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DIAGNOSTIC SOCIAL DE TERRITOIRE

DIAGNOSTIC SOCIAL DE TERRITOIRE - yvelines.fr · Virginie GIROD DST CLV 30/11/12 4 La Commune a également souhaité réinterroger les moyens déployés en faveur de l’offre éducative

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DIAGNOSTIC SOCIAL DE TERRITOIRE

Virginie GIROD DST CLV 30/11/12

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SOMMAIRE

Préambule 3

I. Historique de Chanteloup-les-Vignes 5

1. Du hameau au village… 5

2. …du village à la ville 7

3. Situation géographique de la ville 8

II. Logement-peuplement 10

1. L’évolution de la population 10 2. Vers un équilibre territorial 10 3. Typologie des ménages 13

III. Une forte mobilisation pour l’insertion et l’emploi

15

1. Le développement économique et la population active 15 2. Les demandeurs d’emploi et le taux de chômage 15 3. Qualification-formation 22

IV. Une politique de soutien familial 25

1. Composition des familles chantelouvaises 25 2. Allocataires CAF 25 3. Les données du secteur d’action sociale 27 4. Les dispositifs spécifiques de la ville 27

Conclusion 31

Annexes 32

Virginie GIROD DST CLV 30/11/12

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Préambule

Le partenariat entre le territoire d’action sociale et la commune est construit depuis plusieurs années sur l’ensemble des missions portées par l’équipe pluridisciplinaire du secteur d’action sociale et le pôle médical. De nombreux projets construits en partenariat ont vu le jour et mobilisent les professionnels qui peuvent s’appuyer sur un tissu associatif dynamique et diversifié. Des projets innovants ont été soutenus par le département parmi lesquels on citera notamment la création du Pôle d’accueil Jeunes porté par la Fondation d’Auteuil, le soutien apporté à la crèche Babyloup, l’implantation du secteur d’action sociale au sein d’un équipement dédié à l’emploi (ex-MEFE devenue Espace Emploi Entreprises), celle de la PMI au sein de la Maison de la Petite Enfance. La généralisation de la démarche de diagnostic social sur l’ensemble des territoires d’action sociale et les critères définis par l’assemblée départementale en février 2012 du contrat social de territoire ont constitué une réelle opportunité pour la commune et le département de mettre à jour les éléments de diagnostic figurant dans les précédents contrats et de définir de nouvelles stratégies d’intervention prenant en compte la transformation urbaine de la ville et l’arrivée de nouvelles populations. La Communauté d’Agglomération des deux rives de Seine (CA2RS), détenant la compétence emploi et intervenant sur les champs de la santé (existence d’un contrat intercommunal de santé) et de la prévention de la délinquance (création d’un Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance) est un partenaire actif du territoire d’action sociale, notamment sur le champ de l’insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA. La Communauté d’agglomération a été naturellement associée à la démarche, et est membre à part entière du comité de pilotage pour l’élaboration à terme, d’un contrat tri-partite associant la ville, le département et l’établissement public de coopération intercommunale. Le partage des éléments de pré-diagnostic a conduit les deux collectivités et la CA2RS, à construire la démarche de diagnostic dynamique autour de trois thématiques prioritaires :

• L’insertion professionnelle des plus de 17 ans,

• Les ruptures avec les institutions,

• La prévention précoce des enfants âgés de 0 à 11 ans Pour ce faire, des comités techniques ont été constitués par thématique, s’appuyant sur le partenariat existant entre le secteur d’action sociale de Chanteloup-les-Vignes et les différents

acteurs du territoire :

Action sociale

Insertion

Enfance

Santé

SAS

Connu et fréquent

Connu et ponctuel

Connu mais rare

Banque

de France

Lien

Yvelinois

CCAS

Coach

ZUS REC

InterinserMission locale

Décibels

ACRAJIR

Pôle emploi

PLIE

La Compagnie

des contraires

La Réussite

éducativePAJ

Service desSports

Maison de lapetite enfance

L’éducationNationale

Baby loup

Accueils

de loisirs

CGL

Pôle solidarité

EDF-GDF

115

CIDFF

Secours

Catholiques

CentreSocial

OPIEVOY

CAF

ADIL Les Restos du Coeur

Bateau

Je sersCommissar iat

CHL

CMPEspace

Boucle de Seine

CPAM

France

habitationAVEC

ACVL

CNAV

CMPI

CMP

Virginie GIROD DST CLV 30/11/12

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La Commune a également souhaité réinterroger les moyens déployés en faveur de l’offre éducative destinée au public des jeunes âgés de 11-17 ans. Pour cela, la municipalité a fait appel à un cabinet d’étude nommé Fors Recherches dont le diagnostic est actuellement en cours de réalisation. Il conviendra alors, de prendre en compte les résultats de cette étude dans la phase d’élaboration du plan d’actions du futur contrat social de territoire. Une réunion de lancement conjointement présidée par le Territoire d’Action Sociale Val de Seine et Oise, la Commune et la CA2RS, à laquelle ont été invités tous les partenaires susceptibles d’être intéressés par la démarche, a validé la composition et le calendrier de travail. 3 séances de comités techniques, ont été organisées toutes les deux semaines sur les mêmes créneaux horaires afin de pouvoir consacrer la deuxième partie de la séance à une restitution plénière de chaque groupe de travail et ainsi favoriser des échanges sur la base d’une réflexion commune et transversale. Chaque comité technique a été co-animé par un représentant du Département et de la Commune ou de l’agglomération afin d’afficher un portage commun du projet. Une équipe projet composée de l’ensemble des co-animateurs s’est réunie entre chaque séance de comités techniques, soit toutes les deux semaines, afin de faire le point sur la séance passée et préparer celle à venir. A l’issue de chaque séance, un compte rendu centralisé des relevés de discussion de chaque comité technique a été diffusé à tous les participants dans un souci de transparence et d’appropriation de la démarche par chacun. Ainsi s’achève la phase de diagnostic dynamique au cours de laquelle des axes stratégiques ont été identifiés et présentés au comité de pilotage et de validation qui représentent les instances de décision du projet. Une fois ces axes stratégiques validés, commencera la phase d’élaboration du plan d’actions qui se construira avec les comités techniques, dans la même cadence que la phase de diagnostic dynamique comme décrit dans l’échéancier ci-dessous.

Afin de pouvoir réaliser des comparaisons pertinentes avec des villes du même territoire d’agglomération et comprenant une zone urbaine sensible et des caractéristiques socio-

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Le con t ra t soc ia l d e te r rito ir e

Le s p has es d u p ro jet

C adrag e-

P rédi agn os tic -

Ela borat i on du

pl an d’ac t i onsPrép arat i on d u c ontrat

C op i l. 6 s ep te m br e 2 0 1 2 C o m ité d e p il ota g e

Co m it é d e p il o ta ge

P l a n d e c o m m u n i c a t i o n (à c h a q u e é t a p e im p o rta n t e )

R ec uei l et ana l y se à

l ’in tern e

G r ou p e s tec hn iqu es

in t er -

p ar te n ai r es, d ’ h ab i ta n ts

G r oup es tec hn iq ues i nter-

p arten a ir es, d’ hab itan ts + réda cti on des

f i ch es -ac t ion s

D él ib ératio n C G

D éli bérati on C M

S ig natu re d u CS T

Mi se en œuv r e d u pla n

d’ac t i ons

ju il l e t F i n sep tem b re – o c tob re Ja n vi e r-févr ie r 1 er trime s tre 2013

R é u nion d e l an c em en t le 11 s ep te mb r e 2 0 1 2

La nc em ent –Etat des li eux -

D i agn osti c d ynam iq ue

Ré dac tio n d u CS T

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économiques semblable, Chanteloup-les-Vignes sera souvent comparée à la ville de Carrières-sous-Poissy.

I. HISTORIQUE DE LA COMMUNE

1. Du hameau au village… Le nom Chanteloup vient du latin Cantus Lupi. Ce nom est un toponyme médiéval issu de l'ancien français « chante loup ». Ce type toponymique, très répandu, désigne des endroits où l'on pouvait entendre le hurlement des loups. Le nom de la ville apparaît pour la première fois en 1162 dans la chartre de donation, dans laquelle Chanteloup est désignée comme un Hameau. Le Hameau a reçu l’appellation de Chanteloup car la route qui le relie au reste du territoire traverse les bois depuis lesquels, les habitants pouvaient entendre le cri de la bête. « Les Vignes » trouve son origine par la présence des vignes sur le terres de Chanteloup dû à l’excellente exposition des pentes Sud de la colline propice à la culture de celles-ci. Cette particularité a été remarquée par les paysans du territoire lors de leur circulation entre les villes d’Andrésy et Triel. Les premiers habitants vinrent s’installer au XIe siècle car il n’y avait pas beaucoup de possibilité à Andrésy et Triel du fait de la proximité de la Seine et du peu d’espace présent pour les cultures. Au Moyen-âge, la ville est connue pour son gibier. Les notables du château de Saint-Germain y laissaient leurs enfants en nourrice tout comme les bourgeois de Paris et des villes royales pour aller chasser. La position géographique (sur une colline) du hameau lui permettra de suivre plusieurs faits de guerre notables : la fin de la Guerre de Cent ans (1441) lorsque le Général Talbot vint assiéger Poissy ou encore en 1590, avec la marche d’Henri IV venant de Meulan et se dirigeant vers Andrésy par Médan et Poissy. La venue du Général Talbot impliqua une petite vague de population qui quitta Carrières pour des raisons de sécurité et se dirigea vers les bois donc, vers Chanteloup. La première chapelle du hameau, dédiée à Saint Roch fut construite en 1444 suite au miracle du Concile œcuménique qui conduit à la cessation de l’épidémie de peste à Constance. Le hameau compte alors 400 habitants. Les habitants du hameau : Les familles Chantelouvaises n’ont pas beaucoup bougé depuis 550 ans. On retrouve les mêmes familles tout au long de l’histoire. Bien que les Devau, les Descartes, Séjourné, Le Bailly et les Anroux aient disparu, on compte toujours des membres des familles Le Bassier, Armeny, Dupuis, Cottin, Guiot, Pion...aujourd’hui. La charité de ces grandes famille étaient reconnue dans le hameau, telle que la famille Le Bailly ou Les seigneurs Du Fay. Les grandes familles d’Andrésy avaient aussi pour habitude de faire des dons envers les nombreux foyers de pauvres. Modification de territoire : Le quartier du Chapitre était auparavant situé sur la paroisse d’Andrésy. C’est en 1791, lorsque Triel est démembré et que les hameaux de Carrières et de Chanteloup deviennent des communes, que les territoires du Chapitre et 135 arpents de vignes sont cédés par Andrésy en échange du Haut-Denonval.

