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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°184 - février 2010 État des lieux La Directive européenne sur les champs électromagnétiques Rencontre autour d’une aventure… Projet ANNA : Pour les apnées les plus au sud du monde ! Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie Programme des 24 e Journées francophones d’IRM

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°184 - février 2010

État des lieux

La Directiveeuropéennesur les champsélectromagnétiques

Rencontreautour d’une aventure…

Projet ANNA :Pour les apnéesles plus au suddu monde !

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Programmedes 24e Journéesfrancophones d’IRM

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NON REMBOURSÉ À LA DATE DU 31 DÉCEMBRE 2009 - DEMANDE D’ADMISSION À L’ÉTUDE

Composition *: Indications thérapeutiques :

Posologie et mode d’administration *:

Contre-indications :

Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*:

Précautions d’emploi * :

Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable* :

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes

d’interactions* : Grossesse et allaitement* :

Effets indésirables* :

Surdosage* :

Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques*. Propriétés pharmacocinétiques*. Liste des excipients : Durée de conservation : Précautions

particulières de conservation* : Précautions particulières d’élimination et de manipulation* : Présentations et numéros d’identification administrative :

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Date de l’AMM : 13 novembre 2009. Titulaire de l’AMM :

Adaptée aux injecteurs Medrad - Stellant

padAAd

nalletS-dardeMsruetcejnixuaeétp

thérapeutiquesIndications

, injectable

623,40 p lopromide :ml)d’Iode/ seringue en injectable solution

seringue en tn

uniquement.gnostique diaà est médicament Ce thérapeutiques

76 p lopromide ) :ml)g d’Iode/ mg ( (370 g 370 VIST TRAAVIST ULLTRA- mg Compositionautomatique.injecteur pour préremplie seringue

VIST TRAULLTRAautomatique.injecteur pour préremplie seringue d’Iode/ mg (300 300 VIST TRAAVIST ULLTRA

(300 300 VIST TRAAVIST ULLTRAuniquement.

p solution de mL 1 pour g mg , 68,86 mg (300 300 VIST TRAAVIST ULLTRA*:Composition

ml),d’Iode/ mg (370 370 VIST injectable solution ml),d’Iode/

inférieurs.

transitoire tion altéraune provoquer peuvent voie d’une maintien médicale,veillance Sur

biologique ou phique scintigration exploraéventuellement ou même,du tion ré-administrade

te immédiadisposition à voir d’aimplique majeures,ou mineures réactions de l’origine à vist,Ultrade l’injection à retardée cutanée équipement d’un disposant qualifié personnel du

de tiond’utilisaInstructions hydrique.examens les selon varie injection par

TULLTRAinjection.par ml 100 yennes à emplodoses mo

osologie P

padAAd

férieurs ) p u

pp

q

rénale insuffisance une ver ggraaou rénale fonction la de transitoire pendant tion vaObser:l’examen près Aveineuse.d’abord voie

radioactif d’iode tion administrad’une ou thyroïde la de biologique comme considérés donc sont et PCI autre d’un éventuellement

Les d’urgence.tion réanimaune à nécessaires yens moles peuvent Elles vital.pronostic le jeu en mettre pouvant majeures,

en phie Hystérosalpingogramanifeste,Thyréotoxicose vist,instructions les respectant en ptés adaprocédures de et équipement Une :tique j automainjecteur p pour p p préremplie g seringue la de

phiegurograEn injection.par ml 100 dépasser sans examens emploà yennes modoses les :phieg gangiograEn :370VIST TRAAVIST

Le volume total maximal par payer sont variables selon le type d’examen.yennes à emplovitesse La injectable.oie VVoie *:d’administrationmode et

rograde

:ml)g / d’Iode mg ( (370 370 VIST TRAAVIST ULLTRAs.numé érisée

d’Iode/ phie artériogratomodensitométrie,

jaeétp

)

par

peuvent hémodialysés tients paLes préexistante.rénale prévenu être doit tient paLe minutes.30 moins au pendant

Intolérance :*d’emploiPrécautions peutique.théravisée à radioactif l’administravant aS’assurer :thyroïdeet PCI risque.à sujets comme

d’une lors réaction une présenté déjà ant aytients paLes retardées ou minutes),60 de (moins tes immédiaêtre peuvent

spéciales garde en Mises 300).vist (Ultragrossesse de cas Hypersensibilité :Contre-indicationsfabricant.du instructions

destinée est tique automainjecteur pour préremplie seringue Une être doivent Elles tient.padu l’âge selon varient doses les :e

volume Le d’examen.type le selon variables sont yer emplo en injection itératient est de 4 à 5 ml/kg, Le volume total maximal par pa

d’examen.type du dépendent posologie la et d’injection vitesse phie angiogra

thérapeutiques

tomodensitométrie,veineuse,intraphie hystérosalpingograinfantile,phie angiocardiograaortique,crosse la de phie artériograartérielle,voie par phie angiogra:ml)d’Iode/

Indications - injectable

artérielle,p

Prendre dialysables.sont derniers ces car PCI,des recevoir jours).7 (jusqu’à retardées réactions de possibilité la de prévenu sujets les Identifier :l’examen Avant :PCI au Intolérance

tient pale que iodés contraste de produits de tion l’administraaugmenté risque un ont PCI d’un tion administraprécédente

imprévisibles.souvent sont Elles jours).7 (jusqu’à retardées contraste de produits les ous Td’emploi*: précautions et spéciales de Antécédent excipients:des l’un à ou vist Ultraà Hypersensibilité de produit de tion ’administraLtient.paseul un à destinée qui sujet,du rénale fonction la à et poids au ptées adaêtre

injection en ml/kg,5 à 4 de est tient papar maximal total volume yen par injection varie selon les examens sans dépasser Le volume motive. en injection itéra

intra-artériellevoie par p phie gArtériograEn :300VIST TRAAVIST ULLTRAd’examen.voie par phie aortograveineuse,et artérielle voie r

uniquement.

digestif,ppareil l’ade tion opacificaphie,hystérosalpingogracérébrale,phie artériograinférieurs,membres des phie

gnostique diage usaà est médicament Ce :thérapeutiques

g

phie.p

vice serdu préalable vis l’aPrendre PCI Les :rénale Insuffisance jours).

:l’examen endant Prisque.à sujets d’une bénéficier pas va ne tient

cas en réaction nouvelle de augmenté majeure réaction de risque Le imprévisibles.

être peuvent (PCI) iodés contraste ou majeure te immédiaréaction

par réalisée être doit contraste de restriction sans jeun à être doit qui

yen movolume Le tive.itérainjection yen par injection varie selon les examens sans dépasser

les :phie gPhlébograen et intra-artériellecoronaroventriculograartérielle,

mg

membres des phie phlébogradigestif,phie,arthrographie,vernograca

( (300 300 VIST TRAAVIST ULLTRAuniquement.

q

en fréquent plus myocarde,du infarctus cardiaque.arrêt tachycardie,malaise,vertiges,

Respirayell.Lde syndrome ou Stevens-Johnson prurit,réquemment F:ts Immédia– muqueux

Réactions :indésirables*Effets heures.24 mise de as P:fertilitéet génicité Mutapesée.

réversibilité la Cependant,d’aménorrhée.de pas :yotoxicitéEmbrryotoxicité: allaitement*et

radiopharmaceutiques ; Metformine :d’interactions*d’infection ou tion d’inflammacas En risque.

systémaRechercher phie.l’hystérosalpingograMises tion.sédala jusqu’à aller pouvant

Phéochromoccas.par cas au estimé être doit risque d’hypothyroïdie Risque hypothyroïdie.d’une d’induction

PCI.d’un injection vant arecommandé est Une :tique phépaInsuffisance d’hémodialyse.

transitoire tion altéraune provoquer peuvent

y y

y y j

cardiovasculaire psus collaRarement coronaire.intra d’injection cas vomissements,nausées,réquemment F:tions manifestaAutres cardiaque.

toux,d’éternuements,crise réquemment F:toires Respirararement étendu,ou localisé urticaire ythème,érprurit,

d’hypersensibilité,réactions :d’hypersensibilité et phylactoïdes anaRéactions ou fertilité la reproduction,la sur d’effet évidence en mise de justifient ttendu aternel mabénéfice le et effet cet de réversibilité

études des lors togène térad’effet évidence en mise de vasoactives,substances béta-bloquants,; radiopharmaceutiques

peut ne phie l’hystérosalpingograaiguë,pelvienne d’infection l’éventualité procréer de âge en femme la chez tiquement systéma

certaines à propres d’emploi précautions et garde en Mises effets des tion Majora- asthénieMy- ytomePhéochromocdont ou reçu,a qui nouveau-né le chez d’hypothyroïdie

particulier en PCI,d’un l’injection de suite la A :DysthyroïdiePCI.d’insuffisance cas en nécessaire est particulière ttention aUne

rénale insuffisance une ver ggraaou rénale fonction la de transitoire

d’emblée,venir surpouvant variable vité grade cardiovasculaire effets Autres abdominales.douleurs rarement vomissements,

bronchospasme,yspnée,drarement ; serrée gorge de tion sensatoux,exanthème eczéma,Rarement :Retardés – Quincke.de œdème

phylactiques anaréactions les luant incd’hypersensibilité,effectuées études des lors tal napost et fœtal développement le ou

PCI d’un ponctuelle tion l’administraà surseoir pas ne de ponctuelle iodée surcharge La :oetotoxicitéFFoetotoxicité.l’animal chez études

l’angiotensine,de conversion de l’enzyme de inhibiteurs pport radu ttentive ation évaluaprès qu’aréalisée,être peut voies des rayons-X aux ’exposition Lgrossesse.d’une l’éventualité

systémique diffusion avec d’administration voies certaines d’excitaprononcés ts étales par tion Majora:secondaires effets

cardiovasculaires Maladies iodé.contraste de produit un reçu,a mère la des ant ayou goitre de porteurs tients pales chez particulier car rénale,insuffisance une à ajoutée tique hépad’insuffisance

peuvent hémodialysés tients paLes préexistante.rénale

y

manifestales compliquer ou ,teurannonciasigne aucun sans d’emblée,malaise Rarement :Cardiovasculaires :indésirables effets

Cardio-vasculaire toire.respiraarrêt yngé,larœdème bronchospasme,et,polymorphe ythème érpuleux,maculo-paexanthème

regroupant décès,jusqu’au aller pouvant phylactoïdes,anaou phylactiques l’allaitement suspendre :Allaitementl’animal.chez effectuées

chez radiologique l’examen de tion l’indicaoù cas le dans l’examen si fœtale ysthyroïdie dune entraîner peut ponctuelle

diurétiques; ; l’angiotensine de récepteurs des gonistes antal’angiotensine,médicaments d’autres avec Interactions bénéfice/risque.pport tion évaluad’une l’objet faire doit féminines génitales voies Grossesse :300)vist (Ultraintra-utérine oie VVoie :notable*systémique

adacharge en prise Une .douleurla et l’anxiété tion,d’excitaveux nersystème du roubles T- sévèrescardiovasculaires

de soit risque,un existe il ysthyroïdie,dde antécédents des majoré.est contraste de produit du rétention de risque le car

Prendre dialysables.sont derniers ces car PCI,des recevoir

cardiovasculaires tions manifesta,angorythme,rdu trouble gal,va

hypotension,Rarement :Cardio-vasculaire syndrome exceptionnellement,Cutanéo-:effets les regroupant

moins au pendant ternel mal’allaitement bien est enceinte femme une chez

semaines 14 près alieu a l’examen Grossesse 2.Interleukine diurétiques;

formes autres et médicaments bénéfice/pport radu ttentive ation

pour indiquée contre Grossesse nécessaire vérer s’apeut ptée ada

bénéfice/pport raLe :central veux soit d’hyperthyroïdie,poussée de

l’asthme Equilibrer :Asthme majoré.vice serdu préalable vis l’aPrendre

consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssation plus complète,our une informa*Pd’admission Demande Soc.Sec.remboursé seringue en ml 125 :633-2 398:370

Présentationstique.automainjecteur pour préremplie l’abri à :ation*vconserde particulières

pharmacodynamiques*.Propriétés radiologique.pharmacologiques*Propriétés hémodialyse.une

obserêtre peuvent tissulaire,nécrose une fréquemment :locaux Effets Thyroïdiens.

l’examen,suivent qui jours les dans parotides tremblement,auditifs,troubles transitoire),

Administra:Neurosensoriels ci-dessus.décrites

NON REMBOURSÉ À LA DA consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssa

itulaire T2009.novembre 13 :l’AMMde Date .l’étudeà d’admission lo-oléfine)ycc(polymère tique automainjecteur pour préremplie

administrative d’identification numéros et Présentationsd’élimination particulières Précautions lumière.la de l’abri

des Liste pharmacocinétiques*.Propriétés pharmacodynamiques*.Produit :370et 300 VIST TRAAVIST ULLTRAB05.V08A :pharmacologiques*cas En :Surdosage*thrombophlébite.Rarement vées.obser

peuvent transitoires et bénins locaux œdème et douleur fréquemment œdème rarement :toiresRespiration.hypersalival’examen,somnolence,convulsions,parésie/paralysie,paresthésies,tremblement,

chaleurde tion sensaréquemment F:systémiquetion Administra

DÉ31 TE DU REMBOURSÉ À LA DA ATE DU ps ou sur demande auprès de notre labora consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’Afssa

recherche,la de Avenue 220,,SantéBayer :l’AMMde itulaire PRESCRIPTION DE CONDITIONS 1.de boîte ; lo-oléfine)

seringue en ml 125 :628-9 398:300VIST TRAAVIST ULLTRA:administrative cas en solution la utiliser pas Ne :manipulation*de et d’élimination

trométamol,sodium,de te édétaCalcium :xcipientsedes TULLTRAionique.non hydrosoluble,triiodé,contraste de Produit

nécessaire.est ppropriée ation taréhydraune dose,forte très de vasad’extral’absence en d’injection point au pparaître apeuvent

la de transitoire tion augmentaune Rénaux:poumon.du fréquemment peu nausées,fréquemment :Digestifscoma.somnolence,

confusionnel,t étation,gitaaRarementcéphalées.,chaleur

2009 - DEMANDE D’ADMISSION À LEMBRECDÉV01/09.toire.ps ou sur demande auprès de notre labora

Pharmacovigilance ; 0034 16 28 03 :Standard; LOOS59120 recherche,soumis Médicament I.Liste :DELIVRANCEDE ET PRESCRIPTION

lo-oléfine)ycc(polymère tique automainjecteur pour préremplie ou particules de présence de importante,tion colorade cas

conserde Durée ppi.eau %,10 à chlorhydrique acide trométamol,voie par injectable osmolalité,basse De :370VIST TRAAVIST

trois moins au pendant rénale fonction la veiller Surnécessaire.réaction une tion,vasad’extracas En injecté.produit du tion vasa

l’insuffisance mais vée obserêtre peut tininémie créala goût,du transitoires troubles et vomissements fréquemment

troubles ge,langadu troubles amnésie,tions,hallucinaconfusionnel,

2215

6-01

10

’ÉTUDE 2009 - DEMANDE D’ADMISSION À L

54.54 87 800 0:vert)(N° Pharmacovigilance Non médicale.prescription à VIST TRAAVIST ULLTRA1.de boîte ; lo-oléfine)

seringue la de t étamauvais de ou Précautions ans.3 :ationvconser

examen pour intra-vasculaire voie réaliser nécessaire,Si jours.trois

voire locale,toire inflammaréaction rare.est anurique aiguë rénale des hypertrophie rarement goût,

cécité (photophobie,visuels troubles

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édito

3Le Manipulateur n°184

En cinquante ans,elles ne se sont jamaisdéroulées ici…

Grenoble en Isère, capitale du Dauphiné, ville d’environ 160000 habitants,va accueillir pour la première fois les Journées scientifiques desmanipulateurs qui se tiendront les 18,19 et 20 mars 2010.

