DOCUMENT SYNTHÈSE DU PREMIER RENDEZ-VOUS CULTUREL · RENDEZ-VOUS CULTUREL DE MAI 2011 * DOCUMENT DE SYNTHÈSE 3 RENDEZ-VOUS CULTUREL DE MAI 2011 DOCUMENT DE SYNTHÈSE 1 — Rendez-vous

DOCUMENT SYNTHÈSEDU PREMIER RENDEZ-VOUS CULTURELde mai 2011

2 novembre 2011

RENDEZ-VOUS CULTUREL DE MAI 2011 * DOCUMENT DE SYNTHÈSE

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RENDEZ-VOUS CULTUREL DE MAI 2011DOCUMENT DE SYNTHÈSE

1 — Rendez-vous culturel 2011 : le contexte

En décembre 2010, dans les corridors du Centre Gabrielle-et-Marcel-Lapalme, des membres de Tenon Mortaise, du Théâtre Galiléo et de Toxique trottoir, tous membres du Regroupement arts et culture Rosemont–Petite-Patrie (RACRPP) échangeaient régulièrement sur le développement culturel du quartier. Il fallait, leur semblait-il, que les acteurs intéressés par la culture se rassemblent pour réfléchir et mettre en action une vision partagée du rôle des arts et de la culture dans Rosemont—La Petite-Patrie.

À l’initiative du Regroupement arts et culture Rosemont–Petite-Patrie, un comité organisateur a été constitué. Il rassemble, outre le RACRPP, l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, la Caisse Desjardins De Lorimier, la Corporation de développement communautaire (CDC) de Rosemont, la Corporation de développement économique communautaire (CDEC) Rosemont–Petite-Patrie, Culture Montréal, Jacques Corbeil (Atelier Sculpt), Jean Desnoyers (citoyen), Tenon Mortaise, Théâtre Galiléo et Toxique Trottoir.

Six mois plus tard avait lieu le Rendez-vous culturel 2011. Ce premier rendez-vous intitulé Rosemont–La Petite-Patrie : quartier culturel avait pour objectif d’inviter les citoyens, les artistes et les intervenants de différents horizons (élus, fonctionnaires, diffuseurs, organismes à but non lucratif, intervenants communautaires, partenaires économiques, etc.) pour une demi-journée de réflexion et d’échanges afin de créer une vision et une dynamique commune du développement culturel du quartier. Cet événement se voulait profondément rassembleur et inclusif. Il proposait de faire un état des lieux de la situation des arts et de la culture dans Rosemont—La Petite-Patrie suivi d’un échange très large sur les développements souhaités pour les arts et la culture dans le quartier ainsi que la proposition de pistes d’actions concrètes.

Plus de 130 personnes ont participé au Rendez-vous culturel 2011, Rosemont– La Petite-Patrie : quartier culturel, qui s’est tenu au Petit Medley le 12 mai 2011, suscitant une vé-ritable effervescence de tout le milieu autour des arts et de la culture. Les artistes, les travailleurs culturels et communautaires, les commerçants du quartier, les représentants de l’administration municipale, les citoyens et les élus des trois paliers de gouvernement ont rempli à pleine capacité la petite salle de la rue St-Hubert.

On pouvait noter la présence de nombreux acteurs locaux importants : les élus (M. Boulerice, Mme Beaudoin, M. Girard, M. Croteau, Mme Ayotte et M. Gadoury), les représentants de la Ville de Montréal, de l’arrondissement, de Culture Montréal, Monique Garneau (Maison de la culture), Françoise David (Québec solidaire), les représentants de la Caisse Desjardins De Lorimier, du Cinéma Beaubien, de nombreux organismes culturels et des citoyens.

Et ce n’était qu’un premier pas ! Voici la suite.

Le comité organisateur du Rendez-vous culturel 2011 s’est engagé à colliger l’ensemble des réflexions et des pistes d’action recueillies lors de cette journée. Une synthèse est présentée dans les pages qui suivent. À partir de cette synthèse, le comité organisateur proposera à l’ensemble des intervenants des moyens d’action concrets.


