19
Orange partenaire des territoires dialogues juin 2015 #69 07 Enjeux La French Tech, une marque d’avenir 06 Vision stratégique Essentiels 2020, le nouveau plan stratégique d’Orange 17 Tendances Une offre globale en immeuble intelligent “Donner envie à des investisseurs étrangers d’investir dans des métropoles françaises.” Jean-Luc Moudenc, président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF) et maire de Toulouse. 09 Nathalie Boulanger, directrice d’Orange Start-up Écosystème 12 David Monteau, directeur de la Mission French Tech au ministère de l’Économie 14 Gilbert Annette, maire de Saint-Denis de La Réunion

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Orange partenaire des territoires

dialoguesjuin 2015

#69

07 Enjeux

La French Tech, une marque d’avenir

06Vision stratégiqueEssentiels 2020, le nouveau plan stratégique d’Orange

17TendancesUne offre globale en immeuble intelligent

“Donner envie à des investisseurs

étrangers d’investir dans des

métropoles françaises.”Jean-Luc Moudenc,

président de l’Association des Maires

des Grandes Villes de France (AMGVF)

et maire de Toulouse.

09Nathalie Boulanger, directrice d’Orange Start-up Écosystème

12David Monteau,directeur de la Mission French Tech au ministère de l’Économie

14Gilbert Annette,maire de Saint-Denis de La Réunion

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De nous à vous

02

/// Sommaire

N’hésitez pas à nous faire part de vos questions et à partager vos réactions sur les sujets abordés dans ce numéro.

e-mail : [email protected]

/// De nous à vous

Le programme Essentiels 2020, présenté par Stéphane Richard,

Président-Directeur Général d’Orange, en mars, traduit la volonté

de vous connecter à ce qui est essentiel. Nos objectifs ?

Offrir une connectivité enrichie sur nos réseaux, réinventer

la relation client, construire un nouveau modèle d’employeur

digital et humain, accompagner la transformation de nos clients

business et se diversifier en capitalisant sur les actifs.

C’est dans cette démarche que s’inscrit dialogues.

À présent disponible en ligne, votre magazine se digitalise

pour vous suivre partout ! Sur votre ordinateur, tablette

ou smartphone, rendez-vous sur dialogues.orange.com

et suivez toutes les actualités d’Orange en France.

À partir de septembre, retrouvez également les initiatives

numériques lancées sur votre région.

Votre magazine se digitalise

03Coopérations - Avec l’Afpa, digitaliser la formation

professionnelle des adultes

06Éclairage - Essentiels 2020, le nouveau

plan stratégique d’Orange

07EnjeuxLa French Tech, une marque d’avenir- Lancée en 2013 à l’initiative du

gouvernement, la marque French Tech est déjà devenue l’emblème des acteurs français de la scène tech. Associée à une démarche de labellisation, “Métropole French Tech”, elle vise à favoriser l’émergence de start-up. Retour sur ses enjeux pour les territoires avec Jean-Luc Moudenc, président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF) et maire de Toulouse, l’une des villes labellisées.

13Paroles d’élus :« Le numérique, outil de la réussite scolaire »

14Solutions- Le FttH fait son entrée à Saint-Denis

de La Réunion- Orange simplifie le stationnement- La Montée en débit gagne des territoires

17Tendances- Une offre globale en immeuble intelligent- Digital Society Forum, une réflexion

participative- La télémédecine poursuit son essor

en Bretagne

http://dialogues.orange.com

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Coopérations

03

Avec l’Afpa, digitaliser la formation professionnelle des adultes

/// Formation

Orange et l’Afpa (Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) ont signé fin février une convention de partenariat de cinq ans. Son ambition ? Contribuer à la transformation digitale de la formation continue, grâce à la mise en commun des compétences des deux partenaires.

L e partenariat annoncé le 23 février dernier entre Orange et l’Afpa intervient dans le cadre

de la réforme de la formation professionnelle entrée en vigueur le 1er janvier, et du développement par l’Afpa d’une nouvelle offre pédagogique, personnalisée et multimodale. Celle-ci permet d’alterner des modules en présentiel et à distance, mettant ainsi l’e-learning au centre de sa stratégie.

Trois axes pour un partenariatLe premier axe du partenariat concerne le développement et l’hébergement par Orange Business Services d’une plateforme d’e-learning intégrant une solution de classe virtuelle (contenus audio et vidéo), la possibilité de partage de document et d’écran, des fonctionnalités de chat, de prise de notes et de quiz. Elle sera disponible à l’été 2015 via un portail accessible depuis un ordinateur ou une tablette.Deuxième axe : l’élaboration

de réponses communes aux besoins de formation à distance des entreprises, à commencer par les secteurs du BTP et de l’industrie, ainsi que les entreprises ayant des besoins de formation à l’international.Enfin, il est prévu de nouvelles formations Afpa pour les salariés d’Orange, avec pour objectif de développer des modules dédiés aux métiers du numérique.À terme, les deux partenaires envisagent de renforcer leur collaboration via, par

exemple, le développement d’une série de MOOCs sur les métiers du digital, à destination du grand public et sous forme de social learning.

“Nous sommes ravis d’accompagner l’Afpa dans sa transformation digitale et de la soutenir dans le rôle moteur qu’elle joue sur le secteur de

la formation professionnelle. Nous sommes convaincus que les nouvelles technologies et les nouvelles formes d’apprentissage qu’elles permettent ont beaucoup à apporter aux entreprises qui cherchent à faire évoluer les dispositifs de formation à destination de leurs collaborateurs. En tant qu’opérateur et intégrateur de services numériques, nous avons l’expertise requise pour les accompagner dans cette évolution aux côtés de l’Afpa.”

Thierry Bonhomme, directeur exécutif d’Orange Business Services

“Ce partenariat constitue un tournant historique pour l’Afpa ! L’expertise d’Orange Business Services va nous permettre de concrétiser notre stratégie

d’innovation pour former davantage de personnes de manière multimodale, personnalisée et qualitative. Les formateurs vont être aidés dans leur quotidien et les personnes isolées géographiquement auront un meilleur accès à la formation. Nous allons conjuguer nos forces au service des entreprises et des territoires, pour développer les compétences dont ils ont besoin, en tenant compte des acquis de chacun.”

Yves Barou, président de l’Afpa

“Dans cette dynamique de dématérialisation des espaces d’apprentissages, un apprenti pourra se connecter à un Campus virtuel, via un avatar, et y suivre un cours de son

choix dans la matière de son choix, ou encore échanger avec d’autres apprenants également connectés. Nos études montrent l’importance du temps passé par nos apprentis sur leurs smartphone, tablette et ordinateur. Ces supports font partie de leur quotidien et leur culture devient numérique. Il est donc tout à fait normal que nous investissions cet espace. Notre démarche s’étend sur toute la région PACA et se développe également en Corse du Sud dans le cadre d’un partenariat.”

Vanessa Raguet, directrice du campus d’Avignon URMA PACA

/// En perspective

Orange a lancé en 2014 sa propre plateforme de “social learning”, Solerni.org. Elle propose déjà quatre MOOCs (Massive Online Open Course), gratuits et ouverts à tous : “Décoder le code”, “Devenir Web conseiller(ère)”, “L’impressionnisme” (avec la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais) et “Le digital, vivons-le ensemble”.

