Embed Size (px)
Citation preview
Bulletin municipalN°10 Janvier 2011
CONSEIL NATIONAL
DES VILLES ET DES VILLAGES FLEURIS
Village Fleuri la solidarité en action
C’est un
trou de verdure où ch
an
te un
e rivière
Accroch
an
t follem
en
t aux herbes des h
aillon
s
D’argen
t ; où le soleil de la m
on
tagn
e fière,
Luit : c’est un
petit val qui m
ousse de rayon
s.
Un
soldat jeun
e, bouche ouverte, tête n
ue,
Et la n
uque baign
an
t dan
s le frais cresson
bleu,
Dort ; il est éten
du dan
s l’herbe, sous la n
ue,
Pâle dan
s son
lit vert où la lum
ière pleut.
Les pieds dan
s les glaïeuls, il dort. S
ourian
t com
me
Sourirait un
en
fan
t m
alade, il fait un
som
me :
Nature, berce-le ch
audem
en
t : il a froid.
Les parfum
s n
e fon
t pas frisson
ner sa n
arin
e ;
Il dort dan
s le soleil, la m
ain
sur sa poitrin
e
Tran
quille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Octobre 1870.
LeD
orm
eur du
Val
Il avait 27 ans en 1870. Originaire de N
iedermagstatt dans le H
aut-Rhin, le soldat Xavier BRUN
NER
est mort pour la France à Aiglem
ont le 1er septembre 1870. Aiglem
ont lui a rendu homm
age le samedi 27 novem
bre 2010en présence de m
embres de sa fam
ille.
SOMMAIREP 3........................................Edito
P 4 à 8..........................Urbanisme
P 9........................................Personnel municipal
P 10 à 12.................Jumelage Aiglemont - Bohicon
P 13 à 17.................Jeunesse - Formation
P 18 et 19...............Hommage au soldat Xavier Brunner
P 20 et 21...............Aiglemont village fleuri
P 22 et 23...............Portraits dʼAiglemontais
P 24 à 28.................Loisirs, sports et culture
P 29 à 31.................Histoire locale
P 32 à 35.................Lʼannée en bref
P 36...................................Mariages et parrainage républicain
P 37 et 38...............Infos pratiques
Photo de couverture : en octobre dernier, à Bohicon, villedorénavant jumelée à Aiglemont, mise en service de lapompe à eau électrique alimentée par des panneauxsolaires.
Dernière de couverture : hommage à Xavier Brunner, sol-dat mort à Aiglemont le 1er septembre 1870, et dont latombe vient dʼêtre restaurée par la commune.
CARRELAGEFAÏENCE
SANITAIREMOBILIER DE SALLE DE BAINS
ROBINETTERIECABINE DE DOUCHE
ZAC - La Croisette - 08000 Charleville-Mézières
Tél. : 03 24 52 65 00
Céramic’ Ardenne
Saint-PierreAuto
José HULAINDirecteur
06 07 88 52 70Rue de l’Armistice - 08000 MONTCY-ST-PIERRETél. : 03 24 59 07 57 - Fax : 03 24 59 98 78
Chauffage - PlomberieEntretien - Dépannage
7, rue Marcel Dorigny - 08090 AIGLEMONTTél : 03 24 33 40 15 - Fax : 03 24 33 33 50
E mail : [email protected]
Christophe TITEUX
Route de Nouzonville 08090 Aiglemont / tel: 06 72 76 70 22 / 09 65 21 67 97e.mail : [email protected]
Boulons d’ancrage - Ferrures spéciales
12, rue Parmentier
08090 AIGLEMONT
Tél. 03 24 56 12 66 - Fax 03 24 59 31 01
Maison FONDÉE e n 1 8 8 5
ISS Espaces Vertsaménage, entretient et rénove vos espaces...
Aiglemont magazine L’édito du Maire
La solidaritéen action...
Mes chers concitoyens,
I l a toujours existé, face aux difficultés des temps, deux attitudes humaines : le replisur soi c’est-à-dire l’individualisme, ou la solidarité. Nous préférons la solidarité.Par philosophie et par esprit pratique aussi. Car si la solidarité est un sentiment,
qui « pousse les hommes à s’entraider » comme le résume si bien le dictionnaire, c’est aussiun fait. Qu’ils le veuillent ou non, les hommes sont sur cette Terre dans une situation dedépendance mutuelle. Si bien que, dans l’histoire, chaque fois que la solidarité a dominé,trop rarement hélas, elle a toujours donné de meilleurs résultats que l’égoïsme.
C’est pourquoi nos prédécesseurs ont fini un jour par construire et organiser des espaces devie en commun à l’appellation si juste : les communes. C’est cet esprit de solidarité qui nousanime depuis plusieurs années maintenant. Esprit de solidarité communale menéeprincipalement par le Centre Communal d’Action Sociale, qui vient de s’installer dans denouveaux locaux, 8 rue Victor Hugo. Son budget a été plus que doublé depuis 2004(15 600 € cette année) afin de lui permettre de multiplier des aides de toutes sortes à deshabitants de tous âges. Esprit de solidarité départementale, à travers la Communautéd’Agglomération à laquelle nous appartenons, qui mène sous diverses formes une politiquede soutien des actions sociales notamment en direction des quartiers dits « sensibles » et enfaveur des demandeurs d’emploi. Esprit de solidarité nationale, que les habitants de lacommune avaient manifesté par exemple lorsque la tempête avait dramatiquement touchéplusieurs localités de l’Avesnois. Esprit de solidarité internationale enfin, il s’est expriméen début d’année par l’aide apportée à l’association Afro-Antillaise des Ardennes dans sadémarche humanitaire envers la population d’Haïti. Puis, plus récemment, il s’est enquelque sorte institutionnalisé par le jumelage d’Aiglemont avec la commune de Bohiconau Bénin. Modeste encore certes, mais concret et porteur de projets, ce rapprochement peutfaire comprendre, mieux que de grands discours, l’enjeu des relations Nord-Sud, vitalpour l’équilibre des continents et pour la résolution, à terme, du problème des migrationsde population. Puissent les jeunes, ceux de la génération des élus du Conseil MunicipalEnfants qui ont joué leur rôle dans cette action, en voir l’accomplissement dans leur vied’adulte. C’est le vœu particulier que je formule pour eux, en vous souhaitant, à tous, lameilleure année qui puisse être…
Votre MairePhilippe DECOBERT
3
La digue prend de la hauteur
Aiglemont magazine Urbanisme
UN BASSIN DʼORAGES, POURQUOI FAIRE ?Régulièrement, lors de fortes précipitations, la voie ferrée Charleville-Givet était submergée par les eaux provenantdʼAiglemont. Une superficie de 32 hectares drainant un important apport dʼeau dégradait la voirie et les habitationsdes riverains. La construction dʼun bassin dʼorages constitue donc la solution à la fin de ces désordres. Initié parla municipalité en 2003, ce bassin a été réalisé sous la maîtrise dʼœuvre de la Communauté dʼAgglomération CœurdʼArdenne, cette dernière exerçant depuis 2005 la compétence pour un coût total de près de 400 000 €. Une solutionattendue depuis des années par les habitants de la rue de Saint Quentin qui vont également retrouver une voiriedigne de ce nom dans les prochaines semaines avec la pose du tarmac.
Un bassin provisoire insuffisant protégeait la voie ferreeCharleville Givet
La station satellite est installee
Les engins en action, guides par leurs GPS
Les debuts de la digue de renfort
La construction du bassin d'orage permettra d'eviter lerenouvellement de tels degats
Les premiers travaux démarrent
Un guidage ultra precis
Après trois années de préparations administratives ettechniques, les engins de TP arrivent
Les engins sont guides par satellite suivant le plan etablipar le bureau d'etudes
La mise en forme du fond du bassin est prête
On peaufine le profil de la digue
4
Aiglemont magazine Urbanisme
5
LE BASSIN DʼORAGES DE A À Z...
Un geotextile protège la membrane
On sécurise l'arrivee des eaux
Elargissement du fossé en vue de la pose du collecteur
Les caniveaux en cours de pose
On déroule la membrane etanche
Un enrochement assure la securité sur le bord de la route
La pose du collecteur de Ø 500 mm
Mise a hauteur des regards de visite
La membrane d'etancheite en cours de pose
Reste a canaliser le fosse
Le collecteur est enfoui permettant lʼélargissementde la voirie
Reste les plantations a effectuer...
Aiglemont magazine Urbanisme
6
LES AUTRES TRAVAUX DE LʼANNÉE
Aménagement de la voirie pour desservirles deux nouvelles salles
La salle de musique se termineRemplacement de la conduite alimentant
en eau Aiglemont depuis St Laurent
Si lʼété est la saison des vacances,il est aussi celui des multiples travauxdʼentretien des bâtiments communaux
Création des trottoirsde la rue Saint-Quentin
Création de “monstres” à la ChapelleSaint Quentin
Pylone téléphonique a la WarenneLʼétat initial du terrain dʼhonneur
de football avant intervention100 tonnes de sable nécessaires pour
reagreer le terrain de football
Aiglemont magazine Urbanisme
Cʼest un véritable « éco quartier »qui va naître sur le terrain à bâtir
situé entre le lotissement Les Bruyèreset le lotissement Manicourt. En maidernier le Conseil municipal avait étésaisi dʼune demande de la Sarl LGB,constructeur de maisons individuelles.Celle-ci était à la recherche de terrainsconstructibles sur la commune, à lacondition quʼils soient de petitesuperficie (en lʼoccurrence, 350 m2
chacun). Or, la commune disposaitdepuis 2006, dans le secteur deManicourt dʼenviron 2 000 m2 dʼunesurface classée constructible depuislʼapprobation, en septembre 1983, duPlan dʼOccupation des Sols (POS). Le
Conseil municipal a donc répondufavorablement à la demande de lasociété LGB, qui a élaboré un projetconsistant à construire sur ces terrainssix pavillons, de type F5 (rez-de-chaussée plus un étage) intégrant destechnologies écologiques (énergiesolaire, isolation, récupération deseaux pluviales).
Quatre des six parcelles disponiblesmises en vente par la commune cetteannée ont été achetées et les permisde construire déposés. La Sarl LGBsʼest engagée à acheter à son proprecompte les parcelles restantes en vuede proposer des logements enlocation.
