Dialogue 02/2011 - Mon prochain, mon défi ! - L’importance des relations

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Mon prochain, mon défi !

En action : quelques projets sociaux 6

Nouvelles salutistes 11 - 14

L’importance des relations 7 - 10

Portrait : Patric Bonnevaux, un soldat qui aime l’uniforme 4

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

Election de la

nouvelle Générale

dans ce numéro

(page 15)

2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2011

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Entrer en relationDieu est relation, le Père, le Fils et le Saint-Es-prit sont en perpétuelle communion (p. 10). Une relation parfaite, d’amour, de justice et de vérité, entre autres.

Créés à l’image de Dieu, nous avons éga-lement besoin de relations avec nos sem-blables. Pour vivre au maximum le caractère divin dans celles-ci, il est nécessaire d’être constamment renouvelés par Dieu, de pas-ser du temps dans Sa présence, afin qu’Il nous remplisse de Ses qualités.

Des témoignages de ce que le fait d’être chrétien peut impliquer dans nos relations (p. 8-9), un encouragement à rechercher continuellement sa face (p. 7) et bien d’autres choses encore, composent ce numéro.

Que Dieu bénisse nos relations, afin que Sa gloire soit manifestée !

Sébastien Goetschmann

Courrier des lecteurs Nous pouvons jouer avec les mots un bon moment en les retournant dans tous les sens ! Si quelqu’un se noie et que je lui lance une bouée de secours, c’est un service ou un sauvetage ? Nous sommes l’Armée du Salut ! Nous pourrions-être une armée de volontaires aidant à ramasser les feuilles mortes en automne ou d’autres services d’utilité publique. Tout service est important et apprécié par les personnes bénéficiaires, mais ils ne sont pas tous axés sur le fait de soulager la détresse humaine ou suscep-tibles d’amener des personnes au salut. C’est une question de priorités !

Yanick Termignone, cadet

Concerne dialogue 12 :« Saved to save » ou « saved to serve » ?Sujet qui nourrit des discutions passion-nantes et passionnées. On y passerait des heures. Prendre part au débat, esquisser quelques lignes, voilà qui est tentant. En résumé, le Seigneur n’est-il pas venu ser-vir pour sauver ? N’a-t-il pas dit : « allez, faites dans toutes les nations des disciples, bapti-sez-les (baptême de consécration) au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit » ? La mission est de faire des disciples, de les consacrer à notre Seigneur Jésus-Christ, d’aider notre prochain à passer des ténèbres à la lumière. L’œuvre du Saint-Esprit enrichira cette mission !

Sauvé pour sauver, Sauvé pour servir notre Seigneur ou Servir pour Sauver ! (Soupe, Sa-von, Salut) Toutes ces interprétations pour S --- S, ne sont-elles pas correctes, dignes d’être retenues ?Ces ministères, tous importants, sont comme les couleurs complémentaires de l’arc-en-ciel qui, reflétées ensembles, for-ment un blanc lumineux. Par la fenêtre, j’admire ce paysage hivernal avec ses mon-tagnes majestueuses. Un rayon de soleil ti-mide finit sa course sur une neige si blanche. Admettez que ces montagnes et ce paysage blanc font rêver. Plus que féerique, c’est sim-plement divin !Trop petits pour que l’œil ne les discerne, les cristaux de neige, comme des prismes, nous renvoient les couleurs complémen-taires de l’arc-en-ciel. Voilà pourquoi la neige est si blanche, si lumineuse.Quand la Bible parle d’arc-en-ciel et de sa luminosité, elle fait référence à la gloire de l’Eternel. Je pense qu’il en est de même pour la blancheur de la neige.

Lorsque les flocons de neige, comme une bénédiction, se poseront sur vos épaulettes, ne les essuyez pas. Pensez-y !S --- S ne voudrait-il pas dire tout simplement Seigneur et Sauveur ?

Jean-Paul Grandchamp

Il n’y a pas à rétablir une expression utilisée depuis plus de 100 ans. Il y a à se rappeler que c’est Dieu, en Jésus, qui sauve.Nous ne sommes que des témoins, des poteaux indicateurs, des conseillers, des aides, en un mot, des serviteurs « inutiles ». Laissons à Dieu le soin de faire Sa volonté pour le monde et soyons reconnaissants qu’Il veuille bien accepter notre service.

Ruth Rambeaud-Borloz, major

La réponse du Général William BoothWilliam Booth disait : « Nous sommes sauvés pour sau-ver. » Les Ordres et Rè-glements pour soldats de l’Armée du Salut (Chapitre 12, section 6, article 2) vont plus loin : « Le soldat (…) est sauvé pour servir autant que pour sauver. »

ErratumConcerne dialogue 01 : Editorial

Il était écrit que « ... le Roi des rois revien-dra nous chercher, accompagné de son armée céleste. »Mais la plupart des chrétiens seront enle-vés en toute discrétion par le Christ. C’est seulement après le règne de l’Antéchrist sur la terre que le Roi des rois reviendra avec son armée céleste pour libérer le reste de son peuple.


Concerne dialogue 01 :Les qualités nécessaires à un GénéralL’ensemble de ces qualités sont résu-mées en deux attitudes complémentaires : l’amour et la haine.Le Général doit être rempli d’amour et de haine :- l’amour de la vérité (c’est une condition sine qua non pour être sauvé) : 2 Thess. 2 v. 10- la haine du mal (c’est la définition de « la crainte de l’Eternel ») : Prov. 8 v. 13

Marc Rossel, soldat

L’Armée du Salut a maintenant besoin d’une Générale ! Je m’imagine une femme douée d’une autorité naturelle et sachant travailler en équipe, une femme qui ne se-rait pas issue du sérail du QGI. Sa préoc-cupation doit être de mettre en valeur le potentiel des 1,69 millions de membres de l’Armée du Salut. Je prie pour qu’elle ait le courage d’entreprendre les réformes struc-turelles qui s’imposent et, le cas échéant, de s’attaquer à l’un ou l’autre tabou.

Andreas Schild

Je souhaite que nous trouvions une personne qui réunisse harmonieusement les trois voca-tions : roi (avancer, diriger, assumer des res-ponsabilités), prêtre (médiateur, réconciliateur), prophète (dire les bonnes paroles au bon mo-ment). Par ailleurs, je souhaite que cette per-sonne soit grande de cœur et large d’esprit.

Silvia Widorski

3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · février 2011

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La collecte des marmites de décembre 2010 a réuni, en arrondissant, 1 260 000 francs par les marmites et 280 000 francs par le biais des virements postaux. Dans l’ensemble, cela représente environ 10 000 francs de moins que l’an dernier.

Avec un montant de 7 000 francs, la pre-mière collecte des marmites en ligne a ap-porté une contribution modeste au résultat global. Des extensions importantes sont prévues pour 2011 afin de renforcer l’utili-sation de cet instrument novateur. Il faudra procéder à une meilleure sensibilisation à l’intérieur de l’Armée du Salut et à une pu-blication élargie vers l’extérieur. Avec un montant de 3,8 millions de francs, l’appel de dons par courrier a atteint un résultat similaire à 2008, mais nettement inférieur au résultat record de 4,3 millions de francs de 2009.

Par ses actions, l’Armée du Salut s’adresse aux personnes défavorisées et aux familles détruites. Des hommes et des femmes qui sont passés à travers les mailles du filet social et qui dépendent d’une aide tem-poraire rapide et sans bureaucratie inutile. La collecte des marmites symbolise l’une des préoccupations les plus importantes de l’Armée du Salut : « de la région pour

la région ». L’Armée du Salut est l’une des rares organisations en Suisse à s’enga-ger en grande partie pour défendre les pauvres et les défavorisés dans notre pays. Très souvent considérée comme un tabou par les personnes touchées, la pauvreté peut exister chez nous sous des formes cachées. Elle revêt plusieurs aspects et va de la pauvreté sociale à la pauvreté économique en passant par la pauvreté spirituelle.

Les moyens financiers ne suffisent donc pas pour combattre cette misère. Qui, hor-mis l’Armée du Salut, est à même d’assu-mer cette tâche de façon globale ?

