Quelques mouvements rapides à l’aide

de la souris, quelques clics, saisir entre-

temps des chiffres en s'aidant du clavier

– voilà ce qui s'appelle dessiner. Ou tout

au moins dessiner pour le génie civil.

Grâce à la CAO – Conception Assistée

par Ordinateur – le plan précis d’un nou-

vel ouvrage s’affiche à l’écran.

Le dessinateur en génie civil traduit les

esquisses et calculs des ingénieurs en

génie civil en plans à l’échelle. Ce faisant,

il tient également compte des directives

Dessinateur en génie civil

«L’informatique a fortement simplifié les travaux de précision.»

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des spécialistes en statique et géotechni-

ciens. Mais il faudra que s'écoule encore

du temps avant que ne naisse l'ouvrage

sur la base des directives données. Les

ébauches sont retravaillées, améliorées

et modifiées. L’avant-projet ainsi obtenu

sera ensuite présenté au mandant, qui

demandera souvent des adaptations ul-

térieures. A la fin, les plans qu’aura réa-

lisés le dessinateur en génie civil seront

le critère de référence. Jusqu’au jour, où

l’on coupe le ruban rouge – on est arrivé

au but, conformément aux plans.

Pendant l’exécution, les dessinateurs

en génie civil contrôlent sur place si les

ouvrages sont bien conformes aux plans

établis. Des mesures font, de temps à

autre, partie du travail.

La durée régulière de la formation en en-

treprise et à l’école professionnelle est de

quatre ans. Il est possible de fréquenter

simultanément l'école de maturité profes-

sionnelle (EMP).

Garry Bosset, 33, Dessinateur en

génie civil, BG Ingénieurs Conseils,

Lausanne

«Dans mon métier, j’ai la possibilité

de créer quelque chose de dura-

ble. Je trouve merveilleux de des-

siner un ouvrage à travers lequel

on circulera plus tard ou à côté du-

quel on passera peut-être tous les

jours. Lorsque j’ai commencé, on

travaillait encore avec une planche

à dessin. Avec l'essor de l'infor-

matique, les choses ont beaucoup

changé. Aujourd’hui, nous ne des-

sinons plus qu’avec l’ordinateur, la

majorité des bureaux utilisent l’autoCAO. L’informatique facilite et ac-

célère énormément le travail. Il est devenu simple d’être précis. Il faut

cependant toujours être à jour en matière de programmes et apprendre

régulièrement à utiliser les versions les plus récentes.

Les projets de tunnels sont plus complexes que les constructions stan-

dard de bâtiments. Il faut discuter de nombreux éléments non seulement

avec les ingénieurs mais également avec les géomètres ou les géolo-

gues. La prévention des accidents revêt également un rôle important.»

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