Grenoble… Où que vous marchiez… levez les yeux, la montagne est là !Chamrousse sur la chaîne de Belledonne, les falaises du Vercors, et derrièreles fortifications de la Bastille, le silence de la Chartreuse.De l’or gris à la houille blanche… jusqu’au Synchroton, Grenoble petiteville d’artisans gantiers au XIXe siècle deviendra ville savante, villetechnique… ville de chercheurs, véritable “polygone” scientifique. LesJeux olympiques d’hiver de 1968 lui offriront même une renomméeinternationale.Plongés dans ce magnifique environnement et marqués par cette mutation,nous avons eu envie de vous proposer comme thème de ces journées :Sports et traumatismes et vous faire partager notre intérêt pour larecherche.

Grenoble… et son passé prestigieux. Le 7 juin 1788, journée des tuiles,témoin de la protestation des habitants, suivie le 14 juin de la réunion destrois Ordres à l’hôtel de ville, seront les prémices de la naissance de laRévolution le 21 juillet 1788 à quelques kilomètres de là, à Vizille.Révolution… Innovation… Avec le Bureau national, nous avons osé…vous proposer une nouvelle organisation de ces journées.La session Imagerie regroupe désormais toutes les techniques d’imageriedont l’IRM. La journée d’étude et de réflexion sur la profession occupera lamatinée du vendredi avec des thèmes annoncés.L’assemblée générale de notre Association se tiendra le vendredi de 16h30à 17h30.Grâce à des orateurs motivés, le samedi matin s’enrichit de nouvellescommunications.Nous espérons que ces innovations pourront répondre aux attentes dechacun…

Le Bureau Alpes-Ain-Isère se réjouit de vous accueillir très nombreux àcette manifestation.

Maryse Baudrey

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les “bonus”

Le Manipulateur n°184

< Thème de la question - réponse : Conditions d’exercice de la profession

Question posée par un cadre d’imagerie médicale à propos des conditions d’exercice de la profession de manipulateurpour des personnes bénéficiant de dérogations (exercice en médecine nucléaire).

Le décret 84/710 (abrogé) dont une partie du contenu a été re-prise par les dispositions du Code de la santé publique (4e par-tie : Professions de santé - Livre III : Auxiliaires médicaux - Ti-tre V : Profession de manipulateur d’électroradiologiemédicale) définit dans son chapitre 1er les conditions d’exer-cice notamment de diplômes et les dérogations possibles(articles L.4351-5,6,7).L’article L.4351-6 stipule que: “Par dérogation aux disposi-tions de l’article L.4351-2, peuvent exercer la profession demanipulateur d’électroradiologie médicale et porter le titre demanipulateur d’électroradiologie médicale accompagné ounon d’un qualificatif :1° Les personnes recrutées avant le 29 mai 1996 par une col-lectivité publique ou un établissement public de santé ouun établissement public à caractère social, pour un emploipermanent de manipulateur d’électroradiologie médicale.

2° Les personnes exerçant les fonctions de manipulateurd’électroradiologie médicale au 25 juillet 1984 ou ayantexercé ces fonctions avant cette date pendant une duréeau moins égale à six mois et qui ont satisfait, avant unedate fixée par décret, à des épreuves de vérification desconnaissances.”

Cet article de loi ne mentionne aucune restriction quant auchamp d’exercice, ce qui sous-entend que les dits profes-sionnels peuvent porter le titre de manipulateur et réalisertous les actes décrits dans la section I du chapitre 1er (anciendécret 97/1057). Ainsi :1° Le fait d’être titulaire de l’attestation de vérification desconnaissances au regard des dispositions législatives, nelimite pas son champ d’exercice à la seule médecine nu-cléaire (le jury étant censé avoir vérifié que le candidat avaitles connaissances théoriques et pratiques permettantd’exercer la profession de manipulateur dans toutes ses di-mensions).

2° Les personnes titulaires de cette autorisation d’exercicesont habilitées, au même titre que les personnes diplô-mées, à accéder à la manipulation de tous les équipe-ments sous réserve du respect des dispositions de l’articleR.4351-5 : “Le manipulateur d’électroradiologie médicaleadapte sa pratique professionnelle à l’évolution dessciences et des techniques.”

À toutes fins utiles, il y a lieu de ne pas confondre :- Vérification des connaissances- et Contrôle d’aptitude tel que défini dans la section 3 quis’adresse aux personnes “spécialement autorisées” recru-

tées postérieurement au 17 juillet 1984 par des radiologueslibéraux jusqu’au 21 novembre 1997. Ces personnes ne peu-vent exercer que sous le contrôle d’un radiologue libéral etdans un domaine restreint défini réglementairement :

“Section 3 : Actes de radiologie susceptibles d’être exécutéspar des personnes spécialement autorisées.Article R.4351-28Rédaction du décret n°97-1059 du 19 novembre 1997 :Les personnes mentionnées à l’article L.4351-7 peuvent uni-quement participer, dans les conditions prévues par cet arti-cle et pour l’exécution des examens de radiographie énu-mérés à l’article R.4351-29 :1° À l’installation du patient.2° À la préparation du matériel nécessaire à l’obtention del’image.

3° Au réglage et au déclenchement des appareils.4° Au recueil de l’image ainsi qu’à son traitement limité, ence qui concerne l’image numérique, au réglage de la den-sité du contraste.

Elles ne peuvent participer à l’administration de substancesmédicamenteuses ou de produits de contraste.Article R.4351-29Rédaction du décret n°97-1059 du 19 novembre 1997 :Les personnes mentionnées à l’article L.4351-7 peuvent par-ticiper à l’exécution, par un radiologue libéral, des seuls exa-mens suivants :1° Mammographies autres que les mammographies de dé-pistage de masse.

2° Chez l’adulte :a) radiographies du squelette des membres, du rachis, dubassin et du crâne ;

b) radiographies du thorax et de l’abdomen sans prépara-tion.

3° Chez l’enfant de plus de cinq ans :a) radiographies du crâne et du rachis cervical, hors cas delésion traumatique ;

b) hors cas d’urgence traumatologique, radiographies duthorax et de l’abdomen sans préparation et radiogra-phies du squelette des membres supérieurs et des mem-bres inférieurs, du genou au pied.

Est notamment exclue toute participation à l’exécutiond’actes d’imagerie faisant appel aux techniques diagnos-tiques et interventionnelles de scanographie, d’explorationvasculaire, de médecine nucléaire, d’IRM ou d’échographie,ou encore à des techniques qui n’étaient pas utilisées de fa-çon courante avant le 21 novembre 1997.”

Page 5: européenne sur les champs électromagnétiquesnew.afppe.com/downloads/2016/12/184.pdf · LeManipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°184 - février2010

sommaire

5Le Manipulateur n°184

DEPuis 1966,rEvuE DE l’AssoCiATion FrAnçAisE

Du PErsonnEl PArAméDiCAlD’élECTrorADiologiE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy ThibautComité de rédaction- Édito : Roger Husson- Actions - Infos de l’AFPPE:Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre- Technique et profession : Véronique Bazile -Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Béatrice Lemaire -Olivier Marie-Anne - Sophie Oliveres -Marcellin Raffy - Véronique Sans - Corinne Varin- Régions et commissions :Véronique Ménard - Christian Depenweiller- Les “bonus” : Claire Costes - Christian Depenweiller -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding37 rue de Fontenay - 92220 BagneuxTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie GovinImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34Journées scientifiques de GrenobleDemi-journée d’étude et de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6Haut Conseil des professions paramédicales . . . . . . . . . . . . . . . . p 7Programme des 24e Journées francophones d’IRMGenève les 15 et 16 mai 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 8JFR’2009 : Résumés des interventions en ligne . . . . . . . . . . . . . . p 9Disparition de Pascal Bargy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 9

Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26Bourgogne - Franche-Comté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27Alsace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Normandie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

Ce mois-ci : les régions

technique et profession

les “bonus”

régions et commissions

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31ANNA: Pour les apnées les plus au sud du monde! . . . . . . . . . . p 32

actions - infos de l’AFPPE

Liste des annonceurs . Bayer Schering II couverture. Fujifilm III couverture. Guerbet IV couverture

L’édito3

La Directive européennesur les champs électromagnétiques12

Quand l’ergonomie et la radioprotection vont de paire… . . . . . . p 10Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 19Évolution de l’imagerie médicale (Pr Frank Boudghène)En quoi nos métiers vont changer? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20Fiche n°2 MN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22Fiche technique: Le Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23Scintigraphie au pentetréotide (Éric Daguet) . . . . . . . . . . . . . . . . p 24

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°184

< objectif général

< aborder des thèmes d’actualité qui intéressent tous les manipulateurs, quel que soit leur domaine d’exercice;

< montrer l’engagement de l’AFPPE dans la défense des dossiers déterminants pour la profession;

< provoquer l’expression des tutelles et des instances médicales sur des thèmes qui engagent le présent et l’avenir de la profession;

< rendre cette demi-journée de “congrès” la plus interactive possible avec l’auditoire.

< Programme

< 8h30 - 9h00 Ouverture officielle du congrès< 9h00 - 9h20 État d’avancement des travaux de la commission officielle de la réingénierie de la formation (Fabien Voix)< 9h20 - 10h30 La reconnaissance des compétences du manipulateur de demain

< 10h30 - 11h00 Pause et visite de l’exposition technique et scientifique< 11h00 - 12h15 Le manipulateur et la télé imagerie

Journées scientifiques de Grenoble

Demi-journéed’étude et de réflexionProgramme du vendredi 19 mars

< Problématique: Alors que sont envisagées de nouvelles coopérations avec les médecins radiologues (loi HSPT), alors que laréingénierie de la formation s’appuie sur une approche par compétences, quelles reconnaissances actuelles de ces dernièrespar le corps médical dans les trois disciplines? Comment les médecins envisagent-ils leurs évolutions? Comment résoudrel’incohérence entre les dispositions actuelles du décret d’actes et d’exercice et la réalité professionnelle?- exposé introductif de cadrage: (AFPPE);- avis de la Société française de radiologie;- avis de la Société française de radiothérapie et d’oncologie;- avis de la Société française de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire;- avis de la DHOS;- réponse aux questions de la salle.

< Problématique: Dans le cadre de la réorganisation de l’offre de soin régionale conjuguée avec la diminution du nombre demédecins radiologues, la télé imagerie est souvent évoquée. Plusieurs questions se posent. Qu’est-ce que la télé imagerie?Comment est-elle organisée? Quelles en sont les modalités techniques? En quoi change-t-elle la fonction du manipulateur?Modifie-t-elle le champ des responsabilités de ce dernier?- définition de la télé imagerie et approche de la SFR sur sa mise en œuvre incluant la place du manipulateur;- la téléradiologie au quotidien: le point de vue d’une société prestataire de services;- télé imagerie et responsabilités du manipulateur: quels changements?- participer à un réseau de télé imagerie: expériences de manipulateurs;- réponse aux questions de la salle.

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La commission Médico-technique, hormis les représentantsdes centrales syndicales, rassemble, en particulier, les repré-sentants de l’Association nationale des techniciens d’analysesbiologiques (ANTAB), de l’AFPPE (Roger Husson) et du comitéd’Harmonisation des centres de formation des manipulateursd’électroradiologie médicale (Jean-Maurice Pugin).

Édouard Couty, président du Haut Conseil a rappelé que cessous-commissions, sur des thèmes transversaux, devaient en-richir la réflexion commune par une étude préparatoire engroupe restreint rassemblant des métiers appartenant “à lamême famille”.Cette démarche s’inscrit dans la double mission de cette ins-tance consultative nationale, qui, d’une part formule un avis surles textes qui lui sont soumis par l’administration, et d’autrepart peut émettre des propositions relatives à l’exercice et à la

formation des professions paramédicales avec une approchetransversale favorisant l’interdisciplinarité.

Dans cet esprit, Jean-Maurice Pugin a proposé que la sous-commission des soins médico-techniques s’intéresse à lastructuration des textes actuels régissant l’exercice des pro-fessions paramédicales. En effet, pour différentes raisons, lemanque d’harmonie caractérise l’architecture et le contenu deces dispositions réglementaires alors que la réingénierie com-mune des formations paramédicales génère de la cohérence,de l’homogénéité, de la convergence voire de la congruencenotamment dans l’élaboration des référentiels d’activités et decompétences. Ce thème a été jugé pertinent par MonsieurCouty et les membres de la sous-commission qui sera présidéepar Évelyne Psaltopoulos présidente de l’ANTAB et dont Jean-Maurice Pugin sera rapporteur.