Les montants des dons mentionnés re-présentent les valeurs lors de la clôture ré-dactionnelle et peuvent encore légèrement varier.

Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

De et pour la région

De vous à moi

Guidé par Dieu

Je souhaite être guidé par Dieu. Comment cela fonctionne-t-il ? Comment puis-je être certain que c’est Dieu qui me guide et non pas moi-même ou quelqu’un d’autre ?

Comment reconnaître sa direction ? Ces questions m’ont souvent été posées, sur-tout par des jeunes, qui voulaient, de ma-nière droite et honnête, être conduits par Dieu. C’est une question existentielle. Déjà au temps du Nouveau Testament, les croyants ressentaient la direction ma-nifeste de Dieu. Ananias, par exemple, a reçu, dans une vision, l’ordre de Dieu de se rendre à l’endroit où séjournait Saul, aveugle et désemparé. Il était conscient que Saul avait persécuté des croyants et qu’il n’était pas un ami des chrétiens. Il hé-sita. Mais Dieu sait ce qu’il fait.

« Reconnais-le dans toutes tes voies et il aplanira tes sentiers » (Proverbes 3 : 6). « … Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et il les conduit dehors » (Jean 10 : 3). « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16 : 13). Nulle part dans la Bible, nous ne trouvons d’in-dication que Dieu aurait limité sa direction

à l’époque du Nouveau Testament, elle est aujourd’hui à notre disposition.

Cette conviction repose sur trois piliers :1. Dieu dispose de la sagesse infinie et sait de la sorte ce qui est le mieux pour nous. 2. Dieu nous aime assez pour nous diriger de telle sorte que nous puissions passer une vie fructueuse et productive.3. Dieu peut s’adresser à ses enfants di-rectement par leur nom et communiquer avec eux.

Souvent, cependant, nous ressentons la main de Dieu et savons donc que nous empruntons la bonne voie, non pas au travers d’une vision ou d’une voix claire, mais plutôt au travers de conditions de vie favorables et par notre conviction inté-rieure, notre « lumière intérieure ». L’Esprit saint peut influencer notre pensée sans que nous en soyons conscients. Outre la conviction et les conditions de vie, nous disposons de deux autres possibilités de vérifier la justesse de notre décision et de nos chemins : à l’aide de la Bible et par le biais de nos frères en Christ. Sans connaissances bibliques, nous n’avons au-cune idée de la manière dont Dieu se com-porte envers nous. Nous ne sommes pas conscients de son caractère et de sa na-ture. Le plus important : nous ne saurions même pas à quoi devrait ressembler une vie habitée par le Saint-Esprit. En d’autres mots, nous devons évaluer nos décisions

à l’aune des références bibliques. Nous pouvons par exemple vérifier si nos déci-sions se fondent sur des valeurs bibliques, comme la sincérité, ou si elles défavorisent notre prochain.

La communauté existe, entre autres, pour que nous puissions nous soutenir mutuel-lement. Les décisions de vie essentielles devraient être discutées avec d’autres, avec des personnes en qui nous avons confiance et que nous respectons. Peut-être avec des chrétiens plus âgés, qui sont depuis plus longtemps sur leur chemin de vie, qui ont accumulé des expériences et qui ont déjà souvent ressenti la main de Dieu.

Pour conclure : est-il possible que s’il y a si peu de chrétiens pouvant témoigner de la claire direction de Dieu, ce soit parce que nous n’entendons tout simplement pas sa voix ? Sommes-nous trop occu-pés ? Notre disposition à accepter la di-rection de Dieu commence dans le fait de faire silence. Dieu ne nous force pas, il ne nous crie pas dessus. Il attend jusqu’à ce que nous soyons prêts à percevoir sa voix. Veuillez relire lentement ce bref article et vous plonger un instant dans un silence absolu. Que dit-il ?

Commissaire Kurt Burger, Chef de [email protected]

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La collecte des marmites, ici dans les rues de Lausanne.


Portrait - Patric Bonnevaux

Patric Bonnevaux (42), du Poste d’Orbe, s’est enrôlé en novembre 2010 comme soldat de l’Armée du Salut. Ce gendarme de profession avoue sans peine aimer porter l’uniforme.

Un homme qui apprécie l’uniforme

Quel est votre parcours de vie ?Patric Bonnevaux : Originaire du can-ton de Vaud, j’ai fait l’école d’agriculture au Valais, puis des études qui n’ont pas abouti. Ayant gradé à l’armée parce que la hiérarchie et l’uniforme me plaisaient, j’ai voulu continuer dans cette direction.J’ai fait l’école de gendarmerie à Genève, où j’ai ensuite travaillé durant dix ans. Je m’y suis marié, ai eu un enfant, puis nous avons divorcé. Comme ma femme est re-tournée vivre en Suisse alémanique avec notre enfant, je n’y avais plus d’attache, ce qui m’a poussé à revenir dans le canton de Vaud et à demander l’aide de Dieu pour trouver une femme chrétienne.J’ai ensuite rencontré mon épouse Si-mone, qui fréquentait le Poste de La Chaux-de-Fonds.

Comment avez-vous découvert la foi et l’Armée du Salut ?P. B. : J’ai suivi mon instruction religieuse comme la majorité des enfants de l’époque. Des moments de partage avec le pasteur durant le catéchisme, ainsi que des camps à Vaumarcus m’ont marqué. Quelque chose avait été semé, sans que j’y donne suite.Avec le recul, je pense que je savais in-consciemment que Dieu était là, mais sans prendre la décision de le suivre. C’est lorsque j’allais voir ma future épouse à La Chaux-de-Fonds que j’ai vraiment décou-

vert l’Armée du Salut, puis la foi. Je m’y suis tout de suite senti à l’aise et lorsque nous sommes venus nous installer à Orbe, nous nous sommes naturellement dirigés vers l’Armée du Salut pour trouver une église.

Quelle est votre fonction au sein du Poste d’Orbe ?P. B. : Pour le moment, je cherche encore un peu ma voie. Je me suis engagé dans différentes activités du Poste.Je suis responsable d’une cellule de mai-son, je participe à divers comités, comme pour le marathon de prière ou le camp de ski et je rends aussi visite à certaines per-sonnes malades ou dans le besoin.

Etait-ce important de devenir soldat ?P. B. : S’engager comme soldat n’est pas un aboutissement en soi, le but de tout chrétien est de progresser pour tendre à ressembler au Christ. C’est une étape que j’avais à cœur de fran-chir. Je suis conscient que c’est un enga-gement conséquent, presque impossible à tenir (on signe les Articles de guerre), mais pour moi c’est un guide, un garde-fou dans les moments de tentation.De plus, comme pour mon métier, j’appré-cie de porter l’uniforme, cela permet d’af-ficher la couleur, d’être clair sur qui on est et ce qu’on représente.

Qu’est-ce que le rôle de soldat de l’Ar-mée du Salut représente pour vous ?P. B. : Mon plus grand défi est de témoi-gner de l’amour à mon prochain. Dans un métier où nous sommes souvent confron-tés aux dérives de la nature humaine, le risque de devenir cynique et désabusé existe. Cet engagement m’encourage à continuer de voir le bon dans l’être humain, à témoigner l’amour du Christ à mes col-lègues comme aux personnes auprès de qui je dois intervenir.Mon souhait, c’est que les gens voient en moi le chrétien-gendarme plutôt que le gendarme-chrétien.

