Diapositive 1 - developingfinance.org. Crises... · 23/02/2013 1 Analyse des crises ... L’Environnement de la crise 2) La chute des cours boursier 3) ... Par exemple, sur le S&P

  • Upload
    buiphuc

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • 23/02/2013

    1

    Analyse des crises financires,

    similarits et diffrences: 1987 compar 2007-2012

    ESC-Sfax

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Sources/ Cours FMIT Skema + B. Groslambert

    Plan

    I. Crise financire 1987 1) LEnvironnement de la crise

    2) La chute des cours boursier

    3) Raction de la FED

    II. Crise financire 2007-2010 1) Un contexte conomique favorable la mise en place dune

    crise

    2) Une prise de risque toujours plus importante de la part des

    investisseur

    3) Une dgradation de lconomie

    4) La baisse du march immobilier touche le secteur financier

    II. Analogie?

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    I- La Crise de 1987

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    1) Lenvironnement de la crise

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    2

    A- Contexte Macroconomique

    Le dbut des annes 80 sest caractris par:

    Un march des actions en forte croissance;

    Des rgimes fiscaux favorables qui encouragent les Fusions et acquisitions;

    Une rvolution High-tech aux USA.

    S&P 500 index

    1980 - 1987

    Source: Reuters

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    1979 1985

    Envole du dollar

    la fin de 1979, Paul Volcker, dcide d'une violente remonte des taux dintrt pour combattre l'inflation. Le remde est svre mais efficace: au prix dune svre rcession, linflation disparat. (3,2% en 1983)

    Ces taux dintrt rels provoquent un afflux de capitaux aux Etats-Unis

    Le dollar s'apprcie

    Compte tenu du dficit amricain, cela est manifestement exagr : les pouvoirs publics ne peuvent plus s'abstenir de ragir.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    1985 1987

    Accord Plaza

    Le 22 septembre 1985, Htel Plaza de New York:

    Intervention des pays du G7 (moins Canada et Italie)

    10 milliards de dollars sont ainsi dpenss, avec un effet

    immdiat Repli immdiat du dollar US

    Cours du Dollar contre le Deutschemark 1985 1987

    (retranscrit en euros)

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Dsireux de stopper le mcanisme qu'ils ont mis en route mais dont la

    matrise maintenant leur chappe, les pays du G7 (moins l'Italie),

    signent alors Paris le 22 Fvrier 1987 les Accords du Louvre:

    Les Etats-Unis, le Japon, la Rpublique fdrale allemande, la France

    et la Grande-Bretagne sengagent de ce fait :

    Coordonner leurs politiques conomiques nationales

    Intervenir sur les marchs des changes par

    lintermdiaire de leur banque centrale

    1985 1987

    Accord du Louvre

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    3

    Euphorie du march amricain

    Par ailleurs, le march amricain connat une grande euphorie :

    Le Dollar est faible ce qui encourage lafflux des capitaux trangers

    Les Rgimes fiscaux sont favorables ce qui encourage les Fusions et acquisitions

    Essoufflement de la politique de Paul Volcker

    Le repli des taux dintrt

    La baisse des charges financires des Entreprises

    Les marchs sont dops par la rvolution High-tech aux USA

    Globalisation: ouverture des marchs et augmentation de la concurrence

    => Dveloppement du contrle de gestion(Contrle, rduction des cots, etc.)

    March US en plein Boom

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    1987

    Vers une remonte des taux dintrt

    conomie amricaine dope engendre un boom des marchs

    Tensions inflationnistes

    Anticipation du march obligataire dune remonte des taux par

    la FED

    Janvier 1987:

    Augmentation des Taux demprunt dtat LT

    Augmentation des Dficits Jumeaux

    Augmentation des Pressions sur le dollar

    Taux dintrt des emprunts dtat 10Y en 1987

    Plonge des cours des emprunts dtat

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Dbut de la crise

    Dollar faible

    Dficit important

    Inflation

    Taux LT

    Les gestionnaires ayant constitu dimportantes positions la baisse des taux

    dintrt doivent les rduire

    Le mouvement sacclre de plus en plus

    Greenspan dcide alors une remonte violente des taux CT

    De 6,5% en 88 ils passent 10,50% en 89

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Bilan: Contexte Macroconomique

    Envole du $ Accords Plazza Louvre Remonte des Taux

    1979 1985 1987

    Inflation 13,5 %

    Taux de la FED

    Inflation 3,2%

    Afflux capitaux

    USD

    + Dficit Commercial

    1983

    Raction des pouvoirs

    publics

    1985- G7 Htel Plaza

    Injection de $ 10M

    Baisse $

    1987- G7 Accord du Louvre

    Stopper la baisse du $

    - $ continue baisser

    - Boom conomique US

    $ 50% de sa valeur

    Boom conomique

    Tensions inflationnistes

    Dficits Jumeaux

    Remonte des taux

    Dbut de la crise

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    4

    B- Contexte Boursier

    Avec les rvolution High-tech et laccroissement des volumes traits,

    les marchs financiers ont connu la naissance de Stratgies de trading

    automatiques. Le but tant de traiter le maximum dordres avec des

    conditions prtablies.

    Les program trading les plus utiliss lpoque sont:

    Le Portfolio Insurance

    LIndex Arbitrage

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Portfolio Insurance

    Le principe du Portfolio Insurance est de limiter les pertes ventuelles dues la baisse des marchs.

    Les modles automatique utiliss rduisaient les positions en cas de baisse des marchs et la renforait en cas de hausse.

    Actuellement acheter un put

    Lorsque les marchs boursiers ont commenc baisser, le Portfolio Insurance a provoqu un effet boulle de neige: plus le march baissait, plus les systmes passaient des ordres de vente.

    .

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Index Arbitrage

    LIndex Arbitrage a t conu pour arbitrer entre la valeur spot et la

    valeur des contrats futurs:

    Si la valeur spot < valeur terme => le programme achte au spot

    et revend terme

    Si la valeur spot > valeur terme => le programme vend au spot et

    achte terme

    Pour se couvrir de la baisse des marchs, les investisseurs ont vendus

    des futurs. Les traders ont donc profit de ce mouvement vendeur du

    march pour arbitrer (vente spot / achat futures)

    Lindex arbitrage a donc fortement contribu une baisse des

    cours des actions.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    2) La chute des bourses

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    5

    Semaine du 14/10/87: La descente aux enfer

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Mercredi 14/10/87

    Deux vnements majeurs entranent une baisse des cours:

    Fin des avantages fiscaux pour les fusions acquisitions.

    Diminution des cours des valeurs qui taient la cible de rachat puisque des investisseurs revoient leurs anticipations et vendent les titres en question.

