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A quel point sommes-nous numériques? 4/ 2019 Comment passer l’hiver en bonne santé? QUESTION 02 Dans quels cas un examen de dépistage est-il nécessaire? QUESTION 22 Quels sont les effets des épices de Noël? QUESTION 24 En bonne santé et bien assuré – 33 questions et réponses DOSSIER

DOSSIER A quel point sommes-nous numériques? · sans préparation, même après une année de pause. Pour-tant, la technique de glisse est souvent à la traîne par rap-port aux

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A quel point sommes-nous numériques?

4/ 2019

Comment passer l’hiver en bonne santé?QUESTION 02

Dans quels cas un examen de dépistage est-il nécessaire?QUESTION 22

Quels sont les effets des épices de Noël?QUESTION 24

En bonne santé et bien assuré – 33 questions et réponses

DOSSIER

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Edition 4 | 2019

Chère lectrice, cher lecteur

La société de recherche «empirica» (Bonn, Allemagne) a analysé l’état de la transition numérique dans le domaine de la santé dans 17 pays. La Suisse figure à la quatorzième place. Pourquoi est-elle autant à la traîne en matière de numé- risation de la santé? L’étude donne des réponses: dans les pays en tête comme l’Estonie ou le Danemark, les ordon-nances médicales sont bien entendu déjà transmises par voie électronique, les données de santé importantes des patients sont enregistrées dans des dossiers numériques, et les citoyens peuvent consulter en ligne les résultats de leurs examens, leur plan de médication ou leurs données de vaccination. Ils décident en outre de qui a accès à leurs données.

Cette édition du magazine traite de questions sur le progrès numérique. Savez-vous ce qu’est un remède numérique? Ou quand le dossier électronique du patient va être introduit en Suisse? Découvrez-le dans les pages suivantes, à feuil- leter de manière en tous points analogique.

Evita Mauron-WinigerRédactrice en cheffe

01QUESTION

Questions concer-nant les assurancesLes collaborateurs présents

dans les agences vous aident

personnellement et sont

joignables par téléphone tous

les jours entre 8 et 18 heures.

www.css.ch/agence

Questions concer-nant les prestations et les facturesLe Contact Center vous ré-

pond du lundi au vendredi, de

8 à 18 heures: 0844 277 277

(tarif local réseau fixe Suisse),

[email protected]

Urgences et conseil médical 24h sur 24La CSS est là pour vous en cas

d’urgence et pour toute

question médicale, 24 heures

sur 24 et 7 jours sur 7.

+ 41 (0)58 277 77 77

Changements d’adresse Les changements d’adresse

peuvent être annoncés sur le

site Internet ou par téléphone

au Contact Center de la CSS:

www.css.ch/

changementdadresse

0844 277 277

Se désabonnerVous recevez plusieurs exem-

plaires du magazine (p. ex.

au sein d’une même famille) et

souhaitez n’en recevoir plus

qu’un seul dans votre boîte aux

lettres? Faites-le-nous savoir:

www.css.ch/desabonnement

Comment puis-je joindre la CSS?

Connaissez-vous déjà notre newsletter?www.css.ch/newsletter P

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05 Les réseaux sociaux nous isolent-ils?

06 Qu’est-ce que l’éthique numérique?

07 Comment profitez-vous des services numériques de la CSS?

08 Qu’est-ce qu’un remède numérique?

09 Renoncer au smartphone?

10 Parlez-vous le numérique?

11 Que fait MAX en cas d’asthme?

12 Quels seront les métiers de demain?

13 Les écrans influencent-ils le développement du cerveau?

14 Autodiagnostics sur Internet: votre médecin vous guide-t-il?

01 Comment puis-je joindre la CSS?

15 Améliorer mon sommeil en ligne?

16 Eliminer stress et dépression en un clic?

21 Vaccin contre la grippe: à qui le recommander?

22 Dans quels cas un examen de dépistage est-il nécessaire?

23 Plus d’hôpitaux et un rabais toujours aussi attrayant?

25 Comment obtenir mon attestation fiscale 2019?

27 Un traitement ambulatoire à l’hôpital sans renoncer au confort?

31 De bonnes notes pour l’assurance-ménage?

33 Le savez-vous?

02 Comment passer l’hiver en bonne santé?

03 Fièvre: que se passe-t-il dans le corps?

20 Aller travailler malgré la grippe?

29 Comment bien prendre sa tension?

ALIMENTATION & MOUVEMENT

04 Vous préparez-vous à la saison de ski?

17 Intolérance alimentaire: un diagnostic à la mode?

19 Pourquoi le porridge est-il sain?

24 Quels sont les effets des épices de Noël?

28 Comment stimuler la circulation sanguine?

30 Compter les calories: utile?

POLITIQUE & ECONOMIE

18 Pourquoi recevez-vous 77.40 francs?

26 Dossier électronique du patient: quels avantages?

32 En pleine dérive?

PRESTATIONS & OFFRES

DOSSIER: LE NUMERIQUE

SANTE & PREVENTION

Le CSS Magazine est le magazine de la clientèle du Groupe CSS pour les assurés de la CSS, d’INTRAS et d’Arcosana. Il paraît quatre fois par an en allemand, français et italien.

Sociétés du Groupe CSS: CSS Assurance-maladie SA, CSS Assurance SA, INTRAS Assurance-maladie SA, INTRAS Assurance SA et Arcosana SAEdition et adresse de la rédaction: CSS Assurance, Tribschenstrasse 21, case postale 2568, 6002 Lucerne, tél. 058 277 11 11, fax 058 277 12 12,

Qui fait quoi?

[email protected] (pas de changements d’adresse ou d’annulations d’abonnements à cette adresse)Rédaction: Evita Mauron-Winiger (rédactrice en cheffe)Commission de rédaction: Samuel Copt, Katja Frank, Nino Galli, Roland Gisler, Franziska Guggisberg, Nadja Hegglin, Roman Portmann, Bruno Schmid, Bettina VogelRédaction CSS Exclusif: Diana BruggmannCollaboration permanente: Vera SohmerConcept: Infel Corporate Media, Zurich Mise en forme, production: Niki Bossert, Silvia Tschümperlin

Tirage: 740 000 exemplaires Impression: swissprinters AG, ZofinguePapier: ArtiPress Silk, FSC ® Mixed SourcesCopyright: reproduction uniquement avec indication de la source. Remarque: en ce qui concerne les articles sur des produits d’assurance, sont exclusivement valables les conditions générales d’assurance (CGA). Seuls les textes indiqués comme étant des communications officielles sont contraignants sur le plan juridique.

Qu’y trouve-t-on?

Profitez des offres attrayantes de notre club clients CSS Exclusif

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«Mangez équilibré.Mangez assez de fruits et légumes, idéale-ment cinq portions par jour. Vous n’aurez en principe pas besoin de compléments ali-mentaires. Dans certains cas, un apport de vitamine D peut être judicieux. Cette der-nière est synthétisée dans le corps à partir du rayonnement solaire, ce qui explique le risque de carence en hiver. Les jeunes en-fants et les personnes de plus de 60 ans sont les plus concernés.»

«Bougez.Si vous faites du sport à l’ex-térieur, n’oubliez pas de bien échauffer vos muscles et de bien vous étirer après l’en-

traînement. Veillez également à vous équi-per de façon adéquate, par exemple selon le principe des couches (ou de l’oignon). Si vous n’avez plus le pied sûr et craignez de

glisser sur du verglas, vous pouvez aussi faire des exercices de gymnastique

simples à l’intérieur.»

Karin Faisst, spécialiste en médecine préventive à Saint-Gall, donne des conseils pour faire front à la grippe durant la saison froide.Texte: Bettina Bhend

Comment passer l’hiver en bonne santé?

«Arrêtez de fumer.Faites-le dès maintenant. Inutile d’en faire une bonne résolution. Vos poumons vous en seront reconnaissants et seront moins sujets aux infections.»

«Faites-vous vacciner contre la grippe.C’est notamment recommandé si vous êtes enceinte, avez plus de 65 ans ou êtes en contact avec des personnes malades ou affaiblies. Dans l’idéal, faites-vous vacciner (cf. question 21) en novembre ou en dé-cembre. Ainsi, votre système immunitaire aura encore assez de temps pour se préparer à la vague de grippe.»

«Lavez-vous les mains.Ainsi, vous vous protégez aussi des infections. D’ail-leurs, vous devriez le faire régulièrement et correcte-ment. Cela devrait prendre 20 à 30 secondes: avec du savon, frottez les paumes, le dos des mains et entre les doigts, rincez les mains et séchez-les soigneusement avec une serviette jetable.»

«Dormez suffisamment.Sept ou huit heures, dans l’idéal. Eteignez votre télé-phone ou votre ordinateur et sortez plutôt avec des amis. Cela a une influence positive sur le mental et, de ce fait, sur le système immunitaire. D’ailleurs, avec les journées plus sombres et froides qui arrivent, il faudrait prêter une attention par-ticulière à son bien-être mental. Commu- niquez ouvertement si vous vous sentez triste. Et demandez aux personnes en re-trait comment elles se sentent. Parler et écouter vous aide vous et votre vis-à-vis.»

