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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°177 - juin 2009 Témoignage “Ma kiwi expérience” 50 e Journées scientifiques des manipulateurs à Strasbourg Plus de 900 professionnels, étudiants et partenaires ont répondu présents au rendez-vous. Symposium sur la radiothérapie par ions carbone Lyon, 16-17 mars 2009 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie depuis 1966

d’imagerie médicale et de radiothérapie

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Page 1: d’imagerie médicale et de radiothérapie

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°177 - juin 2009

Témoignage

“Ma kiwi expérience”

50e Journéesscientifiquesdes manipulateursà StrasbourgPlus de 900 professionnels,étudiants et partenairesont répondu présentsau rendez-vous.

Symposium sur la radiothérapiepar ions carboneLyon, 16-17 mars 2009

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie depuis 1966

Page 2: d’imagerie médicale et de radiothérapie

2003

2 -

06.0

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ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/ml), ULTRAVIST 370 (370 mg d’Iode/ml). Composition. Ultra-

vist 300 : lopromide 62,340 g - Ultravist 370 : lopromide 76,90 g - Excipients : Trométamol, calciédétate de sodium dihy-draté, acide chlorhydrique à 10 %, hydroxyde de sodium, eau ppi qsp 100 ml. Indications thérapeutiques : Ultravist 300 : angiographie par

voie artérielle, artériographie des membres inférieurs, artériographie cérébrale, cavernographie, arthrographie, tomodensitométrie, artériographie numérisée de la crosse aortique, angiocardiographie infantile, hystérosalpingographie, opacifi cation de l’appareil digestif, phlébographie des membres inférieurs. Ultravist 370 : Urographie

intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie par voie artérielle et veineuse, aortographie par voie artérielle, coronaroventriculographie. Posologie et mode d’administration* : Voie in-jectable. La vitesse d’injection et la posologie dépendent du type d’examen. Ultravist 300 / Ultravist 370 : En angiographie numérisée : les doses moyennes à employer sont variables selon le type

d’examen. La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 ml/kg, en injection itérative, sans dépasser 100 ml par injection. Ultravist 370 : En urographie : les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du sujet, qui doit être à jeun sans restriction hydrique. Contre-indications : Hypersensibilité à Ultravist ou à l’un des excipients : antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l’injection de

Ultravist. Thyréotoxicose manifeste. Hystérosalpingographie en cas de grossesse (Ultravist 300). Mises en garde* : Tous les produits de contraste iodés (PCI) peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens

nécessaires à une réanimation d’urgence. Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un PCI ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d’un autre PCI et sont donc considérés comme sujets à risque. PCI et thyroïde : Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéfi cier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la

thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique. En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de PCI perturbe les dosages hormonaux et la fi xation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’iodurie. Précautions d’emploi*. Intolérance au PCI : Avant l’examen : Identifi er les sujets à risque. Pendant l’examen : Surveillance médicale, maintien d’une voie d’abord veineuse. Après l’examen : Observation pendant au moins 30 minutes. Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours). Insuffi sance rénale : Les PCI peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffi sance rénale préexistante. Les patients hémodialysés peuvent recevoir des PCI, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse. Insuffi sance hépatique : Une attention particulière est nécessaire en cas d’insuffi sance hépatique ajoutée à une insuffi sance rénale, car le risque de rétention du produit de contraste est majoré. Asthme : Equilibrer l’asthme est recommandé avant injection d’un PCI. Dysthyroïdie : A la suite de l’injection d’un PCI, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hypothyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé. Maladies cardiovasculaires sévères : - Troubles du système nerveux central : Le rapport bénéfi ce/risque doit être estimé au cas par cas. Phéochromocytome - Myasthénie - Majoration des effets secondaires : Majoration par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation. Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffu-sion systémique notable*. Voie intra-utérine (Ultravist 300) : la grossesse est contre indiquée pour l’hystérosalpingographie. Par l’interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l’éventualité d’une grossesse. L’exposition aux rayons-X des voies génitales féminines doit faire l’objet d’une évaluation attentive du rapport bénéfi ce/risque. En cas d’infl ammation ou d’infection pelvienne aiguë, l’hystérosalpingographie ne peut être réalisée, qu’après évaluation attentive du rapport bénéfi ce/risque. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions* : Metformine ; radiopharmaceutiques ; béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine ; diurétiques; Interleukine 2. Grossesse et allaitement*. Embryotoxicité : Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. Foetotoxicité : La surcharge iodée ponctuelle peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfi ce maternel attendu justifi ent de ne pas surseoir à l’administration ponc-tuelle d’un PCI dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée. Allaitement : suspendre l’allaitement maternel pendant au moins 24 heures. Effets indésirables*. Réactions anaphylactoïdes et d’hyper-sensibilité : réactions d’hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu’au décès, regroupant les effets : Cutanéo-muqueux – Immédiats : Fréquemment prurit, érythème, urticaire localisé ou étendu, rarement œdème de Quincke. – Retardés : Rarement eczéma, exanthème maculo papuleux, érythème polymorphe et, exceptionnellement, syndrome Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell. Respiratoires : Fréquemment crise d’éternuements, toux, sensation de gorge serrée ; rarement dyspnée, bronchospasme, œdème laryngé, arrêt respiratoire. Cardio-vasculaire : Rarement hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque. Autres manifestations : Fréquemment nausées, vomisse-ments, rarement douleurs abdominales. Autres effets indésirables : Cardiovasculaires : Rarement malaise vagal, trouble du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquent en cas d’injection intra coronaire. Rarement collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d’emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus. Neurosensoriels : Administration systémique : Fréquemment sensation de chaleur, céphalées. Rarement agitation, état confusionnel, hallucinations, amnésie, troubles du langage, troubles visuels (photophobie, cécité transitoire), troubles auditifs, tremblement, paresthésies, parésie/paralysie, convulsions, somnolence, coma. Digestifs : fréquem-ment nausées, peu fréquemment vomissements et troubles transitoires du goût, rarement hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l’examen, hypersalivation. Respiratoires : rarement œdème du poumon. Rénaux: une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l’insuffi sance rénale aiguë anurique est rare. Thyroïdiens. Effets locaux: fréquemment douleur et œdème locaux bénins et transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’ex-travasation du produit injecté. En cas d’extravasation, une réaction infl ammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées. Rarement thrombophlébite. Surdosage* : En cas de très forte dose, une réhydratation appropriée est né-cessaire. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée. Propriétés pharmacologiques* : V08A B05. Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique. Propriétés phar-macodynamiques*. Propriétés pharmacocinétiques*. Durée de conservation : 3 ans. Conditions de conservation* : à l’abri de la lumière. Présentations. Ultravist 300 : 330 902.8 : 20 ml en fl acon (verre), prix : 9,21 € ; 330 903.4 : 50 ml en fl acon (verre), prix : 22,21 € ; 330 904.0 : 100 ml en fl acon (verre), prix : 38,98 € ; 376 037.8 : 150 ml en fl acon (verre), prix : 55,86 € ; 330 905.7 : 200 ml en fl acon (verre), prix : 72,79 € ; 559 557.0 : 20 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 559 558.7 : 50 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 559 559.3 : 100 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 563 851.7 : 150 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 559 212.3 : 200 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; Ultravist 370 : 330 906.3 : 20 ml en fl acon (verre), prix : 11,24 € ; 330 908.6 : 50 ml en fl acon (verre), prix : 27,26 € ; 330 910.0 : 100 ml en fl acon (verre), prix : 46,86 € ; 376 038.4 : 150 ml en fl acon (verre), prix : 67,68 €, 330 911.7 : 200 ml en fl acon (verre), prix : 88,49 € ; 559 204.0 : 20 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 559 205.7 : 50 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 559 206.3 : 100 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 563 849.2 : 150 ml en fl acon (verre), boîte de 10 ; 559 208.6 : 200 ml en fl acon (verre), boîte de 10. Liste I. Médicament soumis à prescription médicale. Remb. Séc. Soc. 65 %. Agréé coll. Titulaire de l’AMM : Bayer Santé, 13 rue Jean Jaurès, 92807 Puteaux Cedex. Pharmacovigilance (N° vert : 0 800 87 54 54). Révision : janvier 2007. *Consulter le Vidal pour une information détaillée.

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Le juste équilibre*

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Page 3: d’imagerie médicale et de radiothérapie

Notre président national Roger Husson m’a confié la lourde tâche d’assurer l’édito du mois de juin.Il est vrai qu’à la veille des congés d’été, les relations internationales peuvent rimer avec voyages etdonc vacances.

La réalité est autre : la commission Relations internationales est active tout au long de l’année etnotamment dans cette nouvelle revue dont nous fêtons les six premiers mois d’existence.Par exemple, lors de la session Europe du congrès de Strasbourg, vous avez été plus de 200 à venirécouter nos collègues d’Italie, de Slovénie, d’Allemagne, etc.Cette session fut un succès et démontre que “l’international” est un sujet qui intéresse de plus en plusles manipulateurs de tous âges et de toutes spécialités.

Ainsi, dans la même ligne directrice, la commission Relations internationales va publier dans lesprochaines revues, en collaboration avec les étudiants de l’IFMEM de Nancy, des fiches sur lespossibilités de travail à l’étranger.

La commission continue également à soutenir les étudiants qui souhaitent réaliser un stage hors deFrance, au cours leur cursus de formation.

Je tenais également à rappeler que nous maintenons notre volet “humanitaire” par des actions enAfrique notamment.Les 1er et 2 octobre prochains, nous organiserons à Douala (Cameroun) les 5e ateliers des manipulateursd’Afrique Francophone, en collaboration avec l’Association mondiale des manipulateurs (l’ISRRT) etl’Association camerounaise (l’ACPTEM).

Que ce soit dans la réalisation de cette revue, lors de nos journées de formation ou de notre congrèsnational, au ministère ou ailleurs, ce sont des bénévoles qui œuvrent pour votre profession. C’est unpoint important que je souhaite rappeler à nos adhérents et surtout aux non adhérents.Donner de son temps personnel pour les autres est une valeur morale qui existe dans l’humanitaireet que je connais bien. Au sein d’une association de manipulateurs, cette notion est plus difficile àintégrer mais elle demeure indispensable pour faire vivre l’AFPPE et la défense de votre profession !

La commission Relations internationales et l’AFPPE vous souhaitent de bons congés d’été pour ceuxqui partiront en vacances.

Philippe Gerson,

responsable de la commission Relations internationales de l’AFPPE

édito

3Le Manipulateur n°177

“L’international”est un sujet qui intéressede plus en plusles manipulateurs

Page 4: d’imagerie médicale et de radiothérapie

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les “bonus”

Le Manipulateur n°177

- Le Comité national de suivi pour la radiothérapie a édité finmai son premier rapport (voir l’article de la commission Ra-diothérapie page 26 de ce numéro). Il s’agit d’un rapportd’étape qui fait le bilan des actions entreprises dans le cadrede la feuille de route ministérielle pour la radiothérapie etdes mesures envisagées à court terme.

- L’arrêté du 22 janvier 2009 “portant homologation de la dé-cision n°2008-DC-0103 de l’Autorité de sûreté nucléaire du1er juillet 2008 fixant les obligations d’assurance de la qua-lité en radiothérapie définies à l’article R.1333-59 du Code dela santé publique” officialise cette même décision de l’ASN.Il s’agit donc du même contenu. Cet arrêté est paru le25 mars 2009.

- La décision de l’ASN est d’ordre technique, elle fixe les obli-gations, opposables, en matière d’assurance de la qualité enradiothérapie et le calendrier progressif de leur mise enœuvre (2011 est ainsi la date limite pour la mesure dont ledélai est le plus long, d’autres mesures devant être réaliséesauparavant).

- Pour accompagner ces évolutions réglementaires, l’ASN a

souhaité mettre un certain nombre d’outils à la disposition

des professionnels de la radiothérapie. L’ASN a donc publiéun guide de management de la sécurité et de la qualité dessoins de radiothérapie et un guide d’auto-évaluation desrisques encourus par les patients en radiothérapie externe.

Objectif du guide de management de la sécurité

et de la qualité des soins de radiothérapie

Le guide de management de la sécurité et de la qualité des

soins de radiothérapie fait partie des actions prévues dans lafeuille de route des mesures nationales de radiothérapie dé-cidées par le ministre en charge de la Santé en 2007. Ils’adresse à tous les acteurs participant à tout ou partie des ac-tivités permettant de dispenser des soins de radiothérapie.Son application, recommandée par l’ASN, est toutefois lais-sée à l’initiative de chaque centre de radiothérapie. Le centrepeut adopter ce document en tant que référentiel de mana-gement de la sécurité et de la qualité des soins de radiothé-rapie ou recourir à un autre référentiel de management.

