Dossier 3 Réseaux dans la culture et la citoyenneté · 2021. 2. 16. · 2 Quels sont les thèmes que vous classeriez dans la rubrique « culture » : instruction, art, science,

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Dossier 3 Réseaux dans la culture et la citoyenneté

Sommaire

Pour commencerPour en savoir plus… p. 56Pour en savoir plus… p. 57Pour en savoir plus… p. 58Aimez-vous lire ? p. 59Pour en savoir plus… p. 60Pour en savoir plus… p. 63Pour en savoir plus… p. 66Pour en savoir plus… p. 67Les nouveautés de la réforme 2010 p. 69L’illettrisme p. 70La francophonie pour combat p. 74Pour en savoir plus… p. 74Pour en savoir plus… p. 76La Marseillaise p. 81Les pouvoirs du président de la République p. 83Pour en savoir plus… p. 85Envie d’agir p. 86Pour en savoir plus… p. 86

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Pour commencer

Discutez en classe.1 Sauriez-vous donner une définition de la culture ? Confrontez votre définition avec celle d’un dictionnaire. Les deux

définitions sont-elles très différentes ?2 Quels sont les thèmes que vous classeriez dans la rubrique « culture » : instruction, art, science, littérature, philosophie,

communication, technologie… ?3 Pratiquez-vous des activités « culturelles » ? Lesquelles ? Cochez dans la liste.

chant écriture musique arts plastiques peinture lecture danse spectacles théâtre cinéma concerts visite de musées et de monuments participation aux festivals et aux expositions autre

4 Faites un sondage dans la classe à partir de ces questions et dressez un tableau de vos réponses.- Quelle est l’idée de culture qui l’emporte ?- Quelles sont les pratiques « culturelles » les plus fréquentes ?- Cherchez les motivations à vos réponses.- Commentez la citation d’André Malraux.

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Pour en savoir plus…

Activité de recherche sur la culture et la musique électronique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Musique_%C3%A9lectronique.


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Connaissez-vous d’autres célèbres personnages français ? Voulez-vous en découvrir d’autres ? Consultez le site www.evene.fr/celebre/ (rubrique : Toutes les célébrités) : vous y trouverez des centaines de portraits de personnages du passé et du présent…

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Voulez-vous découvrir les académiciens et l’Académie française ? Visitez le site www.academie-francaise.fr/. Pour connaître les autres académies, visitez la rubrique Liens.


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Aimez-vous lire ?

Peut-on encore aimer l’écrit quand on a sous la main le Web, les SMS, les radios, les jeux vidéo, la télé ? Répondez à ce questionnaire, puis faites un sondage dans la classe.

1 Pour vous, lire c’est… (une seule réponse)

enrichissant

captivant

distrayant

vital

démodé

2 De façon générale, diriez-vous que vous aimez…

Beaucoup Assez Peu, pas du tout

écouter de la musique

aller au cinéma

regarder la télévision

assister à un concert

lire des livres

lire la presse

aller au théâtre

visiter un musée, une exposition

écrire

3 Avec quelle fréquence vous arrive-t-il de…

Au moins une fois

par semaine

Environ une fois par mois

Plusieurs fois par an

Très rarement ou jamais

consulter des sites Internet ?

envoyer un courriel ?

envoyer un message par MSM ?

lire une newsletter ?

lire la presse sur Internet ?

lire un livre ?

lire un quotidien national ?

lire un magazine, un hebdomadaire d’information ?

lire un quotidien régional ?

écrire une lettre (hors courrier professionnel) ?

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4 Pensez-vous qu’avec le développement du Net les livres vont progressivement disparaître ? (une seule réponse)

Oui, certainement

Probablement pas

Non, certainement pas

5 Selon vous, l’écrit (lecture, écriture) est-il bien enseigné à l’école ? (une seule réponse)

Très bien

Plutôt bien

Plutôt mal

Très mal

6 Quels sont vos genres de livres préférés ?

Bande dessinée

Littérature actuelle ou contemporaine

Policiers, espionnage

Classiques

Beaux livres, livres d’art

Essais

7 Quel est votre auteur préféré ?

……………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………….........................


