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dialogue 12 / 2011 Photo :  Rolf Messerli Soyons porteurs de lumière ! Nouvelles salutistes 7 - 9 Message de Noël de la Générale 7 Noël une occasion rêvée de briller dans l’obscurité 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 12/2011 - Soyons porteurs de lumière !

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Noël – une occasion rêvée de briller dans l’obscurité Nouvelles salutistes Message de Noël de la Générale

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Soyons porteurs de lumière !

Nouvelles salutistes 7 - 9

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Noël – une occasion rêvée de briller dans l’obscurité 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Partageons la lumière que nous avons

Les fenêtres s’illuminent, les rues se parent de guirlandes aux mille éclats. Au cœur des nuits qui s’allongent et des tempéra-tures qui chutent, ces quelques décora-tions me réjouissent chaque année. Il faut avouer qu’un peu de lumière dans toute cette obscurité, ça fait du bien !

C’est fou comme un petit rien peut par-fois nous égayer. Et pourtant, une lumière bien plus consistante brille en moi. Car Christ est la lumière du monde ! Alors si une simple étoile de LED arrive à dessi-ner un sourire sur mes lèvres, imaginez ce que provoquera la lumière du Christ si je la partage !

Cette période précédant Noël est une période un peu spéciale de l’année, et je pense, une opportunité particulière pour nous, chrétiens, de partager cette lumière qui illumine nos cœurs. Car ce n’est pas une simple lumière d’apparat. C’est un feu qui réchauffe corps, âme et esprit.

Sébastien Goetschmann

Courrier des lecteursConcerne : Dialogue 10, article de Mar-tin Künzi « L’égoïsme a du bon, lorsqu’il peut servir à son prochain »

A quelle date est sortie cette dernière tra-duction biblique ?

Bonnes actions et petits gestes positifs contribuent à rendre le monde meilleur ! De plus ... publiez-les sur Facebook et vous aurez le sentiment extraordinaire de vous sentir bien et d’appartenir à une com-munauté d’utilisateurs ...

La version des béatitudes nous enseigne dans Matt. 6 : 1–4 : « Gardez-vous de pra-tiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus, autrement vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux ... Mais quand tu fais

l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton au-mône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »

Quelle place donnons-nous à Dieu dans cette démarche ? Ne devrions-nous pas mettre plus de délicatesse dans notre manière de donner et de faire le bien à d’autres, pour que cela passe inaperçu ici-bas ? Car quand viendra le jour où chacun recevra sa récompense, si nous avons dé-jà reçu les louanges des hommes, nous risquerions bien de perdre celle de notre Père. Et quelle perte ! Car ce que nous recevons des hommes passe ... mais ce que nous recevons de Dieu dure éternel-lement.

Simone Bonnevaux-Anders, Poste d’Orbe

Concerne : Dialogue 11, article « Pion-nière en Haïti »

Suite à l’article paru en novembre sur Haï-ti, nous nous devons, au nom de nos pa-rents, de réagir sur le terme « pionnière ». Les Commissaires Jacques et Verena Eg-ger, ont commencé l’œuvre de l’Armée du Salut en Haïti début 1950.

Nous sommes témoins de l’immense tra-vail divers et varié accompli sans relâche, jusqu’à leur transfert en septembre 1969. Le Collège Verena était en fin de construc-tion à cette date-là et ce sont les ensei-gnants et élèves qui ont insisté pour don-ner à l’école le prénom de « leur » maman, notre maman Verena.

Lors de leur départ, il y avait plusieurs écoles qui fonctionnaient dans tout le pays. Des 1967, plusieurs jeunes ont pu suivre la formation d’instituteur à l’école de Frère de l’église méthodiste, dirigée par des Suisses.

Dès 1966, cinq bénévoles suisses sont ve-nus travailler en Haïti. Nous n’avons pas besoin de détailler tout le travail accompli par nos parents, ils n’ont jamais cherché à se mettre en avant. Simplement, par res-pect pour eux, parlez plutôt de « continua-tion » de leur travail, déjà bien développé.

Pierrette Hedberg et Heidi Egger

Tournée « International Staff Band »

26 avril 2012 à Morges (VD), 27 avril 2012 à Wil (SG), 28 avril 2012 concert de gala à Kirchberg (BE)

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La collecte des marmites à domicileLa collecte des marmites en ligne nous a déjà permis de voir de quelle manière nous pouvions motiver les groupes cibles plus jeunes. C’est ce qui nous a incités à renou-veler l’expérience cette année.

Le don de chansonsL’idée du don de chansons, qui avait été lancée l’année dernière, sera reprise cette année. Au lieu de stars de la musique, ce seront des personnes qui, dans la rue ou sur Facebook, seront encouragées à faire don de leur chanson à l’Armée du Salut.

Nous vous remercions de nous aider sur place et de prier pour que des personnes puissent être touchées. Vous trouverez des informations supplémentaires sur :www.armeedusalut.ch

Christoph Bitter, Responsable du FundraisingMartin Künzi, Chef du Département

Marketing et Communication

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Le livret de chantsChaque année, l’Armée du Salut doit ga-gner 20 000 nouveaux donateurs pour que son carnet d’adresses de donateurs ne désemplisse pas. C’est pourquoi elle teste la publicité non adressée. Avec le « livret de chants », composé de quatre chants connus, l’Armée du Salut veut à la fois promouvoir les chansons de Noël et gagner de nouvelles adresses pour sa base de données de donateurs. Les livrets seront distribués à 100 000 ménages pré-alablement sélectionnés et seront accom-pagnés d’une information sur les activités de l’Armée du Salut et d’un bulletin de ver-sement.

