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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/13-673 Annule et remplace l’Avis Technique 16/11-636 Edition corrigée du 14 avril 2014 Habillage de façade Exterior siding Auβenverkleidungen PALAZZO Relevant de la norme NF EN 14992 Titulaire : Société Groupe Eurobéton France Le Rival CD 519 FR-38870 St Siméon de Bréssieux Tél. : 04 74 20 41 42 Fax : 04 74 20 42 43 E-mail : [email protected] Internet : www.eurobeton.fr Usine : Société Morin Système & Achitectonique Les Carrières FR-71160 Gilly sur Loire Société Eurobéton Le Rival CD 519 FR-38870 St Siméon de Bréssieux Société EB2 ZI Rue des Prés St Martin BP 4 FR-77871 Montereau Cedex Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n°16 Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie Vu pour enregistrement le 8 avril 2014 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2014

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Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/13-673

Annule et remplace l’Avis Technique 16/11-636 Edition corrigée du 14 avril 2014

Habillage de façade

Exterior siding

Auβenverkleidungen

PALAZZO

Relevant de la norme NF EN 14992 Titulaire : Société Groupe Eurobéton France

Le Rival CD 519 FR-38870 St Siméon de Bréssieux

Tél. : 04 74 20 41 42 Fax : 04 74 20 42 43 E-mail : [email protected] Internet : www.eurobeton.fr

Usine : Société Morin Système & Achitectonique Les Carrières FR-71160 Gilly sur Loire

Société Eurobéton Le Rival CD 519 FR-38870 St Siméon de Bréssieux

Société EB2 ZI Rue des Prés St Martin BP 4 FR-77871 Montereau Cedex

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n°16

Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie

Vu pour enregistrement le 8 avril 2014

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2014

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2 16/13-673

Le Groupe Spécialisé n°16 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné, le 24 octobre 2013, le procédé de revêtement de mur portant la dénomination commerciale PALAZZO, exploité par la Société MORIN SYSTEME & ARCHITECTONIQUE. Le présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quand au domaine d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis annule et remplace l’Avis 16/13-636. Cet Avis a été délivré pour les utilisations en France européenne. Le présent Avis ne vise pas les pattes de fixation qui relèvent d’un Avis spécifique.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Procédé d’habillage de façade constitué d’éléments préfabriqués cons-titués de dalles en béton fibré de petites dimensions rapportées sur une paroi existante par l’intermédiaire d’attaches métalliques sans polochon solidarisées au gros œuvre par chevillages, mises en œuvre conformément aux prescriptions du DTU 55.2 visant les « revêtements muraux attachés en pierre mince ». Ces éléments sont considérés comme des éléments de parement appartenant aux éléments secondaires de mur conformément à la norme NF EN 14992. Ces dalles sont généralement posées après interposition d’une couche isolante disposée sur la paroi extérieure du mur support. Caractéristiques générales (conforme à la norme NF EN 14992 pour les plaques de parement de petites dimensions sans armature) : Longueur maximale : 1,50 m Surface maximale : 1,45 m² Épaisseur nominale minimale égale ou supérieure à 30 mm (±2mm). Masse surfacique : 71 kg/m² (pour une épaisseur de 30 mm).

1.1 Mise sur le marché Les produits visés dans le présent Avis sont soumis, pour leur mise sur le marché, aux dispositions du décret n° 2012-1489 du 27 décembre 2012 pris pour l’exécution du règlement (UE) n° 305/2011 du Parle-ment européen et du Conseil du 9 mars 2011 établissant des condi-tions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction et abrogeant la directive 89/106/CEE du Conseil. Dans ce cadre réglementaire, le produit PALAZZO fait l’objet d’une déclaration des performances établie par le fabricant sur la base de la norme NF EN 14992 Il est noté que ces produits relèvent également de la norme NF EN 14618 « Pierres agglomérées » pour laquelle le marquage CE n’est pas obligatoire.

1.2 Identification des éléments Les dalles sont identifiées par un marquage manuel sur le chant supé-rieur de chaque dalle. Ces dernières sont posées verticalement sur palettes cerclées puis houssées. Chaque palette dispose en outre d’une nomenclature des dalles qu’elle contient, correspondant au plan de calepinage de la façade.

2. AVIS

2.1 Domaine d'emploi accepté Habillage de façades de bâtiments courant neufs ou déjà en service, quelque soit leur destination. Les dalles sont rapportées sur des supports en béton, en maçonnerie ou structure métallique, aveugles ou percés de baies, avec la présence éventuelle d’une couche d’un matériau isolant. Le présent avis ne vise pas la fonction fermeture, qui doit être assurée soit par la structure porteuse soit par un complexe d’étanchéité addi-tionnel. Appliqué sur des murs en béton, le procédé permet de réaliser des murs de type III au sens du DTU 23.1, annexe « Guide pour le choix des types de murs de façade en fonction du site ». Appliqué sur des murs en maçonnerie de petits éléments, le procédé permet de réaliser des murs de type II b au sens du DTU 20.1, partie 3 « Guide pour le choix des types de murs de façade en fonction du site ». Les murs supports en béton cellulaire autoclavé ne sont pas admis.

Le présent avis ne vise pas les pattes de fixation qui relèvent d’un avis spécifique. Les limites d’utilisation du procédé en habillage de façades de bâti-ments soumis à exigences parasismiques sont données au § 2.32 ci-après.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Aptitude à l’emploi

Stabilité Le procédé ne participe pas à la structure résistante des bâtiments. Cette fonction incombe aux ouvrages qui le supportent. La stabilité propre de l’habillage réalisé selon le procédé peut être normalement assurée par les dispositions de liaison prévues et calculées conformé-ment aux principes donnés au paragraphe 2.3 ci-après.

Résistance aux chocs Les résultats expérimentaux disponibles permettent de valider une utilisation pour toutes classes d’exposition selon la norme P 08-302 aux chocs extérieurs de conservation des performances pour des plaques supposées facilement remplaçables. La relative difficulté de dépose et de repose rapide de ces plaques nécessite toutefois des précautions en situation de rez-de-chaussée non protégé. Cet emploi est possible moyennant l’association du dispositif de liai-sons ponctuelles à un appui semi-continu sur le mur support, tel que des bandes de renfort en polystyrène à l’arrière des dalles conformé-ment aux détails donnés dans le Dossier Technique.

Sécurité incendie Pour les ouvrages soumis aux prescriptions de l’instruction technique n°249 relative aux façades, visée en annexe de l’arrêté du 24 mai 2010, les dispositions visées au §5.2 relatives aux systèmes d’isolation comportant une lame d’air s’appliquent au procédé. Les vérifications à effectuer, doivent prendre en compte les caractéris-tiques suivantes : Classement de réaction au feu du procédé conformément à EN

13501-1 : A1. Pouvoir calorifique des isolants (en MJ/m² par mm d’épaisseur

d’isolant) : - 0,70 pour le polystyrène blanc ; - 0,75 pour le polystyrène gris ; - 0,80 pour le polyuréthane rigide. - Le procédé peut répondre à la définition du paragraphe 5.2 de

l’Instruction Technique n° 249 relative aux façades. Pour cela des conditions complémentaires sur les isolants et des dispositions de protection doivent être mises en œuvre. Les conditions d’utilisation du procédé sont données au § 6.3 du dossier technique.

