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ÉDITION spéciale 1939-2014 75 ANS de coopération Le XX e siècle a vu naître des œuvres admirables, dont l’une qui nous touche de très près : celle d’Alphonse Desjardins. Cet homme de réflexion et d’action a rêvé et a réussi à donner au Québec son propre outil de libération. Le Mouvement Desjardins a créé une force collective dont les effets sont indéniables. Depuis leur création, les caisses Desjardins ne cessent de progresser. Ce qui compte avant tout, ce sont les services qu’elles rendent à leurs membres. Au cours des années, de nombreux services se sont ajoutés afin de répondre aux besoins changeants des sociétaires. Le 29 juillet 1912, Alphonse Desjardins en personne a procédé à l’ouverture d’une caisse, ici même à Trois-Pistoles! Le curé Damase Morisset en a assuré la présidence alors que M. Alexandre Gagnon en a été le vice-président et M. J.-A Lévesque le secrétaire-gérant. Cette première tentative, dans un contexte socio-économique défavorable a malheureusement mal tourné et la Caisse n’aura existé qu’un court moment. Cette mésaventure a donné encore plus d’importance aux préparatifs et garanties nécessaires à la création de la Caisse actuelle. Après ce premier rendez-vous manqué, il apparaît évident que le milieu doit se former et s’éveiller aux concepts de la finance. Former des décideurs locaux était donc un préalable incontournable à la création d’une coopérative financière. Il fallait de l’audace pour pénétrer dans ce milieu inconnu et espérer en tirer les avantages nécessaires au développement et à la survie de notre région. C’est ici que les cours du soir, donnés dans le premier rang de Trois-Pistoles, particulièrement durant les hivers 1937, 1938 et 1939, vont influer certains individus et affranchir les futurs dirigeants de leurs soi-disant tares financières. Ces cours portent, entre autres, sur les nouveautés en matière d’équipements et de techniques agricoles, mais traitent également des coopératives en milieu rural et même des coopératives financières. La Terre de chez nous, magazine québécois du monde rural publié depuis 1929, reprend d’ailleurs le contenu de ces cours afin de le dispenser à un plus large bassin de gens possible. Alphonse Desjardins (1854-1930) S’engager plutôt qu’être spectateur. Contribuer plutôt que critiquer. Faire sa part pour améliorer les choses. C’est cette impulsion, cette volonté d’agir qui a été à la source de la naissance de toutes les coopératives. » CRÉATION DE LA CAISSE POPULAIRE DE TROIS-PISTOLES - PRISE 1 COURS DU SOIR « Après ce premier rendez-vous manqué, il apparaît évident que le milieu doit se former et s’éveiller aux concepts de la finance. » «

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É D I T I O N spéciale1939-2014

75ANS de coopération

Le XXe siècle a vu naître des œuvres admirables, dont l’une qui nous touche de très près : celle d’Alphonse Desjardins. Cet homme de ré� exion et d’action a rêvé et a réussi à donner au Québec son propre outil de libération. Le Mouvement Desjardins a créé une force collective dont les e� ets sont indéniables. Depuis leur création, les caisses Desjardins ne cessent de progresser. Ce qui compte avant tout, ce sont les services qu’elles rendent à leurs membres. Au cours des années, de nombreux services se sont ajoutés a� n de répondre aux besoins changeants des sociétaires.

Le 29 juillet 1912, Alphonse Desjardins en personne a procédé à l’ouverture d’une caisse, ici même à Trois-Pistoles! Le curé Damase Morisset en a assuré la présidence alors que M. Alexandre Gagnon en a été le vice-président et M. J.-A Lévesque le secrétaire-gérant. Cette première tentative, dans un contexte socio-économique défavorable a malheureusement mal tourné et la Caisse n’aura existé qu’un court moment. Cette mésaventure a donné encore plus d’importance aux préparatifs et garanties nécessaires à la création de la Caisse actuelle.

Après ce premier rendez-vous manqué, il apparaît évident que le milieu doit se former et s’éveiller aux concepts de la � nance. Former des décideurs locaux était donc un préalable incontournable à la création d’une coopérative � nancière. Il fallait de l’audace pour pénétrer dans ce milieu inconnu et espérer en tirer les avantages nécessaires au développement et à la survie de notre région.