Dans quel domaine l’Armée du Salut pourrait-elle s’améliorer ?P. B. : Je suis encore à la découverte de ce qu’est l’Armée du Salut, de sa riche histoire. L’Organisation est surtout connue

pour ses engagements sociaux, mais, de ce que j’ai constaté à Orbe, en tout cas, cet aspect est un peu en régression. Pour moi, dans la société actuelle, le manque au niveau spirituel est encore plus important qu’au niveau social. Les valeurs bibliques s’étiolent, car peu sont confrontés aux pro-blèmes comme la misère, ce qui engendre une certaine indifférence face au message de soulagement qu’apporte le Christ.Même si le contexte est différent, je souhai-terais que l’Armée du Salut retrouve la visibili-té, la fougue et la vigueur des premiers jours. Qu’elle soit plus offensive, plus percutante, que cette armée combatte en brandissant la Parole. Nous devons prendre position dans tous les domaines où les valeurs chrétiennes sont bafouées. Je pense par exemple à la défense de la famille, selon le modèle divin. Nous devons dire que deux hommes ou deux femmes ensemble, l’avortement, etc. ne sont pas dans les plans de Dieu pour la famille. Je m’inquiète aussi au sujet de la jeunesse, de sa consommation abusive d’alcool et de l’endettement précoce. En tant qu’Armée du Salut, nous avons un rôle de prévention et de soutien à jouer.

Questions : Sébastien Goetschmann

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« Je souhaite que les gens voient en moi lechrétien-gendarme, plutôt que le gendarme-chrétien. » affirme Patric Bonnevaux.

Lors de la journée d’enrôlement, Patric Bonne-vaux a troqué l’uniforme de gendarme contre celui de soldat.

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Le saviez-vous ?Im

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Quels ont été les points forts notables de cette campagne ?Certains fondements de ma foi ont été cla-rifiés : 1. Découvrir le sens de ma vie, car Dieu m’a créé avec une intention précise. Il m’aime et me le fait savoir. Ma vie n’est pas due à un coup de dés céleste ; ma naissance ne fut pas une surprise pour le Créateur. Il me désirait. Il m’attendait.2. Ma réponse à cette découverte a eu les conséquences suivantes : vivre une vie pour le louer ; qu’elle se déroule pour lui plaire, pour l’honorer, pour l’adorer. Il m’a destiné à la vie éternelle.

Avez-vous rencontré des obstacles ?Oui : répartir en quarante jours l’objectif à atteindre. L’ouvrage m’a tant fasciné que je ne voulais pas attendre si longtemps pour le lire. J’ai donc dû reprendre cette lecture plusieurs fois pour m’imprégner de cet ob-jectif qu’est le sens à ma vie, y revenir sans cesse passage après passage.

Pouvez-vous dire en quelques phrases quel fut pour vous le gain principal de cette campagne ?Exprimer ce sens de la vie tel que je l’ai découvert. Bien que Jésus soit mon com-pagnon depuis longtemps, il était pour moi nécessaire de le formuler ; à savoir : ce qui importe dans ma vie chrétienne, ce qui compte vraiment.

Y a-t-il des expériences et des avancées dans la foi dont vous profitez aujourd’hui encore ?Quant au sens à ma vie, je mentionnerai des situations, des problèmes et diverses choses quotidiennes que je passe par le

« filtre » de ces objectifs pour « améliorer » en quelque sorte quantité de mes déci-sions. C’est un nouveau critère qui définit ce qui est important ou non, ce qui est à faire et ce qui est à laisser de côté. Ceci concerne l’emploi de mon temps, de mon argent etc. Un chemin de découvertes pas-sionnant de louange et de prière d’ado-ration, qui se concrétise dans mon style de vie. Converser avec des gens qui ne connaissent pas encore Jésus, me permet de transmettre ces fortes vérités, et d’en témoigner.

Pouvez-vous nous donner deux ou trois exemples des suites de la campagne pour la vie de votre poste ?La louange a pris une valeur toute nouvelle. Nous avons tous acquis une profonde et nouvelle compréhension du sens de la vie : il s’agit du Royaume de Dieu et de ses exigences. Cela ne se résume pas à moi ou à mon monde ( je suis un membre de ma communauté). Autre consé-

quence : un nouveau regard tourné vers toute personne du dehors et une meilleure compréhension de sa valeur d’éternité.

Qu’allez-vous donner comme recom-mandation et encouragement à tous ceux qui en mars-avril débuteront eux aussi la campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’essentiel » ?Cette campagne transforme ! Sonder les vérités fondamentales de la Parole donne un socle et une assurance. Elle débouche sur une vie intérieure joyeuse, conséquente et dirigée. Donnez-vous le temps néces-saire d’approfondir ces vérités essentielles et, dans la prière, devant Dieu, de savoir les confirmer et les formuler personnelle-ment. Débutez par des phrases simples et courtes qui expriment votre objectif de vie. Entretemps, et de manière répétitive, je me suis repenché sur ces impératifs longtemps restés dans mon inconscient et maintenant devenus essentiels.

Questions : Traugott Heiniger, major

« Cette campagne transforme ! »En 2005 le poste d’Huttwil a participé à la campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’essentiel ». Daniel Jost a pris part à cette expérience. Cette campagne a changé sa vie intérieure.

La campagne débute le mois prochain.

Journée Mondiale de Prière (JMP),4 mars 2011 :

Préparée par les femmes du Chili, la liturgie de cette journée aura pour thème « Combien avez-vous de pains ? » Un appel à la prière et au partage.

Voici quelques idées de la manière dont votre Poste peut participer à la Journée Mondiale de Prière (JMP) :1. Rejoignez un groupe local ou une communauté dans la louange.2. Joignez-vous à votre groupe local lors de la JMP.3. Encouragez vos femmes à y assis-ter.4. Engagez-vous dans la direction avec un autre groupe.5. Planifiez votre propre service (an-noncez que l’Armée du Salut aura une réunion dans le bâtiment du Poste).6. Adaptez la liturgie à votre réunion.7. Invitez des gens de votre Poste et de la communauté.8. Préparez des rafraîchissements après la réunion du Poste.

En 2010, 38 Postes de notre Territoire ont participé à la JMP. Onze de ces services ont été organisés par l’Armée du Salut. Le nombre total de fréquen-tation a été de 472.

Priez pour :Les femmes du Chili qui ont préparé les ressources pour le culte de la JMP dans le monde entier.Les femmes du Chili, pour qu’elles utilisent leur force et leurs dons pour développer l’esprit familial et commu-nautaire.Les femmes du monde entier, qu’elles puissent répondre aux histoires de la Bible et offrir leur cœur et leurs talents à Dieu.Les femmes des communautés où nous travaillons, que nous puissions les atteindre avec l’amour et l’Évangile de Jésus Christ.

La JMP fête ses 75 ans en Suisse. Une célébration particulière aura lieu le 21 août 2011 à Bienne pour mar-quer l’événement.

Alicia A. Burger, commissaire


En action - Projets 2011

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Vos dons offrent de l’espoir aux désespérés

Dans le canton de Neuchâtel les per-sonnes dans le besoin sont de plus en plus nombreuses. Les Postes de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds sont submergées de demandes (plusieurs centaines par an). Les structures sont épuisées et ne peu-vent plus faire face à ce besoin croissant.

Au Locle une maison d’accueil (« Le coup d’pouce ») va pouvoir mettre à disposi-tion des logements accompagnés à long terme, des logements d’urgence pour quelques jours à quelques semaines, et d’autres offres sociales (repas hebdoma-daire et banque alimentaire) dans la mai-son où se situait le Poste.

Réaffectation du site de RenensL’Armée du Salut Arc Lémanique est pré-sente sur trois localités : Lausanne, Re-nens et Morges. Le travail social qui s’y fait est lourd.Les demandeurs sont des personnes qui n’ont pas de structure à leur disposition à l’instant donné, les working-poors et des familles monoparentales ou nombreuses. Pour ne nommer qu’un exemple : 55 % des habitants de Renens sont des étrangers. Dans le quartier où se trouve le Poste de Renens, ils sont même 75 %.Afin de répondre efficacement aux de-mandes actuelles de la population et d’as-surer le fonctionnement à long terme du Bureau social, l’Armée du Salut transforme

le Poste de Renens en lieu d’accueil (échanges, ani-mation, repas/alimenta-tion) et de formation (cours de langue, prévention, in-tégration). Elle y intègre le Bureau social (orientation, conseil, aide financière et administrative) de Lau-sanne, devenu trop petit.

