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La Société de l’information en Midi-Pyrénées : chiffres clés L’appropriation des TIC par les Midi-Pyrénéens Les Foyers 80% disposent d’un téléphone mobile 60% ont un ordinateur (fixe ou portable) 50% possèdent une connexion Internet q Des taux d’équipement stables 55% d’Internautes 25% des Internautes inscrits sur des sites de réseaux sociaux Les Étudiants 100% disposent d’un téléphone mobile 46% ont un lecteur audio (MP3) ou vidéo (MP4) q Des étudiants hyperconnectés 70% fréquentent les sites communautaires Les Maires 98% disposent d’un téléphone mobile 98% ont un ordinateur (fixe ou portable) 94% possèdent une connexion Internet q Des Maires au-dessus des moyennes régionales 13% d’inscrits sur les réseaux communautaires Des évolutions en termes d’infrastructures Si le taux de couverture ADSL est quasiment stable (plus de 97% de la population couverte), le taux de dégroupage a fortement évolué avec 57,39% de la population couverte (+15 points en 1 an). Des évolutions en termes de services Le Réseau Cyber-base Midi-Pyrénées 57 implantations d’espaces Cyber-base répartis dans les 8 départements (52 sites ouverts et 5 en cours de déploiement) 42 755 inscrits pour une offre de services innovante et des ateliers diversifiés L’Environnement Numérique de Travail (ENT) 160 établissements concernés 300 000 comptes créés 2009

Diagnostic 2009 de la Société de l'Information en Midi-Pyrénées

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La Société de l’information enMidi-Pyrénées : chiffres clés

L’appropriation des TIC par les Midi-Pyrénéens

Les Foyers

80% disposent d’un téléphone mobile60% ont un ordinateur (fixe ou portable)50% possèdent une connexion Internet

q Des taux d’équipement stables

55% d’Internautes25% des Internautes inscrits sur des sites de réseaux sociaux

Les Étudiants

100% disposent d’un téléphone mobile46% ont un lecteur audio (MP3) ou vidéo (MP4)

q Des étudiants hyperconnectés

70% fréquentent les sites communautaires

Les Maires

98% disposent d’un téléphone mobile98% ont un ordinateur (fixe ou portable)94% possèdent une connexion Internet

q Des Maires au-dessus des moyennes régionales

13% d’inscrits sur les réseaux communautaires

Des évolutions en termes d’infrastructuresSi le taux de couverture ADSL est quasiment stable (plus de 97% de la population couverte),le taux de dégroupage a fortement évolué avec 57,39% de la population couverte (+15 points en 1 an).

Des évolutions en termes de services

Le Réseau Cyber-base Midi-Pyrénées57 implantations d’espaces Cyber-base répartis dans les 8 départements(52 sites ouverts et 5 en cours de déploiement)

42 755 inscrits pour une offre de services innovante et des ateliers diversifiés

L’Environnement Numérique de Travail (ENT)

160 établissements concernés300 000 comptes créés

2009

À quoi servent les nouvelles technologies si vous n'en profitez pas.

5 ans d’observation du Web PublicLe Web Public Communal

19,8% des Communes ont un site officiel (+6,8 points en 5 ans)

Le Web Public Touristique58% des Offices de Tourisme et Syndicat d’Initiative (OTSI) disposent d’un site(+12 points en 4 ans)

Le Web Public Intercommunal46% des Intercommunalités possèdent un site officiel (+7 points en 3 ans)

Les Pays62% des Pays ont un site (+12 points en 1 an)

MéthodologieLe numérique dans les foyersSondage réalisé par Ardesi/Teleperformance, selon un questionnaire co-développé par les régions francophonesdu Site d’Observation des Usages Régionaux d’Internet et des Réseaux, SOURIR (www.sourir.org).Enquête téléphonique réalisée auprès de 2 010 personnes de Midi-Pyrénées représentatives de la populationtotale, du 9 au 18 septembre 2009.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La couverture territoriale en haut débitCollecte et analyse réalisées par Tactis et effectuées à partir de données disponibles à novembre 2009.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’etourisme institutionnel en Midi-PyrénéesRepérage et analyse des sites d’OTSI de Midi-Pyrénées effectués par le cabinet mfDocumentation.Septembre 2009.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les collectivités et Internet

- Enquête auprès des Maires : étude menée auprès des 150 Maires des Communes de plus de2 500 habitants de Midi-Pyrénées. Les questionnaires ont été administrés en novembre 2009par les relais départementaux, l’analyse a été confiée à BVA.

- Web Public et Web 2.0 / Web Public et développement durable : études quantitative etqualitative menées par le cabinet mfDocumentation du 1er février au 28 août 2009.

- Web Public Communal, Intercommunal et Pays : études quantitative et qualitative menées par lecabinet mfDocumentation du 1er février au 28 août 2009.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le Réseau Cyber-base Midi-PyrénéesDonnées statistiques générées par l’outil de gestion du portail cyber-base.org utilisé par les 52 espaces enfonctionnement du Réseau. Décembre 2009.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les étudiants et InternetRéalisée dans le cadre d’un contrat avec l’Agence Nationale pour la Recherche, cette étude “Mobitic” sur lamobilité des étudiants toulousains a été commanditée par Telecom ParisTech en collaboration avecl’Université de Bordeaux III et le master 2 professionnel TIC DT de l’Université de Toulouse II - Le Mirail.Elle porte sur l’usage du téléphone mobile et sur la mobilité des étudiants. L’enquête a concerné les 3grandes universités (Toulouse 1, 2 et 3) et 8 écoles supérieures (ESC, école vétérinaire, ENAC, ICAM,ENSIACET, ISAE, ENSEEIHT et IAE Toulouse).735 étudiants ont été interrogés entre novembre 2008 et janvier 2009.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’ENT Midi-PyrénéesDonnées fournies par la Région Midi-Pyrénées. Direction de l'Education et des Sports. Décembre 2009.

Ardesi9, place Alfonse Jourdain - 31000 ToulouseTéléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77Courriel : [email protected] - Site Internet : www.ardesi.fr - Blog : http://blog.ardesi.frSite des Rencontres du etourisme institutionnel : www.etourisme-ardesi.fr

Le numérique dansles foyers midi-pyrénéens

L’équipement des foyersEn France : toujours plus de foyers connectés

Quelques repères :

- 33 millions d’Internautes soit 62,8% de la population (61,1% en 2008)- 16,6 millions de foyers ont accès à Internet soit 61,3% (54,2% en 2008)- 95,8% des Internautes à domicile sont connectés en haut débit (51,5% en 2008)- 1 Internaute sur 10 utilise une clé 3G- 32% se connectent en Wi-Fi- 39% d’équipés en triple play

En Midi-Pyrénées : 2009, l’année de la stabilitéAvertissement : afin de refléter au mieux la réalité, cette année, la population des “mobile only” (personne uniquement équipée d’untéléphone portable) a été intégrée à la population interrogée. Cette évolution méthodologique est à prendre en compte dans lescomparaisons avec les années précédentes.

Les chiffres clés en termes d’équipement : Mais aussi :

- Téléphone mobile : 80% - Lecteur DVD : 69%- Ordinateur : 60% - Appareil photo numérique : 60%- Connexion Internet : 50% - GPS : 27%

- Carte clé Internet : 10%- Smartphone : 6%

q Des taux d’équipement stables même si certaines offres techniques se diffusent

Dans les départements : encore des disparités

q Les zones urbaines leaders en termes d’équipement

77%

54%

44%

HAUTES-PYRÉNÉES

79%

60%

52%

TARN-ET-GARONNE

84%

65%

55%

HAUTE-GARONNE

78%

50%

33%

ARIÈGE

71%

52%

40%

AVEYRON

75%

50%

47%

TARN

76%

52%

47%

GERS

83%

60%

51%

LOT

Taux le plus élevé de la région

Taux le plus faible de la région

À noter : 13% des ménages ne disposent d’aucun équipement TIC*

Un taux qui croît avec l’âge du chef de famille : Un taux qui décroît avec le nombre de personnes au foyer :

(* : aucun parmi les 8 cités précédemment)

Les usages d’Internet

En France : un marché sous le signe de la mobilité, de l’échange et du partage

- 2 Internautes sur 10 sont mobinautes*- 63% des Internautes fréquentent les réseaux sociaux (dont 20% “souvent”)- 23% possèdent un blog perso

Comme en 2008, 55% d’Internautes en Midi-Pyrénées…

Midi-Pyrénées compte 55% d’Internautes :une proportion stable.Cependant, il est à noter qu’en 2 ans,la part d’Internautes dans la région a connuune progrssion de 10 points.

* Personne qui navigue sur Internet à partir d’un appareil mobile (téléphone, PDA, ...)Source : Le Petit Larousse 2010

2

TENDANCES

0

10

20

30

40

50

60

48%

2004

48%45%

55% 55%

2006 2007 2008 2009

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10

15

20

25

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35

40

3%

11%

24%

1 pesonneau foyer

2 pesonnesau foyer

3 pesonnesau foyeret plus

0

5

10

15

20

25

30

35

4035%

7%3%5%

24an

set

moi

ns

25à

54an

s

55à

64an

s

65an

set

plus

Des taux d’équipement stables…

- Si 60% des foyers possèdent un ordinateur, le potentield’équipement reste faible avec seulement 4% d’intentionsfutures d’achat. De même pour les connexions Internet avec3% d’intention.

- Comme en 2008, le téléphone mobile est identifié commeun produit de consommation courante avec 4 foyers sur 5qui en possèdent un et 9 jeunes sur 10 qui en sont équipés.

… mais des offres techniques qui se diffusent

- L’appareil photo numérique se généralise et progresse de 4points en un an.

- L’attrait pour les offres groupées Internet qui donne accèsà la téléphonie et/ou télévision progresse : 35% des foyersen disposent contre 39% en France.

- Les bénéficiaires du système wi-fi ont doublé en un an :30% des foyers ; se situant ainsi dans la moyenne nationale.

Certains équipements encore peu utilisés

- Avec moins d’un foyer sur 10 équipé, la carte clé Internetet le smartphone restent anecdotiques.

Des zones urbaines leaders

- Un retrait d’environ 10 points pour les zones rurales estconstaté sur les 3 principaux équipements :

• Téléphone mobile : 74% vs 82% (zone urbaine)• Ordinateur : 53% vs 63%• Connexion internet : 41% vs 53%

L’analyse départementale place l’Ariège et l’Aveyron en dernièreposition sur ces taux d’équipement.

… mais des usages qui s’intensifient et se diversifientLes pratiques classiques telles que le courrier électronique et la recherche d’informations restent très répandues :91% des Internautes utilisent les courriels pour communiquer et plus de 7 sur 10 effectuent des recherches diverses.Parmi les informations recherchées :

- Actualités : 76%- Informations sur les loisirs, les voyages : 73%- Informations relatives à la vie locale : 53%- …

La gestion des comptes bancaires en ligne...... continue de se démocratiser et concerne maintenant 2 Internautes sur 3 (67% soit une progression de 7 pointsen un an).