Objectif du guide d’auto-évaluation des risques encourus

par les patients en radiothérapie externe

Le guide d’auto-évaluation des risques encourus par les pa-tients en radiothérapie externe vient compléter le guide demanagement de la sécurité et de la qualité des soins de ra-diothérapie proposé par l’ASN.Ce guide est également d’application volontaire ; il a pour butd’aider tous les centres de radiothérapie à formaliser l’éva-luation des risques encourus par les patients a priori au coursdu processus clinique de radiothérapie selon une approchechronologique et thématique. Les centres de radiothérapiepeuvent également choisir une autre méthode d’évaluationdes risques. Il est rappelé que cette évaluation des risquesconstitue a priori l’une des exigences de la décision ASNn°2008-DC-0103 du 1er juillet 2008 (article 8). Cette exigence fi-gure également dans le référentiel précité (point 4.1.A).

Commission Radiothérapie

� Thème de la question - réponse : Textes et mesures d’accompagnement pour la sécuritéet la qualité en radiothérapie : quelques précisions

Question d’un cadre de radiothérapie

Les différentes publications récentes (Ministère de la Santé, ASN, Comité national de suivi de la radiothérapie)

sont-elles toutes d’application obligatoire pour 2011? Quelle relation existe-t-il entre elles?

Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur divers sujets professionnels.Parmi vous, certains ont sollicité les membres des commissions de l’AFPPE.Ils ont trouvé, grâce aux précisions de ces “experts” en la matière, des réponses fiables et étayéessur les différents sujets qui les préoccupent. Peut-être y trouverez-vous, vous aussi, des réponses à vos propresproblématiques, grâce à la publication de ces questions-réponses.

N’oublions pas que les membres des commissions de l’AFPPE, qui répondent à vos questions, travaillentbénévolement au nom de l’association. Or, l’AFPPE ne peut exister qu’au travers de vos adhésions !Plus vous serez nombreux à soutenir l’AFPPE et plus l’association sera à même de vous accompagner tout aulong de votre parcours professionnel.

Question-réponse

Page 5: d’imagerie médicale et de radiothérapie

sommaire

5Le Manipulateur n°177

DEPUIS 1966,REVUE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE

DU PERSONNEL PARAMÉDICALD’ÉLECTRORADIOLOGIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédacteur en chef : Anne Bassali-GuillermComité de rédaction- Édito : Roger Husson- Actions - Infos de l’AFPPE:

Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre - Roxane Sacuto- Technique et profession :

Véronique Bazile - Sylvie Duret - Sophie Oliveres -Marcellin Raffy - Véronique Sans

- Régions et commissions :Véronique Ménard - Cathy Thibaut

- Les “bonus” :Claire Costes - Christian Depenweiller -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding37 rue de Fontenay - 92220 BagneuxTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie GovinImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN : 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 650e Journées scientifiques des manipulateurs à Strasbourg . . . p 8Les suites de l’affaire du radiologue du Nord . . . . . . . . . . . . . . . . p 11Appel à communications et posters - Grenoble 2010 . . . . . . . . . p 11Formation obligatoire à la radioprotection des patientsQu’en est-il ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12

Commission Cadres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22Commission Radioprotection et Contrôle de qualité . . . . . . . . . . p 24Commission Radiothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26Commission Réglementation et Imagerie médico-légale . . . . . . p 28Commission Relations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

Les commissions

technique et profession

les “bonus”

régions et commissions

Question-réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Témoignage: “Ma kiwi expérience” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30“Entraînez-vous n°2” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31L’ONG Terre Rouge recherche des manipulateurs . . . . . . . . . . . . p 32Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33Solutions “Entraînez-vous n°2” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34

actions - infos de l’AFPPE

Liste des annonceurs

. Bayer Schering II couverture

. Fuji III couverture

. Guerbet IV couverture

. Bracco Imaging page 7

. Damiron page 19

. Konica Minolta page 21

. Agfa Healthcare page 23

. AMF Assurances page 27

L’édito3

La “Tricks” attitude en angio-IRM14Symposium sur la radiothérapie par ions carbone . . . . . . . . . . . p 17Bilan des enquêtes 2008 du comité d’Harmonisationdes centres de formation: Éléments essentiels . . . . . . . . . . . . . . p 20

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Page 6: d’imagerie médicale et de radiothérapie

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°177

Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Merci de compléter ce bulletin et de l’adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrougeaccompagné d’un chèque bancaire ou postal libellé à l’ordre de l’AFPPE

❒ M. ❒ Mme ❒ Mlle Nom .......................................................................................................... Prénom .............................................................................................

Adresse personnelle ............................................................................................................................................................................................................................................................................

Code postal ................................................................................ Commune ..................................................................................................................................................................................

Courriel ............................................................................................................................................................................................

Numéro ADELI ........................................................................................................................................................................

Lieu de travail ........................................................................................................................... Fonction ....................................................................................................................................

❒ 16 euros Adhésion sans abonnement à la revue❒ 42 euros Adhésion avec abonnement à la revue❒ 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel normal hors adhésion❒ 16 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue)

Joindre impérativement un justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.❒ 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)❒ 80 euros Abonnement tarif individuel étranger❒ 91,50 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de documentation, d’un hôpital, d’une société…

Pour recevoir un Caducée : ❒ adhérent AFPPE: 7 euros ❒ non-adhérent AFPPE: 16 euros

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernantauprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

Le questionnaire ci-après a pour but de pouvoir établir des statistiques sur les professionnels exerçantla fonction de manipulateur. Nous vous remercions de bien vouloir le compléter.

Votre type de formation ............................................... Votre IFMEM ou section DTS d’origine .....................................................................................

Votre année d’obtention du diplôme ............................................................. Votre date de naissance ......................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adressesoient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? ❒ oui ❒ non

❒ demande à adhérer à l’Association française du personnel paramédical❒ renouvelle son adhésion à d’électroradiologie pour l’année 2009

❒ s’abonne à la revue Le Manipulateur d’imagerie médicale❒ renouvelle son abonnement à et de radiothérapie pour l’année 2009

L’abonnement donne droit à 11 numéros de la revue, publication mensuelle.

❒ commande un Caducée

Adhésion - abonnement - vente de caducéespossibles en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

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Page 8: d’imagerie médicale et de radiothérapie

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°177

Dix-sept ans que Strasbourg n’avait pas accueilli les Journées

scientifiques. En 1992, près de 450 personnes avaient fait ledéplacement à la faculté de médecine de la capitale alsa-cienne. Cette année, ce sont plus de 900 professionnels, étu-

diants et partenaires qui ont répondu présents au rendez-vous donné par l’Association française du personnelparamédical d’électroradiologie.L’événement, placé sous le patronage de Terry Davis, secré-taire général du Conseil de l’Europe et du ministère de laSanté, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, or-ganisé au Palais des Congrès, a notamment été inauguré parAlfred Wagner, président de la région Alsace de l’AFPPE. Cedernier a salué les participants, venus des quatre coins de laFrance mais aussi d’autres pays européens et du Canada:“C’est un grand honneur pour moi de vous accueillir pour ces50e Journées scientifiques des manipulateurs de l’AFPPE,très riches au niveau des communications. L’équipe organi-satrice de la manifestation a voulu permettre majoritaire-ment aux manipulateurs de s’exprimer par des exposés etdes posters qui seront présentés pendant ces deux jours. Jetiens à remercier tous les professionnels pour leurs inter-ventions et leur intérêt porté à ces journées. Je tiens égale-ment à remercier les membres du Bureau de la région Alsacequi durant les trois années écoulées ont participé aux diffé-rentes réunions, aux visites du Palais des Congrès et aux né-

gociations avec les différents partenaires, au suivi du budgetetc. Sans oublier les étudiants IMRT de 2e année du lycéeJean Rostand de Strasbourg pour leur contribution à l’aide lo-gistique.”Alfred Wagner a ensuite rappelé le déroulement même desJournées scientifiques, sur “quatre lieux d’expressions, où lesdifférentes spécialités de notre profession sont représen-tées. Des salles spécifiques sont dédiées à l’encadrement età la formation, aux communications des étudiants et à l’Eu-rope, Strasbourg étant le Siège du Conseil de l’Europe et duParlement européen”.

Une session Europe à laquelle tenait particulièrement PhilippeGerson, responsable de la commission Relations internatio-nales à l’AFPPE: “C’est un pari que nous avions décidé defaire car l’Europe c’est Strasbourg. L’objectif, c’est d’échan-ger les points de vue avec nos collègues étrangers. Nouspouvons remarquer qu’il y a des disparités énormes dans laformation des manipulateurs dans les différents pays d’Eu-

50e Journées scientifiquesdes manipulateurs à Strasbourg

Strasbourg accueillait, du 14 au 16 mai dernier, les 50e Journées scientifiques des manipulateurs organisées par l’AFPPE.Plus de 900 personnes étaient présentes lors de cet événement à l’accent très européen.

Le président, Alfred Wagner, remercie les membres du Bureau régional notamment les jeunes recruesdynamiques et inventives. Grâce à tous, la “machine s’est mise en route” et le congrès a pris forme :vingt membres du comité organisateur ; cinquante étudiants qui ont prêté main-forte les jours J ;un budget colossal certes, mais verrouillé grâce à la dame de fer : C. Seidel ; un engrenageparfaitement huilé administré par J. Goetschy et des outils de communication maîtrisés par D. Vetter.

Jean-François Lanot, puis Alexandre Feltz ont égalementpris la parole lors de la cérémonie d’ouverture.

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9Le Manipulateur n°177

rope. En France, nous avons un certain retard. Il existe les ac-cords de Bologne, qui sont des accords européens, et qui doi-vent être appliqués. Peu d’États les appliquent, notammentla France. Nous avons un autre problème connu chez nous :la pratique de l’anglais. Il est très mal enseigné en France.C’est un facteur handicapant pour les jeunes, surtout dans lecadre des programmes Erasmus.”

Au total près de soixante-dix-huit communications se sont

succédé sur les deux premières journées. L’occasion d’échan-ger et de débattre autour d’une profession en perpétuelleévolution. “Cette aventure démontre que notre profession estconsciente des enjeux du monde de la santé, notamment parla formation initiale et continue. Elle a connu des boulever-sements majeurs dans tous les domaines de l’imagerie, enradiothérapie et dans la transmission des images. Bien d’au-tres technologies s’annoncent. L’exploration du corps hu-main par l’imagerie est une aventure loin d’être terminée”,explique le président de la région Alsace de l'AFPPE.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la parole a également été

donnée à Jean-François Lanot, directeur aux hôpitaux uni-versitaires de Strasbourg, puis au docteur Alexandre Feltz,conseiller municipal, vice-président de la communauté ur-baine de Strasbourg en charge de la santé publique et re-présentant Roland Ries, le maire de Strasbourg. Jean-Fran-çois Lanot a fait part de ses préoccupations “qui touchent àvos professions. Nos hôpitaux traversent depuis quelquesannées des zones de turbulences assez sévères. Des turbu-lences financières, législatives, et dans la manière dont nosclients - permettez-moi de les appeler nos clients - perçoiventnotre travail. Il est essentiel que vos professions restent autop niveau en ce qui concerne la technologie, l’hygiène etc.Mais il y a aussi une grande attente de nos patients en ce qui

L’équipe régionale organisatrice et le Bureau national tiennent à remercier les partenaires pour leur soutien fidèle : AgfaHealthCare, Alara Solutions/GIPS, AMF Assurances, Bayer Schering Pharma, Bracco Imaging, Carestream Health, E-Media, Eurhea,Fujifilm Medicalsystems, GE Healthcare - formation clinique, GE Healthcare - GEMS Accessories & Supplies, GE Healthcare SA,Germitec, Guerbet, IFMEM Saint Germain-en-Laye, IRSN, MACSF, Mc Kesson France - MIG France, Medicor Medical Supplies -Nemoto international, Medrad France, MNH, Ondes & Rayons, Philips France (Activité Healthcare), PMA-France, Primax,Siemens SAS, Swissmedcare, Toshiba Medical France, Varay Laborix - Mediapi, ainsi que les sociétés EDL, France Medica,X-Raystore et Guerbet, Masson, Dr Chelle, pour leur diverse participation.

