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bimestriel • décembre 2017 • 4 e
de nos valléesarillonCmagazine des paroisses Sainte-Fauste-du-Fezensac et Saint-Pierre-de-Barran-Jégun
n° 108
NOËLLE PLUS BEAU DES CADEAUX
La crèche maritime de Jégun en 2016.
PARABOLES 32SÉCURITÉ ROUTIÈRE
ET PRÉVENTION ROUTIÈRE
Vivre la routepages II -III
dr
ÉditoLe cadeau de Noël, un preuve d’amour avant tout
Le cadeau de Noël a beaucoup
évolué, de sa genèse au XVIIe
siécle, où seuls les enfants
de notables ou de souverains
en étaient comblés, à notre
époque. Exclusivement chrétien
à son origine, il s’est généralisé
à tout un chacun.
Le symbole de l’échange
et du partage a perdu
de sa superbe pour laisser place
au côté commercial où le besoin
d’en « mettre plein la vue »
à l’autre, nourrit le paraître
au détriment de l’être. Il devient
ainsi difficile pour les familles
modestes de combler leurs
enfants avec des choses simples,
n’arborant pas la signature
de marque prestigieuse, sans
risquer de les marginaliser
auprès de leurs copains
narquois.
Malgré tout, la période
de Noël doit rester un temps
où le cadeau offert reste
une preuve d’amour pour
la personne qui le reçoit.
Fabienne
Barran s’illumine
Joyeux Noël !
Jésus, le Messie, promis depuis des siècles accueille en premier les ber-gers, plus tard ce sera les rois mages.
Dans nos villes, nos villages, souvent Noël se prépare bien avant le début de l’Avent. Dans les rues et les magasins, les illuminations et les guirlandes fleu-rissent et scintillent : les boutiques sont décorées. À Barran, un peintre orne les virines de magnifiques tableaux évo-quant parfois Noël ou un beau paysage. Parfois, un père Noël grimpe sur un mur, essayant de rentrer par la fenêtre. Les agents municipaux distribuent des sapins devant les maisons. Chacun peut les décorer à sa guise. Dans les familles, les enfants attendent la venue du Père Noël qui viendra incognito, pour ne pas être vu, les bras chargés de cadeaux qu’ils trouveront le matin, sous le sapin
illuminé. C’est l’occasion de partager les cadeaux et de réunir toute la famille autour de la table.Pour nous chrétiens, Noël c’est la venue du Christ sur Terre, la lumière descen-due sur le monde pour éclairer tout le monde. Jésus nous a donné l’exemple, tout d’abord d’obéissance afin de se conformer à l’édit qui ordonnait le recensement ; de pauvreté et de humilité ensuite en venant au monde dans une étable : il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie.Que la fête de Noël soit source de paix et de solidarité pour tous les hommes de la Terre ! Qu’une étoile brille sur le pauvre, l’isolé, sur celui qui se sent abandonné, méprisé ! Joyeux Noël à tous.
Gabie
Carillon de nos valléesBimestriel – Rédaction : 14, rue du Foirail 32190 Vic-Fezensac - Tél. 05 62 64 40 12Directeur de la rédaction : François DucasseDirecteur de la publication : Bayard Pressereprésenté par Pascal RuffenachConception et réalisation : Bayard Service Grand Sud1, rond-point du Général-Eisenhower - 31001 cedex 9Tél. 05 62 74 78 20 - [email protected] www.bayard-service.comCréation graphique : Virginie TroaderRégie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 Imprimerie : AMCL, 2, rue du Pré-fermé - 31200 ToulouseISSN : 1165-6484 - dépôt légal à parutionAbonnement annuel : 15 eurosAbonnement de soutien : 20 euros
Le dimanche 3 décembre, nous a fait entrer dans la périodede l’Avent, temps d’attente et de préparation à la fête de Noëlqui est la fête des familles et surtout des enfants.C’est la joie des anges qui chantent la gloire de Dieu,en cette nuit où Jésus est né à Béthléem.
bLes passants s’attardent longuement pour admirer la vitrine.
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Carillon de nos vallées • n° 108 - décembre 2017
2 • TRADITION
Rencontre avec Marie-Christine et Jean-Pierre Clavier, à Vic
Noël ouvre les cœursLa famille Clavier, d’origine tarbaise, est installée à Vic depuis février 2017. Marie-Christine et Jean-Pierre racontent leur façon de vivre Noël et de le fêter avec leurs trois enfants Lilwenn,Meven et Guérande.
