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DÉFENDRE LA ZAD DANS SA DIVERSITÉ ZAD MARS 2016

DANS SA DIVERSITÉ - zad.nadir.org · Dans cette brochure ça passe du ... de Manuel Valls son ami depuis 30 ans, ... antiterroriste de l'affaire Tarnac,

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DÉFENDRE LA ZADDANS SA DIVERSITÉ

ZAD ­ MARS 2016

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Dans cette brochure ça passe ducoq à l'âne, c'est le beaudésordre ! Vous ne serez pas gui­dé­e par un fil directeur ou uneligne verte comme le proposeVoyage à Nantes.

Fin 2015, alors que l’État reprendson discours de gros bras en re­parlant d'expulsions et en accélé­rant les procédures d'expropri­ations, des occupant­e­s de laZAD relancent une dynamique decommunication. Ce qui prend laforme de soirées de discussions,de projections, de textes, de films,etc..

Cette brochure s'inscrit dans cettedynamique d'information et dansune volonté de débat avec tout­e­sles personnes qui gravitent autour

de la lutte contre l'aéroport deNotre­Dame­des­Landes autourde nos moyens d'actions. Vous ytrouverez divers textes anonymesou clairement issus du mouve­ment contre l'aéroport de Notre­Dame­des­Landes. Mais la sélec­tion de textes ne prétendaucunement représenter tout lemonde parce que diversité ne veutpas dire exhaustivité, et quebeaucoup d'actes de résistance nesont pas accompagnés de textesde revendication ou de photospostées sur internet !

Pour vous, voici un panoramad'actions contre ct'aéroport demisère et son monde de merde !Pour rappeler des souvenirs, don­ner des idées et foutre le bordel !

Avant­Propos

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Petit déjeuner et rassemblementle 22 à partir de 7h au carrefourde la Saulce.

Le gouvernement déclare ne plusvouloir attendre les appels des re­cours contre le projet d'aéroport,ce qui constituerait une rupturedes engagements pris en 2012 et 2014.

Il choisit de commencer par re­mettre la pression sur les loca­taires historiques de la zad en

faisant venir chez eux le juge desexpropriations.

Il affirme que cette démarche estune étape vers l'expulsion poli­cière de la zad et vers le démar­rage des travaux de l'aéroport.

Pour toutes ces raisons et dans cecontexte de menaces, la « visite »du juge accompagné par la po­lice est une provocation inac­ceptable. Nous ne les laisserons

Pourquoi nous nous opposerons à lavenue du juge des expropriations

SUR LA ZAD LE MARDI 22 SEPTEMBRE

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pas faire croire à qui que ce soitque le projet d'aéroport avance.Nous nous opposerons coûte quecoûte à tout ce qui menace les ha­bitats et cultures sur la zad. Pay­sans, occupant.e.s, locataires,nous sommes tous.tes des habi­tant.e.s des qui résistent. Il n'y au­ra pas d'expulsion. L'aéroport nese fera pas !

Nous appelons donc le mouve­ment anti­aéroport à se retrouvermardi matin pour un petit déjeu­ner sur la zad et pour faire barragesi nécessaire à la venue du juge etde la police. Nous nous assure­rons que celle­ci ne soit pas pos­sible. Un rassemblement desoutien lors de l'audience en ex­

propriation des locataires de lazad est aussi appelé par l'ACIPAet le CNCA à 14h devant le tribu­nal de Nantes.

A L'ATTENTION DES HABI­TANT.E.S DES ALENTOURS :

Nous annonçons que certainesroutes de la zad seront pro­bablement encombrées pendantquelques heures au matin du 22.Nous organiserons les déviationsnécessaires. Nous nous excusonspar avance des désagréments cau­sés à cette occasion, désagrémentsdont seul l'Etat et les porteurs duprojet d'aéroport peuvent êtreconsidérés comme réellementfautifs.

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Depuis 7h du matin, la ZAD étaitbloquée en 6 points d’accès pardes barricades, plusieurs centainesde personnes et une trentaine detracteurs. Il s’agissait en empê­chant la venue du juge des expro­priations, de répondre avecdétermination aux menaces dusous­préfet. Celui­ci annonçait re­prendre les procédures contres leslocataires en vue d’une possibleexpulsion et démarrage des chan­tiers dans les mois à venir.

Le mouvement anti­aéroport a ététrès réactif. De nombreuses per­sonnes des comités de soutien etpaysans de la région étaient pré­sentes dès 7h du matin au carre­four de la Saulce malgré la pluieet se sont réparties sur les diffé­rents points de blocage. Les infosétaient rediffusées partout sur lazone à défendre par radio klaxon.