L’union fait la force !

De vous à moi

« Tu es beau »

Un chant que la cho-rale féminine de Zu-rich Central a chanté m’a interpellé :

« Tu es beau à mes yeux, ne change rien. Tu es beau à mes yeux, tu es mon enfant, mon enfant

bien-aimé. Tu es beau à mes yeux : Mon amour rend aveugle … »

Pas de crème de nuit ou de jour, pas de fond de teint ou de maquillage parce que je le vaux bien : je suis simplement beau par l’amour de Dieu, parce qu’Il le veut ainsi.

Je n’ai pas besoin de copier un idéal de beauté, mais je peux être comme je suis. Comme Dieu m’a créé. Une vie dessinée par l’amour de Dieu est belle. Cet amour nous est offert à tous.

Ces semaines, nous pensons à nouveau tout particulièrement à cette vérité. Ce ne sont pas des cadeaux grands et chers qui font la beauté qui est évoquée, mais notre relation personnelle avec Jésus-Christ.

Peut-être que vous faites aussi partie de ceux qui n’aiment pas être photographiés parce que vous ne vous trouvez pas assez beau. Je peux le comprendre, il y a tou-jours une raison quelconque de ne pas se trouver assez joli.

Et pourtant, Dieu nous aime comme nous sommes, sans artifices, au naturel. C’est aussi pour cela que Jésus est venu sur cette terre, pour que quiconque croit en lui ait la vie éternelle (Jean 3 : 16).

« Tu es beau à mes yeux, ne change rien. »Je vous souhaite de tout cœur une période de l’Avent joyeuse et détendue, ainsi que de passer des fêtes bonnes et reposantes. Que le passage à l’année 2012 se fasse sans tensions ; que cette nouvelle année soit bénie ! Joyeux Noël !

Commissaire Franz Boschung, Chef de [email protected]

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Voici notre campagne de Noël 2011.

Le Département Marketing et Communi-cation lance une campagne de Noël de grande envergure parallèlement à la col-lecte de Noël. Cela permet de récolter des millions de francs pour ceux qui sont dans le besoin ainsi que de marquer une pré-sence visible. Alors que jusqu’à présent, ces éléments de la campagne de Noël étaient organisés séparément, nous par-viendrons pour la première fois à mieux les coordonner les uns avec les autres. La thématique que nous mettons en évidence est qu’un coup du destin peut bouleverser une vie.

Le mailing de NoëlDans le mailing de Noël, nous racontons l’histoire d’Alex Mettier, qui a souffert d’une méningite après s’être fait mordre par une tique. Grâce à l’Armée du Salut, il a pu re-prendre pied et trouver une perspective dans sa vie.

Campagne d’affichageCette année, nous misons sur des affiches plutôt que sur des spots télévisés. A Berne et à Bâle, elles sont aussi suspendues dans les bus et les trams. Trois sujets mon-trent à quel point un coup du destin peut transformer une personne. Nous montrons aussi quel potentiel se cache dans la per-sonne « négligée ».

Les affiches « choc » sensibilisent pour l'œuvre de l'Armée du Salut

Chanter et ainsi faire du bien.

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Dossier – Soyons porteurs de lumière !

Physiquement, la lumière n’est rien d’autre que le résultat d’un rayonnement électro-magnétique visible par l’œil humain. On retrouve dans la Bible bien des mots qui ont servi d’illustration pour tenter de com-prendre les « attributs » et le « caractère » d’un Dieu et d’un Royaume invisibles, par exemple : les montagnes, le feu, l’eau, le vent, etc.

On pourrait aussi citer tous les objets cou-rants utilisés par les auteurs bibliques et même par Jésus, pour décrire des vérités spirituelles : la porte, le pain, la vigne, le vin, l’or, le vase, la maison, etc. Le sens de tels mots est encore compréhensible au-jourd’hui, mais d’autres images sont moins parlantes au 21ème siècle, tel le fléau, le joug, la flèche – ou le trait – et même la croix.

Une image forteSi la Bible avait été rédigée aujourd’hui, on y trouverait peut-être des termes comme GPS, téléphone, PC, Internet, satellite ou missile. L’avantage avec la lumière, c’est qu’elle est encore bien compréhensible, mais il est important d’en saisir le sens et de prendre conscience de la signification limitée (bornée) d’un symbole.

Créée par DieuLa lumière, comme toute loi et dimension physiques, a été créée par Dieu et ceci, avant même le soleil et les étoiles. Peu de choses créées sont plus extraordinaires que la lumière. Elle est essentielle à la vie, à la croissance, à la connaissance, aux né-cessités de l’existence, à la purification, au confort et à la joie.

Il n’est pas étonnant, par conséquent, que la lumière ait exercé une influence si vaste sur l’imagination de l’homme, conduisant celui-ci jusqu’à son adoration. Du néoli-thique à la Grèce antique, on lui attribue des vertus surnaturelles. Et comme valeur symbolique, elle sillonne toute l’histoire de l’humanité. Elle illustre la vérité, la connais-sance, la sagesse.

Même dans l’histoire de l’Eglise, au delà du symbole, on attribuera à la lumière une dimension quasi mythique et spirituelle. La théologie de la lumière, qui inspirera la construction des cathédrales au 12ème siècle, en est un des exemples. Lorsque la lumière du ciel physique passe à travers les vitraux, elle se charge d’une manifes-tation divine. Les vitraux sont chargés de transformer la lumière physique en lumière divine, autrement dit de faire entrer la pré-sence divine dans l’église.