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Passionnés de BD ? Découvrez ce monde fascinant et foisonnant en visitant les sites : www.bande-dessinee.org/, www.bdangouleme.com/, www.bdparadisio.com.

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Pour en savoir plus sur les langues de France, visitez les sites :www.lexilogos.com/ (incontournable !), www.dglf.culture.gouv.fr/, http://accentsdefrance.free.fr/, www.languesdefranceenchansons.com/index_flash.html (super, avec des cartes interactives…).


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Pour en savoir plus sur ces régions et leur culture, consultez les sites :www.bretagne.com/, www.anarvorig.com/, www.tourisme-alsace.com/, www.annuaire-corse.com/, Iparralde Net (http://jacques.managau.pagesperso-orange.fr/), une mine d’informations et de découvertes.

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Si vous voulez découvrir un peu de ce monde « autre » de la culture juvénile, visitez les sites :www.urban-culture.fr/, www.festivaldesculturesurbaines.fr, www.aero.fr/, http://fr.wikipedia.org/wiki/Parkour.Approfondissements : le langage des jeunes.www2.cndp.fr/RevueDEES/pdf/111/05305611.pdfhttp://michel.buze.perso.neuf.fr/lavache/petit_momo.htm


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Les nouveautés de la réforme 2010

Lancée en 2010, la réforme des lycéens devrait permettre aux élèves de mieux choisir leur voie et série de spécialisation et d’être mieux accompagnés dans leur orientation. De nouvelles grilles horaires et une action de tutorat de la seconde à la terminale ont été prévues à cet effet.La réforme des lycées s’articule autour de trois objectifs majeurs : être mieux informé pour mieux décider, pouvoir changer de trajectoire si nécessaire, être mieux préparé à l’enseignement supérieur. Voilà, en gros, les lignes d’action qui ont guidé la réforme sans toucher vraiment aux séries ou au baccalauréat, car ce qu’on a changé c’est surtout la possibilité pour les lycéens de mieux s’orienter en seconde, de pouvoir se réorienter en première et de mieux se spécialiser en terminale.

Être mieux informéPour découvrir de nouvelles matières et choisir plus facilement son orientation, deux « enseignements d’exploration » de 1h30 par semaine ont remplacé les fameux « enseignements de détermination » de la seconde. Cela permet aux lycéens de tester leurs « goûts », surtout en économie et dans un enseignement au choix parmi plusieurs familles de disciplines (sciences médicales et sociales, biotechnologies, physique-chimie de laboratoire, littérature et monde contemporain, sciences de l’ingénieur, etc.). Il sera possible également de remplacer ces enseignements d’exploration par une ou deux langues (LV3, latin et grec ancien).De plus, dès la seconde jusqu’à la terminale, un tutorat est proposé à tous les élèves pour les accompagner dans leur parcours de formation et d’orientation à l’intérieur des filières et des disciplines proposées. Un enseignant, un enseignant-documentaliste ou un conseiller principal d’éducation guident et conseillent les élèves pour élaborer leur curriculum, leur fournir plusieurs ressources d’information, les informer sur les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur.Cet accompagnement à l’information et à l’orientation est complété par les plateformes multimédias de l’Onisep (office national d’information sur les enseignements et les professions), qui fournissent en ligne et par téléphone un service personnalisé d’orientation.