Le Guide des technologies de l’imagerie médicale et de laradiothérapie, ouvrage réalisé par Jean-Philippe Dillensegeret Élisabeth Moerschel, enseignants en imagerie médicaleau lycée Jean Rostand à Strasbourg, sorti depuis le 24 mai,était présenté en avant-première lors des Journéesscientifiques. Élisabeth Moerschel nous en dit un peu plus :“En tant qu’enseignants, nous nous sommes aperçus qu’ilexistait un manque de ressources par rapport à certainesquestions portant sur la technologie et sur les techniquesd’utilisation des appareils. D’où ce livre. Il ne s’adressed’ailleurs pas qu’aux étudiants, mais aussi aux manipulateursqui ressentiraient le besoin de se rafraîchir la mémoire surcertaines utilisations. La réalisation d’un ouvrage représentebeaucoup de travail. Il nous a fallu environ deux ans pourl’achever. La particularité est qu’il porte sur toutes lesspécialités de la profession de manipulateur. Dans ce Guide,nous avons essayé de correspondre à la définition du métieret aux programmes deformation initiale qui, enFrance, intègrent l’exigencede polyvalence. Voilàpourquoi nous parlons detoutes les spécialités ettechniques (imagerie,radiothérapie, médecinenucléaire). L’ensemble desparties est étoffé de schémas,réalisés par Jean-PhilippeDillenseger.”

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concerne d’autres segments : l’accueil, l’information, les dé-lais. Nous devons être meilleurs sur le terrain de la commu-nication avec les patients”.Un point de vue partagé par Alexandre Feltz, pour qui les ma-nipulateurs sont “à une place fondamentale en termes dediagnostic et d’annonces de maladies graves. Quand lesgens vont dans un service d’imagerie, ils sont en recherchede certitudes par rapport à leurs symptômes et sont dans desmoments d’angoisse autour de leurs résultats. Il est vrai quevotre travail n’est pas facile entre des nécessités techniquesde plus en plus pointues et la nécessité de prendre en comptecette réalité des personnes”.

Une exposition technique était également mise en place pen-

dant ces trois journées. Les stands des partenaires ont étéparticulièrement prisés… tout comme les stands régionauxproposant de savoureux produits locaux.

Les Journées scientifiques se sont poursuivies par les jour-

nées d’étude et de réflexion le vendredi après-midi avec uneconférence-débat animée par Roger Husson, président na-

tional de l'AFPPE, sur le thème “LMD: Quel impact sur la coo-

pération des professionnels de santé en Europe?”, avant lesdossiers en cours de l’Association et sa traditionnelle as-semblée générale le samedi matin. Cap désormais vers Gre-noble, en 2010, pour les 51e Journées scientifiques.

Pendant tous les temps forts de ces 50e Journéesscientifiques, les membres du Bureau vaquaient à leurposte ; aujourd’hui ils savent que cela en valait la peine.

À l’instar de nombreuxprofessionnels, Geoffrey Beil,Élodie Boehler, Marion Mougin,Jérémy Muller, et Mélanie Thomas,étudiants à l’lFMEM de Nancy,sont également venus communiquerlors de ces 50e Journéesscientifiques des manipulateurs.

En quoi consiste votreprésentation?Cette présentation, Viens jouer avecTAMALOO au scanner, intervientdans le cadre d’un projet decommunication demandé par notreécole, l’IFMEM de Nancy, en 2e

année. Nous avions libre choix sur lethème et le support. Nous avonsdécidé de traiter d’un sujet qui nousintéressait particulièrement : la priseen charge des enfants de quatre à neufans, lors d’un examenscanographique.

Quel en est le principe?Le principe est d’expliquer, à traversun jeu très ludique sur CD-ROMintitulé Viens jouer avec

TAMALOO, tout le déroulement del’examen à l’enfant, et de luiprésenter toutes les personnes qu’il varencontrer dans le service deradiologie, afin de diminuerl’appréhension. L’objectif de cettepréparation préalable est de favoriserune meilleure prise en charge.

Pourquoi ce choix?Nous sommes tous allés en stage enmilieu hospitalier où nous avonscôtoyé des enfants. Nous avonsremarqué que la situation n’est pasévidente pour eux lors des examens,et qu’il n’y avait pas forcément dedocument qui leur était destiné. Aprèsavoir décidé de travailler sur le thèmede l’enfance, il nous restait à choisirle moyen radiologique. Notre choixs’est porté sur le scanner.

Pourquoi vous orienter vers laprofession de manipulateur?Nous sommes très intéressés par ledouble aspect technique maiségalement rapport humain avec lepatient. C’est un métier où il fautsavoir gérer le contact avec les gens.De plus il faut avoir beaucoup derigueur. C’est également uneprofession qui compte cinq spécialitéssur lesquelles nous sommes formésdurant nos trois ans d’études.L’intérêt, c’est que, même si nous enchoisissons une au moment detravailler, nous avons toujours laliberté d’en changer selon lesplateaux techniques.

C’est important pour vous departiciper à ces Journées?Le fait de devoir parler et présenter enpublic est une expériencesupplémentaire. Pour nous, cecongrès est surtout une bellerécompense par rapport aux effortsfournis sur ce projet qui nous a toutde même mobilisé 450 heuresréparties sur cinq mois de travail.

5 questions à…

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11Le Manipulateur n°177

Pour mémoire le Dr Alsaïd, radiologuelibéral, responsable de plusieurs cabi-nets dans le nord de la France est (selonun communiqué de l’Agence pressemédicale du 19 décembre 2008) pour-suivi pour escroquerie aggravée à laCPAM, soupçonné d’entorses aux rè-gles d’hygiène et fait l’objet d’un man-dat d’arrêt international depuis sa fuiteen Syrie.Le Dr Alsaïd à travers des aveux dont lapresse s’est largement fait l’écho, a dé-claré ostentatoirement avoir employédes secrétaires médicales pour desactes d’imagerie dont la réalisation est

codifiée en référence aux articlesL.4351-1 et L.4351-2 du Code de la santépublique.

Rappelons que l’exercice de la profes-

sion de manipulateur d’électroradiolo-

gie est réglementé et protégé et quel’exercice illégal est passible de sanc-tions pénales en référence à l’articleL.4353-1 qui prévoit un an d’emprison-nement et 15000 euros d’amende.L’article L.4353-2 précise : “L’usage sansdroit de la qualité de manipulateurd’électroradiologie médicale ou d’un di-plôme, certificat ou autre titre légale-

ment requis pour l’exercice de cetteprofession est puni comme le délitd’usurpation de titre prévu à l’article433-17 du Code pénal.”

L’AFFPE entend fermement poursuivre

ses actions dans le domaine de l’exer-cice illégal de la profession et ne man-quera pas de tenir informés ses ressor-tissants de la suite donnée à cette“affaire” qui nuit gravement aux inté-rêts de la profession.

Marc Chaput,

Secrétaire général adjoint de l’AFPPE

Les suites de l’affaire du radiologue du Nord

51e Journées scientifiques des manipulateurs d’électroradiologie médicale de l’AFPPE“Sport - Traumatisme” - Grenoble, 18-19-20 mars 2010

Soumettez votre résumé en ligne en proposant :- une communication orale (20 minutes au maximum)

pour les différentes disciplines de la radiologie- un poster pour l’exposition scientifique

Déposez votre résumé composé de :- 1 titre le plus court possible ;- 3 à 5 objectifs ;- 3 à 5 messages à retenir ;- 1 résumé de 100 mots maximum.

avant le 15 septembre sur le site :www.afppe.com

Précisez vos coordonnées complètes :Nom, prénom, adresse professionnelle, courriel et téléphone.

Un seul orateur, pris en charge, par communication.

Appel à communications et posters - Grenoble 2010

Maître Bertrand Joliff, avocat à la Cour, a été missionné par l’AFPPE pour intenter en son nom une action en justiceen se portant partie civile, pour complicité d’exercice illégal de la profession de manipulateur d’électroradiologie médicaleet usurpation du titre de manipulateur. Par courrier en date du 18 mai 2009, il nous informe que le Parquet du tribunalde Grande Instance de Valenciennes a ouvert une information judiciaire.

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Le Manipulateur n°177

Formation obligatoireà la radioprotection des patients

Qu’en est-il ?

� Cadre réglementaire

Le Code de la santé publique, Partie

législative, Première partie, Livre III, Titre III,

Chapitre III : Rayonnements ionisants obligede par l’article L.1333-11 (modifié par la loi2004-806 du 9 août 2004) que l’ensemble desprofessionnels pratiquant et participant àl’exposition de patients aux rayonnementsionisants et à la maintenance et au contrôlede qualité des dispositifs utilisés bénéficied’une formation obligatoire (théorique et pra-tique) initiale et continue, dans leur domainede compétence, à la radioprotection des pa-tients.

Remarques :- Par pratiquant, il convient de lire habilités

(médecins et chirurgiens dentistes).- Par participant, il convient de lire partici-

pants habilités par le Code de la santé pu-blique (ce sont les manipulateurs et les per-sonnes spécialisées en radiophysiquemédicale selon les dispositions particulièreset du caractère spécifique de leur activité).

L’arrêté du 18 mai 2004 définit lesobjectifs et les programmes de cette forma-tion obligatoire, les professionnels concer-nés en référence aux dispositions du Code dela santé publique, les délais d’application.

Les manipulateurs sont concernéspar l’annexe I et II-8 du programme.

� Quelle lecture un manipulateurdoit-il faire de ces textes ?

Ces deux textes découlent de la directive 97-

43 Euratom du Conseil du 30 juin 1997 rela-tive à la protection sanitaire des personnes

contre les dangers des rayonnements ioni-sants lors d’exposition à des fins médicales.L’objectif de cette formation est de renforcerl’un des trois grands principes de la radio-protection : l’optimisation, c'est-à-dire uneparfaite connaissance du danger d’exposi-tion et une maîtrise du risque selon le prin-cipe As Low As Reasonably Acheviable(ALARA) principe selon lequel l’expositionde l’homme et de l’environnement au rayon-nement ionisant doit être aussi faible que rai-sonnablement possible.

� Qui est concerné ?

Le Code de la santé publique indique claire-ment qu’il s’agit des professionnels prati-

quants, ce qui implique qu’ils soient habilités

selon les dispositions du Code la santé pu-blique:- Article R.1333-29 : “L’emploi des rayonne-

ments ionisants sur le corps humain est ré-servé aux médecins et chirurgiens den-tistes”.

- Articles L.4351-1 et R.4351-1 et R.4351-1 àR.4351-29: “Sous la responsabilité et la sur-veillance directe des médecins, les mani-pulateurs en électroradiologie médicalepeuvent réaliser les actes définis dans leCode de la santé publique”.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) consul-tée par l’AFPPE nous a bien précisé par cour-rier en date du 4 mai 2009 que les manipula-teurs qui n’exercent qu’en IRM ou enélectrophysiologie ne sont pas concernés parcette obligation. Cependant, si compte tenude la mobilité des personnels, ils devaientexercer dans des domaines utilisant lesrayonnements ionisants, la formation à la ra-

dioprotection des patients serait exigée. Les

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13Le Manipulateur n°177

manipulateurs cadre et cadre supérieur de santé, y comprisles cadres formateurs ou enseignants sont également concer-nés par cette obligation s’ils veulent continuer à pratiquer desactes relevant de leur qualification initiale. Dans le cascontraire, ils ne sont pas soumis à cette obligation et doiventpar conséquent renoncer à la pratique de ces actes.

Remarques :- Les infirmiers diplômés d’État travaillant dans les secteurs

de radiologie ou de cardiologie interventionnelle, les infir-miers de bloc opératoire diplômés d’État ne sont pas concer-nés par cette obligation car non habilités à l’utilisation desrayonnements ionisants. À ce propos, l’arrêté du 18 mai2004 ne mentionne pas dans ses annexes ces catégories pro-fessionnelles. Il semble cependant souhaitable que ces per-sonnels puissent bénéficier, outre la formation obligatoire àla radioprotection des travailleurs a minima d’une informa-tion quant à la radioprotection des patients, sans pour autantse prévaloir des dispositions de l’arrêté du 18 mai 2004 et sevoir attribuer abusivement une attestation “validante”. Lerisque étant que cette attestation favorise ou contribue à unglissement de tâche préjudiciable pour le patient.

- Les Aides des cabinets d’imagerie médicale (ACIM), ne ré-pondant pas aux dispositions du Code de la santé publiqueréglementant l’exercice professionnel du manipulateur, nesont pas concernés par cette obligation de formation.

Concernant ces deux catégories professionnelles, l’AFPPE aobservé que certaines structures, sociétés savantes ou orga-nismes de formation ouvrent la formation à ces deux caté-gories professionnelles en se prévalant des dispositions del’arrêté du 18 mai 2004. À ce propos, il est bien indiqué queles personnes réalisant cette formation s’engagent à la confor-mité de celle-ci avec le programme défini selon chaque caté-gorie professionnelle et à la délivrance d’une attestation re-prenant la référence claire aux annexes de l’arrêté deréférence.

� Quels sont les délais d’application

L’arrêté du 18 mai 2004 (article 1) précise que cette formations’adresse aux professionnels en exercice à la date de publi-cation (Journal officiel 141 du 19 juin 2004) ou en débutd’exercice lorsque leur formation initiale ne comporte pasd’enseignement sur la radioprotection des patients. Danstous les cas, la mise à jour des connaissances doit être réali-sée au minimum tous les dix ans.

