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Les traces de l’activité humaine dans la fresque des paysages naturels guyanais Sur chacun des 10 posters de la fresque des milieux naturels guyanais, il existe une ou plusieurs trace(s) de l’activité humaine plus ou moins visible. Dans les documents suivants, vous trouverez ces traces pour chacun des posters et quelques explications.

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Les traces de l’activité humaine dans la fresque des paysages

naturels guyanais

Sur chacun des 10 posters de la fresque des milieux naturels guyanais, il existe une ou plusieurs trace(s) de

l’activité humaine plus ou moins visible. Dans les documents suivants, vous trouverez ces traces

pour chacun des posters et quelques explications.

Sur chacun des 10 posters de la fresque des milieux naturels guyanais, il existe une ou plusieurs trace(s) de

l’activité humaine plus ou moins visible. Dans les documents suivants, vous trouverez ces traces

pour chacun des posters et quelques explications.

Les traces de l’activité humaine dans la fresque des paysages

naturels guyanais

Poster 1: Ilets et côtes rocheuses

• Un canot avec pêcheurs

• •On peut observer une embarcation de type «canot créole» transportant deux ou trois personnes pour une pêche à la journée avec un congélateur usagé qui sert de réserve de glace pour la conservation du poisson.

Pour en savoir plus:

A la découverte de la pêche en Guyane:

http://www.sololiya.fr/nou_ka_ale/je_comprends/la_peche/1_a_la_decouverte_de_la_peche

La pêche maritime en Guyane française Flotilleset engins de pêche:

http://wwz.ifremer.fr/guyane/content/download/73275/951623/file/Flottilesetenginsdepeche.

pdf

Poster 1: Ilets et côtes rocheuses

• L’exploitation du Guano a transformé la physionomie de l’île du Grand Connétable

• «Autrefois havre de paix pour les oiseaux marins, l’île était entièrement couverte de guano. Après chaque saison de reproduction, cette couche de guano, constituée d’un mélange de déjections et de débris de poissons, pouvait atteindre par endroits plusieurs centimètres d’épaisseur. En s’infiltrant avec les eaux de pluie, les roches se sont chargées en phosphate au fil des millénaires.

• À la fin du XIXe siècle, cet engrais a suscité la convoitise d’une entreprise américaine qui exploita intensément le guano avec dynamite et pioche, ce qui transforma complètement l’aspect de l’île : le dôme des origines s'est transformé en un grand plateau circulaire dominé en son centre par un pic haut de 50 m au-dessus du niveau de la mer. En 20 ans, le faciès de l’île fut entièrement modifié.

Pour en savoir plus:

le site du Gepog qui gère l’île du Grand

Connétablehttp://www.gepog.org/Conservation-et-protection-de-lenvironnement/La-Réserve-naturelle-nationale-de-lîle-du-Grand-Conné-1

Poster 2 : La plage• Sur la plage, de nombreux déchets

d’origine humaine sont visibles. Quelques uns sont laissés là par des promeneurs indélicats, mais la plupart viennent de la mer et ont été rejetés par les marées.

• « Le "7e continent de plastique". On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France. En réalité, il s’agit plus d’une « soupe de plastique » constituée de quelques gros déchets mais surtout d’une énorme quantité de petits ou très petits fragments de plastiques. Cette pollution, dont la première découverte se trouve dans le pacifique, se retrouve dans 5 grands bassins océaniques.

Pour en savoir plus :

Un article : Le 7e continent de plastique : ces

tourbillons de déchets dans les océans

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-7e-

continent-de-plastique-ces-tourbillons-de-dechets-dans-

les-oceans_1696072_3244.htmlLe site de l’expédition 7°continent avec des ressources

pédagogiques

http://www.septiemecontinent.com/

Poster 2 : La plage• Sur les côtes rocheuses, on peut apercevoir ces étranges formes géométriques creusées sur les rochers. Ce sont des polissoirs amérindiens.

• Les ateliers de polissage requéraient deux matières premières: le sable en guise d'abrasif et l'eau pour la lubrification.

• On retrouve généralement plusieurs formes de polissoirs, chacun adapté à la fonction de l'outil.

• Ici on peut observer 2 types de polissoirs : en fuseau et circulaire Ces polissoirs étaient probablement utilisés pour façonner et affuter des lames.

Pour en savoir plus :

« Les polissoirs de Montravel » Gérald Migeon

http://www.academia.edu/11945430/Les_polissoirs_de_Montravel_Guyane_fran%C3%A7aise_2013

« L’occupation amérindienne ancienne du littoral de Guyane » Stéphen Rostain

http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/37541.pdf

http://webtice.ac-guyane.fr/histgeo/IMG/pdf/les_amerindiens_en_guyane_a_l_epoque_precolombienne.pdf

http://www.sololiya.fr/tout_sur_l_eau/eau_et_culture/les_amerindiens/les_amerindiens/generalites

L'archéologie amérindienne en Guyane. Etat actuel de la recherche In: Bulletin de la Société préhistorique française.

