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Des entreprises de la région vous invitent à partager leurs expériences. C.N.H. France l Commonwealth War Graves Commission l Conté Filiale Groupe Bic l L'Artésienne l Magnetto Wheels France l S.A. Faurecia l S.P. Calaisiennes l Valeo Electrical Systems l William Saurin l Numéro 2 2007

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Des entreprises de la région vous invitent à partager

leurs expériences. C.N.H. France l Commonwealth War Graves Commission l

Conté Filiale Groupe Bic l L'Artésienne lMagnetto Wheels France l S.A. Faurecia l

S.P. Calaisiennes l Valeo Electrical Systems lWilliam Saurin l

Numéro 2 2007

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L e s T r o u b L e s M u s c u L o - s q u e L e T T i q u e s ( T M s )Une question majeure de santé au travail…des entreprises de la région témoignent de leurs actions.

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont l’une des questions de santé au travail qui pré-occupent le plus les entreprises dans de nombreux secteurs d’activités.Leurs conséquences pour les individus sont importantes avec la réduction d’aptitude au travail et le risque de rupture d’activité professionnelle. Les TMS pénalisent les entreprises en désor-ganisant le fonctionnement et en générant des coûts directs et indirects.Leur augmentation se poursuit et risque fort de s’accroître encore avec le recul de l’âge de la retraite. La diminution des mesures de départ anticipé conduira les entreprises et les acteurs de la prévention à se mobiliser pour éviter le vieillissement prématuré. En effet, plus on avance en âge et plus on a de risque d’être touché par un TMS.

Les entreprises se sentent démunies face à ce problème endémique. Le service gestion des risques professionnels de la CRAM Nord Picardie, l’ARACT Nord-Pas de Calais, le CESTP-ARACT souhaitent aider les entreprises à mieux identifier leurs problèmes pour agir en consé-quence.

Voici rassemblés dans cette brochure, des témoignages d’entreprises qui se sont engagées dans une démarche de prévention des TMS et qui ont accepté d’être contactées pour échanger avec d’autres entreprises. Un premier recueil de douze expériences a été réalisé en 2004 et a rencontré un grand intérêt de la part des entreprises de la région.

Ces témoignages montrent comment des actions sur les facteurs de risques ont été engagées par ces entreprises.Certaines ont agi sur la conception des situations de travail en intégrant les dimensions tech-niques et organisationnelles. D’autres ont diminué l’exposition au risque TMS afin de diminuer le risque d’usure prématurée. Ces entreprises qui acceptent de partager leur expérience sont convaincues que la prévention des TMS trouve son efficacité dans une prévention durable.Les témoignages mettent en avant des actions participatives impliquant Direction, salariés et leurs représentants, professionnels de la santé au travail et des compétences diverses de l’en-treprise.Enfin, ces témoignages veulent démontrer qu’il est possible d’agir et de trouver des solutions.

Nous remercions toutes les entreprises qui ont apporté leur concours à cette brochure, ainsi que de la « publicité » qu’elles nous autorisent à faire de leur projet. Vous êtes invité à les con-tacter pour en savoir plus.

Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Jean Luc BOCQUET, Directeur de la Gestion des Risques Professionnels de la CRAM Nord-Picardie.Bernard JANSEN, Directeur de l’ARACT Nord-Pas de CalaisSophie SAVEREUX, Directrice du CESTP-ARACT Picardie.

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G é n é r a l i t é s : Les TMs, c’est quoi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4

• Quels sont les facteurs de risque ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4

• Pourquoi s'en préoccuper ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4

T é m o i g n a g e s : Magnetto Wheels France (Tergnier, 02) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 6 L'Artésienne (Liévin, 62) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 7 commonwealth War Graves commission (beaurains, 62) . . . . . . . . page 8

société des Productions calaisiennes (calais, 62) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 9

c.N.H. France s.A . (croix, 59) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 10

William saurin (Pouilly sur serre, 02) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 11

conté Filiale Groupe bic (boulogne-sur-Mer, 62) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 12 Faurecia (Meru, 60) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 13 Valeo electrical systems (etaples-sur-Mer, 62) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 14/15

o f f r e s d e s e r v i c e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 16

G l o s s a i r e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 17

b i b l i o g r a p h i e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 18

s o M M A i r e

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Pourquoi s’en préoccuper ?

“ Les Troubles Musculo-Squelettiques recou-vrent un large éven-tail de pathologies touchant les tissus mous à la périphérie des articula-tions. ”

“Les TMS résultent principa-lement d’une combi-naison de plusieurs facteurs de risques : biomécaniques et psycho-sociaux. ”

“Les TMS – membres supé-rieurs, dos et membres inférieurs - représentent 3/4 des maladies pro-fessionnelles recon-nues, et leur nombre croît au rythme de 20 % par an depuis plusieurs années. ”

Les TMs, c’est quoi ?Les Troubles Musculo-Squelettiques recouvrent un large éventail de pathologies tou-chant les tissus mous à la périphérie des articulations. Ils résultent d’un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles des personnes et les sollicitations qui apparaissent dans un contexte de travail notamment sans possibilité de récupération suffisante. Ils affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs qui permettent le mouvement des pièces osseuses des membres supérieurs, du dos et des membres inférieurs.Ils sont localisés au niveau des poignets, des épaules, des coudes, du rachis, des genoux,... Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie la plus connue et la plus répandue ; les tendinites sont aussi des formes fréquentes de TMS.Ces affections se manifestent par des douleurs et gênes dans les mouvements pou-vant entraîner un handicap sérieux dans la vie professionnelle et la vie privée.Ces pathologies sont reconnues comme maladies professionnelles dans le cadre de tableaux annexés au code de Sécurité Sociale : - Tableau 57 = Affections provoquées par certains gestes et postures de travail- Tableau 97 = Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibra-tions de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier- Tableau 98 = Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manuten-tion manuelle de charges lourdes.

quels sont les facteurs de risques ?Les connaissances scientifiques sur les facteurs de risque et sur le rôle déterminant du travail dans le développement des TMS sont aujourd’hui bien établies et partagées par tous les préventeurs.Même s’il convient de tenir compte des caractéristiques individuelles des salariés (âge, état de santé, histoire individuelle,...), les TMS résultent principalement d’une combinaison de plusieurs fac-teurs de risques :- des facteurs biomécaniques tels que répétitivité des gestes, efforts excessifs, postures et angles articulaires extrêmes ; l’exposition au froid ou aux vibrations constitue un facteur aggravant,- des facteurs psychosociaux - la façon dont le travail est perçu par les salariés- tels que l’insatis-faction au regard d’un travail monotone, la tension engendrée par la pression du temps, le manque de reconnaissance, le vécu de relations sociales dégradées ou de l’insécurité de l’emploi.Dans chaque entreprise, la combinaison des facteurs de risques est différente ; elle exige donc une appréhension particulière des situations de travail.