02QUESTION myGuide

Si vous deviez tomber ma-

lade malgré tout, myGuide

vous aide. Le conseiller nu-

mérique analyse vos symp-

tômes, question après

question, puis émet une re-

commandation et vous

donne des conseils pour

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myGuide est un service

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CSS et leurs proches.

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Karin Faisst, spécialiste en médecine préventive

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«Lavez-vous régulièrement les mains pendant 20 à 30 secondes.»

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Epuisante, mais utile: la fièvre fait tourner le système immunitaire à plein régime. Elle enclenche un mécanisme progressif dans le corps.Texte: Vera Sohmer

Fièvre: que se passe-t-il dans le corps?

Quand on a un refroidissement, une grippe ou une autre infection, on fait souvent de la fièvre. Un symptôme opportun: l’élévation de la température entraîne une augmenta-tion de la production de globules blancs, dont le système immunitaire a besoin pour combattre les bactéries ou virus. Il est donc contre-productif de faire baisser la fièvre tout de suite.

TempératureLa température corporelle d’une personne en bonne santé est de 37 degrés environ. On parle de fièvre à partir de 38 degrés. Les agents pathogènes qui ont pénétré dans le corps, ainsi que des substances endo-gènes, peuvent influer sur l’hypothalamus, la région du cerveau responsable de la ges-tion thermique. La température augmente par étapes:• Pour limiter la perte de chaleur, les vais-

seaux sanguins se resserrent. La peau est pâle, froide et sèche.

• Parallèlement, des frissons et une sensa-tion de froid apparaissent, les muscles se mettent à tressaillir. Typiques, ces trem-blements stimulent la production de cha-leur.

• La chaleur du corps augmente, la peau est chaude au toucher, les joues brûlent. Le pic de température est atteint.

• Une fois que les agents pathogènes, sen-sibles à la chaleur, sont vaincus, le corps retrouve sa température normale. Les vaisseaux sanguins se dilatent. Une forte transpiration intervient, qui aide à se re-froidir.

Lors d’une fièvre, le cœur et la respiration s’accélèrent, l’organisme est plus fortement sollicité. Les patients se sentent alors épui-sés, signe qu’il faut se reposer. S’il n’y a pas de complications, la personne est à nou-veau sur pied après quelques jours.

Aller impérativement chez le médecinMais si la fièvre dure plus de trois jours ou apparaît peu après un séjour dans un pays tropical, il faut consulter son médecin. D’autant plus si la température dépasse 40 degrés chez un adulte ou 39 degrés chez un enfant. Un nouveau-né de trois mois ou moins doit aussi être examiné en cas de fièvre.

03QUESTION

Vous préparez-vous à la saison de ski?

Pas du tout? Après tout, ça ne s’oublie pas si vite ... «Détrompez-vous!» affirment des experts chez Swiss Snowsports. Ils constatent que beaucoup chaussent les skis sans préparation, même après une année de pause. Pour-tant, la technique de glisse est souvent à la traîne par rap-port aux skis carving ultramodernes. Découvrez donc com-ment vous remettre en forme à temps, quels domaines skiables sont particulièrement adaptés aux personnes qui désirent se remettre au ski et pourquoi un cours pour adultes vaut la peine: www.css.ch/ski

04

QUESTION

Que faire en cas de fièvre?Le centre de télémédecine

de la CSS répond à vos

questions 24 heures sur 24,

7 jours sur 7:

téléphone

+41 (0)58 277 77 77

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Le numérique

QUESTIONS 05   –14

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Qu’est-ce que l’éthique numérique?

Peut-on faire tout ce qui est techniquement faisable? La numérisation a donné naissance à une nouvelle branche qui répond précisément à ce type de questions: l’éthique numérique. En Suisse, Cornelia Diethelm en est la cheville ouvrière. Elle a fondé un think tank pour l’éthique nu- mérique et donne des formations postgrades en collabora-tion avec la Haute école de gestion de Zurich. Les partici-pants apprennent à questionner les éléments discutables sur le plan éthique. Par exemple, un outil de recrutement permettant d’évaluer des candidats uniquement sur la base d’analyses de la voix.

Plus d’informations:www.digitalresponsibility.ch

06DOSSIER

Faire la fête avec des personnes branchées ou se prélasser sur une plage de rêve en bikini: Instagram ou Facebook montrent souvent le côté glamour de la vie. En voyant de telles photos, on se dit souvent: et moi? Je suis une personne banale avec un quoti-dien monotone et je ne vis jamais ce genre d’expériences.

Les réseaux sociaux devraient connec-ter les gens entre eux, mais ils isolent et provoquent un sentiment d’insatisfaction. Telle est la conclusion d’une étude de l’Uni-versité de Pittsburgh, selon laquelle les ado-

lescents et les jeunes adultes qui passent plus de deux heures sur les réseaux se sentent en particulier isolés. Une des expli-cations est qu’il reste moins de temps pour les contacts dans la vraie vie.

Cause ou effet?Lilian Suter, psychologue des médias à l’Université des Sciences Appliquées de Zurich, voit les résultats de l’étude d’un œil critique: «Je me demande quelle est la cause et quel est l’effet. Il est tout aussi possible que les personnes qui se sentent seules utilisent juste-ment les réseaux sociaux de ma-nière intensive.»

D’autres experts des médias le soulignent également: les réseaux n’isolent pas forcément. Cela dépend de la manière dont on les utilise et de ce que cela nous apporte. Par exemple, le contact avec des amis ou membres de la famille qui vivent loin. Ou l’échange avec des groupes d’intérêt ou des organisations d’entraide.

Eviter les photos retouchéesPar contre, les personnes qui ne consom-ment les réseaux sociaux que passivement et qui se comparent sans cesse aux autres sont rapidement frustrées et déprimées. Lilian Suter recommande alors un plan en deux étapes. Tout d’abord, prendre conscience que les photos ont été techni-quement retouchées. Ensuite, si ces photos déclenchent des sentiments négatifs, éviter simplement de les regarder.

Les réseaux sociaux nous isolent-ils?On dit souvent que les réseaux sociaux nous isolent et nous rendent insatisfaits. Mais ce n’est pas une fatalité.Texte: Vera Sohmer

05DOSSIER

Les réseaux sociaux n’isolent pas forcément.

Quand on passe beaucoup de temps en ligne, on en a moins pour les contacts réels.

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DOSSIER

Lexique de la santé en ligneLe lexique de la santé, élaboré par des spécialistes médicaux, explique des tableaux cliniques, leurs causes et leurs symp-tômes ainsi que les possibilités de traitement.

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Comparaison des hôpitaux QualiCheckQualiCheck vous informe de la qualité des traitements et de la satisfaction des patients dans les hôpitaux de soins aigus en Suisse et compare les établissements.

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Conseiller numérique myGuideQuestion après question, myGuide analyse vos symp-tômes et vous indique rapidement s’il est nécessaire d’aller chez le médecin, à la pharmacie ou à l’hôpital ou si vous pouvez sou- lager vos maux vous-même.

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Examen cutané en ligneUn problème cutané vous préoccupe? Faites-vous exami-ner en ligne. Sous 48 heures, vous recevez un avis profession- nel et une recommandation de traitement d’un dermato-logue suisse agréé.

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Nous vous aidons aussi pendant les périodes diffi-ciles.

Programmes de santé en ligneNos programmes de santé en ligne vous permettent de mieux gérer des situations difficiles ou des maux. Ils vous aident par exemple en cas de troubles du sommeil, de problèmes de dos ou d’abattement prolongé.

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Nous sommes à vos côtés pour vous conseiller.

Comment profitez-vous des services numériques de la CSS?Il existe de nombreuses raisons d’avoir son assurance à la CSS. Voici nos services numériques vous permettant de rester en bonne santé, de guérir ou de mieux vivre avec une maladie.Texte: Evita Mauron

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Nous vous offrons une sécurité.

Second avis médical en ligneVous avez une opération prévue mais vous doutez que ce soit la bonne solution? Nous vous proposons un second avis médical gratuit pour des opérations recommandées, mais non urgentes. www.monsecondavis.ch

Portail client et application myCSSAvec myCSS, vos documents d’assurance sont toujours là où vous êtes. Vous avez donc accès à tout moment aux données concernant votre assurance-maladie.

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Recherche de géné-riques en ligneDécouvrez si, pour un médi-cament original, il existe un générique, en principe meilleur marché.

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Recherche de phar-macies en ligne Trouvez une pharmacie proche de chez vous et faites-vous conseiller sans rendez-vous.

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Multimed Numérique, en réseau, et avantageux qui plus est? Avec Multimed, la CSS lance, dans les cantons de Lucerne, Berne, Bâle-Ville et Bâle- Campagne, un nouveau mo-dèle d’assurance de base aux nombreux avantages nu-mériques.

