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ALGEMEEN RIJKSARCHIEF EN RIJKSARCHIEF IN DE PROVINCIËN ARCHIVES GÉNÉRALES DU ROYAUME ET ARCHIVES DE L’ÉTAT DANS LES PROVINCES ARCHIEFBEHEERSPLANNEN EN SELECTIELIJSTEN TABLEAUX DE GESTION ET TABLEAUX DE TRI 190 Archives de la Direction générale de la Réglementation économique du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie Dossier d’étude et de préparation du tableau de tri par Madeleine JACQUEMIN Brussel – Bruxelles 2016

Direction générale de la Réglementation économique · 2016. 6. 3. · 5 REMERCIEMENTS La préparation, la conception et la finalisation du tableau de tri des archives pour l’ensemble

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ARCHIVES GÉNÉRALES DU ROYAUME ET ARCHIVES DE L’ÉTAT DANS LES PROVINCES

ARCHIEFBEHEERSPLANNEN EN SELECTIELIJSTEN

TABLEAUX DE GESTION ET TABLEAUX DE TRI

190

Archives de la

Direction générale de la Réglementation économiquedu

SPF Économie, P.M.E., Classes moyenneset Énergie

Dossier d’étude et de préparationdu tableau de tri

par

Madeleine Jacquemin

Brussel – Bruxelles2016

5601

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ARCHIVES DE LA

DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RÉGLEMENTATION ÉCONOMIQUE DU

SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE

DOSSIER D’ÉTUDE ET DE PRÉPARATION

DU TABLEAU DE TRI

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ARCHIVES GÉNÉRALES DU ROYAUME ET ARCHIVES DE L’ÉTAT DANS LES PROVINCES

ARCHIEFBEHEERSPLANNEN EN SELECTIELIJSTEN

TABLEAUX DE GESTION ET TABLEAUX DE TRI

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Naamsvermelding - Niet Commercieel - Geen Afgeleide Werken CC BY-NC-ND

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/nl/

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification

CC BY-NC-ND http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/

Algemeen Rijksarchief – Archives générales du Royaume

Identificatienummer – Numéro d’identification : Publ. 5601

Algemeen Rijksarchief – Archives générales du Royaume Ruisbroekstraat 2 rue de Ruysbroeck

1000 Brussel – Bruxelles

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ARCHIEFBEHEERSPLANNEN EN SELECTIELIJSTEN

TABLEAUX DE GESTION ET TABLEAUX DE TRI

190

Archives de la

Direction générale de la réglementation économique du

SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie

Dossier d’étude et de préparation

du tableau de tri

par

Madeleine JACQUEMIN

Brussel – Bruxelles 2016

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REMERCIEMENTS

La préparation, la conception et la finalisation du tableau de tri des archives pour l’ensemble de la Direction générale de la Réglementation économique du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie n’aurait pu se réaliser sans l’engagement du management et de l’ensemble des collaborateurs. Et si nous tenons à saluer le Directeur général, nos plus vifs remerciements vont à Jean-Philippe Deplechin, responsable de ce dossier au sein de la DG. Nous remercions également toutes les personnes qui ont œuvré au sein des services en vue de faciliter et permettre les contacts nécessaires à la réalisation de ce travail. Nous tenons également à remercier Xavier Botterman et Wilfried Aerts qui ont rédigé le tableau de tri primitif (2008) et une actualisation de ce dernier. Pour ce qui concerne les Archives de l’État, qu’il nous soit permis de remercier Kathleen Devolder, chef du service « Surveillance archivistique, avis, et coordination de la collecte et de la sélection », ainsi que nos collègues des Archives de l’État pour la qualité de leurs conseils et leur grande disponibilité, particulièrement Filip Strubbe.

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TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. 5

TABLE DES MATIÈRES .......................................................................................................... 7

LISTE DES ABRÉVIATIONS ................................................................................................... 9

LISTE DES SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE ........................................................................ 11

SOURCES ................................................................................................................................................. 11

BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................... 11

PRÉPARATION DE L’ÉTUDE ............................................................................................... 15

A. LE CONTEXTE DE LA PUBLICATION ............................................................................................. 15

B. LES ÉTAPES DE LA RÉALISATION ................................................................................................ 15

HISTOIRE ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RÉGLEMENTATION ÉCONOMIQUE ................................................................................... 17

A. BREF HISTORIQUE ...................................................................................................................... 17 1ère période : Avant la création du Ministère des Affaires économiques ............................................ 17 2ème période : Le Ministère des Affaires économiques ....................................................................... 21 3ème période : Le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et de l’Énergie .................................... 26

B. COMPÉTENCES ET ACTIVITÉS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RÉGLEMENTATION

ÉCONOMIQUE ............................................................................................................................ 29 La Direction Concurrence .................................................................................................................. 29 La Direction Prix ................................................................................................................................ 30 Direction Consommateurs et Entreprises ........................................................................................... 30 1) Réglementation commerciale .................................................................................................... 30 2) Protection des Droits des Consommateurs ................................................................................ 31 Direction Réglementations financières et comptables ........................................................................ 32 1) Le service Assurances ............................................................................................................... 32 2) Le service Crédit et Endettement............................................................................................... 32 3) Service Droit comptable, audit, coopératives, corporate governance ........................................ 33 Direction Économie immatérielle ....................................................................................................... 33 1) Office de la Propriété intellectuelle ........................................................................................... 33 2) Droit de l’Économie électronique .............................................................................................. 34

ORGANIGRAMMES ............................................................................................................... 35

1934-1935 : MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE, DES CLASSES MOYENNES ET DU COMMERCE INTÉRIEUR (10

JANVIER 1934) ET MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (12 JUIN 1934) ........................................... 35

1935-1938 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (9 AOÛT 1935) ET MINISTÈRE DES CLASSES

MOYENNES ET DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (24 NOVEMBRE 1937) ........................................................ 36

1938-1939 : MINISTÈRE DES CLASSES MOYENNES ET DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (27 JANVIER 1938), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES, DES CLASSES MOYENNES ET DE L’AGRICULTURE (15 MAI

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1938), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (21 JANVIER 1939) ET MINISTÈRE DES AFFAIRES

ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (22 FÉVRIER 1939) .............................................................. 37

1939-1940 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (11 DÉCEMBRE 1939), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES, DES CLASSES MOYENNES ET DU RAVITAILLEMENT (5 JANVIER

1940), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (12 AOÛT 1940) .............. 38

1940-1944 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ........................................................................... 39

1944-1946 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ........................................................................... 40

1946-1953 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (29 JUILLET 1946), PUIS MINISTÈRE DES AFFAIRES

ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (20 MARS 1947) .................................................................. 41

1953-1961 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (9 NOVEMBRE 1953), PUIS MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (15 JUIN 1954) ................................................................ 43

1961-1969 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DE L’ÉNERGIE ............................................... 45

1969-1982 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ........................................................................... 47

1982-1989 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ........................................................................... 49

1989-1992 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ........................................................................... 50

1994 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES .................................................................................... 51

1996 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES .................................................................................... 52

2003 : SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES, ÉNERGIE .............................................................. 53

2008 : SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE .......................................................... 54

2013 : SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE .......................................................... 55

LES ARCHIVES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RÉGLEMENTATION ÉCONOMIQUE ET LEUR TRI ............................................................................................... 57

PRINCIPES ET CONCEPTS FONDAMENTAUX .............................................................................................. 57

PRODUCTION ET GESTION DES ARCHIVES ................................................................................................ 58

PRINCIPE DE SÉLECTION .......................................................................................................................... 58

DESCRIPTION DE QUELQUES SÉRIES D’ARCHIVES .................................................................................... 58 1. Dossiers relatifs aux demandes de prix (A3.002) ...................................................................... 58 2. Dossiers relatifs au Conseil de la Consommation, à la Commission d’Arbitrage, à la

Commission des Clauses abusives et à la Commission pour l’Etiquetage et la Publicité écologiques (B.005, B.007, B.008, B.015) ............................................................................... 59

3. Dossiers relatifs à la fixation des tarifs d’assurance (C1.004) ................................................... 61 4. Dossiers relatifs au Fonds de Traitement du Surendettement (C2.035-C2.039)........................ 61 5. Dépôt de marques, dessins et modèles (D2.016-D2.021) .......................................................... 62 6. Certificats d’obtentions végétales (D2.029) .............................................................................. 62 7. Brevets belges publiés (D2.030) et recueils des brevets belges (D2.031) ................................. 63 8. Brochures et guides relatifs au droit de l’économie électronique (D3.006) .............................. 64

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LISTE DES ABRÉVIATIONS

AE Archives de l’État AGR Archives générales du Royaume AL Arrêté-loi AM Arrêté ministériel AR Arrêté royal BCE Banque Carrefour des Entreprises CE Commission européenne DG Direction générale E1 Autorité belge de la Concurrence E2 Direction générale de l’Énergie E3 Direction générale de la Réglementation économique E4 Direction générale des Analyses économiques et de l’Économie

internationale E5 Direction générale de la Politique des P.M.E. E6 Direction générale de la Qualité et Sécurité E7 Direction générale de l’Inspection économique E8 Direction générale Statistique/Statistics Belgium E9 Direction générale des Télécommunications et de la Société de

l’Information MB Moniteur belge n° numéro(s) OCDE Organisation de Coopération et de Développement économique OI Organismes interprofessionnels P&O Personnel et Organisation P.M.E. Petites et moyennes Entreprises SPF Service public fédéral SPF B&CG SPF Budget et Contrôle de Gestion SPF P&O SPF Personnel et Organisation S1 Service d’encadrement Personnel et Organisation t tome(s) UE Union européenne UEBL Union Économique Belgo-Luxembourgeoise

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LISTE DES SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

SOURCES

ANOUL Auguste, Brevets d’invention. Commentaire de la loi du 24 mai 1854, suivie d’un résumé des principales législations étrangères, Bruxelles, 1854. Aperçu, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2001-2014. [Brochure rouge], Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2013. Carrefour de l’économie, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2001-. Convention du 20 mars 1883 pour la protection de la propriété industrielle. Mesures d’exécution. Dispositions légales concernant les brevets d’invention, les marques de fabrique et de commerce, les dessins et modèles industriels, Bruxelles, 1884. Direction générale « Politique des P.M.E. » (E5). Tableau de gestion des archives, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2004. [non publié] Écospace, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2014. [dépliant interne] Guide des ministères. Revue de l’administration belge, Bruxelles, 1954-2002. Guide des ministères. Répertoire des services publics fédéraux, communautaires et régionaux de Belgique, Bruxelles, 2003-2008. Le SPF et la transparence du marché, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2014. Moniteur belge, 1830-2014. Rapports annuels, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2003-2014. Recueil spécial des brevets d’invention, Bruxelles, 1890-1974. Site web du SPF Économie : www.economie.fgov.be.

BIBLIOGRAPHIE

AERTS Erik, Les archives de l’Office Central des Contingents et Licences. Dépôt 2001, AGR, Bruxelles, 2002.

ANDERSEN A., La réglementation des prix en droit belge, Bruxelles, 1977. ANDRÉ Louis, Traité des brevets d’invention et de la contrefaçon industrielle. Commentaire comparé de la législation belge de la législation française et de la convention internationale de 1883, Bruxelles-Paris, 1899.

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ANNAERT Philippe, « La situation des archives du Ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture », dans Archives et Bibliothèques de Belgique, 1996, p. 105-123. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Le Ministère des Affaires économiques (1934-1992). I. Étude de l’organisation et répertoire des commissions et parastataux, Bruxelles, AGR, 1994. BIKARD G., La réglementation des prix. Son analyse en Belgique et ses implications sur le plan du droit européen, Université libre de Bruxelles, 1981. [mémoire de licence] BOTTERMAN Xavier, La gestion des archives du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, Bruxelles, 2005. [mémoire de stage] BOTTERMAN Xavier et LEFÈVRE Jean-Noël, Archives du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie. Direction générale « Potentiel économique » (E4). Tableau de tri, Bruxelles, 2008. [non publié] BOTTERMAN Xavier, NIEUS Jean-François, TALLIER Pierre-Alain, Inventaire des archives de la Commission économique interministérielle (1934-1940 et 1947-1991) et du Comité des priorités (1944-1947), Bruxelles, AGR, 2004. BOURGEOIS Pascale e.a., Het ministerie van Landbouw (1884-1990). Deel I. Organisatiestructuur van de centrale administratie en adviesorganen, Bruxelles, AGR, 1993. BOURGEOIS Pascale, Le Ministère du Combustible et de l’Énergie (1947-1948), le Ministère du Rééquipement national (1946-1947), le Ministère de la Coordination économique et du Rééquipement national (1947-1948), le Ministère de la Coordination économique (1948-1949) Organisation et compétences, Bruxelles, AGR, 1992. BOURGEOIS Pascale, Le Ministère du Ravitaillement (1944-1948). Organisation et compétences, Bruxelles, AGR, 1993. BUYST Erik, « De FOD Economie, KMO, Middenstand en Energie (het voormalige Ministerie van Economische zaken en zijn voorgangers », dans VAN DEN EECKHOUT Patricia et VANTHEMSCHE Guy (éd.), Bronnen voor de studie van het hedendaagse België, 19e-20e eeuw, Bruxelles, 2009, p. 451-455. Ce qu’il faut savoir de… Le Ministère des Classes moyennes, Bruxelles, 1978. Conseil de la Consommation. Commission des Clauses abusives. Rapport d’activité. 2012, Bruxelles, SPF Économie, 2013. COUTURE Carole, Les fonctions de l’archivistique contemporaine, Québec, 1999. DE BOCK-DOEHAERD R., Inventaire du Ministère des Affaires économiques. Contrôle des assurances et prêts hypothécaires, Bruxelles, AGR, [ca. 1957]. DE GRAUWE P., « De Belgische prijzenreglementering en de inflatie. 1950-1981 », dans Maandtijdschrift voor Economie, 1983, p. 292-298. DEPOORTERE Rolande, La surveillance archivistique ou comment concilier inspection diplomatie et persuasion. Syllabus du cours sur la surveillance donné les 4, 10, 17 et 24 septembre 2007, Bruxelles, AGR, 2007.

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DORBAN Michel, « Circulation et diffusion du savoir et de l’information techniques aux XIXe-XXe siècles. État de la question », dans Innovation, savoir-faire, performance. Vers une histoire économique de la Wallonie, Charleroi, 2005, p. 97-131. DOUNY J., La loi du 1er avril 1879 sur les marques de fabriques et de commerce, Verviers, 1879. ECK Jean-François et TILLY Pierre, Innovations et transferts de technologie en Europe du Nord-Ouest aux XIXe et XXe siècles, Bruxelles, 2011. GUINAND Michel, Le premier Ministère des Affaires économiques (1917-1926) et les Ministères de l’Intendance (1917-1918) et de la Reconstruction nationale (1918). Première partie : étude de l’organisation de l’administration centrale et répertoire des commissions et parastataux qui en dépendent, Bruxelles, AGR, 1992. GUINAND Michel, Le premier Ministère des Affaires économiques (1917-1926) et les Ministères de l’Intendance (1917-1918) et de la Reconstruction nationale (1918). Deuxième partie : étude des compétences, Bruxelles, AGR, 1993. JACQUEMIN Madeleine, Archives du Bureau d’Intervention et de Restitution belge. Tableau de tri (2014), Bruxelles, AGR, 2014. La commission d’arbitrage relative à l’information précontractuelle dans le cadre d’accords de partenariat commercial. Rapport annuel 2013, Bruxelles, SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, 2014. MADDENS N. et PERSOONS E., « Het archief van het Commissariaat voor Prijzen en Lonen (1940-1944) », dans Archives et Bibliothèque de Belgique, 1970, t. XLI, p. 248-257. MARÉCHAL Griet, « Het ministerie van Binnenlandse zaken. Bevoegdheden: 1831-1940 », dans Album Carlos Wyffels, Bruxelles, 1987, p. 312-323. ORIS M., « Inventivité technique et naissance d’industries innovantes en Belgique, 1860-1910 », dans Proceedings of the XXth International Congress of History of Science. Liège. 20-26 July 1997, tome VI : Science, technology an industry, Turnhout, 2000, p. 136-162. PLASSERAUD Y., SAVIGNON F., Paris 1883. Genèse du droit unioniste des brevets, Paris, 1983. Protection des dessins ou des modèles dans le Benelux. Information pour les entrepreneurs, Bruxelles, OBPI, s.d. Recueil général de la législation des traités concernant la propriété industrielle : brevets d’invention, dessins et modèles de fabrique, marque de fabriques et de commerce, nom commercial, fausses indications de provenance, concurrence déloyale, usurpation de récompenses industrielles, Berne, 1896-1901, 4 vol. SERVAIS Paul, « Les brevets d’invention en Belgique de 1854 à 1914 », dans LIème Congrès de la Fédération des Cercles d’archéologie et d’histoire de Belgique et 4ème Congrès de l’Association des Cercles francophones d’histoire et d’archéologie de Belgique. Liège. 1992. Actes, Liège, 1994, tome 2, p. 367-368. STRUBBE Filip et DE MEERSMAN Eduard, Inventaris van het archief van de Prijzendienst. Minuten van de uitgaande brieven van de Prijzendienst. 1949-1992, Bruxelles, AGR, 2012.