1994, tome 91, N. 4-5. pp. 333-341.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1994_num_91_4_9742

Poster 3 : La mangrove

• On peut voir des traces de pas et des cartouches.

Pour en savoir plus :

Les espèces protégées :

http://www.guyane.developpement-

durable.gouv.fr/les-especes-protegees-a768.html

Liste des espèces protégées de Guyane :

http://www.terresdeguyane.fr/nature/reglements/fau

ne.asp

Les arrêtés ministériels, préfectoraux et municipaux

régissant la chasse :

http://www.guyane.developpement-

durable.gouv.fr/la-chasse-a769.html

« Réglementation de la chasse en Guyane, une

situation particulière »

http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/outre-

mer/fs284_hansen.pdf

Poster 4 : Les marais

• Les zébus ont été introduits en Guyane, avec une origine incertaine, qui pourrait être liée soit à un apport direct du continent Indien, soit via le continent africain.

• Par ailleurs, les bovins créoles sont le résultat d’hybridations entre les zébus et des bovins européens et africains.

Pour en savoir plus :

Adaptation des animaux aux contraintes d’élevage tropicales :

http://www.antilles.inra.fr/Le-centre-Les-

recherches/urz/ressources_animales_adaptees/(key)/0

« État des lieux et perspectives des programmes d’amélioration génétique des ruminants

dans les départements d’Outre Mer. » PDF Inra

http://www.journees3r.fr/IMG/pdf/2009_09_01_Naves.pdf

Poster 5 : La savane• Non, ce ne sont pas des traces de 4X4,

mais des vestiges des cultures amérindiennes : les champs surélevés(livret p 59)

• On peut observer facilement ces vestiges archéologiques des cultures amérindiennes le long de la RN 1 dans la savane entre Cayenne et Kourou. Ces champs surélevés sont des buttes rondes ou allongées de 30 à 80 cm de hauteur, généralement organisés selon un quadrillage.

• Ce système permettait de cultiver manioc amer, maïs, igname ou patate douce dans des zones marécageuses autrement peu propices à l’agriculture. Les champs surélevés ont été abandonnés entre le

XV° et XVI° siècle.

Pour en savoir plus :

« les champs surélevés amérindiens de

Guyane » Stephen Rostain

http://www.academia.edu/2298822/Les_c

hamps_sur%C3%A9lev%C3%A9s_am%

C3%A9rindiens_de_la_Guyane

Poster 5 : La savane• On peut voir ici un brûlis de savane

• C’est une pratique créole. Ni les Métropolitains, ni les Amérindiens ne brûlent les savanes.

• Les raisons évoquées par les Créoles pour brûler les savanes sont multiples. D'abord, les feux s'inscrivaient dans le système d'élevage, puisqu'ils permettaient de préparer une repousse d'herbes tendres destinées à nourrir les bovins à la fin de la saison sèche. Ce regain peut en outre attirer un gibier intéressant pour la chasse. Le feu a aussi pour but de faire disparaître divers insectes piqueurs comme les moustiques ou les papillons cendres. Enfin, il s'agit par le brûlis d'empêcher les savanes de s'enfricher et donc de préserver les pâturages.

• Des études en cours permettront de voir l’impact des brûlis sur le peuplement des savanes et la biodiversité.

Pour en savoir plus :

Libres de savane. Pratiques et imaginaire autour

des savanes de Guyane, par M Palisse :

http://www.gepog.org/sites/default/files/fichiers/ac

t_sci/life/MPalisse_Rapport_Savanes.pdf

Site dédié aux savanes de Guyane :

http://www.savanes.fr/feux-de-savane-2015/

Bilan de 3 ans de suivi d'une savane soumise au

feu, sur le site des Pripris de Yiyi

http://www.lifecapdom.org/IMG/pdf/rapport_feu_s

avane_yiyi_sepanguy-gepog.pdf

Poster 6 : La crique

• Les bidons abandonnés dans cette crique, montrent une activité d’orpaillage. Pour exploiter l’or, il est nécessaire d’avoir beaucoup d’eau. Remarquez la couleur de l’eau : les cours d’eaux orpaillés présentent souvent une turbidité supérieure à celle observée habituellement.