Haut Conseil des professions paramédicales

Le mercredi 3 février 2010, à la suite d’une réunion plénière du Haut Conseil des professions paramédicales,une séance a été consacrée à la mise en place de quatre sous-commissions de travail centrées respectivement sur :les soins infirmiers et assistance aux soins ; les soins de rééducation ; les soins médico-techniques ;et les soins de la vision, de l’audition et de l’appareillage.

Le Manipulateur, une revue faite par des manipulateurs pourdes manipulateurs, est une publication fort appréciée par laqualité des thèmes abordés. Nous souhaitons toujours, avecvous, accroître sa mission d’information professionnelle.

Pour cela, nous faisons appel à des articles de technique, de

recherche, de pédagogie mais aussi de réflexion sur notre

métier. Une revue conçue pour vous informer de la façon la plusobjective et la plus rigoureuse qui soit, telle est notre méthodede travail pour répondre à votre attente.

- L’article devra être envoyé par mail :

[email protected] par courrier à : Roxane Sacuto et/ou Catherine Thibautàl’adresse suivante :

AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge- L’intégralité de l’article (texte, légendes, références

bibliographiques et, le cas échéant, figures ou schémas) devra

être fournie sur un support informatique (fichiers “lourds” :transmission par l’intermédiaire d’un serveur d’hébergement

temporaire de fichiers ou l’envoi postal d’un CD-Rom),

enregistré sous Word pour le texte et Jpeg ou Tiff pour les

figures ou schémas.

- L’article sera ensuite soumis au comité de lecture qui prendrala décision de parution.

- Proposé exclusivement à la revue Le Manipulateur, les auteursdevront indiquer leurs nom, prénom, adresse, numéro detéléphone et de télécopie professionnel, leur fonction, ainsi

que leur adresse personnelle et adresse mail.

- Un résumé de quelques lignes sera présenté dans un fichierséparé. Il sera précédé des mots-clés de l’article.

- L’article, en plus du résumé, devra comporter uneintroduction, un développement et une conclusion.- Les figures et schémas seront parfaitement lisibles etréférencés dans le texte (exemple : “…la paroi latérale du

ventricule gauche (fig. 2). L’artère coronaire droite…”).

- Les références bibliographiques seront numérotées dansl’ordre à paraître dans le texte. Elles doivent comporter :

. le nom et le prénom de l’auteur ;

. le titre de l’article ;

. l’éditeur et l’année de parution ;

. la pagination.

- Toutes abréviations et sigles utilisés dans le texte ou dans leslégendes des figures devront être définis au moins une fois

entre parenthèses.

< les recommandations nécessaires à la parution d’un article

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°184

< samedi 15 mai

8h00 Enregistrement8h25 Fermeture des enregistrements8h30 Ouverture officielle

8h45 PET-IRM: Nouvelle modalitéhybride d’imagerie moléculaireProf. Osman Ratib, HU Genève

9h30 Nouvelles IRM MagnetomSkyra et AreaPierre-Alain Cuttat, Siemens

9h45 Le signal en IRM, intérêt d’un PdCIRM à double relaxivitéFrédéric Bouro,

Bracco Imaging France

10h00 Imagerie des valves cardiaquesen IRMProf. Dominique Didier,

HU Genève

10h30 Pause et visitede l’exposition technique

11h00 Titre Medrad

11h15 Titre GE

11h30 Medical Professionnals

11h45 Imagerie des nerfs crâniens:jusqu�où peut-on aller? Dr Minerva Becker, HU Genève

12h15 Titre Toshiba

12h30 Titre Guerbet

12h45 Déjeuner

14h00 Le bêtisier de l’IRMDounia Sabri

14h15 Traitements des fibromes utérinspar ultrasons focaliséssous guidage IRMDominique Girardeau

14h30 Le SAR - Aurélie Brissaud14h45 Une IRM adaptée à tout le

monde - Amaia Soria Ibarra15h00 Exploration de la mémoire

verbale par IRM fonctionnelleStéphanie Lion

15h15 IRM du genou: La bonneséquence pour faire la différenceSamir Lounis

15h30 Pause et visitede l’exposition technique

16h00 IRM ORL: évolutiondes techniques - Solange Dupouy

16h15 Investigation des orbites par IRMPascal Chèvre

16h30 Pratique ambulatoire del’imagerie par résonancemagnétique cardiaque de stressYannick Magliano

16h45 Intérêt de la DTI dans lestumeurs nerveuses périphériquesbénignes ou malignesCyrille Haverlant

17h00 C’est “SPACE” ce 3D STIR!!!Mahjabeen Bontean

17h15 Traitement des tumeurscérébrales par fibre lasersous IRM - Sophie Bergeret

17h30 Fin du programme19h30 Soirée de Gala (proche aéroport)

Genève les 15 et 16 mai 2010

Programme des 24e Journéesfrancophones d’irm

Tarifs : - avant le 1er avril 2010 : adhérent individuel AFPPE - 130 eurosnon-adhérent - 160 euros

- après le 1er avril 2010 : tarif unique - 300 euros

Clôture définitive des inscriptions : 30 avril 2010

Renseignements et inscriptions en ligne : www.irm2010.com

< Dimanche 16 mai

9h00 Titre - Dr Chelle

9h15 Les interventions sous IRMAndré Rimann, Mecco

9h30 Lésions traumatiques de lacheville et du pied en IRMDr Stefano Bianchi,

Clinique des Grangettes, Genève

10h00 L’utilisation de la détectionferromagnétique pour améliorerla sécurité en IRMChris Bayliss, Metrasens

10h15 Gadovist : Efficacité et tolérance,chez l’adulte et chez l’enfant,d’un macrocycle doublementconcentréDr Jacques Leverd, Bayer Santé

10h00 IRM pédiatrique: ParticularitésDr Solène Ferey,

Clinique des Grangettes, Genève

10h30 Pause et visite de l’exposition technique

11h00 3T TX multi transmitLaurent Renevey, Philips

11h15 OsiriX: post-processing en IRMavec un logiciel open-source -Dr Antoine Rosset, HU Genève

11h45 Titre Orateur

12h00 Titre Orateur

12h15 Distributions des prix12h40 25e Journées francophones d’IRM

12h45 Déjeuner de clôture

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actions - infos de l’AFPPE

9Le Manipulateur n°184

JFr’2009Résumés des interventions en ligne

Lors des journées dédiées aux manipulateurs des JFR’2009 qui ont eu lieu du 16 au 20 octobre 2009 au Palais desCongrès de la Porte Maillot à Paris, se sont tenues des séances scientifiques et thématiques choisies par le comitéscientifique pour leur intérêt dans la pratique professionnelle des manipulateurs.

Pour les adhérents-abonnés uniquement, nous vous proposons de retrouver le résumé de ces interventions - validépar leurs auteurs - sur notre site www.afppe.com en cliquant sur le Supplément revue en ligne Le Manipulateur.

Le docteur Pascal Bargy nous a quittés en décembre 2009 à l’âge de 88 ans.Chef du service de radiologie de l’hôpital de Saint-Germain de 1960 à 1986, il a très vite éprouvé le besoind’assurer une formation au personnel de son propre service en créant une “école” de formation desmanipulateurs dès 1964 (non-diplômante). Rappelons qu’à cette époque le métier de manipulateur était assuré pardes infirmières spécialisées et des aides de radiologie sans grande qualification.

Fort de cette expérience d’enseignement de la radiologie, il fut tout naturellement sollicité par le ministère de laSanté lors de la création du diplôme d’État de manipulateur en 1967 et c’est ainsi qu’il fonda l’IFMEM, l’annéesuivante, dans des locaux qui se situaient dans le sous-sol de son service.Les étudiants bacheliers étaient recrutés sur entretien, les non-bacheliers étaient astreints à un examen d’entrée.Pascal Bargy mit en place des passerelles permettant aux candidats issus du monde hospitalier (ou autre) depréparer l’examen d’entrée, examen devenu régional au fil du temps. Et il confia l’enseignement préparatoire à desparamédicaux.Dès 1972, l’institut intégra les locaux actuels. À cette époque existait un internat de jeunes filles.Bargy le “visionnaire” comprend très vite l’importance de la formation continue dont les textes voient le jour en1977 pour les personnels hospitaliers. C’est ainsi qu’il crée une section “Formation continue” au sein de soninstitut en 1979 avec deux thèmes fondateurs : la garde et les gestes d’urgence. Rapidement sont mises en place desformations porteuses comme le scanner puis l’IRM (dès 1985). L’anatomie et l’informatique suivront.Au total, l’institut formera 600 personnes par an autour de vingt-cinq thèmes développant même lesformations dites en “intra”.Il assura lui-même une partie de l’enseignement, notamment la physique, et contribua à introduire des techniquespédagogiques nouvelles, audiovisuelles ou informatiques.

C’est à Narbonne qu’il s’est éteint après avoir “mouillé sa chemise pour les manipulateurs”.

Propos recueillis auprès d’Alain Renoux, cadre formateur de l’IFMEM de Saint-Germain

DisparitionPascal Bargy, fondateur de l’IFMEM de Saint-Germain-en-Laye

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technique et profession

Le Manipulateur n°184

Quand l’ergonomie et la radioprotectionvont de paire…

< introduction

1er constat : un chariot de transport pour le F18(fluorodéoxyglucose) inadapté

Dans le service de médecine nucléaire de l’hôpital Tenon,nous nous sommes aperçues que le chariot de transport dela société Médisystem®, acheté lors de la dernière inspectionde l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), ne répondait pas ànos besoins spécifiques et n’était pas utilisé en routine pourles raisons suivantes :< il faut se baisser pour attraper la seringue;< quand les seringues munies du cache en plomb sont sor-ties, les doigts des mains sont directement en contact avecla seringue;

< dans la hotte blindée, le chargeur peut se révéler encom-brant ;

< les manipulateurs doivent faire trop de manipulations avecle chargeur ;

< enfin, les trois trous dans le chargeur ne sont pas systé-matiquement nécessaires.

2e constat : les manipulateurs développentdes maladies musculo-articulaires chroniques

Dans le service de médecine nucléaire de l’hôpital Tenon, unmanipulateur qui travaille une journée à la caméra TEP scan(Tomographie par émission de positrons) doit utiliser, confor-mément aux règles de radioprotection, une valisette plombéepour transporter la seringue de F18, munie de son protège-seringue.Cette valisette est en plomb et en acier inoxydable. Pour leF18, elle a un blindage en plomb de 10 mm et un coffret acierinoxydable de 1 mm. Elle est munie d’une grande poignée

pour le transport et d’un capot ouvrant sur le dessus surtoute la longueur du coffret. Elle pèse 12 kg.Sur une journée comprenant la prise en charge de dix pa-tients, le manipulateur totalise un travail de manutention de120 kg.Après plusieurs mois d’exercice professionnel, certains ma-nipulateurs se sont plaints de douleurs aux épaules, de ten-dinites aux poignets et de douleurs cervicales dues auxcharges lourdes, plus particulièrement induites par la mani-pulation des pots de F18, le stockage du produit et son trans-port. Nous avons calculé le nombre de manipulations de cespots, pesant chacun 10 kg, en fonction du nombre de livrai-sons.Si un même manipulateur se charge des trois livraisons quo-tidiennes, parce que sa collègue est enceinte ou déclaréinapte au port de charges lourdes par le médecin du travail,il manipule alors jusqu’à 180 kg/jour de pots plombés de F18pour des monodoses et jusqu’à 150 kg/jour pour des multi-doses. Ajouté à cela le poids de la valisette, nous pouvonsconstater que les manipulateurs réalisent un véritable travailde force qui a des conséquences notables sur leur santé,qu’ils soient sportifs ou non.

< une solution :“la valisette plombée à roulettes”

Une valisette spéciale F18, montée sur un pied à sérum à rou-lettes, dont voici les photos (photos 1 et 2).Ce dispositif a été réalisé grâce à la collaboration d’un méca-nicien des services techniques de l’hôpital. Son utilisation apermis de soulager les douleurs musculo-articulaires desmanipulateurs, de simplifier leur tâche, mais aussi… de res-souder l’équipe.

Samira Haddouchi, manipulatrice, et Michèle Marie, cadre de santé, service de médecine nucléaireà l’hôpital Tenon de Paris.

Le matériel de radioprotection est souvent lourd et contraignant à utiliser. Une réflexion a été menée au sein du servicede médecine nucléaire de l’hôpital Tenon pour essayer d’améliorer la protection et l’ergonomie liée au risque radiologique.Après deux constats de travail, nous avons réalisé un dispositif de transport pour le F18 conforme à nos besoins.

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technique et profession

< Conclusion

“La valisette plombée à roulettes” est le 2e dispositif inventépar les personnels du service de médecine nucléaire de l’hô-pital Tenon, le 1er ayant déjà fait l’objet d’une présentationdans la revue Le Manipulateur n°142.Des fabricants sont déjà venus voir ce matériel dans le serviceet ont été fortement intéressés par le concept.L’IRSN, qui a inspecté le service à plusieurs reprises, n’a pasémis d’avis défavorable à l’utilisation de ce matériel de ra-dioprotection “fait maison”. Les résultats des contrôles deprotection des deux systèmes ont montré leur efficacité enterme de radioprotection des travailleurs.

En ce moment, nous expérimentons le “Posijet” (photo 3)pour l’injection des multidoses.Affaire à suivre…

Photo 3 : Le Posijet.

Photos 1 et 2 :La valisette plombée à roulettes.