Dieu est lumièreDans la Bible, la lumière est l’image du Dieu trinitaire. Les théophanies sont sou-vent très lumineuses. Nous pouvons alors associer à cette lumière l’ensemble de ses attributs (spirituels et physiques). « Dieu est lumière et il n'y a aucune trace de té-nèbres en lui » (1 Jean 1 : 5). Il en est ainsi de Jésus, il l’affirme lui-même : « Je suis la lumière du monde » (Jean 8 : 12). A la Pentecôte, la dispensation du Saint-Es-prit se manifeste par des langues de feu (Actes 2 : 3). Pas étonnant donc que la Pa-role elle-même soit décrite par le psalmiste comme une lampe à ses pieds et une lu-mière sur son sentier (Psaumes 119 : 105).

Certains auteurs bibliques y sont très sen-sibles, en particulier Esaïe et Jean. L’utili-sation qu’en fait Jean dans son prologue en relation avec le récit de la création est grandiose (Jean 1). Il écrit notamment : « La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée ».

La lumière n’est visible, donc utile, que si l’on regarde sa source ou l’objet qui la capte. Un ciel dépourvu d’atmosphère comme sur la lune, même inondé par le rayonnement solaire, reste noir. Les chré-tiens sont ainsi tous appelés à saisir cette lumière et à la rendre visible au monde : « Vous êtes la lumière du monde. » (Mat. 5 : 14). Mais qu’en aucun cas, l’image ne prenne la place du modèle.

Pascal Donzé

Pour le chrétien, la lumière fait partie du langage courant au même titre que l’amour, la foi, le pardon, l’Evangile ou même Dieu et Jésus. Ce mot est tellement habituel, qu’on oublie parfois qu’il n’est qu’une image.

La lumière, « simple » phénomène physique, mais superbe symbole

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Les chrétiens sont appelés à rendre visible la lumière de Dieu au monde (sur la photo : commissaire Franz Boschung).

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Plus de 500 invités participent chaque année à la fête.

Dossier – Soyons porteurs de lumière !

Ils attendent la fête : malgré le froid, les premiers invités se tiennent déjà devant le portail principal de la maison paroissiale de Wipkingen à 14 heures. Les nouveaux ve-nus se saluent d’une poignée de main ou se donnent une tape amicale sur l’épaule. On se connaît, la plupart ne sont pas ici pour la première fois. Leur point commun : leur budget ne leur permet pas de faire des folies.

C’est pourquoi chacune des personnes présentes a reçu de la part du Bureau so-cial de l’Armée du Salut une invitation pour la grande fête de Noël, qui a lieu ici le deu-xième samedi de décembre. A l’intérieur, derrière les portes encore fermées, des personnes venues aider, portant l’uniforme de l’Armée du Salut ou des habits de tra-vail bleus et blancs, vont et viennent dans les couloirs et les escaliers, s’activant pour mettre la main aux derniers préparatifs.

A 14h30, le moment est arrivé, les portes s’ouvrent et la foule s’engouffre à l’intérieur comme par le chas d’une aiguille. Ceux qui le veulent laissent leur manteau au ves-tiaire, puis ils montent au premier étage et entrent dans la grande salle, où les ran-

gées de tables sont décorées de manière festive. Çà et là, les invités qui se connais-sent de fêtes précédentes ou de leur quar-tier se font un signe de la main. Ceux qui sont là pour la première fois s’émerveillent devant l’ambiance annonciatrice de Noël que crée la lumière des bougies, devant la tourte de Forêt-Noire soigneusement placée, les sandwichs, les mandarines, les cacahuètes et le chocolat. Les colla-borateurs de l’Armée du Salut les aident à trouver une place où ils se sentent bien.

Bougies et chants de Noël« Bonjour, est-ce que vous avez une place à l’avant de la table pour moi et mon chien ? », demande un homme âgé à un placeur. Normalement, les chiens sont in-terdits, mais une exception sera faite car il s’agit d’un chien d’aveugle. L’homme prend place près du sapin de Noël, où il peut sentir les branches et la lumière des bougies, salue ses voisins de table et écoute les accords de la fanfare du Poste de Zurich Central, qui joue des chants de Noël sur la scène. Entre-temps, à 15 heures, la salle s’est remplie de 540 invi-tés, l’équipe chargée du service propose du thé, le Chef de la Division zurichoise de l’Armée du Salut accueille toutes les per-sonnes présentes et leur souhaite une fête pleine de bénédictions.

Pendant une heure et demie, les invités profitent d’être ensemble et de passer un moment convivial, écoutent la fanfare, la chorale, les chants du groupe d’enfants et le culte. Entre les différents moments du programme, ils discutent avec leurs voi-sins de table. A la fin, ils sont nombreux à donner de la voix pour chanter ensemble « O nuit bienveillante ».

« Je reviens si je suis encore en vie »Après la prière de bénédiction et l’annonce que chaque invité peut aller échanger le bon qu’il a reçu avec son invitation au ves-tiaire contre un paquet-cadeau, la salle se vide rapidement. Près de la porte de

sortie, on peut sentir le bonheur et la reconnais-sance. Nombreux sont ceux qui disent : « Merci beaucoup pour cette jolie fête ». Une femme âgée dit : « Je reviendrai vo-lontiers l’année prochaine si je suis encore en vie », et un homme à l’accent étranger dit : « Pour moi, il y a chaque année une seule vraie fête de Noël : celle-ci, à Wipkingen. Mille mercis. »

Reinhard Lässig

Apporter la lumière à WipkingenNoël arrive : il est temps d’acheter des cadeaux. Mais les moins fortunés vivent souvent cette période différemment. L’argent leur suffit en effet juste pour le nécessaire. Eux aussi peuvent ressentir l’esprit de Noël lors de la grande fête de Noël de l’Armée du Salut de Zurich.