Les cadeaux dans la BibleDans l’histoire sainte du peuple de Dieu,les cadeaux sont d’abord ceux que Dieu donneà l’humanité en abondance (Jc 1,17). C’est aussi ceux que le peuple des croyants offre à Dieu,en matière de remerciement. L’Ancien Testament les appelle « prémices », premières récoltesde blé et de vin, « don du premier-né »des animaux et des hommes (Ex34). Mais les enfants, consacrés au Seigneur, sont rachetés à Dieu par la substitution d’un animal (Nb 3).Dans le Nouveau Testament, Jésus s’offre lui-même à son Père par les mains de Marie (Lc 2,22),puis en sacrifice sur la croix. C’est toujours dansun esprit de bienveillance que les dons sont faits,en vue d’une alliance ou pour se réconcilier avecle Seigneur. Dans la Bible, il y a beaucoup d’épisodes de cadeaux faits entre amis ou pourse concilier des ennemis ou pour subvenir aux besoins des pauvres : Jacob fait un présent magnifique à son frère Esaü pour se réconcilier avec lui (Gn 32,14) ; la reine de Saba apporte des présents fastueux au roi Salomon pour tester sa sagesse (1R10) ; les chrétiens de Macédoine font une collecte pour ceux de Jérusalem (2Co 8). Jésus conseille au jeune homme riche de donner toute sa fortune aux pauvres (Mc 10,17). Et saint Paul de conclure : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20,35).
François Ducassé
Nous fêtons Noël en famille, seuls tous les cinq, avec un goûter à minuit et le repas de Noël le lendemain.
Dès le 1er décembre, je commence à déco-rer le sapin », raconte Marie-Christine. Elle ajoute : « Noël, c’est la naissance du Christ ». Son mari Jean-Pierre dit : « C’est une fête où l’on a le sourire, un des rares moments de l’année, et où l’on pardonne plus facilement les écarts des autres. Nous offrons des cadeaux aux enfants en priorité le 25 décembre au matin, et en fonction de nos finances. » Comment les choisissent-ils ? « Selon le souhait des enfants. Et pour les adultes en fonction de l’âge. »« Notre plus beau cadeau ? C’est d’être
ensemble, réunis en famille. Ce geste d’offrir des cadeaux consiste pour nous à revivre et répéter le geste des Rois Mages qui ont offert l’or, la myrrhe et l’encens à l’Enfant Jésus. »« Notre plus beau Noël, exprime Jean-Pierre, gardien de la paix, celui de 2016, le 7 décembre, quand j’ai appris ma mutation dans le Gers et la fête de la police au châ-teau de Vincennes : un véritable émerveille-ment ! » Et Marie-Christine de conclure : « À Noël tout le monde ou presque est heu-reux. C’est magique. Il y a des gens partout. Et pour moi, ce Noël-là m’a permis de rentrer au pays revoir ma mère. »
Propos recueillis par Claire
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b« Ce geste d’offrir des cadeaux consiste pour nous à revivre et répéter le gestedes Rois Mages. »
Marion, 13 ans, domiciliée à BenwhirNoël en Alsace : une période riche en coutumes et traditions« Les préparatifs de Noël sont, en Alsace, aussi importants que les cadeaux. Les festivités commencent avec l’arrivée de Saint-Nicolas, le 6 décembre.C’est lui d’ailleurs qui autrefois offrait les cadeaux aux enfants. Dans toutes les familles, on prépare des petits gâteaux de Noël (Bredelas) que l’on déguste pendant les fêtes et que l’on offre à des amis, voisins ou connaissances. Les maisons sont ornées d’illuminations et à l’intérieur on y trouve le traditionnel sapin que les enfants aiment décorer.Les traditions chrétiennes sont respectées. D’ailleurs, pendant la période de l’Avent, quatre dimanches avant Noël, nous allumons une lumière sur la couronne. Les cadeaux sont offerts le 24 décembre au soir, lors d’une veillée en famille. Beaucoup de cadeaux, surtout pour les jeunes enfants, sont disposés sous le sapin. »
Marion
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bGateau traditionnel de la Saint-Nicolas :
les « maenele ».
n° 108 - décembre 2017 • Carillon de nos vallées
3TRADITION •
Croix-Rouge
Un Noël solidaireCCFD-Terre solidaireles solicadeaux : des cadeaux qui ont du sens
Soutenir une organisation paysanne malienne qui développe le maraîchageen appliquant les principesde l’agroécologie. Appuyer des paysans péruviens dans le développement de leur culture de pommes de terreà plus de 3 500 mètres d’altitude .Aider les enfants syriens victimes de la guerreà retrouver le chemin de leur école.En cette fin d’année, le CCFD-Terre solidaire propose de soutenir un douzainede projets de développement en achetant des solicadeaux. Ces cadeaux symboliques sont des dons qui financerontdes actions aux quatre coinsdu monde. Fidèle à ses principes, le CCFD privilégie les partenariatsavec des acteurs locaux quisont le mieux à même de définir, concevoir et réaliser leurs propres projets. Aiderà produire plutôt que fournir est une valeur clé du CCFD qui noue des relations avec des partenaires locaux autour de réalisations variées : agriculture familiale, agroécologie, agroforesterie, banquede semences, mutuellesde solidarité etc.
Benoît
> Pour plus d’informationsur les solicadeaux, rendez-vous sur la boutique du CCFD à l’adresse suivante : http://www.boutique-ccfd-terresolidaire.org/solicadeau.htmlEt pour mieux connaître le CCFD n’hésitez pas à consulter leur site internet à l’adresse suivante : https://ccfd-terresolidaire.org/
Marie-José Lier, présidente territoriale de la Croix-Rouge depuis 2010 nous présente le Noël solidaire de cette association humanitaire.