Prévention des accidents lors de la mise en œuvre Elle peut être normalement assurée moyennant l’adaptation de la manutention mécanique à la masse des éléments, qui peut être ici particulièrement élevée, et le respect de la réglementation du code du travail en vigueur.

Isolation thermique Elle résulte pour l’essentiel des caractéristiques de la couche isolante interposée entre la paroi support et l’habillage. Moyennant le cas échéant une adaptation de l’épaisseur de cette couche, elle permet de satisfaire à la réglementation applicable aux constructions neuves. Le calcul du coefficient de transmission global s'effectue selon les règles Th-U :

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16/13-673 3

nR

U

KmWU

ip

.015.01

1²./

Où : Up : coefficient moyen en partie courante du mur avant revêtement, Ri : résistance thermique de l’isolant donnée dans le certificat ACERMI ou, à défaut, tirée des règles Th-U, n : nombre de pattes de fixations au m2

Isolement acoustique L’étanchéité à l’air n’étant pas réalisée au droit des dalles, l’isolement contre les bruits de l’espace extérieur dépend essentiellement de la masse de la paroi supportant les dalles et de la couche d’isolant qui la complète.

Étanchéité à l’eau et à l’air L’étanchéité à l’air incombe à la paroi support. Dans le cas de mur support en maçonnerie de petits éléments, un soin particulier doit avoir été apporté au remplissage des joints de mortier. La présence d’une lame d’air ventilée, qui constitue une coupure de capillarité, améliore sensiblement la résistance de la façade à la péné-tration des eaux de pluie.

2.22 Durabilité-Entretien La durabilité intrinsèque des constituants et leur compatibilité amènent à considérer la durabilité de l’habillage comme équivalente à celle des ouvrages traditionnels attachés en pierre mince. D’autre part, la dura-bilité du gros-œuvre est améliorée par la présence de ce revêtement, notamment en cas d’isolation thermique associée. Pour chaque chantier, le titulaire de l’Avis met à la disposition de l’entreprise de pose, un mortier de réparation pour les éventuelles épaufrures des dalles.

2.23 Fabrication et contrôles Effectuée par le titulaire de l’Avis, la fabrication des dalles relève de techniques classiques pour des produits en béton manufacturé desti-nés à recevoir un traitement de surface. Elle nécessite l’exécution d’un auto-contrôle régulier des diverses phases du processus de fabrication et des produits finis. Cet autocontrôle est assuré dans le cadre du marquage CE (norme NF EN 14992) et de la marque NF 418 relative aux « éléments architecturaux fabriqués en usine ». Cette fabrication, quasi automatisée, relève de techniques maîtrisées par le demandeur et ne devrait pas poser de problème particulier.

2.24 Mise en œuvre Le procédé peut être mis en œuvre sans difficulté particulière par des entreprises qualifiées, moyennant une reconnaissance préalable du support, un calepinage des plaques et le respect des conditions de pose (voir paragraphe 2.3 ci-après). La mise en œuvre est effectuée soit par le titulaire de l’Avis, soit par des entreprises de pose. Dans ce dernier cas, le titulaire de l’Avis leur fournit les plans et notices néces-saires ainsi que son assistance technique au démarrage et en cours des travaux de pose.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques La conception et la mise en œuvre du procédé doivent être dans leurs principes conformes aux prescriptions de la norme NF P 65-202-1 « DTU 55.2 », précisées ou modifiées par les prescriptions ci-après.

2.31 Prescriptions de fabrication Le Groupe EUROBETON FRANCE est tenue d’exercer un contrôle in-terne sur ses fabrications, notamment concernant la résistance aux attaches, et d’en reporter les résultats sur registres. Un délai minimal de 7 jours doit être respecté entre la fabrication et la pose de chaque dalle.

2.32 Prescriptions de conception

2.321 Dimensionnement Les dispositifs de fixation (4 attaches) sous l’action du vent sont à justifier au cas par cas, dans le cadre de chaque chantier. La résistance à la liaison ergot-béton, mesurée selon la norme EN 14617-8 : 2007, devra être supérieure à la plus forte des valeurs suivantes : {6/5 P, 50 daN, V} où P est le poids de la dalle et V la force exercée par le vent, correspondant à la valeur du vent caractéris-tique défini dans l’EN 1991-1-4 multiplié par un coefficient partiel de sécurité de 1,5. Les plaques de surface supérieure à 1 m² ou dont le rapport lon-gueur/largeur est supérieur à 3 doivent en outre faire l’objet d’une justification particulière en ce qui concerne la résistance en flexion, la résistance en traction simple et la résistance au déversement. Ce

rapport ne doit pas dépasser 5 sauf dans le cas d’habillage d’éléments étroits (poutres ou poteaux). La résistance de calcul en flexion des dalles doit être prise égale à leur résistance à la rupture divisée par un coefficient partiel de sécurité de 4.

Utilisation pour les bâtiments soumis à exigences parasismiques : Les configurations admises sont celles données dans le tableau sui-vant:

configurations admises Catégorie d’importance

Zone de sismicité

Classe de sol I II III IV

2

A sans objet

sans objet

toutes toutes

B sans objet

sans objet

toutes toutes

C sans objet

sans objet

toutes toutes

D sans objet

sans objet

toutes toutes

E sans objet

sans objet

toutes 2 et 3

3

A sans objet

toutes toutes toutes

B sans objet

toutes 2 et 3 3

C sans objet

2 et 3 3 3

D sans objet

2 et 3 3 3

E sans objet

3 3 3

4

A sans objet

toutes 3 3

B sans objet

3 3 3

C sans objet

3 3 3

D sans objet

3 3 aucune

E sans objet

3 aucune aucune

Avec : configuration 1 : plaques de 1,5 m x 1,0 m x 0,03 m avec pattes

« AXO3 » configuration 2 : plaques de 1,0 m x 1,0 m x 0,03 m avec pattes

« AXO3 » configuration 3 : plaques de 0,5 m x 1,0 m x 0,03 m avec pattes

« SISMIX RH» et moyennant le respect des joints entre plaques non remplis. Les fixations des pattes doivent être qualifiées pour les actions sis-miques en fonction du support.

2.322 Fixation au support Concernant la fixation au support, la compatibilité mécanique entre systèmes de fixations, supports et couches d’isolation et revêtement (attache sans polochon) est synthétisée dans le tableau ci-dessous:

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Sans couche

d’isolation extérieure Avec couche

d’isolation extérieure

Types de supports

Scellées Fixées mécanique

ment

Scellées Fixées mécaniquement

Béton X X X X

Béton de granulats légers

fck≥15MPa

X (2) X (2)

Briques pleines ou perforées

X (2) X (2)

Blocs pleins ou perforés de

béton

X (2) X (2)

Briques ou blocs creuses ou de terre cuite.