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« O nuit bienveillante (en allemand: Oh du Fröhliche) » semble être un écho lointain pour certains. Mais à Wipkingen, c'est Noël pour eux.

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Il suffit d’actionner l’interrupteur

Tout au fond de la nuit de l’Univers, il pa-raît qu’il y a une lumière qui intrigue plus d’un scientifique. Ils l’ont dénommée « lu-mière fossile » car c’est la lumière la plus ancienne jamais émise par l’Univers (13 milliards d’années !) « Pour les esprits re-ligieux, voir cette image saisissante, c’est comme voir le visage de Dieu » (propos exprimés par des scientifiques de renom, sélectionnés dans le livre « le visage de Dieu », écrit par les frères Bogdanov).

L’Univers repose bien sur des lois phy-siques dont l’origine semble curieuse-ment située « en dehors » de notre réalité. Aussi, pour avoir quelques chances de comprendre comment l’Univers est ap-paru, nous devons admettre que les lois elles-mêmes ont un caractère abstrait, intemporel, éternel. Einstein lui-même avoua en 1936 que : « Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront un jour par comprendre qu’un es-prit se manifeste dans les lois de l’Univers, un Esprit immensément supérieur à celui de l’homme. » Ceci en réponse à la lettre d’un enfant qui lui demandait s’il croyait en Dieu.

Environ 760 ans avant la naissance de Christ, le prophète Esaïe annonce une lumière : Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière » (Esaïe 9 : 1) ... lumière qui existe depuis le commencement des temps, mais que per-sonne n’avait jamais vue : « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue » (Jean 1 : 10).

Pendant que Planck (satellite de l’obser-vatoire de l’Agence spaciale européenne) tourne en dessus de nos têtes, pour me-surer la longueur du corridor de l’Univers, il serait dommage que les observateurs pas-sent à côté de la véritable lumière.

Cela ne fait pas partie du plan de Dieu de laisser le monde dans les ténèbres. Christ a bravé l’obscurité en payant de sa vie pour que nous ayons la lumière éternelle, infinie. « C’était la véritable lumière, qui en venant dans le monde éclaire tout homme ... à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jean 1 : 12).

Jésus dit encore aux foules qui le sui-

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vaient : « Moi je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8 : 12).

Dieu nous a laissé un interrupteur, Sa Parole. Il suffit de l’ouvrir pour y décou-vrir la repentance, le pardon, l’amour du prochain, la paix, le chemin de la résur-rection. Alors, comme l’aveugle-né touché par cette lumière, on pourra dire, « Je sais une chose, j’étais aveugle, maintenant je vois » (Jean 9 : 25). Monique Bürki

De tout temps, l’homme cherche à mesurer la taille de l’Univers, en quête de sa propre ori-gine. Ici, le satellite COBE (Cosmic Background Explorer) a photographié le rayonnement fos-sile, la plus ancienne source de lumière connue.

Vous est-il aussi arrivé de chercher un interrupteur à tâtons dans la nuit ? Mieux vaut que le corridor ne soit pas trop long et qu’il n’y ait pas d’obstacles sur votre trajectoire ! Quel soulagement lorsque la lumière est enfin là !

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être ca-chée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. » (Mat. 5 : 14–15). Ainsi, nous qui avons reçu Christ dans nos vies, nous possédons la lumière et la vé-rité en nous. Cet éclat ne saurait être uti-lisé égoïstement pour éclairer uniquement notre propre chemin.

Et quelle plus belle opportunité que ce temps de l’Avent, qui annonce la venue sur terre de la véritable lumière, pour répandre l’amour, la joie et la paix du Tout-Puissant ? Se mettre à disposition de son prochain

durant cette période de froid et de nuit hi-vernale est un premier pas pour illuminer son visage. Offrir un repas à ceux dans le besoin, leur proposer, peut-être, un endroit où reprendre des forces autour d’un feu sont des gestes plus que louables. Mais je crois que cela ne suffit pas.

La seule et unique lumière qui réchauffe non seulement les corps, mais aussi les cœurs et les âmes, c’est le Christ. Et nous qui connaissons cette vérité, n’avons pas le droit de la cacher au monde.

Dieu nous demande certes d’êtres bons, de protéger la veuve et l’orphelin, mais il nous demande aussi de partager la Bonne Nouvelle. Et je crois que l’un ne va pas sans l’autre. Etre des porteurs de lumière en ces temps de Noël, c’est avant tout être des témoins vivants du Christ.

Sébastien Goetschmann

Ne mettez pas la lampe sous le boisseau !

Cette vieille expression figurative exprime l’idée qu’il ne faut pas ca-cher la vérité aux hommes ou refuser de les éclairer.

Comme les sentinelles allumaient un feu sur les hauteurs pour avertir du danger, nous devons éclairer le monde sur les dangers du diable.

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Message de Noël 2011 : Pour un temps comme celui-ci

Un élément de réponse nous est donné par deux groupes qui jouent un rôle important dans cette histoire : les bergers et les mages. On les a souvent mis en parallèle, en in-sistant sur les contrastes, diffé-

rences d’instruction, de métier, de cadres religieux. Pourtant, ce qui me touche au-jourd’hui, c’est ce qu’ils ont en commun.