Vers 9h, plusieurs 4x4 suivi devoitures de gendarmerie sont arri­vées à une centaine de mètres dela barricade sud, entre Vigneux etla zad où 200 personnes environétaient présentes. Le juge en cra­vate est descendu de 4x4, accom­pagné d’un commandant degendarmerie. Il a insisté pour pas­

ser mais il lui a été signifié qu’ilen était hors de question. Aprèsun échange vif, le juge et son es­corte sont rentrés précipitammentdans les véhicules officiels et ontrebroussé chemin.

Contrairement aux gouvernement,nous tenons nos engagements.Comme a pu le dire un paysan ri­golard au coin d’une barricade« Le juge est venu, il a vu mais iln'a pas vaincu... » Adieu César !

Après avoir eu la confirmationpar l’avocat des locataires que lejuge avait renoncé, les barricadesont été levées en fin de matinée.

Leur test de ce matin a échouémais nous restons plus que jamaisvigilant.es et appelons à densifierla mobilisation dans les semainesqui viennent. Dans le mêmetemps nous continuerons à ren­forcer les cultures et habitats surla zad, ainsi que les liens à l’inté­rieur du mouvement et dans la ré­gion pour construire un avenirsans aéroport.

Il n’y aura pas d’expulsion de laZAD. L’aéroport ne se fera pas !

Le juge est venu, il a vumais il n’a pas vaincu !

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Bonjour Messieurs les aérosup­porters et leur grand chef M.Mustier, Nous tenions à vous re­mercier pour votre attention denous avoir offert 3000 ballons,mais finalement nous préféronsvous les rendre. On est déjà bienoccupé­e­s sur la Zad, on n’a pasune minute à nous. Du coup pour3000 emplois on va pas avoir letemps, on s’excuse. En plus, vrai­ment un aéroport on ne saurait pas

quoi en faire, nous on a déjà desvélos pour se déplacer : c’est bienplus efficace et puis on peut lesréparer nous­mêmes. Les avionsc’est un peu trop encombrant àcôté, on ne verrait pas où lesmettre. Merci quand même pourvotre dévouement, et si vous ai­mez jouer au ballon, nous aussion est joueurs on n’hésitera pas àvous renvoyer la balle.

Tract de la visite chez Ford...DONT LE PDG EST ALAIN MUSTIÈRE, PRÉSIDENT DE

L’ASSOCIATION DES AILES POUR L’OUEST

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Des colloques de géopolitiquesont organisés ces jours­ci àNantes, avec une galerie d'inter­venant­e­s pittoresques. D'anciensflics convertis à la sécurité privée,des spécialistes du terrorisme etautres politologues, des présenta­teurs télé, l'ancienne et brillanteministre Roselyne Bachelot et lamaire de Nantes Johanna Rollandse succèdent à la tribune.

Parmi eux, un habitué des pla­teaux télés : Alain Bauer. Aprèsavoir passé sa jeunesse à l'UNEFet au Parti Socialiste, il est em­ployé par une société liée aux ser­vices de renseignement amé­ricains. Ce criminologue influent,conseiller successif de Michel Ro­card, de Nicolas Sarkozy, et enfinde Manuel Valls ­ son ami depuis30 ans, Bauer étant le parrain dufils de Valls ­ , est un artisan dutournant sécuritaire en cours. De­puis 30 ans, il travaille à importerles doctrines policières anglo­saxonnes en France, et à promou­voir les stratégies contre­insurrec­tionnelles issues de la guerred'Algérie. A ce titre, il est notam­ment à l'origine de la mascarade

anti­terroriste de l'affaire Tarnac,et initiateur des fantasmes poli­ciers contre la mouvance « anar­cho­autonome ».

Si la surveillance est désormaistotale, si la répression se milita­rise, si des dizaines de personnesperdent des yeux ou la vie à causede la police, nous le devons no­tamment à Alain Bauer.

Pour l'ensemble de son œuvre, cemoustachu médiatique particuliè­rement malfaisant a reçu deuxparts de tartes en sortant du LieuUnique.

Commando Amour et Chantilly

https://nantes.indymedia.org/articles/32116

Des nantais­e­s offrentun dessert à Alain Bauer

NANTES, 3 OCTOBRE 2015 : ALAIN BAUER ENTARTÉ

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Ce matin nous bloquons la voierapide St­Nazaire­Nantes. Au­jourd’hui, le 24 septembre 2014,la famille Herbin, habitante duvillage du Liminbout sur la ZADde Notre­Dame­Des­Landes, a étéconvoquée au tribunal de St Na­zaire en vue de leur procès en ex­pulsion.

Chaque avancée du projet, chaqueattaque contre le mouvement delutte (travaux, procès, etc.), amè­nera une riposte immédiate. Toutce que nous avons obtenu jusqu’àprésent, de l’échec fracassant del’opération César jusqu’à la sus­pension des travaux, l’a été parune détermination commune dansla lutte et une diversité tactique.Toutes ces victoires ont aussi étépossibles grâce aux actions de so­lidarité de partout en France. Anotre tour d’être présent au côtédes différentes luttes.

