15
ISSN 1112-3842 Nouria Benghabrit contre-attaque Page 5. Le dessalement d’eau de mer pour combler les déficits Page 5. BÉJAÏA E PH MOHAMED BOUDIAF KHERRATA «Je suis à la disposition du coach» JS KABYLIE J UBA OUKACI , APRÈS SA BELLE PRESTATION FACE À D AR E L - B EÏDA L’invraisemblable conquête des marchés étrangers ! TIZI-OUZOU P RODUITS DU TERROIR Page 7. Les médecins et les infirmiers en grève L’hôtel du Lac et l'ex-usine Sonipec laissés à l’abandon Page 24. Page 4. Page 6. TAMAZIGHT FACTEUR DE LA COHÉSION NATIONALE Page 3. HYDRAULIQUE A LIMENTATION EN EAU POTABLE D EUXIÈME ANNÉE DE L O FFICIALISATION DE LA LANGUE GRÈVE DU CNAPESTE L A RADIATION DES GRÉVISTES LANCÉE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 7 FÉVRIER 2018 - N°4789 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

DEUXIÈME ANNÉE DE L FFICIALISATION DE LA LANGUE TAMAZIGHT ... · P révue initialement pour le 25 janvier dernier, elle a été reportée à aujourd’hui, en raison des travaux

  • Upload
    vandang

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

ISS

N 1

112-

3842

Nouria Benghabrit contre-attaque Page 5.

Le dessalementd’eau de merpour combler les déficits

Page 5.

BÉJAÏAEPH MOHAMED BOUDIAF

KHERRATA

«Je suis à la dispositiondu coach»

JS KABYLIE JUBA OUKACI, APRÈSSA BELLE PRESTATION FACE À DAR EL-BEÏDA

L’invraisemblable conquête des marchés étrangers ! TIZI-OUZOU PRODUITS DU TERROIR

Page 7.Les médecins etles infirmiers en grève

L’hôtel du Lac etl'ex-usine Sonipeclaissés à l’abandon

Page 24.

Page 4.

Page 6.

TAMAZIGHT FACTEUR DE LACOHÉSION NATIONALE

Page 3.

HYDRAULIQUEALIMENTATION EN EAU POTABLE

DEUXIÈME ANNÉE DE L’OFFICIALISATION DE LA LANGUE

GRÈVE DU CNAPESTE LA RADIATION DES GRÉVISTES LANCÉE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 7 FÉVRIER 2018 - N°4789 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Prévue initialement pour le 25janvier der nier, elle a étérepor tée à aujour d’hui, en

raison des travaux au siège de laJSK. Au cours de cette AG, il estpr évu que l’homme d’affairesCher if Mellal achète des actionspour intégrer le conseil d’adminis-tration et devenir ainsi actionnaireà la JSK. Selon les informations ennotre possession, c’est l’actionnaireet président par intér im NassimBenabdarahmane qui lui vendracer taines de ses actions pour inté-grer le conseil d’administration duclub. Une fois qu’il aura intégré leconseil d’administr ation, Cher ifMellal sera élu président du conseild’administration. Selon une sourcefiable, Cher if Mellal a acceptéd’ingérer le conseil d’administra-tion de la JSK avec la condition

qu’il soit président de la SSPA-JSK.Chose que les autres actionnairesaur aient acceptées apr ès que leconcerné ait dépensé de l’argentavant même qu’il ne soit actionnai-re. Cher if Mellal n’a pas attenduqu’il rejoigne le conseil d’adminis-

tration pour gérer la JSK, puisqueil a recruté Belkalem et Guitoune,en plus d’avoir r églé cer tainssalaires de joueur s et cer tainesdettes du club kabyle. Ainsi, aucour s de l’AG d’aujour d’hui,Cher if Mellal sera installé officielle-

ment président de la SSPA-JSK etsuccéder a à l’ex-pr ésidentHannachi destitué par l’AG desactionnaires le mois d’août dernier.

Le nouveau conseil

d’administration

connu aujourd’hui

En plus du fait que Cher if Mellalprenne les commandes au cours decette AG, un nouveau conseil d’ad-ministration sera élu par les action-naires de la JSK. À l’issue de l’as-semblée générale d’aujourd’hui, onconnaitra l’équipe avec laquelle tra-vaillera Mellal une fois qu’il seraofficiellement président de la SSPA-JSK. Mellal veut concrétiser sonprojet à la JSK et pour cela il veutengager les compétences avec qui ilcompte travailler.

Conférence de presse

de Saâdi ce matin

Par ailleur s, le coach NouredineSâadi animera un point de presse à10 heures à la salle de conférencesdu stade de 1er Novembre, où ilreviendra sans doute sur plusieurspoints concernant son équipe quiprépare le match du NAHD.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 11 Max : 09 Max : 10 Max : 13

Min : 02 Min : 03 Min : 02 Min : 2QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MERCREDI 7 FÉVRIER 2018 N°4789

L’assembléegénérale ordinaire

de la JSK estprogrammée pour

cet après-midi à 14 heures, au siège duclub kabyle.

L’INTRONISATION DEMELLAL À L’ORDRE DU JOUR

JS KABYLIE L’AG ordinaire prévue aujourd’hui à 14h EN féminine

La doubleconfrontationamicale faceau Maliannulée

La double confrontationamicale que devait

livrer la sélectionalgér ienne féminine defootball face à sonhomologue malienne, enprévision des éliminatoiresde la Coupe d’Afr ique desnations CAN-2018 auGhana, a été annulée,a annoncé mardi laFédération algér ienne(FAF) sur son site internet." Ce contretemps a pousséle sélectionneur nationalAzeddine Chih à revoirses plans et à appor terun changement auprogramme depréparation qui s'étalerajusqu'au 11 avr il" , précisel' instance fédérale.L'équipe nationaleféminine a entamé samediun stage au Centretechnique national deSidi Moussa (Alger ) enprésence de 26 joueusesdont trois évoluant àl'étranger, alors queJ inane Hanni (ASPTTAlbi/ France) n'a pu sedéplacer en raison d'un" problème administratif" ,explique la FAF.Les Algér iennesaffronteront le Sénégal aumois d'avr il prochain,dans le cadre du premiertour des éliminatoires dela CAN-2018. Levainqueur de cette doubleconfrontation sera opposéau 2e tour à la Libye ou àl'Ethiopie.La sélection féminine avaitéchoué à se qualifier à laCAN-2016 disputée auCameroun en s' inclinantau 2e tour deséliminatoires face auKenya après avoir passél'écueil de l'Ethiopie aupremier tour.

JUBA OUKACI, milieu de terrain

Le jeune milieu de terrain JubaOukaci a impressionné vendredipassé par sa belle prestation faceà Dar El Beida.

La Dépêché de Kabylie : Votre équipea arraché sa qualification en coupe, mais sans trop convaincre. Qu’avez-vous à dire sur ce match ?

Juba Oukaci : On a réalisé l’essentiel lors de cematch, à savoir la qualification au prochain tourde la coupe d’Algér ie. Il s’agit d’un match decoupe et dans cette compétition il n’y a pas ungrand ou un petit club. Peu impor te le rende-ment, car l’essentiel c’est de se qualifier. Lapelouse du ter rain est impraticable ce qui arendu notre tâche plus difficile. Le plus impor-tant est d’avoir ar raché la qualification. Cecinous motivera davantage avant d’affronter leNAHD en championnat

Aux quarts de finale, vous allezaffronter l’USMB sur votre terrain. Un mot sur cette rencontre

Nous avons été chanceux lors du tirage au sor t,cette saison, et la coupe nous tend les bras. Onjouera nos chances à fond et notre objectif estd’aller très loin et peut-être même disputer lafinale. Cependant, on se concentrera sur lesmatchs du championnat et on aura le temps de

préparer le match de coupe au moment venu.

Même si vous n’avez pas beaucoup jouécette saison, vous avez fourni une très belle prestation face à Dar El Beida…

C’est vrai que je n’ai pasbeaucoup joué cette sai-son. Toutefois, j’aidonné le meilleur demoi même car monseul objectif est deservir mon équi-pe. Je cravachedur aux entrai-nements et jedois r épondretoujours présentlorsque l’équipea besoin de messervices.

Le coach Saâdia affirmé qu’ilétait satisfait devotre rendement etque vous méritiez de jouer titulaire.Qu’en pensez-vous ?

Les propos du coach memotivent davantagepour redoubler d’ef-for ts, ainsi être à la

hauteur de la confiance placé en moi. Je suis à sadisposition et je ferai le maximum pour servirmon équipe à chaque fois qu’il me convoque.

Même le «futur» président Mellal était très content de votre rendement…

Je por te les couleurs de la JSK et je n’ai fait quemon devoir. Comme je vous l’ai dit, mon objectifest d’aider mon équipe et je ne lésinerai pas surles effor ts pour être à la hauteur de la confiancedu staff technique et des dir igeants.

Comment présentez-vous le matchface au NAHD qui se jouera à huis clos ?

Le match du NAHD est décisif et on doit impéra-tivement le gagner. Le club est dans une situationdélicate nous sommes donc condamnés à legagner pour améliorer notre situation. On auraitsouhaité jouer devant nos suppor ters mais noussommes obligés de gérer cette situation vu qu’onjoue à huis clos. En tout cas, on jouera le matchavec la ferme intention de le gagner pour satis-faire nos suppor ters.

Un mot aux supporteurs ?On leur demande de nous soutenir car c’est euxla force de la JSK. En tant que joueurs, on leurpromet qu’on va tout faire afin d’enchainer lesbons résultats pour que le club assure son main-tien. Avec l’aide de nos fans, la JSK se por teramieux Inchaalah.

Entretien réalisépar Mustapha Larfi

«Je suis à la disposition du coach»

La Dépêche de Kabylie : Le logementfait beaucoup parler de lui à Tizi-Ouzou.Peut-on connaître l’importance duprogramme accordé à la wilaya ?

Habib Argoub : Depuis trois quinquennats,l’État a accordé à la wilaya de Tizi-Ouzou unimpor tant programme de 139 172 unités dansles différents segments. Le logement social aeu 27 602 unités, le LSP 10 268, le logementAADL 1 et 2 a bénéficié de 15 400 unités, lelogement promotionnel public 453 unités etenfin 85 493 aides pour l’habitat rural. C’estvous dire que le programme est impor tant.Mais il n’est pas encore totalement achevépour différentes contr aintes, notammentl’indisponibilité de foncier par endroits, soninstabilité dans d’autres, les oppositions etaussi la défaillance de cer taines entrepr ises. Àpr ésent, il y a une nouvelle for mule enmaturation, à savoir le logement public aidé,qui est en maturation. Avec l’achèvement duprogramme et le lancement de la nouvelleformule, la cr ise du logement s’atténuerasignificativement.

Qu’en est-il exactementdu logement social ?

Dans ce segment, nous avons exactement unprogramme de 27 602 unités, dont 16 212achevées et 10 911 en cours de réalisation.Nous avons, hélas, 3 356 unités à l’ar rêt. Pour

rappel, une liste de pré-affectation de 1 822 aété affichée et 352 pré-bénéficiaires de lapremière liste de 2016 sont montés aucr éneau. A pr ésent, une enquêtecomplémentaire est enclenchée pour statuerdéfinitivement sur ces cas. Ces logementsseront distr ibués, en mai prochain, àl’occasion de la Fête des travailleurs, une foisles travaux de VRD achevés. Nous avons aussiun quota de 4 552 unités achevées, répar tissur le ter r itoire de la wilaya, il ne reste plusque les travaux de VRD qui sont en cours.

Il y a plus de 3 300 logementssociaux à l’arrêt. Pourquoi ?

Le chiffre exact de logements à l’ar rêt est de3 356 unités. 1 880 unités souffrent d’unproblème dû au foncier. C’est le cas de 778unités/1200 à Ath Vouyoucef, l’étude du sol adémontré son instabilité. Le même cas a étéobservé à Iferhounène, Tamda, Larbâa NathIrathene, Bouzeguène, Draâ El-Mizan, TiziRached et Ouaguenoun. Il y a aussi leprogramme 882/2000 qui souffre du mêmeproblème : 180 unités butent sur desoppositions et des contraintes techniques, 135autres unités sont concer nées par lar éévaluation et 521 en phase de choixd’entrepr ises. Nous avons aussi des cas oùnous avons dû résilier les contrats avec desentrepr ises défaillantes. De toutes lesmanières, nous suivons quotidiennement lesdifférents projets pour assainir toutes les

situations et lever toutes les contraintes pourmener ce programme à terme.

Qu’en est-il des programmes LSP et AADL 1 et 2 ?

Le programme LSP est tout aussi impor tant,puisque nous avons un quota de 10 278logements, dont 7 498 achevés, 11 628 encours de réalisation et 100 logements en coursde lancement à Azazga. Nous enregistronsaussi 1 052 unités à l’ar rêt, dont 474 en litigeentre les promoteur s et les acquéreur s.L’affaire est en justice (204 à Mekla, 110 àAzeffoun, 42 à Timizar t, 64 à Azazga et 54 àTizi-Ouzou) et aussi 572 autres logements àl’ar rêt pour défaillance des entrepr ises et despromoteurs. En 2016 et 2017, nous sommesparvenus à finaliser et à distr ibuer 1 600logements sociaux par ticipatifs. Pour ce quidu segment AADL 1 et 2, le quota total est de15 400 unités, dont 1 500 depuis 2001 qui sontachevées et distr ibuées. Nous avons aussi 200unités achevées non habitées pour manque deVRD. Il reste 5 700 unités, dont 2 000 en coursà Oued Falli. D’ailleur s, 627 sont déjàattr ibuées et l’achèvement de 469 unités estprévu pour le premier tr imestre de l’année encours. 904 autres unités sont au stade du grosœuvre. Elles seront finalisées et livrées en finde l’année. Les 3 700 unités restantes,répar ties sur trois daïras, à savoir Draâ El-Mizan, Azazga et Oued Falli, le programmeest en cours. 200 à Tamda et 500 à Aghr ibs

sont également en cour s, avec un tauxd’avancement allant de 12 à15% .

La wilaya a eu égalementun quota en 2017…

Absolument, nous avons eu un quota de 8 000unités, mais leur financement a attendu la loide finances 2018. Les choix de ter rains ont étéeffectués, les procès ver baux remis auxpromoteurs avec lesquels nous effectuons desvisites pour cibler les sites. Les r égionsconcernées par ce programme sont Boghni,Dr aâ El-Mizan, Aghr ibs, Azazga,Bouzeguène, Ouaguenoun, Draâ Ben Kheddaet Tizi-Ouzou. Pour le logementpromotionnel, nous sommes concernés par453 unités, toutes en cours de réalisation.

L’habitat rural est une formulequi a donné des résultats, mais les quotas sont réduits. Pourquoi ?

La formule de l’habitat rural a, en effet,donné de bons r ésultats à Tizi-Ouzou.Actuellement, nous enregistrons 25 000dossiers d’aides à l’habitat rural. À la fin2017, nous n’avons eu que 1 000 aides déjàdistr ibuées. Nous avons à ce titre avec le wali,établi une demande d’urgence pour un quotade 4 000 aides. Nous avons eu une promessed’attr ibution d’au moins 3 000 aides vers lemois de mars. Ce qui nous permettra deprendre en charge une par tie de la demande.

Entretien réalisé par H. T.

Mercredi 7 février 2018L’ÉVÉNEMENT2

TIZI-OUZOU Crise du logement

Un toit pour tous… le fantasme !