Remarque : Les programmes de formation préparant à l’ob-tention du diplôme d’État de manipulateur ou du diplôme detechnicien supérieur en Imagerie médicale et radiothérapiecomportent un enseignement de radioprotection des patients

en référence aux directives Euratom. Nul n’est donc besoinaux instituts de formation ou sections DTS de délivrer une at-testation de formation initiale à la radioprotection des pa-tients, ces structures étant dans l’obligation de se conformeraux programmes officiels.

L’article 4 précise que les professionnels concernés disposent

d’un délai de cinq ans pour pouvoir bénéficier de cette for-

mation soit jusqu’au: 19 juin 2009.

� Qu’en sera-t-il pour les “contrevenants” ?

À ce jour la réglementation ne prévoit pas de sanction vis-à-vis des professionnels qui n’auraient pas satisfait à cette obli-gation au-delà du 19 juin 2009.Cependant l’article 3 de l’arrêté stipule clairement que les at-

testations de formation doivent être tenues à la disposition

des agents chargés du contrôle.Pour mémoire, les agents chargés sont notamment les ins-pecteurs de l’ASN. À l’issue de leurs inspections ceux-ci ré-digent un rapport pouvant comporter, si manquement, desobservations et des demandes d’actions correctrices qui peu-vent être à entreprendre “sans délai”.Il entre dans les attributions de l’ASN la délivrance et la sus-pension des autorisations d’utilisation de certains équipe-ments lourds (scanner, accélérateurs de particules) de dé-tention et d’utilisation de radionucléïdes.En cas de non-conformité, de mise en demeure, de délais nonrespectés, l’ASN pourrait-elle être amenée à suspendre lesdites autorisations? La question reste posée.

� Conclusions

Cette obligation de formation à radioprotection des patientspour les professionnels habilités, outre son caractère obliga-toire, contraignant certes pour les organisations et coûteusepour les employeurs, doit contribuer à la mise en sécurité destraitements de radiothérapie, l’optimisation de la radiopro-tection et l’abaissement des doses dans les procédures inva-sives, voire courantes en radiodiagnostic.À ce propos, les niveaux de dose d’exposition peuvent varieren France d’un à dix pour le même examen, selon les équi-pements certes, mais surtout selon la maîtrise de ces équi-pements par les professionnels.

Marc Chaput, Cadre supérieur de Santé,

Personne compétente en radioprotection au CH Sud Francilien (91),

Secrétaire national adjoint de l’AFPPE

Membre de la commission Réglementation et Imagerie médico-légale

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technique et profession

Le Manipulateur n°177

La “Tricks” attitude en angio-IRM

� Introduction

La technique EC-Tricks ayant montré son intérêt en angio-IRM(ARM) des membres inférieurs et supérieurs, nous noussommes demandé si nous pouvions appliquer cette méthodesur l'ensemble des régions vasculaires analysables en ARM.Pour répondre à cette question, nous avons comparé les

deux techniques (ARM classique et EC-Tricks) sur plusieurs

cas cliniques afin de savoir dans quelle situation il fallait pré-férer la méthode d’ARM classique ou l’EC-Tricks.

� Matériels et méthodes

Nos examens ont été réalisés sur une IRM de 1,5 tesla (GEHealthcare) à l’aide de différentes antennes en réseau phasé,en fonction de la région analysée, et d’un injecteur automa-tique. Tous les examens d’ARM ont bénéficié des deux tech-niques.

La technique d’ARM classique

Elle repose sur une séquence 3D en écho de gradient rapide,pondérée T1, avec en option un système de fluoroscopie. L’ac-quisition du plan de Fourier est elliptique centrique.Le produit de contraste est injecté à 2cc/sec pour un volumede 0,4cc/kg.Cette méthode est basée sur la visualisation de l’arrivée duproduit de contraste en séquence d’écho de gradient 2D ul-trarapide à raison d’une image par seconde (scopie IRM).Dès la visualisation du produit de contraste dans la coupe ré-pétée chaque seconde, l’acquisition du volume 3D ARM estréalisée.

La technique EC-Tricks

C’est une soustraction de plusieurs volumes d’acquisitionsidentiques (injectés, en séquence 3D écho de gradient ra-pide pondérée T1) avec le même volume sans injection(masque).Cette fois-ci le plan de Fourier est divisé en quatre secteursABCD (fig. 1) où:- A : représente le centre du plan de Fourier (le contraste) ;- B : la périphérie de A;- C : la périphérie de B ;- D : le reste (la résolution spatiale).

Le masque est réalisé en premier. Le plan de Fourier dumasque est codé en A puis B puis C et D.

Sabine Bernard et Rostam Ossuly, manipulateurs; Estelle Nival et Gilles Pegon, cadres;Jean-Pierre Laissy et Jean-Michel Serfaty, radiologues; Élisabeth Schouman-Claeys, chef de service;service de radiologie de l’hôpital Bichat, Paris.

La technique elliptique centrique Tricks ou EC-Tricks a montré son intérêt en angiographie par résonance magnétique (ARM)des membres inférieurs et supérieurs. La technique EC-Tricks est la soustraction d’une séquence ARM 3D T1 (un masque)avec plusieurs séquences ARM 3D T1 injectées avec une faible dose de produit de contraste.La technique EC-Tricks s’est avérée meilleure pour la visualisation des petits vaisseaux tels que ceux des mains, des pieds, dupolygone de Willis et des veines cérébrales. Pour les autres régions (TSA, aorte thoracique et abdominale) la qualité de l’ARMreste largement supérieure en méthode classique.

Figure 1 : EC-Tricks : Volume 3D du plan de Fourierdivisé en quatre secteurs.

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15Le Manipulateur n°177

Le produit de contraste est injecté à 1cc/sec pour un volumede 0,3cc/kg.Toutes les phases injectées sont codées en AB, AC, AD…, etainsi de suite, ce qui permet un rafraîchissement plus fréquentdes données centrales du plan de Fourier (qui codent lecontraste) et ainsi permet de diminuer le volume de produitde contraste à injecter.Ces phases sont soustraites directement au masque (fig. 2).Plusieurs phases ARM sont obtenues à différents temps vas-culaires (fig. 3), alors qu'en méthode classique une seuleimage est obtenue. La reconstruction MIP est réalisée à par-tir de la meilleure phase (sur la figure 3 nous choisissons laphase n°4 par exemple).

� Résultats

Ces deux méthodes ont été testées sur (fig. 4 et 5) :- les membres inférieurs ;- les membres supérieurs ;- l’aorte thoracique et abdominale ;- les troncs supra aortiques (TSA) ;- le polygone de Willis ;- les veines cérébrales.

� Veines cérébrales : Grâce aux images obtenues à différentstemps vasculaires, la technique EC-Tricks est meilleurepour la visualisation des veines cérébrales avec un excellentrapport signal sur bruit (S/B) et une résolution spatiale (RS)tout à fait correcte (fig. 6).

� Aorte thoracique, abdominale et troncs supra aortiques (TSA) :La méthode classique offre une meilleure RS avec un bonS/B (fig. 7 et 8).

Figure 2 :EC-Tricks :Rafraîchissementplus fréquentdes donnéescentrales du plande Fourier quicodentles donnéesen contraste.

Figure 3 : EC-Tricks : Plusieurs phases ARM obtenuesà différents temps vasculaires sur l’abdomen.

Figure 5 : ARM en méthode EC-Tricks : a) veines cérébrales,b) artères fémorales, c) artères des jambes,d) artère poplitée, e) artères de la main,f) sténose d’une fistule artério-veineusedu membre supérieur (flèche).

Figure 4 : ARM en méthode classique : a) aorte abdominale,b) TSA, c) greffon rénal, d) aorte thoracique.

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technique et profession

Le Manipulateur n°177

� Les techniques EC-Tricks et classique donnent les mêmes ré-sultats sur les artères fémorales. En revanche, sur lesjambes il est beaucoup plus facile de s'affranchir du retourveineux en méthode EC-Tricks (fig. 9).

� L’étude du greffon rénal est optimale en méthode EC-Tricksavec un excellent S/B mais aussi grâce à l’utilisation d’an-tennes dédiées sarcophage (fig. 10).

� Conclusion

La méthode EC-Tricks est simple d’application et nécessiteune plus faible injection de produit de contraste par rapportà la méthode classique. Les différentes phases obtenues à dif-férents temps vasculaires permettent de faire une étude dy-namique des vaisseaux. Toutefois, en acquisition grandchamp sur les gros vaisseaux, la résolution spatiale est au-jourd’hui encore trop limitée et la méthode classique reste lemeilleur compromis. Par contre, pour toutes les régions hé-modynamiques difficiles ou les pathologies comme les mal-formations artérioveineuses où il est difficile d'avoir un bontemps vasculaire, la méthode EC-Tricks s'avère être le moyenle plus adapté pour obtenir de bons résultats.

Figure 6 : ARM des veines cérébrales :a) méthode EC-Tricks, b) méthode classique.

Figure 7 :ARM de l’aorte abdominale :a) méthode classique, b) méthode EC-Tricks.ARM des TSA :c) méthode classique, d) méthode EC-Tricks.

Figure 8 : ARM en méthode classique de l’aorte thoraciquechez un patient qui présente une dissectionde type fenestration (a et b).

Figure 9 :ARMdes membresinférieurs :a) méthodeEC-Tricks,b) méthodeclassique.

Figure 10 : ARM du greffon rénal :a) et b) méthode EC-Tricks, c) méthode classique.

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technique et profession

17Le Manipulateur n°177

Symposium sur la radiothérapiepar ions carboneLyon, 16-17 mars 2009

� L’hadronthérapie

L’hadronthérapie est une technique de radiothérapie qui uti-lise des faisceaux de protons et d’ions carbone pour détruirela tumeur. Ces particules offrent une grande précision balis-tique de la distribution de la dose, ainsi qu’une meilleure pro-tection des tissus sains. Deux sites français exploitent ac-tuellement des faisceaux de protons : Orsay et Nice.

� Le principe physique et biologiquedu traitement par ions carbone

Du fait de leur charge et de leur masse, les ions carbone enfaisceaux de haute énergie allient une grande précision à unegrande efficacité pour détruire les cellules, en dépassantl’obstacle de la radiorésistance. L’hadronthérapie par ionscarbone, destinée à traiter les tumeurs radiorésistantes et ino-pérables, est plus innovante et présente une efficacité biolo-gique double ou triple (fig. 1, 2, 3, 4).

� Environnement technologique

Ce traitement requiert un environnement technologique com-plexe : source d’ions, injecteur, accélérateur linéaire, synch-rotron (ou cyclotron), salles de traitement avec une ligne oudeux lignes de traitement (fig. 5), voire une tête rotative iso-centrique, salles de recherche. Le schéma de l’installationd’un centre du NIRS au Japon (fig. 6) témoigne de l’impor-tance de cet équipement.

L’AFPPE était invitée par l’équipe dirigeante du projet ÉTOILE1 à participer au Symposium commun sur la radiothérapiepar ions carbone. Il s’est tenu à Lyon les 16 et 17 mars 2009, entre les équipes pionnières japonaiseset les équipes médicales et scientifiques de l’ensemble des projets européens en hadronthérapie.La communauté internationale intéressée par les douze années d’expérience du NIRS2 au Japonportant sur plus de 5000 patients, par le projet ÉTOILE et les autres projets européens, a participé à cette réunion.Durant ces deux journées particulièrement intenses et communicatives, plus de trente présentations de très haut niveauont porté sur les résultats thérapeutiques et les recherches pour l’hadronthérapie.

Figure 1 : Une extrême précision balistique qui permetd’atteindre la tumeur en épargnant au mieux les tissus

sains, comme le permettent déjà les protons (confondussur le schéma avec les ions carbone).

Figure 2 : Une efficacité biologique anti tumoralede 1,5 à 3 fois supérieure aux photons, électrons et protons.

Radiothérapie

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technique et profession

Le Manipulateur n°177

Les machines actuelles délivrent des faisceaux pouvant at-teindre une énergie de 400 MeV. Le diamètre des synchro-trons est de l’ordre de 40 m pour certains équipements (63 mpour un projet japonais…).La plupart des machines actuelles ne disposent que de lignesde tir fixes horizontales et verticales (parfois couplées dansune même salle) ; cependant les projets futurs intègrent des

têtes rotatives isocentriques qui sont de véritables défis tech-nologiques (la “gantry” rotative du projet allemand de Hei-delberg mesure 8 m de diamètre).Lors du traitement courant, les manipulateurs vont retrouverdes contraintes techniques identiques à la radiothérapie clas-sique : positionnement et contention personnalisée, boluspatients, mise en œuvre de techniques d’asservissement à larespiration, etc.