Le chemin de fer amena plus de population et de travail mais la physionomie de la ville ne changea pas. En 1900, le centre de la commune est le même que 300 ans auparavant.

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Population : Entre 1600 et 1890, on compte 650 à 750 habitants. Il n’y a pas vraiment d’évolutions de population, car l’espace ne le permet pas. Le nombre de naissance est important mais le taux de mortalité l’est davantage. En 1728, on compte 155 maisons habitées à Chanteloup, et 240 en 1789. Au XXe siècle, la population est aussi ouvrière que rurale. On compte 1000 habitants dans la commune en 1940. Travaux et saisons : Il n’y a pas de variation des activités en 700 ans. Les paysans sont tous vignerons, ils produisent également du blé et ont quelques arbres fruitiers. Tout au long du XVIIIe siècle, une famille de vignerons et de marguilliers, tiendra ce qu’on appelle le livre des raisons, qui relatent tous les événements politiques, financiers, religieux et importants arrivant dans la commune. On raconte les processions effectuées pour contrer les phénomènes climatiques (les orages du 19 octobre 1726…) ; la mort du Roi d’Angleterre (Edouard II) en 1701 ; les variations du prix du vin ; la famine et la ruine lors de l’année 1694 ; le feu de clocher de l’Abbaye de Poissy en 1695 ; le dérèglement des saisons durant l’année 1697. On y voit, par exemple, qu’en 1697 le muid (260 L) de vin coutait 100 livres, il n’en vaudra plus que 30 en 1703 et 50 en 1783. La révolution française 1789 : L’assemblée constituante, prédécesseur de l’assemblée nationale, va modifier le découpage territorial avec la création des départements et faire de la commune, une cellule administrative de base. C’est dans ce contexte que Chanteloup devient une Commune en 1791.

Construite en 1514, l’Eglise de la commune sert en 1793 de lieu pour les Assemblées civiles durant lesquelles ils délibéraient en définitif des processions à effectuer ou du choix du jour de vendange. Le 25 septembre de la même année, l’administrateur de Saint-Germain vint dans la commune pour rappeler qu’en vertu du décret du 23 juillet, une seule cloche ne devait subsister par paroisse, hors la paroisse en comptait deux. Ainsi une des cloches fût enlevée.

1892 : Construction de la nouvelle mairie

La vigne : le pays a toujours été à tendance pauvre, mais il le devint encore plus lorsque la maladie des vignes, le phylloxera, obligea les vignerons à arracher tous leurs pieds et à passer petit à petit au maraichage. La ville changea de nom après la Grande Guerre et devint Chanteloup-les-Vignes. Au XIXème siècle, Chanteloup sera connu aux alentours pour ses pois et ses asperges mais aussi pour son vin dont la réputation s’étend sur le territoire. A l’époque, la ville produisait 3 000 hectolitres de petit vin : le piccolo.

Ainsi, seront représentés sur le blason, aujourd’hui logo de la Commune, un loup qui chante, séparé d’une bande de fleurs de lys d'or sur champ d'azur représentant les armes de France et l'emblème spécifique de la royauté française, et la grappe de raisins, symbole de la vigne.

Petite anecdote : aucun enfant ne sera appelé Vincent jusqu’en 1800, puisque Vincent est le martyr et patron des vignerons

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2. …du village à la Ville Bien que l’on y retrouve les traces d’un passé fait de vignes et de maraichages, Chanteloup-les-Vignes présente aujourd’hui un paysage urbain. En effet, c’est dans les années 60, que le Préfet du district de la région décida d’établir dans la boucle de Chanteloup, une population de 20 000 habitants par la construction de 4 000 logements, en vue de rééquilibrer la population de la région parisienne. Le but de cette opération était également d’accompagner le développement industriel de la vallée, accueillir la génération issue du babyboom attirée par le dynamisme économique de la région parisienne et satisfaire le besoin de logements lié à la résorption des bidonvilles de l’Ouest parisien et de Carrières-sous-Poissy. Le dessin de ces aménagements fut confié à la main d’Emile Alliaud, architecte connu pour son attrait des cités de logements sociaux pour lesquels il souhaite tourner le dos à l'orthogonalité des grands ensembles en créant des univers de formes diversifiées, aux façades animées par des colorations et fresques poétiques principalement dues à Fabio Rieti, muraliste et artiste public. On peut voir le fruit de leur collaboration à Bobigny « l'Abreuvoir », à Pantin, les « Courtillières », à Gigny , la « Grande-Borne » et à Nanterre « le quartier Picasso ». A Chanteloup-les-Vignes, c’est la naissance de la cité de La Noé entre 1971 et 1974. Cette opération de grands offices avait pour objectif :

• d’éviter la monotonie d’une conception globale perceptible à l’œil,

• d’abandonner le goût actuellement généralisé des espaces verts au profit d’un agencement de places successives à caractère urbain,

• faire une ville avec des espace réduits et accompagner le cheminement des piétons en les surprenant à la lecture de la marche.

Pour cela, l’architecte propose d’étroits passages de liaisons et des places de formes et de dimensions différentes qui comporteront chacune une attraction particulière qui les personnalise, telles que les sculptures, mosaïque etc…C’est ainsi que nous retrouverons les places de la Coquille, du Pas, etc…

La Place de la Coquille, nommée comme telle car elle en avait la forme et s’apparentait selon l’architecte Emile Alliaud à la Place du Capitole à Rome en termes de taille et de rayons. On y voit les portraits d’hommes de lettre sur chaque façade d’immeuble entourant la place, de gauche à droite : Paul Valéry, Arthur Rimbaud, Baudelaire, Victor Hugo, Gérard de Nerval et Mallarmé.

La Place du Pas : on y trouve la sculpture d’un pied en béton noir de 8 mètres de long pesant 4 tonnes, symbolisant le pas du futur, inspiré de l’univers du Mythe Les immeubles seront conçus avec une issue de chaque côté, l’une donnant sur le parking, l’autre sur la partie piétonne. Les écoles seront placées à l’extérieur du tissu urbain pour que leur vue n’obsède pas les enfants lors de leurs jours de repos.

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A la suite de longues protestations d’habitants de maisons individuelles, les 4 000 logements prévus initialement passeront à 2 000, ce qui selon l’architecte, a rompu l’équilibre de la ville en sacrifiant la partie destinée à une population plus favorisée. Ainsi, la Commune de Chanteloup-les-Vignes sera composée du vieux village, d’un quartier de longs ensembles d’habitat social, de maisons individuelles construites ultérieurement par des promoteurs privés. Les restructurations industrielles des grandes entreprises, notamment l’automobile, engendrera une mutation profonde de l’occupation sociale de la Noé. Le quartier verra partir les ménages ouvriers et les jeunes décohabitants des classes moyennes pour laisser place aux ménages les plus démunis, évincés de la petite couronne en raison de l’augmentation des loyers et de la spéculation immobilière. Le parc se spécialisera alors dans la pauvreté, dont la précarité des ménages qualifie le quartier depuis. Cette situation poussera les pouvoirs publics à agir et s’engager dans la politique de la ville par le biais de grands projets urbains caractérisés par la rénovation urbaine et par une politique sociale volontariste à travers des contrats de ville devenus aujourd’hui Contrat Urbain de Cohésion Sociale déclinés par des dispositifs thématiques au titre de l’éducation, la santé, la prévention de la délinquance, l’emploi etc…(cf : tableau en annexe).

3. Situation géographique de la Commune

Chanteloup-les-Vignes est aujourd’hui, une ville de 332 hectares composée de 9 475 habitants membre de la Communauté d’Agglomération des deux Rives de Seine (CA2RS) depuis sa création en 2009. La Commune est située à 30 km de Paris au, centre de la boucle de la Seine appelée « boucle de Chanteloup », près de Poissy. Selon l’IRIS1 les entités urbaines de Chanteloup-les-Vignes sont découpées comme suit :

• Le Bois village, localisé au nord où s’étend le massif boisé de l’Hautil sur lequel on y trouvera l’Eglise, la mairie, une zone pavillonnaire moyennement dense.

• L’Ouest, composé d’une partie de La ZAC de la Noé, quartier d’habitat social constitué de grands ensembles d’immeubles collectifs, du quartier des Feucherets ainsi qu’une partie pavillonnaire.

• Le Centre et l’Est, se partagent le sud du village et une partie du quartier de la Noé.

