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«Le plus difficile au monde est de dire en y pensant ce que tout le monde dit sans y penser» HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES ET DE RÉFLEXION N° 487 DU JEUDI 26 OCTOBRE 2017 - PRIX : 300 FRANCS CFA LE COURRIER Loi de finances 2018 Les députés nigériens dans l'œil du cyclone Les nouvelles mesures fiscales qui font grincer des dents sont liées, entre autres, à un retour de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à propos de plusieurs produits de première nécessité, de l'introduction d'une taxe d'habitation, de la nouvelle tarification de l'énergie électrique et de l'impôt sur l'héritage. Des mesures qui vont nécessairement contribuer à dégrader davantage les capacités de résilience des populations face à une crise multidimensionnelle récurrence. Il ne s'agit même pas, note un acteur de la société civile très remonté, de qualité de vie, il s'agit de pouvoir faire face à des difficultés aqui, du fait d'une gestion calamiteuse des ressources de l'Etat, s'accroissent régulièrement. Hassoumi Massoudou étalé à ce propos toute sa morve vis-à-vis de ceux qui prétendent comme il dit, que ces mesures fiscales ont un impact négatif sur les conditions de vie des citoyens nigériens. Il oublie que tous les 17 millions de Nigériens ne manipulent pas 200 milliards. Désormais, les Nigériens paieront plusieurs de leurs produits de première nécessité, notamment le sucre, l'huile alimentaire, la farine de maïs, plus cher, une taxe d'habitation, consommeront une énergie électrique plus chère, céderont une part sur les héritages et Massoudou Hassoumi considère que ce n'est rien ; c'est supportable et ça n'autorise pas tant de bruits et de gesticulations. Christelle, la fille de STJ, citée dans une affaire de détournement Politique Vers l'éclatement du camp présidentiel Insécurité sous la Renaissance Le Niger n'a jamais connu autant d'insécurité Le parti de Ladan Tchana va-t-il quitter la majorité ? Trois cadeaux fiscaux expliquent les mesures draconiennes envisagées par le pouvoir contre les citoyens dans la loi de finances 2018 Lire page 5

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«Le plus difficile au monde est de dire en y pensant ce que tout le monde dit sans y penser»

HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES ET DE RÉFLEXION N° 487 DU JEUDI 26 OCTOBRE 2017 - PRIX : 300 FRANCS CFA

LE COURRIERLoi de finances 2018

Les députés nigériensdans l'œil du cycloneLes nouvelles mesures fiscales qui font grincer desdents sont liées, entre autres, à un retour de la taxesur la valeur ajoutée (TVA) à propos de plusieursproduits de première nécessité, de l'introduction d'unetaxe d'habitation, de la nouvelle tarification de l'énergieélectrique et de l'impôt sur l'héritage. Des mesures quivont nécessairement contribuer à dégrader davantageles capacités de résilience des populations face à unecrise multidimensionnelle récurrence. Il ne s'agitmême pas, note un acteur de la société civile trèsremonté, de qualité de vie, il s'agit de pouvoir faireface à des difficultés aqui, du fait d'une gestioncalamiteuse des ressources de l'Etat, s'accroissentrégulièrement. Hassoumi Massoudou étalé à cepropos toute sa morve vis-à-vis de ceux qui prétendentcomme il dit, que ces mesures fiscales ont un impactnégatif sur les conditions de vie des citoyens nigériens.Il oublie que tous les 17 millions de Nigériens nemanipulent pas 200 milliards. Désormais, les Nigérienspaieront plusieurs de leurs produits de premièrenécessité, notamment le sucre, l'huile alimentaire, la

farine de maïs, plus cher, une taxe d'habitation,consommeront une énergie électrique plus chère,céderont une part sur les héritages et MassoudouHassoumi considère que ce n'est rien ; c'estsupportable et ça n'autorise pas tant de bruits et degesticulations.

Christelle, la fille de STJ,citée dans une affairede détournement

Politique

Vers l'éclatement ducamp présidentiel

Insécurité sous la Renaissance

Le Niger n'a jamais connuautant d'insécurité

Le parti de Ladan Tchanava-t-il quitter la majorité ?

Trois cadeaux fiscaux expliquent les mesures draconiennes envisagées parle pouvoir contre les citoyens dans la loi de finances 2018 Lire page 5

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Niger, le 19 Octobre 2017— Lutheran World Relief, avec lefinancement de l’Union européenne, lance une initiative de trois ans,(du 21 septembre 2017 au 20 septembre 2020) à Dosso, au Niger,afin de renforcer la résilience des ménages face aux risques liés auchangement climatique en augmentant la productivité agro-sylvo-pastorale et en les aidant à gérer durablement leurs terres.Le projet «GOMNI» qui signifie «une grande opportunité salutaire»dans la langue locale, d’une valeur d’environ 1,6 million d’Euro, aidera10 000 ménages d’agropasteurs ruraux dans cette région du Nigeraux écosystèmes vulnérables. Au cours des dernières années, le Nigera souffert des effets du changement climatique, y compris laperturbation du cycle des pluies saisonnières, la hausse destempératures, l’érosion accrue avec des dommages causés à lavégétation et au sol par le vent. Les tensions accrues dues à la pénuried’eau et à l’avancée du front agricole sur les terres réservées aupâturage, ont entraîné des conflits violents entre agriculteurs etéleveurs.Le projet GOMNI permettra aux agriculteurs et à leurs communautésde mieux s’adapter aux défis du changement climatique et de transitionde la survie à la stabilité.L’initiative de LWR cherchera à accroître la résilience des agriculteursà ces défis en augmentant la productivité de leurs exploitations agro-sylvo-pastorales grâce à l’utilisation des pratiques agricolesrespectueuses de l’environnement, ainsi qu’à l’amélioration de lagestion de l’eau, des sols et des forêts. Cette initiative renforcera etaméliorera également la gestion des organisations communautaireslocales afin qu’elles puissent fournir des services de vulgarisation etde marketing plus efficaces à ces agriculteurs.Le projet GOMNI contribue au Projet d’appui à la résilience climatiquepour un développement agricole durable au Niger (PARC-DAD)financé par le biais de l’Alliance Mondiale contre le ChangementClimatique(AMCC), une initiative lancée en 2007 par la CommissionEuropéenne. La maîtrise d’ouvrage du projet sera assurée par leMinistère des Finances, et la maîtrise d’oeuvre d’ensemble par leMinistère de l’Environnement et du Développement Durable du Niger.LWR travaille au Niger depuis 1975, il soutient les agriculteurs locauxet les coopératives d’agriculteurs dans l’établissement des systèmesde production agricole plus résilients qui peuvent les aider à s’adapteraux défis qui menacent leur subsistance et leur bien-être et la transitionde la survie à la stabilité.A propos de Lutheran World ReliefLWR est une ONG internationale avec près de 75 ans d’expertisedémontrée qui travaille en partenariat avec les communautés localespour renforcer leurs capacités et collaborer à des solutions à longterme pour réduire l’extrême pauvreté. En cas d’urgence, LWR estégalement un partenaire de confiance pour distribuer l’aide ets’assurer que les gens sont prêts à faire face au prochain défi imprévu.Pour plus d’informations, visitez lwr.org.

