Discours de Vœux 2014 du Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA

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    Discours de Vux du Prsident de la Rpublique, hef de lEtat,

    S.E. Ali BONGO ONDIMBA

    (Libreville, le 31 dcembre 2014)

    Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,

    Au seuil de cette nouvelle anne, jai une pense pour chacun dentre vous et toutparticulirement pour ceux qui, en ce moment de fte, vivent dans lpreuve, lasolitude ou la maladie. A tous, je forme, du fond du cur, des vux de bonne sant,de prosprit et de bonheur.

    Mes chers compatriotes,

    Lanne 2014 aura t marque par la poursuite de la mise en uvre du PlanStratgique Gabon Emergent (PSGE).

    De fait, la diversification de lconomie se ralise progressivement et reposedsormais sur des fondements solides qui ont permis de densifier la croissanceconomique de notre pays depuis 2009. Celle-ci est devenue plus soutenue et sesitue en moyenne environ 6%.

    Cette bonne tenue de lconomie rsulte, pour lessentiel, des performances dusecteur hors ptrole.

    En effet, le secteur minier et celui de la transformation du bois, notamment,commencent gnrer tous les effets bnfiques attendus de la politique de

    transformation locale de nos matires premires que jai engage.

    Ces rsultats sont la preuve que nous devons persvrer sur cette voie; mme sil estvrai que ces bonnes performances ont lgrement t ralenties en 2014, suite uneconjoncture ptrolire plus dfavorable que prvue.

    Depuis le mois de juin dernier, les cours du ptrole on t perdu jusqu 50% de leurvaleur.

    Cette situation a conduit le gouvernement adopter une loi de finances rectificativedont la mise en uvre sest traduite par un rajustement du budget dinvestissementet un lger recul de la croissance 5,1% contre 5,6% en 2013.

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    La poursuite de la conjoncture ptrolire dfavorable dont certains experts estimentquelle pourrait durer plus longtemps que prvu, appelle du gouvernement, unegestion prudente pour garantir la stabilit macroconomique.

    Malgr ces difficults, jai demand au gouvernement de maintenir le cap des

    rformes structurelles de notre conomie et de conduire, bon terme, les chantiersengags depuis quelques annes tels que, le soutien la politique de partage, lerenforcement de lEtat de droit et de la scurit, lamlioration de la gestion desfinances publiques et lapurement de la dette intrieure.

    A ce titre et, dans le souci de redonner du souffle aux Petites et MoyennesEntreprises, lEtat a procd au rglement des arrirs sur les exercices budgtairesantrieurs 2014 pour un montant de 390 milliards de francs CFA fin novembre2014. Cette opration sest poursuivie il y a quelques semaines travers une

    dotation spciale de 155 milliards de francs CFA.Ce faisant, nous avons voulu aider les entreprises maintenir les emplois et poursuivre la ralisation des chantiers tant attendus par les populations.

    Sagissant de la politique de partage que jvoquais tantt, jai instruit legouvernement de poursuivre le soutien aux populations dfavorises car je refuseque les plus fragiles dentre nous subissent plus rudement encore le contrecoup de lamauvaise conjoncture ptrolire.

    Ainsi, tenant compte des difficults quprouvent certains de nos compatriotes accder aux services de leau et de llectricit, jengage le gouvernement et la

    Socit dEnergie et dEau du Gabon (SEEG) semployer davantage amliorer lesconditions daccs ces rseaux.

    De mme, dans le cadre de la mise en uvre du Pacte social, le gouvernement asign avec la SEEG un protocole daccord dont le but est de permettre auxcompatriotes sans ressources ou faibles revenus de bnficier compter de 2015 :

    - dun branchement social avec un abattement de 25% sur les cots envigueur ;

    - dun chelonnement de paiement en 12 mensualits sans majorationdintrts;

    - de la suppression de paiement de lavance sur la consommation.

    Ces mesures viennent en complment de tout le dispositif dj mis en uvre depuisles dernires assises sociales tenues au mois davril 2014 Libreville.Ces assises, consquence logique de lenqute sur ltat de la pauvret dans notrepays, ralise notre demande, ont permis aux diffrents acteurs de saccorder surlessentiel des mcanismes mettre en place pour lutter efficacement contre lapauvret, la prcarit et lexclusion sociale.De fait, au titre des aides sociales et de soutiens divers, toutes les mesuresannonces seront maintenues malgr la crise que nous traversons. Le gouvernement

    devra par consquent, trouver des poches dconomie mme de nous permettre desoutenir durablement notre politique sociale.

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    En matire demploi et particulirement celui des jeunes, je nai eu de cesse, depuismon accession la Magistrature Suprme, dengager le Gouvernement explorertoutes les opportunits mme de donner, chaque jeune Gabonais, une chancedaccder un emploi dcent.