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/// En bref

Orange a signé coup sur coup deux conventions FttH (Fiber to the Home) dans le cadre du Plan France Très Haut Débit.

La première, signée le 3 février 2015 à la mairie de Mende, est la toute première convention FttH à intervenir en Languedoc-Roussillon. Elle vise à déployer

la fibre optique d’ici au 31 décembre 2020 dans tous les logements et locaux à usage professionnel de la Communauté de communes Cœur de Lozère – regroupant Mende, Badaroux, Le Born et Pelouse –, à partir d’investissements sur fonds propres d’Orange. La seconde, signée à Angers le 24 février 2015, prévoit, quant à elle, le déploiement de la fibre optique dans 13 500 logements de l’organisme d’HLM répartis sur 27 communes de l’agglomération angevine. À partir de début 2016, ce déploiement sera étendu à 20 500 nouveaux foyers.Ces deux conventions témoignent de l’ambition

d’Orange, qui est de déployer la fibre dans 3 600 communes et de passer à 20 millions de logements raccordables d’ici 2022. Dans le cadre de son plan stratégique « Essentiels2020 », Orange va investir 3 milliards d’euros sur la fibre optique en France. Un pari qui repose sur une coopération étroite entre Orange, l’opérateur déployant le réseau FttH, et les acteurs publics, au premier rang desquels les collectivités territoriales et les signataires des conventions.

Collecte de mobiles usagés par les lycéens de Beaune

Plus de 1 700 mobiles usagés ont été récoltés par les élèves du lycée Marey de Beaune au bénéfice de la filière solidaire d’Orange en partenariat avec Emmaüs International.

C’est un record inédit qui a été établi par les élèves du lycée Marey de Beaune. Les lycéens s’étaient en effet donné pour objectif de récolter 1 000 mobiles, la collecte a dépassé leurs espérances. En deux mois à peine (du 3 décembre au 30 janvier derniers), 1 729 mobiles usagés ont été récupérés en vue de leur réutilisation ou de leur recyclage. Cette initiative a été lancée dans le cadre d’un projet pédagogique autour de l’environnement intitulé “lycée vert”, ainsi que du partenariat entre Orange et le rectorat de Dijon.

Affiches, flyers et points de collectePour réussir leur pari, les lycéens ont réalisé des affiches disposées dans différents points de collecte : les deux lycées et

les deux collèges de la ville, la mairie, le rectorat de Dijon et dans différentes enseignes de Beaune et de ses environs. Les lycéens ont également sollicité directement leur famille et leurs amis, mais aussi leurs concitoyens sur la place du marché et dans les supermarchés en leur distribuant des flyers.

L’ensemble des mobiles collectés a été confié à l’entreprise d’insertion Les Ateliers

du Bocage, pour un tri et un traitement adapté. Les bénéfices de l’opération sont directement reversés par Orange à Emmaüs International pour créer des ateliers de collecte de déchets de mobiles en Afrique.Par ailleurs, la classe ayant fait la meilleure moisson a pu échanger par visioconférence avec les salariés de l’atelier de collecte de déchets de mobiles d’Abidjan dans les locaux d’Orange Côte d’Ivoire.

04 Coopérations

La fibre optique poursuit son déploiement

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Orange mise sur la jeunesse

Avec 6 000 alternants prévus en 2015, Orange poursuit son engagement en faveur des jeunes.

6 % des effectifs du Groupe ! C’est ce que représenteront, en 2015, les 6 000 alternants accueillis par Orange, dont un millier dans les métiers du Très Haut Débit. Engagé depuis longtemps dans la formation professionnelle et l’accompagnement personnalisé des jeunes, Orange réaffirme son attachement à la transmission des savoirs. À ce titre, un contrat de génération a été signé avec les partenaires sociaux pour que les alternants reçoivent une formation de qualité. Il en découle un important programme de tutorat, dans

le cadre duquel plus de 5 500 collaborateurs, tous volontaires, accompagnent les alternants tout au long de leur présence dans l’entreprise. À l’arrivée, cette démarche est plébiscitée par les principaux intéressés, puisqu’ils recommandent le groupe Orange à 89 % dans le cadre d’une enquête menée par JobTeaser et meilleures-entreprises.com. Le ministre du Travail, François Rebsamen,

a également salué la politique d’Orange en matière d’alternance lors d’une rencontre, à Lyon, en mars dernier. Elle s’inscrit pleinement dans le plan gouvernemental prévoyant 500 000 apprentis en France d’ici à 2017. Le P-DG d’Orange, Stéphane Richard, entend même aller plus loin « en recrutant en CDI 1 000 personnes issues de l’alternance en 2015 ».

L’Atelier du peintre, célèbre toile de Gustave Courbet, est actuellement en cours de restauration au Musée d’Orsay, sous le regard des visiteurs venus du monde entier. À cette occasion, Orange, Polymorph et le musée d’Orsay proposent d’en découvrir, sur place, tous les mystères à travers une visite interactive inédite, basée sur la réalité augmentée.

/// En image

1 milliard En 2000, c’était le nombre de photos prises dans le monde entier avec un mobile. En 2015, c’est le nombre de photos prises en une journée.

250 000 Soit le nombre de ces photos partagées sur Facebook par minute.

150 Chaque jour, c’est le nombre de consultations d’un smartphone par leur propriétaire en France.

/// En chiffres

Coopérations 05

/// Sms

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Orange a annoncé le 17 mars dernier le lancement de son nouveau plan stratégique, intitulé “Essentiels 2020”. Il fixe au Groupe une mission claire : être toujours là pour connecter chacun à ce qui lui est essentiel. Un plan résolument tourné vers les clients.

Après “Conquêtes 2015” (lancé en 2010), Orange a présenté en mars son nouveau plan stratégique, “Essentiels 2020”. Grâce à la réussite de son précédent plan, le Groupe dispose

aujourd’hui de nombreux atouts pour remplir une mission ambitieuse – être toujours là pour connecter chacun à ce qui lui est essentiel –, auprès des particuliers, des entreprises, de la TPE à la multinationale, et des collectivités territoriales.

Cinq leviers« Ce plan stratégique à cinq ans est résolument tourné vers tous les utilisateurs, explique Stéphane Richard, Président-Directeur Général. Notre ambition est forte : nous voulons faire vivre à chaque client une expérience incomparable au quotidien. » Pour cela, Orange s’appuiera sur cinq leviers :

• offrir une connectivité enrichie. Alors que 4 millions de foyers français sont déjà raccordés à la fibre, ils seront 20 millions d’ici à 2022 ! Pour ce faire, neuf nouvelles villes seront 100 % fibrées d’ici à la fin 2016. Ce déploiement est rendu possible grâce à des investissements d’envergure : 4,5 milliards d’euros seront ainsi consacrés au FttH entre 2015 et 2018 pour l’ensemble du Groupe, dont 3 milliards pour la France ;

• réinventer la relation client, ce qui passera par une simplification et une personnalisation

du parcours client, la digitalisation de la relation, de nouveaux espaces de vente, et le lancement de services First ;

• construire un modèle d’employeur digital et humain, en garantissant les compétences utiles pour demain, et en favorisant l’agilité collective et l’engagement de chacun ;

• accompagner la transformation digitale du client entreprise en étant un partenaire de confiance ;

• se diversifier en capitalisant sur ses actifs (objets connectés, services financiers sur mobile, open innovation).