L’espace et la force politique au­tonome acquise par la ZAD ontvocation d’inspirer et renforcer larévolte de celles et ceux qui nerentrent pas dans le rang. Ainsi,nous appuyons matériellement etmoralement les personnes sanspapier de Nantes qui, après avoir

été expulsé de leur lieu de vie cetété, s’organisent pour occuper ànouveau depuis peu. A Calais,face à la police et aux expulsionsà répétition, les migrants se re­groupent. Sans papiers ni aéro­port, la ZAD se veut terre d’asile.

Nous sommes de tout cœur avecles travailleurs de la SEITA deCarquefou, qui en renouant avecdes pratiques offensives (destruc­tion de stocks, occupationd’usine, séquestration) donnentconfiance à tous ceux qui sesentent réduits à l’impuissancepar les partis politiques et lescentrales syndicales.

En Picardie, les paysans opposésau projet de la ferme­usine des1000 vaches ont affirmé leur po­sition en bloquant plusieurs joursl’arrivée des laitières.

A Bure, contre le centre d’en­fouissement de déchets nu­cléaires, la lutte continue sur leterrain, et une campagne d’action,Bure 365, est lancée.

Sur la ZAD du Testet se joue unmoment décisif pour les oppo­sants aux 16 barrages. Par notre

ALORS QUE TOUT SEMBLE SI CALME...

Pourquoi nous avons bloqué la 4 voies.

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action, nous souhaitons faire par­venir le souffle chaleureux deNotre­Dame­Des­Landes à cettelutte qui traverse un tournant.

Ces derniers jours, l’assembléenationale a voté une énième loiantiterroriste. Instrumentalisant lebattage médiatique autour des dji­hadistes, cette loi vise en fait àétouffer toute forme d’opposition

conséquente à l’ordre établi. Elleest en réalité un aveu de fai­blesse : il suffit d’une étincellepour que Valls le gouvernement,et le monde qu’il défend.

les Flambeurs de la rocadeDDE (déterminés à défaire l’état)

a Mess for the West

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Notre­Dame­des­Landes : assu­rer le suivi des « mesures decompensation », c’est préparerla construction de l’aéroport !

Un laboratoire de l'universitéd'Angers, le GECCO (GroupeEcologie et Conservation des Ver­tébrés) participe à la mascaradequi cherche à justifier la destruc­tion de la ZAD de Notre­Dame­des­Landes ! Suite à une actiond’opposition à leur activité sur leterrain, les intervenants du GEC­CO veulent aujourd'hui entrerdans le rôle des « gentils scienti­fiques neutres » victimes des« méchants antitout »(1). Maisnon, la science n’est pas neutre,surtout quand elle a pour finan­ceurs les porteurs de ce vaste pro­jet de destruction de milieuxnaturels et de terres agricoles,comme la DREAL qui doit, encollaboration avec Vinci, mettreen place l'accès routier à l'aéro­port.

D'autres « ingénieurs de l’écolo­gie » – Dervenn, aquabio, Biotope– désireux de participer à la miseen oeuvre de la (fausse) compen­sation leur avaient ouvert la voie

dans le domaine de l’hypocrisie(2).Face à la résistance au projetd'aéroport, certains de ces parte­naires privés ont renoncé en coursde route à intervenir sur le terrain.C'est aujourd'hui au tour de l'uni­versité publique de se faire ache­ter et d'envoyer ses étudiantsopérer sur la ZAD.

L’étude réalisée par le GECCO àNotre­Dame­des­Landes vise àévaluer les résultats de déplace­ments de micro­populations detritons. Réaliser une telle étude,c’est donner une caution scienti­fique à la soi­disant « compensa­tion écologique » et au « dépla­cement » d’espèces protégées.Pourtant l’aspect dérisoire de cesmesures inefficaces et leur rôle deleurre a déjà été explicité large­ment par les Naturalistes en lutte.Nous rappelons que toutes les

Angers, 15 septembre 2015

RASSEMBLEMENT POUR QUE L'UNIVERSITÉ D'ANGERS CESSE DEPUCER LES TRITONS POUR LE COMPTE DE VINCI

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structures de protection de l’envi­ronnement ont d’ores et déjà don­né un avis défavorable à ceprojet(3) ! De nombreux natura­listes, associations, universitaires,juristes se sont prononcés pourdénoncer le scandale de ce dossierdont les destructions seront in­compensables autant qu'irréver­sibles, et s’opposent à la créationde cet aéroport inutile.

