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iohit a present8 lors des JIB ce panel gastrique, exemple des progres de la gie medicale dans le developpement de tests non invasifs : maladies digestives (mala- die cceliaque, ulcere gastro-duodenal, recherche et eradication d’klelicobacfer py/or/) ou hepatiques (remplacement de la PBH). Avec le panel, Biohit propose un logiciel d’ in- terpretation i’ i. Le panel gastrique s’appuie sur la recherche de marqueurs seriques : pepsinogenes I et II, gas- trine 17, anticorps anti-Hpylori Leur combinai- son permet d’apprecier la perturbation due a I’atrophie des valeurs des hormones peptidiques et des pepsinogenes &c&t&. Or ces valeurs different selon la par-tie gastrique lesee et la se- kite de I’atrophie. II est possible de mesurer les modifications secretoires et de poser un dia- gnostic de GA. La recherche des anticorps anti-H py/ori est necessaire a titre de confir- mation, la GA &ant presque toujours consecu- tive & la presence de la bacterie ; elle peut etre aussi auto-immune (ce qu’ indique un test anti- corps negatif). Coriginalite du test est sa non invasivite avec la possibilite de doser les mar- queurs gastriques dans le serum, Les auteurs fin- landais ont bien decrit cette particularite. Les pepsinogenes sont secretes en majorite au niveau du corps gastrique, oii ils sont transfor- mes en pepsine active. Une fraction des pepsi- nogenes rejoint la circulation sanguine et I’on sait que, chez le patient sain, le taux serique de pepsinogene I est d’environ six fois celui du pep- sinogene II. En cas de GA du corps gastrique, le taux serique de pepsinogene I diminue alors que celui du pepsinogene II reste stable ou diminue faiblement. Ainsi, le taux de pepsino- gene I ou le rapport l/II reflete de faqon fiable la quantite de cellules s&r&rices : plus la GA localisee sur le corps est severe, plus le taux de pepsinogene I ou le rapport l/II diminue. La gastrine, secretee au niveau de I’antre, re- joint la circulation generale sous differentes formes. Plusieurs de ses fragments peuvent &re mesures isolement : 14, 1734, ces deux derniers &ant les plus importants. On retient la gastrine 17 dont I’ impact sur la secretion gastrique d’aci- de chlorhydrique est six fois plus important que celui de la gastrine 34. On notera que la gastrine 17 represente plus de 90 % de la gastrine se- cretee par I’estomac, essentiellement apres un repas : chez le sujet a jeun, la gastrine 34 d’ori- gine duodenale est dominante. Les travaux des auteurs finlandais ont montre une bonne correlation entre le panel biologique et histologie (biopsie gastrique) en termes de sensibilite et de specificite. J.-M. M. ! 1 L’estomac et ses sites de s6cr6tion : fundus, corps (corpus). antre (antrum), pyfore (pylorus). fixx. Biohit Diagnosfics)

Dépistage biologique de gastrite atrophique

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iohit a present8 lors des JIB ce panel

gastrique, exemple des progres de la

gie medicale dans le developpement de tests non invasifs : maladies digestives (mala-

die cceliaque, ulcere gastro-duodenal,

recherche et eradication d’klelicobacfer py/or/)

ou hepatiques (remplacement de la PBH). Avec le panel, Biohit propose un logiciel d’in-

terpretation i’i.

Le panel gastrique s’appuie sur la recherche de

marqueurs seriques : pepsinogenes I et II, gas- trine 17, anticorps anti-Hpylori Leur combinai-

son permet d’apprecier la perturbation due a I’atrophie des valeurs des hormones peptidiques

et des pepsinogenes &c&t&. Or ces valeurs

different selon la par-tie gastrique lesee et la se-

kite de I’atrophie. II est possible de mesurer les modifications secretoires et de poser un dia-

gnostic de GA. La recherche des anticorps anti-H py/ori est necessaire a titre de confir-

mation, la GA &ant presque toujours consecu-

tive & la presence de la bacterie ; elle peut etre aussi auto-immune (ce qu’indique un test anti-

corps negatif). Coriginalite du test est sa non

invasivite avec la possibilite de doser les mar-

queurs gastriques dans le serum, Les auteurs fin- landais ont bien decrit cette particularite.

Les pepsinogenes sont secretes en majorite au

niveau du corps gastrique, oii ils sont transfor-

mes en pepsine active. Une fraction des pepsi-

nogenes rejoint la circulation sanguine et I’on sait que, chez le patient sain, le taux serique de

pepsinogene I est d’environ six fois celui du pep-

sinogene II. En cas de GA du corps gastrique,

le taux serique de pepsinogene I diminue alors

que celui du pepsinogene II reste stable ou diminue faiblement. Ainsi, le taux de pepsino-

gene I ou le rapport l/II reflete de faqon fiable la quantite de cellules s&r&rices : plus la GA

localisee sur le corps est severe, plus le taux

de pepsinogene I ou le rapport l/II diminue.

La gastrine, secretee au niveau de I’antre, re- joint la circulation generale sous differentes

formes. Plusieurs de ses fragments peuvent &re

mesures isolement : 14, 1734, ces deux derniers

&ant les plus importants. On retient la gastrine

17 dont I’impact sur la secretion gastrique d’aci-

de chlorhydrique est six fois plus important que

celui de la gastrine 34. On notera que la gastrine 17 represente plus de 90 % de la gastrine se-

cretee par I’estomac, essentiellement apres un repas : chez le sujet a jeun, la gastrine 34 d’ori-

gine duodenale est dominante.

Les travaux des auteurs finlandais ont montre

une bonne correlation entre le panel biologique

et histologie (biopsie gastrique) en termes de sensibilite et de specificite.

J.-M. M.

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L’estomac et ses sites de s6cr6tion : fundus, corps (corpus). antre (antrum), pyfore (pylorus). fixx. Biohit Diagnosfics)