«Une nouvelle formule de logement public aidé en maturation»HABIB ARGOUB, directeur du logement

Au chef-lieu, à tr aver s lescommunes et dans les vil-lages, beaucoup de citoyens

vivent dans des conditions d’habitatprécaires. En ville, les gens s’entas-sent à plusieurs dans des logementsde type F2 et F3. Des couplesmar iés, avec enfants, par tagent lelogement avec les parents. «Je visavec mes parents et mes deuxenfants dans un F2. Nous souffronsde l’exiguïté. Nous n’avons pas devie pr ivée. C’est un cauchemar quiperdure depuis le début des années90», témoigne un père de famille dela cité «Kadi». Une situation com-mune à de nombreuses familles àTizi-Ouzou. Au niveau des chefs-lieux de communes, le constat estpire, car les problèmes du fonciersont multiples. Et lorsque le foncierest disponible, il ressor t après lesétudes spécialisées qu’il n’est passtable. Dans d’autres communes de

montagne, le foncier domanial estcar r ément inexistant, chose quibloque les progr ammes deconstruction de logements. A tra-vers les 1 500 villages de la wilaya,on enregistre des millier s defamilles qui habitent encore dansdes maisons en ter re battue et quimenace ruine à la moindre secoussetellur ique ou à la moindre tempêtede neige. Combien de maisons sesont en effet écroulées sous le poids

de la neige. La formule de l’aide àl’habitat rural, qui a donné sesfruits et qui a permis à des milliersde citoyens de bâtir leur maison,reste insuffisante de par les quotasattr ibués aux communes, mais aussipour l’insuffisance du montantaccordé. «J ’ai bénéficié de 70 mil-lions de centimes dans le cadre del’aide à l’habitat rural, mais la moi-tié de la somme a été engloutie parles travaux de ter rassement. Pour

achever mon habitation, il me fau-dra au moins le même montant. Lesresponsable concernés doivent tenircompte de la nature du foncier dansnos villages», appellera de ses vœuxun bénéficiaire. Un autre dira :«Mon habitation n’est qu’au stadedu gros œuvre, car je n’ai bénéficiéque de 50 millions de centimes.Nous attendons une autre subven-tion et des jours meilleurs pour finirla maison». Tout cela dénote de la

cr ise de logement réelle et accrue auniveau de la wilaya de Tizi Ouzou.Bien que la wilaya a bénéficié d’unprogramme de 139 172 unités, toussegments confondus, depuis 2005,leur achèvement tarde néanmoins àse faire pour de multiples raisons.Le logement social, qui a cer tes eula par t du lion avec 27 602 unités, aquant à lui mis la région sens-des-sus-dessous, à plusieurs repr ises. Ladernière manifestation de contesta-tion date d’octobre 2016, après l’af-fichage de la liste de 2 128 pré-béné-ficiaires. La révision de la liste et lasuppression de 352 noms n’a pas éténon plus sans heur ts, puisque lesconcernés ont manifesté leur ire parun sit-in devant le por tail pr incipalde la wilaya. Les P/APC pour leurpar t déplorent l’indisponibilité defoncier étatique pour lancer desprojets de logements dans différentssegments et réclament plus de quo-tas d’aides à l’habitat rural, pourpouvoir r épondre à la demandecroissante et r éduire la pressionqu’ils subissent de la par t de leursadministrés. A signaler que la nou-velle formule du logement publicaidé est toujours en élaboration. Unsegment qui peut aider à faire recu-ler la cr ise de logement à Tizi-Ouzou. Pour en savoir plus, nousavons inter rogé le directeurconcerné. Hocine Taib

La crise dulogement malmène

des milliers defamilles à travers

tout le territoirede la wilaya

de Tizi-Ouzou.

Des quotas non distribués depuis novembre 2016

Le directeur du logement charge les P/APC concernés

Au moment où la popula-tion se démène pour béné-

ficier d’un logement social oud’une aide à l’habitat rural,plusieur s P/APC, dont lescommunes ont bénéficié dequotas impor tants, depuis le

mois de novembre 2016, n’onttoujours remis ni liste, ni dos-sier à la direction concernée.Pire encore, le quota n’est,paraît-il, pas encore distr ibué.Cette information a été com-muniquée par le directeur du

logement de la wilaya, M.Argoub Habib, qui a déplorécet état de fait, signalant queles communes concernées sont:«Fréha, Timizar t, Aït YahiaMoussa et Aït AissaMimoune». Il lancera ainsi un

appel aux P/APC concernésafin qu’ils fournissent les listeset les dossiers, et ce, pour nepas pénaliser la wilaya.

H. T.

TIZI-OUZOU Deuxième année de l’officialisation de la langue amazighe

Mercredi 7 février 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

La direction de la culturemarque une halte

Pour célébrer cet événement,la direction de la culture dela wilaya de Tizi-Ouzou a

ar rêté un programme r iche à labibliothèque de lecture publique,sous le thème «Diffusion et pro-duction littéraire et scientifiqued’expression amazighe». La direc-tr ice de la culture, Mme NabilaGoumeziane, a donné le coupd’envoie hier en r appelant lesdates histor iques en relation avecla reconnaissance de cette langueet sa promotion de 1996 à 2016passant par 2002. Elle préciseraque «toutes les var iantes de lalangue amazighe qui, aux planshistor ique et scientifique, sont

caractér isées par une même ossa-ture grammaticale et une inépui-sable source lexicale, occupent ànos jours une por tion très impor-tante du ter r itoire national. Cephénomène de var iétés découled’un processus évolutionnaire ettrès ancien. Tamazight demeure

depuis les pér iodes les plusreculées jusqu’à nos jour s unemême et seule langue et s’attestesous forme de var iantes». La res-ponsable a rappelé qu’«à traversl’exploitation des sciences linguis-tiques qui font considérablementprogresser les connaissances que

l’on peut avoir sur la langue ama-zighe, celle-ci constitue un outil auservice de la nation et de la pré-servation de l’existence nationale.Tamazight per met l’accès auxdiverses sphères du savoir, de laconnaissance intellectuelle etar tistique, de la r ichesse et de l’en-

r ichissement, c’est ce qui fait savaleur». Pour l’occasion, elle feraappel à l’élite qui, dira-t-elle, «estappelée par le devoir et le droitpour jouer un honorable et déter -minant rôle dans la diffusion et ledéveloppement de tamazight, celapar le biais des institutions (école,université, administration, mass-média, l’économie,…)». La mani-festation a été marquée par la par -ticipation de plusieur s wilayas,dont Oran, à travers l’associationNumidia, Batna, Béjaïa, Bouira.,ainsi que du HCA et du CNRPA.En outre, une conférence animéepar MM. Said Chemakh etHelouane, deux enseignants àl’université Mouloud Mammer i,ainsi que Bilek, ancien cadre duHCA. Il était notamment questiond’inculquer l’amour de l’identiténationale et de la langue maternel-le à la future génération, repré-sentée dans la salle par des éco-liers, sans pour autant mépr iserles autres langues. Plusieur sautres activités sont prévues hieret aujourd’hui, toujours dans cetespr it de célébration du deuxièmeanniversaire de l’officialisation detamazight.

Kamela Haddoum.

Deux ans sontpassés depuis la

décision historiquede l’officialisation

de la langueamazighe.

HACÈNE HALOUANE, à propos de la transcription de tamazight

«Poser cette question est un retour en arrière»Après un demi-siècle de lutte acharnée,

Tamazight a été consacrée langue offi-cielle il y a de cela 2 ans. Un acquis indéniableen attendant sa consolidation par la créationd’une académie pour sa promotion. Cettedernière est promise pour le premier semestrede l’année en cours et toutes les discussionstournent autour de cette institution, sa com-posante, ses tâches, notamment celle qui faitcouler beaucoup d’encre : le choix du caractè-re de sa transcr iption. Cer tains, pour tant,assurent que la question est tranchée et nedevrait même pas se poser. C’est le cas de M.Halouane Hacène, enseignant à l’universitéMouloud Mammer i de Tizi-Ouzou, pour qui«cette question est un retour en ar r ière», dit-il. «On ne peut pas venir aujourd’hui, aprèsplusieur s années d’enseignement de cettelangue, poser la question sur le caractère desa transcr iption», s’étonne-t-il. «Tamazights’écr it déjà, on travaille avec, elle est fonc-tionnelle, on l’enseigne dans les trois paliers…

On ne peut quand même pas revenir en ar r iè-re, à la première bataille. C’est tranché. Lesuniversités, depuis les années 90, travaillentavec le caractère latin. La question ne doitplus se poser. Je précise que nous sommescontents de ce que nous avons décroché, c’estpositif, mais nous restons vigilants», explique-r a-t-il. Notons que l’enseignement de lalangue amazighe en Algér ie a été acquis,après ce qui fut appelé «la grève du car table»en 1995 et la création la même année du HCA(Haut commissar iat pour l’amazighité).Jusque-là, Tamazight est enseigné avec lestrois graphies (latin, l’arabe et Tifinagh) àtravers 37 wilayas du pays. Selon notre inter -locuteur, le type de caractère était facultatif ;il y a des années, quand le plus impor tantétait d’introduire la langue dans l’enseigne-ment. Aujourd’hui, la donne a changé et ondoit trancher, a-t-il estimé : «En 2005, il y euune rencontre à Alger sur la transcr iption deTamazight. A ce moment-là, on avait dit : peut

impor te l’essentiel c’est qu’elle soit enseignéeet écr ite. Aujourd’hui, 10 ans après, on doitfaire un bilan, pour savoir quel caractère estle plus appropr ié. La réponse est claire, c’estle caractère latin celui qui a réussi, qui a pro-duit. C’est avec celui-ci qu’on doit conti-nuer», affirme-t-il. Il ajoutera : «On ne peutpas écr ire une langue avec trois caractères.Sinon, on aurait à l’avenir trois langues diffé-rentes. Ce qui posera un vrai problème». M.Helouane insiste : «C’est en latin que beau-coup de travaux et de recherches ont été faits,de Boulifa à Mammer i et même de nos jours.On ne connait aucun travail fait en caractèrearabe ou Tifinagh, c’est pour tout cela que lelatin est le mieux indiqué». Tous les espoirssont donc fondés sur l’académie tant atten-due. M. Helouane estime néanmoins que l’ef-ficacité de cette dernière ne peut être jugéequ’après sa création et son entrée en service.La composante de l’académie alimente parailleurs, elle aussi, les discussions. Plusieurs

noms sont déjà cités, notamment M. Chakeret M. Dour ar i, entre autres. Pour M.Halouane, le plus impor tant est que l’acadé-mie soit composée de chercheurs et d’acadé-miciens de Tamazight. «Ces derniers, on lestrouve à l’université de Tizi-Ouzou, de Bouirade Batna et de Béjaïa », affirme-t-il. Ce sont làen effet les seuls dépar tements de Tamazightexistants. Pour faire par tie de cette académie,il est pr imordial, explique-t-il, de «travailleravec tamazight et en tamazight». Il est hors dequestion, pour lui, que quelqu’un qui ne par lepas cette langue et ne l’écr it pas fasse par tiede l’académie. «Une académie dédiée à la pro-motion de la langue amazighe, par définition,doit être composée de ceux qui par le la langueet travaille avec, puisque le rôle de cetteacadémie ser a axé sur la gr aphie deTamazight», conclut l’enseignant universitai-re et activiste pour la langue et l’identité ama-zighee.

K. H.

Tamazight, deux ans déjà et des mécontentsdu jourPointS. Ait Hamouda

Cela fait deux années depuis quetamazight est consacrée langue

nationale et officielle par la Constitution.Elle est en passe de se généraliser aux 48wilayas d’ici l’année prochaine, et sonenseignement est obligatoire. Mais là oùle bât blesse c’est que l’on assiste à unnew berbère fait d’un tout venant denéologismes, que l’enfant comme l’adulten’y comprennent que dalle. Qui a autoritéou compétence pour créer des locutions à

part une académie dument chargée de lefaire quand la nécessité se fait sentir. Deplus, qui a les attribues scientifiques pourparler de la graphie quelle qu’elle soit, làaussi c’est une question de spécialistes.Laissons ces questions qui nécessitentl’apport de gens calés dans ce domaine etarrêtons de spéculer avec la langue de tousles Algériens. L'Etat œuvre à sa promotionet à son développement dans toutes sesvariétés linguistiques en usage sur leterritoire national. Il est créé une Académiealgérienne de la langue amazighe, placée

auprès du président de la République.Voilà ce que la Constitution préconiseen officialisant la langue amazighe :«L'Académie qui s'appuie sur les travauxdes experts, est chargée de réunir lesconditions de la promotion de tamazighten vue de concrétiser, à terme, son statutde langue officielle.» Cela permet à chacund’occuper la place qui est la sienne etainsi les vaches seront bien gardées. Cequi dérange certains ce ne sont pas lesnéologismes ou la graphie, mais ce sontleurs capacités de nuire à tamazight et

rendre caduque ce qui a été fait par l’Etatpour la langue de tous les Algériens enparticulier et les Nord-africains en général.Ceci confirme l’intérêt qu’a le pouvoiralgérien pour le patrimoine linguistiquedu pays. Beaucoup de sacrifices ont étéconnus par des générations entières, allantjusqu’aux dons de soit, de sa vie, pourl’idiome fédérateur, pour la culture,l’histoire, unificatrice entre toutes lesparties de l’Algérie, pour une Algérieréconciliée avec elle-même… S. A. H.

BOUIRA Ils dénoncent la dégradation des conditions de travail

Cette nouvelle action deprotestation, qui a regroupél’ensemble des corps de la

santé, a été décidée la veille par lesemployés de l’hôpital afin dedénoncer «la dégradation de leursconditions de tr avail au sein del’hôpital de Bouir a.» Lesprotestataires que nous avonsrencontrés hier matin sur les lieux,ont aussi dénoncé l’absence der éaction des responsables de

l’hôpital et de la Direction de lasanté de la wilaya face à leur srevendications. Ils avancent, aussi,que leurs conditions de travail necessent de se dégrader malgré leursnombreuses actions deprotestations et aler tes adresséesaux responsables du secteur.Toujours selon les protestataires, lesservices médicaux de l’hôpital deBouira manquent cruellement demoyens humains et matér iels, maissur tout de médicaments et detraitements nécessaires. Un manqueflagr ant qui se r épercutenégativement sur le traitement desmalades, selon-eux : «Nous sommesobligés à chaque fois de repor ter des

dates de consultations et detr aitements de nos malades, enraison de l’absence de médicamentsnécessaires. Pour les cas urgents, cesont les proches des patients quiachètent avec leurs propres moyenscer tains traitements dont nous nedisposons pas. Le ravitaillement desser vices par les médicamentsdemeure défilant, et non seulementles patients sont pénalisés, maisaussi nous infirmiers et médecins,car nous nous retrouvons à chaquefois face à l’incompréhension, voirela colère, des patients et de leursproches qui nous accusent de ne pasvouloir les soigner, alors que c’estfaux !» explique un médecin

exer çant au ser vice d’oncologie.Selon notre inter locuteur, lespatients traités au sein de ce servicesont les plus affectés par cettepénur ie de médicaments : «Rienque ce matin (hier matin ndlr ), nousétions obligés de repor ter d’un moistoutes les dates des séances dechimiothér apie, en r aison del’absence prolongée des traitementsnécessaires. Les malades souffrentet l’administr ation ne r éagittoujour s pas à nos nombreusesdoléances, malgré la disponibilitédes médicaments au niveau de lapharmacie centrale des hôpitaux»,a-t-il encore ajouté. En plus dumanque des médicaments et des

moyens, les protestataires ont, parailleur s, soulevé d’autresrevendications et préoccupations.Ils ont, ainsi, tenu à dénoncer leretard du paiement de leurs salairesqui dure depuis le mois dedécembre dernier. Ces derniers ontaussi soulevé l’éter nel problèmed’insécur ité à l’intér ieur del’hôpital et plus par ticulièrement ausein du pavillon des ur gences.Selon-eux et malgré les nombreuxcas d’agressions physiquesperpétrés contre le corps médicalenregistr és ces der nier s mois,aucune nouvelle mesure pour lerenforcement de la sécur ité n’a étéentrepr ise par l’administr ation :«On a subi trois agressionsphysiques contre des médecins etdes infirmiers en une seule semaine.Nous sommes toujours confrontésau même problème au niveau dupavillon des ur gences et nouscr aignions le pire. Nous avonsproposé l’ouver ture d’une nouvelleunité des urgences indépendantedans la ville de Bouir a pourdésengorger celle existante et aussipour r éduire la pression surl’hôpital. Malheureusement, ladirectr ice de la santé ne nous amême pas reçus pour qu’on puisselui expliquer notre proposition»,dir a un infir mier, membre dusyndicat des paramédicaux (SAP).Inter rogé à propos du retard depaiement des salaires, le directeurde l’EPH, M. Djamel Boutmeur, aavancé qu’il s’agit d’un problèmed’ordre administratif qui sera réglédans les prochains jours : «Commenous avions recruté de nouveauxmédecins dans notreor ganigr amme, une nouvelledémarche de comptabilité étaitnécessaire en plus des rectificationsde comptabilité exigées par lecontr ôleur financier, mais ceproblème ser a r églé dèsaujourd’hui (hier mardi ndlr )», a-t-il expliqué. À propos du problèmed’insécur ité au sein du pavillon desurgences, le même responsable adéclaré que des démarches pour lerenforcement des agents de sécur itéau sein de ce ser vice ont étéentrepr ises. À noter pour la fin quedes cadres de la Direction de lasanté et de la population de Bouiraont été dépêchés sur les lieux de laprotestation, pour dialoguer avecles contestataires, qui eux,campaient toujour s sur leurposition à l’heure où nous mettionssous presse.

