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LE MOT DE L’ÉVÊQUE AUXILIAIRE
Moins c’est cher, plus c’est beau… Ce n’est pas le langage habituel du commerce. Ce n’est pas ainsi que fonctionne la promotion du luxe. Ce n’est sûrement pas l’échelle des valeurs marchandes. Mais c’est la vérité de la foi : pas besoin d’argent pour que ce soit beau ! « Ah, vous tous qui avez soif, venez vers l’eau. Même si vous n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; venez, achetez sans argent, sans payer, du vin et du lait… » (Isaïe 55,1). Le droit canon insiste sur l’entrée libre et gratuite dans toute église. Et la vitalité d’une communauté chrétienne ne s’est jamais mesurée à ses moyens financiers. C’est même parfois le contraire qui se vérifie : plus les édifices et les bureaux sont propres et en ordre, plus les structures sont nombreuses et raffinées, moins la vie est accueillie et donnée… On s’inquiète parfois de l’avenir de nos finances. Je propose de nous inquiéter avant tout de la vitalité de notre foi, qui n’augmente que quand elle sait se donner, et se donner sans compter. Ma toute petite expérience du diocèse en ces premiers 100 jours d’évêque auxiliaire me le prouve déjà : que c’est beau quand les choses se font spontanément, par amour de l’Eglise, par envie de prier et d’aimer. Et étonnamment (mais est-ce vraiment si étonnant ?), c’est alors aussi que surgissent les mécènes les plus convaincus et désintéressés… Eh oui, comme s’Il nous ne l’avait pas déjà dit : « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît » (Luc 12,31 et Matthieu 6,33). Nous ne pouvons pas servir Dieu et l’argent… C’est encore Jésus qui le dit ! cette fois en Matthieu 6,24. Que Dieu nous garde de l’oublier…, et de l’oublier lui, Jésus !
+ Alain de Raemy
LES ÉVÉNEMENTS D’AVRIL
Nomination de Mgr Charles Morerod au Conseil pontifical pour la culture Mgr Charles Morerod a été nommé le 29 mars 2014 par le pape François membre du Conseil pontifical pour la culture. Plus d’info.
Annexe 1 (p. 4)
Le 1er avril est passé … mais l’humour demeure Lors du 1er avril, Mgr Charles Morerod et ses auxiliaires ont fait croire à la sortie d’un « CD des évêques ». Il s’agissait en effet d’un « poisson d'avril ». Par ce clin d’œil, les trois évêques, avec leur sens de l’humour, ont rappelé à quel point le rire était important. Plus d’info.
Annexe 2 (p. 5)
Les évêques ont servi la soupe de Carême Afin de soutenir l’œuvre d’entraide Action de Carême, les évêques et le personnel de l’évêché sont allés servir la soupe de Carême : le 4 avril, Mgr de Raemy était à Payerne et le 11 avril, Mgr Morerod à la paroisse Ste-Thérèse à Fribourg. Photos et interview de Mgr Morerod.
Annexe 3 (pp. 6-7)
Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Feuille diocésaine no 20 Mai 2014
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Messe chrismale Mardi Saint, 15 avril, la Basilique Notre-Dame de Genève a regorgé de fidèles. Plus de 250 personnes y ont assisté à la messe chrismale. Plus d’info.
Annexe 4 (p. 8-10)
Un Esprit, un baptême Le 21 avril, de nouvelles Eglises de la Communauté de travail des Eglises chrétiennes en Suisse (CTEC-CH) ont reconnu mutuellement le baptême à Riva San Vitale, lors d’une célébration solennelle des vêpres dans le plus ancien édifice chrétien de Suisse. Plus d’info.
Annexe 5 (pp. 11-12)
Canonisations des Papes Jean XXIII et Jean-Paul II (26-27 avril) Dimanche 27 avril a eu lieu la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Tandis que Mgr Morerod a participé le 26 avril à une veillée de prière en lien avec cet événement à la cathédrale St-Nicolas de Fribourg, Mgr de Raemy s’est rendu à Rome avec une équipe de jeunes, pour prendre part à cette célébration. Compte rendu et photos.
Annexe 6 (p. 13)
L’AGENDA DE MAI
11.05 : Collecte pour les Caritas cantonales Annexe 7
(p. 14) 11.05 : Journée mondiale de prière pour les vocations. Message du Pape et lien vers le Centre Romand des Vocations.
Annexe 8 (pp. 15-16)
16.05 : Accueil officiel de Mgr de Raemy dans le canton de Vaud, messe à 18h20 à la basilique Notre-Dame de Lausanne
18.05 : Collecte pour les futurs prêtres Annexe 7
(p. 14) 18-24.05 : Pèlerinage interdiocésain de Suisse romande à Notre-Dame de Lourdes. Plus d’info.