Les TMS, en tête des maladies profes-sionnelles reconnues en France et dans notre région...Au vu des données nationales CNAM-TS, les TMS – membres supérieurs, dos et membres inférieurs - représentent 3/4 des maladies professionnelles reconnues, et leur nombre croît au rythme de 20 % par an depuis plu-sieurs années.Les régions Nord-Pas de Calais et Picardie connaissent la même tendance avec une aug-mentation d’une année sur l’autre de plus de 25 % depuis l’an 2000. Ainsi, en 2004, si ces 2 régions emploient 8,7 % de l’effectif national salarié Régime général, elles totalisent 9 % des TMS-Membres Supérieurs (TMS-MS) reconnus en France.1 1Données CNAM-TS et CRAM Nord-Picardie

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...mais une réalité des affections nettement sous-évaluée... A l’instigation de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), un réseau expérimental de surveillance des TMS, s’appuyant sur 80 Médecins du Travail, a été mis en place dans les entreprises des Pays de la Loire (soit 18% des Médecins du travail de la région) en 2002-2003. Ces Médecins ont diagnostiqué, chez 13 salariés sur 100, un TMS-MS (au moins) qui pourrait être reconnu en maladie profession-nelle.Une proportion bien éloignée et nettement supérieure à l’actuelle proportion d’1 salarié du Régime général sur 1000 qui voit sa pathologie reconnue en maladie professionnelle TMS-MS en France...Ces Médecins ont examiné 2685 salariés tirés au sort et glo-balement représentatifs des salariés des entreprises privées et publiques des Pays de la Loire. Cet examen consistait en un examen clinique standardisé de diagnostic de TMS et en un questionnaire sur l’exposition professionnelle aux fac-teurs de risques.Les tendinites de l’épaule sont les plus fréquentes (8 %) devant le syndrome du canal carpien (4%) et la tendinite du

coude (2%). La probabilité d’avoir au moins 1 des 6 princi-paux TMS-MS augmente considérablement avec l’âge, quel que soit le sexe du salarié.

Une même tendance dans notre région...L’enquête Géricots2, pilotée par le Gip-CERESTE3 et l’ ISTNF (Institut de Santé au Travail du Nord de la France), a été réalisée par des Médecins du Travail auprès de plus de 2000 salariés en CDI, salariés appartenant aux différentes catégories socio-professionnelles et aux différents secteurs d’activité des régions Nord-Pas de Calais et Picardie. Les mêmes salariés ont été interrogés à 2 reprises, en 1999 et en 2004.Cette enquête avait pour objectif de fournir une référence régionale en terme de contraintes de travail et de santé au travail (santé perçue et TMS).Les résultats font apparaître une augmentation globale significative des douleurs ressenties entre 1999 et 2004, quel que soit le sexe, la catégorie socio-professionnelle et le secteur d’activité.Pour les TMS des membres supérieurs, cette augmentation est plus rapide que le vieillissement physiologique « naturel » des salariés entre ces 2 dates : si les salariés ont vieilli de 5 ans entre les 2 phases de l’enquête, leurs douleurs « ont vieilli de

10 ans ». On peut donc parler de vieillissement «prématuré ».

2 Groupe d'Etude et de Références sur l'Impact des Conditions de Travail sur la Santé3 CEntre de REcherche en Santé Travail Ergonomie

Des coûts conséquents pour les entreprises...L’ANACT (Agence Nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail) a fait réaliser en 2004 une étude auprès d’entreprises, avec pour objectif d’approcher les coûts globaux des TMS. Ces coûts induits par les TMS sont de 3 niveaux.Le premier niveau est celui des coûts directement imputa-bles à la gestion des TMS identifiés (cotisations assureur, indemnisation absences,...). Pour les seuls coûts assu-reur, la CRAM Nord–Picardie estime le coût «moyen» d’un Syndrome du Canal Carpien à 8 100 euros, celui d’une MP57 de l’épaule à 23 900 euros et celui d’une hernie dis-cale à 28 000 euros.Le second niveau concerne les coûts de régulation liés aux dysfonctionnements dans les entreprises, induits par les TMS (remplacement du salarié, effets sur l’absentéisme, effets sur la productivité, effets sur le niveau de performan-ce atteint par la production...).

Le troisième niveau regroupe les coûts stratégiques liés à des ruptures dans le système productif et avec des consé-quences en terme d’image, de perte de marché,....

Ces coûts cachés – de régulation et stratégiques – seraient de l’ordre de 10 à 30 fois les coûts directs.

Coûts/risques stratégiques

Coûts de régulation

Coûts directs

poignet-main

épaule

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A C T I V I T É

i N D u s T r i e A u T o M o b i L e

E F F E C T I F

2 8 2 s A L A r i É s

- 6 -

Problématique TMsL’entreprise est confrontée à une augmentation des TMS et des restrictions d’aptitudes depuis 2004. Elle peine à reclasser les salariés atteints de TMS. Des projets d’investissement et de dévelop-pement d’activités représentent des opportunités de réfléchir au maintien de ces salariés et à la prévention de nouveaux cas de TMS.

Le CHSCT, préoccupé par ce sujet, a mené diverses actions d’amélioration. De son côté, la Direction est consciente que la prévention des TMS doit être un axe de la prévention des risques professionnels et, à ce titre, s’intégrer à l’ensemble des projets de l’entreprise dans la durée.

Le CESTP-ARACT propose à l’entreprise de l’aider à asseoir son projet, en posant une vision précise de l’ampleur et des causes du problème ainsi que de l’organisation adéquate pour apporter des solutions.La problématique de l’entreprise est d’autant plus ardue que 89 salariés ont plus de 50 ans et disposent d’une expérience significative au sein de l’entreprise. Une formation-action a donc été proposée avec, pour objectif, de rendre l’entreprise autonome sur l’analyse des problèmes. Un comité de pilotage et un groupe de travail ont été formés à la démarche, favorisant la sensibilisation des salariés et une vision partagée de la problématique de l’entreprise. Ce groupe de travail, composé des fonctions clé de l’entreprise (responsable sécurité, technicien de méthodes, infirmière, ...) a permis :- de favoriser une pluralité de points de vue et de diffuser les informations ;- d’identifier les informations disponibles dans l’entreprise pour construire un état des lieux de la

santé au travail en coopération avec le médecin du travail ;- de former, par l’action, un groupe de travail pour comprendre les causes du problème TMS. Ainsi, des situations de travail sont analysées et une réflexion est menée sur les solutions à apporter. Cette démarche permet d’agir tant sur l’orga-nisation du travail, la dimension technique des situations de travail que la préservation de la santé des salariés.

L’entreprise a décidé de pérenniser son projet de prévention des TMS : - Intégrer le projet TMS à l’évolution globale de l’entreprise (conception de situations de travail, investissement technique, vieillissement des sala-riés, restrictions d’aptitude, ...). Ainsi, les opéra-teurs qui utilisent les machines sont sollicités sur les choix relatifs aux nouveaux investissements, avant et après l’installation. Dans le contrat avec le fournisseur, ces niveaux de validations sont intégrés. - Pérenniser la démarche en diffusant de la for-mation auprès de personnes ressources, d’autres encadrants de proximité et du comité de direction.

Les personnes ressources, formées à l’ergonomie, aident les décideurs de l’entreprise à réfléchir autrement aux agencements de situations de tra-vail possibles, dans une logique de prévention des TMS. - Le risque TMS est traité en lien avec la préven-tion des risques professionnels dans le cadre d’un management de la santé et sécurité. Ainsi, les actions d’améliorations sont budgétisées pour 2007. - Faire vivre le projet TMS en se dotant d’indica-teurs de veille et d’alerte, élaborés pour suivre les évolutions (TMS, restrictions d’aptitudes et plain-tes).