La poursuite des études du GEC­CO n’est donc qu’un facilitateurde la communication des béton­neurs, qui sont prêts à tout pourmaintenir l’illusion des mesuresde compensation. Bien conscientsde ce stratagème, la quasi totalitédes partenaires sollicités par ce la­boratoire pour ce projet, à l’ex­ception des partenaires institu­tionnels comme CAP­Atlantiqueet le parc de Brière, ont refusé departiciper a cette étude(4). Les Na­turalistes en lutte invitent donc,comme ils l’ont fait dès le débutde ce projet de recherche(5), leGECCO à interrompre et dénon­cer ce contrat qui est à tous pointsde vue, « contre nature ». Ils ap­pellent donc aussi à des actionspermettant de faire connaître lescandale de cette collaboration ac­tive. Un rassemblement de protes­tation aura lieu le 15 septembre à17h devant la faculté de sciencesd'Angers à l'appel des Naturalistes

en lutte, de COPAIN 44, d'occu­pant­e­s de la ZAD de NotreDame des Landes.

Un rassemblement de protestationaura lieu le 15 septembre à 17hdevant la faculté de science d'An­gers à l'appel des Naturalistes enlutte, de COPAIN 44, d'occupant­e­s de la ZAD de Notre Dame desLandes.

NOTES :

(1) Voir leur communication biendramatisée : http://www.presseocean.fr/actualite/vigneux­de­bretagne­des­biologistes­agresses­sur­la­zad­30­04­2015­157710.

(2) Voir http://www.dervenn.com/wordpress/, « face à la violence etaux menaces »

(3) le CNPN, (avril 2013 et avril2014), le Comité d’experts scien­tifiques du projet d’aéroport (avril2013), le CBNB (2013), la FDP(2013), l’UICN (décembre 2013),la SHF (février 2014), la SFEPM(février 2014)

(4) Partenaires sollicités et ayant re­fusé : Naturalistes Vendéens, Di­dier Montfort, Bretagne­Vivante,CPIE Loire et Mauges, LPO,Phillipe Evrard.

(5) https://naturalistesenlutte. word­press.com/2014/04/23/science­ecologique­sans­conscience

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Madame, Monsieur,

Vous êtes susceptibles de répondre à un appel d'offre concernant le suivides mesures compensatoires pour la déserte routière du futur AéroportGrand Ouest. Le maitre d'ouvrage du barreau routier censé relier les 4voies Nantes­St­Nazaire et Nantes­Rennes, est la DREAL. Le prestatairedésigné commencera le travail à partir du 5 décembre 2014 pour une duréede 36 mois. Si nous vous faisons parvenir ce courrier, c'est dans la louableintention de vous mettre en garde des risques encourus par l'entreprise quidécrochera ce marché. Vous ignorez peut­être les pertes dont les autres en­treprises liées à ce projet furent précédemment l'objet. Celles qui ont tra­vaillé sur le terrain, à la ZAD, furent confrontées à de multiplesinterruptions de travail, dégradations, harcèlements téléphoniques.

Les pertes et dégâts matériels infligés sont à anticiper car ils ont de gravesconséquences économiques et ne se limitent pas au périmètre de la ZAD.Chaque local, siège social, où qu'il soit, est une cible potentielle. Sans par­

« A l'adresse des chefs d'entreprises dansle secteur de l'ingénierie écologique »

A l'adresse des chefs d'entreprisesdans le secteur de l'ingénierieécologique

Monsieur Alain Michelin,Président de l'association« Du bordel pour l'Ouest »Siège social : ZAD, bocage deNotre­Dame­des­Landes.

Objet : Avertissement relatif à l'appel d'offre (n° 14­134622) concernant le« suivi des mesures compensatoires relatives à la restauration des fonctionsliées aux zones humides ».

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ler de la mise à mal de l'image de marque des entreprises concernées. Cer­taines ont renoncé à leur contrat. Les travaux sur place sont au point mort.Nous tenions donc avant le 5 décembre 2014, à avertir toute entreprisesusceptible de répondre à l'appel d'offre de certains précédents notables quisont lourds de conséquences. Nous joignions à ce courrier deux documentsque nous vous invitons à lire très attentivement :

Le premier est intitulé « Rappel des incidents, sabotages, délits et pertur­bations dont diverses entreprises liées au projet d'aéroport ont fait l'objet ».C'est une liste qui recense les incidents par rapport aux sous­traitant sur leterrain. Le secteur de l'ingénierie écologique est en première ligne. Cetteliste est non exhaustive bien sûr, elle ne répertorie pas les attaques contreVinci ou le parti socialiste, le dossier complet est consultable sur la ZADsous forme de bottin que nous tenons à votre entière disposition.

Le second intitulé « Démarches à suivre pour les interventions sur le terrain», a été dérobé à Aquabio. L'arsenal de procédures préventives qui y sontdécrites n'a en rien empêché ces derniers d'essuyer de multiples incidentsjusqu'à renoncer au contrat.

Par ailleurs, vous n'êtes pas sans savoir que le mouvement d'opposition auprojet d'aéroport a lancé une audacieuse campagne intitulée : « Adopte unsous­traitant ». Si vous décrochez l'appel d'offre n°14­134622, vous ferezsans doute vous aussi l'objet d'un « suivi » qu'il vous faudra compenser fi­nancièrement. Par conséquent, nous ne saurions trop vous conseiller de ré­fléchir à deux fois avant de répondre à cet appel d'offre, l'intégrité de votreentreprise pourrait en être gravement affectée, ainsi que celle de votre as­sureur.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de notre considération te­nace.