24.05 : Nuit des Eglises à Lausanne et environs. Plus de 32 lieux de culte de toute confession ouvrent leurs portes. Plus d’info.
Annexe 9 (p. 17)
27.05 : Session de clôture de l’enquête diocésaine pour la canonisation de Marguerite Bays, église de Siviriez, 17h.
14.06 : Rencontre Alphalive, au Mont-sur-Lausanne, de 8h30-17h00, destinée à tous les responsables d’Eglises, prêtres, pasteurs, agents pastoraux, etc., sur les principes d’évangélisation et sur la croissance de l’Église. Plus d’info.
15.06 : Festival des Familles, Romont, de 9h45-17h00. Plus d’info.
ANNONCES
Carnet d’adresses diocésain 2014 Un carnet d’adresses du diocèse a été édité. En vente auprès de l’évêché, au prix de 20 CHF. Commande à [email protected] ou 026 347 48 50.
Prix « Good News » : votez ! Dans le cadre de la campagne pour le Dimanche des Médias (1er juin), chacun est invité à
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voter pour l’un des trois candidats au prix « Good News ». Ce prix récompense le projet (d’une personne, paroisse, organisation religieuse, etc.) qui a su témoigner de la „bonne nouvelle“ dans la société et qui a connu un effet positif dans les médias. Plus d’info. Pèlerinage "Lève-toi et marche à pied au Ranft et à Einsiedeln" Pèlerinage pour les 14 - 35 ans, du 10 au 17 août 2014. Plus d’info.
Pèlerinage sur le chemin de St-Jacques de Compostelle qui traverse notre diocèse La dernière étape du chemin de St-Jacques à travers le diocèse se déroulera le 4 octobre 2014. La marche partira de Commugny et ralliera la Basilique Notre-Dame, à Genève. Réservez cette date !
Journée du presbyterium Journée placée sous le signe de l’unité, la convivialité et la fraternité, elle rassemblera les prêtres du diocèse le 7 octobre 2014 à Genève.
NOMINATIONS
Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a été nommé le 31 mars dernier par le pape François membre du Conseil pontifical pour la culture.
Mgr Charles Morerod a nommé :
Monsieur l’Abbé Philippe BAUDET, curé modérateur de l’UP Chasseron-Lac, à 100 %, dès le 1er septembre 2014
Père Binoy KIDANGATHKAROTT CHERIAN MSFS, curé in solidum au sein de l’UP Plateau, à 50 %, dès le 1er mai 2014
Madame Isabelle NIELSEN, Genève, responsable de la Pastorale familiale à Genève à 80 %, dès le 1er juin 2014
JUBILÉS
Nous adressons nos meilleurs vœux à/au
l’Abbé Pierre OBERSON qui fête ses 80 ans le 3 mai.
Père Binoy KIDANGATHKAROTT CHERIAN MSFS qui fête ses 40 ans le 10 mai.
l’Abbé Stanislas LÊ TRUNG THÀNH qui fête ses 25 ans de sacerdoce le 13 mai.
l’Abbé Joseph NGO VAN TRUYEN qui fête ses 25 ans de sacerdoce le 13 mai.
Père Jean RICHOZ MSFS qui fête ses 80 ans le 14 mai.
l’Abbé Paulino GONZÁLEZ FERNANDEZ qui fête ses 50 ans le 17 mai.
Monsieur Lorenzo LANNI qui fête ses 50 ans le 20 mai.
Père Kornelius POLITZKY SDS qui fête ses 40 ans de sacerdoce le 23 mai.
Père Claude MAILLARD PB qui fête ses 70 ans le 24 mai.
Madame Ellen-Mary DREIER qui fête ses 60 ans le 27 mai.
Madame Anne UHLIG qui fête ses 50 ans le 31 mai.
Service diocésain de la communication, le 30 avril 2014
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ANNEXE 1
Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Service de la communication
Communiqué
Nomination de Mgr Charles Morerod au Conseil pontifical pour la culture
Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a été nommé le 29 mars
dernier par le pape François membre du Conseil pontifical pour la culture. Parmi les 12 Conseils pontificaux actuels, celui dédié à la culture, créé en 1982 par le
pape Jean-Paul II, a pour but d’apporter « au Saint-Siège l'écho des grandes aspirations culturelles à travers le monde ». Il se compose tant de personnalités de l'Eglise que du
monde de la culture, nommées par le pape pour une période de cinq ans. Le Conseil pontifical pour la culture est présidé par le cardinal Gianfranco Ravasi et compte quelque 30 membres.