COMMUNIQUÉ DE PRESSEL’Union européenne appuie le Niger pour augmenter larésilience des Agriculteurs face au changement climatique àtravers le projet Gomni mis en oeuvre par l’ONG LWR.

Aujourd'hui, rien ne va plus entre les thuriféraires du régime issu dubraquage des urnes de 2016. Une des raisons de cette déchirureréside dans la loi de finances 2018 qui est aux antipodes de la réalitééconomique et sociale de notre pays. Une loi de finances dont lesdispositions étranglent et tuent les foyers nigériens, déjà meurtrispar la mauvaise gouvernance instaurée depuis 2011. Pour dire que,cette loi de finances, avant même sa présentation devant le parlement,divise déjà la majorité. Car des députés de la mouvance commencentà annoncer les couleurs. Ils ont décidé qu'ils ne participeront pas àl'adoption de cette loi antisociale à visage satanique. Cette décisionpleine de patriotisme au sens de l'amour pour le Nigériens, cesdéputés courageux le feront bientôt savoir aux " dirigeants sangsues"de la mouvance pour la renaissance du Niger (MRN) à travers unepétition. Une pétition qui risque de prendre la forme d'une motion decensure qui dégagera ce gouvernement qui a peu d'égard et de soucipour l'existence des Nigériens.

C'est cette question qui taraude les esprits au quartier Karadjé de lacommune 5 de Niamey. Les habitants de cette commune s'interrogentbeaucoup sur la destination réelle des aliments destinés aux animaux.Cela est d'autant plus préoccupant avec le transvasement de cesaliments en catimini pendant la période de soudure. Alors que lesanimaux des habitants de cette commune en avaient tant besoin. Selondes témoignages recueillis auprès de certains habitants, la gestiondu service d'élevage de cette commune est aux antipodes des attentesdes populations. Toujours selon des témoignages, ce service d'élevageressemble à un véritable centre d'affaires qui doit attirer l'attentiondes autorités régionales voire le ministère de tutelle. Aussi, certainessources indiquent-elles que le responsable de ce service aurait étésurpris la nuit du jeudi 20 octobre 2017 en train de mettre son cachetsur des factures pour des gens qui auraient confié à d'autres personnestrouvées sur place qu'ils sont venus de Tillabéry. Et qu'ils auraientappelé le responsable communal avant de venir. Vivement alors quele ministre en charge de l'élevage demande des comptes à ceresponsable communal, apparemment suspect d'activités pas claires.

Christelle Jackou, ministrede la population, serait épin-glée par un audit de la Ban-que mondiale, bailleur defonds du projet d'autonomi-sation des femmes etdividende démographique(SWEED). L'audit a relevédes dépenses inéligiblesd'une centaine de millionsFCFA qui seraient faites parMme Kaffa Christelle. Unevéritable gabegie, une miseà sac de l'argent des parte-

Christelle, la fille de STJ, citéedans une affaire de détournement

naires de notre pays perpétrée par la fille de celui qui a toujours taxéles autres de voleurs. Aujourd'hui, c'est la Banque mondiale qui metà nu, à travers son audit financier, le comportement réel de ChristelleJackou. Un acte peu honorable pour une famille princière. Acte qui,sous d'autres cieux, pourrait conduire au suicide politique. En toutcas, selon un journal de la place, elle serait impliquée dans un dé-tournement massif de l'argent des partenaires avec d'autres person-nes dont son directeur de cabinet au moment des faits. Elle inscritainsi son nom sur la longue liste des renaissants détourneurs et pré-dateurs de deniers publics. Quel triste palmarès ? Mais c'est l'Histoi-re qui semble la rattraper. Car, au vu de l'attitude du vieux STJ vis-à-vis des autres, Christelle devrait se garder de tout acte condamna-ble. Le détournement de l'argent public est un crime. La Justice sedoit alors de sévir pour mettre la Banque mondiale, et surtout lespauvres femmes nigériennes bénéficiaires, victimes de cette préda-tion, dans ses droits. Adamou

Commune Niamey 5Qu'est ce qui se passe à la directioncommunale de l'élevage ?

PolitiqueVers l'éclatement du camp présidentiel

Des sources dignes de foi indiquent que beaucoupd'opérateurs économiques nigériens seraient mécontents dela manière dont le ministre des finances est en train de lestraiter. Une manière sélective dans le paiement des factures.Conséquence, aujourd'hui plusieurs opérateurséconomiques sont en train de sombrer par manque demoyens pour relancer leurs affaires. L'Etat se trouveaujourd'hui incapable de payer ses fournisseurs. Ce quiaffecte dangereusement l'économie nationale. Une situationprovoquée par l'amateurisme et le mensonge érigés en modede gouvernance au Niger depuis 2011.

Dettes internesGrincement des dents de certainsopérateurs économiques nigériens

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Faisant la situation de l'attaque ter-roriste contre la brigade de la gen-darmerie d'Ayarou, le samedi 21octobre 2017, un communiqué duministère de la défense nationale,non signé, tire le bilan suivant : 13gendarmes tués ; 5 gendarmesblessés. Le communiqué ne parled'aucun assaillant neutralisé aucours de ladite attaque, mais depoursuites engagées contre lesbandits qui se sont dirigés vers leNord. Comme volatilisés. Une dizai-ne de jours auparavant, c'était dansle village de Tongo Tongo, dans ledépartement de Ouallam, où unepatrouille mixte nigéro-américaine aété attaquée, faisant quatre (4)morts parmi les soldats nigériens etquatre (4) côté américain. En re-montant cette longue chaine ma-cabre jalonnée, depuis le début desattaques terroristes contre notrepays, dans la région de Diffa, on neconstate, avec désolation et tristes-se qui ne laissent aucun citoyen in-sensible, que cadavres et exécu-tions (il n y a pas un autre mot) d'élé-ments de force de défense et desécurité sur les différents fronts, ain-si que de civils égorgés, brûlés vifs,violés, mutilés, enlevés ou dépla-cés, devenus des réfugiés dans leurpropre pays. La conclusion est clai-