Pouvoir changer de trajectoireEn classe de première, on pourra changer d’orientation, en cours ou en fin d’année, grâce à la mise en place d’un tronc commun élargi (quinze heures par semaine) entre les différentes séries générales (60 % de l’emploi du temps). Ainsi, dans le cas où ils changeraient de série, les lycéens n’auront à acquérir que les connaissances des matières spécifiques de la série qu’ils veulent rejoindre. Des stages passerelles facilitent le changement d’orientation. Ils permettent d’acquérir les connaissances nécessaires dans les matières que les lycéens retrouveront dans la nouvelle voie ou série. Sont concernés en priorité les élèves en classe de première générale ou technologique souhaitant changer de série ou de voie, mais

également les élèves de seconde qui souhaitent s’orienter de la voie générale et technologique vers la voie professionnelle ou inversement.Pour réduire au maximum le risque du redoublement, la réforme a prévu aussi des stages de remise à niveau pour les élèves volontaires, sur recommandation du conseil de classe. Ce sont des stages de vingt heures par semaine qui visent à consolider les connaissances et à améliorer les méthodes de travail. Ils peuvent se dérouler dans les périodes de vacances scolaires ou hors temps d’enseignement (notamment les mercredis et/ou les samedis).

Être mieux préparé et réussirEn classe de première, les enseignements de spécialisation font leur apparition. En S, ceux-ci correspondent à 10 heures hebdomadaires. Les élèves ont des maths et des sciences (physique-chimie et SVT1 ou sciences de l’ingénieur). En ES, les enseignements de spécialisation reviennent à 9h30 par semaine. Les élèves ont des maths, des sciences et des sciences économiques et sociales.En L, 8h30 sont prévues. Les élèves ont des sciences, de la littérature française, de la littérature étrangère en langue étrangère (une nouveauté) et au choix les arts, les arts du cirque, une LV3, des maths appliquées, une langue de l’antiquité...Mais la différenciation des séries se joue vraiment en terminale. Le choix des enseignements de spécialité y est plus large et une spécialité au choix s’ajoute aux enseignements de spécialisation, pour colorer encore davantage les parcours.

1 SVT : sciences de la vie et de la terre.

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Entrez en jeu !1 Que pensez-vous de cette réforme ? Existe-t-il quelque chose de semblable pour les lycées de votre pays ?2 Laquelle des actions scolaires de la réforme 2010 voudriez-vous voir appliquée dans votre lycée ? Pourquoi ?3 Résumez cet article en 200 mots.4 Approfondissez vos connaissances sur le système scolaire français en consultant le site www.education.gouv.fr/, portail

incontournable sur l’éducation. Si vous êtes particulièrement intéressés aux nouveaux lycées et à la réforme de 2010, visitez le site www.education.gouv.fr/nouveau-lycee/.

Compréhension1 Quels sont les grands axes de la réforme des lycées ?2 Dites quelles sont les nouveautés de cette réforme en seconde, première et terminale.3 Sauriez-vous dire à quels problèmes éducatifs cette réforme essaie de répondre d’une manière plus efficace ?


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L’illettrisme

Doc. 1 Doc. 2

Le terme « illettrisme » est un néologisme apparu en 1984 dans un rapport d’ATD Quart Monde au Premier ministre. Il faut étendre la notion d’illettrisme à la capacité de compréhension, d’expression et d’utilisation de la langue.Les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes illettrées sont multiples : difficultés de lecture, d’écriture, de maîtrise et de compréhension du français, auxquelles s’ajoutent souvent des difficultés de calcul. De plus, il n’existe pas UN mais DES illettrismes différents selon les causes et les individus concernés.Les personnes concernées sont très diverses : Français de souche, immigrés de longue date ou de la deuxième génération, immigrés plus récents, 15 % des élèves scolarisés, les adultes en oubli progressif du savoir.

Illettré : adulte ayant été un peu scolarisé, mais qui a progressivement perdu ses acquis.Analphabète : adulte n’ayant jamais été scolarisé, ne sachant donc ni lire ni écrire.

Entrez en jeu !1 À partir des données du paragraphe sur l’illettrisme, présentez ce

phénomène et dites ce que vous en pensez.2 Y a-t-il le même problème dans votre pays ?3 Commentez par écrit cette réflexion de G. Mermet (200 mots environ) :

« Dans la vie personnelle, professionnelle, sociale, il sera de plus en plus indispensable de pouvoir lire, comprendre, décoder les signes de l’écriture. Ceux qui ne possèderont pas la maîtrise de la langue ne pourront pas participer pleinement à la communauté de parole et d’expression. Ils courront le risque d’être oubliés ou, pire, manipulés par ceux qui disposent de ce pouvoir redoutable. […] ».