    Dficit commercial US du mois daot suprieur aux attentes.

    - Baisse Dollars

    - Anticipe restriction de la FED

    - Hausse des taux dintrts

    => Pression inflationniste

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Jeudi 15/10/87

    Poursuite de la baisse des cours

    Lanxit des investisseurs les poussent se

    tourner vers le march obligataire.

    Dlaissent les actions

    Accentue la tendance baissire des cours

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Vendredi 16/10/87 (1)

    Intervention des facteurs techniques

    Tendance baissire

    Options deviennent at the money Excutes

    => Certains prouvent alors des difficults rouler leur position.

    Afin de rester couvert, les investisseurs se tournent vers le march des futures => Lcart de prix entre les futures et les actions sous-jacentes se creuse du fait de la vente massive de future.

    Naissent alors des opportunits darbitrage. Les traders tentent de profiter de cette situation en mettant en place des index arbitrage : Achtent des futures

    Vendent des actions

    => Cela vient alors accentuer la baisse des cours actions

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    6

    Vendredi 16/10/87 (2)

    Intervention des facteurs techniques

    Dautre part, la tendance baissire entrana lactivation des portfolio insurance qui conseillaient alors de vendre sous jacent et instrument de couverture ce qui renfora de nouveau la tendance baissire.

    Enfin, certains oprateurs ayant anticip laccroissement des ventes du fait des portfolio insurance, ont tent de devancer le mouvement et de vendre pralablement leurs titres afin de profiter de la baisse ultrieure.

    En fin de la journe, le S&P enregistrait une perte de prs de 9%.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Lundi 19/10/1987 (1)

    Le Lundi noir

    Du fait de la clture la baisse du vendredi, louverture du Nyse une part importante des actions sont rserves la baisse et cartes des indices.

    Par exemple, sur le S&P la SEC note que, 10h, 30% des valeurs ntaient

    toujours pas ouvertes la cotation.

    Le cours des indices tait donc pendant quelque temps sur valu. Paralllement cela, le march des futures ne cessait de s crouler.

    Arbitrage possibles (Achat de futures et vente dactions)

    Reprise de la cotation = Gap baissier important

    Certains investisseurs plus confiants rachetrent toutefois des actions (esprent remonte des cours et intervention de la FED)

    Hausse temporaire des cours dans la matine

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Lundi 19/10/1987 (2)

    Le Lundi noir

    Vers 13h: Commentaire de la SEC sur lintrt dune pause dans la cotation

    => Rumeur sur la fermeture du NYSE

    => Les investisseurs soldent leur position (Vente).

    Pour ce qui est des portfolio insurers , le gap baissier se traduisit par des ventes simultanes de drivs et de leur sous-jacent.

    Activation des stop-loss => Accentue le mouvement baissier

    En ce lundi noir, un grand sentiment de panique se fit sentir, les systmes informatique taient en surcharge et la confusion plane.

    => Une boucle infernale fut lance et les cours se dgradrent tout au long de la journe.

    Dclin denviron 20% pour le S&P500 et de 29% pour le S&P500 future

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Bilan sur les Marchs: Quelques chiffres

    Tokyo 2,5%

    Hon Kong -11%

    Londres 11% Paris -6%

    Francfort 7%

    DJI 9%

    Vendredi 16/10 Lundi 19/10 Mardi 20/10

    S&P 22,6%

    Paris -10% Londres -12%

    Tokyo -15% Asie

    EUR

    US

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    7

    Novembre 2007

    B- La svrit de la crise

    La svrit de la crise sexplique en partie par

    a) Les appels de marge

    b) Le program trading

    c) Une efficience relative des marchs

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    a) Les Appels de marges (1)

    Dfinition

    L'appel de marges est le versement obligatoire de fonds supplmentaires auprs de la chambre de compensation

    Par un intervenant pour couvrir la dprciation de sa position ouverte sur le march

    Faute de voir sa position liquide l'ouverture suivante du march.

    (Source: Wikipdia)

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Les Appels de marges (2)

    Lappel de marge permet ainsi de sassurer que linvestisseur sera en mesure de remplir ses obligations, mme en cas dvolution dfavorable des cours.

    Les appels de marges peuvent alors avoir lieu en journe (intraday marging) ou en fin de journe (end-of the day marging).

    Lappel de marge se fait dabord pour la position en perte (dbit), puis pour la position gagnante (crdit).

    Ainsi, les investisseurs ayant diverses positions ( la fois gagnante et perdante) se sont retrouvs dans un besoin de liquidit momentan, les empchant de prendre de nouvelles positions sur le march.

    Ce lundi noir, on enregistra un records dappels de marge.

    15 fois suprieur la moyenne habituelle.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Les Appels de marges (3)

    Les chambres de compensation se livrrent alors de nombreux emprunt afin dassurer lensemble des versements.

    Lors de la crise, les banques amricaines ont souvent prt aux courtiers afin de profiter de taux dintrts plus levs puisque ceux-ci pouvaient les rpercuter sur les marges de leur clients.

    Les prts accords au courtiers passrent de USD 42 millions USD 50 millions en une semaine.

    Crdits => Exposition au risque

    Certains clients ne purent rpondre leurs appels de marge et de nombreuses banques locales firent faillite. Ces faillites venant renflouer le sentiments de mfiance et de panique sur ltat de lconomie.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    8

    Les Appels de marges (4)

    De plus, lincapacit rpondre aux appels de

    marges entranant une liquidation de la position, la

    tendance la vente sur les marchs fut accentue

    (baisse des cours).

    Les appels de marges rduisirent la liquidit

    des marchs et sont alors lun des facteurs

    explicatif de la svrit de la crise.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    b) Le Program Trading

    Comme explicit prcdemment le program

    trading a pu conqurir la baisse des cours.

    Cependant la profondeur de cet impact reste

    discutable et est la cause de nombreux dbats.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    C. Efficience des marchs?

    Dans un contexte de volatilit records, lobtention dune information

    fiable dans des dlais extrmement courts (car les cours varient trop

    rapidement) tait difficile.

    Le sentiment de panique et la propagation de rumeurs ont quant eux

    remit en cause lhypothse de rationalit.

    Enfin, les importants volumes traits ont entran de nombreux

    disfonctionnement informatique qui ont renflouer lincertitude des

    investisseurs. La suspension de cotation participer ce mouvement,

    puisque certains cours ntaient plus reprsentatifs

    => Disfonctionnement informatique

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    3) Raction de la FED

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    9

    Raction de la FED ou la cration du Put Greenspan

    Au lendemain de la crise, la FED

    Annonce quelle servira de source de liquidit pour soutenir le march

    conomique et financier.