E N T R E P R I S E

MAGNeTTo WHeeLs FrANceC O N T A C TN i c o l a s Y e r r o - r e s p o n s a b l e q u a l i t é s é c u r i t é e n v i r o n n e m e n tn . y e r r o @ f r . m w . m m a g n e t t o . c o m

POINT FORT DE LA DÉMARCHE L' entreprise affirme un double objectif : - faire diminuer le nombre de salariés atteints de TMS ; - prévenir l’apparition de nouvelles pathologies. “

Méthodologie et outils

résultats obtenus

TERGNIER (02)

“L'entreprise peine à reclasser les salariés atteints de TMS. ”

“Une formation-action a été proposée avec, pour objectif, de rendre l’entreprise autonome sur l’ana-lyse des problèmes. ”

“L’entreprise a décidé de pérenniser son projet de préven-tion des TMS. ”

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“La démarche d'évaluation des ris-ques professionnels met en lumière des problèmes de trou-bles musculo-sque-lettiques. ”

“L'inter-vention de l'ARACT s'appuie sur un groupe de travail réunissant ouvriers et encadrants des services de produc-tion.

“Priorié d'ac-tions est donnée à l'organisation du travail. ”

LIEVIN (62)

A C T I V I T É

i M P r i M e r i eF A c o N N A G e D e b r o c H u r e s

E F F E C T I F

6 0 s A L A r i e s

E N T R E P R I S E

L ' A r T e s i e N N eC O N T A C TM i c h e l b r u N i A u - r e s p o n s a b l e q u a l i t é - A n i m a t e u r H y g i è n e - s é c u r i t é - e n v i r o n n e m e n tm b r u n i a u @ a r t e s i e n n e . c o m

Problématique TMsLa démarche d’évaluation des risques pro-fessionnels met en lumière des problèmes de troubles musculo-squelettiques.Cette problématique concerne certains pos-tes de travail, essentiellement dans l’atelier de Façonnage, aux postes de brocheur-pape-tier et de conducteur de machine, et s’inscrit dans un contexte d’augmentation des volu-mes de production qui contraint l’espace de travail.

Méthodologie et outilsLa Direction sollicite l’ARACT pour être aidée dans le diagnostic de cette problématique TMS et la recherche d’améliorations.Un groupe de travail, composé du Responsable Qualité, d’opérateurs et d’en-cadrants des 3 services de production : Pré-presse - dont un membre du CHSCT-, Impression et Façonnage, est mis en place. Animé par l’ARACT, ce groupe se réunit à 4 reprises. La première réunion vise à sensi-

biliser les membres à la problématique des TMS et à l’analyse d’une situation de travail, tout en convenant d’une analyse à l’échelle de l’atelier Façonnage dans sa globalité.Des observations aux postes, avec prise de photos et vidéos ainsi que des entretiens avec opérateurs et encadrants, sont effectués par l’ARACT pour alimenter le travail du groupe pendant 2 réunions. Une dernière réunion servira à la recherche de pistes d’actions.

résultats obtenusDes pistes concrètes d’amélioration des postes, de l’espace et de l’organisation du travail ont été dégagées par le groupe. Priorité a été donnée à l’organisation.L’intervention s’est déroulée dans un contexte en forte mutation pour l’entreprise. En effet, les produits et les prestations évoluaient en complexité tandis que les volumes de pro-duction fluctuaient. L’entreprise a donc pré-féré se centrer en priorité sur les pistes glo-bales liées à l’organisation du travail afin de résoudre ou prévenir des dysfonctionnements à la source, différant ainsi dans le temps la mise en oeuvre d’aménagements des postes

et des espaces. Une mise à plat des cahiers des charges - clients a alors été faite pour tenir compte des contraintes de production, tandis que les cahiers des charges-Qualité sont revus régulièrement, en lien avec des réunions hebdomadaires d’études des non-conformités qui concernent les différents services. Le Médecin du Travail a poursuivi le suivi de l’état de santé collectif des ouvriers, afin d’être en mesure de constater l’évolution des plaintes et ainsi pouvoir alerter rapide-ment l’entreprise dès émergence de nouvel-les plaintes ou commencer à repérer les pre-miers effets positifs des actions engagées.

POINT FORT DE LA DÉMARCHEDans une résolution de problème comme celle des TMS, l’implication de chaque acteur de l’entreprise doit être incontournable pour qu’il soit convaincu, au quotidien, des effets bénéfiques d’une telle démarche. Cette action a permis à l’entreprise de mieux appréhender ses priorités et investissements TOHE – techniques, organisation-

-nels, humains, économiques – qui sont adaptés à plus ou moins long terme. ”“

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“- 8 - ”

POINT FORT DE LA DÉMARCHE - Une analyse détaillée des différents mouvements et gestes à l’aide d’une méthode - Un travail de groupe avec l’ensemble des intervenants de l’entreprise - Un support complémentaire à la démarche de prévention interne à l'entreprise

La direction et le CHSCT font appel à l’ARACT pour être accompagnés dans une analyse plus large des causes et l’identification de pistes de prévention.L’intervention de l’ARACT s’appuie sur un groupe de travail réunissant ouvriers et encadrants des 2 grands secteurs.La première phase consiste à identifier et à observer 4 situations de travail du secteur

Travaux considérées comme caractéristiques de la problématique TMS. 3 types de con-traintes sont repérés : posturales, liées aux gestes répétitifs « défavorables », et liées aux manutentions.Ensuite, sur la base des méthodologies d’analyse du travail, le groupe de travail insiste sur les éléments à préserver et déga-ge des pistes de prévention.

2 niveaux de pistes de prévention ont été dégagés : un premier niveau technique et organisationnel immédiat, à renforcer, si nécessaire, par un deuxième niveau sur les exigences d’intervention et les moyens humains.De premières pistes concrètes d’amélioration sont mises en oeuvre progressivement, avec l’appui du service Ergonomie du Service de Santé au Travail :- une « standardisation » du procédé de scel-lement- du côté des outils, une veille à leur main-tenance, la conception d’un outil d’aide à la manutention des stèles, et l’étude de la mise à disposition d’un siège adapté pour la re-gravure et d’un établi pour l’ajustement des

pièces en réparation- pour les chantiers, une meilleure intégra-tion des conditions de travail dans la spéci-fication, l’organisation et l’outillage du chan-tier, une composition de l’équipe en fonction des chantiers, des échanges à favoriser entre superviseur et chef d’équipe avant le début de chantier et un bilan à faire à la fin du chantier.Dans un deuxième temps, si, malgré ces mesures, le Médecin du Travail constate, par son suivi de l’état de santé collectif des ouvriers, que le nombre de plaintes de dou-leurs articulaires augmente, le niveau d’exi-gences en terme de cycle d’intervention (à réduire) et/ou les moyens humains (à renfor-cer) seront discutés.