Éclairage

/// Vision stratégique

Essentiels 2020, le nouveau plan stratégique d’Orange

06

“Notre ambition est forte : nous voulons faire vivre à chaque client une expérience incomparable au quotidien.”

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Que représente le label “Métropole French Tech” pour les maires des grandes villes ?Jean-Luc Moudenc : C’est une véritable reconnaissance. Le numérique s’est beaucoup développé ces dernières années, et il constitue un facteur d’attractivité de notre pays. Mais les entreprises, souvent petites, qui s’y investissent n’étaient pas très visibles. Le label “French Tech” a permis de fédérer les énergies pour bâtir

un dossier de candidature. Pour les métropoles qui l’ont obtenu, c’est une sorte de drapeau. C’est donc important pour la dynamique et pour l’image.

Quelle est la position de l’AMGVF sur la création de ce label ? Avez-vous émis des réserves ?J.-L. M. : L’AMGVF est tout à fait favorable à la démarche, et j’espère bien que les métropoles qui n’ont pas été retenues le seront à la prochaine candidature. Le label inscrit les villes et les métropoles dans la modernité et dans l’économie de demain : ce sont des emplois nouveaux, qui, à travers

le numérique, se développent, et notre pays en a bien besoin.

Savez-vous quels sont les critères qui ont permis aux métropoles d’être retenues ?J.-L. M. : Il y en a plusieurs. D’abord, le dynamisme de l’écosystème local, et de ses start-up. Il y a également la capacité de se fédérer, de porter un projet, ce qui n’est pas forcément évident pour des entreprises le plus souvent individuelles. Il y a aussi l’existence d’un bâtiment totem, qui incarne et donne de la visibilité. Voici quelques-uns des critères qui,

Enjeux

07

Lancée en 2013 à l’initiative du

gouvernement, la marque French

Tech est déjà devenue l’emblème

des acteurs français de la scène

tech. Associée à une démarche de

labellisation “Métropole French Tech”,

elle vise à favoriser l’émergence de

start-up. Retour sur ses enjeux pour

les territoires avec Jean-Luc Moudenc,

président de l’Association des Maires

des Grandes Villes de France (AMGVF)

et maire de Toulouse, l’une des villes

labellisées.

La French Tech, une marque d’avenir

Jean-Luc Moudenc, président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF) et maire de Toulouse

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combinés les uns avec les autres, ont permis de labelliser les premières villes.

Il y a également une démarche d’audit…J.-L. M. : Tout cela a été fait de manière très sérieuse. Il a fallu écrire un projet, que les entreprises du secteur s’allient avec des collectivités. Des missions sont ensuite venues inspecter les candidatures. Toute cette démarche, que le gouvernement a voulu extrêmement rigoureuse, et qui repose sur des critères très transparents, a fait que les premières labellisations n’ont donné lieu à aucune contestation.

Les villes labellisées sont toutes des grandes villes. Faut-il des moyens importants pour avoir ce label ? J.-L. M. : Disons qu’il faut une certaine taille critique. Quelques initiatives et start-up ne suffisent pas à faire émerger un secteur. Et puis, il faut un certain nombre d’actes volontaires, comme la création de bâtiments totems. À Toulouse, La Cantine numérique en est un. C’est un lieu où les uns et les autres se rencontrent et collaborent.

En quoi le label “Métropole French Tech” peut-il représenter un atout pour les villes labellisées ? J.-L. M. : Le but est de mettre en valeur des entrepreneurs français, leur réussite, leur capacité à se développer, mais c’est aussi une invitation à rayonner à l’international, c’est-à-dire faire en sorte que des créateurs, qui sont ancrés sur un territoire, puissent se développer dans d’autres pays. En sens

inverse, l’objectif est de donner envie à des investisseurs étrangers d’investir dans des métropoles françaises. Cette internationalisation de la filière est l’une des conditions de son développement.

L’idée du label est d’impulser un véritable mouvement local. Comment les villes labellisées abordent-elles leur rôle d’ambassadeur auprès des autres communes ?J.-L. M. : Comme tout se passe à partir des noyaux urbains importants – grandes villes, communautés urbaines, métropoles –, la sélection est importante au départ. C’est la condition pour que le label soit consistant, et ne soit pas qu’un simple pavillon de complaisance. Derrière, il y a tout un territoire. Je prends l’exemple de Toulouse, qui fait partie des neuf métropoles labellisées depuis novembre 2014. Déjà, des liens se tissent avec Montauban, à 50 km. En outre, la région Midi-Pyrénées, qui a été partie prenante de la démarche, appuie pour que les villes moyennes des autres départements se mettent elles aussi au numérique et prennent leur part au développement. Il faut concevoir la reconnaissance accordée à ces métropoles comme un point de départ, derrière lequel doit se construire

une dynamique de développement à l’échelle de tout le territoire.

Vous parliez de Toulouse, dont vous êtes le maire. Comment les Toulousains et les acteurs économiques de la ville ont-ils préparé cette candidature ? J.-L. M. : Ils se sont fédérés. Cela n’a pas été évident, il a fallu faire prendre conscience à des entreprises, le plus souvent individuelles, qu’elles avaient des intérêts communs, et qu’en construisant une image pour un territoire autour du numérique, elles pouvaient en retirer un bénéfice. Le rôle des collectivités locales – que ce soit la métropole de Toulouse que je préside, le Sicoval (une communauté d’agglomération au sud-est de Toulouse, NDLR) et la région – a été de donner une ligne politique au sens le plus noble du terme et d’inviter à la fédération des énergies et des initiatives. En cela il y a eu une véritable complémentarité entre la puissance publique locale et les entreprises privées concernées.

Découvrez l’intégralité de cette interview sur : dialogues.orange.com

08 Enjeux

“Donner envieà des investisseurs étrangers d’investir dans des métropoles françaises.”

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Enjeux 09

« Élus, acteurs publics du développement économique et de l’innovation, entreprises : s’appuyer sur des forces complémentaires »

du gouvernement et, bien sûr, des initiatives territoriales par l’implication des délégués régionaux chez Orange.

Le label doit favoriser le développement de start-up au plan local. Où en sommes-nous ?Nathalie Boulanger : Dans l’ensemble, la France est un pays dynamique. Il y a beaucoup d’initiatives, et French Tech agit comme un catalyseur de toutes les énergies pour qu’il y en ait de plus en plus. Orange a un bon poste d’observation avec son accélérateur de start-up, Orange Fab. Il y a dix ans, les élèves sortant des grandes écoles avaient majoritairement pour plan de carrière d’entrer dans un grand groupe. En un an, sur les sept start-up retenues par Orange Fab, deux ont été créées par des élèves de grandes écoles, dont une en cours d’études. Cela fait plaisir dans une ambiance de “french bashing”, et il faut en parler. Entre autres exemples, la France est en bonne position sur les objets connectés, et le stand French Tech a obtenu un franc succès au Consumer Electronics Show de Las Vegas.