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Nous vous faisons économiser du temps et de l’argent.

Recommandation de préventionRecevez en quelques clics une recommandation indiquant quelles mesures de prévention sont pertinentes et à quel moment, compte tenu de fac- teurs de risques individuels et des dernières connaissan- ces scientifiques.

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myStepAvec myStep, nous récom-pensons votre activité physique. Le podomètre élec-tronique vous encourage à vous dépenser davantage, ce qui favorise votre santé.

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Nous agissons en faveur de votre santé.

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Prof. Kowatsch, quelle place occupe le numérique dans votre vie?Je suis relativement dépendant de la tech-nologie, mais cela est aussi dû à mon travail. Comme pour Marie Curie, qui était con- frontée à des rayonnements radioactifs en raison de ses recherches, je suis «forcé» de tester en permanence les tendances numé-riques les plus récentes.

Vous dirigez le Center for Digital Health Interventions (CSS Health Lab). Quelles sont vos tâches?Ma tâche principale est de mener les re-cherches. Pour cela, je discute avec des asso-ciations faîtières du domaine médical, des organisations de patients, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), Promotion Santé Suisse et, évidemment, aussi directe-ment avec les patients et les médecins. Je les écoute et prends note de leurs besoins. Au Health Lab, nous mettons en lien le monde de la technologie et les défis et problèmes que mentionnent les médecins et les pa-

Le numérique change aussi le système de santé. Les promesses sont grandes, mais qu’en retirent les patients et les assurés CSS? Le prof. Tobias Kowatsch étudie les remèdes numériques et prend position à leur sujet. Interview: Evita Mauron

Qu’est-ce qu’un remède numérique?

tients lors de nos discussions. Nous appor-tons nos connaissances et vérifions ce qui est techniquement possible et applicable au quotidien. En tant que directeur du Health Lab, j’identifie aussi des projets dans le domaine des traitements numériques du futur et soutiens les étudiants dans leur mise en œuvre. Je supervise les travaux de doctorat et les publications scientifiques sur le sujet, qui ont une énorme importance pour que d’autres profitent aussi de nos études.

La santé numérique (digital health) ne concerne pas que le dossier électro-nique du patient ou les applications de santé. De quoi parle-t-on en fait?La santé numérique est un concept général très large. Au Health Lab, nous nous posons toujours la question suivante: comment in-tégrer la technologie dans le quotidien des patients pour leur traitement ou pour la prévention? Concrètement, le smartphone ou une autre technologie du quotidien si-gnale à temps quand un état de santé cri-tique, comme une crise d’asthme, est immi-nent. Nous appelons ces aides numériques des «remèdes numériques».

Comment agissent ces remèdes numériques?Alors que les remèdes traditionnels dé-clenchent un processus chimique dans le corps, les remèdes numériques visent le comportement des individus: les patients doivent pouvoir mieux gérer par eux-mêmes leur vie quotidienne avec une mala-die et reconnaître plus tôt les événements critiques pour la santé. Les asthmatiques, les diabétiques ou d’autres malades chro-niques peuvent fortement améliorer leur qualité de vie en adaptant leur comporte-ment. Les remèdes numériques se pré-sentent par exemple sous forme d’applica-tions sur le smartphone. Cependant, il est aussi possible d’utiliser d’autres technolo-gies courantes comme la TV, la voiture, les haut-parleurs ou la souris d’ordinateur.

Y a-t-il des exemples concrets d’utilisation de ces technologies courantes?Dans un projet de recherche, nous mesu-rons par exemple le niveau de stress en ana-lysant la manière dont les utilisateurs bougent la souris d’ordinateur. Ou nous tra-vaillons sur un système d’alarme précoce qui vise à aider les asthmatiques à détecter à temps quand une crise d’asthme est imminente. A l’aide du smartphone, nous

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«Je veux utiliser la technologie pour aider les autres. Cela me motive fortement.»

Tobias Kowatschest professeur assistant

en santé numérique à l’Uni-

versité de Saint-Gall et

directeur scientifique du CSS

Health Lab au Center for

Digital Health Interventions

de l’EPF de Zurich et de

l’Université de Saint-Gall.

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rProf. Kowatsch: «Il faut comprendre comment les per-sonnes interagissent avec la technologie et leur faciliter la tâche le plus possible.»

nent. Sur un deuxième canal de tchat, le pa-tient peut aussi dialoguer avec son médecin.

Quel rôle jouent les médecins dans ces traitements numériques? Un rôle très important. Il est essentiel que l’introduction d’un traitement de ce type soit ancrée dans le contexte social. Cela instaure de la confiance. Dans l’idéal, le médecin prescrit le remède numérique dans le cadre de sa consultation. Il remet par exemple une carte de visite avec un code QR pour télécharger l’application. Le méde-cin présente la technologie comme son assistant numérique qui soutient le patient dans son quotidien.

Qu’en pensent les médecins? De nombreux médecins voient déjà le béné-fice de ces remèdes numériques. Nous rencontrons de plus en plus de maladies chroniques qui demandent une forme de suivi complètement différente. Le diabète ou l’obésité viennent progressivement. Cela touche au style de vie. En fait, les mé-decins devraient aider leurs patients dans leur vie quotidienne. Or, la consultation elle-même ne suffit pas. Le remède numé-rique comme extension du médecin au quotidien est une nouvelle chance d’entre-tenir la relation pour les médecins aussi.

Venez-vous vous-même du domaine médical?Non, j’ai commencé par étudier l’informa-tique des médias, qui se concentre sur l’éco-nomie, la structure et la technologie. En-suite, j’ai suivi un cursus d’informatique de gestion avec une spécialisation en écono-mie de la santé. Pendant mon doctorat, j’ai passé beaucoup de temps à l’hôpital pédia-trique de Saint-Gall. J’avais très envie de faire quelque chose dans le domaine de la santé. Je voulais utiliser la technologie pour aider les autres. Je pense que c’est un objec-tif formidable, et cela me motive fortement.

Que conseillez-vous à nos assurés concernant les remèdes numériques?Je conseille de s’y confronter activement, mais aussi de les remettre en question. Les personnes qui se font prescrire un remède numérique ou qui le téléchargent dans l’App Store devraient se demander: des études ont-elles montré que ce remède nu-mérique fonctionne? Comment et où sont stockées mes données? Si le traitement nu-mérique a été validé et est sûr, alors les utili-sateurs en tirent profit et, dans le meilleur des cas, améliorent leur qualité de vie.

essayons de détecter la toux nocturne et de l’utiliser comme base pour ce système d’alarme précoce.

Mais cela ne fonctionne que si les patients utilisent vraiment ces remèdes numériques, non?Exactement. Souvent, les applications sont lancées une fois, puis plus jamais. Cela a longtemps été au cœur de nos recherches: comment parvenir à ce que les patients suivent un traitement numérique pendant plus de trois jours, pendant plusieurs mois ou même des années?

Et avez-vous trouvé une réponse?Il faut comprendre comment les personnes interagissent avec la technologie et leur fa-ciliter la tâche le plus possible. Aujourd’hui, tout le monde utilise WhatsApp, du jeune patient à la grand-mère. Tout le monde sait comment tchatter. C’est la raison pour la-quelle les remèdes numériques qui ont une structure similaire à WhatsApp fonc-tionnent particulièrement bien. Un coach numérique tchatte avec le patient, lui donne des conseils ou l’encourage (lui ou un membre de sa famille) à agir activement quand un état de santé critique est immi-

CSS Health LabLe CSS Health Lab est un

partenariat entre la CSS,

l’EPF de Zurich et l’Univer-

sité de Saint-Gall. Outre

le prof. Tobias Kowatsch,

directeur scientifique,

plusieurs doctorants et

étudiants de master

et de bachelor en psycho-

logie et en informatique

font de la recherche dans

le domaine des inter-

ventions de santé numéri-

ques (remèdes numé-

riques).

www.css.ch/health-lab

Comment les assistants

numériques vous aident-ils

à améliorer votre santé?

Donnez-nous votre avis:

www.c4dhi.org/umfrage

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«A partir du milieu de la semaine, je laisse mon portable au bureau pendant les pauses sans y penser.»Maria-Rosa Saturnino,enfant du numérique

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En allant au lit dimanche soir, j’ai un drôle de sentiment. Peu avant, j’ai désactivé les données mobiles sur mon smart-phone. Le but est d’essayer de renoncer pendant cinq jours aux réseaux sociaux et à Internet sur mon smartphone.

Pas de distractionsLe premier matin, je me rends compte à quel point mon té-léphone fait partie de ma routine. D’habitude, après m’être levée, je consulte l’application météo, les horaires des bus et Instagram pour voir les nouvelles photos. Ce lundi-là, tout cela tombe à l’eau. Pendant la pause-café au travail, j’ai une impression étrange. Normalement, j’en profite pour consul-ter à nouveau Instagram et répondre à des messages sur WhatsApp. Sans réfléchir, je reprends sans arrêt mon smart-phone dans les mains. Cela m’agace, parce que je me rends compte à quel point j’en suis dépendante. Alors je me re-mets à lire les nouvelles dans le journal. Pendant ma pre-mière soirée chez moi, je consacre du temps à la lecture d’un livre, sans distractions.