L’e-commerce s’intensifie...... tant sur les achats que sur la vente (17% des Internautes soit une augmentation de 4 points). Sur l’année écoulée,59% des Internautes ont réalisé au moins un achat, particulièrement pour l’équipement de la personne (vêtements,chaussures, …). Les voyages et billets de transport arrivent en deuxième position et concernent 56% des acheteurs.

La déclaration des impôts se diffuseUn Internaute sur 2 a réalisé sa déclaration des impôts en ligne (45% en 2008).

Progression des connexions dans les lieux d’accès public à InternetSi le domicile reste le lieu de prédilection (87%), on note une forte progression des lieux d’accès public à Internet (+8 points).Comme en 2008, le travail et le domicile de proches se maintiennent au second plan.

Le web 2.0 séduit près d’1/4 des InternautesTout en restant minoritaire, le web 2.0 commence à séduire.

29% des Internautes consultent des sites communautaires et 25% sont inscrits sur des sites de réseaux sociaux,parmi lesquels :

- Facebook : 95%- Copains d’avant : 13%- MySpace : 5%- Viadéo : 5%

6% des Internautes possèdent leur propre blog et 29% en consultent.

Peu encore utilise Internet en mobilité (sur les 6% de détenteurs de Smartphone, seul 29% se connectent via leurmobile). Seul pour une minorité, accéder à Internet semble un critère de choix décisif dans l’achat d’un téléphone.

3

69%

2004 2006 2007 2008 2009

Domicile

Travail

Chez des amis/parents

Point d'accès public

Lieux d'études

46%

36%

24%

14%

82% 83%91%

87%

42% 45% 43% 45%

21%35% 33%

33%

10%

7%

15%

14%11%

8%

19%

6%

À quoi servent les nouvelles technologies si vous n'en profitez pas.

TENDANCES

Méthodologie

Sondage réalisé par Ardesi/Teleperformance, selon unquestionnaire co-développé par les régions francophonesdu Site d’Observation des Usages Régionaux d’Internet etdes Réseaux, SOURIR (www.sourir.org).

Enquête téléphonique réalisée auprès de 2 010 personnesde Midi-Pyrénées représentatives de la population totale,du 9 au 18 septembre 2009.

Un redressement statistique a été implémenté pour re-donner à chaque questionnaire son “juste poids” : celuiobservé dans la population totale selon la zone croiséepar département, le type d’abonnement téléphonique, laCSP du chef de famille et le nombre de personnes dansle foyer.

SourcesDonnées 2009 :- Sondage Ardesi/Teleperformance. Les TIC dans lesfoyers de Midi-Pyrénées. Septembre 2009.

- Médiamétrie. L’observatoire des usages Internet.Septembre 2009. www.mediametrie.fr

- IPSOS. Profiling 2009 : l’Internet devient réellementmobile. Octobre 2009. www.ipsos.fr

Données 2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 de la Sociétéde l’Information en Midi-Pyrénée. Avril 2009.

Vers une radicalisation des usages55% d’Internautes en Midi-Pyrénées mais c’est en Haute-Garonne (63%) et en zone urbaine (60%) que les taux sontles plus élevés, loin devant les Hautes-Pyrénées (48%), leTarn (48%), l’Aveyron (45%) et l’Ariège (41%).

95% des Internautes se connectent chaque semaine. Près des3/4 des Internautes se connectent quotidiennement voire àplusieurs reprises (+11 points). Les plus assidus habitent enHaute-Garonne et en zone urbaine. Sans surprise, les jeunessont sur-représentés parmi cette population d’usagers assidus.

Comme en 2008 : une rationalisation des achatsL’écart continue de se creuser entre l’usage pour les adulteset pour les enfants. L’équipement en ordinateur et Internetse rationnalise de plus en plus. Il est donc particulièrementlié aux usages des adultes : qu’ils soient ludiques (61%) ouprofessionnels (44% soit +5 points). Les motifs d’éducationpour les enfants sont en recul (-9 points).

Face à cette radicalisation des usages, la populationpeut se découper en 4 groupes hétérogènes‘‘

- Les non internautes (45%) : un groupe plutôt féminin,retraités, en zone rurale. 4 départements sont sur-représentés :l’Ariège, l’Aveyron, les Hautes-Pyrénées et le Tarn.

- Les pragmatiques (27%) : ceux qui utilisent le webpour le côté pratique et non ludique. Ils se déclarentcomme étant peu technophiles tout en faisant un usagequotidien du web. Ce sont plutôt les femmes actives enzone urbaine. Beaucoup de cadres, de professions inter-médiaires et d’étudiants. Ils font un usage restreint duweb, essentiellement des achats en ligne.

- Les suiveurs (14%) : utilisateurs occasionnels, nontechnophiles. Les “Mobile Only” y sont plus nombreux. Ilssont encore frileux quant aux achats en ligne et à ladéclaration d’impôts en ligne. Ils utilisent peu Internet auquotidien et s’inscrivent peu sur des sites communautaires.Parmi eux, plus de professions intermédiaires et d’ouvriers.Deux départements sur-représentés : l’Aveyron et le Lot.

- Les experts (14%) : ils aiment les technologies et enfont un usage fréquent, diversifié et en tout lieu. Lesutilisateurs du “Web 2.0” se situent essentiellement dansce groupe. Ce sont plutôt les hommes actifs en zoneurbaine.

1 3 5

Utilisequotidiennement

Degré de technophilie

Utilisemoins souvent

N'utilise pas

Fréquence

Pragmatiques27%

Experts14%

Suiveurs14%

Non utilisateurs 45%

Ardesi9, place Alfonse Jourdain - 31000 ToulouseTéléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77Courriel : [email protected] - Site Internet : www.ardesi.fr - Blog : http://blog.ardesi.frSite des Rencontres du etourisme institutionnel : www.etourisme-ardesi.fr

La couverture territorialeen haut débit

La couverture ADSL de Midi-PyrénéesNovembre 2009

Ariège 77,28% 23,94%

Aveyron 35,80% 0,99%

Haute-Garonne 75,52% 67,21%

Gers 18,54% 0%

Lot 14,73% 15,23%

Hautes-Pyrénées 53,07% 32,11%

Tarn 61,55% 52%

Tarn-et-Garonne 45,29% 24,24%

Midi-Pyrénées 57,39% 42,12%

France (DOM inclus) 70% 65,44%

Zonesgéographiques

% de la populationpouvant accéder à une offredégroupée en ADSL 512Kb/s

2009 2008

Les réseaux d’initiativepublique en Midi-PyrénéesNovembre 2009

À quoi servent les nouvelles technologies si vous n'en profitez pas.

Les réseaux optiques des opérateurs alternatifsNovembre 2009

TENDANCES

Méthodologie

L’analyse de la couverture ADSL du territoire repose sur :- la collecte d’informations auprès des opérateurs surl’ouverture ou le dégroupage de nouveaux NRA,

- les modèles d’évaluation qui calculent à la commune,les % de couverture du territoire pour la population, lesentreprises, les administrations,

- des modèles d’évaluation qui déterminent lacouverture du territoire sur différents niveaux dedébits (de services).

-------------------------------------------------------------------------La collecte et l’analyse réalisées par Tactis, ont été effectuéesà partir de données disponibles à novembre 2009.

SourcesDonnées 2009 - TACTIS. Novembre 2009.Données 2008 - Ardesi. La Société de l’Informationen Midi-Pyrénées. Avril 2009.

Ardesi9, place Alfonse Jourdain - 31000 ToulouseTéléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77Courriel : [email protected] - Site Internet : www.ardesi.fr - Blog : http://blog.ardesi.frSite des Rencontres du etourisme institutionnel : www.etourisme-ardesi.fr

Conformément à la tendance observée depuis 2006, le tauxde couverture ADSL est quasiment stable, avec plus de 97%de la population couverte.

Plusieurs initiatives de collectivités locales ont permis decompléter la couverture en haut débit sur la région Midi-Pyrénées, comme l’illustre la carte des réseaux d’initiativepublique.

Une évolution à noter : le taux de dégroupage ADSLAvec 57,39% de la population de Midi-Pyrénées pouvantaccéder à une offre dégroupée, le taux de dégroupage aévolué de manière très sensible (+15,27 points).

Cette progression peut notamment s’expliquer par la montéeen charge des réseaux d’initiative publique :

- en Ariège, le taux de dégroupage est passé de23,94% en 2008 à 77,28% en 2009 ;- en Aveyron, ce taux est passé de 0,99% à 35,8% ;- dans le Gers, le taux de dégroupage en 2009 s’établità 18,54% alors qu’il était nul en 2008.

Il est à noter qu’au niveau national, ce taux est passé de65,44% en 2008 à 70% en 2009, soit une augmentationnettement inférieure à celle constatée sur Midi-Pyrénées.

L’etourisme institutionnelen Midi-Pyrénées

Tourisme :le poids d’Internet

Les Offices de Tourisme et Syndicat d’Initiative (OTSI)midi-pyrénéens sur le web

2005 2006 2007 2009 Évolution en 5 ans

Ariège • 33 42% 48% 51% 54% +12 points

Aveyron • 70 33% 35% 44% 51% +18 points

Haute-Garonne • 29 34% 58% 62% 62% +28 points

Gers • 55 20% 20% 24% 31% +11 points

Lot • 34 50% 52% 50% 65% +15 points

Hautes-Pyrénées • 30 59% 69% 80% 77% +18 points

Tarn • 56 13% 31% 29% 34% +21 points

Tarn-et-Garonne • 24 18% 42% 50% 54% +36 points

‘‘Quelques chiffres illustrent l’importance d’Internet dans le secteur du tourisme en 2008 :

- 45% des Français partis ont utilisé Internet pour organiser leurs vacances soit 13,4 millions d’Internautes ;- 31% des Français partis, ont réservé tout ou partie de leur séjour sur Internet ;- Web participatif : 67% des Internautes préparant un séjour lisent les avis déposés par d'autres e-touristes sur lessites de prestataires ;

- l’Internaute développe le communautarisme virtuel : 4,9 millions de etouristes (22%) ont mis en ligne leurs souvenirs,avis, photos… après être revenus de séjours via des blogs, carnets de voyages, réseaux sociaux…

Source :

Baromètre “Courts séjours, vacances, nouvelles tendances de consommation touristique et etourisme” du Cabinet Raffour Interactif. Juillet 2009.

2009 : la stabilité du Web Public Touristique

60% des OTSI disposent d’un site Internet soit 166 sur 276.En 2008, le nombre de site avait connu une progression de 12 points ; cette année, elle n’est que de 2 points.

2005-2009 : quelle évolution pour le Web Public Touristique départemental ?

Le Tarn-et-Garonne est le département qui a le plus progressé en 5 ans, suivi par la Haute-Garonne. Cependant, si le nombre de sitesd’Office de Tourisme en Haute-Garonne a connu une forte progression entre 2005 et 2007, depuis aucune évolution n’est à noter.

Le Gers reste en retrait avec seulement 31% d’Offices de Tourisme présents sur le web.

2

28% des sites sont très bien identifiés parleur l’adresse.Plus d’1/4 des sites ont donc une adresseintuitive composée de :“tourisme + nom du territoire”.

Un gros travail de référencement est encore àfaire : 94% des sites n’ont aucune politique deréférencement (selon la note PageRank de Google).

Oui, mais...

