de la communauté de communes millau Grands causses€¦ · de l’industrie du luxe à la française. Unique, enfin, parce que les Grands Causses forment l’un des stades naturels

le journal économiquede la communauté de communes

millau Grands causseswww.cc-millaugrandscausses.fr

Au sud du Massif Central, à l’articulation de la nouvelle grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, le département

de l’Aveyron a mis plusieurs années à dépasser son image agricole qui, si elle reste réelle, est aujourd’hui le cœur d’un système économique bien plus large et riche d’une multitude d’activités s’exerçant en amont comme en aval.

La Communauté de Communes Millau Grands Causses assure la gestion de cinq parcs d’activités mis à la disposition des entreprises industrielles, artisanales et/ou de commerce de gros.

symbole du renouveaude la Ganterie

5 parcs d’activités causse Gantier

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millau, berceau de la courseà pied moderne

templiers & viaduc

Ce territoire, qui entretient avec constance l’un des plus bas taux de chômage de France, est devenu la deuxième puissance économique de Midi-Pyrénées. Cette force est constituée par un réseau de 20 000 entreprises, dont les principaux secteurs d’activité sont l’agro-industrie, la mécanique et les énergies renouvelables. L’agro-industrie aveyronnaise (Lactalis, Raynal-et-Roquelaure, William-Saurin…), filière majeure qui s’appuie sur des productions de qualité, est la deuxième exportatrice de Midi-Pyrénées, après l’aéronautique.C’est aussi un secteur innovant, impliqué dans le pôle de compétitivité Agri Sud-Ouest Innovation.Les entreprises de la mécanique sont

essentiellement des partenaires de premier rang de la formidable industrie aéronautique toulousaine (Lisi Aerospace, SOFOP, SEFEE…) et de l’industrie automobile (Bosch, groupe Arche…). Le département de l’Aveyron est aussi l’un des tout premiers, en France, en matière de production d’énergie renouvelable. Le territoire produit 10 % de l’hydroélectricité du pays, il est au premier rang régional en matière d’installations photovoltaïques et compte ce qui a été l’un des plus grands parcs éoliens terrestres du pays.Dans ce département, dont le nom est utilisé par les industries locales comme une marque reconnue de qualité et un gage de rigueur, Millau Grands Causses tient une place à la

fois importante et unique. Importante, parce que s’y concentre une grande partie de la filière agroalimentaire, autour de l’industrie du Roquefort, et de l’activité touristique, au pied du Larzac templier et à l’entrée des gorges du Tarn. Unique, parce que, depuis la construction du viaduc dessiné par Norman Foster, le territoire dispose d’une porte ouverte sur le sud de l’Europe et le nom de Millau résonne désormais dans le monde entier.

Unique, aussi, parce que Millau, à travers sa ganterie et sa mégisserie, est associée au rayonnement mondial de l’industrie du luxe à la française. Unique, enfin, parce que les Grands Causses forment l’un des stades naturels les plus remarquables d’Europe, où la bouillante planète des sports extrêmes et des activités de pleine nature, prend rendez-vous plusieurs fois par an.

Dans ce sud du sud Massif Central, mais à distance raisonnable des excès méridionaux, Millau Grands Causses apparaît comme un territoire singulier, une sorte de petite Californie où l’art de vivre, le génie et l’audace s’épanouissent ensemble au soleil, en toute décontraction et sans complexe.

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MGC “Entreprendre autrement”projets

La Communauté de Communes Millau Grands Causses assure la gestion de cinq parcs d’activités mis à la disposition des entreprises industrielles, artisanales et/ou commerce de gros. La Borie Sèche, à Aguessac, compte 2 entreprises totalisant 230 salariés. Les parcs d’activités de Raujolles Saint-Martin et des Rivières à Creissels accueillent une quarantaine d’entreprises représentant 450 emplois.Vergonhac, à Saint Georges de Luzençon, compte 23 entreprises et 130 salariés.Le parc d’activités le plus important est celui de Millau-Viaduc, à proximité immédiate de la barrière de péage

de l’A75. Il accueille 42 entreprises représentant 480 salariés et 50 à venir.Le parc d’activités Millau-Viaduc est labellisé Zone d’Intérêt Régional (ZIR). En partenariat avec la Communauté de Communes Muse et Raspes du Tarn, Millau Grands Causses a entrepris les travaux d’extension du parc d’activités Millau Viaduc en créant Millau Viaduc 2.L’aménagement de 60 ha supplémentaires permettra d’augmenter significativement la capacité d’accueil de nouvelles entreprises.Une première tranche de 12 ha est aménagée côté Millau dès l’automne 2015 pour permettre la

commercialisation de 6 ha composés de9 lots de 4 000 à 15 000 m².Une autre extension est en cours, celle de Vergonhac à Saint Georges de Luzençon, avec le parc d’activités Vergonhac 2,à 3 km du Viaduc de Millau.La Communauté de Communes est propriétaire de 16,5 hectares dont 9sont commercialisables dès 2016 sous forme d’une dizaine de lots de 3 000 à 14 000 m².Sur cet axe sud-aveyronnais, ce parc d’activités, complémentaire à Millau-Viaduc, répond notamment aux besoins des entreprises agroalimentaires.

Si la mer arrive un jour à Millau, ce ne sera pas avant quelques millions d’années. Blue Stream Technologies, pourtant, s’intéresse dès aujourd’hui à sa protection. Cette start-up née au milieu des terres a conçu un système inédit de traitement des eaux noires des bateaux de plaisance. Après cinq années de recherche de fonds, de développement technologique et d’homologations officielles, Blue Stream Technologies est au seuil de la fabrication en série et de la commercialisation, grâce à un partenariat avec un grand constructeur français de bateaux de plaisance. L’arrivée de la technologie Bluestream, au moment où se renforce la législation internationale sur les rejets en mer, annonce une petite révolution dans le monde de la plaisance, qui constitue un vaste marché international.« Au départ, notre volonté était seulement d’améliorer les systèmes existants déjà sur le marché, raconte Jean-Marc Combes, devenu président de Blue Stream Technologies. Nous nous sommes vite aperçus que cela ne donnait pas satisfaction ; nous avons donc décidé de partir de la page blanche et de tout inventer. » Blue Stream a ainsi mis au point un système d’électrolyse de l’eau de mer, afin d’en extraire le chlore, qui est utilisé comme agent de désinfection.

Le système récupère le chlore et rejette à la mer une eau conforme aux standards internationaux de la norme MarPol.Il est suffisamment compact pour équiper des bateaux dans lesquels le volume est compté.Blue Stream Technologies a grandi dans la pépinière d’entreprises de la Communauté de Communes Millau Grands Causses, l’Envol.Quand viendra l’heure de la production, l’entreprise s’installera quelque part à Millau.