Oussama Khitouche

Les infirmiers,les médecins ainsi que les

sages-femmesexerçant au niveaude l’établissementpublic hospitalier(EPH) Mohammed

Boudiaf de Bouira,ont observé, hier

matin, un arrêt detravail de deux

heures, suivi d’unrassemblement de

protestationdevant le bloc des urgences

de l’hôpital.

Mercredi 7 février 2018ACTUALITÉ4

Les médecins et les infirmiers de l’EPH en grève

M’Douha

Deux immeubles risquent l’effondrement Les habitants de la cité 100 logements sise à

M’Douha, au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, vivent avec le risque d’effondrement dedeux immeubles après des opérations de terras-sement pour un projet d’une coopérative effec-tuées sur place. En effet, plusieurs familles habi-tant deux immeubles avoisinant le chantier ontprotesté, hier et avant-hier, sur les lieux. Cesderniers craignent la dégénération de la situationet demandent l’intervention des autorités. Ilsreprochent au promoteur le mauvais choix de la

période pour le lancement des terrassements, quicoïncide avec le mauvais temps et les pluies. Cequi a, selon eu, accentué la gravité de la situa-tion. Le promoteur, de son côté, atteste qu’il n’ya aucun risque d’effondrement vu que «les deuximmeubles sont réalisés dans des normes inter-nationales par une société étrangère.» Pour lechoix de la période, le responsable du chantierprécisera qu’il a été retardé «à cause des opposi-tions des habitants.» H. K.

SANTÉ Ils ont tenu hier un nouveau rassemblement au CHU Mustapha PachaLes médecins résidents campent sur leur positionIl n’est plus question pour les médecins rési-

dents de baisser les bras, jusqu’à satisfactiontotale de leurs revendications. Hier encore eten dépit de temps pluvieux enregistré, des cen-taines de médecins résidents ont organisé unnouveau sit-in au CHU Mustapha Pacha àAlger, pour réclamer l'amélioration de leursituation socioprofessionnelle et pédagogique.Il faut dire que les blouses blanches sont plusque jamais déterminées à faire pression sur latutelle pour la pr ise en charge de leurs préoc-cupations. Les médecins résidents ont brandides pancar tes por tant leurs revendications,notamment la possibilité de bénéficier de ladispense du service militaire au même titre que

les autres jeunes algér iens. Venus de plusieurswilayas du pays, ces protestataires ont par lasuite marché à l’intér ieur de cet établissementhospitalier, scandant des slogans tels que «Toustous solidaires, résidents en colère», «Étudesupér ieur, for mation à l’intér ieure»,«Jusqu’au bout, jusqu’au bout, résidents tou-jours debout», «Il y en a marre de la Hogra»,et «Service civil, médecine de guer re». Sanssurpr ise aucune, un dispositif policier étaitdéployé autours de l’hôpital pour empêcherces protestataires de sor tir dans la rue. Tôtdans la matinée, Alger-Centre était littérale-ment quadr illée par la police. Insatisfaits desrésultats de leur dernière rencontre avec la

commission intersector ielle, les médecins rési-dents ont, une nouvelle fois, réitéré leur déter -mination à poursuivre leur mouvement degrève et à ne faire aucune concession jusqu’àl’aboutissement de leurs revendications. Il y alieu de rappeler que les médecins résidents exi-gent «l’abrogation du caractère obligatoire duservice civile, toutes les spécialités confondues,l'amélioration de leurs conditions de travail etla garantie de la sécur ité». Ils réclament, égale-ment, «l' amélior ation des œuvres sociales,l’augmentation de salaires des médecins rési-dents».

L.O.CH

La terre a tremblé à AokasUn tremblement de ter re a été ressenti, hier après-midi, à travers toute

la région du littoral Est de Bejaia. Il s’agit d’une secousse tellur iqued’une magnitude de 4,1 sur l’échelle de Richter, survenue à 15 h 27 et loca-lisée à 6 kilomètres au sud-ouest de la station balnéaire d’Aokas, indique lecentre de recherche en astronomie et géophysique. For t heureusementaucun dégât matér iel ni victimes humaines ne sont à signaler. Il y a eu plusde peur que de mal. Depuis quelques semaines, une sér ie de secousses defaible magnitude a été enregistrée dans la région de Bejaia, conséquence dumouvement tectonique des plaques de la couche ter restre.A. Gana

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

GRÈVE DU CNAPESTE La radiation des grévistes lancée

Mercredi 7 février 2018 ACTUALITÉ 5

«Il faut ar r êter avec lesmensonges. Les por tes dudialogue du ministère de

l’Education nationale ont été etrestent toujours ouver tes pour lespar tenaires sociaux», a affirméMme Benghabr it, lor s de sonintervention au forum de la radionationale. Et d’ajouter : «J en’ar rête pas de dialoguer avec lespar tenaires sociaux. J e fais dudialogue un pr incipe de gouver -nance, mais ce syndicat qui s’estlancé dans une grève ouver te nesait pas ce que veut dire dialoguer.Ce syndicat ne sait que imposer».«Notre mission c’est de résoudreles problèmes et donner satisfac-tion aux revendications légitimesdes fonctionnaires», a-t-elle dit.La ministre va plus loin en quali-

fiant le syndicat en grève de «horsla loi», suite à la grève illimitéequ’il a déclenché au niveau natio-nal. «C’est un syndicat hors la loi.Il exploite le droit à la grève endéclenchant des grèves illimitées,ce qui se répercute négativementsur la scolar ité des élèves. Le droità la grève doit être exercé dans uncadre r églementaire», a-t-ellemar telé, précisant que le taux desuivi de ce débrayage est en dimi-nution quotidiennement. «20.000enseignants qui sont en grève seu-

lement au niveau national». MmeBenghabr it a fait savoir que l’opé-ration de radiation et de mise endemeure est lancée à l’égard desenseignants grévistes, notammentdans les wilayas de Béjaïa et Blidaoù la grève a entamé son troisièmemois. Elle a écar té, dans ce contex-te, la possibilité d’aller vers uneannée blanche. «Il n’y aura pasd’année blanche, car nous suivonsde très près ce qui se passe dansles établissements». Elle a tenu àsouligner, dans ce sillage, que son

secteur a pr is les mesures néces-saires pour assurer la continuitédes cours et rattraper le retard,notamment au niveau de ces deuxwilayas. «On a pr is toutes lesmesures pour accompagner lesétablissements où les enseignantssont en grève, et on a mobilisé lecollège inspectoral de différenteswilayas et plus par ticulièrementau niveau des wilayas de Béjaïa etBlida qui sont concernées d’unemanière plus problématiques».Elle a indiqué que son dépar te-ment a fait appel aux vacataires etaux retraités, soulignant la possi-bilité de rattraper le retard et derecour ir à la liste ???des ensei-gnants. Pour ce qui est dudébrayage que comptent observerd’autres syndicats de l’éducation,le 14 du mois en cous, la ministrea expliqué que ce qui préoccupeson secteur n’est pas la grève maisles débrayages illimités», préci-sant que son dépar tement ne faitpas dans la répression des liber téssyndicales, «du moment où lessyndicats ne font pas objet deponction sur salaire et ils bénéfi-cient des locaux pour exercer leurtravail syndical». Par ailleurs, lamême responsable a mis l’accentsur l’impor tance de la formationau sein du secteur de l’Educationafin d’aller vers un enseignementde qualité, faisant état de 28 insti-tuts de formations qui ouvr irontleurs por tes, au niveau national,lors de la prochaine rentrée scolai-re. Samira Saïdj

Nouria Benghabrit contre-attaque

Alimentationen eau potable

Le dessalementd’eau de merpour combler les déficits

L’APC de Tala Hamza, une commune sise àla pér iphér ie de la ville de Béjaïa, est

parmi les rares assemblées, issues du scrutindu 23 novembre dernier, dans la wilaya deBéjaïa, à avoir entamé son mandat dans lasérénité et sans aucun retard. Elu avec unemajor ité absolue, neuf sièges sur les quinze àpourvoir, le maire FLN de Tala Hama, en l’oc-cur rence Nacer Saouli, n’a trouvé aucun soucià installer son exécutif municipal et les com-missions permanentes dans les délais prévus.Toutefois, la bonne volonté de cette nouvelleéquipe se heur te à des contraintes de taille quiempêcheront la commune de prendre de sitôtle chemin du développement local, si elles nesont pas levées. Parmi ces obstacles majeursqui se dressent sur le chemin des élus de l’APCde Tala Hamza, il y a lieu de citer notammentle pér imètre de protection de l’aéropor t inter -national Soummam Abane Ramdane qui pr ivecette commune, souligne-t-on, de l’exploitationde vastes ter rains à des fins de développementéconomiques et d’assurer ainsi des rentesfinancières au profit de la municipalité. Dansune cor respondance adressée, dernièrement,au wali de Béjaïa Mohamed Hattab, le P/APCde Tala Hamza a sollicité l’intervention du pre-mier magistrat de la wilaya pour procéder àune révision de ce pér imètre de sécur ité. «Dèsl’entame de notre mandat, nous avons engagéune profonde réflexion afin d’asseoir les basesd’un programme de développement de notrecommune en tenant compte des moyenshumains et financiers dont nous disposons,

mais aussi des contr aintes susceptibles deretarder, voire de compromettre, celui-ci. (…)Parmi les contraintes identifiées, nous avonsl’insuffisance financière et le chômage qui s’ac-croit au fil des mois. Afin de parer à cettecontrainte financière et dans le but de diversi-fier nos sources de financement, nous avonsor ienté notre espoir sur l’exploitation ration-nelle d’une sur face d’activités commercialesqui se situe, malheureusement, dans lepér imètre de protection rattaché à l’aéropor tSoummam Abane Ramdane», a déclaré l’édilecommunal. Pour le maire Nacer Saouli, la révi-sion de ce pér imètre de sécur ité, une démarchesur laquelle il repose tout son espoir, «est lavoie idoine à la fois pour créer une sourcestable de revenus utiles pour la commune, maisaussi de contr ibuer à réduire, un tant soit peu,le taux de chômage par la création de postesd’emploi direct et indirect». La sur face enquestion, qui se trouve incluse dans lepér imètre de sécur ité de l’aéropor t, est située àl’ouest de la RN9 et s’étend sur une super ficiede quatre (4) hectares. La nature jur idique desparcelles de ter rains, constituant cette vastesur face, est pr ivée et elle est à 80% bâtie, selonles explications du P/APC de Tala Hamza. Surles quinze investisseurs qui y exercent leursactivités, dix avaient déjà reçu des ar rêtés defermeture. Néanmoins, ces opérateurs écono-miques ont été, par la suite, autor isés àreprendre de l’activité. Cependant, l’APC deTala Hamza affirme que cer tains impor ta-teurs, exerçant leurs activités dans cet espace,

«se trouvent confrontés à un blocage au niveaudu centre national du registre du commerce(CNRC), pour le renouvellement de leurregistre pour cause d’une attestation de zone.»Ce blocage, selon le maire Nacer Saouli, r isqued’entrainer la dispar ition d’une cinquantainede postes d’emploi, si une intervention immi-nente auprès de cette institution (CNRC) nevenait pas à être engagée.

Des investisseurs en attente d’un feu vertPar ailleurs, l’APC de Tala Hamza informeque d’autres investisseurs potentiels sont prêtsà créer des activités «non polluantes, sansaucun danger sur les habitations environ-nantes, ni sur le pér imètre de sécur ité de l’aé-ropor t», pourvu que les autor ités de wilayaagissent en conséquence. «Toutes les activitésqui seront créées, rassure-t-on, seront soumisesau respect absolu de toutes les mesures desécur ité imposées par la gestion de cepér imètre de protection tel que stipulé parl’ar ticle 09 du décret exécutif n° 23/13 du22/01/2013.» L’APC de Tala Hamza invite danssa cor respondance le wali de Béjaïa à étudierles propositions des nouveaux investisseurs,lesquelles, selon elle, «procureront à la com-mune une source de revenus non négligeable etpermettront la création de dizaines de postesde travail pour les jeunes chômeurs de larégion».