80% des sites ont une politique d’optimisationpour les moteur de recherche qui est efficace. Cettepolitique passe par la réécriture des adresses despages, l’attribution d’un titre à chaque page et à larépétition de mots clés.

72% ne possèdent pas de moteur de rechercheinterne. Un gros effort est à fournir pour faciliterla structure, l’accès et la recherche d’informationsau sein des sites.

Oui, mais...

63% des sites proposent une charte graphiquede bonne qualité, pour 11% elle est même detrès bonne qualité.

60% ont une qualité de mise en page etde graphisme de moyenne ou mauvaise qualité.

Oui, mais...

41% des sites possèdent unbon, voire un très bon (14%)contenu informationnel : unagenda mis à jour, des infor-mations pratiques denses, desmises à jour régulières, desphotos de bonnes qualité etune cartographie interactive.

27% des sites ont adoptéune réelle écriture web.

• 68% ne sont pas traduits. Seuls 5% proposent au moins 2 traductionsde très bonne qualité. C’est en anglais que les sites sont le plussouvent traduits (31%) puis en espagnol (17%).

• 59% ne proposent aucun document en téléchargement alors queles possibilités de mise à disposition d’éléments touristiques sontnombreuses (guides touristiques, cartes de randonnées, …).

• 78% n’ont pas adopté une démarche de marketing viral (e-cards,ajouter le site aux favoris, conseiller le site à un ami…).

• 20% des sites fonctionnent encore par copier/coller de brochures.• 51% proposent des photos de bonne qualité mais qui ne sont pasmises en valeur. Seuls 11% offrent des photos qui contribuent à laséduction ainsi que des éléments multimédia intéressants (son,animation flash, vidéo…).

Oui, mais...

Les sites Internet des OTSI midi-pyrénéens

60% d’OTSI présentes sur Internet : oui, mais…

Identification du site VS référencement

Charte graphique VS graphisme

Moteur de recherche VS moteur de recherche interne

De fortes disparités au niveau des contenus et de leur valorisation

Contenu informationnel

62

3

Méthodologie

Repérage et analyse des sites d’OTSI de Midi-Pyrénéeseffectués par le cabinet mfDocumentation. Septembre2009. Repérage à partir des 276 OTSI de la région.L’analyse repose sur une grille d’analyse organiséeautour de 4 grands “blocs” : visibilité du site, ergonomieet navigation, contenu du site, contenu marketing.

SourcesDonnées 2009 - Etude Ardesi/mfDocumentation. Le WebPublic Touristique en Midi-Pyrénées. Septembre 2008.

Données 2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 de la Sociétéde l’Information en Midi-Pyrénée. Avril 2009.

TENDANCES

68% des sites proposent de 3 à 4 informationspratiques telles que des informations sur les sites àvisiter, une carte d’accès à la ville, des précisionssur les horaires de visite, un plan de la ville…Ils renseignent en priorité sur les lieuxà visiter (91,5%).

44% n’offrent pas ou peu d’informations culturellessur le patrimoine ou les animations aux alentoursde leur ville. Seuls 5% des sites informent de manièretrès complète sur leurs environs.

Oui, mais...

32% des sites offrent une cartographie optimale :interactive, en lien avec les prestataires. Un chiffreen progression, dans la mesure où ils n’étaient que13% en 2008 à proposer de tels services.La généralisation de Google Maps n’est pasétrangère à cette évolution (+19 points en 1 an).

48% ne mettent à disposition qu’une cartographiestatique et de mauvaise qualité.

Oui, mais...

Informations pratiques

Cartographie interactive

Le Web social constitue à n'en pas douter une tendancelourde : 1/3 des Internautes français disposent d'un compteFacebook(1), qui constitue la 4ème audience mondiale. 35millions d'Internautes français ont regardé au moins unevidéo en ligne en septembre 2009, visionnant en moyenne151 vidéos(2) ; Tripadvisor comptabilise 30 millions de visiteursuniques mensuels, ...

Le tourisme, fortement impacté par le multimédia, l'affi-nitaire, le communautaire, le partage, la recommandation etla prescription est donc logiquement un des secteurs les plusimpliqués dans ce phénomène d'expression participative. Ilconvient donc aujourd'hui de dialoguer avec les Internautesà travers ces réseaux sociaux, de les alimenter en contenusgrâce aux plate-formes de partage de contenus.

Autre tendance lourde, dans laquelle s'exprime égalementle Web social, la mobilité : 30% des Français sont"mobinautes"(3), 10% du trafic sur les sites Internet des

médias de presse français proviennent des applicationsmises à disposition sur iPhone(4).L'information pendant le séjour, à travers des sites mobiles,des applications pour smartphones devient donc unenécessité, réclamée par de nombreux touristes, de plus enplus équipés.

Le coût des terminaux en forte baisse, l'arrivée de forfaitsillimités de connexion à l'Internet et une expérienceutilisateur enrichie rendent inéluctable la progression de laconnexion en mobilité. Connexions déjà majoritaires auJapon, et devant dépasser en Europe les connexions fixesd'ici 2020(5).

(1) : www.checkfacebook.com(2) : www.comscore.com(3) : étude Ipsos MédiaCT / AFMM (Décembre 2009)(4) : At Internet Institute (Octobre 2009)(5) : www.pewinternet.fr

Les collectivitéset Internet

Le Web Public en Midi-PyrénéesLes Maires des Communes de plus de 2 500 habitants et les TIC

Leurs équipements

Les Maires des Communes de plus de 2 500 habitants sont très bien équipés à titre personnel :

- Téléphone mobile : 98% - Connexion Internet : 94%- Ordinateur : 98% - Smartphone : 41%

q Ils sont au-dessus des moyennes régionales en termes d’équipement

S Les motivations à s’équiperLa principale motivation d’achat d’ordinateur réside dans Il en est de même pourson utilisation dans le cadre de l’activité municipale : l’accès à Internet :

- Pour des activités en tant qu’élu : 78% - Pour des activités en tant qu’élu : 79%- Pour des besoins professionnels : 57% - Pour des besoins professionnels : 62%- Pour les loisirs : 52% - Pour les loisirs : 57%

Leurs usages

S Lieux de connexion

S Trois usages majeurs

À votre domicile

Au travail

À la mairie

Ailleurs

56%

58%

37%

7%

25%

23%

10%15% 10%10%

46% 5% 5%7%

34% 3%

44% 15% 22% 5% 15%

5% 82%5%

2%

7%

Plusieurs fois par jour

Plus de 4 fois par semaine

1 à 4 fois par semaine

Moins d’une fois par semaine

Jamais

Ne sait pas

Envoyer et recevoir descourriers électroniques

Accéder à des sites Webquels qu’ils soient

Rechercher des actualités

Lire les journaux en ligne

Utiliser des services demessagerie instantannée

Aller sur des blogs

Aller sur des sitescommunautaires

Téléphoner depuis votreordinateur via un micro-casque 7%5% 85% 3%

3%3%2%

2%5% 12% 73%

2%49%32%10%2%

5%

7% 7% 7%17% 59% 3%

1%39%20%10% 10%20%

42% 17% 20% 10% 11%

7%10%17%12%54%

85% 3%2%

5%5%

La moitié des Maires utilisent Internetà minima une fois par jour, quelquesoit le lieu de connexion.Les recours les plus fréquents ontlieu au domicile.

Plusieurs fois par jour

Plus de 4 fois par semaine

1 à 4 fois par semaine

Moins d’une fois par semaine

Jamais

Refus

Ne sait pas

L’usage principal réside dans le faitd’envoyer et recevoir des courriersélectronique :85% ont recours à leur messagerieélectronique plusieurs fois par jour.Viennent ensuite l’accès à des sitesweb et la recherche d’informationssur l’actualité.

Le Web Public et le Web 2.0

Des outils qui se développent

Les sites des Collectivités (Communes, Inter-communalités etPays) essaient d’intégrer progressivement de nouveaux outils àleur site ou en complément de leur site.

S Des blogs

56 blogs se répartissant en deux types :

• Les blogs de Communes offrent la possibilité aux citoyensde communiquer avec les élus. Généralement, ils proposentdes actualités ; certains peuvent être dédiés au Conseilmunicipal des jeunes, à la médiathèque de la Commune…

• Les “blogs citoyens” :

- Blogs du Conseil Régional et du Conseil Général : ilsciblent principalemet les jeunes.

- Blogs de partis politiques : ils permettent de com-muniquer au niveau local sur les actualités, lesprojets, les permanences et dates de réunion, …Les élus peuvent s’en servir de tribunes libres.

- Blogs de députés et élus : pour communiquer sur eux,leur parcours, publier des billets d’humeur, des éditos,des vidéos, des photos, des documents à télécharger…

- Blogs dédiés à la culture : généralement axés autourdes médiathèques et des musées de la Commune, ilsproposent des contenus actualisés, denses et illustrés.

S De la cartographie interactive90 sites utilisent Google Maps. Tous les sites des Départementsproposent de la cartographie interactive.Cette fonctionnalité se répand de plus en plus.

S Flux RSS

Tout comme la cartographie, petit à petit les flux RSS serépandent. Ce sont 90 sites qui en proposent aux Internautes.

Beaucoup d’outils sous-utilisés voire non utilisés

Présence sur les réseaux sociaux des sites du web citoyen1 :

- Delicious (site de partage de favoris) : 3 sites- Facebook : 3- MySpace : 1- Flickr : 3- Youtube/DailyMotion : 7

Un seul site utilise des widgets2.

2

TENDANCES

1 On entend par web citoyen, des sites à la périphérie des sites deCommunes, Intercommunalités. Ce peut être des sites debibliothèques, musées, élus, écoles, sites dédiés à des projetsspécifiques…

2 Considéré comme étant la contraction des termes window(fenêtre) et gadget, le mot widget désigne une applicationpermettant d’accéder à une information précise. Par exemple, ontrouvera sur les nouveaux téléphones portables tactiles un widgetpour la météo, un widget pour accéder à sa boite email, un autrepour les news…

TENDANCES

S Les Maires et les courriels

89% des Maires équipés disposent au moins d’une adresse mail.La plupart ont 2 adresses mail : une pour la Mairie (79%) et une privée (77%).Seul 1/3 des Maires gèrent directement leur messagerie électronique à la Mairie. Une minorité ont des usages Internet plus“experts” comme, par exemple, utiliser de la messagerie en mobilité. Seuls 26% consultent leurs mails depuis leur téléphoneportable alors qu’ils sont 41% à posséder un smartphone.

Les Maires et le web 2.0 : des usages encore timidesSeuls 13% des Maires sont inscrits sur un site communautaire (Facebook, Viadéo, Twitter…) et 6% possèdent leur propreblog. Ils ne sont que 9% à consulter des sites communautaires une ou plusieurs fois par semaine.Si, en termes d’équipements, cette population est au-dessus des moyennes régionales concernant les usages du web 2.0, elleest en-dessous des moyennes. En Midi-Pyrénées, 29% des Internautes consultent des sites communautaires et 25% sontinscrits sur des sites de réseaux sociaux.

Le profil des MairesLes Maires se déclarent plutôt intéressés par les nouvelles technologies sans pour autant être des experts ou des earlyadopters*. Seuls 17% ont tendance à adopter et acheter rapidement les dernières innovations sur le marché. Si 66% setiennent informés des nouveautés, 43% trouvent les produits beaucoup trop compliqués à utiliser.