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TALLIER Pierre-Alain, État de l’ouverture à la recherche. IX. Département I. Ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture, Bruxelles, AGR, 2000. TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail et de la Prévoyance sociale (1895-1990). I. Étude structurelle de l’administration centrale et répertoire des organes y rattachés, Bruxelles, AGR, 1993. TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail et de la Prévoyance sociale (1895-1990). III. Aperçu des compétences, Bruxelles, AGR, 1994. TERRIZZI Rosa, Le Ministère de l’Intérieur (1830-1994). I. Étude de l’administration centrale et répertoires des commissions et services publics, Bruxelles, AGR, 1995. WELLENS Robert, « Les archives du Ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture. Historique – Organigramme – Inspection des archives », dans Surveillance d’archives. Actes de la journée d’étude tenue à Bruxelles le 15 septembre 1997, Bruxelles, AGR, 1998, p. 39-49. ZEEGERS J., Ces prix qui nous gouvernent, Bruxelles, 1987.

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PRÉPARATION DE L’ÉTUDE

A. LE CONTEXTE DE LA PUBLICATION

« Travailler autrement »… La réalisation de tableaux de tri des archives de plusieurs directions générales du SPF Économie, dont la DG de la Réglementation économique, est une des étapes mises en place par le SPF Économie avec le projet Écochange1. Un des piliers de ce projet est Écospace. Concrètement, cela signifie qu’il a été décidé que certaines directions générales et/ou services déménagent, soit au même étage, soit dans le même bâtiment, soit même dans un autre bâtiment2, entre les mois de mai et septembre 2014. L’espace disponible dans les bâtiments (deux bâtiments à la place de trois) étant plus restreint, le SPF s’est penché sur la question de ses archives, puisque les services ne pourront plus conserver autant d’archives à l’avenir… Pour ce faire, et afin de respecter la législation en la matière, plusieurs directions générales ont décidé de faire appel aux Archives générales du Royaume, afin de disposer d’un tableau de tri de leurs archives, et ainsi pouvoir éliminer en toute légalité les documents ayant perdus leur délais d’utilité administrative et transférer aux Archives générales du Royaume les archives devant être conservées pour leur valeur historique, scientifique ou sociétal. C’est ainsi que la DG de la Réglementation économique a fait appel à la section « Surveillance » des AGR…

B. LES ÉTAPES DE LA RÉALISATION

Après une réunion commune avec l’ensemble des services de la DG Réglementation économique et l’auteure de cet ouvrage le 27 mars 2014 présentant les dispositions légales et les étapes de la réalisation du tableau de tri, des visites d’inspection systématiques ont été réalisées auprès de chaque service les 3 et 10 avril et les 8, 9, 20 mai 2014, afin d’évaluer les documents à archiver. Pendant la même période, le tableau de tri a été rédigé. Des demandes de vérification ont été introduites dans le courant des mois d’avril et mai 2014 à toutes les personnes de contact auprès de chaque service. Une réunion finale s’est tenue avec les responsables du projet le 3 juin 2014.

1 Écospace, Bruxelles, SPF Économie, 2014, p. 3. 2 Autorité belge de la Concurrence (North Gate City Atrium) ; DG Réglementation économique (North Gate City Atrium) ; DG de la Politique des P.M.E. (WTC III North Gate) ; DG Statistique-Statistics Belgium (WTC III North Gate). cf. Site internet du SPF Économie : www.economie.fgov.be.

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HISTOIRE ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RÉGLEMENTATION ÉCONOMIQUE

A. BREF HISTORIQUE

La Direction générale de la Réglementation économique est une des huit Directions générales du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie. Son organisation actuelle date de 20023, dans le cadre de la réforme dite « Copernic ». Mais les compétences traitées par cette direction générale ont plusieurs origines. On peut distinguer trois « périodes ». Certaines d’entre elles sont introduites bien antérieurement à la création du Ministère des Affaires économiques, en 1934. En effet, celles relatives à la propriété industrielle sont très anciennes : dessins et modèles industriels (1806), brevets d’invention (1817), marques de fabrique et de commerce (1879). Celles relatives au contrôle des organismes d’assurance datent de 1913. D’autres ministères, selon les remaniements de l’administration (Intérieur ; Agriculture, Industrie et Travaux publics ; Industrie et Travail ; Affaires économiques I ; Travail et Prévoyance sociale), se chargent donc, de ces compétences jusque, respectivement, 1934 et 1951. Une deuxième « période » est caractérisée par la dévolution directement au Ministère des Affaires économiques, de certaines compétences, telles que la fixation de prix maxima dans certaines matières, l’agrément et la surveillance des prêteurs et intermédiaires de crédit, ou encore la protection des droits des consommateurs. En général, on peut dire que celles-ci ont été attribuées à l’Administration (ou Direction générale) du Commerce, après la Seconde Guerre mondiale. Enfin, avec la réforme de l’administration, en 2002, le nouveau SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie, est chargé de compétences qui étaient dévolues auparavant aux anciens Ministères de la Justice et des Classes moyennes et de l’Agriculture. En 2014, la Direction générale de la Régulation et de l’Organisation du marché change de dénomination et devient la Direction générale de la Réglementation économique.

1ère période : Avant la création du Ministère des Affaires économiques

La propriété industrielle

La législation sur le sujet a beaucoup évolué au cours du temps4. Celle en matière de dessins de fabrique réside uniquement dans les articles 14 à 19 de la loi du 18 mars 1806, portant établissement d’un conseil de prud’hommes à Lyon. Le Conseil de prud’hommes est chargé des mesures conservatrices de la propriété des dessins5. L’arrêté 3 AR du 25 février 2002 et AR du 20 novembre 2003. 4 On ne trouve dans l’ancien droit belge que deux Ordonnances des princes-évêques de Liège rendues en 1701 et 1711 en matière de propriété industrielle. La domination française y introduit la loi du 22 germinal an XI et le décret du 5 septembre 1810. L’union avec les Pays-Bas dote la Belgique des arrêtés royaux des 25 décembre 1818 et 1er juin 1820. Recueil général de la législation des traités concernant la propriété industrielle : brevets d’invention, dessins et modèles de fabrique, marque de fabriques et de commerce, nom commercial, fausses indications de provenance, concurrence déloyale, usurpation de récompenses industrielles, tome 1er, Berne, 1896, p. 103. 5 Convention du 20 mars 1883 pour la protection de la propriété industrielle. Mesures d’exécution. Dispositions légales concernant les brevets d’invention, les marques de fabrique et de commerce, les dessins et modèles industriels, Bruxelles, 1884, p. 51-52. Pasinomie, 1ère série, 13, 18 mai 1804-30 juin 1806.

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royal du 10 décembre 1884 la modifie quelque peu en indiquant les formalités à remplir pour le dépôt des dessins et modèles industriels6. Les brevets existaient déjà sous l’Ancien Régime. Leur histoire commence traditionnellement à Venise, en 1474. Les premiers brevets anglais et néerlandais datent de la fin du XVIe siècle. Le brevet est d’abord une protection de l’invention pour le découvreur et par conséquent pour le pays auquel il appartient. Pour la Belgique, outre les lois des 7 janvier et 25 mai 1791 (régime français) et du 25 janvier 1817 (régime hollandais)7, les premiers textes normatifs fondamentaux sont la loi du 24 mai 1854 et l’arrêté royal d’exécution signé le même jour. Sa préparation s’étale sur plus de quatre ans8. Une demande de brevets est, à l’époque, déposée au greffe de l’un des gouvernements provinciaux du royaume ou au bureau de l’un des commissariats d’arrondissement situés hors du chef-lieu de la province. Toutes les pièces relatives aux demandes de brevet sont ensuite transmises, dans les cinq jours, au département de l’Intérieur9 où elles sont enregistrées, dans l’ordre de date de leur entrée, sur un registre spécial. Un arrêté du ministre de l’Intérieur, constatant l’accomplissement des formalités prescrites, est délivré au demandeur et constitue son brevet. Cet arrêté est inséré par extrait au Moniteur belge10. Les descriptions des brevets sont ensuite publiées textuellement ou en substance, à la diligence de l’administration, dans un recueil spécial, trois mois après l’octroi du brevet. Après le même terme de trois mois, le public est admis à prendre connaissance des descriptions, et des copies peuvent être obtenues11. Les marques de fabrique et de commerce sont régit par la loi du 1er avril 1879 et l’arrêté royal du 7 juillet 187912. Les marques de fabrique et de commerce doivent être déposées au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel est situé son établissement. Une expédition est transmise à l’administration centrale qui publie dans un recueil spécial, l’annonce du dépôt, la description et le dessin. Le 20 mars 1883, la Belgique signe, avec d’autres pays13, la Convention d’Union de Paris14 pour la protection de la propriété industrielle, formalise la Convention15 par une loi16 et crée une administration, au sein du nouveau17 Ministère de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux publics, Administration de l’Agriculture et de l’Industrie, sous la dénomination :

6 Recueil général, p. 103, p. 121-125. 7 Loi du 25 janvier 1817. ANOUL Auguste, Brevets d’invention. Commentaire de la loi du 24 mai 1854, suivie d’un résumé des principales législations étrangères, Bruxelles, 1854, p. 5. DORBAN Michel, « Circulation et diffusion du savoir et de l’information techniques aux XIXe-XXe siècles. État de la question », dans Innovation, savoir-faire, performance. Vers une histoire économique de la Wallonie, Charleroi, 2005, p. 118-119. 8 ANOUL Auguste, Op. cit., p. 88-102. La loi du 24 mai 1854 est modifiée à plusieurs reprises, entre autres, par les lois des 27 mars 1857, 24 octobre 1919, 3 août 1924 et 30 décembre 1925 ; les arrêtés royaux du 30 juin 1933 et du 17 novembre 1939 (n° 85) et les lois du 1er juin 1964, du 10 octobre 1967, du 26 juin 1978 et du 28 mars 1984. DORBAN Michel, Op. cit., p. 119-120. 9 MARÉCHAL Griet, « Het Ministerie van Binnenlandse zaken. Bevoegdheden: 1831-1940 », dans Album Carlos Wyffels, Bruxelles, 1987, p. 312-323. TERRIZZI Rosa, Le Ministère de l’Intérieur (1830-1994). I. Étude de l’administration centrale et répertoires des commissions et services publics, Bruxelles, AGR, 1995, p. 50, 53, 57, 61, 66, 69, 73-74, 80. VAN DEN EECKHOUT Patricia, MARÉCHAL Griet et SOYEZ Sébastien, « De FOD Binnenlandse zaken, met inbegrip van de Federale politie en haar voorgangers », dans VAN DEN EECKHOUT Patricia et VANTHEMSCHE Guy (éd.), Bronnen voor de studie van het hedendaagse België, 19e-20e eeuw, Bruxelles, 2009, p. 351-369. 10 Avec la loi de 1817, les brevets étaient accordés par arrêté royal. ANOUL Auguste, Op. cit., p. 65. 11 AR d’exécution, articles 1, 10, 13, 16, 17. 12 Convention…, p. 35-49. Recueil général…, p. 126-134. DOUNY J., La loi du 1er avril 1879 sur les marques de fabriques et de commerce, Verviers, 1879. 13 Belgique, Brésil, Espagne, France, Guatemala, Italie, Pays-Bas, Portugal, Salvador, Serbie, Suisse. 14 Sur la Convention d’Union de Paris, voir PLASSERAUD Y., SAVIGNON F., Paris 1883. Genèse du droit unioniste des brevets, Paris, 1983. 15 Convention…, p. 4-9. 16 Loi du 5 juillet 1884. Convention…, p. 3-4. 17 AR du 16 juin 1884 (MB des 16-17 juin 1884).

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« Propriété industrielle (brevets d’invention, marques de fabriques et de commerce, dessins et modèle industriels) »18. En effet, si le Ministère de l’Intérieur était le principal détenteur des compétences à caractères économiques pendant une grande partie du XIXème siècle, ses fonctions industrielles sont toutefois reprises lors de la création en 188419 du Ministère de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux publics. L’arrêté royal du 21 octobre 188420 indique que le bureau des octrois, marques de fabrique et de commerce, dessins et prototypes sera désigné comme un service spécial pour la propriété industrielle en vertu de la Convention pour la protection de la propriété industrielle signée le 20 mars 1883 entre la Belgique et un certain nombre de pays étrangers21. Les étrangers qui veulent revendiquer en Belgique la propriété d’un dessin industriel, en vertu d’une convention internationale, doivent, s’ils n’ont pas d’établissement dans le pays, en effectuer le dépôt aux archives du conseil de prud’hommes de Bruxelles, dans les conditions déterminées par la loi du 18 mars 180622. Le 25 mai 189523, les compétences concernant l’Industrie sont dévolues au nouveau Ministère de l’Industrie et du Travail. La 2ème division de la Direction de l’Industrie reçoit les compétences relatives à la « Propriété. Législation industrielle. Brevet d’invention. Dessins et modèles industriels ». En 1914, l’Administration de l’Industrie est composée de deux services supplémentaires, appelés Bureau des brevets d’invention et Bureau des marques de fabrique. À partir de 1917, deux Ministères de l’Industrie et du Travail sont créés : l’un pour la région flamande et l’autre pour la région wallonne siégeant respectivement à Bruxelles et à Namur. Des exceptions à cette « régionalisation » sont prévues : il s’agit de l’administration du service des Brevets, des marques de fabrique et de commerce et le service géologique qui resteront en commun sous la direction du ministère établi à Bruxelles. En 191924, est créée la Commission de la propriété industrielle25. Elle est chargée « d’étudier et de proposer les mesures législatives à prendre en vue de régulariser la situation issue des circonstances de guerre, relativement à la propriété industrielle et de compléter la législation sur la matière pour répondre aux nécessités nouvelles ». Elle est transférée au Ministère de l’Industrie, des Classes moyennes et du Commerce intérieur en 193426. La loi du 11 octobre 191927 règle certaines questions en matière de propriété industrielle. L’Administration de l’Industrie est transférée au Ministère des Affaires économiques28 par l’arrêté royal du 2 juin 1920. Elle revient auprès du Ministère de l’Industrie et du Travail par l’arrêté royal du 31 décembre 1921, entrant en vigueur le 1er janvier 192229. 18 BOURGEOIS Pascale e.a., Het ministerie van Landbouw (1884-1990). Deel I. Organisatiestructuur van de centrale administratie en adviesorganen, Bruxelles, AGR, 1993, p. 50. 19 Le transfert a lieu par l’AR du 16 juin 1884 (MB des 16-17 juin 1884). TERRIZZI Rosa, Le Ministère de l’Intérieur (1830-1994). I. Étude de l’administration centrale et répertoires des commissions et services publics, Bruxelles, 1995, p. 80, note 115. 20 MB du 22 octobre 1884. 21 BOURGEOIS Pascale e.a., Op. cit., p. 50, note 71. 22 MB du 17 juillet 1884, n° 199. Convention…, p. 13-14. 23 MB du 26 mai 1895. BOURGEOIS Pascale, Op. cit., p. 60, note 88. TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail et de la Prévoyance sociale (1895-1990). I. Étude structurelle de l’administration centrale et répertoire des organes y rattachés, Bruxelles, 1993, p. 52, 55, 57, 61, 77, 80, 83, 86, 89, 96, 103, 107, 111. TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail et de la Prévoyance sociale (1895-1990). III. Aperçu des compétences, Bruxelles, AGR, 1994, p. 139-141. 24 AM du 11 février 1919. 25 Elle est remplacée par le Conseil supérieur de la propriété industrielle le 31 janvier 1949. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Le Ministère des Affaires économiques (1934-1992). I. Étude de l’organisation et répertoire des commissions et parastataux, Bruxelles, AGR, 1994, p. 155 et 183. 26 TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail. I, p. 303-304. 27 MB du 6 novembre 1919. 28 GUINAND Michel, Le premier Ministère des Affaires économiques (1917-1926) et les Ministères de l’Intendance (1917-1918) et de la Reconstruction nationale (1918). Première partie : étude de

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À partir de 193430, les compétences liées à la propriété intellectuelle reviennent au Ministère des Affaires économiques. En effet, le Ministère de l’Industrie, des Classes moyennes et du Commerce intérieur (créé le 10 janvier 1934) prend, en juin 1934, la dénomination de Ministère des Affaires économiques. D’abord, elles font partie de la Direction générale de l’Industrie (voir l’organigramme p. 33) ; à partir de 1936, de l’Administration du Commerce intérieur/Direction générale du Commerce (voir les organigrammes p. 34-ss). Au niveau législatif, tout au long du XXème siècle, de nouvelles lois vont régir les brevets d’invention, entre autres, celles du 30 décembre 192531, 1er octobre 1964, 10 octobre 1967, 30 juin 1969, 26 juin 1978, 28 mars 198432, 9 mars 1995, 4 avril 1997, 12 juin 2001, 28 avril 2005, 27 décembre 2005, 6 mars 2007, 9 mai 2007, 10 mai 2007, 22 décembre 2008, 10 janvier 2011, 17 mars 2013 et 19 avril 201433.