Ce qui se passe outre-SarineL’Armée du Salut soutient les habitants de Reinach (AG) et des environs. Elle distribue de la nourriture une fois par semaine aux personnes nécessiteuses, conseille des personnes dans des situations finan-cières difficiles et offre à des sans-abri la possibilité de loger durant une à deux semaines au Centre d’ac-cueil de nuit. Par ailleurs, des collaborateurs béné-voles de l’Armée du Sa-lut visitent les personnes âgées. Ils leur tiennent compagnie et les aident à accomplir les tâches mé-nagères et les tâches quo-tidiennes.

Pour répondre le plus ef-ficacement possible aux besoins des personnes nécessiteuses, l’Armée du Salut développe l’offre existante et l’étend en pro-posant un habitat « pro-tégé ». Des personnes traversant une étape de vie difficile reçoivent un lo-gement et bénéficient de temps et d’accompagne-ment leur permettant de se construire une structure quotidienne et de se réin-sérer dans la société.

Conseil et aide d’urgenceDepuis mars 2010, l’Armée

du Salut gère un Bureau social à St-Gall.Tout le monde peut y avoir accès le lundi et le vendredi. Ce sont souvent des per-sonnes à la limite du minimum vital qui frappent à la porte du Bureau social.L’assistant social cherche avec les requé-rants des solutions durables et leur indique les services à consulter. Il donne aux per-sonnes se trouvant dans une situation fi-nancière délicate des conseils sur la ma-nière de stabiliser leur situation et leur re-met de temps en temps des bons d’achat pour des denrées alimentaires ou leur paie des factures urgentes. Par ailleurs, il sou-tient les personnes traversant une crise existentielle à l’aide d’entretiens psycholo-giques et spirituels.

Gabrielle Keller et Elsbeth Cachelin

La mission de l’Armée du Salut consiste plus que jamais à an-noncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Les membres et collaborateurs de l’Armée du Salut sont à l’écoute de ceux qui sont dans la souffrance, prêts à retrousser leurs manches pour apporter une aide pratique.

Beaucoup d’hommes et de femmes vivent dans la détresse et le besoin. « Soupe – Savon – Salut » :cette devise est plus actuelle que jamais. Voici quelques projets que l’Armée du Salut va pouvoirréaliser grâce à votre aide.


Dossier - Mon prochain, mon défi !

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!La Bible nous dit : « Recherchez l’Eternel et sa force, cherchez continuellement sa face ! (1 Chr. 16 : 11). (demandez ses faces en perma-nence ! Chouraqui) », mais paradoxalement, Dieu affirme : « Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. » (Ex. 33 : 20). Il est souvent parlé de la face de Dieu dans la Bible : du latin facia (portrait), the face (visage) en anglais. Dans l’Ancien Testament, Dieu s’est manifesté sous divers aspects : ro-cher, buisson ardent, messagers, nuée, co-lonne de feu, ... Regardons de plus près les hommes qui ont bénéficié de ces rencontres avec Dieu ? « L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami ... » (Ex. 33 : 11). « Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. » (Gen. 32 : 30).La face de Dieu dépasse les frontières d’un visage, c’est la plénitude, l’Esprit saint.

Face cachéeAdam et Eve désobéirent : « Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin avec la brise du soir, et l’homme et sa femme se cachè-rent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. » (Gen. 3 : 8).Caïn l’assassin :« Voici, tu me chasses aujourd’hui de cette terre ; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. » (Gen. 4 : 14).Une barrière entre Dieu et Israël :« Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’em-pêchent de vous écouter. » (Esaïe 59 : 2).Jonas débourse !« Et Jonas se leva pour s’enfuir ... il paya le prix du transport, et s’embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la face de l’Éternel. » (Jonas 1 : 3).But manqué : « Il n’y a personne qui invoque ton nom, qui se réveille pour s’attacher à toi : aussi nous as-tu caché ta face, et nous laisses-tu périr par l’effet de nos crimes. » (Esaïe 64 : 7).Dans toutes ces situations, Dieu avait pourtant fait sentir sa présence, il les avait aimés en premier. Ils s’en sont détournés, l’ennemi en a profité.

Ne nous voilons pas la face !Aujourd’hui, il est possible de téléphoner tout en voyant notre interlo-cuteur, même si ce dernier se trouve de l’autre côté de la planète. Deux preuves qu’il s’agit bien de lui : sa voix et son visage. Qu’en est-il de notre relation avec Dieu ?

Faire face : repentance« Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton Esprit saint. » (Ps. 51 : 11).« Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? » (Ps. 139 : 7).« Et je dis : mon Dieu, je suis dans la confu-sion, et j’ai honte, ô mon Dieu, de lever ma face vers toi; car nos iniquités se sont mul-tipliées par-dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint jusqu’aux cieux. » (Esdras 9 : 6).

Volte-face, réponse de Dieu« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays. » (2 Chr. 7 : 14).« Et je ne leur cacherai plus ma face, car je répandrai mon Esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. » (Ez. 39 : 29).

La Face de Dieu sur ChristChrist est le seul intermédiaire qui peut voir la face du Père et rester vivant. « Car Dieu, qui a dit : la lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Cor 4 : 6).« Car Christ n’est pas entré dans un sanc-tuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » (Héb 9 : 24).Ce que nous ne pouvons pas faire, Christ l’a fait pour nous !

Voir mon Sauveur face à faceN’ayant pas pris le temps de préparer la mé-ditation comme il se doit pour la rencontre de dames, je cherche le verset du jour sur inter-net. Parmi la panoplie proposée, mon atten-tion est retenue par la question d’un étudiant africain : « Est-ce mieux de travailler pour le Seigneur ou de travailler avec le Seigneur ? Et pourquoi ? Merci. » Dieu m’a parlé au travers de l’écran ! Je n’avais pas préparé ma ren-contre dans la plénitude de son Esprit.« Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce ! Que l’Éternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix. » (Nombres 6 : 25-26). Monique Bürki

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Les relations construisent nos viesEn créant l’homme, Dieu l’a voulu relationnel, à son image. Par nos contacts, soutenus par l’intervention divine, nous pouvons être source de bénédictions pour nos prochains et vice-versa. Voici quelques témoi-gnages de relations, avec des proches (amis, famille), des personnes qui nous servent (facteur, caissière, serveuse, ...) ou des « personnes silhouettes », qu’on ne fait que croiser (piétons, foule dans une gare, ...).

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Un regard, une discussion, entrer en relation. Ici, dans un hall de l’aéroport de Londres Heathrow, au milieu de « personnes sil-houettes », quelques mots peuvent faire une différence. Et si c’était Dieu qui plaçait ces inconnus sur notre chemin ?

Simple discussion

Un soir, un ami amateur de musique m’invi-ta à prendre un verre chez lui, en écoutant le CD que son groupe venait d’enregistrer.De mon côté, j’ai apporté quelques CD de groupes chrétiens pratiquant le même style musical.

Tout naturellement, la discussion a dévié sur la foi, sans que je ne le provoque in-tentionnellement, et les heures ont passé pendant que j’expliquais en quoi consiste ma relation avec Dieu.

La discussion n’a pas encore porté de fruits visibles, mais elle a eu lieu. Et elle a eu lieu parce que je me suis intéressé à cet ami et à ce qui le passionne.

Je crois qu’en nous intéressant aux autres ainsi qu’à leurs centres d’intérêts, Dieu nous ouvrira des portes pour annoncer la bonne nouvelle.


Lorsque j’ai accepté d’entrer au service de l’Armée du Salut en Norvège, je me suis pro-curé les documents d’entrée à l’avance et je les ai apportés par mes propres moyens à l’Ambassade de Norvège à Berne. J’ai cru que de cette manière la « Norvège » m’ac-cueillerait les bras ouverts,

Je n’étais pas au bout de mes peines : à l’Office de police, aucune trace de mes do-cuments. A l’hôtel de ville, on m’a certes écoutée patiemment, pour finalement me faire comprendre qu’il fallait que je tente

Ces personnes qui viennent à notre rencontre en tant que serviteurs

ma chance au Contrôle des habitants. Là aussi, mes papiers étaient introuvables.