Alain Michelin, Président de l'association Du Bordel pour l'Ouest

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On dirait que certain­e­s ont pré­féré Chupin à Biotope ! On a reçugrâce à notre super formulaire decontact une revendication d’actionchez Chupin, qui s’inscrit dans lacampagne Adopte un sous traitant.Chupin on l’avait cité dans la ru­brique « autres sous­traitants » deVinci pour la construction de l’aé­roport de NDDL. Mais le texte surindymedia nantes en dit plus quenous.

« Ce matin, des engins de Chupinespaces verts ont été endommagésà leur dépôt qui a été taggé.

Cette action fait partie de la cam­pagne “Adopte un sous traitant”lancée par des collectifs de sou­tien contre l’aéroport de Notre­Dame­des­Landes. Pour réaliserle projet d’aéroport, Vinci a be­

soin d’une armée d’entreprisescomplices comme Chupin. Sansleur collaboration, il ne serait paspossible de détruire 2000 hectaresde bocage ni d’imposer un projetà une population qui n’en veutpas. Aujourd’hui, c’est une pre­mière étape d’une campagnecontre Chupin qui vise à sa disso­ciation du projet d’aéroport.

Chupin a obtenu la sous­traitanced’une partie des mesures de com­pensation écologiques du projetd’aéroport de Notre­Dame­des­Landes, en particulier pour le dé­placement de bois qui abrite legrand capricorne. Chupin aideraitvinci à créer son aéroport “HauteQualité Environnementale” avecdes zones de compensations éco­logiques qui participent à légiti­mer ce projet dévastateur. Cegreenwashing teste aussi destechniques expérimentales pourlégaliser a destruction d’animauxet de zones protégées dans le fu­tur, comme le transfert des es­pèces de la recréation deshabitats.

On lâche rien ! Résistance et sa­botage ! »

http://adopteunsoustraitant.no­blogs.org/?p=235

Une visite chez Chupin

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Nous, paysans de Copain du 44 etde toute la France, notre colère estmontée d’un cran début dé­cembre : le gouvernement osaitdemander l’expulsion immédiatedes opposants historiques vivantsur la zad, onze familles et quatrefermes. Il n’y aura pas d’aéroportà Notre Dame des Landes parceque nous nous y opposerons partous les moyens. Pour cette rai­son, nous ne laisserons pas dispa­raître les fermes de la zad et lesfamilles de paysans que nous dé­fendons et soutenons depuis 1973.

S’ils sont encore là aujourd’hui,c’est bien sûr par leurs convic­tions, et leurs engagements per­sonnels, mais c’est aussi parceque nous nous sommes tous mo­bilisés, en particulier au momentde l’opération César. Si les pay­sannes et paysans des quatrefermes les plus menacées au­jourd’hui ont choisi de rester avecleur familles et leurs troupeauxdans ce contexte éprouvant, c’estaussi parce que 400 paysans entracteurs sont venus à NDDL,puis 500 à Nantes, et que Copain

Communiqué de COPAIN 44 pour lamobilisation du 9 janvier

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à tout fait pour les soutenir. Au­jourd’hui, leur résistance envers etcontre tout, est devenu pour nousle symbole de notre engagement àtous pour une autre façon deconcevoir l’aménagement du ter­ritoire, la protection des terresagricoles et nourricières et la miseen place d’autres pratiques res­pectueuses de l’environnement.Nous sommes tous responsablesde la situation où ils se trouventaujourd’hui.

Nous sommes venus les défendreparce que l’Utilité Publique duprojet, décrétée en 2008, a été lar­gement mise en doute par denombreux apports scientifiques.

Les projets d’utilité publique,nous paysans on connaît. Nombred’entre nous ont cédé des surfacesagricoles pour sécuriser desroutes, construire des collèges oudes hôpitaux. Mais là, noussommes venus plusieurs fois àplus de 500 en tracteur à NDDLou à Nantes pour demander, avectous les autres opposants, que laDUP de 2008 soit remise à plat, etque l’optimisation de l’aéroportactuel face l’objet d’une réelleétude objective.

Les porteurs du projet savent leurcause perdue sur le fond du dos­sier, alors on ne parle plus que dezone de non droit à coup de

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grandes déclarations et de péti­tions de riverains. La meilleurefaçon de redonner de la sérénitéau riverains est d’abandonner im­médiatement ce grand projet in­utile.

Le gouvernement sait aujourd’huiqu’il sera impossible de vider laZAD par la force, alors malgré lesengagements du président Hol­lande, il décide de frapper les oc­cupants historiques, avant mêmel’aboutissement de tous les re­cours. Ou est l’urgence alors queAGO redistribue les terres agri­coles pour les cultures de la sai­son à venir.