* Personne pionnière dans l’utilisation des nouvelles technologies.

Trop peu de sites s’inscriventdans une démarche “web 2.0”

Les sites les plus aboutis sont ceux du “web citoyen” :ils commencent progressivemnt à intégrer certains outils.Le site de la Bibliothèque municipale de Toulouse estle meilleur exemple repéré avec la présence de fluxRSS, l’intégration d’un widget de recherche dans lecatalogue et d’une présence sur Delicious, MySpace,Twitter et Flickr.

Concernant les blogs, les contenus sont plus ou moinsdenses. En termes de graphisme, style rédactionnel,fonctionnalités… les stratégies de communication sontplus ou moins abouties.

3

Méthodologie

Enquête auprès des MairesEtude menée auprès des 150 Maires des communes deplus de 2 500 habitants de Midi-Pyrénées.Les questionnaires ont été administrés en novembre2009 par les relais départementaux, l’analyse a étéconfiée à BVA.Le Web Public et le Web 2.0Etude quantitative menée sur le Web Public par lecabinet mfDocumentation du 1er février au 28 août 2009.Le Web Public et le développement durableEtudes quantitative et qualitative menées sur le WebPublic par le cabinet mfDocumentation du 1er février au28 août 2009.

SourcesEnquête auprès des MairesEtude Ardesi/BVA. Les TIC et les Maires deMidi-Pyrénées. Décembre 2009.Le Web Public et le Web 2.0Étude Ardesi/mfDocumentation.Analyse du Web 2.0. Août 2009.Le Web Public et le Développement durableÉtude Ardesi/mfDocumentation.Analyse du développement durable. Août 2009.

Les sites des Communes, Intercommunalités et Pays présentent tous des informations liées au développement durable.

Informations plus ou moins fournies selon les sitesGlobalement, une démarche de sensibilisation est faite à travers des actualités, des guides, des documents à télécharger.Cependant, seule une minorité a entamé une démarche de communication en faveur de cette thématique.Le développement durable est encore trop souvent abordé uniquement à travers le prisme environnemental et les agendas 21...

TENDANCES

L’agenda 21

31 sites proposent des informationsrelatives aux agendas 21 :

17 sites de Communes,12 d’Intercommunalités et 2 de Pays.

L’Internaute peut accéder aux informations relatives auxagendas 21 soit par la biais d’un sous-site consacré à lathématique, soit par une rubrique dédiée, soit par desinformations présentes au sein du site.

Généralement, 2 types de contenus sont proposés :

- des informations générales : qu’est-ce que l’agenda21, explications sur le fonctionnement, documentsen pdf, plaquette de présentation ;

- des informations locales : programme d’action de lastructure, actualités, contacts, actions réalisées,orientations stratégiques, fiches actions.

Le citoyen est impliqué à travers un questionnaire pourparticiper, la possibilité de créer un compte pour consulteret/ou participer…

Des thématiques privilégiées

S Les déchetsLa thématique est présente dans 18 sites.Ils présentent des informations pratiques : date et horairesde collecte, plan d’accès à la déchetterie. Des informationsde sensibilisation (actualités, guide à télécharger) sur le trisélectif, le traitement des déchets, le compostage…

S L’eau10 sites proposent des informations locales notammentautour des résultats de la qualité de l’eau ; mais aussi desinformations de sensibilisation afin de mieux contrôler etréduire sa consommation d’eau.

S L’énergie8 sites offrent des informations pratiques destinées auxcitoyens : installation d’énergies renouvelables, dossier dedemande de subvention, documents à télécharger… Certainesstructures présentent également leurs projets en matièred’énergies renouvelables. La sensibilisation des enfants estégalement privilégiée à travers des jeux et des documentspédagogiques.

S Les transports10 sites traitent ce thème.La problématique du co-voiturage est au centre de cettethématique. Les sites proposent des formulaires d’inscrip-tion, la possibilité de rechercher un trajet, des éco-calculettes… Parfois même, les structures ont mis en placedes sous-sites.Une large place accordée aux vélos : présentation des pistescyclables, prêt de vélos par la commune…

Le Web Public et le développement durable

4

En 5 ans, ce sont la Haute-Garonne, l’Aveyron et l’Ariège quiont le plus vu leur nombre de sites augmenter.

Ces départements ainsi que le Lot se situent dans la moyennerégionale.

2005 2006 2007 2008 2009 Évolution en 5 ans

Ariège • 332 37 39 32 36 63 +26 sites

Aveyron • 304 26 30 34 34 55 +29 sites

Haute-Garonne • 588 91 104 116 122 133 +42 sites

Gers • 463 26 26 34 38 46 +20 sites

Lot • 340 45 45 55 45 55 +19 sites

Hautes-Pyrénées • 474 23 24 25 29 37 +14 sites

Tarn • 324 39 45 45 45 55 +16 sites

Tarn-et-Garonne • 195 106 133 135 145 145 +39 sites

Midi-Pyrénées 393 446 479 512 598 +205 sites

74%

Ariège : 19%

Aveyron : 18%

Haute-Garonne : 23%

Gers : 10%

Lot : 19%

Haute-Pyrénées : 08%

Tarn : 17%

Tarn -et-Garonne : 74%

Des Communes qui investissent tous les ans dans la création de nouveaux sites

Année 2009 : 598

Année 2008 : 512

Année 2007 : 479

Année 2006 : 446

Année 2005 : 393

Taux de pénétration du web par département

Les différents profils des sites

Si la majorité des sites (70%) sont de première génération,on note une hausse de la qualité avec une augmentationdu nombre de sites de 2ème et 3ème générations.De 2006 à 2008, Ardesi a participé au PRAI (Programmerégional d’actions innovatrices) piloté par la Région Midi-Pyrénées. Par son action d’accompagnement, ce programmea notamment permis à certains sites de 1ère génération depasser directement en 3ème génération.

70%

24%

6%

1ère génération

2ème génération

3ème génération

362124

141107110

421384

345

3ème génération

2ème génération

1ère génération

Répartition des sites :

Évolution des sites par générations :

19,8% des Communes de la régionpossèdent un site Internet soit uneprogression de 2,9 points en un an.Avec 598 sites, le nombre de sites esten constante évolution depuis 5 ans.

Nombre de sites en 2009

Nombre de sites en 2008

Nombre de sites en 2007

Le Web Public Communal

Quelles évolutions pour les “essentiels” ?

S L’URL

Pour identifier son site, la collectivité doit choisir, déposeret faire enregistrer son nom de domaine.

Une URL significative est primordiale pour donner à l’Internautel’assurance qu’il est bien sur le site de la Commune, qu’il setrouve bien sur un site officiel.Elle permettra également d’améliorer le référencement dusite sur les moteurs de recherche.

Les adresses non significatives sont des adresses de sitespersonnels, des adresses qui ne comportent pas le nom de laCommune ou encore des adresses de sous-domaine.La proportion de sites possédant une URL significative alargement évolué entre 2005 et 2009 : +17 points. En dépitde cette progression, seules 63% des adresses des sitessont significatives.

Évolution de l’URL sur 5 ans :

S La mention “Site officiel”

Grâce à cette mention, l’Internaute sait qu’il se trouve sur unsite institutionnel et qu’il trouvera des informations fiableset validées.La présence de cette mention a peu évolué en 5 ans : 14%en 2005 à 18% en 2009. Au final, moins d’1/4 des sitesobserve cette bonne pratique.

S Les mentions légales

Les mentions légales répondent à une obligation pour lesCommunes mais au-delà de l’aspect légal, c’est un gage decrédibilité de l’information et de validation de la source desinformations pour l’Internaute. Le citoyen, dès lors qu’il aaccès aux mentions légales complètes, sait qu’il peut faireconfiance aux contenus informationnels mis en ligne sur lesite et qu’il peut s’enregistrer ou créer son compte pour desprocédures dématérialisées en toute confiance.

La présence des mentions légales sur les sites n’a cessé d’aug-menter entre 2005 et 2008 passant de 11% à 25% (+14 points).La proportion des sites indiquant les mentions légales régresseen 2009, se situant à 22% : c’est encore très insuffisant.

Évolution de la présence des mentions légales sur 5 ans :

5

2005-2009 : 5 ans d’observation des sites web communaux

3 générations de sites‘‘Sites de 1ère générationC’est un site “vitrine” ou “vitrine enrichie” : il a pour seule vocation de présenter la Commune sur le web. Les contenus sont statiqueset ne peuvent pas intégrer de service en ligne.Ces sites correspondent à un stade de développement “promotionnel”. La pauvreté fonctionnelle du site compromet sa capacitéd’évolution : elle lui interdit d’évoluer vers une offre de contenus et de services plus complexes.

Sites de 2ème générationC’est un site dynamique d’actualités : il fournit une actualité complète sur les différents champs d’intervention de la collectivité etun accès permanent à l’information publique locale. Les mises à jour sont fréquentes.Ce type de site correspond aux critères du stade de développement “informationnel”.

Sites de 3ème générationC’est un site interactif voire un portail local administratif et citoyen : il facilite et fluidifie les échanges entre l’administration communaleet les usagers des services publics.Il doit pouvoir intégrer dans son contenu et dans son édition, à la fois les éléments d’information institutionnelle, la réactivité del’information locale et l’identité de la Commune émettrice. Il propose également des téléservices complets pour transformer le site enguichet administratif local.

0

10

20

30

40

50

60

70

45%

2005

36%

57%63% 63%

2006 2007 2008 2009

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25

30

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2005

18%

25% 25%22%

2006 2007 2008 2009

S Le plan du site

Le plan du site permet à l’Internaute de ne pas se perdre dansla navigation et d’avoir une vue d’ensemble des rubriqueset/ou fonctionnalités proposées.

Il est d’autant plus utile lorsque les rubriques qui figurentdans le plan renvoient par un lien hypertexte directement àl’information souhaitée.

Une augmentation constante est à observer concernant cecritère : il évolue de 25% des sites en 2005 à 64% en 2009(+39 points).

La dématérialisation des marchés publics

Entre 2005 et 2009, ce critère a connu une nette évolution :on passe de 12% en 2005 à 23% en 2009, soit 11 pointsd’amélioration. Les Communes choisissent de plus en plus demettre à disposition de l’Internaute leurs marchés publics.Celles qui s’inscrivent dans cette démarche font preuve detransparence avec la parution des appels d’offres et desmarchés conclus l’année précédente.

L’accessibilité des sites

Certains sites s’inscrivent dans une démarche de W3C (WorldWide Web Consortium) et le font savoir en l’indiquant à l’aidedu logo consacré, apposé en page d’accueil et/ou dans lesmentions légales.L’apposition de ce logo est synonyme de respect des standardsdu W3C : cet organisme de standardisation œuvre pourdévelopper des standards afin que les Internautes puissentnaviguer plus facilement et plus efficacement sur le web.

6 sites concernés sur 598 en 2009, soit 1% des sites apposentle logo W3C.