- Qu’est-ce-que la Croix-Rouge ?- Cette organisation a été créée à la bataille de Solférino, en 1859, par Henri Dunant. Elle avait pour mission de porter secours sans discrimination aux blessés de champ de bataille. Puis elle s’est axée sur le social. Aujourd’hui, ce sont des actions soli-daires et du transport social, du secourisme, soutien aux manifestations des bandas à Condom et de Pentecôtavic, de l’accueil des bénéficiaires, de l’écoute et de l’aide pour mieux vivre.
- Comment fêtez-vous Noël ?- Début décembre, nous proposons des repas solidaires gratuits dans tout le dépar-tement. Et à cette occasion, nous distribuons des colis alimentaires et des jouets. Nous demandons deux euros symboliques par colis alimentaire. Aussi, à la « Vesti-boutique », nous fournissons des vêtements.
- Comment se déroule un temps de rencontre ?- Dans notre local, les bénévoles – le conducteur, celui qui sert le café, celui qui écoute – entourent le bénéficiaire qui va être conseillé sur les soins et sur ses droits. En 2014 est né « La Croix-Rouge sur roues » du Gers. C’est mon « bébé » ! Martine en est l’organisatrice et Sandrine conduit le bus et assure l’écoute et la médiation. Aller au devant dans les campagnes les plus isolées voir les gens en précarité, les équipes s’y rendent une fois par mois, bientôt deux.
- Que disent les personnes chez qui vous allez ?- Elles sont ravies et disent : « Vous nous apportez de la chaleur ». Le colis est moins important que la visite.
Claire
Christmas Carol’sComme chaque année, les Christmas Carol’s, cette merveilleuse veillée de Noël œcuménique, aura lieule samedi 16 décembreà 17 hs à l’église Saint-Pierrede Vic-Fezensac, chauffée pour l’occasion.Ensemble avec tous nos frères et sœurs chrétiens, français, anglophones et du monde entier, nous chanterons des chants traditionnels en français, anglais et gascon.Des extraits de la Bible et des prières universelles en français et anglais, l’orgue, l’encens activé et des bougies allumées nous mettront dans l’ambiance si spéciale de Noël. Naturellement, après, nous nous retrouverons tous ensemble au foyer paroissial autour d’un vin chaud et de délicieuses friandises.
Anita
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b« Orgue, encens activé et des bougies allumées nous mettrons dans l’ambiancesi spéciale de Noël. »
Carillon de nos vallées • n° 108 - décembre 2017
4 • SOLIDARITÉ
ÉGLISE DU GERS EN MOUVEMENT • I
Josette a quitté l’école à 13 ans pour aider aux besoins de la ferme. En 1998, elle est grave-
ment malade. Sa fille décède à 45 ans et trois ans plus tard son mari suite à un accident de tracteur. « C’est dans les épreuves que la foi m’a soute-nue. » Courageuse et volontaire pour élever sa famille, elle mène l’exploi-tation et s’affaire au jardin.
Mme Cazeneuve, malade, la sollicite en 1990 pour l’aider à l’accueil et l’entretien de l’Église. Avec Marie-Rose Tarrieu puis Monique Semezies, elles forment équipe.Pourquoi devenir répondante ? « Il fallait que quelqu’un le fasse. » C’est une présence d’Église dans un pe-tit village. De plus, Josette suit une formation pour les sépultures et le fleurissement de l’église avec Maria Ambrogio. Au village, lorsqu’il y a un enterrement, c’est tout le village qui est informé, et soutient la famille. La chorale de Saint-Médard apporte du réconfort dans ces moments de grande tristesse. L’église a été restaurée, et la municipalité installe du chauffage quand c’est nécessaire. « L’église, lieu de rencontre pour les baptêmes, ma-riages, et funérailles, est indispensable dans le milieu rural. Mon souci, c’est d’appeler d’autres personnes pour me remplacer, afin que notre église continue d’être signe de la présence de Dieu au milieu de nous. »
Nicole Supiot
Lors de l’épidémie de la grippe aviaire, des agriculteurs en grande difficulté ont décidé, en accord avec le clergé de l’Astarac, de se rendre à Saint-Fris, près de Bassoues. C’était en janvier dernier, à la date où l’église locale fête saint Fris, martyr. Ils ont participé à la procession qui va de la fontaine jusqu’à la basilique. Cette démarche n’est pas passée inaperçue et plusieurs médias régionaux s’en
sont fait l’écho, certains y voyant une reviviscence du passé. La détresse de ces agriculteurs était pourtant bien actuelle. Avec ces animaux malades ou possiblement contaminés, ils ont perdu une grande partie de leur pro-duction, quasiment leur outil de tra-vail. Pour certains, on peut dire sans exagérer qu’ils sombraient dans le désespoir. Si la prière les a portés, elle ne règle pas tout et le problème
demeure. Un groupe de chrétiens s’est investi auprès d’eux pour les aider. Un dialogue a commencé et doit se poursuivre, pour ouvrir des chemins d’espérance, notamment à l’intention des jeunes qui viennent de s’installer. Et pour tous, trouver les moyens d’une relance de ce secteur économique, avec la nécessaire mise à jour de la sécurité sanitaire. Ils nous en diront plus en janvier prochain.