Depuis 1998, l’entreprise est confrontée au problème des TMS (syndrome du canal carpien), essentiellement dans le secteur Travaux.Le Médecin du Travail, l’entreprise et le CHSCT ont mené des essais d’amélioration du matériel et des équipements de protection individuelle. Cependant, n’étant pas satisfaits des résultats, ils ont souhaité s’adjoindre les services de spécialistes.

Problématique TMs

Méthodologie et outils

résultats obtenus

E N T R E P R I S E

coMMoNWeALTH WAr GrAVes coMMissioN

C O N T A C T

corinne rouiLLArD - Manager ressources Humainesf r e d e r i c .

c o r i n n e . r o u i l l a r d @ c w g c . o r g

A C T I V I T É

e N T r e T i e N D e s s e P u LT u r e s D e G u e r r e e T D e s M e M o r i A u XE F F E C T I F

4 2 0 s A L A r i É s

“La direction et le CHSCT veulent être accompagnés dans une analyse plus large des cau-ses et l’identification de pistes de prévention.

“4 situations sont observées, et sur la base des méthodologies d’analyse du travail, le groupe de travail a insisté sur les élé-ments à préserver et dégagé des pistes de préven-tion.

“2 niveaux de pistes de préven-tion ont été dégagés. ”

BEAURAINS (62)

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“Le médecin, interlocuteur péren-ne de l’entreprise, pourra rester en appui pour la suite du projet. ”“L’état de santé collectif réali-sé par l‘intervenant a permis d’objecti-ver l’ampleur du problème. ”

“Les pistes d’actions concrètes ont été identifiées par le groupe de tra-vail.

Calais (62)

POINT FORT DE LA DÉMARCHE La direction, consciente du vieillissement de ses salariées, souhaite s’engager dans une démarche d’amélioration des conditions de travail. Le Médecin du travail, partie prenante pendant toute l’intervention, pourra suivre les évolutions et rester en appui pour la mise en œuvre. ”“

Problématique TMsLe travail en confection occasionne de nom-breux gestes répétitifs sur l’ensemble des postes des chaînes de production vestes et pantalons.Plusieurs salariées ont déjà été opérées du canal carpien. La direction, soucieuse du

vieillissement des salariées, souhaite enga-ger une action pour l’amélioration des condi-tions de travail et fait appel à l’ARACT.

Méthodologie et outilsL’intervention s’articule autour d’un groupe de travail, constitué d’opératrices, de per-sonnes de l’encadrement et du Médecin du travail.L’objectif est d’aider l’entreprise à définir un plan d’actions qui soit un projet partagé par les différents acteurs concernés. Pour cela des étapes intermédiaires sont nécessaires. Une présentation générale de l’approche ergonomique d’une situation de travail et de ce que sont les TMS est faite au groupe

de travail. L’intervenant apporte ensuite des éléments démographiques et de santé col-lective de la population, puis ceux recueillis lors d’observations ciblées sur les postes de travail. Peu à peu sont mises en exergue les contraintes et les marges de manœuvre don-nées par l’organisation du travail.

résultats obtenusLa dernière réunion du groupe de travail a permis d’identifier les pistes d’actions con-crètes qui pourront être mises en œuvre et les marges de manœuvre actuelles qu’il faut préserver.Les axes de progrès portent à la fois sur l’or-ganisation du travail avec une meilleure anti-cipation des changements de séries dans tou-tes les étapes de la production (déplacement de machines, information sur les spécificités techniques du modèle, déplacements de per-sonnes, re-calibrage des postes, ...), sur la définition de parcours professionnels qui puis-sent satisfaire les aspirations des opératrices et le besoin de polyvalence pour l’entreprise,

sur des aménagements techniques tels que la hauteur du convoyeur, l’isolation thermi-que du tuyau qui alimente les presses, ou la mise à disposition de sièges assis-debout... La maintenance des machines est curative et les deux personnes chargées de réparer les pannes ont souvent un problème de priorité à gérer (« c’est toujours la loi des séries »). Une sensibilisation sur une petite maintenance préventive est envisagée auprès des opéra-trices. Un plan d’actions a été défini entre la direction et le CHSCT pour échelonner dans le temps et en fonction des priorités les étapes à programmer.

A C T I V I T É

FAbricATioN eT coMMerciALisATioN D'uNiForMes De cereMoNies eT De PresTiGe

E F F E C T I F

1 0 2 s A L A r i É s

E N T R E P R I S E

s. P. cALAisieNNesC O N T A C TLaurent MArcK, Président Directeur Générall a u r e n t . m a r c k @ l a c a l a i s e n n e . f r

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“L'entreprise a constaté une augmentation des déclarations de maladies profes-sionnelles de type TMS.

“Une struc-ture projet avec un comité de pilotage a été mise en place pour répondre aux besoins spécifiques de l'entre-prise.

“Des amélio-rations techniques ont permis de réduire la pénibi-lité. ”

CROIX (59)

E N T R E P R I S E

c.N.H. France s.A.C O N T A C T

Marcel croMbeZ, responsable sécurité

m a r c e l . c r o m b e z @ c n h . c o m

A C T I V I T É

FAbricATioN De MATerieL AGricoLe eT De TrAVAuX PubLics

E F F E C T I F

2 5 0 s A L A r i É s

Problématique TMsLa Direction souhaite engager un plan d’ac-tions suite au constat de l’augmentation des déclarations de maladies professionnelles de type TMS (3 en 2004, 7 en 2005 portant prin-cipalement sur le poignet et l’épaule).Il est également constaté que les opérateurs, dont la moyenne d’âge augmente (48 ans), ont de plus en plus de difficultés à faire face aux fortes contraintes de pénibilité aux pos-tes de travail.

Méthodologie et outilsUne structure projet est mise en place avec un comité de pilotage constitué en particulier du Directeur du site et du Directeur indus-triel. Celui-ci associe au projet le secrétaire du CHSCT et d’autres responsables de servi-ces. Le préventeur CRAM apporte des infor-mations sur les TMS. L’infirmière suit les for-mations AST et TMS organisées par la CRAM Nord Picardie. Le choix des postes prioritai-res en matière de réduction de pénibilité est donné par le travail qui avait été effectué sur l’évaluation des risques. L’analyse ergonomi-

que des postes de travail incriminés est réa-lisée par un ergonome du Service de Santé Travail. Des pistes de solutions sont propo-sées et discutées en groupe de travail.Une stratégie d’actions principalement tech-niques est lancée.Une écoute et une analyse des plaintes aux postes sont déployées par le médecin du tra-vail et l’infirmière. Les salariés sont informés et associés régulièrement aux actions mises en œuvre.

résultats obtenus2 postes de travail ont été particulièrement ciblés pour réduire les contraintes posturales (travail à genoux, travail jambes fléchies, travail bras au-dessus du cœur..). Un travail important d’amélioration et de réduc-tion des nuisances physiques (fumées de souda-ge, bruit, éclairage, chaleur...) a été entrepris au- travers de nombreuses réalisations techniques.

POINT FORT DE LA DÉMARCHE L’entreprise s’est focalisée sur la mise en place d’améliorations techni-ques qui ont réduit considérablement la péni-bilité. L’association de ressources internes et de ressources externes a permis à l’entreprise d’engager avec succès une démarche active de prévention des TMS.