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2 — L’état des lieux La première partie du Rendez-vous culturel 2011 avait pour objectif de dresser un portrait impressionniste de la situation des arts et de la culture dans l’arrondissement. Pour ce rapide état des lieux, plusieurs personnes ont été invitées à partager leur réflexion sur la situation actuelle.

Simon Brault, président de Culture Montréal, a ouvert l’événement en soulignant la pertinence de ce rendez-vous citoyen dans le cadre de la réalisation de la métropole culturelle. Montréal ne saurait se définir et se développer comme une véritable métropole culturelle sans réel ancrage sur le plan local : la présence des arts et de la culture doit se vivre dans tous les quartiers, et interpeller non seulement les artistes et les organismes culturels, mais tous les acteurs de la communauté. Pour pouvoir rayonner, Montréal, métropole culturelle, doit s’enraciner profondément au cœur de ses quartiers.

De son côté, Christian Poirier, professeur-chercheur à l’Institut National de Recherche Scientifique (INRS) Urbanisation Culture Société, a dressé un portrait rapide de Rosemont–Petite-Patrie dans le domaine des arts et de la culture en s’appuyant sur un inventaire des arts et de la culture réalisé par l’arrondissement ainsi que sur le bottin des membres actifs du RACRPP.

Il a d’abord noté la présence de très nombreux artistes et organismes culturels dans l’arrondissement. Un nombre en forte progression d’ailleurs. La particularité de Rosemont–Petite-Patrie réside dans la présence de petites structures qui s’appuient sur des initiatives locales (d’artistes, de citoyens ou autres). Il s’agit d’une richesse provenant de la base.

Contrairement à d’autres secteurs comme Le Plateau Mont-Royal ou le Quartier des spectacles regroupant de grosses structures développées par le haut, M. Poirier distingue ainsi la dé-mocratie culturelle (mouvement qui vient d’en bas) de la démocratisation de la culture (qui est imposée par le haut). M. Poirier a noté que le Rendez-vous culturel 2011 s’inscrit parfaitement dans une démarche de citoyenneté culturelle, une notion qui suppose aussi la participation de tous les acteurs du milieu et de la communauté.

L’autre force de cet arrondissement est la collaboration qui existe déjà entre le milieu culturel et le milieu communautaire (cas particulier du Centre Lapalme), deux secteurs qui ne se fréquentent habituellement pas.

Il a par contre souligné le manque flagrant d’infrastructures culturelles (ateliers d’artistes, locaux de répétitions, lieux de diffusion…). Il encourage les acteurs locaux à travailler sur plusieurs points particuliers : l’importance des créateurs, des lieux de création et de diffusion; la prise en compte les modes de vie élargis; la prise en compte transversale de la culture comme préconisée dans l’Agenda 21C; l’importance de la question des politiques culturelles et de la gouvernance culturelle; l’arrimage entre politique, citoyens et investisseurs privés.

Élaine Ayotte, conseillère de la Ville et porteuse du dossier culturel, mais officiellement dans l’opposition, a précisé les champs d’interventions de son administration en matière de culture au niveau de l’arrondissement. Elle a rappelé quelques dossiers sur lesquels travaillait son administration : la bibliothèque Marc Favreau, le projet d’une maison du citoyen à définir (qui comprendrait une salle de spectacle). Elle a également annoncé la mise sur pied d’un fonds d’initiatives culturelles, dont les modalités restent à définir.

Ce rapide coup d’œil sur la situation des arts et de la culture dans Rosemont–La Petite-Patrie s’est achevé par la présentation d’une douzaine d’initiatives culturelles existantes : Scène ouverte, le cinéma Beaubien, l’Atelier Sculpt, Tango Al Sur, le Moulin à Musique, les Compagnons de Montréal, le Centre de textiles contemporains, le Parcours M, le Petit Medley, la librairie Paulines, l’Artothèque, La rue Kitétonne.