Comment se traduit le soutien d’Orange aux start-up françaises ? N. B. : Il intervient à plusieurs niveaux. Tout d’abord, nous sommes présents dans l’animation de l’écosystème numérique : incubateurs (la Ruche), accélérateurs (NUMA), lieux d’échanges et de collaborations (réseau des Cantines), et mettons à disposition des start-up nos API via le programme Orange Partner. Ensuite, nous investissons via notre propre fonds consacré aux jeunes entreprises innovantes, Orange Digital Ventures, et également dans quatre autres fonds d’investissement :

Pour Nathalie Boulanger, directrice d’Orange Start-up Écosystème, et Renan L’Helgoualc’h, directeur du développement des Services Digitaux Territoriaux à la direction des Relations avec les Collectivités Locales Groupe, le label « Métropole French Tech » représente un avantage certain. Explications.

Quel atout représente French Tech pour les métropoles labellisées ?Renan L’Helgoualc’h : Le développement des territoires nécessite aujourd’hui une plus grande cohérence entre les acteurs publics et économiques, notamment autour des écosystèmes de l’innovation. La French Tech est une très belle idée qui répond à ce besoin de cohésion, au nécessaire rayonnement à l’international et à l’attractivité des régions économiques françaises, en regroupant les forces vives publiques et privées. Nous avons répondu immédiatement présent au côté

Orange Publicis Ventures, Écomobilité Ventures (avec notamment la SNCF, Total, Air Liquide et Michelin), Innovacom (avec Bpifrance, Alcatel-Lucent, Seb et Soitec) et notre fonds. Enfin,Orange Fab est un réseau international d’accélérateurs de start-up, qui les aide dans une phase cruciale : la commercialisation. Orange Fab a été créé il y a deux ans dans la Silicon Valley et est aujourd’hui présent en France, en Pologne, en Israël, en Côte d’Ivoire, en Corée, au Japon, à Taïwan et en Jordanie. Les start-up d’Orange Fab bénéficient en outre d’un partenariat avec Deutsche Telekom, leur permettant de se développer à l’international.

Comment Orange accompagne-t-il les territoires dans leur démarche de labellisation ?R. L. : L’ensemble du réseau des délégués régionaux et directeurs de projets innovants est à l’écoute des start-up et répond à leur demande. Ils interviennent notamment dans la mise en relation avec les experts du Groupe. Orange est depuis longtemps un acteur très présent dans les territoires, en relation avec les élus en charge du développement économique et de l’innovation, mais aussi avec des acteurs économiques publics et privés. Ces réseaux ont su mobiliser rapidement les équipes projets qui ont permis la labellisation des Métropoles French Tech. Orange s’adapte aux besoins de chaque Métropole. À Grenoble, par exemple, l’un de nos sites correspondait idéalement à un totem en centre-ville ; sur Marseille, nous avons réalisé des rencontres entre des start-up et nos réseaux à la Silicon Valley, etc. Toutes ces réponses s’inscrivent parfaitement dans notre projet d’entreprise « Essentiels 2020 » !

Nathalie Boulanger, directrice d’Orange Start-up Écosystème

Renan L’Helgoualc’h, directeur du développement des Services Digitaux Territoriaux

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10 Enjeux Enjeux 11

Grands témoins

mobilisation nationale. Nous avons de belles entreprises qui ne demandent qu’à se développer et qui ont besoin qu’on change nos regards, nos mentalités, et qu’on ose investir. La French Tech est porteuse d’espoir, d’ambition, d’engagement. Ce label montre qu’une nouvelle France se bat, et instaure le début d’une politique basée sur l’écoute et la collaboration avec les acteurs privés. Pour ma part, au sein de la French Tech Montpellier, nous avons créé de nouvelles méthodes de travail plus collaboratives avec les politiques. Notre mobilisation, nos méthodes sont ancrées autour d’objectifs communs, développer la collaboration entre acteurs et l’attractivité de notre territoire en cassant les idées reçues.”

« L’objectif était de fédérer les acteurs privés » Mongi Zidi, président du Comité d’orientation stratégique de « Lille is French Tech »“La métropole de Lille disposait d’accélérateurs publics (Euratechnologies à Lille, Plaine Images à Tourcoing, Haute Borne à Villeneuve-d’Ascq, Serre numérique à Valenciennes, Pôle numérique culturel à Lens, Tektos Business Club à Lens). L’objectif était de fédérer les acteurs privés pour travailler efficacement avec les start-up du numérique sur cinq axes : favoriser l’accès à la commande et favoriser la croissance du chiffre d’affaires ; développer le capital humain et permettre aux start-up de prévoir des plans de recrutement à hauteur de leurs ambitions ; financer la croissance des entreprises par la capacité à lever les fonds nécessaires ; favoriser l’innovation garante d’une politique durable ; appuyer le développement à l’international.”

« Grenoble est reconnue terre du numérique » Jean-Pierre Verjus, président de Digital Grenoble“Grâce au label French Tech, Grenoble est désormais reconnue comme terre du numérique avec le socle puissant du secteur informatique (matériel et logiciel et à leur interface l’Internet des Objets), une diffusion déjà marquée dans des secteurs industriels historiques comme l’énergie ou plus récents comme la santé ou l’e-commerce, et une compréhension profonde des apports du numérique à la transformation de toutes les entreprises, à l’éducation, la culture ou l’administration. Nous nous préparons à faire reconnaître un vaste territoire « French Tech in The Alps » allant des Savoies à la Drôme*, peuplé d’1,5 million d’habitants et regroupant plus d’un millier d’entreprises « supporters » misant sur le numérique pour leur transformation et leur croissance.”

* Trois associations du numérique se sont déjà constituées : Digital Grenoble (décembre 2014), Digital Savoie (janvier 2015), Annecy Vallées du Numérique (mai 2015)

« Un écosystème riche et diversifié »Bertrand Serp, conseiller municipal de Toulouse et vice-président Toulouse Métropole en charge de l’Économie et du Numérique“Ce label French Tech, obtenu en novembre 2014, démontre la capacité de l’écosystème toulousain à se fédérer et

agir ensemble pour favoriser le développement des start-up. Cet écosystème du numérique, qui représente 38 000 emplois sur l’aire urbaine, est riche et diversifié, fortement implanté, et formé par des entrepreneurs engagés, par des têtes de réseau telles que DigitalPlace, la Mêlée, IOT Valley, des accélérateurs, et des acteurs publics comme Toulouse Métropole, le Sicoval, la Région, la CCI. Ainsi, il s’agit, collectivement, de mettre ces forces en commun au profit des start-up en facilitant les levées de fonds, en rendant plus efficaces les dispositifs d’accompagnement, en favorisant le recrutement de talents, en facilitant les liens avec les donneurs d’ordres, ou en augmentant leur visibilité à l’international.”

« Créer 1 000 emplois par an » Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole“Nous voulons apporter la Rennes’ touch à la French Tech. Depuis trente ans, les télécoms et les réseaux font l’écosystème de notre métropole. Avec cette bannière, il s’agit de passer à la vitesse supérieure. En faisant émerger de nouveaux champions, mais aussi en créant les conditions du rebond de nos secteurs traditionnels. Nous avons concrétisé très rapidement les premiers engagements de la labellisation. Nous voulons une French Tech souple, légère, créative et réactive. Rassemblant tous les acteurs du numérique, nous la construisons en soutien direct des besoins des entrepreneurs et des innovateurs, de la mise à disposition de locaux à l’appui juridique. L’objectif est de créer 1 000 emplois par an, dans les dix prochaines années.”