Un maximum de technologies écologiques sera mis en œuvre dans la construction et le fonctionnement de ces pavillonsde Type F5 : normes des bâtiments « basse consommation », citerne de 3 M3 pour récupérer les eaux de pluie, panneauxsolaires pour produire de lʼeau chaude, etc... Ce petit « éco - quartier » sera éclairé avec des lampadaires alimentés pardes capteurs solaires
UN QUARTIER ÉCOLOGIQUEBIENTÔT EN CONSTRUCTION
“Aiglemont Magazine” est une publication annuelle éditée par la Commune dʼAiglemont élaborée par les membres de la commission
“Communication” du Conseil Municipal.Directeur de la publication : Philippe Decobert
© photos : Ph. Decobert - Ch. SmigielskiBulletin imprimé sur papier PEFC
SOPAIC IMPRIMERIE 03 24 33 42 42 - Warcq
7
Aiglemont magazine Urbanisme
Six défibrillateurs ont été installésau début de lʼannée dans la
commune. Répartis dans les secteursà priori les plus fréquentés du village,ils sont accessibles facilement. Cespetits appareils, destinés à sauverdes personnes victimes dʼarrêtcardiaque, sont dʼune manipulationaisée, expliquée par un schéma. Ilspeuvent être utilisés par quiconqueen cas dʼurgence. Les élus ontnéanmoins jugé utile de proposer auxpersonnes qui travaillent à proximitédes l i eux où son t posés l esdéfibrillateurs un complément deformation afin de les familiariser avecleur maniement.
La rapidité dʼintervention augmenteen effe t considérablement leschances de survie sans séquelle, desvictimes dʼaccidents cardiaques.
Les appareils sont tous accessibles facilement, chacun abrité dans un simple boîtier
8
Pour secourir les victimes dʼarrêt cardiaque
SIX DÉFIBRILLATEURS DISPONIBLES
NOUVELLE PELOUSE AU STADE DE FOOT
LOCALISATION DES APPAREILSMairie : dans le hall d’entrée
Ecole primaire, 24 rue Jean MacéSalle d’arts martiaux, 8 rue Marcel Dorigny
Pôle de santé, 9 rue Marcel DorignySalle polyvalente, 1 rue Marcel DorignyStade de football, 3 rue Marcel Dorigny
Trouvant à leur goût le sous-sol dustade de foot, taupes et autres
rongeurs avaient, au fil du temps,c reusé un réseau de ga le r iesentrecroisées. Ici ou là, le terrain, par
ailleurs usé parce qu’il avait vieilli, toutsimplement, était devenu impraticableet même dangereux puisqu’il arrivaqu’il s’effondre sous les pieds desjoueurs. Sa réfection complète a donc
été réalisée pendant l’été par uneentreprise spécialisée dans ce genrede travaux. Précédée d’une offensivechimique destinée à détruire le plusgrand nombre ou à chasser lesanimaux fouisseurs. Elle a consisté enun carottage du terrain, suivi d’ungarnissage en sable afin d’aboutir à laconfection d’un tapis de mélange« spécial terrain de sport », le toutparachevé par l’ensemencement d’unnouveau gazon. Par ailleurs, lespeintures des vestiaires ont été refaitespar les joueurs du club vétérans, tandisque les ex té r ieurs e t l a sa l lepolyvalente ont été rafraîchis par lesemployés communaux.
Au sein des services municipaux,deux embauches sont à noter cette
année. La première concerne MelleSophie Tiercelet, originaire de Fagnon,t i tu la i re d ʼun bac Sc iences etTechniques de lʼAgronomie et du Vivantet d ʼun BTSA AménagementsPaysagers. Elle fait partie de lʼéquipetechnique.
Elle sera à lʼécoute des élus de lacommission du cadre de vie, enparticulier Thérèse Robert, GérardMoiny et Bernard Croizier.
La seconde embauche, depuis le1er octobre, concerne M. Bruno Gobert,agent dʼentretien affecté à lʼentretiendes espaces verts, de la voirie et desbâtiments communaux. Il est souscontrat CUI pour une période de sixmois. Il a déjà été employé par lacommune de 2006 à 2008.
Pour résumer, au 1er octobre 2010, lacommune dʼAiglemont comptait 21agents dont 13 femmes et 8 hommes :8 personnes font partie de lʼéquipe
technique (entretien voirie, espacesverts, bâtiments), 2 personnes sontaffectées à lʼécole maternelle, 5personnes sont affectées au serviceEnfance LARA, 1 personne estaffectée au dispositif I3Prox.
Les 5 autres employés sont affectés auménage des locaux, au service
administratif et à lʼagence postalecommunale.
Il faut signaler que le Conseil municipala décidé de créer un compte « épargnetemps » au bénéfice des employésmunicipaux. Cʼest une disposition quiva permettre aux titulaires dʼaccumulerdes droits à congés.
Aiglemont magazine Personnel municipal
Tous les personnels communaux ont bénéficié cette année dʼune formation auxgestes de première urgence, dite PSC 1. On voit ici certains dʼentre eux en coursde stage
VINGT ET UN AGENTS AUSERVICE DE LA COMMUNE
9
Infos pratiques...RAMASSAGE DES SAPINS, DES
ORDURES, DES ENCOMBRANTS…La collecte de sapins de Noël aura lieu les mercredi 12et mercredi 19 janvier 2011
En 2011, le ramassage des encombrants se fera le jeudi17 mars et le jeudi 15 septembre.
Par ailleurs, les dates de deux ramassages prévus ennovembre 2011 seront décalées : le ramassage «multimatériaux » qui aurait du avoir lieu le mardi 1er
Novembre (jour férié de la Toussaint) sera avancé ausamedi 29 octobre. Quant au ramassage des orduresménagères prévu le vendredi 11 novembre (armisticede 1918) il aura lieu le lendemain, samedi 12 novembre.
DECOUVREZ LE NOUVEAU SITEINTERNET DE LA COMMUNE
Avec sa Web TV,sa photothèque,ses informationslocales disponi-bles par SMS.Retrouvez noussur Facebook etTwitter.
RECENSEMENT MILITAIRELes jeunes âgés de 16 ans révolus doivent se soumettreaux obligations du recensement militaire. Il leur suffit dese présenter, munis du livret de famille et de leur cartenationale dʼidentité, en mairie aux heures habituelles defonctionnement du secrétariat.
Aiglemont magazine Vie communale
UN JUMELAGE SOLIDAIREDÉJÀ TRÈS ACTIF !
10
Alʼorigine de tout, il y a deuxhabitants dʼAiglemont, Mme et M
Drumeaux, qui découvrent le Bénin lorsdʼun premier séjour organisé par « TDSTour isme et DéveloppementSolidaire », association qui disposedans lʼarrondissement de Gnidjazoundʼun campement de quatre cases pourdeux personnes. A chaque séjour,lʼassociation TDS reverse une certainesomme au Conseil Villageois deDéveloppement, qui est administré pardes élus locaux. Avec lʼaccord de lacommune de Bohicon, ceux-ci peuventutiliser cet argent pour équiper leurarrondissement.
Remise à lʼécole de Gnidjazoun des fournitures scolaires collectées par le Conseil Municipal Enfants dʼAiglemont
Les époux Drumeaux, à lʼorigine de ce jumelage, reçus à la mairie dʼAiglemonten compagnie de M. Luc Atrokpo, maire de Bohicon, le 22 juin 2010.
Aiglemont magazine Vie communale
Les époux Drumeaux nouèrentfacilement des contacts amicaux avecles habitants, lesquels vivent trèssimplement de l agriculture, de l élevagede poulets et de petits cochons, ou depetit artisanat vendu sur les marchés(savon, vannerie, fabrication dʼalcool depalme…).
Constatant la situation de dénuementde la population, ils décidèrent de faireaménager, à leurs frais, un stade defootball et une piste dʼathlétisme, afinque les jeunes de lʼarrondissementpuissent pratiquer le sport. A quatrereprises, ils retournèrent à Gnidjazounafin de suivre lʼévolution de ces deuxprojets. Ils sʼintéressèrent aussi à lascolarisation des enfants, qui peuventfréquenter lʼécole publique de Bohiconà la condition de disposer de lʼuniformeobligatoire et de posséder le matérielscolaire indispensable… Il y avait tantà faire, dans différents domaines, queMme et M Drumeaux finirent parsolliciter en 2009 lʼaide de la communedʼAiglemont. Dans un premier temps,celle-ci offrit du matériel acheté ourécupéré (un ordinateur portable, desmaillots de foot, des lunettes collectéespar les jeunes du Conseil MunicipalEnfants, etc.). Sensible à ces gestes,la municipalité de Bohicon et le ConseilVi l lageois de Développementdemandèrent si Aiglemont accepteraitun jumelage, qui est donc devenuréalité cette année, par la signaturedʼune charte avec le Maire de Bohicon,en visite dans notre commune le 22 juindernier.
11
Fabrication artisanale de savon, destiné à être vendu sur les marchés locaux
Faute de bâtiment, la classe se déroule parfois simplement sous les arbres
Bohicon, 150 000 habitantsBohicon se trouve au Bénin, à environ 150 km au nord-ouest de la capitalePorto Novo, qui comme son nom lʼindique est un port sur le golfe de Guinée.Cʼest la 4ème ville du pays avec 150 000 habitants. Elle est dirigée par unconseil communal, dont le Maire est M. Luc Atrokpo. Elle est divisée en 10arrondissements dont deux, essentiellement urbains, rassemblent 70 000habitants, tandis que les huit autres sont plutôt ruraux. Cʼest le cas deGnidjazoun (on prononce Ngazou) qui compte 2 500 habitants et se situe àhuit kilomètres du centre-ville avec lequel nous travaillons en particulier.
Le drapeau du Bénin flotte désormaisà coté de celui de la France lors desréceptions de notre ville jumelée
Aiglemont magazine Vie communale
12
Du matérielbasique
pourles écoles
Le second axe de coopération estcelui de la scolarisation des enfants,qui a, dès le début, retenu lʼattentiondes époux Drumeaux, puisquʼilstravaillent actuellement, avec lamairie de Bohicon, à la constructionsur leurs fonds propres dʼuneb ib l io thèque e t d ʼune éco leprofessionnelle pour former descouturières et des coiffeuses. Poursa part, la délégation aiglemontaisea emmené et distribué sur place lesfournitures scolaires qui avaient étécollectées à Aiglemont par les jeunesdu Conseil Municipal Enfants ainsique des livres de français et demathémat iques venant descollections réformées du CollègeSalengro de Charleville-Mézières, etdes cahiers, crayons, livres, stylos,etc... achetés sur place. La mairie deBohicon a accepté de déroger àlʼobligation dʼachat dʼuniformes afinqu ʼun maximum d ʼenfants e tparticulièrement de filles puissentsuivre les cours, dont certains setiennent simplement à lʼabri desarbres, faute de locaux…
Un puits d’eauautomatisé grâce à une
pompe solaireCe jumelage doit être actif. Il a été établi sur des bases claires : il sʼagit pourla commune dʼAiglemont dʼaccompagner des projets locaux dʼéquipement encoopération avec les autorités de Bohicon. Le premier qui a été retenu consistaità automatiser lʼun des cinq puits de lʼarrondissement de Gnidjazoun où lesfemmes remontent lʼeau à la main dʼune profondeur de 60 mètres, pour laramener ensuite dans des bassines de 30 litres portées sur la tête, parcourantainsi quotidiennement des kilomètres… La solution était donc dʼéquiper cepuits dʼune pompe électrique alimentée par des panneaux photovoltaïques.Cʼest ce qui a été fait en octobre, en collaboration avec lʼentreprise ardennaiseDossot, spécialisée dans ce domaine et dont le directeur, Philippe Dossot aaccompagné sur place la délégation aiglemontaise.