Insécurité sous la Renaissance

Le Niger n'a jamais connu autant d'insécuritére et donne la chair de poule à toutnigérien soucieux du devenir de no-tre pays : contrairement à ce qui estchanté par les thuriféraires du régi-me de la Renaissance, il n y a ja-mais eu autant d'insécurité dansnotre pays. Le Niger n'est pas unilot de paix comme ils aiment à leplastronner contre toutes les éviden-ces, contre la réalité vécue par tantde compatriotes. Peut-on dire auxpopulations de Karamga, Tazerzeit,Bosso, Ngalewa dont 39 de sesfilles et femmes se trouvent encoreaujourd'hui dans les mains des ter-roristes, d'Ayorou, de Tongo Tongo,et de tout le Nord Tillabéry que leNiger est un havre de paix ? Avecen sus de vastes zones de notrepays occupées par des bases mili-taires étrangères où aucun nigérienn'ose s'aventurer comme si notrepays a cessé d'exercer toute sou-veraineté sur ces parties de son ter-ritoire. A l'évidence, le Niger est unpays où l'insécurité est le vécu quo-tidien des citoyens, au plan militaires'entend, et où, en plus des autresformes d'insécurité tout aussi cru-ciales (alimentaire, politique, juridi-que), ce sont ceux-là même qui sontchargés d'assurer la sécurité deleurs concitoyens qui sont quoti-diennement attaqués et tués par

des hommes sans foi ni loi qui mè-nent contre nous, il est vrai, uneguerre asymétrique. Ils nous voient,connaissent les mouvements denos forces de défense et de sécu-rité (FDS), mais eux restent invisi-bles. Cependant, ceci n'est pas unefatalité. Heureusement pour nous.Car, dans une guerre asymétrique,il faut des stratégies tout aussi asy-métriques. Et ce n'est pas sorcier.Il s'agit de mettre les hommes quidéfendent bec et ongles la Répu-blique et nos vies, contre la leur jus-qu'au sacrifice ultime, dans les con-ditions d'accomplir leurs tâches, etdévelopper le renseignement mili-taire. Et c'est là où le régime de laRenaissance pêche gravement eta lamentablement échoué. Quandon entend les budgets faramineuxqu'ils disent avoir injectés dans ledomaine de la sécurité, et qu'onconstate la facilité déconcertanteavec laquelle les terroristes atta-quent avec succès les positionsmilitaires, avec son cortège demorts, parfois sans capacité aumoins égale à celle des assaillants,on ne peut que se poser des ques-tions sur la destination réelle dessommes colossales théoriquementaffectées à la sécurité dans cha-cune des lois de finances. Cette in-

terrogation qui a longtemps taraudél'esprit des nigériens, vient d'êtreconfirmée par le ministre de l'inté-rieur et de la sécurité publique surTélé Sahel, Bazoum Mohamed him-self. De quelle sécurité et de la sé-curité de qui parle-t-on alors ? Entout cas pas celle des populations.Quel est le sens de la présence desbases militaires étrangères dansnotre pays ? Si c'est dans le cadred'une coopération, nous sommes endroit de compter sur elles et lesmettre à contribution pour combat-tre le terrorisme dans notre pays.Sinon quelle est leur utilité pour nous? Si elles ne peuvent pas nous aiderà pister, situer et neutraliser des ter-roristes qui endeuillent quotidienne-ment notre pays, alors les nigériensont raison de dire qu'elles n'ont aucu-ne utilité pour nous, et que ce sontdes forces d'occupation, présentesdans notre pays pour leurs uniquesintérêts. L'on peut également s'in-terroger sur la responsabilité deschefs militaires et de sécurité, ainsique leurs ministres de tutelle. Desresponsabilités, de la plus hauteimportance, leur sont confiées : as-surer l'intégrité territoriale et la sé-curité des personnes et de leursbiens. Bisso

Dans la présentation de la loi de fi-nances 2018 que les Nigériens sontdéterminés à combattre, Hassou-mi Massoudou, qui n'a rien perdude sa superbe malgré les scanda-les de l'achat de l'avion présiden-tiel et des 200 milliards, a multiplié

Hassoumi Massoudou exprime la détermination du gouvernementà aller jusqu'au bout à propos de la loi de finances 2018

les bourdes et les contradictions,preuves suffisantes, non seule-ment de la mauvaise foi du gouver-nement, mais également de soneffronterie et de son mépris pour lepeuple nigérien. Ainsi prétend-il quela loi de finances 2018 n'a rien de

diabolique et qu'elleest juste victime del'interprétation ten-dancieuse, politiqueet extrémiste (musul-mane ?) de la part degens qui font sciem-ment de l'amalgame.Et pourtant, il révèlequ'à propos de l'éco-le, les élèves du pu-blic ne sont pas con-cernés par la TVA surles cahiers puisqu'ilsleur sont donnés gra-tuitement par l'Etatmais que, par contre,tous ceux qui sontdans le privé, en achetant leurs ca-hiers, paieront la TVA. Dans la mêmelogique, Massoudou Hassoumi sou-ligne également que les tableauxnoirs subiront le même sort. N'est-ce pas une discrimination flagranteet inacceptable à l'endroit d'enfantsnigériens qui doivent être égaux endroits devant le gouvernement ?L'Etat n'a-t-il pas les mêmes obli-gations vis-à-vis de tous les enfantsdu Niger ? Massoudou Hassoumi nele sait sans doute pas. Il ne com-prend pas non plus qu'en plus desquelques cahiers que l'Etat distribueà titre symbolique, que les parentsd'élèves du public paient aussi descahiers.Sur la question des réactions enre-gistrées dans les rangs des acteurs

de la société civile, des maraboutset ulémas qui se sont prononcéssur l'impôt sur l'héritage, Hassou-mi Massoudou a exprimé sa colèrecontre ceux qui se permettent, dit-il, de verser dans les leçons de con-duite, assorties souvent de mena-ces en leur répliquant sèchement :" Vous êtes plus musulman quenous pour nous donner des leçons? ". Autrement dit, la réponse du ber-ger à la bergère qui traduit claire-ment que Hassoumi Massoudoureste toujours aussi arrogant et pro-vocateur et que le gouvernement estdéterminé à aller jusqu'au bout deson affaire, tant pis pour ceux quine sont pas d'accord. Advienne quepourra ! Bouba Alfari

