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« Sur les traces de James Reese Europe et
de l’orchestre des Harlem Hell Fighters »
Une manière originale de commémorer le centenaire
de la Première Guerre mondiale »
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Le Hot Club Jazz’ Iroise, association dont l’objectif est de promouvoir le jazz et le blues à la pointe de la Bretagne, propose des animations dans le cadre de la commémoration du centenaire de la guerre 14/18 s’appuyant sur l’arrivée du jazz en France avec les troupes noires américaines.
S’il y eut avant 1917 quelques concerts ou revues jazz à Paris et Londres, ceux-ci n’ont pas
suscité un engouement notable et sont restés confinés dans certains établissements de ces
capitales.
C’est avec l’arrivée des troupes américaines accompagnées pour certaines, d’orchestres de
jazz (Brass Band), que cette musique a commencé à se faire connaître en France tout au
long de l’année 1918.
Parmi ces orchestres, celui de James Reese Europe qui accompagnait le 369ème régiment
d’infanterie est probablement le plus célèbre. C’est à Brest que ce dernier a débarqué le 1er
janvier 1918 où il a joué un premier morceau « syncopé » : en fait il s’agissait de la
Marseillaise que l’assistance eut du mal à reconnaître…Cet orchestre s’est ensuite produit
dans différentes villes de France principalement dans le Nord-Est au gré des mouvements
du régiment.
Ainsi le Hot Club Jazz’ Iroise, dans le cadre de la commémoration du centenaire de la
première guerre mondiale propose un évènement culturel s’appuyant sur une base
historique riche à la fois du fait de l’histoire elle-même mais aussi des personnages
concernés (cf. annexe 1).
Il s’agit de rejouer la musique de James R. Europe, mais aussi, le jazz très swing des années
20/30 des musiciens qui l’accompagnaient et qui revinrent en Europe après la guerre. Pour
cela, l’association a fait appel à l’orchestre « Spirit of Chicago Orchestra », dirigé par
Bastien Stil, orchestre spécialisé dans la musique de cette époque Les arrangements ont
été confiés à Stan Laferrière, qui a écrit et composé de nombreux arrangements pour
orchestres et big bands de jazz dont la plupart ont été enregistrés (une brève description
des artistes est donnée en annexe 2).
Ce projet a reçu les labels nationaux français et américain « CENTENAIRE »
de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale en France
et de la World War I Centennial Commission
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Le concert
- Le « Spirit of Chicago Orchestra » (11 musiciens) vous emmènera, à travers les
morceaux de James Reese Europe et avec beaucoup d’humour, à la découverte du
début du « jazz » et de son évolution dans les années 20.
- Il est possible de faire participer au concert les orchestres d’harmonie de la ville
accueillant l’événement (les arrangements ont été écrits pour cela), avec un travail
préparatoire plus ou moins important en amont.
- Le « Spirit of Chicago Orchestra » et la Formation jazz de la Musique de l’Air (au
total 22 musiciens) est une autre possibilité : les deux orchestres se répondent par
musique interposée retraçant l’histoire du jazz. L’un (Spirit of Chicago) joue dans le
plus pur style la musique de cette époque, l’autre (la formation jazz de la Musique
de l’Air) répond au même morceau avec un arrangement complètement différent.
- Le « Spirit of Chicago Orchestra », la Formation jazz de la Musique de l’Air et
l’orchestre d’harmonie de la Musique de l’Air (au total environ 85 musiciens), est
une autre configuration, rappelant le fameux orchestre de la « Clef Club orchestra »
de James Reese Europe.
Autour du concert, diverses actions culturelles ou pédagogiques peuvent être mises en
place
- Conférence présentée par Guillaume Kosmicki, enseignant-conférencier
intervenant dans toute la France : une présentation générale de l’histoire du jazz,
de James Reese Europe et de ses musiciens avec quelques passages et références
sur la ségrégation et l’intégration des soldats noirs américains (cf. annexe 2).
- Exposition(s) complétant la conférence retraçant l’histoire de James R. Europe, les
débuts du jazz et l’histoire des soldats noirs américains pendant la première guerre
mondiale avec une ouverture sur la ségrégation raciale.