J’y ai toutefois vécu un service à la clientèle exemplaire. J’ai à nouveau rempli les do-cuments et j’ai attendu mon numéro. Sans celui-ci, en Norvège, rien ne fonctionne. Je ne pouvais pas commander un raccor-dement téléphonique, ni ouvrir de compte postal. Je ne pouvais même pas aller à la banque pour régler les affaires de l’Armée du Salut. Sans numéro de personne, j’étais tout simplement inexistante.

Lorsque, quelques semaines plus tard, j’ai récupéré mon numéro, le soulagement était immense dans mon entourage. J’ai remercié l’aimable personnel en leur re-mettant une belle rose. Le personnel n’en revenait pas. Longtemps plus tard, un homme est venu à ma rencontre et a pro-noncé ces paroles : « Nous nous connais-sons ! Vous nous avez offert une rose au Contrôle des habitants ».

Ines Adler, colonelle



Brin de causette

RoutineParmi le chant matinal des oiseaux, une mélodie sort de l’ordinaire; c'est le gai sif-flement du facteur qui fait sa tournée. Par-fois on fait un petit brin de causette : « Il fait beau ce matin n’est-ce pas ? » « Oui, il faut en profiter... » Notre facteur a certainement une autre vie en dehors de la météo; une famille, une histoire !

Séjour à l'hôpitalCe matin, je n’entends pas les oiseaux chanter; une dame en blouse blanche m’encourage « Je sais bien que c’est dif-ficile de se lever après une césarienne, mais tout ira bien, il suffit de faire les bons gestes. » Entre mes grimaces et son ac-cent qui chante le soleil du bord de mer, je me surprends à rire du tableau que l’on dépeint.

Promenade du dimancheEquipés de notre dernière acquisition, une nouvelle poussette, nous partons en pro-menade. Tiens ! Voilà le facteur ! La per-sonne qui l’accompagne n’est-elle pas la dame de l’hôpital ?S’ensuit un joyeux brin de causette.

La vie reprend son cours :« Bonjour Monsieur le facteur, comment va votre épouse ce matin ? Viendrait-elle boire un petit café ? » (On oublie de parler météo !)

Quelques années plus tardLucie est enrôlée soldat de l’Armée du Sa-lut et Raymond, lui, adhère comme ami du Poste. Tous deux viennent fidèlement au culte du dimanche et sont intégrés dans diverses activités de notre communauté.

Les épreuvesLa vie ne les a pas épargnés. Aujourd’hui à la retraite, notre facteur lutte contre la ma-ladie. Son épouse, dotée d’une âme d’in-firmière, le soutien avec l’aide précieuse de leur Seigneur bien-aimé.

« Mais moi, je me confie en toi, ô Eternel ! Mes destinées sont dans ta main. » Psaume 31

Monique Bürki

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C’était le matin, tôt, le magasin venait de s’ouvrir. J’avais fini de remplir mon caddie, à ras bord comme d’habitude, et empilé tous les articles sur le tapis roulant. Quand je me souvins tout à coup qu’il me man-quait quelque chose.

Je m’excusai alors bien poliment auprès de la dame qui me suivait et, discours plu-tôt inhabituel dans ce genre de situation, elle me lança : « prenez votre temps, je ne suis pas pressée ! »

En faisant mes courses !

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Jésus n’a pas prêché en l’air. Il a pris individuelle-ment contact avec chacun. Ce procédé a déjà trans-formé plus d’une fripouille en disciple. Tel fut le cas de Zachée.

La Bible (Luc 19:1–10) nous fait le récit d’un fonction-naire, de petite taille, qui profitait de son statut pour s’enrichir sur le dos des autres. Les juifs honnêtes l’évitaient car beaucoup d’entre eux s’étaient fait rouler par lui.Alors que Jésus traversait les rues, ce per-cepteur était assis sur un arbre afin de sur-voler la foule et d’apercevoir Jésus. Sou-dainement, sans prévenir, Jésus se retour-na et s’adressa à lui en ces termes : « Za-chée, hâte-toi de descendre; car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. » D’un instant à l’autre, le fonctionnaire mé-

Pour peu je pensai à une remarque ironique, mais quand je revins, la dame avait com-mencé bravement à ranger avec amour toutes mes courses dans le sac de mon cad-die !

C’était le matin, il faisait froid, il faisait gris, mais cette dame, dans sa fidélité aux pe-tites choses, avait illuminé ma jour-

née. Quand Dieu nous dit dans sa parole de porter les fardeaux les uns des autres, je pense qu’Il n’exclut pas de les ranger aussi un peu pour faire bon poids !

Bénie soyez-vous, Madame la parfaite in-connue, d’avoir été utilisée pour m’encou-rager et revitaliser toute ma journée d’hiver !

Annelise Bergmann

prisé est devenu une célé-brité enviée.Pour Zachée, tout a sou-dain changé : il pouvait ac-cueillir le Messie chez lui ! Et tout ce qui était impor-tant jusqu’à présent devint sans valeur, sans impor-tance et tout ce qui était futile devint important.

Sans qu’on ne le lui ait demandé, il promit à Jésus : « Si j’ai causé du tort à quelqu'un, je lui rends le quadruple » et, emporté par son enthousiasme, il ajouta « et je donne aux pauvres la moitié de mes biens. » Le revirement était total.Jésus lui dit : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison ». La conséquence d’une simple poignée de main. Nous de-vons nous comporter comme Jésus.

Gabrielle Keller

Une relation peut tout changer

« Prenez votre temps, je ne suis pas pressée ! »



Le mot Trinité ne se trouve pas dans la Bible. Pourtant ses premiers versets révè-lent que le Créateur agit dans une com-munauté de trois personnes égales l’une avec l’autre.

« Au commencement Dieu créa ... et l’Es-prit de Dieu survolait ... Alors Dieu dit : Que la lumière soit » (allusion à Jean 1 : 14 - Christ, Lumière et Parole).Pour Dieu, unité et communion atteignent une valeur si haute, qu’on y trouve sans cesse assemblées la dynamique, la beau-té, l’harmonie et la synergie.

Liés l’un à l’autreDieu est un groupe dans lequel chaque membre est lié à l’autre. Dieu est une com-munauté. Cette harmonie et cette pleine unité sont également mentionnées à pro-pos de la crucifixion de Jésus :

Jésus : « Le Père m’aime parce que je donne ma vie » (Jean 10 : 17)

Dieu : « Dieu n’a pas épargné son propre fils puisqu’il l’a don-né pour nous »(Romains 8 : 32).

Le Saint-Esprit : « Par l’Espr i t éternel, il s’est offert lui-même à Dieu comme sacrifice parfait » (Hébreux 9 : 14).

Dieu, le Fils et le Saint-Esprit agissent en-semble comme main dans la main ; jamais indépendants l’un de l’autre.Dieu inaugure la Création, il en est le princi-pal artisan. Jésus est l’instrument de notre Rédemption et le Saint-Esprit achève cette œuvre par la sanctification.

La Trinité est une miraculeuse manifes-tation de la chrétienté que notre percep-tion ne pourra jamais éclairer et saisir to-talement. Pour moi, ce fait me remplit de crainte et d’adoration. Dans le texte de

Le Dieu de la communauté

Genèse 1 : 26, Dieu dit : « Créons l’homme à notre image et à notre ressemblance ».

A l’image de DieuQue signifie pour nous d’être une repro-duction de la communauté du Dieu trini-taire ?

Dieu a donné à l’homme un « gène » com-munautaire. Une particularité innée avec, comme objectif précis et défini : ce que doit être chaque personne humaine, à savoir : un être vivant existant en relation avec les autres.La communauté vue par Dieu n’est pas une valeur annexe, ce n’est pas un pro-duit du hasard. C’est pourquoi, quand il suscite une communauté, cela représente plus qu’un rassemblement d’humains, c’est une mission à laquelle il nous appelle.

L’unité fait la forceLa puissance du témoignage de toute communauté réside et s’exprime au tra-vers des relations qu’elle crée et qu’elle vit.