C’est ici que les cours du soir, donnés dans le premier rang de Trois-Pistoles, particulièrement durant les hivers 1937, 1938 et 1939, vont in� uer certains individus et a� ranchir les futurs dirigeants de leurs soi-disant tares � nancières. Ces cours portent, entre autres, sur les nouveautés en matière d’équipements et de techniques agricoles, mais traitent également des coopératives en milieu rural et même des coopératives � nancières. La Terre de chez nous, magazine québécois du monde rural publié depuis 1929, reprend d’ailleurs le contenu de ces cours a� n de le dispenser à un plus large bassin de gens possible.

Alphonse Desjardins (1854-1930)

S’engager plutôt qu’être spectateur. Contribuer plutôt que critiquer. Faire sa part pour améliorer les choses. C’est cette impulsion, cette volonté d’agir qui a été à la source de la naissance de toutes les coopératives. »

CRÉATION DE LA CAISSE POPULAIRE DE TROIS-PISTOLES - PRISE 1

COURS DU SOIR

« Après ce premier rendez-vous manqué, il apparaît évident que le milieu doit se former et s’éveiller aux concepts de la � nance. »

«

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Maintenant mieux outillés, un groupe d’individus, essentiellement des agriculteurs, décident de former une coopérative � nan-cière. Une coopérative apparaissait essentielle pour le développement d’une économie locale. C’est le mardi 14 novembre 1939, dans la chapelle de l’église Notre-Dame-des-Neiges, que 62 personnes vont donner naissance à la nouvelle entité que l‘on désignera « La Caisse populaire de Trois-Pistoles ».

Au cours des 75 dernières années, la Caisse opéra à Trois-Pistoles dans trois sites. Elle est d’abord située au 141, rue Notre-Dame Est, dans la résidence même de M. Félix Michaud, gérant de l’époque. L’institution déménagera par la suite au Centre paroissial du 31, rue Notre-Dame Est en 1952, et ce, jusqu’en 1976. Enfin, le bâtiment actuel est érigé. Il est agrandi et réaménagé à quelques reprises pendant les décennies suivantes.

CRÉATION DE LA CAISSE POPULAIRE DE TROIS-PISTOLES - PRISE 2

LES SITES DE LA CAISSE

Caisse populaire de Trois-Pistoles

Dès 1940, la Caisse compte 158 sociétaires et un actif de 9 193 $. En 1950, l’actif atteint 305 000 $, et ce, pour 830 sociétaires. Les chi� res ne mentent pas :

ACTIF SELON LES ANNÉES

1960 : 801 000 $

1970 : 2 202 000 $

1980 : 16 875 000 $

Aujourd’hui, en 2013 : 266 458 000 $

Con� ance et performance sont les assises de résultats aussi probants.

DES CHIFFRES QUI EN DISENT LONG

En atelier de travail, les membres de la commission de créditDe gauche à droite : MM. David Jean, Philippe D’auteuil et Alphonse Parent.

1963

Inauguration de l’agrandissement de la Caisse populairede Trois-PistolesDe gauche à droite : M. Léonard Morais, président du conseil d’administration, M. Roger Desrosiers, vice-président de la Fédération Régionale des Caisses populaires, M. Jean-Marc D’Amours, maire de Trois-Pistoles et l’abbé Laval Gauvin.

1987

M. Félix Michaud, premier directeur de la Caisse populaire de Trois-Pistoles

1939

Sour

ce :

SHG

TP

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1991

Au-delà du mandat � nancier de Desjardins, la Caisse a historiquement toujours été très active dans le développe-ment social de son milieu. Dès le début de la décennie 1970, elle a été entre autres un acteur de premier plan dans le développement du Parc du Mont-Saint-Mathieu. La Caisse a aussi participé à maintenir, au � l des années, des équipes sportives de haut niveau.

En 1991, la Caisse avait mis en place une grande corvée de nettoyage des berges du Saint-Laurent, ce qui a mérité à l’organisation et ses dirigeants maintes reconnaissances honori� ques du milieu politique.

Opération Nature

Nous pouvons apercevoir ici M. Victor-Lévy Beaulieu en compagnie de Mme Nathalie Gascon et de M. Aubert Pallascio dans le cadre de la production « La nuit de la grande citrouille ».

1989

Jeux du QuébecM. Martin Morissette recevant une plaque commémorative du directeur général de la Caisse populaire de Trois-Pistoles, M. Gérard Beaulieu.