Le groupe sévigné et ses 250 salariés terrassent, construisent des routes, réalisent des travaux de génie civil, tracent des réseaux, fabriquent du béton, exploitent des carrières, testent et contrôlent un peu partout dans la moitié sud de la France. Et, comme si la liste de ses activités n’était pas assez longue, l’entreprise installée à Aguessac s’intéresse aussi, de plus en plus, à l’environnement. Inspiré par les paysages et la nature des Grands Causses, Marc Sévigné développe plusieurs projets éco-environnementaux de grande envergure. Il a commencé dans sa propre entreprise, qui récupère les eaux de pluie de toutes ses installations et les réutilise dans ses procédés de fabrication, ses opérations de lavage et d’arrosage. Le site d’Aguessac dispose ainsi d’un stock de 27 000 m3 qui suffit à son autonomie en eau industrielle.Le groupe, avec le soutien de l’Ademe, s’est également engagé dans un ambitieux programme de recyclage et de valorisation de matériaux qui sont transformés en matière première et réintroduits dans la fabrication de nouveaux produits finis pour le bâtiment.Le groupe, par ailleurs, s’oriente vers la production d’énergies renouvelables. Il a ainsi installé des micro-centrales hydroélectriques sur le Tarn. Il est aussi porteur d’un projet de méthanisation de déchets ménagers, bio-déchets et déchets agricoles.L’installation traiterait ainsi 60 000 tonnes de déchets et emploierait 25 personnes pour un investissement de 30M€, dont les financements et les technologies sont disponibles.

blue streamtechnoloGies

ou l’aventure en haute mer

L’arrivée de La technoLogie BLuestream, excLusive et Brevetée, annonce une petite révoLution dans Le monde de La pLaisance…

Les parcs d’activités de Millau-Viaduc 1 et de Vergonhac sont desservis par le réseau très haut débit sur fibre optique mis en place par le Département qui s’appuie sur le tracé de « l’autoroute numérique » A75.Celui de Millau Viaduc 2 le sera tout autant.

Également, l’ensemble du territoire de la commune de Millau est en zone conventionnée, zone sur laquelle les opérateurs privés se sont engagés à déployer des réseaux de fibre optique jusqu’à l’usager, technologie dite FttH (Fiber to the Home).La ville de Millau est par ailleurs couverte par le THD Mobile avec la 4G.Le SIEDA et le Conseil Départemental de l’Aveyron travaillent de concert pour déployer dès 2016 les infrastructures nécessaires à l’accès au THD à l’ensemble de la population, hors zone conventionnée, en priorisant l’activité économique, ainsi que la santé, l’éducation et les services publics.Le réseau DSL actuellement en place sur l’ensemble des parcs d’activités offre de très bonnes connexions.En attendant la couverture exhaustive du territoire par le réseau très haut débit sur fibre optique, le plan de déploiement prévoit la possibilité de raccordement spécifique des sites prioritaires tels que les entreprises dont « le besoin urgent de raccordement spécifique à des services à très haut débit de qualité est avéré ».

très haut débit

séviGnéconstruitun avenirplus propre

parcsd’activités

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30 000 habitants


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Quand la menuiserie Combes a décidé de quitter le centre de Millau, son choix s’est porté sur le parc d’activités, nommé plus tard Millau-Viaduc, qui venait tout juste d’être aménagé au lieu-dit Les Fialets, à proximité immédiate du tracé de l’A75et du futur péage du Viaduc de Millau. C’était en 2000 et ce déménagement fut un formidable ressort de développement pour cette entreprise familiale, créée en 1871 par Jules Combes, un compagnon

menuisier. Le petit atelier réalisait alors différents travaux de menuiserie, avant de commencer à se spécialiser, dans les années soixante, dans la fabrication de fenêtres. « Nous ne pouvions pas rester en ville pour des raisons de place et de voisinage, raconte Jean-Marc Combes, qui dirige aujourd’hui l’entreprise.L’aménagement de ce nouveau site nous a permis de travailler dans de meilleures conditions et, surtout, de recruter du

personnel, dont de nombreuses femmes ». Entre 2000 et 2007, la menuiserie Combes multiplie par trois ses effectifs et son chiffre d’affaires.L’année 2007 donne un nouvel élan à la menuiserie Combes qui décroche le formidable marché de la réhabilitation de la rue de la République à Marseille. Il s’agit de livrer les 5 000 fenêtres des logements reconstruits dans le cadre de cette vaste

opération de rénovation de l’une des principales rues, de style haussmannien, de Marseille. L’entreprise millavoise investit alors dans un nouvel atelier de fabrication de fenêtres en bois.Grâce à la proximité de l’A75 et aux possibilités de transport, l’entreprise n’a cessé de se développer. Tant et si bien qu’à partir de 2013, la menuiserie a entrepris de doubler sa surface, sur place, afin de développer les menuiseries en PVC et installer une ligne de fabrication automatisée. Une charpente en lamellé-collé est ainsi venue coiffer une partie des bâtiments anciens, créant un nouveau

volume à l’esthétique soignée, dans lequel ont été aménagés de nouveaux bureaux ouverts sur les paysages environnants et donnant sur un espace vert.La nouvelle architecture a également sensiblement amélioré les performances thermiques des bâtiments.Elle a également permis de créer une salle de sport et une salle de détente réservées au personnel.

« Pour inciter nos salariés à épouser une vie, une culture d’entreprise et donner à d’autres l’envie de venir chez nous », explique Jean-Marc Combes, inspiré par le modèle inventé, voilà quelques années à peine, par les grandes entreprises de la Silicon Valley.La menuiserie Combes produit aujourd’hui quelque 30 000 fenêtres par an (55 % en PVC, 35 % en bois et 10 % en aluminium) qui sont vendues à des professionnels et installateurs au sud d’une ligne Bordeaux-Lyon. L’entreprise emploie 85 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 12 M€ par an.

menuiserie combes

avec vue déGaGée sur l’avenir

entre 2000 et 2007, La menuiserie comBes muLtipLie par trois ses effectifs

et son chiffre d’affaires.

Comme de nombreux acteurs économiques de la région, inspirés par la beauté des paysages, la menuiserie Boissière et Fils a fait le choix de placer l’éthique environnementale et sociale au cœur de ses produits et de ses méthodes de travail. Créée en 1982 par Pierre-Marie Boissière, à Saint-Beauzély, l’entreprise s’est peu à peu spécialisée dans la fabrication de maisons à ossature bois basse consommation, passives ou à énergie positive. En d’autres termes, des maisons à très hautes performances environnementales, mettant en œuvre des bois et matériaux écologiques en provenance du grand Sud-Ouest, faisant intervenir des partenaires de proximité en circuit court et à l’impact environnemental sous contrôle total. Frédéric Boissière, qui tient désormais les rênes de l’entreprise, a fait faire une analyse de cycle de vie des murs à ossature bois qu’il fabrique, depuis l’abattage des arbres en forêt jusqu’au recyclage des produits en fin de vie et en passant par les différentes phases de transformation.Verdict : le bilan carbone de la fabrication d’un mètre carré de mur à ossature bois est équivalent à celui d’un trajet de 65 km en voiture et une maison Boissière est recyclable à 95 %.La nature dit merci à l’entreprise et ses clients aussi. « Grâce à ces choix, l’entreprise enregistre actuellement une progression annuelle de 10 à 30 % », se réjouit Frédéric Boissière, fier, également, d’être le deuxième entrepreneur, dans toute la France, à avoir réalisé une analyse de cycle de vie de ses produits.Au cours des dernières années, les effectifs de la menuiserie ont triplé.Portée par ce succès, l’entreprise de Saint-Beauzély, qui dispose d’un show-room à Millau, développe deux nouveaux projets prometteurs : un habitat énergétiquement autonome, conçu avec un architecte-designer, destiné à l’export, et un modèle de « maison numérique » adaptée au télétravail en périphérie des centres urbains.