    Baisse les taux au jour le jour de 50 Bp fin de fournir de la liquidit au march.

    volution taux au jour le jour de la FED - 1987 M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Raction des pouvoirs publics

    Afin dcarter le risque systmique:

    Ouverture de la FED des vannes de liquidit pour permettre aux banques de

    continuer doprer;

    Libralisation temporaire des les limites concernant les titres mis par le

    Gouvernement; (Quantits dtenues et montants changs)

    Surveillance de la FED des plus grandes banques fin didentifier leurs

    expositions et pertes potentielles et mesurer les risques de solvabilit et de

    liquidit des entreprises cotes.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Raction des pouvoirs publics

    Par ailleurs, l'Administration Bush avait mis en place la Rsolution Trust Corporation, une super entreprise pour reprendre les banques en faillites.

    En 1988 la demande du Congrs Amricain, des coupes circuits ont t mis en place.

    => Bloquer toute ngociation sur des titres qui ont soit trop augment soit trop baiss.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    II- La Crise de 2007-2012

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    10

    Crise des Subprimes:

    Origine, dclenchement et contagion

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Novembre 2007

    1) UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    A LA MISE EN PLACE DUNE CRISE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Source/ B. Groslambert-Skema

    Source: Fed

    [http://www.federalreserve.gov/]

    UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    Des taux historiquement bas

    Un taux de chmage refltant le plein emploi

    Une croissance stable, une inflation contenue

    Un march immobilier en forte expansion

    Des exportations dops par une baisse continue du dollar

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c) Source: Fed

    [http://www.federalreserve.gov/]

    Des taux historiquement bas

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    06

    /04/1

    976

    03

    /11/1

    977

    12

    /16/1

    977

    09

    /22/1

    978

    06

    /29/1

    979

    04

    /04/1

    980

    01

    /09/1

    981

    10

    /16/1

    981

    07

    /23/1

    982

    04

    /29/1

    983

    02

    /03/1

    984

    11

    /09/1

    984

    08

    /16/1

    985

    05

    /23/1

    986

    02

    /27/1

    987

    12

    /04/1

    987

    09

    /09/1

    988

    06

    /16/1

    989

    03

    /23/1

    990

    12

    /28/1

    990

    10

    /04/1

    991

    07

    /10/1

    992

    04

    /16/1

    993

    01

    /21/1

    994

    10

    /28/1

    994

    08

    /04/1

    995

    05

    /10/1

    996

    02

    /14/1

    997

    11

    /21/1

    997

    08

    /28/1

    998

    06

    /04/1

    999

    03

    /10/2

    000

    12

    /15/2

    000

    09

    /21/2

    001

    06

    /28/2

    002

    04

    /04/2

    003

    01

    /09/2

    004

    10

    /15/2

    004

    07

    /22/2

    005

    04

    /28/2

    006

    02

    /02/2

    007

    2-Year Rate

    10-Year Rate

    Fed Fund

    UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    http://www.kfwimer.com/images/ss-subprime.jpg

  • 23/02/2013

    11

    Source: Fed

    [http://www.federalreserve.gov/]

    Un taux de chmage refltant le plein emploi

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    10

    19

    70

    19

    71

    19

    72

    19

    73

    19

    74

    19

    75

    19

    76

    19

    77

    19

    78

    19

    79

    19

    80

    19

    81

    19

    82

    19

    83

    19

    84

    19

    85

    19

    86

    19

    87

    19

    88

    19

    89

    19

    90

    19

    91

    19

    92

    19

    93

    19

    94

    19

    95

    19

    96

    19

    97

    19

    98

    19

    99

    20

    00

    20

    01

    20

    02

    20

    03

    20

    04

    20

    05

    20

    06

    Taux de chomage

    UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c) Source: Finance department

    [http://www.seattle.gov/]

    Une croissance stable, une inflation contenue

    -8,00%

    -3,00%

    2,00%

    7,00%

    12,00%

    17,00%

    19

    70q1

    19

    71q1

    19

    72q1

    19

    73q1

    19

    74q1

    19

    75q1

    19

    76q1

    19

    77q1

    19

    78q1

    19

    79q1

    19

    80q1

    19

    81q1

    19

    82q1

    19

    83q1

    19

    84q1

    19

    85q1

    19

    86q1

    19

    87q1

    19

    88q1

    19

    89q1

    19

    90q1

    19

    91q1

    19

    92q1

    19

    93q1

    19

    94q1

    19

    95q1

    19

    96q1

    19

    97q1

    19

    98q1

    19

    99q1

    20

    00q1

    20

    01q1

    20

    02q1

    20

    03q1

    20

    04q1

    20

    05q1

    20

    06q1

    20

    07q1

    GDP_Based on Chained 2000 dollars [%]

    Inflation Rate

    UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Source: [www.economagic.com]

    Un march immobilier en forte expansion depuis 2000

    190000

    210000

    230000

    250000

    270000

    290000

    310000

    330000

    1/1

    /00

    1/4

    /00

    1/7

    /00

    1/1

    0/0

    0

    1/1

    /01

    1/4

    /01

    1/7

    /01

    1/1

    0/0

    1

    1/1

    /02

    1/4

    /02

    1/7

    /02

    1/1

    0/0

    2

    1/1

    /03

    1/4

    /03

    1/7

    /03

    1/1

    0/0

    3

    1/1

    /04

    1/4

    /04

    1/7

    /04

    1/1

    0/0

    4

    1/1

    /05

    1/4

    /05

    1/7

    /05

    1/1

    0/0

    5

    1/1

    /06

    1/4

    /06

    1/7

    /06

    1/1

    0/0

    6

    1/1

    /07

    1/4

    /07

    1/7

    /07

    Average Price Of Houses

    UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c) Source: Fed

    [http://www.federalreserve.gov/]

    Des exportations dopes par une baisse continue du dollar

    800,0

    900,0

    1000,0

    1100,0

    1200,0

    1300,0

    1400,0

    1500,0

    1600,0

    1700,0

    1800,0

    70

    75

    80

    85

    90

    95

    100

    105

    110

    115

    janv.-

    00

    avr.

    -00

    juil.

    -00

    oct.-0

    0

    janv.-

    01

    avr.

    -01

    juil.

    -01

    oct.-0

    1

    janv.-

    02

    avr.

    -02

    juil.

    -02

    oct.-0

    2

    janv.-

    03

    avr.

    -03

    juil.

    -03

    oct.-0

    3

    janv.-

    04

    avr.

    -04

    juil.

    -04

    oct.-0

    4

    janv.-

    05

    avr.

    -05

    juil.

    -05

    oct.-0

    5

    janv.-

    06

    avr.

    -06

    juil.

    -06

    oct.-0

    6

    janv.-

    07

    avr.

    -07

    juil.