LES PROJETSNE MANQUENT PAS
Les besoins sont immenses, donc les projets ne manquent pas. Outre lʼautomatisation des quatre autres puits dʼeaude lʼarrondissement, pourrait être réalisée lʼalimentation en eau du centre de santé – maternité dont les murs viennentdʼêtre construits récemment par une ONG. Ce centre est situé à environ 500 mètres du premier puits automatisé ; lecreusement dʼune tranchée et la pose dʼune conduite pourraient être rapidement chiffrés et réalisés par une entrepriselocale. De la même façon, un petit réseau pourrait permettre dʼapporter lʼeau à lʼécole de Gnidjazoun. Ces programmesconcernant lʼeau pourraient éventuellement recevoir lʼaide de la Communauté dʼAgglomération « Cœur dʼArdenne ».Leur faisabilité a été discutée avec le maire de Bohicon, en visite courant novembre à Aiglemont. Parallèlement, desactions humanitaires dans le domaine de lʼéducation et de la santé, liées à celles que mènent personnellement Mmeet M. Drumeaux sont envisageables.
La pompe à eau en cours de pose dans le puits de 60 mètres de profondeur
Aiglemont magazine Jeunesse - formation
Les représentants élus des parents d’élèvesLe 15 octobre dernier ont eu lieu les élections des représentants des parentsdʼélèves au Conseil dʼécole. Voici la liste des parents élus :Titulaires : COLLIGNON Marie, BAJOT Benoît, BRUNOIS Jacques, TUOTVirginie, TRONCHET Yann et POITTEVIN Sandrine. Suppléants : WEBER Valérie, LAMFROY Delphine, CONSTANT Laurence,PAILLARD Christophe, VASCHETTO Florence et NIZET Roseline
La rentrée 2010 a montré une stabilitédes effectifs dans notre école. Cʼest
en effet 143 élèves qui sont inscrits etl espoir vient de la classe maternelle destout-petits puisquʼelle enregistre laprésence de 28 élèves dont 18 ayantmoins de 2 ans.
Peu de mouvements ont marqué cetterentrée, en effet M. Ducrot parti dansune autre école, a été remplacé parMelle Fleury dont Aiglemont est lepremier poste. Elle y effectuera le mêmeservice que son prédécesseur.
Comme les années précédentes denombreux projets et activités vontponctuer lʼannée scolaire : les GS-CPet les CM2 participeront à un projetgymnastique au deuxième trimestre etles GS-CP vont s initier à l équitation lorsdu troisième trimestre. Par contre cetteannée ce sont les CE1-CE2 et les CE2-CM1 qui partiront en classe nature débutmai à Moraypré.
Lʼécole a fait partie en 2010 delʼopération école numérique rurale et 13PC portables ont été fournis ainsi quʼuntableau blanc interactif de nouvellegénération. Cʼest le deuxième dont estdotée notre école. La présentation despossib i l i tés quʼoff re ce nouveléquipement à été faite en présence deM. Robert Paul, inspecteur delʼéducation nationale et de nombreuxélus. Chaque classe, même celle desplus jeunes, a désormais accès auxnouvelles technologies. Le conseilmunicipal qui tient à ce que chaquejeune de la commune soit en mesurede conserver dans de bonnesconditions ses travaux effectués enclasse élémentaire, a également offertà chaque élève partant en 6ème uneclé USB de grande capacité.
Lʼécole dʼAiglemont a été égalementchoisie comme site expérimental en cequi concerne les espaces numériquesde travail.
Lʼécole de la commune, dans toutes ses classes dʼâge, demeure en pointe pour tout cequi concerne lʼutilisation des nouvelles technologies
La classe verte à Moraypré au printemps dernier, pour les élèves du Cycle 3
Effectifs stables à la rentrée
LʼESPOIR VIENTDE LA MATERNELLE
13
Aiglemont magazine Jeunesse - formation
Les plus jeunes enfants du village sont dans la « petite section » de maternelle, confiée à Mme Véronique Bonnano
Maternelle, petite section
Mme Catherine Rigane a toujours en charge les élèves des moyenne et grande sections de lʼécole maternelle
Maternelle, moyenne et grande sections
14
Mme Emilie Lambert conserve la responsabilité du cours préparatoire
Cours préparatoire
La classe de Mme Redont regroupe les élèves de CE 1 et du CE 2
Cours élémentaire première et deuxième années
Aiglemont magazine Jeunesse - formation
15
Aiglemont magazine Jeunesse - formation
Mme Christine Durand est responsable du cours moyen 1ère année et assume aussi les fonctions de directrice de lʼécole
Cours moyen première année
Les élèves du CM 2 sont confiés à Mme Christine Hascher , remplacée à mi-temps par Melle Vanessa Fleury dont cʼest lepremier poste
Cours moyen deuxième année
16
Aiglemont magazine Jeunesse - formation
17
Elues en 2009, les filles du ConseilMunicipal Enfants nʼont pas chômé
pendant la première année de leurmandat.
Après s ʼê t re invest ies pour lapréparation de la bourse aux jouetsorganisée dans le cadre du Téléthon2009, elles ont fait la connaissance deMarie-Ange et Jean-Pierre Drumeauxqui leur ont présenté les actionshumanitaires quʼils menaient pour levillage de Gnidjazoun au Benin. Trèsémues par la situation des enfants dece pays, nos jeunes élues ont toutdʼabord animé un chamboule-tout lorsde la brocante de LARA dont lebénéfice de 131 euros a été remis àla commune pour aider à lʼachat defournitures et dʼune pompe à eausolaire. Elles ont également procédéà la col lecte de lunettes et defournitures scolaires qui ont étéemportées à Gnidjazoun en octobre,lors du convoyage de la pompeso la i re , pa r une dé léga t ioncomprenant des élus et M et MmeDrumeaux.
Toujours investies dans leur missionhumanitaire, elles ont participéégalement au Téléthon 2010 qui a vulʼorganisation dʼune animation, laquellea attiré beaucoup de monde.
Elles ont également été toujoursprésentes et eff icaces lors desmanifestations patriotiques ; on sesouviendra particulièrement de leurlecture émouvante du poème deRimbaud « Le Dormeur du Val » àlʼoccasion de la commémoration dusouvenir de Xavier Brunner.
Mais i l y a eu aussi dans leurprogramme des moments moinssér ieux e t mo ins g raves ,heureusement. Ainsi, en juin, ont-elleseu le plaisir de rencontrer dʼautres élusdes Conseils municipaux de Lumes et
de La Francheville lors dʼune journéerécréative qui sʼest déroulée dans lecadre grandiose du Fort des Ayvelles.Malgré un temps maussade, cettejournée animée entre autres par lesjeunes de la structure I3Prox encadréspar Mickaël Roberval sʼest bienpassée. Les jeunes élus ont pu visiterle Fort le matin et, après un repas prisen commun, participer à une chasse
au trésor lʼaprès-midi. Cette rencontrea permis aux jeunes des t ro iscommunes dʼéchanger leurs idées.Des diplômes et des récompensesétaient offerts à chaque participant. Letrophée, remporté par une de noséquipes, est pour le moment àAiglemont ; il devrait être remis à uneautre commune lors dʼune nouvellejournée de rencontre.
Les jeunes élues du Conseil nʼont pas ménagé leurs efforts de collecte pour contribuerà lʼaction dʼaide aux villageois de Gnidjazoun
Au cours de la journée récréative passée au fort des Ayvelles, en compagnie des jeunesélus de Lumes et de La Francheville
Conseil Municipal Enfants
DES FILLES HYPER ACTIVES !
Aiglemont magazine Devoir de mémoire
18
LE SOLDAT XAVIER BRUNNER,LʼOUBLIÉ DʼUNE GUERRE PERDUE...
Des membres de la famille de Xavier Brunner, des parlementaires ardennais, des élus et deshabitants dʼAiglemont ainsi que les jeunes élues du Conseil Municipal Enfants se sont réunispour un hommage au soldat de 1870, devant sa tombe dignement restaurée
La tombe de Xavier Brunneravant la restauration...
Une plaque commémora-tive a été aposée lors de lacérémonie
Il avait 26 ans, il était lʼaîné de huitfrères et sœurs dont il avait pris soin
à la mort de ses parents. Il est parti àla guerre en plein été 1870, il nʼestjamais revenu. Quelques mois plustard, sa famille a appris que Xavierétait mort loin de chez lui dans un petitvillage ardennais, Aiglemont. A la veillede la défaite de Sedan, dans un petitchemin de notre village, les Prussienslʼont arrêté et massacré. Il est venumourir dans une ferme, recueilli parJean-Louis Bajot, agriculteur. Il futdʼabord inhumé dans le cimetière deSaint-Quentin. Une souscriptioncommunale permit de lui offrir unetombe digne de son sacrifice dans lecimetière Sainte Anne. Cʼest 140 ansp lus ta rd qu ʼun hommageparticulièrement émouvant vient dʼêtrerendu à Xavier Brunner. Après unerestauration minutieuse du monument
qui avait été laissé à lʼabandonpendant de nombreuses années etalors que le nom de Xavier Brunnersʼeffaçait de la pierre et de la mémoiredes hommes, il fut décidé quʼil neserait pas mort pour rien. Passionnéde généalogie, Philippe Decobert adécidé de retrouver les descendantsde celui qui, par hasard, avait fini sesjours à Aiglemont. Il se mit donc encontact avec la municipalité deNiedermagstatt, petit village alsaciend ʼoù é ta i t o r ig ina i re Xav ie r.Rapidement, il fut mis en relation avecPhilippe Baumlin, descendant dʼun desfrères Brunner puisque Xavier nʼavaitpas dʼenfants. Lui aussi passionné degénéalogie, Philippe Baumlin fut ravide pouvoir rencontrer ceux qui avaientrecueilli son ancêtre. Il fut doncconvenu que le 27 novembre, unecérémonie serait organisée pour
honorer la mémoire de celui qui était
mort pour la France. En présence de
sept membres de la Famille Brunner
retrouvés par Philippe Baumlin, de la
députée Bérengère Polet t i , du
sénateur Marc Laménie, une plaque
de granit noir perpétuant le nom de
Xavier Brunner fut dévoilée. Les
membres du conseil municipal, les
anciens combattants avec leurs
drapeaux, lʼassociation « le miroir » en
costume dʼépoque, la Batterie Fanfare
Aiglemontaise assistaient à cet
hommage. Ce lu i - c i f u t rendu
particulièrement émouvant par la
lecture du poème « Le Dormeur du
Val » dʼArthur Rimbaud, écrit en 1870,
faite par une des membres du conseil
municipal enfants, ainsi que par le
discours de remerciement de Philippe
Baumlin.