• La plaine de Chanteloup, s’étendant depuis la voie ferrée Paris-Mantes jusqu'à la limite sud de la commune. Au nord est implantée une zone d’activités accueillant une cinquantaine d’entreprises et au sud sont situés quelques terrains agricoles. Cette partie de la ville comprend également un groupement d’immeubles du quartier la Noé au nord de la gare.

La ville est desservie :

• par la gare de Chanteloup-les-Vignes de la ligne Paris-Mantes passant par Conflans-sainte-Honorine,

• par la RD 22, nommée successivement rue de l’Hautil, avenue du Général-Leclerc, avenue de Poissy, qui constitue l’unique axe nord-sud desservant ses quatre composantes,

• à l’Est, par la RD55, au sud, par l’avenue Charles-de-Gaulle qui jouxte la voie ferrée Paris-Mantes et relie la RD55 au pont de Triel.

• Un réseau de bus composés des lignes :

1 Institut de la Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux

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o ligne 11 : Poissy - Andresy – Conflans fin d’Oise - Maurecourt o ligne 12 : Verneuil gare - Vernouillet -Triel – Chanteloup-les-Vignes -

Andrésy - Conflans - Achères - Maurecourt – Jouy-le-Moutier – Cergy Préfecture

o ligne 25 : Chanteloup – Carrières-sous-Poissy – Poissy gare RER o ligne 7 : Limay - Linville Aincourt – Chanteloup-les-Vignes – Poissy Gare o ligne 28 : Chanteloup-gare – Chanteloup les Ouches

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Population selon l'âge

27%

22%20%

18%

10%

3%

0%

0-14 ans

15-29 ans

30-44 ans

45-59 ans

60-74 ans

75-89 ans

90 ans ou plus

II. LOGEMENT-PEUPLEMENT

1. L’évolution de la population

Nombre d’habitants à Chanteloup-les-Vignes Nombre d’habitants en 2009 selon les années (2007-2009)

Source : INSEE

Avec 9 475 habitants, Chanteloup-les-Vignes comptabilise 14% de la population de la CA2RS en 2009. On observe un léger accroissement de la population en deux ans, soit une augmentation de 394 habitants qui représente une progression de 4 points dans la part des pourcentages de l’évolution des résidents chantelouvais. Or, depuis 1982 jusqu’en 2007, Chanteloup-les-Vignes perdait d’année en année en nombre d’habitants.

Alors que la tranche d’âge des 60 et plus augmente annuellement de 5,37 %, le nombre de personnes âgées entre 0 et 29 ans diminue, soit de 8% depuis 1999. Mais si la population est vieillissante à Chanteloup-les-Vignes, elle n’en reste pas moins jeune puisque 49% de la population à moins de 30 ans en 2008 contre 30% à l’échelle du département.

Source : INSEE

2. Vers un équilibre territorial Ancienneté d’emménagement dans la résidence principale en 2008 :

Libellé de l'IRIS

Ménages en 2008 (princ)

Ménages emménagés

moins 2 ans en 2009

(princ)

Ménages emménagés entre 2-4 ans en 2009

(princ)

Ménages emménagés entre 5-9 ans en 2009

(princ)

Ménages emménagés depuis 10

ans ou plus en 2009 (princ)

Nombre de ménages 2988 266 713 627 1382 Pourcentage 100% 9% 24% 21% 46.2%

Source : INSEE

Années 2007 2009 Evolution Nombre d’habitants 9 081 9 475 +4.3%

Chanteloup-les-Vignes 9475 CA2RS 65 535 Yvelines 1 407 560

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Si la majorité de la population est ancienne puisque 46.2% des ménages habitent la Commune depuis plus de 10 ans, 33% des ménages ont emménagé depuis moins de 4 ans. Cette ancienneté s’accompagne alors, progressivement d’une population récente au sein de la Commune. Une évolution dont la tendance va se confirmer grâce aux différents programmes de constructions dont un des objectifs, aujourd’hui réalisé, est de rétablir un équilibre entre l’habitat Social et l’habitat privé passant le nombre de logement sociaux de 80% à 56%. Ainsi Chanteloup-les-Vignes assiste au renouvellement de sa population au travers des années et des projets menés. Résidence principale selon le statut d’occupation des ménages en 2009

La majorité des résidences principales est occupée par des locataires, soit 56% contre 42% des propriétaires.

Source, INSEE

� La Zone Urbaine Sensible : La Noé - Les Feucherêts La Noé, construite durant les années 70, a connu des transformations urbaines et sociales importante. Les dernières rénovations urbaines ont eu lieu entre 2005 et 2011 dans le cadre d’une convention signée avec l’agence Nationale de Rénovation Urbaine et co-financées par le conseil Général des Yvelines puis, un contrat de soutien exceptionnel de renouvellement urbain signé avec de le département. Ainsi, il convient de faire un zoom sur cette partie de la ville qui, malgré les divers projets, continue à concentrer des populations en grande précarité économique et sociale. Evolution du nombre d’habitants au sein de la ZUS Périmètre Nombre d’habitants

en 2006 Nombre d’habitants en 2009

Evolution 2006-2009

ZUS 6473 6 750 +4.2% Commune 8 924 9475 + 6% ZUS CA2RS 12 477 12536 +0.5 %

Source : INSEE

En 2009, la ZUS de Chanteloup-les-Vignes comptait 6 750 habitants, soit 71% des habitants de la commune et 54% des résidents en ZUS de la CA2RS. Selon le rapport de l’AUDAS sur les inégalités sociales et les écarts de développement territoriaux, La Noé a enregistré une baisse de 1.2% de sa population, chaque année entre 1999 et 2006. Aujourd’hui, la tendance s’inverse progressivement. Si le nombre d’habitants augmente au sein de la ZUS, sa part diminue par rapport au nombre d’habitants total, passant de 72.5% en 2006 à 71 % en 2009.

Ensemble Nombre

de ménages

Pourcentage

Propriétaire 1257 42.1% Locataire 1691 56.6% Dont HLM loué vide

1336 44.7%

Logé gratuitement

39 1.3%

TOTAL 2988 100 %

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Proportion des habitants de la Noé par tranche d'âge

28%

19%

45%

6% 2%

0-14 ans

15-24 ans

25-29 ans

60-74 ans

75 et plus

Une Zone urbaine sensible très jeune puisque 48 % des habitants on moins de 24 ans.

� La vacance dans le parc de logements sociaux

Parc du logement social 2010

Taux de vacance 2010 2011 2012

Chanteloup-les-Vignes 5.5 % 3.8 % ; taux de vacance

conjoncturelle + 4.6% de taux de vacance structurel = 8.4%

4.5%

CA2RS 2.6% 3.8% 3.8% Source : AUDAS

Le taux de vacance structurelle est lié à la livraison de la Résidence des Peupliers en décembre 2010 (30 logements sur 42 restaient à louer soit 1.9% du taux de vacance globale). Place du pas, 30 logements étaient en réhabilitation soit 1.9% du taux de vacance globale. En revanche, le taux de vacance conjoncturelle s’explique par l’effort élevé demandé aux ménages en termes de charges et de loyers à supporter dans le parc intermédiaire. Par conséquent, il subit une concurrence avec le parc locatif privé et accroit le taux de vacance du parc social. La baisse du taux de vacance en 2012 s’explique en partie par l’achèvement de la mise en location des Peupliers et les opérations de réhabilitation des immeubles de la Place du Pas qui se poursuivent et mobilisent une trentaine de logements. Ainsi Chanteloup-les-Vignes atteint un taux de vacance légèrement supérieur au taux départemental qui s’élève à 4.2%.

� Le taux d’attribution dans le parc de logements sociaux

Les attributions dans le parc de logement social Taux d’attribution 2010 2011 Evolution

Chanteloup-les-Vignes 8.7% 10.8 % + 2.1 pts CA2RS 8.2% 8.2 % 0 Yvelines NR 7.7 % NR

Source : AUDAS

Depuis 2009, on observe une reprise dans la dynamique d’attributions. D’abord, en 2010 grâce a l’entrée de 136 ménages dans un nouveau logement social, soit 51 de plus qu’en 2009 (+60%), puis, 33 attributions supplémentaires en 2011 par rapport à 2010, soit une hausse de

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24%. En passant de 5.5% de taux d’attribution en 2009 à 10.8% en 2012, le taux de d’attributions dans le parc social de Chanteloup-les-Vignes a pratiquement doublé en 3 ans. Un élan propre à la Commune puisque la tendance est inversée dans les villes voisines telles que Carrières-sous-Poissy et plus généralement à l’échelle de l’agglomération. En effet, d’après une étude réalisée par l’AUDAS2 en 2010-2011 sur l’analyse de la demande de logement social dans la CA2RS, le ralentissement des attributions s’accompagne d’une faible vacance engendrant une tension accrue de l’accès au logement social. A volume de logements comparables, le double de demandes est enregistré à Carrières-sous-Poissy par rapport à Chanteloup-les-Vignes, alors qu’elle connait le plus faible taux de vacance de l’agglomération soit 1,1%. Ainsi, la diminution du taux de vacance de Chanteloup-les-Vignes associée à une augmentation du taux d’attribution, est un signe encourageant qui traduit une attractivité du territoire.

3. Typologie des ménages du parc social Le parc social est majoritairement habité par des couples avec enfant(s), soit 60 % en 2012. Les familles monoparentales diminuent puisqu’elles passent de 24% en 2011, à 17% en 2012. Une baisse continue de la part des jeunes (les mineurs) -9 points en dix ans, accentuée entre 2009 et 2012 passant de 35% à 32% de jeunes sur l’ensemble des résidences concernées.