MON FRÈRE…CHRÉTIEN D’ORIENT !
Les medias ont beaucoup parlé de la situation de nos frères d’Orient. Depuis quelque temps le discours s’est atténué. Peut-être est-ce dû à la progression de la libération de villes occupées par Daesh ? Toujours est-il que les combats se pour-suivent avec leur lot de tourments : torture, assassinats, bombardements. Personne n’y échappe : familles, vieil-lards, enfants, hôpitaux. Et puis après, c’est le long cortège des obligations pour répondre aux besoins de la vie courante : eau, pain, nourriture, constructions, re-constructions. Dans ces tourmentes, de beaux gestes de solidarité continuent d’exister entre voisins, chrétiens, musul-mans. Et pourtant les chrétiens sont de diverses églises. Leurs évêques se ren-contrent pour davantage d’entraide. Les bâtiments (paroisses, couvents), ont beaucoup servi de lieux refuges, surtout là où il y a un point d’eau potable et en-core quelques légumes des potagers.Tout cela nous donne à penser : que fai-sons-nous de notre liberté dans notre pays ? Comment participer davantage à une belle solidarité avec nos frères, en particulier dans l’accueil des réfugiés ? Un « Forum des migrants » a eu lieu récemment à Auch, au presbytère de la Boubée : belle rencontre ! Cette année et pour trois ans, nous accueillons avec joie un prêtre libanais à Mirande. N’ayons pas peur de demander au père Michel des nouvelles de l’Orient. Il connaît très bien ce monde et de plus, il parle les lan-gues du pays. Que notre accueil soit celui d’une Église vivante et joyeuse d’annon-cer l’Évangile !
+ Maurice Gardèsarchevêque d’Auch,
ce lundi 2 octobre 2017
bAllô ! Monseigneur
EN ASTARAC, UN CRI, UNE ESPÉRANCE
Josette Sansonnette est très attachée à son village de Moncassin, où elle est née en 1932. Elle a travaillé toute sa vie sur l’exploitation agricole familiale.
Portrait : Josette Sansonnette, répondante
Pour une église accueillante
bBillet par Jacques Fauré, avec René Décamps
DR
bJosette veille à ce que l’églisesoit propre et accueillante.
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II • ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ
Sécurité routière et Prévention routière
Vivre la routeLa route tue. Le Gers n’est pas épargné. Avec les pouvoirs publics,la Sécurité routière et la Prévention routière œuvrent pour l’amélioration du réseau routier. Mais l’attention et le respect des autres, c’est aussiune question de conscience. Et c’est l’affaire de tous.
La route pour beaucoup, c’est du quotidien. On prend la route la tête pleine de projets : affaires à
traiter, beaux sites à visiter, joies de moments vécus, de souvenirs, moments de fêtes… Mais la route est aussi le lieu de drames, du deuil. Au-delà des causes et des solutions qui sont connues et
redites à chaque accident, pourquoi ne pas écouter aussi les victimes ou leurs familles ? Porter le poids du deuil et se reconstruire, nécessite des appuis solides. Pour tous, c’est une invitation à vivre la route.
Jacques Fauré
Jean-Marie et Françoise Lucas
Après la troisième mi-tempsIl y a maintenant seize ans, Vianney et deux autres jeunes rugbymen de Condom trou-vaient la mort dans un acci-dent de voiture. Peu après, les parents de Vianney, Jean-Marie et Françoise, ont découvert l’association Jonathan, Pierres Vivantes, association laïque et ouverte à tous, quelles que soient les croyances ou les opi-nions philosophiques. Lieu de libre parole, pour les parents ayant perdu un enfant, que ce soit par accident, maladie, sui-cide ou autre. « Les personnes qu’on rencontre dans la rue sont gênées, semblent fuir, ont peur d’éveiller en nous les déchirures. Au contraire, les rencontres entre membres de l’association sont le moment d’échanger ce que l’on vit et comment on le vit ; se donner mutuellement de l’énergie pour croire en la vie. Celui qui est parti a tissé ces liens et continue de vivre en nos rencontres. La vie ne s’attarde pas avec hier, elle nous sollicite pour vivre notre avenir. »Et Jean-Marie ajoute : « Après le décès de notre fils Vianney et de deux de ses camarades, dans l’année, j’ai pu rencontrer des dirigeants du rugby de Condom, de Sud-Radio, et aussi le responsable du café où se retrouvaient les joueurs pour évoquer la troisième mi-temps, afin de prendre quelques mesures et je pense que cela a été bénéfique pour l’avenir de ces jeunes. »
Propos recueillis par Claude Baudé
Pour joindre Françoise et Jean-Marie Lucas : 05 62 28 26 54.