Seule une très faible minorité a su s’adapter à l’évolution duweb et à l’apparition de ces nouveaux standards. OperaSoftware a publié une étude1 sur la nature du web et aanalysé 3,5 millions de pages au filtre du service devalidation du W3C. Il en ressort que “4,13% des pages sontparvenues à passer le test sans embûche”.Les sites du Web Public Communal se situent au-dessous desrésultats présentés par Opera Software. Toutefois la faiblessedu chiffre observé correspond à la tendance globale.

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10

20

30

40

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70

25%

2005

33%

2006 2007 2009

37%

64%

Évolution de la présence d’un plan du site :

6

1 Étude parue en octobre 2008.www.norme-w3c.com/actu/opera-analyse-les-sites-aux-normes-w3c/.Consultée le 2 novembre 2009.

TENDANCES

Des thématiques très présentes

• La démocratie localeLes sites qui mettent à jour leur site régu-lièrement proposent l’ordre du jour du prochainConseil municipal. De plus en plus de sitesinforment sur les modalités d’inscription sur leslistes électorales.Le budget de la Commune est communiqué,voire détaillé pour plus de transparence.Le passeport biométrique fait son apparitiondans les informations relatives aux démarchesadministratives.

• Place à la cultureDes sites, des sous-sites ou des rubriques sontdédiés à la culture : actualités, expositions etinformations pratiques. D’autres sont dédiésaux bibliothèques/médiathèques : actualités,coups de cœur des bibliothécaires, informationspratiques et parfois un accès direct au catalogue.

• Valorisation du jumelageLe jumelage avec une autre ville fait l’objetd’une rubrique à part entière comportant desinformations sur la ville jumelle.

• L’urbanismeCette rubrique peut proposer les détails destravaux réalisés ou en cours, les projets d’urba-nisme avec parfois photos ou plans à l’appui.

Des cibles prioritaires clairement annoncéesdans le menu de navigation

• Les seniorsLe site renseigne sur des informations pratiquesliées aux soins, aux maisons de retraite, auxloisirs, …

• Les handicapésCe public peut trouver des informations pratiquessur les équipements et la prise en compte duhandicap dans la ville.

• Les enfants/adosCertains sites privilégient également cette cibleen proposant une rubrique dédiée au Conseilmunicipal des jeunes, des jeux et informationsciblées (écoles et collèges, menu de la cantine,culture, loisirs)…

La plate-forme “SIP MIP :Service d’Information Publique Midi-Pyrénées”

7

‘‘Paru en 2008, le Livre Blanc pour le développement de l’administration électronique en Midi-Pyrénées à l’horizon 2013 apermis d’établir un diagnostic et un programme d’actions cohérent.www.midipyrenees.fr/IMG/pdf/Livreblanc_eadminMP2013_synthese.pdf

Une des principales préconisations porte sur la mise en place d’une plate-forme de gestion et de diffusion de l’informationpublique pour améliorer la qualité de l’Internet public en région.

L’objectif étant de permettre aux collectivités d’offrir, depuis leur site Internet, un service d’information public globalfacilitant les démarches administratives de leurs usagers et le travail quotidien de leurs élus et de leurs agents.

Cette plate-forme intègrera ainsi :

- les données de www.service-public.fr et les principales procédures régionales, départementales et locales ;- un service de télé-formulaires administratifs et de suivi des demandes : demande d’extraits d’acte de naissance, d’acte demariage, demande d’intervention des services municipaux, demande d’autorisation temporaire de débit de boissons, …

- un annuaire mutualisé de référence des services publics de leur territoire, de leur département et de la région.

Ce projet SIP MIP est déployé en 2 temps :

- une phase pilote (de novembre 2009 à mars 2010) permettant de préparer la mise en exploitation de la plate-forme ainsique l’intégration de ses services sur 13 “sites Internet démonstrateurs” de collectivités réparties sur plusieurs départements ;

- une phase de déploiement à compter du 2ème trimestre 2010 permettant à l’ensemble des Collectivités de la régiond’intégrer des services de SIP MIP.

Un appel à candidatures sera organisé par la Région afin de sélectionner plusieurs centaines de Collectivités locales pourlesquelles la Région financera l’intégration de SIP MIP à leur site web. Toute Commune, Intercommunalité, Pays disposant d’unsite Internet de qualité (proposant un minimum d’interactivité et de mises à jour) pourra demander à bénéficier de ce dispositif.

Aujourd’hui, avec le concours des relais départementaux, tels que les centres de gestion et de la fonction publique territorialedu Gers (www.cdg32.fr), du Lot (www.cdg46.fr), des Hautes-Pyrénées (www.cdg65.fr), du Tarn-et-Garonne (www.cdg82.fr),le Smica (www.smica.fr) dans l’Aveyron, le Conseil Général de l’Ariège (www.cg09.fr) et l’association des Maires et des Élus duTarn (www.maires81.asso.fr), 13 collectivités sont en phase pilote :

- Communauté de communes Cœur de Gascogne - www.coeurdegascogne.fr- Mairie de Souillac sur Dordogne - www.souillac-sur-dordogne.fr- Mairie de Cressensac - www.cressensac.fr- Mairie de Marcilhac - www.marcilhac.fr- Mairie de Bressols - www.ville-bressols.fr- Mairie de Negrepelisse - www.ville-negrepelisse.fr- Mairie de Grisolles - www.ville-grisolles82.fr- Mairie de Gramond - www.gramond.fr- Mairie de Pont de Salars - www.pontdesalars.fr- Mairie de Sainte-Radegonde - www.sainteradegonde.fr- Mairie de Lautrec - www.lautrec.fr- Mairie de Foix - www.mairie-foix.fr- Mairie d’Ibos - www.ville-ibos.fr

À l’issue de cette phase pilote, des réunions d’informations sur le projet seront organisées par la Région Midi-Pyrénéesen lien avec les acteurs départementaux, courant 2ème trimestre 2010.

Méthodologie

Études quantitative et qualitative menées sur le WebPublic Communal par le cabinet mfDocumentation du 1er

février au 28 août 2009.Le repérage quantitatif a été complété par une campagnede faxing menée par Ardesi en avril 2009.

SourcesDonnées 2009 - Étude Ardesi/mfDocumentation.Analyse du Web Public Communal. Août 2009.Données 2002/2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 dela Société de l’Information en Midi-Pyrénées. Avril 2009.

Le Web Public Intercommunal2007 - 2009 : toujours plus de sites

Évolution du nombre de sites de 2007 à 2009 :

Les tendances 2008 se confirment dans les départements

Les tendances identifiées en 2008 se confirment.Avec 68% de ses Intercommunalités présentes sur le web, le Gers arrive en tête des départements. La Haute-Garonne, le Tarn,le Lot et l’Aveyron sont également au-dessus de la moyenne régionale.

A noter que l’Ariège et le Tarn-et-Garonne n’ont pas mis en ligne de nouveaux sites depuis 2007.

2007 2008 2009

Ariège • 21 8 8 8

Aveyron • 34 12 12 14

Haute-Garonne • 29 13 14 16

Gers • 25 15 13 17

Lot • 23 8 9 12

Hautes-Pyrénées • 33 10 12 10

Tarn • 27 11 13 14

Tarn-et-Garonne • 14 4 4 4

Midi-Pyrénées • 206 81 85 95

8

70

75

80

85

90

95

100

81

2007

85

2008 2009

95

46% des Intercommunalités sont présentes sur le web :95 sur les 206 ont développé un site Internet.Si 13 nouveaux sites ont fait leur apparition, 3 structures n’ontplus leur site en ligne.

74%

Ariège : 28%

Aveyron : 41%

Haute-Garonne : 55%

Gers : 68%

Lot : 52%

Haute-Pyrénées : 30%

Tarn : 52%

Tarn -et-Garonne : 28%

Taux de pénétration du Web par département :

Les différents profils des sites

Sites de 1ère générationLe site communautaire “vitrine promotionnelle” ou orienté “contenus” du groupement assure une promotion statique de l’Intercommunalité.

Sites de 2ème générationLe site communautaire orienté “contenus et services” facilite les échanges entre l’administration et les Internautes-citoyens.

Sites de 3ème générationLe portail intercommunal mutualisé propose des télé-procédures et des télé-services qui transforment le site en portail de services interactifs.

3 générations de sites‘‘

La présentation des Communes membres

Un site intercommunal présentant de manière complète, riche et fournie ces informations est souvent synonyme de contenuinformationnel dense.

En 3 ans, la présentation des Communes a connu une augmentation constante. En effet, en 2007, 61% des sites présententleurs Communes contre 79% en 2009.

À ce jour, plus des 3/4 des sites mettent à disposition de l’Internaute une information dense sur les Communes membres deleur groupement intercommunautaire : présentation enrichie, coordonnées complètes des mairies et/ou un lien vers le siteweb de chaque Commune…

62%

34%

4%

1ère génération

2ème génération

3ème génération

9

La progression du nombre de sites Internet n’est pasforcement synonyme de qualité.En effet, les sites de 1ère génération ont progressé (+10 sites) audétriment de ceux de 2ème génération (-2 sites).

Sur 12 nouveaux sites, 10 sont de 1ère génération.Les passages de 3ème à 2ème génération sont généralement dusà des problèmes de mises à jour des sites.Seuls 2 sites sont passés en 2ème génération.Avec 62% de sites, les 1ères générations sont majoritaires.

46

4

3230

22

5949

55

3ème génération

2ème génération

1ère génération

Répartition des sites par génération :

Nombre de sites en 2009

Nombre de sites en 2008

Nombre de sites en 2007

Évolution du nombre de sites par génération :

Des Extranets pour une meilleure mise en réseaudes informations

L’Extranet est un critère de mutualisation de l’informationentre les Communes pour enrichir les contenus informationnelsdu site.

La présence d’un Extranet sur les sites intercommunaux alargement augmenté entre 2007 et 2009 passant de 9% à 26%(+17 points). Plus d’1/4 des sites propose aujourd’hui l’accèsà cet outil.

Évolution de la présence d’un Extranet sur 3 ans :

0

5

10

15

20

25

30

9%

2007

13%

2008 2009

26%

Des sites qui privilégient la mutualisation

TENDANCES

Méthodologie

Etudes quantitative et qualitative menées sur le Web PublicIntercommunal par le cabinet mfDocumentation du 1er févrierau 28 août 2009.

SourcesDonnées 2009 - Étude Ardesi/mfDocumentation.Analyse du Web Public Intercommunal. Août 2009.Données 2002/2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 de laSociété de l’Information en Midi-Pyrénées. Avril 2009.

Vers des sites thématiques ou à dominante forte

• TourismeIl n’est pas rare que les sites d’Intercommunalités aient uneforte connotation “tourisme”. Les sites peuvent, soit proposerdeux entrées : intercommunalité et tourisme soit, la thé-matique “tourisme” est fortement présente.On note très souvent des rubriques fournies, des sous-sitesvoire même des sites dédiés. L’Internaute retrouve ainsi desinformations liées aux randonnées, lieux touristiques,hébergements, restauration, loisirs, cartographie…

• EconomieCette thématique est fortement représentée à travers desrubriques spécifiques très complètes ou des sous-sitesdédiés. Généralement, les offres liées aux marchés publicssont ainsi directement accessibles sur le site : possibilitéde télécharger les appels d’offres en ligne ou d’accéder àune plate-forme de dématérialisation.L’Internaute peut également accéder aux marchés conclusen 2008, à la présentation des ZA1, ZI2 et pôles de compéti-tivité présents sur le territoire.