3 — Les ateliers Les 130 participants ont ensuite travaillé en atelier sur deux thèmes proposés : Rêvons notre quartier culturel idéal et Atterissons, afin de dégager collectivement quelques pistes de solutions concrètes. Nous présentons ici une compilation synthétique de toutes les idées avancées en atelier.

3.1 — Rêvons notre quartier culturel idéal

Le quartier culturel

* Que la culture soit présente dans tous les projets et tous les domaines même s’ils ne sont pas culturels, que la culture soit partout et surtout dehors

* Un quartier toujours vivant et qui va vers le citoyen

* Proximité de la culture : consommer des expériences culturelles près de chez nous, sortir dans le quartier (parce qu’on a tout dans le nôtre)

* Garder la culture proche du social, du communautaire et du commercial

* Développer une réelle solidarité citoyenne autour des arts et de la culture. Disparition de barrières citoyens-élite culturelle

* Faire de nos pôles touristiques un grand lieu culturel, un espace ouvert aux artistes et aux citoyens – une tribune d’expression artistique locale et internationale;

* Créer des quartiers embellis et vivants grâce à l’art, des murales sur les édifices, des festivals dans les rues;

* La culture est une manière de vivre. Être vigilant pour ne pas toujours penser la culture en termes d’ « artistes ». C’est beaucoup plus large que ça.

* Mettre en cohérence les deux quartiers Petite-Patrie et Rosemont

Les artistes

* Mettre en valeur les artistes dans l’arrondissement, qu’ils ne s’impliquent pas toujours bénévolement (reconnaissance et financement)

* Établir des liens intergénérationnels (transfert des connaissances pour assurer une bonne relève);

* Offrir une place pour tous les artistes : culture plurielle, multidisciplinarité, niveaux divers, artistes de la relève

* Place aux jeunes artistes, les artistes de la relève

* Permettre aux artistes de rester dans Rosemont – La Petite-Patrie : gel des loyers; si les loyers augmentent, avoir des mesures d’aide

* Rechercher les meilleures façons de financer les artistes et les encourager dans la réalisation de leurs projets

* Réseautage plus grand entre les artistes


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* Mettre de l’avant des communautés différentes pour qu’elles soient une source d’inspiration

* Frais de réservation de la plage horaire remboursable à la production

* Zone franche culturelle (culture hors taxes)

* Réduction d’impôts pour les commerçants qui investissent dans la culture

* Obliger des entrepreneurs à avoir un pourcentage de culture dans leurs bâtiments

* Consulter les artistes pour savoir ce dont ils ont vraiment besoin pour travailler.

* Plus de lieux de rencontres entre les artistes émergents et avoir de l’information pour les artistes émergents

* Lieu pour présenter ses œuvres à ses pairs

Les arts et les citoyens (médiation culturelle)

* Engager les citoyens à participer, réaliser des œuvres collectives

* Permettre aux artistes de s’insérer dans la communauté, rencontre entre les artistes et les citoyens (médiation culturelle), que les artistes se sentent partie prenante de leur quartier

* Faire toucher la culture à ceux qui n’y touchent pas d’habitude

* Travailler en amont citoyens et artistes pour les projets culturels

Les publics

* Meilleure accessibilité à la culture pour les personnes non rejointes

* Accessibilité universelle

* Rendre les lieux de création accessibles à tous : Petit Medley accessible pour les personnes souffrant de handicaps

* Amener les gens à venir dans l’arrondissement même s’ils sont externes à l’arrondissement

Les lieux culturels intérieurs

* Avoir plus de lieux de diffusion

* Espaces de diffusion ouverts : rencontre entre les créateurs et les citoyens, ouverts toute l’année

* Créer une maison de la culture, ouverte sur la communauté (modèle de la maison de la culture Mercier)

* Lieux multidisciplinaires et accessibles pour tous (artistes professionnels, de la relève, amateurs).

* « Ouvrir » les lieux de création et de diffusion

* Avoir un lieu de rencontre entre les artistes et les citoyens, un milieu de vie sociale et culturelle, mais pas au détriment d’autres lieux (que les arts soient visibles et actifs en divers lieux plutôt que centralisés dans une grosse maison de la culture).

