Décisions et actions collectives face à la mondialisation: un choix

Dans le système international:

Société inter-étatique: les États décident Dans la mondialisation: multiplication des

acteurs qui s’affranchissent de leur État

Donc… pouvoir et responsabilités moins clairement identifiables

Si on ne sait plus où situer le pouvoir, quid de la démocratie?

Pourquoi la gouvernance?…pour l’efficacité

Conséquence: la dépolitisation

Ce ne sont plus les choix d’orientation qui sont l’objet de discussion mais le « comment » les atteindre: gestion

Induit l’idée qu’il n’y a qu’une direction possible: exemple, libéralisation des échanges

Du point de vue démocratique: … ceux qui partagent participent les autres non

Le sens donné

Un sens unique à l’action collective et au développement

D’un ordre de la puissance où les colonisateurs se partagent le monde

À un monde bipolaire dont l’ordre repose sur l’équilibre de la puissance

…À « la victoire du marché et de la démocratie » (1989)

Retour sur la démocratie et ses conditions

De quelques idées reçues et de ce qu’il en advient dans la mondialisation

Un homme, un vote Égalité devant la loi et État de droit No taxation without representation Et surtout… la démocratie c’est le conflit

Conséquences de l’horizontalisation Qui vote pour le président de Nestlé? Qui

vote pour le président de Greenpeace? Peut-on répondre à la question Qui décide?

Peut-on identifier le lieu du pouvoir?

Reproduction des rapports de force et légitimité

Du point de vue de la légitimité démocratique:Enjeux de formeEnjeux de substance

Ce qu’on décide mais aussi comment on le décide…

Des questions pour comprendre l’« agir », donc la gouvernance

Qui décide et qui agit? Sur quoi? Quel lieu pour en discuter? Qui participe à la discussion… le dedans et le

dehors? Qui met en œuvre? Qui contrôle?

Action collective et action politique dans la mondialisation

David Held: interdépendance…politique

Relâchement de la relation étroite entre lieu physique, situation sociale et activité politique

Multiplication des problèmes de nature transnationale: modifie décisions politiques internes

Nouvelle répartition du pouvoir entre États, marchés et sociétés civiles

Ensemble de systèmes de gestion dans lesquels l’État se retrouve - trop? – rebondit sur politiques publiques « internes »

Enjeu de coordination OI et DI « Coût » d’agir souverainement augmente Contrôles et régulations existent… mais pas

démocratiques

Interdépendance et Souveraineté

Des sociétés qui avaient organisé leur vivre ensemble (les États-nations) deviennent interdépendantes

Les acteurs qui composent ces sociétés ne passent plus par leur État pour intervenir dans l’espace international

Formellement, les États décident toujours des règles au niveau mondial

Deux constats:

Inégalité et non linéarité des diverses tendances: fragmentation, exclusion, etc.

Défaut d’intégration face à l’interdépendance de fait augmente le désordre mondial

Objectifs d’un système international

Anarchie → système → ordre

POURstabilité\prévisibilité → sécurité

Le système actuel produit-il un ordre clairement lisible?

Issu d’un ordre reposant sur des principes contradictoires

Système demeure mais ordre est en train de changer Système change sans que le changement soit

visiblement institué (pas de moment fondateur – pas de textes fondateurs – pas de rupture identifiable)

Un système et un ordre des choses produisent les effets pour lesquels on les crée – la stabilité et la

sécurité – dans la mesure où ils ont suffisamment de légitimité pour engendrer la solidarité et la discipline

des acteurs qu’ils rassemblent au-delà des intérêts particuliers de chacun

D’oùla question centralede la légitimitédes décisions

LE DIFFICILE CHEMIN VERS DES NORMES COMMUNES

Les droits humains: universalisme contre relativisme

Quel modèle de développement, quel modèle économique?

Des conflits interétatiques aux conflits internes: quelle sécurité?

Failing States et collapsed States Quels biens communs, quelles

préoccupations communes?