Le contact vécu par Jésus avec ses disciples est un parfait exemple d’in-terdépendance positive dans les relations.

Sans complai-sance aucune, cet ensemble a connu des dis-

putes, de la jalousie, de la trahison recou-verte par le pardon. Mais par-dessus tout, de l’authenticité, de la croissance spiri-tuelle et l’évolution de ces hommes dans la vocation que Dieu leur adressait.

Chacun de nous sait qu’un Poste ne peut jamais être parfait. Mais comment par-viendra-t-il à faire une différence ? Sinon lorsque les uns et les autres, travaillant à vivre ensemble, s’uniront pour que Dieu sauve des âmes et fasse spirituellement croître leur communauté.

Irène Walzer

Notre Dieu est le Dieu de la communauté étant donné qu’il est lui-même Communauté. Toute communauté trouve sa racine et sa défi-nition en Dieu puisque, par la Trinité, il est trois personnes.

Le corps du Christ doit être uni pour pouvoir croître

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Echos

Mettre en œuvre la stratégie de manière unie et efficace

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Chaque fois, deux membres de la Direction ont mené des entretiens de StraTHÉgie avec les équipes dirigeantes des Postes, des établissements, des brocantes, des offres sociodiaconales et de l’Aide aux ré-fugiés. Les intervenants ont expliqué les priorités stratégiques de l’Œuvre d’évan-gélisation et de l’Œuvre sociale (voir enca-dré) et ont discuté les défis et les questions dans le cadre d’ateliers.

Conséquences importantesAfin de favoriser le rapprochement de l’Œuvre d’évangélisation et de l’Œuvre sociale, les personnes dirigeantes sont

tombées d’accord sur le fait que la colla-boration devait être intensifiée et qu’il fal-lait joindre l’acte à la parole. L’objectif est de profiter réciproquement des compé-tences, des expériences et des savoirs et d’utiliser les synergies. Les participants ont soutenu que ce processus de collabora-tion plus poussée devait se dérouler dans une attitude de prière et en relation avec Dieu ainsi que dans un climat d’estime ré-ciproque.

Des ébauches qui mettent au défiAu cours des discussions, il est claire-ment apparu que certains domaines de la stratégie étaient déjà visibles aujourd’hui, toutefois pas toujours sous une forme très équilibrée. Pour illustrer ce propos, l’as-pect « adoration » ne peut pas simplement être rempli une fois pour toutes, mais il doit être vécu en permanence. Il a aussi été observé que l’approfondissement du rap-prochement de l’Œuvre d’évangélisation et de l’Œuvre sociale n’était possible que s’il était accompagné d’un travail relationnel. Pour l’aspect « gagner », de nombreuses activités visant à mettre en relation les hu-mains avec le Christ et les offres de l’Ar-mée du Salut ont été évoquées. Une offre concrète, rendant les participants au culte attentifs à la possibilité de devenir salu-tistes, n’est pas explicitement mentionnée. La mesure dans laquelle l’Armée du Salut doit mettre l’accent sur l’importance de l’affiliation et la façon dont l’Armée du Salut doit devenir attrayante comme employeur

pour ses propres gens, constitueront des éléments déterminants pour l’avenir de l’Organisation et restent un défi considé-rable pour la base et la Direction.

Pas à pasAfin que l’analyse et la réflexion débou-chent sur des actes, il est nécessaire de procéder de manière conséquente à une direction par conventions d’objectifs. Après la fin de la campagne « Une vie mo-tivée par l’essentiel », chaque Poste fixera des objectifs annuels se basant sur la stra-tégie. La réalisation de ces objectifs sera vérifiée et détaillée à l’occasion d’inspec-tions, d’analyses de Poste et d’entretiens de collaborateur. Pour l’Œuvre sociale, du fait de l’évaluation approfondie des offres de prestation, on procèdera également aux adaptations indispensables au moyen des objectifs annuels.

La mise en œuvre de la stratégie, au tra-vers d’objectifs annuels concrets, aident toutes les personnes impliquées (respon-sables, collaborateurs, membres) à se rap-procher d’une Armée du Salut efficace et unie. Afin d’emprunter ce chemin de façon motivée, il est important de rendre visible les succès partiels et de les fêter.

La Direction

En vue de soutenir l’Armée du Salut dans ses tâches, la Direction a, au cours de l’année écoulée, mené des entretiens avec les équipes de di-rection de l’Œuvre d’évangélisation et de l’Œuvre sociale. L’objectif était de présenter la stratégie de 2009 à 2013, de développer une compré-hension commune et de suggérer des mesures pour la mise en œuvre.

Comme les entretiens de StraTHÉgie ont ren-contré un écho positif, la Direction souhaite renouveler l’expérience à l’avenir.

Voici les priorités stratégiques

Les piliers idéaux de l’Œuvre d’évangélisation (OE) sont les suivants : adorer, ga-gner, grandir et servir. Ces mots-clé confèrent à l’OE une identité large et claire.

L’Œuvre sociale (OS) a pour objectifs de prévenir l’exclusion sociale et légale, de se concentrer sur des offres adaptées aux besoins, de promouvoir la santé et de com-battre la pauvreté économique.

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Adorer, gagner, servir et grandir sont les mots-clé de l’Œuvre d’évangélisation


Echos

Une semaine vraiment bénie

En plus du soleil nous offrant chaque jour de merveilleux paysages et des conditions agréables pour skier ou rider, une ambiance sympathique régnait dans le camp.

Pour les nouveaux comme pour les habitués, ce fut un plaisir de se rencontrer et d’ap-prendre à mieux se connaître entre Suisses alémaniques et Suisses romands.Au début on hésite et au fur et à mesure que le camp avance, on se lâche et on découvre que chacun a des choses à nous apprendre et qu’on peut rigoler ensemble, malgré la « barrière de roestis. »Pendant les moments bi-

Cette année, le traditionnel Noël des isolés du Poste de Morges a été agrémenté d’un concert.

L’intention de l’Armée du Salut Arc Léma-nique, comprenant les Postes de Lau-sanne, Renens et Morges, était de remer-cier la population de son soutien, notam-ment durant cette période de collecte des marmites.Elle souhaitait également apporter un té-

Du gospel pour Noël

Gospel signifie évangile. Wayne Ellington et le groupe Shelomith le pro-clament avec conviction.

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La joie et l’énergie du groupe communiquées à travers le chant.

bliques, nous avons parlé de certains héros et héroïnes de la Bible.

Le traditionnel camp de ski et snowboard des teens à Adelboden s’est déroulé par une magnifique semaine d’hiver sous un soleil radieux qui a réjoui nos petits cœurs.

Le soleil et la bonne humeur étaient de la partie sur les pistes d'Adelboden.

moignage vivant de ce que signifie réel-lement Noël. Offrir un concert du groupe Shelomith Gospel Choir, paraissait remplir pleinement ces objectifs.

Malgré un léger retard, le soliste Wayne Ellington, en provenance de Manchester, ayant eu quelques ennuis de transport à cause du temps, la soirée a été une véri-table réussite.

En contraste avec la température exté-rieure, le groupe bernois a réchauffé lesplus de 300 personnes, sans compter les

musiciens, présentes aux Foyers Beau-sobre de Morges.

Dans un registre moderne et dynamique, la trentaine de choristes a su insuffler avec passion l’amour et la reconnaissance voués à Christ.

Après s’être rassasié l’âme, les specta-teurs ont également pu se restaurer grâce à la collation dînatoire confectionnée par les cordons-bleus des divers Postes.


Nous avons découvert qu’à la base, ils étaient souvent des êtres humains tout à fait normaux, mais qu’en entrant dans le plan de Dieu, ils ont fait l’histoire. Chacun a été invité à faire pareil afin de devenir des « history makers » (faiseurs d’histoire, mais ça le fait mieux en an-glais).

Concernant la soirée du nouvel-an, nous avons pro-fité du sujet des héros de la Bible pour prendre éga-lement ce thème comme fil rouge. Ainsi commença l’histoire du forum interna-tional des super héros.