4 Si vous souhaitez approfondir ce thème, consultez les sites : http://eduscol.education.fr/cid50655/prevention-illettrisme.html, www.anlci.gouv.fr.

Compréhension1 De quels documents s’agit-il ? À quoi le voyez-

vous ?2 À qui s’adressent-ils ? Dans quel but ?3 Quel est le problème soulevé ?4 Lequel de ces documents vous frappe le

plus ? Pourquoi ?

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La francophonie pour combat

Transcription de l’enregistrementJournaliste : Secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) et ancien président du Sénégal, monsieur Abdou Diouf veut faire de la langue française le vecteur d’une autre vision du monde. Voici l’entretien qu’il nous accordé à l’occasion du sommet de la francophonie à Ouagadougou.Ne croyez-vous pas qu’aujourd’hui on assiste de plus en plus à un bras de fer linguistique entre l’anglais et le français ?Abdou Diouf : Je n’ai rien contre l’anglais, non ! Mais je suis sûr d’une chose : la généralisation massive de l’anglais obligatoire à l’école, en particulier dans le primaire, ferait une sorte d’anglais basique, n’ayant rien à voir avec la richesse de la langue de Shakespeare. Voyez-vous ? La langue ne peut pas être seulement quelque chose d’utilitaire… Ne voyez pas un côté chauvin dans ce que je viens de dire ! Faut-il rappeler que la chance de l’Europe, c’est que chaque jeune Européen puisse apprendre sa langue maternelle et deux langues internationales de communication ? Nous n’essayons pas de dominer, d’exclure une langue par rapport à une autre. Mon slogan serait plutôt « Cultivons nos différences ».Journaliste : Se battre contre la suprématie de la langue anglaise, n’est-ce pas un combat perdu d’avance ?Abdou Diouf : Les plus beaux combats sont les combats les plus difficiles. Celui de la nécessité de la diversité linguistique et culturelle l’est sans aucun doute. Certes, je me bats pour « ma chapelle » française. N’oubliez pas que les deux seules langues parlées sur tous les continents, c’est le français et l’anglais. Aux sceptiques, je réponds que le français progresse dans le monde, même en Chine, en Inde, ou encore au Mexique, grâce à la politique des Alliances françaises dispersées dans le monde et à l’action de la Fédération internationale des professeurs de français.Journaliste : Actuellement, l’Europe n’est-elle pas un partenaire important de la francophonie ?Abdou Diouf : C’est vrai, l’Europe aime la francophonie. Au sein de l’Union européenne, on a pris des engagements forts pour que le français ne se fasse pas « dévorer » par l’anglais ; il faut donc demeurer vigilant, se battre sur tous les terrains, y compris sur celui du sport. Je m’active déjà pour les Jeux de Pékin de 2008, pour préserver le français aux Jeux olympiques.Journaliste : Ne pensez-vous pas que choisir la francophonie, c’est faire le choix d’un autre monde, parfois par anti-américanisme ?Abdou Diouf : La francophonie, c’est une autre vision du monde : elle privilégie le pluralisme, la diversité, la démocratie, la paix, un développement solidaire pour un développement durable. Nous nous battons pour un monde qui ne soit pas dominé par une langue unique, par une culture unique, par une pensée unique. Il nous faut échapper à l’uniformisation du monde qu’on nous dit inéluctable.


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Texte AJe n’ai rien contre l’anglais, mais j’aimerais bien que chaque jeune Européen du XXIe siècle utilise deux langues internationales en plus de sa langue maternelle. Il ne s’agit pas de faire dominer une langue sur une autre mais plutôt de permettre à chacun de garder son identité et sa diversité. Bien sûr… je me bats pour le français qui, avec l’anglais, est la seule langue parlée sur tous les continents. Or, pour que le français ne se fasse pas « dévorer » par l’anglais, il faut demeurer vigilant, se battre sur tous les terrains car enfin la bataille de la francophonie correspond aussi à une vision du monde différente : un monde pluriel, plus solidaire, plus démocratique et pacifique.