« Un noyau dur d’entrepreneurs » Pierre Distinguin, directeur Stratégie Provence Promotion, Agence de développement économique des Bouches-du-Rhône“Si le projet French Tech a joué un rôle déterminant pour mobiliser l’écosystème numérique d’Aix-Marseille, il a surtout favorisé l’adhésion d’un noyau dur d’entrepreneurs, mobilisés autour de huit projets d’accélérateurs consolidant ensemble un investissement de plus de 180 millions d’euros, devenant derrière Paris la métropole numérique la plus engagée sur ce programme. Fondée principalement autour des nouveaux usages de la Smart City, la labellisation provençale est plurielle et sous-tendue par quatre piliers thématiques puissants que sont le Marketing digital, le big data, le NFC et le transmédia. Cette articulation polymorphe et multi-sites va doter notre métropole digitale d’un statut privilégié dans la détection de nouveaux talents, l’accompagnement et l’internationalisation de start-up référentes, le prototypage de nouveaux usages publics. Au-delà de la portée de ce projet métropolitain, notre prochain défi sera de construire un partenariat numérique durable et original avec Paris.”

« Nos entrepreneurs se sont massivement mobilisés »Thomas Baudin, directeur délégué French Tech Bordeaux“Il fallait galvaniser notre écosystème. Pari

gagné haut la main ! Nos entrepreneurs se sont massivement mobilisés pour la labellisation, de même que pour la reconnaissance de leur poids économique : avec 23 000 salariés, le numérique s’est installé comme le troisième secteur économique régional, et Bordeaux comme la région de France où la création d’emplois dans le digital croît le plus rapidement. L’entrepreneuriat est désormais au centre des préoccupations des pouvoirs publics : le plan French Tech porté par la métropole renforce les actions menées depuis une trentaine d’années dans la « Startup Région », et conforte l’attractivité d’une métropole qui sera millionnaire en nombre d’habitants à l’horizon 2030. À cette date, le dynamisme de la French Tech aura produit 10 000 emplois supplémentaires, augmenté de 50 % le nombre d’ETI et de 70 % celui des PME locales, et cinq « Tech Champions » auront émergé sur le territoire.”

« L’ambition de devenir l’un des écosystèmes les plus influents d’Europe » Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole“Je me réjouis de cette reconnaissance qui contribue à faire de Nantes une grande place du numérique et permet l’affirmation d’une identité numérique nationale singulière à l’échelle mondiale. Cette labellisation met en évidence la fertilité de notre terreau économique et le dynamisme de notre écosystème numérique. Avec le label French Tech, nous avons l’ambition collective que Nantes Métropole devienne, à horizon 2025, l’un des écosystèmes les plus vibrants, inspirants et influents d’Europe avec la création de 10 000 nouveaux emplois et l’émergence de dix entreprises championnes du numérique d’ici à dix ans. Il s’agit aussi de faire du numérique une source d’inclusion, de progrès social, de partage et

de pratiques encore plus collaboratives au service des habitants de la métropole.”

« Vers un nouveau modèle d’accompagnement »Éric Burdier, co-founder & managing Partner “Les accélérateurs de start-up, comme Axeleo spécialisé dans le numérique B2B, vont jouer un rôle déterminant dans les années à venir pour la croissance des jeunes entreprises à fort potentiel. Le récent investissement de 2,3 M€ du Fonds French Tech Accélération du PIA géré par Bpifrance et celui de nos 40 entrepreneurs associés vont nous permettre de monter en puissance et créer ce nouveau maillon dans la chaîne du financement : une structure privée portée par des entrepreneurs qui proposent un modèle d’accompagnement à mi-chemin du conseil/coaching et du fonds d’investissement. La French Tech de Lyon se distingue par son offre de programmes early stage portés par de nombreuses structures d’incubation et d’accélération de start-up.”

« La French Tech est porteuse d’espoir » Katia Vidic, directrice générale de Nelis et présidente du conseil de développement de Montpellier Métropole“La French Tech, un exemple de

MARSEILLE

BORDEAUX

NANTES

MONTPELLIER

LYON

LILLE

GRENOBLE

TOULOUSE

RENNES

Les premières métropoles French Tech en revue

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12 Enjeux

« Créer un écosystème pour l’émergence de start-up à forte croissance »

et nous nous devons d’avoir cette dimension pour les aider à être reconnues comme le sont, par exemple, les start-up israéliennes. Nous voulons créer une marque French Tech et l’installer dans les esprits.

Comment se traduit l’action de la Mission French Tech ?D. M. : L’un de nos objectifs, en commun avec d’autres acteurs publics, est de fédérer localement des écosystèmes favorables aux start-up, les aider à progresser avec les accélérateurs de start-up et les faire rayonner à l’international. Il ne s’agit pas d’interventions individuelles auprès des entreprises, mais d’un travail collectif : nous voulons créer un environnement favorable à l’émergence de start-up à forte croissance et jouer sur les différents paramètres de cette dynamique. Le label « Métropole French Tech » est la reconnaissance à la fois de l’existence d’un écosystème de start-up dynamique sur un territoire et d’un projet pour développer un tel environnement favorable. Nous les accompagnons dans ce travail, qui doit s’appuyer sur des entrepreneurs, des investisseurs, et des universités. Les acteurs privés ont une importance capitale dans ce dispositif.

Comment la Mission French Tech accompagne-t-elle le réseau des métropoles labellisées ? D. M. : Treize métropoles ont été labellisées depuis novembre 2014, auxquelles il faut ajouter quatre écosystèmes thématiques remarquables labellisés en juin dernier. Chacun a un directeur délégué qui incarne l’animation de cet écosystème. Nous les faisons

Directeur de la Mission French Tech au ministère de l’Économie, David Monteau croit à l’émergence des start-up “à la française”, et compte pour cela sur un travail d’équipe. Entretien.

Lancée en 2013, la marque “French Tech” est-elle aujourd’hui bien installée ?David Monteau : Elle l’est en France, si j’en juge par l’appropriation par les acteurs du monde des start-up, la communication qu’ils en font, et les reprises par les médias. Elle commence à l’être à l’international. Nous parlons de start-up qui ont pour ambition de devenir globales,

travailler en réseau, favorisons des événements pour faire vivre les liens entre eux et participons à des manifestations existantes. Mais il faut préciser une chose : la French Tech ne se limite pas aux métropoles labellisées. D’autres écosystèmes non labellisés peuvent utiliser les outils French Tech pour plus de reconnaissance et de visibilité.