Un grand merci à chaque participant pour sa bonne humeur ainsi qu’à l’équipe de cuisine qui fut excellente, sans oublier notre Seigneur. Rendez-vous l’année pro-chaine pour de nouvelles aventures.

Samuel Tanner

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Lu pour vous

Satan vaincu et chassé

Frederick LeahyEuropresse, nouvelle éditionISBN 978-2-914562-60-7

Cette étude sur la démonologie s’adresse en premier lieu aux missionnaires confron-tés au phénomène de la possession démo-niaque, mais il intéressera certainement un nombre plus large, car nous sommes tous confrontés à l’action du diable.

Bien qu’il faille s’en méfier, Satan est menteur et tente d’insinuer le doute, il a déjà été vain-cu. Christ, par sa résurrection, nous a déli-vrés de l’emprise du diable et de son armée. Attention, Satan n’est pas inactif pour au-tant, mais il ne peut agir sans le consente-ment de Dieu (Job). Dieu lui permet d’affliger nos corps et nos esprits pour nous fortifier dans l’épreuve. Lui résister suffit à le faire fuir. Et s’il essaye de nous duper en imitant les prodiges divins, nous devons éprouver les fausses doctrines à la lueur de la Parole.

Il est possible que nous ayons à combattre des puissances invisibles (démons), qui ont peut-être même pris possession de per-sonnes humaines, mais Dieu nous donne les armes pour vaincre (Eph. 6 : 11-17).

Une libération totale ne peut avoir lieu que si le Saint-Esprit remplit la personne. Il en va de même pour un pécheur que pour un pos-sédé, la délivrance vient de Christ et nous ne pouvons l’apporter qu’en proclamant Sa Parole. Il n’y a pas besoin d’établir un diagnostic pour savoir si une personne est possédée ou non, il suffit de combattre avec la Parole et la prière dans le nom de Jésus. Pour cela, il nous faut être des exemples en plaçant la Parole au centre de nos vies afin de ne pas être une Eglise tiède. Satan étant déjà vaincu, nous ne devons pas le craindre, mais rester vigilants à ses attaques.


Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !

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The Salvation Army Year Book 2011

Le Year Book (en anglais) est une riche source d’informations sur les activités de l’Armée du Salut au niveau international.Outre les adresses, les statistiques et unaperçu historique, vous y trouverez éga-lement de courts articles concernant lesdifférents domaines d’activité.

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Nota bene

Agenda des Chefs

Commissaires Kurt et Alicia Burger, Chefs de Territoire :20 février : Culte Poste de Wattwil06 mars : Culte Poste de Lucerne13 mars : Culte Poste de Zurich-Unterland

Colonel Franz Boschung, Secrétaire en chef :10-14 février : Visite en Hongrie11-13 mars : Visite en Autriche

90 ans11 mars : Major Simone Favre, Grand- Rue 77, 1196 Gland

85 ans02 mars : Major William Dorthe-Terraz, Route du Nant d'Avril 19, 1214 Vernier

80 ans03 mars : Commissaire Frank Fullar-ton, Mühledorfstr. 25/407, 3018 Berne

Programme Société & Famille :

Samedi 12 février :Formation GF + SENIORS, Yverdon.Jeudi 31 mars : Journée Seniors, Yverdon : la Fraternité.Samedi 21 et dimanche 22 mai :Week-end « détente et méditation », Bex : La Pelouse.Du mardi 21 au mardi 28 juin :Vacances pour Dames, Bex : La Pe-louse.Dimanche 4 septembre :Rencontre amicale pour les adieux de Christianne Winkler. Des informations suivront.Du lundi 12 au vendredi 16 sep-tembre :Vacances pour Seniors, Bex : La Pe-louse.Informations : 022 321 50 92

Félicitations

Annonces

Au 1er mars 2011Le Command du Malawi deviendra le Territoire de Malawi. Colonels Henry et Catherine Nyagah, actuellement Offi-cier Commandant et Presidente Société & Famille (S&F), deviendront Commandant Territorial (CT) et Présidente Territoriale S&F.

Majors Francis et Jamiya Nyambalo, officiers du Command de Malawi, actuelle-ment Secrétaire Général (SG), respective-ment Secrétaire S&F dans ce Command, sont appointés Chefs du Command Rwan-da et Burundi. Ils y deviendront Officier commandant et Présidente S&F avec pro-motion au grade de lieutenant-colonel.

Majors Samuel et Mary Mkami, officiers du Territoire de Tanzanie, actuellement Chefs divisionnaires de ce Territoire seront transférés au Territoire du Malawi. Ils devien-dront Secrétaire en Chef, respectivement Secrétaire Territoriale S&F avec promotion au grade de lieutenant-colonel.

Le Command du Mozambique devien-dra le Territoire du Mozambique. Lieute-nants-colonels Torben et Deise Eliasen, Officier Commandant, respectivement Pré-sidente S&F, deviendront CT et Présidente Territoriale S&F avec promotion au grade de colonel.

Majors Celestino Pepe et Veronica Pululu, actuellement SG, respectivement Secrétaire S&F pour ce Command, de-viendront Secrétaire en Chef et Secrétaire Territorial S&F avec promotion au grade de lieutenant-colonel.

Le Command d’Ouganda deviendra le Territoire d'Ouganda. Lieutenants-co-lonels Moses et Sarah Wandulu, Officier Commandant, respectivement Présidente S&F du Command, deviendront CT et Pré-sidente Territoriale S&F avec promotion au grade de colonel.

Majors Eugene et Brigitte Odile Bamana-bio, actuellement SG, respectivement Secré-taire S&F du Command, deviendront Secré-taire en Chef et Secrétaire Territoriale S&F avec promotion au grade de lieutenant-colonel.

Colonels John et Dorita Wainwright, officiers du Territoire Royaume-Uni et Ré-publique d’Irlande, actuellement Respon-sables Territoriaux du Territoire de Zambie, sont déplacés dans le Territoire du Kenya

Nouvelles internationales

Remerciements

Ne pouvant répondre à tous les messages de condoléances qui lui sont parvenus, commissaire Françoise Braun-Volet tient à remercier par ces lignes toutes les per-sonnes qui l’ont chaleureusement entou-rée lors du départ pour la Gloire du com-missaire Edouard Braun et à leur exprimer sa sincère et profonde reconnaissance.

Est. Ils y deviendront CT, respectivement Présidente Territoriale S&F avec promotion au grade de commissaire – colonelle Dorita Wainwright dès le 1er mars 2011 et colo-nel John Wainwright dès le 2 mars 2011. Ils succèderont au commissaire Hezekiel An-zeze, qui sera retraité du service actif.

Majors Stephen et Grace Chepkurui, offi-ciers du Territoire Kenya Ouest, actuellement Responsables du Command Rwanda et Bu-rundi, deviendront Responsables Territoriaux du Territoire de Zambie. Ils y deviendront CT, respectivement Présidente Territoriale S&F avec promotion au grade de colonel.

Majors Charles et Denise Swansbury, officiers du Territoire Royaume-Uni et Répu-blique d’Irlande, actuellement SG, respec-tivement Secrétaire S&F du Command du Libéria, deviendront Responsables Territo-riaux du Territoire du Ghana. Ils y devien-dront CT et Présidente Territoriale S&F avec promotion au grade de colonel. Ils succède-ront aux colonels Dennis et Sharon Strissel, qui prendront de nouvelles responsabilités après quelques mois de congé médical.

Majors Chatonda et Joyce Theu, offi-ciers du Command de Malawi, actuellement Responsables divisionnaires du Territoire du Zimbabwe, seront transférés au Command du Libéria. Ils y deviendront SG, respective-ment Secrétaire S&F.

Général Shaw Clifton invite tous les salu-tistes à prier particulièrement pour les futurs Territoires du Malawi, du Mozambique et d’Ouganda, pour leurs responsables, leurs officiers et leurs soldats.