Monique Chené, 50 ans
Dix ans aprèsMonique, 50 ans, a été renversée sur un passage protégé à Toulouse en 2007. Secourue par les pompiers et le Samu 31, elle a été hospitalisée, et est restée dans le coma dix-huit jours. Elle souffrait de plu-sieurs fractures aux jambes, bras, épaule et mâchoire. Elle est ensuite entrée en centre de rééducation et ce pendant deux ans. Là, elle avait retrouvé l’usage de ses membres encore fragiles, mais pas une complète autonomie. De retour chez elle, plusieurs séances de kiné étaient indispen-sables, et malgré l’aide de ses enfants pré-sents au foyer, Monique n’a pu reprendre son travail. Ses fractures à la mâchoire et les conséquences de la trachéotomie lui ont laissé de sérieuses séquelles. Aujourd’hui, elle a pu reprendre son travail, mais pas à
b Jean-Marie et Françoise Lucas.
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ÉGLISE DU GERS DANS LA SOCIÉTÉ • III
Sécurité routière et Prévention routière
Vivre la routeSÉCURITÉ ROUTIÈREET PRÉVENTION ROUTIÈRELa Sécurité routière est un organisme d’État qui dépend du ministère de l’Intérieur et qui est géré dans tout département par le préfet. Chez nous, le directeur de cabinet du préfet suit les opéra-tions. Conseil départemental et préfecture sub-ventionnent les actions de sécurité confi ées à la Prévention routière.La Prévention routière est une association loi 1901. Son comité départemental a été créé en 1997. La présidente est Mme Claude Dilhat et le directeur M. Bernard Ladevèze. Le comité pro-pose et met en œuvre les animations de préven-tion, dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Il intervient aussi dans les formations (en lien avec la justice pour les permis à points), les clubs de retraités pour des remises à niveau (nou-velles réglementations), les comités des fêtes (fourniture d’éthylotests), dans les entreprises (risques routiers et simulateurs de conduite), for-mations des moniteurs, discothèques (capitaine de soirée) et bien sûr dans la mise en œuvre des campagnes nationales. Tout ceci en lien particu-lièrement avec l’Éducation nationale et le service de la jeunesse et des sports.
Colette Sabathé
Monique Chené, 50 ans
Dix ans aprèsplein-temps. Sur un plan psychologique, elle dit ne pas être sortie indemne de cet accident, et c’est grâce à ses enfants, ses nombreux amis et son médecin traitant qu’elle reprend goût à une vie sociale qua-siment normale.Durant sa longue immobilisation, Monique a beaucoup prié et précise qu’elle n’est pourtant pas une pratiquante fi dèle. Comme beaucoup de blessés, elle se considère miraculée. « Ma façon de conduire m’oblige à bien plus de prudence et je pense qu’une faute de conduite ou un moment d’inattention peuvent boule-verser à jamais la vie d’une personne. »
Propos recueillis par Colette Sabathé
b Hommage aux morts sur les routes gersoises.
b Le code de la route,c’est aussi le respect des autres.
Prière de l’automobiliste Déjà ancienne, cette prière n’a rien perdu de son actualité
Seigneur, Accorde-moi de bien user de ma liberté et de garder le sens de mes responsabilités. Donne-moi, même si parfois cela me coûte, d’observer scrupuleusement le code de la route, par respect pour la vie que Tu m’as donnée et pour celle de mes frères, qui est sacrée. Que je ne fasse jamais de ma voiture un char d’assaut ou une imbécile armure pour me vanter de quelque performanceou assouvir mon instinct de puissance. Qu’elle soit un simple outil au service de mon travail et pour le plaisir de mes loisirs. Accorde-moi, comme le Bon Samaritain, de savoir porter secours à celui qui en a besoin et de faire un détour pour aider mon voisin. Accorde-moi l’humour et la patience dans les encombrements, et, dans un beau paysage, la grâce de l’émerveillement, l’humilité pour accepter mes propres limites, et la sobriété quand quelqu’un m’invite. Rappelle-moi que je ne suis qu’un pauvre voyageur qui roule vers Ton ultime rendez-vous mais ne doit pas de lui-même en devancer l’heure.
Michel Hubaut, 1985
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IV • ÉGLISE DU GERS DANS SON TEMPS
Conférence au MouzonVendredi 17 novembre de 20 h à 22 h, salle du Mouzon, à Auch, conférence sur « Quelles pauvretés dans le Gers ? » avec René Ortega, directeur de Gers-Solidaire,Hervé Lefebvre, maire de Samatan et Isabelle Cazajous, Secours Catholique.
NominationL’abbé Didier Affolabi, prêtredu diocèse de Porto-Novo (Bénin) vient apporter son aide aux troisparoisses du Cédon, des Rives-du-Gers et de la ville d’Auch,dont l’abbé Jean-Claude Lagouanelle est le curé.
Agenda
Samedi 18 novembre> Maison diocésaine,13, rue du Dr-Samalens à Auch : journée diocésaine de la pasto-rale de la santé. Contact : Philippe Labiste, 05 62 08 92 25
Dimanche 19 novembre> Journée nationaledu Secours catholique.
Jeudi 23 et vendredi 24 novembre> Maison diocésaine,session du conseil presbytéral.
Samedi 25 novembre> Maison diocésaine,réunion du conseil diocésainde la pastorale.> 48, rue de Boubée à Auch,fête du 60e anniversairede la Mission ouvrière.