Renoncer au smartphone?Elle a grandi avec les technologies numériques et les maîtrise sur le bout des doigts. L’expérience d’une enfant du numérique: cinq jours sans réseaux sociaux.Texte: Maria-Rosa Saturnino

Joie partagée Le deuxième jour, j’ai une chanson en tête que je ne peux pas écouter, parce que le service de streaming ne fonc-tionne pas sans Internet. Quand une collègue m’offre une boîte de thé, j’aimerais tout de suite la photographier et pu-blier cette photo sur Instagram. L’impossibilité de le faire me permet de me réjouir de cette attention sans la partager avec le monde virtuel. Ce qui est en fait tout aussi bien.

Une nostalgie apparaîtA partir du milieu de la semaine, je laisse mon portable au bureau pendant les pauses sans y penser. Mes amies m’écrivent des SMS et me demandent comment je vais. Je pensais que je me sentirais seule et isolée pendant cette ex-périence, mais cette semaine déconnectée me montre qu’il n’est pas nécessaire d’être en ligne en permanence. Un col-lègue me dit que d’écrire des SMS le renvoie à son adoles-cence. Je deviens nostalgique et me demande comment on arrivait à l’époque à tout dire en 160 signes.

Expérience concluante La fin de mon expérience approche. D’un côté, je me suis habituée à ne pas avoir accès à Internet. D’un autre, la faci-lité avec laquelle je peux chercher en ligne des informa-tions sur ce qu’il se passe dans le monde ou trouver de l’ins-piration pour mon souper me manque. La conclusion un peu décevante que je tire de cette expérience, c’est que je ne crois pas que je renoncerai plus souvent à mon smartphone; en effet, il faudrait plus de temps pour me déshabituer. Cette expérience était malgré tout passionnante et m’a un peu aidée à être plus attentive à l’utilisation que je fais de mon smartphone.T

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10DOSSIER

Parlez-vous le numérique?Le numérique crée de nouveaux univers et emploie des termes souvent obscurs. Petit glossaire de quelques-uns d’entre eux.Texte: Vera Sohmer, illustrations: Gabi Kopp

BitcoinLa cryptomonnaie la plus connue. Les transactions financières se font sur Internet entre les utilisateurs, indé- pendamment des banques et des Etats. A cet effet, il faut une technologie spéciale qui crypte les données et en-registre toutes les transactions sous différentes formes et de façon dé- centralisée. Le bitcoin fait réguliè- rement la une des journaux à cause, entre autres, des variations ex- trêmes de son cours.

CrowdsourcingLe crowdsourcing est une pratique qui fait appel au grand public dans la perspective d’une production participa-tive. Il s’agit d’un modèle d’affaires d’externalisation du travail afin d’écono- miser des ressources et des coûts ou de puiser dans un grand réservoir de connaissances. Le plus célèbre exemple est l’encyclopédie en ligne Wikipédia.

Fab labContraction de «fabrication laboratory», laboratoire de fabrication. Des privés ou des industriels peuvent y produire, à l’aide d’imprimantes 3D, de cutters laser ou de fraiseuses CNC, leurs inven-tions, telles que des machines à tricoter électroniques ou des chauffages automatiques pour tables à langer, et échanger avec des inventeurs d’autres fab labs. Il en existe 1300 dans le monde, dont 18 en Suisse.

Digital ShapersQui sont les acteurs de la transition numérique les plus influents de Suisse? Chaque année, le magazine éco- nomique «Bilanz» dresse une liste de 100 «Digital Shapers», des personnes qui se sont particulièrement illustrées en matière de transition numérique. Philomena Colatrella, CEO de la CSS Assurance, figure dans cette liste pour la première fois.

DOSSIER

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DOSSIER

AlgorithmeQu’il s’agisse du GPS qui indique la route la plus rapide ou du correcteur orthographique qui repère une faute, il y a toujours des algorithmes qui se cachent derrière ces systèmes – des instructions pas à pas permettant de régler certains problèmes ou tâches. Les formules informatiques sont de pré- cieuses aides, mais sont aussi vues d’un mauvais œil, car elles permettent d’analyser toujours plus nos données.

ProsommateurNéologisme issu de «producteur» et «consommateur», ce terme désigne une personne qui porte les deux cas-quettes. Le prosommateur ne fait pas que consommer; il est aussi active-ment impliqué dans la production. Un exemple est le web participatif, où il est possible non seulement de lire des contributions écrites par d’autres personnes, mais aussi de les com- menter ou d’en rédiger.

Economie collaborativePartager plutôt qu’acheter: si le principe est vieux comme le monde, il a connu un énorme essor grâce aux places de marché électroniques. Ce modèle divise les esprits, car la pensée sociale recule de plus en plus, tandis que des plateformes commerciales d’inter-médiaires, comme Airbnb, brassent des milliards.

WearablesLes wearables sont des systèmes con- nectés miniatures que l’on porte sur soi. Il peut s’agir de bracelets, de lunettes de données ou de «textiles intelligents». La Smartwatch est l’un des produits connus. Les wearables sont beaucoup utilisés dans les domaines du fitness et de la santé. Ils mesurent les kilomè- tres parcourus, la tension ou le pouls. Les données récoltées sont sou-vent transférées vers une application pour y être analysées.

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DOSSIER

S’installer calmement. Inhaler une à deux fois dans son spray d’urgence. Informer maman, papa ou grand-maman. Si la crise ne passe pas dans les dix minutes, appeler le 144: Norah Weber, 13 ans, sait exactement quoi faire en cas d’ur-gence, notamment grâce au coach pour l’asthme MAX, qu’elle a testé.

Le coach numérique pour l’asthme MAX aide les enfants et les adolescents à mieux gérer leur maladie. Norah Weber a testé l’appli. Sa conclusion: très intelligente.Texte: Vera Sohmer

Que fait MAX en cas d’asthme?

Coach de l’asthme MAX MAX a été développé comme

application d’étude au CSS

Health Lab (cf. question 8) en

collaboration avec la Ligue

pulmonaire suisse, l’Hôpital

pédiatrique de Zurich et

l’Hôpital cantonal de Winter-

thour. Aimeriez-vous sa-

voir quand l’application sera

disponible pour tous?

Soyez le premier à le décou-

vrir en vous abonnant à la

liste de diffusion par e-mail:

www.max-asthmacoach.ch

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Grâce au coach de l’asthme MAX, Norah Weber a appris à gérer sa maladie.

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Pas d’angoisse, mais une prise de conscienceLes participants à l’étude, tous âgés de 10 à 15 ans, étaient invités à effectuer, tous les deux jours et pendant un mois, une série de tâches spécifiques d’environ dix minutes. Norah a ainsi pu apprendre à bien connaître sa maladie et à la prendre au sérieux. Katharina Weber, la mère de Norah, le confirme: «Norah n’angoisse pas face à sa maladie, mais ne la sous-estime pas non plus.»

Sa fille est devenue très douée en la matière. La transmis-sion de connaissances est une partie importante de l’appli-cation. En effet, savoir mieux gérer sa maladie, c’est aussi bien la connaître. A cet égard, Norah a trouvé utiles les pe-tites vidéos qui expliquent par exemple comment inhaler correctement. Elle a également apprécié les conversations avec les personnages virtuels Maximilian ou Maxime, ainsi que les deux conseillères (en chair et en os) spécialisées en asthme de la Ligue pulmonaire de Thurgovie qui répon-daient aux questions.

Le savoir a visiblement bien été transmis. Norah maîtrise son sujet; elle explique qu’en cas d’urgence, la technique du «frein labial» est importante, car elle facilite la respiration. Elle consiste à expirer lentement, sans forcer, à travers ses lèvres resserrées de sorte à ne laisser qu’une petite fente, comme si on voulait faire une grande bulle de savon.

Rappel Bilan à l’issue de la phase de test avec MAX: une expérience positive et enrichissante. Norah Weber trouverait bien que d’autres contenus et fonctions soient ajoutés à l’appli. Par exemple, un rappel qui prévient quand il faut renouveler les médicaments et demander une nouvelle ordonnance. Dans l’idéal, il faudrait un rappel deux semaines avant. Car dans le quotidien familial et scolaire, on a vite fait d’oublier.

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DOSSIER

Pour le «futurologue médical» hongrois Ber-talan Meskó, il n’y a aucun doute: les évolu-tions techniques transforment la branche de la santé, et bientôt, les champs d’activité qui relèvent actuellement encore de la science-fiction deviendront la norme. Par exemple, les concepteurs d’organes fabri-queront des cœurs, des reins ou des foies à partir de cellules souches en quelques jours avec l’imprimante 3D. Ainsi, les patients qui ont besoin d’une transplantation ne devront plus attendre l’organe d’un donneur.

