Dossier - CNES · 1 à Bahia, au Brésil. Les adaptateurs charge utile qui, selon leur forme, conique ou cylindrique, proviennent de

Dossier Dossier préparé par Typhanie Bouju

Voyage, voyageavec les lanceu14 / LATITUDE 5 / N°101 / JUILLET 2013

Si Ariane et Vega préférent les voies fluviales et maritimes, Soyouz voyage en train... jusquÊà Saint-Pétersbourg. Puis, lui aussi, embarque sur le Colibri ou le Toucan. Attention au départ...

…rs !

LATITUDE 5 / N°101 / JUILLET 2013 / 15

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Heureux, qui commeAriane, Vega et Soyuz, ont fait un beau voyage. Les trois lanceurs du PortSpatial de l’Europe sont devrais globe-trotteurs. Leuraller simple pour l’Espacen’est que la dernière partie de leur longue traversée du Vieux Continent.Empruntant fleuves, routeset voies ferrées, ils passentpar plus de quatrechemins, tous menant au CSG. En route pour un voyage étourdissantjusqu’aux portes de la Guyane, une occasion d’en découvrir davantage sur les villes escalesd’Ariane, Vega et Soyuz en Europe. Bon voyage !

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Le carnet de voyage dÊArianeLa Seine, Le Rhin, la Manche, les mers du Nord, Ligurienne

et Méditerranéenne, finalement l’Océan Atlantique… Ariane préfère

les voies fluviales et maritimes aux routes de campagne. Après maints

allers retours d’une usine à l’autre, d’un site de construction,

d’assemblage ou de tests, les principaux éléments du lanceur

se donnent rendez-vous à bord du MN Colibri ou du MN Toucan,

navires spécialement adaptés au transport de ces passagers d’exception.

Ils embarquent à Rotterdam ù, aux Pays-Bas, à Livourne ë, en Italie,

au Havre ò, en France ou à Brême ä, en Allemagne. L’itinéraire

entre ces 4 ports n’est pas fixe. Tout dépend de la disponibilité

des éléments et des besoins de la base spatiale.

Mais ils prennent finalement tous la mer un jour, pour une douzaine

de jours en fonction des vents et marées. Direction la Guyane.

Le voyage de la coiffe d’Ariane commence en Suisse, à Emmen Å. C’est là qu’elle est fabriquée

par la société RUAG. Transportée par barge, elle remonte le Rhin jusqu’à Rotterdam, où elle

est chargée à bord du Colibri ou du Toucan.

Le Système de Lancement Double d’Ariane (Sylda) commence son voyage par une croisière sur

la Seine, des Mureaux ö, où se trouve leur usine mère, exploitée par Astrium, jusqu’au Havre.

C’est là, sur la rive droite de l’estuaire de la Seine, qu’il embarque sur le navire. S’il venait à faire

le voyage du Havre début septembre, il croiserait en mer les voiles des concurrents de la Transat

Jacques-Vabre, qui relie le deuxième port de France1 à Bahia, au Brésil.

Les adaptateurs charge utile qui, selon leur forme, conique ou cylindrique, proviennent de

Suède (RUAG) ou d’Espagne (CASA), préfèrent les voies routières pour se rendre au Havre et

gagner le Colibri ou le Toucan. D’autres peuvent être transportés par avion jusqu’à l’aéroport

Félix Eboué.

La case à équipements et l’EPS, l’Etage à Propergol Stockable, utilisés dans la version ES

d’Ariane 5, sortent de l’usine de Brême (Astrium), en Allemagne. Ils parcourent les quelques

kilomètres qui séparent la ville du port, sur le fleuve Weser.

L’ESC, l’Etage Supérieur Cryogénique, marche sur les traces de l’EPS, de Brême au Havre puis

du Havre à Kourou. L'EPC est fabriqué en partie par Cryospace (au niveau RIE - Réservoir Isolé

Equipé) et complété par Astrium (intégration du Vulcain 2 par exemple), le tout aux Mureaux.

Il partage ensuite la barge du Sylda, jusqu’au Havre.