/ (2) / (2)

Maçonnerie de pierre naturelle

X (2) X (2)

Blocs en béton cellulaire autoclavé

/ (2) / (2)

Structure bois / (1) (2) / (1) (2)

Structure métallique

/ (1) / (1)

X=Admis /= non admis (1) Possible à condition que la structure réponde aux spécifications requises dans le cas d’ossature intermédiaire (2) Ces attaches, notamment leurs fixations dans le support, doivent faire l’objet de justifications particulières pour le support concerné : Avis Technique ou Agrément Technique Européen. Dans le cas de supports en maçonnerie, les attaches doivent être scellées. Les métaux utilisés pour les attaches doivent être inoxydables dans la masse. Les chevilles de fixation doivent faire l’objet d’un Agrément Technique Européen visant l’aptitude pour l’emploi visé.

2.323 Isolation thermique L’isolation thermique doit être constituée d’éléments isolants manufac-turés rigides ou semi-rigides, et non hydrophiles. Les panneaux ou les éléments isolants doivent être posés jointifs et plaqués contre le sup-port sans laisser de vide d’air entre celui-ci et l’isolant. Il doit être ménagé une lame d’air d’épaisseur minimale de 2 cm entre la face extérieure de l’isolant et la face intérieure du Palazzo.

2.324 Joints entre plaques Afin que les attaches permettent la reprise des déformations au droit de chaque plaque, ou lorsque les attaches fixent de façon indépen-dante les plaques de revêtements, les joints entre plaques doivent rester ouverts ou être calfeutrés au mastic souple (à bas module). Dans tous les cas, le joint doit préserver le jeu au moins d’un côté pour permettre les déformations différentielles entre le revêtement et le support. Les ouvertures minimales de joints en zones sismiques sont indiquées au § 3.2 du dossier technique.

2.33 Prescriptions de mise en œuvre L’entreprise de pose doit disposer : des plans de pose et de calepinage avec emplacement des joints

souples ; des caractéristiques et emplacement des attaches ; des détails et prescriptions des dispositifs d’ancrage ; des dispositifs d’accrochage au droit des points singuliers (angles,

joints souples,…). Lorsqu’il n’est pas prévu d’ossature intermédiaire, l’entreprise de pose doit s’assurer que les caractéristiques géométriques et les tolérances des supports pour l’épaisseur minimum et l’aplomb, sont conformes aux normes en fonction du type de support: Supports en maçonnerie : la norme P 10-202 (NF DTU 20.1), ou du

Cahier nº1833 du CSTB (cas de l’isolation par l’extérieur). Supports en béton : la norme NF P 18-201 (NF DTU 21) et la norme

NF P 18-210 (DTU 23.1) Supports en métal : la norme NF EN 10088.

Supports en Aluminium : les normes NF EN 754-2 ; NF EN 755-2 ; NF A 50-710 ; NF EN 485-2 ; NF A 50-506.

L’entreprise de pose doit disposer du matériel nécessaire pour la réali-sation des trous pour la mise en place des plaques. Ces trous doivent respecter : Les distances à l’angle des trous sont de L/4 pour L≤60cm ; L/5

pour 60cm<L≤100cm ; L/6 pour L>100cm ; avec une valeur mini-male de 10cm.

leur diamètre est compris entre 5,5 mm et 8 mm. L’épaisseur de plaque restante entre le bord du trou et chacune des

deux faces est au moins de 10mm (à ±1 près). Leur profondeur de percement est de 38±1 mm. Ils doivent être

dépoussiérés après perçage. L’ergot doit avoir une pénétration mi-nimale de 25 mm dans le chant.

Pour la pose en rez-de-chaussée non protégé, des bandes horizontales de polystyrène haute densité sont collées contre les dalles et sont mises en contact du mur, de l’enduit sur isolant ou de l’isolant rappor-té. Les trous recevant les ergots fixes doivent être remplis d’un produit de scellement qui assure le blocage de l’ergot. Le reflux de produit de calage doit impérativement être éliminé du joint. Lorsqu’il n’est pas possible de placer les attaches dans le chant des dalles, la fixation des plaques peut se faire par attaches « en culotte » placées au dos des plaques (sauf en sous-face). L’inclinaison de l’attache est comprise entre 45º et 60º par rapport au plan de la plaque. La distance des trous au périmètre de la plaque doit être comprise entre 10cm et 15cm.

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Conclusions

Appréciation globale L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appréciée favorablement.

Validité : jusqu’au 31 octobre 2019

Pour le Groupe Spécialisé n° 16 Le Président Eric DURAND

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Bien que la mise en œuvre du procédé PALAZZO ne diffère pas dans son principe de celle décrite dans le DTU 55.2 « Revêtements muraux attachés en pierre mince » auquel il est directement fait référence dans l’Avis, il existe une marque NF « éléments architectoniques fabri-qués en usine » couvrant ces éléments. Cette marque ne permet pas de garantir le maintien des performances pertinentes pour ces derniers qui sont la résistance en flexion et la tenue des attaches. Le Groupe invite donc le demandeur à réaliser les essais de résistance en flexion ainsi que les essais de résistance aux attaches selon les modalités décrites respectivement dans les normes NF EN 14617-2 et NF EN 14617-8. Une autre particularité du procédé réside dans le poids élevé que présentent les dalles les plus grandes, qui implique la mise en œuvre de précautions particulières de montage dans le cadre de la législation en vigueur, et qui justifie le maintien à 1.45 m2 des valeurs de surfaces unitaires maximales admises. Suite à la suppression des règles NV de la liste officielle des DTU et de la mise en application de la norme EN 1991-1-4 et de son annexe nationale, les actions du vent à prendre en compte sont celles données application de ces deux derniers documents. Pour un emploi à rez-de-chaussée en bordure de voie circulable, il est précisé que l’habillage mettant en œuvre ces dalles peut présenter une résistance convenable moyennant l’association du dispositif de liaisons ponctuelles à un appui semi-continu sur le mur support. Il est également rappelé que le présent avis ne porte que sur l’habillage des murs et non pas sur le système de fixation des dalles qui relève d’une évaluation technique spécifique. Le présent avis ne vise pas non plus la fonction fermeture qui doit être assurée soit par la structure porteuse, soit par un complexe d’étanchéité additionnel. Enfin, à l’appui de justifications expérimentales, l’utilisation du procédé pour les ouvrages soumis à exigences parasismiques a pu être validée. Les configurations admises, figurant au § 2.321 de l’avis, ont été déterminées sur la base d’actions sismiques calculées sur la base d’un coefficient de comportement de 1,5.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16 Nicolas RUAUX

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Dossier Technique établi par le demandeur

A Description 1. Destination et principe Le procédé PALAZZO est constitué de dalles en béton (liant hydrau-lique, agrégats et fibre de polypropylène) planes ou légèrement courbes, destinées à l'habillage des façades de bâtiments neufs ou existants dont l'usage peut être : bureau, habitation, bâtiment public, industriel, etc. La face extérieure de ces dalles est traitée: polissage, sablage, bou-chardage, etc.... Chaque dalle est fixée à la structure porteuse selon les prescriptions de ce DTA. La structure porteuse peut être en béton, en métal ou en maçonnerie de blocs pleins ou creux. Entre cette structure porteuse et les dalles PALAZZO il est généralement interposé un matériau isolant. L’étanchéité doit être assurée soit par la structure porteuse soit par un complexe d’étanchéité additionnel. Les dalles finies ont une épaisseur nominale variant de 30mm à 50mm (±2mm); la plus grande dimension est 1,50 m et la surface d'une dalle est limitée à 1,45 m² lorsqu’elles sont fixées mécaniquement au sup-port. Les plaques Palazzo sont des éléments isotropes à inertie constante, dont les propriétés sont établies au moyen d’essais conformément à l’EC0 Annexe D, avec un minimum de 10 essais pour chaque échantil-lon. Sauf indication contraire et spécifications des points d’attaches sur le plan de calepinage, on considère comme longueur pour la flexion la dimension la plus grande de chaque plaque.