Nouveaux domaines spécialisésBertalan Meskó prédit un grand avenir à la téléchirurgie: les médecins opéreront de plus en plus avec l’aide d’ordinateurs et de robots, ce qui rendra possibles des interven-tions à distance, même sur un autre conti-nent. Son pronostic est que la téléchirurgie devrait devenir une spécialité en soi, et qu’il faut des médecins qui se forment dans ce domaine. Il faudra aussi des planificateurs d’opérations, qui aident les chirurgiens à se préparer aux interventions complexes à l’aide d’imagerie 3D ou d’organes factices développés numériquement.

Le domaine du conseil et de l’accompa-gnement est un autre champ d’activité: les stratèges en matière de prévention font, avec leurs clients, le tri parmi l’offre abon-dante d’applications de santé et de remèdes numériques et aident ainsi les personnes à adopter un style de vie sain. Et parce que

Quels seront les métiers de demain?Avec le numérique, certains métiers dis- paraîtront, alors que d’autres feront leur apparition, surtout dans le domaine de la santé. Quels seront les spécialistes appelés à l’avenir?Texte: Vera Sohmer

12DOSSIER

ces applications et remèdes collectent de grandes quantités de données de santé sen-sibles, la question de savoir comment les récolter et les interpréter de manière appro-priée se pose. Des tâches que résolvent les analystes de données de santé.

Nouveaux spécialistesLes personnes passionnées de technologie et de topographie trouveront peut-être un emploi en tant que concepteurs d’itiné-raires pour drones. Plusieurs cliniques suisses envoient aujourd’hui déjà, en partie en tout cas, des prélèvements sanguins par drone au laboratoire depuis l’hôpital. De tels transports médicaux ont du potentiel: si, à l’avenir, il faut transporter rapidement des médicaments par voie aérienne vers des patients en cas d’urgence, on a besoin de spécialistes qui étudient les meilleures routes.

Guérir en jouant: aujourd’hui déjà, des entreprises comme Mindmaze (à Lau-sanne) se consacrent à ce domaine spécia-lisé. Leurs spécialistes en gamification ont développé un jeu d’ordinateur avec lequel des patients ayant subi une attaque cérébrale peuvent stimuler et réactiver cer-taines zones de leur cerveau. Ces moyens auxiliaires et thérapies autonomes de-vraient gagner en importance.

«Bientôt, les champs d’activité qui re- lèvent encore de la science-fiction deviendront la norme.»Bertalan Meskó, «futurologue médical»

Il faudra à l’avenir des concepteurs d’itinéraires pour drones

pour les transports médicaux.

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DOSSIER

Autodiagnostics sur Internet: votre méde-cin vous guide-t-il?

Quand on éprouve des symptômes indéfinis ou mesure des valeurs de santé inhabituelles, le réflexe est d’aller vite cher-cher sur Internet de quoi il pourrait s’agir. L’idéal serait de s’adresser à un spécialiste pour parler du résultat. C’est pré-cisément l’objectif de l’initiative «Ask me about digital» aux Etats-Unis, et un badge a été conçu à cet effet: les médecins qui le portent indiquent qu’ils sont disposés à examiner les autodiagnostics. Ils aident à faire le tri, donnent des conseils à propos des portails Internet qui fournissent des informa-tions fiables et recommandent des applis de santé utiles. Le but affiché est de faciliter la communication entre le patient et le médecin afin de renforcer la relation de confiance.

www.askmeaboutdigital.com

14QUESTION

Une récente étude américaine a suscité l’at-tention des opposants aux téléphones por-tables du monde entier: le cortex cérébral des enfants qui passent plus de sept heures par jour devant un smartphone ou une ta-blette est aminci. Ce cortex traite les infor-

mations envoyées au cer-veau par les cinq sens.

Il serait toutefois incor- rect d’en conclure que les écrans rétrécissent le cer-veau des enfants, affirment

les scientifiques. D’autres recherches sont nécessaires pour montrer si l’utilisation des médias est vraiment en cause.

Les portables endommagent le cerveau: c’est aussi l’avertissement que donne le neu- rologue allemand Manfred Spitzer depuis plusieurs années. Certaines lésions se- raient irréversibles, notamment la myopie. Manfred Spitzer demande que les smart-phones ne soient autorisés qu’à partir de 18 ans.

Règles d’utilisation«Interdire n’est pas la solution», avertit Priska Dabkowska, responsable du pro-gramme compétences médiatiques à Pro Juventute. Il faut plutôt apprendre à gérer les médias numériques et accompagner les

enfants dans l’acquisition de cette compéten- ce. Règle d’or: pas de télévision avant 3 ans, pas de console à soi avant 6 ans, réseaux sociaux seulement à partir de 12 ans. Enfin, pas de smartphone à soi avant 11 ans. Autre élément important: définir avec l’enfant la durée devant l’écran, et veiller à ce qu’elle soit respectée.

Plus d’informations:www.jeunesetmedias.ch

«Interdire n’est pas la solution.»Priska Dabkowska, Pro Juventute

Définissez avec vos enfants la durée devant l’écran et veillez à ce qu’elle soit respectée.

Les smartphones abrutissent les enfants: voilà ce qu’affirment certains neurologues, dont Manfred Spitzer. Ils demandent une interdiction en dessous de 18 ans. Les pédagogues des médias n’y voient pas la solution.Texte: Vera Sohmer

Les écrans influen- cent-ils le développe-ment du cerveau?

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13DOSSIER

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Depuis plus d’un an, Beat W. n’arrive plus à bien dormir. Il se demande quelles pour-raient en être les causes. C’est là qu’il tombe sur un programme de santé de la CSS qui s’adresse aux personnes confrontées à des troubles du sommeil. Le retraité s’inscrit, consigne ses habitudes de sommeil confor-mément aux instructions du programme, suit des conseils personnalisés et effectue des exercices de relaxation. Au bout d’un mois seulement, il constate qu’il dort mieux et plus régulièrement. «J’étais prêt à me faire admettre dans une clinique de méde-cine du sommeil, car mes troubles com-mençaient à me peser», déclare le septuagé-naire.

Son exemple le montre bien: si les trou- bles du sommeil ne sont pas d’origine or-

ganique, la qualité du som-meil peut être améliorée grâce à des conseils simples. C’est exactement l’objectif de la thérapie du sommeil en ligne que la CSS Assurance propose et qui a été développée par l’entreprise mementor GmbH, en collaboration avec des universités et des centres du sommeil.

Trois conseilsL’un des conseils très utiles pour Beat W. a été de se coucher tous les soirs à la même heure, même le week-end. Et au lieu de res-ter couché lorsqu’il se réveillait la nuit, Beat W. a suivi la recommandation de se lever et de faire quelque chose, par exemple lire, tant que cela n’impliquait pas d’utiliser son télé-phone portable ou son ordinateur. Alors qu’il avait l’habitude de manger quelque chose au beau milieu de la nuit, il a cessé de le faire sur conseil de son coach virtuel. Le plus dur (mais le plus efficace) pour lui a été de ne pas ruminer ni ressasser des pro-blèmes pendant la nuit, car cela empêche vraiment de s’endormir. «Rien que ces trois conseils m’ont aidé à mieux dormir», se ré-jouit Beat W.

Les troubles du sommeil sont très répandus et peuvent à la longue non seulement fatiguer, mais aussi nuire à la santé. Nous vous expliquons comment une thérapie du sommeil en ligne aide à améliorer la qualité du sommeil. Texte: Manuela Specker

15QUESTION

Si seulement. Hélas, il n’est pas si simple de se débarrasser de la dépression, du stress, des angoisses ou des incertitudes. Nous ne sommes pas toujours assez forts pour nous sortir nous-mêmes d’une situation difficile sur le plan émotionnel. Il faut alors un nou-vel élan pour chasser les mauvais états d’âme et ne pas sombrer dans une spirale négative. En tant que partenaire santé, la CSS Assurance veut aider ses assurés à re-trouver leur équilibre intérieur.

La thérapie psychologique en ligne «deprexis», de la société GAIA AG, permet de faire le point et de trouver les bonnes méthodes pour se sentir mieux. Lors d’un

dialogue virtuel, la personne apprend à mieux se comprendre, à identifier sa façon de se comporter et de penser, et à y réfléchir. La thérapie en ligne fournit des techniques qui ont déjà fait leurs preuves.

Aide virtuelleDes études cliniques montrent que la théra-pie en ligne est efficace et sûre. Elle ne rem-place aucune psychothérapie et n’est pas appropriée en cas de crise profonde. Ce- pendant, elle aide à surmonter les difficul-tés émotionnelles et a l’avantage d’être accessible simplement, partout et à tout moment.

Eliminer stress et dépression en un clic?

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QUESTION

Vous vous sentez concerné/e?La CSS Assurance prend

en charge les coûts du

conseil en ligne de douze

semaines pour les clients

qui disposent d’une assu-

rance complémentaire

pour frais de guérison au-

près de la CSS Assurance

ou d’INTRAS et ont 18 ans

révolus. Sécurité des

données et discrétion sont

bien entendu garanties.