Les segments S1, S2 et S3 de l’EAP (Etage Accélérateur à Poudre) sont acheminés de Colleferro Ø, ville “explosive” dans la province de Rome,

à Livourne par convoi routier. Un voyage de 250 km qui les amène jusqu’au navire. C’est à Colleferro que l'ingénieur Leopoldo Parodi Delfino

a fondé B.P.D. (Bombrini Parodi Delfino), précurseur des lanceurs à poudre, qui depuis les années 90 et après de multiples rachats, fait aujourd’hui

partie d’AVIO.1 Le Havre est le deuxième port de France après Marseille en tonnes de marchandise traitées, d’après le classement 2011 de la Commission Européenne.

Chargement de la coiffe sur barge, à Bâle (Suisse).

Le colibri au Port du Havre.

La société Europropulsion, maitre d’œuvre

du MPS (Moteur à Propergol Solide), est

responsable du transport des sous-ensembles

jusqu’au Bâtiment d’Intégration Propulseur

(BIP) à Kourou où elle assure l’assemblage

des MPS et l’ensemble des contrôles associés.

Les différents éléments du MPS effectuent à eux

seuls, un véritable tour de l’Europe. Le corps

du propulseur, nu, est produit à Augsbourg îen Allemagne (MT Aerospace), fameuse escale de

la “route romantique”; la tuyère, à Bordeaux ëpar Herakles. A Colleferro, AVIO installe les

protections thermiques à l’intérieur du corps

du propulseur, où elle réalise l’allumeur et

le chargement du segment avant. Les jupes avant

et arrière sont produites à Bruxelles ü (SABCA).

Le segment avant du MPS est chargé à Colleferro

tandis que les segments central et arrière sont

chargés à Kourou, par Regulus.

Arrivée au Havre (France) du conteneur EPC dÊAriane 5 sur sa barge.

Chargement de de la coiffe à Rotterdam (Pays-Bas)


Il ne s'agit pas d'une représentation exhaustive des escales des lanceurs, mais d'une aide à la lecture du carnet de voyage d'Ariane.

: Belgique

: Pays-Bas

: Suisse

Points de départ vers la Guyane

escales du Colibri et Toucan

Sites de passage des éléments

Eléments lanceur vers Kourou

Collefero

Emmen

Bordeaux

Les Mureaux

Bruxelles

Augsbourg


Vega, compagnon de voyage dÊArianeA la cadence actuelle d’un lancement par an, Vega n’a

pas de navire dédié à son transport de l’Europe vers

Kourou. Il profite du voyage d’Ariane pour se greffer dans les conteneurs, remorques,

barges et navires du lanceur lourd.

La coiffe, d’origine suisse, de Vega suit le même trajet que celle d’Ariane 5, voyageant

par barge sur le Rhin, de Emmen î à Rotterdam ù. Au départ de Madrid ë,

les adaptateurs charges utiles prennent la route jusqu’au Havre ò où ils embarquent

à bord du Colibri ou du Toucan.

Vega emporte avec lui quelques souvenirs d’Ukraine, notamment le moteur RD869

de l’étage à ergols liquides, l’AVUM, qui permet la mise sur orbite de satellites sur des

orbites différentes. Il est fabriqué par KB Yuzhniove, à Dnipropetrovks, la bien nommée “Rocket City” en anglais.

La structure de l’étage Avum est fabriquée en Espagne par CASA. Les équipements électroniques, électriques et informatiques

de l’AVUM impliquent de nombreux industriels (Thales, INSNEC, Galileo Avionica, CRISA, RUAG Space, SAFT) éparpillés

dans toute l’Europe. Première grande escale pour ces éléments, avant la destination finale guyanaise : Colleferro Ø. C’est

là que les allumeurs, en provenance des Pays-Bas (produits par APP) rejoignent les deux étages Zéphiro 9 et Zéphiro 23

de Vega. De Colleferro, ils accompagnent Ariane dans leur périple routier jusqu’à Livourne ä.

