S3 de Paris - 3 rue Guy de Gouyon du Verger 94112 ARCUEIL cedex - Tél : 01 41 24 80 52 - email : s3par@snes.edu - Site http://www.paris.snes.edu

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PariSnesInfos n°410 - Imprimerie Spéciale Snes - Directeur de la publication : Ketty Valcke - CP : 0220 S 07186 - hebdomadaire - Prix 1 € - Abonnement 4€

SNESPARIS

Snes-FSU-Paris

SOMMAIRE

1. Editorial et calendrier. 2. Motion DHG lycée et collège. Action, poursuivre la mobilisa-tion 3. CTM du 30 janvier. Carte des spécialités. 4. Modèle d’affichette pour un référendum d’établissement.

DHG rentrée 2019 : lycées et collèges en colère

Dans de nombreux collèges et lycées, les DHG sont en baisse: -7,5h au collè-ge Yvonne Le Tac, -10,50h au lycée Ferry, -13h au collège Colette Besson, -32h au lycée Louis Armand, -34h au lycée Racine, -66,25h au lycée Dorian, -77h au lycée Boucher, -152h au lycée Voltaire. On supprime des heures poste dans de nom-breux établissements alors que la structure est la même que l’an passé: à Léonard de Vinci (-14 HP), à Arago (-16 HP), Paul Bert (-20 HP), Buffon (-29 HP) … A Mon-net, les heures postes baissent de 3 heures alors même que deux classes sont créées, qui devront être absorbées en HSA qui augmentent de 33%! A Raspail aus-si, la nouvelle classe créée sera à absorber en HSA (+ 49,75 HSA). On anticipe la 2e heure supplémentaire obligatoire, non majorée. Les écoles d’art sont particulière-ment touchées par la réforme de l’enseignement supérieur des arts appliqués (Estienne –37h de DHG, Boulle –55,5h, ENSAMAA –89h) : encore une fois nous ne pouvons que constater que les réformes visent avant tout à réduire les moyens, à faire des économies, au détriment du service public d’éducation. De nombreux établissements ont déjà été reçus (lycée Turgot, lycée Arago, lycée Bergson, lycée Racine), d’autres ont fait remonter leur demande d’audience (collège Doisneau, collège Modigliani, collège Brassens, lycée Ferry, lycée Diderot). Des élus ensei-gnants parfois rejoints par les élus parents, élèves ou agents ont refusé de siéger pour dire leur colère face à l’absence de TRMD, face à la baisse de dotation et/ou contre la réforme (Paul Valéry, Boucher, Ferry). D’autres ont proposé des motions (collège Germaine Tillion) ou ont voté contre les TRMD (Victor Hugo, Balzac, Bes-son, Pierre-Gilles de Gennes). Et que dire de la situation faite au lycée Voltaire qui voit cette année 4 divisions supprimées d’un coup, et 9 postes? Les collègues n’en peuvent plus d’être la va-riable d’ajustement de l’académie. Ils ont décidé de se mettre en grève. Ils ne sont pas les seuls. D’autres collègues ont choisi la grève pour dire leur colère et nous les soutenons. D’autres ont choisi d’autres moyens d’action : référendum sur la réforme du lycée, réunions avec les parents, distribution de tracts parents, refus de siéger aux conseils d’administration, motions, note maximale pour tous les élèves… La mobi-lisation est protéiforme: nous relayons les choix collectifs d’action des équipes sur notre site remis à jour régulièrement pour que chacun puisse y suivre la mobilisa-tion, y puiser des idées et de l’espoir: il faut continuer à montrer que la politique en cours est néfaste pour notre service public d’éducation!

Nathalie Dehez, Laetitia Faivre, Elsa Le Goupil, Ketty Valcke co-secrétaires générales du SNES-FSU Paris

CAPA Avancement d’échelon

CPE : 18 Février

Certifiés : 27 Mars

(Fiche syndicale à nous renvoyer, voir sur notre

site)

Liste d’aptitude agrégés

18 mars

Réunion d’information mouvement intra

Samedi 23 mars de 9 à

12h à Arcueil

REFERENDUM SUR LA REFORME DU LYCEE : PARTICIPEZ !

