de MontmartreM · • Bakhiar RAOUF dit NAMO (29) Collège 3 : Silhouettistes (10 électeurs) : Nombre de bulletins dans l’urne: 4 - Bulletins nuls : 0 • André ADJIMAN (4) ELU

Saint-Pierre de Montmartre

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MMontmartreLa Gazette

de

Notre village va se parer de mille couleurs à l’approche

des fêtes de fin d’année !Comme le disait un

certain Président des états-Unis, « Noël n’est

pas un jour ni une saison, c’est un état d’esprit ».Noël approche, c’est le

moment de se laisser emporter par la magie des fêtes de fin d’année et de

redécouvrir Montmartre sous son jour le plus féérique.

Les rues s’illuminent… Pas de doute : Noël approche et la Butte se prépare à offrir

un florilège de festivités et d’animations à ses visiteurs.

Au programme : marchés de Noël, crèches, manèges,

chasse au trésor, collecte de jouets, passage du Père Noël ! Et pour que le dîner

du réveillon soit inoubliable, les restaurants montmartrois

ont concocté, cette année encore, des menus

d’exception. Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année !Le S.I. Montmartre remercie

chaleureusement le Père Patrice Sonnier

(voir Marché de Noël de la paroisse en page 16) et

Renaud Kaeppelin (l’auteur de cette photo de première

de couverture), qui met magnifiquement en scène

Saint-Pierre de Montmartre.

N° 50 Décembre 2013 - Janvier-Février 2014- 1 $L a v o i x d u v i L L a g e

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La Gazette de Montmartre N°50 / 03

Roger DANGUEUGER,Rédacteur en chef

EditoSommaire

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L es préparatifs pour les fêtes de fin d’années arrivent à grands pas.

Montmartre s’illumine dans les différents quartiers grâce à l’action des associations de commerçants.

Les marchés de Noël des Abbesses et sur le Haut-Montmartre devraient animer ces quartiers pour le plus grand plaisir des petits et des grands (... alors, venez nombreux !).

Un des moments forts sera la collecte de jouets pour les plus défavorisés, qui aura lieu le 14 et 15 décembre, place des Abbesses et au Syndicat d’Initiative.

Je fais appel à toutes les bonnes volontés : nos adhérents, les commerçants, les artistes et à tous les Présidents d’associations pour que cette opération soit une réussite pour les enfants.

Nous avons un énorme besoin de générosité, de solidarité, de fraternité et de partage pour soulager les grandes souffrances en cette période difficile.

La fête des vendanges a attiré une fois de plus une foule considérable, la vigne a donné de belles quantités de raisins et nous souhaitons à la nouvelle œnologue madame Sylviane Leplatre une très belle réussite pour le millésime 2013, que nous aurons en vente au S.I. Montmartre en 2014.

Nous allons poursuivre en 2014 notre action au sein du syndicat pour la satisfaction du plus grand nombre.

L’ensemble du Bureau, du Conseil d’Administration, du personnel et moi-même vous présentons nos meilleurs vœux pour l’année 2014.

L’actualité du Syndicat p.04

La vie du village p.08

Photo de couverture : Renaud Kaeppelin Texte : Nadia Laraba

DossierMaisons insolites

La Maison Eymonaud et l’Hôtel de l’Escalopier

p.24

Le Cats’ Cottagede Théophile-AlexandreSteinlen p.27

Montmartre en photos p.30Portrait de nuit

à Montmartre vu par l’œil de Daniel Besson

Jumelage entre Culoz et Montmartre p.04

C’est Noël à Montmartre p.14

Montmartre des MontmartroisJean-Luc Lahaye p.22

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du SyndicatL’actualité

Jumelage entre Culoz et MontmartreLa délégation se composait bien sûr de nos amis de la République de Montmartre, des P’tits Poulbots et d’un membre du Syndicat d’initiative.

Ce jumelage entre Culoz et Montmartre fête les frères

Henri et Léon Serpollet précur-seurs de l’automobile grâce à la « Serpollet » véhicule à vaporisa-tion instantanée. Les frères Ser-pollet avaient leur usine au 23- 27, rue des Cloÿs.Dès l’entrée de la ville, le décor est planté, affichage sur un panneau de la fête du lendemain avec tous les intervenants. La délégation montmartroise est reçue par Ma-dame le Maire de Culoz et une nombreuse délégation. Après un accueil chaleureux et un apéritif qui l’accompagnait, un cordial buffet attendait la délégation.Après cette réception, la déléga-tion s’est répartie sur ses points de villégiatures.La place de la mairie a pris en ce samedi matin ses airs de fête, avec un calicot donnant le ton sur-plombant le podium d’anima-tion. A chaque extrémité de la Place de la Mairie, la rue réservée au marché du mercredi, sta-tionnent de vieilles automobiles ; près de la fontaine se trouvent la « Serpollet » et l’ « Œuf-de-Pâques » ce véhicule qui atteint les 120,850 kilomètres/heure en 1902 (foudroyant). Entre ces vé-hicules, les produits du terroir ont pris place avec, bien sur, nos amis des « Vins du Bugey » présents chaque année à la Fête des ven-danges. Le parc de stationnement de la mairie a laissé la place à un espace de toiles abritant les tables de la restauration.

Ci-dessus : La République de Montmartre, les P’tits Poulbots et Michel CoulonPhoto de droite : Michel Coulon défile avec les P’tits Poulbots.

04 / La Gazette de Montmartre N°50

Chez ma CousineA deux pas du Sacré-Cœur. Ouvert tous les jours

Restaurant-cabaret depuis 1928. Un vrai dîner spectacle, Chansonniers, Magiciens, Imitateurs, Humoristes…

Tél. : 01 46 06 50 35 - Fax : 01 42 64 27 8712, rue Norvins 75018 Paris

E mail : [email protected] Site : cabaretchezmacousine.com

Les P’tits Poulbots escortant Ma-dame le Maire qui inaugure à coups de tambours les festivités devant une foule déjà nombreuse ravie du spectacle. Les gosses sont ovationnés après une prestation fort appréciée. Un nouveau pas-sage ouvrant l’apéritif public offert par les « Amis des Vins de Bugey ». Un défilé dans les rues de Culoz, P’tits Poulbots en tête derrière la « Serpollet », suivis de la délégation de la République de Montmartre, les amis des « Vins du Bugey » fut clôturé par la fanfare de Culoz. Après une halte en face de l’église, devant la fresque à la mémoire des frères Serpollet, le défilé fait une seconde halte devant la maison de ces derniers, il prend fin Place de la Mairie, son point de départ.En fin d’après-midi a lieu la céré-monie du jumelage. Madame le Maire et le Président de la Répu-blique de Montmartre dévoile nt une réplique de la « Serpollet ». La cérémonie du jumelage voit le président de la République de Montmartre et la présidente des P’tits Poulbots honorés de la mé-daille de la ville de Culoz. A son tour la délégation au grand com-plet de la République procède à des intronisations.Cette cérémonie terminée, les culoziennes et les culoziens parti-cipent à un grand apéritif public.Le dimanche matin la délégation montmartroise fleurit la tombe d’Henri Serpollet au cimetière de Culoz. Son frère Léon repose quant à lui au cimetière du Père Lachaise.Après un fort sympathique dé-jeuner au « Cellier de Bel-Aire » la délégation quitte cette merveil-leuse ville le cœur pincé. Le car fait route vers le pied de notre Butte. L’aventure est terminée, mais les souvenirs ne sont pas prés de s’estomper. ◆

Michel Coulon

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Salon des sorties scolaires pédagogiquesLors du dernier salon des sorties scolaires qui se tenait à la Cité des Sciences, porte de la Villette, le Syndicat d’Initiative de Montmartre et Guidigo partageaient un stand que le Comité Régional du Tourisme leur avait permis d’obtenir.

Tout au long de la journée ce sont Catherine Roudon, David

Lerman et Jacques Bachellerie qui accueillirent de très nombreux vi-siteurs, enseignants, formateurs, responsables de centres de loisirs et du milieu associatif venus de Paris, d’Ile-de-France et de di-verses régions.Beaucoup se renseignèrent sur tout ce que le Syndicat d’Initiative propose comme visites aux groupes scolaires ainsi qu’aux groupes d’adultes en associations.

Sur le stand, la société Guidigo as-sura des démonstrations sur tablettes numériques, des visites qu’elle pro-pose aux groupes scolaires pour des découvertes ludiques de notre quar-tier. Un grand nombre de visiteurs fut très intéressé d’autant que la So-ciété Guidigo a reçu en 2012, pour ces visites, le label Services numé-riques culturels innovants du Minis-tère de la Culture et de la Commu-nication.Souhaitons que cette journée au Salon des sorties scolaires aura

permis aux res-ponsables des milieux ensei-gnant et asso-ciatif de mieux connaître tout ce que le SIM propose aux visi-teurs et qu’ils soient nombreux à venir en groupes découvrir notre quartier. ◆

Jacques Bachellerie

Galina nous raconte :Professeur de langues étrangères en Russie, je suis installée dans le 18ème depuis 10 ans. Je me suis tout de suite intéressée à la pâtisserie française. Ayant beaucoup exercé les arts plastiques particulièrement le modelage de l’argile, J’ai débuté la pratique du cake design à l’occasion du premier anniversaire de ma fille. Autodidacte, j’ai récemment obtenue mon CAP pâtisserie en candidat libre et j’ai remporté le 1er prix catégorie « Gâteaux 3D » du Salon du cake design de Lyon en 2012.

galina duverne Cake designerA l’occasion de la sortie du dernier numéro de la Gazette de Montmartre, nous avions rencontré Galina Duverne qui nous a généreusement proposé de réaliser un gâteau rappelant l’Ukraine (thème de la première de couverture de la Gazette N°49).

Je suis toujours à la recherche de nouvelles associations pour subli-mer la gourmandise de la pâtisserie française grâce à l’art du cake de-sign. J’aime créer la surprise, expé-rimenter et mettre au point de nouvelles techniques que je par-tage lors de mes ateliers.Je réalise les créations suivantes :• Gâteaux décorés personnalisés (anniversaires, mariages, bap-têmes, entreprises…).• Gâteaux factices d’exposition pour les vitrines, salons…Je donne des cours de cake design (décoration des gâteaux, mode-lages, fleurs en sucre) pour les par-ticuliers et professionnels.J’anime des Ateliers décoration de biscuits et cupcakes pour les en-fants. ◆Retrouvez-moi sur mon site internet : www.gateauxsurmesure.com

Toute l’équipe du S.I Montmartre remercie Galina pour sa gentillesse et sa générosité… et la félicite de ce magnifique talent !

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L’actualité


du Syndicat

élections des représentants de la Place du Tertre

C es élections se sont déroulées dans les locaux du Syndicat d’Initiative de Montmartre.