    Mes chers compatriotes,

    Parce que jai conscience que les jeunes peroivent parfois, avec beaucoup defrustration, leur qute infructueuse pour un emploi stable et dcent, jai instruit leGouvernement de redfinir le fonctionnement de lOffice National de lEmploi afin dele rendre plus proche des populations-cibles et plus performant.

    Cest dans cette perspective quil est prvu limplantation, dans les tous prochainsjours, des antennes de cette structure Owendo, Okala, Lambarn, Mouila,Koulamoutou et Makokou.Il en est de mme du Fonds daide lInsertion et la Rinsertion professionnelle(FIR) qui continue crer des opportunits pour lesjeunes Gabonais la qute duntravail.

    Les politiques publiques adoptes dans ce domaine visent mettre en adquationnos offres de formation et dapprentissage, avec les opportunits du march dutravail, de mme quelles encouragent un fort engagement des jeunes et desfemmes pour lauto-emploi.

    Sagissant particulirement de la jeunesse, la pratique sportive rgulire ainsi quunaccs facilit des espaces de loisirs participent de son panouissement harmonieux.

    Connaitre et apprendre sa culture, des expressions artistiques, littraires ouscientifiques qui sen inspirent, constituent galement pour les jeunes, unrenforcement de leur identit culturelle.

    Cest pourquoi nous avions inscrit dans la politique nationale de la jeunesse, la miseen place des espaces usage mixte, dnomms Maison de la jeunesse et de laculture .

    Afin den acclrer la construction, je prends sur moi de financer et de suivre le

    dploiement de ces difices dont un par capitale provinciale et un dans chaquearrondissement de Libreville.

    Pour ce qui est de lauto-emploi, des formations la cration et la gestion dActivitsGnratrices de Revenus (AGR) ont t faites lendroit de plus de 100 femmes dumonde rural afin de leur permettre de devenir de vritables entrepreneurs agricoles.

    Ces actions vont se poursuivre en 2015, avec la mise en place dune politique de

    lentreprenariat fminin, dans le cadre du dveloppement dActivits Gnratrices de

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    Revenus territorialises, telles que retenues dans notre Stratgie dInvestissementHumain.

    Les projets porteront essentiellement sur les domaines prioritaires que sont :lagriculture, llevage, la pche, un accent particulier sur la transformation et la

    conservation des produits.Plus que par le pass, les conditions sont runies pour que ceux qui le veulent,sinscrivent dans lauto-emploi ou dans les activits gnratrices de revenus.

    Cest dans cette perspective que jai lanc le Programme GRAINE dont lobjectif estde promouvoir le dveloppement de lagriculture travers un appui multiforme auxcoopratives. Par cet appui, nous voulons encourager lmergence dune nouvelleclasse dentrepreneurs agricoles.

    A terme, ce programme de grande envergure nationale, va gnrer prs de 20.000emplois, tout en contribuant lamnagement du territoire, la lutte contre lexoderural et laccroissement de la part de lagriculture dans la constitution de la richessenationale.

    Cest un programme auquel jappelle chacun de vous adhrer pleinement car laterre cestnotre seule vraie richesse.

    Le programme GRAINE, fruit dun partenariat public/priv quilibr, va donner desopportunits relles nos compatriotes dsireux deffectuer vritablement leur retour la terre.

    Mes chers compatriotes,

    Jai entendu les rcentes rcriminations faites par certaines organisations patronaleset syndicales, au sujet de lassurance maladie obligatoire gre par la CNAMGS.

    Aussi, tout en me flicitant de la cration de ce bel instrument de mise en uvre dela solidarit nationale, je raffirme ma dtermination et celle du gouvernement leprenniser.

    Il sagit, en effet, dune question qui repose comme chacun le sait, sur les cotisationspatronales et salariales.

    A ce sujet et afin de garantir lquit des contributions entreles agents du secteurpublic et les salaris du secteur priv, lassiette des cotisations sera dsormaisidentique.

    En dautres termes, les salaris du secteur priv et parapublic se verront appliquer lamme assiette de cotisations que les agents de lEtat.

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    Sagissant du plafond des salaires soumis cotisation et conformment uneprcdente tude, jai dcid de ramener celui-ci 2,5 millions de francs CFA parmois.

    Dans le mme ordre dides, lassurance maladie obligatoire de base tant dj une

    ralit concrte, les assurances prives devront dsormais se comporter comme desassurances complmentaires.

    Je prescris au gouvernement de prendre des textes appropris, tout comme jelexhorte tout mettre en uvre pour que les prestations sanitaires offertes,notamment dans les structures publiques, soient la hauteur des financementsconsentis.

    Enfin, pour permettre nos compatriotes sans revenus ou aux ressources faibles, debnficier de la couverture de la CNAMGS, jai demand quune campagnedimmatriculation de masse dbute ds janvier 2015, travers le territoire national.