    -07

    oct.-0

    7

    Major Currencies Dollar Index

    Exports of Goods & Services [Bn $]

    UN CONTEXTE ECONOMIQUE FAVORABLE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    12

    FMIT

    Novembre 2007

    2) UNE PRISE DE RISQUE TOUJOURS PLUS

    IMPORTANTE

    DE LA PART DES INVESTISSEURS

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    UNE PRISE DE RISQUE TOUJOURS PLUS IMPORTANTE

    Des montages financiers plus complexes

    LE BUT: UNE AMELIORATION DE LA RENTABILITE

    Laugmentation du risque doit permettre une amlioration de la rentabilit des

    capitaux investis

    Les montages financiers, et les produits mis en place doivent permettre par la

    suite de sortir le risque en vendant les crance une partie tierce

    LES RISQUES CONNUS PAR LES INVESTISSEURS:

    Ces prts risques, dit Subprime, seront les premiers faire dfaut

    Les montages sur lesquels reposent ces crdit ont t structurs la limite de ce

    quil est possible de faire afin de dgager la rentabilit la plus forte possible.

    Les filets en cas de chute sont quasi inexistant.

    Afin damliorer la rentabilit de leur capitaux les investisseurs ont t prts octroyer des financements des

    mnages peu solvables

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    UNE PRISE DE RISQUE TOUJOURS PLUS IMPORTANTE

    La titrisation: Lart de transmettre le risque tous

    Titrisation: Technique permettant de cder un tablissement financier les risques

    lis certaines crances

    Les avantages:

    Le transfert du risque La possibilit de transform des actifs risqus en actifs de valeur grce la diversification

    Une gestion du bilan La discrtion et le maintient de la relation avec le client Lextraction de valeur

    Les inconvnients

    Des structures complexes Une diminution de la transparence

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    UNE PRISE DE RISQUE TOUJOURS PLUS IMPORTANTE

    Schma dune titrisation classique

    Particulier

    Entreprise

    Hedge

    Fund

    - Hypothcaire

    - consommation

    - Rachat dentreprise

    - Besoin de trsorerie

    - Leve de fond

    - LBO

    Actifs sans risque

    Actifs peu

    risqus

    Actifs risques

    AAA Faible rendement

    BBB Rendement classique

    C Haut rendement

    Notation de lactif par

    les agences de

    notations

    Vhicule de

    titrisation

    Les diffrents types de

    crdit

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    13

    UNE PRISE DE RISQUE TOUJOURS PLUS IMPORTANTE

    Schma dune titrisation classique

    Actifs sans risque

    Actifs peu risqus

    Actifs risques

    Vhicule de

    titrisation

    Banques

    Assurances

    Etablissement

    de placement

    Acheteur de ce type de

    produit

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    UNE PRISE DE RISQUE TOUJOURS PLUS IMPORTANTE

    Des investisseurs tous lis entre eux

    Banques, assurances et autres tablissements de placements aux

    quatre coins du monde ont pris des participations dans ce genre de

    structures

    Ces participations ont elles mme pu tre utilises pour fabriquer des

    structures similaires, ceux sont les fonds de fonds.

    Des agences de notation parties prenante dans ltablissement de la

    qualit du crdit

    Ce genre de structures permets de trouver des actifs risquer dans des

    packages nots par les agences comme AAA soit comme des actifs

    sans risque.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Novembre 2007

    2) UNE DEGRADATION DE LECONOMIE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    01

    /07/2

    000

    03

    /24/2

    000

    06

    /09/2

    000

    08

    /25/2

    000

    11

    /10/2

    000

    01

    /26/2

    001

    04

    /13/2

    001

    06

    /29/2

    001

    09

    /14/2

    001

    11

    /30/2

    001

    02

    /15/2

    002

    05

    /03/2

    002

    07

    /19/2

    002

    10

    /04/2

    002

    12

    /20/2

    002

    03

    /07/2

    003

    05

    /23/2

    003

    08

    /08/2

    003

    10

    /24/2

    003

    01

    /09/2

    004

    03

    /26/2

    004

    06

    /11/2

    004

    08

    /27/2

    004

    11

    /12/2

    004

    01

    /28/2

    005

    04

    /15/2

    005

    07

    /01/2

    005

    09

    /16/2

    005

    12

    /02/2

    005

    02

    /17/2

    006

    05

    /05/2

    006

    07

    /21/2

    006

    10

    /06/2

    006

    12

    /22/2

    006

    03

    /09/2

    007

    05

    /25/2

    007

    08

    /10/2

    007

    10

    /26/2

    007

    2-Year Rate (%)

    10-Year Rate

    Source: Fed

    [http://www.federalreserve.gov/]

    UNE DEGRADATION DE LECONOMIE

    Une hausse durable des taux depuis 2003

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    14

    Source: Fed

    [http://www.federalreserve.gov/]

    UNE DEGRADATION DE LECONOMIE

    La hausse de taux pnalise le march immobilier

    Lenrichissements du cot de crdit

    Premier dfaut de paiement des mnages endetts les moins solvables

    Ces dfauts amnent les banques faire valoir leur droit dhypothque et

    vendre sur le march ces biens.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    UNE DEGRADATION DE LECONOMIE

    Le march immobilier en berne

    750000

    950000

    1150000

    1350000

    1550000

    1750000

    1950000

    2150000

    2350000

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    120

    140

    01

    /01/1

    978

    01

    /08/1

    978

    01

    /03/1

    979

    01

    /10/1

    979

    01

    /05/1

    980

    01

    /12/1

    980

    01

    /07/1

    981

    01

    /02/1

    982

    01

    /09/1

    982

    01

    /04/1

    983

    01

    /11/1

    983

    01

    /06/1

    984

    01

    /01/1

    985

    01

    /08/1

    985

    01

    /03/1

    986

    01

    /10/1

    986

    01

    /05/1

    987

    01

    /12/1

    987

    01

    /07/1

    988

    01

    /02/1

    989

    01

    /09/1

    989

    01

    /04/1

    990

    01

    /11/1

    990

    01

    /06/1

    991

    01

    /01/1

    992

    01

    /08/1

    992

    01

    /03/1

    993

    01

    /10/1

    993

    01

    /05/1

    994

    01

    /12/1

    994

    01

    /07/1

    995

    01

    /02/1

    996

    01

    /09/1

    996

    01

    /04/1

    997

    01

    /11/1

    997

    01

    /06/1

    998

    01

    /01/1

    999

    01

    /08/1

    999

    01

    /03/2

    000

    01

    /10/2

    000

    01

    /05/2

    001

    01

    /12/2

    001

    01

    /07/2

    002

    01

    /02/2

    003

    01

    /09/2

    003

    01

    /04/2

    004

    01

    /11/2

    004

    01

    /06/2

    005

    01

    /01/2

    006

    01

    /08/2

    006

    House Sold (Thousand)

