalogues listent et évaluent les pièces selon le grade, ils ne répondent pas à la question essentielle du collectionneur qui veut savoir comment en déterminer son grade. C’est là le but d’André Langlois. Il présente un ensemble d’illustrations aussi précises et complètes que possible de tous les grades d’usage courant portant sur les deux côtés de toutes les
monnaies décimales du Canada et des provinces. Grâce à ces images et aux commentaires brefs qu’il ajoute pour chaque pièce, l’auteur réussit à rendre intelligible aux collectionneurs un aspect essentiel de la numismatique et, en conséquence, à leur rendre un grand service.
André Langlois est un collectionneur de longue date. Il est membre de l’Association des numismates et des philatélistes de Boucherville depuis 1972. Auteur de plusieurs articles sur différents aspects de la numismatique, son expertise dans le domaine est largement reconnue. On peut se procurer le Guide à l’accueil lors des salons de l’A.N.P.B.
qui se tiennent à l’École secondaire De Mortagne ou aux rencontres mensuelles de la même association qui ont lieu à la Salle paroissiale de Ste-‐Famille à Boucherville.
Les marchands qui désirent une quantité d'exemplaires du livre de d'André Langlois doivent le faire auprès du distributeur officiel, Les Entreprises Robert Leblanc. Tel : (514) 617-‐6546 Courriel : [email protected]
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DIstRIbutEuR offIcIEL du livre d’André Langlois pour l’A.N.P.B.
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DÉJÀ VUDÉJÀ VU
Des articles déjà publiés dans des revues locales mais qui ont conservé une saveur toujours d’actualité
Dans la 1ère partie, nous avons vu les types d'écus des rois Louis XIII et Louis XIV.
Louis XV : Né en février 1710, règne de 1715 à 1774.
Ecu aux 3 couronnes de Louis XV (EXTR. RARE) ****Ce type est la grande rareté de toute la collection de monnaie d'écu. La frappe de ce type n'a duré quedu 15 novembre au 14 décembre 1715, et presque toutes les pièces ont été fonduesou refrappées. Il est peu probable qu'une de ces pièces ait circulé en Nouvelle-France.
L'exemplaire ci-dessus vaut plusieurs dizaines de milliers d'Euros.
La monnaied’Écu
André Langlois
2e Partie
Ecu de Navarre 1718-19 **
Sources : Catalogue Standard Charlton, Catalogue des monnaies royales de V.Gadoury, et sites web www.cgb.fr,www.vinchon.com, www.ebay.com, www.ebay.fr.
Ecu Vertugadin 1715-18 **
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Ecu au bandeau 1740-73 *
Ecu aux branches d'olivier 1726-41 *
À compter de 1726, jusqu'à la fin du règne de Louis XVI (1792), tous les types d'écus sont du type " branches d'o-livier " du côté date; seuls les portraits sont réellement différents.
Ecu de France 1720-24 **
Ecu aux 8 'L' de Louis XV - 1724-25 ***
Ecu à la vieille tête 1770-74 **Ce type a commencé après la fin durégime français en Amérique; doncil a très peu servi ici.
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