17
Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. a taux de chômage harmonisés

en % de la population active

Page 2: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. a taux de chômage harmonisés

en % de la population active

Page 3: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. a taux de chômage harmonisés

Japon 3,5 Allemagne 4,9 Autriche 5,1 Etats-Unis 5,8  

Roy.-Uni 5,9 Danemark 6,4 Pays-Bas 6,5 France 10,8  

Zone € 11,5 Italie 13,2 Grèce 22,9 Espagne 24,0 Source : O.C.D.E

Estimation pour novembre 2014

en % de la population active

Page 4: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

1975 1990 2010 2014 au sens du B.I.T. ou déduit (enquête-emploi de l’INSEE)

Etre sans travail. Etre disponible immédiatement pour travailler. Etre en recherche effective d’un emploi

815 2250 2653 2841(3ème trimestre)

au sens de Pôle Emploi ou enregistré (DEFM)

Etre sans emploi (sauf activité réduite > 78 heures) Etre disponible pour travailler Etre à la recherche d’un emploi à temps plein en CDI (inscrit en catégorie A)

755 2520 2680

3488 (nov .) (5840 toutes catégories confondues)

au sens du recensement ou spontané

Se déclarer chômeur et ne pas déclarer ne pas être à la recherche d’un emploi Ou se déclarer mère de famille, femme au foyer ou retraité et déclarer être à la recherche d’un emploi

841 2733 3370 ???

Rapport entre les estimations extrêmes 89,8% 82,4% 78,7%

Doc. b trois définitions statistiques du chômage

Page 5: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

L'explication généralement admise est, si nous la comprenons bien, des plus simples. Elle ne fait intervenir aucune répercussion indirecte, semblable à celles que nous examinerons par la suite. Le raisonnement est simplement le suivant: toutes choses égales d'ailleurs, une réduction des salaires nominaux, en diminuant le prix des produits finis, stimule la demande et par suite développe la production et l'emploi […]

Si tel est bien le principe du raisonnement (et sinon nous ignorons quel il peut être), l'argumentation est certainement fallacieuse. Car, pour tracer la courbe de la demande dans une industrie particulière, on est obligé d'adopter certaines hypothèses fixes quant à la forme des courbes de l'offre et de la demande dans les autres indus tries et quant au montant de la demande effective globale. Il n'est donc pas légitime de transférer le raisonnement à l'industrie dans son ensemble à moins d'y transférer aussi l'hypothèse de la fixité de la demande effective globale. Or cette hypothèse réduit l'argumentation à une pétition de principe. Personne en effet ne songerait à nier que, lorsque la demande effective reste constante, une réduction des salaires nomi naux s'accompagne d'une augmentation de l'emploi ; mais la question qui se pose est précisément de savoir si les salaires nominaux réduits se trouveront ou non associés à une demande effective globale qui, mesurée en monnaie, sera égale à la demande antérieure ou qui, au moins, n'aura pas subi une réduction pleinement proportionnelle à celle des salaires nominaux (i. e. qui, mesurée en unités de salaire, sera plus ou moins supérieure à la demande initiale). Mais, s'il est interdit à la Théorie Classique d'étendre par analogie à l'industrie dans son ensemble ses conclusions relatives à une industrie particulière, elle est tout à fait incapable d'indiquer l'effet qu'une réduction des salaires nominaux produit sur l'emploi, car elle n'a aucune méthode d'analyse qui lui permette de résoudre le problème. La Theory of Unemployment du professeur Pigou nous semble extraire de la Théorie Classique tout ce qu'on peut en tirer ; l'ouvrage est donc une preuve saisissante de l'inutilité de cette théorie lorsque on l'applique à la recherche des facteurs qui en fait déterminent le volume global de l'emploi 

John M. KEYNES, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936,

Livre V, « Salaires nominaux et prix » 

Doc. c la critique keynésienne de la théorie classique du chômage

Page 6: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. d typologie de la théorie du déséquilibre

D’après E. MALINVAUD, Réexamen de la théorie du chômage, 1980

    Marché du travail

    O > D D > O

Marché des biens

O > D Chômage keynésien  

D > O Chômage classique Inflation contenue

Page 7: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

(w/p)min

w/p

L

LS 

LD

L : emploiLS : offre de travail LD : demande de travailw : salaire nominal p : niveau général des prix.

(w/p)*

Salaire minimum et chômage(cf. l’équilibre concurrentiel, doc. f)

D’après Arthur C. PIGOU, La théorie du chômage, 1931

chômage

L*

Si le niveau du salaire minimum réel (w/p)min est supérieur au niveau d’équilibre (w/p)*, l’offre de travail LS est supérieure à la demande de travail LD, ce qui crée du chômage.

Page 8: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. e le salaire minimum en France et aux Etats-Unis, 1950-2013

Thomas PIKETTY, Le capital au XXIème siècle, 2013

Lecture : Converti en pouvoir d'achat de 2013, le salaire minimum horaire est passé de 3,8$ à 7,3$ de 1950 à 2013 aux Etats-Unis, et de 2,1€ à 9,4€ en France.