Texte BJ’en veux à l’anglais, car j’aimerais bien que chaque jeune Européen du XXIe siècle utilise au moins trois langues internationales et pas que l’anglais en plus de sa langue maternelle. Il ne s’agit pas de faire dominer une langue sur une autre, mais plutôt de permettre aux autres langues d’avoir leur part de marché pour sauvegarder la diversité et la concurrence. Bien sûr… je me bats pour le français qui, malgré le recul actuel, est une langue parlée sur tous les continents. Or, pour que le français ne se fasse pas « dévorer » par l’anglais, il faut demeurer vigilant, se battre sur tous les terrains, surtout celui du sport. Bien sûr… il s’agit d’un combat difficile car enfin la francophonie correspond aussi à une autre vision du monde : un monde non-aligné, non uniformisé.

La francophonie pour combat

Entrez en jeu !1 Êtes-vous d’accord avec l’image que M. Diouf donne de la francophonie ? N’est-il pas un peu chauvin ?2 Savez-vous maintenant donner une définition de la francophonie ? Par deux, parcourez à nouveau les différents documents et

faites une synthèse des divers aspects qui s’en dégagent.3 Commentez par écrit ou oralement l’affirmation suivante : « Nous nous battons pour un monde qui ne soit pas dominé par une langue unique, par une culture unique, par une pensée

unique. Il nous faut échapper à l’uniformisation du monde qu’on nous dit inéluctable. »

CompréhensionÉcoutez une ou deux fois ce document sonore portant sur des aspects de la francophonie, puis répondez aux questions.1 Il s’agit d’un discours officiel d’une interview d’un témoignage.2 Qui est Abdou Diouf ?3 D’après Abdou Diouf, le français est-il en recul ou en progression ? À cause de quoi ou grâce à qui ?4 L’Union européenne est-elle favorable à la francophonie ?5 Choisissez le texte qui résume le mieux les propos d’Abdou Diouf.

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Découvrez le monde de la francophonie sur les sites : www.francophonie.org/ (en particulier la rubrique Connaissez-vous les pays de la francophonie ?), http://jouer.francophonie.org/default.cfm, pour tester vos connaissances sur les pays francophones et vous passionner pour la francophonie avec le jeu « Voyage francophone », www.olyfran.com/olyfran/, pour participer aux Olympiades de français et pour vous entraîner.


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Voulez-vous lire et écouter une vaste sélection de grands classiques de la littérature francophone ?Consultez les sites : www.litteratureaudio.com/, http://gallica.bnf.fr/?&lang=FRPour en savoir plus et faire des recherches, consultez aussi les sites : www.mondalire.com/, www.alalettre.com/index.php, www.republique-des-lettres.fr/, www.litterature-lieux.com/ (maisons d’écrivains et musées littéraires).

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La MarseillaiseAllons enfants de la Patrie,Le jour de gloire est arrivé !Contre nous de la tyrannieL’étendard sanglant est levé (bis)Entendez-vous dans les campagnesMugir ces féroces soldats ?Ils viennent jusque dans vos brasÉgorger vos fils, vos compagnes !

Aux armes, citoyens,Formez vos bataillons !Marchons, marchons !Qu’un sang impurAbreuve nos sillons !

Que veut cette horde d’esclavesDe traîtres, de rois conjurés ?Pour qui ces ignobles entraves,Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)Français, pour nous, ah ! quel outrageQuels transports il doit exciter ?C’est nous qu’on ose méditerDe rendre à l’antique esclavage !

Aux armes, citoyens,…

Quoi ! Des cohortes étrangèresFeraient la loi dans nos foyers !Quoi ! Ces phalanges mercenairesTerrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)Grand Dieu ! Par des mains enchaînéesNos fronts sous le joug se ploieraientDe vils despotes deviendraientLes maîtres de nos destinées !