� Le projet ÉTOILE

À Lyon, ÉTOILE sera le premier centre français d’hadronthé-rapie par ions carbone dont la construction pourrait débuterfin 2010.Devant l’intérêt de cette technologie, l’État apporte son sou-tien à un centre médical national mixte (protons et ions car-bone). Le centre ÉTOILE entrera en fonction d’ici 2014.Aujourd’hui, le projet est engagé dans les phases successivesd’un dialogue compétitif dont le troisième et dernier tour in-terviendra fin 2009 pour désigner le partenaire privé qui aurala charge de construire, équiper puis exploiter le centre. Lesmotivations des porteurs du projet restent intactes car l’équi-libre économique du centre est fondé sur des valeurs conso-lidées.

� Les Indications de la radiothérapie par ionscarbone en France (RIC)

Les indications retenues (pouvant évoluer selon la progres-sion des connaissances) disposent d’une expérience suffi-sante pour les considérer comme consolidées et représententun millier de cas par an en France, alors que les experts ontdéfini une trentaine d’indications pour la RIC qui pourraientau total englober 6000 patients par an.Parmi ces indications on peut citer certaines tumeurs de laglande parotide, des sinus de la face, les carcinomes adé-noïdes kystiques, les mélanomes malins muqueux (ORL), leschondromes de la base du crâne et du rachis, certaines tu-meurs pédiatriques, les sarcomes des tissus mous.

Figure 3 :L’ioncarbone.

Figure 4 : Principe du traitement par ions légers d’unetumeur intracrânienne avec contrôle actif du faisceau.

Figure 6 : Schéma d’une installation du NIRS au Japon.

Figure 5 : Installation d’un patient (salle avec deux lignesfixes H et Z).

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� Huit centres dans le monde

Le Pr. J. Balosso, directeur du centre national ÉTOILE, estd’autant plus confiant que la technologie poursuit sa pro-gression au niveau international. Lors de ce Symposium, unétat d’avancement de tous les centres européens a été dressé.(fig. 7)

- En Allemagne, un centre s’achève à Heidelberg. Il disposerad’infrastructures conséquentes avec deux salles avec lignesfixes et une salle avec tête rotative. Il accueillera son premierpatient en septembre. Deux autres centres sont attendus :l’un à Marburg en 2010, où sont prévues quatre salles (miseen œuvre d’évolutions notoires comme l’installation d’unetable robotisée et du contrôle du positionnement), l’autre àKiel en 2013.

- En Italie, les premiers traitements sont prévus pour 2009 àPavie, avec trois salles à lignes fixes.

- L’Autriche ouvrira d’ici quatre ans un centre mixte financépar l’État avec quatre salles avec lignes fixes et tête rotative.

- En France, le projet ARCHADE a pour objectif de créer surl’agglomération caennaise un Centre européen de res-sources en hadronthérapie, équipé d’une machine dédiéecapable de délivrer des protons et des ions carbone pour dé-velopper les recherches dans le domaine de l’hadronthéra-pie, et fournir des services adaptés aux acteurs concernés enEurope (2012).

Le Japon, pays le plus avancé dans ce domaine, développeson centre de Chiba. Notons que les Japonais ont expéri-menté l’utilisation des ions carbone dans des localisationsplus courantes (prostate, col utérin, ORL, poumons, foie, rec-tum, pancréas) avec d’excellents résultats.

De nombreux projets vont permettre une meilleure coopéra-tion internationale dans ce domaine: citons ENLIGHT, PART-NER, ULICE, ENVISION…

De l’avis de l’ensemble des participants, ces deux journéesont été une très belle réussite tant au niveau professionnelqu’au niveau de l’organisation. La presse (TV, radio, presseécrite), qui a largement couvert l’événement ne s’y est pastrompée. Encore une fois, l’équipe ÉTOILE, fédérée autour desa cellule de direction, a pu démontrer sa faculté de réactionface au défi qu’était l’accueil de ces personnalités, dont plusde 40 % venaient de l’étranger. Nous tenons à remercier lesdirigeants pour leur sympathique invitation.

1 ÉTOILE Espace de traitement oncologique par ions légersdans le cadre européen: www.centre-etoile.org

2 NIRS National Institute of Radiological Sciences :www.nirs.go.jp

Christian Depenweiller

Commission Radiothérapie

Figure 7 : Les projets européens.

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Page 20: d’imagerie médicale et de radiothérapie

20

technique et profession

Le Manipulateur n°177

Bilan des enquêtes 2008du comité d’Harmonisationdes centres de formation

Éléments essentiels

� Bilan d’admission 2008

En prenant en compte l’ensemble des centres de formationconduisant au Diplôme d’État (DE) et au Diplôme de techni-cien supérieur (DTS) de la métropole et des départementsd’Outre-Mer, soit dix-huit instituts DE et vingt-sept sectionsDTS (dont la formation relevant du GRETA de Mulhouse) :1443 étudiants ont été admis à la rentrée 2008, soit trente-

cinq de plus qu’en 2007.Il faut souligner, d’une part, l’ouverture d’une section DTSau Havre et à Limoges et d’autre part, l’absence de rentréepour le GRETA de Fort-de-France.

De grandes disparités demeurent dans le taux d’admission

pour 100 manipulateurs entre les différentes régions métro-politaines avec des valeurs limites de 3,55 étudiants admis enpremière année pour 100 manipulateurs en Midi-Pyrénées et7,05 en Lorraine, pour un niveau médian se situant à 5,33.

Notons que la Martinique et La Réunion se distinguent pardes taux (9,68 et 7,89) supérieurs à ceux de la métropoledans laquelle, désormais, avec la création d’une section DTSen Limousin, seule la Corse ne possède pas de centre de for-mation.

Les données communiquées par les dix-huit instituts DE et

vingt sections DTS adhérant au comité d’Harmonisation per-

mettent de dégager les caractéristiques suivantes :

� 2,59% des places disponibles en première année n’ont pasété pourvues à la rentrée, (2,45 % en 2007).

� dans la filière DTS, 62,42 % (61,23 % en 2007) des admissont des bacheliers 2008, pour 11,17 % (21,73 % en 2007)dans la voie DE en excluant les instituts de Grenoble, deMarseille et de Bordeaux qui recrutent tout ou partie deleurs étudiants au terme d’une année universitaire.

� L’analyse du cursus des candidats non issus directement dulycée montre que l’écart apparaît manifeste dans la pro-portion des candidats ayant consacré au moins un an à lapréparation au concours (64,91 % pour la voie DE; pour16,53 % pour la filière DTS). Par contre, la part des ex-étu-diants universitaires est comparable (26,17 % pour l’ad-mission DE et 23,53 % pour l’admission DTS).

� Le ratio filles garçons se situe à 75,16 % dans la filière DTS,et à 59,57 % dans la branche DE.

� Bilan de la situation de l’emploiau 1er octobre 2008des jeunes diplômés DE et DTS 2008

En 2008, les dix-huit instituts DE et des vingt-quatre sectionsDTS ayant une promotion sortante, ont formé 1218 diplômés(611 DE et 607 DTS) traduisant une progression de 139 jeunesprofessionnels (12,88 %) par rapport à 2007.

De l’analyse des renseignements fournis par les dix-huit ins-

tituts DE et par vingt-et-une sections DTS appartenant au co-

mité d’Harmonisation se dégagent les constats suivants :

� Parmi les situations connues, le taux de jeunes diplômésayant déclaré ne pas être en possession d’un emploi au1er octobre se situe à 3,22 %, pour 1,22 % en 2007 dans lesmêmes conditions.

� Les bénéficiaires d’un contrat de travail à durée indétermi-née (CDI) sont fortement majoritaires (77,68 %) (73,06 % en2007).

� Confirmation de la rupture de l’équilibre des embauches,constaté en 2003 et 2004, entre le secteur privé et le secteurpublic (associé au secteur privé à but non lucratif) avec destaux de recrutements 2008, respectivement de 35,08 % et62,73 %.

Le comité d’Harmonisation des centres de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale vient de réaliser,comme chaque année, différentes enquêtes dont les principales conclusions méritent d’être retenues.

Page 21: d’imagerie médicale et de radiothérapie

technique et profession

21Le Manipulateur n°177

� Stabilité des orientations vers les diffé-rentes disciplines (imagerie : 79,96 %; ra-diothérapie : 13,63 %; médecine nucléaire :5,54 % et activités partagées : 0,87 %).

� 23,77% (22,46% en 2007) des jeunes diplô-més exercent en dehors de leur régiond’origine.

� 95% (96,61% en 2007) des membres de lacohorte étudiée ont choisi leur régiond’embauche.

� Le ratio entre le nombre d’embauches ré-gionales et le nombre de diplômés issus dela même région (et en possession d’un em-ploi) varie de 0,50 pour le Poitou-Charentesà 1 pour la Picardie. Les taux supérieurs à0,80 se situent en PACA, Franche-Comté,Nord-Pas-de-Calais et Île-de-France. À l’op-posé, la Lorraine, le Languedoc-Roussillon,la Bourgogne et l’Aquitaine possèdent desratios inférieurs à 0,60.

� Commentaires

Ces résultats montrent une augmentation dunombre de diplômés, conjuguée avec lapoursuite de la progression de la capacité deformation pour l’ensemble du territoire na-tional. Surtout si elle se confirme l’an pro-chain, l’augmentation du taux de jeunes di-plômés sans emploi au 1er octobre, même sicelui-ci demeure très bas, devra conduire à laplus grande vigilance sur l’adéquation entrel’offre de formation et les besoins recensésen professionnels en liens avec le renouvel-lement des générations, l’extension du parcdes équipements lourds et certaines restruc-turations des secteurs d’emploi dont l’impactsur l’embauche des manipulateurs mériterad’être analysé.

Jean-Maurice Pugin, Secrétaire général

du comité d’Harmonisation des centres de formation

Page 22: d’imagerie médicale et de radiothérapie

22

régions et commissions

Le Manipulateur n°177

Les objectifs de cette mission sont de définir le rôle et les missions des cadres de tous

secteurs, de proposer des pistes de réflexions sur le recrutement, la sélection et la formationdes cadres, des solutions de valorisation et de reconnaissance des fonctions d’encadrementet d’étudier notamment les modalités d’intéressement au regard des performances.

Cette mission composée de treize personnes a entrepris une large concertation par le biaisd’auditions d’organisations syndicales, d’associations professionnelles, de personnalités etde cadres hospitaliers.

Un forum internet est prévu mais actuellement une adresse mail est déjà disponible :[email protected], des rencontres avec l’appui des CHU sont planifiées en régions afin d’enrichir lesréflexions de la mission.

Roger Husson a souhaité que la commission Cadre de l’AFPPE constitue un groupe de travail

et de réflexion sur ce thème.Ce groupe de travail est animé par Hervé Caous, cadre en imagerie au CHU de Nantes (44) ;Nelly Denot, cadre supérieur médicotechnique au CH de Fougères (35) ; et CatherineMachacek, cadre supérieur en radiothérapie au groupe hospitalier Pitié-Salpétrière à Paris.

Mme de Singly, directrice de l’institut du management au sein de l’EHESP s’est vue confier en ce début d’annéepar Mme Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, une mission sur l’encadrement hospitalier.

Une mission sur l’encadrement hospitaliercommission Cadres

- Chantal de Singly, directrice d’hôpital actuellement directrice de l’institut du managementà l’école des hautes études en santé publique, présidente de la commission ;

- Bernard Verrier, conseiller général des établissements de santé, rapporteur général de la commission ;- Nicole Bauquis, cadre de santé (médico-technique), CH Annecy ;- Nathalie Boutier, cadre supérieur de santé, CHU de Bordeaux ;- Malika Brotfeld, directrice des soins, CHU Rouen ;- Annie Carron, cadre socio-éducatif, CHU St Antoine Paris ;- Sophie Guillaume, cadre sage-femme, AP-HP, Necker ;- Sylvie Jacquin, cadre de santé (infirmier), CHU Angers ;- Tony Loiseau, attaché d’administration, AP-HP, groupe hospitalier Lariboisière-Fernand-Vidal ;- Sylvie Lucas, maître de conférence, université Dauphine ;- Éric Martin, technicien supérieur hospitalier, CHU de Nice ;- Frédérik Mispelblom-Beyer, professeur de sociologie, université d’Évry ;- Sylvie Péron, présidente de la CME, CH Argenteuil.

Composition de cette mission

Page 23: d’imagerie médicale et de radiothérapie

Acquisition et visualisation immédiates

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Page 24: d’imagerie médicale et de radiothérapie

24

régions et commissions

Le Manipulateur n°177

� La tomodensitométrie

Faisant suite à la radiologie conventionnelle, l’IRSN nous

propose le bilan de la tomodensitométrie, en se basant sur lamême méthodologie que précédemment. L’IRSN proposeaussi une évolution des NRD scanographiques chez l’adulte.Tout comme en radiologie, les retours de NRD (sur la période2004-2006) représentent seulement 17 % du parc total descanner en France (756 scanners, installation soumise léga-lement à autorisation auprès de l’ASN). Nous rappelons queces relevés dosimétriques sont les plus simples à réaliser ; eneffet les constructeurs, par l’intermédiaire du rapport de dose,nous donnent facilement accès à ces indices dosimétriques.