ACTEURS La prise de conscience du manage- ment de l’entreprise a permis de mobiliser les responsables de services et les salariés. Cette mobilisation a été soutenue par le Service de Santé au Travail et par le préventeur de la CRAM. ””

“ “

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E N T R E P R I S E

WiLLiAM sAuriNC O N T A C Ts. Fossier, infirmière

s f o s s i e r @ w i l l i a m - s a u r i n . f r

A C T I V I T É

FAbricATioN eT coNDiTioNNeMeNT De PLATs

PrePAres eT sAuces

E F F E C T I F

3 4 0 s A L A r i É s

Problématique TMsL’entreprise est confrontée depuis 2001 à une augmentation de son absentéisme (+50% en 4 ans) du fait d’un vieillissement de la population salariée et des contraintes physi-ques aux postes de travail. L’établissement constate une augmentation des restrictions d’aptitude (multipliées par 5 en 7 ans et concernant le port de charges

lourdes, les gestes répétitifs, les postures contraignantes), un nombre croissant de reconnaissances de maladies professionnel-les de type TMS (dos et membres supérieurs). La population salariée a une ancienneté élevée et une forte culture d’appartenance à l’entreprise, à l’atelier, au poste, dans un environnement rural.

Méthodologie et outilsUn travail important de croisement des sta-tistiques santé des salariés (absentéisme, restriction d’aptitude, maladie profession-nelle, niveau de contraintes au poste) est mené par la Responsable des Ressources Humaines. Le Médecin du travail réalise des cotations de chaque poste de travail afin d’évaluer sa pénibilité. Une formation des membres du CHSCT à la problématique TMS est réalisée par la CRAM. Une personne res-source de l’entreprise est formée à l’analyse d’une situation de travail et à la démarche de

prévention des TMS, à la CRAM. Un groupe de travail, piloté par la Direction, se réunit à fréquence régulière pour décider des actions à entreprendre. Les axes d’amélioration por-tent sur une communication régulière à tous les niveaux de l’entreprise, des améliorations techniques et organisationnelles des postes basées sur des études ergonomiques, un renforcement du management de proximité avec un fort investissement en formation vers l’encadrement intermédiaire.

L’entreprise constate une adhésion progressive des salariés à la démarche, une compréhension de l’intérêt des rotations de poste (un accord de polyvalence a été signé), une maîtrise de ses acci-dents et un infléchissement de l’absentéisme. Une cohésion s’est faite entre tous les acteurs de l’entreprise pour prévenir les TMS et faire que chacun puisse tenir le poste auquel il est affecté, tout en préservant sa santé.

résultats obtenus

”“POINT FORT DE LA DÉMARCHE L’entreprise a mis en place une démar che globale qui s’est appuyée sur une analyse fine des indicateurs santé et des con-traintes de postes. Une mise à contribution de tous a été recherchée ainsi que des ressources extérieures. Une forte composante communi-cation et formation a été mise en œuvre.

ACTEURS Le projet a été porté par la Direction de l’entreprise et sa Responsable des Ressources Humaines, aidé du Médecin du travail et de l’infirmière. Le service pré-vention de la CRAM a amené son soutien au niveau de l’information et de la formation des acteurs sur les TMS. Le CHSCT a été associé à la démarche. ”“

“L'entreprise est confrontée à une forte augmentation de son taux d'absen-téisme. ”

“Un travail important de croi-sement des statis-tiques santé des salariés a été mené par la Responsable des Ressources Humaines.

“L'entreprise a mis en place une démarche globale.

POUILLY SUR SERRE (02)

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“La Direction décide d’engager un projet pilote de validation de métho-dologie d’analyse et de correction d’une situation de travail. ”

“Les partici-pants aux groupes de travail ont conforté leurs analyses et leurs propositions auprès des différen-tes structures de l’entreprise. ”

“Les réalisa-tions ont été essen-tiellement d’ordre technique. ”

BOULOGNE SUR MER (62)

Méthodologie et outilsUn groupe de travail est formé. Il est piloté par le secrétaire du CHSCT. Sont représentés les opérateurs, le CHSCT, le service Sécurité, le service Ressources Humaines, les Méthodes, la Médecine du travail et la CRAM. Un choix de poste est réalisé sur la base des plaintes opé-rateurs et du caractère pédagogique du projet. Le préventeur CRAM développe la méthodologie à mettre en œuvre, basée sur l’observation du travail réel, sur des interviews d'opérateurs, sur le film de séquences de travail. 3 situations à risque ont été dégagées et ont fait l’objet de la composition de 3 sous-groupes de travail. Un groupe s’est penché sur le condition-nement des crayons (gestuelle contraignante de

mise en forme des boîtes), un second groupe a travaillé sur le chargement et l’approvisionne-ment de la machine (port de charge lourde, tra-vail répétitif d’alimentation), le dernier a travaillé sur le dysfonctionnement répété du rail de dis-tribution des «capuchons » sur la machine. Les participants aux groupes de travail ont conforté leurs analyses et leurs propositions auprès des différentes structures de l’entreprise (mainte-nance, métrologie, chiffrages, direction atelier...). L’objectif affiché était d’aboutir à des solutions concrètes afin de pérenniser l’action et de mon-trer tout l’intérêt de la démarche ergonomique.

E N T R E P R I S E

coNTe-FiLiALe GrouPe bicC O N T A C T

M a r c b o u r D o N , s e r v i c e M é t h o d e

m a r c . b o u r d o n @ b i c w o r l d . c o m

A C T I V I T É

FAbricATioN D'ArTicLes D'ecriTure

E F F E C T I F

3 5 0 s A L A r i É ssur 3 sites

résultats obtenusLe projet s’est construit et a abouti au bout de 18 mois environ. Les facteurs de risque biomé-canique sont mis en évidence. On constate une corrélation entre l’hypersollicitation articulaire et la pathologie effectivement présente chez l’opérateur.Une présentation officielle de l’étude est réali-sée devant la Direction du site afin d’argumen-ter sur la méthode et les solutions envisagées.

La Direction est convaincue par cette nouvelle démarche proposée. Elle donne son accord pour engager les solutions et les dupliquer sur l’ensemble des postes identiques. Les réalisa-tions ont été essentiellement d’ordre technique (conception de boîtes de regroupage et condi-tionnement sur une autre machine, investisse-ment sur des élévateurs afin de réduire le port de charge et minimiser l’alimentation répétitive).

POINT FORT DE LA DÉMARCHE L’efficacité de cette démarche ayant été démontrée, la Direction a décidé de former une personne ressource à l’analyse ergonomique et à la prévention des TMS. Celle-ci sera intégrée à la conception des nouveaux postes de production. Il a été également décidé de poursuivre cette action par la réalisation d’une cartographie du risque TMS sur l’ensemble des 3 sites d’exploitation. ”“

Problématique TMsL’entreprise enregistre une recrudescence de demandes de reconnaissance de maladies pro-fessionnelles (tableau 57). 10 dossiers sont reçus en 3 ans. Le CHSCT, le médecin du travail et le préventeur CRAM alertent la Direction sur des plaintes du personnel. Plusieurs opératrices sont atteintes de multiples pathologies articu-laires (poignet, coude, épaule). Cette probléma-tique est renforcée par l’âge et l’ancienneté du personnel. En parallèle, le service Ressources Humaines établit le coût réel d’une reconnais-sance de maladie professionnelle pour l’entre-prise. Celui-ci est estimé à 160 000 euros. Sur cet argumentaire, la Direction décide d’engager un projet pilote de validation de méthodologie

d’analyse et de correction d’une situation de travail.