* Aller là où sont les citoyens

* Utiliser les installations qui existent (ex. : écoles, collèges privés comme Jean-Eudes).

* Convertir les églises en lieux de rassemblement culturels

* Faire des partenariats avec les institutions ou le privé

* Mettre en valeur tous les lieux où s’exprime la culture dans l’arrondissement

* Plus de bibliothèques, utiliser les bibliothèques comme milieu de vie approprié par les citoyens; bibliothèque en petits îlots dans le parc Joseph-Paré; agrandir la bibliothèque Marc-Favreau pour faire de la place aux créateurs

* Que l’espace La risée soit plus connu

* Exposition dans les commerces

* Un lieu de diffusion et de création, ouvert au public en continu. Que le public puisse voir travailler les artistes et qu’il y ait des ateliers avec les citoyens et des événements spéciaux.

* Que les promoteurs immobiliers pensent à créer un espace pour la culture

* Que les projets soient mieux diffusés ou diffusés tout court

L’espace public

* Que les artistes puissent s’approprier l’espace public

* Décloisonner l’utilisation des lieux extérieurs publics et faciliter l’accès « administratif » à ces lieux

* Apporter l’art dans les espaces publics, les parcs, rues, ruelles, Marché Jean-Talon, Jardin botanique, autour et dans les stations de métro du quartier, etc.

* Réinstaurer les crieurs publics. Chaque semaine, à un lieu précis, un crieur annonce les événements dans le quartier

* Que les rues marchandes (Masson, Beaubien, Saint-Hubert et autres secteurs mar-chands) deviennent des lieux agréables à marcher grâce à la présence des arts et de la culture

* Sécuriser le parc pour les personnes âgées et accès aux toilettes

* Ateliers en plein air (ex. : Central Park)

* Regrouper espaces verts et culture; faire du Jardin botanique un grand lieu culturel, un espace ouvert aux artistes et aux citoyens; une tribune d’expression artistique locale et internationale

La communication

* Améliorer la communication : développer une carte d’informations culturelles (borne culturelle, carte visuelle culturelle imprimée et par le biais des nouvelles technologies de l’information);

* Mieux communiquer les différentes initiatives culturelles existantes dans le quartier, pas uniquement les activités qui ont lieu dans le centre de la ville

* Une meilleure communication des activités et des événements

* Avoir plus de visibilité sur les plates-formes de l’arrondissement

Le politique

* Rêver qu’il y ait une véritable volonté politique à l’égard des arts et de la culture

* On voudrait un meilleur arrimage entre l’arrondissement, les différentes instances culturelles, les citoyens


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Les événements

* Multiplier les fêtes et rassemblements populaires (musique et bouffe), les petites initiatives « qui surprennent », y compris l’hiver (ex. : fête de Noël sur Beaubien avec bataille de boules de neige)

* Grand rassemblement commercial et culturel

* Fêtes de quartier, festivals hors structures, semaine de la culture au parc Molson et élargir pour les artistes indépendants qui ne sont pas informés ou pas invités.

* Un parcours culturel et historique à la grandeur du quartier

* Programmation estivale style la Roulotte, mais concentré dans l’arrondissement (petits spectacles dans les parcs – plusieurs artistes – multidisciplinaires qui se déplacent)

* Vive les partys de ruelles !

* Identifier l’histoire d’un nom de rue, d’une maison, etc.

Le jeune public

* Faciliter la diffusion des artistes dans les milieux scolaires

* Multiplier les actions pour jeune public et jeunes familles

* Maillage des artistes avec les maisons de jeunes – maillage artistes et organismes communautaires pour canaliser les jeunes et leur permettre de s’exprimer tout en étant en contact avec l’art

* Théâtre jeune public autre que la Maison Théâtre au centre-ville pour donner de la culture aux enfants

* Amener les enfants à faire des activités dans leur quartier

3.2 — Atterrissons

Événements et projets

* Développer de grands rassemblements de types festival à hauteur d’un quartier et de ses résidants. Foire artistique