Fribourg, le 1er avril 2014
Le Service diocésain de la communication
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ANNEXE 2
Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Service de la communication
Message
Le 1er avril est passé … mais l’humour demeure
Un immense merci à vous tous pour vos sympathiques messages – ou reprises médiatiques – liés à la sortie du CD des évêques. Il s’agissait en effet d’un « poisson d’avril ». Par ce clin d’œil, les trois évêques, avec leur sens de l’humour, ont rappelé à
quel point le rire était important.
Et pour souligner cet aspect, une rubrique « humour » a été créée sur le site du diocèse (bientôt en allemand). Elle évoluera au fil des jours.
A court terme, un appel est lancé à toutes et tous les catéchistes de notre diocèse afin de nous faire part d’anecdotes drôles formulées par leurs élèves lors des cours de
catéchisme. Celles-ci seront sélectionnées pour être publiées sur notre site, dans la rubrique précitée. Ecrivez-nous à [email protected]
Fribourg, le 2 avril 2014
Le Service diocésain de la communication
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ANNEXE 3
« Action de Carême : Une stimulation au partage »
Le 11 avril dernier, Mgr Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève, Fribourg, était présent à la paroisse Ste-Thérèse à Fribourg pour servir la soupe
de carême. Une manière de soutenir la campagne de carême. Et l’occasion de rencontrer Christelle Devanthéry, responsable du département formation et sensibilisation à Action de Carême. Interview croisé.
1. Pourquoi être venus soutenir la soupe de carême aujourd’hui ?
Mgr Charles Morerod (CM) : Si l’on consent à petit renoncement durant le carême, c’est aussi pour pouvoir le mettre à la disposition des autres. Comme une des choses
qui me manquent le plus, c’est le temps, autant en donner un peu pour les autres. C’est une manière de vivre le carême.
Christelle Devanthéry (CD) : je suis venue ici pour rencontrer les paroissiens qui viennent à la soupe de carême et l’équipe qui a préparée. Ce qui m’a frappé durant
cette soupe de carême, c’est la rencontre entre générations. Ce sont des moments de partage en dehors des célébrations dominicales qui peuvent aussi fonder une
communauté. 2. Qu’est-ce que le carême signifie pour vous ?
CM : C’est la préparation à Pâques. L’année liturgique a un rythme orienté autour de
Pâques : c’est l’occasion de se rappeler de ce rythme. S’il n’y avait pas ce rythme-là, la vie aurait quelque chose d’un peu plus plat.
CD : Pour moi, c’est un temps où on prend du recul, où on peut se permettre de se mettre un peu au repos. Action de Carême souhaite inviter les gens à prendre ce
moment pour penser aux autres, aussi à ceux qui sont loin, et proposer des moments de solidarité et de partage. Souvent, notre vie professionnelle est très intense. On est dans un monde où l’on consomme énormément. Il y a peu de moments dans l’année
où l’on peut faire un pas en arrière et se demander « Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Quelle est le sens de ma vie ? »
3. Nous arrivons aujourd’hui quasiment à la fin de cette période de carême. Quels
ont été les moments forts ou marquants de votre carême ? CM : Il faut dire que la plupart des moments forts se passent durant la Semaine
Sainte. J’ai plusieurs rencontres en tête. Mais il y a une chose qui m’impressionne encore ces jours : les gens entrent en contact avec moi quand il y a quelque
chose qui ne va pas bien. Parfois, c’est assez touchant. CD : J’ai un ami qui a dû arrêter de travailler car il a fait un burn out. J’ai mis
dans sa boîte aux lettres le calendrier de carême accompagné d’un petit mot en pensant que cela pourrait peut-être l’aider. Je me suis dit que le carême était un
temps où prendre soin des autres. Il m’a rappelé et m’a dit que cela l’avait touché, qu’il s’était considéré comme quelqu’un de précieux dans un moment où le burn out lui suscitait plutôt des sentiments d’inutilité.
4. Quels souvenirs avez-vous du carême de votre enfance ?
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CM : Je n’ai absolument pas de souvenir. Enfant, je savais à peine ce qu’était le carême. J’ai découvert l’existence de la Semaine Sainte lorsque j’avais vingt ans !
CD : Moi, c’est la pochette de carême. Je recevais un franc par semaine comme argent de poche et je devais donner la moitié. C’était beaucoup, je trouvais. C’est
aussi le calendrier qui trônait dans la cuisine de ma maman.
5. Pour vous, quel rôle doit avoir Action de Carême dans le carême ?
CM : Elle peut stimuler les gens à la dimension de partage qu’on trouve dans la
vie chrétienne. C’est un moment de l’année où il y a une responsabilité de partage. Et si on ne sait pas comment faire, et c’est souvent le cas, l’œuvre d’entraide nous aide à le faire avec confiance.