Boualem Slimani

Le taux de remplissage desbar rages a atteint 53% , suite

aux dernières précipitationsenregistrées dans plusieursrégions du pays. C’est ce qu’aannoncé le directeur centralchargé de l’alimentation en eau,M. Smail Amirouche. En effet, lereprésentant du ministère desRessources en eau a indiqué que«les récentes précipitationsqu’ont connu plusieurs régionsdu pays ont été à l'or igine d'untaux de remplissage des bar ragesde 53% .» S’expr imant hier matinsur les ondes de la chaine III dela radio nationale, M. SmailAmirouche s’est montré optimis-te, tout en indiquant que «lesfor tes pluies observées à traversle pays augurent d’une situationmeilleure que celle de l’annéeprécédente.» L’intervenant de laradio algér ienne a fait savoir queles quantités de ressourcesstockées au niveau des bar ragesne par ticipent qu’à hauteur de33 à 35 % à l’approvisionnementen eau potable des citoyens, ajoutant que 50% des besoinsproviennent habituellementdes forages et entre 15 à 17 %des dessalements d’eau de mer,en constante croissance.Il affirme, en outre, que leministère des Ressources en eau vise à mobiliser unecapacité de retenue d’eau sesituant entre 8,6 à 8,7 milliardsde m3. D’après lui, 79 bar ragesont, jusqu’ici, été réalisés endivers endroits du ter r itoire etque le 81e, situé dans lawilaya de Médéa, devrait entreren exploitation dans près d’unmois. Rappelant que l’Algér ie est un pays ar ide sur 90%de sa super ficie et semi-ar idesur le reste, l’intervenant de laradio algér ienne a précisé que les pluies ne fournissentqu’environ 19 milliards dem3/an. Une situation qui, selon lui, oblige à mobiliserdes ressources alternatives telles celles tirées du dessale-ment, «pour combler les déficits». Sur ce dernierpoint, le directeur centralechargé de l’alimentationen eau affirme que «onze stations de dessalement,produisant chacune 2,1 millionsde m3/jour, sont en activité lelong de la façade mar itime, assurant entre 15 à 17 % desbesoins de la population». Il précise, qu’en dépit de«quelques problèmes danscer taines zones éparses, 73% des nationaux sontalimentés en eau au quotidien etavec des plages horaires confor -tables, dont 35% le sont, selonlui, de manière permanente».Cependant, le représentant duministère des Ressources en eaua tenu à annoncer qu’ «une ali-mentation quotidienne seraassurée avant l'été prochain,dans le maximum des communesdu pays».L.O.CH

TALA HAMZA Révision du périmètre de sécurité de l’aéroport

Le maire saisit le wali Hattab

La ministre del’Éducation

nationale, NouriaBenghabrit,

a tiré à bouletrouge, hier,à Alger, sur

le Cnapeste, qui observe

une grèveillimitée depuis

le 30 janvier,précisant que

son département a entamé

l’opération de radiation

à l’égard desgrévistes.

du jourKHERRATA Fermés depuis plus de sept ans

L’unité ex-Emac ou Sonipec,spécialisée dans la fabr ica-tion d’ar ticles en cuir (car -

tables, sacoches) a ouver t sespor tes en 1976. D'une super ficiede 5 ha, elle était, jadis, le fleuronde l’industr ie locale et la fier té dela région de Kherrata, à 60 km deBéjaïa, où elle employait environ600 travailleurs. La Sonipec eutpour mission de subvenir auxbesoins des Algér iens en matièrede chaussures et maroquiner ie.Elle a toujours approvisionné enmatières premières (cuir, synthé-tique) les autres manufactur iers,qu’ils soient étatiques commel’entrepr ise d’habillement etchaussures de l’ANP, ou pr ivés.Avec l’économie de libre marchéet la signature du traité de librecirculation des produits et desmarchandises avec l’UnionEuropéenne, la cr ise a commencéà se faire sentir et l’usine a connubeaucoup de difficultés, notam-ment en ce qui concerne la venteet la commercialisation de ses pro-duits. Suite à cette cr ise aiguë, ladécision de fer meture de cetteinfrastructure a été pr ise. Les tra-vailleurs de la Smak, après 30 ans

de sacr ifices, se trouvent mis à lapor te et livrés à eux-mêmes avecseulement une pr ise en charge de24 mois. La sentence est tombée, lemessage émanant des holdings estimpitoyable, annonçant la cessa-tion d’activité pour des raisonséconomiques de tous les tr a-vailleurs, et ce, en date du 15 juin2006. Depuis, cette usine est restéefermée et " oubliée des dieux" . Aumois de janvier 2017, le chef del’exécutif de la wilaya M. Hattaba, pour rappel, effectué une visitesur site, aux locaux de l’ex-unitéSonipec de Kherrata, où il a souli-gné en substance «la nécessité defaire appel aux investisseur spr ivés désirant créer une unitéindustr ielle dans le site où toutesles conditions sont réunies aussibien avec ses 5 ha de super ficie,que ses structures annexes. Ce nesera qu’une oppor tunité pour lacréation d’un nombre impor tantde postes d’emploi», a t-il déclaré.Cet appel du wali de Béjaïa n'apas trouvé d’écho et c'est autourdu maire de Kherrata, une annéeaprès (janvier 2018) de lancer unvér itable appel aux investisseurs.Pour le premier magistrat de lacommune de Kher r ata SaïdHamamine, cette structure écono-mique doit impér ativementretrouver sa vocation après une

longue hibernation, et ce, pour lebien de la commune. «Nousdemandons aux autor ités compé-tentes l'affectation et l'utilisationde cette usine pour la jeunesse decette commune», dira l’édile deKherrata. Ce dernier argumente-r a cette demande par la cr ised'emploi qui sévit dans sa commu-ne. «Le taux de chômage est élevédans notre commune, l’investisse-ment et l'affectation de cette usinefer mée depuis plus de 15 ansrésorbera un tant soit peu le chô-mage qui frappe de plein fouet larégion, et renflouera les caisses dela municipalité», table-t-il. Celadit, les citoyens de Kherrata, dont90% vivent dans la zone rurale,rencontrent des difficultés pourdénicher un poste d'emploi. Auchef-lieu communal, le taux dechômage est élevé obligeant ainsiles jeunes à aller ailleurs chercherun poste de travail, et ce, en l'ab-sence de str uctures cr éatr icesd’emploi. L'autre établissementabandonné, qui aurait pu être uneautre source pouvant renflouer lescaisses de la commune deKherrata, c’est l’hôtel du " Lac"resté fermé depuis des années.Cette infrastructure hôtelière estsituée sur un site paradisiaquejouxtant le bar rage d’Ighil Emda.Pour rappel, en décembre 2010, il

y a eu fermeture de l'hôtel " LeLac" de Kherrata (Béjaïa) pour«exploitation de l'établissement àd'autres fins, ce qui a engendré leretrait de l'autor isation de l'ex-ploitation». Durant l’année 2012,une vingtaine d’associationslocales, à caractère social et cultu-rel, activant au niveau du ter r itoi-re de la commune de Kherrata,ont même demandé aux servicesconcernés la reconversion de l’hô-tel du «Lac» en auberge de jeunes,mais en vain. L’hôtel du " Lac"situé en amont de la ville deKher r ata et qui, pour r appel,avait été loué depuis le 21 janvier2004 à un exploitant pr ivé pourune durée de 30 ans, a été fermépar les autor ités compétentes.Depuis, cette structure hôtelièreest livrée à l’abandon. Le maire decette municipalité SaïdHamamine qui ne veut en aucuncas rester les bras croisés, tentetant bien que mal depuis soninvestiture, de secouer le cocotierafin de donner un second souffle àsa municipalité. Cela dit, la miseen br anle des deux str ucturesfermées sera une bouffée d'oxygè-ne pour la commune de Kherratadans l'optique de la résorption duchômage qui constitue un lourdfardeau pour la collectivité.

Rachid Z.

Deux importantesstructures pouvant

résorber lechômage qui sévit

à Kherrata setrouvent,

malheureusement,fermées donnant

une image dedésolation. Le

premier magistratde cette commune

historique multiplieles appels.

Mercredi 7 février 2018ACTUALITÉ6

L’hôtel du Lac et l'ex-usine Sonipec laissés à l’abandon

Protection civile

Formation sur la communicationde crise

Dans le cadre de la moderni-sation de son secteur, la

direction générale de laProtection civile organise depuisle 4 du mois en cours, à Alger,une session de formation sur lacommunication de cr ise. «LaDirection Générale organise unesession de formation sur la com-munication de cr ise au profit desofficiers chargés de l’informationdes wilayas du 4 au 8 févr ier2018 au niveau de la direction dela Protection civile de la wilayad’Alger», lit-on dans le commu-niqué rendu public par la direc-tion générale de la Protectioncivile. Selon le même document,cette formation s’inscr it «dans lecadre du développement et de lamodernisation du secteur de laProtection civile, par ticulière-ment dans le domaine des res-source humaine eu égard auxmissions multiples et de plus enplus complexes dévolues ausecteur de la Protection civile,notamment en ce qui concernela pr ise en charge des

différents r isques». Cette formation initiée dans le cadrede l’application du programmede jumelage algéro-européen(P3A) prépare, a ajouté la mêmesource, «les officiers à la gestionde l’information en cas der isques, et au management descr ises notamment dans le domaine de l’utilisation desmédias sociaux. Cette session deformation permettra aux par tici-pants d’acquér ir des savoir-faire,mais également des capacités etdes compétences». À l’issue decette formation, les par ticipantsseront capables «de choisir etmettre en œuvre les outilsd’identification et de dimension-nement des cr ises, de prépareret/ou conduire une démarche decommunication de cr ise, que cesoit sur les plans technique,scientifique ou social». Les par ti-cipants auront la possibilité«d’appréhender la nature et lespr incipales caractér istiques dessituations de cr ise afin d'ap-prendre à y faire face, de mettreen place les outils de retourd’expér ience et de préparation àla gestion de la communicationen cas de cr ises».Samira Saïdj

BÉJAÏA Journées portes-ouvertes sur la formation professionnelle

«Les métiers manuels les plus demandés sur le marché du travail»

La direction de la Formation etde l’enseignement profession-

nels de la wilaya de Béjaïa organi-

se, du 6 au 8 févr ier 2018, desjournées por tes-ouver tes sur lafor mation professionnelle à la

maison de la Culture d’Amriou.Une vingtaine d’établissements deformation professionnelle, sur les28 que compte la wilaya, par tici-pent à cet évènement. Touahr iaAbdelmalek, chef de ser vicechargé du suivi de la formation etde l’enseignement professionnel,précise que chaque établissementde formation organise, du 4 au 8févr ier 2018, des journées por tes-ouver tes sur les métiers manuels.«Ceci a pour but de fournir auxjeunes le maximum de renseigne-ments sur les formations que nousassurons dans les CFPA. Lesjeunes boudent par fois les métiers

manuels, comme la maçonner ie etla mécanique, et ce sont les plusdemandés dans le marché du tra-vail». Au cour s de ces por tesouver tes, les stands seront animéspar les ar tisans eux-mêmes. Ilsexpliqueront aux jeunes présentsen quoi consiste ces métiers ainsique les débouchés qu’ils offrentune fois la formation terminée. Ilajoute : «On espère que cespor tes-ouver tes, organisées dansles établissements et à la maisonde la Culture, boosteront les ins-cr iptions sur tout dans les métiersmanuels». Ces journées ciblentcer taines spécialités, comme l’é-

nergie électr ique, l’électroniqueindustr ielle, l’agroalimentaire,l’environnement et la gestion desdéchets qui sont dispensés àl’INSFP de Sidi-Aïch. Il est à rap-peler que la formation concernantla gestion des déchets est assurée,pour cette session, par le CFPA deToudja. Il est à préciser égalementqu’au cour s de ces por tesouver tes, des enseignants et desar tisans four niront toutes lesexplications nécessaires sur lesdifférentes formations.

B. Mouhoub

La panoplie est r iche en pro-duits de l’ar tisanat, comme latapisser ie, la poter ie, la bijou-

ter ie et beaucoup d’autres qui sedistinguent par l’ar t et la beautéancestrale. Les produits de l’agr i-culture confèrent également à la

wilaya de Tizi-Ouzou une r ichesseinépuisable. Les ter res monta-gnardes donnent des cer ises, desfigues, des olives, des figues de bar -bar ie, et même de l’arbousier. Cetter ichesse, mise en évidence ces der -nières années par la multitude de

foires et de salons qui se tiennentdur ant toute l’année, n’ar r ive,hélas, pas à s’organiser en filièresprofessionnelles pour une commer-cialisation sur le plan national etinternational. La difficulté à inté-grer les places internationales rend

ses produits invisibles, et par consé-quent, sans effet sur l’économielocale, une insuffisance constatéesur le ter rain. À chaque saison, cesproduits sont vendus anarchique-ment sur les abords des routes dansdes conditions d’hygiène lamen-tables. Cette vente anarchique deces produits du ter roir échappecomplètement aux lois.Désorganisées, les filières ne par tici-

pent pas au développement de l’éco-nomie locale. Devant ce problème,beaucoup considèrent que lesmoyens financiers, destinés à l’ac-compagnement et au développe-ment de ces filières, ne sont pas bienexploités. On assiste à l’organisa-tion de foires et de salons qui neprofitent pas aux ar tisans et auxproducteurs. Pour cause, les organi-sateurs n’ont pas encore trouvé laformule avec laquelle l’exposantpeut atteindre le maximum d’ache-teurs. L’idée de rapprocher l’expo-sant des acheteurs fait son chemin,car des idées naissent et agissentdans ce sens. C’est ainsi qu’uned’elles semble retenir l’attentionquant à son caractère novateur. Eneffet, des jeunes spécialisés dansl’événementiel r éclame une par tdans l’organisation des foires pour,affirment-ils, profiter de la saisonestivale, en organisant des foiresdans les villes côtières, commeTigzir t et Azeffoun. Ces villes, dontla fréquentation a atteint les six mil-lions d’estivants ces derniers temps,constituent un gisement inépuisabled’acheteur s qui pour r aient ren-flouer les caisses des ar tisans et desproducteurs. C’est une fois cetteétape passée que ces filières pour-ront passer à l’international.

Akli N.

Mercredi 7 février 2018 KABYLIE 7La

Kab

ylie

un jou

r

Page 09

TIZI-GHENIFF AHNIFAÏT SMAÏL

Page 10

La polycliniquesous-équipée

200 logements LSL lancés

La gare ferroviairedesservie par deux autorails

Page 08

Tizi-Ouzou regorgede produits du

terroir, allant desproduits de

l’artisanat à ceuxde l’agriculture,

mais ces richessesn’ont, hélas, pasencore trouvé la

place qu’ellesméritent sur les

circuitscommerciaux

internationaux.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:08 12:58 15:51 18:17 19:39FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:03 12:54 15:47 18:13 19:35Bouira 06:08 12:58 15:51 18:14 19:39

TIZI-OUZOU Produits du terroir

L’invraisemblable conquêtedes marchés étrangers !

CNRC

Les services du Centre National du Registre deCommerce (CNRC) de la wilaya de Tizi-Ouzou ont

enregistré une augmentation du nombre des nouveauxoperateurs économiques. Le nombre des agents écono-miques (les personnes physiques), ayant radié leursregistres de commerce durant l’année 2017, est de 2 741dont 412 sont des registres secondaires. Quant aux per -sonnes morales, qui ont cessé leurs activités commer-ciales durant le même exercice, les services du CentreNational du Registre de Commerce (CNRC) ont enre-gistré la radiation de 174 dont 26 registres secondaires,a-ton appr is de la direction du Commerce de la wilayade Tizi-Ouzou. Cependant, il est utile de préciser que lenombre des nouveaux commerçants, inscr its au CNRC,pendant l’année 2017, s’élève à 3 904 dont 689 registressecondaires. Quant aux personnes morales, le nombreest de 414 nouveaux inscr its dont 134 inscr iptions

secondaires. Ainsi, selon les statistiques du CentreNational du Registre de Commerce de Tizi-Ouzou, lesnouveaux opérateurs inscr its au registre de commercedépassent le nombre de ceux qui ont cessé leurs acti-vités. Il est à signaler que le nombre global d’opérateurséconomiques inscr its actuellement au registre de com-merce dépasse les 83 000. La wilaya de Tizi-Ouzou estessentiellement à vocation commerciale et elle occupe la3ème place à l’échèle nationale, après Alger et Oran, entermes du nombre d’opérateurs économiques exerçantau niveau de cette wilaya, a-t-on appr is de la mêmedirection. Pour rappel, depuis le lancement de l’opéra-tion de ré-immatr iculation en 1997, le nombre de com-merçants ayant cessé d’exercer leurs activités commer-ciales est de 22 000, ajoute la même source.

Rachid A.

De nombreux nouveauxopérateurs économiques enregistrés Aït-Smaïl

Un septuagénairepérit dans un puitsUn septuagénaire, répondant aux initiales A. A., a trouvé accidentel-

lement la mort, dans la soirée d’avant-hier, en faisant une chutedans un puits artisanal. La mauvaise nouvelle s'est répandue commeune traînée de poudre à Aït-Smaïl et ses environs, semant ainsi tristesseet consternation au sein de la population locale. D'autant plus que ledéfunt était très apprécié de tout le monde, notamment pour sa gen-tillesse, sa sociabilité et sa serviabilité. Aussitôt alertés, les services dela Protection civile se sont dépêchés sur les lieux du drame, afin derepêcher le corps sans âme, qui fut ensuite transporté à la morgue deKherrata pour une autopsie, obligatoire dans ce cas.M. K.

Mercredi 7 février 2018BÉJAÏA8

AKBOU Route nationale n°26

Les accotements dans un état lamentable !