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prend six modules, est

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possèdent une assurance

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«Peut contenir du lait, du gluten, du fructose»: nous rencontrons sans cesse ces indications sur les emballages alimentaires. Pourquoi sont-elles nécessaires? «Aujourd’hui, une personne sur cinq souffre d’une intolérance. Notre ligne téléphonique de conseil aha! infoline a reçu nettement plus de demandes à ce sujet au cours des dix dernières années»,

déclare Brigitte Baru, dié- téticienne diplômée travail-lant à la Fondation aha! Centre d’Allergie Suisse, ce qui confirme une hausse.

La modification du comportement ali-mentaire ou les additifs chimiques qu’on retrouve dans les aliments actuels seraient à l’origine de cette augmentation des in-tolérances. Mais ces dernières ne sont pas nouvelles. Avant, on considérait souvent que le stress était responsable des douleurs abdominales ou des diarrhées et on recom-mandait une diète. Il n’y avait pas de vrai diagnostic. «Aujourd’hui, nous pouvons identifier les intolérances alimentaires», explique Brigitte Baru, qui salue cette évo-lution. D’une part, on a systématiquement

étudié les groupes concernés pendant les quinze dernières années, ce qui permet au-jourd’hui d’en savoir bien plus sur l’appari-tion des intolérances. D’autre part, on peut maintenant compter sur des procédures de diagnostic plus précises.

Causes de l’intoléranceLes causes varient en fonction du type d’in-tolérance: pour l’intolérance au lactose, par exemple, l’activité enzymatique de la lactase diminue au cours de la vie. Ainsi, il n’y a plus assez d’enzymes dans l’intestin pour digérer le lactose. La diminution de l’activité de la lactase est d’origine géné-tique. Pour l’intolérance au gluten (maladie cœliaque), la protéine végétale contenue dans de nombreuses céréales (gluten) en-dommage la muqueuse intestinale chez les personnes concernées. Son origine aussi est génétique, et les troubles apparaissent gé-néralement déjà durant l’enfance. Enfin, dans le cas de l’intolérance au fructose, l’as-similation du fructose dans l’intestin est limitée chez certains individus. Les troubles se manifestent en fonction des habitudes alimentaires.

«On ne peut pas guérir d’une intolé-rance», note Brigitte Baru. Les personnes concernées doivent apprendre à vivre avec leurs intolérances. Les conseils d’un spécia-liste en nutrition peuvent les y aider. Selon le type d’intolérance, il faut strictement éviter les aliments incriminés, comme le gluten. En revanche, les personnes intolé-rantes au lactose peuvent pour la plupart digérer une certaine quantité de lactose.

Lisez l’entretien avec Brigitte Baru sur www.css.ch/intolerance

Plus d’informations sur: www.aha.ch

Intolérance alimen-taire: un diagnostic à la mode? De plus en plus de personnes souffrent d’une into- lérance alimentaire. Est-ce un phénomène de mode ou nos organes digestifs sont-ils vraiment devenus plus sensibles?Texte: Evita Mauron

17QUESTION

Brigitte Baru, diététicienne diplômée

«On ne peut pas guérir d’une intolé-rance.»

Répartition des intolérances alimentaires en Suisse:

20 % de personnes concernées (lactose, gluten, fructose)

80 % de personnes non concernées

Source: aha!

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Les spécialistes vantent les mérites du porridge, un aliment originaire d’Ecosse. «Le porridge convient aux personnes de tout âge, notamment celles dont le système digestif est sensible», explique la diététicienne Helena Kistler-Elmer du canton de Schwytz. C’est une préparation rapide à faire pour ceux qui n’aiment pas le petit-déjeuner froid classique avec du pain et de la confiture ou du muesli, ou qui ne le di-gèrent pas bien.

Une chaleur venant de l’intérieurLes méthodes de santé asiatiques comme l’ayurvéda et la médecine traditionnelle chinoise recommandent aussi de prendre un repas chaud le matin. D’une part, parce que c’est plus digeste pour l’estomac et les intestins. D’autre part, parce que la chaleur relance le système digestif et apporte une sensation agréable dans tout l’organisme. Les per-sonnes qui ont facilement froid en hiver peuvent ainsi se réchauffer de l’intérieur dès le matin.

De plus, le porridge contient des nutriments importants. L’avoine fait partie des céréales les plus saines. Considérée comme un superaliment local, elle est notamment riche en fibres, en fer, en zinc et en vitamines B.

La lecture de cet article vous a donné faim? Voici le lien pour connaître la recette du porridge:

www.css.ch/porridge

Les Anglais aiment le porridge depuis longtemps. Cette bouillie chaude est maintenant appréciée chez nous aussi, en hiver notamment. Elle constitue un petit-déjeuner sain qui rassasie pendant long-temps.Texte: Vera Sohmer

19QUESTION

Pourquoi le porridge est-il sain?

Pourquoi recevez-vous 77.40 francs?

L’année prochaine, 77.40 francs vous seront remboursés à partir des produits des taxes environnementales (CO2 et COV). Ce mon- tant sera déduit de vos factures de primes 2020. La Confédération prélève des taxes d’incitation sur les polluants.

Les recettes ne restent pas dans les caisses de l’Etat, mais reviennent en partie à la population via les assurances-maladie.

Pour 2020, le montant redistribué à la po-pulation s’élève à 567 millions de francs pour la taxe sur le CO2 et 98 millions de francs pour

la taxe sur les COV, soit un total de 665 mil-lions de francs. Cela représente 77.40 francs par personne.

Vous trouverez de plus amples informa-tions sur: www.bafu.admin.ch/taxe-co2

www.bafu.admin.ch/cov

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Non, on ne devrait pas aller travailler grippé. Cela constitue même une infraction au droit du travail: quiconque met sa santé en danger et accepte que la maladie se péjore ou du moins que la guérison soit retardée enfreint son devoir de fidélité envers son employeur. Il en est de même pour qui-conque met la santé d’autrui en danger, parce qu’il l’expose au virus. Affaire classée, semble-t-il. Or, la question se repose à chaque nouvelle vague de grippe. Sans doute parce que, concrètement, on ne sait jamais vraiment à quel moment on met en danger sa santé et celle d’autrui.

Attention: danger de contagionEt de toute façon, comme on dit, on n’est plus contagieux après quelques jours. Ce qui d’ailleurs est correct: «Les personnes contaminées sont généralement conta-gieuses un jour avant l’apparition des symp-tômes et le restent encore trois à cinq jours», explique Daniel Koch, responsable de la di-vision Maladies transmissibles de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il est également correct que le risque de contagion diminue au fil de la maladie. «Il est le plus élevé au début, raison pour laquelle il faudrait rentrer sitôt qu’on ressent des symp- tômes», précise D. Koch. Cependant, il est risqué de retourner au bureau après quel- ques jours, alors qu’on a encore le nez qui coule et la gorge qui fait mal. «Il faudrait res-ter chez soi jusqu’à ce que les symptômes aient disparu, surtout en cas de grippe confirmée, qui peut être dangereuse pour autrui, mais aussi pour soi-même», conseille D. Koch.

Vous trouverez d’autres informations sur la grippe et les conseils de soins sur www.css.ch/grippe

20QUESTION

Aller travailler malgré la grippe?Rhume et maux de gorge? Beaucoup amènent leurs microbes au bureau. Quels sont les risques pour soi-même ou pour autrui? Le sujet fait débat lors de chaque vague de grippe.Texte: Sarah Hadorn

Il faudrait rentrer à la maison dès les premiers symptômes de la grippe.

«En cas de grippe, il faudrait rester chez soi jusqu’à ce que les symptômes aient disparu.»Daniel Koch, OFSP

Vaccin contre la grippe: à qui

le recommander?Les avis divergent quant à la vaccination contre la grippe. D’après l’Office fédéral de la santé publique, la grippe gé-nère chaque année jusqu’à 275 000 consultations médicales et, en raison de complications de santé, plusieurs centaines de décès. C’est surtout le cas chez le groupe à risque, dont font partie les personnes âgées, les femmes enceintes, les prématurés jusqu’à 2 ans et les malades chroniques. C’est pourquoi la CSS recommande le vaccin contre la grippe aux patients à risque. Elle prend en charge les coûts de la vacci-nation en pharmacie jusqu’à fin janvier 2020 pour les clients à partir de 50 ans qui ont une assurance complémentaire pour frais de guérison à la CSS.

Plus d’informations: www.vaccinationenpharmacie.ch

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Les personnes qui concluent

une assurance d’hospitali-

sation myFlex ont la possibilité

de choisir une liste d’hôpi-

taux et ainsi de bénéficier

d’un rabais de prime de 20 %.

Si vous devez séjourner à

l’hôpital, vous pouvez choisir

un hôpital de la liste. Depuis

le 1er octobre 2019, des

hôpitaux supplémentaires ont

été ajoutés à la liste CSS,

notamment dans les cantons

de Zurich, Vaud et Genève

ainsi que dans les domaines

de la réadaptation et de la

psychiatrie. La nouvelle liste

peut aussi être utilisée par

les clients qui ont déjà cette

variante d’assurance.