• 295 électeurs inscrits • 154 votants soit 52,20 % des artistes ont voté• 108 suffrages exprimés • 46 bulletins nuls

Collège 1 : Peintres (154 électeurs) :Nombre de bulletins dans l’urne : 84 - Bulletins nuls : 36• Christian FOURNIER (32 votes) • Bernadette HOUGUENAGUE (31)• Danielle JOUAULT (24) ELUS• Farshad PARTO (32) • Fariba SOLATI (26)

Collège 2 : Portraitistes (112 électeurs) :Nombre de bulletins dans l’urne : 56 - Bulletins nuls : 7• Dimitri ROMVOS (34)• Marie-Noëlle ROMVOS (34) ELUS• Bakhiar RAOUF dit NAMO (29)

Collège 3 : Silhouettistes (10 électeurs) :Nombre de bulletins dans l’urne: 4 - Bulletins nuls : 0• André ADJIMAN (4)

ELU• Daniel ROSSI (0)

Collège 4 : Caricaturistes (19 électeurs) :Nombre de bulletins dans l’urne : 8 - Bulletins nuls : 3• Abdesslam SEKKAT dit Salam (5) ELU

Vendredi 27 septembre dernier s’est déroulée l’élection des représentants d’artistes à la commission d’attribution des emplacements du Carré aux Artistes place du Tertre. Ces élections sont organisées par la mairie du 18ème et la mairie de Paris représentées par : Afaf GABELOTAUD, Nadège DUPONT.

Cette année, pour cette 80ème édition, Montmartre a fêté

l’Amour, parrainé par Nolwenn Leroy et Thomas Dutronc. Si les journées du mercredi et jeudi étaient uniquement réservées aux enfants et scolaires, la fête a com-mencé vendredi soir par le Grand Bal Passion Rouge Baiser. Tout au long du wee-kend festif, les visi-teurs, venus nombreux, ont pu se balader dans les rues du village animées par divers stands de pro-duits régionaux, défilés et anima-tions diverses. Comme chaque année, Tony et Brigitte, bénévoles du S.I, animaient le stand place Jean Marais avec la vente et la dé-gustation du Clos Montmartre dont les profits seront entièrement reversés aux œuvres sociales du 18ème. Nombreux sont ceux qui sont venus se procurer ou dégus-ter ce célèbre vin parisien. Des vi-sites du vignoble ont également été réalisées par notre guide conférencier et membre du S.I.,

Montmartre a fêté les Vendanges autour de l’Amour.

grand succès !

L’incontournable Fête des Vendanges s’est déroulée, comme chaque année, sur les hauteurs de la Butte Montmartre, du 9 au 13 octobre.

Jean-Manuel Gabert, permettant aux nombreux inscrits, petits et grands, de découvrir ces pieds de vignes si chers à Montmartre. Comme chaque année, il fut se-condé avec brio par Leila, colla-boratrice omniprésente de la Fête des Vendanges.Tout le bureau du S.I. Mont-martre remercie chaleureusement ses fidèles bénévoles, Brigitte Bé-louard, Tony Lucas, Joëlle Lhote et Michel Coulon, pour leur sou-tien et leur disponibilité lors de cet évènement.Rendez-vous l’année prochaine pour la 81ème édition, qui promet d’être tout aussi exceptionnelle ! ◆

N. L.

Thomas Dutronc et Nolwen Leroy, parrain et marraine de l’édition 2014 et Daniel Vaillant , Député Maire du 18ème.

De gauche à droite : Jean Manuel Gabert, Pierre, Leïla

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La Place du Tertre.


Nouvelle édition 2014 du Plan guideL’édition 2014 du Plan Guide & Bonnes Adresses de Montmartre est en cours :Répertoriant les 38 sites d’intérêts de la Butte sous forme d’un circuit. Cet incontournable outil de découverte du quartier est disponible en 6 langues, tiré chaque saison à 55 000 exemplaires.Si vous souhaitez voir figurer votre activité, votre enseigne sur ce document, contactez-nous au 01 42 62 21 21 [email protected]

L ’équipe de rédaction de la Ga-zette, les partenaires, annon-

ceurs, adhérents, et lecteurs ont pu se retrouver autour d’un apé-ritif, dans une ambiance convi-viale. Le tirage au sort de la tom-bola organisée dans le cadre de l’animation des 30 ans du Carré des Artistes a été réalisé à la même occasion. L’heureuse ga-gnante, Nathalie Durand, (que les habitués du 30 rue des Ab-besses reconnaîtront…!) a rem-porté un wee-kend d’exception à Montmartre. ◆ N. L.

La Gazette de Montmartre

à l’atelier art et CréationPour fêter la sortie du dernier numéro de la Gazette, Christine Ullmann nous a ouvert les portes de son Atelier Art et Création, situé au 46, rue Lamarck, le 26 septembre dernier.

Nous remercions Christine Ullmann pour son accueil chaleureux qui nous a permis d’organiser avec succès ce rassemblement trimestriel autour de la Gazette.

De gauche à droite Eric Lejoindre (1ere adjoint au Maire du 18ème), Sylvie Fourmond (Présidente de l’Association Lepic-Abbesses), Alain Coquard (Président de la République de Montmartre), Roger Dangueuger (Président du S.I. Montmartre).

De gauche à droite Christine Ullmann (Propriétaire de l’Atelier Art & Création), Samantha Setbon, Nadia Laraba, Catherine Roudon, Christine Provost.

De gauche à droite Sylvie Fourmond, Jacques Bachellerie, Roger Dangueuger, Gamal Atta , Nadia Laraba.

Devant l’Atelier Art & Création : 1er plan : de gauche à droite Adeline Guillemain, Gilbert Lhôte, Roger Dangueuger, Christine Ullmann, Sylvie Fourmond, Nadia Laraba.2ème plan : Gilles Chiriaux, Joëlle Lhote, Jacques Bachellerie.

La Gazette de Montmartre en fête !

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La viedu village

Le vendredi

6 décembre aura lieu la soirée élection

Miss Montmartre 2014 à la salle Uva Grand

Montmartre 9, rue Duc, organisée par

l’association Petit Montmartre.

élection de Miss Montmartre 2014

La République de Montmartre crée sa cravate !

C’est une très belle cravate de création et de fabrication entièrement française en soie tissée avec doublage soie.Sobre et élégante, elle peut être portée en de nombreuses circonstances.Elle existera en deux coloris bleu et bordeaux et sera vendue lors des principales manifestations de La République de Montmartre au prix de 55€.Le 2 octobre dernier, Alain Coquard, Président de

La République de Montmartre accompagné des P’tits Poulbots et de nombreuses personnalités de la Butte a offert la première cravate de couleur bleue à … MICHOU ! Celui-ci très touché a évoqué son amour pour Montmartre. N.L.

De gauche à droite : Marielle Frédérique Turpaud, Maire de la Commune Libre de Montmartre, Joëlle Leclerc, Présidente de l’Association Les P’tits Poulbots, Joseph Semion, Alain Coquard, Président de la République de Montmartre, Michou, Marie France Coquard. Au premier plan : Elie Lanneau, créateur de la cravate de la République de Montmartre.

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Patrice BrardMontmartrois depuis trois générations, pire qu’un parisien !Tout a commencé par mon grand-père né en 1887, antiquaire ébé-niste sur la butte, puis par ma mère née en 1923, qui a suivi les cours d’art de l’école de la rue Ganneron. Je suis né, ai vécu dans le XVIIIème, et je m’y suis installé comme Kiné-ostéo en 1984. Ma-rié, deux enfants, habitant eux-mêmes à Montmartre (quatrième génération !). Mes principaux hobbies : la musique et le golf. Je fais parti du Lions Club Paris Place du Tertre Grandes Carrières

depuis une vingtaine d’année où j’y ai assumé toutes les fonctions.Pourquoi mon adhésion au Syndicat d’Initiative de Montmartre ?Pour que Montmartre continue de vivre dans la sérénité, le respect, que l’on perpétue ses valeurs, ses traditions, et qu’il garde ses richesses intellec-tuelles.

Nouvel adhérent

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Jean Pailherey Je m’appelle Jean Pailherey, je suis veuf, 2 enfants 3 petits en-fants, nous résidons tous au pied de la Butte. Mes enfants au pont Caulaincourt, et moi Porte de Montmartre. J’ai émigré des Buttes Chaumont, où ma famille avait ses racines sans discontinuer de-puis 1850, vers la rue des Trois Frères, en 1964.Tous parisiens. Nous avions, mon épouse et moi une entreprise d’aménagement de bureaux basée rue Lamarck. Je suis membre du Lions Club Paris Place du Tertre Grandes Carrières.

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Au premier plan de gauche à droite : Elie Lanneau, Alain Coquard, Michou tenant la cravate offerte par la République et la jolie Claire, petite Poulbote !Au second plan de gauche à droite : Alain Turban, Bernard Beaufrère, le garde champêtre.


La première Jurasserie fine à Paris

J ean-Philippe Fabre, proprié-taire de l’épicerie fine, a exposé

et proposé, pendant 4 années de suite, ses produits, lors du Marché de Noël organisé par l’association Lepic Abbesses et présidé par Ma-dame Sylvie Fourmond.Charmé par l’ambiance de notre vil-lage, il a quitté ses montagnes pour un autre sommet : la Butte Mont-martre, où il a ouvert son commerce situé au 6 bis, rue Ravignan.Jean-Philippe vous propose une sélection authentique des produits du Jura : • Le Mont d’Or fermier fabriqué à « La ferme Mamet » avec le lait de vache issu de la ferme, aussi bon chaud que froid, est à déguster en saison de septembre à avril.• La saucisse de Morteau (label rouge) de Jean-Christophe Bou-héret : fabriquée uniquement avec des porcs francs-comtois nourris au petit lait.• Le jambon fumé Bio de la grange de Simon Pion issu de porcs élevés en plein air à plus de 1000 m d’altitude.• Les miels de montagne Bio de « La bergère des abeilles », «Le clos des loups » : miels de sapin, de 1000 fleurs et de forêt.• Les Comtés 12, 24 ou 36 mois des fruitières de Montlebon et celle des Suchaux qui fabrique et affine sur place à plus de 700 m d’altitude.

Depuis le 30 octobre, une nouvelle épicerie fine a ouvert ses portes à Montmartre. Elle propose une sélection de charcuteries, fromages, vins, miels, confitures du terroir et des produits bio issus uniquement de petits producteurs indépendants des montagnes du Jura.

• Ainsi qu’une variété de bières ar-tisanales Bio comme « La Franche profonde, Ipane, Galle… », bras-sées au fond de la grange. ◆ N. L.

La Jurasserie FineEpicerie des Montagnes du JuraOuvert du jeudi au dimanche de 10h à 20h6 bis, rue Ravignan 75018 Paris Metro AbbessesTél. : 01 44 92 08 55

Little italie à MontmartrePoussez la porte du 20, rue Bachelet et la salle à manger napolitaine vous accueille avec ses couleurs chatoyantes et ses drapeaux.

