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dimensions culturelles de Hofstede: Si on parle de l’interculturel, on parle aussi d’échange, de rencontre, de partage, d’apprentissage et d’enrichissement mutuels entre cultures diférentes. L’interculturel signie de créer des liens entre les cu et caractérise «un processus dynamique d’échanges entre les diférentes cultures».[1 !ais en général, comment peut"on dénir le terme « culture » # Le terme «culture» $ient du mot latin cultura et décrit au sens guré, selon %icer&n, la «culture de l’'me, soit la (ormation de l’esprit par l’enseignement [) *our compléter la dénition, on doit a+outer que la culture ne se limite pas qu’ la littérature et au- (aut prendre en considération aussi les perspecti$es sociologiques et anthropologiques qui a+out dénition de la culture une dimension importante.[/ 0n 1 23 4ary 5. 6ea$er a créé un mod7le, qui compare l culture un ice8erg et la di$ise en deu- parties 9 une partie $isi8le"e-terne et une partie in$isi8le"inte premi7re partie résume les caractéristiques les plus représentati$es d’une culture, comme la langue, l’hist la géographie, la littérature, la musique et l’alimentation. *ar contre, la partie in$isi8le"interne désign $aleurs, les codes culturels, le langage corporel et les r7gles de politesse. Le psychologue néerlandais 4eert ;o(stede a lui éla8oré un mod7le compara8le ceu- de l’ice8erg, le cél78r «mod7le de l’oignon» <’apr7s le mod7le d’;o(stede, il y a quatre dimensions pour comparer un pays l’autre [29 (1) «individualisme ou collectivisme» (IDV) (2) «distance hiérarchique forte ou faible» (PDI) (3) «contrle de l!incertitude fort ou faible» ("#I) ($) «la dimension « masculinité ou féminité» (%#&) =1> L’IDV = Individualism > détermine le degré par lequel sont liésles indi$idus au- groupes. L’échelle d’indi$idualisme $a de ? 1?? et montre les caractéristiques générales d’une société. Si l’indice <@ est la culture serai plus indi$idualiste et l’indi$idu est au centre de l’intérAt. Si l’indice est plus 8as, la plus communautaire et on y trou$e «un tissu social tr7s serré», comme p.e-. en %hine.[ =)> La deu-i7me dimension, le PDI = Power Distance Index >, dénit le grade de la distance par rapport au pou$oir et montre la tolérance des indi$idus (ace une répartition inégale du pou$oir. Si on compare la Brance et l’Cllemagne, on peut constater des diférences. La Brance se caractérise par une grande distance hiérarchiqu 0n re$anche, l’Cllemagne est parmi les pays qui ont une (ai8le distance hiérarchique. <ans une telle sociét pou$oir est distri8ué de mani7re plutDt démocratique et ses mem8res sont perEus comme égau-. [1? %ette diférence au ni$eau hiérarchique se mani(este notamment dans l’organisation de l’entreprise. <ans entreprise (ranEaise, c’est le patron qui décide tout parce qu’il +ouit de la plus grande autorité et les e ne participent pas la prise des décisions. 0n Cllemagne, la prise de décisions se déroule de mani7re plus collégiale et les employés participent aussi au processus de décision. =/> %ette dimension désigne la toléranced’une société $is" "$is de l’incertitude et de l’am8igFité. L’UAI = Uncertainty Avoidance Index > décrit dans quelle mesure une culture se sent menacée par une situation inconnue ou un é$7nement inattendu. <ans une société (ort contrDle de l’incertitude, les gens ont peur du changement. %ontrairement a cela, dans une culture (ai8le contrDle de l’incertitude les gens n’ont pas pe l’a$enir inconnu. ls tol7rent l’incertitude et prennent chaque +our comme il $ient. <e plus, une culture contrDle de l’incertitude se caractérise par une grande tolérance, car les gens ne se sentent pas menacés p les opinions et personnes diférentes. ls acceptent les a$is opposés et consid7rent les conGi enrichissants.[11

Dimensions Culturelles de Hofstede

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dimensions culturelles de Hofstede:

Si on parle de linterculturel, on parle aussi dchange, de rencontre, de partage, dapprentissage et denrichissement mutuels entre cultures diffrentes. Linterculturel signifie de crer des liens entre les cultures et caractrise un processus dynamique dchanges entre les diffrentes cultures.[1]Mais en gnral, comment peut-on dfinir le terme culture? Le terme culture vient du mot latinculturaet dcrit au sens figur, selon Cicern, la culture de lme, soit la formation de lesprit par lenseignement.[2]Pour complter la dfinition, on doit ajouter que la culture ne se limite pas qu la littrature et aux arts. Il faut prendre en considration aussi les perspectives sociologiques et anthropologiques qui ajoutent la dfinition de la culture une dimension importante.[3]En 1986 Gary R. Weaver a cr un modle, qui compare la culture un iceberg et la divise en deux parties: une partie visible-externe et une partie invisible-interne.[4]La premire partie rsume les caractristiques les plus reprsentatives dune culture, comme la langue, lhistoire, la gographie, la littrature, la musique et lalimentation. Par contre, la partie invisible-interne dsigne les valeurs, les codes culturels, le langage corporel et les rgles de politesse.Le psychologue nerlandais Geert Hofstede a lui labor un modle comparable ceux de liceberg, le clbre modle de loignonDaprs le modle dHofstede, il y a quatre dimensions pour comparer un pays lautre[8]:(1)individualisme ou collectivisme (IDV)(2)distance hirarchique forte ou faible (PDI)(3)contrle de lincertitude fort ou faible (UAI)(4)la dimension masculinit ou fminit (MAS)

(1) LIDV(Individualism) dtermine le degr par lequel sont lis les individus aux groupes. Lchelle dindividualisme va de 0 100 et montre les caractristiques gnrales dune socit. Si lindice IDV est lev, la culture serai plus individualiste et lindividu est au centre de lintrt. Si lindice est plus bas, la socit est plus communautaire et on y trouve un tissu social trs serr, comme p.ex. en Chine.[9](2) La deuxime dimension, lePDI(Power Distance Index), dfinit le grade de la distance par rapport au pouvoir et montre la tolrance des individus face une rpartition ingale du pouvoir. Si on compare la France et lAllemagne, on peut constater des diffrences. La France se caractrise par une grande distance hirarchique. En revanche, lAllemagne est parmi les pays qui ont une faible distance hirarchique. Dans une telle socit, le pouvoir est distribu de manire plutt dmocratique et ses membres sont perus comme gaux.[10]Cette diffrence au niveau hirarchique se manifeste notamment dans lorganisation de lentreprise. Dans une entreprise franaise, cest le patron qui dcide tout parce quil jouit de la plus grande autorit et les employs ne participent pas la prise des dcisions. En Allemagne, la prise de dcisions se droule de manire plus collgiale et les employs participent aussi au processus de dcision.(3) Cette dimension dsigne la tolrance dune socit vis--vis de lincertitude et de lambigit. LUAI(Uncertainty Avoidance Index) dcrit dans quelle mesure une culture se sent menace par une situation inconnue ou un vnement inattendu. Dans une socit fort contrle de lincertitude, les gens ont peur du changement. Contrairement a cela, dans une culture faible contrle de lincertitude les gens nont pas peur de lavenir inconnu. Ils tolrent lincertitude et prennent chaque jour comme il vient. De plus, une culture faible contrle de lincertitude se caractrise par une grande tolrance, car les gens ne se sentent pas menacs par les opinions et personnes diffrentes. Ils acceptent les avis opposs et considrent les conflits comme enrichissants.[11](4) La dimension deMAS(Masculinity) dtermine la division des rles des sexes dans une socit. Un indice trs lev dfinit une culture masculine et fait une claire distinction entre les rles exclusivement fminins et les rles exclusivement masculins. En revanche, dans les socits fminines les rles des sexes ne sont pas clairement diffrencis. Cela veut dire que lhomme, par exemple, soccupe aussi de lducation des enfants. De plus, une culture fminine met laccent sur les tres humains et lenvironnement; elle considre, par contre, largent et les biens matriels comme moins importants. La qualit de vie prime sur la russite. Par consquent, on travaille pour vivre et on ne vit pas pour travailler.[12]Avec un score de 66, lAllemagne, peut tre considre comme un pays plutt masculin. Par contre, la France obtient un score de 43 et se retrouve parmi les pays de culture plutt fminine.