La menuiserie Boissière et Fils a obtenu le certificat EnVol, première étape dans l’obtention de la certification ISO 14001 (système de management de l’environnement).

boissière& fils

La nature dit « merci ! » aux maisons boissière et fils

« grâce à ces choix, L’entreprise enregistre actueLLement une progression annueLLede 10 à 30 % »

30 000 fenêtres

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85personnes

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de chiffre d’affaires/an

Depuis décembre 2004 et l’ouverture du viaduc sur l’A75, Millau se trouve sur l’un des grands itinéraires routiers européens Nord-sud et offre une intéressante alternative au tracé historique par la vallée du rhône. Aujourd’hui, le trajet Paris-Béziers via Millau, pour un poids lourd, est moins cher, plus court et plus rapide. « Et la plupart des utilisateurs témoignent aussi que cet itinéraire est moins monotone et plus fluide », ajoute Emmanuel Cachot, directeur général délégué de la Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM). Il n’est donc pas étonnant que de plus en plus de poids-lourds empruntent le viaduc de Millau et l’A75, qui passe pourtant pour être l’autoroute des vacances. La vocation naturelle de cet itinéraire est de relier l’Europe du Nord à la péninsule ibérique et, de fait, il constitue l’une des principales routes vers l’Espagne. Mais, contre toute attente, Millau se révèle aussi comme le passage privilégié entre le Sud-Est et l’Ouest de la France.Par ailleurs, l’A75 joue pleinement son rôle de liaison interrégionale entre l’Auvergne et le Languedoc-Roussillon.Le viaduc de Millau, l’un des ponts les plus célèbres au monde, voit passer chaque année près de 5 millions de véhicules.Le 50 millionième a franchi le Tarn en août 2015. La CEVM, avec ses 50 salariés (84 en saison estivale), est enfin un partenaire local très actif, qui soutient de nombreuses manifestations économiques, sportives et culturelles à Millau.

14communes

Jean-Marc Combes, directeur

l’europe passe par millau et son viaduc

Frédéric Boissière, directeur

Emmanuel Cachot, directeur général CEVM


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l’ambition est à la fois claire et grande : faire de millau une cité internationale de la peau, du gant et de la mode, connue et visible dans le monde entier. Les 18 entreprises réunies au sein du Pôle Cuir, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aveyron et de la Communauté de Communes Millau Grands Causses, n’ont aucun complexe. Individuellement, elles détiennent des savoir-faire uniques, recherchés par des clients du monde entier. Ensemble, elles constituent déjà une force économique totalisant 383 emplois pour un chiffre d’affaires de 39 M€, dont une grande partie se fait à l’export.Conjointement, elles veulent grandir et faire de leur territoire le lieu d’une dynamique vertueuse.« Notre force est notre diversité, estime Olivier Fabre, président de ce Pôle Cuir né au printemps 2015.Nos entreprises ont des besoins différents et des cibles différentes, ce qui donne une dimension critique intéressante à notre projet. » « Nous nous sommes vite aperçus qu’il fallait créer des solidarités industrielles pour trouver des solutions sur un territoire comme le nôtre », résume Marc Sévigné, vice-président du pôle et élu de la CCI Aveyron.Le Pôle Cuir, aujourd’hui, réunit 5 tanneurs, 5 gantiers et 8 selliers-maroquiniers, tous installés en

Aveyron. Mais Olivier Fabre imagine déjà un pôle étendu au département voisin du Tarn, qui abrite lui aussi d’importants industriels et artisans de la peau, et à d’autres métiers tels que les 2 300 éleveurs d’ovins présents sur le territoire, dont chaque bête porte l’une de ces peaux susceptibles

d’être transformées. « Mis bout à bout, cela représente beaucoup d’activités, beaucoup d’emplois et, surtout, un vaste champ de développement.Un tel potentiel aurait un vrai pouvoir d’attractivité pour de nouvelles entreprises, y compris pour les plus grands noms de la peau et des accessoires de mode », glisse encore le président du Pôle Cuir.La première des actions du Pôle Cuir a été d’engager un audit de la filière, rendu fin 2015, afin de déterminer les besoins des entreprises en matière de recrutement, formation, ingénierie, foncier, immobilier…De ce diagnostic naîtra le programme des réalisations du pôle : centre de formation, centre de ressources, plateforme technologique, outils de communication mutualisés…Dès sa création, le Pôle Cuir s’est mis en quête, auprès de l’Etat, de moyens nouveaux pour financer plus d’apprentis.La liste n’est pas exhaustive mais chaque ligne tend vers un objectif commun : le développement tous azimuts de chaque acteur de la filière.Pour une parfaite cohérence avec le caractère patrimonial des activités du cuir et de la peau, les acteurs du pôle souhaitent également associer leur réflexion aux projets culturels et touristiques du territoire.Le Pôle Cuir devrait ainsi être associé au développement des musées que compte la ville de Millau et il sera

immanquablement au centre d’une probable candidature de la ganterie millavoise pour son classement au patrimoine immatériel de l’Unesco. « Daniel Janicot, le président de la commission nationale française à l’Unesco estime déjà que cela ferait un très bon dossier », assure Olivier Fabre.

Le GeCo des Grands Causses (comme groupement d’entreprises éco-innovantes) est une association d’entreprises locales qui font de l’environnement et de l’innovation un atout pour leur développement et celui du territoire, en favorisant les échanges d’expériences et de bonnes pratiques. L’association, soutenue par la Communauté de Communes de Millau Grands Causses, compte une vingtaine d’entreprises adhérentes, de toutes tailles et de tous secteurs d’activité.Ces acteurs sont convaincus, compte tenu de leur situation géographique dans un environnement exceptionnel (le Parc Naturel Régional des Grands Causses), que se positionner comme un territoire d’excellence en matière d’éco-innovation, est une véritable opportunité pour accueillir de nouvelles entreprises, permettre le développement et le maintien des entreprises existantes et d’initier des collaborations entre elles.Le premier grand chantier concret ouvert par le GECO des Grands Causses est la mise en place d’un réseau local de collecte et de valorisation des déchets des entreprises du territoire.À terme, ce projet doit conduire à la création d’une véritable filière locale et professionnelle de recyclage des déchets industriels.

La vertigineuse ascension de hauteur & sécuritéHauteur et sécurité, entité née et développée dans les locaux de la pépinière d’entreprises L’envol, est l’un des rares centres, en France, à former les personnels des entreprises et des collectivités aux techniques du travail en hauteur ou sur cordes. Avec 120 à 130 stagiaires accueillis chaque année, Hauteur et Sécurité se classe aujourd’hui au deuxième rang national en terme de volume de formation.« Notre activité a pris un essor considérable au cours des deux dernières années, se réjouit Sakti Cano, le créateur de l’entreprise.Et j’ai pu vérifier que le fait que nous soyons installés à Millau, un haut lieu de la pleine nature reconnu pour son dynamisme dans ce domaine, est pour une bonne part dans notre succès. » L’équipe pluridisciplinaire réunie autour de Sakti Cano, composée de techniciens cordistes, de formateurs et d’ingénieurs, offre tout un éventail de prestations répondant aux exigences de sécurité des travaux en hauteur ou difficiles d’accès : charpente, couverture, éolien, remontées mécaniques, pylônes de télécommunication, silos, inspection d’ouvrages d’art ou de falaises naturelles… L’entreprise assure la formation qualifiante de cordiste.