Aiglemont magazine Devoir de mémoire
19
A lʼissue de cette cérémonie uneconférence sur la guerre de 1870 etsur la défaite de Sedan fut donnée parStéphane André, directeur du Musée« Guerre et Paix ». Passionnédʼhistoire, il sut captiver son auditoireet montra aux membres de la familleBrunner le fatal enchaînement des
Si lʼon consulte une carte dʼEtat-Major et que lʼon relitles comptes-rendus de lʼépoque, on peut supposer
que les Uhlans rencontrés pour son malheur par XavierBrunner appartenaient à lʼun des corps de la IIIèmearmée, celle du Prince royal de Prusse, formant labranche ouest de la « pince » encerclant Sedan. Riennʼest certain, bien entendu, mais il est possible quʼilsaccomplissaient là une mission de reconnaissanceconsistant à observer, depuis les points de vuedʼAiglemont, les mouvements éventuels de troupesprovenant de Mézières et de Charleville. Les Prussiensqui par ailleurs étaient déjà en train de contournerMézières par le sud pour contrôler la route de Paris et lavoie de chemin de fer, redoutaient fort logiquement quesurvienne de là une contre-attaque sur Sedan. Mais, lapagaille régnant au sein de lʼarmée impériale alors que la
bataille décisive sʼétait engagée sur les hauteursentourant Sedan, les détachements dʼartilleurs et depontonniers qui stationnaient depuis deux jours dans lacitadelle de Mézières et à Charleville restaientinemployés. Seuls, quelques groupes de francs-tireurs,constitués dans les Ardennes dès les premiers joursdʼaoût, faisaient le coup de feu à lʼoccasion, créant chezlʼennemi la hantise de lʼembuscade. Le matin même, lʼunde ces groupes auquel sʼétaient joints des hommes deSaint-Laurent avait tiré sur des Uhlans en patrouille dansles bois. Dans de telles circonstances, que faisait XavierBrunner ce jour-là au « Chemin des vaches » ?Remplissait-il lui aussi une mission ? Sʼétait-il égaré ?Etait-il coupé de son régiment ? Nous ne le saurons sansdoute jamais.
circonstances qui avaient entrainé lamort de leur ancêtre. Ils purentfacilement visualiser les lieux dudrame ; le matin ils avaient visité leslieux de la bataille, la maison de ladernière cartouche et lʼossuaire deBazeilles. Leur séjour dans lesArdennes sʼest clôturé par une visite
guidée du fort des Ayvelles dont laconstruction commença en 1877 afinde prévenir une nouvelle invasion lorsdʼune future guerre quʼon sentaitinévitable.
Si vous passez dans le cimetièredʼAiglemont, vous pourrez voirmaintenant une plaque installée àgauche du Monument aux morts. Lenom de Xavier Brunner y est gravé.Cette plaque montre à chacun quecelui qui fut blessé mortellement au« Chemin des vaches » es tmaintenant considéré comme unenfant du pays.
Plusieurs animateurs de lʼassociation « Le Miroir », portant costumes, équipementsdʼépoque et armes anciennes ont participé à la cérémonie
Aux heures noires de septembre...
Pendant la conférence de StéphaneAndré sur le conflit de 1870
Aiglemont magazine Village fleuri
LA 4ème FLEUR A PORTÉEDE LA MAIN !
Il fallait innover ! La commission duCadre de Vie lʼa fait ! Malgré le surplus
de travail que cette nouvelle manière defaire lui imposa, elle décida que tous leshabitants dʼAiglemont étaient éligiblesau concours des maisons fleuries. Levillage fut parcouru en tous sens, lesfleurissements comparés, les « comeback » furent nombreux… Finalementplus de vingt propr iétés furent« nominées », comme à la télévision,en clair : sélectionnées.
La commission sʼassura de lʼaccord dechacun à lʼaide dʼun petit coupon àretourner à la mairie, afin de respecterle choix des personnes.
Le classement fut ardu ; la commissiontravailla au dixième de point, sʼefforçantde tenir compte du sens artistique denos jardiniers. Des pavillons des années80, cernés de fleurs de toutes parts, telun écrin, retinrent lʼattention de lacommission. Elle sʼextasia aussi devantdes maisons anciennes avec rez-de-trottoir, où lʼhabitant doit déployer desefforts dʼimagination pour fleurir safaçade… Lʼun a de lʼespace pourmontrer son savoir faire, le second nʼadʼautre choix que de sʼappuyer sur larusticité dʼun mur de moellons pour jouer
dʼun contraste savant entre le minéralet la douceur des fleurs.
Il fallait faire un choix, le palmarès futproclamé. Mais le cœur nous manquapour ne pas distinguer, à quelquesdixièmes de point près les nominésrestants. La commission les honoraavec la jolie mention « Coup de cœur ».
Il reste un combat à mener, celui de laquatrième fleur. Grâce aux efforts, àlʼingéniosité et au labeur de chacun,notre commune est sur la bonne voie.Elle a même recruté un agent qualifiéde niveau « BTS Jardins Espaces
Verts », avec pour mission dʼinnoverdans la décoration florale du village.
Cependant un autre challenge estencore à relever : celui de la biodiversité,pour préserver les espèces, Il faut doncbannir tous pesticides et herbicidesdans le domaine communal. Cesproduits sont certes efficaces maisnuisent gravement aux nappesphréatiques quʼil faut protéger. Cʼestpossible !
Premier prix pour la maison de Jean-Yves Boulet, 35 lotissement Manicourt
Second prix pour Jean Guillaume, 6 rue de Ligneul
LE PALMARES1/ Jean-Yves Boulet, 35, lotManicourt ; 2/ Jean Guillaume, 6 ruede Ligneul ; 3/ Michel Maquin, 2 parcLejay. Viennent ensuite dans lʼordrede notation : Benoît Tessari, 46 lotManicourt, Claude Trote, 13 lot LesBruyères ; Daniel Larzillière, 12 ruede la Vigne ; Alain Nouvion, 11 rueJean Moulin ; Boulangerie Thierry,18 place de la mairie ; BernadetteArevalo, 20 rue Corvisart ; AndréMathieu, 13 rue Jean Moulin ;Michel Hennechart, 26 rue Diderot,Annie et Roseline Brosse, 9 placede la Mairie ; Miguel Thiry, 4 rueJoliot Curie ; Christian Mathieu, 2rue de la Vigne et Claude Reiter, 14rue Corvisart.
20
Aiglemont magazine Village fleuri
Grâce aux amis naturels du jardinier,OBJECTIF : ZÉRO PHYTO !
Les pesticides, encore appelésproduits phytosanitaires, constituent
un danger pour la santé comme pourlʼenvironnement. En effet, après leurappl icat ion, i ls subissent unedégradation plus ou moins rapide maisen général incomplète ; si bien quʼon enretrouve dans lʼair, dans la sol et leseaux, ainsi que dans les aliments. Or,le cumul des expositions quotidiennesaux résidus de pesticides, si faiblessoient – ils, peuvent avoir, à long termedes conséquences néfastes sur la santé: cancers, troubles neurologiques,infertilité, etc... Ceci implique que toutjard in ier ut i l isant des produi tsphytosanitaires fait courir un risquedʼintoxication à ses proches tout autantquʼà lui-même, sʼil ne respecte pas desrègles très strictes aussi bien pendantla préparation du produit que lors de sapulvérisation. Les contacts dangereuxpeuvent se faire par voie respiratoire,par voie cutanée, voire par voiedigestive (mains ou vêtements souilléspar exemple) Conclusion : lʼidéal, saufcas de nécessité absolue, est de sepasser de pesticides ou de réduire leplus possible leur usage. Cʼest possibleet facile, sʼagissant notamment desinsecticides. Il suffit, pour lutter contreun certain nombre des ravageursclassiques des jardins, des potagers etdes vergers de se faire aider pardʼautres animaux, qui en sont lesprédateurs naturels. Ces auxiliairesbénévoles du jardinier sont par exemplela coccinelle et ses larves, trèsgourmandes de pucerons ; leschrysopes et leurs larves friandes ellesaussi de pucerons, de cochenilles, dechenilles, de larves de mouches ; lesperce-oreilles, ou encore les oiseaux,les hérissons, les crapauds et lesgrenoui l les , les lézards, lesmusaraignes, les chauves-souris… Laliste est longue. Il faut donc cesser deles combattre et, au contraire, les attirerau jardin.
On peut aussi utiliser, contre lesmaladies des plantes et les insectes quiles maltraitent, fabriquer ses propresproduits magiques : purin dʼortie enprévention contre les pucerons,acariens et maladies, le purin de fougère
contre les pucerons et les limaces, lesinfusions dʼail et dʼoignon contre lesmaladies, la décoction de prêle contreles maladies, etc...
Troisième prix pour Michel Maquin, 2 parc Lejay
Sachez attirer vos amis !Le bon jardinier doit savoir comment attirer chez lui ses auxiliaires naturels.Cʼest simple : en leur offrant le gîte et le couvert, ce qui est bien la moindredes choses !Ainsi les crapauds et grenouilles affectionneront les zones humides et lesmares et seront dʼautant plus heureux que vous cesserez dʼutiliser des anti-limaces, bien sûr. Un abri fait de quelques planchettes retiendra chez vous lehérisson, lui aussi grand amateur de limaces et de chenilles.Les musaraignes qui raffolent des escargots et des insectes en général, aimentse faire des abris dans les murs en pierres sèches, les tas de branches, lestas de feuilles sèches aussi. Les chauves-souris, championnes de la chasse aux insectes volantsapprécieront les toitures et les greniers accessibles, ainsi que les nichoirs quevous leur confectionnerez. Les mésanges aussi aimeront les petits nichoirsen hauteur. Quant aux prédateurs de pucerons que sont les perce-oreilles, ilsseront certainement ravis de vous rendre service si vous leur installez despots retournés remplis de paille.