GT créations/suppressions de postes

14 et 15 mars

Modèle de motion pour le CA des collèges et lycées rentrée 2019

Le CA du .........................., réuni le ........................., exige davantage d’ambition pour faire réussir tous les élèves. Il vote contre la répartition et le chiffrage de la DHG 2019. Cette dotation s’avère insuffisante et ne permet ni d’avoir des conditions d’études satisfaisantes pour les élèves ni d’alléger la charge de travail des personnels qui n’a fait que croître et que le ministre veut encore augmenter. La qualité du service ne peut que se dégrader dans ces conditions. Le CA du ................................ rejette donc le projet d’emploi de la DHG et adopte les mesures suivantes (contre-projet) ou (et) demande les moyens pour adopter les mesures suivantes : chiffrer ici les propositions alternatives (heures pos-tes, structures, dédoublements, groupes à effectifs réduits, options...). Le CA exige en outre l’abrogation de / un moratoire sur les réformes du baccalauréat et du lycée. En effet, on demande aux élèves de choisir des spécialités alors même que la ministre de l’enseignement supérieur refuse la transparence sur les critères précis utilisés pour sélectionner les élèves. Le libre choix des spécialités est un leurre : toutes les spécialités ne sont pas présentes dans tous les établissements, les emplois du temps ne permettront pas la totalité des triplettes de spécialités possibles, des élèves pourront ne pas avoir les spécialités qu’ils demandent faute de place. De plus, cette réforme va entraîner une dégradation des conditions d’études des élèves (la mutualisation avec le ly-cée………………………… va entraîner des contraintes en terme d’emploi du temps et des trajets hebdomadaires de deux fois deux heures en première et trois fois deux heures ou deux fois trois heures en terminale) et des conditions de tra-vail des enseignants. La marge horaire laissée à l’usage local est insuffisante pour financer les dédoublements, les op-tions et l’accompagnement personnalisé. Enfin, le nouveau baccalauréat en grande partie local va compliquer les ap-prentissages, désorganiser les établissements et stresser les élèves puisque l’on passe de 12 à 21 épreuves en cycle terminal.

ACTION : Poursuivre la mobilisation

Les mobilisations locales se multiplient dans les établissements ; le SNES-FSU national a envoyé un communiqué appelant à développer toutes les modalités d'action ( démissions de PP, nuits des établissements, etc.) et il écrit à la profession sur les sujets de mobilisation ( réformes, postes, loi Blanquer , salaires ). Vous trouverez le communiqué en lien ci-dessous. https://www.snes.edu/Appel-a-la-generalisation.html

Le 12 février lors de la nuit des établissements à Paris, les collègues étaient nombreux à être mobilisés sous des formes diverses : grève, occupation des locaux, distribution de tracts en réunion parents/profs, réunion à la Bourse du Travail, refus de siéger au CA, votes contre la DHG, généralisation du 20/20 pour tous les élèves, motions démission de la fonction de PP…

Ces mobilisations s’organisent pour dénoncer la réforme du lycée, les baisses de DHG, le manque de personnels et les sup-pressions de postes.

Les formes d'actions locales sont nombreuses et variées. Nous les avons centralisé sur cette page, elle sera actualisée au fur et à mesure de vos remontées sur s3par@snes.edu.

Par ailleurs, la section académique SNES-FSU Paris appelle aussi les établissements à organiser jusqu’aux vacances de fé-vrier :

- une votation pour ou contre la réforme des lycées et rendre les résultats publics (affichette/tract et bulletins en PJ si besoin) dont il faut rendre les résultats publics (en les tweetant: mettre @SNESPARIS pour relai et @jmblanquer et les #STOPmérpris #STOPRéformesBlanquer #EcoleDeLaConfiance et/ou nous les envoyant via s3par@snes.edu - l'envoi collectif d'une lettre au ministre (modèle en pJ) pour dénoncer les DHG, les suppressions de postes, les condi-tions de travail, les effets des réformes par courrier au ministre et la rendre public ( réseaux sociaux...), Monsieur Jean-Michel BLANQUER

Ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse

110 rue de Grenelle, 75007 Paris

Vous pouvez écrire également individuellement au ministre ici : https://www.stopmepris.fr/contact/

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CTM du 30 janvier : la 2e heure supplémentaire, on n’en veut pas ! (extrait du communiqué du SNES)

Au dernier CTMEN du 30 janvier, le ministère a évoqué l’imposition d’une 2e heure supplémentaire dans nos services. Ces heures supplémentaires viennent se substituer aux 2650 postes que le Ministre a décidé de supprimer à la rentrée 2019 dans les collèges et les lycées. Cette mesure permettra donc aux chefs d’établissement de contraindre les profes-seurs à une augmentation de leur charge de travail, déjà trop lourde.

Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU s’opposent à cette mesure.