Où en sont les dispositifs de French Tech à l’international ?D. M. : L’un des grands axes de l’initiative French Tech est d’attirer des talents – entrepreneurs et cadres –, des investisseurs en capital-risque et l’attention des influenceurs. En plus des opérations de communication et de participation aux grands salons internationaux, nous avons deux dispositifs. Les “French Tech Hubs” se situent dans des grandes villes internationales et ont pour objectif de créer une mise en réseaux d’entrepreneurs installés sur place et d’acteurs institutionnels français (ambassades, Business France, CCI, etc.), pour accélérer l’implantation et le développement de start-up venues de France. L’objectif est également d’attirer les acteurs de ces pays vers la France. Par ailleurs, nous venons de créer le “Paris French Tech Ticket” pour attirer des entrepreneurs étrangers voulant lancer leur start-up à Paris. À l’issue d’un concours, les lauréats bénéficieront d’un titre de séjour, d’une bourse personnelle, d’une place en incubateur et d’un accompagnement administratif. Ce dispositif sera étendu en 2016 à l’ensemble des Métropoles French Tech.

David Monteau, directeur de la Mission French Tech au ministère de l’Économie

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/// parolesdelus.com

déposez votre projet innovantretrouvez l’actualité des projetsvenez en discuter sur Facebook et Twitter

/// Gestion de la collectivité

« Le numérique, outil de la réussite scolaire »

Paroles d’élus 13

Sous la conduite éclairée d’un conférencier, des élèves du primaire d’Arras ont pu visiter cette année le château de Versailles, en visioconférence, depuis leur classe. Quand le numérique se met au service de l’éducation et de la culture, rencontre avec François-Xavier Muylaert, adjoint de pôle en charge de la Modernisation des services de la ville d’Arras.

Comment se sont déroulées ces visites virtuelles ?François-Xavier Muylaert : En amont de la visioconférence, les professeurs de 15 classes de CM1 et de CM2 de neuf établissements scolaires de la ville ont dispensé à leurs élèves un cours sur le règne de Louis XIV, qui est au programme d’histoire de l’année. La visioconférence s’est déroulée ensuite dans les classes, sur un temps d’activité périscolaire (TAP). Connectés en « 4G » à une plateforme collaborative en ligne, fournie par Orange, plus de 600 élèves ont pu ainsi « suivre le guide », qui pilotait en direct des caméras installées dans les lieux les plus importants du domaine de Versailles, commentaires et extraits vidéos et musicaux à la clé.

Comment est née l’idée de ces visites ?F-X. M. : La ville d’Arras cherchait à aménager les TAP de manière intelligente.

Un partenariat sur 10 ans entre la Région Nord-Pas de Calais, le château de Versailles et Orange avait déjà été signé en 2011 et nous avait déjà permis d’organiser différentes expositions. À la suite de l’une d’elles, « Roulez carosses », au musée d’Arras, l’idée a germé d’organiser des visites en visioconférence pour favoriser une médiation culturelle plus accessible à tous les établissements scolaires.

D’autres partenariats de cette nature sont-ils prévus ? F-X. M. : Dans un premier temps, en 2015/2016 nous envisageons d’étendre cette visioconférence à l’ensemble des classes de CM1/CM2 de la commune. Puis, effectivement, d’autres partenariats de cette nature devraient voir le jour. La ville d’Arras a fait de la réussite scolaire de ses enfants une priorité, et le numérique, bien utilisé, est un formidable outil de cette réussite.

Dès le 15 septembre, posez vos questions à François-Xavier Muylaert sur le site www.parolesdelus.com

Retrouvez toute l’actualité de Paroles d’élus sur notre page Facebook et sur notre fil Twitter

François-Xavier Muylaert, adjoint de pôle en charge de la Modernisation des services de la ville d’Arras

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Solutions

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/// Réseaux et services

Le FttH fait son entrée à Saint-Denis de La Réunion

Le 30 juin 2015, Orange et Saint-Denis de La Réunion présentaient les grandes étapes du déploiement du FttH sur Saint-Denis. Un motif de satisfaction pour Gilbert Annette, maire de Saint-Denis de La Réunion.

Que représente l’inauguration du programme FttH sur Saint-Denis ?Gilbert Annette : C’est une excellente nouvelle ! L’accès au très haut débit est très attendu par tous les Dionysiens. Cette première installation technique leur permettra de constater que le chantier est en route, et se déroule comme annoncé lors de la conférence de presse tenue par la Mairie de Saint-Denis et Orange, en décembre 2014. Nous sommes heureux de ce partenariat avec Orange, qui va nous permettre d’accélérer encore notre programme d’aménagement numérique. Forte de ses 146 500 administrés

et de son statut de chef-lieu, Saint-Denis s’affirme en tant que ville numérique, incontournable en matière d’innovation et de développement.

Quelles retombées en attendez-vous ?G. A. : Elles sont nombreuses. Tout d’abord l’accès à la Fibre optique sera un véritable avantage pour le développement de la ville, un atout de plus pour préserver et développer les emplois. Cela va aussi contribuer au confort des habitants, qui profiteront de plus de services, utiles au quotidien. Et surtout, ces performances techniques seront formidables pour la

jeunesse dionysienne qui doit relever de multiples défis : s’ouvrir au monde, surmonter l’éloignement géographique, faire valoir son talent et son ambition. C’est un enjeu de développement humain !

Comment vous êtes-vous préparé avec Orange au déploiement du FttH ?G. A. : Nos services n’ont cessé de collaborer avec les équipes d’Orange depuis les préparatifs de signature de la convention de partenariat, en 2013. Nous avons nommé un chef de projet. Nous avons travaillé ensemble sur la définition des zones prioritaires et le plan de déploiement.

Maintenant, nous nous attachons à faciliter les interventions sur la voirie, essentielles pour “tenir” le calendrier.

Gilbert Annette, maire de Saint-Denis de La Réunion

De gauche à droite : Jean François Hoareau, élu à la Montagne 8éme, Ericka Bareigts, députée de La Réunion (1re circonscription), Gilbert Annette, maire de la ville de Saint-Denis de La Réunion, Bruno Janet, conseiller du Président-Directeur Général, Éric Bouquillon, directeur Orange Réunion Mayotte, Daniel Ramsamy, délégué régional Orange Réunion Mayotte, Brigitte Hoarau, élue à la Montagne 15éme.

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/// Usages et pratiques

Orange simplifie le stationnementOrange continue d’innover en matière de stationnement. Tour d’horizon des solutions déjà disponibles ou en pilote.

Solutions 15

Patrick Jeannenez, adjoint au maire à la ville de Caen, chargé du Numérique

« Un ticket de parking dématérialisé à Caen »

« Après avoir dématérialisé la billettique du transport urbain en 2014, Caen, leader du NFC, simplifie un autre

service de la vie quotidienne : le stationnement avec SimplyPass. Cette application gratuite permet aux clients des parcs de stationnement VINCI Park à Caen, abonnés d’Orange, de dématérialiser leur ticket de parking à l’aide d’un smartphone Android équipé de la technologie NFC.La carte SIM NFC est reconnue par les bornes et les caisses automatiques même si le téléphone est verrouillé ou si sa batterie est déchargée. L’historique sera quant à lui consultable depuis l’application mobile et les notes de frais sont gérées électroniquement.À l’issue de cette première phase, un module de paiement sera intégré à l’application afin de permettre aux visiteurs de régler leur stationnement directement depuis leur smartphone. Une fois de plus c’est l’usage qui donne à la technologie sa valeur et son sens. »

Isabelle Héliot-Couronne, adjointe au maire de Troyes, chargée de l’Emploi, du Commerce et du Stationnement

« Synchroniser les places de parking disponibles à Troyes »