    Mise en chantierSource: Fed Of St-Louis

    [hthttp://research.stlouisfed.org

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Source: Fed Of Philadelphia

    [http://www.philadelphiafed.org/]

    UNE DEGRADATION DE LECONOMIE

    Une hausse des dfauts de paiement

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    UNE DEGRADATION DE LECONOMIE

    Une baisse de 8% depuis le 01/07 de la valeur des biens immobilier

    190000

    210000

    230000

    250000

    270000

    290000

    310000

    330000

    1/1

    /00

    1/4

    /00

    1/7

    /00

    1/1

    0/0

    0

    1/1

    /01

    1/4

    /01

    1/7

    /01

    1/1

    0/0

    1

    1/1

    /02

    1/4

    /02

    1/7

    /02

    1/1

    0/0

    2

    1/1

    /03

    1/4

    /03

    1/7

    /03

    1/1

    0/0

    3

    1/1

    /04

    1/4

    /04

    1/7

    /04

    1/1

    0/0

    4

    1/1

    /05

    1/4

    /05

    1/7

    /05

    1/1

    0/0

    5

    1/1

    /06

    1/4

    /06

    1/7

    /06

    1/1

    0/0

    6

    1/1

    /07

    1/4

    /07

    1/7

    /07

    Average Price Of Houses ($)Source: [www.economagic.com]

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    15

    La baisse du march immobilier

    touche le secteur financier

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    BNP Paribas, 1re banque franaise par ses fonds propres annonce le gel de trois de ses fonds montaires OPVCM gestion dynamique (V. totale=1,6Mds )

    Impossibilit dvaluer les actifs des fonds due lilliquidit des marchs o sont cots les vhicules de titrisation des crdits hypothcaires

    Sen suit une incertitude sur les engagements directs et indirects des institutionnels en matire de crdit risque, la crise de confiance sinstalle

    Effet de lannonce du gel des fonds sur laction BNP: le titre passe de 82,57 le 9/08 78.18 le 14/08, soit une baisse de plus de 5% en 5 jours

    A- 9 aot 2007, llment dclencheur

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Daily QBNPP.PA [Bar, MA 20, VOL]7/9/2007 - 11/23/2007 (GMT)[Professional]

    13 20 27 03 10 17 24 31 07 14 21 28 05 12 19 26 02 09 16 23Jul 07 Aug 07 Sep 07 Oct 07 Nov 07

    PriceEUR

    68

    72

    74

    76

    78

    82

    84

    86

    70

    80

    Annonce du gel des 3 fonds OPCVM

    Vol

    4M

    8M

    12M

    0

    QBNPP.PA, Last Trade, Bar11/12/2007 67.87 71.90 67.87 71.36QBNPP.PA, Close(Last Trade), MA 2011/12/2007 73.45

    QBNPP.PA, Last Trade, VOL11/12/2007 10.3575Milln

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Le march interbancaire bloqu, consquence

    directe de la crise de confiance

    March sur lequel les banques schangent les capitaux entre elles; dhabitude les tablissements en situation dexcdent de capitaux prtent ceux qui en manquent.

    Mfiance des tablissements entre eux, la non transparence de leurs positions respectives en vhicules de titrisation de subprime conduit au figeage des changes :

    Envole des taux dintrt cause du risque de dfaut

    Difficult des tablissements pour de refinancer

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    16

    Les taux dintrt flambent

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Daily QEURIBOR3MD= [Line]1/23/2007 - 12/19/2007 (GMT)[Professional]

    05 19 05 19 02 16 30 15 29 12 26 10 24 07 21 04 18 02 16 30 13 27 11Feb 07 Mar 07 Apr 07 May 07 Jun 07 Jul 07 Aug 07 Sep 07 Oct 07 Nov 07 Dec 07

    Price

    3.75

    3.85

    3.95

    4.05

    4.15

    4.25

    4.35

    4.45

    4.55

    4.65

    4.75

    3.7

    3.8

    3.9

    4

    4.1

    4.2

    4.3

    4.4

    4.5

    4.6

    4.7

    4.8

    QEURIBOR3MD=, Close(Last Quote), Line11/12/2007 4.574

    Rallye de lEuribor 3 mois

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Daily QEONIA= [Line]6/15/2007 - 11/14/2007 (GMT)[Professional]

    21 28 05 12 19 26 02 09 16 23 30 06 13 20 27 04 11 18 25 01 08Jun 07 Jul 07 Aug 07 Sep 07 Oct 07 Nov 07

    Price

    3.4

    3.5

    3.6

    3.7

    3.8

    3.9

    4.1

    4.2

    4.3

    4.4

    4.5

    4.6

    4.7

    4

    3.720

    4.588

    QEONIA=, Close(Last Quote), Line11/12/2007 3.837

    EONIA:+23% entre les deux bornes, volatilit trs leve

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Courbe des taux US du 9/8/07 Vs. Courbe du 2/01/07

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    17

    Comme nous avons pu lobserver sur les graphiques prcdents, les

    taux sont monts de plusieurs dizaines de bp en quelques jours (+13bp

    pour lEonia entre le 8/08/2007 et le 9/08/2007)

    Dplacement vertical de la courbe des taux US

    La Fed et la BCE ont jug la situation assez grave pour procder

    des injections de liquidit afin de satisfaire les besoins des

    tablissements financiers.

    B- Hausse des taux dintrt

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Intervention des Banques Centrales

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    C Injection de liquidits

    Ces injections ont permit dviter le dclenchement dune crise systmique .

    La premire intervention date du 9/08/2007; la BCE a inject 94,8 milliards deuros dans le systme financier europen et la FED 24 milliards de dollars.

    Cest la plus grande mise a disposition de fonds faite en un seul jour par la BCE dpassant les 69,3 milliards deuros prts aprs lattentat du 11 septembre 2001

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Des risques subsistent malgr tout

    Malgr lintervention des banques centrales, la forte hausse en aot et septembre des taux court terme (Eonia, Euribor) a continu et constitu une menace quant au refinancement des banques.