21
Aiglemont magazine Portraits d’Aiglemontais
LES QUATRE « F » DE DORIANE GILLET
Après Gaëtan Bivona lʼan dernier,cʼest Doriane Gillet qui a profité
cette année de lʼopportunité donnéepar la mairie dʼAiglemont dʼexposerà la Chapelle de Saint Quentin.
Cette fois-ci cʼest non seulement laChapelle mais tout le site qui a étéinvesti par notre artiste.
En effet le titre de son exposition était« lʼart au jardin », et malgré un tempsmaussade, de nombreuses toilesfurent exposées dans le parc, à lʼabri,il est vrai, sous des chapiteaux.
En effectuant la visite on ne pouvaitquʼêtre séduit par lʼoriginalité delʼinspiration de lʼartiste.
Quatre F peuvent vraiment la définir :
La Fantaisie dʼabord est en effet lemaître mot qui caractérise lʼœuvrede Doriane Gillet. Que ce soient desreprésentations de monumentségyptiens ou des variations sur laville de Nancy autour des lettres deson nom, l ʼar t is te or iente sesrecherches créat ives dans denombreuses directions avec un seulpoint commun : elle travaille àlʼacrylique.
La Franchise quand elle avoue quesans formation particulière elle laisseessen t i e l l emen t pa r l e r sonimagination qui est apparemmentsans limite.
La Fidélité quand on voit le nombrede ses amis qu i on t réponduprésents pour lʼaider à lʼorganisationde cette exposition.
Le quatrième F qui pourrait marquerla conclusion de cette premièreexpérience, cʼest la Fierté : fiertéd ʼavo i r réuss i à monter cet teexposition et dʼavoir eu en retour unevéritable relation avec ses visiteurs,ce qui nʼétait pas difficile étant donnéle caractère modeste et chaleureuxde lʼartiste.
Si vous voulez admirer un tableauqui est la preuve de lʼoriginalité delʼinspiration de Doriane Gillet, il voussuffit dʼentrer dans la salle du conseilà la mair ie. Une reproduct ioninattendue de la chapelle de SaintQuentin y est exposée.
Doriane Gillet présente lʼune de ses oeuvres
Lʼexposition, titrée « Lʼart au jardin » était installée en partie dans lʼanciennechapelle, mais aussi au dehors, sous chapiteau
Quelques œuvres exposées à lʼextérieur de la chapelle
22
Aiglemont magazine Portraits d’Aiglemontais
PATRICK CRÉTY :UN BÉNÉVOLE... DE HAUT NIVEAU !
Les habitants du Fond de lʼEpineont souvent l ʼoccasion dʼy
apercevoir des sportives de hautestature. Rien dʼétonnant à cela, undes cadres des « Flammes CaroloBasket Ardennes » habite dans lequartier.
Patrick Créty est Aiglemontaisdepuis 8 ans. Cet amoureux du footest venu au basket en accom-pagnant ses fils qui préféraient lepanier à la cage. Ce fut le début deson activité dans le bénévolat,dʼabord à La Francheville puis àVrigne-aux-Bois, deux communesdans lesquelles le basket masculintenait une place importante et oùses fils ont évolué.
Son métier de responsable financierdans un CAT le prédisposait àassurer les fonctions de trésorierpuis de vice-président du club deVrigne-aux-Bois pendant 10 ans.Cʼest là quʼil découvre le basket dehaut niveau.
Une rencontre fortuite en 2001 vamarquer un tournant dans sonengagement au service du sport :celle de David Gidoin ostéopathede métier. Ce dernier vient dʼêtrenommé président dʼune équipe debasket fémin ine émanant delʼASPTT et qui évolue déjà enNationale 2. Les élus de Charlevilleont soutenu ce projet de créationde club féminin quʼils estimaientviable car il nʼévoluait pas dans lesmêmes hauteurs de financementquʼun club masculin.
Le nouveau président cherche desbonnes volontés pour le seconderdans sa tâche. Lorsquʼil accepteaprès quelques hésitations, PatrickCréty ne se doute pas quʼil vaparticiper à une formidable aventurehumaine. Il est depuis 5 ans lemanager général des FCBA, équipede ligue 1 et seul club ardennaisféminin de sport collectif, toutes
disciplines confondues, évoluant àun tel échelon. Si lʼéquipe estp ro fess i onne l l e , son s t a t u tpersonnel de bénévole nʼa paschangé . A ce n i veau , c ʼ es texceptionnel, et Patrick Créty en estfier. Le club compte une quinzainede salariés dont les 10 joueuses.Son budget de 900 000 € estcependant trois fois moindre quecelui dʼune équipe masculineéquivalente.
La mission du manager généralconsiste à faire la liaison entre tousles responsables, mais aussi àorganiser les déplacements et gérertous les problèmes afférant à la viedu club. Il est aussi en relation avecles agents des joueuses et avecles i ns t i t u t i ons . I l s ʼ occupeégalement des formalités de séjouren France des basket teusesétrangères. Bref de tout ce quigravite autour de lʼéquipe première.En parallèle avec une carrièreprofessionnelle, il doit donc aussisavoir gérer un emploi du tempsdes plus chargé. Heureusement, les
t echn iques mode rnes decommunication sont une aideprécieuse. Mais que de satisfactionquand lʼArdennais quʼil est se réjouitde lʼaccueil du public envers lesjoueuses, échanges empreints desimplicité et de convivialité !Cependant, quand la tâche devienttrop prenante, on atteint parfois leslimites du bénévolat. Pour maintenirson club au plus haut niveau lessoucis sʼaccumulent, mais quelbonheur à la fin dʼune semaineéprouvante dʼassister à la victoirede ses protégées.
« Etre manager dʼune grandeéquipe professionnelle cʼest 90% deproblèmes… et 10% de plaisir. Mais10% de plaisir ça fait du bien »ajoute Patrick Créty avec un grandsourire.
Au bout de 20 ans passés auservice du basket, Patrick Crétya f f i che t ou j ou r s l e mêmeenthousiasme, sa passion restein tac te , l ʼ aven tu re huma inecontinue.
Le manager et ses « Flammes »
23
Aiglemont magazine Loisirs, sports et culture
Rock sur ElʼMont :LʼINCONTOURNABLE RENDEZ-VOUS
Chaque année, en avril, Aiglemontdevient le centre dʼintérêt des
amateurs de sensations musicalesavec le festival Rock Sur ElʼMontdont cʼétait cette année la cinquièmeédition.
Pendant deux jours et surtout deuxso i rées , l ʼ amb iance es t àlʼacoustique, à la musique, aux artsde rue, à lʼanimation et à la bonnehumeur. Tous amateurs , lesspectateurs viennent écouter,regarder car le spectacle nʼest passeulement instrumental ; il est aussivisuel et cʼest tout un rassemblementde connaisseurs ou de curieux enquête de p la is i r qu i v ib ren tintensément dans un climat bonenfant. Cʼest un festival vivant etaccuei l lant . C ʼes t auss i uneman i f es ta t i on qu i g rand i t ,dorénavant en plein air ou presque,car il vaut mieux se prévenir dʼunemétéo toujours incertaine ensʼabritant sous chapiteaux.
Deux chapiteaux, un grand et unpetit, deux scènes, une grande et unepetite. Les concerts se donnent en
continu sur lʼune ou lʼautre, tandisque les jongleurs, cracheurs de feuet autres artistes participent àl ʼambiance sur le s i te où lesfestivaliers nʼont pas le temps des ʼennuyer. Le matér ie l es timpressionnant, les bénévoles quitravaillent dʼarrache-pied à la réussitede ces journées le sont tout autant.
A lʼimage de son grand frère « LeCabaret Vert », l ʼécologie estprésente : points de tri, toilettessèches, produits locaux. Chacunest invité à participer en respectantle terrain consacré au festival. Lesgroupes de musiciens ont à leurdisposition des loges et un espaceconfortable pour se détendre, serestaurer et se préparer. Uncamping est aussi mis gratuitementà la disposition des visiteurs.
Chaque dé ta i l comp te e t l apréparation de ce petit festival estminutieuse, cʼest dʼelle que dépendle bon dé rou lemen t d ʼ unemanifestation qui voit chaque annéedé f i l e r p l us d ʼ un m i l l i e r despectateurs.
A lʼaffiche de 2010 figuraient : LosTres Puntos, Black Bomb A, Lyre leTemps, Monter Klub, La Fanfare enPétard, Grendel, Born From Pain,Head Charger. Ce l le de l ʼanprochain ne sera pas moins belle.Notez déjà le rendez-vous : ce serales 15 et 16 Avril 2011.
24
Aiglemont magazine Loisirs, sports et culture
LA CONFRÈRIE SʼHABILLE DE NEUF
La confrérie de la Hure dʼElmonta encore cette année représenté
notre village dans de nombreusesmanifestat ions. El le lui a fai thonneur lors de l ʼambassadeannuelle des confréries placeDucale où le costume de nos groinsa f a i t l a j o i e de nombreuxphotographes. A la fête de la bière,la dégustation (avec modération) dela Puche lo te à l a my r t i l l e aconvaincu les amateurs. Enfin cʼestlors de son grand chapitre finoctobre que les groins ont surprisleurs invités en exhibant leurnouvelle cape destinée à protégerleurs tenues lors des défilés.
Cʼest à lʼoccasion de ce GrandChapitre que de nouveaux « amisgroins » ont été intronisés. Ils ontalors dégusté une portion de Hure
arrosée de Puchelote et ont prêtél e se rmen t des g ro i ns . Lesnouveaux promus sont : DanielChenot, Thierry Dheur, Thierry
Delabie, Dominique dʼOrchymont,Daniel Georges, Jany Rossit etEtienne Vivier.
Sept nouveaux « amis groins » ont été intronisés lors du Grand Chapitre
CURE DE JOUVENCE POURORDINATEURS VIEILLISSANTS...