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La loi de finances 2018 est unevéritable source de tsunami socialet politique au Niger. Comportantplusieurs nouveaux taxes et im-pôts susceptibles de soulever lespopulations nigériennes, le bud-get en cause a été présenté parle ministre des Finances, Hassou-mi Massoudou, hier mercredi 25octobre 2017, aux députés. Uneoccasion qui a permis d'évaluer ledegré de détermination du gou-vernement à maintenir son projetde loi de finances tel quel et devoir l'Assemblée nationale le vo-ter en l'état. Aucun tremblementdans la voix de Hassoumi Mas-soudou ! Au contraire, malgré lesscandales au centre desquels ils'est retrouvé, notamment l'affai-re des 200 milliards transférés àDubaï par ses soins, l'homme n'arien perdu de sa superbe. Il amême fait preuve d'arrogance ex-trême et de suffisance, même s'ils'est empêtré dans des contradic-tions et des contrevérités flagran-tes. Ses arguments ? Il les a tirés,comme d'habitude, dans une at-taque outrancière contre les ac-teurs de la société civile et desulémas qui ont osé dire leur dé-ception et leur révolte en décou-vrant les contours de la loi de fi-nances 2018. Ainsi en est-il decette question de cahiers et detableaux noirs à propos desquelsHassoumi a soutenu que les éco-les publiques ne sont pas concer-nées par la TVA puisque cahierset tableaux leur sont donnés gra-tuitement par l'Etat mais que, parcontre, les écoles privées, paie-ront la TVA. Dans la même logi-que, Massoudou Hassoumi souli-gne également que les tableauxnoirs subiront le même sort. N'est-ce pas une discrimination flagran-te et inacceptable à l'endroit d'en-fants nigériens qui doivent êtreégaux en droits devant le gouver-nement ? L'Etat n'a-t-il pas lesmêmes obligations vis-à-vis detous les enfants du Niger ? Mas-soudou Hassoumi ne le sait sansdoute pas. Il ne comprend pas nonplus qu'en plus des quelques ca-hiers que l'Etat distribue à titresymbolique, que les parents d'élè-ves du public paient aussi descahiers.

Loi de finances 2018

Les députés nigériens dans l'œil du cycloneÀ l'arrogance et à la

suffisance de HassoumiMassoudou, les députés ont

opposé silence et mépris

Le silence mortuaire que les dé-putés, dans leur ensemble, ontopposé à son intervention, n'ontpas suffi à le dégonfler, commes'il était sous l'emprise de quel-que chose. Il a présenté son tex-te, sans conviction mais avecbeaucoup de suffisance et deprovocation comme il sait le fai-re. Cette présentation du minis-tre des Finances était attendueavec impatience par les Nigé-riens. Histoire de voir quelle serala réaction du gouvernementaprès avoir eu connaissance de

la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)à propos de plusieurs produits depremière nécessité, de l'introduc-tion d'une taxe d'habitation, de lanouvelle tarification de l'énergieélectrique et de l'impôt sur l'héri-tage. Des mesures qui vont né-cessairement contribuer à dégra-der davantage les capacités derésilience des populations face àune crise multidimensionnelle ré-currence. Il ne s'agit même pas,note un acteur de la société civiletrès remonté, de qualité de vie, ils'agit de pouvoir faire face à desdifficultés qui, du fait d'une ges-tion calamiteuse des ressourcesde l'Etat, s'accroissent régulière-ment. Hassoumi Massoudou éta-lé à ce propos toute sa morve vis-

Massoudou dans ses divaga-tions comme il dit, le ministre desFinances a étalé les preuvesqu'ils ne connaissent même pasla société dont ils sont issus. Lestaxes sur les vendeurs ambulants(sur une base de 25 000 FCFApar an) en fonction de leurs chif-fres d'affaires ; les taxes sur lestransports en commun (50 000FCFA par an pour les taxis de 1à 8 places et 65 000 FCFA pourles taxis collectifs de 9 à 20 pla-ces assises et 400 000 FCFCApour les bus de 70 places) sontautant de mesures qui vont con-sidérablement grever les dépen-ses des ménages. Et pourtant, cen'est rien pour Hassoumi Mas-soudou et ses camarades. Pire,

la levée de boucliers au sein deplusieurs sphères de la sociéténigérienne. Désormais, les cho-ses sont plus que claires : le gou-vernement ne reculera pas et at-tend que l'Assemblée nationale,qui lui est théoriquement acqui-se, vote le projet de loi de finan-ces en l'état. Autant dire que legouvernement a refilé la patatechaude aux députés qui doiventfaire le sale boulot.

Une situation explosive au regard du contenu

antisocial de la loide finances

Les nouvelles mesures fiscalesqui font grincer des dents sontliées, entre autres, à un retour de

à-vis de ceux qui prétendent com-me il dit, que ces mesures fisca-les ont un impact négatif sur lesconditions de vie des citoyensnigériens. Il oublie que tous les 17millions de Nigériens ne manipu-lent pas 200 milliards. Désor-mais, les Nigériens paieront plu-sieurs de leurs produits de pre-mière nécessité, notamment lesucre, l'huile alimentaire, la fari-ne de maïs, plus cher, une taxed'habitation, consommeront uneénergie électrique plus chère,céderont une part sur les hérita-ges et Massoudou Hassoumiconsidère que ce n'est rien ; c'estsupportable et ça n'autorise pastant de bruits et de gesticulations.Pour un acteur de la société civi-le qui dit avoir suivi Hassoumi

les produits locaux de consom-mation seront lorsque le consom-mateur n'achète pas directementauprès du producteur.

L'impôt sur l'héritage,une mesure contraire

Du point de vue religieux, l'impôtsur l'héritage en particulier a of-fusqué les ulémas qui se sont ditchoqués et dépassés par cesmesures envisagées par le gou-vernement. Le prédicateur IsmaëlMohamed n'est pas passé parquatre chemins pour le dire : nousne pouvons pas comprendre quedes cadres nigériens, musulmansde surcroît, se mettent à prendredes lois qui, de façon claire, trans-gressent les lois divines. Ça, c'est

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NATIONdifficile à comprendre. Un musul-man qui oserait s'opposer à la loid'Allah subhana watala ! Ça, nousne pouvons pas le comprendredans ce pays où nous sommesmusulmans à 98% ". Une façonde dire qu'ils ne toléreront jamaisl'impôt sur l'héritage dont la ré-partition, selon plusieurs autresulémas, est réglé dans le SaintCoran. Outre que les nouvellesmesures constituent un désastresocial dont Hassoumi Massou-dou et ses camarades n'ont aucu-ne conscience, il reste que lesnouvelles mesures envisagéesposent un problème de droit.Maître Lirwana, avocat, a ainsirelevé que dans le contrat qui liela Nigelec aux consommateurs,nulle part il n'est inscrit que celle-ci peut faire des prélèvements oumajoration au titre d'un quelcon-que impôt. Maître Lirwana souli-gne d'ailleurs que l'impôt sur l'hé-ritage en particulier pose un pro-blème de droit lié à la moralitédans la mesure où au Niger, lemariage et les terrains non imma-triculés sont régis par la coutumedes parties, donc de chaque Ni-gérien. Et de se pose la questionde savoir si " notre coutume d'ins-piration islamique accepte-t-elleun tel impôt ? ".