Cet événement présente différents intérêts :
- un intérêt historique : l’histoire des Harlem Hell Fighters et de leur orchestre ;
- un sujet original : même si l’implication des Harlem Hell Fighters dans les batailles
de 1918 fut importante, l’arrivée du jazz, permet aux commémorations d’apporter
une touche qui change de l’évocation des batailles et des horreurs de la guerre ;
- un exemple de ségrégation mais aussi d’intégration : l’implication des soldats noirs
américains dans la guerre met en avant les problèmes de ségrégation raciale
importante aux USA à l’époque. Mais elle montre aussi la capacité d’intégration de
l’armée française et de certains officiers américains ;
- une opportunité pour des communes ou groupements de communes de célébrer le
centenaire de la première guerre mondiale au travers d’un projet « clés en main »
dans lequel elles peuvent s’impliquer plus ou moins fortement ;
- une possibilité d’associer les États-Unis à ces commémorations.
Pour tout renseignement : www.hot-club-jazz-iroise.fr / [email protected] / 02 98 04 32 20 / 06 72 38 43 06
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ANNEXE 1 : UNE BASE HISTORIQUE RICHE
Une histoire originale Saint-Nazaire aurait pu revendiquer l’arrivée du jazz dans son port en 1918 si le bateau « Le
Pocahontas » qui amenait James Reese Europe et son régiment avait fait la traversée
prévue. Cependant, suite à un certain nombre d’incidents, le Pocahontas fut détourné sur
Brest pour rallier la France au plus court. C’est ainsi qu’il arriva le 27 décembre 1917 en
rade de Brest… Et le 1er janvier 1918, le Brass Band de James R. Europe débarquait à Brest
et jouait une Marseillaise, façon ragtime, qui eut du mal à être reconnue par les Français
présents, ce style de musique leur étant inconnu.
Ce débarquement à Brest de James R. Europe avec son orchestre le 1er janvier 1918
marque une étape importante pour le développement du jazz en France et en Europe. En
effet ils seront amenés tout au long de leur séjour en France à jouer dans divers lieux et
ainsi diffuser cette musique nouvelle qui allait connaître le développement que l’on sait.
Une histoire non sans conséquences Cette « tournée » aura aussi des conséquences sur la musique noire américaine, puisqu’à
son retour aux États-Unis James R. Europe se confortera dans l’idée que cette musique
devait se développer1. Le jazz, cette musique née aux États-Unis de l’esclavage et de
l’oppression était devenue, pour les Français qui avaient eu la chance de l’entendre, la
musique de la liberté.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque dans les années 20, au moment où la prohibition
se mettait en place et la ségrégation raciale se renforçait, un certain nombre de musiciens
de James R. Europe, séduits par l’accueil qu’ils avaient reçu en France, y sont revenus. On
peut citer Willie Smith (The Lion), Luckey Robert, Noble Sissle, Arthur Briggs, Tim Brymn,
Louis Mitchell, Eugène Mikell… Ils ont largement participé au développement du jazz dans
les années folles à Paris, attirés par des Américains à forte personnalité installés à Pigalle,
entre autre Eugène Bullard et Ada Bricktop.….
Une histoire sur la ségrégation et l’intégration James R. Europe faisait partie du 369ème régiment d’infanterie, régiment composé de Noirs
qui s’est distingué pendant la guerre et qui fut surnommé les Harlem Hell Fighters. Leur
histoire montre la difficulté pour les Américains d’intégrer les Noirs au corps
expéditionnaire dans un contexte de ségrégation raciale très fort à cette époque. Mais elle
montre aussi la capacité d’intégration dont a fait preuve l’armée française et l’ouverture
d’esprit de certains officiers aussi bien américains que français.
1 « Je suis revenu de France plus fermement convaincu que jamais que les Noirs devraient écrire de la musique
noire. Nous avons notre propre perception raciale, et si nous essayons de copier les Blancs nous ferons de mauvaises copies.... Nous avons conquis la France en faisant une musique qui était la nôtre et non une pâle imitation des autres, et si nous devons nous développer en Amérique nous devons nous développer dans cet esprit. » (James Reese Europe, A Negro explains Jazz, extrait)
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James R. Europe un destin extraordinaire James R. Europe, alias Jim Europe est une figure de la musique noire (à tel point qu’il a été
surnommé par certains le « Martin Luther King de la musique ») : d’abord en tant que
musicien puisque c’est son nom qui marque l’arrivée du jazz en France, mais aussi en tant
qu’homme qui est allé au bout de ses convictions et a eu une vie riche mais interrompue
brutalement : un véritable personnage de romans ou de films.
Portraits de James R. Europe par Erwan Le Bot
Un musicien et chef d’orchestre noir, né le 22 février 1881, à Mobile, Alabama, dans une
famille cultivée de la middle class noire. Son père était né esclave et sa mère issue d’une
famille de pasteurs. La famille déménage à New-York en 1904. James y devient musicien et
développe un style de musique dit « Syncopated », plus connu sous le nom de ragtime.