Pour toute réponse, fin décembreAGO, pour le compte de l’état, ré­active la procédure abandonnée le10. La colère monte encore. Nousne pouvons toléré que pour desintérêts personnels économiques,politiques ou électoraux, bien loinde l’utilité publique, on joue avecl’avenir de milliers d’hectares deterres nourricières et de dizainesde familles qui la font vivre.

Parce que expulser les habitants etles paysans historiques de laZAD, c’est nous expulser à termede nos fermes et piétiner les va­leurs que nous défendons au longcours, nous appelons tous les pay­sans à venir nous rejoindre le sa­

medi 9 janvier sur le périphériquede Nantes avec leur tracteur, signeindéniable de la mobilisationpaysanne, pour protéger les terres,les habitants et les paysans deNotre Dame des Landes.

Nous appelons partout en Franceles paysans à se rassembler enmême temps devant les lieux depouvoir.

Dès aujourd’hui, nous demandonssolennellement à Mr Hollanded’honorer ses engagements et defaire stopper immédiatement touteprocédure d’expulsion jusqu’àaboutissement de la totalité desrecours. Mr Hollande, stoppercette procédure c’est éviter le pireque pourrait provoquer l’éclate­ment de la colère.

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Faire un péage gratuit est uneopération de soutien à la ZAD as­sez simple à réaliser et qui permeten un minimum de temps de ré­colter une somme d’argent impor­tante. Financer la lutte en puisantdirectement dans les ressources del’adversaire… c’est importantaussi.

C’est aussi l’occasion de commu­niquer par tract avec des conduc­trices ravies et curieux de savoirpourquoi cette soudaine liberté decirculation !

Afin que l’action se passe dumieux possible, nous proposonsquelques éléments et prescrip­tions :

L’AMBIANCE DE L’ACTION :

Quelque soit la situation, réaliserune action festive ! Essayez derester affable, détendu, souriante.Éviter toutes relations agressivesavec les agents de la société d’au­toroute, les gens dans les voitures,et ne faites aucune dégradation dumatériel…

Ne vous énervez pas et ne tombezpas dans la provocation verbalefacile. L’énervement et l’agressi­vité sont plutôt des signes de fai­blesse qui porte préjudice àl’action. Si un automobilistes’énerve, le laisser partir sansbroncher, l’important n’est pasque tout le monde soit en accordavec notre démarche ou donne del’argent…

Si on prend un minimum de pré­caution, il y a peu de dangers et lerisque de problèmes avec les flicsest assez mince. En effet, les so­ciétés d’autoroutes sont assuréespar rapport à ce genre de pratiqueet ne prennent donc pas derisques. Les gendarmes viennentpour assurer la sécurité…, autantdu flux de voitures que des za­distes ! En principe, ils n’inter­viennent pas, il serait bien tropdangereux de poursuivre des gensau milieu du trafic autoroutier.

Généralement, les gendarmesentrent en contact pour savoirquand on a prévu la fin de l’opé­ration. Ils seront probablementaussi équipés pour filmer et pho­tographier.

Manuel du Péage gratuitCOMMENT RÉUSSIR UN PTIT PÉAGE GRATUIT ENTRE Z AMIES ?

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LA DURÉE DE L’ACTION :

Ensemble, c’est très important dedéterminer à l'avance la durée del’action, et de respecter cette déci­sion quelques soient les bonnesraisons de la prolonger une fois enplace.

Rester 45 minutes permet à la foisune action utile sans laisser letemps aux flics de s’organiser.Avec une fin d’action prévue, toutle groupe saura quand se repliersans danger.

LE NOMBRE DE Z AMIESPOUR UN PÉAGE GRATUIT :

Il y a un nombre minimum indis­pensable pour réussir cette action.En fonction du péage choisi, c’est3 zamies par barrière, et la moitiédu groupe pour assurer la média­tion avec flics et agents de péage.

Par exemple, si 8 barrières, çadonne 24 zamies pour libérer laroute…, et 24 autres pour média­tionner, donc 50 minimum ! C’estbien de déterminer avant lenombre minimum pour valider

Péage gratuit à Carcassonne en janvier 2014

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l’opération, et de valider l’actionle jour J que s'il y a assez demonde… Sinon, tant pis, trop derisques.

LES ¾ D’HEURE D’ACTION :

C’est mieux de choisir un momentavec un flux maxi de voitures,donc un maximum de gens quicirculent gratuitement, donc unmaximum de gens qui lisent unbon tract.

Choisir un week­end, entre 16heures et 19 heures.

LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE :

Une grande banderole bien visibleannonçant le « péage gratuit »,utile pour que les voitures com­prennent de loin en arrivant ce quise passe. Attacher celle­ci en hau­teur au niveau des cabines dès laprise de contrôle du péage. Choi­sir avant qui s’occupe de ça, trèsimportant pour la sécurité de toutle monde.600 tracts expliquantl’action, à distribuer aux 600 voi­tures qui voudront bien ouvrir leurfenêtre… C’est à peu près ce quipasse en ¾ d’heure.