• UrbanismeL’urbanisme occupe une place de choix dans ces sites. Cesderniers ne se contentent pas de mettre en ligne desinformations, ils proposent également des services associés :offres locatives pour les particuliers et les professionnels,PLU, documents à télécharger, ...

Une volonté de sensibiliser à l’environnement

Deux cibles privilégiées : le grand public et les juniors,notamment à travers des jeux.Ils peuvent trouver des informations pratiques, des conseils,des liens utiles, des documents à télécharger…Parmi les thèmes abordés : la gestion des déchets, le trisélectif, le jardinage…

L’accessibilité des sites, une fonctionnalitétrop peu répandue

3 sites sont concernés sur 95 en 2009, soit 3,1% des sites.Seule une très faible minorité de sites a su s’adapter à l’évo-lution du web et à l’apparition de ces nouveaux standards.

Opera Software a publié une étude3 sur la nature du web eta analysé 3,5 millions de pages au filtre du service devalidation du W3C.Seuls 4,13% ont réussi le test. Les sites sont donc au-dessousde la moyenne des 3,5 millions de pages analysées par OperaSoftware.

1 ZA : Zone Artisanale2 ZI : Zone industrielle3 Étude parue en octobre 2008.www.norme-w3c.com/actu/opera-analyse-les-sites-aux-normes-w3c/Étude consultée le 2 novembre 2009.

MéthodologieÉtudes quantitative et qualitative menées sur les sitesInternet des pays par le cabinet mfDocumentation du 1er

février au 28 août 2009.

10

Les Pays et InternetDes pays très présents sur le Web

21 Pays sur 32 possèdent un site Internet, soit 62%. 5 nouveaux sites ont été mis en ligne en 2009.

Les différents profils de sites

Des fonctionnalités associées aux contenus

Sites de 1ère génération : un site “vitrine” de présentation du Pays.

Sites de 2ème génération : un site d’actualités avec des contenus denses.

Sites de 3ème génération : un site associant contenus et services (moteur de recherche, annuaire, téléchargement de documents,politique de liens externes, cartographie interactive, lettre d'information, extranet, fil RSS…).

33%

43%

24%1ère génération

2ème génération

3ème génération

TENDANCES

SourcesDonnées 2009 - Étude Ardesi/mfDocumentation.Analyse des sites Internet des Pays. Août 2009.Données 2002/2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 dela Société de l’Information en Midi-Pyrénées. Avril 2009.

11

3 générations de sites‘‘

Répartition des sites par génération : A l’inverse des sites des Communeset des Intercommunalités, les sitesde 1ère génération ne sont pasmajoritaires. La situation estbeaucoup plus contrastée.

43% des sites appartiennent àla 2ème génération et 24%atteignent la 3ème génération.De bonnes pratiques à suivre.

La cartographie interactive

Associée à des contenus denses, cette fonctionnalité est à fortevaleur ajoutée notamment lorsqu’elle permet de localiser lesacteurs du territoire.2 types de cartographie sont principalement développés : Googlemaps ou un module de cartographie développé spécifiquementpar un prestataire.

Des formulaires de contact

La rubrique “contact” est généralement complète, fonctionnelleet interactive. Elle permet d’accéder aux coordonnées complètesdu Pays. Elle propose également un formulaire de demanded’informations pour les Internautes.

L’accessibilité

1 site concerné sur 21 en 2009.Tout comme pour les Communes et les Intercommunalités, unetrès faible minorité a su s’adapter à l’évolution du web et àl’apparition de ces nouveaux standards. De gros efforts restentà poursuivre.

Comme pour les sites des Communes etdes Intercommunalités, deux thématiquesprédominent :

• Le tourismeParmi les thématiques/informations proposées :la gastronomie, le patrimoine, les activités dispo-nibles sur le territoire, la météo ainsi que les acteursdu tourisme présents sur le territoire.

• La culture à l’honneurSont mis à disposition sur ces sites : un agendaculturel, des informations sur la/les bibliothèque(s),le programme du cinéma, l’annuaire culturel…

À quoi servent les nouvelles technologies si vous n'en profitez pas.62

Ardesi9, place Alfonse Jourdain - 31000 ToulouseTéléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77Courriel : [email protected] - Site Internet : www.ardesi.fr - Blog : http://blog.ardesi.frSite des Rencontres du etourisme institutionnel : www.etourisme-ardesi.fr

Le Réseau Cyber-baseMidi-Pyrénées

Le Réseau Cyber-base c’est :

840 sites (+95 sites en un an)1 800 animateurs

78 départements couvertsSource : Portail cyber-base – www.cyber-base.org – Décembre 2009

Un espace Cyber-base est un espacenumérique porté par une structurepublique pérenne, telle qu’une colle-ctivité locale et géré par une équiped’animateurs professionnels.Cet espace se positionne comme unacteur incontournable dans le déve-loppement des usages Internet.

Le concept Cyber-base repose sur unecharte de labellisation qui couvre à lafois le processus de création et lefonctionnement de l’espace. La Caissedes dépôts est à l’origine de ce concept.

Le réseau ambitionne d’atteindre 1000espaces en 2010.

Le Réseau Cyber-base Midi-Pyrénées a été créé à partir de 2002 à l’initiative de la Région Midi-Pyrénées et de sonpartenaire la Caisse des dépôts. Ce réseau traduit la volonté de la Région d’offrir un lieu d’accès public à Internetde proximité à tous les Midi-Pyrénéens mais aussi accompagner le développement des usages.

La répartition géographique des espaces Cyber-base Midi-PyrénéesSeptembre 2009

Le Réseau national Cyber-base

Des espaces Cyber-base, pour quels publics et quels usages ?2

Des usagers équipés mais toujours présents

Une tendance se confirme :la progression constante des inscrits

Des utilisateurs équipés mais désireux d’apprendre

89% des foyers avec un enfant scolarisé dans un collège ou un lycée, sont équipés d’un ordinateur dont 82% avec une connexionInternet haut débit. En dépit d’un fort taux d’équipement, 32% des foyers seraient prêts à suivre une initiation à l’utilisationd’Internet.

Des ateliers diversifiésAfin de favoriser le développement des usages, les ateliers proposés parles espaces Cyber-base s’organisent autour de 5 grandes thématiques :

- actions sociales- e-administration- enfance-jeunesse- appui aux professionnels- culture et patrimoine

Les ateliers de découverte et multimédia sont généralement les plusfréquentés.

Des actions spécifiques :le cycle “Sciences pour tous par les TIC”

La Région Midi-Pyrénées, Ardesi et leurs partenaires ont mis en placeune série d’ateliers et de conférences d’appropriation scientifique,destinés à sensibiliser les publics des espaces Cyber-base, sur lestechnologies, les questions et les enjeux scientifiques de demain.

Ces ateliers, gratuits, se déroulent en visioconférence.Ardesi a noué des partenariats avec des associations pour la promotiondes sciences en Midi-Pyrénées : Mardi de l’Insa, Assosciences, leMuséum de Toulouse, … et a choisi un prestataire de vidéo-tournage etde streaming en haute définition.

Ces visioconférences sont diffusées par vidéoprojection sur grand écranaux publics des espaces Cyber-bases. Ce public peut poser des questionsau conférencier par un retour Tchat tenu par l’animateur de l’espace.La qualité vidéo en haute-définition est assurée grâce au réseaurégional haut-débit ASTER qui connecte le Réseau.

Après une phase expérimentale en 2008,4 grands ateliers ont eu lieu en 2009 :

“L’effet Darwin”24 février 2009 de 20h à 23h

- conférence diffusée dans 14espaces membres du Réseau

- 132 personnes

“L’homme à la recherchede nouveaux mondes”26 mai 2009 de 20h30 à 23h

- conférence diffusée dans 35espaces membres du Réseau

- 253 personnes- un retour positif à 93%- 94% du public intéressé pourassister à la prochaine édition

“Numérique : l’oublieuse mémoire ?”13 octobre 2009 de 16h15 à 18h30

- conférence diffusée dans 11espaces membres du Réseau

- 38 personnes- un retour positif à 84%

“L'Astronome, le Marin et l'Heure :fin XVIIème début XXème”24 novembre 2009 de 18h40 à 20h30

- conférence diffusée dans 9espaces membres du Réseau

- 38 personnes

Depuis 3 ans, le nombre de personnes inscrites dans les espaces necesse de croître. En un an, le Réseau qui s’est enrichi de 5 espaces, aenregistré 12 704 nouveaux inscrits, soit un total de 42 755 inscrits.

Comme les années précédentes, on note une quasi équité entre lesinscrits femmes (50,4%) et les hommes (49,6%).

82%

10%

7%

1%

Non

Oui, avec une connexion bas débit

Oui, avec une connexion haut débit

Sans réponse

Taux de foyers connectés :

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

40 000

45 000

3409

7

3579

9

3692

4

3631

1

3694

6

3740

4

3822

3

3983

1

3927

9

4066

0

4178

0

4275

5

Déc.

Janv.

Fév.M

ar.Avr

.M

aiJu

inJu

il.Août

Sep.Oct.

Nov.

Nombred'inscrits

Les locaux et équipements des espaces92% des espaces sont accessibles aux handicapés moteurs en fauteuils roulants. Parmi les 4 espaces non accessibles, 3 désirentréaliser des travaux pour remédier à cette situation.

Seuls 11% proposent du matériel spécifique de type : clavier en gros caractères, souris ou trackball adapté, logiciel de revued’écrans pour non et malvoyant, audio pour malentendants…

4% ont du refuser, au moins un fois, d’accueillir une personne en situation d’handicap en raison d’un matériel non adapté.

Des actions spécifiques13% des espaces organisent des ateliers ou actions à destination des publics en situation de handicap. Les actions menéespeuvent aller de la simple initiation à des projets plus complexes : utilisation du clavier et de la souris, création d’un journal,réalisation de film…

Les animateurs proposent également des formations dédiées au personnel de structures spécifiques telles que CAT (Centred’Aide par le Travail), ADAPEI (Association Départementale des Amis et Parents d’Enfants Inadaptés)…

Si tous les espaces n’ont pas mis en place d’actions spécifiques, 26% d’entres elles travaillent en lien avec des associationsd’aide au handicap et 8% avec un service spécialisé d’une collectivité.

SourcesCarte du Réseau Cyber-base Midi-PyrénéesService TIC de la Région Midi-Pyrénées. Novembre 2009.

Publics et usages- Portail Cyber-base. www.cyber-base.org

Décembre 2009.

- CAP-TIC/Ardesi. Etude-action des synergies entre

l’ENT Midi-Pyrénées et le Réseau Cyber-base

Midi-Pyrénées. Octobre 2009.

Actions spécifiques - Ardesi. Tableau de suivi

du cycle “Sciences pour tous”. Décembre 2009.

Accueil des publics handicapés - Ardesi.

Enquête flash : Réseau Cyber-base Midi-Pyrénées et

personnes en situation de handicap. Septembre 2009.

Données 2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 de la

Société de l’Information en Midi-Pyrénées. Avril 2009.