Ce sont des hommes qui réfléchissent. Les mages étudient le mouvement des astres, en quête de signes ; les bergers ont tout le temps, durant leurs longues nuits de veille, de penser à leur pays occupé, et de s’interroger sur la venue du Messie promis. Il y avait certainement comme une attente – quelque chose allait arriver – devait arriver – qui amènerait enfin la paix. Ce genre de réflexion peut-il faire place à l’espoir ? Je le pense.

Bergers et mages vont connaître une in-tervention divine – une révélation. Pour les bergers, c’est un ange qui leur annonce la naissance du Sauveur du monde. Les mages quant à eux découvrent une étoile qui va les guider jusqu’au Christ enfant. Ces deux groupes d’hommes, si différents, réagissent à l’événement extraordinaire ; ils sortent de leur routine, et se mettent en route. Les uns et les autres prennent au sérieux les signes qui leur sont donnés. Et si un acte de foi est nécessaire, ils le font.

Dieu ne déçoit jamais. Bergers et mages vont trouver tout ce qui leur a été annoncé. Le Seigneur, le Sauveur est né. Et que ce soit en contemplant le bébé de la crèche ou en offrant leurs cadeaux, bergers et mages voient en cet enfant le visage de Dieu, le visage de l’amour, le Sauveur du monde.

L’année écoulée a été particulièrement perturbée par diverses catastrophes na-turelles, crises économiques et politiques. Tant et si bien que la réflexion sur la marche du monde, voire sur notre avenir propre, pourrait nous pousser au désespoir. Mais

En quoi cette histoire de Noël a-t-elle quelque chose à nous dire au 21ème siècle ? On la célèbre chaque année avec force chants, sapins, guirlandes, ... mais que peut signifier la naissance de Jésus pour notre temps ? Cette histoire date de plus de deux mille ans. En quoi peut-elle nous rejoindre ?

Noël nous parle d’espérance, tout comme il y a deux mille ans. Jésus n’est pas seule-ment venu, il a vécu, et il est mort, pour le monde. Et il est vivant aujourd’hui ! Ce qui nous permet d’espérer.

Nous ne verrons peut-être pas d’ange pour Noël, et il n’y aura sans doute pas d’étoile pour nous guider. Mais Dieu saura bien nous rejoindre de manière repérable, comme il l’a fait pour les bergers et les mages. Nous pouvons conclure que ce n’est que « l’esprit de Noël », mais c’est Dieu qui se fait connaître à nous. Notre réaction sera affaire de foi – saurons-nous « quitter nos champs, ou partir et suivre l’étoile » ? Et si nous nous mettons effecti-vement « en route » pour chercher le Dieu qui nous cherche, nous découvrirons – comme les bergers et les mages – qu’il est bien réel.

Il est amour. Nous sommes aimés. Le Sauveur du monde est venu sur terre il y a bien des années, mais ils nous rejoint, aujourd’hui, vous et moi.

Générale Linda Bond

A vos instruments pour « Songwriter 2012 »Le « Songwriter 2012 » a commencé avec succès, samedi 12 novembre 2011.

Les 20 participants ont vécu une journée remplie d’enseignement et d’inspiration avec l’auteur britannique renommé Noel Richards.

Dès les premiers instants, on a senti

qu’avec Noel Richards nous avions un in-vité qui a la maîtrise des fondements de l’écriture des chants. Il a parlé des notions de base et des sources d’inspiration d’un auteur chrétien.

Voici ce qu’en dit un participant : « Cette journée m’a été bénéfique. Noel Richards a transmis des conseils pratiques et réa-lisables pour la composition de chants, qu’il a lui-même appliqués pendant des années. C’était très concret et détaillé. J’ai pu prendre de nombreuses bonnes idées et je suis motivé à en faire quelque chose. Merci aux organisateurs ! »

Après ce début avec succès, nous nous réjouissons du prochain événement : les « Working Days » en mars et en juin avec Rolf Schneider.

Micael Dikantsa

Le Music & Gospel Arts a éga-lement lancé un concours. Dans les mois suivants, nous voulons encourager tous les auteurs existants et en herbe à écrire des chants et à les peau-finer lors des « Working Days » et, avant tout, à nous les en-voyer. La récompense pour les gagnants sera la participation à un grand concert qui sera en-suite publié sur un DVD.

Vous trouverez plus d’informa-tions sur notre site internet.

www.gospelarts.chNoel Richards a donné des astuces pratiques et de grandes valeurs pour le public.

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Echos

Est-ce que la prière est vraiment utile ?

Une journée Portes ouvertes réussie au Quartier Général

L’orateur du week-end a débuté avec une approche quelque peu provocatrice, au travers de réflexions piquantes sur la

Le chalet Les Ecureuils, aux Rasses, a accueilli quelque 35 jeunes lors du week-end biblique des 5 et 6 novembre. Durant deux jours, le ca-pitaine Pascal Donzé a parcouru les verbes demander-écouter-oser.

MeetYouth

Le vendredi soir précédent le week-end biblique s’est tenue la première rencontre « MeetYouth » avec une quin-zaine de jeunes. Le but de cette réunion entre les différents membres de petits groupes est de dynamiser et de pro-mouvoir la vie de ces petits groupes. Ces derniers ont une vocation plus spi-

Appliqués, les jeunes salutistes sont attentifs aux propos du capitaine Pascal Donzé.

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prière, comme : « Est-ce que cela vaut vraiment la peine de prier, puisque Dieu sait déjà tout ? » ou « Jésus a dit que ses

disciples feraient de plus grandes œuvres que lui. Qu’en est-il ? ». La prière d’écoute a nourri la suite des réflexions et le week-end s’est terminé sur le sujet de la prière de guérison, avec le té-moignage poignant d’un homme ayant expérimenté la puissance de Dieu dans ce domaine.