Situation du Maroc par rapport aux quatre dimensions culturelles de Hofstede:

Distance hirarchique:Il sagit du degrd'ingalit de pouvoir entre la personne qui dtient un pouvoir hirarchique et celle qui lui est soumise.Au Maroc, l'organisation est plutt de structure pyramidale avec une direction trop loigne de la base et avec une importance accentue attribue aux signesextrieursde statut (cols blancs/cols bleus, culture du chef, tlphone et voiture de fonction).Mais, cette distance hirarchique est gnralement accepte et parfois mme valorise et respecte aussi bien dans la socit quau sein de lentreprise.

Collectivisme ou individualisme:

Le marocain se situerait par rapport cette dimension au milieu pour deux raisons :

La plupart des marocains ne seraient pas collectivistes du fait que ce nest pas tout fait lintrt collectif qui expliquerait la majeur partie de leurs comportements.Il ne se qualifierait pas non plus dindividualiste car le marocain est trs centr sur sa famille et ses proches.Pourtant, on remarque de plus en plus que lindividualisme commence gagner surtout les villes industrialises, et modernises (Casablanca, Tanger, Rabat..).

Masculinit ou fminit:

Les rsultats des rapports successifs sur le dveloppement humain montrent que lesfemmes disposent dans les pays arabes (mme constat pour le Maroc) dun statut infrieur qui les place au bas de lchelle du niveau de dveloppement humain : faible participation la vie politique, faible taux de scolarisation, taux dillettrisme lev.A linstar de la majorit des pays arabes et musulmans (et aussi africains), le Maroc est un pays a domination masculine.

Il est vrai que le principe dgalit est consacr par la Constitution marocaine. Mais en ralit, la reprsentation des femmes au niveau des instances publiques de dcision au niveau national, local et rgional reste faible.

t Evitement de lincertitude :le Maroc sur cette dimension prsentent une trs forte prfrence viter lincertitude. le Maroc prsente une forte incertitude ont des codes rigides de croyance et de comportement. Ils sont intolrants du comportement et des ides peu orthodoxes. Dans ces cultures ; il ya un besoin motionnel des rgles (mme si les rgles ne servent jamais travailler) : le temps c'est de largent. Les individus ont un dsir intrieur d'tre occup et de travailler dur. La prcision et la ponctualit sont la norme. Linnovation peut tre ralise. La scurit est un lment important dans la motivation individuelle.

conclusions: Lattachement la famille, la tribune, lethnie, la religionetc, est prsent comme le dfi majeur relever pour le management en Afrique et poser les fondements dune gestion efficace Dans un travail collectif ; relve les caractres culturels les plus pertinents qui influencent le management dans les pays dAfrique noire : la socit traditionnelle, crit-il, comporte un certain nombre de valeurs de base, au premier rang desquelles nous pouvons placer limportance du rle de la communaut par rapport celui de lindividu . Il identifie les valeurs de base des socits ayant un lien avec lhistoire et les traditions ainsi que limportance du rle de la communaut. Lorientation communautaire de la socit traditionnelle africaine fait prvaloir le groupe sur lindividu. Assimile une organisation de type clanique, cette socit est gre par des notables dsigns en vertu du principe de sniorit; principe hirarchique prconisant que tout ancien dge soit revtu dune autorit. Ce principe serait fond sur les temps de la Gense en reconnaissant aux anciens un caractre divin. La dimension de lge est trs prgnante dans lensemble des structures sociales africaines (la famille, la communaut, lorganisation, ...)

L'appartenance familiale, ethnique, la culture et le management d'entreprise a attir beaucoup de chercheurs au cours des annes. Cela prend encore plus dimportance lorsque l'on considre les pays de l'Afrique o la culture au sein des communauts ethniques joue un rle important dans la formation des croyances, les comportements et les perceptions. Comme ces pays s'efforcent de passer de l'laboration des socits revenu intermdiaire, la mesure de l'esprit d'entreprise parmi leurs citoyens jouera un rle important. Par consquent, si on peut dmontrer qu'il existe des diffrences significatives dans la propension au management et/ou une perception collective du management dentreprise, alors les gouvernements doivent faire des efforts pour une culture nationale favorable au management et ses outilles.