2. Matériaux

2.1 Matières premières Agrégats: calcaire, granit, quartz,... conformes à la norme NF EN

12620. Ciment : CEMI ou CEM II gris ou blanc, conforme à la norme NF EN

206-1/CN. Eau : conforme à la norme NF EN 1008. Fibres de polypropylène : commercialisées par la Société GRACE

71580 SAILLENARD - France et fabriquées par la Société FIBERMESH, référence FIBERCAST 500 (longueur 6mm) ou équiva-lentes.

Mastic type SOPRO ou équivalent. Adjuvant : Tous plastifiants conformes à la norme française NF EN

934-2.

2.2 Conditionnement Agrégats: stockage en trémie. Ciment : stockage en silo. Fibres: pré-pesées, stockage en sachets plastiques. Pigments: pré-pesés, stockage en sachets plastiques.

2.3 Composition béton Chaque chantier fait l'objet de la part de l’usine de production du Groupe Eurobeton France d'une étude de composition du béton au niveau du dosage en agrégats, pigments, etc, ... en accord avec le choix de l'Architecte et du Maître d’Ouvrage du projet. La composition retenue comme échantillon de référence sera identifié par un numéro définissant la référence du béton ainsi que le traite-ment de surface du béton durci. La masse volumique du béton consti-tutif est d’environ 2350 kg/m³.

2.4 Fixations

2.41 Principe Application des mêmes dispositions que celles prévues dans la norme française NF P 65-202-1 (DTU 55.2) pour les revêtements en pierre mince. Les fixations (4 attaches) seront à adapter en fonction du vide à pré-voir entre le support porteur et les dalles de PALAZZO. Elles seront

situées dans le chant ou au dos des dalles, soit dans le joint vertical (hors exigence sismique), soit dans le joint horizontal. Le dimensionnement du système de fixation doit être réalisé pour chaque chantier conformément aux prescriptions de l’article 2.3 du cahier de prescriptions techniques du présent DTA. Le système de fixations « type IFS (ou équivalent) » doit disposer d’un cahier des charges, d’un agrément ou d’un avis technique. Les chevilles de fixations doivent disposer d’un agrément technique européen (ETA). Pour les bâtiments soumis à exigences parasismiques, seules les at-taches de types AXO3 ou SISMIX RH sont utilisées.

2.42 Types Par polochons, dans ce cas la dimension des dalles sera limitée à 1

m² et la plus grande dimension des dalles restera inférieure à 1,50 m et la hauteur du bâtiment n'excédera pas 28 m.

Avec des pattes en métal inoxydable scellées dans le support por-teur.

Fixations ponctuelles avec des fixations mécaniques réglables, en acier inoxydable, adaptées aux diverses natures du support (béton, structure métallique, briques, etc...), sur le chant ou en culotte.

Les dispositifs d’attaches ponctuelles sont composés de trois parties :

- une fixation dans le support par scellement mécanique ou chi-mique).

- Le corps avec une partie réglable. - Un dispositif de liaison à la pierre (ergot).

Fixation par ergots dans les chants. Ils peuvent être simples (dalle extrême) ou doubles.

Les ergots ont: - un diamètre de 5mm - une pénétration minimale de 25mm dans le chant d’une plaque.

L’ergot simple doit obligatoirement être rendu solidaire de l’attache alors que l’ergot double peut être amovible. Des dispositions particulières doivent être prises lorsque les largeurs des joints sont importantes (plus de 10mm). La longueur d’ergot double recommandée est de 73mm, et simple de 30mm. Dans tous les cas, le joint doit préserver le jeu au moins d’un côté pour permettre les déformations différentielles entre le revêtement et le support. Les trous recevant les ergots fixes doivent être remplis d’un produit de scellement qui assure le blocage de l’ergot. Le reflux de produit de calage doit impérativement être éliminé du joint.

2.43 Protection contre la corrosion Les métaux utilisés pour les attaches doivent être inoxydables en ayant une résistance à la corrosion égale ou supérieure à celle des nuances suivantes : Parties des attaches en contact avec les plaques, visibles ou non :

acier inoxydable austénitique du type X5 CrNi 18-10 (1.4301) ; Parties des attaches non en contact avec la plaque et non visibles :

l’acier inoxydable ferritique à 12% de chrome (1.4003) ; Dans le cas particulier de l’atmosphère marine ou industrielle corro-

sive, les parties en contact avec la plaque, visibles ou non, doivent être en acier austénitique au molybdène type X5 Cr Ni Mo 17-12.2 (ou inox 1.4401), et les parties non en contact avec la plaque, doi-vent être en acier inoxydable ferritique à 12% de chrome (A2-1.4003). On entend par situation en atmosphère marine une cons-truction située au front de mer à moins de 100m de la côte (jusqu’à 500m pour le type de terrain 0, II).

Ossature intermédiaire : Deux cas sont à distinguer : revêtement extérieur : l’ossature doit être constituée de profilés

métalliques en aluminium (ou alliages d’aluminium) ou en acier inoxydable massif selon la norme NF EN 10088). La nuance d’acier inoxydable utilisée sera au minimum du type ferritique à 12% de chrome. Dans le cas de l’aluminium, les profils doivent être con-formes aux normes NF EN 754-2, NF EN 755-2 et NF A 50-710 s’ils sont filés, et aux normes NF EN 485-2 et NF A 50-506 s’ils sont for-més à partir de laminés.

Revêtement intérieur : l’ossature doit être constituée de profilés métalliques protégés contre la corrosion s’il s’agit d’acier au carbone

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ou nus s’il s’agit d’aluminium ou ses alliages ou encore d’aciers inoxydables comme indiqué ci-dessus.

Lorsque les chants sont vus ou qu’ils ne peuvent recevoir de dispositif de fixation ou pour les dalles de remplacement, les attaches sont placées « en culotte » au dos des plaques.