Pour en savoir plus :

Guyane : Orpaillage illégal Site du WWF

http://www.wwf.fr/nos_modes_d_action/agir_sur_le_terrain/orpaillage_illegal/

Le site des hurleurs de Guyane : un collectif contre l’orpaillage illégal

http://www.hurleursdeguyane.org/

Poster 7 : La forêt marécageuse• Les forêts marécageuses sont

souvent aussi des pinotières, appelées ainsi à cause de leur forte concentration en pinot noir ou wassaï.

• On voit ici un « catouri », sac à dos tressé avec des feuilles de palmiers, qui contient des grappes de fruits de wassaï, récoltés pour faire de délicieux jus très vitaminés.

Pour en savoir plus : sur les usages du wasaÏ

Dynamique des savoirs et des échanges d’un produit de collecte en territoire transfrontalier . Le cas du wassaï (Euterpe

oleracea) dans la région du bas Oyapock ; par Laval Pauline http://confins.revues.org/8027#tocto2n2

Les visiteurs de la forêt oublient trop souvent des déchets : ici une bouteille en plastique.

Poster 8 : La forêt de terre ferme 1

• Une forêt pas si primaire que ça …

• A l’occasion des chablis, certains vestiges d’activités humaines (tessons de poteries amérindiennes…) sont ramenés à la surface avec la terre entrainée lors du déracinement de l’arbre.

Pour en savoir plus :

L'archéologie amérindienne en Guyane. Etat actuel de la recherche In: Bulletin de la Société

préhistorique française. 1994, tome 91, N. 4-5. pp. 333-341.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1994_num_91_4_9742

« L’occupation de l’intérieur de la Guyane » Gérald Migeon

https://www.academia.edu/2221808/LOCCUPATION_DE_LINT%C3%89RIEUR_DE_LA_GUYANE

Poster 8 : La forêt de terre ferme 1• Une forêt pas si primaire que ça ………

• ● On peut trouver dans la forêt des traces des anciennes occupations humaines, comme ici une ancienne cuve pour chauffer la mélasse ( un sirop très épais et très visqueux, constituant un résidu du raffinage du sucre extrait de la canne à sucre) qu’on utilisait dans les habitations coloniales.

Pour en savoir plus :

« Archéologie » Stephen Rostain Yannick Leroux

http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/b_fdi_47-

48/010012695.pdf

Un exemple d’habitation : « Loyola, l’habitation des jésuites de Rémire en Guyane

française » Yannick Le Roux http://insitu.revues.org/10170

Poster 8 : La forêt de terre ferme 1

• Des anciennes traces de saignées sur le balata • La gomme de balata fut une production passée de la

forêt, qui joua un rôle important dans l’économie de la Guyane à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Le latex, appelé gomme de balata, est issu du Manilkarabidentata (Sapotaceae. Les méthodes utilisées pour récupérer le précieux latex étaient l’abattage, la saignée partielle ou la saignée totale. On laissait ensuite coaguler le latex pour former la gomme de balata utilisée par exemple pour l’isolation des câbles sous-marins.

Pour en savoir plus :

« Deux productions passées de la forêt guyanaise :

L’essence de bois de rose et la gomme de Balata » Cirad

http://bft.cirad.fr/cd/BFT_219_99-113.pdf

Poster 9 : La forêt de terre ferme 2● En forêt, on peut remarquer des traces de passage d’êtres humains : restes de morceaux de rubalise sur le layon et « Flashi » (coups de sabre) sur les arbres. Les « flashi » servent à marquer son chemin ou qui sont utilisés par les forestiers pour voir l’intérieur et la sève d’un arbre afin de permettre son identification.

Pour en savoir plus :

Clé d’identification des principales familles et des

principaux genres à espèces arborées de

Guyane

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/

2042/5788/84_100.pdf?sequence=1

Considérations sur les critères de classification

botanique et de reconnaissance des arbres chez

les Noirs Bonis de la Guyane française

http://www.persee.fr/doc/jatba_0183-

5173_1980_num_27_2_3815

Poster 10 : La savane –roche

• Des géoglyphes sont observables sur la savane-roche.

• Sur certains inselberg, les Amérindiens ont réalisé des alignements ou assemblages de pierres : les géoglyphes ; celui-ci, trouvé à la borne 1 sur le massif du Mitaraka, représente une forme humaine. L’hypothèse le plus souvent avancée est celle d’un rôle magique de ces géoglyphes.

Pour en savoir plus : livre « l’archéologie en Guyane »

« L’occupation amérindienne ancienne du littoral de la Guyane » Thèse de Stéphen

Rostain

www.academia.edu/2299087/Loccupation_amérindienne_ancienne_du_littoral_de_Guy

ane

Posters 1, 2, 3

• Toutes les traces à imprimer en couleur, à découper , coller sur du carton pou les faire replacer au bon endroit

Posters 4, 5, 6

Posters7 à 10

Bonne recherche !