Hauteur et Sécurité réalise également l’évaluation des risques et des besoins de sécurité, conseille les entreprises sur l’achat de matériel, sécurise temporairement les chantiers, vérifie les ancrages et lignes de vie. Hauteur et Sécurité, désormais installée à Creissels, dans les locaux de l’ancienne mégisserie Richard, a été créée en 2010. Sakti Cano,

un pôle cuirpour placer la filière dansune dynamique internationale Géco

18entreprises

383emplois

39m€


la fibre verte des entreprises

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…hauteur et sécurité se cLasse aujourd’hui au deuxième rang nationaL en terme de voLume de formation.

au carrefourde La nouveLLe grande région


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ancien guide spéléologue, a pu mesurer les besoins de formation des personnels exposés au risque de chute en effectuant plusieurs missions sur des chantiers de construction.Il en a conçu des modules de formations adaptées aux métiers, aux spécificités du matériel utilisé sur les chantiers en hauteur et à la réglementation en matière de sécurité au travail.« Au-delà d’une simple attestation de formation, nous veillons avant tout à produire des compétences, des acquis, des modules de formations adaptés aux personnels, dans le cadre d’un processus général de prévention des risques », explique Sakti Cano.

preuve que le territoire dispose d’un vivier d’acteurs prêts à s’engager pour l’avenir, la jeune Chambre economique (jCe) de Millau, mouvement international de jeunes citoyens actifs, se montre particulièrement entreprenante. En témoigne son classement, en 2015, à la quatrième place du Club de l’Excellence des 133 JCE du territoire national, juste après Tours, Bordeaux et Lyon. Une performance qui est due plus à son énergie qu’au nombre de ses adhérents.« Toujours en mouvement ! », confirme la présidente 2015, Elise Dombre, par ailleurs cadre dans l’entreprise familiale. Parfois même en avance sur le mouvement. Ainsi la JCE de Millau a-t-elle devancé la thématique nationale de 2014, l’économie circulaire, en travaillant dès 2013 à la conception de chalets en matériaux recyclés. Chaque membre de la JCE a pris le crayon, l’équerre, la scie et le marteau pour construire un chalet mis à la disposition d’associations locales. Sur ces mêmes plans, un lycée de Millau en a construit un autre quelque temps après, puis encore un autre. « Au sein de la JCE, nous cherchons à dépasser nos capacités par l’action et la formation », explique Elise Dombre.On ne saurait citer les innombrables actions conduites par la JCE de Millau au cours des seules dernières années (thermographie aérienne de la ville, mise en relation des nouveaux venus sur le territoire avec les employeurs potentiels, amélioration de la signalétique des entrées de ville, organisation de forums et de débats…). Mais on peut signaler que les jeunes Millavois publient en 2015 une nouvelle édition locale du Monopoly, avec les villages,

sites et institutions du territoire de Millau Grands Causses, en lieu et place des rues de la Paix, gare Saint-Lazare et autres références présentes dans l’édition nationale du célèbre jeu.Dès 2016, la JCE de Millau propose aux scolaires et au grand public un forum sur l’économie circulaire et les énergies du futur.

le mouvementpermanent de la jce

« au sein de La jce, nous cherchons à dépasser nos capacités par L’action et La formation », explique elise dombre.

la venue de h & m, au nouveau centre commercial la capelle, atteste de l’attractivité et du dynamisme commercial de millau. L’enseigne internationale de prêt-à-porter devient la locomotive de ce nouveau pôle commercial de près d’un hectare, intégré en plein centre-ville et riche de plus de quarante nouveaux commerces.Cet espace novateur apporte une dimension nouvelle au réseau des 400 commerces de proximité qui animent la ville. Parmi ces commerces figurent de nombreuses enseignes traditionnelles, artisanat d’art et ateliers de création artistique, qui justifient le label de Ville d’Art et d’Histoire dont peut s’enorgueillir la ville de Millau.L’aménagement de La Capelle s’intègre dans une démarche plus globale de revitalisation du centre-ville et de ses rues piétonnes, comprenant la création de circulations douces et fluides ou la

réhabilitation des immeubles.« C’est avec cette même volonté de dynamisation commerciale qu’a également été créé l’Office du Commerce de Millau, ajoute Sylvie Ayot, vice-présidente de la Communauté de Communes de Millau Grands Causses, chargée du développement économique, et maire-adjoint de Millau.Cet Office du Commerce fédère près de 150 commerçants et artisans qui organisent des animations à différentes périodes de l’année : bodégas, animations pour les fêtes de fin d’année, braderies et promotions. »Une centaine de commerçants proposent également une offre sur internet, à travers le site achetezamillau.fr, qui permet aux clients de faire leurs achats en ligne, avec possibilité de livraison à domicile ou retrait en magasin.

toutes catégories de produits sont disponibles sur le site.

un commerce connecté

« Le site marchanddes commerçantset artisans de miLLau

@

Le pôle d’enseignement supérieur, en plein cœur de Millau propose de nombreuses formations.Situé en face de la médiathèque, il offre toutes les commodités pour étudier en toute quiétude, dans un cadre magnifique et à deux pas d’une résidence du CROUS.Le pôle d’enseignement supérieur abrite un Institut de Formation en Soins Infirmiers et Aide Soignant, un DUT Info-Com, formation délocalisée de l’IUT de Rodez et une licence professionnelle en loisirs sportifs de pleine nature, formation

délocalisée du Centre Universitaire JF Champollion d’Albi.Le lycée Jean Vigo propose des BTS et une licence professionnelle en management et développement durable.Le Conservatoire National des Arts et Métiers, présent à Millau depuis 1991, propose quant à lui un certificat de compétence, un BPJEPS et des formations de Bac + 2 à Bac + 4 en gestion.La Maison des Entreprises de Millau Grands Causses accueille dans ses locaux le Réseau de formation à distance

Pyramide. 2iSA, centre de rééducation professionnel situé en centre-ville, propose aux personnes atteintes de handicaps des formations qualifiantes de haut niveau (jusqu’à bac + 5), exclusivement dédiées aux métiers de l’informatique et couvrant l’ensemble des filières de la discipline.La CCI de l’Aveyron, propose sur son antenne basée à Millau, un diplôme Bac + 2 en GUC (gestion d’unités commerciales) et d’autres en formation continue.

supérieurformation

au carrefourde La nouveLLe grande région


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MGC “Entreprendre autrement”sAVoir-FAire

la manufacture

WilmotteLa Communauté de Communes Millau Grands Causses a joué un rôle essentiel dans le développement de l’entreprise Causse Gantier, en choisissant de financer et de réaliser les ateliers qu’occupe aujourd’hui la ganterie. Pour ce faire, la collectivité a racheté une immense friche industrielle laissée au cœur de la ville par la disparition de l’entreprise Guibert, qui avait été la plus grande ganterie de Millau, avec 900 salariés.Il a d’abord fallu démolir puis dépolluer le site, vaste opération conduite avec l’appui de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE).Puis, la Communauté de Communes a fait appel à l’architecte Jean-Michel Wilmotte pour imaginer une nouvelle manufacture intégrant des éléments patrimoniaux dans une architecture moderne.La collectivité a ainsi investi 2.5M€ hors frais de dépollution du site et passé un contrat de crédit bail d’une durée de quinze ans avec Causse Gantier en 2006.