� Les ressources des ménages Impôts sur le revenu des foyers fiscaux en 2009 :

La moitié des foyers fiscaux ne sont pas imposables en 2009 puisqu’ils représentent 50% de l’ensemble des foyers fiscaux de la Commune, soit 20 points de plus qu’à l’échelle du département qui compte 30,5 % des foyers non imposables.

Source : INSEE

Revenu médian d’unité de consommation par habitant 2007

Commune Ensemble ZUS Carrières-sous-Poissy 18 215 € 12 585 € Chanteloup-les-Vignes 14 198 € 11 148 € Yvelines 24648 € NR

Source : AUDAS

On constate que l’écart entre la ZUS de Chanteloup-les-Vignes et la commune du même nom se creuse fortement en matière de revenus, soit une différence de 3 050 € entre les habitants ZUS et l’ensemble des habitants de la commune. Si l’ensemble des revenus est plus faible à Chanteloup-les-Vignes, les écarts de revenus sont plus importants à Carrières-sous-Poissy.

2 Agence Nationale d’Urbanisme et de Développement

Chanteloup-les-Vignes

Foyers fiscaux imposables 2326 Proportion 50% Revenu net déclaré (k euros) 75 274 Revenu net déclaré moyen 32 632 Foyers fiscaux non imposables 2 341 Proportion 50 % Revenu net déclaré (k euros) 22 405 Revenu net déclaré moyen 9 571

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Davantage de ménages ont des ressources comprises entre 60 et 100 % des plafonds PLUS depuis 2006 (+10 pts) et même depuis la dernières décennie (+6 points) passant de 16% en 2009 à 23% en 2012. Une évolution qui va de paire avec la diminution des ménages éligibles au PLAI passant de 82% en 2009 à 74% en 2012, soit une baisse de 8 points. Cette tendance se confirme également par l’activité du secteur d’action sociale de Chanteloup-les-Vignes intervenant sur les villes de Chanteloup-les-Vignes, Andrésy et Maurecourt, qui note une évolution négative de 2% du nombre d’assignations sur la Commune de Chanteloup-les-Vignes entre 2010 et 2011, contrairement aux communes d’Andrésy et Maurecourt.

� Les données du secteur d’actions sociales Nombre d’assignations du SAS de Chanteloup-les-Vignes Communes du SAS 2010 2011 Evolution ANDRESY 17 19 12% CHANTELOUP LES VIGNES 45 44 -2% MAURECOURT 5 6 20%

Source : CG 78

Connaissance des familles : Entre 2010 et 2011, la connaissance des familles assignées a considérable-ment augmenté, passant de 45% à 61%.

Source : CG 78

Les transformations de la ville suite à la rénovation urbaine en cours d’achèvement commencent à modifier progressivement la typologie de la population chantlelouvaise. La stratégie de reconstruction en cœur et en périphérie de la ville tend à rééquilibrer le volet social de la Commune en luttant contre les quartiers antagonistes. L’observatoire du logement social a mis en exergue les premiers effets du projet, concernant la composition sociologique de la commune, qui traduisent :

• une diminution des familles mono-parentales qui restent néanmoins sur-représentées dans le parc social,

• un vieillissement continu de la population,

• une part moindre mais toujours importante de la population qui reste éligible aux critères d’accès aux logements sociaux.

Pour lutter contre ce contexte socio-économique difficile, la ville s’est engagée avec l’aide des institutions et notamment la CA2RS, dans une forte mobilisation en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle.

Connaissance des familles - Chanteloup-les-Vignes

3042

3727

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2010 2011

NON

OUI

Une tendance qui va imposer une nouvelle donne aux acteurs du territoire, habitués pour la plupart à intervenir pour un public en difficulté, vont devoir adapter leur offre de service et leurs actions à un public différencié.

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Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socio-professionnelle

0%4% 12%

25%

34%

25%

Agriculteursexploitants

Artisans,commerçants, chefsd’entrepriseCadres etprofessionsintellectuelles sup. Professionsintermédiaires

Employés

Ouvriers

III. UNE FORTE MOBILISATION POUR L’INSERTION ET L’EMPLOI

1. Développement économique et population active à Chanteloup-les-Vignes

� La démographie des entreprises :

En 2010, Chanteloup-les-Vignes rassemble 306 entreprises sur son territoire. L’année 2011 a été propice au développement économique avec la création de 72 entreprises soit, 20% des entreprises implantées sur la Commune, à l’heure où les Yvelines n’en comptabilise que 16%. Comme à l’échelle du département, les activités les plus représentées sur le territoire sont : le commerce, le transport, les services divers dont réparation auto.

� La population active :

La majorité de la population active est représentée par la catégorie-socio-professionnelle des employés, soit 34%.

Source : INSEE

2. Les demandeurs d’emploi et le taux de chômage

Chômage des 15-64 ans à Chanteloup-les-Vignes Taux de chômage en 2010

Chanteloup-les-Vignes Source : AUDAS

Source : INSEE Si l’on obsevre le 1er tableau, on notera qu’en dix ans, le taux de chômage n’a pas beaucoup évolué. Il reste très élevé soit 16,8 % contre 8,3 % dans les Yvelines. Le chômage touche autant les femmes que les hommes en 2009.

2009 1999 Nombre de chômeurs

721 748

Taux de chômage en %

16.4 18

Ensemble CA2RS 7.8 % Carrières-sous-Poissy 10.8% Chanteloup-les-Vignes 12,4 %

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Cela étant, l’AUDAS affiche un taux de chômage nettement inférieur pour 2010, soit une baisse de 4 points du taux qui reste néanmoins élevé par rapport au taux de chômage départemental et national (10,2% au 1er trimestre 2012). Evolution du nombre de demandeurs d’emploi entre 2009 et 2010

Evolution 2009-2010 Hors ZUS

ZUS

Carrières-sous-Poissy 1 % 20% Chanteloup-les-Vignes -21% 9 % Source : AUDAS

Si l’augmentation du pourcentage de demandeurs d’emploi au sein de la ZUS est conséquente (+9%) à Chanteloup-les-Vignes, elle n’est pas la plus importante puisque Carrières-sous-Poissy affiche la plus forte progression de la part de demandeurs d’emploi de la CA2RS, soit 10 points de plus dans la part des demandeurs d’emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi diminue fortement dans la zone hors ZUS à Chanteloup-les-Vignes avec une évolution négative de 21%. Pour autant, le taux de chômage de Chanteloup-les-Vignes reste le plus élevé de la CA2RS en s’abaissant à 12,4% tandis que la plupart des autres communes de la CA2RS présentent un taux de chômage compris entre 5 et 6 %. 81% des demandeurs d’emploi chantelouvais proviennent de la ZUS en 2010. Nombre de demandeurs d’emploi en décembre 2010 à Chanteloup-les-Vignes Nombre <25 ans 25-49 ans 50 et + Commune 696 137 442 117 ZUS 599 121 381 97

Source : INSEE

Le chômage touche davantage les personnes habitant la ZUS et la tranche d’âge des 25-49 ans en 2010. En effet, ils représentent 63% des demandeurs d’emploi dont 86% résident au sein de la ZUS. La ZUS concentre également à elle seule, 88% des demandeurs d’emploi des <25 ans de la Commune. Ces chiffres sont néanmoins à relativiser du fait que 72% des habitants de la ville résident dans la ZUS en 2010. De plus, la tranche d’âge des 25-49 ans est la plus large et comprend le plus grand nombre d’années, donc plus de personnes concernées. Catégories de demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois selon l’âge et le sexe en 2011

Demandeurs d’emploi de catégorie ABC Au 31 décembre 2011 Evolution 2010 – 2011 en %

Ensemble % Hommes Femmes Ensemble Hommes Femmes Ensemble 771 100 410 361 10.3 7 14.2 15-24 ans 136 17.6 85 51 -0.7 6.3 -10.5 25-49 ans 489 63.4 256 233 9.9 1.6 20.7 50 ans ou plus 146 19 69 77 24.8 35.3 16.7 Chômeurs de longue durée

Ensemble % Hommes Femmes Ensemble Hommes Femmes

Ensemble 227 100 119 108 6.6 0.8 13.7 15-24 ans 14 6.2 9 5 -17.6 -18.2 -16.7 25-49 ans 144 63.4 81 63 9.9 6.6 14.5 50 ans ou plus 69 30.4 29 40 6.2 -6.5 17.6

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En 2011, la tendance se poursuit au niveau de la tranche d’âge. Cependant, si la part des personnes âgées de plus de 50 ans est nettement inférieure, soit 19% des demandeurs d’emploi, elle est la tranche d’âge dont le nombre de chômeurs a considérablement augmenté entre 2010 et 2011 avec une progression de 24,8 points dans la part des pourcentages des demandeurs d’emploi. Cette tendance se confirme à l’échelle départementale dans de moindres proportions puisque le chômage des séniors augmente de 13 %. En revanche, 30% des demandeurs d’emploi sont des chômeurs de longue durée contre 35% à l’échelle des Yvelines. Un pourcentage en augmentation mais qui reste moins élevé qu’à l’échelon départemental. Pour lutter contre le chômage et favoriser l’accès à l’emploi des demandeurs, un espace dédié nommé Espace, Emploi, Entreprise a été conçu ainsi que l’on y trouve dans les mêmes locaux, la Maison de l’Emploi Amont 78, le secteur d’action sociale de Chanteloup-les-Vignes ainsi que toutes les permanences des acteurs de l’emploi : PLIE3, Mission locale, REC4, Espace Dynamique emploi, etc…Cette concentration de dispositifs d’accompagnement en un même lieu, permet des échanges rapides et concertés entre partenaires pour une réponse adaptées à l’usager.