La jupe inter-étage, qui fait la jonction entre le Zéphiro 23 et le P80, est fabriqué par DutchSpace, à Leiden ü, aux Pays-Bas,

ville citadelle traversée par le Vieux-Rhin. Les allumeurs des trois étages viennent quant à eux de la commune, également

néerlandaise, de Delft ö, bien connue pour sa faïence. Ils sont produits par Stork Product Engineering.

Comme le MPS d’Ariane, le P80 de Vega est un concentré d’Europe. La tuyère est originaire de Bordeaux (Herakles). Le

système électrique d’activation tuyère vient de Bruxelles (SABCA), en Belgique. L’enveloppe du P80 est fabriquée à Colleferro

(AVIO). L’allumeur, lui, vient des Pays-Bas, fabriqué par APP, à Klundert Å, petit village de quelques 6000 habitants.

Tous se rejoignent au CSG dans l’établissement d’Europropulsion pour l’intégration finale du P80, après le chargement avec

le propergol solide de l’enveloppe composite réalisée par Regulus.

Dnipropetrovks (Ukraine)CÊest là, dans la quatrième ville dÊUkraine, avec plus dÊun milliondÊhabitants, quÊest fabriqué le propulseur principal de lÊAVUMde Vega. Une ville hôte de prestige, car cÊest là également que naît tout un pan de lÊhistoire spatiale russe, dans les années 60, alors que le nom „Yuzhmash‰ nÊévoque pas encore ce constructeur ukrainien membre du consortium SeaLaunch,opérateur du lanceur Zénit, mais un bureau dÊétudes desservices secrets soviétiques qui développe des missiles militaires⁄ et des propulseurs. CÊest dans cette ville que verront le jour les lanceurs Kosmos, Tsyklon et Zénit. CÊest là aussi, dans cette ville du Sud de lÊUkraine,sÊérigeant sur les bords du fleuve Dniepr, que fut lancée la première production en série des satellites Spoutnik.

Le Colibri à Passares (Espagne), une escale inhabituelle.Au Havre, sur la barge, les éléments

sont prêts à embarquer sur le Colibriou le Toucan.

Le Port de Livourne, escale du Colibri et du Toucan pour les éléments dÊAriane et Vega, originaires dÊItalie.©

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Il ne s'agit pas d'une représentation exhaustive des escales des lanceurs, mais d'une aide à la lecture du carnet de voyage de Vega.

: Belgique

: Pays-Bas

: Suisse





Collefero

Madrid

Klundert

DelftLeiden

Emmen


Sur les voies, avec SoyuzTandis qu’il faut 12 jours à Ariane ou Vega pour traverser l’Atlantique,

Soyuz reste à bord du MN Toucan ou Colibri pendant 17 jours.

A chaque traversée, le navire emporte deux lanceurs.

Contrairement à Ariane et Vega, Soyuz est un adepte du train,

qu’il s’agisse de se rendre sur le pas de tir de Baïkonour au Kazakstan

ou à Saint-Pétersbourg ò, pour embarquer sur le navire qui le mènera en Guyane. La majorité des éléments traversent la Russie d’est

en ouest, partant de Samara ö pour atteindre le port de Saint-Pétersbourg, tout près de la gare ferroviaire.

L’essentiel de la production des lanceurs Soyuz est basé au centre spatial de Samara, dénommé “TsSKB-Progress”. C’est là que les premier,

deuxième et troisième étages de Soyuz sont intégrés et testés. Mais avant de se rejoindre à Samara, les éléments parcourent des milliers

de kilomètres, un itinéraire à la taille de leur pays d’origine. Dans la liste des sièges industriels du programme Soyuz apparaissent quatre autres

villes russes. L’étage supérieur Frégate vient de Khimki, dans la banlieue nord-ouest de Moscou ë, fabriqué sous maîtrise d’œuvre de

NPO-Lavotchkine. Ekaterinburg ü, à l’est de la chaîne de l’Oural, est

le berceau des systèmes de contrôle électroniques des 3 étages du lanceur

(NPO Avtomatika). Le système télémétrique de Soyuz vient quant

à lui de la capitale, Moscou (RNII KP). C’est également depuis Moscou,

et Kourou, que la société KB OM gère les opérations relatives au pas

de tir guyanais, construit à l’identique de celui de Baïkonour. Enfin,

Voronej ä, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, est

le point de départ des moteurs RD-0110 / RD-0124 du troisième étage.

