Ramona – Stefania Coman 1Lect. dr. Diana SamarineanuTexte2 Mai 2016

Tupik se trouve à un âge où il s’appuie sur les sens. Il souffre une crise d’identité

spécifique aux enfants, ou il établit les rapports entre lui et le monde environnant et prend

conscience sur sa propre identité.

Le fragment le présent dans la toilette d’hommes ; il vient de sortir de la cabine ou « il

avait pisse accroupi ». Le moyen de faire cette nécessite physiologique, « accroupi » (comme les

femmes) est normal pour son âge car il n’a pris encore conscience de la différenciation entre les

hommes et les femmes, différence donnée par la société, mais seulement à travers de ses sens. La

masculinité des hommes lui provoque de la répugnance, il voit l’appareil génital masculin

comme une chose « formidable », « une viande hideuse et inutile », « une chair bistre et molle ».

Tout ce qui tient du masculin lui semble dégoutant et le sexe des hommes n’est qu’une

confirmation de ce sentiment de rejet est son désir de non-appartenance à la « caste » des

hommes. Il voit la transformation comme grotesque: le symbole de la masculinité lui semble

hideux et qui n’en a rien de délicat, comme le corps de Dominique.

L’image de Thésée et du Minotaure présente le mythe renversée. Il voit Thésée, le héros

d’Attique, comme une hypostase de Dominique, il croit que Thésée est un nom de fille et son

vêtement est une jupette. Par cette image, la femme devient le conquéreur, le chasseur, et l’idéal

masculin est substitue par une image féminine. Son opposant, le Minotaure, ce monstre fabuleux

est tombe sur le dos, avec la génitale en plein vue, comme un sacrifice pour Thésée (la femme).

Le mythe renversé est suggéré par l’idée survenu dans la conscience de Tupik, selon lequel

Thésée sera celui qui se nourrira de chair humaine. En mangeant la génitale des hommes, Tupik

les réduit au rang d’animal.

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Pour lui, cette image grotesque est la dernière évidence qu’il avait besoin pour formuler

une conclusion en ce qui concerne l’état des femmes et des hommes. De cette manière, il

distingue nettement le destin qui l’attend et qu’il doit faire une offre.