« “Stationnement Connecté” est un projet utile pour tous les Troyens car il permet de synchroniser avec

son smartphone les places de parking disponibles. 215 places sont équipées dans notre cité, elles vont notamment permettre aux usagers de tester cette facilité pour venir en cœur de ville ; c’est un véritable apport positif dans notre vie quotidienne. La Ville de Troyes a cru en ce projet dès sa présentation car c’est un service supplémentaire mis à la disposition des habitants, qui, de surcroît, participe à la fluidité et à une meilleure mobilité dans l’agglomération. Piloté par Orange, ce dispositif ouvre la porte à d’autres innovations, comme l’optimisation de l’usage de l’espace public, pour une cité comme Troyes plus que jamais connectée et ouverte à l’innovation. »

Bérengère Arnold, directrice du pôle Services urbains innovants chez Orange

« Faciliter le guidage des automobilistes vers les places disponibles »

« Au delà du paiement, les villes souhaitent aussi utiliser le numérique pour faciliter le guidage des automobilistes

vers les places disponibles. Un vrai service pratique au quotidien, et une méthode efficace pour diminuer la congestion en centre-ville. Pionnière de cette innovation, la ville de Troyes a choisi Orange pour équiper 215 places du bouchon de champagne. Reliés à un réseau radio local, des capteurs incrustés dans la chaussée transmettent en temps réel la disponibilité des places restituée aux conducteurs via une application mobile. La solution Orange pour un stationnement connecté est une des manifestations concrètes de l’Internet des objets dans les politiques “smart cities” des territoires.

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/// Aménagement du territoire

La Montée en débit gagne des territoires

16 Solutions

Dans les départements du Lot et de la Haute-Marne, des zones d’ombre restreignent l’accès à l’Internet haut débit. Orange y a mené des études destinées à étendre le périmètre géographique de la Montée en débit, financée par les conseils départementaux.

André Mellinger, vice-président du conseil départemental du Lot chargé du Développement des infrastructures et des usages numériques

« Une solution d’accès au haut débit de qualité pour tous les Lotois »

“Le développement de nouvelles générations de réseaux pour accéder au très haut débit constitue un objectif majeur de la politique d’aménagement du Lot.

Le Département, la Fédération d’énergies et les communautés de communes ont choisi de se regrouper au sein d’un syndicat mixte dédié pour répondre aux attentes fortes dans les territoires. Il s’agit dans un délai de cinq ans de fournir à tous les Lotois une solution d’accès au haut débit de qualité et simultanément d’amorcer le déploiement de la fibre optique sur les principales villes, en complément de l’initiative privée d’Orange sur le Grand Cahors. L’évolution de l’offre de Montée en débit sur la boucle locale cuivre va permettre d’adapter le dispositif à des situations propres aux territoires ruraux, engendrées par la dispersion de l’habitat.”

Bruno Sido, président du conseil départemental de la Haute-Marne

« Le choix d’investir dans un réseau d’infrastructures numériques »

“D’ici la fin de l’année, 99 % des lignes seront éligibles au haut débit en Haute-Marne. En 2010, conscient des enjeux liés au

numérique pour le territoire, le conseil général a fait le choix d’investir dans un réseau d’infrastructures numériques pour pallier les zones d’ombre existantes mais aussi pour permettre la Montée en débit partout ailleurs. Avec un investissement de 60 M€ et après cinq ans de travaux, le résultat est là ! L’expérimentation menée avec Orange et portant sur 56 de nos communes, qui au mois de juin ont bénéficié de débits supérieurs à 8 Mbit/s, participe de cette dynamique.”

/// En perspective

Un diagnostic ligne par ligne

Les études menées par Orange dans le Lot et la Haute-Marne portaient sur la possibilité d’étendre le périmètre géographique de la Montée en débit dans des zones éloignées des nœuds de raccordement des abonnés au réseau fixe (NRA). Les zones concernées ne faisant pas partie du plan de déploiement FttH sur fonds propres d’Orange ou de ses programmes d’investissement sur le cuivre, les deux conseils départementaux ont fait le choix de financer eux-mêmes le marché de la Montée en débit, et souhaitaient connaître au préalable jusqu’où cette solution d’aménagement numérique peut être déployée. Dans le cadre d’un partenariat, l’étude d’Orange a consisté à dresser un diagnostic, ligne par ligne.

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Le Smart Building est l’un des piliers des Smart Cities. Que recouvre-t-il ? Philippe Lavialle : Le Smart Building, ou immeuble intelligent, est un édifice qui réagit et s’adapte à son environnement extérieur et intérieur. Il est doté d’automatismes qui interagissent afin d’optimiser le confort de

l’habitat tout en assurant une consommation énergétique la plus basse possible.

Où en est le marché du Smart Building ?P. L. : Le marché de la gestion des énergies dans les bâtiments devrait tripler d’ici à 2020. La rénovation de bâtiments existants représente plus de 90 % du marché. Évalué en Europe à 1,7 milliard d’euros par an, le marché du Smart Building devrait dépasser 2 milliards d’euros en 2017. Il est porté par une nécessité financière – les prix de l’énergie augmentent de 5 % par an, tandis qu’un Smart Building permet de réaliser 30 à 50 % d’économie d’énergie – et par une nécessité législative – depuis le Grenelle de l’environnement, les normes en matière de consommation d’énergie sont de plus en plus restrictives.

Smart Building Île-de-France vise à constituer une offre globale. Quels savoir-faire réunit-il ?P. L. : La CCI Essonne est attachée au concept d’innovation durable, l’innovation qui ne se fait pas au mépris de l’environnement et qui sait concilier développement économique et progrès social. C’est pourquoi nous avons initié ce réseau qui regroupe des PME franciliennes développant un savoir-faire dans le domaine du bâtiment intelligent et des objets connectés. L’objectif est de constituer une offre globale pour les propriétaires de bâtiments tertiaires ou industriels existants et de la promouvoir sous un label commun.Un showroom de présentation des technologies a été créé au sein des bâtiments du Synchrotron SOLEIL. Situé

au cœur du plateau de Saclay, le site accueille plus de 5 000 visiteurs par an. Des visites business y sont organisées à destination des prospects publics ou privés afin de soutenir la compétitivité des PME dans ce secteur innovant.

Orange, qui est votre partenaire, a présenté My Plug 2 à votre showroom. En quoi cela consiste-t-il ?P. L. : My Plug 2 est une prise murale qui permet de gérer à distance, par sms ou application Web, des objets connectés. En proposant d’intégrer son module My Plug 2, Orange, grâce à la performance de son réseau mobile, permet aux partenaires du consortium de rendre leurs objets immédiatement compatibles et communicants avec le monde extérieur.

/// Usages et pratiques

Une offre globale en immeuble intelligent

Philippe Lavialle, président de la CCI Essonne

Lancé par la CCI Essonne, le réseau

Smart Building Île-de-France fédère une

dizaine de PME franciliennes

développant un savoir-faire dans le domaine

du Smart Building. Retour sur ses

enjeux avec Philippe Lavialle, président

de la CCI Essonne.