2.44 Joints Les fixations doivent permettre la reprise des déformations au droit de chaque dalle ce qui permet de considérer les joints autour de chaque dalle comme autant de joints de fractionnement. Ces joints sont soit laissés vides, soit calfeutrés à l'aide d'un mastic pâteux. On ne doit pas utiliser de mortier à base de liant hydraulique. La largeur du joint entre dalles ne doit pas être inférieure à 7 mm. La largeur libre restante au droit d’une attache non engravée ne doit pas être inférieure à 3 mm. Pour le montage standard, la largeur maximale de joint est de 10mm. Au delà de cette valeur, il faut prévoir un doublement des attaches.

3. Études

3.1 Dimensionnement Les dalles ont une surface limitée à 1.45 m² et la plus grande dimen-sion n'excédera pas 1,5 m. Dans tous les cas de nouvelles compositions de béton, des essais de résistance en flexion et aux attaches sont réalisés selon les normes de la série NF EN 14617. Un coefficient minorateur de 4 par rapport à la charge de ruine en flexion, exprimée en Pascals est appliqué pour obtenir la charge ad-missible de tenue au vent normal. Ces dernières valeurs doivent être supérieure à la valeur calculée selon la NF EN 1991-1.

3.2 Dispositions pour les ouvrages soumis à des exigences sismiques

L’habillage de façade PALAZZO à fait l'objet d'essais de comportement vis à vis des actions sismiques au CSTB. Le domaine d'emploi sismique est établi suivant le rapport d'essai EEM 12 26036879 du CSTB et le CPT "Revêtements muraux attachés en pierres minces" moyennant les conditions suivantes :

La dimension des dalles de longueur L et de largeur l doivent res-pecter les critères suivant :

L / l ≤ 3 L ≤ 1.5m La surface d'une dalle doit être limitée en fonction de l'environne-

ment sismique dans laquelle on l'utilise (sans jamais dépasser 1.5m²) :

Les plans de calepinage fournis pour chaque chantier tiennent compte des joints de désolidarisation afin que les dalles ne pontent pas ceux-ci ;

Les joints verticaux doivent présenter une ouverture nominal de 6mm minimum ;

Les joints horizontaux doivent présenter une ouverture nominale de 3mm minimum:

Chaque plaque doit être fixée au moyen de 4 attaches disposées

dans les chants horizontaux ; Les deux attaches pénétrant dans le même chant de la pierre doi-

vent être disposées symétriquement par rapport à l’axe vertical de celle-ci ;

Les ergots cylindriques introduits dans les chants horizontaux doi-

vent être collés dans les chants inférieurs et coulissants avec mise en place d'un manchon plastique dans les chants supérieurs ;

Les attaches fixées au support doivent être conçues et dimension-nées de sorte à éviter le décollement de l’habillage ainsi que le glis-sement par frottement par rapport au mur support ;

Toutes les attaches doivent être identiques ; Dans le cas de fixation en culotte (dalle de remplacement), le trou

doit être rempli de matériau type époxy bi-composant ; Les attaches avec polochons ne sont pas admises.

3.3 Plans La première étape de l'étude consiste en l'exécution des plans de calepinage des façades. Ces plans s'inspirent des plans d'Architecte qui fixent généralement le tramage principal. Ces plans s'accompagnent de coupes verticales et horizontales et de plans de détails permettant de définir: les tableaux et voussures, les détails des angles, les chants des dalles, le vide entre le gros œuvre et le PALAZZO, les caractéristiques de l'isolant, etc.... Toutes les mises au point sont faites à ce stade de l'étude selon les prescriptions de la norme française NF EN 14992 et NFP 65-202-1 (DTU 55.2). Dans un deuxième temps, chaque dalle fait l'objet d'un plan d'exécu-tion précisant son format ainsi que le traitement des chants, si néces-saire. A partir de ces plans d'exécution, des plans de découpe sont établis à partir d'un programme d'optimisation limitant le taux de chute des « dalles mères ».

4. Fabrication

4.1 Site Usine de la Société MORIN SYSTENE & ARCHITECTONIQUE 71160 GILLY SUR LOIRE Tél. : 03 85 53 69 00 Fax: 03 85 53 91 34 EUROBETON Le Rival CD519 38870 St Siméon de Bréssieux Tél. : 04 74 20 41 42 Fax : 04 74 20 42 43 EB2 ZI rue des Prés St Martin BP4 77871 MONTEREAU Cedex Tél. : 01 64 32 13 70 Fax : 01 64 32 97 65

4.2 Phases de fabrication Toutes les phases de fabrication sont semi-automatiques. Chaque poste principal de travail est tenu par un ouvrier spécialisé qui pilote une machine et contrôle la qualité du travail exécuté.

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4.21 Réalisation du béton frais Dosage pondéral des agrégats, suivant la composition de l'échantil-

lon retenue, à l'aide d'un wagonnet peseur. Déversement par l'intermédiaire d'un skip dans un malaxeur à train

valseur de capacité 500 litres. Incorporation du ciment préalablement pesé dans une bascule à

ciment. Introduction automatique des fibres et manuellement des pigments

dosés et ensachés par chacun des fournisseurs. Incorporation d'une partie de l'eau et malaxage. La quantité d'eau nécessaire est gérée automatiquement par un

automate à l’aide wattmètre. Incorporation des adjuvants et de l'eau complémentaire. Acheminement du béton frais sur le poste de moulage par con-

voyage aérien (trémie à tiroir).

4.22 Moulage des « dalles mères » Chaque dalle est coulée dans un moule métallique étanche, vibré extérieurement sur une table vibrante. Dimensions des moules : 1,85 m x 1,37 m. Les dalles ainsi coulées sont appelées « dalles mères ».

4.23 Durcissement et démoulage Après bétonnage chaque moule est empilé pour constituer des lots de dix moules, puis introduit dans une enceinte de durcissement pendant 24 heures. Etuve : la température (26~27°C) et l'hygrométrie sont constantes. Les dalles sont ensuite démoulées à l'aide d'un palonnier à ventouses, puis posées verticalement sur un chevalet par lot de dix dalles. La résistance à la compression du béton est alors d'au moins 20 MPa.

4.24 Cure thermique Chaque chevalet séjourne 24 heures dans une enceinte de cure ther-mique où la température est de 35~40 °C.

4.25 Calibrage, polissage d'ébauche Le calibrage se fait sur un polissoir en ligne. Ensuite quatre meules exécutent le pré polissage des dalles.

4.26 Masticage Afin d'obturer le bullage superficiel du béton, un mastic constitué de liant hydraulique avec anti-retrait est appliqué sur la surface polie des dalles. Ce mastic est ensuite durci dans un séchoir vertical.

4.27 Polissage de finition Toujours au travers d'un polissoir en ligne équipé de 8 têtes de polis-sage, les dalles subissent un polissage final dont le degré de finition dépend de l'échantillon retenu par l'Architecte et le Maître d'ouvrage.

4.28 Autres traitements de surface Le sablage des dalles se fait hors chaîne de production à l'aide d'une sableuse par voie humide. Le bouchardage est fait sur chaîne après calibrage sans masticage.

4.29 Sciage Chaque « dalle mère » est découpée suivant le format retenu au ni-veau des plans de découpe. Cette découpe se fait en deux phases, d'abord dans le sens longitudinal puis dans le sens transversal sur deux scies programmables.