Commanditaires de l’horloge chronométrique (Aréna de Trois-Pistoles)De gauche à droite : M. Alain Rioux, trésorier de la Coop agricole, M. Gérard Plourde, directeur général de la Coop agricole, M. Napoléon Théberge, président de la Coop agricole, M. Robert Létourneau, directeur général de la Caisse, M. Jean-Marc D’amours, maire de Trois-Pistoles, M. Lionel Lavoie, directeur du Magasin Coop, M. Robert Côté, président de Gaz-O-Bar et M. Lauréat Chamberland, directeur de la Caisse populaire de Sainte-Françoise.

1977

L’IMPLICATION DE LA CAISSE DANS SON MILIEU

1993

Sour

ce :

SHG

TP

En 1989, M. Gérard Beaulieu, directeur général de la Caisse de l’époque ainsi que les membres de son équipe, ont été très impliqués dans la venue des Jeux du Québec en territoire pistolois.

C’est réellement au début des années 1980 que la Caisse s’implique au niveau culturel. On invite des artistes de la chanson québécoise, on procède à des expositions de peintres locaux et on participe au premier théâtre d’été.

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QUELQUES FAITS HISTORIQUESMAI 1945

Fondation de la Caisse populaire de la Rivière-Trois-Pistoles

JUIN 1945

Achat de 2 950 parts sociales de l’Union Régionale et 1 000 d’obligations Dominion

1949

Loyer de la Caisse : 1 $/année

1957

Entrée en vigueur de l’Assurance vie prêt

MAI 1962

Adhésion au « Fond mutuel coopératif »

MAI 1964 À 1965

Augmentation de l’actif de 21 000 $

OCTOBRE 1976

Taux d’intérêt sur l’épargne : 3 % jusqu’à 2 000 $, 5 % sur le surplus

DÉBUT DES ANNÉES 1980

Arrivée de l’informatique, micro� lmeurs et visionneuses

JUIN 1992

Démolition de la maison située au 42, rue Saint-Jean-Baptiste

1996

Adoption de la loi 69 à l’Assemblée nationale du Québec : suppression des commissions de crédit

2004

Fusion des caisses populaires de Saint-Simon, Trois-Pistoles et de la Rivière-Trois-Pistoles, créant ainsi la Caisse Desjardins de l’Héritage des Basques

Le 20 mai 1945, la Caisse populaire de la Rivière-Trois-Pistoles est inaugurée. Celle-ci est alors située dans la résidence de M. Joseph Malenfant sur la rue de l’Église. La Caisse déménagera au 42, rue Saint-Jean-Baptiste en novembre 1981. A� n d’obtenir une super� cie de local plus adéquate, les administrateurs de la coopérative décident de construire un nouvel immeuble. Les opérations dans cette nouvelle infrastructure débutent le matin du 18 janvier 1998.

Caisse populaire de la Rivière-Trois-Pistoles

Dans le procès-verbal du 27 septembre 1946, on peut lire : « … la caisse doit surtout s’e� orcer de préconiser et d’encourager l’économie pour pouvoir servir e� cacement ses sociétaires… ». Alphonse Desjardins aurait été � er de constater que la mission d’origine demeurait la pierre angulaire de la Caisse populaire.

LA MISSION DE DESJARDINS

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L’IMPLICATION DE LA CAISSE DANS SON MILIEU Inaugurée le 6 décembre 1936, la Caisse

populaire de Saint-Simon perd une partie de son histoire le 1er janvier 1948. En e� et, un incendie majeur détruit alors toutes les références historiques telles que les procès-verbaux du conseil d’administration et des di� érents comités ainsi que des documents administratifs.

Située dans le même établissement que le Magasin Coop, les dirigeants de la Caisse populaire de Saint-Simon décident, au début de l’année 1975, d’agrandir le local a� n d’avoir plus d’espace pour le bon fonctionnement de l’organisation.

Le 28 août 1963, la Caisse reçoit le premier co� re-fort avec serrure chronométrique, la toute dernière mode dans les institutions � nancières de l’époque.

Cela peut paraître amusant aujourd’hui, mais c’est en 1975 que la Caisse se dote de sa première calculatrice facilitant ainsi les calculs d’intérêts.

Caisse populaire de Saint-Simon

Ancienne bâtisse de la Caisse populaire, voisine du Magasin Coop à l’époque.

Le conseil d’administrationAssis en avant de gauche à droite : Mlle Fernande Chamberland, gérante, M. Gonzague Roy, président. À l’arrière de gauche à droite : M. Jules Rioux, directeur, M. Raymond Jean, directeur, Mme Ida Roy, assistante-gérante, M. Edgar Rioux, directeur.