    Le rle social de lEtat cest daccompagner les populations, par des mcanismesappropris, trouver un emploi ou mener une activit gnratrice de revenus.

    Le rle social de lEtat cest dassister les populations face la maladie mais cestaussi de permettre aux couches sociales les moins nanties daccder la proprit.

    Cest pourquoi, malgr les retards observs dans ce domaine, la Socit Nationale duLogement Social (SNLS) vient de lancer la campagne de commercialisation despremiers lots de maisons construites Agondj et Bikl.

    Lattribution de ces logements dont les cots ont t tudis pour rpondre auxbesoins des bas salaires, devra se faire dans la transparence et lquit.

    Mes chers compatriotes

    Depuis trois ans, un effort particulier est consenti pour la rgularisation des situationsadministratives des agents publics. Ce sont en effet, plus de 50.000 situationsadministratives qui ont t rgularises depuis 2012.

    Au titre de lanne 2014, environ 9.000 situations ont t traites. Le gouvernementa en outre procd, malgr les contraintes budgtaires, au recrutement de 5.000agents dans les secteurs prioritaires que sont lEducation et la Sant.

    Pour le secteur de lEducation, cela se traduit par le recrutement de plus de 4.000enseignants dans le pr-primaire, le primaire et le secondaire.

    Environ 700 recrutements ont t effectus dans le secteur de la sant pour lesagents des corps mdicaux et paramdicaux.

    Tous ces recrutements se traduiront par leur entre en solde progressive ds 2015.

    Depuis 2009, la transformation de ladministration gabonaise est une prioritessentielle dicte par le besoin de cohrence avec les orientations du PSGE.

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    Il sagit de faire de ladministration gabonaise, une administration capable de menerune politique publique efficace.

    Lobjectif est de parvenir amliorer et mesurer la performance de lagent public,dans le but de lui offrir une gestion plus dynamique.

    Cest pourquoi, en recevant les syndicats du secteur public le 17 novembre dernier,je leur ai redit toute ma disponibilit et celle du gouvernement uvrer dans le sensde ladoption dun nouveau systme de rmunration de lagent public.

    Labsence de vision et dobjectifs dans la gestion de la rmunration de lagent publicdepuis plus de 20 ans, a eu pour consquence la dstabilisation de la cohrence dusystme.

    Ce qui sest traduit par un accroissement de la masse salariale rsultant delaugmentation des accessoires de solde, au dtriment du socle du systme quest lasolde de base.

    Cet tat de choses a pour autre consquence, la faiblesse des pensions que touchentnos compatriotes admis faire valoir leurs droits la retraite, aggravant ainsi lapopulation qualifie dconomiquement faible.

    Cest pour corriger tous ces dysfonctionnements que jai convoqu et mis en placedepuis le 17 novembre 2014, une commission ad hoc place sous lautorit duPremier Ministre.

    Sans attendre les conclusions qui me seront prsentes, jai engag le gouvernement mener des rformes visant mettre en place, partir de janvier 2015 :

    -

    Un nouveau systme de gestion de lagent public;

    - Des cadres organiques de ladministration publique;

    - Un nouveau systme de rmunration de lagent de lEtat.

    La bonne conduite de ces rformes est une exigence pour notre pays car il estdevenu urgent dadopter un nouveau cadre de gestion de lagent public qui se traduit

    par son recrutement, la gestion de sa carrire et enfin son dpart la retraite. Toutcela doit dsormais tre cohrent.

    Je naccepte plus de voir des pres et mres de familles angoisss par la perspectivedun dpart la retraite qui les plongerait dans la prcarit.

    Le nouveau systme que je prconise permettra de revaloriser la rmunration delagent public et par consquent sa pension de retraite.

    Aussi, je demande au gouvernement, tout en prenant en compte nos contraintesbudgtaires, de la situation de crise actuelle du ptrole, des quilibresmacroconomiques, de procder laugmentation des salaires des agents publics,

    sans nuire notre comptitivit.

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    Gabonaises,

    Gabonais,Mes chers compatriotes,

    Depuis son accession lindpendance, le Gabon notre pays, sest hiss la face dumonde comme un pays o rgnent la paix, la stabilit et lunit.

    Mes prdcesseurs, dabord le Prsident Lon MBA puis le Prsident Omar BONGOONDIMBA, ont honor cette promesse dune paix que la Nation gabonaise veut

    perptuelle.

    Depuis mon lection en aot 2009, je ne men suis pas dparti, tmoignant ainsidune fidlit sans faille cet idal.

    Dans notre pays, le dialogue a toujours t privilgi pour surmonter nosdivergences et rsoudre nos problmes.

