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chez la Compagnie Scolopendre 59 rue Désiré Claude, 42100 Saint Etienne Tél. : 06 26 31 00 58 e-mail : [email protected] site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364 Dans certaines versions du mythe, Prométhée a sculpté le premier humain dans l’argile. Est-ce qu’il a pétri la matière les yeux fermés, suivant l’intuition de ses mains ? Comme moi aveugle à cet enfant qui se crée en mon intérieur, de mon intérieur. Une nouvelle vie monstrueuse ou belle. Parasite fabuleux de l’amour.

Dans certaines versions du mythe, Prométhée a sculpté le premier … · 2013. 6. 27. · Souvenez-vous de Prométhée, ce bandit qui offre le feu à l+humanité en le volant aux

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  • fabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinova chez la Compagnie Scolopendre 59 rue Désiré Claude, 42100 Saint Etienne Tél. : 06 26 31 00 58 e-mail : [email protected]

    site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364

    Dans certaines versions du mythe, Prométhée a sculpté le

    premier humain dans l’argile. Est-ce qu’il a pétri la matière les

    yeux fermés, suivant l’intuition de ses mains ? Comme moi

    aveugle à cet enfant qui se crée en mon intérieur, de mon

    intérieur. Une nouvelle vie monstrueuse ou belle.

    Parasite fabuleux de l’amour.

  • fabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinova chez la Compagnie Scolopendre 59 rue Désiré Claude, 42100 Saint Etienne Tél. : 06 26 31 00 58 e-mail : [email protected]

    site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364

    ffffabrikaabrikaabrikaabrika

    karabinovakarabinovakarabinovakarabinova & & & &

    La Compagnie Scolopendre

    projet M (Si la femme enceinte

    était à l’image de Prométhée ?)

    Danse de corps, d’ombres et d’objets par Ephia

    Composition électroacoustique par Laurent Grappe

    Réalisation du décor par Raphaël Thibault

    Inspiré du texte d’André Gide, Le Prométhée Mal Enchaîné

    Souvenez-vous de Prométhée, ce bandit qui offre le feu à l’humanité en le volant aux dieux.

    Ce cadeau lumineux et dévastateur devient une force à dompter pour les Hommes.

    Souvenez-vous du châtiment de Prométhée : enchaîné au rocher du Caucase, il se fait dévorer

    le foie chaque jour par l'aigle de Zeus. L’organe arraché se renouvelle chaque nuit.

    Imaginez maintenant que sur son rocher, dans son isolement absolu, Prométhée commence à

    admirer la grâce de l’oiseau visiteur. De cette intimité déchirante il se met à aimer cet aigle.

    Et si la femme enceinte était à l’image de Prométhée ?

    Pour l’amour de l’homme, elle ravit l’étincelle créatrice. A la suite de ce rapt, son ventre

    s’arrondit comme le rocher du Caucase. Un fardeau précieux pour l’avenir pèse en elle,

    l’oblige à ralentir, lui enseigne la solitude...

    …Et cet aigle dans son giron,

    qu'elle va apprendre à aimer,

    qu'elle nourrit d'abord avec

    son sang puis avec son sein,

    cet aigle lui prêtera-t-il ses

    ailes ?

  • fabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinova chez la Compagnie Scolopendre 59 rue Désiré Claude, 42100 Saint Etienne Tél. : 06 26 31 00 58 e-mail : [email protected]

    site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364

    Origine de projet M

    Une danseuse enceinte, pleine de vie et d’appréhension, souhaitait

    documenter la métamorphose de son corps, son humeur

    changeante, son ressenti de l’être qui poussait en elle. En 2010

    elle commence « projet M : résidence cyclique autour de la

    maternité » à Ramdam (Sainte-Foy-lès-Lyon). Pendant les neuf

    mois de gestation et les mois qui ont suivi la naissance de son

    enfant, elle danse, dessine, écrit, et trace des parallèles entre le

    mythe de Prométhée et ses ressentis personnels. Elle expose une

    histoire gravide pleine de paradoxes et de risques, où l’amour ne

    vient pas sans un effacement irraisonné de soi. Elle s’appuie sur le texte d’André Gide dans lequel Prométhée développe de l’amour pour

    l’oiseau qui vit de lui. Alors que Prométhée faiblit, l’aigle devient gras, fort, resplendissant et finit par emporter le héros loin de son rocher.

    La première présentation publique a eu lieu en novembre 2011 à RAMDAM : Prométhée, à peine remis de ses déchirures, dansait devant une trentaine de spectateurs. Son bel aigle reposait dans les loges. En 2012, le projet se poursuit sur deux axes : la création d’un spectacle et la

    publication d’un cahier intime de textes poétiques et de dessins.