Les assurances

Face au développement des compagnies privées d’assurances l’intervention des autorités s’impose afin de protéger le public, et surtout les petits épargnants, contre les éventuels abus de ces entreprises. Pendant quelques années, de 1913 à 1951, le Ministère du Travail et de la Prévoyance social34 se voit chargé de l’agréation des établissements d’assurances, qu’il s’agisse d’assurances sur la vie ou d’assurances de la responsabilité civile des détenteurs de véhicule. Il doit également approuver les statuts, les tarifs, les conditions de police de ces entreprises. Le département vérifie la conformité de l’activité et la comptabilité de ces mêmes établissements. Les services compétents sont :

- Office de l’assurance et de la prévoyance sociales (1913-1924) ; - Direction générale de l’Assurance et de la Prévoyance sociales (1924-1932) ; - Ministère de la Prévoyance sociale et de l’Hygiène : Direction générale de

l’Assurance et de la Prévoyance sociales, Première section, Contrôle des entreprises d’assurances sur la vie (1932-1934) ;

- Direction générale de l’Assurance et de la Prévoyance sociales, Première section (1934-1940) ;

- Direction générale de la Sécurité sociale, Cinquième direction : Contrôle des assurances privées (1945-1946) ;

- Administration de la Protection sociale du travail, Inspection des Assurances (1946-1951).

Depuis 195135, cette compétence est reprise par le Ministère des Affaires économiques. Un service d’Inspection des assurances est alors créé à l’Administration du Commerce. Jusqu’en 1965-1966, l’organisation de ce service est la suivante :

- Actuariat et service d’inspection des actuariats ; - Service d’inspection des assurances ; - Section juridique ;

l’organisation de l’administration centrale et répertoire des commissions et parastataux qui en dépendent, Bruxelles, 1992, p. 54. 29 MB du 20 janvier 1922. 30 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 29-133. 31 MB des 2-3 janvier 1926. 32 MB du 9 mars 1985. La loi est entrée en vigueur le 1er janvier 1987, à l’exception des articles 1er, 59, 64, 65, 66.1, 69, 70 et 76.4 entrés en vigueur le 19 mars 1985. 33 MB du 12 juin 2014. 34 TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail. III, p. 54-56. 35 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 82, 91, 104, 117, 127, 133.

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- Section financière ; - Section capitalisation et prêts hypothécaires ; - Section responsabilité civile automobile ; - Section vie.

Une nouvelle organisation est introduite en 196736. Après 1971, ce service n’apparaît plus au cadre de l’Administration du Commerce. En effet, en vertu de la loi du 9 juillet 1975, instituant un Office de Contrôle des Assurances, les fonctionnaires du service des assurances sont détachés temporairement à ce nouvel organisme public dont le personnel n’est pas encore nommé. Cette situation prend fin en 1976. Le service est divisé en quatre sections37 :

- Section Juridique ; - Section Administrative ; - Sections Techniques A (section Vie, section Capitalisation et Prêts hypothécaires) ; - Sections Techniques B (section Financière et comptable, section Responsabilité

civile, section Tarifs). Par l’AM du 8 février 1984, l’organisation de l’Administration du Commerce est modifiée. Le service des Assurances est l’un des six services, à l’intérieur de l’Administration du Commerce, de l’Inspection générale de la métrologie, des problèmes et de la consommation38. Ensuite, peu de changements n’interviendront dans la structure du service39.

2ème période : Le Ministère des Affaires économiques

1934-1945

Le Ministère de l’Industrie, des Classes moyennes et du Commerce intérieur est créé par l’AR du 10 janvier 1934. Il change de nom quelques mois plus tard, par l’arrêté royal du 12 juin 1934, et devient le Ministère des Affaires économiques40. Le nouveau Ministère des Affaires économiques est constitué par un regroupement d’attributions provenant de divers ministères, à savoir :

- L’Office des Classes moyennes, détaché du Ministère de l’Agriculture et des Classes moyennes,

- Les attributions relatives au commerce intérieur, détachées du Ministère des Affaires étrangères,

- Les Directions de l’Industrie, des Mines et de l’Enseignement professionnel industriel et ménager, détachées du Ministère de l’Industrie et du Travail, dont celles relatives à la propriété industrielle.

Une réorganisation administrative est effectuée, par l’AR du 7 mars 193841, soit quatre ans après la création du Ministère des Affaires économiques. Un service d’Étude et un service de Contrôle commun à tous les services du ministère est institué dans un souci de rationalisation administrative. La même année, l’Institut économique et social des Classes moyennes est chargé d’étudier les problèmes particuliers de cette couche de la population qui affirme petit à petit son originalité42.

36 Organisation du ministère, 1967, p. 21; 1969, p. 28. 37 Guide… 1973, p. 203. 38 Guide… 1986, p. 231-232. 39 Aperçu 2011. Les SPF Économie et le consommateur, Bruxelles, SPF Économie, 2012, p. 35-37. 40 MB du 13 juin 1934. Ibidem. 41 MB du 10 mars 1938. Ibidem. 42 OLIVIER Louis, Op. cit., p. 9.

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Le Ministère des Affaires économiques change très souvent de dénomination entre 1934 et 1940. Si les Classes moyennes43 lui sont jointes la plupart du temps, l’Agriculture, en 1938, puis le Ravitaillement en 1940 ne font qu’un court passage aux côtés des Affaires économiques44. Au niveau de l’organisation interne des directions, mentionnons encore, outre l’intégration des attributions de l’industrie au sein de l’Administration du Commerce intérieur dès 1936, l’apparition de l’Office central des Contingents et Licences en 1938. L’effort d’organisation rationnelle du ministère est interrompu de fait par la Seconde Guerre mondiale. Entretemps, le Ministère des Affaires économiques, qui bien que cela n’apparaisse pas dans sa dénomination, comprend toujours la Direction générale des Classes moyennes, reçoit l’Office central des Statistiques, futur Institut national de Statistiques, en 1940, et voit la formation d’une Direction autonome des Études et de la Documentation.

1945-1968

Á la libération, le gouvernement belge revenu d’exil décide d’abroger les décisions prises par les secrétaires généraux pendant l’occupation. L’arrêté royal organique du 29 juillet 194645, fixe ensuite le cadre général du département qui porte le nom de Ministère des Affaires économiques. La principale innovation est le regroupement de nombreux services au sein d’une Direction générale de l’Industrie et du Commerce. De plus, on assiste au démembrement du Secrétariat général, qui subsiste uniquement dans un rôle de coordination général et qui constitue un véritable cabinet du secrétaire général. De nouvelles administrations apparaissent également à cette occasion. D’une part, le service d’Études, dont la mise en place a été fort laborieuse, devient entièrement opérationnel. Il apparaît d’emblée comme un organe essentiel dans l’élaboration de la politique économique. La loi du 22 janvier 194546 autorise le ministre des Affaires économiques de fixer les prix maxima dans certaines matières47 : médicaments à usage humain, implants remboursables, établissement d’accueil pour personnes âgées, télédistribution, distribution d’eau potable, transport par taxis, ... Pour ce faire, il doit consulter préalablement la Commission pour la Régularisation des Prix48. Les entreprises n’appartenant pas à la liste limitative des secteurs

43 Par l’AR du 21 janvier 1939, les Classes moyennes sont jointes à l’Agriculture pour former le Ministère de l’Agriculture et des Classes moyennes. Mais elles sont détachées du ministère le 22 février suivant pour être rattachées au Ministère des Affaires économiques et des Classes moyennes. BOURGEOIS Pascale e.a., Op. cit., p. 97, notes 157-158. 44 En vertu de l’AR du 24 novembre 1937 (MB du 26 novembre 1937), le Ministère des Affaires économiques prend la nouvelle dénomination de Ministère des Classes moyennes et des Affaires économiques. Le 15 mai 1938 (MB du 16 mai 1938), il devient le Ministère des Affaires économiques, des Classes moyennes et de l’Agriculture. Le 21 janvier 1939, il porte le nom de Ministère des Affaires économiques (MB du 22 janvier 1939) et un mois plus tard, le 22 février 1939 (MB du 23 février 1939), il est à nouveau baptisé Ministère des Affaires économiques et des Classes moyennes. Le 5 janvier 1940, son nom est changé en Ministère des Affaires économiques, des Classes moyennes et du Ravitaillement (MB du 6 janvier 1940, 2ème éd.) et le 12 août de la même année, il redevient le Ministère des Affaires économiques et des Classes moyennes. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 39, note 42, p. 45, notes 63-65, p. 51, notes 82-83. BOURGEOIS Pascale e.a., Op. cit., p. 97, notes 156-158. 45 MB des 5-6 août 1946. 46 MB du 24 janvier 1945, p. 345. Voir également la loi-programme du 22 décembre 1989, les AM des 29 décembre 1989, 20 avril 1993, 2 avril 1996, 30 janvier 1997, 18 février 1998, 11 janvier 2002, 14 janvier 2002, 15 juin 2005, 12 août 2005, 27 décembre 2005, 5 mai 2006, 20 juillet 2006, 29 décembre 2010, 3 avril 2013, 20 novembre 2013 et 27 mars 2014. Rapport d’activité 2006. Politique en matière de régulation, Bruxelles, SPF Économie, 2007, p. 28-33. 47 Article abrogé par la loi du 3 avril 2013 et modifié par l’arrêté royal du 8 décembre 2013. Une partie de ces matières ont été régionalisées en 2014. 48 La Commission des Prix est instituée par l’AR du 16 février 1951 (MB du 18 février 1951). Elle est chargée d’émettre des avis sur les questions relatives au coût de la vie, de suivre la situation des prix et de faire des suggestions au ministre sur la politique à adopter en matière de prix. Elle est remplacée par

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soumis au contrôle des prix, fixent et adaptent leurs prix librement. Elles ne sont donc pas du tout tenues de demander une quelconque autorisation ou de transmettre une quelconque justification. Un service des Prix49 est alors organisé dans l’Administration du Commerce. En 1957, le service des Prix est détaché de l’Administration de l’Industrie et du Commerce et est transféré à la Direction générale de la Coordination industrielle et commerciale, appelée également Coordination et Prix. Il est encore transféré à l’Administration du Commerce, par l’AR du 6 mars 196450. Cependant, on le retrouve déjà au sein de l’Administration du Commerce dans l’organigramme de 196351. Il est divisé en quatre sections :

- Prix industriels et services ; - Prix agricoles et alimentaires ; - Secrétariat de la Commission des prix ; - Documentation et mercuriales.

Par l’AM du 8 février 1984, l’organisation de l’Administration du Commerce est modifiée. Le service Indice des prix est l’un des six services, à l’intérieur de l’Administration du Commerce, de l’Inspection générale de la Métrologie, des Problèmes et de la Consommation52. Peu après la guerre, divers départements ministériels sont également créés dans le domaine économique. Après une existence éphémère, ils seront intégrés aux Affaires économiques : ainsi, le Ministère du Ravitaillement, fin 1948, et le Ministère du Combustible et de l’Énergie et du département du Rééquipement national, en 194953. À partir de 1947, le département porte le nom de Ministère des Affaires économiques et des Classes moyennes mais en 1954, les deux administrations sont définitivement scindées. Les Classes moyennes se transforment ainsi pour la première fois en un ministère autonome. L’organigramme du Ministère des Affaires économiques comporte alors huit directions54 : - Secrétariat général - Services généraux - Documentation, études générales - Administration des Mines - Institut national de statistique - Direction générale de l’Industrie et du Commerce - Classes moyennes - Services du ravitaillement Les fonctionnaires du service de l’Économie commerciale55, au sein de l’Administration du Commerce, sont chargés, par l’AM du 23 janvier 1958, de l’agrément et de la surveillance des prêteurs et de l’inscription des intermédiaires de crédit, en collaboration avec les fonctionnaires de l’Inspection générale économique chargés du contrôle et de la surveillance. Ces mesures font partie de l’entrée en vigueur de la loi du 9 juillet 1957 relative à la réglementation de la vente à crédit et le financement (la législation alors relative au crédit à la consommation). Cette loi a été élargie, en 1965, aux prêts accordés par les banques et les l’AR du 3 juin 1969 (MB du 30 juillet 1969) par la Commission pour la régulation des prix qui reprend ses principales attributions. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 184 et 193. 49 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 69, 81, 88, 100, 105, 117, 127, 133. 50 MB du 14 mars 1964. 51 Organisation du ministère, 1963, p. 32. 52 Guide… 1986, p. 231-232. 53 BOURGEOIS Pascale, Le Ministère du Combustible et de l’Énergie (1947-1948), le Ministère du Rééquipement national (1946-1947), le Ministère de la Coordination économique et du Rééquipement national (1947-1948), le Ministère de la Coordination économique (1948-1949). Organisation et compétence, Bruxelles, AGR, 1992. 54 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 77-83. 55 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 91, 103, 116, 127, 133.

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prêteurs assimilés (par exemple les prêts personnels, les prêts à tempérament). Le service compétent a subi un changement de nom (service Crédit/service Assurances et Crédit/service Crédit & Endettement), mais est resté essentiellement régie par l’Administration du Commerce, plus tard qualifiée de E3 (Direction générale de la Régulation et organisation du Marché). En 1991, l’ensemble de la législation, en partie en raison d’une directive européenne, a été remplacée par la loi du 12 juin 199156 relative au crédit à la consommation. La législation a été étendue aux crédits sur les comptes courants et, plus généralement, aux « ouvertures de crédit ». Les prêteurs doivent maintenant utiliser un contrat type. Les prêteurs/banques d’autres pays européens sont également enregistrés. Depuis 1995, pratiquement tous les contrôles sont presque exclusivement effectuées par l’Inspection économique. Depuis 1951, les compétences liées à l’agréation des établissements d’assurance sont également reprises par le Ministère des Affaires économiques57. En 1960, apparaît la Direction générale de l’Énergie, ce qui modifie, jusqu’en 1965, la dénomination du département en Ministère des Affaires économiques et de l’Énergie. C’est à la même époque que l’on assiste à un élargissement de la structure du ministère : la multiplication du nombre d’administrations et de services autonomes s’accompagne d’une diversification accrue des compétences. Dans ce contexte, on remarquera surtout la division de la Direction générale de l’Industrie et du Commerce en plusieurs directions autonomes : la Direction générale des Accords économiques, créée en en 1958, les administrations de l’Industrie et du Commerce qui se scindent à nouveau, la Direction générale de l’Énergie, déjà citée, et enfin, l’Inspection générale économique et l’Office central des Contingents et Licences, détachés en 1960. Un nouveau service fait son apparition dans le cadre organique de 196558, au sein de l’Administration du Commerce (Économie commerciale), à la suite de la création du Conseil de la Consommation institué par l’AR du 20 février 196459 pour donner son avis sur tous les problèmes liés à la protection des intérêts du consommateur. Il lui sert de secrétariat60. En 1969, il porte le nom de « Crédit à la consommation ». En 1978, le service Politique de la Consommation a deux sections : Problèmes généraux et crédit, d’une part, et Information et Protection du Consommateur, d’autre part. Par l’AM du 8 février 1984, l’organisation de l’Administration du Commerce est modifiée. Le service Information et Protection du Consommateur est l’un des six services, à l’intérieur de l’Administration du Commerce, de l’Inspection générale de la Métrologie, des Problèmes et de la Consommation61. Les compétences du service relèvent de plusieurs textes législatifs, dont la loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques du marché et à la protection du consommateur et ses arrêtés d’exécution, devenue la Livre VI du Code de droit économique (loi du 20 décembre 2013). En 1993, 1995 et 200662, sont créées la Commission des Clauses abusives, la Commission pour l’Étiquetage et la Publicité écologique et la Commission d’arbitrage. Le service gère les secrétariats de celles-ci.