Le Manipulateur n°184 11

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technique et profession

Le Manipulateur n°184

la Directive européennesur les champs électromagnétiquesÉtat des lieux

< introduction

En 2004, les instances de l’Union européenne ont adopté unedirective destinée à réglementer l’exposition des travailleursaux champs électromagnétiques (directive 2004/40/EC du29 avril 2004). Précisons qu’il s’agit bien d’expositions pro-fessionnelles : le public n’est pas concerné par ce texte.La gamme des fréquences retenues va de 0 Hz à 300 GHz. Letexte précise que sont concernés les effets reconnus nocifs àcourt terme sur le corps humain causés par la circulation decourants induits, par l’absorption d’énergie et par les courantsde contact. Par contre, les effets à long terme ne sont en théo-rie pas traités par cette directive.Plus largement, cette directive est issue d’un programmed’action de la Commission européenne, datant de septembre1990, et prévoyant l’établissement de prescriptions mini-males de santé et de sécurité relatives à l’exposition des tra-vailleurs aux risques dus à différents agents physiques.Avant les champs électromagnétiques, d’autres directivesont déjà traité les risques dus aux vibrations (2002/44/CE du25 juin 2002) et les risques dus au bruit (2003/10/CE du 6 fé-vrier 2003).Initialement, cette directive devait être transposée dans les lé-gislations des états membres au plus tard le 30 avril 2008.Mais la communauté médicale s’est mobilisée, à travers sesreprésentations nationales (la Société française de radiologieen France - SFR) ou européenne (European Society of Radio-logy - ESR) pour dénoncer un texte dont la mise en œuvre ris-querait de restreindre l’utilisation de l’IRM en médecine. Plus

largement même, une coalition appelée Alliance for MRI a étécréée en mars 2007 dans le but d’obtenir une modification dela directive. Elle comprend des sociétés savantes commel’ESR (membre fondateur), des parlementaires européens,des associations de patients et des personnalités scienti-fiques. La Commission européenne a dès lors lancé une étudepour évaluer l’incidence réelle de la directive sur les procé-dures médicales utilisant l’IRM et la transposition de la di-rective a été reportée au 30 avril 2012.

< les sources de champs électromagnétiques

Les sources d’expositions professionnelles aux champs élec-tromagnétiques sont fréquentes, en particulier dans l’indus-trie (fig. 1). Pour les champs statiques (0 Hz), on peut citer lesélectrolyseurs et les aimants en RMN et en IRM.Les basses fréquences (jusqu’à 300 KHz environs) concernentsurtout la distribution d’électricité (lignes haute tension, trans-formateurs, lignes basse tension), le soudage et, commenous le verrons plus loin, les gradients de champs magné-tiques pour l’IRM. Les moyennes fréquences (jusqu’àquelques MHz) se rencontrent dans les fours à induction et lesfours de fusion. Les hautes fréquences (jusqu’à quelquescentaines de MHz) concernent, par exemple, le séchage dubois, la téléphonie mobile (quelques GHz) et, en IRM, lesondes radiofréquence. Enfin, les ultra-hautes fréquences(jusqu’à 300 GHz) concernent entre autres, les fours micro-ondes et les radars.

Daniel Vetter, cadre de santé, coresponsable de la commission IRM de l’AFPPEUnité d’IRM, hôpital de Hautepierre, hôpitaux universitaires de Strasbourg

Stéphane Lehéricy, professeur en neuroradiologie, directeur du centre de neuro-imagerie de rechercheCENIR, université Pierre et Marie Curie - Paris 6Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France

Une directive européenne sur les champs électromagnétiques, destinée aux travailleurs, a été adoptée en 2004par les instances de l’union européenne. Initialement, elle devait être transposée dans les législations des états membresen 2008. Mais, en l’état, ce texte aurait des répercussions non négligeables sur la réalisation de certaines explorations IRM.La transposition de la directive a été reportée à 2012.

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technique et profession

13Le Manipulateur n°184

Par rapport à l’exposition aux champs élec-tromagnétiques, la directive fixe deux seuils :< des valeurs limites d’exposition (VLE) :elles sont fondées sur les effets avérés surla santé et sur des considérations biolo-giques ; leur respect doit garantir la pro-tection du travailleur contre tout effet nocifconnu ; elles ne doivent pas être dépas-sées ;

< des valeurs déclenchant l’action (VDA) : cesont des valeurs d’exposition au-delà des-quelles l’employeur doit prendre des me-sures définies dans la directive ; concrète-ment, ce sont des paramètres mesurablespermettant de garantir le respect des VLE.

Ces valeurs sont fondées sur le travail de laCommission internationale pour la Protec-tion contre les rayonnements non-ionisants(ICNIRP). Il s’agit d’une organisation non gou-vernementale officielle qui est la source desavis sur ce sujet de la Commission euro-péenne. Les valeurs proposées dans la di-rective actuelle sont essentiellement des ex-trapolations d’effets biologiques, fondées surun document de 1994 et sur le principe deprécaution en raison de la rareté des donnéesexpérimentales sur les effets nocifs pour lasanté des champs électromagnétiques.

Concernant plus spécifiquement l’IRM, troiséléments de l’appareil sont à l’origine de laproduction de champs électromagnétiquesdont les valeurs entrent dans le cadre de la di-rective européenne (fig. 2).

< Les gradients de champs magnétiques : lacommutation rapide des gradients(champs magnétiques variables) conduit àdes champs électromagnétiques de bassefréquence qui peuvent induire un courantélectrique dans le corps ;

< Le champ magnétique statique: la directive2004/40/EC ne prend pas en compte direc-tement les champs magnétiques statiques;cependant, le déplacement des personnesdans ce champ entraîne des champs ma-gnétiques variables pouvant là aussi in-duire un courant électrique dans le corps ;une valeur déclenchant l’action a été fixéepar la directive ;

< Les impulsions radiofréquence : l’exposi-tion à des champs électromagnétiques dehaute fréquence produits par les antennesémettrices peut conduire à une augmenta-tion de température dans les tissus.

< les effets biologiques deschamps électromagnétiques

Dans la gamme des fréquences concernantl’IRM, les effets ressentis ou théoriquementpossibles sont les suivants :

Les stimulations nerveusespériphériques (SNP)

Elles peuvent se manifester par des picote-ments, des chatouillements, ou un léger tres-saillement musculaire au niveau des côtes,

Figure 1 :Source de champs

électromagnétiques.Les rayonnements non

ionisants vont de 0 Hz à3 000 THz environ (UV),

sachant que les UVpeuvent être ionisants

dans certains cas.La directive européenne

concerne lesrayonnements comprisentre 0 Hz et 300 GHz.

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technique et profession

Le Manipulateur n°184

des flancs, du ventre, des hanches, des fesses, des régions duthorax le long de la partie supérieure du bras ou de la mus-culature des épaules et du dos. Elles sont dues à la commu-tation rapide des gradients à l’origine de champs électroma-gnétiques de basse fréquence susceptibles de générer uncourant électrique dans les tissus. Ce courant s’exprime endensité de courant induit, en mA/m2. Le seuil de densité decourant pour déclencher des SNP est d’environ 1 A/m2, soit100 fois la valeur limite d’exposition fixée par la directive quiest de 10 mA/m2 (fig. 3). Le risque de déclenchement de SNPexiste pour le patient en fonction du type de séquence et dela puissance des gradients utilisés.

L’échauffement des tissus

Il est généré par l’exposition aux ondes RF produites durantles séquences (hautes fréquences). Cette exposition se me-sure par le SAR (Specific Absorption Rate) ou DAS (Débitd’absorption spécifique) en français, dont l’unité est le W/Kg.La concentration du champ de radiofréquence au niveau decertaines zones cutanées peut entraîner des brûlures. Cesrisques concernent surtout le patient qui est directement sou-mis aux impulsions RF durant les séquences d’acquisition.Les appareils d’IRM intègrent d’ailleurs une gestion du SARafin de le réguler. Pour le personnel, la limite d’exposition pro-

posée par la directive est très basse, correspondant à une élé-vation de température d’environ 0,1°C (fig. 3), soit une limitequatre fois plus basse que celle proposée par la FDA (Foodand Drug Administration).

Les autres effets

< Vertiges : parfois ressentis par les personnes se penchantdans le tunnel. Les causes en sont multiples : flux de cou-rant au niveau du vestibule et du nerf vestibulaire, effet ma-gnéto-hydrodynamique, différences de susceptibilité ma-gnétique des structures de l’oreille interne, un gradient dechamp magnétique étant perçu comme une accélération.

< Goût métallique : il provient de la libération de protons se-condaire à des courants sur la langue causés par les varia-tions de champ magnétique (lorsqu’on se déplace dans lechamp).

< Magnétophosphènes : il s’agit de scintillements lumineuxapparaissant dans le champ visuel. Ils sont dus à des cou-rants induits au niveau de la rétine.

< Nausées : également lorsque les personnes se penchentdans le tunnel.

< Baisse de performance à certaines épreuves cognitiveslors de mouvements de la tête et du corps dans des champsmagnétiques très intenses.

Figure 2 : Gamme de fréquence des champs électromagnétiques en IRM.

Champ magnétiquestatique

Gradients (gamme defréquences jusqu’à 1 KHz) RF

Pas de VLEDensité de courant

10 mA/m2

DAS(moyennecorps entier) :0,4 W/kg

DAS(localisée

tête et tronc):10 W/kg

DAS(localiséemembres):20 W/kg

Figure 3 : Valeurs limites d’exposition prévues par la directive européenne dans la gamme des fréquences de l’IRM.DAS (Débit d’absorption spécifique) : mesure sur un intervalle de temps de 6 minutes.DAS localisé : masse retenue = 10 g de tissu contigu.

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technique et profession

15Le Manipulateur n°184

Ces effets sont transitoires et plutôt ressentis à très hautchamp. Précisons qu’aucun effet à court terme nocif pour lasanté n’a pu être mis en évidence.

< les limites d’exposition fixéespar la directive pour l’irm

L’imagerie médicale n’était pas spécialement visée lors del’élaboration de la directive européenne. Cela dit, les fré-quences utilisées en IRM intègrent de facto cette techniquedans son champ d’application.La figure 3 résume les valeurs limites d’exposition auxchamps électromagnétiques fixées par la directive dans lagamme des fréquences utilisées en IRM. Comme précisé pré-cédemment, la directive ne fixe pas de valeur limite d’expo-sition (VLE) pour les champs statiques mais une valeur dé-clenchant l’action (VDA). Les VLE ne doivent pas êtredépassées.

Les valeurs déclenchant l’action (VDA) (fig. 4) constituent unseuil d’alerte. Ce sont des paramètres mesurables permettantde garantir le respect des VLE. Lorsque ces valeurs sont dé-passées, “l’employeur établit et met en œuvre un programmecomportant des mesures techniques et/ou organisationnellesvisant à empêcher que l’exposition ne dépasse les valeurs li-mites d’exposition (modification des méthodes de travail,choix d’équipements de travail appropriés…)”.En fait, dans la pratique, de nombreuses situations conduisentà dépasser les VDA, voire les VLE en IRM comme nous le dé-taillerons plus loin.

< les personnels concernéspar la directive pour l’irm

Il s’agit de tous les professionnels amenés à se trouver àproximité de l’appareil (voire dans le tunnel) en dehors dufonctionnement de l’appareil (pour les aimants permanentsou supraconducteurs, ces derniers représentants la grandemajorité des équipements installés) ou durant les séquencesd’acquisition. On peut citer plusieurs catégories profession-nelles, la liste n’étant pas exhaustive :< la catégorie de personnels la plus impliquée est, fort logi-quement, celle des manipulateurs, ces derniers étant ame-nés constamment à côtoyer l’appareil ;

< les médecins radiologues, en particulier lors de procéduresd’IRM interventionnelle ou pour certaines techniques d’IRMfonctionnelle, par exemple ;

< les médecins anesthésistes (ou réanimateurs) lors de pro-cédures d’IRM sous anesthésie ou pour accompagner despatients venant de services de réanimation;

< le personnel d’entretien (ASH, par exemple) ;

< les infirmières ou infirmières anesthésistes, souvent encomplément des médecins anesthésistes ;

< les physiciens travaillant sur des équipements d’IRM, en gé-néral dans le cadre de la recherche;

< le personnel des services techniques (électricité, fluidesmédicaux, climatisation, etc.) ;

< les techniciens des fabricants d’IRM ou d’accessoires IRM(moniteurs, injecteurs, respirateurs, matériel pour IRM fonc-tionnelle, etc.).

< les problèmes pratiques poséspar la directive européenne en irm

Comme évoqué en introduction, la Commission européennea lancé en 2007 une étude sur les implications de la directivepour les procédures d’IRM. Cette étude a été menée par lafondation IT’IS (Foundation for research on Information Tech-nology in Society) et l’Imperial College London (projetVT/2007/017).L’un des objectifs de l’étude était de mesurer, dans quatresites européens disposant d’équipements IRM très différents,les niveaux réels d’exposition des personnels lors de cer-taines procédures d’IRM.Les quatre centres retenus étaient les suivants : Cologne (IRM1T ouvert), Strasbourg (IRM 1,5T), Louvain (IRM 3T), Not-tingham (IRM 7T).Les procédures étudiées étaient les suivantes : IRM interven-tionnelle, anesthésie générale ou sédation en IRM pédia-trique, surveillance lors d’une procédure d’un patient de réa-nimation, injection manuelle de produit de contraste,certaines procédures d’IRM fonctionnelle ou d’IRM cardiaquede stress, accompagnement d’un adulte dans le tunnel pourune IRM pédiatrique, procédures de nettoyage ou de main-

Élément de l’IRM VDA

Champ magnétique statique 200 mT

Gradients 0,22 T/s

RF (champ électrique E) 61 V/m

RF (champ magnétique F) 0,16 A/m

Figure 4 : Valeurs déclenchant l’action prévues par la directiveeuropéenne dans la gamme des fréquences de l’IRM.Unités : mT (milli Tesla) = induction magnétique (expriméeen Tesla pour les valeurs élevées).Pour les gradients, on peut simplifier la valeur mesuréeen prenant la vitesse de variation du champ magnétiquedB/dt (en T/s) retenue par l’ICNIRP pour des fréquencesjusqu’à 1 KHz.V/m : Volt par mètre ; A/m : Ampère par mètre.

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tenance dans l’appareil et, enfin, les procédures d’évacuationd’urgence.Les résultats, détaillés dans un rapport, ont montré que:< l’exposition RF (hautes fréquences) ne pose pas de pro-blème majeur pour l’opérateur en regard de la directive,sauf en cas de superposition de corps ; cependant, en IRMinterventionnelle, on est en limite de SAR pour l’interve-nant ;

< concernant les courants induits par les gradients et les dé-placements des personnes dans le champ statique (bassesfréquences) : les valeurs limites sont dépassées pour lepersonnel situé très à proximité du tunnel et de manièreplus importante en cas de mouvements ; ce dépassementpeut atteindre un facteur 100 en cas de procédure nécessi-tant une intervention dans le tunnel.