Les députés entre lemarteau et l'enclume

La séance de présentation offi-cielle de la loi de finances 2018aux députés est indicative sur laposition délicate des représen-tants du peuple. La froideur, voi-re l'indifférence qu'ils ont oppo-sée aux propos du ministre desFinances lors de son interventiontraduisent le désarroi dans lequelles plonge cette loi de financesantisociale, à tous points de vue(économique, social et culturel).Pour Mahamadou Issoufou, BrigiRafini et leur hôte du jour (Has-soumi Massoudou), ils n'ont riend'autre à faire que de voter la loide finances. Mais ce n'est pas sifacile. Car ils doivent assumer lesconséquences imprévisibles deleurs actes. Les Nigériens jugentle projet de loi de finances 2018inacceptable et les jugementscarrés de Hassoumi Massoudouont davantage compliqué la situa-tion. La situation est très tendue.Par delà le renchérissement ducoût de la vie, les mesures envi-

sagées choquent la sensibilitéreligieuse de l'écrasante majori-té des citoyens nigériens, notam-ment dans son volet " impôt surl'héritage ". Les députés nigérienssont donc condamnés à faire unchoix entre les attentes du peupleet les desiderata du pouvoir enplace. Vont-ils choisir de se ran-ger aux côtés du peuple ou vont-ils être solidaires de ce pouvoirdont ils émanent ? Il est bien vraique selon la constitution nigérien-ne, " tout mandat impératif est nul" ; une façon de dire que les dé-putés ne doivent pas privilégierles considérations politiques.Mais seront-ils capables de

s'adosser à cette protection queleur offre la constitution ? Ce n'estpas évident. En outre, ils peuventbien se sentir en danger face àune population qui pourrait éven-tuellement avoir des réactionsimprévisibles. L'invasion de l'As-semblée nationale du BurkinaFaso est encore vivace dans lesesprits et beaucoup de députés,malgré tout, n'envisagent pas d'af-fronter, à la fois, Dieu et le peu-ple. Dans l'un comme dans l'autrecas, ils sortiront vaincus. Les inti-midations habituelles ont déjàcommencé, histoire de rassurerles députés qu'ils pourront voterla loi de finances sans crainte des

réactions populaires. Nouhou Ar-zika et Moussa Tchangari auraientété interpellés, hier, par la Policejudiciaire. Une interpellation queles Nigériens lient à leur détermi-nation à combattre ladite loi de fi-nances et qui échauffent davan-tage les esprits. Les choses s'an-noncent compliquées et le pou-voir en place, qui a enregistrébeaucoup de victoires auparavantdans ses bras de fer avec les ci-toyens, grâce à des actions d'inti-midation et de répression policiè-re, n'est pas pour autant certainede l'emporter cette fois-ci. Quantaux députés, ils sont très angois-sés, car tout partirait de ce qu'ilsdécideraient. Bouba Alfari

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générales et de réflexion

NIF : 17763 / S Tél : 96 88 74 09 96 29 05 42

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Directeur de PublicationMoussa Dodo

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1500 Exemplaires

1. Le cadeau fiscal fait auxmarketeurs (vendeurs decarburant). Depuis quatreans, ils exercent une pres-sion régulière sur le pouvoirafin que la base de calculde l'impôt minimum forfai-taire (IMF) soit revue. Leurbut est d'amener le gouver-nement à lier la base decalcul de l'IMF, non pas surle chiffre d'affaire globalcomme c'est la règle enmatière de fiscalité, maisplutôt sur la marge bénéfi-ciaire. Ce qui constitue unscandale, l'Etat étant spo-lié de 15 milliards environde recettes fiscales au pro-fit de particuliers qui pour-raient ainsi faire prospérerleurs affaires. Qui sont-ilsd'ailleurs, ces propriétairesde stations d'essence à laplace desquels les citoyensdoivent payer une taxed'habitation pour comblerle gap ?

2. Le cadeau fiscal fait auxopérateurs de téléphoniemobile à propos de la TA-TIE (Taxe sur la terminai-son du trafic internationalentrant) qui a rapporté aubudget de l'Etat, rien qu'en2017, quelques 28 mil-liards de francs CFA. En

Les trois raisons fondamentales qui fondent la loi de finances 2018Trois cadeaux fiscaux expliquent les mesures draconiennes envisagéespar le pouvoir contre les citoyens dans la loi de finances 2018

2018, les recettes prévi-sionnelles au titre de la TA-TIE sont estimées à 30 mil-liards de francs CFA. Pourpermettre à ces sociétés decontinuer à faire de l'argentsur le dos de l'Etat, la TA-TIE a été carrément suppri-mée. Le pouvoir en place apar conséquent décidé,pour combler le gap prévi-sible, d'introduire dans la loide finances 2018, l'impôtsur l'héritage, la taxe d'ha-bitation, la nouvelle tarifica-tion de l'énergie électriqueet la TVA sur les produits depremière, sans compter lestaxes sur les transports encommun, les marchandsambulants, etc.

3. Le troisième cadeau fis-cal est accordé à la SONI-CHAR qui doit environ 10milliards d'impôts impayésà l'Etat du Niger et qui refu-se de s'en acquitter. Mise endemeure par le recevoir deTchirozérine, de les payerintégralement, sous peined'astreinte financière, la SO-NICHAR a utilisé les grosmoyens pour régler lecompte au digne travailleurdes impôts. Pressé par leministre des Finances quil'a appelé pour le voir aban-

donner son exigence léga-le, le jeune receveur estresté intraitable. Résultat :Hassoumi Massoudou l'acarrément relevé de sesfonctions pour pouvoir pas-ser l'éponge sur l'ardoisede la SONICHAR.

Ce sont là les cadeaux fis-caux dont Hassoumi Mas-soudou ne pouvait parlerdevant les députés à quil'on demande de voter sansrechigner et sans se poserde question. En les combi-nant, c'est une perte sèchede 55 milliards que l'Etatcherche à récupérer sur lespauvres citoyens. Nous yreviendrons en détailsdans notre prochainelivraison.