Anna, Lucia et Domenico Mancini, natifs de Cassino

entre Naples et Rome forment un trio familial parfait, les dames au service, le monsieur en cuisine et ils ne manquent pas d’embrasser leurs afficiona-dos. Mais vous les connaissez !Restés 7 ans au restaurant tabac « Le diablotin » rue Custine, Montmartre leur manquait.Ils viennent donc d’ouvrir un nouveau restaurant où les fi-dèles clients devenus des amis sont ravis de pouvoir s’attabler dans une ambiance familiale et généreuse et de savourer une vraie cuisine italienne si rare à Paris (pizzas à pâte très fine, variétés de pâtes à toute les sauces, et plats du jour).Ouvert tous les jours sauf le di-manche, le jeudi soir, soirée à thème en alternance Magie et Voyance…Un menu festif pour le réveil-lon du jour de l’an est en prépa-ration… Buon Appetito ! ◆ Catherine

Nouvel adhérent

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La viedu village

Medrano vie et mort d’un cirque de légende Une conférence exceptionnelle de Pierre Passot

De 1873 à 1972, le cirque montmartrois du boulevard

de Rochechouart a marqué la légende du village. Installé d’abord en chapiteau sur ter-rain vague par Fernando et sa troupe, qui le construit bien-tôt « en dur », le monde fasci-nant des artistes saltim-banques y rencontre aussitôt l’univers des peintres mont-martrois, qui les font entrer sur la piste de l’histoire de l’art moderne, en chantant

leurs exploits sur les tons post-impressionnistes : ainsi le cirque Fernando inspire-t-il des chefs-d’œuvre picturaux à Seurat, Toulouse-Lautrec, Degas ou Renoir… Puis le jeune clown Jérôme Medrano, dit « Boum Boum », devenu son directeur, y attire les plus grands artistes internationaux jusqu’à en faire « le cirque des Clowns ». Grock, Zavatta, Pipo, Alex, Rhum y tiendront le haut de l’affiche, à la suite

Le 3 octobre, dans le cadre du cycle de conférences proposées par le centre culturel du Vieux Montmartre, la salle était bondée pour écouter Pierre Passot – Pierrot le Montmartrois de cœur, l’artiste, l’ancien clown au numéro célèbre – venu raconter l’épopée mythique du plus extraordinaire cirque du monde, « notre » cher Medrano : une conférence aussi passionnante qu’émouvante, illustrée par une projection d’images rares et souvent même inédites, conduite par un narrateur grand circophile, amoureux de ce petit monde circulaire, où le terrestre et l’aérien, le rêve et la vie, le visible et l’invisible, communiquent si bien.

des célèbres Footit et Choco-lat, chers à Lautrec. Les frères Fratellini offriront leur concours à la République de Montmartre dans les années vingt, et Poulbot y organisera de nombreux Arbres de Noël pour les enfants défavorisés de la Butte. Au début du vingtième siècle, la nouvelle génération du Bateau-

Lavoir continue de s’inspirer des numéros du cirque devenu Me-drano : Picasso, Max Jacob, Gen Paul, Heuzé, Derain, Van Dongen… y passent leurs soirées.On y rencontrait Cocteau, Piaf et Cerdan, Pierre Etaix et Annie Fratellini, Buster Keaton, les pe-tits et les grands enfants du monde entier…Ce cirque de légende aura révélé autant d’artistes scéniques ex-ceptionnels qu’il aura inspiré d’œuvres d’art muséales : unique en son genre, pur produit de l’âme montmartroise, il fut ignominieusement détruit en 1973, après l’expulsion des Me-drano. Sur le cratère honteux, on construisit un ignoble Blockhaus d’habitations, joliment baptisé « Le Bouglione », qui signe son forfait de béton sur le mythique boulevard.Pierre Passot a su insuffler à cette conférence le souffle émotionnel et l’humour du poète qu’il est, et Alain Turban, en chantant au fi-nal l’une de ses plus belles chan-sons, a refermé en beauté cet hommage au temple du rêve, ja-mais remplacé : chapeau les ar-tistes ! ◆

Jean-Manuel Gabert

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Medrano vie et mort d’un cirque de légende Une conférence exceptionnelle de Pierre Passot Le plus célèbre cabaret du monde se prépare dès aujourd’hui à

célébrer avec succès le passage à la nouvelle année qui approche à grands pas… avec une offre exclusive créée spécialement pour cette occasion !

Au programme de cette soi-rée de rêve, un menu de

fêtes spécialement élaboré par les Chefs de la très réputée Maison Dalloyau qui allie produits nobles et inventivité dans la lignée de la gastrono-mie française. Un véritable festival pour les papilles, Ca-viar Royal Petrovskaya, Mini Blinis et Double crème d’Isi-gny ou bien encore le Filet de Bœuf et son Foie Gras Poêlé, Croustillant d’Agata et ses « Légumes en Or » au Jus Gourmand…

Pour accompagner ce repas de fête une bouteille de Champagne Per-rier-Jouët, Cuvée Belle Epoque Rosé ou une bouteille de Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 2004, 2ème Grand Cru classé de Bordeaux seront propo-sés, sélectionné par notre Chef Caviste.Au cours du dîner, la clientèle pourra également profiter de l’or-chestre du Moulin Rouge qui jouera les plus grands standards du monde entier et profiter de la piste de danse dans cette salle mythique au décor Belle Époque...

Sonneront ensuite les douze coups de minuit et la Direction du caba-ret présentera ses vœux sous une pluie de paillettes et de cotillons !Le spectacle « Féerie » riche de 60 artistes, 1000 costumes tout en plumes, strass et paillettes, décors chatoyants et son fameux French Cancan endiablé emmènera en-

Glamour toujours pour fêter le Nouvel An au

Moulin Rouge

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Prix de la soirée : 700 euros par personne Réservation obligatoire Téléphone : 01 53 09 82 82Mail : [email protected]

suite dans un voyage onirique tous les spectateurs.Ensuite, la soirée se poursuivra sur la piste de danse au son des plus grands artistes internationaux ac-tuels avec notre DJ qui fera vibrer les murs en velours rouge du mou-lin... et ce jusqu’à l’aube ! ◆

Melanie Moya

Le Moulin Rouge, la promesse d’une soirée inoubliable !


La viedu village

La République de Montmartre représentée par son Président Alain Coquard, poursuit son action en faveur des gosses de la Butte.Samedi 14 septembre, elle a offert quatre nouveaux tambours aux P’tits Poulbots.

Nouveaux tambours pour nos P’tits Poulbots !

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NaissanceChristelle et Helder, et son frère Enrique sont heureux de vous annoncer la naissance de Liam né le 17 juin 2013.

Pour vos cadeaux de fin d’année

Un large choix dans la boutique

NANA 119, rue Caulaincourt 75018 Paris Tél. : 01 46 06 60 79

• Pulls en cachemire, laine Mérinos, mohair

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• Parapluies...

Pour tout achat supérieur à 100 €, c’est vous qui repartirez avec un petit cadeau ! D

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Après l’accueil très chaleureux de l’hôtesse de l’Atelier Arts et Créations pour la sortie de la dernière Gazette, c’est maintenant au tour de quatre amis et membres du Syndicat d’Initiative de Montmartre d’investir ce lieu agréable et convivial, le temps d’un week-end.

Ils seront heureux de vous y recevoir et vous proposeront, en cette fin d’année, comme cadeaux de Noël et de Nouvel An, quelques-unes de leurs créations artistiques.Samedi 30 novembre de 10h30 à 19h Dimanche 1er décembre de 10h30 à 18h

Noël à l’atelier arts et Créations

Un bon cru celui de l’amour et du Cœur !

Nous allons pouvoir faire plaisir aux enfants ainsi qu’aux mamys,

et papys pour la fin de l’année !Le 16 novembre, 35 enfants, princi-palement nos P’tits Poulbots assiste-ront avec leurs parents au Trophée Bompard de patinage artistique à Bercy.Le 12 décembre le traditionnel re-pas de Noël de nos aînés aura lieu dans plus de 13 restaurants de l’ar-rondissement, où un accueil festif et chaleureux leur permetra de se re-trouver, en présence de l’équipe du Comité des Fêtes, et du maire heu-reux de pouvoir venir les rencon-trer.C’est toujours un moment où les yeux pétillent, l’ambiance est joyeuse. Je remercie tous ceux qui contribuent

à faire de ces temps de fête, des ins-tants de bonheur inoubliables ; les bénévoles du Co-mité des Fêtes, les équipes des restau-rateurs solidaires, ainsi que ceux du CAS ! Sans oublier le Syndicat d’Initiative qui fait déguster le vin de Mont-martre tout au long de l’année !Dans la joie avec tous ! ◆

Brigitte Houdinière

Un beau mariage entre le Clos Montmartre et Gigondas qui nous a permis de récolter pendant la fête de beaux dons !

La gazette de Montmartre au Corcoran’s

Nous remercions toute l’équipe du Corcoran’s de nous accueillir pour la sortie du n° 50 de la Gazette de Montmartre ! Au plaisir, de futurs collaborations !

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La viedu village

C’est Noël à Montmartre !

Le Père Noël et ses lutins vien-dront vous saluer encore

cette année ! Ils déambuleront dans les rues de Montmartre pour gâter les enfants du 18ème

en leur offrant de beaux ca-deaux.Les festivités débuteront le 29 no-vembre avec l’inauguration du Marché de Noël et la mise en lu-mière de tout le quartier Lepic Ab-besses organisées par l’ACLA (asso-ciation des commerçants Lepic Ab-besses), place des Abbesses, à 18h. Les traditionnels chalets, vous at-tendront de 10h à 20h jusqu’au 1er janvier inclus : stands gourmands, de l’artisanat, bijoux, confection et objets en tout genre…

Le 30 novembre, les commerçants des rues Lamarck et Caulaincourt inaugureront leurs illuminations de Noël à 16h30, place Constantin Pecqueur. Vous pourrez voir défiler les P’tits Poulbots et déguster du vin chaud offert par l’ACLC.La rue Ordener (début Mairie 18ème) jusqu’à l’intersection avec la rue Damrémont scintillera d’étoiles grâce à l’Association des commerçants du quartier Ordener représentée par Xavier Castex du 30 novembre au 15 janvier.Le 6 décembre auront lieu les inau-gurations du Marché de Noël et des illuminations du Haut de la Butte Montmartre. Le haut de la Butte accueillera son marché de Noël du

Comme tous les ans, Montmartre vous invite à venir célébrer les fêtes de fin d’année dans une ambiance festive et conviviale ! Venez vivre la magie de Noël en découvrant les belles illuminations du village et en vous promenant à travers les stands des marchés de Noël. Tout au long du mois de décembre, festivités et animations seront organisées pour petits et grands et feront de Montmartre l’endroit idéal pour réveillonner !

lundi au vendredi de 10h à 20h30 et le week-end et jours fériés de 10h à 22h30, jusqu’au 5 janvier 2014 inclus. Pas moins de 50 cha-lets se répartiront dans les rues de Montmartre, sous les lumières de la capitale, dans une ambiance unique,

chaleureuse, amicale et surtout fes-tive ! Venez découvrir de l’artisanat, des créations d’artistes, produits ali-mentaires, décorations typiques de Noël. Le village de Noël sera situé rue Azaïs, rue du Cardinal Guibert et sur le Parvis du Sacré-Cœur.

association des Commerçants du Haut-MontmartreEn arrivant à la tête de l’Associa-tion des Commerçants du Haut-Montmartre, en 2006, nous avons été surpris de voir que, durant les fêtes de fin d’année, ni la Place du Tertre ni les rues adjacentes n’étaient illuminées. Nous nous sommes attachés, avec l’aide de la Mairie du 18ème, à faire du plus haut et du plus romantique quartier de Paris un site scintillant de mille lumières. Et une fois de plus, cette année, le Haut Montmartre sera illuminé.Avec le Syndicat d’Initiative de Montmartre nous avions long-temps envisagé d’établir sur le parvis du Sacré-Cœur et les rues environnantes un marché de Noël, comme un village où la fête de Noël aurait sa place.Pour sa troisième édition, ce vil-lage ouvrira ses portes le ven-

dredi 6 décembre pour fermer le 5 janvier de 10h à 20h30.Il sera composé d’une cinquantaine de chalets.