Vendredi 1er décembre> 20 h 30, Maison diocésaine(salle Saint-Orens) conférencede Mgr Gardès « Evangelii gaudium, l’exhortation du pape. »
Dimanche 31 décembre>Réveillon paroissialdu 31 décembre à l’égliseSainte-Bernadette d’Auch.Veillée de prière à 21 h, eucharistie et temps festif avec réveillontiré du sac.
Site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr
S’arrêter auprès d’un malade, le toucher, lui dire une parole manifestant de l’attention,Jésus l’a fait sur son chemin.Il lui a dit par ces gestes que même blessé ou malade, il avait du prixet que sa vie était sacrée.
L’apôtre saint Jacques, a transmis ce message, dès les premiers temps de l’Église dans la lettre à ses com-
munautés : « Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la com-munauté, ils prieront pour lui en prati-quant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » Jacques 5, 14-15.« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. » Cette prière est prononcée par le ministre en donnant l’onction et
il impose les mains au malade, gestes de Jésus lui-même.De nombreux malades témoignent de la paix ou de la joie. Quand ils ont pu vivre ce moment entourés de leurs proches ou de membres de la communauté, c’est qu’ils avaient toujours leur place dans la communauté.Ne réservons donc pas ce sacrement lorsque le malade est inconscient. Il peut le recevoir lorsqu’il sent ses forces défaillir.
Claude Baudé
Du visible à l’invisible
L’onction des malades
Au rythme des pas des chevaux, découvrez cette route reliant Lupiac (Gers), lieu de naissance de d’Artagnan à Maastricht, dans le Limbourg (Pays-Bas), où il a trouvé la mort. Avec 4 000 km de chemins balisés en Europe, la Route européenne d’Artagnan vous propose de découvrir la France, la Belgique et les Pays-Bas, mais également l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne, dans les pas de d’Artagnan. Grâce au « Livret des Mousquetaires », carnet de randonnée à cheval, à faire tam-
ponner dans tous les sites tou-ristiques partenaires, profitez de ce voyage d’exception pour obtenir les « Mousquetaires » de bronze (400 km ou plus), d’argent (800 km) et d’or (intégralité de la route). Le diplôme « La d’Ar-tagnane » vous sera remis dès 1 000 km parcourus.Dans le Gers, la route sera inau-gurée au printemps 2018.
Tourisme équestre
La Route européenne d’Artagnan
bDécouverte par Bernadette Armengaud
bUn geste qui témoigne de l’amour de Jésus.
bBrèves diocésaines
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bDes Lupiacoisà l’inauguration
de la Route d’Artagnan.
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Brèves
Ateliers crèchesDes villages proposent à tous,et surtout aux enfants,de participer à la constructionde la crèche dans leur église,avec un goûter pour les enfants ; c’est le cas de Callian, Cazaux-d’Anglès, Bazian, Peyrusse Grande, Lupiac, Castillon-Debats, Rozès, Roques, Vic, Jégun, Barran, Biran, Saint-Jean-de-Bazillac, Mérens, s’adresseraux répondants qui préciserontla date et l’heure.
Fêter la nouvelle année avec nos deux paroissesLa fête commence avec la messe célébrée le 31 décembre à 20 h en l’église de Pléhaut.Elle se poursuit toute la nuit avec l’adoration eucharistique, jusqu’à la messe du 1er janvier à 10 h 30en la même église. Tous ceux qui le souhaitent peuvent venir passer un moment devantle Saint-Sacrement pour prier, chanter et méditer dans la joie. Du café et des petits gâteaux seront servis pour soutenir les priants !
Repas de l’ASELL’association de sauvegardede l’église de Las vous inviteà un repas le 17 décembreà la salle des fêtes de Caillavet. S’inscrire auprès de Yves Renard au 05 62 06 43 23
Chrismas Carol’sSamedi 16 décembre à 17 hà l’église de Vic-Fezensac(voir en page 4).
Les 73 000 facteurs sont les premiers bénéficiaires de cadeaux en tout genre et
particulièrement en fin d’an-née, lorsqu’ils passent pour les étrennes. En plus du billet, ils reçoivent parfois de modestes présents tels que bonbons, chocolats, petits gâteaux, par-fois plus conséquents si les ser-vices rendus siéent à l’offreur. Au fil des saisons, surtout dans les campagnes, les gratifica-tions du facteur évoluent. Au printemps, il recevra volontiers des fraises, des cerises et autres fruits rouges sans oublier les chocolats, Pâques oblige. Durant l’été, en fonction des productions potagères, des haricots verts, des concombres, des tomates, des aubergines, des courgettes et autres cucurbitacées, tout pour faire une ratatouille ou une piperade. En période viticole, le facteur avait droit au verre de bourret quand ce n’était pas le litre (toujours avec modération). Ces attentions se perdent au fil du temps, avec la disparition des viticulteurs. De même que les modes de vie évoluent, il devient rare pour un facteur de se voir
un offrir un couvert pour le tue-cochon. L’hiver sonne l’heure de la disette.Les cadeaux diminuent proportionnel-lement à la diminution des jours. Seuls demeurent quelques philanthropes pour donner un pourboire à l’occasion de la remise d’un colis qui peut faire la joie du réceptionnaire surtout s’il s’agit d’un cadeau. Finalement, il est grand le bonheur de donner… bien plus grand que la joie de recevoir !