Aux armes, citoyens…

Tremblez, tyrans et vous, perfides,L’opprobre de tous les partis,Tremblez ! Vos projets parricidesVont enfin recevoir leurs prix ! (bis)Tout est soldat pour vous combattre.S’ils tombent, nos jeunes héros,La terre en produit de nouveaux,Contre vous tout prêts à se battre !


Français, en guerriers magnanimes,Portez ou retenez vos coups !Épargnez ces tristes victimes,À regret s’armant contre nous. (bis)Mais ces despotes sanguinaires,Mais ces complices de Bouillé,Tous ces tigres qui, sans pitié,Déchirent le sein de leur mère !


Amour sacré de la Patrie,Conduis, soutiens nos bras vengeursLiberté, Liberté chérieCombats avec tes défenseurs ! (bis)Sous nos drapeaux, que la VictoireAccoure à tes mâles accents !Que tes ennemis expirantsVoient ton triomphe et notre gloire !


(couplet des enfants)Nous entrerons dans la carrièreQuand nos aînés n’y seront plus,Nous y trouverons leur poussièreEt la trace de leurs vertus. (bis)Bien moins jaloux de leur survivreQue de partager leur cercueil,Nous aurons le sublime orgueilDe les venger ou de les suivre !


Entrez en jeu !1 Comment trouvez-vous cet hymne ? Trop guerrier ? Trop ringard ?2 Y a-t-il une strophe qui vous a particulièrement touchés ?3 Faites une recherche sur ce chant de guerre : origine, diffusion et interprétations, succès.4 Quel est votre hymne national ? Procurez-vous-en le texte et faites une petite recherche sur son histoire. Comparez-le ensuite à

celui des Français : y a-t-il des points en commun ?


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Les pouvoirs du président de la République

Transcription de l’enregistrementJournaliste : La loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 a réformé la Constitution afin de clarifier la répartition des compétences au sein de l’exécutif, renforcer le parlement et accorder de nouveaux droits aux citoyens. La réforme concerne largement le président de la République. Pour approfondir de plus près ce thème, nous avons invité monsieur René Michard, politologue et spécialiste du droit constitutionnel. Bonjour et bienvenue sur notre antenne.René Michard : Bonjour, c’est toujours un plaisir…Journaliste : J’entre donc dans le vif du sujet et vous pose la première question. Quels sont donc les changements qui concernent le président de la République avec cette loi ?René Michard : Le président de la République a, sous la Ve République, un rôle prédominant au sein de l’exécutif, c’est clair. Il incarne l’autorité de l’État, veille au respect de la Constitution, dispose de pouvoirs spéciaux en cas de péril grave, il est le chef des armées et de la diplomatie, il nomme le Premier ministre, il peut dissoudre l’Assemblée nationale et organiser un référendum sur l’organisation des pouvoirs publics.De son côté, le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Mais, dans la pratique, lorsque le président de la République et l’Assemblée nationale détiennent leur légitimité de la même majorité, c’est le chef de l’État qui inspire la politique gouvernementale. La répartition des compétences entre le président de la République et le Premier ministre n’est pas, en conséquence, très évidente. La réforme constitutionnelle qui a été adoptée le 23 juillet 2008 a abouti finalement seulement à une limitation et à un encadrement de certaines attributions du chef de l’État.Journaliste : Pouvez-vous nous en résumer les principales ?René Michard : Eh bien, par exemple, afin d’éviter que les nominations prononcées par le président de la République n’apparaissent comme le fait du Prince, le pouvoir de nomination du président de la République est encadré. Pour les emplois ou les fonctions particulièrement importantes, en effet, le pouvoir de nomination du président s’exerce après l’avis public des commissions permanentes compétentes des deux assemblées du parlement. Quant à l’article 16 de la Constitution, qui prévoit la possibilité de confier des pouvoirs exceptionnels au chef de l’État en cas de crise grave, il a été remanié en introduisant la possibilité, pour le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat ou 60 députés ou sénateurs, de saisir le Conseil constitutionnel pour avis quant au maintien de l’application de l’article 16, après une période de 30 jours. Même le droit de faire grâce a été encadré : désormais, le président de la République ne peut exercer qu’un droit de grâce à titre individuel (c’est la fin des grâces collectives à l’occasion du 14 Juillet ou de l’élection d’un nouveau président).Enfin, le nouvel article 65 de la Constitution prévoit que le président de la République ne préside plus le Conseil supérieur de la magistrature.Journaliste : Mais qui reste potentiellement prédominant au sein de l’exécutif, le Président ou le gouvernement ?René Michard : La réforme constitutionnelle de 2008 modifie de nombreux articles consacrés au président de la République, certes, mais elle ne modifie pas de façon substantielle ses prérogatives. Bien sûr, il ne préside plus le Conseil supérieur de la magistrature (ce qui est une réelle perte de pouvoir), mais il reste au cœur du fonctionnement des institutions. En revanche, avec la réforme de 2008, le parlement a vu ses pouvoirs revalorisés et cette revalorisation s’est notamment opérée au détriment du Premier ministre.En conclusion, l’exécutif reste fort puisque le quinquennat, et le fait que désormais les élections législatives suivent immédiatement l’élection présidentielle, consacre la prééminence du président de la République. En effet, cette double réforme diminue sensiblement l’éventualité d’une cohabitation, laquelle constitue le seul véritable risque d’affaiblissement du pouvoir présidentiel.Journaliste : Merci bien, monsieur Michard, vous avez été très clair sur un sujet très complexe !René Michard : Merci à vous de m’avoir donné l’occasion d’en parler.