Dans la pratique, la limite de VDA du champ statique (200 mT)peut être fréquemment dépassée, comme, par exemple, lorsde procédures de nettoyage obligeant le manipulateur à sepencher dans le tunnel (fig. 5).

Cette valeur est d’autant plus facilement dépassée que lechamp magnétique augmente. En effet, la limite des 200 mTest située beaucoup plus loin du tunnel pour un aimant de 7Tque pour un aimant de 1,5T, par exemple (fig. 6).

De la même manière, tous les gestes nécessitant de se rap-procher à quelques cm ou dizaines de cm autour de l’aimant(en fonction de l’intensité du champ) vont entraîner un dé-passement des VDA du champ statique : installation et cen-trage du patient par les manipulateurs (fig. 7), surveillance dupatient durant l’examen (manipulateurs, médecins anesthé-sistes ou réanimateurs), réparation ou maintenance de l’équi-pement (technicien du constructeur), intervention d’autrespersonnels techniques dans la salle (électriciens, par exemple,lors de changement d’ampoules électriques), nettoyage dessurfaces (personnel d’entretien), etc. Pour les très hautschamps (7T et plus), le fait de se déplacer ou se pencherdans le tunnel entraîne même un dépassement des VLE.Rappelons que le champ magnétique statique est présent enpermanence, un aimant supraconducteur n’étant jamais ar-rêté, sauf en cas de nécessité absolue.

De plus, certaines procédures nécessitent d’être situé à proxi-mité du tunnel durant les séquences d’acquisition. Dans cecas, la VDA des gradients est également dépassée : surveil-lance d’un patient sous AG durant l’examen (médecin anes-thésiste, infirmière anesthésiste), injection manuelle de pro-duit de contraste durant l’acquisition, ce qui peut êtrenécessaire, en particulier en IRM pédiatrique (manipulateur),certaines procédures d’IRM fonctionnelle, etc.Pour certaines procédures nécessitant une présence d’unopérateur dans le tunnel durant les acquisitions, la VLE gra-dients est même dépassée ainsi que la VDA RF.Lors de procédures interventionnelles, par exemple, le mé-decin radiologue est penché dans le tunnel durant les sé-

Figure 5 : Procédure de nettoyage du tunnel.En se penchant dans le tunnel, le manipulateur (trice)dépasse la VDA du champ statique.

Figure 6 : Limite des 200 mT au niveau d’une IRM 1,5T et 7T.Cette limite est beaucoup plus proche de l’aimantsur un appareil de 1,5T que sur un appareil de 7T.

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quences, dépassant ainsi les valeurs autori-sées à la fois pour le champ statique, les gra-dients et les impulsions RF (fig. 8).

Cela peut aussi se produire lorsqu’un pro-fessionnel accompagne un patient dans letunnel, en particulier en IRM pédiatrique (mé-decin, infirmière…) pour des nouveau-néstrès fragiles ou pour éviter une anesthésie gé-nérale (fig. 9).

Le respect des valeurs d’exposition rendraitainsi très difficiles certaines manœuvres deroutine à proximité de l’aimant. Il faudrait sedéplacer très lentement dans la zone des 200mT (vitesse inférieure à 0,15 m/s) ce qui estquasiment irréalisable. Il deviendrait quasi-ment impossible de se pencher dans le tun-nel (nettoyage, entretien technique, récupé-ration d’un objet projeté par inadvertancedans le tunnel…). Certaines procédures, né-cessitant une proximité ou une présencedans le tunnel durant les séquences d’acqui-sition ne pourraient plus être autorisées (IRMinterventionnelle, surveillance d’AG, accom-pagnement d’un enfant, procédures d’IRMfonctionnelle, injection manuelle de produitde contraste…). La recherche, en particulier àtrès haut champ, serait également compro-mise.

< Bilans et perspectives

En l’état, cette directive est intrinsèquementporteuse de certaines ambiguïtés :< elle ne fait pas de distinction entre les per-sonnes exposées aux gradients de champsmagnétiques durant les séquences et cellesse déplaçant à proximité du tunnel lorsqueles gradients sont éteints ;

< certaines valeurs limites d’exposition(concernant les densités de courant) nepeuvent être directement mesurées et doi-vent être modélisées ;

< les limites fixées s’appliquent iniquementau système nerveux central alors qu’ellespeuvent être dépassées ailleurs sans plusde précision ;

< l’exposition est moyennée sur 1 cm2 detissu, perpendiculaire à la direction du cou-rant, sans plus de précision sur sa forme etsa composition.

Figure 7 : Installation etcentrage du patient.Le centrage du patient(ici sur une IRM 3T)nécessite souvent uneintervention desmanipulateurs très àproximité du tunnel,pour une bonne miseen place des antennespar exemple. La VDAchamp statique estalors facilementdépassée.

Figure 8 : Procédureinterventionnelle enIRM. Lors de tellesprocédures (icicryoablation tumoralerénale réalisée sur unappareil de typeSiemens MagnetomEspree par le Pr Gangi,hôpitaux universitairesde Strasbourg), lemédecin radiologueest amené à sepencher dans le tunneldurant les séquencesd’acquisition,dépassant ainsi lesvaleurs autorisées à lafois pour le champstatique, les gradientset les impulsions RF.

Figure 9 :Accompagnementd’un patient dans letunnel. Cetteprocédure peuts’avérer nécessairepour la surveillance,comme ici, d’unnouveau-néparticulièrementfragile. Leprofessionnel est alorssoumis à la fois auchamp statique, auxgradients et auximpulsions RF.

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Le Manipulateur n°184

Les États-Unis n’ont pas pris, à ce jour, de dis-positions équivalentes. Dans les “guidelines”de la FDA de juillet 2003, les hauts champssont considérés sans risques jusqu’à 8T.Par ailleurs, les récentes recommandationsde l’ICNIRP de 2009 intègrent maintenant leschamps statiques. Elles recommandent quel’exposition professionnelle ne dépasse pasun pic spatial de densité de flux magnétiquede 2T sauf pour les applications pour les-quelles l’exposition au-dessus de 2T est né-cessaire. Dans ce cas, une exposition jusqu’à8T est permise si l’environnement estcontrôlé et si des mesures pratiques sont im-plémentées pour contrôler les effets induitspar les mouvements.L’ICNIRP précise encore : “[…] Les informa-tions actuelles ne montrent pas d’effet sé-rieux sur la santé résultant de l’expositionaux champs électromagnétiques statiquesjusqu’à 8T. Il sera noté que cette expositionpeut entraîner des effets sensoriels déplai-sants comme des vertiges ou la baisse desperformances à certaines épreuves cogni-tives lors des mouvements de la tête et ducorps… Pour les membres : 8T est accepta-ble.”On est donc bien au-delà des valeurs pré-vues par la directive européenne.

Depuis juillet 2008, la Commission euro-péenne étudie donc cinq pistes différentespour répondre aux problématiques poséespar le texte dans le domaine de l’IRM:< non-modification des VLE : cela implique-rait de modifier les caractéristiques des ap-pareils (allongement des aimants, limita-tion de la puissance des gradients…) ouremplacer certaines procédures d’IRM parcelles utilisant des rayons X; cela consti-tuerait clairement un retour en arrière dedix ans!

< établissement de nouvelles VLE basées surles recommandations internationales ré-centes (ICNIRP 2009) ;

< exemption pour l’IRM dans la directive :c’est la position d’Alliance for MRI ; en effet,si l’augmentation des VLE était une bonnesolution, elle ne résoudrait pas le problèmepour les IRM de champ magnétique supé-rieur à 8T alors que se développe l’IRM àtrès haut champ (jusqu’à 11,7T pourl’homme) avec des retombées potentielles

importantes pour la recherche et les appli-cations médicales ;

< actions non contraignantes fondées sur lesdernières recommandations internatio-nales, accompagnées d’un guide debonnes pratiques, de campagnes d’infor-mation, de programmes de formation etd’accords volontaires au niveau européenou sectoriel entre les partenaires sociaux;

< abrogation du texte : elle est difficilementconcevable.

< Conclusion

Il reste donc deux ans avant la mise en placed’une réglementation concernant l’exposi-tion des travailleurs aux champs électroma-gnétiques.Il n’est pas question, évidemment, de gal-vauder la sécurité des personnels travaillanten IRM. Il faut cependant noter que, depuisles débuts de l’IRM, environ 500 millionsd’explorations IRM ont été réalisées sans pro-blème authentifié, hormis ceux liés à l’effetmissile des objets métalliques qui représen-tent le danger majeur en IRM.Il convient donc de poursuivre les explora-tions des effets secondaires à court et à longterme, de faire des mesures d’exposition, deproposer des solutions afin d’obtenir une ré-glementation équilibrée et applicable.

< Bibliographie

< INRS - Institut national de recherche et desécurité. (2009). Dossier : les champs élec-tromagnétiques. Téléchargement sur le sitehttp://www.inrs.fr/

< INRS - Expositions professionnelles auxchamps électromagnétiques. Journée dela Société française de radioprotection(SFRP), 15 décembre 2004, Paris (pp. 225-233). Paris : INRS, Documents pour le mé-decin du travail, n°102.

< Le parlement européen et de conseil del’Union européenne. (2004, avril). Directive2004/40/CE du parlement européen et duconseil du 29 avril 2004. Journal officiel del’Union européenne, L 184/1-9.

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Brèves pour se tenir informés de l’actualité radiologique

< Suite à l’affaire des patients ayant présenté des alopécies après avoir été traités en neuroradiologie,il a été évoqué un manque de formation des opérateurs sur la réduction des doses pour la même efficacitéthérapeutique. Depuis, les doses ont été réduites d’un facteur de deux à trois dans le service concerné. Cetteproblématique devient une action prioritaire de l’ASN, autant sur la neuroradiologie interventionnelle que lacardiologie interventionnelle, ou encore la radiologie interventionnelle au bloc opératoire.

< Pacemakers et IRM: une contre-indication bientôt levée !En ce début d’année, Medtronic annonce le lancement du premier pacemaker double-chambre IRM-compatible.Deux modèles reçoivent l’homologation CE et seront distribués en international dès mai 2010.Cependant, seuls les primo-implantés (boîtier + sonde) pourront bénéficier de l’IRM. Rappelons en effetque lors du remplacement ou changement de boîtier, les “anciennes” sondes sont laissées en place.En France, c’est au CHU de Rouen qu’ont été implantés ces premiers pacemakers compatibles avec le passaged’une IRM.

< Et si un jour on passait un scanner sans le savoir?Suite aux événements survenus le 25 décembre 2009 sur le vol Amsterdam-Détroit, les aéroports vont se doterd’un scanner corporel aux Royaume-Uni, Pays-Bas et Canada. En France, l’expérience commencera par lesaéroports de Paris. Les États-Unis ont passé une commande de 150 appareils supplémentaires dès octobre 2009.Qu’en est-il de l’irradiation? Les chiffres constructeurs indiquent une irradiation très faible de l’ordre de0,1 µSievert, soit 1000 fois moins qu’une radiographie des poumons ou encore 100000 fois moins qu’un scannerthoracique… mais aurons-nous droit à notre ticket d’irradiation?

< Le Professeur Victor Bismuth nous a quittés le 20 décembre 2009 à Paris.Radiologue, président de la SFR en 1993, la Société française de radiologie lui avait remis la médaille d’Honneuren 2000 pour sa contribution. On lui doit les travaux sur la Formation médicale continue (FMC) mais aussi lesEnseignements postuniversitaires (EPU) au sein des Journées françaises de radiologie.

Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

< Myles Capstick, D. M. (2008). ProjectVT/2007/017 - An Investigation into Occu-pational Exposure to ElectromagneticFields for Personnel Working With andAround Medical Magnetic Resonance Ima-ging Equipment. Zurich : Foundation forResearch on Information Technology in So-ciety - IT'IS (Principle) - Imperial CollegeLondon.

< Stéphane Lehéricy, René De Seze, DanielVetter (2009). Séance thématique : effetsbiologiques des champs électromagné-tiques - directive européenne. (pp. 1-2). Pa-ris : JFR’2009.

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évolution de l’imagerie médicaleEn quoi nos métiers vont changer?par le professeur Frank Boudghène, hôpital Tenon, Paris

< Tout d’abord en quoi consiste le rôledes manipulateurs de radiologieà l’heure actuelle ?

En pratique, ils ont la charge de réaliser un certain nombred’actes techniques et cliniques en relation avec l’imagerie mé-dicale diagnostique ou thérapeutique.Parmi les taches qu’ils ont à accomplir, on note :< l’information des patients relative à l’examen;< une évaluation des besoins cliniques et psychologiques deces patients ;

< leur préparation en prenant en compte les règles de sécu-rité, hygiène et radioprotection ;

< leur positionnement correct dans les appareils d’imagerieprenant en compte les exigences cliniques et techniques ;

< un suivi clinique pendant l’acte technique;< une assistance en urgence si besoin jusqu’à l’interventionmédicale ;

< la transmission écrite des informations relatives aux pro-cédures ;

< la gestion des stocks et des déchets ;< le fonctionnement correct du matériel d’imagerie et son en-tretien courant ;

< la mise en œuvre des programmes d’assurance et decontrôle qualité.

Sur prescription médicale un manipulateurde radiologie est habilité à :

< réaliser un examen sans administration de produit decontraste (radio actif ou non) ;

< préparer le matériel pour ponction, injection, cathétérismeet tout matériel médico-chirurgical ;

< préparer les produits à administrer en présence d’un mé-decin ;

< régler et utiliser les appareils d’imagerie ;< recueillir et traiter le signal et les images réalisés ;< assurer les soins cutanés des patients relatifs à l’acte tech-nique.

Sur prescription médicale avec un médecinà proximité un manipulateur de radiologieest habilité à :

< administrer par voie orale, rectale, IM ou IV des produits decontraste ou des médicaments ;

< vérifier l’activité des substances radio actives ;< effectuer des prélèvements sanguins pour dosages.