Sébastien Goetschmann

rituelle (la vie de disciple est mise en avant) que les groupes de jeunes, et les rencontres MeetYouth, qui auront lieu deux fois par an, veulent être une plate-forme de soutien et d’échange au sein de la jeunesse salutiste. L’idée est de permettre aux jeunes salutistes de par-tager leurs expériences et de stimuler leur foi, ainsi que d'encourager d’autres

jeunes à rejoindre un petit groupe exis-tant ou à en créer un dans leur région. A l’heure actuelle, il y a 4 petits groupes. Un à Genève, un à Lausanne, un à Neu-châtel et un à Orbe. Le Poste de Nyon est en réflexion pour mettre sur pied un tel groupe.

Plus d’informations sur www.salvy.ch

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Les prédications étaient agrémentées de moments de louange et de prière.

Samedi 5 novembre, le QG a ouvert ses portes à 144 visiteurs à la Laupenstrasse et quelques 80 personnes à l’Effingerstrasse. Cela faisait de nombreuses années que le Quartier Général n’avait plus organisé pareille manifestation. La Direction est donc encouragée par les résultats et les réactions obtenus.

De 10h à 16h, les gens étaient invités à en-trer dans le Quartier Général et à profiter des différentes présentations de chaque Département.

En plus des présentations et des animations, le personnel du Quartier Général avait préparé de quoi combler les petites faims.

Le service des prisons et le service de re-cherche présentent leur travail dans leur bu-reau à l’Effingerstrasse. Les visiteurs ont pu poser toutes leurs questions.

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Elle est devenue salutiste à 92 ans

Cette dame de 102 ans, soldat de l’Armée du Salut depuis dix ans, a accepté de me parler un peu de son parcours. Allongée sur son lit, elle me raconte des bribes de sa vie, au rythme de déglutition du drain posé dans sa jambe gauche. Son récit est par-fois entrecoupé de mots allemands ou an-glais et il n’est pas toujours facile d’établir la chronologie de tous ces événements.

C’est que Lydia Schlegel a eu une vie mou-vementée. Née à Bâle le 27 juin 1909, elle a très vite été confrontée à des gens de différentes cultures, dans les pensionnats qu’elle a fréquentés ou lors de ses nom-breux voyages. Cela lui a permis de com-prendre que le partage est un enrichisse-ment. Lors d’un séjour à Londres, elle ira encore plus loin. En entendant parler des slums (sorte de bidonville urbain où vivent les plus pauvres parmi les pauvres), elle décide de combattre la misère humaine et exercera comme travailleuse sociale. Elle s’engagera également tout au long de sa vie dans de nombreuses associations et ministères.

Ce n’est que tardivement que Madame Lydia Schlegel-Riggenbach s’est enga-gée à l’Armée du Salut. En 2001, après la mort de son mari longtemps malade, elle décide de devenir soldat au Poste de Morges, tout en continuant de fréquen-

Mardi 16 août 2011, il est 15 heures, Madame Schlegel m’accueille avec le sourire dans sa petite chambre de l’Unité de soin de l’EMS de la Gracieuse, dans la commune de Lonay. Elle est la salutiste la plus âgée que nous ayons trouvée.

ter régulièrement l’Eglise Allemande de Morges, dont elle est déjà membre. Au-delà de la tristesse de perdre un être cher, c’est un soulagement qu’elle me dit éprou-ver. Dieu l’ayant délivrée de cette respon-sabilité.

Selon le major Luc Peter, officier du Poste lors de son enrôlement, Lydia Schlegel a une foi très profonde qu’elle exprimait de manière exubérante. Elle se sentait vrai-ment salutiste et avait à cœur de venir au Poste et de porter l’uniforme. En tant que doyenne, elle s’est sentie tout de suite cha-leureusement accueillie. Même dans la rue, elle trouvait qu’avec l’uniforme les gens s’approchaient facilement pour demander des conseils ou de l’aide. Aujourd’hui, elle regrette de ne plus pouvoir se rendre aux cultes et se réjouit d’autant plus lorsque le major Bernard Wyttenbach, aumônier des EMS de Morges, donne l’office à la Gra-cieuse, environ une fois par mois.

Malgré les difficultés de santé liées à son âge, elle n’a cessé de me répéter qu’elle a eu une enfance heureuse et bénie, remer-ciant Dieu pour sa présence durant toutes ces années.

Sébastien Goetschmann

Les jeunes s’éclatent au Flon

Lydia Schlegel aime se remémorer d’anciens sou-venirs en feuilletant ses albums de photos.

L’événement qui a eu lieu à la Place de l’Europe à Lausanne est une création ori-ginale de la jeunesse salutiste de Suisse romande. Celle-ci a contacté différents ar-tistes pour produire une série d’interven-tions au Flon. Créée par six charmantes salutistes (Mélissa Robert, Eléonore Egger, Abigaïl Bergmann, Marie Staïesse, Aurore Donzé et Florine Staïesse), l’équipe s’est largement étoffée pour réunir plus de trentes jeunes, avec autant de talents dif-férents, venus de toute la Suisse romande. Ils ont exposé, par leurs interventions ar-tistiques, la force de leurs convictions et l’énergie qui en découle. « Notre but était de montrer que Dieu vit et brûle en nous à travers les talents qu’Il nous a donnés. Exprimer notre passion pour lui et sa pré-sence dans nos vies. Donner une image très vivante et très jeune de la religion et de l’Armée du Salut » , explique Eléonore Egger.