Mme Ida Roy, caissière et à l’arrière-plan M. Jules Rioux, directeur.

Le comité de surveillanceDe gauche à droite : M. Léonard Thibault, M. Charles-Emile Bélanger, président et Mme Laurette Gauvin.

1978

1978

1978Mme Fernande Chamberland, gérante

1978

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Les caisses populaires de Saint-Simon, Trois-Pistoles et de la Rivière-Trois-Pistoles se regroupent pour créer notre coopérative � nancière actuelle sous le vocable de « Caisse Desjardins de l’Héritage des Basques ».

FUSION DES TROIS ENTITÉS

Caisse de l'Héritage des Basques

« S’enrichir c’est prévoir, et prévoir,c’est songer au lendemain (…). »

Remerciements

Après 75 ans de coopération, d’héritage et de mérite, les dirigeants de la Caisse Desjardins de l’Héritage des Basques tiennent à remercier ceux et celles qui ont continué l’oeuvre, tout comme les employés le font aujourd’hui. Le travail d’Alphonse Desjardins et de nos fondateurs mérite une sincère pensée de courage et de � erté.

Les similitudes sont frappantes entre l’époque actuelle et celle où Alphonse Desjardins mettait au point son concept et fondait ses premières caisses. Bien sûr, à plusieurs égards, la situation a beaucoup changé. La population jouit aujourd’hui de bien meilleures conditions de vie. Elle a accès à des services d’épargne et de crédit, à l’éducation, à des soins de santé et à des programmes sociaux, etc. Mais, aujourd’hui comme hier, l’écart s’agrandit entre les riches et les pauvres, la concentration excessive du pouvoir économique et la spéculation provoquent des dérives qui menacent notre économie. Et trop de gens vivent encore de nos jours des di� cultés � nancières attribuables à une situation sociale ou personnelle di� cile, à une tendance à négliger l’épargne, et, parfois aussi, à consommer au-delà de leur capacité � nancière. Alphonse Desjardins n’était pas un adepte du statu quo. C’était un innovateur, un entrepreneur qui avait de l’ambition pour ses caisses et qui croyait à l’action citoyenne. Il avait une vision à long terme. Les mots « prospérité durable » avaient visiblement pour lui un sens précis, qui correspond à ce que nous cherchons toujours à bâtir aujourd’hui.

Extrait : LEROUX F. Monique. Alphonse Desjardins: le pouvoir d’agir Citations sur la pertinence du modèle coopératif, Les éditions Dorimène.

D’HIER À AUJOURD’HUI

SOURCES

LETOURNEAU, Robert. Des p’tites histoires de Trois-Pistoles, SHGTP, 2011, 737 p.

LEROUX F. Monique. Alphonse Desjardins : le pouvoir d’agir-Citations sur la pertinence du modèle coopératif, Les éditions Dorimène, 2012, 85 p.

Le Courrier de Trois-Pistoles et du Témiscouata, édition du 12 juillet 1978, page 19D.

Procès-verbaux de la Caisse populaire de Trois-Pistoles.

Procès-verbaux de la Caisse populaire de la Rivière-Trois-Pistoles.

Procès-verbaux de la Caisse populaire de Saint-Simon.

Le Courrier de Trois-Pistoles, édition du 6 novembre 1989, pages B7, B9.

Le Portage, vol. 11, No. 45, édition du dimanche le 5 novembre 1989.

Calendrier de la Caisse populaire de Trois-Pistoles, 50 ans à notre service 1939-1989.

L’écho des Basques, Société Historique et généalogique de Trois-Pistoles, volume II, décembre 1990, 52 p.

Entre nous, Publication o� cielle de la Fédération des caisses populaires Desjardins du Bas St-Laurent, volume 11, numéro 5, édition du 10 mai 1991.

Le Courrier de Trois-Pistoles, édition du 25 février 1991.

Le Courrier de Trois-Pistoles, édition du 28 janvier 1991.

À l’avant, de gauche à droite : Mme Carole Saucier, dirigeante, Mme Nicole Sirois, secrétaire, Mme Aline Beaulieu, dirigeante, M. Jean-Louis Gagnon, président, Mme Lynda Plourde, dirigeante et Mme Julie Lamer, vice-présidente.À l’arrière de gauche à droite : M. Renald Morais, dirigeant, M. Raoul Rioux, dirigeant, Mme Diane Lamarre, dirigeante, M. Pascal Lévesque, dirigeant et M. Ghislain Pelletier, dirigeant.