Au 1er février 2011Lieutenants-colonels Merle et Dawn Heatwole, officiers du Territoire USA Centre, actuellement Secrétaire Business Administra-tion, respectivement Secrétaire des candidats dans ce Territoire, sont appointés Secrétaire en chef et Secrétaire Territoriale S&F avec promotion au grade de colonel. Ils succèdent aux colonels Nestor et Rebecca Nüesch, reti-rés du service actif depuis le 31 janvier.

Quartier Général

Nous cherchons un traducteur à 50%, infos sous la rubrique emplois :www.armeedusalut.ch

Offre d’emploi


Actualité

Annonce

Commissaire Linda Bond :

Territoire Canada et Bermudes : Enrôlement (Juin 1969), Formation (Juin 1978), Quartier Général territorial (Août 1982), Poste (Février 1987), Formation (Octobre 1989), Quartier Général divi-sionnaire (Juillet 1991), Cheffe division-naire. (Juillet 1993)

Quartier Général international :« Sous-secrétaire pour le personnel. » (Juillet 1995)

Territoire Royaume-Uni et République d’Irlande : Cheffe divisionnaire. (Août 1998)

Territoire Canada et Bermudes :Secrétaire en chef. (Novembre 1999)

Territoire USA Ouest :Cheffe de territoire et Présidente terri-toriale Société & Famille. (Juillet 2002)

Quartier Général international :« Secrétaire au Développement de la vie spirituelle et des relations internatio-nales externes. » (Juillet 2005)

Territoire Australie Est :Cheffe de territoire et Présidente territo-riale Société & Famille. (Mai 2008)

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Rencontre pour les Eclaireurs du salut des années 60 et 70

Samedi 8 Janvier 2011, de 13 heures à 17 heures, le Musée de l’Armée du Salut à Berne a accueilli des troupes d’Eclaireurs et d’Eclaireuses actifs dans les années 60 et 70.Cet événement clôturait l’exposition sur le scoutisme salutiste.Plus de 70 personnes étaient présentes, dans la plus grande joie des retrouvailles.

Le Musée prépare pour la nuit des musées, qui aura lieu le vendredi 18 mars 2011, une nouvelle exposition s’intitulant : L’Armée du Salut peinte par les salutistes.Dès le 18 mars et jusqu’à la fin de l’année 2011, cette exposition sera accessible au public.

Corinne Gossauer-Peroz, major

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L’Armée du Salut sera à nouveau dirigée par une femme. Lundi 31 janvier, le 17ème Haut-Conseil a choisi commissaire Linda Bond comme 19ème Générale.

Actuellement Cheffe du Territoire Australie Est et Présidente territoriale Société & Fa-mille, commissaire Linda Bond a été élue par le plus grand Haut-Conseil qu’il n’y ait jamais eu (109 membres, soit 57 femmes et 52 hommes).

Née le 22 juin 1946 au Canada, elle est en-trée à l’Armée du Salut au Poste de Saint-James à Winnipeg. Commissaire Linda Bond assumera ses fonctions de Géné-rale, lorsque Général Shaw Clifton prendra

Commissaire Linda Bond, salutiste à 100 %sa retraite le 2 avril prochain. Elle deviendra ainsi la troisième femme et la quatrième personne originaire du Canada à occuper ce poste, depuis la création de l’Organisa-tion, il y a 146 ans.

« Complètement salutiste »Après l’annonce de leur choix, Commis-saire Bond a remercié le Haut-Conseil pour sa confiance. Elle a dit : « Je crois que le salut ne peut être trouvé qu’au travers de Jésus Christ, comme le dit la Bible » et a ajouté : « Je suis complètement salutiste. »

Petit passage en SuisseCommissaire Linda Bond est déjà venue en Suisse. C’était lors du Congrès de l’As-cension à Zurich en 2006.

Le QG heureux de cette décision« Nous apprécions vraiment le choix de Linda Bond et lui souhaitons la force et la bénédiction de Dieu pour cette tâche im-portante », a déclaré le Secrétaire en chef de l’Armée du Salut Suisse-Autriche-Hon-grie, colonel Franz Boschung.

Utilisation des médias sociauxCette année et pour la première fois, il était possible de suivre l’élection, via des sites de réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou Flickr. Pour le seul jour de l’élec-tion, la page Facebook de l’Armée du Salut Suisse a été visitée plus de 1 000 fois.

QGI / Rédaction

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Impressum

JAB

3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef marketing et communication)Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur)André Sterckx (Berne), Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann et Pascal Donzé (Orbe).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénéral Shaw CliftonChef de territoire Kurt Burger

Abonnement annueldialogue CHF 46.— | 65.—*Espoir CHF 48.— | 67.—** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

Les deux prochains numéros détailleront les mots-clé de l’Œuvre d’évangélisation de l'Armée du Salut (cf p. 11). Nous com-mencerons par les verbes adorer et gran-dir. En un sens, ces deux mots sont liés. Selon le dictionnaire, l’adoration consiste à rendre un culte, à aimer avec passion. C’est en se confiant en Dieu, en passant du temps dans sa sainte présence à le louer et l’adorer que nous pourrons gran-dir dans notre foi.

Rédaction

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Thème du dossier Adorer et grandir

« A ceci tous connaîtront que vous êtes mes dis-ciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres »

Jean 13 : 35

www.fsc.org Zert.-Nr. IMO-COC-028712© 1996 Forest Stewardship Council

Groupe de produits provenant de forêts bien gérées et d'autres sources contrôlées

Dialoguer avec Dieu

Campagne « 40 jours – Une vie moti-vée par l’essentiel ». Priez pour :

• Tous les gens qui, en tant que guidesou collaborateurs importants, sont en-gagés dans la campagne, afin qu’ils aient confiance en l’action de Dieu et en Sa force.

• Que, l’importance du petit groupe soit montrée au plus grand nombre possible de gens et pour qu’ils fassent la démarche et entrent dans un petit groupe le temps de la campagne.

• Les guides et les hôtes des petits groupes afin que Dieu leur donne la force pour accomplir leur mission.

• Que chaque membre de la commu-nauté, soit encouragé à grandir en es-prit et fasse du plan de Dieu le sens et le but de sa propre vie.

• Que nous soyons ouverts à tous les gens que Dieu conduit, à travers la campagne, dans notre communauté.

« Mais les plans de l’Eternel demeurent pour toujours et les projets de son cœur subsistent d’âge en âge. » Psaume 33 : 11

MAD.

Ma vie dans le Saanen-land est marquée par dif-férentes étapes qui m’ont forgé et ont forgé ma vie. C’est, par exemple, la fré-quentation de l’Ecole d’of-ficiers à Berne, les quatre enfants, la caravane en Valais et les 15 ans de va-cances familiales qui y sont liées ou encore le sport. Quelques années durant, j’ai intensivement travaillé parmi les sportifs, jusqu’à mon accident de ski il y a huit ans. Mes priorités ont alors à nouveau changé. La réadaptation a été et est toujours à l’ordre du jour. L’été dernier, on m’a placé une hanche artificielle suite aux séquelles tardives de l’accident. Tout change, tout est en mouvement. Il y a pourtant deux choses qui sont restées les mêmes durant toutes ces années :

Que ce soit hier, aujourd’hui ou demain, Jésus-Christ est toujours le même. Il reste toujours semblable. Du ma-tin, lorsque je me réveille, jusqu’au soir, lorsque je m’endors, je peux partager avec lui mes joies et mes peines.Que ce soit dans le sport ou à l’hôpital, partout il y a des gens qui cherchent Dieu, parfois sans qu’ils ne le sachent. Où que j’aille, je peux témoigner de ce Dieu génial et de l’amour de Jé-

sus-Christ qui est allé jusqu’à mourir sur la croix pour laver nos péchés. Ma vie comprend différentes étapes. Mais toujours et partout, je peux dire aux per-sonnes que je rencontre que l’amour de Jésus leur est destiné personnellement.

Ueli Schopfer

Que ce soit sur les lattes ou en béquilles

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Malgré les accidents de par-cours, Dieu reste le même.

Documents

Dialogue 02/2011 - Mon prochain, mon défi ! - L’importance des relations