3

MéthodologiePublics et usagesDonnées statistiques générées par l’outil de gestion duportail cyber-base.org utilisé par les 52 espaces en fonc-tionnement du Réseau. Décembre 2009.-------------------------------------------------------------------------Etude-action ENT/RCBBEnquête menée auprès des familles des 5 011 élèves des 11établissements pilotes. Diffusés dans les bulletins d’inscription,2 823 questionnaires ont été retournés. Juin 2009.-------------------------------------------------------------------------Enquête sur l’accueil du public handicapéSondage en ligne envoyé par l’outil SondaWeb d’Ardesi.Enquête réalisée du 7 au 22 septembre 2009 auprès des 52espaces Cyber-base ouverts.

L’accueil des publics handicapés dans les espaces Cyber-base

TENDANCES

Des évolutions significativesOutre la constante progression du nombre d’inscrits, on note également une évolution quant à l’âge des personnes fréquentantles espaces Cyber-base. Notons une légère baisse de fréquentation de la part des moins de 15 ans (9,7%) et des 15/25ans (21,9% soit une baisse de 2,3 points) au profit des 40/60 ans (25,9%) et des plus de 60 ans (17,9% soit uneaugmentation de 2,5 points). Les 25/40 ans restent dans les mêmes proportions (24,6%).

Les espaces Cyber-base vecteur du développement des usagesFace à cette évolution des usagers, aux nouvelles attentes identifiées, les espaces Cyber-base développent une offre deservices innovante et favorise le développement des usages. Cela entraine notamment des modifications de l’offre maisaussi des changements de comportement des animateurs qui doivent sans cesse s’adapter.L’apparition de la thématique liée aux réseaux sociaux en est la parfaite illustration.

Les étudiantset les TIC

L’étudiant toulousain est aujourd’hui largement équipé :

- Téléphone mobile : 100%- Clé USB, disque dur externe ou tout autre moyende stockage mobile : 81%

- Lecteur audio (MP3) ou vidéo (MP4), baladeur : 46%- Console de jeux vidéo portable : 22%- PDA : 10%

Le périphérique de stockage de masse est détenu par 80%des étudiants. Qu’il s’agisse d’une clé USB ou d’un disque durexterne, il est essentiel, pour cette population, de pouvoirl’emporter avec elle afin d’échanger, de consulter, d’imprimerdes fichiers “everywhere” ou encore de pouvoir récupérer desdocuments consultés ou créés à partir d’ordinateurs publics.

La moitié des étudiants (46%) dispose de lecteurs audio etvidéo (lecteur MP3, MP4, …). Ces appareils permettentd’écouter ou de visualiser des contenus essentiellementdestinés aux loisirs en toutes situations.

La console de jeu portable est essentiellement orientéedivertissement. De plus en plus, les nouvelles consolesoffrent des jeux pour tous les publics : les “gamers” comme

les “casuals”. Les étudiants sont majoritaires mais lesétudiantes ne sont pas en reste même si elles sont à peinedeux fois moins nombreuses à déclarer utiliser cet appareil.

Début 2009, l’usage des outils émergeants tels que les smart-phones (iPhone, BlackBerry, etc.) était encore marginal1.Le pourcentage obtenu pour la possession de PDA (9%) est àlier à l’acquisition de ces téléphones nouvelles générations.

Des usages qui évoluentL’étudiant 2.0

En 2008, 56% des étudiants déclaraient fréquenter les sitescommunautaires. Cette pratique a très vite progressé etconcerne maintenant 70% de cette population. Les sites deréseaux sociaux sont devenus incontournables parmi lessites les plus visités par les étudiants.

Toutefois, elle ne détrône pas encore totalement les messageriesinstantanées : la majorité des étudiants d’aujourd’hui fait partiede la “génération MSN”.

TENDANCES

1Rappelons que la commercialisation de l’iPhone 3G par exemple a débuté fin novembre 2008 et qu’il n’était disponible que chez un seul opérateur et quel’administration des questionnaires s’est terminée en janvier 2009. A cette période, le prix de l’appareil comme celui de l’abonnement restait relativementinaccessible pour les étudiants : ils sont 64 % à avoir un forfait inférieur ou égal à 30 euros par mois contre environ 40 euros pour les abonnements allant avecl’appareil.

De tempsen temps Souvent Jamais

Sitescommunautaires 31% 40% 29%

Messagerieinstantannée 31% 52% 16%

L’étudiant “hyper connecté” dispose d’une panoplied’outils mobiles, chacun utilisé selon les différentessituations du quotidien.

Qu’il se trouve chez lui, au travail, à l’université, qu’ileffectue un trajet, qu’il soit dans un lieu public, …à tout moment, il a besoin d’être connecté.Même lorsqu’il dort, l’étudiant reste connecté :1 étudiant sur 2 déclare laisser allumer son téléphonemobile durant la nuit.

L’équipement des étudiants

Le kit 2009 de l’étudiant connecté

L’étudiant connecté en cours

Durant les cours :

- 59% des étudiants mettent leur mobile ensilencieux/vibreur

- 35% envoient uniquement des SMS- 27% l’éteignent- 4% émettent des appels- 3% envoient des données

Si un étudiant reçoit un appel pendant les cours :

- 67% ne répondent pas mais consultentultérieurement leur messagerie

- 18% décrochent seulement aux appels importants- 8% décrochent systématiquement saufempêchement

- 5% ne sont jamais contactés pour des raisonspersonnelles durant les cours

Les étudiants utilisent de plus en plus leurs téléphones mobilesdans des lieux peu “conventionnels”. Même si l’étudiant est encours, son téléphone n’est pas systématiquement coupé, il estgénéralement réglé en mode vibreur/silencieux (60%). Cecidénote bien une volonté de ne pas être déconnecté, quellesque soient les circonstances.L’usage personnel de ces appareils conduit à une prise delibertés individuelles aux limites plus floues que cellestraditionnellement induites dans ces lieux d’enseignement.

Les règles de conduite classiques sont alors silencieusementbousculées (35% des étudiants envoient des sms) que cesoit dans les salles de classe ou dans les amphithéâtres.

2

De multiples fonctionnalités

Les étudiants exploitent largement les fonctionnalitésproposées par leur téléphone mobile :

- SMS : 92%- Horloge/réveil : 71%- Calculette : 54%- Lecteur Mp3 : 53%- Agenda : 45%- MMS : 42%- Transfert d’images et de sons par Bluetooth : 34%- Radio : 24%- Minuteur/chronomètre : 21%- Lampe de poche : 20%- Messagerie instantanée : 12%- GPS : 10%- Visioconférence/visiophonie : 7%

N’oublions pas que l’étudiant peut s’en servir pour téléphoner !L’usage du SMS est largement répandu tout comme la prise dephotos et de vidéos. Toutes les fonctionnalités destéléphones portables sont largement exploitées, cela vamême au-delà des usages prévus : 20% des étudiantsl’utilisent comme “lampe de poche”.53% des étudiants écoutent des pistes audio via le téléphone.Ce nouvel usage peut, sans doute, expliquer la baisse

d’équipement en lecteur mp3 (46% contre 73% en 2008).Parmi les usages innovants : 12% utilisent une messagerieinstantanée directement depuis leur téléphone mobile.

L’étudiant mobile, occupé et connectéDurant un trajet, l’étudiant :

- Ecoute de la musique : 58%- Lit : 58%- Se repose : 49%- Envoie ou reçoit des SMS : 46%- Téléphone : 38%- Discute avec d’autres personnes : 36%- Travaille : 32%- Regarde des films, des vidéos : 16%- Joue à des jeux vidéo : 13%

Dès lors que l’étudiant toulousain est amené à se déplacer,il utilise son téléphone mobile comme moyen de distraction.La majorité cumule diverses activités : il n’est pas rare qu’unétudiant occupe son temps en téléphonant, jouant, lisant eten écoutant de la musique.L’émergence des TIC diversifie le nombre d’activités durantun déplacement. Petit à petit, les pratiques numériques sebanalisent.

TENDANCES

Le téléphone mobile : “couteau suisse social et pratique”

Tout au long de la journée et en tout lieu (même encours), l’étudiant équipé d’appareils mobiles peutprofiter de contenus multimédias, définir ses stratégiespour satisfaire ses besoins en termes de loisirs, desorties entre amis et communiquer sous plusieursformes selon le type d’information et le destinataire.

La panoplie de l’étudiant connecté illustre la volontéd’entretenir le lien avec ses pairs, et ce, de manière pluslibre entre le lieu d’étude et le logement : il n’est plussoumis aux contraintes spatiales de l’équipementtraditionnel qui freinait son autonomie (téléphone fixedes parents, ordinateur de bureau, chaine hi-fi).

La miniaturisation de ces équipements numériques offreune portabilité inédite à un prix relativement abordable.Ces nouvelles conditions d’utilisation des appareils mobilesamènent les constructeurs à proposer de nouvellesfonctionnalités, de nouveaux services et une transformationdes usages dans diverses situations du quotidien.

Ainsi, équipé d’un ordinateur portable, l’étudiantpourra se rendre sur le lieu d’étude, chez des camarades,ou encore dans des bibliothèques pour travaillerdirectement sur ses fichiers, et plus souvent encore ildisposera d’un périphérique de stockage de massemoins encombrant.

Les TIC facilitent la mobilité des étudiants toulousains. 93% d’entre eux téléphonent souvent lorsqu’ils sont dans la rue.75% des étudiants passent des appels dans les transports en commun. Lors de leurs déplacements, 55% des étudiants répondentsystématiquement aux appels qu’ils reçoivent sur leur téléphone portable.

Les déplacements favorisent donc l’usage des TIC : un moyen qui permet aux étudiants de garder contact avec leur entouragetout en “récupérant du temps”. Ils peuvent ainsi planifier leur emploi du temps à la seconde près, au fur et à mesure.

Fréquence d’appels émis Réponse aux appels durantpar un étudiant dans la rue : les déplacements :

3

Université Numérique en Région(UNR) Midi-Pyrénées

55%

26% 11%

2%

6%Uniquement aux appels importants

Quasi systématiquement saufempêchement

Non, je consulte ma messagerie etmes sms/mms

Jamais

Sans réponse

La mobilité des étudiants toulousains inclue le transport ets’étend aujourd’hui à la consommation personnelle de contenusmultimédias et aux pratiques de communication durant lesdéplacements.

Leur agenda se construit de manière dynamique et ce, à toutmoment. Les outils de communication mobiles permettentd’échanger des informations émises en quasi-temps réel, demanière spontanée, avec des amis faisant de même. C’estainsi que les réseaux sociaux voient leur nombred’utilisateurs augmenter : il existe une réelle prise de libertéd’expression par-delà la distance géographique.

L’étudiant toulousain serait ainsi devenu “hyper connecté”pour satisfaire ses besoins croissants en mobilité et en

relations sociales. Le téléphone mobile lui permet de mieuxgérer ses parcours selon ses imprévus (pour 64% desétudiants) et garder le contact avec ses amis plusfacilement (44% ont déclaré se sentir plus libre decommuniquer avec leurs amis grâce au téléphone mobile).Ces outils technologiques contribuent à l’autonomie del’étudiant, lui permettant de maîtriser toujours plus sesactivités.