Fort sollicités, les ordinateurs duparc mis à la disposition des
jeunes dʼI3Prox avaient fini parsʼessouffler. Mais, plutôt que de lesconduire à la déchetterie et de lesremplacer par des outils neufs, il aété décidé de leur offrir une nouvellejeunesse, en faisant appel auxtalents des membres de lʼassociationILARD cʼest-à-dire : « Informatiquelibre en Ardennes ». Ceux-ci ontconservé les tours et les écrans, maischangé le système dʼexploitation etinstallé des logiciels dits « libres ».Tout cela pour un prix quatre à cinqfois moindre quʼun rachat de matérielneuf. Solution parfaite aux yeux desélus que celle permettant ainsi decontinuer à mériter le label « VilleInternet », de respecter les principesdu développement durable et dʼavoiren même temps le souc i depréserver le budget communal !
Dorénavant, on ne change plus la carrosserie de lʼordinateur, mais seulement cequʼelle contient : moins de déchets et moins de dépenses !
25
Aiglemont magazine Loisirs, sports et culture
ALICIA : QUINZE ANSAU CŒUR DU VILLAGE
Voilà 15 ans que lʼassociationALICIA est présente au sein de
la commune. Cela nécessite sansdoute un petit retour en arrière. Crééeen décembre 1995, ALICIA souhaitaitparticiper à lʼaction associative enproposant des activités visant àfaciliter les rencontres, les échangeset à renouer avec lʼesprit de villagequi existait autrefois. Cʼest ainsiquʼALICIA sʼest voulue lʼAssociationdʼInformation et de CommunicationIntéressant les Aiglemontais.
Sont organisées chaque année : unebourse multi-collections en février etune exposition de peinture et delois i rs créat i fs au pr intemps.Regroupant des collectionneursvenus des environs, ces deuxmanifestations se sont enrichies aufur et à mesure.
Ont lieu également des concerts dechant choral donnés dans le beaucadre de lʼéglise qui par son ampleuroffre une acoustique particulièrementappréciée des chanteurs comme dupublic. Trois concerts, répartis aucours de cette année, par deschœurs au répertoire et au styledifférents ont remporté un beausuccès.
Les balades, qui nous ont déjà faitarpenter le territoire communal, sesont é largies aux communesavoisinantes. Au printemps nousnous sommes aventurés dans lesbois vallonnés de Gespunsart pourun parcours un peu plus sportif quʼàlʼordinaire.
Notre petit journal « En passant parAiglemont » est sans doute ce quipeut être le meilleur lien entre leshab i tan ts pu isqu ʼ i l par leessentiellement du village, son passéprincipalement.
On se souvient des deux livres éditéspar lʼassociation : lʼalbum de cartespostales anciennes et le livre deMarcel Dorigny sur lʼhistoire duvillage. Un troisième ouvrage est àlʼétude.
Pour fêter les 10 ans dʼALICIA, nous
avions organisé un voyage à Parisqui a laissé un excellent souvenir auxparticipants. Nous avons souhaitérenouveler lʼexpérience pour lequinzième anniversaire. Mais noussommes partis cette fois dans ladirection opposée pour visiter Metzqui nous a offert son passé dans lavieille ville et la cathédrale et sonprésent avec lʼétonnant musée dʼArtModerne.
Pur joyau de l ʼa r t go th iqueflamboyant, la cathédrale St Etienne
est parée de vitaux exécutés entrele XIIIème siècle et le XXème sièclepuisque Marc Chagall y a œuvrépour cet art de la luminescence en1958.
Quant au nouveau Centre GeorgesPompidou, sa taille, son audace etsa modernité en font le principalattrait de ce lieu situé au centre dela ville ancienne qui le met en valeurcomme un bijou dans son écrin.
Le voyage du 15e anniversaire a eu Metz comme destination, ici dans le hall dunouveau Centre Georges Pompidou
Lʼexpo de peinture annuelle fait partie des traditions dʼAlicia et elle sʼest enrichieau fil du temps de loisirs créatifs
26
Aiglemont magazine Loisirs, sports et culture
DE PLUS EN PLUS DʼADEPTESDU JU JUTSU TRADITIONNEL
Le club sportif dʼAiglemont restefidèle, depuis sa création, à la
pratique du ju jutsu traditionneljaponais sans but compétitif. Cet artde défense, le plus souvent sansarme, contre un adversaire armé ounon, amène un équilibre physique etmental. Cʼest pourquoi il nʼest jamaistrop tard pour en faire. Le plus dur,cʼest peut-être de faire le premier passur le tatami ! Mais ce pas franchi,chacun va travailler sur le selfdéfense, les katas et le sol. Puis, aufur et à mesure de lʼapprentissage etdu travail, vient la découverte que lasubtilité des techniques est plusgrande quʼon aurait pu le croire. Leju jutsu amène à travailler sur larespiration, à dominer non seulementle corps physique mais le mental.
Les progressions techniques sontadaptées à lʼâge et aux possibilitésdes pratiquants. On peut pratiquer leju jutsu dès lʼâge de 5 ans. Lesexercices se déroulent dans une trèsbonne ambiance, les plus jeunes ontvite fait de comprendre que laméthode t radi t ionnel le , sanscompét i t ion, exige beaucoupdʼattention et de réflexion. Un coursdécouverte, initiation ju jutsu a eulieu pour 50 enfants de lʼassociationLARA. Un cours découverte estégalement proposé tous les ans auxjeunes de lʼécole maternelle etprimaire qui, cette année pour lapremière fois, vont découvrir unevraie salle dʼart-martiaux, le nouveaudojo que le club occupe depuisjanvier. Un stage dʼexamen y seraégalement organisé. Preuve dudynamisme du club, le nombredʼadhérents sʼaccroit chaque année,ainsi que le nombre de ceinturesnoires. Ceux qui souhaitent découvrirla philosophie de cet art martialautant que lʼambiance du clubpeuvent très facilement sʼen faire uneidée : il leur suffit de venir participerà tout moment de lʼannée, à des
séances dʼentraînement. Le club lesaccueillera trois fois gratuitement,sous la responsabilité de lʼinstructeurM. Guy Ledoux . Les coursregroupent chaque lundi et mercrediles pratiquants en fonction de leurâge et leur niveau technique.
Le lundi, les cours sont assurés parMarc-Anthony Ledoux à 19h30. Lemercredi à 17h pour les 5 à 8 anspar Marie-Odile Esch ; à 18h pourles 9-10 ans par Guy Ledoux ; et à
19h pour les adolescents et lesadultes toujours avec Guy Ledoux.
Pour tout renseignement complé-mentaire, contactez : M. GuyLEDOUX, professeur diplômé au03 24 53 12 89, ou M. J-Y BOULET,Président, au 03 24 33 54 62.
Un exercice du corps et du mental dénué dʼesprit de compétition qui attire de plusen plus de gens de tous âges...
On peut en principe, pratiquer dès lʼâge de 5 ans ; des séances de découvertesont proposées par le club tout au long de lʼannée
27
Aiglemont magazine Loisirs, sports et culture
UN GROUPE DʼAÏKIDO SʼEST FORMÉ
Le Ju Jutsu (dont nous parlonsjuste avant) nʼest pas le seul des
arts martiaux à pouvoir être pratiquédans la nouvelle salle dédiée à ces
sports qui sont autant mentaux quephysiques. Lʼouverture de celle-ci, audébut de lʼannée, a en effet permisà un certain nombre dʼadhérents de
l ʼA ïk ido C lub Ardenna is , desʼentraîner sur place avec deuxmoniteurs fédéraux brevetés,Mohamed Boumaza (3e dan) etBruno Galmiche (1er dan), ce dernierétant domicilié à Aiglemont. Cegroupe ne demande quʼà grandir enaccueillant tous ceux qui, à Aiglemontet dans les communes avoisinantes,auraient envie de découvrir lessecrets de lʼAïkido. Il leur suffit pourcela de se rendre à la salle de la rueMarce l Dor igny lo rs desentraînements habituels, le mardi de18 h 45 à 20 h 30. Ce sport, commele Ju Jutsu traditionnel, se pratiquesans compétition, et il est accessibleaux jeunes à partir de 13 ans. Pourtout renseignement complémentaire,téléphoner au 06 85 51 86 94.
Les poussins du FCA qui depuislʼan dernier portent fièrement sur
les épaules le maillot aux couleursde lʼUNICEF lui ont fait honneurpuisquʼils ont remporté en juin dernierle tournoi organisé par leur club, surleur terrain.
On savait que lʼéquipe entraînée parGaë l Lamber t se c lassehabituellement dans le premier tiersdes 102 formations ardennaises decette tranche dʼâge et quʼelle estconsidérée comme l ʼune desmeilleures. Mais le tournoi réunissait10 équipes qui « en voulaient » et lacompétition fut réelle.
Cʼest lʼancien gardien de but duCSSA, Patrick Regnault, qui endonna le coup d ʼenvoi avantdʼaccepter avec la bonne humeurquʼon lui connaît de poser pour desphotos avec chacune des équipesainsi quʼune séance de dédicaces.
Lʼéquipe des poussins dʼAiglemont, aux couleurs orange et noir de lʼUNICEF, aremporté le tournoi devant celle de Pixien et lʼAS TRM. Le trophée du fair-play,offert par le président du comité des Ardennes de lʼUNICEF, Michel Taron, estallé à lʼéquipe de Montcy-Notre-Dame. Les autres équipes engagées venaientde Nouzonville, de Flize, de Damouzy, et de La Grandville.
LES POUSSINS FONT HONNEURA LEUR MAILLOT UNICEF
28
SUR LES TRACESDES VICTIMES DE LA« GRANDE GUERRE »
Chaque 11 novembre les mun ic ipa l i téscommémorent comme il se doit leurs anciens en
rappelant aux générations nouvelles leur sacrifice.Chaque commune possède son monument aux mortsoù figurent les noms des militaires ou civils « Mortspour la France », la date et le lieu de leur décès. Danschaque village, nous connaissons leur identité, etsouvent nous les trouvons rassemblés dans un secteurdu cimetière. Sur lʼEtat-Civil une annotation est portée« Mort pour la France ». Mais quʼen est-il de tous ceuxqui sont revenus vivants, blessés, dans lʼincapacité detravailler. Qui sont-ils ?
Nous en avons connu quelques-uns restés au village,ou dans nos familles, témoignant plus ou moins delʼenfer vécu par chacun dʼeux. Mais il est difficile desavoir combien ils furent à partir. Des pères de famillenombreuse ont été mobilisés. Dʼautres ont été détenuspendant lʼoccupation par lʼautorité allemande souventpour de futiles raisons, quel que soit leur âge. Quellea été la vie des femmes restées seules avec les enfantset les vieillards ? Ont-elles quitté le village ? Pour alleroù ? Ont-elles travaillé pour lʼoccupant ? Nousrecueillons, à Alicia, tout témoignage oral, écrit ouphotographique sur cette époque.