Nous tenons à ce que le marché de Noël de Montmartre soit notre marché de Noël. Pour cela, les commerçants de Montmartre ont été invités à en être les occupants prioritaires.Mais ce sera aussi le vôtre et vous pourrez vous y rendre tous les jours.Vous aurez la possibilité d’y déguster des crêpes, des beignets et bien d’autres friandises mais aussi, du bon vin chaud, et ce, bien entendu, avec modération. Vous y trouverez de l’artisanat, tout un choix de produits du terroir et des objets cadeaux.Le Père Noël nous a assuré qu’il serait présent, à certaines heures, il nous préviendra à l’avance de sa venue. Nous espérons ainsi égayer le cœur des nombreux visiteurs que, nous les Montmartrois, accueilleront avec joie.Je vous invite d’ores et déjà, à l’inauguration des Illuminations et du Marché de Noël de Montmartre, Inauguration qui aura lieu autour de la Place du Tertre, le Vendredi 6 décembre à 18h30, en présence de Mon-sieur le Député-Maire Daniel VAILLANT, de Monsieur le Député Chris-tophe CARESCHE, des Personnalités Montmartroises, des P’tits Poulbots, des Compagnons de la Butte Montmartre et comme chaque année nous aurons un parrainage de renommée internationale, mais chut ! C’est une surprise.Cette inauguration sera bien sûr suivie d’un verre de l’amitié qui vous sera offert par les Commerçants du Haut Montmartre.

Frédéric LOUP, Président des Commerçants du Haut-Montmartre


Les deux présidents vous souhaitent de bonne fêtes de fin d’année.

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C’est Noël à Montmartre ! Les 7 et 8 décembre, le marché de Noël se tiendra à la paroisse de l’église Saint-Pierre de Mont-martre. L’église ouvrira ses portes aux habitants du village pour l’oc-casion et leur présentera l’esprit de Noël dans un esprit de partage et

de convivialité. De nombreux stands de qualités (livres et objets religieux, articles de décoration pour la maison, gourmandises de Noël, fleurs de Noël, etc.) et un espace restauration intérieur et ex-térieur vous attendront.

Du 14 au 15 décembre, le Père Noël passera dans les rues du quar-tier Lepic-Abbesses et se prendra en photo avec les enfants en fin d’après-midi. Un atelier maquil-lage dans le chalet du Père Noël et un spectacle le dimanche diverti-ront également vos enfants. Ani-mations gratuites.Le samedi 14 décembre aura lieu la célèbre Chasse au Trésor de Noël organisé par l’Association des Commerçants Lepic-Ab-besses, présidée par Madame Syl-vie Fourmond, et l’équipe du Syn-dicat d’Initiative de Montmartre. A partir de 14h, au départ de la place des Abbesses, les enfants, accompagnés de leurs parents, ar-penteront les rues montmartroises à la recherche du trésor, à travers un parcours ludique et amusant. Les petits explorateurs pourront ensuite repartir avec des trésors bien mérités (lots généreusement offerts par les commerçants du

quartier tels que des invitations gratuites pour des musées, des croi-sières, des pièces de théâtre, des ate-liers créatifs, etc.).Inscription obligatoire auprès du Syndicat d’Initiative par mail à : [email protected] dimanche 15 décembre le guide conférencier Jean Manuel Gabert réalisera une visite guidée du village pour les enfants. Il leur fera découvrir Montmartre à travers un parcours truffé d’anecdotes et animé par les comédiens des Visites Spec-tacles de Paris, qui se mettront en scène tout au long de la balade. Dé-part à 15h, place des Abbesses. Ins-cription obligatoire auprès du S.I. : [email protected] tout le programme de ces animations ainsi que les menus de Noël et jour de l’An de nos res-taurants adhérents sur notre site :www.montmartre-guide.com

Laure

association des Commerçants Lepic-abbesses

Comme chaque année depuis 8 ans, une vingtaine de nouveaux chalets de bois s’installe sur la Place des Abbesses du 29 novembre au 1er janvier 2014, autour du manège.

Ce marché de Noël convivial est organisé par l’Association des Commerçants Lepic-AbbessesCette année encore, les enfants sont au centre des animations de ce marché de Noël Lepic-Abbesses.Le week-end du 14 et 15 décembre, le Père Noël sera présent dans les rues à la rencontre des habitants et des touristes. Pour le plus grand bonheur des

enfants, le maquillage gratuit aura lieu toute la journée du samedi et du dimanche, et en fin d’après midi le Père Noël viendra pour les séances photos. Une Chasse au Trésor pour les enfants (accompagnés de leur parent) se déroulera le samedi 14 décembre en partenariat avec le Syndicat d’ Initiative de Montmartre et l’Association des commerçants du Haut de la Butte – départ à 14h de la Place des Abbesses.Une visite guidée de la Butte pour les enfants (accompagnés de leur parent) se déroulera le dimanche 15 décembre – départ à partir de 15h de la Place des Abbesses avec un guide Montmartrois de qualité, Jean Manuel Gabert.De plus, comme depuis 3 ans, nous renouvelons la collecte des jouets pour les enfants défavorisés du 18ème sur le même week-end (voir encadré ci-contre). Merci d’avance pour votre générosité. Toutes ces animations sont offertes par l’ensemble des commerçants du quartier Lepic-Abbesses.Notre quartier prendra ses habits de lumière à partir du 29 novembre 2013 pour toutes les fêtes. (L’inauguration des festivités aura lieu en fin de journée sur la Place des Abbesses).Je remercie l’ensemble des commerçants qui se fédèrent pour finan-cer cette mise en lumière et ainsi rendre encore plus lumineux notre beau et dynamique quartier.Ces commerces de proximité seront heureux de vous accueillir pen-dant les fêtes et de vous aider à faire vos choix lors de vos achats de fin d’année. Bonne Fêtes à Tous

Sylvie Fourmond, Présidente des Commerçants du Quartier Lepic-Abbesses :

Rue Lepic, Rue Véron, Rue Joseph-de-Maistre, Rue Tholozé, Rue Aristide Bruant, Rue des Abbesses, Rue Audran, Rue Ravignan,

Rue de La Vieuville, Rue Yvonne-Le-Tac, Rue des Martyrs…

Du samedi 14 au dimanche 15 décembre 2013

grande Collecte de JouetsFaites une bonne action ! Donnez ! Jouets, livres, jeux de société, peluches, tout ce que vous voulez, neuf ou en très bon état ! Pour que tous les enfants puissent avoir un véritable Noël. Cette année les points de rencontre pour venir déposer les jouets que vous voulez offrir aux enfants

défavorisés s’effectueront : place des Abbesses (Tente du Père Noël) et au Syndicat d’Initiative de Montmartre, situé au 21, place du Tertre.Cette opération a été créée par l’association Lepic-Abbesses, présidée par Sylvie Fourmond et en partenariat avec le Lions Club Paris, le manège des Abbesses « le Ptit Poulbot », l’Association des Commerçants du Haut-Montmartre et le S.I. Montmartre.

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La viedu village

Montmartre fait son cinéma... venez nombreux !

A vec plus de 70h de reportages filmés, il présentera un film

d’1h45 retraçant les meilleurs mo-ments de la vie montmartroise, mais aussi des images rares !Vous verrez les illuminations de Noël du quartier Lamarck-Cau-laincourt, Lepic-Abbesses et le haut de la Butte, le ban des ven-danges, les sorties gazettes du Syn-dicat d’Initiative de Montmartre, les P’tits Poulbots, les sorties de Paris Montmartre, Michou, la Va-chalcade, en passant par la fête de la Coquille Saint-Jacques, le Mou-lin Rouge... en Vert, les Catheri-

LA SOIRéE 18h Cocktail à la Mascotte19h Séance destinée aux Associations et aux Adhérents21h Séance destinée aux Montmartrois.Prix de l’entrée : 7€

Studio 2810, rue Tholozé75018 Paris

nettes, la République de Mont-martre et bien d’autres images ! Venez nombreux dans ce magni-fique et mythique lieu qu’est le Studio 28 dirigé par Alain Roul-leau, célèbre figure de la Butte Montmartre.Le Studio 28, c’est votre salle de quartier, le bonheur d’aller au ci-néma dans une atmosphère pai-sible.« Atmosphère, atmosphère. Est-ce que j’ai une gueule d’atmos-phère ? » Eh bien oui, le Studio 28 a cette gueule-là . ◆

disparitionJean-Claude MugatUn enfant de la Butte nous a quittés le 6 novembre 2013. Né le 4 mars 1931 dans l’appartement même où il vécut toute sa vie, Jean-Claude Mugat s’est éteint paisi-blement à l’hôpital Bretonneau en cette après-midi de la fête de tous les Saints.Sa vie, il l’a consacrée à son œuvre, une manécanterie d’enfants, qu’il rassembla un soir de Noël 1955, pour chanter l’office de la nativité. Dès ce jour, il servira l’Eglise en mettant à son service son dévouement, sa générosité et sa gentillesse. « Prier sur de la beauté », tel était son crédo et durant plus de 50 ans, les voix de ses « petits chanteurs » résonneront sous les voûtes de l’Eglise Saint-Pierre de Montmartre. Pour ses 50 ans de chorale, Jean-Claude a reçu du Vatican la distinction de Chevalier de l’ordre de Saint Grégoire.

Avis aux Montmartrois… et aux amoureux de la Butte ! Le 16 décembre 2013 au célèbre Studio 28, tvmontmartre.com, la Web-TV du quartier projettera ses meilleurs reportages.

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Mercredi 25 décembre7h00, 11h00, 18h00, 22h00 Messe de Noël.16h00 Vêpres de Noël. Mardi 31 décembre 22h00 Messe et prière pour la paix dans Le Monde

Messes de Noël

Mardi 24 décembre 19h30 Veillée de Noël.