� Les relais emploi conseil (REC) Les REC de la CA2RS qui détient la compétence emploi, déployés sur plusieurs communes de l’Agglomération via des permanences au sein des villes, a pour mission d’accompagner les personnes vers l’emploi.

Le nombre de nouvelles personnes accueillies est en progression à Chanteloup-les-Vignes concernant l’année 2012, contrairement aux autres villes. Cela peut s’expliquer par les efforts déployés en matière d’accueil en 2011 sur la Commune de Chanteloup-les-Vignes, à savoir :

• le recrutement d’un agent à l’accueil de l’espace de l’Economie et de l’Emploi,

• le recrutement d’un agent de Cohésion Sociale dont le but est d’assurer un relais d’information sur la ZUS,

• le retour de la Chargée de Relations Entreprises qui favorise la lisibilité de l’équipement,

3 Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi. 4 Relais Emploi Conseil.

Nouvelles personnes

accueillies

2010

2011

Ecart

Objectif 2012

6 mois 2012

Part des BRSA 2011

BRSA 6 mois 2012

TOTAL CA2RS 570 653 +15% 783 330 144 39 Chanteloup-les-

Vignes 141 139 -14 % 152 113 26 22

Bien que le taux de chômage semble diminuer pour l’année 2010, un regard attentif est à porter sur l’évolution des séniors dont la part de chômeurs augmente rapidement. Et ce, d’autant plus qu’en janvier 2012, Chanteloup-les-Vignes compte 889 demandeurs d’emploi, soit, une augmentation de 13% des demandeurs d’emploi par rapport à 2011.

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• de nouveaux outils de communication avec la création et la diffusion de nouveaux supports d’informations, identifiant aisément les services et coordonnées du R.E.C., et déposés dans des points « relais ».

La baisse du pouvoir d’achat des ménages et la concurrence poussent les entreprises inquiètes, à rechercher du personnel immédiatement efficace, motivé et polyvalent, également sur des métiers en tension permanente. Les capacités transversales requises ont une importance toute particulière : communication orale, tenue, réactivité, gestion des aléas, mobilité intellectuelle, que les publics des REC, souvent enfermés dans des difficultés et situations complexes, ont du mal à exprimer, soit devant un conseiller, soit devant un employeur, ou même lors de missions ou étapes de parcours. En 2012, les conseillers des REC s’appuient sur un partenariat nouveau avec une psychologue du travail qui intervient sur les situations où le travail sur les compétences se heurterait à des difficultés d’ordre psychologique, souvent niées ou non identifiées par les personnes concernées. Pour beaucoup, les freins à l’emploi sont générés par une flexibilité de l’emploi qui concerne maintenant tous types de métiers (horaires décalés, pas de régularité) ce qui demande des efforts pour la garde des enfants avec des zones d’emploi non desservies par les transports, et une polyvalence requise pour des postes de bas niveaux de qualification.

� Le dispositif PLIE Le Plan local pour l’Insertion et l’Emploi vient renforcer les dispositifs de suivi existant sur les personnes considérées comme très éloignées de l’emploi. Le PLIE est décliné sur différentes communes adhérentes, du périmètre de la maison de l’emploi Amont 78 située à l’Espace Emploi Entreprise à Chanteloup-les-Vignes.

Chanteloup-les-Vignes concentre 20% des entrants dans le dispositif en 2011, juste derrière la ville des Mureaux et devant Carrières-sous-Poissy, ce qui la place en première position si l’on rapporte ce chiffre au nombre d’habitants. Cependant, elle est la ville qui présente la part la plus importante de sorties positives, soit 30% (175 contre 153 pour la ville des Mureaux).

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� Les bénéficiaires du RSA

Bénéficiaires du RSA soumis aux droits ouverts et versables Décembre 2011.

Source : CG 78 TVSO

Chanteloup-les-Vignes concentre 23% des bénéficiaires du RSA de la CA2RS en 2011. Soit la part la plus importante proportionnellement au nombre d’habitants. RSA par personnes soumises à droits et devoirs selon l’âge en décembre 2011

< 18 ans 18-25 ans

25-34 ans

35-44 ans 45-54 ans

55-65 ans 65 ans Total

Chanteloup-les-Vignes 0 17 124 75 36 42 5 296 CA2RS Nouvelle formule

2 81 514 362 210 162 76 1342

Source : CG 78 TVSO

Le nombre de bénéficiaire RSA a augmenté de 20% entre les années 2010 et 2011. Le RSA bénéficie majoritairement aux adultes âgés de 25 à 34 ans qui représentent 42% des allocataires RSA chantelouvais. Cette tendance est nettement moins marquée à l’échelle de la CA2RS qui comptabilise 38 % des Bénéficiaires du RSA ayant entre 25 et 34 ans. Composition familiale des Bénéficiaires du RSA arrêtés en décembre 2011

Couple avec

enfants(s)

Couple sans enfant

Personne seule avec

enfant(s)

Personnes seule sans enfants

NR Total

Chanteloup-les-Vignes 109 19 119 141 38 426 CA2RS Nouvelle formule 381 79 539 745 133 1877

Source : CG 78 TVSO

La majorité des bénéficiaires du RSA sont des personnes seules sans enfants, soit 28% pour la ville de Chanteloup-les-Vignes, un constat qui se traduit également à l’échelle de l’agglomération dans des proportions plus importante,soit 40%. La plupart des allocataires du RSA, soit 61%, sont dans le dispositif depuis plus de 2 ans. Cependant, leur part présente une nette diminution, -27% entre 2010 et 2011.

CA2RS Nouvelle formule 1877 Chanteloup-les-Vignes 426

Ainsi, Chanteloup-les-Vignes est la ville qui concentre le plus grand nombre de personnes bénéficiaires du RSA par rapport au nombre d’habitants (4,4%) à l’échelle de l’agglomération avec une augmentation des allocataires soumis à droits et devoirs. Le RSA concerne d’avantage les personnes âgées de 25 à 34 ans, donc les personnes qui auraient peu ou pas encore travaillé, puisqu’en début de vie active. Pour autant, si la part des bénéficiaires augmente sur le territoire, la part des allocataires de longue durée diminue.

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Une tendance inverse que celle observée chez les chômeurs de longue durée qui voient leur part s’accroitre. A ce constat, plusieurs hypothèses :

• On peut supposer sur les demandeurs d’emploi de longue durée, retrouvent une activité professionnelle avant d’arriver en fin de droits des allocations chômage,

• ou, seconde hypothèse, l’augmentation des chômeurs de longue durée est un phénomène nouveau qui nécessite d’attendre les années suivantes pour en tirer des conclusions.

Pour conclure, si le taux de chômage était jusqu’en 2009 très élevé, il semblerait diminuer pour l’année 2010 mais resterait élevé par rapport au taux de chômage des communes voisines et de la France plus largement. De plus, le nombre de demandeurs d’emploi qui affichait une baisse en 2010, remonte progressivement depuis deux ans, particulièrement pour les personnes âgées de plus de 50 ans. Cependant, on constate que les chômeurs de longue durée sont moins nombreux qu’à l’échelle du département, un constat qui est surement dû à tous les efforts déployés par les différents acteurs en ce sens.

Un regard qualitatif

Ces différents constats ont conduit les acteurs de l’insertion socio-professionnelle des plus de 17 ans suivants :

� Le Service emploi de la CA2RS, � Le Chargé de développement insertion du CG78, � Le secteur d’action sociale, � Le service de la vie sociale de la Commune, � Les associations intermédiaires (Décibels, inter-inser) � La Mission locale, � Le pôle emploi, � L’association ACR (Agir, Combattre, Réunir),

à identifier 2 catégories spécifiques parmi le public suivi :

• Les moins de 26 ans, o pouvant s’appuyer sur un « socle » de qualifications, tel un diplôme de niveau 3, o Les jeunes sans qualification, sortis du système scolaire précocement et sans

diplôme.

• Les + de 45 ans et Bénéficiaires du RSA qui connaissent : o des problèmes de santé souvent liés à une expérience professionnelle invalidante

(secteur du bâtiment, de l’entretien) impactant les représentations du travail des plus jeunes,

o Une perte de repères et d’estime de soi.