Si l’essentiel du voyage de Soyuz se déroule au travers de la Russie,

certains de ces éléments viennent d’autres pays d’Europe. Le kit

de sauvegarde européen (KSE), des équipements électroniques

qui permettent de garantir la sécurité des zones habitées de Kourou

et Sinnamary, vient de Charleroi, en Belgique, réalisé par Thales Alenia

Space. Dernier souvenir exotique dans la valise de Soyuz : les adaptateurs

charges utiles, fabriqués en Suède (RUAG) ou en Espagne (Casa). 44

SamaraCÊest là que se trouve le Centre national de recherche et de production Progress ou TsSKB Progressqui produit tous les lanceurs et véhicules spatiaux russes. Le Vostok qui mit le cosmonaute YouriGagarine en orbite pour la première fois fut construit à Samara. Reconnue comme le pôle dÊexcellence des technologies spatiales russes, la destinée de Samara nÊétaitpourtant pas toute tracée. Au début des années 40, les usines de construction aéronautiques de Moscou et Voronej y sont évacuées, pour fuire les troupes hitlériennes.

Transfert de la coiffe de Soyuz du train au navire, à Saint-Pétersbourg.

Saint-PetersburgCÊest à Saint-Pétersbourg, la ville aux multiples noms, parmilesquels Petrograd et Leningrad, que les éléments de Soyuz se rejoignent. Comme les autres ports dÊescale du Colibri ou du Toucan, Saint-Pétersbourg témoigne dÊune tradition maritimeancrée dans lÊHistoire de par sa situation géographique.

Située sur le delta de la Néva, en mer Baltique, lÊancienne capitalede la Russie, „Piter‰ comme la surnomment ses habitants, est considérée dès le 19ème siècle, comme le principal port militaireet commercial du pays. Curiosité touristique : Le Pont de la Trinité, construit par uneentreprise française à la fin du 19ème siècle.

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Il ne s'agit pas d'une représentation exhaustive des escales des lanceurs, mais d'une aide à la lecture du carnet de voyage de Soyouz.





Moscou

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VoronejSamara

Dnepropretrovks

LeCÊest là, à 40 km de Paris, que naisseLe site des Mureaux dÊAstrium héles bureaux dÊétudes en charge duainsi que sa plateforme de simulatiélectriques et actionneurs, programAux côtés du site Astrium de Brêmau programme ATV. CÊest là, entreprocédures de vol pour le cargo dMureaux, quÊAstrium produit des é

Rotterdam (Pays-Bas)Escale néerlandaise du Colibri et du Toucan, cÊest au port de Rotterdam, le premierdÊEurope en tonnes de marchandise traitées, que les coiffes dÊAriane et Vega quittent les Pays-Bas. Après un long voyage sur Le Rhin, elles sont débarquées de leur barge à lÊaide dÊune grue qui les dépose dans une remorque, elle-même ensuite chargée à borddu MN Colibri ou MN Toucan.A lanceur exceptionnel, navire exceptionnel et port exceptionnel. Comme vous pourrezle voir au fur et à mesure des „cartes postales‰, chacun des ports dÊescale du MNColibri/Toucan est ancré dans une tradition maritime historique. Dès le 14ème siècle,Rotterdam devient une plateforme navale dÊimportance, notamment pour les navirestransitant entre lÊAngleterre et lÊAllemagne, puis en tant que chambre de la compagnienéerlandaise des Indes.Curiosité touristique : indissociable du port de Rotterdam, le pont Erasme (photo ci-dessus), un pont à haubans, relie le nord et le sud de la ville. Bijou dÊarchitecture, „le cygne‰ comme lÊappellent les rotterdamois, a été inauguré en 1996, par la Reine Beatrix.