Grandsateliersdu cuirAprès une longue période de déclin entre les années soixante et quatre-vingt, la ganterie millavoise a trouvé un second souffle grâce à un savoir-faire exceptionnel que quelques professionnels ont su maintenir vivant et élever à un niveau hors norme.

Ainsi, Millau compte aujourd’hui cinq ganteries, dont les créations sont vendues un peu partout dans le monde : Causse Gantier, Maison Fabre, Lavabre-Cadet, L’Atelier du Gantier et Héran Industry.Millau compte également trois mégisseries : Alric, Lauret et Richard ainsi qu’une tannerie : Pechdo.

causse Gantiersymbole du renouveaude la Ganterie

causse Gantier est aujourd’hui la plus importante manufacture de gants survivante de la grande époque (la fin du XiXe et le début du XXe siècle) où le travail du cuir et de la peau faisait vivre 12 000 personnes, soit sept habitants de la ville sur dix. Créée en 1892 par les frères Causse, la manufacture a traversé le temps en s’enrichissant d’un savoir-faire et d’une créativité toujours plus exceptionnels, jusqu’à devenir le fournisseur des grandes maisons de couture. Au cours de l’histoire récente, alors que les autres ganteries fermaient les unes après les autres, la manufacture Causse a su trouver sur son chemin des partenaires qui l’accompagnent : les entrepreneurs Gérard Boissins et Jean-Louis Costes, les stylistes Nadine Carel et Manuel Rubio, la Communauté de Communes Millau Grands Causses et, maintenant, Chanel.Le groupe de luxe le plus célèbre du monde a acquis Causse Gantier en 2012, par l’intermédiaire de sa filiale Paraffection, dans le cadre de son programme de protection des métiers d’art liés à la haute couture. « Tout en laissant à l’entreprise une totale liberté d’action, précise Jean-Noël Le Bris, directeur général de Causse Gantier. Chanel nous encourage même à développer nos propres collections et à aller conquérir nos propres marchés.Pour Chanel, nous sommes un fournisseur privilégié, une force de propositions et un laboratoire.

Nous leur réalisons six collections par an ; en d’autres termes, nous sommes en stress permanent car nous repartons de zéro à chaque collection. C’est ce qui fait le sel de notre métier ».

Le degré d’exigence d’une maison comme Chanel impose aux équipes de la manufacture de toujours pousser le pas vers la perfection.« Une minuscule irrégularité de grain sur le cuir d’un seul doigt de gant et la pièce est refusée, explique Jean-Noël Le Bris.C’est pourquoi nos coupeurs et nos couturières font preuve d’une dextérité extraordinaire et d’une application parfaite. Il faut aussi qu’ils soient totalement impliqués dans leur métier et c’est le cas, comme en témoignent les expressions de joie quand une collection est encensée. Il me semble qu’un tel savoir-faire et une telle implication ne pourraient pas exister ailleurs qu’à Millau, où s’est développé tout un éco-système autour du cuir ».Causse Gantier, qui emploie 40 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 3 M€, produit chaque année 20 000 paires de gants. Les trois-quarts des fabrications Causse sont vendus à l’étranger. L’entreprise a ouvert à Paris une boutique en marque propre au 12, rue de Castiglione, au cœur du quartier historique des tailleurs, bottiers et autres artisans de la haute couture.

20 000 paires de Gants

produites/an

40personnes

3m€


la terre,l’eau & le feuLa terre des contreforts du Larzac voyage dans le monde entier et contribue aux plus belles expressions esthétiques et architecturales sur tous les continents, sous la forme de dalles de sols, pavés, carreaux de faïence émaillée, briques, vasques et autres ornements. Créée en 1830 à Creissels par la famille Rivière, la briquetterie Terres de Raujolles a opéré une spectaculaire réorientation de ses productions voilà quelques décennies, pour se placer sur le marché des terres cuites haut de gamme pour la restauration du patrimoine et la création architecturale. Dépositaires d’un artisanat remontant à l’antiquité, les ateliers des Terres de Raujolles conçoivent et fabriquent des éléments

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1hde montpellier

2hde toulouse

Jean-Noël Le Bris, directeur général


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4sites de production

240personnes

39m€


Née en 1968, à saint Georgesde Luzençon, sous le nomde sodiélec, Actia télécom est devenue une référence internationale des technologies de transmission hertzienne. L’entreprise aveyronnaise constitue aujourd’hui la branche télécommunications du groupe toulousain Actia. « Ce changement doit nous apporter des atouts supplémentaires pour saisir de nouvelles opportunités et acquérir une plus

grande visibilité sur les marchés qui sont les nôtres », explique Daniel Labéda, directeur général d’Actia Télécom.Avec un effectif de près de 240 personnes réparties sur quatre sites, pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 39 M€, Actia Télécom se développe autour de quatre activités : la division Broadcast-ferroviaire-transport, à Saint Georges de Luzençon ; la division Satcom (satellite), en Bretagne ; la division Energie-aéronautique-défense et la division Infrastructures des réseaux de télécom, en Provence.Le site de Saint Georges de Luzençon, où travaillent environ soixante-dix personnes, concentre l’essentiel de la matière grise de l’entreprise et héberge l’unité de production commune aux quatre sites. Il assure la conception, la production et le contrôle de matériels électroniques pour toutes les divisions de l’entreprise.Dans le domaine du broadcast, l’entreprise est l’un des acteurs de la diffusion de la télévision et de la radio numérique en Europe.Dans le domaine du ferroviaire et des transports, les équipes conçoivent des systèmes de transmission utilisés pour le contrôle de commande des métros automatiques de Paris, New York, Singapour…, des systèmes embarqués de diffusion de vidéos à la demande, des systèmes d’annonce pour la sécurité sur les chantiers ferroviaires…Actia Télécom compte des clients tels que Alstom, Boeing, Bouygues Télécom, la Direction Générale de l’Armement, EADS Astrium, Infrabel, Orange, OTAN, RATP, Télédiffusion de France, ERDF, SFR, Siemens, et bien d’autres encore. L’entreprise réalise 10 à 15 % de son chiffre à l’export, essentiellement vers l’Europe et l’Afrique.