La section locale des anciens combattants « Le Poilu deFrance » a gardé un livre de comptes créé en 1920 où figurentles noms dʼune quarantaine de membres actifs. En 1923, laCaisse, alimentée par les cotisations et des quêtes, accordaà certains dʼentre eux des secours en nature (pain, viande…)et des sommes dʼargent à 12 pupilles de la Nation.
LES COMBATTANTS ET LES DETENUSVoici la liste (non exhaustive) des combattants :Couvreur Louis ; Nicolle Gustave 1877-1957 ; Hamel Charles 1876 -1960Neveux Alphonse 1886 - ?; Gérouville Emile 1893 - ?; Magot Marcel 1887-1959 ; Doulet Jules ; Polet Charles 1888 - ?; Michel Léon 1875-1944 ; ArraguinVictor 1893 - ?; Raulin Paul 1875 - 1958; Courteville Jules Emile 1884 - 1951;Schenmetzler Germain 1889 - 1965 ; Schenmetzler Félicien 1893 - ?; HuartAnselme 1879 - 1958 ; Migeot Jean François 1870 -1936 ; Migeot Paul Alcide1894 - 1967; Thiry Justin 1884 - 1935 ; Grandry Jules Hippolyte 1897-1937;Venet Gaston 1892 - 1938; Philippe Quentin 1886 - 1924 ; Collignon Célestin ;Mouvet J-B Emile 1873 - 1926 ; Gérardin Edouard ; Simon Camille 1879 - ?;Proveux ; Binet Edmond 1880 – 1954 ; Hussenet Henri 1897 - ?; Marchal ;Dervin Emile 1875 - 1960 ; Hugueville Marcel 1892 -1974 ; Titeux GeorgesEmile 1892 - ?; Remy Charles 1894 - 1981 ; Guillemart Alphonse et LambotteLouis 1886 - ?.Ont été détenus pendant lʼoccupation :Jules Remy, Emile Guillemin, Alphonse Romain, Ernest Chauderlot, EmileRomain, Louis Germain, Emile Titeux, Germain Schenmetzler, Jules Halin,Emile Gérouville, Jules Grandry, Paul Halin, Anselme Huart, Achille Titeux,Ulysse Migeot, et Gustave Michel.
Aiglemont magazine Histoire locale
29
Aiglemont magazine Histoire locale
Depuis la découverte fortuite en 1853 de lʼexcellentequalité du sable dʼAiglemont, de nombreuses carrières
furent mises en exploitation sur notre territoire. Lespremières virent le jour à Ligneul, à la sortie du village enallant vers Neufmanil. Bientôt, plusieurs famillesabandonnant la clouterie, se lancèrent dans lʼexploitationdu sous-sol. Toute la partie nord-est du territoire communalainsi que des zones vers lʼouest furent tour à tour ouvertespour en extraire la précieuse terre.
On était alors en plein développement de la fonderie,dʼabord dans la vallée de la Meuse, puis à Charleville oùles frères Corneau avaient créé leur fonderie en 1848. Lesable jaune, un peu argileux découvert à Aiglemontconvenait parfaitement pour la fabrication des moules.
Bien vite, il sʼavéra que le métier de carrier était plus rentable
que celui de cloutier. Déjà, la clouterie mécanique se trouvait
être une redoutable concurrente pour nos clouteries à main
malgré lʼapparition de la « rabatteuse » et le travail à la
carrière offrait de nouveaux débouchés. Sʼil avait lʼavantage
dʼêtre pratiqué en plein air au lieu des boutiques étouffantes,
il nʼen était pas moins pénible, car là aussi, tout se faisait
à la main.
En été, les carriers commençaient leur journée dès cinq
heures jusque midi, puis ils « rattaquaient » à 14h même
par les journées les plus chaudes pour terminer vers 19h
lorsque le tonnage était atteint. Au début, le transport se
faisait dans des tombereaux tirés par des attelages de 4 à
6 chevaux, les camions firent leur apparition peu avant la
guerre de 1940. Le travail harassant ne rebutait pas les
amateurs qui se firent plus nombreux au fil du temps. Les
cultivateurs eux-mêmes se faisaient carriers à la morte
saison. Lʼhiver cependant, le travail se ralentissait à cause
des jours plus courts et du gel qui pouvait durer de longues
périodes.
Les livraisons se faisaient soit directement aux fonderies
de Charleville, usines du Moulinet, Deville, Gailly, La
Macérienne, soit en gare de Charleville ou de Nouzon pour
être chargées sur des wagons. Ainsi étaient alimentées les
fonderies de la vallée de la Meuse, de Neufmanil, mais le
sable était expédié également jusquʼen Alsace.
« Nous devions livrer 40 tonnes par jour en gare de
Charleville pour la fonderie Pied Selle de Fumay, et nous
nʼétions parfois que deux pour faire le travail » raconte le
fils dʼun ancien carrier ayant travaillé avec son père après
la guerre.
Un cultivateur qui faisait le commerce de sable avant la
guerre racontait quʼil assurait le transport tandis que son
oncle sʼoccupait de lʼextraction : « Il fallait livrer en gare de
Nouzonville par tombereaux de 5 tonnes chacun et charger
le sable dans les wagons à la pelle. Je fournissais la fonderie
de Monthermé et faisais deux transports par jour, souvent
dans la matinée. Jʼattelais à 5 heures après mʼêtre relevé
vers 3 heures pour donner lʼavoine aux chevaux car je
devais livrer 900 tonnes en 3 mois ».Dans les années dʼaprès-guerre, un vénérable etindestructible GMC transporte sa cargaison de sable
QUAND LE GAGNE-PAINÉTAIT DANS LE SOUS-SOL
30
Aiglemont magazine Histoire locale
La qualité du sable pouvait varier suivant le type de
carrière : les carrières uniquement de sable offraient un
sable plus argileux, tandis que celui qui se trouvait entre
les bancs de pierre était plus doux.
Le sable, justement nʼétait pas seul à servir, les bancs de
roches trouvèrent aussi leur utilité. Le grès qui avait déjà
servi à la construction des maisons et édifices du village,
trouva un nouveau débouché après la guerre quand il fallut
reconstruire dans les zones bombardées. Cʼest ainsi que
la pierre bleue dʼAiglemont est entrée en partie avec celle
des carrières de Romery, dans la reconstruction des
maisons de la place Nevers à Charleville, quartier qui fut
détruit au cours des bombardements de 1944. Ce travail
était fait également par les carriers qui cassaient à la main
ces énormes roches extraites à la barre à mine : les
« coins » et des « masses » pouvant peser 22 kilos étaient
leurs seuls outils.
Ces carrières faites de roches et de sable étaient également
dangereuses et un éboulement pouvait survenir avec de
terribles conséquences : un jeune garçon de 14 ans y laissa
ainsi sa vie.
Plusieurs familles se spécialisèrent pour exploiter les
carrières : Halin, Michel, Avril, Maillard. Entre les Marliers
et « La patte dʼoie » cʼétaient avant 1940 les carrières
Maillard et Emile Titeux . Dʼautres se situaient sur une
surface qui allait de lʼactuelle zone de retournement de bus
jusque La Hayette et la route de La Granville au niveau
des remblais Poncin. Dans cette zone, avait été aménagée
une voie avec des wagonnets pour charger les camions en
contrebas. Cʼétait le chantier de la famille Avril.
Dʼun côté, on trouvait uniquement du sable et de lʼautre,
sable et pierre employés pour empierrer les routes ou la
construction.
Par la suite, dʼautres lieux furent à leur tour mis en
exploitation : à « la Vigne », au niveau des actuels ateliers
municipaux, à Tanimont et sur « Le Tarne ». Les chantiers
les plus récents étaient situés aux « Mottes », place de
lʼactuel parc animalier.
31
Remerciements à M. Robert Avril pour lʼévocation de sessouvenirs datant de sa jeunesse, alors quʼil travaillait avecson père Paul.
POUR COMMUNIQUERAVEC LA MAIRIE
Tél. : 03 24 33 36 80
Fax : 03 24 59 99 36
E-mail : [email protected]
Site internet : www.aiglemont.fr
Sur Facebook : www.facebook.com/aiglemont
Sur Twitter : www.twitter.com/08aiglemont
En orange, les différentes carrières qui ont été ouvertes sur le territoire
Aiglemont magazine L’année en bref
32
Lʼanniversaire du 8 mai a été célébré comme ilse doit par une cérémonie solennelle, mais aussipar un joyeux barbecue de printemps, lesmembres de lʼAAVAA ont présenté une voitureayant appartenu à la famille Bellard dʼAiglemont
Le barbecue dʼété en compagnie des habitants du quartierdes Bruyères ; presque une institution !
Finale du 14e Challenge départemental« Bike and Run » le dimanche 21 marssur un parcours réputé difficile
La traditionnelle brocante de LARA attire ses habitués et les chineurs passionnés.Prochain rendez-vous le jeudi 2 juin 2011
Aiglemont magazine L’année en bref
33
Il nʼest jamais trop tard pour apprendre : descours dʼanglais ont été proposés aux adultesde tous âges grâce à Marion Bosetti(3ème à partir de la droite)
Un groupe de jeunes de I3Proxparticipe aux travaux de restauration duFort des Ayvelles, toujours en cours
Les doyens des Séniors, Mme Claude et M Servan,font toujours lʼobjet dʼun hommage particulier
Le repas des Séniors nemanque jamais de convives !