Vous trouverez toutes les

informations sur:

www.css.ch/myflex

www.css.ch/telechargements

(liste des hôpitaux)

www.css.ch/adaptation

Plus d’hôpitaux et un rabais toujours aussi attrayant?

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QUESTION

Le smartphone émet un son, puis une notification de la CSS apparaît à l’écran. Sebastian M., la quarantaine, a reçu une invitation: «Testez le nouveau service de recommanda-tion de prévention.» Curieux, il clique sur le lien. Après une salutation amicale sur la page Internet, le chatbot se met à poser des questions: «Quelle est votre date de naissance?» «Etes-vous une femme ou un homme?» D’autres questions et clics suivent. Ensuite, Sebastian M. parcourt les résultats: mesure de la tension artérielle tous les ans et du cholestérol tous les cinq ans. Sebastian M. se réjouit de lire qu’il est pos-sible de faire ces deux examens à prix avantageux en phar-macie. Sur le portail client myCSS, il vérifie quels coûts sont couverts par sa police.

Un service gratuitC’est l’expérience qu’environ 30 000 clients CSS ont faite. Ces derniers mois, ils ont été invités à tester les recomman-dations de prévention. Les retours étaient positifs. «J’ai reçu une vue d’ensemble brève et bien lisible des examens

de dépistage généraux, avec une indication sur les coûts et la couverture», s’est réjoui un client CSS. Le service est désormais accessible à tous sur le site Internet de la CSS.

Une source d’informations fiable«Les recommandations de prévention montrent les exa-mens qui peuvent s’avérer judicieux pour une personne donnée», explique Stephan Fleischli, qui dirige le projet à la CSS. «En tant que partenaire santé de nos clients, nous voulons que ce service apporte de la transparence.» Car les recommandations reposent sur les dernières connais-sances scientifiques. L’Institut pour la médecine de famille de l’Université de Zurich a soutenu la CSS dans le dévelop-pement des recommandations et continuera d’accompa-gner le service à l’avenir.

Plus d’informations:www.css.ch/recommandation-preventive

22QUESTION

Dans quels cas un examen de dépistage est-il nécessaire?Les personnes que cette question préoccupe reçoivent des recommandations scienti- fiquement fondées du service numérique «Recommandation de prévention» sur le site Internet de la CSS, y compris des infor- mations sur la couverture des prestations et les coûts prévus des examens.Texte: Eva-Maria Morton de Lachapelle

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Edition 4 | 2019

Bonheur vanilléUtilisez généreusement et sans hésitation de la vanille pour vos biscuits de Noël, car son parfum détend et rend heureux. Une étude américaine révèle que l’odeur de la vanille à elle seule libère des hormones du bonheur dans le corps et atténue les senti-ments négatifs tels que la dépression ou le stress.

Sapin relaxantLe sapin de Noël fait bien plus qu’apporter de la joie dans nos demeures. Un groupe de chercheurs japonais a montré que, associé à l’activité physique, le parfum des pins avait un effet apaisant et réconfortant. Au revoir le stress de Noël, bonjour la forêt de sapins!

Cannelle polyvalenteDepuis le Moyen-Age, on attribue à la can-nelle un effet digestif et apéritif. Des études actuelles montrent que la cannelle a en outre une influence positive sur la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Par ailleurs, l’inhalation de l’odeur de la cannelle à elle seule semble augmenter l’attention et améliorer la mémoire.

Cacao intelligentNoël sans chocolat? Ne soyez pas aussi dur avec vous-même. Selon les dernières études, la consommation régulière de cacao elle aussi améliore la capacité d’attention ainsi que la mémoire, fait confirmé par une étude suisse récente réalisée avec des personnes âgées en bonne santé.

Mon conseil pour Noël? Dépensez-vous beaucoup à l’air frais, soyez heureux et sa-vourez en toute conscience les délices de Noël.

Quels sont les effets des épices de Noël?Le parfum de Noël est dans l’air: en Inde et en Afrique, voilà des millénaires qu’on attribue des vertus curatives à certaines épices appréciées à cette période – à juste titre.Texte: Isabelle Graf

Isabelle GrafLa diététicienne MSc spécia-

lisée en diététique pédia-

trique travaille comme colla-

boratrice scientifique dans

le cadre du bachelor et

du nouveau master «Nutrition

et diététique» de la Haute

école spécialisée bernoise.

24QUESTION

Le plus simple est d’utiliser

le portail client myCSS. Votre

attestation fiscale 2019 s’y

trouvera automatiquement

dès février 2020. Sinon,

vous pouvez aussi comman-

der la version papier sur

www.css.ch. Grâce à myCSS,

non seulement votre attes-

tation fiscale est à portée de

main, mais aussi tous vos do-

cuments d’assurance, où

que vous soyez. Vous avez ainsi

toujours accès à tout ce

qui concerne votre assurance-

maladie, votre assurance

voyages et votre assurance-

ménage à la CSS.

my.css.ch25

QUESTION

Comment obtenir mon attestation fiscale 2019?

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Edition 4 | 2019

Après une arthroscopie du genou, personne ne passe la nuit à l’hôpital. Telle est la décision de la Confédération: depuis le 1er janvier 2019, les hôpitaux sont tenus de renvoyer les patients chez eux après l’arthroscopie, faute de quoi l’assu-rance de base ne remboursera pas les frais. Cette règle s’applique aussi pour d’autres interventions, pour les-quelles un séjour stationnaire n’est plus nécessaire grâce aux progrès de la médecine.

Prestations supplémentairesEn sa qualité de partenaire santé, la CSS souhaite continuer à offrir le même confort à ses assurés. C’est pourquoi elle a développé les prestations de son assurance d’hospitalisa-tion myFlex dans les variantes Balance et Premium: lors d’un traitement ambulatoire dans une clinique partenaire de la CSS, les assurés ont droit à des prestations supplémen-taires.

L’assurance d’hospitalisation myFlex garantit notam-ment le libre choix du rendez-vous et du médecin dans chaque hôpital, ainsi que la possibilité de passer la nuit à la clinique (partenaire de la CSS) ou dans un hôtel proche. En effet, il peut être plus simple pour l’assuré de dormir à la clinique soit avant, soit après l’intervention, même si ce n’est pas nécessaire d’un point de vue médical. Les clients myFlex Balance ou Premium disposent en outre de zones d’attente et de repos séparées à l’hôpital. Par ailleurs, la CSS participe aux frais de déplacement et de parking. «Avec cette adaptation, nous proposons une offre qui répond aux besoins de nos clients», explique Ines Occhicone, gestion-naire de produits à la CSS Assurance.

Plus d’informations:www.css.ch/aas

Un traitement ambulatoire à l’hôpital sans renoncer au confort?De plus en plus de traitements hospitaliers ne se font plus qu’en ambulatoire. La CSS a donc adapté ses assurances myFlex: les assurés ne re-noncent ni au confort, ni à la liberté de choix. Texte: Manuela Specker

27

QUESTION

Dossier électro- nique du patient: quels avantages?

Le carnet de vaccination est à la maison, les radios et les diagnostics sont chez le méde-cin et l’ordonnance pour lunettes se trouve chez l’opticien. Aujourd’hui, les documents médicaux sont disséminés chez plusieurs spécialistes de la santé. Le passage au nu-mérique permet de résoudre ce problème. La solution: le dossier électronique du pa-tient (DEP), une compilation de docu-ments électroniques concernant votre santé. Avec le DEP, vous gardez le contrôle de vos données et permettez aux spécia-listes qui vous suivent d’y avoir accès facile-ment en cas d’urgence. Le DEP permet en outre d’éviter des examens à double.

Toutes les personnes en Suisse peuvent ou-vrir un DEP. Bien qu’on parle de «dossier du patient», il ne faut pas nécessairement être malade pour en ouvrir un. Chaque per-sonne décide quelles données sont enregis-trées dans le dossier, qui gère ses données et quels spécialistes peuvent y avoir accès. Bien sûr, les assureurs-maladie ne peuvent pas consulter ce dossier.

L’ouverture d’un DEP se fait sur une base volontaire par les personnes privées. Du côté du personnel traitant, les établisse-ments stationnaires ont l’obligation légale de rejoindre une communauté du DEP. Les hôpitaux doivent le faire d’ici avril 2020; les maisons de naissance et les établissements médico-sociaux disposent, eux, de deux ans supplémentaires. Pour les profession-nels de la santé du domaine ambulatoire, le DEP est pour l’instant facultatif.

Plus d’informations sur www.dossierpatient.ch

26QUESTION

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Edition 4 | 2019

Notre circulation sanguine a

besoin d’activité physique,

et notre corps est fait pour

que nous nous dépensions

énergiquement de temps à

autre. Cela permet de for-

tifier le cœur et de prévenir

les maladies. Lorsque nous

faisons régulièrement travail-

ler notre cœur, cette pompe,

tous les muscles et organes

sont suffisamment irrigués

et alimentés en oxygène, deux

conditions indispensables

au bon fonctionnement de

notre corps. Il est donc

bon de transpirer fréquemment.