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HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES ET DE RÉFLEXION N° 487 DU JEUDI 26 OCTOBRE 2017 - 6

NATION

Ouverture ce mercredi 25 Octobre 2017,dans la salle de la commission de dé-fense et de sécurité de l'AssembléeNationale, d'une session de formationdestinée au personnel administratif, no-tamment les archivistes, documentalis-tes et informaticiens, sur les techniquesde numérisation des documents et lamise à jour de la base de données destextes législatifs. Cet atelier entre dansle cadre du partenariat qui lie depuis desannées le National Democratic Instituteà l'Assemblée Nationale. L'objectif viséà travers ce nième atelier qu'organise leNDI à l'intention de l'administration del'assemblée nationale est le transfert destechniques et des technologies suscep-tibles de rendre le personnel de la direc-tion de la communication, des nouvel-les technologies et de la documentation,capable de numériser par eux-mêmeset de mettre à jour la base de donnéessans devoir recourir à une expertise ex-terne.Dans le discours qu'il a prononcé à cet-te occasion, le directeur résident duNDI-Niger, Charles Yaovi DJREKPO,s'est félicité de l'excellence des relationsde coopération qui lient son organisa-tion à l'Assemblée Nationale du Nigeret a remercié le programme des NationsUnies pour le Développement (PNUD) quia accepté de financer cette activité. Cetatelier vient parachever une série de for-mations, c'est pourquoi le NDI se réjouitd'avoir contribué à la numérisation deslois et textes élaborés par la représen-tation nationale depuis l'avènement del'ère du renouveau démocratique de 1990à 2014, soit vingt-cinq années de tra-vaux de l'institution, a indiqué son direc-teur résident avant d'ajouter que l'exploi-tation de la base de données de lois ettextes, numérisés et mis en ligne pourl'Assemblée Nationale est désormaispossible. " Le National Democratic Ins-titute a requis l'expertise du CabinetBoukis pour réaliser la numérisation etla mise en ligne de tous les textes lé-gislatifs et décisions de 1990 à 2014,soit vingt-cinq années de travaux de l'As-semblée Nationale couvrant ainsi unelarge part de la période démocratique dela République du Niger ", a dit le direc-teur résident du NDI Niger. Charles Yao-vi de rappeler qu'à cette ère de techno-logie et du numérique, nul ne doute del'importance de l'appropriation de cesmoyens modernes de travail. " L'activitéparlementaire aussi bien des députésque celle des conseillers et assistantstechniques exige, de nos jours, la mai-trise et l'utilisation rapide des technolo-gies d'information et de communication.Nous devons donc être formés à l'utili-sation de cette technologie de recher-che documentaire en vue de répondreen temps réel aux besoins d'informationdu législateur, sur l'état de la législation,sur le contenu des textes régissant detelles matières sur lesquelles il veut lé-giférer " a-t-il ajouté. C'est pourquoi, se-lon le Directeur de NDI Niger, pour unemeilleure rentabilité la banque de don-née numérique, son exploitation, sa dis-ponibilité et les modalités techniquesd'accession et de recherche dans sesdonnées doivent être portées à la con-

Assemblée NationaleLe National Democratic Institute NDIforme le personnel de l'institution

naissance de toutes les chaines du per-sonnel de l'Assemblée Nationale. D'oùl'importance de ces séries de forma-tions.Procédant à l'ouverture des travaux del'atelier, le Directeur des ressourceshumaines de l'Assemblée Nationale,Moctar Djariri Kounty, a tout d'abordsaisi l'occasion pour saluer l'engagementmanifeste du NDI à œuvrer aux cotésdu Niger, pour l'instauration d'un état dedroit et toute vitalité de la démocratie àtravers les actions de renforcement descapacités des élus et de leurs assis-tants. Moctar Djariri a indiqué que cetteformation s'inscrit pour l'assemblée na-tionale, dans le besoin et la nécessitéde prendre en main et d'assurer la con-tinuité de la maintenance de la base dedonnées archivistiques élaborée avec leconcours du NDI. Le Directeur des Res-sources Humaines de l'Assemblée Na-tionale a, pour finir, invité les participantsà plus d'assiduité au vu de l'importancede cette formation pour en tirer suffisam-ment profit dans le cadre de l'accom-plissement de leurs taches quotidien-nes.Cette formation des formateurs vientaprès une série de formations d'une va-gue de formateurs (24 Directeurs, Con-seillers et Assistants techniques) pourrelayer les techniques d'exploitation dela base des données des textes numé-risés, et celle organisée voilà un mois àl'endroit des formateurs parlementairessur l'exploitation de la base de donnéedes textes législatifs de 1990 à 2014numérisés et mis en ligne avec l'appuidu National Democratic Institute (NDI)..Ce partenariat entre la République duNiger et le National Democratic Institu-te NDI ne date pas d'aujourd'hui, c'estune relation qui remonte à la premièretransition de 1992-1993. Et depuis, leNational Democratic Institute (NDI) à tra-vers sa représentation au Niger, grâceau financement de l'USAID et de la Coo-pération danoise ou encore le PNUD, aorganisé plusieurs activités dont les plusimportantes sont destinées à la repré-sentation nationale. Des activités quivisent depuis des années à renforcer lescompétences de l'Assemblée nationaleen matière de rédaction, de révision etde contrôle des lois et règlements ré-gissant les politiques publiques; à sou-tenir l'intégration des droits de l'hommeet des normes internationales dans lalégislation nigérienne afin de promouvoiret de superviser leur application danscertains secteurs; à promouvoir l'intégra-tion de la dimension genre, et en parti-culier appliquer des normes nationaleset internationales pour la protection desfemmes et des jeunes filles ; et enfin àrenforcer les capacités des autorités etOrganisations de la société civile (OSC)locales.

M. Dodo

Depuis bientôt deux (2) ans, MalaAri, Bakari Seidou, Idé Kalilou, etbien d'autres, tous proches ousupposés proches de l'opposantHama Amadou, croupissent,sans jugement, dans les goulagsde la Renaissance. Ils sont accu-sés soupçonnés d'avoir détourné,courant 2005, environ cinq (5)milliards de nos francs, corres-pondants à trente mille cinq cent(30500) tonnes de céréales, uneaide des partenaires techniqueset financiers (PTFs) aux popula-tions nécessiteuses. Pourtant, enplus de l'audit interne effectué parles donateurs eux-mêmes, qui ontpar ailleurs décerné un témoigna-ge de satisfaction à Seidou Ba-kari, à l'époque coordinateur dela Cellule crises alimentaires etgestion des catastrophes (CCA/GC), les incriminés ont été inno-centés et lavés de tout soupçon,une première fois par l'enquêtepréliminaire de la gendarmeriediligentée en 2015, et unedeuxième fois par les services del'office des produits vivriers duNiger (OPVN) dont voici des ex-traits.Conclusions de l'enquête pré-liminaire de la gendarmerie du22 mars 2015" Des faits et infractions repro-chées :- Détournement de denierspublics : les personnes incriminées n'ontaucun denier entre leurs mains envertu de ses fonctions et aucun ne

NO COMMENT !