À l’issue de l’évaluation des données reçues, des recom-mandations ont été faites par l’IRSN, dont une intéressant laméthode. L’institut estime nécessaire de faire correspondre

les NRD à la pratique:

- D’une part, certains examens ne sont pratiquement plusréalisés de nos jours : examen du pelvis seul (aucune don-née n’a été d’ailleurs retournée à l’IRSN), la plupart des ac-quisitions sont réalisées sur la région abdomino-pelvienne(AP), et de nombreux examens incluent le thorax et l’abdo-men (TAP) dans la même acquisition. 35 % des demandessont des examens du rachis lombaire. C’est pourquoi l’IRSNdemande que les NRD soient établis aussi pour des exa-mens TAP, AP et rachis lombaire.

- D’autre part, quasiment tous les constructeurs affichent surleur console d’acquisition le CTDIvol (ou IDSV* en français),alors que les NRD étaient établis pour le CTDIw (ou IDSP**en français). L’IRSN propose donc d’exprimer les NRD enCTDIvol (ou IDSV).(*) CTDIvol ou IDSV: index de dose scanographique volumique: cet

index prend en compte le pitch d’acquisition (cas des scannershélicoïdaux) : CTDIvol = CTDIw/pitch.

(**) CTDIw ou IDSP: index de dose scanographique pondéré : cetindex tient compte des doses en périphérie et au centre d’unecoupe (cas des scanners séquentiels).

Suite à l’évaluation statistique, l’IRSN propose de faire évo-luer les valeurs de référence françaises : (Tableau 1).

Comparaison avec nos voisins européens?

Pour les examens du thorax et de l’abdomen, les valeurs del’IDSV et du PDL sont sensiblement équivalentes à nos voisinsallemands et britanniques. Par contre, pour l’encéphale, lesvaleurs diffèrent du fait de la pratique: alors qu’en France uneseule hélice est réalisée sur l’encéphale, les Britanniques sé-parent le sous et le sus tentoriel, ce qui explique cette diffé-rence aussi bien au niveau de l’IDSV qu’au niveau du PDL.Pour les deux examens abdomino-pelvien et thoraco-abdo-mino-pelvien, nos valeurs restent bien supérieures à celles denos voisins (Tableau 2).

Où en est-on pour l’établissement de NRD

en scanographie pédiatrique?

En octobre 2008, il a été dévoilé, aux JFR, les résultats d’uneétude menée conjointement par la SFIPP (Société franco-phone d’imagerie pédiatrique et périnatalité) et l’IRSN. Cetteétude porte sur l’établissement d’une proposition communede doses pour le scanner pédiatrique. L’objectif de cette étudeétait donc de relever des niveaux de dose en scanographiemulti-coupes au sein d’un large échantillon de services de ra-dio pédiatrie, pour des protocoles et des âges types, repré-sentant l’essentiel des examens pratiqués en routine clinique.Le tableau 3 résume les propositions, classées par âge et parrégion anatomique.Dans les pratiques, ces valeurs devront de toutes les façonss’adapter au morphotype individuel du patient, au type descanner et à l’indication de l’examen. Ces valeurs ne peuventêtre considérées comme des NRD en terme réglementaire,

Bilan de l’IRSNportant sur les niveaux de référence diagnostique

commission Radioprotection et Contrôle de qualité

Cet article fait suite à celui paru dans la revue n°176, pages 26 à 28.

CTDIVol (IDSV)(en mGy)

PDL (en mGy.cm)

Encéphale 75 1050

Thorax 15 475 (500)

Abdomen 15 450 (650)

Abdomino-pelvien 17 800

Thoraco-abdomino-pelvien 17 1300

Tableau 1 : En gras, les valeurs modifiées.Entre parenthèses, l’ancienne valeur.

Page 25: d’imagerie médicale et de radiothérapie

régions et commissions

25Le Manipulateur n°177

mais comme une proposition de base à l’établissement desNRD, et utiles à l’optimisation des pratiques en pédiatrie.

À propos des nouvelles implantations de scanners

Il est à remarquer que de plus en plus de scanners sont ins-tallés dans les centres de radiothérapie et médecine nucléaire.En radiothérapie, la dose reçue lors d’un scanner de simula-tion apparaît comme négligeable au regard des doses re-çues lors du traitement : même si l’établissement de NRD neparaît pas justifié compte tenu du différentiel de dose, lesuivi des NRD et des méthodes d’optimisation des doses pa-tient, doivent être la garantie d’une démarche de qualité ausein des services de radiothérapie.En médecine nucléaire où ces scanners sont couplés avec uneimagerie de Tomographie par Émission de Positon (TEP-Scan) ou à une gamma caméra conventionnelle, il paraît im-portant de rentrer l’examen scanographique dans un pro-cessus d’optimisation de dose, au même titre que dans lescentres d’imagerie. En effet, cette dose ne peut paraître né-gligeable, puisque la dose associée au scanner est bien sou-vent supérieure à celle associée à l’examen scintigraphique.

Le suivi et le contrôle des NRD dans ce domaine paraissentincontournables.

� Conclusion sur le radiodiagnostic

Depuis l’arrêté du 12 février 2004, les centres d’imagerie mé-dicale ont une obligation réglementaire d’établissement et decommunication à l’IRSN de leurs NRD. Au-delà de cette obli-gation, la démarche des NRD est un outil très utile à la réali-sation d’auto-évaluation des pratiques, passage nécessairedans les différents processus de certification des établisse-ments de santé. Lors des inspections de l’ASN, les NRD peu-vent être demandés par l’Autorité et constitueront un pointnégatif en cas de non-présentation. L’intégralité de cette dé-marche et de ces résultats est disponible sur le site de l’IRSN:http://www.irsn.org/nrd/. Les différents guides de la Sociétéfrançaise de radiologie : Guide du bon usage des examensd’imagerie médicale et Guide des procédures radiologiquesen font mention. La commission Radioprotection de l’AFPPEveillera à l’information des adhérents concernant les NRD.

Yann Lefaou

Type d’examenIDSP (mGy) PDL (mGy.cm) IDSV (mGy)

FranceRoyaume-Uni

(27)Allemagne

(20)France

Royaume-Uni(27)

Allemagne(20)

FranceRoyaume-Uni

(27)

Thorax 20 18 22 475** 580 650*** 15** 13

Encéphale 58 651/1102 60 1050 930 1050*** 75** 651/1002

Abdomen 25 20 24 450** 470 1500*** 15** 14

Pelvis 25 ND 28 450 ND 750*** ND ND

Abomino-pelvien 25* 20 ND 800** 560 ND 17** 14

Thoraco-abomino-pelvien 20* ND ND 1300** 940 ND 15** ND

1 antaille 75 cm - poids 10 kg

5 anstaille 110 cm - poids 19 kg

10 anstaille 140 cm - poids 32 kg

HT(kV)

IDSV1

(mGy)Long(cm)

PDL2(mGy.cm)

HT(kV)

IDSV1

(mGy)Long(cm)

PDL2

(mGy.cm)HT

(kV)IDSV1

(mGy)Long(cm)

PDL2

(mGy.cm)

Crâne 120 30 14 420 120 40 15 600 120 50 18 900

Massif facial 120 25 8 200 120 25 11 275 120 25 12 300

Sinus 100-120 10 5 50 100-120 10 6 60 100-120 10 10 100

Rochers 120 45 3,5 157 120-140 70 4 280 120-140 85 4 340

Thorax standard 80-100 3 10 30 80-100 3,5 18 63 100-120 5,5 25 137

Poumons “base dose” 80 2 10 20 80-100 3 18 54 100-120 4 25 100

Abdomen et pelvis 80-100 4 20 80 80-100 4,5 27 121 100-120 7 35 245

Os 100-120 7 -3 -2 100-120 10 -3 -3 120 12 -3 -3

Tableau 3 : Proposition de doses pour le scanner pédiatrique.1 index IDSV16 pour les examens “tête et cou” et IDSV32 pour le tronc et l’os.2 index PDL16 pour les examens “tête et cou” et PDL32 pour le tronc et l’os, pour un passage.3 valeur non fournie, fonction du segment osseux étudié.

(tableau disponible en téléchargement sur le site de la SFIPP)

Tableau 2 : Comparaison des NRD français à ceux en vigueur au Royaume-Uni et en Allemagne.ND : non-déterminé. 1 : étage sus-tentoriel. 2 : fosse postérieure.* valeurs non-réglementaires déduites des valeurs des régions anatomiques seules.** valeurs proposées par l’IRSN.*** valeurs associées à l’examen complet (indépendamment du nombre d’acquisitions).

(source IRSN - rapport DRPH 2008-02 v2)

Page 26: d’imagerie médicale et de radiothérapie

26

régions et commissions

Le Manipulateur n°177

Rapport d’étape du Comité nationalde suivi de la radiothérapie - mai 2009

commission Radiothérapie

Le comité a travaillé en quatre groupes

thématiques :

- les métiers de la radiothérapie ;- la radiovigilance et la qualité ;- la coopération entre les centres ;- la cellule de suivi.Ce rapport propose également un en-

semble de mesures, qui restent à pren-dre, pour gérer au mieux la période cru-ciale de 2009 à 2011.

� Bilan des 33 mesuresnationales de la feuillede route 2007-2009

80 % des mesures sont réalisées, lesdernières actions sont en cours ou à dé-marrer, notamment : “L’amélioration dela définition de la place des manipula-teurs d’électroradiologie en radiothéra-pie.”

� La cellule nationale d’appui

Le rapport précise les travaux de la cel-lule qui a été mise en place pour gérerles difficultés de vingt-sept centres deradiothérapie.

� Actions prévues pour lapériode transitoire 2009-2011

Les actions réglementaires

nécessaires à la préparation

de la transition

Les mesures à court terme

La priorité consiste à améliorer le re-crutement des ressources humaines dela radiothérapie, notamment de la phy-sique médicale qui fait l’objet de nom-breuses mesures en raison des difficul-tés majeures qu’elle rencontre.

Les actions en direction des autres mé-

tiers clés de la radiothérapie :

- Création d’un nouveau métier de tech-nicien en dosimétrie : “Cette formations’adresserait à des manipulateursd’électroradiologie et à des techni-ciens de mesures physiques et com-prendrait un cursus d’une année sup-plémentaire de formation. D’ici la miseen route de formations diplômantes,la Validation des acquis de l’expé-rience (VAE) doit pouvoir être rapide-ment prise en compte et au mieux ac-compagnée par des primes defonction et d’exercice.”

- Une deuxième priorité, les qualiti-ciens : “Les compétences exigées enassurance qualité dans les centres deradiothérapie nécessitent de financerrapidement des qualiticiens.”

- “Mais il sera également nécessaired’envisager une augmentation despromotions d’étudiants en formationde manipulateurs d’électroradiologieet de soutenir leur engagement dansla filière radiothérapie. Cette évolution

est nécessaire et mérite d’être antici-pée compte tenu des nouvelles obli-gations de pratique et de l’évolutionde certains manipulateurs vers le “mé-tier” de dosimétriste ; l’ensemble desprofessions souligne la nécessitéd’étudier les conditions de mise enœuvre d’une prime dédiée à la filièrede radiothérapie, compte tenu de l’ac-croissement des tâches.”

Les mesures de soutien aux

nécessaires coopérations

entre les centres

de radiothérapie

Mettre en place un dispositif

de radiovigilance

en s’appuyant sur une

déclaration conjointe à l’ASN

et à l’AFSSAPS

Maintenir un groupe national

d’appui élargi aux fédérations

hospitalières

� Préparer la période 2011-2013

Le document complet est en ligne sur lesite du ministèrehttp://www.sante-sports.gouv.fret sur le site de l’INCa:http://www.e-cancer.fr

Christian Depenweiller

Commission Radiothérapie

Le premier rapport du Comité national de suivi présente les constats et les propositions issusdes travaux menés par le Comité depuis décembre 2008.