CD : Pour moi, Action de Carême représente une chance pour les communautés
d’avoir un lien plus direct avec le monde, de voir concrètement comment on peut être solidaire, faire ce lien entre la foi et une justice concrète. C’est un organisme qui permet de rester veilleur : de ne pas s’endormir, de ne pas circonscrire sa vie
à sa paroisse, sa famille. De rester attentifs aux autres et à d’autres réalités.
Propos recueillis par Johanna Monney, Action de Carême
© Service diocésain de la communication, avril 2014
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ANNEXE 4
Charles Morerod OP
Evêque de Lausanne, Genève et Fribourg Bischof von Lausanne, Genf und Freiburg
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Homélie de la messe chrismale (Basilique Notre-Dame, Genève, 15 avril 2014)
La bénédiction des huiles, durant la Semaine Sainte, nous rappelle que c’est l’action de Dieu qui est au centre de la vie de l’Eglise. Ces huiles servent pour les sacrements, et dans les sacrements c’est d’abord Dieu qui agit. Dans les sacrements, nous venons demander et nous recevons l’aide de Dieu.
La messe chrismale est ainsi l’occasion de nous poser certaines questions : quel est le but de notre apostolat ? à quoi ou à qui voulons-nous amener ? En fait cette question se pose à tout chrétien.
Quand nous nous rappelons du don de Dieu – « si tu savais le don de Dieu ! » – nous voyons que ce n’est pas à nous, mais au Christ que nous menons. Et le Christ n’est pas une vague idée, il est vraiment présent. C’est pourquoi l’eucharistie est au centre de la vie de l’Eglise, et avec elle les sacrements.
Kann jemand von uns sagen, was wir in der zweiten Lesung gehört haben : « Ich bin der Herrscher über die Könige der Erde », « ich bin das Alpha und das Omega », « der Herrscher über die ganze Schöpfung »? Sicher kann niemand so das sagen, außer derselbe Christus. Und wir müssen zu ihm führen. Aber wie? Das kann nur möglich sein, wenn er uns hilft. Und
das tut er vor allem in den Sakramenten, vor allem in der Eucharistie. Heute ist auch eine gute Gelegenheit, den Priestern zu danken, weil es ohne Priester keine Eucharistie geben würde. Was wäre dann die Kirche?
Ce qui compte dans la vie de l’Eglise, ce en raison de quoi cela vaut la peine de s’intéresser à l’Eglise, c’est la présence du Christ. Ce n’est pas à nous-mêmes que nous menons, ni à nos idées, ni à nos stratégies. Si on perçoit que c’est le Christ que l’on rencontre dans l’Eglise, alors on verra pourquoi cela vaut la peine d’y venir. Mais nous, comment pouvons-nous mener au Christ, donner l’occasion de le rencontrer ? En faisant de gros efforts ? Certes nous sommes appelés à agir, mais ce que nous appelés à apporter aux autres nous dépasse infiniment, quelle que soit la forme de notre témoignage…
C’est surtout en célébrant les sacrements que nous voyons la disproportion entre ce que nous faisons et le don de Dieu. Quand je dis « ceci est mon corps », je ne parle pas du mien.
Et ce n’est pas en mon nom que je pardonne les péchés. Et je me demande pourquoi je me trouve à poser de tels actes... Même l’olivier pourrait se poser certaines questions, s’il s’en posait, en entendant la prière de bénédiction du saint-chrême : « C’est toi qui, au commencement as voulu que la terre produise des arbres fruitiers. Ainsi est né l’olivier, parmi toutes les plantes dont les fruits allaient procurer la bonne huile qui servirait à faire le saint-chrême. » Et que dire du blé et du raisin ?
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En fait ne nous inquiétons pas trop. D’abord ce n’est pas nous qui voulons agir au nom de Dieu, c’est Dieu qui fait ce drôle de choix d’agir à travers nous. Evidemment qu’il peut agir sans nous, et qu’il le fait. Mais il veut aussi agir à travers nous, de bien des manières. On voit que Jésus rassemble une communauté et envoie ses disciples pour prêcher, guérir, pardonner… Dieu nous montre ainsi sa confiance, son amour. Il ne veut pas que nous soyons des pantins inertes dans ses mains mais des acteurs de son action à lui. Ne regardons pas d’abord nous-mêmes, comme si Dieu ne pouvait dépasser nos propres limites. S. Augustin nous le rappelle à propos du baptême : « De qui a-t-il été dit : Voici celui qui baptise dans l’Esprit Saint ? Que Pierre baptise, c’est lui qui baptise ; que Paul baptise, c’est lui qui baptise ; que Judas baptise, c’est lui qui baptise »1. Chaque fois que nous célébrons un sacrement, c’est le Christ qui agit, et il le ferait même si le ministre était Judas…
Dans les sacrements, comme dans l’Evangile, Jésus continue à toucher ceux qui cherchent le salut. Nous bénissons aujourd’hui l’huile des infirmes. Ecoutons ce que le Catéchisme de l’Eglise Catholique2 dit à propos du sacrement des malades : « Souvent Jésus demande aux malades de croire (cf. Mc 5, 34. 36 ; 9, 23). Il se sert de signes pour guérir : salive et imposition des mains (cf. Mc 7, 32-36 ; 8, 22-25), boue et ablution (cf. Jn 9, 6 s). Les malades cherchent à le toucher (cf. Mc 1, 41 ; 3, 10 ; 6, 56) ‘car une force sortait de lui qui les guérissait tous’ (Lc 6, 19). Ainsi, dans les sacrements, le Christ continue à nous ‘toucher’ pour nous guérir ».