Mercredi 25 décembre 10h30 Messe de Noël.

à partir de la première semaine de décembre installation de la Crèche.

Saint-Jean des Abbesses

Sacré-Cœur de Montmartreà partir du 1er décembre installation de la Crèche.Après la Messe de 15h les vendredis 6, 13 et 20 décembre procession des lumières à la Crèche.

Mardi 24 décembre22h00 Concert d’Orgue.23h00 Veillée de Noël.24h00 Messe de minuit.

Mardi 24 décembre19h00 Messe de Noël (familles).23h15 Veillée de Noël suivie de la messe de la Nuit de Noël.

Mercredi 25 décembre 7h30 Messe de l’aurore.11h00 Messe de la Nativité.

Saint-Pierre de Montmartre

Marché de Noël à Saint-Pierre

C’est enfin Noël !C’est la fête en famille, la joie, les réjouissances et les CADEAUX !Venez nombreux goûter, déguster, l’exceptionnel vin chaud de Didier et son typique thé à la menthe, les crêpes confectionnées par les marmitons Montmartrois et dévorer les plats de la fameuse table de « Claude Baloche ». 30 stands plus pétillants et accessibles les uns que les autres, articles de décoration pour la maison, décorations de Noël, accessoires tendance, gourmandises de Noël, chocolats, livres, fleurs de Noël... Des CADEAUX originaux à faire pour vos amis et votre famille dans un cadre scintillant et féerique. Père Patrice Sonnier

Ouverture du « restaurant » le samedi 8 décembre de 12h à 14h30 et le samedi soir de 19h à 21h30.Le dimanche 8 de 12h à 15h00.Les stands seront ouverts de 10h00 à 19h00.www.saintpierredemontmartre.net

Chantal Goya sera au Palais des Congrès les 11 et 12 janvier et 25 et 26 janvier 2014 suivis de 25 Zéniths en France et Belgique pour son grand spectacle La planète merveilleuse écrit, composé et mis en scène par Jean-Jacques Debout.Dans un décor du vieux Paris elle chantera une nouvelle chanson écrite par Jean-Jacques Debout, La marche des Poulbots de Montmartre.Elle sera entourée de 20 danseurs pour ce tableau dédié aux Poulbots de Montmartre.

Chantal goya chante les P’tits Poulbots

de Montmartre

Le calendrier des Pompiers 2014

En cette fin d’année, les pompiers de Montmartre solliciteront une fois de plus votre générosité. Ils sillonneront les rues de l’arrondissement pour vendre leur calendrier les 23 et 24 novembre prochains ainsi qu’une partie du mois de décembre. Cette vente sert à récolter des fonds afin de porter assistance, sous toutes ses formes et dans la mesure de ses moyens, aux familles et membres du corps des Sapeurs-Pompiers de Paris en activité de service mais aussi de permettre de bénéficier de séjours dans ses établisse-ments familiaux et d’admettre en établissements de vacances les orphelins ou enfants mineurs des veuves et retraités.

Grâce à votre générosité l’Association pour le Développement des Œuvres Sociales des Sapeurs-Pompiers de Paris (ADOSSP) qui reçoit chaque année le fruit de votre générosité :• Distribuera près de 5 000 jouets aux enfants • Soutiendra nos 400 blessés ou brûlés• Distribuera des colis aux pompiers hospitalisés• Permettra à plus de 1000 enfants de partir en colonies de vacances • Permettra à près de 2000 familles de séjourner dans nos maisons familiales

Vous remerciant par avance pour l’accueil que vous leur réserverez.

Capitaine Olivier Clerbout Commandant de la 9ème compagnie d’incendie et de secours

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adhésion au Syndicat d’initiative de Montmartre

Vous habitez Montmartre ?Et vous souhaitez participer à la vie associative de notre cher village.Et bien, sachez que l’adhésion au S.I. Montmartre vous permet de rece-voir notre calendrier des principales manifestations sur la Butte (dates des principaux événements, manifestations diverses…), invitations aux sorties de La Gazette et nos différents événements, bénéficier gratuitement du Plan Guide et Bonnes Adresses de Montmartre.Nous sommes également à votre écoute pour recevoir toutes vos sugges-tions concernant la vie au quotidien à Montmartre.Notre objectif est de mener tous ensemble des actions collectives et des actes quotidiens dans l’intérêt du bon fonctionnement de notre village.* L’adhésion est de 60€ par an : pour toutes infos, vous pouvez contacter Nadia au 01 42 62 21 21 - [email protected](* Tarif réservé exclusivement aux personnes physiques).

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Directeur de le publication et rédacteur en chef : Roger Dangueuger

Comité de rédaction : Jacques Bachellerie, Philippe Simon, Daniel Besson, Marielle Frédérique Turpaud, Sylvie Fourmond, Roger Dangueuger, Nadia Laraba, Mélanie Moya.Création /Réalisation : Philippe Simon Secrétariat de rédaction : Géraldine Dujat

Email : [email protected]

Ont participé à ce numéro : Nadia Laraba, Laure Dedours, Catherine Roudon, Gilles Chiriaux, Michel Coulon, Mélanie Moya, Fréderic Loup, Jacques Bachellerie, Catherine Loup, Daniel Besson, Sylvie Fourmond, Jean Manuel Gabert, Gibert Lhôte, Marielle-Frédérique Turpaud, Géraldine Dujat, Renaud Kaeppelin.Impression : DCFA 34 allée des Soudanes 78430 Louveciennes Commission paritaire : en cours ISSN : 1626-9640



La viedu village

Le Collectif des associations Montmartroises

L e Collectif est ouvert, rappe-lons-le, à toutes les structures

représentatives qui le souhaitent, chacune adhérant librement sur une action ponctuelle, cette auto-nomie des participants garantis-sant leur liberté. Des réunions ré-gulières ont déjà permis d’engager différentes actions déterminantes pour sauvegarder la forme et l’es-prit de la Butte Montmartre, mais aussi pour examiner la création ou faciliter la mise en place de diverses manifestations, telles que la soirée spéciale reportages de TV Mont-martre au Studio 28 ou la relance de festivités culturelles et folklo-riques de qualité.

Protection du patrimoine…

Les atteintes portées au « village » et à son aspect pittoresque, ne sont jamais, hélas, totalement écartées : on l’a vu rue Joseph-de-Maistre (en 1991), avec l’édifica-tion d’un immeuble provocateur et incongru, ou encore, plus ré-cemment, place Saint-Pierre, face au square Louise-Michel et au Sacré-Cœur, où une bâtisse de verre est venue briser l’harmonie de cette rue traditionnelle. Au-jourd’hui, c’est un agréable bâti-ment bas à chapiteau néo-clas-sique, rue Caulaincourt, qui sera bientôt détruit, et remplacé par un monstre architectural. Le « placard » d’information ayant été posé opportunément durant l’été, d’ailleurs illisible depuis la rue, le collectif étudie actuelle-ment la possibilité d’un recours.

« peintures montmartroises », se sont multipliés sur le haut de la Butte, de même que l’installation de grandes enseignes internatio-nales y a été rendue possible par l’absence d’un PLU approprié à un site de cette importance. La question d’un droit de préemp-tion des fonds de commerce par la Ville doit être envisagée comme cela existe déjà dans d’autres quar-tiers de Paris. Des problèmes simi-laires se posent dans le secteur des Abbesses. Le Collectif soulèvera prochainement ces questions de la plus haute importance. Les questions de voirie, de circula-tion, de propreté et d’encombre-ment complet des trottoirs sur certains secteurs, font partie des « grands dossiers » de l’année à venir, ainsi que la protection des œuvres originales d’artistes, de l’artisanat et du petit commerce de proximité.

… et de l’esprit du site

Aujourd’hui, la cité d’artistes du 24, rue Norvins, propriété de la Ville de Paris, appelle l’attention et les préoccupations des amou-reux de Montmartre, qui, l’ayant visité à l’occasion des portes ou-vertes, ont découvert l’état de dé-gradation de certaines bâtisses an-ciennes, et l’abandon de son an-cien parc, transformé en friche de ronces, où les derniers arbres morts dessinent un triste paysage à la place du « bois joli » que nous avons connu, il y a quelques an-nées. Le collectif prépare un dos-

Conçu comme une force de propositions et d’actions communes pour la préservation et la mise en valeur de la Butte Montmartre, le Collectif regroupe une vingtaine d’associations représentatives, attachées à ce village exceptionnel, son patrimoine et son esprit convivial et solidaire.

« Comment un tel site n’est-il pas fermement protégé de telles aberra-tions ? » nous demandent souvent les visiteurs, lorsqu’ils découvrent l’aspect de la nouvelle place du Tertre, en saison touristique, bâ-chée d’immenses chapiteaux pour le moins inesthétiques. De fait, de nombreuses dérives actuelles s’ex-pliquent par la disparition du plan d’urbanisme, conçu par l’architecte Claude Charpentier, qui fut voté par le Conseil municipal en 1956 avec l’attribution des crédits néces-saires, et appliqué avec rigueur sur la Butte jusqu’au milieu des années quatre-vingt. Il permit de « soigner » et protéger le site, son bâti tradi-tionnel, ses jardins privés, mais aussi ses devantures et commerces. La fin du plan Charpentier se tra-duisit par la permissivité accordée à certaines opérations immobilières, à certains comportements aber-rants. Aujourd’hui, l’évolution du contexte, confronte le site aux ef-fets du tourisme de masse et de la mondialisation. Et c’est bien pourquoi s’imposait la formation d’un collectif vigilant, décidé à faire entendre la voix du village, la voix de la raison et de l’amour d’un patrimoine apprécié de tous, riverains et visiteurs du monde entier.

… du commerce et de l’artisanat

Après l’installation des plus mé-diocres boutiques de souvenirs, les commerces de toiles de contrefa-çon, fabriquées à la chaîne en Ex-trême-Orient, et vendues pour

sier sur ce thème, pour que les élus de mars 2014 puissent s’engager à rendre vie et rayonnement culturel à ce lieu exceptionnel.Au programme aussi, l’exigence légitime de la réouverture d’accès à la Mire du Nord, obélisque de me-sure du méridien de Paris, classé monument historique depuis 1934, aujourd’hui dégradé par manque d’entretien. Ayant appris qu’une société privée cherchait à obtenir l’accès à la vigne du Clos-Montmartre, en vue d’y réaliser des opérations à visée d’exploitation commerciale, le Collectif a aussitôt réagi avec véhémence auprès des édiles, sous la forme d’une déclaration signée par quatorze associations. La ré-ponse reçue de l’Hôtel de Ville laisse entendre qu’il n’est pas ques-tion, « pour l’instant », de ré-pondre favorablement à une telle demande, sans la poser comme définitivement irrecevable. Il est ainsi précisé que « toute évolution en la matière devrait faire l’objet d’un agrément de la mairie du XVIIIème arrondissement ». Le Collectif maintient donc toute sa vigilance et sa totale détermination sur ce sujet, considérant qu’aban-donner la dimension associative et caritative qui anime ce petit vi-gnoble, fruit de la résistance du village, signerait l’arrêt de mort de l’esprit montmartrois. Bien d’autres sujets sont en cours de traitement, et nous au-rons, bien entendu, à vous en reparler… ◆

Jean Manuel Gabert

une énergie commune au service de Montmartre

Les Médaillés de la Butte

Vous les croisez souvent sur le village arborant leur plus beau sourire, ce sont les agents de la DEVE (Direction des Espaces Verts et de l’Environnement) qui ont été décorés des mains du Ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll, le samedi 12 octobre 2013 pour le grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite agricole… Un grand bravo à Irène Henriques, Pierre Cugnet et Vincent Lysiak.