    Sur la Scène

    La danseuse ouvre un espace de pénombre, intime et charnel, pour nous ramener aux

    sources de l’humanité. Une atmosphère chargée d’inconnu et d’inévitable emplit la scène.

    Le public enfreint l’interdiction d’entrer dans un lieu d’accouchement. Quelqu’un (quelques

    uns ?) (re)naitra de cette porte défoncée. La danseuse travaille avec des éléments qui

    rappellent le mythe de Prométhée : la flamme d’une bougie qui fait trembler des ombres

    sur les murs, des allumettes qui ne cessent de tomber d’entre ses cuisses, de l’argile,

    matière sensible avec laquelle notre héros a façonné les premiers Hommes en leur

    insufflant la vie. Seule sur scène, elle est accompagnée par des traitements sonores de

    crépitements du feu et du cœur de son enfant in utero. Comme la visite quotidienne du

    rapace affamé, comme les contractions douloureuses de l’accouchement, cette histoire

    sera racontée cycliquement. Toujours le retour d’une intensité grandissante, toujours une

    ouverture émotionnelle de plus en plus large et toujours la présence inoubliable de ce bel

    oiseau qui tournoie. La peur accompagne l’amour : c’est le sacrifice de soi nécessaire

    pour créer une nouvelle vie.

    Recroquevillée en dessous d’une table, la danseuse exprime la vie in utero dans un espace réduit, liquide. Le corps pousse toujours contre la

    paroi pour grandir. Puis plus tard, la même table devient un fardeau qui s’intègre au corps de la danseuse et la transforme en un être massif et

    maladroit. A peine en équilibre sur deux jambes, cette table sera à la fois son corps et le lieu de l’accouchement. C’est son rocher du Caucase

    à elle, l’endroit où Prométhée se défendra devant les dieux.

  • fabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinova chez la Compagnie Scolopendre 59 rue Désiré Claude, 42100 Saint Etienne Tél. : 06 26 31 00 58 e-mail : [email protected]

    site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364

    « Mais Madame, ne croyez pas que cet

    aigle en rien vous distingue. Un aigle, au

    fond, un aigle, nous en avons tous. »

    Le Contenu

    «projet M » explore la notion de maternité

    en tant qu'amour fou : un sacrifice physique

    éprouvant et joyeux. La mère qui donne

    tout, qui offre sa chair pour « réussir un beau bébé », un bel aigle. Elle gonfle, et en

    même temps elle diminue : ses activités, ses ambitions professionnelles, ses

    déplacements. En son giron, elle construit un nid douillet ; son corps répartit ses

    ressources pour nourrir en priorité son aigle. Elle est ravie et ravissante d'être ainsi

    mangée.

    « Notre aigle est notre raison d'être, Messieurs », écrit André Gide. L'instinct

    biologique, la continuité de la famille et de l'espèce, la société et le commerce

    encouragent le choix d'une femme d'amener un enfant au monde. C'est un pas vers la normalité, un pas dans le bon sens. Mais c'est aussi

    un chemin difficile, où la vie effleure la mort. A travers le mythe de Prométhée, « projet M » révèle un autre aspect de la maternité. Dans la

    lumière tremblotante d'une flamme, on retrouve une femme vidée. Elle ôte sa chemise avec tendresse et offre sa chair pour calmer les

    cris de son petit rapace.

    Premières Représentations

    Les 9, 10 et 11 avril 2013 à 20h30, à l'Espace 44 à Lyon

    Le 10 janvier 2014 à Garagenoper Festival, Berlin

    Du 14 au 20 avril 2014 au Carré 30, Lyon

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    site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364

    Ephia Gburek

    Elle a étudié la danse avec Min Tanaka, Kazuo Ohno, Anzu Furukawa, et

    Akira Kasai au Japon. Se laissant guider par ses affinités pour les danses

    rituelles, elle a voyagé pour étudier sous la direction de professeurs renommés

    au Ghana, à Java et à Bali. Elle a dansé avec la compagnie de Anzu

    Furukawa à Berlin, apparaissant dans la production finale de Furukawa, Goya:

    La Quinta del Sordo. Depuis 1998, au travers de performances et

    d'enseignements avec Djalma Primordial Science, elle focalise sa danse sur

    l'instabilité du corps et son rapport avec l’environnement. Ses productions

    (Myopia)2 et Mirrorminded Curiousitease sont présentées au festival UNIDRAM

    (Potsdam) en 2006 et 2008. Depuis 2007, elle participe aux créations de la

    Compagnie Scolopendre basées sur des jeux de masques, d’objets et

    d’ombres. En 2009, son projet multidisciplinaire CONTRE-IMAGE était en

    résidence au CCN de Rillieux-La-Pape/Cie Maguy Marin, MICAdanse et

    L’Atelier Carolyn Carlson à Paris. En 2011, Ephia fonde Les Chercheurs de

    Djalma ; ce groupe de recherche composé d’une dizaine de danseurs explore

    les frontières entre l’individu et le groupe, le corps et l’objet, le rêve et le

    quotidien en s’appuyant sur l’ouvrage poétique Parois de Guillevic. Accueillie

    par THE LAND/an art site (USA), Theater Training Initiative (London), Mime

    Centrum Berlin, Exploratorium Berlin, Antagon theaterAKTion (Frankfurt),

    Nordic School of Butoh (Copenhague), RAMDAM, Léthé Musicale et la

    Caravane des Dix Mots (Lyon), elle anime régulièrement des stages pour les

    danseurs, comédiens, et tous ceux dont l’art rencontre la poésie du corps.

    Visitez : www.djalma.com

    Laurent Grappe

    Son travail sur la poésie du son enregistré l'a conduit à composer un certain nombre de pièces éléctroacoustiques pour lesquelles il crée

    systématiquement un dispositif spécifique permettant une "mise en scène" du son, que ce soit en direct ou enregistré en amont : "Le luxe de la

    réflexion" (musique concrète et poésie en arabe), "Appartenances" (commande d'état 2000 à partir de témoignages de réfugiés), « Les Ecrivains

    Publics Sonores » (courriers sonores adressés), "Braille". Chacune de ces propositions fait intervenir comédiens, musiciens, plasticiens, voire le

    public même. Laurent Grappe participe à de nombreuses propositions d'installation sonore (Récits d'engagement, Commande d'état 2011) et de

    danse (Cie F.Bendongué, Cie Zelid). Il fait partie des orchestres P.I.B et Gunkanjima (Projet Franco/Japonnais initié par Le guitariste/compositeur

    Gilles Laval) en temps qu'artiste sonore au sampler.

    fabrika karabinova

    Que le corps soit notre arme poétique !

    fabrika karabinova est une branche nouvelle de la Compagnie Scolopendre lancée en 2013 par la chorégraphe Ephia Gburek. Destinée à un public

    adulte, elle est issue d’une lignée de spectacles à forte poésie visuelle. Elle met en jeu la danse, liée aux installations plastiques et à la musique

    contemporaine: CHAOSanatomique (Scolopendre, 2009), CONTRE-IMAGE (Gburek et Karavan, 2009), MIRRORMINDED CURIOUSITEASE

    (Djalma Primordial Science, 2006). fabrika karabinova est un lieu où le corps recherche son existence dans la métaphore et où l’objet retrouve une

    autre existence par le corps. fabrika karabinova franchit une frontière de la conscience pour rencontrer l’autre. fabrika karabinova ose faire durer

    l’attente, l’écoute. Elle persiste. Elle dérange. Elle secoue. Sans bouger. Elle ne raconte pas, elle existe et elle se transforme. Elle enveloppe et

    invite le public à comprendre autrement : par le ressenti. Elle laisse pénétrer le silence dans nos imaginaires.

  • fabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinovafabrika karabinova chez la Compagnie Scolopendre 59 rue Désiré Claude, 42100 Saint Etienne Tél. : 06 26 31 00 58 e-mail : [email protected]

    site : http://compagnie-scolopendre.over-blog.com/ Siret : 50025362000032 Licence : 2-1021364

    La Fiche Technique:

    Taille de la scène minimum requise :

    6 m. d’ouverture, 5 m. de profondeur, 3 m. de hauteur.

    Le son :

    Sono précise adaptée à l’espace avec

    Platine CD, un amplificateur

    et deux enceintes de 150 W minimum.

    La lumière :

    Noir complet dans la salle. Cf plan de feu joint.

    Mentions spécifiques :

    La danseuse se sert d’une bougie sur scène.

    Personnel à mettre à disposition par le lieu d’accueil :

    Technicien pour l’installation et le réglage des lumières

    à partir du plan de feu puis pour la gestion son et lumière

    pendant la représentation.

    Temps d’installation :

    1 heure + 1 heure pour le filage avec le technicien.

    Temps de démontage :

    30 minutes

    Durée du spectacle :

    50 minutes

    Contact artistique :

    Ephia Gburek: 06 26 31 00 58

    [email protected]

    Contact diffusion :

    Angie Harry : 06 76 14 53 63

    [email protected]

    Photos réalisées par Wilfried Leproust

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