56 MB du 9 juillet 1991. Abrogée par l’AR du 19 avril 2014 et remplacée par la loi portant insertion du livre VII « Services de paiement et de crédit » dans le Code de droit économique, portant insertion des définitions propres au livre VII et des peines relatives aux infractions au livre VII, dans les livres I et XV du Code de droit économique, et portant diverses autres dispositions. Sur le Code de droit économique, voir : Aperçu 2013, p. 48-52. 57 Lire ci-dessus. 58 Organisation du ministère, 1965, p. 34. AR des 20 février et 2 juillet 1964 (MB des 2 avril et 24 juillet 1964). 59 MB du 2 avril 1964. L’AR est modifié par les AR des 2 juillet 1964, 27 mars 1969, 30 novembre 1973, 18 juillet 1983, 6 avril 1984, 28 juin 1985, 9 décembre 1992 et 23 janvier 1997. 60 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 103, 116, 127, 191. 61 Guide… 1986, p. 231-232. 62 AR du 26 novembre 1993, AR du 13 janvier 1995 et AR du 1er juillet 2006.

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Le service de la Réglementation commerciale est chargée du leasing de 1967 à environ 2000. Cette compétence est ensuite reprise par le service Crédit & Endettement. La législation est restée pratiquement inchangée jusqu’en 2011 (extension du crédit-bail immobilier).

1968-1995

Si l’on excepte en 1968, la suppression des services du Ravitaillement, mis en liquidation depuis 1948, et l’apparition, en 1969, de l’Administration de l’Organisation professionnelle et du Contentieux économique, plus aucune modification importante n’intervient dans la structure générale du ministère jusqu’en 1995. En effet, les changements qui se produisent par la suite sont surtout la conséquence de la régionalisation administrative de la Belgique, à partir des années 1970, mais le transfert d’attributions de l’État central aux communautés et aux régions ne va pas systématiquement de pair avec un transfert de services. Le service Concurrence est institué par AM du 23 décembre 1969, sous l’Administration du Commerce, Inspection générale de la Propriété industrielle et de la Concurrence63. Dans les années 1970, certaines matières à caractère économique et spécialement l’expansion économique, ont été progressivement régionalisées. Trois grandes réformes institutionnelles ont ensuite été instaurées par la loi du 8 août 1988 et 16 juillet 1993. Cette loi revêt, eu égard à l’article 35 de la Constitution qui dispose que l’Autorité fédérale n’a plus de compétences que dans les matières qui lui sont attribuées par la Constitution elle-même ou par les lois, un intérêt particulier pour le département en ce sens qu’elle énumère de façon exhaustive, en son article 6, les compétences économiques de l’Autorité fédérale. En synthétisant très fort, l’on pourrait dire que l’État fédéral conserve toutes les compétences économiques indispensables à la réalisation de l’Union économique et monétaire et notamment les marchés publics, la protection des consommateurs, l’organisation de l’économie (dont l’index), le droit des assurances, le crédit hypothécaire, le crédit à la consommation, la politique des prix, la concurrence, les pratiques du commerce, la propriété industrielle et intellectuelle64, les contingents et licences industriels, la métrologie et la normalisation, la statistique, le plan d’équipement national du secteur de l’électricité, le cycle du combustible nucléaire, les grandes infrastructures de stockage d’énergie (transport et production), les tarifs de l’énergie. Le 8 février 1984, l’Administration du Commerce voit sa structure renouvelée. Elle est divisée en trois grands services : Inspection générale des prix (divisée en trois directions), Inspection générale de la Propriété intellectuelle et de la Concurrence (divisée en deux directions) et l’Inspection générale de la Métrologie, des problèmes et de la consommation (divisée en six directions)65.

1995-2002

L’arrêté royal du 7 août 199566 restructure le Ministère des Affaires économiques. Il comprend désormais :

63 Le 1er août 1994, il est désigné sous le nom de service de la Concurrence (AR du 29 septembre 1994). En mars 2013, un nouveau service de la Concurrence est créé, dans le cadre de la réforme institutionnelle et procédurale de la concurrence, dans le but de contribuer à la régulation du marché des biens et services et au développement d’une politique de concurrence, au bénéfice de l’ensemble des marchés, des entreprises et des consommateurs, dans l’intérêt général et pour compte du ministre. Loi du 3 avril 2013. cf. Les compétences que lui octroient le Livre IV « Protection de la concurrence » et le Livre V « La concurrence et les évolutions de prix ». Aperçu 2009. Le Marché intérieur, Bruxelles, SPF Économie, 2010, p. 66-69. Aperçu 2013, p. 61-64. 64 Huit de ces compétences sont sous l’autorité de la future Direction générale de la Réglementation économique. C’est-à-dire que quasi toutes les compétences qui formeront la Direction générale de la Réglementation économique, inspectée en 2014, se trouvent déjà sous la même administration, l’Administration du Commerce. 65 AM du 8 février 1984. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 119. Guide… 1986, p. 230-232. 66 MB du 28 septembre 1995.

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- le secrétariat général (E) - l’Administration des Services généraux (E1) - l’Administration de l’Énergie (E2) - l’Administration de la Politique commerciale (E3) - l’Administration des Relations économiques (E4) - l’Administration de l’Information économique (E5) - l’Administration de la Qualité et de la Sécurité (E6) - l’Administration de l’Inspection économique (E7) - l’Institut national de Statistique (E8)

L’Administration de l’Industrie est supprimée. Ses compétences sont reprises par l’Administration des Relations économiques, hormis celles qui concernent le Laboratoire central et le service de la Coopération technologique qui sont reprises par l’Administration de la Qualité et de la Sécurité. L’Office central des Contingents et Licences est supprimé. Les compétences, sauf celles qui sont transférées au Bureau d’Intervention et de Restitution belge (BIRB), sont reprises par l’Administration des Relations économiques. Le service du Secrétariat des Commissions est transféré de l’Administration de l’Information économique vers l’Administration des Relations économiques. L’Inspection générale de la Métrologie est transférée de l’Administration de la Politique commerciale vers l’Administration de la Qualité et de la Sécurité. Le service de l’Organisation professionnelle est transféré de Secrétariat général vers l’Administration de la Politique commerciale. La nouvelle Administration de la Politique commerciale (E3)67 est composée d’une direction générale et de cinq divisions, à savoir :

- Direction générale - Première division : Coordination juridique – Analyses économiques

Indice des prix Distribution

- Deuxième division : Protection des Droits des Consommateurs – Réglementation commerciale

Protection des Droits des Consommateurs Réglementation commerciale

- Troisième division : Prix et Concurrence - Quatrième division : Services à caractère financier

Organisation professionnelle Crédit Assurances

- Cinquième division : Office de la Propriété industrielle

3ème période : Le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et de l’Énergie

L’arrêté royal du 25 février 200268 crée le service public fédéral Économie, P.M.E., Classes moyennes et de l’Énergie et celui du 25 avril 2004 supprime le Ministère des Affaires économiques. La structure du département est, une nouvelle fois, revue et corrigée. Le SPF compte désormais huit directions générales69 :

- le Bureau du président (remplace l’ancien Secrétariat général) ; - la Direction générale de la Régulation et de l’Organisation du Marché (remplace

l’ancienne Administration de la Politique commerciale) ; - la Direction générale de la Qualité et de la Sécurité (remplace l’ancienne

Administration de la qualité et de la sécurité) ;

67 Guide… 1996, p. 191-208. 68 MB du 5 mars 2002. 69 AR du 20 novembre 2003 (MB du 9 décembre 2003).

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- la Direction générale du Contrôle et de la Médiation (remplace l’ancienne Administration de l’Inspection économique) ;

- la Direction générale de l’Énergie (remplace l’ancienne l’Administration de l’Énergie) ;

- la Direction générale du Potentiel économique (remplace l’ancienne Administration des Relations économiques) ;

- la Direction générale de la Statistique et de l’Information économique (remplace l’ancien Institut National de Statistique) ;

- la Direction générale de la Politique des P.M.E. Ses missions sont de favoriser la compétitivité de l’Union économique fédérale, de garantir le caractère concurrentiel et équilibré du marché des biens et services, et d’assurer la durabilité des développements de ce marché. Dans cette perspective, le SPF est chargé d’encadrer efficacement ce marché, privilégiant la qualité des relations avec tous les acteurs économiques, la connaissance parfaite du tissu économique, la tenue de statistiques pertinentes et fiables et l’analyse approfondie des données macro-économiques disponibles. Le SPF doit donc ainsi contribuer à créer les conditions d’un fonctionnement compétitif, durable et équilibré du marché des biens et services en Belgique. Les arrêtés70 qui créent le SPF apportent de nombreux transferts de compétences. La Direction générale de la Régulation et de l’Organisation du Marché perd le service chargé de l’Indice des Prix qui est transféré vers la Direction générale de la Statistique et de l’Information économique. Elle intègre la partie de service relative au droit d’auteur de la Direction générale de la Législation civile et des Cultes du Ministère de la Justice et la partie du service de l’administration centrale Matériel de reproduction de l’Administration de la Qualité des matières premières et du Secteur végétal (DG4) du Ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture. Ce service, actuellement dénommé Protection des obtentions végétales, qui permet de protéger une variété végétale, a été créée par l’article 12 de la loi du 20 mai 197571, abrogée par la loi du 10 janvier 201172. Les activités73 de la Direction générale de la Régulation et de l’Organisation du Marché sont de favoriser la libre circulation des biens et des services en encadrant le marché pour le rendre et le maintenir concurrentiel, encadrer le marché et le maintenir en équilibre, assurer la stabilité des prix, permettre au consommateur de jouer un rôle actif sur le marché des biens et des services, stimuler le marché par des lois et réglementations adéquates, contribuer au développement de l’économie numérique et favoriser le développement de l’économie fondée sur la connaissance en développant la protection et la valorisation de la propriété intellectuelle en Belgique Début 2014, un certain nombre de directions générales du SPF Affaires économiques ont changé de dénomination74, dont la Direction générale de la Régulation et de l’Organisation du marché qui est devenue la Direction générale de la Réglementation économique.

70 Arrêté royal du 25 février 2002, article 2, § 2, 2° et arrêté royal du 20 novembre 2003, article 3, § 6. 71 MB du 5 septembre 1975. 72 MB du 25 février 2011. cf. Arrêté royal du 22 juillet 1977 (article 2). BOURGEOIS Pascale e.a., Op. cit., p. 141 et 150. 73 Rapport d’activité 2006, p. 19-83. 74 Par l’arrêté royal du 29 janvier 2014 (MB du 7 février 2014), modifiant l’arrêté royal du 20 novembre 2003 fixant la dénomination et les compétences des Directions générales du SPF Économie. Aperçu 2013. Le SPF et la transparence du marché, Bruxelles, SPF Économie, 2014, p. 2.

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Ci-dessous se trouve un tableau synthétique des modifications structurelles du département75.

Avant 1995 En 1995 Depuis 2002 Depuis 2014 Administration de l’Énergie

(E2) Administration de l’Énergie

(E2) Direction générale de l’Énergie

Direction générale de l’Énergie

Administration (ou DG) du Commerce

(E3) Administration de la Politique commerciale

(E3) Direction générale de la Régulation et organisation du marché (+ service Conception du droit d’auteur)

Direction générale de la Réglementation économique

Administration (ou DG) de la Préparation des accords économiques

(E4) Administration des Relations économiques

(E4) Direction générale du Potentiel économique (- CEI)

Direction générale des Analyses économiques et de l’Économie internationale

(E5) Direction générale Politique des P.M.E.

Direction générale de la Politique des P.M.E.

Administration des Mines

(E6) Administration de la Qualité et de la Sécurité (+ ex-IRSIA)

(E6) Direction générale Qualité et Sécurité (+ service Qualité du bâtiment)

Direction générale de la Qualité et de la Sécurité

Inspection générale économique

(E7) Administration de l’Inspection économique

(E7) Direction générale Contrôle et Médiation

Direction générale de l’Inspection économique

DG des Études et de la documentation générale

(E5) Administration de l’Information économique

(E8) Direction générale de l’Information économique (- 2 CTI)

Direction générale des Télécommunications et de la Société de l’Information

INS (E8) INS Direction générale Statistique – Statistics Belgium

La Direction générale de la Réglementation économique est actuellement divisée en cinq directions différentes :

- la Direction Consommateurs et Entreprises ; - la Direction Règlementations financières et comptabilités ; - la Direction Économie immatérielle ; - la Direction Prix ; - la Direction Concurrence.

Certaines de ces directions sont elles-mêmes divisées en services. La Direction Consommateurs et Entreprises en comporte deux : Réglementation commerciale, d’une part, et Protection des droits des consommateurs, d’autre part. La Direction Règlementations financières et Comptables est divisée en trois services : Assurances, Crédit et Endettement, et Droit comptable-audit-coopératives-corporate governance. Trois services composent la troisième direction, intitulée Direction Économie immatérielle. Il s’agit de l’Office de la Propriété intellectuelle-Affaires juridiques et internationales, de l’Office de la Propriété intellectuelle-Production, Comptabilité et Information, et finalement, du service Droit de l’Économie électronique.

75 BOTTERMAN Xavier, Op. cit., p. 50.

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Á côté de ces directions se situent encore les services généraux de la DG de la Réglementation économique et le service Coordination juridique et internationale.

B. COMPÉTENCES ET ACTIVITÉS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA

RÉGLEMENTATION ÉCONOMIQUE

La mission principale de la Direction de la Réglementation économique est d’élaborer un cadre légal et réglementaire y compris en matière de société de l’information, dans l’intérêt de tous les acteurs76. En ce qui concerne les services, leurs missions spécifiques consistent en :

La Direction Concurrence

Les missions et compétences de la Direction de la Concurrence77 s’inscrivent dans le cadre de la régulation du marché des biens et services et du développement d’une politique de concurrence. Une politique de concurrence vise à promouvoir l’efficience des marchés, stimuler la productivité, la croissance et la compétitivité et être producteur d’emploi, au bénéfice des entreprises et des consommateurs. Il est important de développer une politique de concurrence qui s’accorde avec la politique nationale du Gouvernement et de réaliser les démarches utiles afin qu’elle puisse être utilisée par le Gouvernement comme un outil au service du développement économique. Dans une même logique, il importe de tenir compte de l’avis et des intérêts des stakeholders. Dans ce sens, le ministre dispose de la possibilité de solliciter la Commission de la concurrence (commission paritaire consultative) sur des questions générales de politique de concurrence78. Par ailleurs, une politique de concurrence doit être considérée comme un instrument non seulement de régulation des activités économiques mais également de protection des consommateurs. L’intérêt de lier la politique de concurrence et la politique des consommateurs est double. Il réside dans l’optimalisation des marchés et le renforcement de la protection et du bien-être des consommateurs. Les compétences légales et associées du service de la Concurrence sont donc l’élaboration et la préparation de la législation et de la réglementation ; la représentation européenne et internationale ; la coopération avec d’autres institutions nationales, européennes et internationales ; l’appui au ministre dans le cadre du Livre IV « Protection de la concurrence » et du Livre V « La concurrence et les évolutions de prix » ; les demandes de renvoi des concentrations vers la Commission ou vers l’Autorité de concurrence ; advocacy ; la veille des marchés79.

76 [Brochure rouge], Bruxelles, SPF Économie, 2013, p. 14. 77 Aperçu 2013, p. 62-64. 78 Article IV.39 du Code de droit économique. 79 Livre IV « Protection de la concurrence » et Livre V « La concurrence et les évolutions de prix » du Code de droit économique. cf. Loi du 28 février 2013 (MB du 29 mars 2013).