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E N T R E P R I S E

FA u r e c i AC O N T A C T

V. AssouAN, infirmière

v a s s o u a n @ m e r u . f a u r e c i a . c o m

A C T I V I T É

É q u i P e M e N T A u T o M o b i L e , FA b r i c A T i o N D e P L A N c H e s D e b o r D e T D e PA N N e A u X D e P o r T eE F F E C T I F

6 4 0 s A L A r i É s

Problématique TMsDans un contexte de forte compétition écono-mique du secteur des équipementiers auto-mobiles, le site enregistre des restrictions d’aptitude au poste, des arrêts de travail et des déclarations de maladies professionnel-les de type TMS en nette augmentation. La population touchée se trouve dans la tranche d’âge 45-49 ans et a une ancien-

neté moyenne de 15 ans. Le travail au poste sollicite les membres supérieurs à cause des gestes répétitifs de prise, de dépose et/ou d'accrochage des pièces. Il sollicite également le dos du fait de la manutention de bacs de pièces et/ou de cartons sur une hauteur allant du sol à un niveau au-dessus de celui des épaules.

Méthodologie et outilsL’infirmière se forme à l’analyse d’une situa-tion de travail (AST) et à la démarche de pré-vention des TMS à la CRAM Nord-Picardie et réalise plusieurs études de postes. Ces études sont basées sur l’observation fine de l’activité de l’opérateur, des entretiens, un film de l’activité, l’utilisation d’outil interne de cotation des postes. Cette démarche est encadrée par l’ergonome manager du pro-duct groupe FAURECIA système d’intérieur. Le résultat des études est présenté aux per-sonnes concernées (responsable de l’unité de production, encadrement de proximité,

leader, opérateurs du poste). Une réunion régulière avec les mêmes personnes est organisée afin de suivre la mise en place des aménagements.

POINT FORT DE LA DÉMARCHE La prévention des TMS au poste de travail doit s’effectuer par une analyse précise de l’activité de l’opérateur. Cette ana-lyse doit prendre en compte le point de vue de l’opérateur ainsi que les plaintes qui remontent au niveau du service médical. La recherche de solutions ainsi que leur mise en œuvre doivent associer la production mais également le ser-vice méthode. Une démarche participative est essentielle dans la démarche de prévention des TMS et l’atteinte des performances.

ACTEURS Sous l’impulsion de la Direction d’usine, un comité de pilotage ergo-nomie est constitué. Il associe plusieurs chefs de service ainsi que le référent ergonomie du site (l’infirmière en formation ergonomie dans ce cas). 3 thèmes principaux sont abor-dés : les études réalisées et les résultats obtenus, l’interface avec les nouveaux projets, l’employabilité afin de mettre en adéquation les ressources en personnel, les problèmes de restriction d’aptitude et les propositions d’amélioration. ””

résultats obtenusChaque étude de poste permet de trouver des améliorations techniques et organisationnelles qui donnent satisfaction à la fois aux salariés et au management.Le but est de s’appuyer sur l’amélioration des conditions de travail pour assurer le niveau de qualité demandé par le client ainsi que le niveau

de production désiré. De plus en plus, le site de production cherche à travailler en amont afin que les produits fabriqués soient industrialisés dans des conditions minimales de pénibilité physique pour les opérateurs.

“Le site enre-gistre des restric-tions d’aptitude au poste, des arrêts de travail et des décla-rations de maladies professionnelles de type TMS en nette augmentation.

“L’infirmière se forme à l’analyse d’une situation de travail (AST) et à la démarche de pré-vention des TMS et réalise plusieurs études de postes.

“Chaque étude de poste permet de trouver des amélio-rations techniques et organisation-nelles.

MERU (60)

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E N T R E P R I S E

VALeo eLecTricAL sYsTeMsC O N T A C Tc h r i s t o p h e s e r r u Y s , r e s p o n s a b l e s y s t è m e d e P r o d u c t i o n - P i e r r e Y v e s G i L L e T , A n i m a t e u r s P V

0 3 . 2 1 . 0 9 . 8 2 . 0 0

A C T I V I T É

e q u i P e M e N T A u T o M o b i L e ,F A b r i c A T i o N D ' A L T e r N A T e u r s D e V o i T u r e

E F F E C T I F

1 3 0 0 s A L A r i É s

Problématique TMsSur les lignes de fabrication, certaines opé-rations s’effectuent en automatique, d’autres en manuel. Les cadences de fabrication sont soutenues et demandent des interventions avec des temps de cycle souvent très courts (inférieurs à 15 secondes).L’entreprise recherche une performance tech-nique et économique. Elle cherche à allier de bonnes conditions de travail et un état d’es-prit moteur. Afin de prévenir des problèmes de dos, des articulations, et donc des patho-logies du type TMS des membres supérieurs, l’établissement a développé la culture ergo-nomie depuis 2001. Le site avait formé des

personnes de la production et des méthodes à la grille RENAULT qui permet la cotation de la pénibilité des postes (posture/effort). Une étude ergonomique avait été réalisée par des préventeurs CRAM et avait donné satisfac-tion. Compte tenu de l’importance du site, le problème posé était celui de l’extension et de l’appropriation de la méthodologie apprise à l’ensemble des acteurs concernés du site. Il s’agissait également d’intégrer, à la concep-tion, les contraintes ergonomiques. Cette démarche devait s’intégrer dans une dynami-que d’amélioration continue de la qualité et de la productivité.

L’établissement a développé une démarche qui vise à recueillir le maximum d’informations du terrain (par l’écoute des salariés, le suivi médi-cal, la cotation des contraintes aux postes) afin d’impliquer l’ensemble des managers et des salariés dans une dynamique de progrès. Cela passe par des actions de communication de type challenge ergonomie, la remontée et la mise en œuvre de propositions d’amélioration, la constitution de groupes de travail autour de chantiers prioritaires.Pour aller plus loin, à la demande de l’éta-blissement, la CRAM Nord-Picardie a cons-truit une formation-action intra-entreprise à destination de techniciens conception et de techniciens d’atelier ainsi que de membres du service médical. C’est une équipe de 10 per-sonnes qui a suivi cette formation-action étalée sur 6 mois environ en 2004. Cette formation a été menée par des formateurs CRAM.Cette action visait l’assimilation d’outils métho-dologiques (check-list OSHA, OREGE, film de l’activité...) et leur mise en pratique sur des postes de travail avec un va-et-vient entre la théorie et la pratique.