En présence d’un médecin un manipulateurde radiologie est habilité à :

< préparer et utiliser un injecteur automatique;< calculer les doses de produit radio actif à visée diagnostiqueou thérapeutique;

< fournir une aide per opératoire.

L’étude de la pratique médicale en France que ce soit au seinde nos hôpitaux universitaires, ainsi que dans un certainnombre d’établissements publics ou privés, montre que lesmanipulateurs de radiologie participent également à un cer-tain nombre d’activités universitaires (enseignement, re-cherche, prévention, dépistage, formation, et management).Il s’agit essentiellement :< de la formation initiale et continue des manipulateurs de ra-diologie ;

Actuellement, le métier de manipulateur de radiologie se décline selon deux grands types d’activités :< pratiquer des examens diagnostiques et/ou des procédures qui entrent dans le champ de l’imagerie médicale radiologique,ou des examens fonctionnels utilisant ou non des radiations ionisantes, ou d’autres agents physiques ;

< participer aux traitements utilisant ou non des radiations ionisantes, ou d’autres agents physiques.

Par souci de simplification, cet article sera centré sur les activités relatives à l’imagerie diagnostique à l’exclusionde la radiothérapie.

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21Le Manipulateur n°184

< l’enseignement des autres professionnels ;< la collaboration avec d’autres professions pour coordonnercertaines activités (prévention) ;

< la recherche en sécurité, assurance qualité, radio protection,hygiène…

< le secours et la médecine humanitaire et de catastrophe.

< Que peut-il se passer dans les annéesqui viennent, et comment nos métierspeuvent-ils évoluer ?

Les technologies et les outils que nous utilisons en imageriemédicale évoluent assez rapidement et ce n’est pas nou-veau. Il en va de même de la demande en imagerie médicalequi continue de croître alors que de nouveaux besoins émer-gent : ils résultent en partie de l’effet combiné de l’augmen-tation de la performance de nos outils, notamment de l’ima-gerie en coupes, alliée à l’amélioration de nos connaissances.Ce qui change en revanche c’est l’impact croissant dans le do-maine de la santé des nouvelles technologies de l’informationet de la communication auxquelles la radiologie n’échap-pera pas : ces technologies vont de ce fait transformer lechamp de nos pratiques.Ainsi alors que nous entrons dans cette nouvelle ère, du faitde la diffusion de ces technologies, nous allons devoir nousadapter à la diversité et à la complexité des taches auxquellesnous serons désormais amenés à faire face. D’autant que cestechnologies participent également à la progression de nosconnaissances et à l’amélioration des prises en charge.Et si nous voulons répondre de façon appropriée aux at-tentes de nos patients comme à celles de nos collègues, nousallons devoir adapter notre activité ainsi que nos organisa-tions à ces changements majeurs : il nous faut donc à partirde là songer à mettre en place une juste répartition des tachesentre techniciens de radiologie et médecins radiologues. Cecine pourra se faire qu’en envisageant des formations appro-fondies prenant effectivement en compte les rôles et lestaches que chacun peut assumer, et au besoin en réexaminantla législation quand elle peut constituer en elle-même un fac-teur limitant de cette nécessaire évolution.

Ainsi et afin d’engager les changements à venir dans lechamp de nos pratiques, nous allons devoir centrer notre ré-flexion autour de deux axes principaux que sont :< notre exercice en accord avec la législation actuelle ;< des activités possiblement éligibles à la discussion;et comme c’est le cas dans un certain nombre d’autres do-maines paramédicaux, cette nouvelle articulation de nos pra-tiques pourrait être définie sur la base de référentiels d’acti-vités ainsi que de compétences.Quand on examine ce qui est accessible aux manipulateurs,dans le cadre de la législation française actuelle, on peut par

exemple constater qu’ils ne sont pas autorisés à acquérir desimages ou du signal en échographie. Et il pourrait être pro-posé de discuter de la possibilité pour les manipulateursd’exercer ce type de compétence sous la responsabilité et lasupervision d’un radiologue comme c’est le cas dans d’autrespays, et/ou d’autres disciplines (obstétrique).Mais ceci a pour corollaire une modification de la législationfrançaise, et surtout la mise en place d’une formation spéci-fique en échographie dédiée aux manipulateurs, ce qui n’estactuellement pas très simple à réaliser sur la base du cursusactuel. Et à partir de là, il faut alors aussi prendre en comptece qui se fait ou peut se faire dans d’autres domaines tels quela radiologie ou le scanner de l’abdomen (coloscopie vir-tuelle…). Mais bien que le nombre de radiologues soit limitéen France ce qui peut poser problème pour répondre aux be-soins croissants de l’imagerie médicale, un tel transfert detaches ne serait pas réaliste aujourd’hui, dans l’état actuel desformations en place.

Si nous souhaitons attirer des candidats et susciter de nou-velles vocations, nous devons sûrement commencer par fairedès que possible la promotion de ce métier auprès des jeunesgénérations. Et à ce titre les radiologues expérimentés sontprobablement très bien placés pour développer cet appren-tissage, et en assurer la promotion.Les campagnes d’information sur la profession de manipu-lateur doivent être amplifiées, et rendront probablement cemétier plus attractif, si les futurs candidats comprennent quede nouvelles responsabilités leur seront dévolues.Mais ceci signifie que si elles deviennent un nouveau cœur dumétier de manipulateur de radiologie, ces compétences de-vront être validées et reconnues par des formations diplo-mantes, complétant utilement la formation initiale.Ainsi, nous devons envisager comment, dans le nouveausystème LMD, le diplôme de manipulateur pourra évoluer, etde quelle façon initier de nouveaux programmes de formationprofessionnelle encadrés par des radiologues.Il va falloir nous préparer en 2010 afin de lancer ces pro-grammes en 2011, qui viendront dès lors compléter utilementla formation initiale au métier de manipulateur de Radiologie.D’ores et déjà, et plus qu’en échographie où on note une de-mande somme toute limitée, il existe un certain nombre dedomaines où les manipulateurs devraient pouvoir prendre encharge d’eux-mêmes certains patients. Et à ce titre, un certainnombre de formations plus spécifiques sont à mettre enplace pour répondre à ces besoins :< l’exercice seul dans le cadre de l’urgence ;< les radiographies au lit du malade;< la radiologie vasculaire et interventionnelle.

Actuellement dans la majorité des pays, et à l’instar des in-firmières, les manipulateurs souhaitent que leur place soitmieux reconnue afin d’obtenir une plus grande autonomie

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technique et profession

Le Manipulateur n°184

dans leur pratique professionnelle qu’aujourd’hui. D’autantque de nombreux champs d’activités sont en émergence, etpréfigurent leur métier de demain, qu’il s’agisse de l’admi-nistration des réseaux, du traitement d’images, de la qualité,de la recherche clinique…Il semble donc indispensable que les radiologues puissent ac-compagner leurs collaborateurs dans cette voie. Mais il restetout aussi nécessaire de définir précisément comment s’exer-cera la supervision médicale, pour de multiples raisons : sic’est vrai en terme de qualité et continuité des soins, ça l’estaussi en terme de répartition des taches, car certains radio-logues peuvent y voir une menace potentielle sur leur propreactivité.

Il paraît donc souhaitable que les radiologues participent ac-tivement à la formation et à l’apprentissage des manipula-teurs ; pas seulement dans le cadre de leur formation théo-

rique initiale, mais bien plus encore dans le cadre de leur for-mation pratique ultérieure, élaborée sur la base d’un projetprofessionnel issu de leur propre expérience professionnelle.C’est ainsi que sur la base de multiples projets professionnelsélaborés à partir de leur propre pratique, nous serons plus àmême de construire ensemble un projet de formation adaptéaux besoins réciproques de nos professions en terme detransfert de tâches et/ou de compétences.C’est une des voies que les radiologues et les manipulateurspeuvent suivre s’ils souhaitent définir ensemble le type decompétence qui leur semble pouvoir être promu, et quellessont les limites qui leur semblent acceptables pour de telschangements à venir.C’est aussi probablement une des conditions requises si l’ondésire édifier ensemble une collaboration fructueuse au ser-vice des patients que nous serons amenés à prendre encharge dans notre pratique quotidienne.

L’article du Pr Frank Boudghène - Re-examining the roles of radiologists and technologists - Is a transfert or tasks inevitable?, paru dans la revue

Imaging Management - Vol 9 - Issue 4 - pp. 32-34, a pu être reproduit en version française grâce à son auteur qui en a réalisé la traduction et à l’aimable

autorisation de Christian Marolt, éditeur de la revue.

La fiche n°2 propose une méthode pertinentepour réaliser l’auto-évaluation d’un service demédecine nucléaire en vue de la visite de certi-fication V2010. Les critères spécifiquement ap-plicables à ce secteur à risques ont été sélec-tionnés :< trente-et-un critères parmi les soixante-neufde la HAS qui ne concernent pas des Pratiquesexigibles prioritaires (PEP) ;

< trois critères parmi les treize critères PEP selonla HAS.

Ils ont été classés par niveau d’importance aprèsenquête auprès des membres du service de mé-decine nucléaire. L’enquête a été réalisée dans le

service de médecine nucléaire du CHU RangueilToulouse.Les résultats complets vous sont proposés danscette fiche avec une liste finale des trente-deuxcritères sélectionnés : cinq critères PEP et vingt-sept critères hors PEP. À noter, le premier critèrepar ordre d’importance est un critère PEP: 26b(“Organisation des autres secteurs d’activités àrisque majeur”). Il s’applique également à la ra-diothérapie et aux techniques interventionnellesutilisant l’imagerie médicale (neuroradiologieinterventionnelle, etc.).

Médecine nucléaire

< Fiche n°2 : la certification v2010 des ETs, les critères concernant la mn n°2

par Bernard Estivals

Pour lire la fiche n°2 : www.afppe.com

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technique et profession

23Le Manipulateur n°184

Le Grand-Duché de Luxembourg, indépendant depuis 1867, est une monarchie constitutionnelle. Membre de l’Otan,il est l’un des pays fondateurs de l’Union Européenne. De faible superficie, le Luxembourg est un carrefouroù se côtoient de nombreuses nationalités. Les langues officielles sont l’allemand, le français et le luxembourgeois.

< Témoignage: Laurent Noël,manipulateur au centre hospitalier de Luxembourg (CHL)

J’ai obtenu mon diplôme d’État de manipulateur en 1996 àNancy. Environ un an plus tard, j’ai choisi de travailler auLuxembourg car le salaire est plus élevé et le choix entre les dif-férentes techniques plus large (j’avais la possibilité de travail-ler directement sur une machine IRM, ce qui n’était pas le casen France à l’époque).Actuellement je travaille principalement en IRM, de temps entemps au scanner et parfois en lithotritie pour remplacer lescollègues.Travailler au Luxembourg présente un certain nombre d’avan-tages. C’est un pays qui possède des moyens financiers im-portants: environ deux mois après l’apparition d’une nouvellemachine, les hôpitaux luxembourgeois en sont équipés. Ses

trois frontières, avec la France, la Belgique et l’Allemagne,permettent des relations de travail avec plusieurs nationalités,ce qui est très enrichissant.Les possibilités de trouver un emploi au Luxembourg ne sontplus aussi nombreuses qu’auparavant. Pendant longtemps, iln’y avait pas de formation dans le pays, puis une limitée à qua-tre ou cinq élèves par an. Ceci, associé aux nombreuses créa-tions de postes (pour l’IRM et le scanner), offrait un grandnombre d’emplois aux Français.Aujourd’hui, une quinzaine d’étudiants sont formés chaque an-née et sont embauchés en priorité. Les départs à la retraite nesont pas prévus avant une dizaine d’années.Cependant, il est encore possible de trouver un poste auLuxembourg: les services d’imagerie acquièrent toujours denouvelles machines, à l’image du CHL qui va se doter pro-chainement d’une IRM 3T.

le luxembourg Fiche technique

< Nom de la profession :ATMR:�Assistant�technique�médical�en�radiologie.

< Accès à la formation :Un�seul�lycée�professionnel�forme�les�ATMR.L’accès�est�possible�après�la�classe�de�11e (équivalant�à�laseconde�en�France).

< Contenu de la formation :En�trois�années�avec�un�programme�identique�au�français.Le�niveau�en�langues�(luxembourgeois,�allemand,�français)�estégalement�évalué�pour�obtenir�le�diplôme.

< Textes législatifs :-�Réglementation�des�études�d’ATMR:�règlement�grand-ducaldu�2 juin�1987�(Mémorial�A�n°44),�modifié�le�17 mai�1990(Mémorial�A�n°28).-�Réglementation�de�l’exercice�de�la�profession�d’ATMR:règlement�grand-ducal�du�9 mai�2003�(Mémorial�A�n°66),modifié�le�1er décembre�2009�(Mémorial�A�n°234).

< Compétences professionnelles :Radiologie�conventionnelle,�interventionnelle,�mammographie,scanner,�IRM,�médecine�nucléaire,�radiothérapie.

< Salaires :Au�minimum�2000 euros�nets/mois�en�début�de�carrière.Impôts�prélevés�à�la�source.

< Démarches :1-�Demander�une�reconnaissance�de�son�diplôme�étrangerauprès�du�ministère�de�l’Éducation�nationale.2-�Déposer�une�demande�d’autorisation�d’exercer�auprès�duministère�de�la�Santé.Les�DE�et�DTS�français�sont�en�principe�reconnus,�à�conditionque�la�durée�des�études�ait�été�de�trois�ans.�Dans�le�cascontraire,�des�mesures�compensatoires�peuvent�être�appliquées(stage,�examen�d’aptitude).

Relations internationales Auteur :Muriel Browne

[email protected]

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technique et profession

Le Manipulateur n°184

scintigraphie au pentetréotideÉric Daguet, manipulateur au CHU Besançon

Principe et indications

La somatostatine est un neuropeptide endogène qui régule lasécrétion de l’hormone de croissance.Les tumeurs de type neuroendocrines, GEP et carcinoïdes su-rexpriment, en général, les récepteurs de somatostatine à lasurface de leurs cellules. Le pentetréotide est un analogue dela somatostatine et se lie de manière spécifique aux récep-teurs de la somatostatine (SSTR) lorsque leur densité est su-périeure aux valeurs physiologiques.