Des t-shirts rouges un peu partout, des sourires et des rires. On danse, on chante, on fait du bruit. C’était la fête au Flon le 22 octobre 2011.

Tout gratos.Avec de nombreux chants, chorégraphies et sketchs, les jeunes ont su interpeller les passants et rassembler une belle foule au-tour de leurs trois séries d’interventions d’environ trois quarts d’heures chacune.

Pour que la fête soit encore plus belle, ces salutistes tenaient « tout gratos » avec de délicieuses pâtisseries, confectionnées par eux-mêmes, des boissons, chaudes et froides, et des barbes à papa pour les grands comme les petits. « C’est trop co-ol ! On sort des églises et on montre aux gens qu’on est entreprenant et qu’on les aime » , s’exclame Valentine Simonin, une des participantes, en offrant des barbes à papa.

Innovants par tradition.Heureux et fiers de l’accueil offert par la population et la presse locale, les jeunes

préparent déjà leurs prochaines séries d’in-terventions avec toujours plus de créativi-té, d’audace et de motivation. « C’est osé, mais c’est bien ! On est une jeunesse un peu folle et vraiment entreprenante » , ex-plique Simon Flückiger, salutiste convain-cu. Ainsi, les jeunes continueront à mélan-ger dans des évenements atypiques l’esprit généreux de l’Eglise salutiste, en associant la foi à des activités utiles et agréables pour la population. Toujours avec ce style décon-tracté et sans prise de tête.

Propos recueillis par Abigaïl Bergmann

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Spectacles de chants, de danses et stand de nourriture et boissons. Tout était offert.

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Nota bene

Agenda des Chefs

Commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :15 décembre : Conseil stratégique, Berne21 – 23 décembre : Collecte des marmites

Lieutenant-colonel Massimo Tursi, Secrétaire en chef :15 décembre : Conseil stratégique, Berne16, 21 et 22 décembre : Collecte des marmites9–10 janvier : Journées de prière Ring-genberg

75 ans13 janvier : Lieutenant-colonel Rodney Bates, Leiernstrasse 21, 3054 Schüpfen15 janvier : Major Walter Kramer-Scre-ta, Gemmistrasse 19, 3604 Thun

70 ans12 janvier : Major Erwin Saugy-Graf, Frauenfelderstrasse 66a, 8570 Weinfelden

Félicitations

Mutations internationales

Au 1er février 2012Les lieutenants-colonels Lindsay et Lynette Rowe, officiers du Territoire Ca-nada et Bermudes, actuellement Secré-taire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des Ministères féminins (MF) pour le Territoire des Caraïbes, devien-dront Chefs territoriaux du Territoire Tan-zanie. Le lieutenant-colonel Lindsay Rowe comme Commandant territorial et la lieute-nante-colonelle Lynette Rowe comme Pré-sidente territoriale des MF, avec promotion au grade de colonel. Ils succèderont aux colonels Hezekiel et Mirriam Mavundla qui se retireront du service actif.

Les lieutenants-colonels Victor et Rose-Marie Leslie, officiers du Territoire USA Ouest, actuellement responsables di-visionnaires de la Division Californie Sud de ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF du Territoire Caraïbes.

Au 1er mars 2012Les lieutenants-colonels Edwin et Sumita Masih, officiers du Territoire du nord de l’Inde, actuellement « Secretary for Business Administration », respective-ment Administratrice associée – Francis Ham Residence du Territoire des Caraïbes, deviendront Secrétaire en chef et Secré-taire territoriale des MF pour le Territoire du centre de l’Inde. Ils succèderont aux lieute-nants-colonels P.T. et Mariamma Abraham qui se retireront du service actif.

ErratumDans le dialogue de novembre, Flo-rence Donzé du Poste de Neuchâtel était annoncée comme jeune soldat, alors qu’elle a bien été enrôlée en tant que soldat.

Sébastien Goetschmann

Les majors Alex et Luz Nesterenko, officiers du Territoire Ouest de l’Amérique du Sud, actuellement Chefs divisionnaires de la Division Pérou de ce même Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respecti-vement Secrétaire territoriale des MF pour le Territoire du Brésil, avec promotion au grade de lieutenant-colonel. Ils succè-deront aux lieutenants-colonels Alfred et Mary Ward, qui retourneront dans leur Ter-ritoire d’origine, celui du sud des USA.

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Vous cherchez des idées originales pour vos cadeaux de Noël. Allez faire un tour au shop de l’Armée du Salut !

CD’s, DVD’s, vêtements, livres et bien d’autres choses encore vous y attendent.

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Détente

Lu pour vous

Médias : quelle (télé) vision ?

Par Pierre-André Léchot et Alain StampEditions FarelISBN - 10 : 2 - 86314 - 332 - 8Prix : 9.–

Ce livre propose une rapide étude du fonctionnement des médias de masse, en prenant l’exemple de la télévision. L’ou-vrage datant de 2006, les statistiques qu’il contient ne sont certes plus actuelles, mais les questions qu’il soulève sont en-core pertinentes aujourd’hui.

Les données 2010 montrent qu’en Suisse romande, nous passons en moyenne 2h40 par jour à regarder la télévision (source : Mediapulse). La consommation de médias accapare la plus grande partie de nos loi-sirs. Et pourtant, si on vous demandait de réfléchir à un souvenir de ces six der-niers mois, auquel vous repensez avec plaisir, peu y inclueront une expérience liée à un média. La question est souvent posée lors de conférences sur l’impact des médias dans la société. Et seuls un à deux pourcents pensent à un souvenir lié à l’utilisation d’un média. Pour la majorité d’entre nous, les bons souvenirs sont liés à des personnes, à des rencontres, à des échanges et non à des expériences mé-diatiques.