Déjà très connu pour de nombreux concerts et revues à Broadway, il formait avec d’autres
musiciens noirs, Noble Sissle et Eubie Blake notamment, une sorte de groupe précurseur
dans la musique noire américaine.
Au milieu de l’année 1916, un peu avant l’entrée en guerre des États-Unis, il a été contacté
par William Hayward, colonel du 15ème régiment de la garde nationale de l’état de New-
York pour constituer une fanfare militaire.
Assez sceptique au début, James R. Europe s’est finalement enthousiasmé pour le projet et
s’est mis à recruter des musiciens à New-York et à Porto Rico. Un généreux sponsor Daniel
G. Reid (du trust Union Steel) a permis d’équiper les 99 hommes de la fanfare.
Après quelques tribulations dans les camps d’entrainement dans la Caroline du Sud où
James R. Europe a vécu les difficultés d’un officier noir parmi les Blancs, il a été embarqué
avec son régiment, le 369ème régiment d’infanterie, à New-York à bord du Pocahontas
(navire allemand saisi par l’US Navy). Après une traversée marquée par quelques incidents,
l’état du bateau les a amenés à débarquer à Brest plutôt qu’à St Nazaire. Et c’est donc le
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jour de son débarquement, le 1er janvier 1918, qu’il interpréta une Marseillaise façon
Ragtime.
D’abord employé à des tâches d’intendance, le 369ème régiment d’infanterie a été versé à la
4ème armée française et mis à l’entrainement dans les environs de Châteauroux. Les
hommes du 369ème ont fait l’admiration de leurs instructeurs français et ont été
rapidement envoyés sur le front de l’Argonne où James R. Europe s’est retrouvé à la tête
d’une compagnie de mitrailleuses. Cependant le Colonel Hayward, ainsi que le Général
Gouraud, chef de la 4ème armée française, qui a été touché par cette musique nouvelle
pour lui, ont perçu l’intérêt de cette musique comme ambassadeur de l’armée et ont
compris l’influence qu’elle pouvait avoir sur les blessés dans les hôpitaux, sur les troupes
en cantonnement et sur la population civile.
La guerre terminée, James R. Europe rembarque à Brest pour New-York où il participe au
défilé de la victoire. Les soldats du 369ème régiment, surnommés les Harlem Hell Fighters,
sont ovationnés ce qui contraste avec leur départ où ils n’eurent pas l’autorisation de
défiler avec les troupes du corps expéditionnaire.
Malheureusement quelques mois après son retour aux États-Unis, James R. Europe est
poignardé par le batteur de son orchestre, frappé d’un coup de folie. Il existe de nombreux
détails, films et photos de la vie de James R. Europe qui a également fait l’objet de
nombreuses thèses aux États-Unis et qui est considéré comme un personnage historique.
Noble Sissle et Eubie Blake ont perpétué sa musique et son souvenir. Il tient une large part
dans les mémoires de Noble Sissle qui fut un peu l’écrivain du fameux régiment noir des
Harlem Hell Fighters. Eubie Blake surnommera même Jim Europe « le Martin Luter King de
la musique ».
Dans les années 20, au moment où la prohibition se mettait en place et la ségrégation
raciale se renforçait, un certain nombre de musiciens de James R.
Europe, séduits par l’accueil qu’ils avaient reçu en France, y sont
revenus. Ils ont largement participé au développement du jazz dans
les années folles.
Esquisses réalisées par Erwan Le Bot dans le cadre de la préparation d’une bande dessinée sur le sujet et
partenaire du Hot Club Jazz’ Iroise
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ANNEXE 2 : LES ARTISTES ET INTERVENANTS
Le Spirit of Chicago Orchestra
Photo credit Arnaud Bertrande (Spirit of Chicago pour leur spectacle “Singin’ In the Rain”)
Pour retranscrire au mieux la musique jouée au début du XXème siècle, le Hot Club Jazz’ Iroise a sélectionné l’orchestre « Spirit of Chicago », capable d’interpréter avec finesse et maîtrise les compositions de James Reese Europe. Pour l’événement de la commémoration de la première guerre mondiale Spirit Of Chicago joue une musique mélodieuse et joyeuse, qui se décline en marches, danses et autres formes traditionnelles pour se poursuivre sur la vogue du jazz nommé swing ou middle.