En effet, les accotements decette route longeant la villese trouvent dans un état

lamentable avec des mares d'eau,de la boue et des amas de ter re etde pier res. Le décor est d'autantstressant pour les conducteur scomme pour les piétonniers. Ces

derniers trouvent toutes les peinesà se déplacer d'un lieu à un autre,car des flaques d'eau et de la fangejalonnent les abords de la route.Les fourgons et autres minibus,qui stationnent sur les bas-côtésde la RN26, débarquent des usa-ger s qui mettent à leur cor psdéfendant les pieds dans les maresd' eau, en pestant contre lesconducteurs et l'état lamentabledes accotements défigur és etencrassés. Il faudra faire preuved'une vigilance accrue pour ne pasfinir ar rosé par les véhicules quigicler aient les eaux des maresstagnantes sur les abords de laRN26. «C'est une vér itable catas-trophe ces accotements de laRN26! Il y a de l'eau de pluie et dela fange par tout ! On ne peut passe déplacer à l'aise sans se faireéclabousser. Cela fait des annéesque cette situation dure, il faudraque les autor ités inter viennentpour aménager ces espaces !»,préconise un habitant du quar tierd’Ar afou, par lequel passe laRN26. Il est à déplorer, dans ces

lieux, l'absence de trottoir s et decandélabres. À la nuit tombant,cette par tie basse de la ville setrouve, à chaque fois, plongéedans le noir. Seule la lumièreexterne de cer tains magasins et lesvéhicules en circulation éclairentun tant soit peu l'entourage. Lesabords de la RN26, qui passe parcette métropole r égionale, sontdénudés. Ce qui fait que lescratères, les trous, les crevasses etautres ornières soient le décor deces bandes piétonnières non amé-nagées. Au quar tier Bouizan, lon-geant la RN26, les eaux usées et les

eaux des fuites constatées sur lesréseaux de l'AEP suintent à ne pass' inter rompre, depuis des mois,sur la chaussée compliquantdavantage les choses. Par ailleurs,le dédoublement de la RN26 auniveau de la ville d'Akbou réclaméà cor et à cr i par les usagers decette route tarde à voir le jour, cequi provoque encore des bouchonset des embouteillages, sur tout lesjours de marché hebdomadaire(Lundi et vendredi), et ce, nonobs-tant la mise en service de la péné-trante Ahnif-Biziou.

Syphax Y.

Au niveau dutronçon de la

RN26, qui passepar la ville

d'Akbou située à60 km de Béjaïa,

la situation est des plus

catastrophiques.

Tinebdar

Hommage au Moudjahid Tahar MazouziDans le cadre d’une initiative

lancée par l’APC deTinebdar et du groupe localAssirem des scouts musulmansalgér iens, un émouvant hommagea été rendu, samedi dernier, augrand moudjahid de la commune,Tahar Mazouzi, à la salle de labibliothèque municipale. C’est enprésence de nombreux moudja-hids, de toute la région de Sidi-Aïch, que la rencontre s’estdéroulée, à l’image de Br ar tiArab, Sekkouchi Abder rahmane,Mazouz Mohand Laïd et DjoudiAttoumi, d’un ancien officier del’ALN, et auteur de nombreuxouvr ages sur le colonelAmirouche, ainsi que des anima-

teur s du mouvement associatiflocal. Les moudjahidines présentsont tenu à témoigner de l’engage-ment ir réfragable de leur «frèrede combat» durant la lutte de libé-r ation nationale. Lor s de cettecérémonie, une attestation a étédécer née au moudjahid TaharMazouzi par le groupe Assiremdes scouts musulmans algér iens etle P/APC de Tinebdar, HadjalMustapha, par devoir de mémoireà «tous les sacr ifices consentisdurant la résistance et la luttear mée pour l’indépendance dupays du joug colonial, en général,et dans la région, en par ticulier».Il convient de signaler que TaharMazouzi a été ar rêté, le 2 févr ier

1955, par les troupes coloniales auvillage de Taour ir t dans la com-mune de Tibane, alors qu’il s’ap-prêtait à acheminer des armes àdos de mulets aux moudjahidinesdans l’Akfadou, où se trouvait lePC de la wilaya III. Libér équelques mois après grâce à l’in-tervention de Yanat Cher if, alorsqu’il par ticipait commeMoussebel à la lutte de libération,Tahar Mazouzi a rejoint les rangsde l’ALN, le 1 mai 1956, jusqu’àl’indépendance du pays. Pourrappel, le Moudjahid Si Taharpor te encore les séquelles d’unetrès grave blessure à la main.

F. A. B.

Aït Smaïl

La polyclinique sous-équipée

La polyclinique d’Aït Smaïl, sise à hauteur du chef-lieu communal,est en butte à une kyr ielle de carences qui impactent négativement

son fonctionnement. «C’est une structure qui ne reçoit les malades quedurant les jours de semaine et pendant les horaires de bureau. Le tout,avec un service réduit au minimum», atteste un retraité du villageTizoual. Bien des témoignages de citoyens font état du sous-équipe-ment de cette polyclinique en appareils, consommables médicaux etd’un déficit en personnel médical et paramédical. «Une bonne pr ise encharge du patient commence par un bon accueil. Or, ici, il n’y a sou-vent personne pour nous informer et nous or ienter. Très peu nom-breux, le staff d’encadrement ne sait plus où donner de la tête, tant ilest toujours sous pression», relève un citoyen d’Aït Smaïl. D’autresusagers de la santé se plaignent du fait qu’ils soient obligés de sedéplacer hors de leur commune pour le moindre bilan biologique ouradiologique. «Les analyses, on les fait à l’hôpital de Kherrata. Il enva de même pour la radiographie dont cer tains malades préfèrentrecour ir au pr ivé», confie un habitant du village Aït Kheniche.Résidant à un jet de pier re de la polyclinique, un citoyen soulève ledélicat problème des évacuations. «De jour comme de nuit, lesmalades sont évacués avec des moyens de for tune, en empruntant desroutes très dégradées», déclare-t-il, tout en déplorant que des maladesmeurent en cours de route. Sollicités, les responsables de la municipa-lité conviennent volontiers de l’existence de toutes ces lacunes, tout enassurant ne ménager aucun effor t pour y remédier. «Notre commune aacquis au cours de l’année 2017 un kit de laboratoire, un appareil deradiologie et une ambulance, afin de renforcer les équipements de lapolyclinique. Cependant, ces équipements ne sont pas encore fonction-nels faute de ressources humaines. Nous sommes en pourpar lers per -manents avec les responsables de la santé, pour nous affecter du per -sonnel. Une fois ce problème réglé, nous poursuivrons nos démarchespour obtenir un point d’urgence», explique l’édile communal.N. Maouche

Melbou

Conférencesur yennayeret tamazight

L’Association Awal Issawel aorganisé, dans l’après-midi

de samedi dernier, une conféren-ce animée par l’écr ivain RachidOulebsir et le journalisteMourad Atmimou, au niveau dela bibliothèque municipale deMelbou. Cette rencontre, dont lethème est «Tamazight : histoireet identité», s’est déroulée enprésence des autor ités localesdont le président de la municipa-lité, M. Lyazid Benkhalfoune, etles élus locaux, ainsi qu’un par -ter re de citoyennes et citoyensvenu(e)s des différentes localitésde ladite commune, et mêmed’autres communes limitrophes.Après une minute de silence à lamémoire des victimes de la causeberbère et toutes les personnesqui se sont sacr ifiées pour la pro-motion de la langue amazighe, laparole a été donnée à M. RachidOulebsir qui a fait voyager l’as-sistance dans le temps, en expli-quant l’histoire de Yennayer.Dans le but de faciliter la trans-mission de son message aupublic, l’auteur de «Les dernierskabyles» dira : «Il y a deux motsamazighs dans le mot«Yennayer» : Yan qui signifieyiwen (un), et ayer, ou bien Ayurqui signifie «le mois». Yennayerest, donc, le mois numéro un, lepremier mois de l’année. «Enlatin, Yanar ius a aussi le mêmesens», déclare-t-il. Il a expliquéaussi la manière dont les ancêtrescélébraient cette date symboliqueet histor ique. Inter rogé sur lagraphie à utiliser pour transcr irela langue amazighe, M. Oulebsircachait mal son soutien aux gensqui veulent l’écr ire en lettreslatines. «Tamazight a été trans-cr ite en latin, et maintenant leproblème ce n’est pas commentécr ire tamazight mais pourquoine pas l’écr ire. Les gens qui veu-lent l’écr ire en lettres arabes,qu’ils le fassent mais qu’ils lais-sent les gens qui veulent l’écr ireen latin, et c’est le lectorat qui vaen juger», déclare-t-il. Le journa-liste Mourad Atmimou, quant àlui, a par lé sur l’officialisation detamazight, tout en rappelant àl’assistance qu’un grand travailreste à faire.Aziz Khentous

Le programme de réalisation de logements connaîtun bon dépar t avec l' installation de la nouvelle

APC. Sur les 600 logements accordés à cette munici-palité, 200 d'entre eux viennent d'être lancés. Ils sontsitués sur la route vers Tahachat. D'ailleurs, l'entre-pr ise est sur place et les travaux de ter rassement sontmenés à une cadence acceptable bien que le ter rainsemble un peu difficile d’accès. «C'est une aubainepour nous. Ce sont des logements inscr its déjà. Maisavec notre ar r ivée à la tête de cette assemblée, nousavons accéléré les démarches. Finalement, le chantierest installé. Nous espérons que ces logements soientmenés à bon por t dans les délais», confiera un vice-président à l'APC. Pour notre inter locuteur, le pro-blème des 80 logements RHP sis à Tizi-Gheniff- hautsur le CW107 ne tarderont pas à être raccordés auréseau d'assainissement. «Juste après l'action menéepar les bénéficiaires, nous avons pr is contact avecl'OPGI. Nous avons alors appr is qu'une enveloppefinancière a été dégagée pour le réseau d'assainisse-ment. Il faut attendre les procédures nécessairespour lancer le projet. En tout cas, cela ne va pas tar -der», ajoutera le même inter locuteur. Dans cettecommune où existaient de nombreuses cités de reca-sement à l' exemple de la cité dite de la

" Gendar mer ie" ou celle du stade, les pouvoir spublics ont accordé à l'APC un programme consé-quent de logements qui éradiquera définitivementces poches de bidonvilles. D'ailleurs, celle de la" Gendar mer ie" a été déjà remplacée par desimmeubles et les acquéreurs les ont occupés depuisplus de quatre ans. À ce niveau, il est attendu que lesaménagements soient programmés incessammentd'autant plus que ces résidents avaient déjà recouruà des actions de rue pour se faire entendre. Dans cetteville, des projets de logements sociaux dont les listesauraient été déjà établies attendent d'être attr ibués.«Notre commune a bénéficié de nombreux projetsdont ceux relevant du LSP. Si des retards ont étéaccusés dans l'attr ibution de ces logements, cela estdû sur tout aux manques de cer taines commodités.On ne peut quand même pas reloger des familles sices logements ne sont pas dotés d'électr icité, d'assai-nissement, d'eau et de gaz, sinon les contestationsvont suivre», souligne un ex-élu de l'exécutif. Celui-cireconnaît tout de même que de gros effor ts ont étéfaits durant leur mandat en faisant bénéficier descentaines de familles de toits décents.

Amar Ouramdane

Mercredi 7 février 2018 TIZI-OUZOU 9

AÏN EL HAMMAM Piste menant à Tamjout et Bagalem

Les travaux derevêtement abandonnés

«L’entrepr ise chargée deces travaux est par tiedepuis au moins dix

jours», nous informera un r ive-rain. Les engins et les ouvr iers ontdéser té les lieux, laissant la routedans un état plus désastreuxqu’avant leur ar r ivée. Les gravatsissus du décapage entamé à par tirdu village de Tamejout sontentassés sur les accotements enattendant leur enlèvement qui nesemble pas se dessiner. Aïn ElHammam ne possédant pas dedécharge, le bénéficiaire du mar-ché se trouve contraint de trouverun endroit adéquat pour se débar -rasser de tous ces monticules del’ancien goudron, avant de pré-tendre au bitumage de la

chaussée. «On comprend que l’en-trepr ise ne puisse pas activerdurant les intempér ies. Mais on ne

comprend pas par contre qu’ellene revienne pas durant les joursde beau temps», disent les habi-

tants qui rappor tent les désagré-ments découlant de cette situation.«Ils savaient qu’ils allaient faireface à cer taines difficultés en com-mençant les travaux au mois d’oc-tobre, à l’orée de la saison hiver -nale. Ils auraient mieux fait de nepas toucher la route qui était pluspraticable auparavant. En effet,suite au décapage de l’ancien gou-dron, la chaussée a été déforméepar les engins de travaux publics.Par endroits, des crevasses rem-plies d’eau se sont formées suiteaux der nières pluies. Cer tainsaccusent l’entrepr ise de ne pasavoir entamé les tr avaux parétapes, au lieu de démolir unegrande distance», disent-ils. Lebitumage de cette piste dont lalongueur est estimée à 2 900mètres linéaires nécessite l’emploide gros moyens vu qu’on ne peutpas se permettre de bloquer desvillages entiers pendant plusieursjours. Il faut dire à la décharge de

l’entrepr ise que le mauvais tempsqui a sévi régulièrement sur larégion, ne favor isait pas la posed’un béton bitumineux sous lapluie et le gel. Cependant, leshabitants disent que les jours debeau temps n’ont pas été mis àprofit pour avancer dans les tra-vaux. Pour le moment, seuls lesautomobilistes qui habitent le longde cette route s’y aventurent.Même les fourgons de transpor tqui transitaient par Baqalem pourse rendre à Taour ir t ou Tamedjoutn’y passent plus, pr éfér antprendre un autre chemin, pluspraticable mais laissant en radeles r iverains. Rappelons que lapiste qui fait l’objet de revêtementen BB, relie le village deTamedjout à la RN71 par le lieu-dit «Les Pères». Une seconde opé-r ation ciblant les r uelles deBaqalem devrait se dérouler enparallèle, apprend-on.

A.O.T.

La satisfaction des habitants

de Tamejoutet de Baqalem,

manifestée lors dudébut des travauxde revêtement dela piste qui mène

à leurs villages,n’a pas duré

longtemps.

Tizi-Gheniff

200 logements LSL lancés

La salle de soins de Tachtiouine, l’un desvillages les impor tants de Aït Yahia

Moussa, a été fermée depuis une année. Ladécision a été pr ise par l'ex-directeur del'EPSP de Boghni après qu’une délégationeut été dépêchée sur place et a constaté quela situation dans laquelle se trouvait cetteunité de soins mise en service au début desannées 80 ne répondait pas aux normes.L' infirmière ne pouvait ainsi pas exercer samission dans de bonnes conditions.D'ailleurs, ni l’ancien directeur ni même lemaire ne se sont entendus au sujet de lapr ise en charge de cette structure. «L'ex-directeur de l'EPSP disait que c'était à

l'APC de la prendre en charge, et de soncôté le maire n'a pas accepté parce qu' ilestimait qu' il n'y avait aucune enveloppefinancière disponible à ce sujet. D'ailleurs,l' infirmière a été déplacée de son poste à lapolyclinique du chef-lieu. Aussi, les habi-tants des quatre villages sans compter leshameaux environnants qui dépendent decette salle de soins ont été du coup pr ivés deses services. Aujourd'hui, pour faire vacci-ner un bébé d'un mois, il faudra se déplacerà la polyclinique où il faudra avoir beau-coup de patience vu le nombre impor tantdes personnes qui y viennent», confie unmembre du comité de village.