Livourne (ItaliePort dÊescale du Colibri, cÊest là quÊeS1 et S2 de lÊEAP dÊAriane ainsi queZephiro 9 et 23 de Vega. Il a bien chanÊétait quÊun petit village de pêcheurs. Aet dÊarrivée des principales compagniecroisiéristes y embarquent pour la Ils y croisent parfois dÊautres passageles éléments de Vega et Ariane. A queLivourne est devenue „lÊun des pMéditerranée‰ sous le règne des Mpourtant, la ville se trouve bien sur la cô

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Brême (Allemagne)CÊest à Brême, port dÊescale allemand des navires qui transportent les éléments dÊAriane et Vega, que se trouve le berceau de lÊESC du lanceur lourd, mais aussi de la case à équipements et de lÊEPSdÊAriane dans sa version ES, fabriqués sur le site brêmois dÊAstrium.Le fleuve Weser qui traverse cette ville du nord de lÊAllemagne, se jette dans la Mer du Nord. Une positionqui a fait de Brême, et ce dès le Moyen-˜ge, une ville portuaire stratégique. Quel capitaine des navires,faisant autrefois escale à Brême, transportant céréales, vins et fourrures vers le nord de lÊEurope et la Russie, aurait imaginé que les éléments de deux des lanceurs européens y navigueraient un jour ?Curiosité touristique : à quelques kilomètres en amont du port de Brême⁄ un autre port, le Schlachte,autrefois une rade médiévale, aujourdÊhui transformée en rue festive.

Le Havre (France)CÊest là que font escale, à bord du Colibri ou du Toucan, la case à équipements,lÊESC et lÊEPS, rejoints par les adaptateurs charges utiles dÊAriane et Vega et le Sylda. Port de défense maritime sous le règne de Richelieu, Le Havre se dirigeaujourdÊhui vers la position de „Port de lÊEurope‰, notamment depuislÊachèvement du chantier „Port 2000‰. Le Havre peut désormais accueillir les plus grands porte-conteneurs du monde. Curiosité touristique : le centre-ville du Havre, classé au Patrimoine mondial de lÊHumanité depuis 2005.

es Mureauxent le Sylda dÊAriane et son EPC (intégration).éberge la direction du programme Ariane, développement des évolutions du lanceur,on et de validation (équipements, systèmes

mmes de vol, mise au point des moyens sols).me, le pôle des Mureaux participe égalemente autres, que sont produits les logiciels etde ravitaillement. Enfin, cÊest également auxquipements et des systèmes pour satellites.

Source : www.astrium.eads.fr

Brême (Usine)„Centre dÊexcellence européen en matière de vol spatial habité, lanceurs et robotiquespatiale‰. Ainsi se présente le site brêmois dÊAstrium. Si lÊindustriel y fabrique la case à équipements, lÊEPS et lÊESC dÊAriane, il y produit également lÊATV, le cargo européende ravitaillement de la station spatiale internationale (ISS) et son laboratoire spatialColombus. Brême est responsable de lÊexploitation des éléments européens de lÊISS. Au-delà des activités de production, Brême est aussi un site dÊétudes et dedéveloppement, parmi lesquelles les systèmes de rendez-vous et dÊarrimage,dÊatterrissage automatique, de réservoir, ainsi que la recherche en microgravité et laplanification de mission.

Source : www.astrium.eads.fr

e)embarquent les segments e les trois étages AVUM, ngé le temps où Livourne

AujourdÊhui port de départs de ferries, de nombreuxCorse ou la Sardaigne.

ers exceptionnels, comme elques kilomètres de Pise,lus grands ports de la

Medicis, au 16ème siècle⁄ôte de la mer Tyrrhénienne.

Poursuivez le voyage⁄Notre voyage sur la route des lanceurs sÊarrête aux portes de la Guyane. Eux continuent le leur,du port à leur ensemble de lancement respectif. Pour lire la suite de leur itinéraire, nÊhésitez pas nous solliciter pour recevoir un exemplaire du Latitude 5 n°76 dÊavril 2007 sur les transportsdu spatial et/ou du Latitude 5 n°94 dÊoctobre 2011 sur les navires Colibri et Toucan.

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Dossier - CNES · 1 à Bahia, au Brésil. Les adaptateurs charge utile qui, selon leur forme, conique ou cylindrique, proviennent de