    Ces taux tant nettement suprieurs aux taux des prts sans risque long terme (4,39% au plus haut pour le Bund 10 ans en septembre) ne facilitent toujours pas le refinancement

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    18

    Daily QEU10YT=RR [Line]9/11/2007 - 11/13/2007 (GMT)[Professional]

    17 24 01 08 15 22 29 05 12Sep 07 Oct 07 Nov 07

    Yield_1

    4.04

    4.06

    4.08

    4.12

    4.14

    4.16

    4.18

    4.22

    4.24

    4.26

    4.28

    4.32

    4.34

    4.36

    4.38

    4.42

    4.44

    4.46

    4.48

    4.1

    4.2

    4.3

    4.4

    QEU10YT=RR, Close(Yield_1), Line11/12/2007 4.089

    volution du taux 10 ans euro fin T3, dbut T4 2007

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    La Fed intervient nouveau

    Le climat ne samliorant pas, la Fed dcide le 18/09/2007 dabaisser son taux directeur de 50bp, passant ainsi de 5,25% 4,75%. Cest la plus forte baisse depuis 2002 (affaire Enron)

    tant consciente de laffectation de la confiance des agents conomiques lie la crise du subprime, la Fed baisse nouveau son taux directeur de 25bp en novembre.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Similitudes 1987 - 2007

    Le contexte Macroconomique:

    Un Dollar Faible

    Un Dficit important

    Des pressions inflationnistes

    La hausse des taux

    La crise de liquidit:

    Dans les deux crises, les banques centrales ont du intervenir pour injecter des liquidits.

    Le Put Greenspan:

    La FED a jou un rle de soutient conomique et financier. Grce elle la crise conomique a t vite.

    LIntervention des autorits:

    En 1987, Bush pre a mis en place la Rsolution Trust Corporation, une super entreprise pour reprendre les banques en faillites.

    En 2007, les plus grandes banques crent un super fond.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Perspectives

    Dans les mois venir pourrait apparatre:

    Une baisse:

    - De la croissance - De linvestissement

    - De la consommation - Des taux CT

    Une hausse:

    - De linflation - Du chmage

    - Des taux longs

    La crise du Subprime ne pourrait-elle pas connatre un 3e acte en 2008?

    La crise actuelle ne pourrait-elle pas prendre laspect de 1987 avec une baisse forte mais courte des marchs avant une nouvelle hausse?

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    19

    Hausse des taux

    Enrichissement

    du cot du crdit

    Les premiers

    dfauts

    apparaissent

    Baisse de

    limmobilier

    Lhypothque des

    biens nourrit la

    baisse de

    limmobilier

    Diminution de

    lemplois

    Baisse de

    linvestissement

    Hausse des

    conditions de

    crdits

    1ere perte pour les

    tablissements

    financiers

    Baisse de la

    croissance

    Perspectives

    Perspectives

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Les squences de la crise

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Dfinition dun Subprime

    U.S. Dept of Treasury (2001):

    Subprime borrowers typically have weakened credit histories that

    include payment deliquencies, and possibly more severe problems such as

    charge-offs, judgments, and bankruptcies. They may also display reduced

    repayment capacity as measured by credit scores, debt-to-income ratios,

    or other criteria that may encompass borrowers with incomplete credit

    histories."

    Classement par score FICO

    Subprime

  • 23/02/2013

    20

    Typologie des mortgage subprimes

    Fonctionnement systme Mortgage

    Subprimes

    Interest only Mortgage

    pick a payment loans

    Minimal Option

    Initial Fixed Rate Mortgage

    Paiement intrts 3-10 ans

    Choix: Full, Interest Only,

    paiement moindre

    Une partie des intrts, rien sur

    principal plusieurs annes

    Intrts non verss capitaliss

    2-28 - 5-25 - 3-27

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Proprit majeure des Mortgage Subprimes

    Fonctionnement systme Mortgage

    Subprimes

    La garantie Hypothcaire

    125% valeur maison

    Prt index valeur

    marchande

    maison

    Maison = proprit

    du crancier

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Implications

    Fonctionnement systme Mortgage

    Subprimes

    Pouvoir achat

    mnages dpendant

    prix immobilier

    Choix de ce type

    de crdit par

    autres que

    subprimes

    Prts solds

    avant 10 ans en

    moyenne

    Recharge de

    nouveaux crdits

    sur base valeur

    maison

    Spculation Surendettement

    potentiel

    Prrequis : systme efficace si Hausse prix immobilier

    (1945)

    Garantie

    hypothcaire

    Appt du gain

    Laxisme

    Number crunchers?

    Surexposition

    risque invisible

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    tat des lieux avant dclenchement de la

    crise

    Fonctionnement systme Mortgage

    Subprimes

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    21

    Les origines de la crise des

    subprimes

    Prsentation du rle des diffrents

    acteurs lorigine de la crise

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Les acteurs lorigine de la crise

    LA RESERVE

    FEDERALE

    LE MARCHE

    IMMOBILIER

    LES BANQUES

    LES MENAGES

    AMERICAINS A RISQUE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Origines de la crise

    cycle 1 (2000 2004)

    Chute des valeurs technologiques du Nasdaq (2000)

    Attentats terroristes (2001)

    Baisse des taux directeurs

    Injection de liquidit importante dans le systme montaire global

    Les investisseurs profitent de taux bas voire quasi-gratuits (jusqu'

    1%) pour spculer sur le march immobilier

    Hausse des prix de limmobilier

    Prtent gnreusement

    Risque soutenu car le prt est gag sur la valeur de l'immobilier

    Souscrivent des prts subprimes (2-28) : taux bas les deux

    premires annes puis le prt est indx sur les taux du march

    Prt gag sur la valeur du bien. Possibilit dacheter des biens

    d'une valeur plus importante ceux quils auraient pu se payer

    normalement

    EVENEMENTS

    MENAGES

    AMERICAINS

    A RISQUE

    BANQUES

    RESERVE

    FEDERALE

    MARCHE

    IMMOBILIER

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Origines de la crise

    Cycle 2 (2004 2007)

    Inflation galopante

    Durcissement de la politique montaire

    Hausse des taux : ils passent de 1% 5,25% en quelques annes

    A partir de 2006, chute des prix de limmobilier

    Le prt tant taux variable, limmobilier ayant baiss sous sa

    valeur de garantie, les mnages les plus fragiles font dfaut

    Saisissent les biens des emprunteurs insolvables

    Les stocks de logement augmentent : impact sur le prix de

    limmobilier qui continue de baisser

    EVENEMENTS

    BANQUES

    RESERVE

    FEDERALE

    MARCHE

    IMMOBILIER

    MENAGES

    AMERICAINS

    A RISQUE

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    22

    Origines de la crise En rsum

    Dfaut de paiement

    des emprunteurs

    subprime

    Perte de la valeur

    des biens

    hypothqus

    Difficults des

    banques recouvrer

    leur crance

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion par le biais de

    la titrisation

    Prsentation des montages financiers qui

    ont conduit une crise financire

    denvergure

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Du crdit sub-prime la crance

    titrise

    Etablissement de crdit Prt subprime

    Banque dInvestissement Titrisation du prt subprime

    Vente du crdit subprime

    Emprunteur amricain Achat dun bien immobilier

    Contraction dun crdit subprime

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Quest-ce que la titrisation ?