Dernièrement, lors d'un conseil du comitétechnique de la daïra tenu à Draâ El-Mizan,le nouveau maire avait promis de laprendre en charge dans les PCD, a-t-onappr is. D’apr ès une source proche del’APC, «en pr incipe, elle sera réhabilitéedès que les propositions des PCD 2017seront approuvés». Selon notre premierinter locuteur, le P/APC avait r econnuqu'effectivement une fiche technique lui aété déjà établie et il est attendu qu'elle soitpr ise en charge. «Nous rappelons à l'actuelexécutif que cette salle de soins est uneurgence. Donc, il faudrait la programmer leplutôt possible», soutient le même membre

du comité de village. Il y a lieu de signalerque les autres salles de soins éparpilléesdans les villages de la commune à l'exemplede celles de Tafoughalt et de Tizra Aïssan'ont jamais cessé de prodiguer les soinsaux patients avec bien sûr le passage dumédecin une fois par semaine dans chacuned'elles. Notons, enfin, que cette polycliniquemanque de permanence nocturne. «Toutd'abord, avant de demander son ouver turela nuit, je crois qu' il faut la doter d'agentsde sécur ité», estime une source proche de cecentre de santé.

A. O.

TACHTIOUINE Rénovation de la salle de soins

Le maire tranche pour sa prise en charge

Une caravane de santé sera organisée vendredi prochain àpar tir de 9 heures au niveau du pr imaire du village Ighil

Bouzerou, commune de Béni Aïssi dans la daïra de BéniDouala. «Votre bien-être est notre responsabilité ! C’est pourcela que nous vous informons qu’une caravane de santé seraorganisée au sein de notre village le 9 févr ier 2018. Ce projet aété initié par l’association algér ienne du patr imoine et de l’en-vironnement, nous avons aussi besoin de votre soutien pourmener à bien notre action», selon le communiqué du collectifdes jeunes dudit village. Concernant les objectifs tracés, selonun membre de l’association algér ienne du patr imoine et del’environnement, «c’est d’offr ir des consultations médicalesspécialisées et des soins à la population, ainsi que la sensibilisa-tion sur les maladies les plus fréquentes dans la région, et sur -tout introduire une conscience collective des habitants vis-à-visde ces maladies». Dans le même sillage et pour contr ibuer à laréussite de l’action et répondre aux besoins de la population,des professionnels de la santé, tels des médecins généralistes etspécialistes (rhumatologues, pneumologues, dentistes et ORL)«se por tent bénévoles pour offr ir aux citoyens un accès gratuità des consultations dans les différentes spécialités», ajoute lemême inter locuteur. Lyes Mechouek

Béni Aïssi

Une caravane de santépour Ighil Bouzerou

Mercredi 7 février 2018BOUIRA10

La gare ferroviaire desservie par 2 autorails

Les trains, qui passaientsans marquer de haltes,stationnent le temps

d’embarquer et débarquer lesvoyageurs. De tous les trainsqui transitent par cette gare,il y a deux autorails qui mar-

quent des ar rêts pour les usa-gers de la région. Et c'est àpar tir de dimanche dernierque deux autorails desservantla ligne Alger-Béjaïa mar -quent des haltes au niveau decette structure. Le premierautorail qui provient d'Algerà destination de Béjaïa entre à

la gare d'Ahnif à 9h20,indique un cheminot. Alorsque l'autre autorail qui par tde Béjaïa vers Alger ar r ivevers la même gare d'Ahnifvers 17h00. Ce qui va per -mettre aux voyageurs issus dela r égion d'Ahnif et de lavallée du Sahel de rejoindre

les deux destinations précitéesentre autres.«L'aménagement de deuxar rêts au niveau de notre gareest une bonne chose pournous les habitants d'Ahnif,entre autres. Cela nous per -met d'atteindre par exemplela capitale ou la ville de Béjaïasans transiter par la voie ter -restre où des bouchons etautre embouteillages sont deplus en plus nombreux. Celafait des années que nousattendons cette remise en ser -vice de notre gare fer roviaire.Aujourd’hui, à notre grandesatisfaction, c'est chose faite.Cependant, j'aurai aimé voird'autres trains marquer deshaltes au niveau de cetteenceinte fer roviaire», indiqueun habitant d'Ahnif-centre.Par ailleurs, les habitants decette localité n'ont pas cesséd'attirer l'attention des pou-voirs publics sur la nécessitéd' installer une passerelle quienjambe les rails pour proté-ger les habitants et notam-ment les élèves de l'école AliBoubi laquelle jouxte cettegare. «La mise en place d'unepasserelle au niveau de cettegare est une nécessité absoluepour protéger nos habitantssur tout les enfants», préconi-se un autre habitant.

Y. S.

Après l'ouverturede la gare

d'Ahnif, au termede travaux de

réhabilitation etde ravalement defaçade, le service

ferroviaire arepris récemmentau grand bonheur

des usagers deschemins de fer.

Ainsi, laditeenceinte est,

depuis quelquesjours,

fréquentableaprès des années

de fermeture etd'abandon.

AHNIF Après une longue période de fermetureEl-Mezdour

Les citoyens de la commune d’El-Mezdour,située à l’extrême sud-est de la wilaya de

Bouira, se mobilisent depuis la semaine dernièrepour récolter une somme de 100 millions decentimes, nécessaires pour opérer l’enfant de 13ans Kaïs Derradji, atteint d’un handicap physiquemajeur. La famille de ce malheureux enfant, trèspauvre, démunie et amoindr ie a sollicité l’aide etla solidar ité des citoyens de cette localité, qui ontrépondu favorablement à leur appel. Ces derniersse sont mobilisés d’une manière individuelle ou àtravers les associations locales et les comités dequar tiers pour la collecte de cette somme, et aussipour permettre à l’enfant Kaïs de subir cetteintervention chirurgicale, qui ne peut pas êtrefaite dans les hôpitaux algér iens. Son transfer t àl’étranger, en Tunisie plus exactement, demeurel’unique espoir pour sauver l’enfant malade etpour qu’il puisse retrouver toutes ses facultésphysiques et morales. Ainsi et depuis la semainedernière, une campagne pour la récolte de fonds aété menée à travers les quar tiers et les villages decette commune, mais aussi dans d’autres villes dela wilaya et également sur les réseaux sociaux. Lescitoyens bénévoles, les jeunes pluspar ticulièrement ont diffusés des appels à l’aide etdes affiches avec photo et des informations sur lamaladie de l’enfant devenu aujourd’huihandicapé. Une page Facebook a été spécialementcréée pour soutenir cette campagne, et fairetransmettre cet appel au plus grand nombred’Algér iens. Contacté par nos soins, dans le soucid’avoir plus d’informations sur ce cas, M.Derradji Abdeslam père de l’enfant Kais, nousinformera que son fils a déjà subi uneintervention chirurgicale l’année dernière enAlgér ie, mais sans grand résultat. Il explique queson transfer t en Tunisie demeure l’unique espoirpour faire guér ir Kaïs, qui est atteint d’un gravetraumatisme crânien depuis 2017. Ce traumatismea causé à l’enfant une incapacité physique totaleet des difficultés pour par ler. «Mon fils a étévictime l’année dernière d’une chute sur la tête,alors qu’il jouait avec ses amis près de la maison.Après avoir été hospitalisé pendant plusieursjours à l’hôpital de Sour El-Ghozlane, il est sor tinormalement. Mais des complications sontapparues quelques jours seulement après sa sor tiede l’hôpital. Après un nouvel examen médical, lesmédecins l’ont opéré dans un hôpital à Alger.Malheureusement, son cas n’a fait que s’aggraveraprès cette intervention, jusqu’au jour où il acomplètement perdu la capacité de marcher et ilest devenu handicapé !» dira le père de l’enfant,avant d’ajouter que des médecins algér iens n’ontr ien pu faire face à ce cas très compliqué : «C’estnos médecins qui m’ont conseillé de transférerKaïs dans un hôpital tunisien pour uneconsultation. Grâce au soutien financier de nosvoisins, j’ai pu le transpor ter en Tunisie où desmédecins m’ont confirmé qu’une nouvelleintervention chirurgicale est possible, grâcenotamment à une technologie de pointe. Le coûtdes soins s’élève à 100 millions de centime, unesomme dont je ne dispose malheureusement pas».M. Derradji dira qu’il a été très ému par le grandélan de solidar ité des citoyens de cette région :«Nous avons déjà récolté plus de 30 millions decentimes, et nous avons un énorme espoir dans lagénérosité des citoyens de notre wilaya et desAlgér iens en général». À noter enfin qu’uncompte CCP a été mis en place pour la collecte dedons au profit du petit Kaïs, il s’agit du compte n°0022231524 clé 21. Massinissa A.

Solidarité pour sauver Kaïs

Le quartier sud sans éclairage public El Adjiba

L' éclair age public s'avèreêtre d'une nécessité pr i-

mordiale pour la sécur ité despersonnes et des biens. Sanscette commodité, les habitantssont contraints de sor tir lestorches pour voir où mettreles pieds durant la nuit. Aussi,le sentiment d' insécur ité setrouve exacerbé et les habi-tants passent leur s nuits àguetter le moindre bruit. Enl'absence de la lumière toutpeut ar r iver comme le vol, la

destruction et les agressionsen sus des cambr iolages. Cettesituation reflète un peu plusclairement l'état dans lequelse trouve le quar tier sud duchef-lieu d'El Adjiba, où,selon des sources locales, l'é-clairage public y est défec-tueux et ce depuis dessemaines déjà. «L'éclair agepublic n'a pas été rénové, etnotre quar tier est plongé dansle noir. Une fois la nuittombée, seules les lampes

externes des habitations don-nent un semblant de lumièredans la rue, sinon tout estplongé dans l'obscur ité. Nousavons peur pour nous-mêmes,nos biens et cela reste légiti-me, d'autant que l’obscur ité,comme il est connu, est l'occa-sion pour les cambr ioleurs etles voleurs pour commettreleur for faits. Ainsi, nousdemandons aux autor itésd’intervenir pour r égler ceproblème qui n'a que trop

duré», insiste l'un des habi-tants de ce quar tier. Cettecommodité de l' éclair agepublic est devenue un vraiproblème du moment qu'elleaccuse des carences à cer tainsendroits de la ville d'ElAdjiba. L'extension du tissuurbain induit l'extension dur éseau de l' éclair age pourpermettre aux habitants devaquer à leur s occupationssans se souci de leur sécur ité.

Y. S.

SAHARIDJ Hausse des tarifs de transports

L' augmentation des tar ifs du transpor tde voyageurs r isque de faire un effet

boule de neige, dans l’ensemble des com-munes de la daïra de M'Chedallah, à l’estde la wilaya de Bouira. Pour rappel, uneaugmentation de 5 DA a été décidée parles transpor teurs exerçants sur la lignede M'Chedallah vers la localité d’AssifAssemadh. Ce qui a été à l'or igine d'unemontée au créneau des citoyens, qui ontbloqué mercredi dernier le chemin dewilaya CW98. Samedi dernier, c'était autour des transpor teurs assurant la des-ser te de M'Chedallah vers la communede Sahar idj qui ont appliqué une aug-mentation de l’ordre de 5 DA sur unecour te ligne, ne dépassant guère les 6

kms. C'est à par tir du début de cettesemaine que ces derniers ont appliquécette nouvelle tar ification d’une manièreunilatérale. Le pr ix du ticket sur cetteligne est passé donc de 25 à 30 DA. Uneaugmentation qui va sans doute provo-quer une réaction des citoyens cela pourplusieurs raisons. À commencer par ladistance entre ces deux communes, etaussi pour le bon état de la route de cettedesser te, qui est un tronçon de la RN30flambant neuf ayant bénéficié récem-ment d'une opération de modernisation.Et enfin, la piètre prestation de serviceoffer te par ces transpor teurs qui conti-nuent à exercer avec des four gonsvétustes et vieux d’une vingtaine

d’année. Ces véhicules de transpor t n’of-frent aucun confor t. Il faut aussi préciserque la major ité de ces transpor teurs tra-vaille en noire, sans aucune autor isationde la par t de la direction des transpor ts,autrement dit sans aucune assurancepour les usagers. Un cas qui a fait coulerbeaucoup d'encre et de salive, sans quer ien ne soit fait jusqu’à présent pourrégular iser ces transpor teurs fraudeurs.L'augmentation n'étant qu’à sa premièresemaine, aucune réaction de protestationn'a été enregistrée pour l’instant par lesusagers.

Oulaid Soualah

La population interloquée !

L’or ganisateur duconcours, Hacène Nebr i,nous a confié avant le

début des épreuves : «Il nous afallu six mois de travail pourtout organiser. Une cinquantai-ne de jeunes filles, issues depresque toutes les localités de lawilaya, se sont inscr ites». Quantaux cr itères retenus, notreinter locuteur dira : «L’âge exigéest entre 16 et 23 ans, il faut êtrerésidente de la wilaya, avoir unetaille d’au moins 1,68 m, avoirle niveau de terminal et plus,par ler kabyle en premier lieu etmaîtr iser d’autres langues tellesl’arabe, l’anglais et le français,en plus bien sûr du cr itère debeauté, de belle démarche etd’élégance». Nous apprendronsque le nombre de jeunes fillessélectionnées était de 18 pour lafinale. M. Hamdad Fayçal, pré-sident du jury Miss Algér ie etMiss Tizi-Ouzou nous dir aquant à lui : «La lauréate de

cette 5ème édition par ticiperaau concours Miss Algér ie quiaura lieu le 30 Mars 2018 àAlger ». Le concour s s’estdéroulé en deux temps :d’abord l’élimination de 8 can-didates dans le premier tout,puis de 5 autres au 2ème tour.Entre les deux tours, le public aeu droit à une animation ar tis-tique assur ée par de jeunes

talents : Fella, Dj. Missou,Billal, Miloud et Sido qui tour àtour ont fait danser la salle. Enfin de concours, 5 lauréates ontété retenues : Le titre de MissTizi-Ouzou à été décerné à MlleAmdik Massicilia, 17 ans, deTigzir t, lycéenne en classe ter -minale. La 1ère dauphine estMlle Djezar Chahinaze, 19 ans,Tizi-Ouzou, élève au lycée El

Khansa. La 2ème dauphine estMlle Kaced Litissia, 17 ans, dulycée d’Aïn El Hammam. La3èmedauphine est Mlle SarahMahmoud, 20 ans, de Tizi-Rached, étudiante à Hasnaoua.La 4ème dauphine est MlleAguini Amel, de Tigzir t,Technicienne supér ieure enTour isme.

M A Tadjer

Mercredi 7 février 2018 CULTURE 11

Maison de la culture Mouloud MammeriLa 5ème édition

de MissTizi-Ouzou

s’est déroulée àla Maison de laculture MouloudMammeri, dansl’après-midi de

samedi dernier,en présence

d’une assistancenombreuse.

Élection de MissTizi-Ouzou 2018

Théâtre régional Kateb Yacine

Le public de Tizi-Ouzou a été gratifié,samedi der nier, d’une remarquable

prestation du jeune chanteur MohamedMaâmar, dans son style andalou, auThéâtre régional Kateb Yacine, en présencede la directr ice de la culture, Mme NabilaGouméziane, du directeur du théâtre KatebYacine, M. Far id Mahiout, et du directeurde l’Opéra d’Alger, Noureddine Saoudi.L’orchestre était composé de 13 musiciens,sous la direction de Zer rouk Mokdad. Dèsles premières notes, les spectateurs furent

happés par une musique mélodieuse quiplongea la salle dans une cer taine ferveur.Le plaisir dura 2 heures, avec un enchaîne-ment d’une nouba gher ib, sedar, sbahi,deradj, intiraf et ikhlas. Puis, le chanteurinterpréta le classique «Mmin ibat irahilehbab» avec 2 modes : zidane et el gher ib.Les spectateur s ponctuèrent la fin dechaque morceau par des applaudissementsnourr is.M A Tadjer

La musique andalouse emballe le public

La grande star de la chanson kabylesentimentale, Farid Ferragui, sera de

retour sur la scène parisienne après unelongue absence. Il donne rendez-vous àses nombreux fans, le 11 mars prochain,dans une splendide salle de 3 000 placesaux Docks de Paris Pullman, à 16H. Lechanteur a bien marqué sa présencedepuis le début de l’année 2018, enparticipant à plusieurs activités. Il aeffectivement paraphé la clôture desfestivités de Yennayer à Oran, où sonpassage a été une réussite totale.Ferragui a aussi participé, le 27 janvierdernier, à l’hommage rendu à MatoubLounes, au stade du 1er Novembre deTizi-Ouzou, en présence d’El Hadi OuldAli, le ministre de la Jeunesse et desSports, Kheïreddine Zetchi, président dela Fédération algérienne de football,ainsi que de grandes figures de laprestigieuse équipe de la JSK des années1980. Pour rappel, Farid Ferragui sera leparrain et l'invité d'honneur de la 16eédition du Festival de la poésieorganisée par l’association culturelleAdrar n’Fad, sur les hauteurs d'Aït-Smaïl à Béjaïa, le 23 mars prochain.Radhia B.