Yves
Les étrennes du facteur
Il est grand le bonheur de donner...
dr
b Malgré la fatigue, le facteur sourit toujours.
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n° 108 - décembre 2017 • Carillon de nos vallées
9VIE DES PAROISSES •
10e édition de la foire aux oies de Riguepeu
Une belle journée
Le président du club de pétanque, Jean-Denis Charrié, aidé par toute son équipe de bénévoles, avait éla-
boré un programme très chargé pour cette journée. Des animations touris-tiques et culturelles étaient également proposées par l’office du tourisme, en partenariat avec la communauté de communes d’Artagnan-en-Fézensac.La mairie de Vic-Fezensac avait en outre prêté du matériel nécessaire à l’organi-sation de cette foire.À 9 h, le départ de la randonnée pédestre d’une dizaine de kilomètres à laquelle 130 personnes ont participé, a été donné. À 11 h, les oies, accompagnées des ran-donneurs, sont arrivées après avoir tra-versé le village. Elles ont été accueillies par de très nombreux spectateurs : habi-tants du village ou des villages voisins, touristes de passage.À 12 h, la municipalité a offert un apé-ritif qui a été suivi par un repas pré-paré par les bénévoles de la pétanque et servi à plus de 500 personnes. Les enfants de l’école communale, qui tenaient un stand, ont exécuté des
danses gasconnes.À 15 h, une démonstration de travaux de semailles à la main et avec une paire de bœufs a rappelé aux specta-teurs comment on procédait il y a cin-quante ans et l’évolution rapide qui s’en est suivie avec l’utilisation d’un semoir tiré par un tracteur.La visite des ateliers de la société Riguecoop et du moulin de la famille Bondu a été appréciée des visiteurs ainsi que les deux nouveautés de cette 10e édition, le stand de gâteaux locaux du village de Berdoues, avec vingt per-sonnes, habillées en costume d’époque et celui des 2 CV de LasseranLe bourrêt offert à 17 h par le club de pétanque, accompagné de tourteau réalisé par la pâtisserie « Aux Délices de Mirande » a clôturé cette journée, jugée trop courte par beaucoup de par-ticipants, certains obligés de quitter Riguepeu à la tombée de la nuit. Les plus courageux ont apprécié la poule au pot qui leur a été servie avant leur départ.
J. A.
bUn des premiers troupeaux d’oies accueillis par de nombreux spectateurs.
dr
La 10e éditionde l’ancienne foire aux oies et du marché traditionnel s’est dérouléele dimanche22 octobre.
BarranUne messeautrement
Nous avons été tous invités à la « messe autrement » en l’église de Barran. D’abord, à l’accueil, il nous a été proposé un petit café, chocolat, brioche… Il faut tenir le coup de 9 h à 12 h ! D’habitude, une messe ne dure pas plus d’une heure ! On peut penser que cela était désordonné, mais chaque personne a choisi de participer aux différents ateliers proposés, là où il lui plaisait d’évoluer : approfondissement de la Parole de Dieu, le mime de l’Évangile, la décoration de la nappe d’autel, la découverte des vitraux, les prières, symboles du baptême, écriture de cartes postales. Tout cela nous rendaient actifs et éveillés. En plus, nous avons participé aux démarches des enfants en vue de leur baptême : Agathe, Mathias, Léa. À la fin de la messe, il y a eu un envoi de cartes aux personnes qui auraient désiré être là.Un apéritif offert à la fin de la messe nous a permis une plus grande connaissance et partage.
Sœur Cécile
bLe mime de l’Évangile.
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Carillon de nos vallées • n° 108 - décembre 2017
10 • VIE DES PAROISSES
Sainte Candidesainte patronne de la collégiale de Jégun
La collégiale de Jégun est placée sous le patronage de sainte Candide. Nous connaissons une martyre (peut-être du IIe siècle ?), peut-être épouse de saint Artème, inhumée au cimetière de Pontien à Rome, mais nous n’en savons que peu de choses. Elle a témoigné de sa foi en Jésus-Christ et a subi le martyre. Le martyrologe romain rajoute : « Et c’est en cela que nous devons l’honorer et la suivre dans la candeur et la pureté de notre vie. » Elle est fêtée le 3 octobre. La collégiale de Jégun lui est dédiée dès le XIIe siècle, mentionnée dans une Bulle du pape Célestin III en 1193. L’évêque de Couserans lui octroie des indulgences particulières en 1249 pour continuer la construction de l’église où repose le corps de sainte Candide, martyre.Le vitrail central du chœur gothique montre le martyre de sainte Candide : l’empereur ordonnant qu’elle soit brûlée, et au-dessus, l’ange du Seigneur qui lui remet la palmedu martyre.