Une action de correction sur les postes exis-tants :Chaque année, un choix des postes à étudier est identifié. Des groupes de travail qui asso-

cient techniciens de conception, techniciens de production, infirmière du service médical, lea-ders et opérateurs, sont constitués et déroulent la méthodologie de prévention. Des solutions techniques et organisationnelles sont trouvées dans le cadre de groupes de résolution de pro-blèmes.Une action à la conception des nouveaux pos-tes de travail : Dès la conception d’une nouvelle ligne de production, les opérateurs, les méthodes, les achats, les fournisseurs se réunissent pour un chantier en deux étapes. Les objectifs sont

Méthodologie et outils

“L'entreprise souhaitait intégrer les contraintes ergonomiques à la conception. ”

L’établisse-ment a développé une démarche qui vise à recueillir le maximum d’infor-mations du terrain afin d’impliquer l’ensemble des managers et des salariés dans une dynamique de pro-grès.

ETAPLES SUR MER (62)

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“Le fournis-seur machine ou d'emballage repart du séminaire avec les maquettes car-ton des postes de travail ou des futurs emballages produits.

“La communica-tion et l’implication de tous sont nécessaires, d’où la nécessité d’as-surer une transpa-rence sur ce sujet.

“Un partena-riat fort a été mis en place entre le service prévention de la CRAM et le site afin de développer l’utilisation de l’er-gonomie.

résultats obtenusDe très nombreuses améliorations techniques et organisationnelles ont été apportées sur les postes de travail afin de réduire les contraintes biomécaniques. La démarche entreprise ne vise pas une éradication des problèmes de TMS, mais une maîtrise de ce problème par l’intégration de l’ergonomie, dès la conception et par un système rapide de remontée et de traitement d’informa-tions aussitôt qu’un problème survient.La communication et l’implication de tous sont nécessaires d’où l'importance d’assurer une transparence sur ce sujet .

POINT FORT DE LA DÉMARCHE Au delà des connaissances partagées sur les TMS par les salariés, travailler en amont, à la conception des postes, être réactif en terme de mise en évidence, d’analyse et de réso-lution de problèmes ayant une conséquence sur la survenue de TMS, sont des axes forts pour prévenir au mieux les TMS.

ACTEURS Sous l’impulsion du Directeur du site et du Responsable du Système de Production VALEO (SPV), c’est l’ensemble des membres des services (production, méthode, qualité, médical, CHSCT...) qui sont impliqués pour intégrer l’ergonomie et prévenir les TMS.Il faut noter un fort partenariat entre le service prévention de la CRAM et le site afin de déve-lopper l’utilisation de l’ergonomie. ””“

définis, le tour des lignes de production « res-semblantes » au projet est effectué avec l’en-semble du groupe dans la première étape. Des améliorations sont définies et mises sur plan par le futur réalisateur avant la deuxiè-me étape 2 à 3 semaines plus tard.Dans la deuxième étape, des maquettes en carton des postes de travail sont construites afin de simuler au mieux les espaces de travail et les conditions d’exécution du travail de l’opérateur. Les opérateurs, comme les autres participants, apportent des correc-tions au projet afin que celui-ci réponde au mieux aux objectifs de production et aux contraintes ergonomiques.Le fournisseur machine ou d'emballage repart du séminaire avec les maquettes carton des postes de travail ou des futurs emballages produits, ainsi précisés.Si cette façon de procéder n’élimine pas totalement certaines difficultés sur le nou-

veau projet, elle permet d’intégrer toutes les améliorations apportées aux lignes d’assem-blage existantes, et d’avoir une ligne adaptée ergonomiquement, dès son arrivée. Cette façon de faire permet à tous les acteurs de s’exprimer sur les difficultés pressenties et les manières de les contourner.

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o F F r e s D e s e r V i c e➩ Votre entreprise souhaite informer, sensibiliser les membres de CHSCT, les mem-bres de l’encadrement, des opérateurs, obtenir plus d’informations sur ce sujet.Le préventeur CRAM qui suit votre entreprise dispose d’une malette pédagogique (vidéo, transparents, documents INRS) et peut animer une réunion d’information de 2 heures selon vos besoins.

➩ Votre entreprise souhaite former une personne ressource afin qu’elle puisse coor-donner et animer un groupe de travail sur les TMS.Le service de gestion des Risques Professionnels de la CRAM anime régulièrement des stages « analyse d’une situation de Travail » et « TMS » qui correspondent à vos attentes.

➩ Votre entreprise souhaite faire appel à un consultant ergonome afin qu’il vous aide à monter une démarche de prévention des TMS.Le préventeur CRAM vous aide à construire un cahier des charges qui vous permette d’assurer une bonne adéquation entre vos besoins et l’apport possible du consultant. Nous vous fournissons également une liste de consultants ergonomes.

➩ Votre entreprise est concernée par les TMS et souhaite y voir plus clair sur la démarche de prévention, les outils à mettre en œuvre, les pistes de solutions.Le préventeur CRAM peut vous proposer de réaliser une étude diagnostic sur un poste de travail. Un rapport vous sera remis. Il permettra d’alimenter un groupe de travail.

➩ Votre entreprise souhaite des informations sur les TMS.Les chargés de mission de l’ARACT Nord-Pas de Calais et du CESTP-ARACT conseillent de manière concertée le chef d’entreprise, le CHSCT, le médecin et l’infirmière.Le service documentation du CESTP-ARACT réalise des recherches documentaires pour l’entreprise.

➩ Votre entreprise souhaite un éclairage sur sa problématique TMSLes chargés de mission de l’ARACT Nord-Pas de Calais et du CESTP-ARACT proposent le Diagnostic Court : une prestation gratuite pour les PME-PMI d’environ 5 jours. La démarche participative vise à identifier les facteurs de risques de TMS et à proposer à l’entreprise des pistes d’actions.

➩ Votre entreprise souhaite être accompagnée et outillée dans le cadre de sa démar-che TMS.

Les chargés de mission de l’ARACT Nord-Pas de Calais et du CESTP-ARACT aident l’en-treprise à rédiger le cahier des charges pour le recours à un consultant et réalisent des suivis d’actions.

➩ Votre entreprise souhaite qu’un groupe de travail interne conduise un projet de prévention de TMS

Les chargés de mission de l’ARACT Nord-Pas de Calais et du CESTP-ARACT forment le groupe de travail dans l’entreprise ou à l’occasion de session inter-entreprises.

L’ARACT Nord-Pas de Calais et le CESTP-ARACT animent des actions collectives de prévention (des réseaux d’entreprises, des clubs de prévention, des collectifs de bran-ches, des réunions de consultants et de prévention, …).

CRAM Nord-Picardie www.cram-nordpicardie.fr

Contacter le pôle ergonomie : 03 20 05 61 83

CESTP-ARACT PicardieFrédéric FEILLEBertrand CANEPATél : 03 22 91 45 10Site : www.cestp.aract.fr

ARACT Nord-Pas de CalaisAnne MUCHEMBLEDTél : 03 28 38 03 50Site : www.aract-npdc.fr

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G L o s s A i r eIndicateur de santé : Information qui fournit des renseignements statistiques sur un phénomène de santé. Elle permet de suivre l'état de santé d'une population au travail afin de guider les actions en matière de prévention.Exemple : Pourcentage de salariés présentant des TMS dans une population donnée

Maladie professionnelle : Pathologie conséquente à l’exposition plus ou moins prolongée à un risque qui existe lors de l’exercice habituel de la profession. Conformément au système prévu par la loi du 25 octobre 1919, une maladie peut-être reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l'un des tableaux annexés au code de sécurité sociale.