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La Direction Prix

Les missions opérationnelles du service Prix sont le traitement les demandes individuelles de fixation et hausse des prix introduites par les entreprises appartenant aux secteurs d’activité soumis à la réglementation des prix80. Bien que la politique économique menée actuellement par les autorités se fonde en grande partie sur les principes du marché libre, le ministre de l’Économie continue à intervenir dans la formation des prix pour certains secteurs de l’économie, en fixant des prix maxima. La raison d’une telle intervention s’explique par le fait que, dans les secteurs concernés, la concurrence ne peut pas jouer d’une façon optimale ou par le fait qu’ils sont caractérisés par une dimension sociale prononcée. Ces secteurs sont les médicaments, les implants, les établissements d’accueil pour personnes âgées, la distribution d’eau, la télédistribution et le transport par taxis. Le transfert des compétences relatives à la politique des prix dans les secteurs des établissements d’accueil pour personnes âgées, de la distribution d’eau, de la télédistribution et du transport par taxis, suite à la sixième réforme de l’État, sera effectif en janvier 2015. Par contre, de nouvelles demandes de prix sont traitées, en vertu du Livre V section 2 et de ses arrêtés d’exécution du Code du droit économique81, tombant sous la réglementation des prix à partir du 1er juillet 2014, à savoir : le secteur des appareils auditifs (dispositifs médicaux), les matières premières dans les préparations magistrales, les médicaments radioactifs qui n’étaient pas soumis au contrôle des prix. Le service doit également collecter des prix dans les pays membres de l’UE et traiter les données, en application de l’article V.14 du Code du droit économique. En outre, le service gère cinq missions stratégiques. D’abord, il doit gérer en collaboration avec le service juridique et le cabinet d’avocats De Bock, des recours introduits contre les décisions du ministre pour les médicaments d’importation parallèle. Deuxièmement, il rédige la réglementation et notamment les arrêtés d’exécution du Livre V qui comprennent aussi les nouvelles compétences. De plus, il gère le transfert des compétences selon le protocole rédigé entre le SPF Économie et les entités fédérées. Ensuite, il suit les travaux du groupe de travail créé au niveau du Conseil européen sur la proposition faite par la Commission européenne de modifier la Directive 89/105/CEE relative aux mesures de transparence applicables dans le secteur des médicaments remboursables. Et, enfin, il travaille en collaboration avec l’Agence fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) à la réalisation de la nouvelle banque de données des médicaments, conformément au protocole signé à cet égard entre les deux départements.

Direction Consommateurs et Entreprises

1) Réglementation commerciale

Cette division82 s’occupe essentiellement de certaines matières juridiques qui, comme l’indique son nom, sont liées aux droits et obligations économiques des consommateurs et des entreprises. En particulier, elle est active dans les domaines suivants :

- livre VI CDE – pratiques du marché - livre X CDE – contrats d’agence commerciale, contrats de coopération commerciale

et concessions de vente - livre XIV CDE – pratiques du marché professions libérales - livre XVI CDE – règlement extrajudiciaire des litiges

80 Loi du 22 janvier 1945, loi-programme du 22 décembre 1989, les AM des 29 décembre 1989, 20 avril 1993, 2 avril 1996, 30 janvier 1997, 18 février 1998, 11 janvier 2002, 15 juin 2005, 12 août 2005, 5 mai 2006. Rapport d’activité 2006, p. 28-33. 81 Sur le Code de droit économique, voir Aperçu 2013, p. 48-52. 82 Les informations ont été aimablement transmises par le service.

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- livre XVII CDE – procédures juridictionnelles particulières (action en cessation – action en réparation collective)

- loi du 9 mars 1993 – entreprises de courtage matrimonial - loi du 16 février 1994 - régissant le contrat d'organisation de voyages et le contrat

d'intermédiaire de voyages - loi du 11 juin 2004 – réprimant la fraude relative au kilométrage des voitures (car-

pass) - loi du 1er septembre 2004 – relative à la protection des consommateurs en cas de

vente de biens de consommation - loi du 28 août 2011 – relative à la protection des consommateurs en matière de

contrats d’utilisation de biens à temps partagé, de produits de vacances à long terme, de revente et d’échange

- loi du 30 juillet 2013 – relative à la revente de titres d'accès à des événements - …

Le domaine de travail est extrêmement large. En réalité, on peut dire que lorsque la division traite des droits et obligations économiques dans (principalement) la relation B2C et lorsqu’il ne s’agit pas de domaines spécifiques aux secteurs, autres que ceux mentionnés ci-dessus, la division aura un rôle à jouer. Ainsi, il y a une implication dans les codes de conduite où des engagements d’entrepreneurs vis-à-vis des consommateurs sont pris afin de garantir de manière complémentaire les intérêts économiques de ces derniers. Comme exemple, nous pouvons notamment renvoyer à « l’Accord le consommateur dans le marché libéralisé de l’électricité et du gaz ».

2) Protection des Droits des Consommateurs

Le service a comme missions le secrétariat de plusieurs organes :

- le Conseil de la Consommation : créé par l’arrêté royal du 20 février 1964 afin de rendre des avis sur les problèmes de consommation et de protection du consommateur ;

- la Commission des Clauses abusives : créée par l’arrêté royal du 26 novembre 1993 en exécution des articles 77 et 78 de la loi du 6 avril 2010 relative aux pratiques du marché et à la protection du consommateur, dans le but principal d’émettre des avis et des recommandations sur les clauses et conditions figurant dans les contrats entre vendeurs et consommateurs et de veiller à ce qu’il ne contiennent de clauses abusives. Elle peut également recommander une formulation lisible des conditions de contrat ainsi que l’insertion de mentions ou de clauses qui lui paraissent nécessaires à la compréhension du document ;

- la Commission d’arbitrage : créée par l’arrêté royal du 1er juillet 2006 en exécution de l’article 10 de la loi du 19 décembre 2005 relative à l’information précontractuelle dans le cadre d’accords de partenariat commercial. Elle a pour mission d’émettre des avis sur l’application et l’interprétation de celle-ci ;

- la Commission pour l’Étiquetage et la Publicité écologique : créée par l’arrêté royal du 13 janvier 1995 en exécution de l’article 29 de la loi du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et sur l’information et la protection du consommateur. Elle a élaboré un code de la publicité écologique qui est entré en vigueur en mai 1998. Depuis 2003, elle ne se réunit plus.

Au niveau législatif, le service prépare et rédige des projets de texte de loi et d’arrêtés d’exécution (analyses juridiques, préliminaires, projets de textes, saisine du Conseil d’État, etc.) ; elle prépare également des documents relatifs aux travaux européens en relation avec les législations qui relèvent de ses compétences : analyses juridiques préliminaires, propositions de position belge, propositions d’amendements, textes adoptés, comptes rendus des réunions, etc. ; elle prépare des réponses aux différentes demandes d’informations et d’interprétation de la législation. Ces dossiers peuvent être très simples, mais aussi nécessiter

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une analyse approfondie et déboucher sur une position administrative officielle. Les destinataires peuvent être aussi bien des particuliers, entreprises ou consommateurs, que des instances officielles belges, interne au SPF Économie, appartenant à un autre SPF ou même au Parlement (questions parlementaires), ou internationales telle la Cour de Justice de l’Union européenne ou encore dans les archives d’avocats chargés de défendre les intérêts du SPF devant les Cours et tribunaux83.

Direction Réglementations financières et comptables

1) Le service Assurances

Les compétences du service Assurances84 concernent les dossiers relatifs aux assurances incendie, accidents, responsabilités et risques divers. Dans la pratique, le service agit principalement dans le cadre de la loi du 25 juin 1992 sur le contrat d’assurance terrestre et la loi du 21 novembre 1989 concernant l’obligation des assurances responsabilité civile relatives aux véhicules à moteur. Le service représente également le ministre dans les conseils d’administration du Fonds commun de Garantie belge, du Bureau belge des Assureurs automobiles, du Terrorism Reinsurance and Insurance Pool (asbl TRIP), de la Commission des Assurances, du Bureau de Tarification RC Auto et Catastrophes naturelles et dans le Conseil de Surveillance de l’Ombudsman des Assurances. À noter aussi que le service agit également au nom du ministre en charge de l’énergie. En effet, en application de la législation nucléaire, chaque exploitant d’une installation nucléaire et tout transporteur nucléaire est tenu d’assurer la responsabilité et doit accompagner chaque transport de produit nucléaire d’un certificat d’assurance, signé par le ministre de l’Énergie ou son délégué. Suite à une délégation officielle de l’autorité, le service a cette signature.

2) Le service Crédit et Endettement

Le service Crédit et Endettement85 a comme mission de :

- préparer et suivre la législation relative au crédit et à l’endettement et relative au règlement collectif de dette ;

- agréer et suivre les prêteurs de crédit, les intermédiaires de crédit, les prêteurs de crédit étrangers, les bureaux de recouvrement, les sociétés belges de leasing financiers, les porteurs concernant les recouvrements ;

- recevoir les communications relatives aux sociétés étrangères qui veulent faire du crédit à la consommation ;

- répondre aux questions relatives au recouvrement de dette ; - répondre aux plaintes ; - inscrire les intermédiaires de crédit ; - recevoir les jugements relatifs au crédit à la consommation ; - secrétariat et comptabilité du Fonds de lutte contre le surendettement ; - suivre les médiateurs de dette ; - établir des statistiques relatives au Fonds de lutte contre le surendettement.

83 Législations relevant des compétences du service : loi du 30 juillet 1963, loi du 9 mars 1993, loi du 16 février 1994, loi du 11 juin 2004, loi du 13 août 2004, loi du 1er septembre 2004, loi du 19 décembre 2005, loi du 6 avril 2010, loi du 28 août 2011, loi du 30 juillet 2013, livres XVI et XVII du Code de droit économique. 84 Rapport d’activité 2006, p. 25-28. 85 Rapport d’activité 2006, p. 41-45.

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3) Service Droit comptable, audit, coopératives, corporate governance

Le service Droit comptable, audit, coopératives et corporate governance86 a comme mission de :

- répondre aux demandes de dérogations sur base de l’article 14 de la loi du 17 juillet 1975 sur la comptabilité des entreprises et l’article 125 du Code des sociétés. Une dérogation est accordée pour 4 ans (secteur diamantaire) et pour 3 ans (autres secteurs) ;

- traiter les demandes de dépôt tardif des comptes annuels : en cas de dépôt tardif des comptes annuels ou consolidés, les entreprises paient une majoration tarifaire à la Centrale des bilans. L’article 178, § 5, de l’arrêté royal du 30 janvier 2001 portant exécution du Code des sociétés prévoit les modalités par lesquelles une société qui n’a pas pu déposer ses comptes annuels à temps pour des motifs de force majeure peut demander le remboursement de la majoration tarifaire. La demande de remboursement doit être introduite dans un délai de 18 mois suivant la clôture des comptes annuels ;

- élaborer la législation, négocier et mettre en œuvre des règlements et des directives européennes, suivre des réunions de comitologie au niveau européen ;

- élaborer la législation relative à l’agrément des sociétés coopératives et au Conseil national de la Coopération ;

- traiter les demandes d’agréments de coopératives : les sociétés coopératives qui fonctionnent conformément aux valeurs et principes coopératifs peuvent obtenir un agrément auprès du ministre en charge de l’Économie pour devenir membre du Conseil national de la Coopération87 ;

- secrétariat et suivi des travaux du Conseil national de la coopération et des diverses commissions qui la composent. Le Conseil national de la coopération est une instance consultative instituée par la loi du 20 juillet 1955, afin de diffuser les principes de la coopération et de préserver l’idéal coopératif ;

- suivre les discussions à l’OCDE sur la corporate governance ; - répondre aux questions de droit de société, aux questions liées aux professions

économiques, aux questions parlementaires, … - préparer les AR de nominations de différents organes.

Direction Économie immatérielle

1) Office de la Propriété intellectuelle

L’Office de la Propriété intellectuelle88 est responsable de l’enregistrement, de l’octroi et de la publication de titres de propriété industrielle en Belgique et de l’information à ce sujet. Le système légal relatif aux titres de propriété industrielle (brevets89, certificats complémentaires de protection, certificats d’obtention végétale, marques, dessins et modèles) prévoit la fourniture par les autorités d’une protection officielle sous la forme d’un droit exclusif d’exploitation (temporaire) aux titulaires en échange de la publication d’informations (techniques). Ce système contribue à la naissance d’innovations, indispensables au développement et à la croissance durable de l’économie contemporaine de la connaissance. Il permet aux entreprises de valoriser leurs innovations et de consolider ainsi leurs parts de marché.

86 Informations transmises par le service. 87 AR du 8 janvier 1962, modifié par les AR des 24 septembre 1986, 25 février 1996 et 10 novembre 1996. 88 Rapport d’activité 2006, p. 55-83. 89 Sur les réformes du système des brevets, voir Aperçu 2013, p. 59-61.

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L’élaboration des normes en matière de propriété intellectuelle constitue une mission particulièrement importante. Son accomplissement prend différentes formes :

- la ratification de traités internationaux en matière de propriété intellectuelle ; - la représentation de la Belgique au sein d’organisations Benelux, européennes et

internationales ; - le secrétariat d’organes consultatifs ou décisionnels en matière de propriété

intellectuelle (Conseil de la Propriété intellectuelle, Commission d’agrément des mandataires, Commissions instituées par ou en vertu de la loi du 30 juin 1994 relative au droit d’auteur et aux droits voisins) ;

- l’enregistrement, l’octroi et la publication des titres de propriété industrielle ; - la perception de taxes ; - l’information et la promotion de la propriété intellectuelle.

2) Droit de l’Économie électronique

Pour permettre à la Belgique de devenir une économie de la connaissance compétitive, la cellule Droit de l’économie électronique met tout en œuvre en vue de promouvoir les services de la société de l’information et le commerce électronique. Cette promotion présuppose un cadre réglementaire stable, transparent et stimulant l’innovation ainsi que le renforcement de la confiance tant des entreprises que des citoyens dans ce domaine. Elle présuppose également une participation active aux travaux internationaux en ce domaine ainsi qu’une intensification de la coopération entre les pouvoirs publics et les partenaires privés. Il convient enfin d’assurer une communication ambitieuse tant sur les informations destinées au public que sur les initiatives prises en la matière. Dans ce contexte, la cellule a créé un site web pseudo commercial à caractère didactique et un cadre juridique général pour les tiers de confiance. Elle a également coopéré avec les autorités nationales et internationales mais aussi avec des prestataires privés au sein de l’initiative SpamSquad, afin de mettre en place et de développer différentes actions afin de lutter efficacement contre le spamming90.

90 Rapport d’activité 2006, p. 49-55.

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ORGANIGRAMMES

1934-1935 : MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE, DES CLASSES MOYENNES ET DU

COMMERCE INTÉRIEUR (10 JANVIER 1934) ET MINISTÈRE DES AFFAIRES

ÉCONOMIQUES (12 JUIN 1934)91 Secrétariat général Direction générale des Mines Direction générale de l’Industrie Direction du Commerce intérieur Office des Classes moyennes Direction technique de l’Enseignement professionnel, industriel et ménager

Direction générale de l’Industrie

1er service : Législation industrielle ; expositions et foires 1ère section. Affaires générales 2ème section. Expositions et foires 3ème section. Office de la Propriété industrielle92 2ème service : Poids et mesures 3ème service : Économie industrielle Service de documentation et d’études industrielles

91 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 33-38. 92 L’Office de la Propriété industrielle devient la 2ème section en 1935.

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1935-1938 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (9 AOÛT 1935) ET MINISTÈRE

DES CLASSES MOYENNES ET DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (24 NOVEMBRE 1937)93

Secrétariat général Direction générale des Mines Administration de l’Industrie Administration du Commerce intérieur Administration des Classes moyennes Administration technique de l’Enseignement professionnel, industriel et ménager Services frigorifiques de l’État

Administration du Commerce intérieur

1ère direction : Législation et Affaires générales 2ème direction : Propriété industrielle et commerciale94 1ère section. Section technique 2ème section. Section administrative 3ème direction : Poids et Mesures 1ère section. Affaires réglementaires et administratives 2ème section. Affaires techniques 4ème direction : Économie commerciale 5ème direction : Service de la police du commerce et de la statistique

93 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 39-44. 94 Autre dénomination : service de la Propriété industrielle et commerciale.