Ceux qui ont besoin d’un

peu d’inspiration pour s’y met-

tre trouveront sur notre

site Internet un entraînement

d’endurance, également

adapté aux débutants. Essayez

vous aussi notre entraîne-

ment cardio de dix minutes et

stimulez votre circulation

sanguine:

www.css.ch/cardio

Comment sti-muler la circula-tion sanguine?

28

QUESTION

Dès l’âge de 18 ans, il faudrait mesurer sa tension artérielle au moins une fois par an, que ce soit chez le médecin, en pharmacie ou chez soi. Nous vous expliquons ce à quoi il faut veiller.Texte: Vera Sohmer

Comment bien prendre sa tension?

La tension artérielle varie tout au long de la journée. La valeur la plus élevée est atteinte le soir, et la plus basse pendant qu’on dort. On constate aussi des variations tempo-raires lorsqu’on sollicite son corps. C’est pourquoi une seule mesure ne suffit pas. Il est important de prendre la tension arté-rielle à plusieurs reprises.

29QUESTION

Quelques conseils pour mesurer sa tension soi-même:• Prendre la mesure le matin, avant de boire

un café.• Prévoir du temps pour le faire.• S’asseoir sur une chaise, s’appuyer sur le

dossier et ne pas croiser les jambes. • La première fois, effectuer la mesure sur

les deux bras et, par la suite, toujours effec-tuer la mesure sur le bras pour lequel les valeurs sont plus élevées.

• Le bras doit être à la même hauteur que le cœur, légèrement plié, la paume de la main vers le haut.

• Mesurer la tension, attendre deux minutes, puis recommencer. Si les deux valeurs sont très différentes, faire une troisième mesure. La valeur déterminante est la moyenne des deux dernières mesures.

Testez vos connaissances et découvrez ce à quoi il faut veiller lors de l’achat d’un tensio-mètre: www.css.ch/tension-arterielle

Mesure numérique de la tension artérielleMesurez votre tension

avec une application.

Plus d’informations sur

www.rivadigital.ch

L’appli Riva mesure la tension artérielle avec la caméra du smartphone. C

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Edition 4 | 2019

Le besoin calorique journalier d’une per-sonne dépend de plusieurs facteurs: la taille, le poids, le sexe, l’état de santé, l’activité phy-sique ou encore l’âge. En règle générale, un adulte a besoin de 1800 à 2500 kilocalories par jour. Si on mange et on boit davantage que ce dont on a besoin, on prend du poids. Tout simplement. Selon toute logique, il suf- firait donc de compter minutieusement les calories qu’on ingère pour garder la ligne ... Mais c’est faux, d’après Ewa Heimerdinger, du programme nutritionnel mycoach: «Compter les calories est un processus com-

pliqué et pénible qui est souvent mal effec-tué et n’apporte pas grand-chose.» De plus, le nombre de calories à lui seul ne dit rien des bienfaits d’un aliment sur la santé. Une part de gâteau et une salade au pou- let peuvent par exemple avoir le même nombre de calories, mais la salade apporte de meilleurs nutriments. Il vaut donc la peine de faire attention non seulement à la quantité, mais aussi à la qualité.

Méthodes plus adaptéesLe nombre de calories n’a donc qu’une uti-lité relative. Si vous souhaitez connaître la meilleure méthode pour vous nourrir sai-nement et garder la ligne, vous trouverez des conseils ici:

www.css.ch/calories

www.mycoach.ch

30QUESTION

Compter les calories: utile? A la veille des fêtes, de généreux repas s’annoncent, et on se promet souvent de ne pas exagérer. Ou alors on décide de manger plus sainement l’année suivante. Mais compter les calories aide-t-il à tenir ses bonnes résolutions? Texte: Evita Mauron

En juin 2019, le service de

comparaison sur Internet

comparis.ch a demandé

à 2600 personnes dans quelle

mesure elles étaient

satisfaites de leur assurance-

ménage. Celle de la CSS

se distingue avec une bonne

note: 5,1.

Est-ce que vous profitez déjà,

vous aussi, des avantages de

l’assurance responsabilité civile

privée ou de l’assurance de

l’inventaire du ménage de la CSS?

Pour en savoir plus:

www.css.ch/civileprivee

www.css.ch/inventaire-menage

De bonnes notes pour l’assurance-ménage?

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QUESTION

«Compter les calories est un processus compliqué et pénible.» Ewa Heimerdinger, mycoach

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Edition 4 | 2019

Imaginez que vous soyez gravement ma-lade. Un seul médicament pourrait vous aider, mais il ne figure pas sur la liste légale de remboursement de l’assurance-maladie (liste des spécialités) ou n’est pas officielle-ment autorisé. Les articles 71a à 71d de l’or-donnance sur l’assurance-maladie ont été prévus précisément pour cette situation. Leur but est d’aider à trouver des solutions aux cas exceptionnels.

La CSS estime judicieuse cette régle-mentation des cas particuliers: en cas de maladie rare ou grave pouvant entraîner

l’invalidité, voire la mort, les assurés reçoivent aussi le remboursement de mé-dicaments non répertoriés, rapidement et simplement. Depuis quelque temps tou-

tefois, cette réglementation pragmatique a connu une dérive. Rien qu’en 2018, des milliers de demandes de prise en charge des coûts ont été soumises aux assureurs- maladie.

Norme vs exceptionDans un cas normal, les assurances-maladie prennent en charge tous les médicaments qui figurent sur la liste des spécialités. Ces derniers sont analysés par l’autorité d’ad-mission Swissmedic et l’Office fédéral de la santé publique. Les patients en Suisse ont ainsi la garantie que les médicaments sont sûrs, efficaces et économiques.

C’est lorsqu’un médecin prescrit un médica-ment non listé ou employé en dehors de son autorisation que la règle des cas particuliers s’applique. L’assurance-maladie doit alors évaluer si les critères du remboursement ex-ceptionnel sont remplis et si elle prend en charge les coûts du médicament. Cependant, les études sur l’efficacité de ces médicaments font souvent défaut. Malgré tout, les prix exi-gés par l’industrie pharmaceutique sont très élevés. Pour cette dernière, il est plus simple de passer par le processus des cas particuliers que par le processus normal d’admission sur la liste des spécialités, qu’elle contourne de plus en plus souvent.

Plus de cas particuliers grâce aux progrèsGrâce aux progrès dans la recherche, les maladies sont aujourd’hui réparties en sous-catégories toujours plus petites. Ainsi, des traitements plus individuels sont pos-sibles pour des groupes de patients plus petits. Ces médicaments sont eux aussi souvent décomptés via la règle des cas par-ticuliers.

Cette dernière n’est satisfaisante ni pour les patients, ni pour les médecins, ni pour les assureurs-maladie. C’est pourquoi la CSS a dédié sa dernière édition de «place au dialogue» à ce sujet.

Apprenez-en plus ici: dialogue.css.ch

En pleine dérive?Grâce à la réglementation des cas particuliers en cas de maladie grave, les assurances-maladie ont le droit de prendre en charge les coûts de médicaments non remboursables. Ces exceptions doivent être possibles, sans toutefois devenir la règle. La dernière édition de «place au dialogue» traite du sujet.Texte: Bettina Vogel

S’abonner gratui-tementL’évolution du système de

santé suisse vous inté-

resse? Abonnez-vous gra-

tuitement à la publication

CSS «place au dialogue»,

dédiée à la politique de

la santé:

www.css.ch/dialogue

La gestion actuelle de la règle des cas particuliers n’est pas satisfaisante.

32QUESTION

Depuis quelque temps, cette réglementa- tion pragmatique des cas exceptionnels connaît une dérive.

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Edition 4 | 2019

Le savez-vous?

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33UNE QUESTION,

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Pour participer au

tirage au sort

Ecrivez votre solution au

dos d’une carte postale

et envoyez-la à l’adresse

suivante:

CSS Assurance, mots croisés

CSS Magazine,

Tribschenstrasse 21,

case postale, 6002 Lucerne.

Ou envoyez-nous un courriel

à [email protected].

Le/la gagnant/e sera désigné/e

par tirage au sort; la voie de

droit est exclue.

La date limite d’envoi est

le 15 janvier 2020.

Solution des mots croisés

3/2019: «TENSION»

Nous félicitons

le gagnant:

Claude Gross,

Dübendorf

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Edition 4 | 2019

Au fait, l’argent des primes n’est pas investi dans les offres avantageuses «CSS Exclusif» des partenaires externes. Les rabais sont financés par les partenaires.

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recevez en outre une contribution à votre

abonnement saisonnier ou annuel dans

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• Le compte «santé» et le bonus du compte

«santé» de la CSS sont à votre disposition si

vous avez conclu certaines assurances

complémentaires. Plus d’informations:

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