4.210 Usinage des chants Un façonnage ou un polissage des chants sera fait, selon les plans de pièces et de détails, sur une machine spécifique, équipée de différents outils d'usinage. Les refends de rive réduisant l’épaisseur d’un chant de dalle sont admis sans augmentation de l’épaisseur nominale si leur profondeur reste inférieure au tiers de l’épaisseur nominale et lorsque les attaches sont placées dans la pleine épaisseur des plaques.

4.3 Marquage La référence de l'élément est systématiquement inscrite manuellement sur un chant avec écrit métal de la dalle palettisée verticalement. De plus est jointe à chaque palette une nomenclature des dalles cons-tituant cette palette.

4.4 Stockage et conditionnement Mise en palette à dosseret (empilage vertical) avec cales plastiques à bulles interposées entre chaque dalle (e=8 mm) afin de faciliter la circulation de l'air. Cerclage de l'ensemble. Mise sous housse polyane de chaque palette au moment de la livrai-son.

5. Contrôles

5.1 Matières premières Les matières premières sont contrôlées conformément au règlement de la marque NF 418 Eléments Architecturaux fabriqués en usine.

5.2 Béton Le béton est contrôlé conformément au règlement de la marque NF 418 Eléments Architecturaux fabriqués en Usine et NF EN 206-1/CN.

5.3 Dalles Les dalles sont contrôlées conformément au règlement de la marque NF 418 Eléments Architecturaux fabriqués en Usine.

6. Mise en œuvre

6.1 Mise en œuvre La mise en œuvre est effectuée soit par le Groupe Eurobeton France, soit par des entreprises sous-traitantes de pose, qualifiées. Dans tous les cas le Groupe Eurobeton France leur assure une assistance tech-nique et leur fournit : Une série des plans de pose (calepinages). Les plans de détails définissant les accessoires de pose. Un carnet de montage regroupant toutes les fiches qui illustrent les

différents modes de mises en œuvre. Avant le démarrage de la pose, les supports porteurs sont réception-nés, un relevé des niveaux et des nus de façades est fait pour s'assu-rer de la compatibilité entre les tolérances d'exécution du gros œuvre et le réglage des fixations. Le déchargement des palettes sur chantier est réalisé par l'entreprise de pose, elles sont stockées sur une aire propre et plane. Si le stock-age sur chantier s'étale dans le temps, les housses polyane doivent être retirées afin que le béton des dalles puisse « respirer ». Le perçage des chants des dalles destiné à la fixation de ces dernières est réalisé sur chantier à l’aide de gabarits. Les dalles sont montées sur les échafaudages avec des moyens de levage du type « Chèvre à Palan », puis mises en place manuellement sur la façade à 1, 2 ou 3 personnes suivant le poids unitaire de la dalle.

6.2 Isolation thermique Les panneaux ou les éléments isolants doivent être posés jointifs et plaqués contre le support sans laisser de vide d’air entre celui-ci et l’isolant. Pour les panneaux de laine minérale, il faut prévoir au minimum deux fixations par panneau, dont au moins une est traversante s’il s’agit de chevilles-étoiles, et une densité minimale de deux fixations par mètre carré.

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Fixation des isolants au niveau des points singuliers : la densité des fixations est augmentée, de même que pour les bâtiments de hauteur supérieure à 40m. En sites exposés et dans les zones d’action locales du vent telle que décrites par les règles NF EN 1991-1-4 Actions du vent, le nombre de fixations sera porté à quatre par panneau ou plaque.

6.3 Conditions particulières de mise en œuvre dans le cadre de l’IT 249

Lorsque l’Instruction Technique n° 249 relative aux façades est appli-cable, l'emploi de ce procédé implique l'emploi d'isolants : au moins classés A2-s3, d0 sans limite d'épaisseur ; en polystyrène expansé ou en polystyrène extrudé d'épaisseur

inférieure ou égale à 100 mm ; polyuréthanne rigide (PIR ou PUR) d'épaisseur inférieure ou égale à

100 mm. Les isolants en polystyrène expansé ou extrudé doivent respecter les conditions indiquées au paragraphe 5.1 de l'IT 249. Les isolants en polyuréthanne rigide (PIR ou PUR) doivent respecter les conditions indiquées au paragraphe 5.2.2 de l'IT 249. Des dispositions visant à limiter la propagation du feu par les façades doivent être mises en œuvre : Lorsque l'isolant est au moins classés A2-s3, d0, la lame d'air doit

être recoupée tous les deux niveaux par une bavette continue en tôle d'acier galvanisé ou inox de 15/10 mm d'épaisseur, fixée sur le support maçonné par chevillage au pas de 1 m ;

Pour les autres isolants respectant les conditions précédentes, le recoupement de la lame d'air est réalisée suivant les mêmes dispo-sitions que pour les isolants au moins classés A2-s3, d0 : - à chaque niveau ; - tous les deux niveaux si la protection de la périphérie des baies

est réalisée par une tôle d'acier galvanisé ou inox d'épaisseur 15/10 de mm.

7. Réparations Lorsque des épaufrures interviennent soit pendant le transport soit au cours de la mise en œuvre des dalles il est possible de procéder à des réparations. Toutes dalles fissurées doivent être remplacées. Les petites épaufrures sont simplement mastiquées puis pierrées. Les éclats plus importants sont repris au mortier de résine (mélange pré-paré par le laboratoire de l'usine) après dépoussiérage. Un polissage de la reprise est fait après durcissement. Nos éléments répondent à la norme NF P 08-302 qui précise qu’une paroi est considérée comme facilement remplaçable si on est à même d’assurer :

Une facilité de dépose et de pose C’est notre cas car les dalles exposés aux chocs sont situées au RDC et sont donc très facilement accessible (dans le cas contraire, il suffit juste d’intervenir avec une nacelle ou tout autre moyen approprié).

Une facilité d’approvisionnement du produit C’est notre cas car notre usine peut fabriquer des dalles de cet échan-tillon aux dimensions demandés dans un délai très raisonnable (c’est d’ailleurs une pratique courante car nous réalisons tout au long de l’année des petites séries de dalles pour du Service Après Vente).

Une facilité pour l’usager de rétablir immédiatement même à titre provisoire la sécurité et le confort de base C’est notre cas car les dalles altérer par un choc ont tendance à s’affaisser vers l’intérieur du bâtiment sans tomber de la façade. Le fait qu’elles soient fibrées limite également le morcellement de celles-ci en différents morceaux. Il faut donc juste enlever les éventuelles parties de dalles tombées au sol et disposer un polyane scotché sur les dalles adjacentes pour rétablir le confort de base. Le polyane sera ensuite enlever avec les restes de la dalle à réparer et la dalle neuve sera mise en place suivant les techniques de changement des dalles de vêtures bien connues des artisans et des professionnels de la pose. Le remplacement des plaques après le montage est possible (sauf en sous-face) par le montage en « culotte ».