    Dfinition & Procd

    Technique financire qui vise transformer des actifs peu

    liquides en valeurs mobilires facilement ngociables

    Banque dInvestissement

    Cdant

    Special Purpose Vehicle (SPV)

    metteur

    Vente dun portefeuille de

    crdits subprime

    Emission de titres

    adosss des actifs

    Investisseurs

    Garantie :

    actifs immobiliers

    Financement de lachat du crdit

    Dtient des crdits subprimes

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    23

    Raisons de la titrisation

    Vente de multiples investisseurs :

    Transformation dactifs peu liquides en valeurs mobilires facilement ngociables Nouvelle source de financement

    Source de financement plus avantageuse :

    Rhaussement de crdit : rating en fonction de la qualit des actifs cds et non en fonction de la qualit du cdant

    Titres garantis par des actifs

    Effet de levier du bilan : Pression des actionnaires (Return On Equity) : cession dactifs

    pour diminuer les capitaux propres

    Transfert dune partie des risques aux investisseurs

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Actifs rsultant de lopration de

    titrisation

    Asset-Backed-Commercial-Papers (ABCP) Court terme : mission de papier commercial

    Mortgage Backed Securities (MBS) Obligations long terme

    Actifs sous jacents : prts hypothcaires

    March amricain

    Asset Backed Securities (ABS) Obligations long terme

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Prsentation de la structure de

    titrisation CDO

    Quest quun Collateralized Debt Obligation (CDO) ? Structure de titrisation compose :

    dactifs financiers de nature htrogne (prts bancaires, titres obligataires privs),

    ou

    de drivs de crdit (CDS),

    ou

    de produits structurs (CDO dABS, CDO).

    Les diffrentes tranches dun CDO :

    Tranche equity : la plus risque. Gnralement achete par un hedge fund ou le grant du CDO.

    Tranche mezzanine : intermdiaire. Deuxime tranche supporter le risque. Gnralement achete par des grants d'actifs ou des investisseurs en compte propre.

    Tranche senior ou super-senior : la moins risque. En gnral note AAA par les agences de notation.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Importance du rating des actifs titriss

    March de la titrisation dpendant totalement: de la capacit des agences de notation donner une

    note financire lopration

    de la capacit des acteurs financiers faire confiance aux conclusions de ces agences

    Objectif de la notation : Apporter une information essentielle aux investisseurs

    potentiels qui nont :

    ni le temps de sinvestir dans lexamen dun portefeuille dactifs (parfois constitu de dizaine de milliers dactifs),

    ni les instruments qui leurs permettent de faire des simulations de performances de portefeuille.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    24

    Procd de rating des actifs titriss

    Dans le cas dun portefeuille de crdits hypothcaires :

    Examen de la qualit du portefeuille :

    type de client,

    revenus,

    situation gographique,

    ratio prt/montant emprunt,

    Etc.

    Attribution dune chance de perte chaque prt

    Examen de la structuration de lopration : Attribution dune notation au portefeuille :

    - notes de AAA BBB : catgorie des investment grade de la meilleure qualit la plus basse qualit

    - notes partir de BB : investissements spculatifs .

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Rhaussement de crdit

    par le biais du SPV

    Quest-ce quun SPV ? Socit tampon cre pour structurer lopration de titrisation

    Objectif : Rhausser la qualit de lopration du point de vue du risque crdit

    support par linvestisseur : Sert de tampon ou rserve et absorbe les premires pertes en

    cas de dfaut

    Constitution de la rserve : Rserve dargent disposition du SPV. Par exemple: prt subordonn

    accord par le cdant. Premier risque de lopration port par le cdant.

    ou

    Classes dobligations subordonnes toutes les autres obligations.

    Rhaussement de crdit

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Transmission de la crise par le biais

    des CDO

    Situation initiale : montage du CDO

    Etape 1 : cession du portefeuille

    de crances/dobligations

    linitiateur

    Etape 2 : le SPV acquiert le

    portefeuille et met des tranches

    de CDO en contrepartie

    Etape 3 : les tranches sont

    souscrites par des investisseurs

    Vhicule metteur (SPV)

    Actif Passif

    Portefeuille de Tranches de

    rfrence 100M CDO 100M

    Cdant

    Portefeuille dactifs

    (crances et/ou obligations)

    Investisseurs

    Tranche senior AAA

    88 M

    Rendement Euribor + 50 bp

    Tranche mezzanine BBB

    5 M

    Rendement Euribor + 300 bp

    Tranche equity non note

    7 M

    Rendement non prdfini

    Cession du

    portefeuille

    Fonds Fonds

    Emission des

    tranches de CDO

    Dbiteurs cds

    Cession du

    portefeuille

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Mcanisme de contagion par les CDO

    Etape 1 : lemprunteur

    amricain ne rembourse pas

    son emprunt

    Etape 2 : baisse de la valeur du

    portefeuille chute de

    la valeur du CDO

    Etape 3 : les investisseurs

    souhaitent vendre leurs

    parts de CDO impossibilit

    Intrts et

    capital

    Vhicule metteur (SPV)

    Actif Passif

    Portefeuille de Tranche de

    rfrence 100M CDO 100M

    Initiateur

    Portefeuille dactifs

    (crances et/ou obligations)

    Investisseurs

    Tranche senior AAA

    88 M

    Rendement Euribor + 50 bp

    Tranche mezzanine BBB

    5 M

    Rendement Euribor + 300 bp

    Tranche equity non note

    7 M

    Rendement non prdfini

    Dbiteurs cds

    Intrts et

    capital

    Baisse de la valeur

    du portefeuille

    Baisse de la valeur

    du CDO

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    25

    La contagion de la crise

    des subprimes

    Contagion aux marchs financiers,

    lconomie amricaine et lchelle

    mondiale

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Raisons de la contagion

    Contagion de la crise lie :

    La dgradation des prts hypothcaires

    subprime

    La titrisation et la complexit des structures de

    ces prts subprimes

    Leffet multiplicateur du crdit

    Les stratgies dinvestissement fort effet de

    levier

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion au march du crdit

    Augmentation du risque de contrepartie

    Dfiance au niveau mondial envers les crances titrises et les

    actifs risque: mouvement de rvaluation du risque

    Diminution de liquidit sur le march du crdit et difficults daccs

    au moyens de financement: les banques sont donc obliges de

    conserver les dettes dans leur bilan faute de ne pouvoir les

    revendre.

    Incertitudes sur les engagements des banques: Crise de confiance.