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1938-1939 : MINISTÈRE DES CLASSES MOYENNES ET DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES

(27 JANVIER 1938), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES, DES CLASSES

MOYENNES ET DE L’AGRICULTURE (15 MAI 1938), MINISTÈRE DES AFFAIRES

ÉCONOMIQUES (21 JANVIER 1939) ET MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET

DES CLASSES MOYENNES (22 FÉVRIER 1939)95

Secrétariat général Direction générale des Mines Administration de l’Industrie Administration du Commerce intérieur Office central des Contingents et Licences Administration des Classes moyennes Administration technique de l’Enseignement professionnel, industriel et ménager Services frigorifiques de l’État

Administration du Commerce intérieur

1ère direction : Affaires générales et Législation 2ème direction : Propriété industrielle et commerciale 1ère section. Service technique 2ème section. Service administratif 3ème direction : Poids et Mesures

95 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 45-50.

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1939-1940 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES

(11 DÉCEMBRE 1939), MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES, DES CLASSES

MOYENNES ET DU RAVITAILLEMENT (5 JANVIER 1940), MINISTÈRE DES AFFAIRES

ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (12 AOÛT 1940)96

Secrétariat général Direction générale des Mines Office central de Statistique Direction générale du Commerce Direction générale des Classes moyennes Administration technique de l’Enseignement professionnel, industriel et ménager Services frigorifiques de l’État

Direction générale du Commerce

Direction technique des Poids et Mesures Section scientifique Section de la Métrologie commerciale Direction de la Propriété industrielle Direction des Expositions et Foires Direction des Contingents et Licences Direction administrative

96 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 51-56.

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1940-1944 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES97

Secrétariat général Direction générale des Mines Office central de Statistique Direction générale du Commerce Direction générale du Commerce extérieur et des Devises Direction générale des Classes moyennes Direction générale de l’Enseignement technique et de l’Orientation industrielle Service frigorifique de l’État

Direction générale du Commerce

Direction technique des Poids et Mesures Direction de la Propriété industrielle Direction des Expositions et Foires Direction des Contingents et Licences Direction administrative

97 Le Ministère des Affaires économiques et des Classes moyennes reçoit la dénomination de Ministère des Affaires économiques par l’arrêté du secrétaire général du 4 octobre 1940 (MB du 6 octobre 1940). ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 57-67.

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1944-1946 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES98

Secrétariat général Secrétariat d’Organisation, de Personnel et de Comptabilité Service d’Études Section des Affaires générales et de Documentation Affaires générales Documentation et Bibliothèque Section des Prix99 Diffusion Orientation industrielle Section économique Section juridique

4e section : Contentieux économiques et Organisation professionnelle 5e section : Service des Gazogènes et Installations à Gaz comprimé 6e section : Service des Produits non comestibles Direction générale des Mines Office central de Statistique Direction générale du Commerce Direction technique des Poids et Mesures Direction de la Propriété intellectuelle Direction des Expositions et Foires Direction des Contingents et Licences Direction administrative et Économie commerciale Direction générale des Classes moyennes Service administratif Direction de la Législation et de la Réglementation Direction de l’Artisanat Service central de Distribution à l’Artisanat Direction générale de l’Enseignement professionnel, industriel et ménager Direction générale des Approvisionnements industriels

98 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 68-76. 99 Ce service temporaire est institué pour une durée d’un an à partir du 1er novembre 1944, par AM du 22 juin 1945. Il reprend les attributions de l’ancien Commissariat aux prix, créé pendant la guerre et supprimé par l’AL du 5 mai 1944 (MB du 1er septembre 1944). Il travaille également en étroite relation avec la Commission régulatrice des prix. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 69, note 131. MADDENS N. et PERSOONS E., « Het archief van het Commissariaat voor Prijzen en Lonen (1940-1944) », dans Archives et Bibliothèque de Belgique, 1970, t. XLI, p. 248-257.

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1946-1953 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (29 JUILLET 1946), PUIS MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES (20

MARS 1947)100

Secrétariat général Services généraux Documentation, Études générales Administration des Mines Institut national de Statistiques Direction générale de l’Industrie et du Commerce Classes moyennes Services du Ravitaillement

Direction générale de l’Industrie et du Commerce101

Coordination industrielle et commerciale Préparation des Accords économiques Organisation professionnelle et Contentieux économique Industrie Service administratif Planning industriel Fabrications métalliques Mines, métallurgie, Énergie Industries chimiques Industries diverses Industries textiles Industrie de l’Alimentation Approvisionnements industriels extérieurs Prix102 Électricité Commerce Services administratifs Politique et Coordination commerciale Économie commerciale Expositions et Foires Propriété industrielle et commerciale Service technique Service administratif Service de la Métrologie Inspection des Assurances103

100 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 77-83. 101 Cette nouvelle direction, qui apparaît dans l’Arrêté du Régent du 29 juillet 1946 (MB des 5-6 août 1946) reprend les attributions de l’ancienne Direction générale du Commerce et certaines sections du service d’Études. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 80, note 169. 102 Service temporaire. Il semble disparaître, comme le service précédent, à la fin de l’année 1949 (AR du 10 février 1951, MB du 11 mai 1951. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 81, note 173.

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Office central des Contingents et Licences Service de Contrôle et d’Enquêtes

103 L’inspection des assurances (accidents du travail, vie, prêts hypothécaires), service chargé de l’Inspection des organismes d’assurance depuis 1903 (AM du 31 décembre 1903), est transférée du Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale au Ministère des Affaires économiques par AR du 27 novembre 1951 (MB du 22 décembre 1951), à l’exception des organismes d’assurance dans le domaine des accidents du travail qui relèveront de la Direction « Relations entre chefs d’entreprise et travailleurs ». Un service d’Inspection des assurances est alors créé à l’Administration du commerce. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 82, note 176. TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail et de la Prévoyance sociale (1895-1990). I. Étude structurelle de l’administration centrale et répertoire des organes y rattachés, Bruxelles, 1993, p. 81, note 80, p. 90, note 101, p. 101, note 130, p. 133-134, note 204.

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1953-1961 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DES CLASSES MOYENNES

(9 NOVEMBRE 1953), PUIS MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES (15 JUIN 1954)104

Secrétariat général Services généraux Direction générale des Études et de la Documentation générales Administration des Mines Institut national de Statistique Direction générale de l’Industrie et du Commerce Direction générale des Classes moyennes Services du Ravitaillement

Direction générale d’Industrie et du Commerce

Direction générale et coordination industrielle et commerciale Coordination Prix105 Préparation des Accords économiques Organisation professionnelle et Contentieux économique Service de la distribution Administration de l’industrie Planning industriel et expansion économique ° Pool administratif ° Planning industriel ° Expansion économique ° Investissements privés étrangers en Belgique ° Bureau de Centralisation des Commandes de Défense Fabrications métalliques Métallurgie et Cokéfaction Industries chimiques Énergie électrique106 ° Cabines, réglementation, concessions ° Voirie, déclaration d’utilité publique

104 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 84-94. 105 En 1957, le service Prix est détaché de l’Administration de l’Industrie et transféré à la Direction générale Coordination industrielle et commerciale (AR du 30 août 1957 ; MB du 12 septembre 1957). ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 88, note 190. 106 Une brochure publiée par ce service, au mois de décembre 1960, donne l’organigramme suivant : 1ère section : Régies et concession ; 2ème section : Permissions de voiries ; 3ème section : Économique ; 4ème section : Statistiques et documentation. cf. Organisation des services chargés de l’énergie électrique en Belgique, Bruxelles, 1960, p. 3.5. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 90, note 195.

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° Section économique, rééquipement, statistiques ° Pool administratif Industries de l’alimentation Industries textiles Industries diverses Prix107 Laboratoire d’analyses Service administratif Applications nucléaires108 Bureau de centralisation des commandes de défense Administration du Commerce Coordination Service administratif Économie commerciale ° Économie commerciale ° Index ° Vente à tempérament Réglementation commerciale Expositions et foires Assurances Métrologie ° Section commerciale ° Section scientifique Propriété industrielle et commerciale ° Service technique ° Service administratif Office central des Contingents et Licences Licences ° Importation ° Exportation ° Produits agricoles et alimentaires Services généraux ° Affaires générales ° Secrétariat ° Comptabilité ° Trafics spéciaux ° Contrôle et Classement Service d’Inspection et d’Enquêtes économiques Organisation de Documentation Service administratif

107 Le service Prix est transféré à la Direction générale Coordination industrielle et commerciale, par AR du 30 août 1957 (MB du 12 décembre 1957). ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 90, note 196. 108 Ce nouveau service est créé par AR du 30 août 1957 (MB du 12 septembre 1957). ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 90, note 197.

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1961-1969 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET DE L’ÉNERGIE109

Secrétariat général Services généraux Direction générale des Études et de la Documentation générales Administration des Mines Institut national de Statistique Préparation des Accords économiques Direction générale de l’Industrie et du Commerce Administration de l’Industrie Direction générale de l’Énergie Administration du Commerce Office central des Contingents et Licences Inspection générale économique Service du Ravitaillement

Direction générale de l’Industrie et du Commerce

Coordination industrielle et commerciale Coordination Prix110 Organisation professionnelle et Contentieux économiques Contentieux économiques, Conseils d’entreprises et Réviseurs d’entreprises Conseils consultatifs de l’Économie Ententes et Positions dominantes, problèmes Benelux

Administration du Commerce

Service administratif Économie commerciale 109 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 95-108. En 1965, le département retrouve son ancienne appellation de Ministère des Affaires économiques (AR 28 juillet 1965, MB 30 juillet 1965). 110 Le service des Prix est transféré de la Direction générale de l’Industrie et du Commerce à l’Administration du Commerce, par l’AR du 6 mars 1964 (MB du 14 mars 1964). Cependant, on le retrouve déjà au sein de l’Administration du Commerce dans l’organigramme de 1963 (Organisation du ministère, 1963, p. 32). ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 100, note 223.

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Politique commerciale et Marché intérieur Cinématographie Index Ventes et Prêts à tempérament Secrétariat du Conseil de la Consommation111 Réglementation commerciale Statut juridique du Commerçant Patrimoine du Commerçant Pratique du Commerce Produits commerciaux Expositions Service de la Métrologie Propriété industrielle et commerciale Division technique Division des Études Division des Services administratifs ° Brevets d’Invention et Marques ° Reproduction documentaire, Organisation et Économat ° Perception Annuité Brevets ° Salle de Documentation Service des Assurances Section juridique Section technique A ° Section « Vie » ° Section « Capitalisation et Prêts hypothécaires » Section technique B ° Section financière et comptable ° Section Responsabilité civile ° Section administrative Service des Prix112 Prix industriels et Services Prix agricoles et alimentaires Secrétariat de la Commission des Prix Documentation et Mercuriales Distribution113 Direction de l’Index

111 Créé par l’arrêté royal du 20 février 1964. 112 Le service des Prix est transféré de la Direction générale de l’Industrie et du Commerce à l’Administration du Commerce, par AR du 6 mars 1964 (MB du 14 mars 1964). Cependant, l’organigramme de 1963 le mentionne déjà, à cette date, comme faisant partie de l’Administration du Commerce (Organisation du ministère, 1963, p. 32). ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 105, note 236. 113 L’organigramme du ministère et l’AR du 21 février 1967 (MB du 30 mars 1967) mentionnent le service de la Distribution comme appartenant à la Direction générale du Commerce. On ne connaît pas l’organisation de ce service temporaire mais, au cadre organique, on distingue toutefois trois principaux secteurs d’activité (Organisation du ministère, 1963-1969) : 1. Réglementation de la distribution en période de nécessité ; 2. Surveillance du ravitaillement et rapports avec les autorités communales et provinciales ; 3. Implantation des ressources et répertoire des entreprises intéressées. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 105, note 237.

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1969-1982 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES114

Secrétariat général Services généraux Direction générale des Études et de la Documentation générales Administration des Mines Institut national de Statistique Préparation des Accords économiques Organisation professionnelle et Contentieux économique Administration de l’Industrie Administration de l’Énergie Administration du Commerce Office central des Contingents et Licences Inspection générale économique

Administration du Commerce

Service administratif Économie commerciale, Réglementation commerciale, Indice des Prix, Propriété industrielle et commerciale Économie commerciale ° Consommation ° Crédit à la consommation ° Foires et expositions ° Cinéma ° Distribution ° Expansion économique Réglementation commerciale Indice des Prix Propriété industrielle et commerciale ° Section juridique ° Section technique ° Section administrative 114 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 109-118.

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Métrologie Politique des Prix Assurances115

115 Ce service n’apparaît plus par la suite au cadre de l’Administration du commerce. En vertu de la loi du 9 juillet 1975 (MB du 29 juillet 1975), instituant un Office de contrôle des assurances, les fonctionnaires du service des Assurances sont détachés temporairement à ce nouvel organisme public dont le personnel n’est pas encore nommé. Cette situation prend fin en 1978. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 117, note 263.

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1982-1989 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES116

Secrétariat général Services généraux Direction générale des Études et de la Documentation générales Administration des Mines Institut national de Statistique Préparation des Accords économiques Organisation professionnelle Administration de l’Industrie Administration de l’Énergie Administration du Commerce Office central des Contingents et Licences Inspection générale économique

Administration du Commerce

Inspection générale des Prix 1ère direction. Métallurgie et Chimie 2ème direction. Industries diverses et Services 3ème direction. Pharmacie Inspection générale de la Propriété industrielle et de la Concurrence Inspection générale de la Métrologie, des Problèmes commerciaux et de la Consommation Indice des Prix Service des Assurances

116 Entre 1982 et 1988, l’organisation du Ministère des Affaires économiques est toujours régit par l’AR du 20 août 1969 (MB du 9 septembre 1969). Certaines modifications notables interviennent cependant au cadre. Elles touchent principalement les administrations du commerce, de l’énergie et de l’industrie. Plusieurs arrêtés ministériels fixent ainsi les nouvelles structures des services du ministère. Ils traduisent dans les faits les conséquences de la régionalisation partielle du secteur de l’économie. Celui du 10 juin 1983, dont les effets s’appliquent rétroactivement à partir du 30 juin de l’année précédente, touche à la fois les services généraux, l’Administration des mines, celle de l’industrie et celle de l’énergie. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 119, note 267, p. 119-128.

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1989-1992 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES117

Secrétariat général Services généraux Direction générale des Études et de la Documentation générales Administration des Mines Institut national de Statistique Préparation des Accords économiques Organisation professionnelle Administration de l’Industrie Administration de l’Énergie Administration du Commerce Office central des Contingents et Licences Inspection générale économique

Administration du Commerce

Inspection générale des Prix Inspection générale de la Propriété industrielle et de la Concurrence Inspection générale de la Métrologie Inspection générale de la Réglementation commerciale, Consommation, Distribution Indice des Prix Assurances

117 ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 129-134.