L’orchestre :
Fondé en 2002 par le remarquable pianiste et tubiste Bastien Stil et le batteur Jean-Bernard Leroy, grand spécialiste de la musique des Roaring Twenties, le Spirit Of Chicago Orchestra s’inscrit dans la plus pure tradition des grands orchestres des années 1920-30. Ils viennent de présenter leur dernier spectacle avec une sortie d’album « Singin’ in the Rain » créé en janvier 2016 : une formation de seize musiciens, un chanteur et des danseurs de claquettes pour recréer l’ambiance de l’époque dans des chorégraphies inspirées par les films de Broadway et rendent hommage à la chanson et la musique de l’époque de l’âge d’or du cinéma chantant.
Direction Bastien Stil :
Bastien Stil a un parcours musical dense et pluridisciplinaire : étude du piano, des cuivres, de l’écriture, de l’analyse, de l’histoire de la musique et de la direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il poursuit sa carrière de musicien d’orchestre au sein des plus grandes formations françaises (Orchestre de Paris, Orchestre National de France, Opéra de Paris, etc...) et
dirige par ailleurs tant en France (Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Orchestra National d'Ile de France, Orchestre d'Auvergne,
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etc...) qu'à l'étranger (Moscow Symphony Orchestra, Polish National Radio Orchestra, Brno Philharmonic etc...)
Il a collaboré avec les grands musiciens français et internationaux de jazz, lors de concerts et d'enregistrements plusieurs fois primés aux victoires de la musique (Avishai Cohen, Milton Nascimento, Lee Konitz, Frères Belmondo "Hymne au soleil", Yusef Lateef, Dave Liebman, Wayne Shorter, etc..) et a composé et arrangé pour la chanson, la télévision et le cinéma…
« Bastien Stil sait admirablement présenter chaque morceau avec un impayable ton ironique, et qu’il réussit à mettre de la distance entre ce qui est joué et le « sérieux » qu’il faut y instiller. Par ailleurs, il parvient à faire se ranger le public de son côté et du côté de son orchestre avec un professionnalisme de vieux briscard. Il arrive même à présenter ses musiciens avec ce doux humour, et accueillir tout ce qui se présente, y compris ses propres errements, avec ce détachement » (Philippe Méziat Jazz Magazine janvier 2016).
Composition de l’orchestre de base :
Bastien Stil (piano), Hervé Michelet (trompette), Jérôme Etcheberry (trompette), Stéphane Cros (saxophone, clarinette & chant), Nicolas Fargeix (saxophone & clarinette), Bertrand Tessier (saxophone & clarinette), Bruno Durand (trombone), Mathilde Febrer (violon), Raphaël Gouthière (soubassophone), Dominique Mandin (banjo), Jean-Bernard Leroy (batterie).
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La Formation jazz de la Musique de l’Air
Créée en octobre 2005 et présentée pour la première fois au public militaire et civil, à Issy les Moulineaux, le 15 Janvier 2006, la Formation jazz de la Musique de l’Air est un des big bands qui compte dans le paysage français du Jazz en grande formation. À sa tête, le compositeur, arrangeur, et pianiste, Stan Laferrière, dont l’expérience et la renommée dans ce domaine, sont à la hauteur de la mission. Il a écrit des orchestrations pour les plus grands noms du Jazz français et américains, et dirige depuis 1994 sa propre formation « Stan Laferrière Tentet », incontournable sur la scène du jazz français.
Les musiciens talentueux qui composent cette formation, représentent la jeune garde du jazz français.
L’orchestre est aussi à l’aise dans des répertoires classiques que dans des créations, et se produit sur les plus grandes scènes de l’hexagone.
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Stan Laferrière, compositeur, arrangeur
Né le 7 Mai 1962 à Paris, Stan est très tôt en contact avec
le monde musical ; son père est musicien, sa mère
mélomane… C’est dès l’âge de 4 ans qu’il prend ses
premiers cours de piano. À 7 ans, il entre au
conservatoire, où il va poursuivre ses études classiques
au CNR de Paris jusqu’à l’obtention de son prix en 1980 et
de son baccalauréat musical la même année. Il prendra
dans le même temps des cours particuliers avec le
concertiste Pierre Baubet-Gony, avec lequel il jouera le
concerto pour deux pianos de Vivaldi en audition à la
salle Pleyel à l’âge de 12 ans. Parallèlement à ces études
purement classiques, Stan étudie le piano jazz, et crée en
1982 un septet avec lequel il enregistre son premier album en tant que leader.
À partir de cette période, Stan a l’occasion de jouer, d’enregistrer, ou d’écrire des
orchestrations pour des musiciens d’univers très différents, tels que : Tonny Scott, Turk
Mauro, Benny Carter, Slim Gaillard, Monty Alexander, Sam Woodyard, René Urtreger, Eric
Lelann, Guy Laffite, Claude Bolling, Phil Woods, Lew Tabackin, Clark Terry, Johny Griffin, La
Velle, Michel Legrand, Christian Escoudé, Babik Reinhart, Emanuel Bex, Aldo Romano, etc…
Il crée en 1992 son TENTET, avec lequel il enregistre trois CDs et se produit sur les plus
prestigieuses scènes françaises et internationales (Nice, Vienne, Beyrouth, etc…).