Ils rappellent que le temps de travail des professeurs est déjà de plus de 42 heures par semaine. Alors que s’accumu-lent la fatigue, le stress, l’augmentation des effectifs par classe… le ministre ne trouve rien de mieux pour revaloriser nos métiers que de dégrader les conditions de travail. C’est du « travailler plus pour gagner plus » à moindres frais étant donné que les heures supplémentaires sont particulièrement sous payées dans l’enseignement. D’autant plus que le montant de cette deuxième heure supplémentaire, bien qu’obligatoire, sera minoré par rapport au montant de la première.

Cette obligation nouvelle va en sens inverse de l’emploi, d’une revalorisation nécessaire des rémunérations, comme du régime indemnitaire, et d’une amélioration des conditions de travail de nature à rendre attractive une profession qui peine à attirer les étudiants. Assurer des heures supplémentaires doit demeurer un choix personnel.

Vous pouvez signer la pétition lancée par le SNEP-FSU : http://snepfsu.net/WordPress/imposition-de-deux-hsa-cest-non/

Nouvelle carte des spécialités des lycées suite au CTA du 15 janvier

Le CTA du 15 janvier, réuni pour présenter les modifications de la carte des enseignements de spécialité pour la ren-trée 2019, a pris en compte les remarques des organisations syndicales et les demandes en audience des établisse-ments. Las, est de constater qu’elle n’est pas fondamentalement différente du projet de décembre, de grandes inéga-lités demeurent entre des arrondissements et entre les établissements même très proches. 8 établissements parisiens (sur 46) ont bénéficié de ces modifications : - la spécialité HGGSP a été ajoutée aux lycées Colbert (10e), Dorian (11e), Lamartine (9e) et L. Armand (15e) à la place de NSI - la spécialité LLCE a été ajoutée à P. Valéry (12e) et E. Quinet (9e) - la spécialité HLP a été ajoutée à E. Quinet (9e) et C. Bernard (16e) - la spécialité SES a été ajoutée à L. Armand - la spécialité NSI a été ajoutée à Buffon (15e), à Camille Sée (15e) Le rectorat est toujours en train de réfléchir à l’offre de spécialités du lycée Villon. A noter que trois nouvelles mutualisations ont été réalisées à la marge, ainsi Huma-nités, littérature et philosophie a été ouverte au lycée Arago (12e) et au lycée Lamar-tine et Science de l’ingénieur au lycée H. Boucher (20e) (mais à aller suivre dans un lycée voisin). Ce système des spécialités rappelons-le met en concurrence les établissements en-tre eux, et il n’est pas garanti que les élèves de seconde obtiennent les triplettes souhaitées car, malgré les discours, il y a un principe de réalité qui est la confection des emplois du temps, et un autre qui est la dotation. D’ailleurs la direction de l’a-cadémie ne fixe pas de seuil d’ouverture de groupes de spécialité et renvoie cela au local : encore des inégalités à venir entre établissements, et une mise en concur-rence des disciplines, car des ouvertures de groupes supplémentaires pourront se faire au détriment du reste (options, dédoublements, AP…). Le SNES-FSU continue d’appeler à lutter contre les réformes du bac et du lycée. Vous pouvez retrouver le tableau de la carte des enseignements de spécialité sur notre site académique : www.paris.snes.edu.

REFORME DU BAC : ce qui nous attend à Paris

Non seulement le bac n’est pas simplifié puisque le nom-bre d’épreuves est doublé si l’on y inclut les épreuves ponctuelles nouvelles de 1ère et de Tale, mais Mme la DA-SEN adjointe chargée des ly-cées a annoncé devant la FCPE que ces épreuves se-raient organisées à l’échelle de plusieurs établissements avec copies rendues anony-mes. La conséquence pour les établissements : des progres-sions communes sur plusieurs établissements, de la concer-tation nécessaire, du travail pour les service administratif des lycées en plus. Ces contraintes et ce temps de travail supplémentaire sera-t-il rémunéré ?

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REFERENDUM SUR LA REFORME DU LYCEE : PARTICIPEZ !

« : : Avez-vous toujours le sentiment d’avoir la com-

munauté enseignante à vos côtés ?

: Oui, la majorité comprend bien l’esprit et la

logique de ce que nous faisons. Je vais à la rencontre des profes-

seurs, je les écoute. Les réformes sont faites en concertation avec

eux. Le Monde du 11 février 2018

Le ministre de l’éducation nationale pense avoir la majori-

té des professeurs qui soutiennent sa réforme. Nous sou-

haitons organiser un référendum sur la réforme dans no-

tre établissement pour voir si cela se vérifie. Du …………...

au ……………, participez au référendum : l’urne et les bulle-

tins se trouvent en salle des professeurs. N’oubliez pas de

signer la liste d’émargement !

»