8. Référence de chantier Le Groupe Eurobeton France réalise couramment des façades habillées de PALAZZO. La surface totale réalisée et posée par le Groupe Eurobeton France est de l'ordre de 120 000 m2 au cours des 5 dernières années. Format : ? Localisation : - Immeuble de Bureau Euroseine – Clichy (92110) Surface : 17000 m²

Années : 2001 à 2008 Format : 135 * 60 cm² Localisation : - Bâtiment Philips – Suresnes (92150) Surface : 15000 m² Années : 2007 à 2011 Format : 135 * 60 cm² Localisation : - Immeuble de bureau - ILOT GONDRAND à IVRY Sur SEINE (94200) Surface : 11 000 m² Année : 2003 Format : 135 * 90 cm² Localisation : - Vélizy Campus (Siège Social Dassault) à Vélisy (78140) Surface : 6500 m² Année : 2008 Format : 125 * 50 cm² Localisation : - Immeuble de bureau – LE FLAVIA à IVRY Sur SEINE (94200) Surface : 5500 m² Année : 2007 Format : 90* 90 cm² Localisation : - Immeuble de bureau – Clinique Charcot à LYON (69000) Surface : 5200 m² Année : 2010 Format : 135* 60 cm² Localisation : - Immeuble de bureau – Le Mermoz au Bourget (93350) Surface : 5000 m² Année : 2008

Chantiers en zone sismique sous ATEX : ATEX N ° 1645 : Palazzo en zone sismique Format : 80 * 90 cm² Localisation : Hôpital de Bourgoin Jallieu (38) Surface : 800 m² Zone sismique et type de bâtiment : Zone Ia – Classe D Année : 2010 ATEX N ° 1791 : Palazzo en zone sismique Format : 110 * 90 cm² Localisation : Collége Lei Garrus - ST Maximin (83) Surface : 400 m² Zone sismique et type de bâtiment : Zone Ia – Classe C Année : 2011 Pattes de fixations types IFS : dans ces 2 ATEX elles ont fait l’objet d’une validation en zones sismiques.

B. Résultats expérimentaux Rapport d’essais aux attaches et en flexion des dalles en béton de fibres de polypropylène selon la norme NF B 10-514.

Rapport d’essais CERIB n° 394 09 DQI 230 du 27/03/09

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Essais de résistance aux attaches sur dalles de dimensions 200x200x30 mm

N° des dalles Épaisseur (mm)

Distance entre le trou et la face d'essai

d1 (mm)

Distance maxi entre le centre du trou et la rupture ba (mm)

Force de

rupture F (N)

log de la force ln F

(MPa)

1 32.4 11.0 35 1,367 7.2

2 31.8 11.0 45 1,453 7.3

3 32.3 10.5 42 1,417 7.3

4 31.3 11.0 45 1,392 7.2

5 33.0 11.5 45 1,557 7.4

6 31.2 11.0 35 1,390 7.2

7 32.0 10.0 47 1,358 7.2

8 32.5 11.0 55 1,543 7.3

9 31.9 10.5 49 1,448 7.3

10 32.0 11.0 48 1,365 7.2

Moyenne 32.0 10.9 45 1,429 7.3

Ecart type 0.54 0.41 6.1 71.7 0.05

Coef. de variation 1.7% 3.8% 13.7% 5.0% 0.7%

Valeur min espérée 1,278 1,287

Essais de résistance en flexion sur dalles de dimensions 190x90x30 mm

N° des dalles

Distance entre appuis (mm)

Largeur de

rupture (mm)

Épaisseur de

rupture (mm)

Charge de

rupture

(N)

Résistance Rtf

(MPa)

log de la résistanc

e ln Rtf (MPa)

1

150

89.9 31.3 3,096 7.9 2.1

2 89.9 31.6 3,039 7.6 2.0

3 90.0 31.3 2,918 7.4 2.0

4 89.8 31.6 2,840 7.1 2.0

5 90.0 31.5 2,897 7.3 2.0

6 89.9 31.1 3,148 8.1 2.1

7 90.0 31.5 3,011 7.6 2.0

8 90.1 31.5 3,307 8.3 2.1

9 90.0 31.5 2,745 6.9 1.9

10 89.9 31.5 2,902 7.3 2.0

Moyenne 90.0 31.4 2,990 7.6 2.0

Ecart type 0.08 0.16 164.5

3 0.45 0.06

Coef. de variation 0.1% 0.5% 5.5% 5.9% 2.9%

Valeur min

espérée 2,645 6.6 6.7

Rapport d’essais CERIB n° 800 09 DQI 386 du 27/03/09 Essais de résistance aux attaches sur dalles de dimensions 200x200x45 mm

N° des dalles Épaisseur (mm)

Distance entre le trou et la face d'essai

d1 (mm)

Distance maxi

entre le centre du trou et la rupture ba (mm)

Force de

rupture F (N)

log de la force ln F

(MPa)

1 46.7 19.0 61 3,167 8.1

2 45.8 19.0 60 2,502 7.8

3 45.4 19.0 59 2,921 8.0

4 46.3 19.0 55 2,684 7.9

5 46.2 19.0 50 2,779 7.9

6 46.6 19.0 70 2,852 8.0

7 45.1 19.0 45 2,779 7.9

8 46.7 18.0 67 2,992 8.0

9 45.4 19.0 67 2,771 7.9

10 45.2 18.0 58 2,362 7.8

Moyenne 45.9 18.8 59 2,781 7.9

Ecart type 0.64 0.42 7.8 231.2 0.08

Coef. de variation 1.4% 2.2% 13.2% 8.3% 1.1%

Valeur min espérée 2,295 2,321

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Essais de résistance en flexion sur dalles de dimensions 300x150x45 mm.

N° des dalles Distance

entre appuis (mm)

Largeur (mm) Épaisseur (mm)

Charge de rupture(N)

Résistance

Rtf (MPa) log de la résistance

ln Rtf (MPa)

1

225

149.6 45.7 7,210 7.8 2.1

2 149.8 46.5 7,170 7.5 2.0

3 150.1 45.7 7,060 7.6 2.0

4 149.9 45.3 7,790 8.5 2.1

5 150.2 45.3 7,290 8.0 2.1

6 150.2 45.4 7,740 8.4 2.1

7 150.0 45.2 7,170 7.9 2.1

8 149.8 45.7 7,600 8.2 2.1

9 150.2 45.2 7,940 8.7 2.2

10 150.1 45.7 8,190 8.8 2.2

Moyenne 150.0 45.6 7,516 8.1 2.1

Ecart type 0.2 0.4 389 0.47 0.06

Coef. de variation 0.1% 0.9% 5.2% 5.8% 2.8%

Valeur min espérée 6,700 7.2 7.2

Essais de chocs Rapports d'essai CERIB "essais de résistance aux chocs sur dalle pa-lazzo correspondant à la classe Q4 applicables aux parois opaques facilement remplaçables: Essais n°02 DQI 320 du 04/09/02 Essais n°04 DQI 690 du 21/12/04 Essais n°10 DQI 996 du 06/01/11

Rapports d'essai CERIB "essais de résistance aux chocs sur dalle pa-lazzo correspondant à la classe Q4 applicables aux parois opaques facilement remplaçables avec bande de renfort en polystyrène: Essais n°10 DQI 349 du 10/05/10 Essais n°10 DQI 350 du 10/05/10 Essais n°10 DQI 1005 du 06/01/11

Rapports d'essai CSTB n° EEM 12 26036879 du 14 septembre 2012 concernant des essais de comportement vis-à-vis d’actions sismiques

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C. PLAN D’ASSURANCE QUALITE

GGrroouuppee EEuurroobbééttoonn FFrraannccee PQ-60478-00-Q 02 PLAN QUALITE.doc

QUALITE.