Le pentetréotide - 111In est donc un marqueur privilégié de cestumeurs. Il est indiqué dans le bilan initial des localisationsprimitives et de leurs métastases à distance, ainsi que dansle suivi thérapeutique de ces pathologies.

Radio-pharmaceutique

Les laboratoires Covidien commercialisent ce médicament ra-dio-pharmaceutique (MRP) livré en kit sous le nom Octréos-can©. Le marquage se fait dans le respect des règles d’asep-sie et de radioprotection. Un contrôle de qualité, parchromatographie couche mince, nous assure une bonne qua-lité de marquage (pureté radiochimique > 98 %).Stabilité : six heures à température ambiante.

Caractéristiques physiques du radioélément : 111In< Période T ½ = 2,8 jours.< Nature des émissions :- spectre continu β- : E β-max = 218 keV- spectre raies :γ : E γ 1 = 171 keVE γ 2 = 245 keV.

Contre-indications

La grossesse (nécessite, au besoin, un arrêt de l’allaitement).

Remarque: La dose efficace est de 5,4.10-2 mSv / MBq chez unadulte. Soit, pour une posologie maximale de 222 MBq:12 mSv.

Précaution

Chez les patients recevant de l’octréotide (Sandostatine©…),une interruption temporaire (trois jours avant l’examen) dutraitement est à envisager, afin d’éviter un éventuel blocagedes récepteurs SSTR et donc une non-fixation du MRP.

Matériel nécessaire

< Gamma caméra double détecteur grand champ rectangu-laire équipée de collimateur à trous parallèles moyen éner-gie.

< Réglage spectrométrique en double fenêtrage sur 171 et245 keV +/- 10 %.

< Matrices d’acquisition d’images :- mode corps entier : (512 x 1024) x 2- mode planaire ou tomographique: 128 x 128.

Préparation du patient

< Patient non à jeun.< Régime sans résidu.< Préparation intestinale (en l’absence de contre-indication)pour les clichés 24 et 48 heures après IV (X Prep®, For-trans®).

Réalisation de la scintigraphie

Accueil du patient, explication du déroulement de l’examen.Rappel des consignes de radioprotection:< Bonne hydratation.< Éviter les contacts avec les femmes enceintes ou les enfantsen bas âge.

Journée de formation régionale : Qu’a-t-on appris à Dijon ?

La scintigraphie au pentetréotide marqué à l’indium 111In est un examen dont la sensibilité permet la détectiondes tumeurs neuroendocrines, gastro-entéro-pancréatiques et carcinoïdes.

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technique et profession

25Le Manipulateur n°184

< Environnement :- tirer deux fois la chasse d’eau- dix jours de collecte des déchets contaminés- stockage quarante jours avant élimination.

Puis, après avoir vérifié l’absence de contre-indication: in-jection en IVD de 185 MBq (5 mCi) de pentetréotide - 111In.

Le patient sera convoqué 4 heures, 24 heures et 48 heuresaprès IV pour les séances d’imagerie, vessie vide et sans ob-jet métallique.

Acquisition des images

Réalisation et centrage en fonction de la clinique, du dossierradiologique et des résultats obtenus en cours d’examen.

4 heures, 24 et 48 heures après IV< corps entier vitesse lente 8 à 10 cm/min< clichés planaires de 600 à 900 sincidences antéropostérieures, +/- profils, +/- obliques.

24 et 48 heures après IV - tomoscintigraphie (paramètrespour caméra double détecteur) :- tomographie sur 360°, 60 images par détecteur sur 180° ;- 20 secondes par image;- zoom d’acquisition x 1,33 ;Remarque : intérêt de l’acquisition multimodalité tomos-cintigraphique et tomodensitométrique.- correction de l’atténuation: amélioration des images scin-tigraphiques ;- fusion d’image scintigraphie / TDM associée (sensibilitéfonctionnelle : modalité isotopique et définition d’image:modalité TDM);- fusion avec des images de radiologie (TDM ou IRM).

Résultats

La distribution du traceur n’est pas spécifique et l’on retrouveune fixation physiologique hépato-splénique, rénale, urinaireainsi qu’un bruit de fond sur l’ensemble de l’organisme.Des artefacts peuvent être observés sous forme de fixationsintestinales et coliques.

D F. Antérieure G F. Postérieure D (24 heures après IV)

Face antérieure Face postérieureD G D

Tomoscintigraphie multi-modalité.

Les hyperfixations pathologiques significatives seront retrouvées

sur plusieurs clichés, à des temps différents et avec un contraste croissant.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°184

Journées de formationsur les produits de contraste

région Aquitaine

Le programme de formation commence par les aspects juri-diques et psychologiques de l’information délivrée au pa-tient, suivis d’un cours sur les caractéristiques des produitsde contraste (utilisés soit en IRM, soit au TDM selon la for-mation choisie). Des radiologues, allergologues et anesthé-sistes interviennent pour expliquer aux participants à la foisles bonnes pratiques mais aussi les mécanismes d’un acci-dent ou encore comment le traiter.

L’après-midi est plus ludique avec un atelier pratique où cha-cun peut apprendre, actualiser ses connaissances et bien sûrse perfectionner à la prise en charge d’un patient en détressevitale. Cet exercice est encadré par une équipe de profes-sionnels de la réanimation mettant à disposition des manne-quins d’entraînement ainsi que du matériel de réanimation:le nombre de stagiaires est limité à douze afin de garantir uneformation correcte à chacun.

La journée s’articule autour de quatre axes de réflexion: In-former - Injecter - Réagir - Prévenir. Chaque participant pourraainsi partager avec ses collègues une nouvelle approche pro-fessionnelle de leur rôle de manipulateurs dans l’utilisationdes produits de contraste.Après 18 heures, certains auront même le plaisir de découvrirla ville de Bordeaux!

Actuellement, ces formations sont rythmées à la fréquence dequatre sessions par an, en alternance IRM et TDM.Le programme et le bulletin d’inscription sont disponibles surle site AFPPE Aquitaine :http://afppe.aquitaine.free.fr/ rubrique “Les formations”Contact : [email protected]

Le Bureau régional

Partenariat AFPPE Aquitaine - Guerbet.

C’est dans une ambiance conviviale que les participants, regroupés en session de douze personnes,se réunissent le matin autour d’un café ou de jus de fruit avant d’attaquer le programme de la journée.Les sessions s’organisent sur un tronc commun de formation, complété par un enseignement spécifique relatifaux produits de contraste utilisés en IRM ou au scanner.

Réanimation cardio-pulmonaire adulte :cinq cycles de trente compressions et deux insufflationsà la fréquence de 100 compressions par minute à un oudeux sauveteurs.

< mardi 16 mars 2010 : PdC IODES< mardi 18 mai 2010 : PdC IRM< mardi 19 octobre 2010 : PdC IODES< mardi 7 décembre 2010 : PdC IRM

Les dates à retenir pour 2010

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régions et commissions

27Le Manipulateur n°184

Des nouvelles de la région

< 12e Journée régionale de formationdes manipulateurssamedi 21 novembre 2009 à Dijon

Nous avons eu le plaisir d’accueillir plus de 80 participantspour une journée dont le thème dominant était L’Abdomenavec un programme faisant appel à toutes les spécialités denotre profession.

Nous vous proposerons tous les deux mois un résumé de cer-taines interventions et la revue électronique vous renverra surle livre des communications distribué lors de cette journée.Dans ce numéro, pages 24-25, vous trouverez la communica-tion d’Éric Daguet sous la rubrique: Qu’a-t-on appris à Dijon?

La journée s’est achevée par le témoignage de deux étu-diants du DTS de Dijon, Maxime Jolivet et Benjamin Gonnot,ayant effectué un stage inter-année au Southhampton Gene-ral Hospital. Ils ont décrit de manière ludique et drôle leur sé-jour, la profession de “radiographer”, l’organisation d’un ser-vice de radiologie, le système de santé…Nous remercions tous les intervenants pour leurs communi-cations de grande qualité qui ont su captiver un auditoireconquis et qui a jugé la journée très satisfaisante.Nos vifs remerciements à nos partenaires : Guerbet pour lessacoches, calepins et stylos, Schering pour le mailing, Braccopour la pause-café et Philips pour les déjeuners.

< réunion du Bureau régionaljeudi 10 décembre 2009

Notre réunion du Bureau régional de l’AFPPE BourgogneFranche-Comté s’est déroulée à Vesoul. Nous étions conviésau CHI de la Haute-Saône, par Roseline Garnier, qui tenait ànous présenter ce nouveau site hospitalier, avant son départpour la Normandie.

Le CHI de la Haute-Saône regroupe l’activité des CH de Ve-soul, Lure-et-Luxeuil, soit un total de 758 lits.L’ancien hôpital Paul Morel, vétuste, ne correspondait plusaux exigences actuelles d’un centre de soins. Le quartier pé-riphérique des Haberges permit le rapprochement avec la cli-nique privée Saint-Martin et un accès facilité au réseau rou-tier. La construction s’est déroulée sur plusieurs années, maissur un site vierge, évitant ainsi les travaux en site occupé etpréservant les patients des nuisances. L’architecture exté-rieure est résolument moderne, avec ses quatre épis bien vi-sibles.Le hall d’accueil marque particulièrement les nouveaux visi-teurs par son impressionnant volume, sa luminosité et sescouleurs vives: vert anis, orange et chocolat indiquent des re-pères directionnels. Cette signalétique rappelle les symbolesde l’eau, l’air et la terre, référence universelle à l’homme et àla vie. Deux “rues” principales créent la colonne vertébrale dubâtiment : l’une destinée au parcours du patient et la seconderéservée à la logistique. Les puits de lumière naturelle et lesœuvres d’art, régulièrement implantés, signent l’originalité dubâtiment.Roseline nous a accueillis, pour une visite personnalisée.Le service de radiologie est situé au rez-de-chaussée, à proxi-mité du service des urgences. Les salles, notamment celle duscanner, sont fonctionnelles par leur volume et leur agence-ment. Nous avons poursuivi par la visite du laboratoire etd’une chambre d’un service de soins. La symbolique se re-trouve sur les portes des chambres : poissons de mer, oi-seaux de l’air, mammifères terrestres…

Au total, cette belle réalisation prouve qu’il est possible de fa-voriser la fonctionnalité des locaux dédiés aux activités desoins tout en préservant le bien être des patients.Le site internet du CHI de la Haute-Saône est accessible parle lien suivant : http://www.chi70.fr.

région Bourgogne - Franche-Comté

Les participants lors de la 12e Journée régionale deformation des manipulateurs, le samedi 21 novembre 2009.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°184

Programme de l’année 2010Assemblée générale, Journée de formation

Le Bureau de la région Alsace vous présente ses meilleursvœux de santé, de bonheur et de prospérité ainsi qu’à vosproches.

Le Bureau de la région Alsace se remet au travail. Il a profitéd’un repos prolongé après les événements du mois de mai :le Congrès national 2009 bien sûr! Vous étiez nombreux ànous soutenir dans cette aventure et nous tenons encore à re-mercier tous les membres du bureau régional pour la réussitede ces journées.

< Cette année 2010, nous organisons une assemblée géné-rale, le jeudi 4 mars 2010, à l’institut de formation des mas-seurs-kinésithérapeutes de Strasbourg - rue Saint Marc.Cette soirée sera consacrée à un état des lieux de la réformedes référentiels régissant notre profession, réforme encours d’élaboration. La finalité de cette réforme porte bienau-delà du seul aspect de la formation initiale des manipu-

lateurs car elle permet à celle-ci de s’inscrire dans le pro-cessus européen LMD (licence, master, doctorat). Elle viseégalement à une complète réingénierie de nos référentielsprofessionnels (activités, compétences, formation). C’estune réforme globale, aux enjeux fondamentaux, qui se tra-duira par des implications sur l’ensemble des profession-nels manipulateurs et leurs compétences attendues. Cethème ne manquera donc pas d’aiguiser votre intérêt…!Nous vous attendons alors nombreux à l’occasion de cettesoirée, ouverte à l’ensemble de la profession, adhérent ounon à l’AFPPE. L’inscription est gratuite.

< En novembre, nous organisons notre traditionnelle journéede formation régionale qui se déroulera cette année à Mul-house. D’ores et déjà, réservez la date du samedi 20 no-vembre 2010.

Alfred Wagner

région Alsace

les dernières “news”Notre première lettre d’informations

Vous trouverez à la page suivante la première lettre d’informations du Bureau normand.Nous souhaitons en cette nouvelle année développer l’échange d’informations entre notre équipe et, vous, adhérents.Nous pourrons par cette newsletter vous soumettre nos projets, nos travaux en cours et les infos du Bureau national.N’hésitez pas à nous apporter vos remarques, vos idées pour que nous puissions continuer à travailler au plus près de vosattentes.

Ce début d’année est aussi l’occasion de renouveler votre adhésion, nécessaire au maintien de notre représentativité ausein des tutelles nationales notamment.

Arthur Dumouchel

Secrétaire AFPPE Normandie

région Normandie

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régions et commissions

29Le Manipulateur n°184

Les membres du Bureau vous souhaitent une bonne et heureuse année 2010.

Les vœux de la présidente, Hélène Godefroy

Meilleurs vœux à tous! Cette nouvelle année commence, pour nous, par la mise en place de cettemissive qui montre notre volonté d’améliorer la communication sur nos actions au sein du Bureaunormand et vous impliquer dans nos différents projets.N’hésitez pas à nous soumettre vos idées et à compléter notre Bureau qui ne demande qu’às’agrandir : plusieurs postes sont encore à pourvoir !

Composition du Bureau

Retour à Rouen

La session de formation 2010 est en préparation et nous pouvons déjà vous dire que ce sera unegrande fête.Le 20 novembre se déroulera notre 17e Journée de formation. Cette journée est programmée à Rouenqui ne nous avait pas accueillis depuis 2005. L’occasion de débattre autour du thème choisi l’annéedernière au Havre, l’ostéoarticulaire.De plus, une matinée d’information professionnelle est en préparation pour le 5 juin, le tout dans uneformule inédite que nous vous dévoilerons très bientôt.Afin de diffuser au maximum les prochaines lettres, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à nousenvoyer vos e-mails professionnels à cette adresse : [email protected].