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1994 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES118

Secrétariat général Services généraux Accords économiques internationaux Direction générale des Études et de la Documentation Administration de l’Industrie Administration du Commerce Office central des Contingents et Licences Inspection générale économique Institut national de Statistique Administration des Mines Administration de l’Énergie

Administration du Commerce

Inspection générale des Prix 1ère section. Maison de repos, Taxis, Problèmes généraux Pharmacie

2ème section. Télédistribution, Distribution d’eau, Traitement des déchets, Voitures automobiles, Suivi des prix

3ème section. Suivi des prix, Pain, Fonctionnement des commissions prix Inspection générale de la Propriété industrielle et de la Concurrence

A. Propriété industrielle ° Section juridique ° Section marques et modèles ° Section brevets ° Salle de lecture ° Section comptabilité

B. Concurrence Inspection générale de la Métrologie Inspection générale de la Réglementation commerciale, Consommation, Distribution

A. Réglementation commerciale B. Consommation et crédit C. Distribution

Indice des Prix Service des Assurances

118 Guide des ministères. Revue de l’administration belge. 1994, Bruxelles, 1995, p. 191-211.

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1996 : MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES119

Secrétariat général Administration des services généraux (E1) Administration de l’Énergie (E2) Administration de la Politique commerciale (E3) Administration des Relations économiques (E4) Administration de l’Information économique (E5) Administration de la Qualité et de la sécurité (E6) Administration de l’Inspection économique (E7) Institut national de Statistique (E8)

Administration de la Politique commerciale (E3)

Direction générale Première division : Coordination juridique – Analyses économiques Indice des prix Distribution Deuxième division : Protection des Droits des Consommateurs – Réglementation commerciale Protection des Droits des Consommateurs Réglementation commerciale Troisième division : Prix et Concurrence Quatrième division : Services à caractère financier Organisation professionnelle Crédit Assurances Cinquième division : Office de la Propriété industrielle

119 Guide… 1996, p. 191-208.

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2003 : SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES, ÉNERGIE120

Direction Services du président Services d’encadrement Direction générale Énergie (E2) Direction générale Régulation et Organisation des Marchés (E3) Direction générale Potentiel économique (E4) Direction générale Politique des P.M.E. (E5) Direction générale Qualité et Sécurité (E6) Direction générale Contrôle et Médiation (E7) Direction générale Statistique et Information économique (E8)

Direction Générale Régulation et Organisation des Marché (E3)

Direction générale Division Distribution Division Protection des Droits des Consommateurs et Réglementation commerciale Service Protection des Droits des Consommateurs Service Réglementation commerciale Division Prix et Concurrence Service Prix Service Concurrence Corps des Rapporteurs Division Réglementation financières et comptables Service Assurances Service Crédit et Endettement Service Droit comptable Division Office de la Propriété industrielle – OPRI Section Affaires juridiques et internationales Section Brevets, Marques, Dessins et Modèles

120 Guide des ministères. Répertoire des services publics fédéraux, communautaires et régionaux de Belgique. 2003, Bruxelles, 2004, p. 399-406.

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2008 : SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE121

Comité de direction Bureau du président Services d’encadrement Direction générale de la Concurrence (E1) Direction générale de l’Énergie (E2) Direction générale de la Régulation et de l’Organisation du Marché (E3) Direction générale Potentiel économique (E4) Direction générale Politique P.M.E. (E5) Direction générale Qualité et Sécurité (E6) Direction générale Contrôle et Médiation (E7) Direction générale Statistique et Information économique (E8) Direction générale Télécommunications et de la Société de l’Information (E9)

Direction de la Régulation et de l’Organisation du Marché (E3)

Direction générale Services généraux Cellule économie électronique Division Consommateurs et Entreprises Services Protection des Droits des Consommateurs Service Réglementation commerciale Division Réglementation financières et comptables Service Assurances Service Crédit et Endettement Service Droit comptable, Audit, Coopératives Cellule comptes annuels Service Prix Division Office de la Propriété intellectuelle – OPRI Service Affaires juridiques et internationales Service Production, Comptabilité et Information

121 Guide des ministères. Répertoire des services publics fédéraux, communautaires et régionaux de Belgique. 2008, Bruxelles, 2009, p. 397-418.

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2013 : SPF ÉCONOMIE, P.M.E., CLASSES MOYENNES ET ÉNERGIE122

Direction générale de la Réglementation économique

122 Site internet : www.economie.fgov.be.

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LES ARCHIVES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RÉGLEMENTATION ÉCONOMIQUE ET LEUR TRI

PRINCIPES ET CONCEPTS FONDAMENTAUX

Les archives

Les archives sont les documents qui, quel que soit leur support, leur date ou leur forme matérielle, sont créés ou reçus par un organisme, une personne ou un groupe de personnes dans l’exercice de ses fonctions ou activités, et sont destinés par leur nature à être conservés par cet organisme, personne ou groupe de personne. Il s’agit donc de tout document, aussi bien sur papier que sur un support magnétique, optique, électronique ou autre. En revanche, les livres et les périodiques imprimés ne sont pas considérés comme des archives, de même que les publications électroniques.

Séries d’archives

Les archives se présentent en séries, c’est-à-dire en groupes de documents ou de dossiers qui sont réunis du fait qu’ils ont un élément commun, généralement de caractère formel, et qu’ils sont classés selon un même critère chronologique, alphabétique, numérique ou alphanumérique. Par exemple : les dossiers de personnel, la correspondance reçue, les dossiers d’affaires traitées par un service dans le cadre d’une de ses compétences spécifiques, ou les registres de l’indicateur de la correspondance expédiée.

Producteur d’archives

Le producteur d’archives est tout organisme, toute personne ou tout groupe de personne qui, dans l’exercice de ses fonctions ou activités, constitue ou a constitué des archives. Dans ce cas précis, le producteur d’archives est la Direction Analyses économiques et de l’Économie internationale du SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie et ses prédécesseurs en droit, c’est-à-dire les producteurs dont les archives ont été dévolues entièrement ou partiellement à la Direction Analyses économiques et de l’Économie internationale qui a repris tout ou partie de leurs fonctions ou activités.

Durée d’utilité administrative

Utilisée dans le tableau de tri, ce terme fixe la période d’usage du document au sein de l’institution qui a produit ou utilise le dit document. La fixation de ce terme se fait soit sur la base des textes législatifs encadrant la procédure de travail (ex. : possibilités de recours dans le cadre d’un appel d’offre) ou le document (ex. : dossier de personnel nécessaire au calcul de la pension de l’agent), soit sur base des pratiques existant au sein du service,.

Le tri des archives

Les archives feront l’objet d’un tri, après la fin du délai d’utilité administrative. L’Archiviste général du Royaume ou ses délégués évaluent l’intérêt scientifique, historique ou sociétal des archives. Ils déterminent de ce fait la destination définitive des archives : éliminer ou conserver et transférer aux AE. Leurs décisions sont consignées dans des tableaux de tri ou des autorisations de destruction spécifiques.

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PRODUCTION ET GESTION DES ARCHIVES

Chaque service classe ses archives comme il l’entend, mais nous avons constaté que la plupart des services appliquent généralement très bien les règles élémentaires de l’archivistique. Les archives sont conservées dans les bureaux, dans des locaux d’archives aux étages et dans une cave.

PRINCIPE DE SÉLECTION

Les principes généraux qui ont guidé nos critères de sélection des séries d’archives à conserver – éventuellement après tri – reposent sur la valeur intrinsèque des documents et leur importance pour la recherche scientifique comprise dans son acceptation la plus large (et, il va sans dire, dans le respect de la législation). La Direction générale de la Réglementation économique conserve à ce jour environ 4.145 mètres linéaires d’archives. Il n’est pas possible de tout garder. C’est pourquoi, après l’élimination complète de séries et le tri d’autres séries, ne seront conservées que les archives essentielles témoignant de l’ensemble des activités de l’institution afin, comme l’écrit Carol Couture, d’« avoir un maximum d’informations dans un minimum de documents »123. Sur les quelques 177 séries décrites, environ 74 % (131) d’entre elles seront éliminées purement et simplement (à l’exception éventuellement de quelques spécimens qui seront conservés) ; pour 2,8 % (5) des séries il est recommandé d’effectuer un tri dans les documents ; 22,5 % (40) des séries doivent être conservées de manière pérenne ; une série doit être transférée au service d’encadrement Personnel et Organisation S1.

DESCRIPTION DE QUELQUES SÉRIES D’ARCHIVES

Il est impossible de décrire toutes les séries d’archives du tableau de tri. Vous trouverez donc ci-dessous une description de quelques séries.

1. Dossiers relatifs aux demandes de prix (A3.002)

Chaque demande de fixation ou hausse de prix introduite par les entreprises des secteurs concernés fait l’objet d’une analyse sur base de critères d’ordre économique, social, le cas échéant budgétaire, permettant de justifier la décision prise. Les demandes de fixation et hausse de prix sont soumises à l’avis de la Commission pour la Régulation des Prix (médicaments non remboursables et en vente libre, distribution d’eau, télédistribution, établissement d’accueil pour personnes âgées) ou de la Commission des spécialités pharmaceutiques (médicaments remboursables ou implants). Toute décision de refus partiel ou total peut faire l’objet d’un recours en annulation au Conseil d’État, dans les 60 jours de sa notification. En 2013, le service Prix a traité 2.782 dossiers de demande de prix, répartis comme suit :

- Médicaments : 588 demandes - Implants : 236 demandes - Établissements d’accueil pour personnes âgées : 485 demandes de prix et 1.427

demandes d’indexation de prix - Distribution d’eau : 41 demandes - Télédistribution : 5 demandes - Transport par taxis : 0 demandes

Les secteurs relatifs aux établissements d’accueil pour personnes âgées, la distribution d’eau, les déchets, la télédistribution et le transport par taxis sont régionalisés au 1er janvier 2015, selon les décisions prises dans le cadre de la sixième réforme de l’État. 123 COUTURE Carole, Les fonctions de l’archivistique contemporaine, Québec, 1999, p. 119.

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Les dossiers de cette série d’archives pourront être éliminés dès que le délai d’utilité administrative de 10 ans sera dépassé. En effet, les copies lettres du service Prix, qui contiennent la note au ministre reprenant l’avis du service Prix et les avis des membres des Commissions, ainsi que la décision ministérielle individuelle reprenant l’autorisation de prix du ministre seront, quant à eux conserver et verser aux AGR après que le délai d’utilité administrative de cinq ans sera écoulé124.

2. Dossiers relatifs au Conseil de la Consommation, à la Commission d’Arbitrage, à la Commission des Clauses abusives et à la Commission pour l’Etiquetage et la Publicité écologiques (B.005, B.007, B.008, B.015)

Le Conseil de la Consommation, organe consultatif fédéral, a été créé par arrêté royal du 20 février 1964. Il est placé sous la tutelle du SPF Économie et son secrétariat est assuré par des agents de la Direction générale du SPF Economie de la Réglementation économique. Le Conseil de la Consommation125 est la structure consultative centrale pour les problèmes de consommation et de protection du consommateur. Il a pour mission principale de remettre des avis destinés à conseiller ses ministres de tutelle (le ministre de la Protection de la Consommation et le ministre de l’Économie), ainsi que les pouvoirs législatifs et exécutifs sur les questions intéressant les consommateurs. En vertu de ses autres missions, le Conseil est également un lieu de dialogue et de concertation entre les consommateurs et les professionnels. Il est habilité par la loi à élaborer des accords de consommation. Le Conseil de la Consommation est un organe consultatif paritaire : il est composé de 13 membres représentant les organisations de consommateurs reconnues et de 13 membres représentant les organisations professionnelles représentatives de la production, de la distribution, des classes moyennes et de l’agriculture. La compétence du Conseil de la Consommation couvre toutes les questions relatives qui touchent au consommateur. Certaines législations reconnaissent l’importance du Conseil en prévoyant la consultation préalable de celui-ci avant que des arrêtés d’exécution ne soient pris. Il s’agit notamment de la loi du 6 avril 2010 sur les pratiques du marché et sur la protection du consommateur, remplacée à partir du 31 mai 2014 par le livre VI du Code de droit économique (CDE Livre VI), la loi du 12 juin 1991 sur le crédit à la consommation, la loi du 21 décembre 1998 sur les normes de produits. La consultation, lorsqu’elle est obligatoire, constitue une formalité prescrite à peine de nullité. Par sa composition, le Conseil est un lieu privilégié de dialogue et de concertation, où les représentants des consommateurs et les représentants des professionnels sont amenés à s’informer, à confronter leurs positions et à trouver des compromis. Il constitue un instrument privilégié d’aide à la décision politique. Si les avis du Conseil ne lient pas l’autorité, ils sont cependant d’autant plus suivis lorsqu’ils sont unanimes. Le rôle et les compétences du Conseil sont renforcés par deux commissions spécifiques, créées en son sein : la Commission des Clauses Abusives et la Commission pour l’Etiquetage et la publicité écologiques126. La Commission des Clauses abusives est un organisme

124 Les copies lettres couvrant la période 1949-1992 ont déjà été versés aux AGR. cf. STRUBBE Filip et DE MEERSMAN Eduard, Inventaris van het archief van de Prijzendienst. Minuten van de uitgaande brieven van de Prijzendienst. 1949-1992, Bruxelles, AGR, 2012. 125 Conseil de la Consommation. Commission des Clauses abusives. Rapport d’activité. 2012, Bruxelles, SPF Économie, 2013, p. 7-8. 126 Celle-ci a pour objectif d’émettre des avis et des recommandations relatifs à l'étiquetage et la publicité écologiques. Cette Commission, créée en 1995, n’est plus en activité depuis 2003.

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consultatif127 créé par l’arrêté royal du 26 novembre 1993128. Elle a pour but principal d’émettre des avis et des recommandations sur les clauses et conditions figurant dans les contrats entre vendeurs et consommateurs. Elle peut être saisie par le ministre, par les organisations de consommateurs, ainsi que par les groupements (inter)professionnels intéressés. Elle peut également se saisir d’office. Depuis des décennies, le Conseil de la Consommation est devenu un véritable lieu associant les entreprises et les consommateurs à la régulation du marché. Au-delà de sa compétence d’avis au sens strict, le Conseil de la Consommation participe également à la co-régulation du marché, par l’élaboration de codes de conduite ou de recommandations, qui contribuent à la protection du consommateur, notamment en matière de publicité. Un Bureau organise les travaux du Conseil de la Consommation. Il est composé du Président, des deux vice-présidents et de dix assesseurs. Le Bureau prépare les affaires à soumettre au Conseil, planifie les travaux qui seront effectués en commission et veille à l’exécution des décisions prises. Plusieurs commissions permanentes (Pratiques du commerce, services financiers, Marche Intérieur, Environnement,……) sont chargées d’examiner les questions en fonction des sujets à traiter et de préparer un projet d’avis. Celui-ci est soumis à l’approbation de l’assemblée plénière, seule compétente pour émettre des avis. Des experts peuvent être invités aux travaux. En cas d’urgence, le Bureau peut être amené soit à remettre provisoirement un avis qui devra être ratifié ultérieurement en assemblée plénière, soit faire adopter en urgence un avis par le Conseil suivant une procédure écrite. Les avis du Conseil sont soit unanimes et reflètent dans ce cas le consensus obtenu, soit divergents et reprennent dès lors les positions de toutes les parties concernées. Ils sont préparés en commission par un co-rapporteur « consommateur » (en général un expert du Centre de Recherche et d’Organisation des Consommateurs) et par un co-rapporteur « professionnel ». Depuis sa création, le Conseil de la Consommation a rendu environ 500 avis touchant tous les aspects de la consommation. Il a joué un rôle non négligeable dans l’élaboration et la modernisation des grandes législations de protection du consommateur (pratiques du commerce, crédit à la consommation, sécurité des produits,...). La Commission d’arbitrage129, créée par la loi du 19 décembre 2005130 et constituée par l’arrêté royal du 1er juillet 2006, compte huit membres effectifs et huit membres suppléants. Quatre groupes y sont représentés : ceux qui obtiennent le droit d’utilisation d’une formule commerciale ; ceux qui octroie le droit d’utilisation d’une formule commerciale ; les autorités ; des experts. L’article 2 de l’arrêté royal du 1er juillet 2006 dote la Commission d’arbitrage d’une mission consultative en ce qui concerne l’interprétation et l’application de la loi du 19 décembre 2005. La Commission peut statuer d’office ou être saisie par un des ministres compétents ou par une organisation professionnelle. La demande d’avis ne peut pas émaner d’une entreprise individuelle. Elle ne peut pas non plus se rapporter à un litige pendant entre deux parties ayant conclu un accord de partenariat commercial. Les dossiers relatifs au Conseil de la consommation, à la Commission d’arbitrage et à la Commission des Clauses abusives, gérés par le service Consommateurs et entreprises, ont une durée d’utilité administrative de 10 ans. Ils doivent être conservés et transférés aux AGR. Les dossiers relatifs à la Commission pour l’Étiquetage et la Publicité écologiques n’ont plus 127 cf. Articles 77 et 78 de la loi du 6 avril 2010, remplacés à partir du 31 mai 2014 par les articles VI.86 et VI.87 du livre VI du Code de droit économique. Conseil de la Consommation. Commission des Clauses abusives. Rapport d’activité. 2012, p. 35-36. 128 MB du 8 janvier 1994. 129 La commission d’arbitrage relative à l’information précontractuelle dans le cadre d’accords de partenariat commercial. Rapport annuel 2013, Bruxelles, SPF Économie, 2014, p. 5-6. 130 MB du 18 janvier 2006. La loi du 19 décembre 2005 a été modifiée par la loi du 27 décembre 2005 (MB du 30 décembre 2005, 2ème édition) et un erratum (MB du 13 février 2006, 2ème édition). Voir également l’AR du 12 janvier 2006 (MB du 23 janvier 2006), l’AR du 1er juillet 2006 (MB du 24 juillet 2006) et l’arrêté ministériel du 17 septembre 2010 (MB du 28 septembre 2010).