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Les différents échanges ont abouti à l’identification des problématiques suivantes concernant l’insertion professionnelle des plus de 17 ans :

Un public peu mobile : Chanteloup-les-Vignes semble apparaître comme une « ville bulle » : les jeunes connaissent des problèmes importants de mobilité (attitude et posture différentes dans les quartiers et à l’extérieur de la commune) et ont du mal à se détacher des phénomènes de groupes au profit de démarches individuelles. Certains partenaires regrettent les effets « pervers » des clauses d’insertion des chantiers de rénovation urbaine par lesquelles l’emploi se trouve à proximité des demandeurs, ce qui engendrerait par la suite des refus d’exercer une activité professionnelle en dehors de la ville, la personne ayant pris l’habitude de travailler près de son domicile. Enfin, des zones d’emploi non desservies par les transports tel que le bassin d’emploi de Chambourcy, ne facilite pas la mobilité des publics. Un public passif et peu autonome, des démarches administratives et un rapport aux institutions difficiles : les acteurs de l’insertion constatent des comportements inadaptés, partagés entre toute puissance agressive et résignation. Derrière le comportement provocateur ou les demandes insistantes, se cachent parfois de grandes peurs de l’inconnu. Il y a également les conduites passives des personnes accueillies par les différents organismes favorisant l’accès à l’emploi, et pour lesquelles est repérée une véritable difficulté de finaliser ses propres démarches administratives. Ces caractéristiques de fonctionnement ne sont pas sans conséquence sur la réalisation de leur parcours d’étape qui s’avère difficile (dossiers incomplets, etc…) et qui ont pour impact, l’échec de l’objectif de la démarche. Des comportements inadéquats au monde de l’entreprise : identifié surtout chez le public jeune avec l’absence de maîtrise des codes de savoir-être face à l’employeur, une représentation du travail faussée, des exigences salariales démesurées, une faible capacité d’adaptabilité, qui discréditent et mettent la personne en échec dans son insertion professionnelle. Pour lutter contre ces idées reçues, la mission intercommunale de Conflans-Sainte-Honorine, en lien avec la ville, a mis en place le dispositif « 1ère expérience » favorisant la sensibilisation des demandeurs d’emploi aux codes du travail. Un défaut d’information : certains dispositifs ont été découverts lors des premiers comités techniques. Cela signifie que l’information ne circule pas de façon fluide entre les services. A cela s’ajoute la méconnaissance des dispositifs favorisant l’accès à l’emploi par les classes moyennes. La perte de l’estime de soi des publics « séniors ou bénéficiaires du RSA » : des demandeurs d’emploi qui ne se sentent plus en capacité de valoriser leurs atouts, et fragilisés par les échecs successifs. Des compétences langagières et connaissances de base insuffisantes : En effet, certains demandeurs d’emploi ont un niveau de scolarisation et d’intégration faibles en/ou hors de France et ne maitrisent pas la langue française. La plupart ont une représentation partielle des droits et devoirs, y compris sur le volet juridique quand l’emploi est accédé (contrats de travail, absences, etc.) et d’un manque de perception des enjeux de l’entreprise.

Ainsi, de nombreuses difficultés persistent au regard des difficultés évoquées qui relèvent à la fois d’une façon d’intervenir des structures d’insertion (manque de visibilité, d’articulations etc…) et à la fois des usagers qui peinent à se mobiliser au vu des exigences requises pour réaliser les démarches d’accès à l’emploi ou à la formation.

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3. Qualification-formation-insertion Le taux de scolarisation est faible dans la commune de Chanteloup-les-Vignes puisqu’il atteint 71,5 % pour les 15-24 ans contre 78% à l’échelle du département en 2009. Niveau scolaire des résidents de la ZUS en 2006 Dernier diplôme obtenu de la population

âgée de 15 ans et plus Ensemble Etrangers

Aucun diplôme ou niveau inférieur au BAC 3411 1165 Diplôme BAC 668 161 Diplôme bac + 2 ou supérieur 560 125 Taux de scolarisation des 16-24 ans (%) 54% 54%

Source : INSEE

Ce tableau nous permet de constater qu’en 2006, le niveau scolaire est bas au sein de la ZUS puisque 53% des résidents n’ont aucun diplôme ou un niveau inférieur au BAC. Cependant, d’après l’analyse de Fors Recherche, les outils et dispositifs mis en place par la ville et les partenaires, ont eu raison de résultats significatifs dans le domaine scolaire puisque le collège Cassin a doublé son taux de réussite au brevet en 5 ans passant de 45.9% en 2005 à 90% en 2010. Le collège Magellan a connu une augmentation de 19% du taux de réussite au brevet des collèges dont 60% des élèves avec mention.

� Le public suivi par la mission locale intercommunale en 2011 Jeunes accueillis pour la 1ere fois Jeunes suivis par la mission locale en 2011 par la mission locale en 2011 Niveau Total Total

Nivau III et +

11 15

Niveau IV 45 49 Niveau V 34 51 Niveau V 17 30 Niveau VI 9 18 Total 2011 116 163 Source : Mission intercommunale de Conflans-saint -Honorine

En 2011, 116 jeunes ont été nouvellement accueillis à la mission locale soit une diminution de 29% par rapport à 2010. Une tendance générale sur le périmètre de la mission locale mais plus marquée à Chanteloup-les-Vignes. Une diminution également de jeunes suivis par la mission intercommunale renforcée sur Chanteloup-les-Vignes recensant une évolution négative de 9,5% contre 2% sur le territoire de la mission intercommunale.

Niveau Total 2011

Total 2010

Nivau III et +

24 33

Niveau IV 150 141 Niveau V 149 179 Niveau V 153 167 Niveau VI 36 46 Total 2011 512 566

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Entrées en situation des jeunes en 2011 La majorité des jeunes suivis ont connu une sortie positive en 2011, soit 54% des usagers

Source : Mission intercommunale de Conflans-saint –Honorine

Selon la mission locale, les publics autonomes se rendent plus de facilement sur le site Conflans-Sainte-Honorine que sur le site de Chanteloup-les-Vignes par crainte du regard des autres usagers qu’ils pourraient connaître.

Une observation qualitative Au vu de ces constats, il est apparu intéressant de croiser les regards des différents partenaires sur le décrochage scolaire qui engendre plus largement pour les plus fragiles, une rupture avec les institutions. Ainsi le comité technique travaillant sur la prévention des ruptures avec les institutions composé des acteurs suivants :

� Le Point information jeunesse de la Commune, PIJ, � Le secteur d’action sociale, � L’ACVL, amélioration des conditions de vie des Habitants, � L’éducation nationale : la Mission Générale d’Insertion de l’Education nationale et le

Centre d’Information et d’Orientation, � La PJJ, � Le SPIP, � Le service de la Politique de la ville de la Commune, � Le service des sports et de la prévention, � Le club de prévention, AJIR 78, � Le Pôle Accueil Jeunes, PAJ

s’est réuni pour repérer les facteurs du décrochage scolaire et notamment :

• Une difficulté récurrente à trouver un employeur pour les élèves en apprentissage dont la formation nécessite une alternance entre l’établissement scolaire et l’entreprise afin de dispenser à l’élève une formation professionnelle,

• l’exclusion des élèves perturbateurs des établissements scolaires qui peinent à être acceptés de nouveau du fait de leur comportement,

• la faible maîtrise des codes du système scolaire par les parents,

• l’économie souterraine très présente sur le territoire,

• la démobilisation scolaire lorsqu’un élève ne trouve plus d’intérêt en l’école.

Situation Nombre de jeunes CDI 53 CDD 174 Contrat Alternance 11 Formation 78 Scolarité 4 Total 320

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Il convient alors, de s’intéresser aux causes sur lesquelles il paraît possible d’agir. Public concerné : ces phénomènes sont observés principalement à l’âge de 15-17 ans au niveau de fin de collège et début lycée, d’où la nécessité pour les profesionnels d’intervenir en amont dans le parcours du jeune, afin de favoriser au mieux son insertion professionnelle et d’agir autant dans un cadre préventif. Du décrochage scolaire à la rupture avec les institutions : si les problèmes de comportement peuvent aboutir au décrochage scolaire, ils peuvent impliquer plus globalement une rupture avec les institutions. En effet, il a été spécifié que le public chantelouvais avait un rapport particulier avec les institutions et notamment les jeunes. Ces derniers, seraient davantage dans la réponse immédiate lorsqu’ils s’adressent à une structure alors que certaines démarches demandent du temps et des étapes, telle que l’insertion professionnelle par exemple. Un constat partagé par le cabinet d’étude Fors qui réalise une évaluation des politiques éducative en direction des adolescents âgés de 11 à 17 ans. Responsabilités partagées : Aussi, une telle attitude ne pourrait se justifier uniquement par le comportement de l’usager mais également par le fonctionnement des structures du territoire. De même que ce public serait dans la personnalisation de la relation avec son interlocuteur en le choisissant lorsqu’il a besoin d’un renseignement au lieu de s’adresser directement à l’organisme compétent, l’interlocuteur lui-même se prendrait au jeu de façon à ne pas perdre l’intérêt de l’usager, en lui apportant des réponses rapides par souci de réactivité et ce, au détriment d’une orientation adéquate. Une observation commune avec le cabinet Fors a laquelle se superpose parfois, une offre de service peu carante. Quelle connaissance de l’existant ? Ainsi, des habitudes de travail ont été données par les différents acteurs du territoire qui inconsciemment ont cautionné le comportement impatient et personnifié de l’usager. De plus, la personnalisation de la relation du jeune envers son interlocuteur peut-être liée à un manque de visibilité des champs d’interventions des différentes institutions et associations sur le territoire. En effet, tous les comités techniques se sont accordés pour constater que la lisibilité des structures et interventions manquait sur la commune. A cela s’ajoute des champs d’intervention surinvestis par les acteurs, notamment l’insertion professionnelle, auquel Fors rajoutera le Champ de l’animation et des loisirs, qui ne facilite pas la lecture des dispositifs existants par les habitants. De fait, des articulations absentes entre partenaires pourraient éventuellement permettre de prévenir certaines formes de décrochage.

Par conséquent, de même que pour le champ de l’insertion professionnelle, on peut voir par le nombre et la diversité des participants au comité technique, que de nombreux moyens sont mis en œuvre visant à raccrocher les jeunes décrocheurs de leur scolarité, de leur formation ou de leur parcours d’insertion professionnelle. Cependant, il a été soulevé qu’il conviendrait de concentrer davantage les efforts de chacun sur la prévention, afin d’éviter ces situations problématiques. Ce constat remet alors en cause le mode de fonctionnement des acteurs qui expriment un besoin de visibilité des dispositifs existants et des articulations à construire dans un cadre d’intervention partagé permettant d’améliorer le partenariat dans l’objectif , toujours, de répondre au mieux, aux besoins des habitants.