Pas besoin de signataires d’on nesait trop quoi… Pas de ayrault,pas de héros…

Des boites à chaussures, autantque de barrières. La caisse desoutien est importante, alors pen­ser à la faire bien visible de loinpour les voitures qui arrivent avecune grande ouverture pour per­mettre à un bras tendu par la fe­nêtre de laisser quelques pièces enpassant sans que tout ça s’épar­pille sur le bitume. Prévoyez unsac plastique pour tout verser à lafin de l’action, et le mettre dansles poches, plus discret, et parceque le repli en grand groupe passeparfois par l’escalade d’une bar­rière.

Des gilets jaunes pour les zamies ,c’est important de se rendre bienvisible au milieu de toutes cesvoitures un peu excitées.

Des sacs poubelles, à placer surles caméras : il y en a souvent àchaque barrière, et certaines plushaut placées ayant une vue géné­rale (qui sait grimper à un mât de3mètres ?). Très important pouréviter toutes poursuites.

Du scotch, pour mettre sur chaquefente de carte bancaire, parcequ’il y a toujours des gens quiveulent payer même si c’est gra­tuit.

Des masques ? Belle discussionde groupe en perspective… Sûre­

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ment que c’est mieux de fairecette action masquée, vous serezforcément filmé­e­s. Ayez un beaumasque qui distrait les enfants, sipossible un beau masque qui seretire facilement, histoire de nepas se retrouver après dans sa voi­ture anonyme maquillé enclown…

Sa carte d’identité ? Sûrement quec’est une protection de ne pasavoir de carte d’identité si tout legroupe est d’accord avec ça. Çaparait mission impossible pour lesflics de prévoir un contrôled’identité d’une cinquantaine degens.

Un journaliste ? Ne sert à rien…,mais à voir si des photos peuvent

être prises par les participantes, enaccord avec le groupe. Pour in­former la presse locale, le tract etun communiqué suffisent.

MAINTENANT QU’ON ESTBIEN MOTIVÉ­E­S ET ÉQUI­PÉ‑E‑S, IL FAUT PRÉPARERL’ACTION :

C’est indispensable de bien repé­rer le lieu choisi quelques joursavant, par internet et sur placepour repérer le meilleur endroitoù stationner les véhicules, com­ment pénétrer sur le site du péage,le temps de marche, la pemièrecaméra...

Communiquer le jour choisi unesemaine avant, pour connaître

Péage gratuit à Belfort en mars 2013

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avant le nombre de volontaire, sipossible de bouche à oreille…,sans annoncer ni le lieu, ni l’heurede l’action.

Être sûr­e­s que tout le monde au­ra bien un covoiturage pour êtreau RDV.

Communiquer le lieu du péage etl’heure de RDV la veille. Choisirun lieu de RDV à quelques kilo­mètres du péage, pour que les Za­mies arrivent petit à petit, pouréviter de faire un trop long trajeten convoi.

Le jour choisi pour l’action, pla­cer 2 personnes avec un téléphoneà proximité du péage 2 heuresavant pour observer tout mouve­ment suspect des flics, qui in­

forme d’autres personnes au RDVdu grand groupe.

Choisir de réunir le grand groupe2 bonnes heures avant l’heurechoisie pour l’action, pour avoirle temps de bien expliquer, de serépartir les rôles sur place.

La moitié du groupe sera la mé­diation, chargé du dialogue avecle personnel du péage, avec lesgendarmes à leur arrivée.

C’est important que quoi qu’il ar­rive, le demi groupe reste com­pact et refuse que les gendarmesisole quelqu’un pour soit disantdiscuter avec le trop fameux« responsable »… Refuser ausside donner votre carte d’identité,les flics peuvent tout simplement

Péage gratuit à Valence en mars 2013

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la garder. Veiller à ce que per­sonne du demi groupe ne seprenne pour le super médiateur aupoint de bien trop parler.

Rester en contact visuel perma­nent avec le demi groupe des bar­rières. L’autre moitié du groupesera aux barrières, répartie enéquipe au minimum de 3.

Une qui tient la barrière en arri­vant, normalement les barrièresseront automatiquement bloquéesouvertes au bout de quelques mi­nutes par mesure de sécurité, unequi se place 3 mètres avant avecla boite à chaussures de soutien,une autre 3 mètres avant avec destracts pour expliquer.

« Bonjour ! Vinci construit n’im­porte quoi…, comme des barri­cades payantes sur lesautoroutes…, comme un aéroportà nantes sur 2000 ha… Nous,comme on est contre les aéro­ports, comme on est contre lesbarricades payantes, on libère lepassage ! Si vous voulez soutenirla lutte, vous avez une caisse desoutien juste là ! Salut »

Important : même si une file devoitures à l’arrêt se forme, ne pasaller tracter loin des barrières re­levées, il y a un risque e se retrou­ver isolé­e.