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Les pouvoirs du président de la République

Entrez en jeu !1 Faites une petite recherche sur l’histoire des républiques françaises : dates, traits principaux. Présentez-la à la classe sous

forme de schéma/graphique à commenter oralement. Vous pouvez consulter le site www.vie-publique.fr/.2 Visitez le site www.elysee.fr/president/accueil.1.html. Vous pouvez faire une visite virtuelle du palais, en savoir davantage sur

l’actuel président de la République (son portrait, son rôle, son agenda), découvrir les présidents qui se sont succédé depuis 1848.3 Pour en savoir plus sur les institutions politiques, consultez aussi les sites :

www.gouvernement.fr/fr/, www.assemblee-nationale.fr/, www.senat.fr.

CompréhensionVous allez écouter une interview à M. René Michard, politologue et professeur à l’institut d’études politiques de Paris, à propos des pouvoirs du président de la Ve République. Pendant l’écoute, prenez des notes, puis répondez aux questions.1 Quels sont les pouvoirs traditionnellement attribués au président dans la Ve République ?2 Quel but se proposait la loi constitutionnelle de 2008 ?3 Quels sont les changements survenus après cette loi pour les pouvoirs du président de la République ?4 En fait, entre le président de la République et le gouvernement, qui a la prééminence de l’exécutif ? Pourquoi ? 5 Savez-vous ce qu’on entend par « cohabitation » ?


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Pour vos recherches sur les partis politiques français et leurs idéologies ou principes inspirateurs, vous pouvez visiter le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Politique.

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Envie d’agirLa jeunesse d’aujourd’hui véhicule une bien triste image : amorphe, scotchée devant la télé ou se préoccupant uniquement du dernier modèle de chaussures. Pourtant, l’engagement des jeunes est bien présent. Le problème essentiel ne réside donc pas dans les motivations, mais dans le passage à l’acte, dans le déclic.