DU CLIENT Groupe Eurobéton France

x RESPONSABLE Exécution :

Direction Qualité :

Conducteur de travaux :

Date début : selon planning chantier

Nom Client : Durée : FIN DE MONTAGE selon plan-ning chantier

MOTIF : Garantir les préconisations du DTA pour les fixations des dalles palazzo

( *) remplir les paragraphes concernés et Joindre la documentation nécessaire.

OBJET : Contrôle du matériel de fixation à réception. Contrôle des dalles de palazzo à réception et lors de leur mise en place. Contrôle de mise en œuvre des fixations IFS (ou équivalent) et chevilles selon l’Agrément Technique Européen ETA 06/0176 (en particulier couple de serrage à respecter).

1. CONTROLES A EFFECTUER (POINTS DE CONTRÔLE, PARAMETRES A CONTROLER): Contrôle des bons de livraison du matériel de fixation IFS (ou équivalent) selon livraison Contrôle des bons de livraison des dalles palazzo selon livraison Contrôle des préconisations des chevilles de fixation selon ETA – 06/0176 (Annexe 1,2,3,4) Contrôle du perçage des dalles avec un gabarit correspondant aux cotes de perçage indiquées sur le plan de

fixation. Vérification à l’aide d’un mètre après perçage. Contrôle de la mise en place de l’isolant selon instruction de montage IM01 et de l’épaisseur de la lame d’air.

Contrôle de la mise en œuvre des dalles entre chaque file définie dans les plans de calepinage.

Contrôle du joint à l’aide d’une cale de 7mm placée entre les dalles à la pose (conformément au DTU 55.2).

2. FREQUENCE, TAILLE DE L'ECHANTILLON

Tous les bons de livraisons, toutes les chevilles, toutes les dalles palazzo

3. RESPONSABLES DU CONTROLE, EQUIPEMENTS, INSTRUCTIONS, PROCESSUS:

Conducteur de Travaux, Monteurs / Mètres, clé dynamométrique, gabarits

4. ENREGISTREMENT DE CONTROLE

Feuille d’autocontrôle hebdomadaire

5. ACTIONS EN CAS DE NON-CONFORMITE

Selon ce qui est établi dans le Système de Management de la Qualité. Tout produit non-conforme sera rebuté (dalles, chevilles, fixations) et tout produit réparable (dalles) sera validé préalablement par la Direction Qualité et Bureau Etudes.

6. DOCUMENTATION A PRESENTER.

Feuilles d’autocontrôles, bons de livraison annotés des incidences

7. AUTRES :

Le Conducteur de Travaux transmettra chaque fin de semaine les feuilles d’autocontrôle à la Direction Qualité ainsi que les bons de livraison au fur et à mesure selon les problèmes détectés.

Toutes les dalles Palazzo sont autocontrôlées en dimension et aspect à l’usine MSA de Gilly sur Loire

8. CLOTURE DU PLAN QUALITE Date :

Personne :

REVU & APPROUVE

Service D.QUALITE

Personne

Date

Signature PQ-60478-00-Q 02 PLAN QUALITE.doc/ Auteur : (14/04/2014) -

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GGrroouuppee EEuurroobbééttoonn FFrraannccee CONTROLE DE MISE EN ŒUVRE DES DALLES PALAZZO

QUALITE. CHANTIER : DU / / AU / /

OK NON OK NON OK NON OK NON OK NON

OBSERVATIONS :

Façade (renseigner nom façade)

(nom et signature) (nom et signature)

Date : Date :

Incidences (décrire)

Solutions apportées validées par

Conducteur de Travaux et/ou

Ingénieur (décrire)

Chef d'équipe Monteur :

Conformité Perçage pour

Chevilles selon ATE 06/0176

Tolérance +/- 5 mm

Vérification couple de serrage

Conformité Type de Fixations Géométrie et

Positionnement conforme au

carnet de détails et plan de fixation

Stabilité Paroie (vérification

tactile) et Planéïté Tolérance 2mm/m

Entre Files (renseigner

nom des files)

Conformité Perçage dalles palazzo selon

gabarit lié au plan de fixation Tolérance +/- 5 mm

Mise en place isolant

Contrôle lame d'air

Conducteur de Travaux :

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GGrroouuppee EEuurroobbééttoonn FFrraannccee INSTRUCTION DE MONTAGE IM01

QUALITE. Chantier :

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Le rival C.D. 519

38870 St Siméon de Bréssieux

Tel : 04.74.20.41.42 – Fax : 04.74.20.42.43

1 – Objet Mode opératoire pour la découpe de l’isolant ISOFACADE 32 (ou équivalent) en contact avec les

pattes de fixation.

Documents de référence : Carnet de liaisons n° :

2 – Localisation Toutes zones.

3 – Moyens Equipe de pose.

Cutteur.

4 – Mode opératoire pour la découpe 4.1 - Mettre en place des pattes de fixations conformément au plan :

Voile BA

PROCEDURE DE DECOUPE DE L’ISOLANT AU DROIT DES PATTES DE FIXATIONS

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4.2 - Mettre en place l’isolant ISOFACADE 32 (ou équivalent), conditionné en rouleau pour

localiser la patte :

Isolant

localisationde la coupe

Voile BA

4.3 - Effectuer une coupe en croix sur l’isolant à l’aide d’un cutter :

Coupe encroix

Isolant

Patteanti-sismique

4.4 – Rabattre les coins de l’isolant autour des pattes :

Angle rabatu

Isolant

Patte defixation

GGrroouuppee EEuurroobbééttoonn FFrraannccee INSTRUCTION DE MONTAGE IM01

QUALITE. Chantier :

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Figures du Dossier Technique

Finition en partie basse

Détails génériques de fixation du Palazzo

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Partie en tableau palazzo avec isolant Partie en tableau palazzo sans isolant

Finition aux angles

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Cas spéciaux :

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Dalle renforcée Palazzo 3 cm vis-à-vis du choc avec isolant

Renforcement aux chocs : (NF P 08-302)

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Usinage des chants

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PATTES DE FIXATION POUR UTILISATION EN ZONES SIMIQUES

Pattes types Sismix avec bras anti rotation: NOTA: L'utilisation de ces pattes est obligatoire en partie haute de la dernière rangée

SISMIX RH 120

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SISMIX RH 50

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SISMIX RH 90

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Pattes types AXO

NOTA: L'utilisation de ces pattes est interdite en partie haute de la dernière rangée:

AXO 50 / 90/ 120