Et c’est là que réside l’élément le plus inté-ressant de Médias : quelle (télé)vision ? Il nous invite à prendre nos distances avec les médias et à réfléchir sur notre compor-tement de consommateurs de médias. A quelle fréquence ? Quel type de média ? Pour quel usage ?

Sébastien Goetschmann

SudokuIl faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception.

Solution

Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

Règles du jeu

Après plus de dix ans de planification, le nouveau refuge pour femmes « Maison de lumière » a pu être inauguré. Il est si-tué au même endroit où le travail avec les femmes et enfants battus a commencé il y a 17 ans. Le nouveau bâtiment, qui a la forme d’un atrium, offre protection et sou-tien à 40 femmes et enfants. L’inauguration a été assurée par le Directeur régional et capitaine Andrew Morgan ainsi que par les lieutenants-colonels Roberts, invités d’An-gleterre.

La nouvelle maison de rêveGabi, une des habitantes, trouve la maison « très jolie et chaleureuse ». Elle ajoute : « Nous habitons dans la meilleure mai-son. » Janet est, quant à elle, heureuse de savoir que ses enfants sont « dans un environnement sûr », et Orsolya est ravie : « Nous avons des chambres et des salles de bains individuelles. »

Ce sont des aides financières de Suisse et des Etats-Unis qui ont permis de construire le nouveau bâtiment, concréti-sant ainsi une longue et intensive planifi-cation. Le deuxième point fort a eu lieu le

dimanche au Poste de Lemberg, en pré-sence de camarades et d’amis de toute la Hongrie. Deux nouveaux cadets ont été accueillis : Zoltan et Annabella Bennedék-Cséki. C’est avec joie qu’ils nous ont mon-tré les drapeaux de leur session « les Mes-sagers de la résurrection ». Zoltan a basé son témoignage sur Esaïe 42 : 6–9 « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé ... » Il a renoncé à tout ce qu’il avait pour servir le Seigneur et n’a aucune autre mission que celle d’an-noncer que Jésus vit ! Annabella nous a dit qu’elle était heureuse et en paix quand elle se trouvait là où Dieu voulait qu’elle soit.

Dans un temps de prière commun, les nouveaux cadets ont été remis à Dieu. La prédication du lieutenant-colonel Ro-berts nous a appelés à « considérer toutes choses comme une perte, à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur ». Beaucoup ont en-tendu l’appel à suivre Jésus. Lundi, le dé-licieux repas de midi en commun au foyer pour hommes a permis aux participants de clore dignement ce week-end festif.

Ruth Tschopp

De bonnes nouvelles de Hongrie

Pendant le week-end du 16 au 19 septembre 2011, l’Armée du Salut en Hongrie a pu célébrer plusieurs heureux événements.

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Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef Marketing et communication), Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

Faut-il absolument courir après ses rêves ? Le rêve que j’ai vient-il de Dieu ? Est-ce que nos rêves se réalisent forcément ?

L’univers du rêve et de ses interprétations est compliqué. Le prochain dialogue ten-tera d’éclaircir quelque peu la situation.

Rédaction

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Un rêve ne se réalise jamais !

« Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean8:12

Dialoguer avec Dieu

Adorez le roi !

« Dieu est le roi de toute la terre ! » (Psaume 47 : 8).

Lorsque nous prions YHWH Melech (le roi), nous nous adressons au Dieu qui veille sur l’ensemble de la terre et qui viendra un jour dans la gloire, afin de bâtir un royaume éternel de paix et de justice.

En attendant le retour du roi, nous vou-lons étendre le royaume en proclamant la bonne nouvelle, en servant les plus pauvres et en nous engageant en faveur des exclus. Nous voulons permettre que les valeurs du royaume se reflètent au travers de nous : au travers de notre manière de penser, d’agir et de prier. En attendant ce grand jour de notre Sei-gneur, nous nous agenouillons, nous adorons notre roi et Seigneur éternel !

« Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! » (1 Timo-thée 1 : 17).

Major Heidi Knecht

J’ai aperçu devant un garage un panneau qui représentait le Christ et la phrase « Jésus est venu et il reviendra ». Dans la semi obscurité de l’entrée, je vis un homme d’âge moyen en survêtement s’approcher de moi et je lui de-mandai de bien vouloir me raconter le sens de ce panneau.

Il y avait plusieurs années de cela, Bala était marié et père de deux enfants. Sa vie fut chamboulée lorsque son épouse le délaissa et emmena les enfants avec elle.

Bala ne trouva plus la force de rentrer chez lui, il ne voulait qu’une chose, c’était que sa famille revienne. C’est ainsi que pendant un an et demi il habita dans une remorque garée sur la place de son garage.

Un soir où il avait travaillé plus que d’habi-tude, il était très triste. Bala, ému, me montre la porte de son petit bureau : « Un soir, Jésus

est venu ici, il m’a rendu visite. Il est rentré, s’est assis à côté de moi. Il a posé sa main droite sur mon cœur et a pleuré. Il a pleuré longtemps. Vous savez, là j’ai senti un im-mense, indescriptible amour. Ça a changé ma vie. Jésus est devenu mon ami. »

« Jésus est venu et il reviendra. » La phrase prend une nouvelle dimension. Il a rendu à visite à Bala Christ est vraiment vivant !

Gabrielle Keller

« Jésus m’a rendu visite » P

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Si vous vous sentez abandonnés, Jésus est proche. Il veut vous consoler.