Tendances

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Pourquoi Orange a-t-il souhaité créer le Digital Society Forum ? Dominique Cardon : Cette initiative vise à mettre en scène et à thématiser un certain nombre de débats, qui sont la conséquence des effets qu’exercent les nouvelles technologies sur nos sociétés. Tout d’abord en proposant un site web, qui résume, synthétise et explique les principaux résultats

des travaux de recherche faits par des sociologues, des économistes, des linguistes, des anthropologues. Puis, en faisant débattre des citoyens, des acteurs, des consommateurs, clients d’Orange ou non, autour de toutes ces questions et de ces enjeux, dans le cadre de tables rondes et d’ateliers participatifs. Orange et sa recherche doivent contribuer à aider la société à mieux se comprendre dans le paysage des nouvelles technologies. C’est ce à quoi sert le Digital Society Forum.

Quels thèmes abordez-vous lors de ces ateliers ?D. C. : Les ateliers participatifs du Digital Society Forum ont déjà abordé six thèmes, qui vont du travail au lien social, en passant par l’éducation. Une vingtaine d’ateliers ont déjà été organisés en France, mais aussi à l’étranger, au Mali, et il va y en avoir un en Égypte. Cette dynamique va continuer. Maïtena Labarère-Geyer : Le Digital Society Forum qui s’est tenu à Strasbourg, en présence de deux ténors de l’université

de Strasbourg et de l’université de la Haute-Alsace, a permis de réfléchir sur les nouvelles formes d’apprentissage induites par le numérique.

Quel est l’apport du grand public ? M. L.-G. : Ce qui est intéressant dans le Digital Society Forum c’est son côté participatif. Ce qui nous a particulièrement séduits, c’est de travailler et de réfléchir ensemble. Nous attendions 20 personnes, et il y en a eu une bonne quarantaine, qui venaient d’horizons très différents : monde universitaire, éducation, institutions, entreprises, start-up. Cela s’est très bien passé.D. C. : Ces ateliers permettent de confronter les opportunités et les espoirs associés aux nouvelles technologies, mais aussi les craintes qu’elles font naître. Chercheurs, militants et citoyens en débattent. C’est une manière d’apprivoiser la grande mutation numérique de nos sociétés.

http://digital-society-forum.orange.com/fr/

/// Responsabilité et citoyenneté

Digital Society Forum, une réflexion participative

Dominique Cardon, sociologue au département SENSE d’Orange Labs

Maïtena Labarère-Geyer, déléguée régionale Orange Alsace

Afin d’éclairer les changements sociétaux induits par le numérique, Orange a créé en 2013 le Digital Society Forum. Dominique Cardon, sociologue au département SENSE d’Orange Labs, et Maïtena Labarère-Geyer, déléguée régionale Orange Alsace, reviennent sur son fonctionnement participatif.

18 Tendances

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Tendances 19

À l’initiative du GCS e-Santé Bretagne, la communauté de santé bretonne bénéficie d’un tout nouveau réseau très haut débit, grâce auquel près de 120 établissements de santé (publics, privés, structures libérales et médico-sociales) peuvent se raccorder et échanger. Présentation.

Olivier Vantorre, directeur du GCS e-Santé Bretagne

« Une infrastructure à très hautes performances »

« La communauté de santé bretonne exploite désormais son nouveau réseau de santé à très haut débit : le BIPS² (Breizh

IP Santé). Porteur du projet, le GCS e-Santé Bretagne en est aussi l’architecte. Le BIPS² a vocation à favoriser les échanges sécurisés locaux, territoriaux et régionaux. Cette “brique” fondamentale de l’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS) propose aux établissements et professionnels de santé une infrastructure de connectivité IP fiabilisée à très hautes performances. Elle participe également à l’essor de la télémédecine en Bretagne. C’est à Orange que le GCS e-Santé Bretagne a confié le soin d’opérer le BIPS² dans un contexte d’exploitation particulièrement exigeant. »

Noël Rouxel, directeur des Relations avec les Collectivités Locales d’Ille-et-Vilaine

« L’interconnexion des huit territoires de santé bretons »

« Nous venons de terminer la migration du réseau BIPS² à très forts enjeux pour la communauté de santé bretonne.

La mise en œuvre de ce réseau va permettre l’interconnexion des huit territoires de santé bretons afin de leur assurer un parfait accès aux différentes applications de santé existantes et à venir. Véritable clé de voûte de l’Espace Numérique Régional de Santé, le réseau BIPS² place Orange au cœur du dispositif de santé breton. Au-delà de son aspect technologique, nous avons toujours considéré le projet BIPS² comme un projet citoyen et sommes très fiers qu’Orange ait été retenu pour en assurer le déploiement et l’exploitation pour les quatre prochaines années, renouvelables. »

Didier Bonnet, directeur adjoint à la Direction des Services et Technologies de l’Information Numérique des CH Lannion et CH Saint-Brieuc

« Un réseau au cœur du dispositif »

« Les centres hospitaliers de la Communauté Hospitalière d’Armor développent depuis plus de dix ans les activités

de télémédecine pour la dialyse, la radiologie, la prise en charge des plaies, de l’AVC, etc. Ces nouvelles pratiques imposent une qualité, des performances et une fiabilité irréprochables du réseau de communication entre les différents acteurs. C’est le challenge relevé par le réseau santé à très haut débit breton BIPS². Notre communauté s’est engagée dans la convergence et la mutualisation de ses ressources technologiques pour offrir à ses professionnels de santé des outils encore plus performants et communicants, et il va sans dire que le composant réseau et communication est au cœur du dispositif. »

/// Santé

La télémédecine poursuit son essor en Bretagne

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Trimestriel – Orange, Direction des relations avec les collectivités locales Groupe. 78, rue Olivier-de-Serres, 75015 Paris – www.orange.com/collectiviteslocales Directeur de la publication : Bruno Janet. Rédactrice en chef : Delphine Balleyguier, [email protected]. Rédactrice en chef adjointe : Muriel Nessler. Comité de rédaction : Olivier Abuli - Patrice Carré - Caroline Crousillat - Anne Fleuret - Hubert Mallet - Pierre Petillault - Émilie Richer - Sylvie Rousseau - Marie-Catherine Fontaine - Sylvie Scotto Arnold - Renan L’Helgoualc’h. Rédaction, maquette et coordination : humancom, 48 rue de Dantzig, 75015 Paris. Rédacteurs en chef délégués : Charles Legueltel - Thibaut Ribet. Rédaction : Charles Legueltel - Laurent Durasnel - Muriel Nessler - Thibaut Ribet - Patrice Theillout. Crédits photo : © Bercy - A Salesse - © Patrick Graçon - © Orange - © Thinkstock. Impression : Gutenberg Networks. Tirage : 38 000 exemplaires. Dépôt légal : juillet 2015

dialogues

20 Tendances

Engageons de nouveaux dialogues sur dialogues.orange.com

Dès cet été, dialogues enrichit son offre de contenus avec la mise en ligne de son nouveau site Web. Cette extension du magazine papier vous permet d’aborder l’actualité de vos territoires en continu et dans des formats davantage numériques. À la Une de ce premier numéro digital, l’interview de Jean-Luc Moudenc, président de l’Association des Maires des Grandes Villes de France, sur la French Tech. À visionner dans la rubrique Dialogueslive sur dialogues.orange.com

Retrouvez également l’actualité des territoires sur Twitter : @DialoguesOrange