Facteur de risque : Elément qui concourt à un risque. (Nota : facteur : élément qui concourt à un résultat).Une atteinte à la santé est souvent la résultante d'une combinaison de facteurs de risque. Chaque facteur est nécessaire mais non suffisant en lui même. Les TMS sont des maladies multifactorielles à composante professionnelle (facteurs biomécaniques, organisationnels psy-chosociaux et personnels).

Stress : Un état de stress "survient lorqu'il y a un déséquilibre entre la perception qu'une per-sonne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire face... Il affecte également la santé physique, le bien-être et la performance de la personne qui y est soumise". (Définition de l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail de Bilbao). 29% des salariés européens se plaignent du stress d'origine professionnelle (Fondation de Dublin, 2000). En France, 47% des salariés femmes et 29% des salariés hommes déclarent éprouver souvent du stress dans le cadre de leur activité pro-fessionnelle. (France, CSA, juillet 2000). 1/3 des salariés présentent des difficultés psychologiques : 24% sont sur-stressés, 14% sont anxieux et 15% sont dépressifs. (Pourcentages non additifs).

Activité : Manière de réaliser la tâche. Elle correspond à la mise en œuvre d'un ensemble de processus physiques, mentaux, psychiques qui engendrent le comportement effectif. L'activité réelle ne peut être prévue par les prescripteurs, concepteurs et organisateurs. En tant que processus, elle se déroule dans le temps. Son analyse demande à prendre en compte l'en-chaînement des prises d'informations, des raisonnements, des communications et des actions. L'activité de travail est l'élément central structurant la situation globale de travail.

Analyse ergonomique du travail : L’analyse ergonomique est une analyse systémique centrée sur l’activité de travail. La situation de travail est composée de nombreux éléments (processus, outils de travail, environnement, exigences et consignes, charge de travail, mode de rémunération…) en interaction qui conditionnent le travail des opérateurs et entraînent des conséquences (positives ou négatives) sur leur santé. Le salarié n’est pas passif, il gère les éléments de cette situation selon ses compétences et ses caractéristiques personnelles. Dans l’intervention, l’analyse des conditions de réalisation du travail participe à la mise en évidence des facteurs de risque de TMS et de leur gestion par les salariés. Elle se veut nécessairement participative. Autant que les choix techniques et organisationnels, l’association des opérateurs, de la hiérarchie et des experts est une condition de la réussite dans le processus de changement.

Formation-action : Processus de formation dynamique qui implique une interaction entre l'acquisition de connaissances et leur mise en œuvre opérationnelle.

OREGE : Outil de Repérage et d’Evaluation des Gestes. Outil conçu par l’INRS qui permet d’identifier, de quantifier et de hiérarchiser les contraintes biomécaniques des membres supérieurs.

OSHA : Check liste, simple d’utilisation, qui permet de dépister des TMS des membres supé-rieurs dans l’entreprise.

Vieillissement de la population : On parlera de vieillissement de la population au travail lorsqu’une part importante se situe sur les tranches d’âges supérieures à 45 ans (déséquilibre de la pyramide des âges). On parlera également de «vieillissement prématuré» (ou usure au travail) lorsque l’on constate une dégradation anormale de l’état de santé collectif d’une population quel que soit son âge.

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b i b L i o G r A P H i e➩ Troubles Musculo-Squelettiques, prenez les choses en mains ! 12 entreprises de la région vous invitent à partager leurs expériences. N°1, Décembre 2004 .Document réalisé par la CRAM Nord-Picardie, l'ARACT Nord-Pas-de-Calais et le CESTP - ARACT Picardie, qui présente 12 cas concrets de réalisations menées par des entreprises régionales.En téléchargement sur www.cram-nordpicardie.fr - www.npdc.aract.fr - www.cestp.aract.fr.

➩ Troubles Musculo-Squelettiques et Travail, quand la santé interroge l'organisation.Editions Réseau ANACT. E. Albert, F. Bourgeois, C. Brun, P. Douillet, J.M. Faucheux, F. Hubault, C. Lemarchand, A. PolinCette nouvelle édition revue et augmentée propose un modèle de prévention durable des troubles musculo-squelettiques (TMS). De nombreuses fiches thématiques ainsi que des exemples tirés d'interventions en entreprise sont autant d'aides à la compréhension et à l'action pour les acteurs de la prévention en entre-prise et les professionnels de la santé.

➩ Prévenir les TMS : de l'impensable au possible, Démarches d'entreprisesCahier de l'ANACT n°14. E. BricaultCet ouvrage est le fruit d’un travail de capitalisation de diverses enquêtes et interventions engagées depuis 10 ans par l’ANACT et son réseau sur la question des troubles musculosquelettiques. Ce cahier évalue l’his-toire de deux démarches d’entreprises. Il permet de discerner et de comprendre la structuration des démar-ches dans le temps, l’élaboration des modèles d’explication. ➩ Méthode de prévention des troubles musculo-squelettiques du membre supérieur et outils simples.Publication de l'INRS, 83 TC 78, DMT 83, 2000.Méthode de prévention de Généralités et principes.Un outil de dépistage : la check-list de l'OSHA.Un outil de recueil et d'analyse des facteurs de risque : le questionnaire TMS.Un outil d'évaluation des facteurs de risque biomécanique : OREGE.

➩ Les troubles musculosquelettiques du membre supérieur (TMS-MS)Guide pour les préventeurs.Edition INRS, ED 957.Après avoir situé la problématique des TMS, ce guide répond aux questions les plus fréquemment posées et fournit des informations sur les données statistiques, la physiopathologie et les signes cliniques des TMS.Il aborde également les facteurs de risque en général ainsi que ceux spécifiques au secteur secondaire et au travail informatisé. Il présente, par ailleurs, la démarche de prévention préconisée par l'INRS et fait le point sur les outils pouvant être utilisés dans ce cadre. Enfin, il recense tous les supports d'information disponi-bles en français sur les TMS.Ce guide s'adresse à tous les préventeurs de terrain.

➩ TMS du membre supérieur : Comprendre et agir.Edition INRS. VM0300Une application interactive (1 DVD et 1 CD) pour acquérir des connaissances - ou les enrichir- sur les TMS du membre supérieur et développer des compétences pour intervenir dans la prévention de ces maladies professionnelles...

P o u r A L L e r P L u s L o i N

➩ www.istnf.fr➩ www.chru-lille.fr/drc/recherche/acteurs/gip-cereste➩ www.anact.fr➩ www.inrs.fr➩ www.invs.sante.fr➩ www.risquesprofessionnels.ameli.fr

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P o i N T s D e r e P e r e P o u r u N e D e M A r c H e D e P r e V e N T i o N D e s T M s r e u s s i e

- Une volonté de la Direction pour agir.- Des salariés et leurs représentants, des membres de l’encadrement asso-ciés à la démarche.- Une démarche de prévention adossée à une conduite de projet.- Des connaissances et des compétences à acquérir et à partager.- Un appel à des ressources extérieures (Médecin du travail, préventeur CRAM, ARACT, ergonome, consultant...).

En résumé : - la détermination, - la compétence et les connaissances, - le temps, sont les ingrédients principaux de la réussite !

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