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gulaire antérieur et préfrontal. Le fait que de nombreusesstructures neurologiques participent à la perception dou-loureuse conforte le clinicien dans l’intérêt de recourir àdes approches complémentaires, modifiant l’activité cor-ticale, dont l’hypnose ;plusieurs études prouvent que l’hypnose, et notammentla suggestion hypnotique, a une réelle influence sur lesprocessus neurophysiologiques associés à la douleur ;au total 17 essais randomisés, dont quatre en 2008 et2009, ont été publiés sur le recours à l’hypnose dansun contexte de douleur chronique. Une chose est claire :l’hypnose est au moins aussi efficace que les autrestechniques antalgiques, et même parfois plus. Le béné-fice obtenu peut être de deux types. Certains patientsdécrivent une diminution globale et durable de leur dou-leur grâce à l’autohypnose. Dans la majorité des cas, lepatient réinvestit l’autohypnose pour obtenir un soula-gement temporaire. À l’inverse, un certain nombre depatients ne tire aucun bénéfice de cette approche.
C’est donc une évidence : l’hypnose ne guérit pas laouleur chronique. Cependant, les données actuelles dea littérature témoignent de son intérêt chez les patientsotivés pour s’investir dans ce type d’approche. Plus qu’unnouvel espoir », l’hypnose s’intègre parfaitement au sein’une prise en charge globale du patient présentant un syn-rome douloureux chronique. Le nombre de témoignagesnthousiastes de soignants qui pratiquent l’hypnose est’ailleurs en hausse constante [3,4].
onflit d’intérêt
ucun.
éférences
1] Jensen MP. Hypnosis for chronic pain management: A new hope.Pain 2009;146:235—7.
2] Vanhaudenhuyse A, Boly M, Balteau E, Schnakers C, MoonenG, Luxen A, et al. Pain and non-pain processing during hyp-nosis: A thulium-YAG event-related fMRI study. Neuroimage2009;47:1047—54.
3] Quintard M. Ose l’hypnose ! L’apprentissage par la pratique. RevHypn Ther Breves 2009;14:6—19.
4] Voineau C. Même pas mal ! L’hypnose au quotidien en pédiatrie.Rev Hypn Ther Breves 2009;14:32—45.
Florentin ClèreConsultation pluridisciplinaire de la douleur,
centre hospitalier, 216, avenue de Verdun,36000 Châteauroux, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 4 mars 2010
oi:10.1016/j.douler.2010.02.002
es planches pour les muscles. . .
natomical chart on muscles
es éditions Elsevier-Masson ont publié en 2009 la traductionrancaise d’un ouvrage consacré aux douleurs musculaires :
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Actualités
l s’agit concrètement d’un « livre-chevalet » constitué de2 planches anatomiques qui peuvent se dérouler grâce àne reliure à spirale [1]. En tout, ce sont 169 illustrationsn couleur qui sont proposées pour balayer l’ensemble duorps humain en 11 sections (tête, cou, ceinture scapulaire,ras, avant-bras, main, tronc, pelvis, cuisse, jambe, pied).our chaque muscle, au moins une illustration décrit lespoints gâchettes » représentés par des croix ; une autregure propose une méthode simple d’étirement du musclen question. Il s’agit donc d’un outil très pédagogique,on seulement pour le clinicien (qui pourra ainsi repéreres points gâchettes des différents muscles), mais aussiour le patient. En effet, le support cartonné est de grandormat, ce qui permet de le poser sur le bureau du théra-eute qui pourra ainsi donner à son patient des explicationslaires et visuelles. La sortie d’un tel ouvrage au cours de’année mondiale contre les douleurs musculo-squelettiquesient à point nommé.
onflit d’intérêt
ucun.
éférence
1] Muscolino JE. Douleur musculaire et étirements en 32 planches.Les points gâchettes. Issy-les-Moulineaux: Elsevier-Masson;2009.
Florentin ClèreConsultation pluridisciplinaire de la douleur,
centre hospitalier, 216, avenue de Verdun,36000 Châteauroux, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 4 mars 2010
oi:10.1016/j.douler.2010.02.003
n nouvel antalgique : le tapentadol
new analgesic: Tapentadol
’arrivée d’une nouvelle molécule antalgique est un évé-ement assez rare pour être signalé. En effet, durant lesix dernières années, ce sont surtout les formes galé-iques des molécules existantes qui se sont multipliées :ormes à libération prolongée (LP) ou immédiate (LI),oie buccale et maintenant nasale. Dans le même temps,es molécules ayant fait preuve d’une efficacité partielleur les douleurs neuropathiques (antidépresseurs, gaba-entinoïdes, emplâtres de lidocaïne) ont également étééveloppées. Mais là c’est différent : les antalgiques desrois paliers de l’OMS s’enrichissent d’une nouvelle molé-ule, le tapentadol. Son originalité ? Un double mécanisme’action : agoniste des récepteurs mu et inhibiteur de la
ecapture de la noradrénaline, sans action sur les voies séro-oninergiques [1]. C’est ce double impact thérapeutiqueui permet d’envisager son utilisation à la fois pour desouleurs nociceptives, neuropathiques ou mixtes. Son effi-acité ? Comparable à celle de l’oxycodone dans la lombalgie