Parce que ce qui compte dans l’Eglise, c’est la présence du Christ, rendue possible par l’action du Saint-Esprit, rendons grâce pour l’eucharistie ! En elle, c’est le Christ qui est vraiment présent et agissant. Et pour que cela soit possible, il faut qu’il y ait des prêtres… Merci à tous les prêtres qui ont
donné leur vie pour que le Christ vienne nous toucher dans les sacrements ! Et pour que quelqu’un vienne à cette eucharistie, et à tous les sacrements, il faut qu’ils y soient invités et préparés : merci à tous ceux qui participent à cette vase préparation !
Charles MOREROD OP évêque de Lausanne, Genève et Fribourg
1 « De quo dictum est: Hic est qui baptizat in Spiritu sancto? Petrus baptizet, hic est qui baptizat; Paulus baptizet, hic est qui baptizat; Iudas baptizet, hic est qui baptizat » (Tractatus in Johannis Evangelium, VI.7, CCSL 36, p.57). 2 § 1504.
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ANNEXE 5
Un Esprit, un baptême Un important signe de l’unité pour l’œcuménisme en Suisse
Le 21 avril, de nouvelles Eglises de la Communauté de travail des Eglises
chrétiennes en Suisse (CTEC-CH) reconnaîtront mutuellement le baptême à Riva San Vitale, lors d’une célébration solennelle des vêpres dans le plus ancien édifice chrétien de Suisse.
Comme le souligne à l’occasion de la signature officielle la pasteure Rita Famos,
présidente de la CTEC : « Les Eglises signalent ainsi qu’elles sont liées en une communauté dans l’Eglise une de Dieu. C’est un témoignage fort en faveur der l’unité de
l’Eglise et un signal clair montrant au monde qu’elles veulent proclamer l’Evangile ensemble en paroles et en actes ».
Les Eglises signataires partagent une compréhension commune du baptême. Elles s’engagent à ne pas rebaptiser des personnes qui changent d’Eglise.
Le document sera signé au nom de leurs Eglises par les personnes suivantes: évêque Charles Morerod, Conférence des évêques suisses; pasteur Gottfried Wilhelm Locher,
président du Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse; évêque Harald Rein, Eglise catholique-chrétienne de Suisse; Elisabeth Benn, présidente de la Fédération
des Eglises évangéliques-luthériennes de Suisse et de la Principauté du Liechtenstein; The Ven. Canon Peter M. Potter, Archdeacon de la Church of England Archdeaconry of Switzerland, évêque Patrick Streiff, l’Eglise évangélique méthodiste en Suisse.
La CTEC-CH a choisi le baptistère de Riva San Vitale pour la cérémonie de signature:
construit au Ve siècle, c’est le plus ancien édifice chrétien de Suisse. Les différents fonts baptismaux sont le témoin des diverses traditions et pratiques baptismales qui se sont développées au fils des siècles.
Soutien mais pas de signature
L’Armée du salut, qui ne célèbre pas le baptême, a expliqué sa position dans une annexe au texte. L’Alliance des communautés baptistes (« Bund schweizer Baptistengemeinden
») ne connaît pas le baptême des enfants et expliquera également son point de vue. Elles ne signeront pas le document mais soutiennent la signature de ce texte.
Les Eglises orthodoxes en Suisse ont participé à l’élaboration de la déclaration. Elles ne peuvent pas la signer à l’heure actuelle compte tenu de leurs Eglises mères. Leur
situation d’« Eglise de la diaspora » rend plus difficile une décision commune. Cependant, les Eglise orthodoxes de Suisse reconnaissent dans leur pratique le baptême
des Eglises mentionnées. Nouvelles étapes
L’élargissement de la reconnaissance du baptême est l’un des engagements de la Charta
Oecumenica, que les Eglises membres de la CTEC-CH ont signée en 2005.