* Plus de projets comme Le Parcours M, exposition en rotation à travers l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie dans tous les lieux publics

* S’inspirer du projet « Ligne bleue »

* Offrir des réductions aux personnes qui vont voir des pièces de théâtre dans leur quartier (ou avant-première pour les gens de Rosemont)

Communications pour les citoyens

* Besoin d’un plan de communication fort qui participe à faire rayonner l’arrondissement

* Regrouper l’information culturelle pour les artistes et les citoyens. Ex : Vitrine culturelle rosemontoise, Culture rpp.com, babillard élargi

* Rendre les informations culturelles disponibles, par l’entremise d’Internet, par exemple.

* Que le site web de l’arrondissement soit plus représentatif de tout ce qui se fait au plan culturel en plus de la maison de la culture et des bibliothèques.

* Travailler avec les journaux pour une meilleure diffusion de l’information

* Avoir un journal culturel mensuel ou bimensuel de Rosemont–La Petite-Patrie

* Utiliser les médias sociaux

Réseautage des artistes

* Faire connaître les appels de projets pour que les artistes soumettent des projets

* Faire connaître les lieux qui existent déjà et qui ne coûtent rien pour que les artistes puissent les utiliser

* Identifier des lieux culturels gratuits

* Plus de rencontres – 5 à 7 d’artistes

* Rencontre entre les artistes émergents et les artistes établis ou reconnus

* Créer des liens entre les professionnels et la relève

* Les artistes se sentent perdus en recevant les documents, les appels de projets. Besoin de formation et de support pour ça, besoin d’instances pour repérer les possibilités offertes aux artistes, faire appel à des consultants travailleurs autonomes

* Rabais pour les artistes professionnels qui vont voir ce que font les autres artistes (les artistes se voient plus, se connaissent plus et créent des liens)

* Que le RACRPP soit financé sur une base récurrente et de fond.

* Que le RACRPP soit reconnu comme instance première, phare pour mettre en lien tout ce qui se fait au plan culturel. Qu’il s’occupe du pôle communication en culture dans Rosemont.

* Développer la capacité de lobby du milieu

Partenariats

* Débloquer des partenariats, des alliances, des lieux de concertations, apprivoiser les rôles et intérêts avec le milieu communautaire, les gens d’affaires, les élus, les citoyens, les diffuseurs, les commerçants, la CDEC, les centres de loisirs.

* Arrimer la culture au social en liant cela au développement durable, à la communauté

* Créer des liens avec les autres arrondissements

Leviers financiers

* Dans le quartier, on fait des spectacles de grande qualité, mais on n’a pas les fonds des gros spectacles du centre-ville.

* Les entreprises privées pourraient être sollicitées pour financer la culture si on leur en donnait le goût. Ils pourraient aussi louer les locaux, pour encourager la culture, les locaux des lieux culturels du quartier, actuels ou à venir.

* Besoin d’appui financier pour les artistes professionnels, pour les communications, la publicité.

* Trouver ses propres moyens financiers pour se promouvoir. Chercher des fonds autres que les subventions, notamment vers le privé notamment des commerçants locaux. Encourager le mécénat.

* Soutenir financièrement les initiatives, souligner par un prix de reconnaissance, par des soirées gala

Politiques, aménagements et règlements

* Avoir un comité consultatif sur le développement culturel de l’arrondissement à composition plurielle, permanente comme le comité de l’aménagement

* Favoriser et reconnaître la culture comme quatrième pilier du développement durable

* Appuyer et favoriser l’entrepreneurship culturel.


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* Modifier les règles d’urbanisme pour inclure la culture

* Avoir des pôles culturels attractifs

* Que l’on consulte les artistes avant de décider quoi que ce soit

* Que l’arrondissement investisse plus d’argent pour la culture dans Rosemont, mais pas de la sous-traitance d’artistes.