    Cependant, depuis un certain temps, quelques compatriotes, relays par quelquesmdias internationaux, veulent faire croire aujourdhui, comme ils le faisaient dj en2012, que je serais ferm toute ide de dialogue.

    Comme je lai dj dit, jai t, je suis et je resterai un homme de dialogue etdouverture.

    Ceux qui me connaissent bien, savent quelle part jai prise pour faciliter louverturepolitique dans notre pays. Ceux qui me connaissent savent, quelle a t macontribution aux Accords de Paris et aux diffrentes rencontres politiquesorganises sous le Prsident Omar BONGO ONDIMBA.

    Mais ceux qui me connaissent bien, savent aussi que le Prsident de la Rpubliquene peut pas dialoguer avec des personnes qui ne respectent, ni les institutions de laRpublique, ni ceux qui les incarnent.

    Le Prsident de la Rpublique ne peut pas dialoguer avec des personnes qui violentdlibrment les lois de la Rpublique; posent des actes de dfiance lautorit delEtat tout en mettant en pril la vie de nos concitoyens.

    Dans lhistoire de notre pays, le recours la v iolence pour accder au pouvoir est unchemin qui a t et qui restera toujours vou lchec pour ceux qui sy aventurent.

    La rancur, la haine, la vengeance, loutrance ne peuvent constituer un projetconomique et social pour nos populations.

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    Pour dialoguer et agir efficacement, il importe de jeter la rivire la haine, lavengeance, la violence.

    A entendre parler certains, les voir agir, on est bien loin du compte. Cest un tristeconstat.

    Une grande voix venue dAmrique, Eleanor ROOSVELT, disait au sicle dernier que Les grands esprits discutent des ides ; les esprits moyens discutent desvnements ; les petits esprits discutent des gens.

    Les avances obtenues dans le processus de dmocratisation de notre pays onttoujours t le fruit des compromis politiques ; le dernier en date tant lintroductionde la biomtrie dans llaboration du fichier lectoral.

    Cest sur cette base quont t organises, sans contestations majeures, les lectionslocales de dcembre 2013. Le renouvellement du Snat, intervenu il y a deux (2)semaines, sinscrit dans cette dynamique.

    Je raffirme donc ma disponibilit, jamais dmentie, au dialogue. Pour peu que lesproblmes poss soient la hauteur des enjeux savoir, le dbat dides au sujet delvolution conomique, sociale et politique de notre pays, dans la paix et la stabilit.

    Mes chers compatriotes,

    La constitution de la Rpublique, dans ses articles 1er, 2me et 6me, a retenu aunombre des liberts publiques, la libert dexpression etla libre formation des partispolitiques, sous rserve de lordre public.

    Ce qui signifie en dautres termes que comme toutes les autres liberts, celle-lgalement doit tre encadre.

    Dans cette optique, le lgislateur a pris une disposition lgale interdisant aux

    dirigeants dun parti politique dissout, de devenir nouveau responsables dans uneautre formation politique.

    Le garant politique de la Constitution que je suis, assimile cette interdiction unemesure permanente. Ce qui sapparente, mes yeux, une restriction de cettelibert fondamentale.

    Cest pourquoi, jinstruis le Gouvernement et le Parlement de procder lamodification de cette disposition lgale en prvoyant, par exemple, des dlais fixantla dure de cette interdiction selon les cas.

    Depuis mon accession la Magistrature Suprme, je me suis employ mettre en

    uvre des politiques publiques visant acclrer notre marche commune vers le

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    dveloppement tout en prenant en compte les attentes et les besoins des couchesles plus fragiles de notre population.

    Cela sest traduit, entre autres, par diffrentes mesures annonces lissue desassises sociales du mois davril 2014.

    Ces dcisions et mesures, qui viennent en appui aux politiques multisectorielles djengages, devraient sintensifier tout au long de lanne qui commence.

    En optant pour la diversification de notre conomie, nous avons fait un choix difficile,parfois mal compris, mais ncessaire. Ctait la seule option possible si nous voulionsvritablement sortir de notre trop grande dpendance vis--vis du ptrole.

    La situation conomique mondiale actuelle montre que nous avons eu raison.

    Lheure nest donc pas au pessimisme. Lheure nest pas la haine, ni la critiquestrile.

    Lheure est au rassemblement, au patriotisme, la mise en commun de nos nergiespour le dveloppement de notre pays.

    Que nul ne doute donc de ma dtermination conduire bien les rformesstructurelles en cours, de mme que notre projet commun pour un Gabon plus uni,plus prospre et plus solidaire.

    Cest dans cet lan de solidarit et de patriotisme que jinvite la nation entire semobiliser derrire les Panthres du Gabon pour que leur parcours la CAN 2015 soitcouronn de succs.

    Bonne et heureuse anne tous !

    Que Dieu bnisse notre pays.