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Véronique Siou au centre avec son équipe et l’ancienne directrice Suzette Kaatz, à gauche.

La directrice décorée

Véronique Siou est entrée en 1986 au Centre Israélite de Montmartre. Le 21 Septembre dernier, la directrice de la crèche Marcel Bleustein-Blanchet a reçu la médaille d’honneur du travail des mains du Maire, Daniel Vaillant. Elle en aura vu défiler des « bambins » devenus grands ! Toutes nos félicitations !

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La vigne à l’honneur

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« De l’Olympiaf à l’Olympia » par Alain TurbanInspiré par son album « Poulbot », il se met à écrire une comé-die musicale « La légende de Montmartre », spectacle qui sera présenté à l’Olympia le 3 février 2013 devant une salle comble. Dans ce spectacle, l’histoire de la Butte revue et corrigée, sans oublier la légende de la môme du Père Lachaise, édith Piaf.S’il suffisait de mettre un F à l’Olympia pour se souvenir de cette grande dame, « De l’Olympiaf à l’Olympia ». C’est cette chanson remarquée par Charles Dumont, présent lors de ce spectacle, qui permettra à Alain de chanter à l’Espace Pierre Cardin en octobre 2013, quatre concerts exceptionnels en hommage à édith Piaf. A suivre, une nouvelle signature avec Michel Algay pour la der-nière tournée « Âge Tendre et Têtes de Bois » en 2014 et de mul-tiples projets à venir, notamment cette chanson extraite de la comédie musicale « La légende de Montmartre », puisque Edith Piaf a connu son premier Amour Louis Dupont et qu’ils vécurent quelques temps sur la Butte Montmartre.

Idée cadeau : le DVD « La légende de Montmartre » est en vente au S.I. Montmartre. N.L.



La viedu village Petit clin d’œil

artistique…Le 6 novembre dernier à New York, dans le cadre de la vente du Soir d’Art Impressionniste et Mo-derne, Sotheby’s a mis en vente « Tête de Femme » de Picasso.

Pièce phare de cette vente chez Sotheby’s cette toile a été estimée entre 20 et 30 millions de dollars, et vendue… 40 millions de dollars !Le tableau Tête de femme a été peint par Picasso en mars 1935. Le maître espa-gnol avait pris pour modèle Marie-Thérèse Walter, sa compagne et muse pen-dant près d’une décennie, et avec qui il a eu une fille, Maria de la Conception dite Maya Picasso.Pour la petite histoire, en 1905, Pablo Picasso avait offert à Frédé, patron du Lapin Agile, la célèbre toile « Au Lapin Agile » ou « l’Arlequin au verre »…

En 1912, Frédé, ven-dit cette toile pour 1000 francs. En 1989, le tableau fut vendu aux enchères à un américain 41 mil-lions de dollars ! Qui est maintenant au Metropo-litan Museum of Art de NewYork. N.L.

Tête de femme, de Pablo Picasso © Sotheby’s

« Au Lapin Agile » ou « l’Arlequin au verre »…

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Marie-Laure Thébault et sa troupe La Pulse à l’Oreille, nos nouveaux adhérents, sont venues chanter «Piaf au Balcon» samedi 19 octobre dernier au square Louise Michel. Toute la troupe a été ravie de chanter Piaf dans ce lieu mythique ! Et il semble que les passants partageaient ce bonheur car ils furent nombreux à s’arrêter pour partager avec nous ces chansons devenues universelles !En guise de livre d’or vous pouvez écrire un petit mot à : [email protected] Noël approche, sachez que La Pulse à l’Oreille a enregistré un CD de 12 chansons de Noël écrites par Marie-Laure Thébault et accompagnées au piano par Ariane Cadier. Ce CD «Si tu viens pour Noël» est en vente sur le site avec des extraits à écouter. Pour toutes les dates de spectacles de la Pulse à l’Oreille, consultez le calendrier du site pulse.oreille.voila.net

La Pulse à l’oreille

Nouvel adhérent

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Les petites histoires de Marielle

16ème édition du Prix Wepler Fondation La Poste

Depuis seize ans, le souhait le plus ar-dent du Prix Wepler-Fondation La Poste est de donner une chance de plus aux écrivains sélectionnés pour exister sur la scène littéraire automnale et d’en en-courager deux tout particulièrement en les consacrant à travers un jury renou-velable et en mettant à leur disposition des moyens conséquents pour les sou-tenir dans leur parcours d’écriture. Grâce à la Fondation La Poste, le Prix est doté d’une somme de 10 000 euros et

d’une somme de 3 000 euros pour la mention spéciale qui récompense l’excès, l’audace, l’érudition et l’inclassable.Nous avons le plaisir de vous annoncer, au nom du jury, les résultats de la seizième édition du Prix Wepler-Fondation La Poste.

Le Prix a été remis à MARCEL COHEN pour Sur la scène intérieure, publié aux éditions Gallimard.

La Mention spéciale du jury revient à PHILIPPE RAHMY pour Béton armé aux édi-tions de la Table Ronde.

https://www.facebook.com/prixweplerlaposte

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Marcel Cohen

Quel plaisir cette rencontre au coin du bar avec un enfant de la balle, un pote de Montmartre…

Jean-Luc LahayeGilles Chiriaux : depuis quand habitez-vous Montmartre ?Jean-Luc Lahaye : j’ai découvert Montmartre grâce à celui qui allait être mon producteur Gérard Pedro. C’était à l’époque mon employeur dans un restaurant à Paris. Il se trouve qu’il était le meilleur ami de Dalida et lui faisait chaque semaine des superbes bouquets chez elle. Je l’ai donc accompa-gné un jour pour l’aider et il me l’a présenté. Comme j’adorais Montmartre, dans la conversa-tion, elle m’a proposé d’habiter le dernier étage de sa maison, qui était libre. J’y suis resté cinq ans.

G.C. : vous considérez vous comme un Poulbot ?J.-L.L. : je suis né dans la rue… mais oui je suis un vrai Poulbot bien sûr. J’aime l’odeur du pavé et j’aime aussi la marguerite qui pousse entre les pavés.

G.C. : les copains, c’est important pour vous ?J.-L.L. : les copains c’est le sel, le ciment de ma vie. Pas d’amitié, pas de raison de vivre. L’amour, la fa-mille pour un homme c’est important. Je suis parti de zéro, encéphalogramme plat, et me suis créé.

G.C. : quel plaisir vous donne Montmartre ?J.-L.L. : ma vision de Montmartre, c’est comme chez Astérix, un village gaulois (rires). Un vil-lage retranché de puristes. Paradoxalement, nous sommes en hauteur donc on voit les choses diffé-remment. On y marche beaucoup, inévitablement, il y a une communication et les gens se connaissent. C’est le temps de vivre…

G.C. : vous croyez au Père Noël ?J.-L.L. : j’y crois toujours bien sûr, j’ai fait une chanson sur mon dernier album « Le gamin de Noël » , je suis resté enfant, j’ai la tête dans les étoiles. Le père Noël aujourd’hui, c’est la rencontre avec un pote, une nouvelle amitié, un nouvel en-thousiasme... la vie quoi !

G.C. : avez-vous des enfants ?J.-L.L. : j’ai deux filles qui adorent Montmartre et je leur fais un sapin de Noël chaque année.

G.C. : pour vous Montmartre, est-ce une grande famille ?J.-L.L. : oui j’ai beaucoup d’amis qui y ha-bitent, Didier Bourdon, Alain Turban, Pierre Billon, Valérie Stéphen qui m’a fait décou-vrir la discothèque « Les Coulisses » située rue du Mont-Cenis, à côté de la Bohème, où j’ai rencontré ma compagne Vanessa qui y était em-ployée… et je suis tou-jours avec elle, Mont-martre c’est ma vie.

G.C. : avez-vous changé depuis le début de votre carrière ?J.-L.L. : oui, j’ai pris des rides, mais la voix est toujours là. Je fais attention, j’ai une vie de moine. Les gens pensent que j’ai une vie dissolue, c’est tout le contraire, je n’ai jamais touché à la drogue, je ne fume pas et ne bois pas, une vie d’ascète en somme…

G.C. : vous êtes un homme heureux ?J.-L.L. : je suis le garçon le plus heureux, de la Terre tant que le seigneur me prête vie et santé. Chanter est ma passion depuis l’âge de douze ans. Je ne savais pas comment faire pour y arriver. J’ai de la chance, le démarrage de ma vie a été diffi-cile, manque de carburant, des ratés, des sorties de route aussi… en vérité, j’ai été à la DASS et à 17 ans ½ , j’ai fais de la prison pour vol de voiture, ensuite on m’a renvoyé. Après m’être installé à Mont-martre à 18 ans, ça a été assez vite. J’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, le premier Gérard Pedro, et bien d’autres.

G.C. : votre fondation « sans famille J.-L. Lahaye » est-t-elle l’empreinte de votre vie ?J.-L.L. : j’ai une fondation pour les enfants créée en 1986, subventionnée à 100 % par l’Etat. C’est avec les revenus de mon livre « Sans Famille » et de la chanson « Papa Chanteur » que j’ai acheté mon premier établissement pour la fondation. Main-

tenant il existe quatre établissements avec 130 enfants à temps complet, logés, nourris et blanchis et scolarisés. Noël est un moment important pour eux. Les biens immobiliers m’appartiennent et j’en suis président. J’ai fait ce qu’il fallait faire comme dit Gainsbourg et Nougaro en parlant de moi : « Il a volé au secours de sa propre enfance ».