< AFPPE normandie info

Présidente régionale: Hélène Godefroy

Vice-présidentes: Monique Huard et Roxane Sacuto

Trésorière

PascaleSaint-Gilles

Secrétaire

ArthurDumouchel

Déléguédépartemental

76

ChristineCorniquet

Déléguédépartemental

27

SandrineLemarchand

Déléguédépartemental14 - Gestiondu fichieradhérent

BrigitteJean-Pierre

CommissionCadre

Chantal Luder

CommissionÉtudiante

Émilie Hue

Trésorieradjoint

PhilippeLe Tallec

Secrétairesadjoints

Thierry Bodeet

FrancisRousselière

Déléguédépartemental

adjoint 76

AntoineJardel

Déléguédépartementaladjoint 27

NathalieCouray-Duparc

Déléguédépartemental

51 et 60

Roger Serna

CommissionIRM

AntoineJardel

Élève DTSRouen

ThomasDumouchel

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régions et commissions

Le Manipulateur n°184

Journée de formation et AgÀ Toulouse le 21 novembre 2009

région Midi-Pyrénées

L’imagerie osseuse traumatique était le thème de cette jour-née et a été abordée sous différents angles.Les manipulateurs et les médecins radiologues ont toutd’abord parlé de l’aspect technique en faisant un tour d’hori-zon complet des différents types d’imagerie et de leurs spé-cificités dans les explorations osseuses. Un chirurgien or-thopédique a, quant à lui, pu exprimer, devant une assembléeattentive, ses besoins et ses attentes toujours essentiels enmatière de traumatologie.

En fin de manifestation, Christian Sans a exposé un bilan destravaux menés par le Bureau national de l’Association. Lesthèmes abordés ont permis à l’ensemble des manipulateursprésents d’avoir des informations sur les actions entreprisespar l’AFPPE tant sur la réingénierie de la formation que sur lesrencontres avec l’ASN ou encore l’évolution de notre revue.

La journée s’est poursuivie par l’assemblée générale de no-tre Association et le renouvellement du Bureau. Après le bi-lan moral et financier du dernier exercice, Christian Sans aprésenté les candidatures reçues pour intégrer le Bureau ré-gional et a chaleureusement remercié les membres sortants :Christian Bonnefont que ses nouvelles fonctions de cadre

supérieur en Ariège rendent moins disponible. Michel Bennequi, après son départ à la retraite des hôpitaux de Toulouse,se retire de notre activité associative.Les membres sortants ont tous renouvelé leur engagement.Avec quatre nouveaux venus, voici donc la composition duBureau régional et les rôles de chacun:- Président : Christian Sans- Trésorière : Catherine Babin- Trésorière adjointe : Isabelle Rossignol- Secrétaires : Laurence Cleau, Marie-Christine Favre,

Véronique Sans- Chargée du Secteur Privé : Laurence Cleau- Chargé des relations auprès des étudiants :Thierry Buscato

- Chargée des relations auprès des adhérents : Alice Salvado- Chargé de la communication et site : Bernard Estivals- Chargée des relations auprès des déléguésdépartementaux: Catherine Babin

- Chargées des relations avec la revue:Claire Costes, Véronique Sans

- Membre du bureau: Gérard Cabos.

Le Bureau régional

Réunis dans l’amphithéâtre de l’hôtel Mercure-Atria à Toulouse, une soixantaine de manipulateurs ont pu assisterà notre journée de formation le 21 novembre dernier.

Michel,Tu as honoré ta charge au sein du Bureau régional pendant plus de quinzeans avec une efficacité et une gentillesse toujours égales. Tu resteras pour nousun exemple et nous savons, qu’en cas de besoin, nous pourrons toujours comptersur toi. Permets-nous d’exprimer ici toute l’amitié et le respect que tu nousinspires. Merci !

Un grand merci à Michel

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les “bonus”

31Le Manipulateur n°184

Offres d’emploi

Le Centre hospitalier d’Angoulême (16 - Charente)recrute par mutation ou contrat un/une dosimétristePoste vacant temps pleinDiplômes requis prioritairement :- Brevet de technicien supérieur en mesures physiques- Diplômes universitaires scientifiques Licence 3ou Master 1 ou Master 2 Master 2de physique médicale. Débutant accepté.

Diplôme possible : MERM avec expérience en dosimétrie impérative etdisposant d’un diplôme de formation dosimétriste.Pour fonction de dosimétriste ou de technicienRenseignements :M. Revelen, cadre de santé de radiothérapie, 0545242658MM. Castellano et Djoumessi, radiophysiciens0545242608 - 0545242607Candidatures : Mme la Directrice des ressources humainesCentre hospitalier d’Angoulême - 16470 Saint Michelou par mail à : [email protected]

Le centre hospitalier de Chambéry,établissement référent du département de la SavoieRecrute un cadre de santé pour le service de radiothérapie(de préf. issu de la filière manipulateur en électroradiologie)

Présentation: L’hôpital de Chambéry est le plus gros CH non universitaire de la régionRhône-Alpes. Le service de radiothérapie est le seul centre du territoire de santé.Le plateau technique comprend 2 CLINAC 120 lames (3e accélérateur prévu dans lenouvel hôpital en 2012) ; 1 Scanner dédié ; Informatique VARIAN (Aria, Éclipse, Hélios).L’équipe pluridisciplinaire:- Participe à la mise en œuvre des techniques innovantes (gating respiratoire, IMRT) et àla dosimétrie in vivo en routine.- Répond aux exigences réglementaires : accompagnement d’Air France Consulting pourla mise en œuvre de la démarche qualité.

Le cadre de santé: Poste à 80 % (candidature à 100 % peut être étudiée)- Assure les missions générales d’encadrement d’une unité de soins- Est nommé responsable assurance qualité (RAQ)

Vous pouvez vous renseigner auprès du Dr Berland, chef de service, au 0479965023et adresser votre candidature à: Monsieur le Directeur des Ressources HumainesCentre hospitalier de Chambéry - BP 1125 - 73011 Chambéry

89-100 km sud Paris urgent Cabinet RX dans clinique chirurgicalede 120 lits, recherche manipulateur (trice) temps plein.Activité diversifiée : conventionnelle, mammo, pano et scanner.Contacter : Mme Dejucq 0386658067 - 0386652253

89-100 km sus Paris urgent Cabinet RX dans clinique chirurgicale de120 lits, recherche manipulateur (trice) temps plein en tant queréférent(e) pour le poste de scannographie.Contacter : Mme Dejucq 0386658067 - 0386652253

< vos rendez-vous 2010 avec l’AFPPE

51e Journées scientifiques des manipulateurs d’électroradiologie médicale de l’AFPPEGrenoble 18, 19 et 20 mars 2010 - Inscriptions et renseignements : www.afppe.com

Journées francophones d’IRM de l’AFPPEGenève 15 et 16 mai 2010 - Inscriptions et renseignements : www.irm2010.com

Eurocancer 2010 - Palais des Congrès de la Porte Maillot, Paris - 22 au 24 juin 2010

JFR’2010 - Palais des Congrès de la Porte Maillot, Paris - du 22 au 26 octobre 2010

Et dans vos régions…24 mars 2010 - Paris : XIIe Journées de neuroradiologie de langue française14 mai 2010 - Arcachon: Journée annuelle de la SOFMIS “Femmes à haut risque de cancer mammaire”23 et 24 septembre 2010 - Montpellier : 24e Rencontres des cadres de radiologie

< la revue électroniquesur www.afppe.com

Nous rappelons aux adhérents abonnés à jour dupaiement de leur abonnement pour l’annéeen cours, qu’ils peuvent retrouver et consultergratuitement la revue Le Manipulateur d’imageriemédicale et de radiothérapie en ligne sur le sitewww.afppe.com.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°184

La rencontre s’est faite au détour de vacances en Martinique,pendant un stage d’apnée de trois jours. Emballé par le savoirdispensé par Olivier Grenier, 33 ans, moniteur entraineur-fé-déral 2e degré MEF2 qui pratique l’apnée depuis huit ans,Gilles, tout comme les autres stagiaires, prend toujours plusde plaisir, renforce son aisance au fil des descentes. Et pour-quoi ne pas refaire cela dans l’extrême Sud? Et pourquoi nepas descendre au Cap Horn? Voilà l’invitation qu’il lance etvoilà le projet qui se met en branle.

< Projet AnnA :Apnée, nature, nautisme et aventure !

Gilles met à disposition son voilier, un sloop en acier de 11 maménagé pour la navigation dans ces eaux froides ; Olivierpropose sa connaissance de l’apnée et sa très grande expé-rience.Son expérience, Olivier l’a acquise par une pratique régulièreet acharnée. Ce n’est pourtant pas toujours facile d’insérer unentraînement quotidien entre les obligations professionnelleset familiales. Avec deux enfants, il faut pouvoir trouver dutemps libre pour le footing, le vélo, la musculation ou encoredeux à trois séances d’apnée en piscine par semaine et des

plongées en mer le week-end, été comme hiver. C’est aussilors de stages auxquels il a participé, en tant que stagiaire ouencadrant, qu’Olivier continue à apprendre, notamment au-près des plus grands de l’apnée. Apprendre et partager, amé-liorer l’aisance, prolonger le plaisir, mais toujours dans lesouci de la sécurité, voilà sa conception de l’apnée. Voilà cequ’il enseigne chaque semaine à ses élèves de la section ap-née qu’il a créée voici six ans dans le giron du GMAP (NDLR:Groupe Manche-Atlantique de plongée).Olivier, manipulateur depuis onze au CHU Morvan de Brest enradio-pédiatrie-IRM-scanner se lance ainsi dans cette aventurehumaine et sportive, qui sera nécessairement exceptionnelle!

< Quatre places dans morgane, quatre copains !

De retour dans ses pénates brestoises, sans tout à fait croireà ce défi “des apnées les plus au sud du monde”, Olivier com-mence à recruter.Bien sûr, c’est au sein de sa section, qu’Olivier raconte l’aven-ture. Très, très rapidement, c’est l’emballement! ChristianVogler, 40 ans, ancien triathlonneur de haut niveau, prépara-teur physique et officier de la Marine nationale est le premierà répondre présent. Son niveau d’apnée justifie amplement saplace dans l’équipe. Depuis trois ans, membre très actif decette section toujours en plein développement, il multiplie lespodiums en compétition autant que les sorties chasse entrecopains.Il est suivi par celui qui sera le benjamin de l’équipe : LaurentMarie, 28 ans, ancien judoka, moniteur de plongée et pompierprofessionnel. Sa motivation et ses progrès assez fulgurantsen apnée font de lui une recrue de choix!Voilà donc l’équipe constituée, voilà ces quatre apnéistes gi-vrés prêts aux descentes les plus au sud du monde!

Il ne reste plus qu’à trouver la manière de concrétiser cet in-croyable défi ! Les apnéistes se lancent alors dans la re-cherche de partenaires. Emballés, motivés, ils la veulent cetteaventure! Et ils savent comment mettre en avant tout ce quifait d’ANNA un projet unique et exceptionnel.

Photo sous-marined’Olivier Grenier.© Elsa Grenier

AnnA : Pour les apnées les plus au sud du monde!Rencontre autour d’une aventure…

Portrait d’Olivier Grenier.© Jean-Alain Bertrand

Lancée un peu comme un défi lors d’une soirée, voilà que l’aventure ANNA prend forme. Et même plus que ça : tout est prêt !Des quatre, qui y croyaient au départ? Peut-être Gilles? Gilles Rigaud est le capitaine du voilier Morgane basé à Ushuaia.Habitué à naviguer aux environs du Cap Horn, c’est lui qui a jeté l’idée de ce projet un peu fou.

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°184

Comme ils l’expliquent avec fierté, le but de l’expédition esttriple :< faire ce que personne n’a jamais réalisé en apnée;< aborder le milieu marin le plus respectueusement possiblepar la voile et l’apnée dans cette zone encore préservée ;

< rapporter un maximum de photos principalement sous-marines pour en faire des expositions et conférences surleur expérience.

C’est par une argumentation précise, le sérieux qu’ils affi-chent et aussi beaucoup par leur passion qu’ils réussissent àconvaincre entreprises et particuliers. Un peu bluffés, ils com-mencent à être nombreux ceux qui leur ont offert leurconfiance et leur soutien: le magasin de plongée Bleu Évasionà Brest, Éco Ouate, installateur d’isolant écologique, Fiel,éco-artisan peintre-décorateur, la Marine nationale et le clubnautique de la marine, leur club de plongée le GMAP, les mai-ries de Plourin et Trébabu dans le Finistère… Ils intriguent,suscitent l’admiration. Ils sont alors suivis par la presse: Sub-aqua, Apnéa, Le Télégramme, www.mondebleu.fr,www.psmcafe.com, Ouest France, Tebeo TV, France 3…

Le départ est prévu le 3 février pour Ushuaia. Les trois Bres-tois y rejoindront leur quatrième larron qui, déjà sur place, apréparé le bateau et le périple. Ils embarqueront ensuite pourdeux semaines et demi de navigation.Leur programme fait rêver le commun des mortels, tout enayant un peu l’impression d’avoir affaire à quatre fous : navi-gation dans les canaux de Patagonie, en Terre de Feu, pourquelques plongées inoubliables. Ils espèrent pouvoir s’im-

merger à peu près deux heures quotidiennement dans uneeau à 5, 6 °C. Certes, ils seront vêtus de combinaisons adap-tées (10 mm d’épaisseur), mais la gageure reste grande!Enfin, dès que la météo le permettra, ils tenteront les fa-meuses descentes au pied du mythique rocher du Cap Horn:les apnées les plus au sud du monde!

Cette aventure pourra être suivie par tous sur leur blog :http://expe-apnee-cap-horn.sport.fr

Ils rapporteront plein de belles images et un récit détaillé quenous aurons grand plaisir à partager dans ces pages lorsd’un prochain numéro!

Elsa Grenier

DR

© Gilles Rigaud

© Gilles Rigaud

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