C’est dans cette optique que la CTEC-CH a mis en place en 2010 une commission chargée d’élaborer le nouveau document. « En tant que présidente de la CTEC Suisse, je me réjouis de constater que la CTEC, en préparant cette reconnaissance du baptême, a
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accompli un travail théologique étendu. Ce processus en soi a déjà beaucoup contribué à
faire progresser la compréhension mutuelle », relève la pasteure Rita Famos.
Les Eglises vont poursuivre le processus d’entente et de reconnaissance et l’approfondir. En ce sens, la signature lors du lundi de Pâques n’est pas un point final, mais marque une étape vers un renforcement de l’entente et de la communauté.
Développer ce qui a fait ses preuves
En 1973, une première reconnaissance mutuelle du baptême en Suisse avait été signée par la Conférence des évêques suisse, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse
et l’Eglise catholique-chrétienne de Suisse.
Une brochure est publiée à l’occasion de la reconnaissance du baptême: elle contient le document de l’élargissement de la reconnaissance du baptême en français, en allemand, en italien et en anglais. A cela s’ajoute un avant-propos de la présidente de la CTEC-CH,
la pasteure Rita Famos, ainsi qu’un bref texte sur le baptistère de Riva San Vitale et sur la CTEC-CH.
Christiane Faschon, secrétaire générale de la CTEC
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ANNEXE 6
Éreintés mais comblés. Voilà qui résume notre pèlerinage à Rome à l’occasion de la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII. Les heures de sommeil furent en effet peu nombreuses, mais le Seigneur a su nous combler au-delà de notre espérance et suppléer à notre fatigue. Le pèlerinage a débuté le vendredi soir, 25 avril : la messe à la cathédrale de Sion et la vénération des reliques de St Jean-Paul II et de St Jean XXIII ont tout de suite donné le ton du voyage qui allait suivre. Durant tout le voyage, la présence de notre évêque Mgr Alain de Raemy, ainsi que de plusieurs prêtres, des religieux et religieuses ont garanti un soutien spirituel primordial pour nous. L’arrêt à Orvieto samedi dans la journée a permis de resserrer les liens entre nous et d’entendre Mgr Alain de Raemy nous exhorter à « ne pas avoir peur d’ouvrir grandes les portes de nos cœurs ; toutes les portes !» Mais c’est véritablement à Rome avec les Papes François, Benoît XVI, Jean-Paul II et Jean XXIII et tous les pèlerins présents que nous avons pu faire l’expérience d’une Église universelle, belle, joyeuse et dynamique. Nous revenons ainsi remplis de Joie et fortifiés dans notre foi.
Pour les jeunes du Réseau N’Ayez Pas Peur : Sybille Bonvin Présidente
Photos : © Anne Gallot, Réseau N'Ayez Pas Peur, www.napp.ch
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ANNEXE 7
Quête diocésaine du mois en faveur de … Caritas cantonales (11 mai) Caritas s’engage depuis plus de 50 ans à promouvoir une société équitable, tolérante et solidaire. Sa mission est d’accueillir, accompagner et défendre les personnes et les familles qui vivent des difficultés sociales. Caritas propose des consultations sociales et un soutien individuel aux personnes ou familles confrontées à des difficultés financières ou personnelles. Une écoute, une orientation ou un accompagnement dans les démarches administratives ou la gestion d’un budget leur sont offerts par des professionnels et de nombreux bénévoles. Un service de consultations juridiques et social est également mis à disposition des demandeurs d’asile. Des programmes d’insertion sociale et professionnelle sont également réalisés dans le cadre d’entretien individuel pour faire le point de la situation et élaborer un projet personnel, d’échanges en groupe, de repas en commun. Il existe également des épiceries Caritas. Celles-ci sont ouvertes aux personnes en situation de pauvreté en leur offrant des produits de base 30% à 50% meilleur marché que dans les commerces ordinaires. Le produit des quêtes est réuni dans un groupe comptable de produits intitulé « collectes, dons et actions ». Il est affecté à la mission générale de Caritas. Futurs prêtres (18 mai) Cette quête sert avant tout à verser des bourses d’études. Il est de plus en plus fréquent d’avoir des séminaristes pour lesquels il s’agit d’une deuxième formation et qui, de ce fait, ne peuvent pas obtenir de bourses de leur canton. Ces bourses d’études sont destinées prioritairement mais pas exclusivement aux séminaristes. Elles soutiennent également des jeunes gens qui effectuent une année de discernement en vue de la prêtrise ainsi que des prêtres qui complètent leur formation par des études supérieures.