G.C. : quels sont les endroits que vous préférez à Montmartre ?J.-L.L. : véritablement non, il y avait la « Divette » , « Le tabac des 2 Moulins » où j’achetais mes cartes de tarot. J’ai vu beaucoup d’endroits disparaitre, mais Montmartre est un village conservateur. J’ai noté un véritable changement quand le film « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » est sorti. ça a été une révolution pour Montmartre. Le prix de l’immobilier a augmenté, des légions de bobos sont arrivées et de plus en plus de touristes. Et moi, enfant de la rue, je m’y suis plus retrouvé avec cette nouvelle population, ça a été un choc ! Mais pourquoi pas, le monde bouge. Ce qui est rassurant c’est que la Butte est friable et pas stable et on ne construira pas de buildings et de supermarchés. Heureusement, les vignes sont protégées, les théâtres sont toujours là, les crèches, les écoles. Pigalle et la place Blanche premier rempart naturel de la Butte sont toujours à la mode, mais un bout de carte postale est parti. ◆

Gilles Chiriaux


Montmartre

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des Montmartrois


Le gamin de Noël(Texte de la chanson de son prochain disque)

T’es arrivé ce matin du 24 décembreT’avais l’air d’un chien perduL’assistante sociale a posé ton dossier làEt j’ai eu le cœur brisé

Un gamin, un matin c’est NoëlDans mes mains, son destin qui appelleEt là haut dans le ciel Passe un grand traineau blancEmportant les rêves des enfants

Ton histoire, ma mémoire c’est pareilOn sait bien que ce monde est cruelNos faux airs d’insolenceComme un serment d’allianceGarderont nos secrets en silence

Tu n’as jamais eu que des rêves déçusOui mais ce soirLe regard perdu vers un monde inconnuTu veux y croireLe plus beau des cadeaux de NoëlC’est la main d’un frangin dans la tienneEt là-haut dans le ciel Passe un grand oiseau blancDélivrant l’océan de ses ailesDès que je t’ai vu j’ai bien reconnuLa même histoireD’un gosse des rues au bonheur perdu et sans espoirSous ton blouson de petit durY’a ton cœur qui batComme un trésor sous une armureDe p’tit soldat

(pont)EnjoyI’ll be back for you

Oublie tout, juste un soir c’est NoëlY’a déjà un copain qui t’appelleMaintenant quand j’y penseOn a tous une chanceEt ce soir je retourne en enfance

Un gamin, un matin c’est NoëlC’est Noël

Jean-Luc Lahaye



La Maison eymonaud et l’Hôtel de l’escalopier

C’est la maison Eymonaud construite en 1882, plus connue sous le nom d’ Hôtel de l’Escalopier qui fut le pre-mier édifice bâti en ce lieu en

1835 puis détruit en 1882.Ce décor inattendu, tout près du cime-tière de Montmartre, représente le seul vestige d’une demeure somptueuse et originale, l’Hôtel de l’Escalopier.

La Maison eymonaud

La maison Eymonaud a été construite entre 1892 et 1897 par l’architecte Jo-seph-Charles Guirard de Montarnal pour Ernest Eymonaud, un antiquaire spécialisé dans les décors médiévaux. En 1900, la maison a été allongée vers l’ouest, puis on lui a ajouté une aile en retour en 1910 avec des élé-ments en pans de bois. Cette aile ser-vait pour l’atelier «À l’art ancien» d’Ernest Eymonaud. C’est là qu’il restaurait des meubles anciens et réa-lisait des copies qu’il présentait au public dans une salle d’exposition. L’architecte a réutilisé probablement des éléments provenants de l’hôtel de l’Escalopier puisque Ernest Ey-monaud a pu acheter des sculptures avant sa démolition pour les intégrer à la nouvelle construction. Le décor et les emprunts au gothique y sont foisonnants : poivrière, lu-carne gothique, fenêtres à meneaux garnies de vitraux, pans de bois, per-sonnages médiévaux et singes en bois sculptés, porte Renaissance abondamment décorée... L’ensemble est tout à fait pittoresque. En plus de sa décoration néo-gothique, la mai-son comprend une tour de deux étages qui en fait un bâtiment origi-nal au pied de Montmartre.

La maison Eymonaud est inscrite au titre des monuments historiques par l’arrêté du 14 septembre 1995 pour les façades et toitures de tous les bâ-timents présents sur la parcelle ca-dastrale, la parcelle elle-même et

plusieurs éléments intérieurs (rez-de-chaussée, premier étage et grand es-calier du bâtiment principal).

L’Hôtel de l’escalopier

Le comte Marie-Joseph-Charles de l’Escalopier fit construire, en 1835, près de la barrière Blanche, une de-meure originale qui correspondait exactement à “l’historicisme” à la mode sous le règne de Louis-Phi-lippe, Roi des Français de juillet 1830 à février 1848.Marie-Joseph-Charles de l’Escalopier, comme son nom l’indique, n’était pas un artisan boucher spécialiste de l’es-calope mais peut-être un descendant des della Scala, prestigieuse famille ori-ginaire de Vérone en Italie dont la no-

À proximité de la rue Lepic, au fond de le la petite impasse Marie-Blanche qui prolonge la rue Constance, se dresse une étrange maison néo-gothique dans le style “troubadour” dont le décor rappelle l’ornementation des hôtels de Cluny et de Sens.

▲ Boiseries fenêtre ouest.

▲ Agrandissement côté ouest.


La Maison eymonaud et l’Hôtel de l’escalopier

blesse est attestée dès le XIIème siècle. Chassée par les Vénitiens, la famille della Scala se réfugia à Paris et Piero della Scala prit pour devise “Renversé de fortune, il renversa son nom”. C’est ainsi que della Scala serait devenu l’Escalopier.

Picardie encouragea son talent ex-ceptionnel et quatre ans plus tard, la Société des Antiquaires de France lui ouvrit ses portes. Estimant que la bonne archéologie ne se faisait qu’à Paris et devenu col-lectionneur, il se fit construire un hôtel de style troubadour. Ce goût du “gothique retrouvé” reflétait les désirs de toute une partie de la so-ciété du règne de Louis-Philippe car la Révolution avait détruit une grande part du patrimoine histo-rique de l’Ancien Régime, surtout les édifices religieux médiévaux.Cet engouement pour le “gothique” se développa également avec la pu-blication des romans historiques de l’écrivain écossais Walter Scott dont Ivanhoé (1819) et Quentin Durward (1823) connurent un vif succès. L’hôtel de l’Escalopier constituait un des plus étonnants témoignages de ce style “troubadour” qui connut son apogée avec la restauration du châ-teau de Pierrefonds par Viollet-le-Duc en 1857. Pour se faire une idée de ce style “troubadour” aujourd’hui on peut voir dans Paris le premier hôtel particulier de la Païva qui se dresse toujours place Saint-Georges

Marie-Joseph-Charles de l’Escalo-pier était né le 9 avril 1812 au châ-teau de Liancourt près de Roye, dans la Somme. Issu d’une vieille famille qui s’était illustrée dans la noblesse de robe (présidents aux parlements, intendants, maîtres des requêtes...), le jeune Charles, très vite orphelin de père, fut élevé par sa mère qui lui donna le goût de la lecture. Avec une telle ascendance, Charles fit de solides études au lycée Charle-magne afin de s’adonner à sa passion, l’archéologie.Cette science nouvelle dans ses mé-thodes et ses doctrines lui permit, en de multiples circonstances, de mon-trer des dons remarquables. Ayant publié son premier livre à vingt-trois ans, la Société des Antiquaires de

▲ Détail de l’acolade de la porte.

▲ Porte style troubadour avec colonnettes.

▲ La façade sud.

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ainsi que des maisons de rapport place Jussieu et au début de la rue Rambuteau.Des documents d’archives nous montrent la façade est de l’Hôtel de l’Escalopier : corps de bâtiment mas-sif, tour ronde crénelée et tourelle à clochetons.L’Annuaire de Paris et de ses environs de Leblanc de Ferrière nous permet de se faire une idée plus précise de l’Hôtel de l’Escalopier par sa descrip-tion précise : “La façade sur la cour présente une tour en saillie crénelée en son sommet ; à gauche un avant-corps carré, surmonté d’une terrasse et d’un balcon ; les formes et les orne-mentations de l’édifice sont dans le style du Bas Moyen Âge, des années 1450, règne de Louis XI ; les encadre-ments des ouvertures, le balcon, les clochetons et les culs-de-lampe sont d’un gothique plein de délicatesse et de goût dans le choix et la réalisation ; le cadre d’une fenêtre au rez-de-chaussée est une copie fidèle de la porte de Jeanne d’Arc à Domrémy ”.Si Charles de l’Escalopier fut à l’avant-garde de la mode pour son hôtel particulier en revanche, pour son jardin, il s’est plutôt montré héri-tier du modèle du XVIIIème siècle : son vaste jardin descendait en pente douce vers la barrière Blanche ; il avait fait installer une salle de gym-nase et des serres tout à fait extraor-dinaires.Contiguës au bâtiment, elles sont exposées vers le sud, sur une ligne de cent vingt pieds de long et de douze pieds de large ; elles sont construites en fer ; ornées de roches et de bassins

elles sont chauffées à la vapeur et renferment une collection remar-quable de végétaux à propriétés his-toriques, les plus rares et les plus pré-cieuses. On y entre par le salon dont la glace sans tain au-dessus de la che-minée offre une vue sur ces serres au centre desquelles un pavillon, de vingt-huit pieds de haut avec des co-lonnes ornées de chapiteaux dorés, est consacré à la culture des bana-niers.Les serres contiennent des bambous, des papayers, des arbres à pain, des cocotiers ; tous ces arbres sont en pleine terre. Dans la quatrième serre se trouvent les plantes qui exigent le plus de chaleur : orchidées, bois de santal, muscadier, cacaoyer, copayer, mangoustanier, mancenillier, va-nille... Chez Charles de l’Escalopier son goût des plantes, hérité de Buffon, était lié à un goût très prononcé pour les livres. Un jour le second prima le

premier ; les serres disparurent et furent remplacées par une biblio-thèque. Celle-ci contenait environ cinq mille neuf cents volumes consa-crés à l’archéologie et à la théologie.Charles de l’Escalopier avait également acquis des pièces d’orfèvrerie : bronzes, ivoires, émaux, bois sculptés, vitraux, miniatures, dont il fit une sorte de pe-tit musée réservé à ses amis.Pour se livrer à sa passion de l’érudi-tion et pour mener plus facilement ses travaux savants, il s’était fait nommer conservateur à la biblio-thèque de l’Arsenal qui était sous la direction de Charles Nodier.

Charles de l’Escalopier a publié en 1843 un ouvrage du moine Théo-phile, le Schedula diversum artium, traité du XIIème siècle donnant des renseignements sur les arts plastiques du Moyen Âge, texte en latin traduc-tion en français enrichie de notes. Cela lui a valu de recevoir la Légion d’Honneur. En 1859, à quarante-six ans, Charles de l’Escalopier tomba malade et dut observer un strict repos. Sa maison montmartroise n’offrant pas tout le confort nécessaire, il retourna dans sa propriété de Liancourt et légua ses collections à la ville d’Amiens, à sa mort, en 1861. Sa veuve conserva

son hôtel parisien qui ne fut vendu et démoli qu’en 1882.Quand vous vous rendrez au fond de l’impasse Marie-Blanche pour admi-rer l’étonnante maison Eymonaud, vous pourrez découvrir quelques élé-ments d’architecture de l’Hôtel de l’Escalopier tant certaines sculptures semblent fines et soignées et rêver aux serres pleines de végétaux exotiques. Jusqu’à nos jours, antiquaires et ar-tistes ont occupé ces lieux, comme si l’on voulait conserver en paix l’âme du comte Marie-Joseph-Charles de l’Escalopier. ◆

Texte et photos, Jacques Bachellerie

▲ La tour carrée côté est.