Romain Barrès, Les jeunes et l’engagement

La parole aux jeunesTranscription de l’enregistrementJournaliste : Écoutez les témoignages de ces jeunes. Ils veulent vous faire part de leur indignation face à l’égoïsme, à la destruction de notre planète, à l’intolérance. Voici Romain.Romain : Depuis toujours, on nous apprend que la moitié de la planète vit avec moins d’un dollar par jour, qu’un quart crève de faim et que le reste se fait du fric à ne plus savoir qu’en faire. Mais jamais on nous a appris comment on pouvait changer ça et tenter de rétablir un équilibre. Je trouve ça vraiment… vraiment quoi… d’ailleurs ? Dégueulasse, injuste, ridicule ! Messieurs, qui êtes dans les hautes sphères et qui faites les programmes scolaires, pouvez-vous trouver une petite place à « l’apprentissage du partage », par hasard ?Journaliste : Et maintenant, le témoignage de Violaine.Violaine : Je suis en colère contre tous ceux qui détruisent notre planète, qui se fichent pas mal de laisser une poubelle pour la prochaine génération, tous ces meurtriers de l’humanité ! J’entends souvent dire : « Ce n’est pas parce que je jette un papier ou parce que je laisse couler un peu l’eau que je détruis la Terre ! ». Bien sûr que si ! Six milliards de personnes qui jettent un papier ou qui gaspillent des litres d’eau par jour, vous imaginez ? Toute seule, je ne peux rien. Mais à plusieurs, on peut faire changer les choses. On ne va pas changer les mentalités de tout le monde… Mais ne serait-ce qu’une personne… cela fait un papier en moins dans la nature. Chaque étape est une marche et, qui sait… arriverons-nous peut-être au bout de l’escalier ?Journaliste : Et enfin, c’est le tour d’Anaïs.Anaïs : Les gens osent dire qu’ils ne sont pas racistes, mais ils éprouvent du dégoût à effleurer la main d’une jeune maghrébine entre les pommes du marché. Ils grognent seuls dans leurs voitures : « Évidemment, c’est un négro ». Ils ne comprennent pas comment on a pu confier le brassard de capitaine de l’équipe de France de football à un homme de couleur. Que faire ? Tout simplement, ne plus avoir peur de discuter avec des personnes différentes extérieurement, mais qui sont exactement comme nous, des êtres humains ni plus forts ni plus faibles. Lorsque cela sera compris par tout le monde, alors on pourra parler de progrès !


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Envie d’agir – La parole aux jeunes

CompréhensionVous allez écouter des témoignages de jeunes concernés par le problème du comportement en société.Après l’écoute, répondez aux questions.1 Quels sont les problèmes abordés dans les trois témoignages ?2 Qui donne le témoignage le plus indigné ?3 Qui fait ces affirmations ?

Toute seule, je ne peux rien, mais à plusieurs… on peut faire changer les choses… ………………………………………...............………......

Ils grognent seuls dans leurs voitures : « Evidemment, c’est un négro » ……………………………………………………......................................

Je trouve ça vraiment… vraiment quoi ? Dégueulasse, injuste, ridicule ! …………………………………………………………………..............……………

4 Quelles solutions proposent-ils pour le problème qu’ils soulèvent ?

Romain ________________________________________________________________________________________________________________________________________

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Violaine ________________________________________________________________________________________________________________________________________

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Anaïs __________________________________________________________________________________________________________________________________________

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Entrez en jeu !1 Répondez à un de ces jeunes par une lettre ou un courriel, via la rédaction de Phosphore, dont l’adresse est ci-contre.

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Dossier

Je n’ai rien dit

Lorsque les nazis sont venuschercher les communistesJe n’ai rien ditJe n’étais pas communiste.Lorsque ils sont venuschercher les socio-démocratesJe n’ai rien ditJe n’étais pas social-démocrate.Lorsque ils sont venuschercher les syndicalistes.Je n’ai rien ditJe n’étais pas syndicalisteLorsque ils sont venuschercher les catholiquesJe n’ai rien ditJe n’étais pas catholique.Lorsque ils sont venuschercher les juifsJe n’ai rien ditJe n’étais pas juif.Puis ils sont venus me chercherEt il ne restait plus personnepour protester.

Poème attribué à Martin Niemöller, interné de 1938 à 1945 à Dachau

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Dossier

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Dossier 3 Réseaux dans la culture et la citoyenneté · 2021. 2. 16. · 2 Quels sont les thèmes que vous classeriez dans la rubrique « culture » : instruction, art, science,