Seydou Bakari, Mala Ari, Idé Kalilou Ces prisonniers politiques qui s'éternisentdans les goulags de la Renaissance

peut faire seul un mouvement defonds ;- Faux et usage de faux : l'enquê-te n'a révélé aucun acte d'altéra-tion frauduleuse ;- Le bulletin d'agréage del'OPVN : il ressort que selon lesdispositions des documents juri-diques qui régissent le Disposi-tif National de Prévention et deGestion des Crises, celui-ci dis-pose de prérogatives propres quiéchappent au contrôle de l'Etatmais aussi d'instrument de miseen œuvre qui lui sont propres etqui qui agissent et obéissent àson contrôle. Les décisions revê-tant un caractère obligatoire, el-les s'imposent aux signatures descomptes que sont le Directeur decabinet du Premier Ministre et leReprésentant du PAM. Tout cons-tant d'irrégularité de paiementimpliquerait alors directement lesdonneurs d'ordres, " Donateurs "diplomates accrédités dans no-tre pays ".Réponse de l'OPVN à la som-mation de dire, en date du 29septembre 2016" Selon les informations qui mesont fournies par les magasiniersqui étaient en poste au momentdes faits, l'OPVN a réceptionnéen 2005 les quantités de céréa-les ci-après des fournisseursSoumana Hamadou et Ets Mous-sa Larabou dans ses magasinsde Lazaret et Rive Droite.

fournisseurs  Sorgho indien100 Kg 

Sorgho indien SNS 

Mais  indien 50 kg 

riz  total 

Soumana H.  10926, 474  5262,55  7237,15  ‐  23426, 174 Ets  Moussa Larabou  

‐  ‐  ‐   7000  7000 

Total   10926,474  5262,55  7237,15  7000  30426,174 

NB : les céréales sont exprimées en tonnes

Selon des sources dignes de foi, la HALCIA aurait été saisie par un cabinetd'avocats par rapport à une affaire de corruption de prés de 76 millions deFCFA. Pot de vin qui aurait été remis par un groupement d'entreprises aupremier responsable du Ministère de l'équipement à l'époque des faits.Cela, apparemment, dans le but de " fermer la bouche " au responsableen question. Choisi pour construire la route Arlit-Asmaka, des travaux quitrainent toujours, le groupent d'entreprises n'aurait trouvé alors mieux quede mettre le ministre dans son sac. Aujourd'hui, c'est l'heure de rendrecompte, car l'entreprise n'aurait pas pu exécuter les travaux de constructionde cette route transsaharienne. Vivement alors que la HALCIA puissetransmettre ce dossier à la justice. Car des esprits malins tentent à toutprix d'étouffer l'affaire. Nous y reviendrons.

HALCIA

Soupçon de corruption auministère de l'équipement

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HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES ET DE RÉFLEXION N° 487 DU JEUDI 26 OCTOBRE 2017 - 7

NATION

Depuis un certain temps,le parti de ce personnagepolitique bouillonnantconnait des humiliationsde tous ordres. Certainsde ses militants sontdéchus de leurs fonctionset jetés en prison.D'autres sont perçus pardes responsables duprincipal parti au pouvoircomme des pestiférés etdes profiteurs. C'est dans

Le parti de Ladan Tchanava-t-il quitter la majorité ?

cette situation peu enviable quese trouvent le parti AMIN AMENet ses militants. Une véritabletrahison politique dont ils sontaujourd'hui victimes. D'ailleurs,selon des sources dignes de foi,au prochain remaniement dugouvernement, Omar HamidouTchana sera évincé de son postede Ministre d'Etat chargé destransports pour être remplacé parun certain Oubandawaki. Ce qui

va être le summum de l'affront etde l'humiliation pour Kollo-boy etses militants. Mais, leconnaissant, il tient beaucoup àson orgueil personnel et à sadignité. Il pourrait, sans remuer lalangue, déclarer son départ dela mouvance présidentielle.Tchana en est capable. Car il nese laisse jamais humilier ettrainer dans la boue.

Adamou

Etre porte-parole est un rôle bieningrat et Assoumana Mallam Issaa connu bien de situations qui luiont permis de l'apprendre à sesdépens. Lundi soir, trois joursaprès l'attaque barbare qui acoûté la vie à 13 gendarmes àAyorou, Mallam Issa a étédépêché sur Télé Sahel pourrattraper l'oubli du gouvernementpour présenter, enfin, sescondoléances et décréter un deuilde trois jours. Avec un regard quiexprime clairement sa gêne,Mallam Issa a déclaré quel'attaque terroriste a commencé à

Le massacre d'Ayorou et ledeuil tardif du gouvernement

4 heures du matin alors que tousles témoignages, en l'occurrenceceux émanant de gendarmes enposte à Ayorou et des populationslocales établissent l'heure à 6H40, voire à 7 H. S'agit-il d'uneerreur ou d'une volonté detromper, histoire de se donner desexcuses en présentant les faitssous le couvert de la surprise. Iln'en est rien et la vérité, crue, aété dite par Mohamed Bazoum :les FDS ne sont bien équipés,notamment en puissance de feu,pour faire face aux terroristes.

Intervenant devant les Forces dedéfense et de sécurité (FDS) àAyorou dont la brigade degendarmerie a été victime d'uneattaque terroriste qui a coûté lavie à 13 gendarmes, le21octobre 2017, le ministred'Etat et ministre de l'Intérieur,Mohamed Bazoum, n'a pas uséde langue de bois pour dire lavérité : les FDS sont maléquipées et ne disposent pasd'une puissance de feu à lahauteur de leur mission.

Ce qui est dit est dit : MohamedBazoum crève l'abcès

Autrement, elles ne subiraientjamais de telles pertes et de telsaffronts. C'est en substance ceque Bazoum a déclaré devantles FDS sur Télé Sahel avantqu'il ne soit censuré. Ce qui estdit est dit. Mohamed Bazoum,que l'on dit en conflit larvé avecMahamadou Issoufou, a-t-il faitexprès de lancer cette pique àce dernier ou bien son proposrelève-t-il de la langue fourchue,comme le soutiennent sesdétracteurs internes au PndsTarayya ?

Le 23 octobre 2017, Mahamadou Issoufou a signé un décret portantnomination des membres de la Commission électorale nationale qui doitlui permettre de gagner de façon plus subtile les élections et en évitant defaire dans le hold-up électoral comme cela a été le cas en février et mars2016. Une institution qui n'a rien d'indépendante, les membres nommésétant issus des rangs du Pnds et/ou entretenant des relations privilégiéesavec le Pnds Tarayya par personnes interposées. Voici, pour vous édifier,les caractéristiques des personnes nommées :

Mahamadou Issoufou a mis en placela Cena du parti-Etat Pnds Tarayya

PERSONNES NOMMEES QUI SONT-ELLES ? Maître Sounna Issaka

Avocat de profession, il est un militant de longue date du Pnds Tarayya et collègue et ami de maître Coulibaly, un autre militant farouche du Pnds Tarayya. Il était bien président de la Ceni, en 1999, lorsqu’il a fallu une réaction énergique de l’administration américaine à travers son ambassade au Niger pour arrêter les velléités malveillantes de Daouda Mallam Wanké dont le gouvernement était truffé de militants roses et qui voulait influer sur le l’issue des élections.