▲ L’hôtel de l’Escalopier avant sa destruction.

▲ De gauche à droite : détail de la colonne de la porte d’entrée,heurtoir de porte,détail boiseries.


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Le Cats’ Cottagede Théophile-alexandre

Steinlen

Ce que ce panneau ne précise pas c’est que cette “Maison des Chats” est encore présente, masquée par la façade du bâti-ment sur la rue.

C’est un des plus grands artistes et un des plus grands humanistes de la Butte-Montmartre, Steinlen ! Tous les amoureux des chats le connaissent et l’aiment.Le Cats’ Cottage s’élevait face au ma-quis avant le percement de la rue Caulaincourt et la construction d’im-meubles cossus tout le long de cette nouvelle voie. Durant les travaux, Steinlen se réfu-gia avec ses chats, rue Tourlaque avant de retrouver son ancienne adresse, quand la construction du bâ-timent sur la rue fut achevée.Le Cats’ Cottage est en réalité le pa-villon de la Bavière de l’Exposition Universelle de 1900 qui fut ensuite remonté rue Caulaincourt. Steinlen y vécut entouré d’une bande de chats recueillis dans le Maquis. Il avait pour ces animaux une tendresse et une admiration sans bornes.Le chat a joué un rôle à part entière dans la vie, mais surtout dans l’œuvre

de Steinlen. Les petits félins consti-tuent les thèmes des œuvres les plus connues de l’artiste. Mais au-delà, on peut dire que les chats ont réellement orienté sa car-rière.Né en 1859 à Lausanne, Théophile-Alexandre Steinlen a de qui tenir : il

est le fils d’un employé postal peintre à ses heures et le petit-fils d’un profes-seur de dessin.Il s’installe à Mulhouse en 1878 et travaille comme dessinateur chez un marchand de tissu. Trois ans plus tard il arrive à Paris. Si l’artiste est très doué dans la représentation anima-

Si dans vos pérégrinations montmartro-parisiennes vous parcourez la rue Caulaincourt à pas feutrés en appuyant à peine sur vos coussinets comme les félins chers à Steinlen, en passant devant le numéro 73, cher aux

Montmartrois, vous trouverez un petit panneau informatif de la Ville de Paris vous signalant l’emplacement du Cats’ Cottage dans lequel habita le peintre Théophile-Alexandre Steinlen.

▲ Le Cats’ Cottage de nos jours.


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17 affiches de guerre dénonçant la misère insoutenable des soldats et des civils. Comme c’est souvent le cas chez ceux qui sont sensibles à la condition animale, il avait avant tout une grande fraternité avec tous ceux qui souffraient, les pauvres, les exploi-tés, les victimes des guerres… et les bêtes.Artiste peintre et sculpteur de la rue, il illustre la vie populaire, la misère et la pauvreté. Beaucoup de ses œuvres portent ainsi un message social. Le critique d’art Camille Mauclair écrit : “Steinlen, c’est bien simple. Il a vu ce que les autres ont vu. Seulement, avant de dessiner, c’est dans son cœur qu’il a regardé”.Contraint de gagner un peu d’argent pour nourrir sa famille et assurer la survie des chats qui s’étaient donné le mot pour se rassembler à l’heure du repas dans le jardinet du Cats’ Cot-tage, Steinlen fut contraint d’accepter des commandes “alimentaires” ; alors il dessina parfois sans grand enthou-siasme des affiches publicitaires qui n’ont pas la même originalité ni la même poésie et nous paraissent ba-nales sans la présence des chats. Les chats constituent une sorte de bouffée d’oxygène dans un monde humain aussi miséreux et misérable qu’oppressant.

Steinlen représente le chat comme un être supérieur aux humains, un être plein de mystère qui s’écarte de la bassesse humaine. Il dessine le chat comme une créature de l’imaginaire hors du temps. Les petits félins étant devenus en quelque sorte «la marque de fabrique» de l’artiste, tout au long de sa carrière de peintre, d’affichiste et d’illustra-teur, Steinlen n’a jamais cessé de les peindre. Dans l’ensemble de son œuvre, le rap-port entre le chat et l’être humain se caractérise par une grande ambiguïté. On retrouve cette ambiguïté dans les regards : le chat regarde l’humain car il veut quelque chose. L’humain re-garde le chat dans l’espoir d’obtenir son amitié. Mais Steinlen dépeint l’animal comme fier et inaccessible. Par exemple, dans son affiche publici-taire pour le lait de la Vingeanne, Steinlen a représenté ceux qu’il aime le plus au monde, sa fille Colette et les chats. Ils concentrent leur regard sur le bol, retrouvent leur instinct de cha-ton à la mamelle et se collent à la robe rouge comme à la chaleur du ventre maternel, la bouche ouverte. Dans l’Apothéose de Chats à Mont-martre, les humains ne sont même plus présents. Les chats sont devenus seuls maîtres de la colline de Montmartre.Son affiche connue dans le monde entier, sa Joconde chatesque, c’est celle qui annonce la tournée des chansonniers du Chat Noir. Il n’a pas l’air commode ce chat des rues avec son poil hérissé et ses moustaches ex-plosives ! Tout l’art de Steinlen est là :

Dossier


Quand le chat noir se met en pelote

Maisons insolites

lière, son animal fétiche est sans au-cun doute le chat.Au sens propre comme au sens figuré, le chat noir est l’artisan de la réussite de Steinlen : en effet, l’année sui-vante, en 1882, il est introduit dans le cercle du Chat Noir, le célèbre cabaret parisien de Rodolphe Salis. Il y fré-quente Aristide Bruant et Henri de Toulouse-Lautrec. Il réalise quelques dessins de chats pour décorer le caba-ret, collabore aux journaux Le Chat Noir et Le Mirliton et illustre des chansons, parmi lesquelles celles d’Aristide Bruant. Naturalisé français en 1901, si Stein-len s’intéresse à l’ambiance du cabaret et aux arts bohèmes, il n’en demeure pas moins un dessinateur social.Entre 1913 et 1919, Steinlen produit

▲ Cette «bande dessinée» (même s’il est tôt pour utliser ce terme) a été publiée dans la revue «Nos Lectures» du 18 novembre 1908.

Le Cats’ Cottage peint par de Alfredo Muller.

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simplicité du trait, économie des moyens, influence de l’art japonais, génie de donner à voir sans confor-misme ce chat indépendant, majes-tueux, inquiétant et beau.Il n’est pas étonnant que le peintre Théophile-Alexandre Steinlen, homme épris de liberté et d’indépendance ait aimé à ce point les chats. De sa mai-son de Montmartre il avait fait le quartier général de troupes de félins pacifiques. Steinlen, toute sa vie, les a admirés, observés et dessinés sur d’innom-brables carnets et comme chacun sait que les chats aimés portent bonheur, qu’ils soient tigrés, noirs, gris ou tri-colores, ils n’ont eu de cesse que de lui apporter gloire et fortune. Mais non le chat ne croit pas qu’en lui ; même s’il pense que le monde a été créé pour lui et que tout ce qui entre dans son champ de vision, tout ce qui bouge l’intéresse, l’inquiète et le fascine. Il y a sous son crâne, dans sa petite tête, la voix, l’odeur et les images des humains qu’il a choisi d’aimer comme Théophile-Alexandre Steinlen. Une petite rue du Bas-Montmartre porte le nom de ce grand artiste hu-


Monogramme “chat” de SteinlenThéophile Alexandre Steinlen, ce suisse de Lausanne, est un vrai parisien, celui de la rue, de la nuit et du mystère. Pour le définir, il faut employer six termes : dessinateur, caricaturiste, illustrateur, affichiste, peintre et sculpteur. Comme son ami Henri de Toulouse-Lautrec, inspiré par l’art japonais, Steinlen voulut créer son propre monogramme. On peut dire que c’est un monogramme chat qu’il réalisa autour de ses initiales dans lequel le T est intégré au A et les deux sont encerclés par le S qui figure un chat vu de dos avec sa queue arrondie. C’est la rondeur du chat qui l’intéresse alors, son côté boule repliée sur soi.

maniste mais c’est l’avenue Junot qu’il aurait fallu lui attribuer. Certes il n’en aurait pas voulu car l’homme était modeste. Si vous en doutez, sachez que sa der-nière demeure est humble : c’est une pierre brute à peine visible, recouverte de lierre au pied d’un if dans le coin du cimetière à l’angle de la rue des Saules et de la rue Saint-Vincent, à quelques pas du Lapin Agile. Un jour de grand soleil, de préfé-rence, allez lui rendre visite ; vous aurez sans doute le plaisir d’y trouver un des chats du cimetière qui som-meille, à la fois abandonné et attentif ou qui s’y étire posé sur un rayon de l’astre du jour, attendant son déjeuner comme le faisaient ses ancêtres au Cats’ Cottage.Une caresse à tous les félins de Mont-martre, sauvages ou domestiques et plus particulièrement à ceux que je connais : Maya, Mitsou et Réglisse. ◆

Jacques Bachellerie

Portrait représentant Steinlen.

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▲ Le paillasson actuel du Cats’ Cottage.

▲ Le chat Mitsou.

L’escalier intérieur.▲

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Portrait de nuit à Montmartre vu par l’œil de daniel Besson

C’est la nuit que les lieux s’ani-ment vraiment. Les artistes les plus populaires pour le public sont les portraitistes, qui pour un prix débutant à 20€, vous

tirent le portrait. Le résultat est plus ou moins fidèle voire caricatural en fonc-tion du style de l’artiste, comme avec Dominique dont le Dali est très appré-cié. Les techniques empruntent au fu-sain, au crayon gras ou au pastel. Cheng, artiste chinois de 77 ans, utilise même l’huile au rendu si particulier.Tout est-il pour le mieux dans ce Carré magique ? Entre artistes et restaura-teurs, chacun estime mériter une place plus importante. Vu l’activité réalisée ici, la question risque de rester posée longtemps malgré l’arbitrage de la Ville. ◆

Texte et photos, Daniel Besson

Mondialement connue, la place du Tertre attire les touristes dans son Carré aux Artistes en haut de la Butte Montmartre à Paris. Peintres et portraitistes (plus deux silhouettistes) disposent leurs chevalets sur 149 parcelles, à partager entre les 298 artistes sélectionnés. Elles sont délimitées par d’étonnants clous en laiton numérotés, fichés entre les pavés...

Montmartredu photographe


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de MontmartreM · • Bakhiar RAOUF dit NAMO (29) Collège 3 : Silhouettistes (10 électeurs) : Nombre de bulletins dans l’urne: 4 - Bulletins nuls : 0 • André ADJIMAN (4) ELU