François Ducasse
dr
bLe martyre de sainte Candide
Saint-Pierre-de-Barran-JégunBénédiction de la croix de mission
C’est à la suite de l’office religieux du 22 octobre dernier à la collégiale Sainte-Candide que la cérémonie a débuté. Les fidèles, en lien avec le site jégunois de Notre-Dame-des-Roses, ont déposé tout d’abord des pétales de roses autour de la croix de mission, avant que monseigneur Gardes, archevêque d’Auch, ne procède à sa bénédiction. Nouvellement restaurée, Mgr Gardès a laissé la parole aux artisans locaux, le responsable de l’entreprise Histoire de Pierres de Lavardens et B. Porteriedes Forges de la Gimbrère de Jégun, qui ont expliqué les travaux qu’ils avaient dû entreprendre pourlui rendre toute sa magnificence. Laurence Guillorya également expliqué pourquoi il avait fallu remplacer rayons de soleil et phylactère, restituer éponge et flèche et réparer les scellements.Le verre de l’amitié a ensuite été partagé.
Fabienne
b Mgr Gardès bénissant la
croix de mission magnifiquement
restaurée.
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n° 108 - décembre 2017 • Carillon de nos vallées
11VIE DES PAROISSES •
Décembre
Dimanche 24 décembre• 18 h Vic-Fezensac,messe et veillée• 20 h 30 Lupiac,messe et veilléeLundi 25 décembre• 10 h 30 Vic-FezensacDimanche 31 décembre• 10 h 30 Vic-Fezensac
Janvier
Samedi 6 janvier• 17 h Vic-FezensacDimanche 7 janvier• 9 h Castillon-Debats (Épiphanie)• 10 h 30 Vic-Fezensac
Lundi 8 janvier• 17 h Vic-FezensacSamedi 13 janvier• 17 h Vic-FezensacDimanche 14 janvier• 10 h 30 Vic-FezensacDimanche 21 janvier• 9 h Cazaux-d’Angles• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 27 janvier• 17 h Vic-FezensacDimanche 28 janvier• 10 h 30 Vic-Fezensac
Février
Vendredi 2 février• 8 h 30 Vic-Fezensac(Prés. du Seigneur)Samedi 3 février• 17 h Vic-Fezensac
Dimanche 4 février• 9 h Castillon-Debats• 10 h 30 Vic-FezensacSamedi 10 février• 17 h Vic-FezensacDimanche 11 février• 10 h 30 Vic-FezensacMardi 14 février• 18 h Vic-Fezensac(Cendres)(Caté et messedes familles)Samedi 17 février• 17 h Vic-FezensacDimanche 18 février• 9 h Cazaux-d’Angles• 10 h 30 Vic-FezensacDimanche 25 février• 10 h 30 Vic-Fezensac
Sainte-Fauste
Décembre
Samedi 23 décembre• 17 h JégunDimanche 24 décembre• 18 h Barran,messe et veillée• 23 h Jégun, messe et veilléeLundi 25 décembre• 10 h 30 Saint-Jean-PoutgeDimanche 31 décembre• 20 h Pléhaut(messe et adoration de nuit)
Janvier
Lundi 1er janvier• 10 h 30 PléhautDimanche 7 janvier• 10 h 30 Barran (Épiphanie)Dimanche 14 janvier• 10 h 30 MérensDimanche 21 janvier• 10 h 30 Saint-Paul-de-BaïseDimanche 28 janvier• 10 h 30 Pléhaut
Février
Dimanche 4 février• 10 h 30 Saint-Jean-PoutgeDimanche 11 février• 10 h 30 BarranMardi 14 février• 18 h Jégun(Cendres)(Caté et messe des familles)Dimanche 18 février• 10 h 30 Saint-Paul-de-BaïseDimanche 25 février• 10 h 30 Pléhaut
Saint-Pierre- de-Barran-Jégun
HORAIRES DES MESSES
Nos joies et peinesSaint-Fauste
BaptêmesVic-Fezensac• Paul-Louis Le Maréchal
SépulturesVic-Fezensac• Marie Castelli, 86 ans• Julien Toulouse, 81 ans• Denise Ahier, 100 ans• Pierrette Caupenne, 87 ans• Antoine Pizzulin, 101 ans• Maxandre Hanana, 3 ans• Gemma Verardo, 97 ans
Lupiac• Jean-Yves Latorre, 47 ansLupiac (Pujos)• Éliane Besançon, 74 ansMourède• Elsa Saccavini, 91 ansLagraulas• Georgette Lasserre, 100 ans
Saint-Pierre- de-Barran-Jégun
BaptêmesBarran• Léa Nesti
Jegun• Léa Teixeira
SépulturesBarran• Angélo Guardiera, 31 ans• Claude Daulion, 64 ansBiran• Yves Labat, 84 ansLe Brouilh• Aimé Nogues, 83 ansCastera-Verduzan• Santina Manente, 93 ans• Gilberte Arrantz, 88 ans• Sarah Inness, 75 ans
Jegun• Micheline Coutens, 69 ans.• Suzanne Paulinier, 85 ans• Jean-Louis Fourcade, 95 ans• André Diris, 97 ansLavardens• Agnès Rey, 85 ansOrdan-Larroque• Jacques Everlet, 61 ansSaint-Lary• Georges Foures, 87 ans• Guy Biaute, 87 ans
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Carillon de nos vallées • n° 108 - décembre 2017
12 VIE DES PAROISSES