Page 27: d’imagerie médicale et de radiothérapie

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Page 28: d’imagerie médicale et de radiothérapie

régions et commissions

Les textes officielscommission Réglementation et Imagerie médico-légale

Contrôle qualité

Décision du 30 mars 2009 portant

agrément d’un organisme chargé du

contrôle de qualité externe des

scanographes

NOR: SASM0920075S(Journal officiel du 9 avril 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020496778&dateTexte=&categorieLien=id

Radioprotection

Arrêté du 18 mars 2009 modifiant

l’arrêté du 19 novembre 2004 relatif à

la formation, aux missions et aux

conditions d’intervention de la

personne spécialisée en

radiophysique médicale

NOR: SJSH0900065A(Journal officiel du 1er avril 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020467731&dateTexte=&categorieLien=id

Liens actifs sur la revue électronique

Responsable : Hugues PennecCadre supérieur de Santé, Hôpital de Chartres

Réglementation Imagerie médico-légale

Secteur public Secteur privé Secteur privéSecteur public

Marc ChaputPersonne compétente en radioprotection,Centre hospitalier Sud Francilien, Évry Corbeil

Bernard OleiniczakCadre de Santé, Hôpital de Chartres

Christine BoutronManipulatrice, Drancy

Philippe LetallecCentre de luttecontre le cancer,Rouen

Catherine ThibautManipulatrice, CHU de Bordeaux

Cédric TavernierManipulateur, Cesson-Sévigné

Correspondants en région: appel à candidaturesNord-Ouest, Nord-Est, Sud-Est, Sud-Ouest Île-de-France, Dom-Tom

Pré-requis : être adhérent AFPPEet ❒ être manipulateur ou cadre manipulateur “titulaire”

du Diplôme universitaire d’Imagerie médico-légalede l’université René Descartes (Paris 5).

❒ être confronté dans son cadre professionnel à des missions querecouvre le champ de l’imagerie médico-légale ou expertale.

Merci d’adresser vos documents à Hugues Pennec :Service Imagerie médicale - Centre hospitalier

BP 407 - 28 018 Chartres [email protected]

[email protected]

� “Santé publique”

Carte sanitaire

Conditions d’implantation applicables aux activités interventionnelles, en

cardiologie

Décret n°2009-409 du 14 avril 2009 relatif aux conditions d’implantation

applicables aux activités interventionnelles sous imagerie médicale, par voie

endovasculaire, en cardiologie

NOR: SJSH0831490D (Journal officiel du 16 avril 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020522354&dateTexte=&categorieLien=id

Conditions techniques de fonctionnement applicables aux activités

interventionnelles, en cardiologie

Décret n°2009-410 du 14 avril 2009 relatif aux conditions techniques de

fonctionnement applicables aux activités interventionnelles sous imagerie

médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie

NOR: SJSH0831495D (Journal officiel du 16 avril 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020522367&dateTexte=&categorieLien=id

Seuil d’activité minimal d’actes pour les activités interventionnelles sous

imagerie médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie

Arrêté du 14 avril 2009 fixant le nombre minimal annuel d’actes pour les

activités interventionnelles sous imagerie médicale, par voie endovasculaire,

en cardiologie prévues à l’article R.6123-133 du code de la santé publique

NOR: SASH0905119A (Journal officiel du 16 avril 2009)http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020522416&dateTexte=&categorieLien=id

Page 29: d’imagerie médicale et de radiothérapie

régions et commissions

29Le Manipulateur n°177

Partir… Partir…

En tant que responsable des Relations internationales, je suis amené à répondre à de nombreux E-mails relatifsaux possibilités d’exercer notre profession à l’étranger. Je vais essayer de vous donner une synthèse des possibilités.De plus, à partir du mois de juillet et en collaboration avec un groupe d’étudiants de l’IFMEM de Nancy,nous publierons des fiches sur les possibilités de travail dans un certain nombre de pays européens et autres.

� L’Europe

Les vingt-sept états membres de l’Union européenne propo-sent et légifèrent sur ce sujet depuis de nombreuses années.Un grand principe de l’Union européenne: “Dans les paysmembres de l’Espace économique européen (EEE), la librecirculation des travailleurs est un droit fondamental qui per-met aux ressortissants de n’importe lequel de ces pays de tra-vailler dans un autre pays de l’EEE dans les mêmes condi-tions que les citoyens de cet État-ci.”Je ne retiendrai qu’une seule directive : celle du 7 septembre2005 (Directive 2005/36/CE) relative à la reconnaissance des

qualifications professionnelles. Elle précise que tout étatmembre doit “conserver la faculté de niveau minimal dequalification nécessaire dans le but de garantir la qualité desprestations fournies sur le territoire”. On peut donc aller tra-vailler dans un autre pays européen, mais on se doit de res-pecter la législation en vigueur si la profession est “contrôléeet enregistrée” (c’est-à-dire Bac+2 ou Bac+3 au minimum).Voici le lien vous permettant de visualiser l’ensemble des

pays européens dans lesquels notre profession est enregis-

trée et contrôlée : http://ec.europa.eu/internal_market/qualifi-cations/regprof/index.cfm?fuseaction=profession.reg-Profs&profId=1510

- Chaque pays possède ses propres éléments nécessaires à la

constitution du dossier : Copie du diplôme, état civil, pro-gramme des études traduit par un traducteur assermenté…

- La langue: L’autre élément important. Celle-ci peut consti-tuer un élément de refus de validation de l’équivalence bienque ce point soit en totale contradiction avec les principesde base de libre circulation des individus en Europe.

- L’emploi : Un facteur supplémentaire à ne pas négliger est lasituation de l’emploi dans le pays concerné. De façon gé-nérale, l’ensemble de l’Europe manque de manipulateurs,excepté le Portugal et l’Espagne.

- Les universités et les centres de formation font le plein : Lesnouveaux équipements type scanner, IRM, PET, arrivent enmasse. Par contre, la crise actuelle entraîne un décalage des

retraites et une restructuration importante des systèmes desanté. On a ainsi des fusions entre privé et public quiconcentrent les moyens en diminuant les effectifs.

En somme tous les pays, le nôtre y compris, doivent veiller àune correcte régulation des flux de formation afin de ne pasformer des chômeurs dans les prochaines années.

� Les Amériques

Les possibilités d’expatriation existent au Québec. L’AFPPE ytravaille actuellement avec nos collègues de l’Ordre des tech-nologues en radiologie du Québec : un protocole d’équiva-lence partielle des diplômes devrait être signé avant fin 2010.Aux USA, il est quasiment impossible d’y travailler sans re-faire complètement la scolarité mais il faut surtout pouvoirobtenir la fameuse “green card”.Pour l’Amérique du Sud, nos relations avec ces pays sont trèslimitées et je ne peux hélas donner des informations fiables.

� L’Asie - Australie

L’Australie et la Nouvelle-Zélande cherchent depuis long-temps des manipulateurs. Paradoxalement, ils sont très exi-

geants dans leurs critères d’admission. Pour un Français, il estquasiment impossible de travailler là-bas. La solution est depasser par l’équivalence du diplôme anglais comme l’a faitCéline. En 2005, dans la revue n°158 du Manipulateur, Célinenous racontait au travers d’un article son escapade en An-gleterre. Maintenant elle est chez les “All blacks” (cf. l’article

rubrique “Bonus” page 30) et elle s’y plaît beaucoup.Pour la Chine, le Vietnam et le Japon, ils ont suffisamment demain-d’œuvre sur place et je ne connais pas encore d’expa-triés manipulateurs.

Renseignements : [email protected]

En attendant rendez-vous tous les mois à partir de juilletavec les fiches d’information AFPPE-IFMEM Nancy.

Philippe Gerson

commission Relations internationales

Page 30: d’imagerie médicale et de radiothérapie

30

les “bonus”

Le Manipulateur n°177

“Ma kiwi expérience”Témoignage

Après avoir passé trois années en Angleterre,

j’ai voulu expérimenter un nouveau pays.

Voici déjà un peu plus d’un an que je tra-

vaille en Nouvelle-Zélande. Je ne pouvais pas

choisir une plus lointaine destination!

J’exerce dans un service de mammographie

de l’hôpital d’Auckland, dédié au dépistage

du cancer du sein. Tout comme en Angle-terre, j’ai dû enregistrer mon diplôme auprès

du conseil médical de Nouvelle-Zélande afind’obtenir un poste.

Je ne regrette absolument pas mon choixpuisque j’ai découvert une équipe dynamique

et motivée qui m’a accueillie à bras ouverts.Je travaille donc dans une équipe de huitmanipulateurs, deux infirmières consultantesspécialisées dans le cancer du sein, une di-zaine de personnes administratives et uneéquipe de radiologues.

Nous tournons sur trois différents sites : deuxcentres fixes sur Auckland et un camion mo-bile. Les deux sites d’Auckland sont équipésd’appareils de mammographies numériqueset du PACS. Également équipés du systèmede prélèvement par mammotome, j’ai pu

continuer à pratiquer cette technique de biop-sie par stéréotaxie qui représente une desraisons qui m’encourage à faire de la mam-mographie… Mais à mon grand regret, ils nesont pas munis de la “Prone table” (NDLR:Table radiologique permettant une biopsiedu sein sous anesthésie locale pour un diag-nostic histologique).En ce qui concerne le camion, il se déplacedans la partie nord de la Nouvelle-Zélande etreste de quelques semaines à quelques moisdans un même village. Nous sommes doncamenés à y travailler une semaine entière detemps en temps, ce qui est idéal pour dé-couvrir le pays!

Si mon cadre de travail est très agréable, il enest d’autant plus de ma vie privée. La Nou-

velle-Zélande est un pays très décontracté et

décontractant avec ses paysages magni-fiques, ses moutons, son vin, son rugby, lavoile et toutes sortes d’autres activités.Je vous recommande donc de venir voir parvous-même, et en plus, il y a un manque de

manipulateurs !!

Le 23 février 2009 à Auckland,

par Céline Sayé

Expérience de vie

http://vanologie.blogspot.comhttp://vanocroquis.blogspot.com

Les dessins humoristiquesde Laurent Van Offel !Au-delà de la revue,découvrez son universen allant visiter ses blogs :

Page 31: d’imagerie médicale et de radiothérapie

les “bonus”

31Le Manipulateur n°177

Un patient est amené aux urgences dans un contexte de douleur abdominale transfixiante. Sur le plan biologique, il est notéune chute de l’hémoglobine et de l’hématocrite.Un angioscanner de l’aorte abdominale est demandé par le service des urgences.

Ci-dessous les images axiales et sagittales obtenues en reconstruction :

Dans le cadre de notre profession de manipulateur, nous devons nous aussi nous intéresser à la pathologie du patientpour optimiser l’examen radiologique. Nous vous proposons ce mois-ci, un nouveau cas clinique avec des questionsen rapport avec notre profession de manipulateur. Vous trouverez les réponses à la fin de ce cas.

“Entraînez-vous n°2”Cas clinique (par le Dr Christophe Chelle)

Question 1Quel protocole tomodensitométrique appliqueriez-vous dans le cadre de l’urgence concernant :- la préparation du patient ;- le produit de contraste (y compris les précautions à

prendre) ;- les différents “passages” d’acquisition ;- les paramètres d’acquisition (épaisseur de coupe) et

de reconstruction (filtre, champ, épaisseur de coupe,traitements d’images).

Question 2Quelles anomalies sont visibles ici (coupe axiale)?

Question 3Quel diagnostic le radiologue peut-il évoquer?

Questions

Page 32: d’imagerie médicale et de radiothérapie

32

les “bonus”

Le Manipulateur n°177

Tonga soa Madagascar“Tonga soa”: “Bienvenue” en langue malgache

Après les premières missions à Maha-janga (Majunga), Terre Rouge concentreses efforts sur l’hôpital d‘Antalaha de-puis 2005, à la demande des autoritéslocales. C’est ainsi que cette ONG a réa-lisé la réorganisation du bloc opératoireet participé à la mise en place de maté-riels et d’équipement, dont une table deradiologie. Terre Rouge assure en outre

la formation des personnels médicaux

et paramédicaux de l’hôpital dans lesdifférents services (chirurgie, médecine,maternité, pédiatrie).

Ces missions de soins et de formationsont concrétisées par un mandat officiel

du ministère de la Santé de Madagas-car, qui a été renouvelé en 2008. Grâceà l’appui et aux dons des hôpitaux, cli-niques et cabinets médicaux de La Réu-nion et de Mayotte, des militaires de LaRéunion qui ont acheminé du matériel,et des opérateurs économiques locaux(Lions Clubs International, RotaryClub…), les travaux de réhabilitationsont en cours de réalisation et les mis-sions médico-chirurgicales se succèdentactuellement tous les deux à trois mois.Depuis 2008, Terre Rouge a étendu sonrayon d’action à deux nouveaux sites,l’hôpital de Tuléar (Toliara) et l’hôpitalde Diégo-Suarez (Antsiranana), sur leschéma des missions déjà effectuéesprécédemment, en particulier Antalaha.Au total, Terre Rouge assure donc un

minimum d’une à deux missions par

site chaque année, soit entre quatre et

huit missions par an.