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IV. UNE POLITIQUE DE SOUTIEN FAMILIAL

1. Composition des familles chantelouvaises Composition des familles en 2009

2009 Pourcentage Couple avec enfant(s) 1282 54% Familles monoparentales 438 18% Hommes seuls avec enfant(s)

59 2.5%

Femmes seules avec enfant(s)

379 16%

Couple sans enfant 655 28% Ensemble 2 374 100%

Source : INSEE

54% des familles chantelouvaises sont composées d’un ou plusieurs enfant(s). On note également une surreprésentation des familles monoparentales au sein de la commune comparativement au département, soit 18 % des ménages chantelouvais contre 9% à l’échelle des Yvelines. C’est une tendance qui s’accroit entre 2008 et 2009, puisque le taux de familles mono-parentales a augmenté de 8% par rapport à 2008 à Chanteloup-les-Vignes. Cependant, l’Observatoire du Logement Social montrera que cette évolution s’inverse dans le parc social entre 2011 et 2012. Familles selon le nombre d’enfants de moins de 25 ans en 2008

La majorité des familles ont des d’enfants, soit 66%. 25% des familles ont au moins 3 enfants ou plus, une part non négligeable dans la typologie des ménages sachant qu’à l’échelle des Yvelines, ces familles ne représentent que 12%. De même pour les familles de 4 enfants qui à Chanteloup-les-Vignes représentent 9% des ménages contre 3% dans les Yvelines

Source : INSEE

Deux typologies de ménages surreprésentés à Chanteloup-les-Vignes, les familles nombreuses et les familles mono-parentales.

2. Allocataires CAF

Allocataires CAF 2010

Nombre de personnes couvertes par la CAF

Nombre d’allocataires

avec enfant(s)

Nombre d’allocataires

isolés

Familles monoparentales

couple sans enfant

couple avec enfant(s)

Chanteloup-les-Vignes

5 925 1 322 293 355 111 967

Yvelines 666 730 153 889 45 644 31 152 7 388 122 737 Source : CAF

2009 Pourcentage Aucun enfant 809 34% 1 enfant 521 22% 2 enfants 458 19% 3 enfants 375 16% 4 enfants ou plus 213 9 % Ensemble 2374 100%

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En 2010, 64% de la population chantelouvaise est couverte par la CAF soit, 1786 foyers. 36% des allocataires avec enfant(s) sont des familles de moins de 3 enfants et 20% des familles mono-parentales contre 15% à l’échelle du département. Une dépendance aux prestations de la CAF : selon les statistiques de la CAF et de l’INSEE, pour 23% des foyers allocataires de la Commune, les prestations CAF représentent plus de la moitié des ressources contre 15% pour l’ensemble des allocataires CAF. Cette donne justifie le poids de la part importante de prestations sociales perçues (RSA, AAH, aides au logement…). Ainsi, 25% des allocataires chantelouvais bénéficient d’une prestation de « revenu garanti » contre 16% pour les allocataires yvelinois. De même, 54 % des allocataires de la ville perçoivent des aides au logement contre 37% dans les Yvelines. Parmi les bénéficiaires d’une prestation logement, davantage de locataires chantelouvais résident dans le parc locatif social que sur le département (79% contre 48%) Pour répondre aux besoins des familles, la Commune a mis en place de nombreux dispositifs tels que :

� Les structures enfance-jeunesse : • Un accueil de loisirs maternel pour les enfants de 3 à 6 ans,

• Un accueil de loisirs élémentaires pour les enfants de 6 à 11 ans,

• Un secteur ados jeunesse pour les jeunes âgés de 11 à 17 ans,

• Centre social associatif : « Grains de soleil »

� Les structures petite enfance : • Une crèche familiale employant 20 assistantes maternelles qui permettent

d’accueillir 59 enfants,

• Un multi-accueil pouvant accueillir 24 enfants,

• Un Relais Assistantes maternelles dont le but est d’animer le réseau des 50 assistantes maternelles indépendantes agréées sur le territoire permettant l’accueil de 133 enfants,

• Une crèche collective associative Babyloup qui offre un mode de garde atypique soit 24h/24h, 7 jours/7, en plus d’actions collectives destinées aux familles,

• Un lieu d’accueil enfant-parents récent qui a accueilli 57 enfants de moins de 6 ans au courant du dernier trimestre 2011.

L’ensemble réuni au sein d’un même établissement, la maison de la petite enfance qui accueille également les services du Conseil Général à savoir :

• La Protection Maternelle et Infantile,

• La Planification Familiale, Un lieu propice aux échanges entre professionnels garantissant un travail de qualité et de proximité au profit des habitants. . Des dispositifs qui permettent d’établir des liens partenariaux renforcés avec la CAF, l’Etat et le Conseil Général permettant ainsi de développer une politique familiale de soutien adaptée à chaque étape de l’évolution de l’enfant et dans les différents aspects de sa vie : scolarité, santé , loisirs etc…

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3. Les données du secteur d’action sociale

� La santé des enfants à l’école maternelle La PMI réalise chaque année des bilans de santé destinés aux élèves de 4 ans en école maternelle. 187 enfants ont été vus dans le cadre de ces bilans pendant l’année scolaire 2010/2011, soit 100 % des enfants scolarisés à Chanteloup-les-Vignes. 73% des enfants scolarisés en ZUS ont bénéficié d’une orientation spécifique contre 58 % à l’échelle du territoire d’action sociale Val de Seine et Oise. 64% des enfants scolarisés hors ZUS ont également bénéficié d’une orientation spécifique contre 40% à l’échelle du territoire d’action sociale Val de Seine et Oise.

� La Protection Maternelle et infantile

1650 actes de médecins ont été réalisés à la PMI de Chantleoup-les-Vignes en 2011 qui représentent environ 500 enfants vus par la PMI. 415 avis de grossesse reçus en 2010 et 265 en 2011 soit une diminution de 36 % des naissances, qui va dans le sens du constat du vieillissement de la population.

� L’aide sociale à l’enfance

Les mesures exercées en 2011 dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance

Type de mesure Nombre des

mesures exercées DAP 5 AED (mineur/majeur) 14 AEMO 50 Contrat jeune majeur 9 PCA 14 PCJ 13 Enquête sociale 5 Tutelle pupille 2 Total 112

Source : TVSO

Les mesures judiciaires représentent 56% des mesures d’aide sociale à l’enfance. Une tendance plus marquée sur le territoire qui compte 74% des mesures judiciaires contre 25% de mesures administratives. 75 enfants ont fait l’objet d’une évaluation d’information préoccupante à Chanteloup-les-Vignes.

4. Les dispositifs spécifiques de la Commune

� La prévention spécialisée

Elle est déléguée à l’associaiton AJIR 78 qui œuvre sur le territoire au profit des jeunes âgés de 12 à 25 ans. 230 jeunes ont été suivis dans ce cadre en 2011 pour diverses problématiques. La problématique la plus prégnante est celle de l’insertion professionnelle.

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� Le dispositif de Réussite éducative :

• 231 familles sont inscrites dans le dispositif de réussite éducative en 2011,

• 334 enfants et adolescents ont bénéficié d’un suivi individualisé,

• Les enfants les plus concernés sont âgés de 11 à 14 ans suivis de près par les 6-10 ans (38% et 37%),

• 35 % des enfants de la cohorte relèvent d’une problématique liée aux relations sociales qui incluent : l’isolement, le besoin d’ouverture, le comportement, la délinquance

• 56% des repérages sont issus de l’éducation nationale. Le déploiement de toutes ces actions est le reflet d’une politique active et volontariste en matière de prévention et de soutien familial sur le territoire de Chanteloup-les-Vignes. Néanmoins, ces efforts ne suffisent pas à contrer les effets de la précarité et des difficultés socio-économiques qui pèsent sur certaines familles dont les enfants sont les premières victimes dans le cadre de leur socialisation primaire puis secondaire et plus largement dans leur évolution.

Une réflexion qualitative

Au vu de toutes ces caractéristiques, les acteurs du territoire ont perçu l’intérêt de se rencontrer dans le cadre du diagnostic social de territoire, au sein du comité technique organisé autour de la prévention précoce des enfants âgés de 0 à 11 ans et de la parentalité dont la composition était la suivante :

� Le Secteur d’action sociale, � La PMI, � Le service de la vie éducative (accueil de loisirs, coordination enfance-jeunesse etc…) � La coordination de la réussite éducative � Le Pôle Accueil Jeune, le PAJ � L’association Babyloup, � La coordinnation de la petite enfance, � La CAFY, � L’association AVEC (association pour la vie éducative et culturelle), � Le Centre social, � Le Centre Médico-psychologique Infantojuvénile CMPI, � La Compagnie des contraires,

En effet, tous les participants du diagnostic s’accordaient à penser qu’il s’avérait important d’intervenir davantage en amont, espérant ainsi pouvoir identifier des problématiques au stade de l’émergence afin de les travailler aussitôt, et non s’y intéresser une fois bien ancrée. Ainsi, quatre problématiques ont été identifiées :

• les difficultés du langage de l’enfant,

• la place de chaque membre de la famille dans la prise en charge de l’éducation de l’enfant,

• la difficulté des parents à gérer les frustrations de l’enfant et de poser des limites,

• les actions morcelées sur le territoire répondant à un besoin précis sans souci de complémentarité ou de continuité.