* Faire naître un lieu culturel pour chaque tranche de 50 nouveaux condos construits dans l’arrondissement

* Zones piétonnes à développer, comme la rue Sainte-Catherine

* Obliger des entrepreneurs à avoir un pourcentage de culture dans son bâtiment

Lieux de création et diffusion

* Améliorer et développer des lieux de création et de diffusion près des gens, partout dans les quartiers

* Faire des lieux de diffusion multiculturelle

* Ouvrir les églises, les écoles et les centres d’hébergement comme lieux de diffusion

* Rendre les commerces ouverts aux prestations d’artistes

* L’arrondissement devrait faciliter l’utilisation des espaces publics, des parcs, alléger les démarches pour l’obtention de permis d’utilisation du domaine public

* La Suite culturelle du Centre Lapalme est un incubateur, mais on n’en sort pas parce qu’il n’y a pas d’autres espaces. La Suite devrait pouvoir offrir de la place à de nouvelles compagnies.

* Obtenir un lieu de création et de diffusion ouvert sur la communauté dans Rosemont

* Recevoir un appui financier de l’arrondissement pour investir dans d’autres artistes (ex. : développement immobilier Iberville, atelier d’artistes : créer un espace, centre d’émergence)

* Secteur Bellechasse St-Denis : s’inspirer du projet avec les étudiants de l’UQAM qui veulent voir comment investir ce lieu. Agora extérieure?

* Établir une signalisation culturelle pour faire connaître les lieux de création et de diffusion dans le quartier

Transport

* Besoin d’un transport plus fréquent sur Masson et les artères principales

* Créer une ligne d’autobus culturelle

Médiation culturelle

* Favoriser des projets culturels initiés par des citoyennes et des citoyens

* Multiplier les actions en médiation culturelle, être davantage sur le terrain pour rencontrer les citoyens

* Passer par des projets communautaires pour toucher les citoyens

* Plus de ressources, notamment en médiation culturelle

* Initier des rencontres artistes et citoyens dans les lieux culturels, les écoles et CÉGEP

* Investir dans l’éducation des arts, l’éducation populaire/

* Lien avec les écoles, entente avec la CSDM.

* Faire ici le projet « les enfants des arts » qui se fait dans d’autres quartiers.

4 – Passons à l’action

Afin de rendre compte rapidement des réflexions et des pistes d’action, chaque atelier devait identifier des idées fortes et les inscrire ensuite sur de grandes feuilles sur la scène du Petit Medley. Cela donnait un portrait imprécis, mais foisonnant et inspirant de cette grande mobilisation autour des arts et de la culture dans le quartier.

Ces grandes idées provenant des ateliers ont été analysées à chaud par Christian Poirier. Il ne s’agissait pas de faire des recommandations, mais plutôt de sentir le pouls des débats et relever certaines idées fortes qui se dégageaient clairement des échanges. M. Poirier a regroupé ces grandes idées sous quatre thèmes.

* Les acteurs : Rosemont – Petite-Patrie dispose de grandes forces dans ses acteurs locaux (artistes, partenaires privés, publics et communautaires) et c’est à partir d’eux que le développement culturel du quartier doit se faire.

* Les lieux : le manque et le besoin de lieux de création, de diffusion et de médiation culturelle ont été clairement identifiés. Ainsi que le désir de voir ces lieux ouverts à la communauté.

* Les moyens : la nécessité d’améliorer les moyens financiers et de communication pour le développement des arts et de la culture dans l’arrondissement.

* La philosophie : le désir commun d’une culture de proximité, d’une citoyenneté culturelle.

Cette journée extrêmement riche et stimulante a démontré une remarquable mobilisation pour les arts et la culture dans l’arrondissement. Elle a donné un formidable élan pour travailler ensemble au développement culturel du quartier.

Le comité organisateur initial s’est engagé à poursuivre le travail. Il invite maintenant toutes les personnes intéressées par les arts et la culture dans le quartier à passer à l’action. À la lumière de la synthèse présentée plus haut, le comité propose de travailler au sein de comités thématiques pour mener à des actions concrètes dans les prochains mois.

5350, rue Lafond, Montréal (Québec) H1X 2X2

514 277-7981 poste 2

www.racrpp.org

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