CONCERT Aprèsune longue absence

Farid Ferragui de retour sur lascène parisienne

Chanson

Hamliyi negh karhiyi,nouvel album deSaidani Rabah

Au mois de décembredernier est sorti le

nouvel album deSaidani Rabah, intitulé

«Hamliyi neghkarhiyi». Composé de 9titres, l’album est un

hymne à l'amouret un plai-

doyerpour laterre

natale. L’artiste y aborde également les boule-versements sociaux et le renversement de l'é-chelle des valeurs. Dans «Ayin ethzoukhem» et«Athamourth ideflawen», il fustige les faiseursde fausses promesses au peuple. L'amitié et sespéripéties et la vieillesse sont également dessujets qu’il traite dans «Karhaghk alemri».L'album contient aussi des textes consacrés à lafidélité en amour et à la réception amoureuse,des thèmes dans lesquels Rabah Saidani excel-le, portés par de belles mélodies, exécutéesavec harmonie, comme dans la nouvelle ver-sion de «Oulis Dhalhakem». Les férus de lavraie chanson kabyle ne seront pas le moins dumonde déçus. Rabah Saidani les replonge dansla nostalgie des années d'or, fidèle à son par-cours artistique très prolifique.Merzouk Haddadi.

«L’andalou à Tizi-Ouzou se por tebien et les associations de cette ville

ont rempor té des pr ix à deux repr isesdurant la 6ème et 7ème éditions duFestival de la musique andalouse senaâd’Alger en 2013 et 2014. Nous avonsdécouver t un orchestre de Tizi-Ouzou quia fait une très belle prestation. Les ateliersde formation font du bon travail».

«J’ai commencé àchanter l’andalou

avec Cheikh Amar Dr issen 1995, à la maison dejeunes de la haute ville deTizi-Ouzou. En 1997, j’aifait un passage à la maisonde la culture MouloudMammer i puis j’ai fait mes

études à Alger. Enparallèle, j’ai sor ti unalbum en 2015 intitulé«Naghfel», avec desrepr ises de titres dechanteurs kabyles telsSlimane Azem, ElHasnaoui, Samy Djazaïr i etCheikh Nourredine. Le

deuxième album est enpréparation. La musiqueandalouse s’est répandue àTizi-Ouzou, il y a unepépinière de jeunes talentsdans les différentesmaisons de jeunes et lesateliers à la maison de laculture.

«Je suis un élève des grands maîtres del’andalou tels Abdelkr im Dali et

Belhocine entre autres. J ’ai enseigné lamusique au conservatoire et dans desassociations. Quand j’écoute les Achewiqkabyles, je perçois une emprunteandalouse. Nous constatons que le styleandalou a un bon ancrage ici à Tizi-Ouzou. Les éléments de l’orchestre sont

issus de plusieurs régions d’Algér ie etnotre souhait est de nous produire endehors de l’Opéra afin de pouvoir aiderles jeunes. Il ya trois orchestres régionaux,Tlemcen, Alger et Constantine, et unorchestre national qui regroupe les trois,ainsi qu’un orchestre composé d’ar tistesfemmes».Propos recueillis par M. A. T.

MOHAMED MAÂMAR (Chanteur)

“La musique andalouse s’est répandue à Tizi-Ouzou”

NOUREDDINE SAOUDI, directeur de l’Opéra d’Alger

“Je perçois une emprunte andalouse dans les Achewiq kabyles”

M. ZERROUK MOKDAD(Chef d’orchestre)

“Les ateliers de formation à Tizi font du bon travail”

Coin cuisine

Djamel adressa à la jeunepatronne un regard ahur iqui dur a cinq bonnes

secondes au point où celle-ci s’ensentit gênée et ébaucha un sem-blant de sour ire pour se donnerune contenance :- Hé ! Pourquoi me regardes-tuainsi, Djamel ?- Je suis surpr is par ta méthodede recrutement, Djamila.- Tu la trouves or iginale, n’est-cepas ?- Très or iginale.- Mais détrompe-toi, c’est uneméthode que j’utilise pour la pre-mière fois. Je sais de quoi tu escapable parce que je t’ai vu tra-vailler à Oran. J ’ai entendu lamanière avec laquelle tu par laisavec ceux qui sont entrés dans tonstand.- J ’ai du mal à croire, Djamila,que tu t’es approchée du stand

sans que je ne te remarque.- C’est pour tant la vér ité. Tu nem’as pas remarquée tout simple-ment parce que tu étais concentrésur ton travail. Plus r ien autourde toi n’existe quand tu es danston travail. C’est une qualité rareaujourd’hui où les gens pointentet quittent le lieu de leur travailqui les nour r it pour tant. C’estdingue, n’est-ce pas, Djamel ? Ontr iche avec ce qui nous nourr it !- C’est vrai. C’est une des formesde l’ingr atitude dont l’hommefait montre dans sa conduite quo-tidienne.- Bon. Qu’est-ce qu’on fait,Djamel ? Tu commences à tra-vailler ici ou tu préfères voir lesautres entrepr ises ?- Je ne sais pas, Djamila. Pourmoi, le fait de quitter mon emploiactuel, c’est déjà une très grandesatisfaction.

- Très bien. Je te confie lagestion de cette entrepr ise defabr ication de déter gents.Demain, je te pr ésenter ai auxemployés.Elle s’inter rompit pour regarderson bracelet-montre.- Il est presque midi, je t’invite àdéjeuner, Djamel, et nous en pro-fiterons pour discuter de tonsalaire.- Oh ! Djamila, c’est trop discuterde mon salaire dans un restau-rant.- Non, ce n’est pas trop. Tu asémis des remarques per tinentessur l’entrepr ise et cela mér ite dela haute considération. Et je suiscer taine que si tu t’étais concen-tré un peu plus dans ton observa-tion, tu aurais découver t d’autresanomalies.- Ce ne sont pas vraiment desanomalies, Djamila. Mais des

astuces de management à ajouter.- Et en plus, tu te montres indul-gent, Djamel, et je t’en remerciemais ce que tu as remarqué, cesont des er reur s, de petiteser reurs peut-être, mais mises lesunes à côté des autres, cela crée ceque l’on appelle une mauvaisegestion. Une mauvaise gestionqu’on finira par payer au bout ducompte. Tu n’es pas d’accord,avec moi ?Après un moment d’hésitation, ilrépondit :- Je suis d’accord avec toi. Ce sontles petites er reurs qui font lesgrosses catastrophes.Djamel sour it intér ieurement etse dit que la grosse catastropheserait qu’il n’épouse pas la belleet jeune patronne qui semblaitconquise par son charme.

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous

(20ème partie)

Sagesse et éducation ancestralesSept sœurs au fond d’un puits

Mercredi 7 février 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (28ème partie)

Au bout d’un moment, les sept sœursar r ivèrent à proximité de l’un des trous

qu’elles avaient creusés autour de leurdomaine et camouflés avec des branchagespour que les éventuels intrus ne les voientpas et qu’ils s’y laissent prendre. Les cr isavaient cessé et les sept sœurs entrepr irent

de s’approcher précautionneusement dubor d du trou dont elles n’étaient plusséparées que de dix pas environ. Saadia,l’ainée, chuchota à ses sœurs :- Restez der r ière-moi ; c’est moiqui vais regarder à l’intér ieur du trou.Les six sœurs obtempérèrent mais se tinrent

prêtes à parer à toute éventualité. Au fonddu trou, il y avait un jeune homme. Il étaitassis en tailleur et se tenait la tête.- Qui es-tu et que fais-tu à l’intér ieur denotre domaine ?- Je ne faisais r ien de mal. Je suis un chas-seur ; en poursuivant une gazelle, je me suiségaré et retrouvé ici.Amina, qui s’était approchée du bord dutrou, en catimini, donna son avis :- Je pense qu’il dit vrai, Saadia. Regarde, àcôté de lui, il y a un arc, des flèches, unegrande gibecière et des cordes destinées trèsprobablement à ligoter les proies qu’il cap-ture.- Hum…je crois que tu as raison, Amina.- Saadia, demande-lui s’il est seul ou s’il estvenu avec d’autres personnes.Le jeune homme répondit :- Je suis sor ti de la maison avec mes sixfrères mais par la suite nous nous sommesséparés, chacun ayant poursuivi une proiedifférente.- Vous vous êtes séparées ? fit Amina. Et tune sais pas si un de tes frères a pr is la mêmedirection que toi ?- Je les ai tous vus prendre d’autres direc-tions ; il n’y a que moi qui suis entré dans

votre domaine.Les sept sœurs se regardèrent et se concer tè-rent sans avoir besoin de se par ler. Aminafinit par donner son point de vue à voixbasse.- À mon avis, on devrait le faire sor tir et luidemander de s’en aller. Et s’il fait montre dequelque hostilité, nous le tabasserons avecnos gourdins.- Vas-y, Amina, explique-lui ce que nousallons faire, fit Saadia.- D’accord.Puis, se tournant vers le jeune chasseur :- Ecoute-moi bien; nous allons te faire sor tirde là mais tu laisses au fond de ce troutoutes les armes que tu as sur toi. Une foissor ti, nous te donnerons un cheval et tu t’eniras pour ne jamais revenir ici.- Oui, oui, d’accord, je m’en vais. Il estinutile de me donner un cheval, j’en ai un.Je l’ai laissé non loin d’ici parce que, à pied,j’avais des chances de surprendre la gazelleque je poursuivais.Dès que le jeune chasseur fut sor ti du trou etque les sept sœurs l’eurent vu, leurs cœursse mirent à battre plus vite et plus for t: ilétait très beau.

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oranoù il participait à un salon

professionnel. À Chlef,l’un des pneus de sa

voiture éclate et il n’a pasde roue de secours. Alorsqu’il se demandait ce qu’il

y avait lieu de faire pourpoursuivre sa route vers

Alger où il habite,quelqu’un d’inattendu sepropose de l’aider : une

jeune et très belleautomobiliste. Celle-ci lui

offre un pneu avec unejante neuve et lui apprend

que son père vend despneus et des pièces

détachées automobiles.En lui offrant cette roue,

en contrepartie, ellecompte sur lui pour

lui communiquerrégulièrement l’état

de son usure pour lesbesoins d’une étudequ’elle mène sur les

produits que son pèrecommercialise.

Arrivée devant un barragede police, la jeune fille

téléphone à Djamel.Celui-ci répond sans

réfléchir et il se fait retirerson permis de conduite.

Mais à sa grande surprise,la jeune fille intervient etparvient à le sauver une

seconde fois d’unesituation très délicate.

Résumé

Rabah, père de sept filles est triste. Sa fille ainée le remarqueet lui en demande la raison. En guise de réponse, elle a droit

à des propos ambigus. Pis, la tristesse du père s’aggrave parceque sa fille n’a pas deviné les raisons de sa mélancolie. Puis,

il explique à sa fille que sa tristesse est due au fait qu’il n’ait pas de fils. La tristesse du malheureux père s’aggrave lorsque son épouse meurt.

Il se remarie avec une femme qui s’avère au bout de quelques jours méchanteavec ses sept filles. Elle va jusqu’à exiger qu’il se débarrasse d’elles. Rabah

obéit à son épouse, il emmène ses sept filles dans la forêt et les y abandonne.Grâce à une ruse, Amina parvient à retrouver le chemin de la maison. Les sept

sœurs, à leur grande stupeur, surprennent leur père en train de diner tout enriant aux éclats, alors qu’il devrait être inquiet d’être revenu de la forêt sans

elles. Quelques jours plus tard, Rabah fait sortir ses filles de la maison pour laseconde fois: cette fois, il leur avait fait croire qu’ils allaient à une fête mais il

s’est arrangé pour qu’elles se retrouvent au fond d’un puits.

Résumé

(Un conte de l’Est algér ien)

C’est la direction de la jeu-nesse et des spor ts de lawilaya de Bouira qui a été

der r ière cette initiative. En colla-boration avec la Fédération algé-r ienne de rugby, la DJS a orga-nisé des formations accélérées au

profit d’éducateur s spor tifs,exerçant à temps par tiel cettediscipline, encore toute nouvelle

en Algér ie. La première forma-tion, qui s’est déroulée en avr ilde l’année der nière, avaitregroupé un total de vingt édu-cateurs, alors que la dernière en

date, dispensée durant les vingt-trois et vingt-quatre décembredernier, avait réunit vingt-huitéducateur s spor tifs, dont desfilles. Notons que les formationsen question ont été chapeautéespar le DTN de la fédération algé-r ienne de rugby et formateur«wor ld r ugby», le TunisienSahraoui Mohamed en l’occur -rence. Rencontré au niveau de lasalle des réunions de l’OPOW«Rabah Bitat», celui-ci s’est ditoptimiste quant au développe-ment de cette discipline dans lemilieu spor tif algér ien, en géné-ral, et de Bouira en par ticulier,où il s’est dit «épaté de décou-vr ir tout le potentiel en infra-structures spor tives dont disposecette wilaya», ce qui augure,selon notre inter locuteur, d’unbon avenir pour ce spor t collec-tif.

M’hena A.

Mercredi 7 février 2018SPORT22

RUGBY La discipline fait son apparition à Bouira

Naissance de trois clubs

Pas moins detrois clubs deRugby ont vu

le jour dans lawilaya de Bouira.

Il s’agit d’AmelBouira,

Moustakbel AïnBessem et unesection du club

Olympique deRaffour, en

attendant unquatrième, à

Lakhdaria,qui sera créé

incessamment.