Page 9: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. f la substitution des facteurs de production

substituable au complémentaires

Capital

Travail substituable au Capital

Travail non qualifié substituable au Travail qualifié

lorsqu’on prend en compte la qualification du travail

Page 10: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. g Taux de croissance annuels moyens du PIB, de la productivité et de l’emploi en France

  1950-1974 1975-1989 1990-2007 2007-2012

PIB (Y) 5,3 2,4 1,9 0,5

Productivité par tête (Y/N) 4,8 2,2 1,1 0,2

Emploi (N) 0,5 0,2 0,9 0,3

en %

NN

YY

Page 11: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. h politiques de stimulation de la demande de travail

1795-1834 : Speenhamland Act.

Mars-juin 1848 : expérience des Ateliers Nationaux à Paris.

1935-1943 : Work Progress Administration aux Etats-Unis

1936 : Durée réglementaire du travail hebdomadaire à 40h en France

1938 : le Fair Labor Standars Act instaure un salaire minimum et plafonne la durée réglementaire du travail à 44h au x Etats-Unis

1981 : Durée du travail hebdomadaire à 39h en France 1982 : désindexation des salaires

1984 : Travaux d’Utilité Collective.

Depuis 1993 : allègement de cotisations sociales

1997-2002 : emplois-jeunes

1998-2000 : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail

2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry

2007-2012 : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires.

2012 : Emplois d’avenir et contrats de génération

2013 : Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (C.I.C.E.)

2014 : pacte de responsabilité

Page 12: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Typologie du non-emploi(cf. l’équilibre concurrentiel, doc. g)

D’après Guy LAROQUE & Bernard SALANIE, "une décomposition du non-emploi en France", Economie et Statistique, 2000

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es331c.pdf

Salaire de réserve

Salaire espéréCoût du SMIC

non-emploi volontaire(57%)

autre non emploi(23%)

non-emploi classique(20%)

emploi

Page 13: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. h La distorsion fiscale P O PTTC P* τ PHT D Qτ Q* Q

En équilibre partiel, taxer les échanges implique une distorsion fiscale...

Le point (Q*, P*) représente l’équilibre concurrentiel sans taxe. L’introduction d’une taxe unitaire τ introduit un écart entre le prix de

référence du côté de l’offre qui est le prix hors-taxe PHT, et le prix de référence du côté de la demande qui est le prix toutes taxes comprises PTTC.

La quantité échangée se contracte de Q* à Qτ. La taxe engendre des recettes fiscales pour un montant correspondant à

l’aire hachurée, et une perte sèche correspondant à l’aire colorée. La distorsion fiscale est donc la diminution de bien-être consécutive à la

taxe.

P O P* D Q* Q

La distorsion fiscale (cf. l’équilibre concurrentiel, doc. h)

Sur le marché du travail, les cotisations sociales induisent un coin socio-fiscal

Page 14: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. i demandeurs d’emploi et naissances

Michel AGLIETTA, Didier BLANCHET & François HERAN,

« Démographie et économie », Rapport du C.A.E., 2002

http://www.cae-eco.fr/IMG/pdf/035.pdf

Page 15: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

w/p

L

LS avant immigration

LD

L’emploi d’équilibre augmente de LI à LF, le salaire d’équilibre diminue de (w/p)I à (w/p)F.

L’immigration déplace LS vers la droite.

L’emploi des travailleurs présents avant l’immigration diminue de LI à L’F.

 

L’emploi immigré correspond à LF-L’F

(w/p)I

Doc. j Impact théorique de l’immigration sur le marché du travail en équilibre partiel

D’après M. BURDA & C. WYPLOSZ, Macroéconomie, une perspective européenne, 2014

LS après immigration

(w/p)F

LFL’F LI

L’aire colorée correspond à l’augmentation du profit des employeurs.

Page 16: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. k les politiques de l’offre de travail

des politiques malthusiennes… … à l’activation des dépenses passives

1974 : interruption de l’immigration de travail

1977 : aide au retour

1979 : programme de préretraites dans la métallurgie

1985 : congé parental (Allocation Parentale d’Education A.P.E.) pour les parents de 3 enfants ou plus qui interrompent leur activité.

1994 : extension du congé parental rémunéré dès le 2ème enfant.

2001 : la Prime Pour l’Emploi (P.P.E.) instaure un crédit d’impôt pour les salariés

2001 : Plan d’Aide au Retour à l’Emploi (P.A.R.E.)

2009 : Revenu de Solidarité Active (R.S.A.)

2015 : Le congé parental est réduit s’il n’est pas partagé entre les deux parents.

Fusion P.P.E. et R.S.A.

Page 17: Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active

Doc. l les enseignements du projet d’autosuffisance

C. MICHALOPOULOS & alii,,"Rendre le travail payant : rapport final du Projet d'autosuffisance à l'intention des prestataires de l'aide sociale de longue date", 2002, p.80, http

://www.editionsladecouverte.fr/liens/ps/article2.pdf