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L’analyse des causes des problématiques Les difficultés de langage : Qu’il soit verbal, gestuel ou codifié, le langage est un élément essentiel dans notre société qui permet aux individus de se comprendre, d’échanger et favoriser la communication indispensable à notre évolution. C’est l’absence de langage à un âge donné et un langage inadapté et parfois violent qui a attiré l’attention des professionnels. Les statistiques des bilans de santé effectués en école maternelle révèle que 20% des enfants ont été orientés vers un orthophoniste. Cependant, il ne suffit pas de savoir parler pour bien communiquer ou se comprendre. A partir du moment où deux individus ont des modes d’expressions différents, il se peut qu’il y ait des incompréhensions. En effet, c’est la façon d’échanger, mêlée à ses propres représentations des modes de communication avec autrui qui va déterminer la nature des relations. On se pose alors la question de savoir comment ces difficultés de langage se développent ? Causes : Les parents sembleraient méconnaitre les capacités de l’enfant dans ses étapes de développement. Aussi, un manque de stimulation des parents dès le plus jeune âge a été avancé par les membres du comité technique. Certains parents ne se munissent pas de livres, ne mesurent pas l’importance d’instaurer un dialogue avec l’enfant en bas âge et sous-estiment l’échange à travers le jeu qui favorise la bonne évolution de l’enfant. A cela s’ajoute, les nouveaux modes de communication tels qu’internet, les jeux vidéos-multimédia ou la télévision qui peuvent induire des comportements et modes de communication inadaptés dans la vie réelle. Enfin, la délégation d’une partie de l’éducation de l’enfant aux aînés qui n’ont pas forcément un vocabulaire adéquat pour un petit, peut également être une cause des défauts de langage. La place de chaque membre de la famille dans la prise en charge et de son éducation : Il a été constaté que certains parents délèguent facilement l’éducation de leurs enfants aux aînés de la fratrie, ce qui peut avoir des conséquences néfastes à la fois sur l’enfant et sur l’aîné concernés. En effet, le cadre donné à l’enfant par un adolescent n’est pas forcément celui qui lui conviendrait à cet âge pour grandir. Quant à l’aîné, il peut vite se voire incombé des responsabilités trop lourdes pour son niveau de maturité. Certains parents qui n’ont pas forcément connaissance des règles des structures d’accueil, n’hésitent pas à leur transférer leur autorité parentale. Causes : Dans certaines cultures, règne un consensus de partage de l’éducation qui permet à l’enfant d’être cadré autant par ses parents que par ses voisins, ses frères etc…mais également parce que l’environnement, moins propice aux déviances que génère la ville, le permet. Cependant, dans une société de plus en plus individualiste et dans une ville touchée par de fortes problématiques socio-économiques et de délinquance, le contexte ne permet pas de se reposer sur d’autres acteurs que les parents eux même. Les structures servent d’appui et de soutien mais responsabilisent au maximum les parents. Des parents qui rencontrent parfois des difficultés à gérer les frustrations de l’enfant et à poser des limites. Difficulté des parents à gérer les frustrations de l’enfant et à poser des limites Les parents peinent parfois à gérer les excès de colère ou à poser un cadre à leurs enfants et préfèrent céder à la facilité en répondant au désir de celui-ci. Causes : Les parents n’ont pas forcément les repères et outils nécessaires qui leur permettent de pouvoir poser des limites et identifier les conséquences d’une réponse trop rapide à une demande spontanée. De plus, lorsque certains parents culpabilisent d’une trop longue absence (journée de

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travail, déplacements etc…), ils ont tendance à combler le manque par le fait de céder facilement. Des actions de soutien à la parentalité ont lieu sur le territoire mais ne suffisent pas à réaliser un travail de continuité. Actions morcelées sur le territoire Si les acteurs de soutien et d’accompagnement à la parentalité se connaissent bien sur le territoire, les actions qu’ils mènent sont moins connues de tous. En effet, nombreuses sont les structures qui initient une action en vue de répondre à un besoin précis sans se coordonner avec les autres partenaires existants. En résultent des actions éparses de soutien à la parentalité non coordonnées. Causes : Par souci de réactivité, les professionnels ont la volonté de répondre rapidement aux besoins identifiés ou à une demande exprimée. Ainsi, chaque structure développe ses propres outils et ses propres réponses qui pourraient servir à d’autres. Enfin, le manque de lisibilité des actions existantes ne favorise pas un travail de complémentarité et d’articulation entre les différents professionnels et répondre au mieux aux besoins des familles.

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Conclusion La commune de Chanteloup-les-Vignes est en phase d’achèvement de sa transformation urbaine. Les dispositifs d’accompagnement social du projet urbain portés par la ville et la communauté d’agglomération s’articulent pleinement avec l’organisation de la mise en œuvre de la politique de solidarité départementale par le secteur d’action sociale dans une logique d’approche globale des besoins de la population. Ces dispositifs ont permis d’améliorer la situation sociale de la ville dont commencent à apparaître les premiers effets. Afin d’accompagner cette évolution positive, il convient d’affirmer la place de l’habitant en tant qu’acteur de son parcours, et de définir une stratégie commune partagée entre les différents intervenants (partenaires publics et associatifs) prenant en compte les publics prioritaires identifiés aujourd’hui mais aussi la population à venir. Les axes stratégiques proposés, de nature plus transversale, permettent de prendre en compte les attentes des acteurs sociaux locaux tout en répondant aux besoins prioritaires de la population sur les champs de la prévention précoce, de l’accompagnement à la parentalité, de l’insertion et de la prévention des ruptures avec les institutions.

Axes stratégiques proposés :

� L’habitant, acteur dans une ville en transformation urbaine et sociale :

• Améliorer la lisibilité des structures et des dispositifs existants au sein de la Commune et leur appropriation par les habitants,

• Renforcer le rôle des parents et travailler autour de la place de la famille dans l’éducation,

• Développer l’autonomie des personnes notamment par la mobilité,

• Accompagner la population dans la prise en compte de son environnement

� Une nouvelle stratégie d’intervention par des approches et actions adaptées aux enjeux actuels et à venir :

• Améliorer la connaissance mutuelle et développer les complémentarités : o Clarifier les modes d’intervention de chacun. o Coordonner les actions et créer des articulations de travail

• Améliorer la réponse des acteurs aux habitants : o La prise en compte d’un public différencié et les outils de veille, o Définir un mode de fonctionnement commun permettant le respect des règles de

vie au sein de l’organisme accueillant (gestion de l’urgence, posture professionnelle)

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ANNEXE

DISPOSITIFS EXISTANT AU BENEFICE DES QUARTIERS A CHANTELOUP-LES-VIGNES

Thématique

Programme de référence

Portage

Finalité

Actions principales

Habitat et cadre de vie

GPV

Convention ANRU

2ème Convention GUP

VILLE / OPIEVOY / FRANCE

HABITATION / EPAMSA / ETAT

VILLE / OPIEVOY / FRANCE HABITATION / EPAMSA /

ETAT

Améliorer les conditions de vie des habitants

Assurer la pérennité des investissements et viser à la diminution des coûts liés à la dégradation

Organiser une action concertée et coordonnée Ville / Bailleurs

/ Habitants

Entretien et maintenance

Services urbains

Accès à l’emploi et développement économique

MDE

PLIE

Programme mission locale (CIVIS – aide...)

Charte insertion (ANRU)

Référent à la Communauté de

communes

Communauté de communes

Territoire de la ML

PLIE

Observation – Anticipation et adaptation au territoire de la

politique de l’emploi

Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des personnes les plus éloignées de l’emploi

Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes

Favoriser l’insertion et l’accès à l’emploi des habitants du

quartier

Insertion sociale et professionnelle / Développement

économique, etc...

Accueil – orientation Parcours d’insertion : formation – offre d’insertion –

emploi

Offre d’insertion et d’emploi générée par l’activité économique

Politique éducative locale

PEL / CEL / CTL

CLAS

PRE

Commune

Commune

Favoriser l’accès à l’animation, aux sports et à la culture des

enfants et des jeunes

Conforter les trajectoires de réussite « Aller vers les publics » où le risque de rupture éducative et/ou l’environnement social limite la réussite scolaire

Activités socio-éducatives facilitant l’accès à la culture et

aux loisirs

Construction des étapes du parcours éducatif et accompagnement individualisé

personnalisé

Santé

Point écoute jeunes (PEJ)

Actions en faveur de l’éducation à la

santé

SIPAICOV

VILLE / SIPAICOV

Ecoute et orientation vers les structures spécialisées

Prévention et éducation à la santé

Interventions par un psychologue

Actions d’éducation à la santé

Citoyenneté / prévention

CLSPD

GTLD / Cellule de veille

Accès aux droits PAD

VILLE

10 axes prioritaires d’intervention associant des actions de citoyenneté, de prévention, de sécurisation des lieux et aux horaires sensibles, prévention de la récidive et répression et

santé dont la prévention des conduites addictives

Faciliter l’accès au droit

Agir en amont des risques de rupture sociale, familiale et éducative

Permanences juridiques : droit des familles – droit des immigrés – surendettement et aide aux victimes (juriste

et psychologue)

Activités éducatives renforcées (encadrement

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Programme d’actions « prévention »

VVV

Médiation sociale et urbaine

Organiser une offre de loisirs ciblée sur des publics jeunes

investissement auprès des jeunes)

Création par la ville d’une équipe de 10 médiateurs

Source : CUCS

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