    Les banques ne veulent plus se prter entre-elles

    Crise de liquidit : les changes bancaires sont trs difficiles, ce

    qui ncessite lintervention des banques centrales. M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Augmentation des spreads sur le march du

    crdit, plus important concernant les US High

    yield crdit qui sont les plus risqus.

    Contagion au march du crdit

    (suite):

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://blog.bmykey.com/wp-content/uploads/2007/08/actualites_immobiliers__interview_immobilier.jpg&imgrefurl=http://asilverston.blog.lemonde.fr/2007/08/14/credit-crunch-ou-croustillant/&h=588&w=817&sz=97&hl=fr&start=86&tbnid=5DlJrtVXaHYRtM:&tbnh=104&tbnw=144&prev=/images%3Fq%3Dcredit%2Bcrunch%26start%3D84%26gbv%3D2%26ndsp%3D21%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26sa%3DN

  • 23/02/2013

    26

    Contagion au march du crdit (suite):

    LItraxx Crossover 5 ans a brusquement

    augment en quelques jours pour toucher les

    500 points de base. M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion aux marchs montaire et

    obligataire Manque de liquidit sur le march du crdit

    Linvestisseur en qute de liquidit et ne pouvant revendre ses parts de CDO (ou dautres actifs titriss) se tourne vers le march des Commercial Papers (CP).

    Craintes que les emprunteurs soient dtenteurs de CDO, MBS et autres titrisations Contagion au march des CP et donc au march montaire.

    Certains hedge funds se retrouvent contraints vendre leurs actifs pour faire face cette crise de liquidit.

    Correction sur les fonds montaires et obligataires, notamment de ceux qui taient adosss aux crdits immobiliers risque.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion au march des actions:

    Fort repli des valeurs financires au cours de ces derniers mois:

    Effondrement du prix des actions de lindustrie du crdit

    Banques touches car elles finanaient ces tablissements

    de crdits spcialiss

    Annonce de pertes nettes de plusieurs milliards de dollar

    lies la dprciation dactifs touchs par la crise des

    subprimes, car les banques ont t obliges de valoriser

    leurs actifs au prix du march et de calculer leurs provisions

    sur perte dues la crise.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion au march des actions:

    Valorisation des actifs au prix du march et calcul de

    provisions sur perte = Dprciation dactifs et

    dtrioration des bnfices gnrs les banques.

    Par exemple : Citigroup a rvis la baisse son bnfice

    du troisime trimestre 2,21 milliards de dollars cause

    de la correction de la valorisation de son exposition aux

    CDO.

    Forte baisse des indices boursiers:

    Dow Jones: 14 000 points au 19/07/2007( son plus

    haut de lanne) contre 12 800 points au 16/10/2007 (

    son plus bas de lanne).

    Cac 40: 6 125 points au 16/07/2007 contre 5 265 au

    16/08/2007.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    27

    Contagion lconomie relle:

    Baisse du moral des mnages (crise plus longue et plus durable que prvu)

    + Baisse de lactivit du secteur financier ( cause des

    difficults des banques se refinancer)

    + Resserrement des conditions de crdit en terme de

    prix et de qualit

    = Baisse de la consommation des mnages et de

    linvestissement des entreprises qui nont plus les

    financements ncessaires.

    = Baisse de la croissance et ralentissement de

    lconomie amricaine. M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion lconomie relle (suite):

    Selon Bernanke (8/11 2007):

    Croissance lente jusqu mi 2008 dans le

    sillage de la crise immobilire et dune

    inflation grandissante sous la menace de la

    hausse du prix du ptrole et du dollar faible !

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Contagion lchelle mondiale:

    Les impacts les plus importants se sont fait ressentir

    dans les pays dvelopps, notamment en Europe.

    Les pays asiatiques trs peu touchs par la crise: la

    frnsie des investissements continue de crer de

    nouveaux emplois, de tirer la consommation et de

    soutenir la croissance vers le haut.

    Impacts lchelle mondiale limits du fait que les

    moteurs de croissance de lconomie mondiale ne

    sont plus les Etats Unis (comme il y a quelques

    annes), mais les pays mergents comme la Chine et

    lInde, qui ont jou un rle damortisseur dans la crise.

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Pour rsumer

    Propagation de la Crise des Subprimes

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

  • 23/02/2013

    28

    Bibliographie

    Recherche conomique

    AFIC La fiche thmatique du capital investissement Septembre 2007

    Oddo Banque Prive La lettre des marchs Septembre 2007

    Aurel Leven Stratgie & Economie Lundi 30 juillet 2007

    Banque de France Revue de la stabilit financire n5 Juin 2005

    SG Recherche ABS 15/04/2006

    Fidelity Linvestissement vu par Fidelity- La contagion du subprime: quel impact?- Aot 2007

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Bibliographie

    Articles de presse Le Figaro Pourquoi le crdit subprime fait-il

    paniquer les marchs ?, Vilaine- D. Pellecuer J. 24/10/2007

    LAgefi Le tribut des banques amricaines aux crdits subprimes continue de saloudir Kaysser Cherif 08/11/2007

    Sites Internet Rue89 - Comment la crise de l'immobilier amricain

    peut se propager, Thomas Lardeau et Christope Strassel 06/08/2007

    Wikipdia Titrisation, CDO, ABS et SPV M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Bibliographie

    Sites Internet (suite)

    Morningstar.fr - la contagion du subprime

    amricain Frdric Lorenzini 01/08/2007

    OECD Statistiques Profils statistiques par pays: USA.

    www.wikipedia.org subprime

    www.le-blog-immobilier.com marie Phoenix 27/01/2006

    www.wikipedia.org bulle immobilire

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    Bibliographie

    Internet (suite)

    www.memoire-en-ligne.com Etude comparative de la

    technique de titrisation France/Etats-unis rfrence

    la titrisation des prts immobiliers rsidentiels - A.

    Bouazabia

    www.parlonsfinance.com crise hypothcaire en vue

    aux Etats-Unis avril 2007

    www.com-vat.com vive le subprime lending

    14/08/2007

    www.lemonde.fr aux Etats-Unis, le risque inquite

    Wall Street 07/03/2007

    M.H. BOUCHET/SKEMA Global Finance (c)

    http://www.wikipedia.org/http://www.le-blog-immobilier.com/http://www.le-blog-immobilier.com/http://www.le-blog-immobilier.com/http://www.le-blog-immobilier.com/http://www.le-blog-immobilier.com/http://www.wikipedia.org/http://www.memoire-en-ligne.com/http://www.memoire-en-ligne.com/http://www.memoire-en-ligne.com/http://www.memoire-en-ligne.com/http://www.memoire-en-ligne.com/http://www.parlonsfinance.com/http://www.com-vat.com/http://www.com-vat.com/http://www.com-vat.com/http://www.lemonde.fr/