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d’utilité administrative, la Commission ne se réunissant plus depuis 2003, mais doivent être conservés et versés aux AGR.

3. Dossiers relatifs à la fixation des tarifs d’assurance (C1.004)

Depuis 1913131, l’administration belge est chargée de la fixation des tarifs d’assurance. Depuis 1978, le service Assurances du SPF Affaires économiques se partage les compétences avec l’Office de contrôle des assurances. C’est ainsi que le service du SPF Affaires économiques conserve toute une série de dossiers relatifs à des sociétés d’assurance aujourd’hui disparues. Ces dossiers n’ont plus d’utilité administrative, doivent être conservés et versés aux AGR. Des états, bilan et comptes rendus annuels des sociétés d’assurance et de prêt (1942-1955) ainsi qu’une liste des entreprises d’assurance agréée (1950), des tableaux financiers des sociétés belges d’assurances (1944-1949) et quelques autres documents ont déjà été versés aux AGR vers 1957132.

4. Dossiers relatifs au Fonds de Traitement du Surendettement (C2.035-C2.039)

Le Fonds de Traitement du Surendettement133, créé en 2002134, rembourse les honoraires et les frais des médiateurs de dettes qui n’ont pas pu être payés par le débiteur. On ne doit pas perdre de vue que le Fonds ne nuit pas à la règle de base de l’article 1675/19135, deuxième alinéa du Code judiciaire, selon lequel l’état d’honoraires et frais du médiateur de dette est à charge du débiteur et est payé par préférence. C’est uniquement dans le cas où ces frais restent impayés que le juge peut les mettre à charge du Fonds. Le juge doit alors indiquer les raisons qui justifient l’intervention du Fonds. Le service Crédit et Endettement est chargé des dossiers relatifs au Fonds de Traitement du Surendettement. Il s’agit de cinq séries d’archives différentes :

- comité d’accompagnement (fonctionnement et budget du Fonds) - statistiques du Fonds - demandes des médiateurs de dette - liste de ce qui a été payé - bordereaux de paiement

Les deux premières séries (C2.035-C2.036) ont un délai d’utilité administrative de dix ans. Elles doivent être conservées et transférées aux AGR. Les dossiers relatifs aux demandes des médiateurs de dette (C2.037) comprennent le titre exécutoire visé à l’article 1675/19, § 3, du Code judiciaire et/ou une copie des rapports visés à l’article 1675/17, § 3 du Code judiciaires ; une déclaration du médiateur de dettes datée, signée et rédigée en trois exemplaires dans laquelle il communique le montant du solde resté impayé, visé à l’article 20, § 3, 1°, de la loi ; 131 L’inspection des assurances (accidents du travail, vie, prêts hypothécaires), service chargé de l’Inspection des organismes d’assurance depuis 1903 (AM du 31 décembre 1903), est transférée du Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale au Ministère des Affaires économiques par AR du 27 novembre 1951 (MB du 22 décembre 1951), à l’exception des organismes d’assurance dans le domaine des accidents du travail qui relèveront de la Direction « Relations entre chefs d’entreprise et travailleurs ». Un service d’Inspection des assurances est alors créé à l’Administration du commerce. ANNAERT Philippe et GUINAND Michel, Op. cit., p. 82, note 176, p. 117, note 263. TERRIZZI Rosa, Les Ministères de l’Emploi et du Travail. I, p. 81, note 80, p. 90, note 101, p. 101, note 130, p. 133-134, note 204. 132 DE BOCK-DOEHAERD R., Inventaire du Ministère des Affaires économiques. Contrôle des assurances et prêts hypothécaires, Bruxelles, AGR, [ca. 1957]. 133 http://economie.fgov.be/fr/consommateurs/Endettement_recouvrement_dettes (consulté le 7 août 2014). Rapport annuel 2003, Bruxelles, SPF Économie, 2004, p. 48-49. KINNAERT Luc, « La lutte contre le surendettement. Enquête sur les pratiques commerciales frauduleuses des courtiers de crédit », dans Carrefour de l’économie, Bruxelles, SPF Économie, 2002, n° 8-9A, p. 10-12. 134 cf. La loi du 5 juillet 1998 et l’arrêté royal du 9 août 2002 (MB du 6 septembre 2002) réglementant le fonctionnement du Fonds de Traitement du Surendettement. 135 L’article 1675/19 du Code judiciaire détermine les conditions dans lesquelles le médiateur de dettes peut demander l’intervention du Fonds.

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le numéro de compte bancaire sur lequel le Fonds doit effectuer le paiement ; tout renseignement qui est de nature à étayer la demande de paiement. Ces dossiers, tout comme la liste de ce qui a été payé (C2.038), doivent être conservés pendant quatre ans. Ils peuvent ensuite être éliminés. Enfin, les bordereaux de paiement (C2.039) ont une durée d’utilité administrative de dix ans. Ils pourront être éliminés une fois ce délai écoulé.

5. Dépôt de marques, dessins et modèles (D2.016-D2.021)

Pour garder l’exclusivité des créations et empêcher que d’autres ne les copient, il faut enregistrer ses créations comme dessin ou modèle. Dans le Benelux, depuis le 1er janvier 1971136, il faut contacter pour cela l’Office Benelux de la Propriété intellectuelle137. Cela permet de non seulement s’opposer à toute fabrication de produits dont l’aspect ressemble à son produit, mais également à l’importation de copies, à leur mise sur le marché, à leur vente, à leur mise en location, à leur location à leur exposition, à leur livraison ou à leur utilisation. L’OBPI enregistre tant les produits bi-dimensionnels (dessins) que les produits tri-dimensionnels (modèles). Sont considérées comme marques individuelles, les dénominations, dessins, empreintes, cachets, lettres, chiffres, formes de produits ou de conditionnement et tous autres signes susceptibles d’une représentation graphique servant à distinguer les produits ou dessins d’une entreprise. La fonction d’une marque est donc de permettre de distinguer les produits ou les services d’une entreprise de ceux des entreprises concurrentes138. L’enregistrement vaut aux Pays-Bas, en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Il est valable cinq ans renouvelable pour quatre périodes de cinq ans. La durée maximale de l’enregistrement est donc de 25 ans. Pour commercialiser son produit en dehors du Benelux, on peut également protéger ses dessins et modèles en dehors ces trois pays, soit au sein de l’Union européenne139, soit dans un grand nombre de pays140 qui ont conclu un accord international en la matière. L’enregistrement est réalisé à partir d’un formulaire. L’auteur reçoit un certificat d’enregistrement, après vérification que la demande satisfait à l’ensemble des exigences légales. Après l’enregistrement, l’OBPI publie le dessin ou le modèle dans le Recueil des Dessins ou Modèles Benelux. Les marques et modèles déposés belges et du Benelux n’ont plus d’utilité administrative et doivent être transférés aux AGR, vu, bien entendu, leur valeur historique et scientifique, ainsi que les registres et recueils141, qui couvrent la période 1879-2000.

6. Certificats d’obtentions végétales (D2.029)

En Belgique, une variété végétale142 peut être protégée par deux voies : par le droit d’obtention végétale belge ou par le droit d’obtenteur communautaire. La protection belge

136 Les pays du Benelux ont unifié leurs législations nationales sur les marques et les dessins ou modèles par l’introduction de la loi uniforme Benelux sur les marques entrée en vigueur le 1er janvier 1971 et de la loi uniforme Benelux en matière de dessins ou modèles entrée en vigueur le 1er janvier 1975. Le 25 février 2005, les gouvernements des trois pays Benelux ont adopté la Convention Benelux en matière de propriété intellectuelle (marques et dessins ou modèles) qui remplace les deux lois antérieures. Brevets. Marques. Dessins et modèles. Certificats d’obtention végétale. Droits d’auteur, p. 27-28. 137 L’OBPI est situé à La Haye. Protection des dessins ou des modèles dans le Benelux. Information pour les entrepreneurs, OBPI, Bruxelles, s.d. 138 Brevets. Marques. Dessins et modèles. Certificats d’obtention végétale. Droits d’auteur, p. 29-31. 139 Auprès de l’Office de l’Harmonisation dans le Marché intérieur établi à Alicante en Espagne. 140 Auprès de l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI), à Genève en Suisse. 141 Une collection de Recueil officiel des marques de fabrique et de commerce se trouve dans la bibliothèque des AGR (cote A4P237).

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permet de protéger la variété sur le territoire de la Belgique. La protection communautaire permet de protéger la variété sur le territoire des tous les États membres de la Communauté européenne. Pour obtenir un certificat d’obtention végétale, le demandeur doit d’abord introduire sa demande auprès de l’Office de la Propriété intellectuelle, via un formulaire de demande, un formulaire de dénomination variétale, un formulaire technique et le cas échéant, une procuration qui habilité un mandataire à agir au nom du demandeur. Dès réception du dossier complet, une date de dépôt officielle et un numéro officiel sont attribués à la demande. Un examen technique de la variété est alors engagé. Celui-ci dure une ou plusieurs années, selon l’espèce. Cet examen vise à établir que la variété est distincte, homogène et stable. En outre, elle doit également être nouvelle. Cela signifie qu’elle ne peut pas encore avoir été commercialisée en Belgique et qu’elle ne peut pas avoir été commercialisée à l’étranger depuis plus de quatre ans. Enfin, la variété doit porter une dénomination qui lui est propre, qui ne risque pas d’être confondue avec d’autres et qui n’induit pas l’utilisateur en erreur. Une fois ces cinq conditions remplies (distinction, homogénéité, stabilité, nouveauté, dénomination), le certificat peut être délivré. La liste des variétés protégées par un droit d’obtention belge est consultable sur le site de l’OPRI. Un certificat d’obtention végétale belge donne à son titulaire le droit exclusif de soumettre à son autorisation préalable et aux conditions qu’il fixe la production à des fins commerciales et la commercialisation du matériel de reproduction de sa variété. Les certificats d’obtentions végétales143, ont une durée d’utilité administrative de 30 ans. Ils doivent être conservés et transférés aux AE.

7. Brevets belges publiés (D2.030) et recueils des brevets belges (D2.031)

Les brevets représentent une source historique particulièrement précieuse, tant pour l’histoire de l’économie que pour celle des techniques et pour l’étude de l’innovation. Souvent décrits comme un des principaux vecteurs du savoir technique au XIXe siècle, ils sont appelés à remplir des fonctions économiques fondamentales, entre l’invention qu’ils entendent stimuler et l’innovation qu’ils doivent faciliter. Riche en informations et disponible sur le long terme, cette série est susceptible de révéler la santé innovante d’une entreprise, d’un secteur industriel ou encore d’une économie nationale ou internationale144. Le brevet145 procure une protection puissante sous la forme d’un titre légal de propriété qui permet à son titulaire d’interdire aux tiers, pendant un certain temps et sur un territoire déterminé, de fabriquer, d’utiliser ou de commercialiser l’invention sans son autorisation. Source de protection pour leurs titulaires, les brevets constituent aussi une source utile d’informations techniques et stratégiques pour les entreprises concurrentes. On estime que 80 % de l’information technique contenue dans les brevets n’est disponible nulle part ailleurs. Afin de pouvoir jouir d’une protection légale, une invention doit être nouvelle, non évidente, susceptible d’application industrielle. Les brevets ne peuvent être délivrés que pour certains

142 L’Office belge de la Propriété intellectuelle. Brevets. Marques. Dessins et modèles. Certificats d’obtention végétale. Droits d’auteur, p. 32-35. 143 La série provient du Ministère de l’Agriculture, en 2002. 144 DE FAVEREAU Corentin et PETERS Arnaud, « Vers une histoire du système belge des brevets au XIXe siècle », dans ECK Jean-François et TILLY Pierre, Innovations et transferts de technologie en Europe du Nord-Ouest aux XIXe et XXe siècles, Bruxelles, 2011, p. 54-55, 67. 145 L’Office belge de la Propriété intellectuelle. Brevets. Marques. Dessins et modèles. Certificats d’obtention végétale. Droits d’auteur, p. 11-26.

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types d’innovations. Ne sont pas considérés comme des innovations notamment : les découvertes ainsi que les théories scientifiques et les méthodes mathématiques ; les créations esthétiques ; les plans, principes et méthodes dans l’exercice d’activité intellectuelles, en matière de jeux ou dans le domaine des activités économiques, ainsi que les programmes d’ordinateurs ; les présentations d’informations. Le système du brevet joue un rôle important dans la diffusion de l’information technique et le transfert des technologies, par lequel l’innovation technique est stimulée. Il est indispensable pour tout opérateur économique de tirer profit de cette source d’informations qui, grâce à des moyens modernes d’accès, peut lui livrer en quelques minutes des données quasi exhaustives dans un domaine donné de la technologie. Le dossier de demande contient146 :

- un formulaire de requête en délivrance d’un brevet belge adressé au ministre de l’Économie ;

- une description de l’invention ; - une ou plusieurs revendication(s) ; - les dessins éventuels auxquels renvoient la description et/ou les revendications ; - les dessins éventuels auxquels renvoient la description et/ou les revendications ; - un abrégé ; - éventuellement un pouvoir pour un représentant (mandataire agréé, avocat, employé,

…). Les dossiers147 relatifs aux brevets belges publiés, dont 500.000 se trouvent déjà aux AGR2, soit jusqu’avril 1952 (n° 510.040), ont une durée d’utilité administrative de 30 ans. Bien entendu, ces dossiers doivent être conservés et transférés aux AGR2. Les recueils des brevets belges148, qui n’ont plus d’utilité administrative, doivent également être versés aux AE. Depuis 2004, ils sont également conservés sous support électronique.

8. Brochures et guides relatifs au droit de l’économie électronique (D3.006)

Le service Droit de l’économie électronique rédige des brochures et des guides qui sont disponibles sur le site internet du SPF Économie, en format html ou pdf, et en format papier. Ils sont réalisés en collaboration avec le Centre de Recherches Informatique et Droit (CRID) des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, notamment. Celles-ci concernent des sujets divers tels que la création et la gestion d’un site internet149, le spamming150, la légalité du marketing viral151, … Ces brochures et guides ont une durée d’utilité administrative de dix ans. Ils doivent être conservés et transférés aux AE (un exemplaire dans chaque langue de publication).

146 cf. Article 23 de la loi du 28 mars 1984, modifié par la loi du 22 décembre 2008 (MB du 29 décembre 2008). 147 La série commerce en 1830. À partir de 1991, des CD-Rom sont disponibles. Depuis 1998, une version grand public des brevets belges et européens est accessible via internet (http://www.espacenet.com). DORBAN Michel, Op. cit., p. 120. 148 Un inventaire analytique annuel, fort intéressant pour l’historien, paraît depuis la loi de 1854 : le Recueil spécial des brevets d’invention. M. Dujeux, autrefois, a dressé rétrospectivement le Catalogue des brevets d’invention délivrés en Belgique, du 1er novembre 1830 au 5 juin 1854. Une première édition, en 1842, couvrait la période 1830-1841. Cinq suppléments parurent de 1845 à 1855. Une collection de ces recueils se trouve aux AGR (cote A4P 076), pour la période 1830-1981. 149 Guide des titulaires Internet, Bruxelles, SPF Économie, avril 2011. 150 Le spamming en 24 questions et réponses, Bruxelles, SPF Économie, janvier 2005 (brochure en cours de mise à jour). Rapport annuel 2003, Bruxelles, SPF Économie, 2004, p. 41-42. 151 La légalité du marketing viral, Bruxelles, SPF Économie, 2006.

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ALGEMEEN RIJKSARCHIEF EN RIJKSARCHIEF IN DE PROVINCIËN

ARCHIVES GÉNÉRALES DU ROYAUME ET ARCHIVES DE L’ÉTAT DANS LES PROVINCES

ARCHIEFBEHEERSPLANNEN EN SELECTIELIJSTEN

TABLEAUX DE GESTION ET TABLEAUX DE TRI

190

Archives de la

Direction générale de la Réglementation économiquedu

SPF Économie, P.M.E., Classes moyenneset Énergie

Dossier d’étude et de préparationdu tableau de tri

par

Madeleine Jacquemin

Brussel – Bruxelles2016

5601