RÉGIONALE 1 JS Akbou

Dur sera le maintien !D’aucuns savaient que la 16e journée allait

être d’une extrême importance pour lesformations impliquées dans la course pour lemaintien. La formation de la JS Akbou a calé denouveau face à la JS Boumerdès dans le matchqui s'annonçait comme un rendez-vous décisifpour les protégés du nouvel entraineur KamelBouzit qui n'avaient pourtant pas le droit à l'er-reur surtout en cette seconde phase où chaquepoint de gagné ou de perdu vaut son pesant d'or.C'est la totale désillusion avec ce reversconcédé à Ouzellaguen face aux coriaces ban-lieusards algérois qui ont bien joué le coupdéfensivement. Une défaite qui pourrait s'avérerlourde de conséquences pour l’équipe d’Akboulors du décompte final. Il faut dire que le der-nier échec de la JSA au moment où les autrescandidats au maintien (JST, USMDBK et autreESA) ont pris des points, est venu compliquerla situation des coéquipiers de Yacine Akkouchequi se retrouvent désormais à la quinzième etavant dernière loge, synonyme de relégable.Toutefois, à 14 joutes de la fin du championnat,rien n'est encore acquis même pour les forma-tions les plus régulières à l'instar de l’ESA,NRDI, WBS, ESMB et même l'OTR.Cependant, avec les contre performances ali-gnées par la JSA, même les plus radicaux dessupporters des Jaune et Bleu sont en mesured'avancer que leur club est mal en point et queles choses sont devenues un peu plus compli-quées que prévues surtout que l'étau se resserrede plus en plus. Avec sa dégringolade après cedernier revers chez elle, au moment où lesautres concurrents ont affiché clairement leursambitions en marquant des points, la JSA paraîten mauvaise posture. Ils cèdent ainsi du terrainpour se retrouver menacé plus que jamais dupurgatoire avec ce peu enviable rang au classe-ment. C'est dire que pour les Djayet, Beladjet,Lardjene et Bouchouchene, la tâche n'est guèrefacile. Mais en football, ne dit-on pas que leschoses évoluent vite et que tout demeure pos-sible dans ce championnat qui n'a pas dévoilétous ses secrets. Il paraît impératif que lesAkkouche, Hamimi, Nait Slimane, Khettal etconsorts gagnent toutes leurs rencontres à domi-cile, mais ils devront aussi grignoter quelquespoints lors de leurs déplacements notammentdevant les concurrents directs au maintien. Desconditions de succès obligatoires pour les repré-sentants du grand pôle d'Akbou s'ils désirentréellement sauver leur club du purgatoire. Unemission certes difficile mais pas du tout impos-sible.Zahir Ait Hamouda

MOHAMED SAHRAOUI, DTN à la Fédération

algérienne de rugby et formateur «World Rugby»

Le directeur technique national(DTN) à la Fédération algériennede rugby, Sahraoui Mohamed,parle dans cet entretien dudéveloppement de cette nouvellediscipline sportive en Algérie,qu’est le rugby, ainsi que sapromotion dans les différentesrégions du pays.

La Dépêche de Kabylie :À quelle stratégie obéit votre présenceà Bouira?Mohamed Sahraoui :

C’est pour ladeuxième fois

que je merends à

B o u i r adans lac a d r ed e sstages def o r m a -tion, unp r o -g r a m -

me lancé

par la Fédération Algér ienne de Rugby danssa stratégie de développement de cette disci-pline spor tive dans les différentes régions dupays. Notre objectif est de préparer des clubsde rugby, à commencer par la formation debase au profit des jeunes entraîneurs, ledéveloppement de la pratique du rugby etson extension à l’échelle nationale, ainsi quela création des clubs de rugby et des ligues.

Le rugby reste une nouvelle disciplinesportive en Algérie, peut-on savoircombien de ligues ont déjà été créées ?

Pour le moment, il existe officiellementquatre ligues : une ligue à Oran, une autre àAlger, à M’Sila et à Blida. On compte déjà 21équipes auxquelles s’ajoutent les trois clubscréés dans la wilaya de Bouira. J ’étais épatéde découvr ir tout le potentiel en infrastruc-tures spor tives dont dispose cette wilaya, desatouts qui aideront au développement durugby, sans oublier l’intérêt affiché par lesspor tifs de la région à cette discipline. Oncompte déjà quelques 50 éducateurs qui ontsuivi la formation d’éducateur spor tif enRugby, 1er degré, une formation théor ique etpratique de base sur tous ce qui a trait à ladiscipline. Le plus impor tant est dans la for -mation des éducateurs qui se chargeront, àleur tour, du suivi et de la formation desjeunes Rugbymans, et entraîneront les clubs

déjà existants.À votre avis, le rugby a-t-il un avenir en Algérie ?

Depuis sa création en 2015, la FédérationAlgér ienne de Rugby à XV avait tr acécomme objectif la promotion de la pratiquede Rugby en Algér ie. Le pays compte unebonne vitr ine à travers son équipe nationalede rugby, qui, pour sa première par ticipationà une compétition officielle, le 5 Novembredernier, a rempor té la «Rugby Afr ica SilverCup 2017», en battant la Zambie sur le scorede 30 à 25. L’Algér ie a aussi été finaliste lorsdu tournoi Tr i-nations qui s’est déroulé auMaroc du 17 au 23 Décembre dernier. Aprèsavoir battu la Tunisie de 36 à 13, l’équipeAlgér ienne s’est inclinée en finale devant leMaroc sur le score de 20 à 13. Aujourd’hui,le seul souci de la Fédération est la promo-tion de la discipline, même si une wilaya nedispose pas du nombre de clubs qu’il fau-drait pour la création d’une ligue de wilaya.Les clubs seront affiliés aux ligues voisines,exemple pour la wilaya de Bouira qui pour ras’affilier à la ligue d’Alger. Toutefois, il fautse montrer patient et, sur tout, tr availlerdavantage. Si on continue sur cette optique,l’Algér ie pour ra prendre par t à la coupe dumonde prévue en 2023 en France.

M. A.

«Notre objectif : Promouvoir cette discipline en Algérie»

IMAD AKLICHE,

dirigeant du club O Raffour

«Pour le moment, notre clubcompte deux sections

(minimes et cadettes, filles etgarçons). On s’entraîne au niveaude la salle des sports, où onenseigne aux joueurs les tech-niques de base de la discipline,comme le plaquage, commenttomber, faire la passe... Ce quinous motive encore plus, c’est lefait que la Fédération a mis ànotre disposition des moyensmatériels, en sus d’une formationgratuite. On est sur la bonnevoie».

«C’est sur la bonne voie»

KAMEL BOUTRIG,président du club Amel

«C’est une nouvellediscipline en Algérie et

à Bouira. Tout a commencésuite à un contact émanant de laFédération algérienne de Rugby.Aujourd’hui, on est audeuxième stage auquel pasmoins d’une trentaine destagiaires, dont des filles,prennent part. Il faut dire que lerugby a de la place dans notrewilaya».

«Le rugby a sa placeà Bouira»

SAMIR MEBARKI, conseiller

technique régional à la FAR

«Notre objectif est d’aider le lancement de cette discipline dansles différentes régions de la wilaya, pour atteindre le nombre

qu’il faut, à savoir six clubs, afin de créer une ligue de wilaya.Présentement, on est affiliés à la ligue de Rugby d’Alger. La priorité,c’est de promouvoir cette discipline à travers le territoire de lawilaya et de créer d’autres clubs. Par la suite, on pourra organiserdes championnats régional et national de rugby. On compte déjàune équipe sénior, celle d’Amel de Bouira. Je tiens à remercier laDJS pour son aide dans la prise en charge des stages de formationd’avoir mis à notre disposition les infrastructures sportivesnécessaires à la pratique de ce sport collectif». Propos recueillis par M. A.

«La priorité, c’est la création d’autres clubs»

INTER-RÉGIONSAli Boukharouba,président du MB Bouira

«On bousculerala hiérarchie»

Rencontré lors du match ayantopposé le MBB au DRB Baraki, le

président de la section football du MBBouira Ali Boukharouba dira : «Il y ades gens malintentionnés qui font despieds et des mains pour bloquer leMBB dans son ascension». Le problè-me, enchaîne-t-il, «ne se situe pas auniveau des pouvoirs publics, mais dansleurs entourages». Il viendra le momentopportun, menace-t-il, «où je déballeraitout. J’ai un tas de choses à révéler surcertaines personnes qui depuis desannées font du mal au sport en général,à Bouira et au MBB en particulier».Pour conclure, Boukharouba avance :«Il est vrai qu’on a beaucoup de pro-blèmes d’ordre financier, aucun sousn’est entré dans les caisses du clubdepuis l’été dernier. Mais Bouiracompte des hommes. Lors de cettephase retour, le club aura son mot àdire. Nous avons une bonne équipecapable de bousculer la hiérarchie etterminer parmi le peloton de tête». M. A.

Joint pour en savoir davantagesur cette affaire, le présidentdu conseil de gestion,

Mustapha Rezki, répond que «ladirection du MOB n’a r ien à voiravec tout ce qui se dit surl’empêchement des suppor ter s

oranais d’accéder au stade. Lorsde la réunion de sécur ité, nousavons accordé 1 200 billets comme

le stipule la loi. Le jour du match,nous avons r équisitionné uncer tain nombre de stadier s au

niveau des trois tr ibunes réservéesaux Oranais. Le délégué du matcha mentionné dans son rappor t que

les conditions nécessaires ont étépr ises par les Béjaouis pour bienaccueillir les suppor ters du MCO,donc on a fait notre travail et pourprouver notre bonne volonté detour ner la page, on a pr is enchar ge le séjour de l’équipeoranaise à Béjaïa.»

Quatre mensualitéspour lesfonctionnairesLa direction du MOB a procédéau r èglement de quatremensualités pour tous lesfonctionnaires du club, mêmeceux écar tés dernièrement suite àleur mouvement de gr èvedéclenché pour réclamer leur dus.Ce geste a été concrétisé grâce àMM Boudiab et Zizi qui ontavancé ensemble la somme d’unmilliar d apr ès le blocage ducompte bancaire de la société parl’agence Tourning club.

Z. H.

La Dépêche de Kabylie :Quel est l’état d’espritdu groupe et comment gérez-vous cette mini-trêvedu championnat ?

Abdelouahab Belgherbi : L’ambianceest excellente aux entrainements oùtout le monde cravache dur pour achever,dans les meilleures conditions, lapr épar ation de la suite du parcour s.D’ailleurs, tout le programme tracé par lestaff technique a été respecté à la lettre. A

présent, nous n’avons d’yeux quepour les matchs restants, avec unseul mot d’ordre : récolter le plusgrand nombre de points pourpouvoir réaliser nos objectifs enfin de saison. Aucun ratage ne

ser a per mis désor mais,notamment chez nous, si onveut rester toujour s encourse pour l’accession.

Justement, d’aucunsestiment que l’affiche devendredi contre l’ASAMconstitue le match de lasaison pour votre équipe.Un commentaire ?Tout à fait, cetterencontre contre leleader ser a la clé del’accession pour nous.

C’est un rendez-vous capital au cour sduquel on donnera tout sur le ter rain pourprendre les trois points de la victoire. Ledéfi en vaut vraiment la peine. Il faut sor tirle match qu’il faut et être au rendez-vous

des attentes de tous. Au r isque de merépéter, et en dépit de l’âpreté des débatsface à un adver saire au parcour sextraordinaire, ma foi est que tout le mondeest déterminé à se donner à fond sur leter rain, pour aligner une deuxième victoirede suite chez nous, afin de faire plaisir à nossuppor ters.

En parlant des supporters, ces derniersattendent beaucoup de vous pour renouerà nouveau avec les filets adverses dèsvendredi. Un mot à leur dire ?

Oui, j’en suis conscient. Et c’est tout à faitlégitime de leur par t d’attendre des buts etdonc des victoires. Ce n’est que de cettemanière et à ce r ythme qu’on pour r aatteindre les r ésultats escomptés.Autrement dit, je crois que l’impor tantpour nous est de gagner à tout pr ix contre leleader, pour nous r approcher de notreobjectif et envisager la suite sous de bonsauspices. Sur ce, je lance un appel à nossuppor ters pour être encore plus nombreuxce week-end au stade pour nous encourager.

Entretien réalisé par B Ouari.

Après le match deCoupe d’Algérie

(8es de finale)entre le MOB et leMCO, les Oranais

ont dénoncé«l’empêchementd’accès au stade

aux supporters du MCO parles services

de sécurité” .

Mercredi 7 février 2018 SPORT 23

MO BÉJAÏA Rezki, sur «l’empêchement d’accès à l’UMA aux supporters du MCO»

«Le club n’a rien à voir avec ça»

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONIDIR BENYOUNES

RÉDACTION-ADMINISTRATIONMAISON DE LA PRESSE TAHAR-

DJAOUT01, RUE BACHIR ATTAR - ALGER

E-MAIL :[email protected]

Tél. : 021 66.38.05Fax : 021 66.37.88

PUBLICITÉTél : 021 66.38.02

BUREAU DE TIZI OUZOURue Abane Ramdane

cité 60 Lgts Bt ARédaction :

Tél : (026). 12. 26. 77Fax : (026). 12. 26. 48

PUBLICITÉ : Tél- Fax- (026). 12. 26. 70

BUREAU DE BGAYET

Route des Aurès,bt A

Tél. : 034 16.10.45Fax : 034 16.10. 46

BUREAU DE BOUiRAGare routière de

BouiraLot n°1 - 2e étage

Tel. : 026 73. 02. 86Fax : 026 73. 02. 85

IMPRESSIONSIMPRAL

DISTRIBUTIOND.D.K.

PUBLICITÉ ANEPLA DÉPÊCHEDE KABYLIE

LES DOCUMENTS,MANUSCRITS OUAUTRES ET LESLETTRES QUI

PARVIENNENT AUJOURNAL NE PEUVENTFAIRE L’OBJET D’UNE

QUELCONQUERÉCLAMATION

Siège social :Rue Abane Ramdane

cité60 Lgts Bt A.TIZI-OUZOU

CB BNA ROUIBAN° 641-0300-300-149-11

JSM BÉJAÏA Abdelouahid Belgherbi, attaquant

MAAMAR YOUCEF, défenseur

La Dépêche de Kabylie : Quel commentairefaites-vous après la victoire qualificativeaux ¼ de finale de la coupe d’Algérie ?

Maamar Youcef : je pense que notre victoire et qualificationsont amplement mér itées vu notre rendement sur le ter rain.On a dominé le match de bout en bout et on s’est créé une mul-titude d’occasions qu’on n’a pas pu concrétiser. Mais dans ce

genre de rencontre, la qualification reste la chose la plusimpor tante. Cette qualification ne doit pas nous éloigner ounous faire oublier notre objectif pr incipal qui reste l’accessionen ligue 1. On doit garder les pieds sur ter re et travailler enco-re plus pour bien négocier les prochaines rencontres en cham-pionnat.

Un match très important vous attend vendredi à Bou Sâada. Comment l’abordez-vous ?

On est dans l’obligation de réaliser un bon résultat sur toutaprès la récupération de l’ASAM de ses trois défalqués, der -nièrement, et la per te de notre première place. On se prépareactivement pour être au top le jour J et bien négocier ce matchqu’on souhaite rempor ter pour garder notre place sur le

podium. Le match ne sera pas facile pour les deux équipesmais on a les moyens de revenir avec un probant résultat deBou Sâada.

Les supporters ont joué un grand rôle lors du matchcontre le MCO et comptent rester derrière l’équipejusqu’à la fin de saison. Un message à leur lancer ?

Samedi passé, ils nous ont soutenus tout au long de la par tie encréant une animation et une ambiance indescr iptibles dans lesgradins, ils sont à féliciter pour tout ce qu’ils ont fait. Nousconcernant, en fera le maximum pour maintenir le MOB surle podium, synonyme d’accession en ligue 1. Ainsi, aller le plusloin possible en coupe d’Algér ie.

Propos recueillis par Z. H.

«Nous avons les moyens de réaliser un bon résultat»Accosté au stade de l’UMA, le

défenseur axial Maamar Youcef revientsur la dernière victoire face au MCOet du prochain match contre l’ABS.

Le goleador de la JSMB(8 buts), Abdelouahid

Belgherbi, estime queson équipe est fin prêtepour affronter le leader,

vendredi prochain, après près de deux semaines de

préparation. «Une victoirecontre l’ASAM nous ouvrira grandes lesportes du podium»,

analyse-t-il.

JSMB - ASAM sur Dzaïr TV

L’affiche de la 19e journée de la ligue 2 Mobilis, JSM Béjaïa - AS Ain M’lila,sera retransmise en direct, vendredi prochain à par tir de 16 heures, sur la

chaine de télévision pr ivée, Dzaïr TV. Ce qui constituera sans nul doute une excel-lente aubaine pour les suppor ters des deux clubs qui ne pourront pas effectuer ledéplacement au stade pour suivre ce duel entre deux sér ieux prétendants pourl’accession en ligue 1.B. O.

«On donnera tout face à l’ASAM»