de construction décoratifs que l’on retrouve dans les palais du golfe persique ou les plus belles demeures d’Europe, d’Amérique et d’Asie. C’est une science de retrouver ou recréer les patines d’autrefois embellies par le temps, d’imaginer des teintes et des motifs nouveaux dans l’esprit d’aujourd’hui, de respecter l’authenticité d’un monument historique. C’est une science de se maintenir en équilibre entre innovation et tradition.Patrice Rivière en est aujourd’hui le conservateur.Cette science de l’équilibre donne, aux Terres de Raujolles, accès aux plus beaux chantiers patrimoniaux.Des ateliers de Creissels sont sortis les 2 000 m2 de pavage de la cour d’honneur restaurée de l’Hôtel des Invalides à Paris.« Paradoxalement, le travail secret, modeste et effacé qu’effectuent les Terres de Raujolles, résout en silence les plus acrobatiques difficultés, et, quels que soient le temps et la saison, livre un résultat qui paraît si simple et si évident qu’il en viendrait à donner raison aux plus sceptiques ; c’est certainement là le code d’honneur de ces hommes à quiil faut rendre hommage », explique Benjamin Mouton, architecte en chef des Monuments historiques.Ce sont les mains de l’entreprise, aussi, qui ont produit les 6 000 carreaux de la salle Khorsabad du Louvre, réalisés à la main dans la tradition assyrienne, ou les 40 000 carreaux ornés du lys ou du H de Henri III, qui contribuent aujourd’hui au lustre du château de Blois.De la terre, argiles schisteuses rouges et calcaire jaune, de l’eau et du feu : c’est tout ce qu’il faut au savoir-faire de l’entreprise Terres de Raujolles pour conquérir le monde.

les bonnes ondesd’actia télécom

techmay30 millions de mètres carrés d’étiquettes adhésives

Le groupe techmay est aujourd’hui parmi les premiers fabricants français d’étiquettes adhésives de présentation et de logistique. « Et la dernière à ne compter que des capitaux français », précise Denis Carrière, co-gérant.Les deux entreprises installées à Millau, Techmay Etiquetage et Techmay Logétiq, constituent les deux principales entités du groupe et sont spécialisées depuis plus de 30 ans dans le traitement, la fabrication, l’impression et la dépose de produits adhésifs. Chacune d’elles a ses spécificités. Techmay Etiquetage fabrique des étiquettes destinées à la présentation et à la promotion de produits agroalimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques ou industriels… Techmay Logétiq fabrique des étiquettes de logistique pour une impression numérique chez le client. Ensemble, les deux unités disposent d’un parc de plus de vingt-cinq lignes de production dédiées aux

divers procédés d’impression : offset, flexographie, letterpress, letterset, sérigraphie, ainsi que des dispositifs spécialisés issus de développements internes et exclusifs.De la conception graphique informatisée à la découpe, en passant par la photogravure et l’impression, Techmay produit plus de 30 millions de mètres carrés d’étiquettes par an.Grâce à sa capacité à innover, Techmay est devenu le spécialiste de l’étipage, procédé qui permet d’inclure une publicité ou autre manuel sur les étiquettes (coupons, dépliants publicitaires et promotionnels), du sceau de cire (pour une image haut de gamme) ou encore de l’étiquette à ouverture facile, dont Techmay détient le brevet.L’entreprise fabrique aussi des étiquettes actives dotées de fonctions telles que l’inviolabilité, la suspension, l’anti-contrefaçon, la protection…L’entreprise répond à des besoins très spécifiques nécessitant des poids de colle importants, pour une pose automatique sur des produits difficiles, tels que les pneus, le polystyrène expansé et autres.Soucieuses de leur impact sur l’environnement, les entreprises Techmay se sont également engagées, depuis

quelques années, dans une démarche environnementale active.

« Nous valorisons 100 % de nos chutes de fabrication, explique Denis Carrière. Nous sommes régulièrement

sollicités par des entreprises internationales de recyclage, mais nous ne confions nos déchets qu’à celles qui peuvent nous garantir la traçabilité totale de leurs procédés et la valorisation finale des produits. »

L’entreprise à l’origine du groupe Techmay a été créée à Millau il y a un siècle ; son métier était de fabriquer des sacs en papier pour la ganterie millavoise.

techmay produit pLus de 30 miLLions de mètres carrés d’étiquettes par an.

3hde barcelone


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pourquié-héphaïstos

le métal au doiGtet à l’œil

les plaisirs d’un terroir d’exception

Moins de dix jours après en avoir reçu la commande, l’entreprise pourquié, de rivière-sur-tarn, livrait huit lustres géants destinés à orner la salle des etoiles du Monte-Carlo sporting Club, pour le 67ème gala annuel de la Croix-rouge monégasque, animé par la rock star sting. Francis Pourquié, fondateur de l’entreprise avec ses frères Alain et Jean-Louis, affiche un petit sourire narquois. « Qu’une petite entreprise familiale comme la nôtre, perdue dans les Gorges du Tarn, arrive à faire des trucs comme ça, c’est assez incroyable, non ? » Cela fait pourtant un demi-siècle que la métallerie Pourquié « fait des trucs comme ça » : structures de sièges d’avion, de sièges de salles de spectacles et de mobilier de bureau, escaliers, garde-corps, chaudières, portes et portails, objets décoratifs… Jusqu’à des cibles électroniques pour le ministère de la Défense.Un demi-siècle que l’entreprise Pourquié

découpe, cintre, assemble, soude et peint toutes sortes de métaux plats et tubulaires. Le savoir-faire de Pourquié s’applique avec le même soin à la confection d’un modeste garde-corps pour la maison de Monsieur Tout-le-monde, qu’à la fabrication des présentoirs de la maison Dior, des sièges Knoll ou de l’escalier monumental d’un show-room Porsche, des sièges du Parlement Européen ou de ceux de l’opéra de Moscou.« Notre force vient de notre réactivité, expliquent Francis Pourquié et Nathalie Boisseau, les co-gérants de l’entreprise.Grâce à des équipes qualifiées très impliquées et à des outils de production parfaitement adaptés, nous pouvons répondre à tout type de demande dans des délais que ne peuvent garantir nos concurrents. Nous sommes aujourd’hui connus et reconnus un peu partout pour cette caractéristique. »Le savoir-faire Pourquié est également connu dans toute la France à travers sa

gamme de mobilier scolaire ergonomique et mobilier adapté au handicap, commercialisé sous la marque Héphaïstos.

Depuis 1994, année du rachat de cette activité à l’un de ses anciens clients, Héphaïstos s’est hissée à la place de leader national sur ce marché de niche. L’entreprise n’a cessé de développer une gamme de mobilier conçu en partenariat avec des ergothérapeutes et kinésithérapeutes : tables de travail articulées, tables de réfectoire, bureaux adaptés à la dyslexie ou à la mal-voyance, sièges réglables et adaptés, sièges de caissières de grands magasins…

La gamme Héphaïstos, qui représente aujourd’hui 30 % de l’activité de l’entreprise, équipe de nombreuses écoles, centres de rééducation et autres établissements spécialisés partout en France et au Bénélux.