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ANNEXE 8
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA LIe JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS
11 MAI 2014 - IV DIMANCHE DE PÂQUES
Les vocations, témoignage de la vérité
Chers frères et sœurs ! 1. L’Évangile raconte que « Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages... Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Alors il dit à ses disciples : “La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson” » (Mt 9, 35-38). Ces paroles nous surprennent, car nous savons tous qu’il faut d’abord labourer, semer et cultiver pour pouvoir ensuite, le moment venu, moissonner une récolte abondante. Jésus affirme en revanche que « la moisson est abondante ». Mais qui a travaillé pour que le résultat soit tel ? Il n’y a qu’une seule réponse : Dieu. Évidemment, le champ dont parle Jésus est l’humanité, c’est nous. Et l’action efficace qui est à l’origine du « beaucoup de fruit » est la grâce de Dieu, la communion avec lui (cf. Jn 15, 5). La prière que Jésus sollicite de l’Église concerne donc la demande d’accroître le nombre de ceux qui sont au service de son Royaume. Saint Paul, qui a été l’un de ces “collaborateurs de Dieu”, s’est prodigué inlassablement pour la cause de l’Évangile et de l’Église. Avec la conscience de celui qui a personnellement expérimenté à quel point la volonté salvifique de Dieu est insondable, et l’initiative de la grâce est à l’origine de toute vocation, l’apôtre rappelle aux chrétiens de Corinthe : « Vous êtes le champ de Dieu » (1 Co 3, 9). C’est pourquoi naît tout d’abord dans notre cœur l’étonnement pour une moisson abondante que Dieu seul peut accorder ; ensuite la gratitude pour un amour qui nous précède toujours ; enfin, l’adoration pour l’œuvre qu’il a accomplie, qui demande notre libre adhésion pour agir avec lui et pour lui. 2. Bien des fois nous avons prié avec les paroles du Psalmiste : « Il nous a faits et nous sommes à lui, nous son peuple, son troupeau » (Ps 100, 3) ; ou encore : « C'est Jacob que le Seigneur a choisi, Israël dont il a fait son bien » (Ps 135, 4). Eh bien, nous sommes la “propriété” de Dieu non pas au sens de la possession qui rend esclaves, mais d’un lien fort qui nous unit à Dieu et entre nous, selon un pacte d’alliance qui demeure pour l’éternité « car éternel est son amour » (Ps 136). Dans le récit de la vocation du prophète Jérémie, par exemple, Dieu rappelle qu’il veille continuellement sur chacun, afin que sa Parole se réalise en nous. L’image adoptée est celle de la branche d’amandier qui fleurit avant tous les autres, annonçant la renaissance de la vie au printemps (cf. Jr 1, 11-12). Tout provient de lui et est don de lui ; le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir, mais — rassure l’apôtre — « vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 23). Voilà expliquée la modalité d’appartenance à Dieu : à travers le rapport unique et personnel avec Jésus, que le baptême nous a conféré dès le début de notre renaissance à une vie nouvelle. C’est donc le Christ qui nous interpelle sans cesse par sa Parole afin que nous mettions notre confiance en lui, en l’aimant « de tout notre cœur, de toute notre intelligence et de toute notre force » (cf. Mc 12, 33). C’est pourquoi chaque vocation, malgré la pluralité des voies, demande toujours un exode de soi-même pour centrer sa propre existence sur le Christ et sur son Évangile. Que ce soit dans la vie conjugale, que ce soit dans les formes de consécration religieuse, que ce soit dans la vie sacerdotale, il faut dépasser les manières de penser et d’agir qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. C’est un exode « qui nous conduit à un chemin d’adoration du Seigneur et de service à lui dans nos frères et sœurs » (Discours à l’Union internationale des supérieures générales, 8 mai 2013). C’est pourquoi nous sommes tous appelés à adorer le Christ dans nos cœurs (cf. 1 P 3, 15), pour nous laisser rejoindre par l’impulsion de la grâce contenue dans la semence de la Parole, qui doit croître en nous et se
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transformer en service concret de notre prochain. Nous ne devons pas avoir peur : Dieu suit avec passion et habileté l’œuvre sortie de ses mains, à chaque saison de la vie. Il ne nous abandonne jamais ! Il a à cœur la réalisation de son projet sur nous, mais il entend cependant l’obtenir avec notre assentiment et notre collaboration. 