Il dirige depuis octobre 2005 le grand orchestre de jazz de l’armée de l’air à Paris. Il a
participé à plus de 100 disques ou CDs, et a été récompensé à sept reprises par l’académie
du jazz, et une fois par les Django D’or.
Compositions et arrangements
Stan étudie l’harmonie et l’analyse musicale au conservatoire, et compose ses premières
pièces pour piano et violon à l’âge de 13 ans. Ses premiers arrangements pour grande
formation sont enregistrés en 1984. La première création d’une de ses pièces pour
orchestre de chambre a lieu en 1991 à la salle Gaveau. Ses influences sont principalement
dues à la musique française et russe du début du 20ème siècle (Dutilleux, Ravel, Poulenc,
Scriabine, Prokofiev, etc…), ainsi qu’aux grands maîtres américains du Jazz (Duke Ellington,
Quincy Jones, Bob Brookmeyer, Bill Holman, Maria Shneider, etc…). Il a écrit à ce jour plus
de 400 arrangements originaux et compositions pour big bands de Jazz, des dizaines de
pièces pour petites formations, une trentaine de pièces classiques pour orchestre de
chambre (trio, octuor à vent, quatuor de saxophones, quatuor de clarinettes, duos
piano/saxophone, etc…) dont la plupart sont enregistrées et éditées
http://www.editions-combre.com
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Guillaume Kosmicki, conférencier
Le parcours singulier et les différents domaines de prédilection de Guillaume Kosmicki le rendent inclassable. Né en 1974, il a suivi des études de musicologie à l’université d’Aix-en-Provence (D.E.A.) et s’est spécialisé dans les musiques électroniques populaires et les raves, dont il a été en France un des premiers spécialistes à partir de 1995. Loin de rester cantonné à une unique spécialité, il a toujours ouvert ses recherches vers de nombreuses autres voies, comme la musique classique, l’opéra, les musiques savantes du XXe siècle ou le jazz, qu’il aborde fréquemment dans ses présentations.
Guillaume Kosmicki habite aujourd’hui en Bretagne. Depuis 1998, il est conférencier et
intervient dans toute la France pour partager le fruit de ses recherches dans des contextes
variés (festivals, médiathèques, salles de concert, facultés, universités du temps libre,
conservatoires, etc.). Il anime régulièrement des stages de formation professionnelle pour
les Bibliothèques Départementales de Prêt (B.D.P.), les Centres Nationaux de la Fonction
Publique Territoriale (C.N.F.P.T.) et les conservatoires.
Guillaume Kosmicki est chargé de cours à l’Université Paul Verlaine de Metz. Il est invité à
participer à des colloques universitaires. Il a longtemps enseigné la musique assistée par
ordinateur au Conservatoire d’Aix-en-Provence et à l’Université de Provence (licence), ainsi
que les méthodes d’enquête de terrain en sociologie de la musique (master de
musicologie).
À l’image de cet éclectisme dans ses centres d’intérêts, Guillaume Kosmicki est guitariste,
violoniste et chanteur au sein du groupe Öko System à partir de 1994 et pratique la
musique électronique live sous le nom de Tournesol depuis 1997. Entre 2004 et 2006, il est
engagé comme guitariste au sein groupe Miss Helium. En 2010, Guillaume Kosmicki
intègre l’Orchestre de chambre de Vannes au violon.
Outre plus d’une dizaine d’articles sur les musiques électroniques et la co-direction d’un
ouvrage sur le rap à Marseille, Guillaume Kosmicki a publié quatre livres chez Le mot et le
reste : Musiques électroniques : Des avant-gardes aux dance floors, 2009 ; Free party : Une
histoire, des histoires, 2010 ; Musiques savantes : De Debussy au mur de Berlin – 1882-1962
– tome 1, 2012 ; Musiques savantes : De Ligeti à la fin de la Guerre froide – 1963-2013 –
tome 2, 2014 ; Musiques savantes : De John Zorn à la fin du monde, et après… 1990-2015 –
tome 3, juin, 2017.
http://guillaume-kosmicki.org
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Pour tout renseignement : HOT CLUB JAZZ IROISE
www.hot-club-jazz-iroise.fr [email protected]
02 98 04 32 20 / 06 72 38 43 06