catherineandréhabilleles femmesdu mondeLe studio de catherine andré est inondé de lumière, de musique renaissance ou baroque, d’images épinglées aux murs, de livres ouverts, de dessins étalés sur les bureaux, d’échantillons accumulés, de portants et de cintres chargés de vêtements. C’est là, au cœur de Millau, que Catherine André crée depuis vingt ans deux collections annuelles de vêtements en maille.« Parce que la maille, explique la styliste, contrairement au tissu qui comporte une chaîne et une trame, c’est un seul fil qui dessine des boucles et des circonvolutions pour former un vêtement, de la même manière que l’écriture est un trait qui forme des boucles et des circonvolutions pour raconter une histoire.Mes vêtements racontent une histoire. »C’est ainsi que, partant des souvenirs d’un voyage ou de l’impression laissée par un livre, Catherine André conçoit ses vestes, robes, jupes, cardigans, pantalons. La styliste travaille entourée de son mari, de stylistes, de couturières et de stagiaires venues du monde entier. L’ancienne collaboratrice de la filature milanaise Orlandi, l’une des grandes maisons au service de la haute couture, a le don de la couleur, qu’elle met en œuvre à profusion dans chacune de ses collections et qui fait sa marque de fabrique. Les modèles sont ensuite fabriqués dans des ateliers détenteurs de savoir-faire traditionnels, au Puy en Velay et à Roanne.Dès les premières créations, en 1995, les vêtements de Catherine André ont immédiatement conquis une clientèle internationale et exigeante, en Asie d’abord, puis en Amérique, en Europe et maintenant en Russie et en Australie.À partir de 2006, après avoir été présente dans des boutiques multi-marques dans le monde, Catherine André a commencé à ouvrir des boutiques en nom propre. Elle en compte cinq aujourd’hui, trois à Paris, une à Gand en Belgique et un magasin d’usine à Millau. L’entreprise emploie une trentaine de personnes, dont une très grande majorité de femmes jeunes, et produit 30 à 35 000 pièces par an.

située à quelques kilomètres du village de roquefort et au cœur du bassin de production du fromage éponyme, la région de Millau est, plus généralement, le terroir d’une multitude de produits de qualité, dont une grande partie a accès à la haute gastronomie. En témoigne le nombre de productions sous signes officiels de qualité, appellation d’origine contrôlée, appellation d’origine protégée, label rouge… Le plus emblématique de ces produits est le Roquefort (qui fut le premier AOC de l’histoire).On compte aussi, le Bleu des Causses (AOP), fromage persillé au lait cru de vache, affiné dans des caves semblables à celle de Roquefort ; le pérail de brebis, dont les producteurs travaillent à l’obtention d’une appellation d’origine contrôlée ; le vin des Côtes de Millau (AOC), vin de terroir qui se hisse désormais à la carte des restaurants gastronomiques ; l’agneau de l’Aveyron (AOP et label rouge) encensé par les plus grands chefs étoilés de France.On ne citera pas les nombreuses spécialités locales qui régalent les gastronomes en quête d’expériences gustatives réjouissantes.L’exigence de qualité de la production locale s’exprime aussi par la place importante qu’occupe l’agriculture biologique et le développement de circuits de commercialisation courts.La collectivité soutient cette agriculture intelligente.Millau Grands Causses a financé le Comptoir Paysan, à Aguessac, où l’on trouve l’essentiel des produits du terroir.

…mes vêtements racontentune histoire. »

1hôpital

3maisons de santé


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MangerBÀ

SRMichel et Sébastien Bras, dont le restaurant de Laguiole, dans le Nord-Aveyron, a été classé par ses pairs 6e meilleure table du monde, est aussi présent à Millau. Le chef multi-étoilé a développé avec la complicité de son fils Sébastien et de son frère André, un concept de restauration rapide (de « fast cook », selon son expression). « Capucin signé Bras », le restaurant, est présent en centre-ville de Toulouse et bientôt dans d’autres grandes villes. Mais c’est sur l’aire du Viaduc de Millau, en bordure de l’A75, que Michel Bras a d’abord expérimenté son Capucin, pendant plusieurs années d’avril à novembre. Le premier Capucin signé Bras a été ouvert au centre de Toulouse en janvier 2014, un autre est prévu à Paris, puis dans d’autres métropoles régionales. Mais le restaurateur reste présent sur l’aire du Viaduc depuis 2008. Il y propose son Capucin, galette de forme conique à base de froment et sarrasin, garnie de préparations à base de produits régionaux, tels que saucisse-aligot, épinard-truite, pomme-boudin, mâche-coppa, haricot-agneau…

Michel Bras et son fils Sébastien


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MGC “Entreprendre autrement”pLeiNe NAture

c’est une jolie ville aux accents méridionaux et aux toits roses, poséedans un décor de western.millau n’est pas assez grande pour empêcher ses habitants de circuler et de respirer librement ; elle n’est pas assez petite pour les priver de commodités, de distractions et d’ouverture au monde. millau a juste la bonne taille pour entretenir un certain art de vivre, si favorable à l’épanouissement personnel.

La nature, grandiose et préservée, est l’une des grandes richesses de Millau. Mais les paysages de causses, de falaises et de rivières émeraudes ne sont pas seulement des décors. Ils forment aussi l’un des plus grands stades naturels de France où se pratiquent le plus vaste choix de disciplines sportives de pleine nature, sur terre comme sous terre, sur l’eau ou dans l’air.Le vol libre le bien nommé, parapente et aile delta, a trouvé à Millau l’un de ses plus beaux théâtres d’Europe. Les libéristes du monde entier viennent tous, un jour ou l’autre, goûter aux complexions de l’air au-dessus des causses, partager une ascendance thermique avec un vautour dans les Gorges du Tarn. Millau est un haut lieu du parapente où ont régulièrement lieu des compétitions internationales.Trois rivières arrosent le territoire de Millau Grands Causses : le Tarn, la Dourbie et la Jonte. Chacune d’elles offre des possibilités d’activités aquatiques, canyoning, canoë-kayak, rafting, stand-up paddle, dragon boat…Aux rivières naturelles s’ajoute aussi un stade d’eaux vives artificiel.Les causses autour de Millau forment le berceau mondial de la spéléologie moderne. C’est là qu’est née la vocation d’Edouard-Alfred Martel,

explorateur, scientifique et inventeur de la discipline, au XIXe siècle.Cent trente ans après Martel, les Grands Causses et leurs innombrables cavités restent un temple de la spéléologie.La géologie des causses a aussi érigé à deux pas de la ville quelques-unes des falaises les plus fréquentées de France par les adeptes de l’escalade. Voies naturelles et verticales, ou via-ferratas, les gorges de la Jonte et de la Dourbie sont le lieu de

tous les vertiges.Plus extrême encore est la slackline, discipline proche du funambulisme, en plein essor et qui consiste à se déplacer ou sauter en équilibre sur une sangle de quelques centimètres de largeur, tendue entre deux points d’ancrage.