LE REPLI DU GRAND GROUPE :

A l’heure choisie, on quitte lesbarrières pour rejoindre le demigroupe de médiation, en com­mençant le repli par l’équipe de 3la plus éloignée. On peut laisser labarrière relevée, le scotch et lessacs poubelles sur les caméras enplace, ça évite de voir de nos yeuxla malheureuse conductrice qui vaêtre la première à retrouver labarricade payante devant sonpare­brise… snif

Une fois le grand groupe recons­titué, on rejoint les véhicules pourdispersion.

Pourquoi pas une petite occasionde se retrouver quelque part pourdiscuter de l’action tou­te­s en­semble ?

Il peut arriver que les gendarmessoient stationnés sur la route entrele péage et nos voitures, et suiventle grand groupe, dans ce cas lameilleure méthode est peut­etred'utiliser le nombre pour rejoindreles voitures, et partir en convoiavant de se disperser.

Quoi faire avec cet argent ? Cettequestion doit être abordé avant,pour éviter bien des complica­tions…

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Aujourd'hui est rendu le jugementdes recours environnementauxcontre la construction de l'aéro­port de Notre Dame des Landes.Quels que soient le résultat de cesrecours et les décisions du gou­vernement, nous sommes prêt surle terrain et au­delà, à parer àtoute éventualité. La capacité derésistance du mouvement contrel'aéroport s'est encore renforcéedepuis l'opération d'expulsion del'automne 2012. Des comités detoute la région se sont réunis àplusieurs reprises au cours desdeux dernières années pour plani­fier les réactions en cas de nou­velle attaque sur la zad oudémarrage des travaux.

Voici ce qui en ressort. A chacun.ede s'organiser dès aujourd'huipour les adapter localement.

PARTOUT :

­ Appel à remettre à jour leschaînes téléphoniques et mailsdans tous les comités. Si dessignes d'opérations policièresmassive apparaissent et sontconfirmés, un appel commun à ré­

agir émanera de COPAIN, del'ACIPA et d'occupant­e­s de laZAD.

SUR LA ZAD ET JUSTE AUTOUR :

­ Appel à venir résister sur la zonemême et à en faire en sorte que lazad ne se retrouve pas enclavée etencerclée. Faire en sorte que lesdéplacements et check­points po­liciers soient perturbés et que lessoutiens et ravitaillements cir­culent.

DANS LA RÉGION :

­ Dès le premier jour de l'opéra­tion, actions coordonnées de blo­quages des routes ou desopérations escargot, sur les pointsd'accès à la zone ou sur les grandsaxes, ponts et points stratégiquesde la région, et/ou à des occupa­tions de lieux du pouvoir.

­ Un point d'info permanent sur lasituation devant la préfecture, etun système de communicationentre les différents points de mo­bilisation.

S’ils reviennent, on résisteraplus fort encore !

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­ Des actions nocturnes de casse­rolades et autres manifestationssonores devant les hotels où se­ront logés les policiers et gen­darmes.

­ Une convergence le soir même,à partir des différents points deblocage ou d'actions, pour serendre à 18h devant la Préfectureet une assemblée après coup dansun lieu réservé pour se coordon­ner en vue des jours suivants. ­Une manifestation le samedi àNantes après une semaine d'opé­ration.

A L'EXTÉRIEUR DE LA RÉGION :

­ Appel à occupation des lieux depouvoir ou à des opérations deralentissement des flux locale­ment, ainsi qu'à venir sur le ter­rain défendre la zad pour ceux etcelles qui le peuvent. L'aéroportne se fera pas

­ La ZAD de Notre Dame desLandes continuera à fleurir !

Procès d'expulsion des exproprié­e­s à Nantes, janvier 2016

DÉFENDRE LA ZAD DANS SA DIVERSITÉ

Un panorama d'actions contre c't aéroport de misère et son monde demerde. Pour rappeler des souvenirs, donner des idées et foutre le bordel !

AU SOMMAIRE :

Avant propos....................................................................................... 3Pourquoi nous nous opposerons à la venue du juge des

expropriations................................................................................ 5Le juge est venu, il a vu mais il a pas vaincu..................................... 7Tract de la visite chez Ford.................................................................8Des nantais­e­s offrent un dessert à Alain Bauer................................9Pourquoi nous avons bloqué la 4 voies.............................................10Angers, 15 septembre 2015.............................................................. 12« A l'adresse des chefs d'entreprises dans le secteur de l'ingénierie

écologique ».................................................................................14Une visite chez Chupin !...................................................................16Communiqué de COPAIN 44 pour la mobilisation du 9 janvier...... 17Manuel du péage gratuit................................................................... 20S'ils reviennent, on résistera plus fort encore !................................. 26