Aiglemont magazine L’année en bref
34
La qualité de lʼaccueil et des activités garantitchaque année le même succès au centre de loisirsdʼété organisé par la commune
Au cours de la soirée de lʼAmicale Afro-Antillaisedes Ardennes au profit des sinistrés dʼHaïti, lacommune ainsi que plusieurs associations ethabitants dʼAiglemont ont fait preuve de générosité
Pas une édition du Téléthon sans que lʼespritde solidarité des Aiglemontais ne se soitmanifesté... Ici le lâcher de ballon à lʼécolematernelle. Un grand merci aux associations etaux parents pour les gâteaux offerts
La Fête des écoles a eu lieu lesamedi 19 juin, et fut suivie dutournoi de foot du FCA lʼaprès-midi
Aiglemont magazine L’année en bref
35
Tous les élèves de CM2 entrant en 6eont reçu une clé USB offerte par lacommune afin de conserver lestravaux réalisés à lʼécole
La Confrérie de La Hure dʼElmont aparticipé au festival des Confréries deCharleville-Mézières
Les membres de la famille du soldat Xavier Brunner,originaire de la commune de Magstatt-le-Bas ontvisité les lieux célèbres de la guerre de 1870 ; icidevant lʼossuaire de Bazeilles
Dans le cadre des différentes démarches préparatoiresau jumelage entre Aiglemont et Bohicon, une délégationde cette ville du Bénin fut reçue en juin dernier à la mairie
Aiglemont magazine Mariages et Parrainages républicains
Le mariagede Sandrine Pierlotet Victorien Furier,le 24 juillet
Le mariaged’Amandine Leveque
et Arnaud Garel,le 4 septembre
Le mariaged’Aurore Magnezet Christophe Vernot,le 27 novembre
Le parrainage républicaind’Alice Carré,
fille de Stéphane Carréet Claire Champomier,et petite-fille d’Eliane
Carré, conseillèremunicipale, le 26 juin
36
Aiglemont magazineAiglemont magazine Infos pratiques
37
ÉÉTTAATT--CCIIVVIILL 22001100NAISSANCES
Aloîs BRIART (30 décembre2009)Lilou LEFEBVRE (4 février)
Keliz DAPREMONT (28 février)Elise KOBSCH (3 mars)
Jules DAPREMONT (6 mars)Louis COFFART (8 avril)
Agathe SANDRIN (26 avril)Anna CARRE (4 mai)
Charlotte LALLEMENT (7 mai)Aaron SCHMITT (18 mai)
Lorène CANO (10 juin)Emma HUART (3 juillet)Maël KUBLER (19 août)
Nino DE BERNARDINI (15 septembre)Jana MOREAU (9 novembre)Robin BONNE (23 décembre)
MARIAGESSandrine PIERLOT et Victorien FURIER (24 juillet)
Amandine LEVEQUE ET Arnaud GAREL (4 septembre)Isabelle MALAISE et Francis ROEMER (18 septembre)
Aurore MAGNEZ et Christophe VERNOT (27 novembre)
DECESMarcel DURIN (10 janvier)
Jacques LAMBINET (15 janvier)Georgette BELLART (22 janvier)
Roland FERRY (8 février)Christina BEAUFRETON (19 février)
Marie MAUREL née CHARES (22 février)Nadine MIMIL née PETITJEAN (7 mars)
Paul LE NESTOUR (9 mars)Michel FROUSSART (7 avril)
Joseph BARUET (17 avril)Micheline GEORGES née PACOT (14 mai)
Hélène MIESZKALSKI née PIETZACK (6 juin)Yvon BALDINI (11 juin)
Pierre BLANCHEMANCHE (16 juin)Georgine LEGLISE née LINGLET (18 juin)
Simone GOLDMAN née PINCHON (19 juin)Lucie PRUVOT née HOFFMANN (27 août)
Paul LEBLOND (17 septembre)Irène PONSART née REMY (17 septembre)
Christophe LEMOINE (18 octobre)Albert DECHERY (25 décembre)
Marie-Antoinette BOURGUIGNON née ROFFÉ (27 décembre)
JANVIERSamedi 8 : Vœux du Maire à la salle polyvalente
Dimanche 9 : Vœux du club de Ju jutsu au dojo
Dimanche 16 : Compétition « Bike and run »Départ rue Parmentier
Samedi 29 : Repas dansant du FCA à la salle polyvalente
FEVRIERDimanche 6 : Bourse multi-collections ALICIA à la salle polyvalente
Samedi 12 : Repas dansant de lʼassociation des chasseursà la salle polyvalente
MARSDimanche 13 : Concert de la BFA à la salle polyvalente
Vendredi 18, Samedi 19, Dimanche 20 :Week end de printemps avec concert, marche
et exposition de peinture et de loisirs créatifs avec ALICIAà la salle polyvalente et à lʼéglise
Samedi 26 : Soirée du Gym-Club à la salle polyvalente
AVRILSamedi 2 : Repas dansant du FCA à la salle polyvalente
Vendredi 15 et samedi 16 : Festival Rock sur ElʼMontau complexe sportif
Dimanche 24 : Souvenir des déportés
MAIDimanche 8 : Commémotation et barbecue municipal
à lʼespace Raymond Avril
Dimanche 22 : Repas des seniors à la salle polyvalente
JUINJeudi 2 : Brocante de LARA, rue Marcel Dorigny
Samedi 18 : Commémoration de lʼAppel
Samedi 25 : Soirée du Gym-Club à la salle polyvalente
JUILLETMercredi 13 et jeudi 14 : Fête nationale et fête du village
SEPTEMBRESamedi 3 : Repas dansant de lʼassociation de chasse
à la salle polyvalente
OCTOBRESamedi 1er : Grand chapitre de la Confrérie « La Hure dʼElmont »
à la salle polyvalente
Lundi 31 : Soirée halloween avec le Comité des Fêtesà la salle polyvalente
NOVEMBRESamedi 5 : Repas dansant de lʼassociation de chasse
à la salle polyvalente
Vendredi 11 : Commémoration et repas des anciens combattantsà la salle polyvalente
Samedi 26 : Repas dansant du FCAà la salle polyvalente
DECEMBREVendredi 2 et samedi 3 : Téléthon
Lundi 5 : Commémoration dʼAFN
Vendredi 9 : Concert ALICIA dans lʼéglise
Dimanche 18 : Concert BFA à la salle polyvalente
Dates prévues et fournies par les associations
Agenda 2011
COUVERTURE ZINGUERIE
ESCH Philippe11, rue Parmentier08090 AIGLEMONT
TÉL. : 03 24 56 06 17- Fax : 03 24 59 97 90
Restaurant
“La Côte à l ’Os
11, cours Aristide Briand08000 CHARLEVILLE-MEZIERES
Tél. : 03 24 59 20 16Fax : 03 24 59 48 30
”
38
Aiglemont magazine Infos pratiques
BIENTÔT LE NOUVEAU QUARTIERDE LA GARE DE CHARLEVILLE
Dans que lques semaines , les t ravaux derestructuration du quartier de la gare de Charleville-
Mézières seront achevés. Lʼimage de synthèse ci-dessusvous le présente tel quʼil sera. Ainsi que vous le constatez,son organisation changera radicalement les habitudesque vous aviez acquises.
Tous les bus, qui desservent les différents quartiers dela ville, des communes suburbaines ou quʼils soientinterurbains seront en accès direct sur la Place de lagare : sur le plan, couleurs violine, ocre, verte ou bleue.
Il nʼy aura plus de parking autos devant la gare, mais unpetit parking de courte durée côté rue des ForgesSt Charles (en bas sur lʼimage) et un autre beaucoupplus vaste, déjà en service, côté rue de la gravière, oùles 20 premières minutes sont gratuites.
Avenue Georges Corneau, deux zones de « dépose-minute » seront réservées aux automobilistes.
SOMMAIREP 3........................................Edito
P 4 à 8..........................Urbanisme
P 9........................................Personnel municipal
P 10 à 12.................Jumelage Aiglemont - Bohicon
P 13 à 17.................Jeunesse - Formation
P 18 et 19...............Hommage au soldat Xavier Brunner
P 20 et 21...............Aiglemont village fleuri
P 22 et 23...............Portraits dʼAiglemontais
P 24 à 28.................Loisirs, sports et culture
P 29 à 31.................Histoire locale
P 32 à 35.................Lʼannée en bref
P 36...................................Mariages et parrainage républicain
P 37 et 38...............Infos pratiques
Photo de couverture : en octobre dernier, à Bohicon, villedorénavant jumelée à Aiglemont, mise en service de lapompe à eau électrique alimentée par des panneauxsolaires.
Dernière de couverture : hommage à Xavier Brunner, sol-dat mort à Aiglemont le 1er septembre 1870, et dont latombe vient dʼêtre restaurée par la commune.
CARRELAGEFAÏENCE
SANITAIREMOBILIER DE SALLE DE BAINS
ROBINETTERIECABINE DE DOUCHE
ZAC - La Croisette - 08000 Charleville-Mézières
Tél. : 03 24 52 65 00
Céramic’ Ardenne
Saint-PierreAuto
José HULAINDirecteur
06 07 88 52 70Rue de l’Armistice - 08000 MONTCY-ST-PIERRETél. : 03 24 59 07 57 - Fax : 03 24 59 98 78
Chauffage - PlomberieEntretien - Dépannage
7, rue Marcel Dorigny - 08090 AIGLEMONTTél : 03 24 33 40 15 - Fax : 03 24 33 33 50
E mail : [email protected]
Christophe TITEUX
Route de Nouzonville 08090 Aiglemont / tel: 06 72 76 70 22 / 09 65 21 67 97e.mail : [email protected]
Boulons d’ancrage - Ferrures spéciales
12, rue Parmentier
08090 AIGLEMONT
Tél. 03 24 56 12 66 - Fax 03 24 59 31 01
Maison FONDÉE e n 1 8 8 5
ISS Espaces Vertsaménage, entretient et rénove vos espaces...
Bulletin municipalN°10 Janvier 2011
CONSEIL NATIONAL
DES VILLES ET DES VILLAGES FLEURIS
Village Fleuri la solidarité en action
C’est un
trou de verdure où ch
an
te un
e rivière
Accroch
an
t follem
en
t aux herbes des h
aillon
s
D’argen
t ; où le soleil de la m
on
tagn
e fière,
Luit : c’est un
petit val qui m
ousse de rayon
s.
Un
soldat jeun
e, bouche ouverte, tête n
ue,
Et la n
uque baign
an
t dan
s le frais cresson
bleu,
Dort ; il est éten
du dan
s l’herbe, sous la n
ue,
Pâle dan
s son
lit vert où la lum
ière pleut.
Les pieds dan
s les glaïeuls, il dort. S
ourian
t com
me
Sourirait un
en
fan
t m
alade, il fait un
som
me :
Nature, berce-le ch
audem
en
t : il a froid.
Les parfum
s n
e fon
t pas frisson
ner sa n
arin
e ;
Il dort dan
s le soleil, la m
ain
sur sa poitrin
e
Tran
quille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Octobre 1870.
LeD
orm
eur du
Val
Il avait 27 ans en 1870. Originaire de N
iedermagstatt dans le H
aut-Rhin, le soldat Xavier BRUN
NER
est mort pour la France à Aiglem
ont le 1er septembre 1870. Aiglem
ont lui a rendu homm
age le samedi 27 novem
bre 2010en présence de m
embres de sa fam
ille.