Au final, le téléphone mobile est un véritable couteau suissesocial et pratique.La démocratisation des smartphones (iPhone, etc.) va sansdoute permettre d’aller plus loin, en offrant notamment unaccès aux sites Internet et donc à de nouveaux servicestoujours plus sociaux et personnalisés.

La mise en place des “Universités Numériques en Région” (UNR) s'est faite avec deux objectifs stratégiques :

- développer une offre de services numériques destinés aux étudiants et aux personnels (services administratifs etpédagogiques mais aussi de vie universitaire au sens large du terme) ;

- favoriser l'accès de l'ensemble des étudiants à ces services (équipements collectifs et individuels, réseaux, accèsindividuels au haut débit, etc.).

En Midi-Pyrénées, l’UNR dédiée à l’aménagement numérique du territoire et au développement d’une offre de servicesnumériques, travaille à la création de nouveaux outils au service de la communauté universitaire, en tenant compte descontraintes spécifiques de chaque établissement. Ce projet a été lancé en 2007 dans le cadre du pôle de recherche etd’enseignement supérieur “Université de Toulouse” et a connu ses principales réalisations en 2009.

‘‘

TENDANCES

63%

21%

9%

1%

6%

Souvent

Plus de deux fois par semaine

Moins d’une fois par semaine

Jamais

Sans réponse

À quoi servent les nouvelles technologies si vous n'en profitez pas.

Méthodologie

Réalisée dans le cadre d’un contrat avec l’Agence Nationalepour la Recherche, cette étude sur la mobilité des étudiantstoulousains a été commanditée par Telecom ParisTech encollaboration avec l’Université de Bordeaux III et le master 2professionnel TIC DT de l’Université de Toulouse II - Le Mirail.Elle porte sur l’usage du téléphone mobile et sur la mobilitédes étudiants. L’enquête a concerné les 3 grandes universités(Toulouse 1, 2, 3) et 8 écoles supérieures (ESC, Écolevétérinaire, ENAC, ICAM, ENSIACET, ISAE, ENSEEIHT et IAEToulouse).

La méthode de l’échantillonnage par quotas a été utilisée.735 étudiants ont été interrogés entre novembre 2008 etjanvier 2009.

SourcesDonnées 2009 :Les étudiants et les TIC. Louis Salgueiro, Anne-Lise Refoursous la Direction de Gilles Puel, Responsable du Master TICDT. Extraits de l’enquête Mobitic. Novembre 2009.UNR Midi-Pyrénées. Direction technique UNR et ServiceCommunication de l’Université de Toulouse. Janvier 2010.

Données 2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 de la Société del’Information en Midi-Pyrénée. Avril 2009.

La carte Multiservices de l’Universitéde Toulouse (carte MUT)

Un outil unique permettant d’identifier les usagers de tousles établissements membres de l'Université de Toulouse :carte d'étudiant, carte professionnelle (pour les personnelsdes établissements), carte d'extérieur (pour les visiteurs).Cette carte à puce offre une palette de services adaptés auxbesoins de chaque établissement : accès pour tous auxrestaurants du CROUS et au réseau des bibliothèquesuniversitaires (emprunts d'ouvrages).Suivant les établissements, elle sert au contrôle d'accès(parkings, bâtiments), à la gestion des photocopies et desimpressions.

Cette opération est financée de façon significative par laRégion Midi-Pyrénées. Plus de 80 000 cartes MUT ont étédélivrées à ce jour.

Un seul bureau numérique pour l'ensembledes établissements : le BUT !

Accessible depuis Internet avec un accès contrôlé par motde passe, le Bureau numérique de l'Université de Toulouse(BUT !) propose un ensemble de services numériquesintégrés pour les usagers de l'Université de Toulouse :messagerie électronique, forum, espace de travail et destockage, agenda, carnet d'adresses, gestion des groupes.

Il permet un travail collaboratif pour des groupes inter-établissements, chaque groupe partageant un mêmeespace de stockage, un agenda, un carnet d'adresses, etc.L'UNR Midi-Pyrénées est la seule UNR à proposer unbureau numérique unique pour les établissements, ce quipermet une collaboration optimale entre les utilisateurs.

Le portail Internet www.univ-toulouse.fr

C'est la vitrine en ligne de l’Université de Toulouse. Ilregroupe toutes les informations utiles aux usagers,organisées en rubriques thématiques. Une part croissantedes éléments publiés est directement renseignée par lesétablissements participants sur leur propre site Internetet “aspirée” dans le portail de l’Université de Toulouse :catalogue des formations, guide de la recherche, liste despartenariats internationaux, etc.

Accès Wi-Fi généralisé

À partir d’un existant qui comprenait, au total, 232 bornesinstallées sur tous les établissements de l’Université deToulouse fin 2007, une généralisation de la couverture Wi-Fides divers sites géographiques universitaires a été entaméeen 2009.Elle va se poursuivre début 2010 et vise à installer 330bornes supplémentaires dans le but d'avoir des campuscouverts à 100% afin de faciliter l'accès aux servicesnumériques propres aux établissements ou mutualiséscomme les services de l'UNR Midi-Pyrénées. En outre, unservice d'authentification répartie permet à tout utilisateurd’ordinateur portable de se connecter en Wi-Fi à Internetsur tous les campus.

Déploiement dans les 16 établissementsde l'Université de Toulouse.

Les travaux actuels de l'UNR Midi-Pyrénées consistent àdéployer ses services numériques dans les 16 établissementsmembres de l'Université de Toulouse, notamment sur lessites universitaires en dehors de la région toulousaine telsque Tarbes et Albi.

Ardesi9, place Alfonse Jourdain - 31000 ToulouseTéléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77Courriel : [email protected] - Site Internet : www.ardesi.fr - Blog : http://blog.ardesi.frSite des Rencontres du etourisme institutionnel : www.etourisme-ardesi.fr

Les TICdans l’éducation

L’équipement des établissements scolaires de Midi-Pyrénées(Base = ensemble des établissements soit 1 492 établissements du premier degré et 324 établissements du second degrédont 221 collèges et 103 lycées/lycées professionnels)

Évolution du nombre d’élèves par ordinateur

Depuis plusieurs années, les lycées et lycées professionnels tendaient à atteindre l’objectif national de 3 élèves parordinateur. C’est désormais chose faite, avec 2,9 élèves par ordinateur.

La progression des Tableaux Blancs Interactifs (TBI) continue

Le Tableau Blanc Interactif (TBI) est un dispositif alliant les avantages d'un écran tactile et de la vidéoprojection. Il remplace letableau noir, en théorie. En effet, on peut y écrire, y dessiner, comme sur un vrai tableau, il permet de déplacer les objets dessinés(un mot, un cercle, etc.), de les redimensionner et de leur faire subir une rotation. On peut également y afficher une image, unephoto ou même une animation. Le contenu du tableau peut être sauvegardé, imprimé et préparé à l'avance par l'enseignant.(Source : Wikipédia – Mars 2009)

La progression des TBI envisagée en 2008 se confirme : les collèges et lycées se dotent de plus en plus de cet outil.En revanche, une tendance s’est inversée. Si en 2008 les collèges étaient plus équipés que les lycées (74 TBI contre56), ces derniers ont rattrapé leur retard. Les lycées ont doublé leur équipement : on dénombre désormais 116TBI. Pour autant, la progression continue également dans les collèges (111 TBI).

L’Environnement Numérique de Travail (ENT) Midi-Pyrénées160 établissements déployés, 300 000 comptes créés : l'année 2009-2010 se révèle être une année "tremplin"pour l'Environnement Numérique de Travail (ENT) en Midi-Pyrénées sous l'effort conjugué des collectivités locales,des services de l'Etat et des établissements.

2005 2006 2007 2008 2009

Nombre d’élèves par ordinateur dans les lycées/lycées professionnels-------- Objectif national : 3 élèves par ordinateur

Nombre d’élèves par ordinateur dans les écoles primaires

Nombre d’élèves par ordinateur dans les collèges

18,1

8,4

4,4

17,2 15,7 15,1 15,5

7,3

3,9

6,5

3,5

5,9

3,2

5,4

2,9

À quoi servent les nouvelles technologies si vous n'en profitez pas.

Evolutions des connexions : fort développement de l’ENT

La rentrée scolaire 2009 a connu une croissance régulière et significative du nombre de connexions sur l'ENT ; en particulierles parents et les élèves qui se sont vus distribuer les comptes d'accès durant les premières semaines de septembre.

Un observatoire des usages

Pour suivre la prise en main de l'outil et son développement dans les établissements, l'ENT Midi-Pyrénées s'est doté d'unobservatoire des usages. Il permet de repérer, mutualiser et valoriser les pratiques observées sur l'ENT afin de les rendreréutilisables par l'ensemble de la communauté.Parmi les usages ENT (non exhaustif) observés aujourd'hui en Midi-Pyrénées :

- faciliter l'échange avec les familles : envoi journalier du récit du voyage scolaire avec photos et commentaires ;- diffusion d'informations sur la sécurité de l'établissement : utilisation d'un défibrillateur, plan d'évacuation... ;- mise en place d'un forum d'aide personnalisée pour les élèves en projet de fin d'étude.

L'ENT Midi-Pyrénées a connu quelques évolutions fonctionnelles au mois de novembre 2009, avec en particulier, l'arrivée d'unenouvelle version du cahier de texte qui permet une meilleure lecture de l'information, une saisie simplifiée des séances et plusd'interactions dans le schéma enseignant-élève-parent.

MéthodologieEquipements des établissementsEnquête ETIC (Enquête sur les Technologies de l’Informationet de la Communication) menée par le Rectorat del’Académie de Toulouse. 1 492 établissements du premierdegré et 324 établissements du second degré dont 221collèges et 103 lycées/lycées professionnels ont répondu àcette enquête à partir d’un formulaire accessible via leportail : http://etic.education.fr

Ces questionnaires ont été renseignés en avril et mai 2009.

SourcesEquipements des établissements - Rectorat del’Académie de Toulouse. Enquête ETIC. Mai 2009.ENT Midi-Pyrénées - Région Midi-Pyrénées. Directionde l'Education et des Sports. Décembre 2009.Données 2006/2008 - Ardesi. Diagnostic 2008 de laSociété de l’Information en Midi-Pyrénées. Avril 2009.

TTEENNDDAANNCCEESS

Ardesi9, place Alfonse Jourdain - 31000 ToulouseTéléphone : 05 67 77 76 76 - Télécopie : 05 67 77 76 77Courriel : [email protected] - Site Internet : www.ardesi.fr - Blog : http://blog.ardesi.frSite des Rencontres du etourisme institutionnel : www.etourisme-ardesi.fr

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mars

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9

juin

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et 09

août 09

sept. 09

oct. 09

nov. 09

déc. 09

Évolution des visitespar profil

Autres

Personnels non enseignants

Enseignants

Parents

Élèves

L'engagement des collectivités dans ce dispositif s'établit à 4,8 M€ pour la mise en œuvre technique auxquels sontadjoints des moyens humains de la part de l'Académie en charge de l'animation.Ce programme d'envergure place l'ENT Midi-Pyrénées en tête des projets nationaux tant sur le nombre de partenairesinstitutionnels impliqués que sur le volume d'établissements déployés.