La plus radicale des versions de la slackline est la highline,

ligne tendue entre deux falaises au-dessus d’un précipice.Les gorges de la Jonte ont été le théâtre d’un record mondial de highline, dans le cadre des Natural Games 2015.Plus sages sont les pratiques de la randonnée, du VTT et du trail. Mais là encore, Millau propose de l’exceptionnel.Le cumul des chemins et sentiers à proximité de la ville se compte en milliers de kilomètres, dont trois mille sont balisés.10 parcours d’enduro VTT sont entièrement aménagés sur le territoire, dont 3 à proximité immédiate de la ville.14 circuits soit 270 km de sentiers ont été balisés sur l’ensemble des 14 communes pour offrir l’Espace Trail Millau Grands Causses.

une ville comblée par la nature

roc & canyon

des pionniersde la pleine nature

parmi les innombrables structures professionnelles qui proposent des activités de pleine nature à Millau, roc & Canyon fut l’une des pionnières.Depuis trente ans, avant même l’engouement du public pour les sensations fortes, roc & Canyon s’est imposé commel’un des spécialistes du saut à l’élastique. Au-delà du saut à l’élastique, l’entreprise millavoise propose un vaste catalogue de prestations utilisant les extraordinaires possibilités qu’offre l’environnement naturel de Millau : sports d’eau vive, canyoning, escalade, via ferrata, VTT, spéléologie, paint ball…Roc et Canyon répond aux attentes des particuliers comme des entreprises et des groupes scolaires, de la simple location de matériel au stage de préparation sportive, en passant par le séminaire ou l’aventure encadrée.Des milliers de personnes, chaque année, découvrent ainsi les paysages des causses et des gorges. Roc & Canyon compte parmi ses clients les plus grandes entreprises (Air France, Crédit Agricole, Honda, Manpower, SNCF, Thalès, Warner Bros…) et encadre régulièrement des équipes sportives de haut niveau (le XV de France, les clubs de rugby de Clermont, Béziers, Perpignan, l’équipe de France de karaté, les handballeurs de Montpellier…)

1théâtre

1cinéma

Les Gorges du Tarn


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MGC “Entreprendre autrement”pLeiNe NAture

nGrégulièrement, les organisateurs des natural Games sont approchés par des pays étrangers, en europe ou ailleurs, qui aimeraient bien accueillir cette grande manifestation internationale dédiée aux sports de pleine nature (outdoor, disent les anglo-saxons). régulièrement, mickaël Pradayrol, l’inventeur de ces jeux naturels, décline les offres. il sait que le milieu naturel des natural Games se trouve à millau et nulle part ailleurs. Créés il y a une dizaine d’années, les Natural Games (NG, pour les intimes) constituent l’un des plus importants rassemblements européens consacrés exclusivement aux nouveaux sports outdoor, synonymes d’esthétique du dépassement de soi, de communion avec les éléments naturels et de liberté : parapente, VTT enduro et dirt, escalade, slackline et kayak freestyle.Chaque année, le dernier week-end de juin, quelque 80 000 personnes convergent vers Millau pour profiter du spectacle permanent et gratuit, s’initier aux différentes disciplines quel que soit son niveau, ou participer aux compétitions. Les meilleurs représentants mondiaux (champions du monde, champions olympiques…) font aussi le déplacement, les NG servant de cadre à des manches de classement pour les coupes ou championnats internationaux.Au-delà de leur dimension sportive reconnue par toutes les fédérations internationales, les NG sont aussi une grande fête populaire et conviviale. Le concept des Natural Games est basé sur une interaction constante entre le sport et la musique. Les concerts quotidiens contribuent donc largement à ce caractère festif. Les artistes présents sur l’événement (Charlie Winston, Keziah Jones, Ayo, C2C, Chinese Man, Skip the Use, Wax Tailor…) sont donc hétéroclites et permettent à chaque compétiteur ou simple spectateur de se mouvoir dans plusieurs univers sans jamais se lasser.La troisième dimension des NG est pédagogique.« Le challenge consiste à développer la pratique des disciplines outdoor tout en préservant les sites naturels, afin que les autorités n’aient pas la tentation de tout réglementer ou de tout interdire, explique Michaël Pradayrol.Pour cela, nous devons éduquer le public, d’où qu’il vienne, de la ville ou de la campagne.Notre rôle est de sensibiliser les gens à la fragilité du milieu et de leur apprendre les bonnes manières dans ce domaine. »Festival totalement connecté sur l’avenir, les NG utilisent toutes les ressources des réseaux sociaux et sont suivis par une multitude de médias spécialisés et généralistes de tous les continents. Les NG mobilisent un budget de 600 000 euros, une trentaine de bénévoles permanents et 500 le temps du festival.

les natural Games

adrénaline et nature

80 000personnes

600 000€

de budGet

500bénévoles

1médiathèque

2musées

Michaël Pradayrol Pechbertycréateur des NG


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Il est vrai que la course des Templiers a été la première du genre en Europe, en 1995, alors que la discipline n’était encore pratiquée que par une poignée d’extrémistes américains.Depuis lors, chaque dernier week-end d’octobre, 10 000 coureurs viennent affronter les différents parcours, de 9 km à 100 km, tracés dans la solitude du causse et dans le vertige des gorges du Tarn, de la Dourbie et de la Jonte.Avec eux viennent aussi les 30 000 visiteurs du festival des Templiers, grand salon du trail et de la course de pleine nature, auquel participent toutes les marques internationales et les médias de près de 30 pays.Les Templiers, c’est le premier événement mondial dédié au trail.

Les Templiers sont l’invention et l’œuvre de la famille Bertrand. Gilles, photographe et grand spécialiste de la course à pied, est le fondateur de la revue VO2, magazine de référence de la course d’endurance. Depuis Millau, Gilles Bertrand et sa compagne Odile Baudrier, désormais relayés par Kévin Bertrand, ont été les premiers architectes du développement de la course de pleine nature en France, discipline dont le nombre de pratiquants grossit chaque année, générant un marché en progression de 5 % tous les ans et sur lequel misent de plus en plus de

fabricants de matériel et équipements.

Les Templiers ne sont pas la seule épreuve mythique à mettre au crédit des Bertrand. Ils sont aussi les organisateurs de la course Eiffage du Viaduc de Millau. Tous les deux ans, cette course à pied populaire et conviviale réunit quelques-uns des meilleurs marathoniens du monde, derrière lesquels se pressent quelque 15 000 coureurs amateurs.Le parcours de cette épreuve, longue d’un peu plus de 20 km, emprunte le viaduc de Millau, le pont autoroutier le plus haut du monde, sur lequel les participants effectuent un aller-retour.

en 20 ans d’existence, la course des templiers est devenue une épreuve de légende pour tous les spécialistes mondiaux de l’ultra-trail, course à pied de grand fond et de pleine nature en autonomie, et pour une multitude de coureurs en quête de dépassement de soi, de paysages à couper le souffle et de liberté.

millau, berceaude la courseà pied moderne

templiers& viaduc

Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen, ont été classés au patrimoine mondial de l’unesco en 2011.Le territoire concerné, qui conserve intactes de nombreuses traces de pratiques agricoles vieilles de trois millénaires, s’étend de Millauà Alès et de Lodève à Mende.

au patrimoine mondial

www.cc-millaugrandscausses.frCommunauté de Communes Millau Grands CaussesMaison des entreprises — Service développement économique :Tél. 05 65 59 00 22 — [email protected]

Le Journal Economique de la Communauté de Communes Millau Grands Causses — Tél. : 05 65 61 40 20 www.millaugrandscausses.fr/Directeur de la publication : Gérard Prêtre Comité de rédaction : Philippe Pradal/Création maquette et mise en pages : UnderKult®/Photographies : UnderKult — Julien Holdrinet (Pixels) — Sam Dié (NG) — Maison Fabre ©2015 Marie Clérin — Christian Bousquet — Y-M Quemener/Impression : IMAP/Dépôt légal : BNF/Tirage : 1000 exemplaires.

261jours de soleil /an

0pollution


Documents

de la communauté de communes millau Grands causses€¦ · de l’industrie du luxe à la française. Unique, enfin, parce que les Grands Causses forment l’un des stades naturels