3. Aujourd’hui aussi, Jésus vit et chemine dans les réalités de la vie ordinaire pour s’approcher de tous, à commencer par les derniers, et nous guérir de nos infirmités et de nos maladies. Je m’adresse à présent à ceux qui sont bien disposés à se mettre à l’écoute de la voix du Christ qui retentit dans l’Église, pour comprendre quelle est leur vocation propre. Je vous invite à écouter et à suivre Jésus, à vous laisser transformer intérieurement par ses paroles qui « sont esprit et sont vie » (Jn 6, 63). Marie, la Mère de Jésus et la nôtre, nous répète à nous aussi : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Cela vous fera du bien de participer avec confiance à un chemin communautaire qui sache libérer en vous et autour de vous les meilleures énergies. La vocation est un fruit qui mûrit dans le champ bien cultivé de l’amour réciproque qui se fait service mutuel, dans le contexte d’une authentique vie ecclésiale. Aucune vocation ne naît toute seule ou ne vit pour elle-même. La vocation jaillit du cœur de Dieu et germe dans la bonne terre du peuple fidèle, dans l’expérience de l’amour fraternel. Jésus n’a-t-il peut-être pas dit : « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jn 13, 35) ? 4. Chers frères et sœurs, vivre cette « haute mesure de la vie chrétienne ordinaire » (cf. Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31), signifie parfois aller à contre-courant et comporte de rencontrer également des obstacles, en dehors de nous et en nous. Jésus lui-même nous avertit : la bonne semence de la Parole de Dieu est souvent volée par le Malin, bloquée par les difficultés, étouffée par des préoccupations et des séductions mondaines (cf. Mt 13, 19-22). Toutes ces difficultés pourraient nous décourager, en nous faisant nous replier sur des voies apparemment plus commodes. Mais la véritable joie des appelés consiste à croire et à faire l’expérience que le Seigneur, lui, est fidèle, et qu’avec lui nous pouvons marcher, être des disciples et des témoins de l’amour de Dieu, ouvrir notre cœur à de grands idéaux, à de grandes choses. « Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. Jouez votre vie pour de grands idéaux ! » (Homélie lors de la messe pour les confirmations, 28 avril 2013). À vous évêques, prêtres, religieux, communautés et familles chrétiennes, je demande d’orienter la pastorale des vocations dans cette direction, en accompagnant les jeunes sur des itinéraires de sainteté qui, étant personnels, « exigent une vraie pédagogie de la sainteté qui soit capable de s'adapter aux rythmes des personnes. Cette pédagogie devra intégrer aux richesses de la proposition adressée à tous les formes traditionnelles d'aide personnelle et de groupe, et les formes plus récentes apportées par les associations et par les mouvements reconnus par l'Église » (Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31). Disposons donc notre cœur à être une “bonne terre” pour écouter, accueillir et vivre la Parole et porter ainsi du fruit. Plus nous saurons nous unir à Jésus par la prière, la Sainte Écriture, l’Eucharistie, les Sacrements célébrés et vécus dans l’Église, par la fraternité vécue, plus grandira en nous la joie de collaborer avec Dieu au service du Royaume de miséricorde et de vérité, de justice et de paix. Et la récolte sera abondante, proportionnée à la grâce qu’avec docilité nous aurons su accueillir en nous. Avec ce vœu, et en vous demandant de prier pour moi, je donne de tout cœur à tous ma Bénédiction apostolique. Du Vatican, le 15 janvier 2014
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ANNEXE 9
Nuit des Eglises à Lausanne le 24 mai Des églises chrétiennes de Lausanne et sa banlieue organisent la troisième nuit des Eglises ce vendredi 24 mai prochain avec le slogan "La lumière sera fête".
Lausanne, 26 mars 2014 (Réd. cath-vd.ch) "Entrer dans une Eglise, c’est aussi découvrir toutes les couleurs avec lesquels Dieu peint son histoire parmi nous", assurent les organisateurs de la manifestation. "Notre objectif n’est pas de vendre des cartes de membres, mais de témoigner ensemble de cette lumière aux multiples reflets dont nous sommes porteurs en Jésus-Christ. Loin de tout prosélytisme, nous souhaitons donner ou redonner le goût de Dieu". Toutes les confessions chrétiennes participent à l’événement qui se déroulera à Lausanne entre 18h30 et minuit. Il s’agit d’un projet de la Communauté des Eglises Chrétiennes dans le Canton de Vaud (CECCV). Le groupe œcuménique de coordination réunit les réformés, les catholiques romains, les orthodoxes, les catholiques chrétiens, les chrétiens évangéliques, les anglicans, et l’Armée du Salut.
Méditation, spectacle et recueillement La manifestation promet des activités très variées, reflétant les diverses sensibilités de chaque confession chrétienne. A l’église réformée Saint-François, un itinéraire méditatif guidera par exemple les visiteurs dans sept stations, à l’écoute d’extraits du journal d’Etty Hillesum, à l’occasion des 100 ans de la naissance de la jeune femme juive décédée dans le camp de concentration d’Auschwitz. L’église catholique de Saint-François d’Assise, à Renens, proposera une comédie musicale sur son saint patron. Les visiteurs seront également invités à participer aux vêpres traditionnelles avec les fidèles de la paroisse de Tous les Saints roumains de l’Eglise orthodoxe roumaine de Lausanne. Renseignements : www.nuitdeseglises.ch Source : http://www.cath-vd.ch