En tant que radiologue, j’ai effectué plu-sieurs missions à Antalaha, missions aucours desquelles j’ai réalisé surtout des

échographies, mais aussi un peu de ra-diologie. L’hôpital d’Antalaha est en ef-fet équipé d’une petite installation deradio, c’est-à-dire d’une table conven-tionnelle sans scopie ni télécommande,avec développement manuel. C’estdonc très insuffisant si on considère quec’est la seule installation (avec celle deSambava, du même niveau) dans unrayon de 200 km, avec une populationde plus de 200000 habitants. Un mani-pulateur exerce à temps plein dans ceservice. C’est en réalité un infirmier quia bénéficié d’une formation complé-mentaire. J’ai pensé qu’il serait bond’améliorer l’équipement radiologique

de l’hôpital d’Antalaha, et d’intégrer des

“vrais” manipulateurs(trices) à nos

équipes, afin de réaliser les examens etde former le “manip” local aux tech-niques modernes. Nous avons donc ob-tenu le don d’une table télécommandéeAPELEM d’occasion, mais révisée entrès bon état, et d’une machine à déve-lopper, matériels que nous avons ache-minés à Antalaha en novembre 2008.

Terre Rouge est une ONG (Organisation non-gouvernementale) sans but lucratif, créée en 2000 à Saint-Denis de La Réunion.Son principal objectif est d’effectuer des missions médico-chirurgicales à Madagascar, en mettant l’accent sur les soins,la réorganisation des structures hospitalières, les dons de matériels et d’équipement et la formation des personnels.L’ensemble de ces actions vise à permettre aux établissements de soins d’acquérir un maximum d’autonomie et d’efficacité.

L’ONG Terre Rouge recherche des manipulateurs

Page 33: d’imagerie médicale et de radiothérapie

les “bonus”

33Le Manipulateur n°177

L’installation a été retardée par les trou-bles politiques de Madagascar en jan-vier février 2009, mais elle est prévuetrès prochainement, c’est-à-dire au plustard fin juin 2009, avant la mission à An-talaha du 11 au 25 juillet.

D’autres dons de matériel radiologiquesont d’ores et déjà enregistrés pour lesautres sites, notamment deux systèmescomplets de numérisation par plaques,qui proviennent de mon cabinet. Cesmatériels doivent être acheminés dansle courant de l’année. Ensuite, nous au-

rons besoin de manipulateurs(trices)pour les faire fonctionner et pour formerles personnels locaux.C’est un travail très intéressant, pourdes manipulateurs(trices), jeunes ouconfirmés, avec des contacts très enri-

chissants, et des équipes très sympa-thiques. Il faut aussi savoir s’adapteraux réalités locales, et être parfois trèspatients : les Malgaches disent toujours“mora-mora” (doucement)…

Docteur Pierre Cave,

Président adjoint deTerre Rouge

Les manipulateurs(trices)intéressés peuvent mecontacter directement:[email protected] Pierre Cave,radiologueClinique Sainte-Clotilde(Réunion)Tél. : 0262482050portable perso: 0692863444

Renseignements

� Conditions de parution “Offres et demandes d’emploi”

- Pour les adhérents AFPPE, à jour de cotisation, lapublication d’une demande d’emploi, non encadrée,est gratuite (joindre à la demande, la photocopie devotre carte d’adhérent 2009).

- Pour les hôpitaux, cliniques et cabinets, ayantsouscrit un abonnement à la revue, la parution d’uneannonce standard est gratuite dans trois des onzenuméros de la revue de l’année 2009 (joindre à lademande votre numéro d’abonné).

- Tarifs d’insertion d’annonces “standard”, non-

encadrées :

Une facture de 150 euros TTC vous sera adresséeavec le justificatif de publication. Ce prix s’entendpour une annonce de sept lignes, soit 300 signes

(lettres, chiffres, ponctuation et espaces compris). Parligne supplémentaire, il sera facturé 30 euros TTC.

- Tarifs d’insertion d’annonces encadrées :

Encadré 55 x 55 mm(largeur x hauteur) 200 euros HTEncadré 55 x 75 mm(largeur x hauteur) 230 euros HTEncadré 115 x 75 mm(largeur x hauteur) 400 euros HT

- Le texte des annonces est à adresser par courrier :

Société Eding

37 rue de Fontenay - 92220 Bagneux

ou par mail : [email protected]

- Les modalités de parution peuvent être obtenues :

. par mail : [email protected]

. sur le site www.afppe.com,menu ”Place publique” rubrique “Emploi”.

Nous rappelons aux abonnés à jour dupaiement de leur abonnement pour l’annéeen cours, qu’ils peuvent retrouvergratuitement la revue Le Manipulateur enligne sur le site www.afppe.com.

La revue électronique

Page 34: d’imagerie médicale et de radiothérapie

34

les “bonus”

Le Manipulateur n°177

� Réponse à la question n°1

- Préparation du patient: Expliquer au patient l’examen et son dé-

roulement (apnée, immobilité, sensation de chaleur, etc.).

- Produit de contraste (y compris les précautions à prendre): Vérifier

l’absence de contre-indication à l’injection d’un produit de contraste

iodé (grossesse, allergie aux produits de contraste iodés, traite-

ment diabétique, insuffisance rénale, etc.).

* Existence ou non d’une allergie à l’iode:interrogatoire complet et

détaillé. En cas d’allergie avérée et selon les centres, une prépa-

ration anti-allergique doit être débutée avant l’examen. Les pro-

tocoles varient d’un centre à l’autre. Cette préparation doit être dé-

butée deux ou trois jours avant l’examen. Chacun des protocoles

comporte la prescription d’un anti-histaminique. Les corticoïdes

sont également associés.

* Fonction rénale du patient (urée, créatinémie):il est possible de

calculer la clairance de la créatinine; pour cela reporter les don-

nées sur le site suivant: http://www.radioanatomie.com/50_di-

vers/clairance/clairance.php.

En cas d’insuffisance rénale sévère, l’injection est impossible.

En cas d’insuffisance rénale modérée, une hydratation peut être

instituée quatre heures avant l’examen et continuer après l’ex-

ploration pendant douze heures.

Mettre en place une voie d’abord avec un cathlon 20G (rose) au

minimum, permettant l’injection à haut débit du produit de

contraste iodé.

- Les différents “passages” d’acquisition:

* Un 1er

passagesans injection permettra de repérer les différents

axes vasculaires, de visualiser les calcifications pariétales et de dé-

terminer l’étendue en hauteur de l’exploration avant l’acquisition

hélicoïdale injectée.

* Un 2nd

passage avec injection:

- un produit iodé de basse osmolalité à 300mg d’iode/ml est in-

jecté à un débit de 3 à 5ml/s;

- le bolus est détecté au niveau de l’aorte cœliaque et l’acquisition

n’est déclenchée que lorsque l’opacification aortique est suffi-

sante (déclenchement automatique avec un seuil ou déclenche-

ment manuel);

- la quantité de produit de contraste doit être adaptée à la durée

d’acquisition, de telle sorte que l’injection s’arrête avant la fin de

l’acquisition: cette quantité injectée peut encore être optimisée

par l’utilisation de la technique de l’embole pulsé au sérum phy-

sio (avec idéalement l’emploi d’un injecteur à double corps).

- Les paramètres d’acquisition et de reconstruction:

* épaisseur de coupe à l’acquisition:les scanners 16 canaux auto-

risent des acquisitions de 0,5/0,625/0,75mm;

* un filtre de reconstructionen densité (“mou”) permet de limiter

le niveau de bruit;

* le champ de reconstructiondoit être le plus étroit possible (en gé-

néral 30cm, calculé au niveau des têtes fémorales);

* l’épaisseur de coupe de reconstructionne doit pas excéder 5mm;

* reconstructionsen MIP et en MPR bidimensionnels.

1 - Infiltration dense importante du rétropéritoine.2 - Infiltration du muscle psoas droit.3 - Opacification de la lumière de l’anévrisme avec

présence d’une brèche à la partie antérieure de l’aorte.

Stade fissuraire:- zones d’hyperdensités spontanées intra-thrombotiques évoquant des

zones hémorragiques dans l’anévrisme;- zones d’extravasation de produit de contraste dans le thrombus mural

de l’anévrisme;- pas de brèche pariétale ou d’infiltration hémorragique rétropéritonéale.

Stade de rupture:- infiltration rétropéritonéale spontanément hyperdense sans injection

de produit de contraste;- déplacement en avant des reins en rapport avec l’hématome;- brèche pariétale de l’anévrisme avec fuite de produit de contraste de la

lumière aortique jusque dans la région rétropéritonéale ou dans unorgane creux adjacent.

� Réponse à la question n°2

� Réponse à la question n°3

Stade de rupture d’un anévrysme de l’aorte abdominale en position

sous-rénale.

� Sémiologie TDM de la fissuration et de la ruptured’un anévrisme de l’aorte abdominale

Solution “Entraînez-vous n°2”

Page 35: d’imagerie médicale et de radiothérapie

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Page 36: d’imagerie médicale et de radiothérapie

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Produit de contraste destiné à être utilisépour : XENETIX 350 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie - XENETIX 300 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie,cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde, arthrographie, hystérosalpingographie - XENETIX 250 : phlébographie, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde - Posologie et mode d’administration (cfVidal) : Les doses doivent être adaptées à l’examen et aux territoires à opacifier ainsi qu’au poids et à la fonction rénale du sujet notamment chez l’enfant. Contre-indications : Hypersensibilité au iobitridol ou à l’un des excipients, antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée(voir rubrique Effets indésirables) à l’injection de Xenetix, Thyréotoxicose manifeste, Hystérosalpingographie en cas de grossesse (XENETIX 250 et XENETIX 300) - Mises en garde et précautions particulières d’emploi (cf Vidal) : Mentions générales correspondant à l’ensemble des produitsiodés : En l’absence d’études spécifiques, la myélographie n’est pas une indication de Xenetix. Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées(jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence. Produits de contraste iodés et thyroïde (cf Vidal) - Précautions d’Emploi : Intolérance aux produits de contraste iodés - Insuffisancerénale - Insuffisance hépatique – Asthme – Dysthyroïdie - Maladies cardiovasculaires sévères - Troubles du système nerveux central – Phéochromocytome – Myasthénie - Majoration des effets secondaires - Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions (cf Vidal) :Bêtabloquants, Diurétiques, Metformine, Radiopharmaceutiques , Interleukine II - Grossesse et allaitement (cf Vidal) - Effets indésirables (cf Vidal) : Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité – Effets : Cutanéo-muqueux (très rares) - Respiratoires (très rares) - Cardio-vasculaires(très rares) - Neurosensoriels (très rares) - Digestifs (très rares) - Respiratoires (très rares) - Rénaux (peu fréquents) - Thyroïdiens (très rares) - Effets locaux (fréquents) : Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté.En administration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d’injection dépend de l’osmolalité du produit injecté. En cas d’extravasation (< 0,01%), une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées - Douleurs articulaires en cas d’arthrographie - Douleurs pel-viennes en cas d’hystérosalpingographie. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (cf Vidal) - DONNEES PHARMACEUTIQUES (cf Vidal) - PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : XENETIX 350 : 3377107 : flc 20 ml : 10,65 € - 3377113 : flc 50 ml :25,82 € - 5601543 : flc 50 ml (bte 25) agréé aux Collectivités - 3379106 : flc 60 ml (bte 1) agréé aux Collectivités - 3377136 : flc 100 ml : 48,14 € - 5601566 : flc 100 ml (bte 10) agréé aux Collectivités - 3377142 : flc 150 ml : 69,60 € - 3377159 : flc 200 ml : 83,99 € - 3377188 : flc 60 ml+ nécessaire à perfusion (PP/PVC) : 31,87 € - 5708169: 100 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 570 8175: 150 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708181: 200 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités -5708198 : 500 ml en poche ( polypropylène) , boîte de 10, agréé aux Collectivités - XENETIX 300 : 3377679 : flc 20 ml : 9,51 € - 3377685 : flc 50 ml : 22,96 € - 5601572 : flc 50 ml (bte 25) agréé aux Collectivités - 3377691 : flc 60 ml (bte 1) agréé aux Collectivités - 3377716 : flc 100 ml : 43,02 €- 5601589 : flc 100 ml (bte 10) agréé aux Collectivités - 3377722 : flc 150 ml : 61,92 € - 3377053 : flc 200 ml : 72,74 € - 3377099 : flc 60 ml + nécessaire à perfusion (PP/PVC) : 28,69 € - 5708206: 100 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708212: 150 ml enpoche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708229: 200 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708235 : 500ml en poche ( polypropylène) , boîte de 10, agréé aux Collectivités - XENETIX 250 : 3377627 : flc 100 ml : 36,71 € - 5601603 : flc 100 ml(bte 10) agréé aux Collectivités - LISTE I. Remb. Séc. Soc à 65 % - Collectivités. (ref 12/08) GUERBET - BP 57400 - F-95943 Roissy CdG cedex - Tél : 01.45.91.50.00 - Pour une information complète, consulter le dictionnaire Vidal