Aladoua Amada

Moins connu que les autres, il est également, selon nos sources, militant notoire du Pnds Tarayya et grand défenseur devant l’Eternel de Mahamadou Issoufou.

Moussa LADAN

Militant du Pnds Tarayya, il est connu de l’opinion nationale pour avoir été administrateur délégué de la ville de Niamey et pour avoir adressé une lettre à Mahamadou Issoufou à son arrivée au pouvoir pour l’informer que ses déboires judiciaires sont dus au fait qu’il a vendus beaucoup de parcelles à ses parents de Katako. Actuellement directeur général des affaires politiques et juridiques au ministère de l’Intérieur (DGAPJ), il est bien placé pour veiller sur la conduite à tenir des membres de la commission, tel que souhaité en haut lieu.

Issa Boukari

Militant du MPR Jamhuriya, il peut être assimilé à un militant du Pnds Tarayya, les intérêts de son parti étant indissociables de ceux de son parti.

Hima Mamane

Militant de première heure du Pnds Tarayya, il est, selon nos informations, le propriétaire et gérant de la toute première pharmacie privée de Maradi « Le Goulbi ».

Abourahmane Tari Bako

Lui, il semble qu’il a coopté au titre du Mnsd Nassara. Mais attention, il est le beau-père d’ElBack Adam, militant du Pnds Tarayya et ancien ministre de la Communication au titre de ce parti dans le tout premier gouvernement de l’AFC. Sa fille et épouse d’Elback, Madame Elback Adam Zeinabou, est d’ailleurs dans l’actuel gouvernement en qualité de ministre déléguée auprès des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, chargée de l’intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur.

Telle est l'équipe qui dirige ce que les Nigériens appellent la CENA pourcommission électorale nationale administrative rattachée au ministère del'Intérieur et qui a pour mission de préparer des victoires électorales moinsvulgaires que le hold-up électoral de février et mars 2016. Avec ça, onclaironne à l'intention d'organisations tels quel le PNUD et l'OIF que lacommission électorale est indépendante. Désormais, tout le monde est édifié.

Wada Nafiou

Acteur de la société civile, il est devenu le premier rapporteur de la Ceni après la démission de Maïkoul Zodi au même poste pour protester contre la façon dont les élections ont été organisées et la fausseté des résultats proclamés par la Ceni.

Mme Katambé Mariama Boukary

Militante du Pnds Tarayya et épouse de Issoufou Katambé, lui-même militant de première heure du Pnds Tarayya, elle est la gardienne qui veille à émousser l’ardeur de la société civile féminine (au sein des organisations féminines qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes) et qui a la haute main sur l’organisation logistique des élections à la Ceni.

Mallam Oumarou

Militant du Pnds Tarayya, c’est cet homme, selon nos sources, qui a dirigé le CFEB et qui a concocté le scandaleux fichier électoral de 2016. Son entrée à la Ceni peut être considéré, à la fois comme une récompense et une volonté de récidiver, le directeur du fichier électoral étant, selon la loi adoptée par le parti Pnds-Etat Pnds Tarayya, nommé par décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre de l’Intérieur qui n’est autre que le président du Pnds Tarayya.

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HEBDOMADAIRE D’INFORMATIONS GÉNÉRALES ET DE RÉFLEXION N° 487 DU JEUDI 26 OCTOBRE 2017 - 8

SOCIETE

Monsieur le Président, pourune fois, Le Courrier, a préfé-ré vous interpeller, en votrequalité de magistrat suprêmeet garant du bon fonctionne-ment des institutions de la Ré-publique. Nous en appelons àtoutes vos prérogatives cons-titutionnelles afin d'aider àéclairer la lanterne des 19 mil-lions de Nigériens que noussommes, relativement à l'af-faire dite Uraniumgate.Monsieur le président, notreinterrogation se résume en cet-te question : où sont nos 200milliards FCFA ? Remarquezque la ''disparition'' d'une tellesomme suscite forcément ungrand émoi au sein de l'opi-nion nationale. Pour dire vrai,les Nigériens sont littéralementatterrés par ce tour de passe-passe exécuté par l'un de vosplus fidèles lieutenants, en la

personne de Hassoumi Massou-dou. En effet, votre ancien direc-teur de Cabinet est le maillonprincipal de cette opération fi-nancière des plus mafieuses.D'ailleurs, il n'a point nié le bien-fondé des accusations portéespar Le Courrier. Bien au contrai-re, Hassoumi Massoudou agrandement corroboré nos affir-mations. L'ensemble des Nigé-riens sont avides de connaître lavérité sur ce scandale politicofi-

nancier. Nous le savons, dansvotre entourage, Le Courrier esttrès mal vu et nous le compre-nons aisément du moment où ildérange en divulguant réguliè-rement des affaires qui gênentau plus haut point votre régime.Si mettre en lumière des scan-dales imputables à votre gestioncahoteuse constitue notre seulpéché, que l'on nous reconnais-se au moins le mérite d'assumercette mission de service publicqui incombe à la presse. Mon-sieur le président, nous réitéronsune fois de plus notre question :où sont donc nos 200 milliardsFCFA ? De par vos fonctions dechef suprême de l'administra-tion publique, vous ne pouvezpas ignorer la destination prisepar cet argent soutiré aux contri-buables nigériens. Absolumentpas. Vous taire fait de vous lecomplice d'une des plus grosses

forfaitures jamais commisesau Niger. Ne pas accéder auxattentes du peuple quant à lamanifestation de la vérité fait devous le parrain d'une ignomi-nieuse association de malfai-teurs. Monsieur le président,plus que jamais vous êtes dansl'obligation absolue de laisserla justice suivre son cours,sans ingérence d'aucune sor-te et mieux, de la soutenirouvertement dans cette affairedes 200 milliards de l'Etat ni-gérien.Monsieur le président, nous nesaurions terminer cette lettresans reposer notre question :où sont passés nos 200 mil-liards FCFA ? Sans nul doute,vous avez la réponse à cettequestion. Alors, le peuple en-tier vous le demande avec in-sistance. Alpha

URANIUMGATELettre ouverte au chef de l'État Issoufou MahamadouMonsieur le Président, où sont nos 200 milliards FCFA